Les Echos, no. 24343
Entreprises, vendredi 22 novembre 2024 664 mots, p. 25

environnement

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22 novembre 2024 - lesechos.fr

La Fondation du patrimoine soutient la biodiversité

La Fondation du patrimoine s'intéresse aussi à la nature. Depuis 2009, elle s'est dotée d'un programme « Patrimoine naturel et biodiversité » autour de plusieurs types d'espaces. Démonstration dans le Haut-Rhin.

Procéder en trois ans à des travaux envisagés initialement sur une décennie pour rouvrir le See d'Urbès dans le Haut-Rhin : c'est ce qu'a permis le cofinancement par la Fondation du patrimoine d'un projet d'arrachage de rejets ligneux, à la consistance du bois, sur cette tourbière issue d'un glacier qui s'étendait dans le sud des Vosges voici 10.000 ans. Menés par le Conservatoire d'espaces naturels d'Alsace, ces travaux ont bénéficié du programme « Patrimoine naturel et biodiversité » de la Fondation, soit un soutien de 25.000 euros, sur un budget total d'environ 55.000.

C'est en 2009 que ce programme a été lancé, permettant de concrétiser l'une des missions d'origine, mais méconnue, de la fondation : la préservation du patrimoine naturel. « Il s'agit toujours pour nous de rendre la France plus belle et plus durable, expose Alexandre Giuglaris, directeur général. Notre fil conducteur est celui de la beauté du paysage. »

Difficile de faire plus démonstratif qu'à Urbès, qui a bénéficié en parallèle du premier appel à dons de la fondation pour intervenir sur du patrimoine naturel en France. Quelque 4.500 euros ont déjà été récoltés auprès de 56 petits donateurs. La tourbière est certes en bordure d'une petite route, mais avec une ferme pour seule implantation humaine visible dans les environs.

350 projets soutenus

Loin - du moins en apparence - des lourds dérangements infligés à ce milieu naturel aux XIXe et XXe siècles : l'industrie textile voisine avait perturbé ses niveaux d'eau, sa tourbe avait été prélevée et des pratiques agricoles intensives l'avaient asséchée. C'est seulement en 1983, alors que la ripisylve (végétation en bord de cours d'eau) avait disparu, qu'un arrêté de protection de biotope a été pris. Plus de 350 projets en France ont ainsi été soutenus depuis 2009 par la Fondation du patrimoine. Avec trois thèmes prioritaires : la préservation des paysages et des espaces naturels ; la restauration du bâti prenant en compte la biodiversité et utilisant des matériaux locaux respectueux de l'environnement ; la restauration de la faune et de la flore autour du bâti.

Parfois, il suffit de pas grand-chose. C'est ainsi que la structure caritative a soutenu à hauteur de 9.000 euros un projet de la ville de Guebwiller (Haut-Rhin) consistant à créer un passage aérien pour écureuils, ou « écuroduc ». De quoi relier depuis un an maintenant deux grands parcs urbains séparés par une large artère empruntée par les voitures comme par les bus scolaires, sans risque pour les petits rongeurs de se faire écraser.

Ecorénovation d'un presbytère

La délégation Alsace de la Fondation soutient aussi des projets liant biodiversité et bâti. C'est notamment le cas à Geishouse, un village des hautes Vosges d'environ 450 habitants, à 700 mètres d'altitude et offrant par beau temps une vue sur les Alpes suisses. Elle lui a déjà apporté 100.000 euros sur le million estimé pour l'ensemble des travaux - une collecte est encore en cours - pour son projet d'écorénovation et de transformation en logements de son presbytère, imposante bâtisse au centre du village.

Si l'intérêt premier de la Fondation est de préserver ce bâtiment datant de 1859, elle appuie sa restauration à l'aide de matériaux biosourcés, locaux, et en respectant les espèces animales qui y nichent (chauves-souris, hirondelles rustiques), tout comme la biodiversité végétale de son jardin. Sous la houlette de la communauté de communes de Saint-Amarin dotée d'un plan de sauvegarde du bâti ancien, la part belle sera ainsi faite à la paille, au chanvre, à la chaux ou encore au bois massif issu de la forêt communale.

A l'échelon local, le chantier va permettre de former à l'écorénovation les habitants comme les professionnels. Et pour la délégation Alsace, il crée un précédent et va servir sa « recherche de mécènes pour soutenir ce type de rénovation », estime Véronique Keiff, déléguée régionale.

Bénédicte Weiss

Les Echos Week-End
mercredi 4 décembre 2024 2352 mots

La Fondation du patrimoine, cette bonne fée des vieilles pierres oubliées

FLORENCE BAUCHARD

Médiatisée par la levée de fonds pour la restauration de Notre-Dame de Paris, la Fondation du patrimoine est de plus en plus sollicitée. 41.000 projets ont bénéficié de son aide depuis 1996. Cette institution vient de lancer une campagne de notoriété.

Ce mercredi de septembre, il règne une atmosphère de fête à Pont-Croix, petite cité du sud-Finistère surplombant un paisible fleuve côtier. Stéphane Bern, l'une des personnalités préférées des Français, s'est déplacé. Aux côtés de plusieurs représentants de la Fondation du patrimoine et d'édiles bretons, le porte-drapeau du Loto du patrimoine est venu inaugurer la reconversion du petit séminaire en cité des arts, médiathèque, pôle médical et logements. Pas moins ! Trois ans et demi de travaux et 1,7 million d'euros auront été nécessaires pour réhabiliter cette écrasante bâtisse de près de 6.000 m2 en bordure du centre-bourg. Un peu disproportionnée pour cette bourgade de moins de 2.000 habitants.

Pour les administrés, c'est en effet un vrai soulagement de voir ce vestige du patrimoine religieux reprendre vie après avoir connu une histoire assez agitée depuis sa fondation en 1652. Couvent des Ursulines fondé par le seigneur de Pont-Croix, Sébastien de Rosmadec, pour sa soeur qui souhaitait entrer dans les ordres, puis caserne, puis hôpital militaire pendant la Première Guerre mondiale, petit séminaire, collège enfin : la bâtisse en U aux fenêtres entourées de granit a connu bien des usages avant de fermer en 1973. A l'abandon, elle a même servi de camp retranché aux forces de l'ordre lors des affrontements avec des militants antinucléaires hostiles à la centrale de Plogoff à la fin des années 1970. Elle a aussi tenté un promoteur immobilier, avant de brûler en partie, et abrité quelques squatters avant son rachat par les élus en 2016.

La cagnotte du Loto du patrimoine

Après mûre réflexion, l'idée d'une cité des arts susceptible de développer l'offre culturelle locale s'est imposée à l'équipe municipale et à un groupement d'habitants. « Nous avons déjà reçu plusieurs demandes de la part de compagnies de théâtre et de danse », explique le maire, Benoît Lauriou, lors de la visite des beaux volumes destinés à accueillir, au premier étage, à partir de janvier 2025, une série de studios d'enregistrement. Un dispositif complété depuis quelques mois déjà par une médiathèque et un centre médical pour le plus grand profit de l'ensemble du cap Sizun, cette langue de terre un peu isolée par rapport au reste du département.

En cumulant des fonds réunis par l'intermédiaire du Loto du patrimoine, d'une collecte de dons et du mécénat d'Axa, le projet a bénéficié de 222.000 euros de financements. Une opération significative pour la fondation, mais bien éloignée des 900 millions d'euros qu'elle a mobilisés en quelques mois pour reconstruire Notre-Dame de Paris après l'incendie d'avril 2019. Un chantier exceptionnel, celui-là, par son montant. Mais aussi par son objet.

Sauvegarder le patrimoine rural

Car la fondation a d'abord pour vocation de venir en aide au patrimoine non classé en zone rurale. Eglises, lavoirs, moulins, ponts, mais aussi vieilles voitures, locomotives voire paysages en péril font partie de son quotidien. Rien à voir avec le sauvetage d'un monument aussi emblématique que la célèbre cathédrale classée. On doit ce parti pris au fondateur Edouard de Royère, qui a dirigé pendant une décennie Air Liquide.

Epris de vieilles pierres, cet industriel met en place ce « national trust » à la française au moment de son départ à la retraite, en 1996. Objectif : mobiliser des fonds privés au profit de ce « petit » patrimoine. Il s'appuie sur un réseau de bénévoles mobilisés au départ par les chambres de commerce et la fédération du bâtiment. Une douzaine de grandes entreprises françaises acceptent d'emblée de devenir membres de cette institution atypique. Créée par un décret de loi, comme la Fondation de France, cette structure d'utilité publique est également régie par le droit privé. Sa gouvernance en porte la trace : la présidence est traditionnellement assurée par un ancien PDG du CAC 40 - Guillaume Poitrinal, ex-patron d'Unibail aujourd'hui - alors que la direction générale revient à un haut fonctionnaire.

En près d'une trentaine d'années, 41.000 projets, dont 60 % dans des territoires ruraux, ont été soutenus. Il s'agit majoritairement de patrimoine religieux en déshérence, les collectivités locales ayant de moins en moins de moyens pour assurer les réparations ou l'entretien des églises construites avant la loi de 1905 de séparation entre l'Eglise et l'Etat. « Devenus la Croix-Rouge du système, nous sauvons 800 édifices religieux par an », résume, en forçant un peu le trait, Guillaume Poitrinal. Le fruit des repérages et du conseil assurés par des bénévoles dispersés sur l'ensemble du territoire. A charge pour eux de défendre leurs « bébés » auprès des jurys réunis par la fondation et assistés de professionnels du patrimoine ou du métier d'art concernés.

Les dons sur une bonne dynamique

La fondation est devenue « importante », ajoute Guillaume Poitrinal, qui, depuis 2017, consacre deux jours par semaine à son mandat de président. Avec un élargissement de ses ressources depuis la création du Loto du patrimoine en association avec la Française des Jeux (lire encadré). Les dons des particuliers comme le mécénat connaissent également une bonne dynamique. En 2023, l'ensemble des ressources a atteint 151 millions d'euros. La liste des projets soutenus ressemble à un inventaire à la Prévert. On y trouve aussi bien le théâtre à l'italienne de Châtellerault qu'un café dans une petite ville du Vaucluse pour redonner vie au bourg, la reconversion de l'église Saint-Cyr du Vaudreuil, en Normandie, en pôle de métiers d'art ou encore le replantage d'arbres têtards, une espèce emblématique du Marais poitevin menacée par un champignon.

Les collectivités ne sont pas les seules à bénéficier de la manne de la fondation. « Les projets de restauration extérieure du patrimoine de particuliers sont également éligibles à un label, un outil de défiscalisation », rappelle Roland Cohen, délégué territorial de l'Oise. Dans des conditions bien définies, dont la visibilité depuis le domaine public, et après avis des architectes des bâtiments de France.

Stéphanie Lancesseur n'a eu qu'à se féliciter d'y avoir recouru pour préserver autant que possible la propriété de sa famille maternelle, à proximité de Bayeux et des plages du Débarquement. Six mois après avoir rempli un questionnaire en ligne assez simple, cette jeune retraitée a reçu une réponse positive de la part de la fondation pour restaurer le pressoir datant du XIII-XIVe siècle. Depuis la fin des travaux, la famille organise chaque année une reconstitution historique dans le parc d'Amblie. Avec un succès croissant. « Cette année, le pressoir a déjà reçu la visite de 4.000 personnes », observe-t-elle avec satisfaction. Un facteur d'attractivité supplémentaire pour ce coin de Normandie.

Un enjeu économique

Pour le président Guillaume Poitrinal, « l'enjeu du travail accompli par la fondation, n'est pas seulement mémoriel ou d'unité nationale, il est également économique. Les investissements réalisés font travailler des sociétés et des artisans localement. » Et le directeur général, Alexandre Giuglaris, de renchérir : d'après l'étude d'impact réalisée en 2019 par le cabinet Pluricité, « nous soutenons chaque année près de 16.000 emplois directs, indirects ou induits dans le tourisme, le bâtiment et autres activités économiques connexes ». Un vrai argument d'évangélisation auprès du public comme de mécènes potentiels pour la fondation, qui compte renouveler cette étude d'impact tous les dix ans.

En attendant, « la fondation reçoit de plus en plus de demandes, observe Guillaume Poitrinal, car le patrimoine français souffre d'obsolescence et parfois de désintérêt ». Face à l'épuisement budgétaire de la puissance publique et des collectivités locales, le nombre de sollicitations ne risque pas de décroître. Sans compter l'afflux de dossiers suscité par le plan de relance post-Covid et la révision à la hausse, à 20.000 habitants, de la taille des communes concernées. « Il faut absolument recruter davantage de délégués », réclame Bernard Dehelly, délégué départemental adjoint du sud de la Seine-et-Marne.

Message reçu 5 sur 5 au siège de la fondation, à Neuilly-sur-Seine. La nouvelle campagne média vise d'ailleurs à alerter le public sur l'état du patrimoine et à mobiliser des ressources tant financières qu'humaines. Objectif : doubler le nombre de bénévoles d'ici à 2027 en recrutant non seulement les profils habituels de retraités, majoritairement des hommes issus du secteur privé, mais également des femmes et des jeunes avec des compétences sur les réseaux sociaux, le tournage de films, mais aussi pour contacter des donateurs éventuels. « Nous devons également gagner en professionnalisme », ajoute le directeur général. A leur arrivée, les nouvelles recrues bénéficient systématiquement d'une formation d'une semaine. La fondation a en outre développé des modules plus techniques sur les aspects restauration et financement, et pas seulement sur le bâti.

Les sites naturels aussi

Car face au changement climatique, la préservation du patrimoine naturel bénéficie d'un nouvel élan. C'est particulièrement vrai en Alsace. Au pied des Vosges, le chantier de réhabilitation de la quinzaine d'hectares de la tourbière du See touche à sa fin après trois ans de travaux supervisés par le Conservatoire d'espaces naturels d'Alsace. « Nous avons mené une campagne sélective d'arrachage des espèces invasives, comme l'aulne ou la bourdaine, qui asphyxiaient la zone », explique le jeune technicien référent Loïc Thibaut en arpentant, bottes aux pieds, le site baigné d'un brouillard épais en cette matinée de novembre. Un amas de branches et souches brunes en lisière de forêt atteste de la dernière tranche des travaux menés dans cette bande de terre longtemps exploitée comme combustible par l'industrie textile locale. Objectif : rétablir le fonctionnement normal d'un écosystème apprécié à la fois par les oiseaux et le castor d'Europe, mais aussi par les randonneurs.

Ce projet a bénéficié d'une aide de 25.000 euros de la fondation, de fonds collectés auprès des habitants ainsi que d'un apport de 25.000 euros de l'Agence de l'eau Rhin-Meuse. Mais ce n'est que l'un des nombreux dossiers accompagnés par Claude Mongars, l'un des tout premiers délégués patrimoine naturel recrutés par la fondation il y a quatre ans. Cet ancien cadre de RTE ne se fait pas prier pour en citer quelques-uns : un écuroduc à Guebwiller pour faciliter la circulation des écureuils entre deux zones d'implantation, la création d'une roselière à côté de Sélestat ou bien encore la transformation du presbytère de Geishouse en logements tout en préservant ses habitats de chauves-souris et la biodiversité de ses jardins.

Autre axe de développement récent, la création d'un fonds à impact, à l'initiative de Guillaume Poitrinal, pour récompenser cinq à dix projets par an avec des montants significatifs. Premier lauréat à en bénéficier dans la catégorie métiers d'art et savoir-faire, en 2023, à hauteur de 100.000 euros, le Cabinet des livres du château de Chantilly et son vaste programme de restauration et nettoyage de l'immense collection réunie par le duc d'Aumale au XIXe siècle.

Un coton-tige dans une main et un cure-dent dans l'autre, la jeune Bluesy, dépêchée par la société Filigrane, nettoie soigneusement les dorures d'un ouvrage relié en cuir de 1722 du prince de Condé, grand maître de la Maison du Roi, contant par le menu les fêtes à la cour. « Les coins sont souvent abîmés, on a parfois des taches sur les reliures ou des dos déchirés », ajoute Marie-Pierre Dion, le conservateur général de la plus riche réserve de livres rares et précieux accessible au public en France, en pointant différents types de dommages liés à des problèmes d'hygrométrie, mais aussi de manipulations, voire de cirages un peu abusifs dans le passé. Entamé en 2023, ce chantier doit durer encore deux ans.

Autant de missions louables susceptibles d'augmenter la notoriété de la fondation. Mais l'institution a-t-elle les moyens de ses nouvelles ambitions ? Certains craignent que l'élargissement de son périmètre d'intervention ne détourne trop de ressources du coeur de sa mission. Et le délégué Bernard Dehelly de rappeler « il ne faut pas oublier les origines et le petit patrimoine ».

Florence Bauchard

La Correspondance économique
Les femmes, les hommes et les affaires, lundi 22 juillet 2024 2716 mots
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22 juillet 2024 - Bulletin Quotidien

Le Bureau de l'Assemblée nationale

Le Bureau de l'Assemblée nationale

Le Bureau de l'Assemblée nationale

Les députés ont procédé vendredi dernier à la nomination, par scrutin, des six vice-présidents, des trois questeurs et des douze secrétaires.

Vice-présidents :

Mme Clémence GUETTE (La France Insoumise - Nouveau Front Populaire, Val-de-Marne)

Née en mars 1991, titulaire d'une licence de lettres et d'un master en sociologie politiques, Mme Clémence GUETTE fut chargée de projet au Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (juin-juillet 2014), coordinatrice administrative de l'université Sorbonne Nouvelle Paris 3 (septembre 2014), puis assistante de recherche à l'Institut national d'études démographiques (Ined) (octobre-décembre 2014), avant d'être assistante de recherche au Laboratoire interdisciplinaire d'évaluation des politiques publiques (janvier-juin 2015) et chargée de mission à la Fédération nationale des associations de solidarité (février-juin 2015). Chargée d'étude au ministère de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer (octobre 2015-2017), elle fut par ailleurs junior researcher à l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) (mars-septembre 2016). Elle fut secrétaire générale du groupe La France insoumise (FI) à l'Assemblée nationale de juillet 2017 à juin 2022. Mme Clémence GUETTE est députée (LFI) du Val-de-Marne depuis juin 2022 et vient d'être réélue. Elle fut co-présidente du groupe d'études parlementaire Arctique, Antarctique, terres australes et antarctiques françaises et grands fonds océaniques de janvier 2023 à juin 2024, co-rapporteure de la mission d'information sur l'aménagement et le développement durables du territoire en Guyane (juin-novembre 2023). Co-responsable du programme l'avenir en commun dans l'équipe de campagne présidentielle de M. Jean-Luc MELENCHON en 2022, elle est co-présidente du conseil d'orientation de l'Institut La Boétie, think tank de La France Insoumise (LFI) depuis 2023.

Mme Naïma MOUTCHOU (Horizons & Indépendants, Val-d'Oise), avocate au barreau de Paris, ancienne vice-présidente de l'Assemblée nationale

Née en novembre 1980, titulaire d'un diplôme d'études approfondies de droit international privé et commercial international et d'un diplôme d'études supérieures spécialisées de juriste-conseil d'entreprise de l'Université de Cergy-Pontoise, avocate au barreau de Paris, Mme Naïma MOUTCHOU fut avocate (droit de la presse, contentieux pénal et des affaires) au sein du cabinet CCB (Christian Charrière-Bournazel) (2010-2017) et avocate de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) (2012). Elle est députée (REM puis Horizons) du Val-d'Oise depuis 2017. Responsable ("whip") du groupe La République en Marche (REM) à la commission des Lois de l'Assemblée nationale (2017-2019), elle fut première vice-présidente du groupe La République en Marche (REM) à l'Assemblée nationale (avril-septembre 2019). Vice-présidente de la commission des Lois de l'Assemblée nationale de 2020 à 2022, elle fut également juge titulaire à la Cour de justice de la République (2017-2021). Membre de la mission opérationnelle, présidée par M. Dominique PERBEN sur l'avenir économique de la profession d'avocat (mars-août 2020), elle fut parlementaire en mission sur l'évolution du cadre de la philanthropie (juillet 2019-janvier 2020). Elle fut également et membre de la mission d'information de la Conférence des présidents sur l'application du droit voisin au bénéfice des agences, éditeurs et professionnels du secteur de la presse (2021-2022). Réélue députée (Horizons) du Val-d'Oise (4ème circ : Franconville) en juin 2022, Mme Naïma MOUTCHOU était vice-présidente de l'Assemblée nationale et secrétaire de la délégation aux Outre-mer de l'Assemblée nationale. Elle est cheffe du pôle Idées du parti Horizons depuis janvier 2022.

Mme Nadège ABOMANGOLI (La France Insoumise - Nouveau Front Populaire, Seine-Saint-Denis)

Née en septembre 1975, titulaire d'une maîtrise d'histoire, diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris, Mme Nadège ABOMANGOLI fut attachée des administrations parisiennes, responsable de la cellule "Budget des directions" de la Ville de Paris de 2006 à 2013, puis collaboratrice parlementaire au Sénat (2013-2015), avant d'être coordinatrice communication interne et risk manager de la Ville de Paris de janvier 2016 à juin 2022. Conseillère régionale (PS) d'Ile-de-France et présidente de la commission des Sports et des Loisirs du conseil régional de 2010 à 2015, elle fut conseillère départementale et vice-présidente du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, chargée de la politique de l'habitat et de la sécurité (politique de la ville/logement/CLSPD et ZSP) de 2015 à 2021. Elle est conseillère municipale (LFI) de Pantin depuis mars 2020. Mme Nadège ABOMANGOLI est députée (LFI) de Seine-Saint-Denis depuis juin 2022 et vient d'être réélue. Elle fut secrétaire de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale (2022-2024).

M. Xavier BRETON (Droite Républicaine, Ain)

Né en novembre 1962, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, cadre de collectivité territoriale, M. Xavier BRETON fut chef de cabinet du maire de Saint-Malo (1989), puis chargé de mission au cabinet du président (RPR) du Conseil général de l'Yonne (1989-1990), avant de diriger le district du Bas Bugey à Belley (1990-1995). Nommé alors attaché au groupe ORA (Oui à Rhône-Alpes) au Conseil régional de Rhône-Alpes, il fut chargé de mission (aménagement du territoire, environnement, affaires européennes) auprès de Jean PEPIN (1999-2004) puis chargé de mission (aménagement du territoire et affaires européennes) auprès de M. Charles de LA VERPILLIERE à la présidence du Conseil général de l'Ain (2004-2008). Conseiller municipal de Bourg-en-Bresse (2001-2015) et premier adjoint au maire de la ville (2001-2008), M. Xavier BRETON est depuis juin 2007 député (UMP puis LR) de l'Ain, réélu en 2012, 2017, 2022 et 2024. Il fut notamment membre de la mission d'information parlementaire sur la révision des lois bioéthiques (2008-2010), président du groupe d'études parlementaire sur la filière véhicules industriels (2010-2017), président du groupe d'études parlementaire à vocation internationale sur les relations avec le Saint Siège (2012-2022), président de la mission d'information parlementaire sur les relations entre l'école et les parents (2013-2014), secrétaire de la mission d'information parlementaire sur l'offre automobile française dans une approche industrielle, énergétique et fiscale (2015-2016), secrétaire de la commission des lois (2017-2022), président de la mission d'information sur la révision de la loi relative à la bioéthique (2018-2019), ainsi que président de la mission d'information commune sur les moyens de juguler les entraves et obstructions opposées à l'exercice de certaines activités légales (2020-2021). Il est par ailleurs conseiller régional (LR) d'Auvergne-Rhône-Alpes depuis décembre 2015. Il fut auditeur de la 71ème session nationale "politique de défense" de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) en 2018-2019.

M. Roland LESCURE (Ensemble pour la République, Français établis hors de France (1ère circ : Etats-Unis, Canada)), ancien administrateur de l'INSEE, qui était ministre délégué auprès du ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé de l'Industrie et de l'Energie.

Né en novembre 1966, ancien élève de l'Ecole polytechnique (1967), diplômé de l'Ecole nationale de la statistique et de l'administration économique (ENSAE), titulaire d'un master de la London School of Economics, administrateur de l'INSEE, M. Roland LESCURE fut adjoint au chef du bureau des "projections économiques d'ensemble" puis adjoint au chef du bureau "agriculture et environnement" à la direction de la prévision au ministère de l'Economie et des Finances de 1992 à 1996, avant d'être adjoint au chef du bureau "Europe" à la direction du Trésor de 1996 à 1997. Chef de la division "synthèse conjoncturelle" à la direction générale de l'Insee (1997-1999), puis directeur adjoint du département stratégie et recherche de CDC IXIS Asset Management (1999-2002), il fut ensuite directeur des équipes de stratégie et recherche et de la gestion diversifiée de 2002 à 2005. Directeur adjoint de la gestion chez Natexis Asset Management et directeur général délégué chez Natexis Asset Square (2005-2006), puis directeur des gestions de Groupama Asset Management (2006-2009), il fut parallèlement directeur général de Groupama Find Pickers (filiale de Groupama AM) (2008-2009), avant d'être premier vice-président et chef des placements de la Caisse des dépôts et placement du Québec de septembre 2009 à mai 2017. Député (LaREM) des Français établis hors de France (Etats-Unis, Canada) de juin 2017 à août 2022 (réélu en juin 2022), il présida la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale jusqu'en juin 2022. M. Roland LESCURE fut ministre délégué chargé de l'Industrie de juillet 2022 à janvier 2024, puis ministre délégué chargé de l'Industrie et de l'Energie jusqu'en juillet 2024. Il vient d'être réélu député des Français établis hors de France (1ère circ : Etats-Unis, Canada). Il est par ailleurs responsable des porte-parole et de la communication de La République en Marche (LaREM) devenu Renaissance depuis octobre 2020.

Mme Annie GENEVARD (Droite Républicaine, Doubs)

Née en septembre 1956, titulaire d'une licence d'histoire de lettres classiques et d'une licence d'histoire de l'art, professeure certifiée de lettres classiques, Mme Annie GENEVARD fut conseillère municipale de Morteau à compter de 1995 et fut maire (UMP puis LR) de cette commune de 2002 à 2017. Elle fut en outre présidente du Syndicat mixte du Pays Horloger (2001-2017), ainsi que déléguée à la Communauté de communes du Val de Morteau, présidente de la commission du développement économique, de 2001 à 2020. Par ailleurs, conseillère régionale de Franche-Comté de 2004 à 2012, elle présida le groupe UMP-NC-Divers droites au conseil régional en 2011-2012. Mme Annie GENEVARD est députée du Doubs depuis 2012. Première vice-présidente de l'Assemblée nationale (2017-2022), elle présida la délégation du bureau de l'Assemblée nationale chargée de l'application du statut du député (2017-2022), fut vice-présidente de la commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi confortant le respect des principes de la République (2020-2021), co-présidente du groupe d'études parlementaire Industries du luxe ainsi que co-rapporteure de la mission d'information sur l'apprentissage de la lecture (2023-2024). Déléguée (2015-2016) puis déléguée générale à l'éducation des Républicains (février-novembre 2016), elle fut par la suite porte-parole des Républicains (septembre-novembre 2016), secrétaire générale adjointe jusqu'en décembre 2017, secrétaire générale des LR jusqu'en octobre 2019, vice-présidente déléguée jusqu'en janvier 2023, assurant l'intérim de la présidence des Républicains de juillet à décembre 2022. Mme GENEVARD est à nouveau secrétaire générale des Républicains (LR) depuis janvier 2023. Elle préside la fédération LR du Doubs depuis janvier 2016. Elle fut porte-parole (thématique "promouvoir les valeurs de la société française") pour la campagne de M. François FILLON, candidat à la primaire de la droite et du centre en vue de l'élection présidentielle de 2017, ainsi que conseillère politique dans l'équipe de campagne de Mme Valérie PECRESSE, candidate (LR) à l'élection présidentielle, responsable du pôle "Elus et territoires" en 2022. Secrétaire générale (2016-2018) puis présidente de l'Association nationale des élus de la montagne (Anem) de 2018 à 2020, présidente de la commission permanente du Conseil national de la montagne depuis 2021.

Les trois questeurs sont :

Mme Christine PIRES BEAUNE (Socialistes et apparentés, Puy-de-Dôme)

Née en octobre 1964, titulaire d'un DUT de gestion des entreprises et administrations, Mme Christine PIRES-BEAUNE fut cheffe de cabinet de Pierre-Joël BONTE à la présidence du Conseil général du Puy-de Dôme (1998-2004) puis à la présidence du Conseil régional d'Auvergne (2004-2006), avant d'être directrice financière (2006-2010), puis directrice générale des services de la Ville de Riom (2010-2012). Conseillère municipale de Volvic (2008-2014), puis de Ménétrol (2014-2020), elle est conseillère municipale de Riom et conseillère communautaire de la communauté d'agglomération Riom Limagne et Volcans depuis juin 2020. Mme Christine PIRES-BEAUNE est députée (PS) du Puy-de-Dôme depuis juin 2012, constamment réélue. Secrétaire de la commission des Finances de 2019 à 2024, elle fut rapporteure spéciale du budget de la Mission Relations avec les collectivités territoriales et du Compte de concours financier Avances aux collectivités territoriales (2013-2017), avant d'être rapporteure spéciale du budget de la Mission Remboursements et dégrèvements (2017-2022). Elle fut en outre vice-présidente de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation (2017-2024). Elle fut nommée parlementaire en mission en janvier 2015, chargée d'une mission sur la réforme des concours financiers de l'Etat aux collectivités territoriales, puis en décembre 2022, chargée d'une mission relative à l'évaluation des soutiens publics permettant de limiter le reste à charge des personnes âgées en perte d'autonomie. Elle fut secrétaire nationale du PS chargée de la décentralisation et de la modernisation de l'Etat (2015-2016), puis chargée de la politique économique, des services publics et de la justice fiscale (2018).

Mme Brigitte KLINKERT (Ensemble pour la République, Haut-Rhin), conseillère (UCD) d'Alsace

Née en juin 1956, titulaire d'un Deug de droit, ancienne élève de l'Institut régional d'administration de Metz, directrice territoriale, Mme Brigitte KLINKERT fut attachée au service coordination et action économique de la préfecture du Bas-Rhin (1979), avant d'être chargée de mission au cabinet du président du Conseil général du Bas-Rhin, chargée notamment des relations publiques et du protocole (1979-2011). Chargée d'études culture, sport et communication au Conseil économique social et environnemental (CESER) de la Région Alsace (2011), elle fut ensuite chargée de mission auprès du chef du service de l'inventaire du patrimoine de la Région Alsace (2012), puis chargée de mission auprès de la Mission Mémoire et Identité régionale de la Région Alsace-Grand Est (2012-2017). Elue conseillère municipale de Colmar en 1983, elle fut adjointe (UDF puis UMP) au maire de cette ville, chargée de la culture et de l'information (1989-1995), de la culture et de l'enseignement supérieur (1995-2001), puis de la culture et présidente du comité de jumelage (2001-2008). Conseillère générale (UDF puis UMP) du Haut-Rhin, élue dans le canton de Colmar-Nord, de 1994 à 2015, elle fut vice-présidente du Conseil général du Haut-Rhin chargée notamment des pôles solidarité, culture et patrimoine, sports, éducation et vie Associative, de 1998 à 2015, avant d'être réélue en mars 2015 conseillère départementale (LR) du Haut-Rhin et vice-présidente déléguée à la culture et développement culturel, sport et vie associative, politiques en faveur de la jeunesse. Suppléante de M. Eric STRAUMANN, député (LR) du Haut-Rhin, depuis juin 2017, elle lui succéda à la présidence du Conseil départemental du Haut-Rhin en septembre 2017, fonction qu'elle assuma jusqu'en 2020. Nommée ministre déléguée auprès de la ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, chargée de l'Insertion le 3 juillet 2020, elle fut proclamée députée du Haut-Rhin le 28 juillet 2020 en remplacement de M. Eric STRAUMANN, démissionnaire après avoir été élu maire de Colmar, dont elle était la suppléante. Elle avait démissionné le 29 juillet de son mandat de député afin d'exercer ses fonctions ministérielles jusqu'en mai 2022. Conseillère (UCD) d'Alsace (canton de Colmar-2) depuis 2021, Mme Brigitte KLINKERT fut élue députée (Renaissance) du Haut-Rhin en juin 2022 et vient d'être réélue. Elle fut questeure de l'Assemblée nationale de février à juin 2024.

Mme Michèle TABAROT (Droite Républicaine, Alpes-Maritimes)

Née en octobre 1962, Mme Michèle TABAROT est conseillère municipale du Cannet depuis 1983, adjointe au maire (1983-1995), et maire de cette ville de 1995 à 2017. Conseillère générale (UDF-PR puis DL) des Alpes-Maritimes de 1994 à 2002, et deuxième vice-présidente (DL) du conseil général, chargée de l'Aménagement du territoire et du Développement local (2001-2002), elle fut également conseillère régionale de Provence-Alpes-Côte d'Azur en 2004-2005, ainsi que vice-présidente de la communauté d'agglomération Cannes Pays de Lérins (2014-2017). Députée (UMP puis LR) des Alpes-Maritimes depuis 2002 et constamment réélue depuis lors, elle présida la commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale de 2009 à 2012 et fut également présidente de la mission commune d'information parlementaire sur la mise en oeuvre de la réforme de l'audiovisuel extérieur de la France (2011-2012). Elle présida le Conseil supérieur de l'adoption, de 2006 à 2012 et fut co-présidente (2007) puis présidente du groupe d'études parlementaire Famille et adoption (2012-2022). Elle fut en outre présidente de l'Association nationale pour la démocratie locale (ANDL) de 2011 à 2018), et membre de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) en 2007-2008. Secrétaire nationale de Démocratie libérale de 1997 à 2002, elle fut secrétaire générale de l'UMP, de 2012 à 2014, conseillère politique des Républicains de 2016 à 2023. Mme Michèle TABAROT préside la Commission nationale d'investiture des Républicains (LR) depuis janvier 2023. Directrice de campagne de M. Jean-François COPE, alors candidat à la primaire de la droite et du centre en vue de l'élection présidentielle de 2017, elle fut conseillère politique dans l'équipe de campagne de Mme Valérie PECRESSE, candidate (LR) à l'élection présidentielle en 2022.

Ont été élus secrétaires : M. Gabriel AMARD (La France insoumise - Nouveau Front Populaire, Rhône); Mme Farida AMRANI (La France insoumise - Nouveau Front Populaire, Essonne); M. Inaki ECHANIZ (Socialistes et apparentés, Pyrénées-Atlantiques); Mme Lise MAGNIER (Horizons et indépendants, Marne); MM. Christophe NAEGELEN (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires, Vosges); Laurent PANIFOUS (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires, Ariège); Mme Sophie PANTEL (Socialistes et apparentés, Lozère); MM. Stéphane PEU (Gauche Démocrate et Républicaine, Seine-Saint-Denis); Sébastien PEYTAVIE (Ecologiste et Social, Dordogne); Mmes Mereana REID ARBELOT (Gauche Démocrate et Républicaine, Polynésie française); Eva SAS (Ecologiste et Social, Paris); Sabrina SEBAIHI (Ecologiste et Social, Hauts-de-Seine).

Bulletin Quotidien
Les femmes, les hommes et les pouvoirs, lundi 22 juillet 2024 2718 mots

Les femmes, les hommes et les pouvoirs

Le Bureau de l'Assemblée nationale

Le Bureau de l'Assemblée nationale

Le Bureau de l'Assemblée nationale

Les députés ont procédé vendredi dernier à la nomination, par scrutin, des six vice-présidents, des trois questeurs et des douze secrétaires (cf. supra).

Vice-présidents :

Mme Clémence GUETTE (La France Insoumise - Nouveau Front Populaire, Val-de-Marne)

Née en mars 1991, titulaire d'une licence de lettres et d'un master en sociologie politiques, Mme Clémence GUETTE fut chargée de projet au Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (juin-juillet 2014), coordinatrice administrative de l'université Sorbonne Nouvelle Paris 3 (septembre 2014), puis assistante de recherche à l'Institut national d'études démographiques (Ined) (octobre-décembre 2014), avant d'être assistante de recherche au Laboratoire interdisciplinaire d'évaluation des politiques publiques (janvier-juin 2015) et chargée de mission à la Fédération nationale des associations de solidarité (février-juin 2015). Chargée d'étude au ministère de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer (octobre 2015-2017), elle fut par ailleurs junior researcher à l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) (mars-septembre 2016). Elle fut secrétaire générale du groupe La France insoumise (FI) à l'Assemblée nationale de juillet 2017 à juin 2022. Mme Clémence GUETTE est députée (LFI) du Val-de-Marne depuis juin 2022 et vient d'être réélue. Elle fut co-présidente du groupe d'études parlementaire Arctique, Antarctique, terres australes et antarctiques françaises et grands fonds océaniques de janvier 2023 à juin 2024, co-rapporteure de la mission d'information sur l'aménagement et le développement durables du territoire en Guyane (juin-novembre 2023). Co-responsable du programme l'avenir en commun dans l'équipe de campagne présidentielle de M. Jean-Luc MELENCHON en 2022, elle est co-présidente du conseil d'orientation de l'Institut La Boétie, think tank de La France Insoumise (LFI) depuis 2023.

Mme Naïma MOUTCHOU (Horizons & Indépendants, Val-d'Oise), avocate au barreau de Paris, ancienne vice-présidente de l'Assemblée nationale

Née en novembre 1980, titulaire d'un diplôme d'études approfondies de droit international privé et commercial international et d'un diplôme d'études supérieures spécialisées de juriste-conseil d'entreprise de l'Université de Cergy-Pontoise, avocate au barreau de Paris, Mme Naïma MOUTCHOU fut avocate (droit de la presse, contentieux pénal et des affaires) au sein du cabinet CCB (Christian Charrière-Bournazel) (2010-2017) et avocate de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) (2012). Elle est députée (REM puis Horizons) du Val-d'Oise depuis 2017. Responsable ("whip") du groupe La République en Marche (REM) à la commission des Lois de l'Assemblée nationale (2017-2019), elle fut première vice-présidente du groupe La République en Marche (REM) à l'Assemblée nationale (avril-septembre 2019). Vice-présidente de la commission des Lois de l'Assemblée nationale de 2020 à 2022, elle fut également juge titulaire à la Cour de justice de la République (2017-2021). Membre de la mission opérationnelle, présidée par M. Dominique PERBEN sur l'avenir économique de la profession d'avocat (mars-août 2020), elle fut parlementaire en mission sur l'évolution du cadre de la philanthropie (juillet 2019-janvier 2020). Elle fut également et membre de la mission d'information de la Conférence des présidents sur l'application du droit voisin au bénéfice des agences, éditeurs et professionnels du secteur de la presse (2021-2022). Réélue députée (Horizons) du Val-d'Oise (4ème circ : Franconville) en juin 2022, Mme Naïma MOUTCHOU était vice-présidente de l'Assemblée nationale et secrétaire de la délégation aux Outre-mer de l'Assemblée nationale. Elle est cheffe du pôle Idées du parti Horizons depuis janvier 2022.

Mme Nadège ABOMANGOLI (La France Insoumise - Nouveau Front Populaire, Seine-Saint-Denis)

Née en septembre 1975, titulaire d'une maîtrise d'histoire, diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris, Mme Nadège ABOMANGOLI fut attachée des administrations parisiennes, responsable de la cellule "Budget des directions" de la Ville de Paris de 2006 à 2013, puis collaboratrice parlementaire au Sénat (2013-2015), avant d'être coordinatrice communication interne et risk manager de la Ville de Paris de janvier 2016 à juin 2022. Conseillère régionale (PS) d'Ile-de-France et présidente de la commission des Sports et des Loisirs du conseil régional de 2010 à 2015, elle fut conseillère départementale et vice-présidente du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, chargée de la politique de l'habitat et de la sécurité (politique de la ville/logement/CLSPD et ZSP) de 2015 à 2021. Elle est conseillère municipale (LFI) de Pantin depuis mars 2020. Mme Nadège ABOMANGOLI est députée (LFI) de Seine-Saint-Denis depuis juin 2022 et vient d'être réélue. Elle fut secrétaire de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale (2022-2024).

M. Xavier BRETON (Droite Républicaine, Ain)

Né en novembre 1962, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, cadre de collectivité territoriale, M. Xavier BRETON fut chef de cabinet du maire de Saint-Malo (1989), puis chargé de mission au cabinet du président (RPR) du Conseil général de l'Yonne (1989-1990), avant de diriger le district du Bas Bugey à Belley (1990-1995). Nommé alors attaché au groupe ORA (Oui à Rhône-Alpes) au Conseil régional de Rhône-Alpes, il fut chargé de mission (aménagement du territoire, environnement, affaires européennes) auprès de Jean PEPIN (1999-2004) puis chargé de mission (aménagement du territoire et affaires européennes) auprès de M. Charles de LA VERPILLIERE à la présidence du Conseil général de l'Ain (2004-2008). Conseiller municipal de Bourg-en-Bresse (2001-2015) et premier adjoint au maire de la ville (2001-2008), M. Xavier BRETON est depuis juin 2007 député (UMP puis LR) de l'Ain, réélu en 2012, 2017, 2022 et 2024. Il fut notamment membre de la mission d'information parlementaire sur la révision des lois bioéthiques (2008-2010), président du groupe d'études parlementaire sur la filière véhicules industriels (2010-2017), président du groupe d'études parlementaire à vocation internationale sur les relations avec le Saint Siège (2012-2022), président de la mission d'information parlementaire sur les relations entre l'école et les parents (2013-2014), secrétaire de la mission d'information parlementaire sur l'offre automobile française dans une approche industrielle, énergétique et fiscale (2015-2016), secrétaire de la commission des lois (2017-2022), président de la mission d'information sur la révision de la loi relative à la bioéthique (2018-2019), ainsi que président de la mission d'information commune sur les moyens de juguler les entraves et obstructions opposées à l'exercice de certaines activités légales (2020-2021). Il est par ailleurs conseiller régional (LR) d'Auvergne-Rhône-Alpes depuis décembre 2015. Il fut auditeur de la 71ème session nationale "politique de défense" de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) en 2018-2019.

M. Roland LESCURE (Ensemble pour la République, Français établis hors de France (1ère circ : Etats-Unis, Canada)), ancien administrateur de l'INSEE, qui était ministre délégué auprès du ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé de l'Industrie et de l'Energie

Né en novembre 1966, ancien élève de l'Ecole polytechnique (1967), diplômé de l'Ecole nationale de la statistique et de l'administration économique (ENSAE), titulaire d'un master de la London School of Economics, administrateur de l'Insee, M. Roland LESCURE fut adjoint au chef du bureau des "projections économiques d'ensemble" puis adjoint au chef du bureau "agriculture et environnement" à la direction de la prévision au ministère de l'Economie et des Finances de 1992 à 1996, avant d'être adjoint au chef du bureau "Europe" à la direction du Trésor de 1996 à 1997. Chef de la division "synthèse conjoncturelle" à la direction générale de l'INSEE (1997-1999), puis directeur adjoint du département stratégie et recherche de CDC IXIS Asset Management (1999-2002), il fut ensuite directeur des équipes de stratégie et recherche et de la gestion diversifiée de 2002 à 2005. Directeur adjoint de la gestion chez Natexis Asset Management et directeur général délégué chez Natexis Asset Square (2005-2006), puis directeur des gestions de Groupama Asset Management (2006-2009), il fut parallèlement directeur général de Groupama Find Pickers (filiale de Groupama AM) (2008-2009), avant d'être premier vice-président et chef des placements de la Caisse des dépôts et placement du Québec de septembre 2009 à mai 2017. Député (LaREM) des Français établis hors de France (Etats-Unis, Canada) de juin 2017 à août 2022 (réélu en juin 2022), il présida la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale jusqu'en juin 2022. M. Roland LESCURE fut ministre délégué chargé de l'Industrie de juillet 2022 à janvier 2024, puis ministre délégué chargé de l'Industrie et de l'Energie jusqu'en juillet 2024. Il vient d'être réélu député des Français établis hors de France (1ère circ : Etats-Unis, Canada). Il est par ailleurs responsable des porte-parole et de la communication de La République en Marche (LaREM) devenu Renaissance depuis octobre 2020.

Mme Annie GENEVARD (Droite Républicaine, Doubs)

Née en septembre 1956, titulaire d'une licence d'histoire de lettres classiques et d'une licence d'histoire de l'art, professeure certifiée de lettres classiques, Mme Annie GENEVARD fut conseillère municipale de Morteau à compter de 1995 et fut maire (UMP puis LR) de cette commune de 2002 à 2017. Elle fut en outre présidente du Syndicat mixte du Pays Horloger (2001-2017), ainsi que déléguée à la Communauté de communes du Val de Morteau, présidente de la commission du développement économique, de 2001 à 2020. Par ailleurs, conseillère régionale de Franche-Comté de 2004 à 2012, elle présida le groupe UMP-NC-Divers droites au conseil régional en 2011-2012. Mme Annie GENEVARD est députée du Doubs depuis 2012. Première vice-présidente de l'Assemblée nationale (2017-2022), elle présida la délégation du bureau de l'Assemblée nationale chargée de l'application du statut du député (2017-2022), fut vice-présidente de la commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi confortant le respect des principes de la République (2020-2021), co-présidente du groupe d'études parlementaire Industries du luxe ainsi que co-rapporteure de la mission d'information sur l'apprentissage de la lecture (2023-2024). Déléguée (2015-2016) puis déléguée générale à l'éducation des Républicains (février-novembre 2016), elle fut par la suite porte-parole des Républicains (septembre-novembre 2016), secrétaire générale adjointe jusqu'en décembre 2017, secrétaire générale des LR jusqu'en octobre 2019, vice-présidente déléguée jusqu'en janvier 2023, assurant l'intérim de la présidence des Républicains de juillet à décembre 2022. Mme GENEVARD est à nouveau secrétaire générale des Républicains (LR) depuis janvier 2023. Elle préside la fédération LR du Doubs depuis janvier 2016. Elle fut porte-parole (thématique "promouvoir les valeurs de la société française") pour la campagne de M. François FILLON, candidat à la primaire de la droite et du centre en vue de l'élection présidentielle de 2017, ainsi que conseillère politique dans l'équipe de campagne de Mme Valérie PECRESSE, candidate (LR) à l'élection présidentielle, responsable du pôle "Elus et territoires" en 2022. Secrétaire générale (2016-2018) puis présidente de l'Association nationale des élus de la montagne (Anem) de 2018 à 2020, présidente de la commission permanente du Conseil national de la montagne depuis 2021.

Les trois questeurs sont :

Mme Christine PIRES BEAUNE (Socialistes et apparentés, Puy-de-Dôme)

Née en octobre 1964, titulaire d'un DUT de gestion des entreprises et administrations, Mme Christine PIRES-BEAUNE fut cheffe de cabinet de Pierre-Joël BONTE à la présidence du Conseil général du Puy-de Dôme (1998-2004) puis à la présidence du Conseil régional d'Auvergne (2004-2006), avant d'être directrice financière (2006-2010), puis directrice générale des services de la Ville de Riom (2010-2012). Conseillère municipale de Volvic (2008-2014), puis de Ménétrol (2014-2020), elle est conseillère municipale de Riom et conseillère communautaire de la communauté d'agglomération Riom Limagne et Volcans depuis juin 2020. Mme Christine PIRES-BEAUNE est députée (PS) du Puy-de-Dôme depuis juin 2012, constamment réélue. Secrétaire de la commission des Finances de 2019 à 2024, elle fut rapporteure spéciale du budget de la Mission Relations avec les collectivités territoriales et du Compte de concours financier Avances aux collectivités territoriales (2013-2017), avant d'être rapporteure spéciale du budget de la Mission Remboursements et dégrèvements (2017-2022). Elle fut en outre vice-présidente de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation (2017-2024). Elle fut nommée parlementaire en mission en janvier 2015, chargée d'une mission sur la réforme des concours financiers de l'Etat aux collectivités territoriales, puis en décembre 2022, chargée d'une mission relative à l'évaluation des soutiens publics permettant de limiter le reste à charge des personnes âgées en perte d'autonomie. Elle fut secrétaire nationale du PS chargée de la décentralisation et de la modernisation de l'Etat (2015-2016), puis chargée de la politique économique, des services publics et de la justice fiscale (2018).

Mme Brigitte KLINKERT (Ensemble pour la République, Haut-Rhin), conseillère (UCD) d'Alsace

Née en juin 1956, titulaire d'un Deug de droit, ancienne élève de l'Institut régional d'administration de Metz, directrice territoriale, Mme Brigitte KLINKERT fut attachée au service coordination et action économique de la préfecture du Bas-Rhin (1979), avant d'être chargée de mission au cabinet du président du Conseil général du Bas-Rhin, chargée notamment des relations publiques et du protocole (1979-2011). Chargée d'études culture, sport et communication au Conseil économique social et environnemental (CESER) de la Région Alsace (2011), elle fut ensuite chargée de mission auprès du chef du service de l'inventaire du patrimoine de la Région Alsace (2012), puis chargée de mission auprès de la Mission Mémoire et Identité régionale de la Région Alsace-Grand Est (2012-2017). Elue conseillère municipale de Colmar en 1983, elle fut adjointe (UDF puis UMP) au maire de cette ville, chargée de la culture et de l'information (1989-1995), de la culture et de l'enseignement supérieur (1995-2001), puis de la culture et présidente du comité de jumelage (2001-2008). Conseillère générale (UDF puis UMP) du Haut-Rhin, élue dans le canton de Colmar-Nord, de 1994 à 2015, elle fut vice-présidente du Conseil général du Haut-Rhin chargée notamment des pôles solidarité, culture et patrimoine, sports, éducation et vie Associative, de 1998 à 2015, avant d'être réélue en mars 2015 conseillère départementale (LR) du Haut-Rhin et vice-présidente déléguée à la culture et développement culturel, sport et vie associative, politiques en faveur de la jeunesse. Suppléante de M. Eric STRAUMANN, député (LR) du Haut-Rhin, depuis juin 2017, elle lui succéda à la présidence du Conseil départemental du Haut-Rhin en septembre 2017, fonction qu'elle assuma jusqu'en 2020. Nommée ministre déléguée auprès de la ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, chargée de l'Insertion le 3 juillet 2020, elle fut proclamée députée du Haut-Rhin le 28 juillet 2020 en remplacement de M. Eric STRAUMANN, démissionnaire après avoir été élu maire de Colmar, dont elle était la suppléante. Elle avait démissionné le 29 juillet de son mandat de député afin d'exercer ses fonctions ministérielles jusqu'en mai 2022. Conseillère (UCD) d'Alsace (canton de Colmar-2) depuis 2021, Mme Brigitte KLINKERT fut élue députée (Renaissance) du Haut-Rhin en juin 2022 et vient d'être réélue. Elle fut questeure de l'Assemblée nationale de février à juin 2024.

Mme Michèle TABAROT (Droite Républicaine, Alpes-Maritimes)

Née en octobre 1962, Mme Michèle TABAROT est conseillère municipale du Cannet depuis 1983, adjointe au maire (1983-1995), et maire de cette ville de 1995 à 2017. Conseillère générale (UDF-PR puis DL) des Alpes-Maritimes de 1994 à 2002, et deuxième vice-présidente (DL) du conseil général, chargée de l'Aménagement du territoire et du Développement local (2001-2002), elle fut également conseillère régionale de Provence-Alpes-Côte d'Azur en 2004-2005, ainsi que vice-présidente de la communauté d'agglomération Cannes Pays de Lérins (2014-2017). Députée (UMP puis LR) des Alpes-Maritimes depuis 2002 et constamment réélue depuis lors, elle présida la commission des Affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale de 2009 à 2012 et fut également présidente de la mission commune d'information parlementaire sur la mise en oeuvre de la réforme de l'audiovisuel extérieur de la France (2011-2012). Elle présida le Conseil supérieur de l'adoption, de 2006 à 2012 et fut co-présidente (2007) puis présidente du groupe d'études parlementaire Famille et adoption (2012-2022). Elle fut en outre présidente de l'Association nationale pour la démocratie locale (ANDL) de 2011 à 2018), et membre de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) en 2007-2008. Secrétaire nationale de Démocratie libérale de 1997 à 2002, elle fut secrétaire générale de l'UMP, de 2012 à 2014, conseillère politique des Républicains de 2016 à 2023. Mme Michèle TABAROT préside la Commission nationale d'investiture des Républicains (LR) depuis janvier 2023. Directrice de campagne de M. Jean-François COPE, alors candidat à la primaire de la droite et du centre en vue de l'élection présidentielle de 2017, elle fut conseillère politique dans l'équipe de campagne de Mme Valérie PECRESSE, candidate (LR) à l'élection présidentielle en 2022.

Ont été élus secrétaires : M. Gabriel AMARD (La France insoumise - Nouveau Front Populaire, Rhône); Mme Farida AMRANI (La France insoumise - Nouveau Front Populaire, Essonne); M. Inaki ECHANIZ (Socialistes et apparentés, Pyrénées-Atlantiques); Mme Lise MAGNIER (Horizons et indépendants, Marne); MM. Christophe NAEGELEN (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires, Vosges); Laurent PANIFOUS (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires, Ariège); Mme Sophie PANTEL (Socialistes et apparentés, Lozère); MM. Stéphane PEU (Gauche Démocrate et Républicaine, Seine-Saint-Denis); Sébastien PEYTAVIE (Ecologiste et Social, Dordogne); Mmes Mereana REID ARBELOT (Gauche Démocrate et Républicaine, Polynésie française); Eva SAS (Ecologiste et Social, Paris); Sabrina SEBAIHI (Ecologiste et Social, Hauts-de-Seine).

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samedi 20 avril 2024 - 23:37:49 -0000 1950 mots

Accessible sans voiture, ce village alsacien parmi les plus beaux de France offre un décor digne d'un film - Grazia

Carole Cillec

Grazia LifestyleVoyages

Accessible sans voiture, ce village alsacien parmi les plus beaux de France offre un décor digne d’un film

publié par Carole Cillec le 19•04•2024

modifié il y a 1 jour

Crédit photo : shutterstock

Que vous soyez passionné d’architecture, d’histoire ou de vin, ce village accessible sans voiture vous charmera par son atmosphère intemporelle et son accueil chaleureux.

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Niché parmi les paysages pittoresques de l’Alsace, à proximité de la charmante Colmar, se trouve le village d’Eguisheim. Classé parmi les plus beaux villages de France, Eguisheim séduit par ses rues pavées, ses maisons à colombages colorées et son ambiance médiévale. Mais ce que beaucoup ignorent, c’est que ce village a également inspiré le décor magique d’un célèbre film de Disney.

Un village aux allures de conte de fées

Dès que vous poserez le pied à Eguisheim, vous serez transporté dans un véritable conte de fées. Les rues étroites et sinueuses bordées de maisons à colombages parfaitement préservées, certaines datant du XVIe siècle, offrent une vision d’une beauté intemporelle. Les façades colorées, agrémentées de fleurs et de vignes grimpantes, ajoutent une touche de romantisme à cette escapade dans le passé, où chaque coin de rue révèle un nouveau charme.

L’inspiration pour La Belle et la Bête

Peu de gens savent que les décors d’Eguisheim ont été une source d’inspiration pour les créateurs du film La Belle et la Bête de Disney. Les magnifiques paysages et l’architecture pittoresque ont servi de toile de fond pour recréer l’atmosphère enchanteresse du village de Belle dans le film. En arpentant les rues d’Eguisheim, on a l’impression de marcher dans les pas des personnages de ce conte classique, ce qui ajoute une touche de magie à la visite.

Une histoire riche et fascinante

Outre son charme visuel, Eguisheim regorge d’histoire et de tradition. Fondé au VIIIe siècle, le village possède un riche patrimoine architectural, avec des bâtiments datant de l’époque médiévale. L’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul du XIIIe siècle et le château fort offrent un voyage dans le temps. Les légendes et récits qui peuplent les rues ajoutent une dimension mystique à cette escapade. Eguisheim est également réputé pour sa tradition viticole. Entouré de vignobles luxuriants, le village produit certains des meilleurs vins d’Alsace. Explorez les caves locales, dégustez les vins régionaux et imprégnez-vous de l’atmosphère conviviale des tavernes. Ne manquez pas de savourer les délices de la gastronomie alsacienne, avec ses plats copieux et ses spécialités régionales.

Un des plus beaux villages de France, accessible en voiture

Eguisheim fait définitivement partie des plus beaux villages de France. Ce charmant bourg alsacien a d’ailleurs été désigné Village Préféré des Français en 2013. Et l’avantage est que cette localité située dans le Haut-Rhin est facile à visiter puisqu’elle est accessible sans voiture. Pour s’y rendre, il suffit de prendre le train jusqu’à la gare de Colmar puis d’emprunter un bus local.

Crédit photo : shutterstock

Que vous soyez passionné d’architecture, d’histoire ou de vin, ce village accessible sans voiture vous charmera par son atmosphère intemporelle et son accueil chaleureux.

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Niché parmi les paysages pittoresques de l’Alsace, à proximité de la charmante Colmar, se trouve le village d’Eguisheim. Classé parmi les plus beaux villages de France, Eguisheim séduit par ses rues pavées, ses maisons à colombages colorées et son ambiance médiévale. Mais ce que beaucoup ignorent, c’est que ce village a également inspiré le décor magique d’un célèbre film de Disney.

Un village aux allures de conte de fées

Dès que vous poserez le pied à Eguisheim, vous serez transporté dans un véritable conte de fées. Les rues étroites et sinueuses bordées de maisons à colombages parfaitement préservées, certaines datant du XVIe siècle, offrent une vision d’une beauté intemporelle. Les façades colorées, agrémentées de fleurs et de vignes grimpantes, ajoutent une touche de romantisme à cette escapade dans le passé, où chaque coin de rue révèle un nouveau charme.

L’inspiration pour La Belle et la Bête

Peu de gens savent que les décors d’Eguisheim ont été une source d’inspiration pour les créateurs du film La Belle et la Bête de Disney. Les magnifiques paysages et l’architecture pittoresque ont servi de toile de fond pour recréer l’atmosphère enchanteresse du village de Belle dans le film. En arpentant les rues d’Eguisheim, on a l’impression de marcher dans les pas des personnages de ce conte classique, ce qui ajoute une touche de magie à la visite.

Une histoire riche et fascinante

Outre son charme visuel, Eguisheim regorge d’histoire et de tradition. Fondé au VIIIe siècle, le village possède un riche patrimoine architectural, avec des bâtiments datant de l’époque médiévale. L’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul du XIIIe siècle et le château fort offrent un voyage dans le temps. Les légendes et récits qui peuplent les rues ajoutent une dimension mystique à cette escapade. Eguisheim est également réputé pour sa tradition viticole. Entouré de vignobles luxuriants, le village produit certains des meilleurs vins d’Alsace. Explorez les caves locales, dégustez les vins régionaux et imprégnez-vous de l’atmosphère conviviale des tavernes. Ne manquez pas de savourer les délices de la gastronomie alsacienne, avec ses plats copieux et ses spécialités régionales.

Un des plus beaux villages de France, accessible en voiture

Eguisheim fait définitivement partie des plus beaux villages de France. Ce charmant bourg alsacien a d’ailleurs été désigné Village Préféré des Français en 2013. Et l’avantage est que cette localité située dans le Haut-Rhin est facile à visiter puisqu’elle est accessible sans voiture. Pour s’y rendre, il suffit de prendre le train jusqu’à la gare de Colmar puis d’emprunter un bus local.

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Accessible sans voiture, ce village alsacien parmi les plus beaux de France offre un décor digne d’un film

publié par Carole Cillec le 19•04•2024

modifié il y a 1 jour

Crédit photo : shutterstock

Que vous soyez passionné d’architecture, d’histoire ou de vin, ce village accessible sans voiture vous charmera par son atmosphère intemporelle et son accueil chaleureux.

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Niché parmi les paysages pittoresques de l’Alsace, à proximité de la charmante Colmar, se trouve le village d’Eguisheim. Classé parmi les plus beaux villages de France, Eguisheim séduit par ses rues pavées, ses maisons à colombages colorées et son ambiance médiévale. Mais ce que beaucoup ignorent, c’est que ce village a également inspiré le décor magique d’un célèbre film de Disney.

Un village aux allures de conte de fées

Dès que vous poserez le pied à Eguisheim, vous serez transporté dans un véritable conte de fées. Les rues étroites et sinueuses bordées de maisons à colombages parfaitement préservées, certaines datant du XVIe siècle, offrent une vision d’une beauté intemporelle. Les façades colorées, agrémentées de fleurs et de vignes grimpantes, ajoutent une touche de romantisme à cette escapade dans le passé, où chaque coin de rue révèle un nouveau charme.

L’inspiration pour La Belle et la Bête

Peu de gens savent que les décors d’Eguisheim ont été une source d’inspiration pour les créateurs du film La Belle et la Bête de Disney. Les magnifiques paysages et l’architecture pittoresque ont servi de toile de fond pour recréer l’atmosphère enchanteresse du village de Belle dans le film. En arpentant les rues d’Eguisheim, on a l’impression de marcher dans les pas des personnages de ce conte classique, ce qui ajoute une touche de magie à la visite.

Une histoire riche et fascinante

Outre son charme visuel, Eguisheim regorge d’histoire et de tradition. Fondé au VIIIe siècle, le village possède un riche patrimoine architectural, avec des bâtiments datant de l’époque médiévale. L’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul du XIIIe siècle et le château fort offrent un voyage dans le temps. Les légendes et récits qui peuplent les rues ajoutent une dimension mystique à cette escapade. Eguisheim est également réputé pour sa tradition viticole. Entouré de vignobles luxuriants, le village produit certains des meilleurs vins d’Alsace. Explorez les caves locales, dégustez les vins régionaux et imprégnez-vous de l’atmosphère conviviale des tavernes. Ne manquez pas de savourer les délices de la gastronomie alsacienne, avec ses plats copieux et ses spécialités régionales.

Un des plus beaux villages de France, accessible en voiture

Eguisheim fait définitivement partie des plus beaux villages de France. Ce charmant bourg alsacien a d’ailleurs été désigné Village Préféré des Français en 2013. Et l’avantage est que cette localité située dans le Haut-Rhin est facile à visiter puisqu’elle est accessible sans voiture. Pour s’y rendre, il suffit de prendre le train jusqu’à la gare de Colmar puis d’emprunter un bus local.

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Que vous soyez passionné d’architecture, d’histoire ou de vin, ce village accessible sans voiture vous charmera par son atmosphère intemporelle et son accueil chaleureux.

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Niché parmi les paysages pittoresques de l’Alsace, à proximité de la charmante Colmar, se trouve le village d’Eguisheim. Classé parmi les plus beaux villages de France, Eguisheim séduit par ses rues pavées, ses maisons à colombages colorées et son ambiance médiévale. Mais ce que beaucoup ignorent, c’est que ce village a également inspiré le décor magique d’un célèbre film de Disney.

Un village aux allures de conte de fées

Dès que vous poserez le pied à Eguisheim, vous serez transporté dans un véritable conte de fées. Les rues étroites et sinueuses bordées de maisons à colombages parfaitement préservées, certaines datant du XVIe siècle, offrent une vision d’une beauté intemporelle. Les façades colorées, agrémentées de fleurs et de vignes grimpantes, ajoutent une touche de romantisme à cette escapade dans le passé, où chaque coin de rue révèle un nouveau charme.

L’inspiration pour La Belle et la Bête

Peu de gens savent que les décors d’Eguisheim ont été une source d’inspiration pour les créateurs du film La Belle et la Bête de Disney. Les magnifiques paysages et l’architecture pittoresque ont servi de toile de fond pour recréer l’atmosphère enchanteresse du village de Belle dans le film. En arpentant les rues d’Eguisheim, on a l’impression de marcher dans les pas des personnages de ce conte classique, ce qui ajoute une touche de magie à la visite.

Une histoire riche et fascinante

Outre son charme visuel, Eguisheim regorge d’histoire et de tradition. Fondé au VIIIe siècle, le village possède un riche patrimoine architectural, avec des bâtiments datant de l’époque médiévale. L’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul du XIIIe siècle et le château fort offrent un voyage dans le temps. Les légendes et récits qui peuplent les rues ajoutent une dimension mystique à cette escapade. Eguisheim est également réputé pour sa tradition viticole. Entouré de vignobles luxuriants, le village produit certains des meilleurs vins d’Alsace. Explorez les caves locales, dégustez les vins régionaux et imprégnez-vous de l’atmosphère conviviale des tavernes. Ne manquez pas de savourer les délices de la gastronomie alsacienne, avec ses plats copieux et ses spécialités régionales.

Un des plus beaux villages de France, accessible en voiture

Eguisheim fait définitivement partie des plus beaux villages de France. Ce charmant bourg alsacien a d’ailleurs été désigné Village Préféré des Français en 2013. Et l’avantage est que cette localité située dans le Haut-Rhin est facile à visiter puisqu’elle est accessible sans voiture. Pour s’y rendre, il suffit de prendre le train jusqu’à la gare de Colmar puis d’emprunter un bus local.

Cet article est paru dans Grazia (site web) - Grazia (FR)

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mercredi 9 octobre 2024 - 16:35:47 -0000 2461 mots

"Le village des contes de fée" : avec ses maisons colorées, cette cité fortifiée française semble tout droit sorti d’un conte - Grazia

Luce Picat

Grazia LifestyleVoyages

"Le village des contes de fée" : avec ses maisons colorées, cette cité fortifiée française semble tout droit sorti d’un conte

publié par Luce Picat le 08•10•2024

Ce village alsacien enchanteur, célèbre pour ses maisons à colombages colorées et son ambiance médiévale semble tout droit sorti d'un conte de fée.

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La France compte une multitude de villages au charme singulier. Parmi eux, il y en a qui pourrait nous donner l’impression d’avoir mis les pieds dans le monde de Raiponce ou de Cendrillon. Nichée sur la célèbre route des vins d’Alsace, la cité fortifiée de Riquewihr dans le Haut-Rhin est de ces endroits qui semblent tout droit sortis d’un conte de fées. Avec ses maisons à colombages colorées et ses rues pavées pittoresques, ce village peuplé d’un peu plus de 1000 habitants, ne manque pas de séduire les visiteurs passionnés d’histoire et en quête de paysages enchanteurs. Depuis des siècles, cette ville qui se laisse surnommer la "perle du vignoble alsacien", allie la qualité de son architecture à celle de ses vins, mondialement reconnus.

Riquewihr, un village enchanteur

Véritable "musée à ciel ouvert", Riquewihr est entourée de remparts qui témoignent de son passé fortifié. Au détour de ses ruelles pavées se dévoilent des maisons à colombages datant du XIIIe au XVIIIe siècle, étroitement accolées. Riquewihr offre toutes les déclinaisons possibles des maisons alsaciennes typiques avec des colombages sculptés, d'oriels, de cours intérieures agrémentées de vieux puits et de fontaines. La tour Dolder, emblème du village, offre un panorama exceptionnel sur les vignobles environnants. En se promenant, on découvre une architecture préservée qui nous plonge dans une ambiance d’époque.

L’atout principal de Riquewihr, c'est qu’il s’agit d’un véritable paradis pour les amateurs de vin. On y trouve de nombreuses caves et boutiques de viticulteurs où il est possible de déguster les fameux vins d'Alsace, dont les plus renommés, tels que le Riesling ou le Gewurztraminer. En plus des dégustations, il est possible de visiter des domaines viticoles et d’en apprendre plus sur les traditions locales de vinification. Les vendanges, qui se déroulent à l’automne, sont un moment idéal pour découvrir cette richesse vinicole. En été, ses balcons s’embellissent de fleurs qui magnifient encore plus ses ruelles déjà colorées. À l’approche de l’hiver, le village se métamorphose complètement, prenant des allures féeriques avec son célèbre marché de Noël. Les illuminations et décorations festives font régner dans les rues pavées une atmosphère magique, mêlant esprit de Noël et traditions alsaciennes.

Que faire à Riquewihr ?

La ville propose aussi plusieurs musées intéressants qui permettent de découvrir le patrimoine historique et culturel du Pays de Ribeauvillé. Il y a par exemple la Tour des voleurs (connue pour être l’ancienne prison de Riquewihr) ou encore la Maison de vigneron du 16ᵉ siècle, mais aussi un musée de la communication en Alsace, qui retrace l’histoire des télécommunications. Les amateurs de randonnée peuvent partir à l'assaut des collines environnantes, où des sentiers balisés offrent des vues imprenables sur la plaine d'Alsace. Évidemment, impossible de faire un détour par Riquewihr sans goûter à la gastronomie alsacienne dans les restaurants locaux, où la tarte flambée et la choucroute sont à l'honneur.

À propos de l’auteur

Luce Picat

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• "Une note de 5/5 et des centaines de visiteurs par jour" : c’est dans cette boulangerie que se déguste la meilleure baguette de Paris 2024

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• "Les murs blancs ce n’est plus possible" : voici les couleurs chics et tendances pour lesquelles opter selon une décoratrice d’intérieur

EN SAVOIR PLUS

Ce village alsacien enchanteur, célèbre pour ses maisons à colombages colorées et son ambiance médiévale semble tout droit sorti d'un conte de fée.

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La France compte une multitude de villages au charme singulier. Parmi eux, il y en a qui pourrait nous donner l’impression d’avoir mis les pieds dans le monde de Raiponce ou de Cendrillon. Nichée sur la célèbre route des vins d’Alsace, la cité fortifiée de Riquewihr dans le Haut-Rhin est de ces endroits qui semblent tout droit sortis d’un conte de fées. Avec ses maisons à colombages colorées et ses rues pavées pittoresques, ce village peuplé d’un peu plus de 1000 habitants, ne manque pas de séduire les visiteurs passionnés d’histoire et en quête de paysages enchanteurs. Depuis des siècles, cette ville qui se laisse surnommer la "perle du vignoble alsacien", allie la qualité de son architecture à celle de ses vins, mondialement reconnus.

Riquewihr, un village enchanteur

Véritable "musée à ciel ouvert", Riquewihr est entourée de remparts qui témoignent de son passé fortifié. Au détour de ses ruelles pavées se dévoilent des maisons à colombages datant du XIIIe au XVIIIe siècle, étroitement accolées. Riquewihr offre toutes les déclinaisons possibles des maisons alsaciennes typiques avec des colombages sculptés, d'oriels, de cours intérieures agrémentées de vieux puits et de fontaines. La tour Dolder, emblème du village, offre un panorama exceptionnel sur les vignobles environnants. En se promenant, on découvre une architecture préservée qui nous plonge dans une ambiance d’époque.

L’atout principal de Riquewihr, c'est qu’il s’agit d’un véritable paradis pour les amateurs de vin. On y trouve de nombreuses caves et boutiques de viticulteurs où il est possible de déguster les fameux vins d'Alsace, dont les plus renommés, tels que le Riesling ou le Gewurztraminer. En plus des dégustations, il est possible de visiter des domaines viticoles et d’en apprendre plus sur les traditions locales de vinification. Les vendanges, qui se déroulent à l’automne, sont un moment idéal pour découvrir cette richesse vinicole. En été, ses balcons s’embellissent de fleurs qui magnifient encore plus ses ruelles déjà colorées. À l’approche de l’hiver, le village se métamorphose complètement, prenant des allures féeriques avec son célèbre marché de Noël. Les illuminations et décorations festives font régner dans les rues pavées une atmosphère magique, mêlant esprit de Noël et traditions alsaciennes.

Que faire à Riquewihr ?

La ville propose aussi plusieurs musées intéressants qui permettent de découvrir le patrimoine historique et culturel du Pays de Ribeauvillé. Il y a par exemple la Tour des voleurs (connue pour être l’ancienne prison de Riquewihr) ou encore la Maison de vigneron du 16ᵉ siècle, mais aussi un musée de la communication en Alsace, qui retrace l’histoire des télécommunications. Les amateurs de randonnée peuvent partir à l'assaut des collines environnantes, où des sentiers balisés offrent des vues imprenables sur la plaine d'Alsace. Évidemment, impossible de faire un détour par Riquewihr sans goûter à la gastronomie alsacienne dans les restaurants locaux, où la tarte flambée et la choucroute sont à l'honneur.

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"Le village des contes de fée" : avec ses maisons colorées, cette cité fortifiée française semble tout droit sorti d’un conte

publié par Luce Picat le 08•10•2024

Ce village alsacien enchanteur, célèbre pour ses maisons à colombages colorées et son ambiance médiévale semble tout droit sorti d'un conte de fée.

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La France compte une multitude de villages au charme singulier. Parmi eux, il y en a qui pourrait nous donner l’impression d’avoir mis les pieds dans le monde de Raiponce ou de Cendrillon. Nichée sur la célèbre route des vins d’Alsace, la cité fortifiée de Riquewihr dans le Haut-Rhin est de ces endroits qui semblent tout droit sortis d’un conte de fées. Avec ses maisons à colombages colorées et ses rues pavées pittoresques, ce village peuplé d’un peu plus de 1000 habitants, ne manque pas de séduire les visiteurs passionnés d’histoire et en quête de paysages enchanteurs. Depuis des siècles, cette ville qui se laisse surnommer la "perle du vignoble alsacien", allie la qualité de son architecture à celle de ses vins, mondialement reconnus.

Riquewihr, un village enchanteur

Véritable "musée à ciel ouvert", Riquewihr est entourée de remparts qui témoignent de son passé fortifié. Au détour de ses ruelles pavées se dévoilent des maisons à colombages datant du XIIIe au XVIIIe siècle, étroitement accolées. Riquewihr offre toutes les déclinaisons possibles des maisons alsaciennes typiques avec des colombages sculptés, d'oriels, de cours intérieures agrémentées de vieux puits et de fontaines. La tour Dolder, emblème du village, offre un panorama exceptionnel sur les vignobles environnants. En se promenant, on découvre une architecture préservée qui nous plonge dans une ambiance d’époque.

L’atout principal de Riquewihr, c'est qu’il s’agit d’un véritable paradis pour les amateurs de vin. On y trouve de nombreuses caves et boutiques de viticulteurs où il est possible de déguster les fameux vins d'Alsace, dont les plus renommés, tels que le Riesling ou le Gewurztraminer. En plus des dégustations, il est possible de visiter des domaines viticoles et d’en apprendre plus sur les traditions locales de vinification. Les vendanges, qui se déroulent à l’automne, sont un moment idéal pour découvrir cette richesse vinicole. En été, ses balcons s’embellissent de fleurs qui magnifient encore plus ses ruelles déjà colorées. À l’approche de l’hiver, le village se métamorphose complètement, prenant des allures féeriques avec son célèbre marché de Noël. Les illuminations et décorations festives font régner dans les rues pavées une atmosphère magique, mêlant esprit de Noël et traditions alsaciennes.

Que faire à Riquewihr ?

La ville propose aussi plusieurs musées intéressants qui permettent de découvrir le patrimoine historique et culturel du Pays de Ribeauvillé. Il y a par exemple la Tour des voleurs (connue pour être l’ancienne prison de Riquewihr) ou encore la Maison de vigneron du 16ᵉ siècle, mais aussi un musée de la communication en Alsace, qui retrace l’histoire des télécommunications. Les amateurs de randonnée peuvent partir à l'assaut des collines environnantes, où des sentiers balisés offrent des vues imprenables sur la plaine d'Alsace. Évidemment, impossible de faire un détour par Riquewihr sans goûter à la gastronomie alsacienne dans les restaurants locaux, où la tarte flambée et la choucroute sont à l'honneur.

À propos de l’auteur

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La France compte une multitude de villages au charme singulier. Parmi eux, il y en a qui pourrait nous donner l’impression d’avoir mis les pieds dans le monde de Raiponce ou de Cendrillon. Nichée sur la célèbre route des vins d’Alsace, la cité fortifiée de Riquewihr dans le Haut-Rhin est de ces endroits qui semblent tout droit sortis d’un conte de fées. Avec ses maisons à colombages colorées et ses rues pavées pittoresques, ce village peuplé d’un peu plus de 1000 habitants, ne manque pas de séduire les visiteurs passionnés d’histoire et en quête de paysages enchanteurs. Depuis des siècles, cette ville qui se laisse surnommer la "perle du vignoble alsacien", allie la qualité de son architecture à celle de ses vins, mondialement reconnus.

Riquewihr, un village enchanteur

Véritable "musée à ciel ouvert", Riquewihr est entourée de remparts qui témoignent de son passé fortifié. Au détour de ses ruelles pavées se dévoilent des maisons à colombages datant du XIIIe au XVIIIe siècle, étroitement accolées. Riquewihr offre toutes les déclinaisons possibles des maisons alsaciennes typiques avec des colombages sculptés, d'oriels, de cours intérieures agrémentées de vieux puits et de fontaines. La tour Dolder, emblème du village, offre un panorama exceptionnel sur les vignobles environnants. En se promenant, on découvre une architecture préservée qui nous plonge dans une ambiance d’époque.

L’atout principal de Riquewihr, c'est qu’il s’agit d’un véritable paradis pour les amateurs de vin. On y trouve de nombreuses caves et boutiques de viticulteurs où il est possible de déguster les fameux vins d'Alsace, dont les plus renommés, tels que le Riesling ou le Gewurztraminer. En plus des dégustations, il est possible de visiter des domaines viticoles et d’en apprendre plus sur les traditions locales de vinification. Les vendanges, qui se déroulent à l’automne, sont un moment idéal pour découvrir cette richesse vinicole. En été, ses balcons s’embellissent de fleurs qui magnifient encore plus ses ruelles déjà colorées. À l’approche de l’hiver, le village se métamorphose complètement, prenant des allures féeriques avec son célèbre marché de Noël. Les illuminations et décorations festives font régner dans les rues pavées une atmosphère magique, mêlant esprit de Noël et traditions alsaciennes.

Que faire à Riquewihr ?

La ville propose aussi plusieurs musées intéressants qui permettent de découvrir le patrimoine historique et culturel du Pays de Ribeauvillé. Il y a par exemple la Tour des voleurs (connue pour être l’ancienne prison de Riquewihr) ou encore la Maison de vigneron du 16ᵉ siècle, mais aussi un musée de la communication en Alsace, qui retrace l’histoire des télécommunications. Les amateurs de randonnée peuvent partir à l'assaut des collines environnantes, où des sentiers balisés offrent des vues imprenables sur la plaine d'Alsace. Évidemment, impossible de faire un détour par Riquewihr sans goûter à la gastronomie alsacienne dans les restaurants locaux, où la tarte flambée et la choucroute sont à l'honneur.

À propos de l’auteur

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• "Une note de 5/5 et des centaines de visiteurs par jour" : c’est dans cette boulangerie que se déguste la meilleure baguette de Paris 2024

• "Des résultats au bout d'un mois" : cette méthode fitness permet d’éliminer la graisse corporelle en douceur après 50 ans

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_Loisirs, mercredi 21 février 2024 323 mots, p. AUJM30
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21 février 2024 - Le Parisien

Les Vosges, patrimoine d'exception

Une petite escapade dans les Vosges à la rencontre de celles et ceux qui magnifient leur savoir-faire et préservent leur patrimoine, une nouvelle enquête avec l'ancien juge Antoine Mongeville (Francis Perrin) et la capitaine de police Valentine Duteil (Gaëlle Bona)... Voici nos suggestions pour votre soirée télé.

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« Des racines et des ailes : Passion patrimoine, terroirs d'excellence dans les Vosges »

21 h 10 (2 heures)

Magazine inédit (2023), réalisé par Arcadie Varlamoff.

France 3

Dans cet épisode inédit de « Des racines et des ailes », nous partons dans les Vosges à la rencontre de celles et ceux qui magnifient leur savoir-faire et préservent leur patrimoine. Le magazine est généreux en splendides vues du ciel, avec des paysages de forêts et de nature à perte de vue.

De là-haut, on admire quelques châteaux. Le département ne compte pas moins de 150 forteresses médiévales, réparties sur une ligne frontière entre l'Alsace et la Lorraine. Les caméras suivent l'architecte Pierre Dufour, qui grimpe en baudrier le long du donjon du château du Grand-Geroldseck. On en a le vertige. L'ascension embrasse une vue à 360 degrés sur la Forêt-Noire et les plaines d'Alsace.

À Saint-Dié-des-Vosges, on entre dans l'usine Duval, seul bâtiment industriel conçu par Le Corbusier. Un trésor du XX e siècle, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, qui abrite toujours l'usine de confection haute couture Duval. On suit les mains agiles des couturières, qui se plient à une requête urgente de la maison Balmain. Les images alternent visite de l'architecture, savoir-faire du drapé et admiration d'Olivier Rousteing, directeur artistique de Balmain.

On aime l'échappée en forêt, où un ébéniste accompagne Marc Namblard, chasseur de bruits d'animaux et de nature. Les Vosges, c'est aussi sa station thermale de Vittel, son vin de rhubarbe et ses fermes-auberges. L'ensemble respire le grand air, mais manque de rythme et s'attarde trop sur des lieux comme la ferme-auberge Gazon vert et l'usine Duval...

Les Echos (site web)
mardi 29 octobre 2024 - 16:00 UTC +0100 387 mots
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21 février 2024 - Le Parisien

La Collectivité européenne d'Alsace au chevet de la maison traditionnelle alsacienne

La Collectivité européenne d'Alsace reconduit ses aides à la rénovation des maisons traditionnelles alsaciennes. Et noue des conventions avec les écoles d'architecture et les bailleurs sociaux pour réfléchir à l'avenir du patrimoine bâti.

Plus de 300 maisons, granges ou corps de ferme traditionnels disparaissent chaque année en Alsace, estime la Collectivité européenne d'Alsace (CEA). Pour préserver la singularité du patrimoine bâti, elle a créé un fonds de sauvegarde dédié pour les propriétaires, associations et les communes, qui doit être reconduit en 2025. En un an, 217 dossiers de restauration ont été instruits dans le Bas-Rhin et le Haut-Rhin et subventionnés à hauteur d'un peu plus de deux millions d'euros.

L'aide prend en charge 20 % du montant des travaux jusqu'à 40.000 euros et se cumule aux subventions de l'Agence nationale de l'habitat et au label de la Fondation du patrimoine, qui permet une déduction fiscale. Les communes peuvent abonder le financement. Le bâti traditionnel concerne aussi bien les célèbres maisons à colombages que les bâtisses en grès, les maisons de mines du bassin potassique, ou encore le logement social ouvrier des XIXe et début du XXe siècle que l'on trouve dans des quartiers de Mulhouse et Strasbourg.

Etudiants architectes et bailleurs sociaux

Le dispositif a notamment vocation à lutter contre les rénovations inadaptées. « L'isolation extérieure en polystyrène empêche les maisons traditionnelles, qui sont construites en matériaux naturels, de respirer », illustre Sabine Drexler, vice-présidente de la Commission patrimoine et rayonnement de l'Alsace à la CEA. Les architectes conseils des Conseils d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement (CAUE) d'Alsace ainsi que du Parc naturel régional des Vosges du Nord sont associés au dispositif pour guider les propriétaires dans le choix des techniques et des matériaux adaptés aux travaux.

La CEA vient de signer une convention de trois ans avec l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Strasbourg et l'Institut national des sciences appliquées, l'Insa, qui délivre des doubles-diplômes d'ingénieur-architecte. Elle veut ainsi associer les futurs architectes aux réflexions pour préserver l'habitat ancien et l'adapter aux enjeux actuels. Deux bailleurs sociaux du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, Habitats de Haute-Alsace et Alsace Habitat, sont également signataires. Ils accueilleront des architectes stagiaires et intégreront à leurs programmes neufs et de réhabilitation de nouveaux critères en phase avec le patrimoine bâti alsacien historique.

Coralie Donas

L'Est éclair
EST
LOISIRS, dimanche 21 juillet 2024 703 mots, p. EST27

Une architecte américaine à Troyes

En quête des techniques du pan de bois

J.-M. VAN HOUTTE

Parce que les charpentiers américains n’ont plus les techniques nécessaires à la restauration du patrimoine colonial français, l’architecte américaine Lurita McIntosh Blank parcourt la France en quête des secrets de l’architecture de bois. Rencontre lors de son escale à Troyes.

J.-M. VAN HOUTTE

De Chicago à Troyes, via Strasbourg et Caen. L’architecte Lurita McIntosh Blank s’est arrêtée cette semaine à Troyes d’où elle a visité Dosches, Dienville, Soulaines-Dhuys, Longsols, Creney et d’autres sites encore. Lauréate du prix Richard Morris Hunt*, l’architecte américaine est en quête des secrets de l’architecture champenoise à pans de bois et des techniques de ses charpentiers. Le prix qu’elle a reçu lui offre six mois de recherches dans notre pays.

Dans la foulée de séjours d’étude en Alsace et en Normandie, elle a découvert Troyes et l’Aube selon le programme de visites et de rencontres organisées par Gérard Nayrac, de l’association Sauvegarde et avenir de Troyes.

Sainte-Geneviève, Missouri

Des monuments, des chantiers de restauration et des professionnels parmi lesquels Mathieu Baty, architecte du patrimoine, Christophe Cheutin et Erwann Lelijours (directeur et administrateur de la Maison de l’outil), Frédéric Gateau (Les Charpentiers de Troyes), Xavier Vittori (directeur de l’urbanisme de la ville), Jean-Philippe Cauquelin (architecte des Bâtiments de France).

Associée de l’agence Raths, Raths & Johnson, à Chicago (Illinois), Lurita McIntosh Blank exerce comme architecte depuis quinze ans. Titulaire d’un diplôme sur la restauration du patrimoine de l’Université de Columbia, elle consacre au bâti historique la moitié de son activité. Elle a déjà restauré une centaine de bâtiments anciens.

Créée en 1735 par les Français sur le Mississippi, la ville de Sainte-Geneviève est un trésor de bâtiments d’architecture coloniale du XVIII e siècle, explique-t-elle. Le « conservatoire américain» de ces constructions à galerie typiques de l’architecture créole.

Elle achève la restauration de la maison Beauvais-Amoureux pour le compte du National Park Service (Parcs nationaux), dans un premier chantier qui en annonce d’autres pour l’institution publique qui est en charge du patrimoine historique. « Elle date de 1793, explique-t-elle. Comme les plus anciennes de ces maisons, elle est construite sur poteaux…»

« Les piles porteuses sont de cèdre, essence moins sensible aux champignons , note-t-elle, tandis que les parties supérieures sont construites en chêne. » Problème, aux États-Unis, les entreprises de charpente sont artisanales et les charpentiers américains ne maîtrisent plus ces techniques de construction.

Des Américains sur Notre-Dame

Contrairement à la France, les États-Unis n’ont pas une législation patrimoniale très contraignante.

À l’inverse, constate Mathieu Baty, le code du patrimoine élaboré en France dès 1840 et renforcé au début du XX e siècle « est sans doute unique au monde». Il a sanctuarisé le patrimoine et a ainsi permis de sauvegarder l’ensemble des savoir-faire dont il est le résultat, dans le gros œuvre comme dans le second œuvre. Grâce au devoir de transmission des Compagnons, dans les métiers du bâti comme du décor…

« Le pan de bois n’est pas unique», constate Frédéric Gateau, patron des Charpentiers de Troyes. En Alsace, il est de tradition germanique et bien différent de celui mis en œuvre en Normandie ou dans le centre de la France, de Tours à Troyes.

Parmi plusieurs chantiers, le compagnon charpentier a dévoilé à l’architecte américaine les granges de Creney et de Dienville. Restaurées en atelier, réassemblées sur place, ces granges anciennes sont vouées à devenir des équipements publics nouveaux.

Mais il n’y a pas que des architectes comme Lurita à se soucier de constructions de bois traditionnelles. Plusieurs charpentiers américains travaillent sur le chantier de Notre-Dame à se réapproprier ces techniques, souligne Lurita McIntosh Blank, par exemple au travers de l’entreprise normande de charpente Desmont, qu’elle a naturellement visitée.

* Richard Morris Hunt (1827-1895) fut le premier architecte américain issu de l’école supérieure des Beaux-Arts de Paris, fondateur de l’American Institute of Architects.

Bulletin Quotidien
Les femmes, les hommes et les pouvoirs, vendredi 24 janvier 2025 261 mots

Les femmes, les hommes et les pouvoirs

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24 janvier 2025 - La Correspondance économique

M. Florian RIPERT, directeur de la culture, du patrimoine et de la mémoire de la Région Grand Est, rejoint le cabinet de M. François REBSAMEN, ministre de l'Aménagement du territoire et de la Décentralisation

M. Florian RIPERT, directeur de la culture, du patrimoine et de la mémoire de la Région Grand Est, rejoint le cabinet de M. François REBSAMEN, ministre de l'Aménagement du territoire et de la Décentralisation

M. Florian RIPERT, directeur de la culture, du patrimoine et de la mémoire de la Région Grand Est, rejoint le cabinet de M. François REBSAMEN, ministre de l'Aménagement du territoire et de la Décentralisation

M. Florian RIPERT, administrateur territorial, jusqu'alors directeur de la culture, du patrimoine et de la mémoire de la Région Grand Est, ancien directeur des finances du Conseil régional d'Alsace puis de la Région Grand Est, est nommé conseiller technique chargé du budget et de l'aménagement du territoire au cabinet de M. François REBSAMEN, ministre de l'Aménagement du territoire et de la Décentralisation.

Ancien élève de l'Institut national des études territoriales (INET), titulaire d'un diplôme d'études approfondies en Administration publique, M. Florian RIPERT fut chef du service de la commande publique de la Ville et de l'Eurométropole de Strasbourg (2001-2004). Directeur des finances du Conseil régional d'Alsace de juillet 2004 à décembre 2015, il fut ensuite directeur des finances de la Région Grand Est (2016-2022). Directeur de la Maison de Région de Sélestat, de septembre 2022 à septembre 2023, M. Florian RIPERT était, depuis lors, directeur de la culture, du patrimoine et de la mémoire de la Région Grand Est.

Modes et Travaux (site web) - Modes et travaux
mercredi 22 mai 2024 - 17:42:16 -0000 529 mots

« Explore les merveilles de la nature » : un mook captivant pour les kids en quête d'aventures !

La Rédaction

Découvrez la richesse de la faune, de la flore et des traditions alsaciennes à travers des activités ludiques, des rencontres passionnantes et une exploration interactive de notre patrimoine naturel et culturel.

Explore les Merveilles de la Nature : une expérience immersive et captivante pour les kids curieux !

La nature, véritable artiste sculpteur, façonne les paysages enchanteurs qui parsèment notre beau territoire français. Dans ce mook captivant, fruit d’une collaboration entre Mon Jardin Ma Maison et l’Écomusée d’Alsace, plongeons ensemble au cœur de cet environnement unique où chaque élément raconte une histoire. Des animaux domestiques de la ferme aux espèces sauvages des champs, en passant par les arbres majestueux et les plantes aux mille vertus, embarquons pour une exploration fascinante de la faune, de la flore et des traditions alsaciennes.

Les Points Forts de l’Ouvrage : Exploration des Animaux, des Plantes et des Traditions Alsaciennes : Plongez dans les pages de ce mook pour découvrir les secrets des habitants de nos campagnes et de nos forêts. Rencontrez les animaux de la ferme, observez les espèces sauvages et apprenez tout sur les arbres emblématiques et les plantes colorées qui peuplent nos paysages. Découverte des Métiers Traditionnels : Partez à la rencontre d’experts aux savoir-faire extraordinaires et plongez-vous dans les métiers et les traditions alsaciennes. De l’apiculteur passionné au jardinier chevronné, en passant par le forgeron habile, explorez les coulisses de ces métiers ancestraux qui font la richesse de notre patrimoine. Activités Ludiques et Éducatives : Enrichi d’un dictionnaire, de jeux et d’activités captivantes, ce mook offre une expérience d’apprentissage ludique et interactive. Apprenez en vous amusant et plongez au cœur de la nature tout en développant vos connaissances sur le monde qui nous entoure. Un Travail de Qualité Sourcé et Documenté : Réalisé avec passion par nos équipes et en collaboration étroite avec l’Écomusée d’Alsace, cet ouvrage est le fruit d’un travail minutieux et documenté. Chaque information est soigneusement étudiée et vérifiée pour vous offrir une lecture enrichissante et authentique.

Plongez dans l’aventure et laissez-vous transporter par la magie de la nature, des traditions et des métiers qui façonnent notre belle région alsacienne. Le mook Explore les merveilles de la nature vous promet une immersion inoubliable au cœur de notre patrimoine naturel et culturel.

L’Écomusée d’Alsace, en bref !

L’Écomusée d’Alsace est un musée vivant en plein air situé dans la région alsacienne en France. Fondé en 1984, il vise à préserver et à mettre en valeur le patrimoine culturel et rural de l’Alsace. Le musée reconstitue des villages alsaciens traditionnels, avec des maisons, des fermes, des ateliers d’artisans et des jardins, offrant ainsi aux visiteurs une immersion authentique dans la vie quotidienne d’autrefois. À travers des expositions, des démonstrations d’artisanat, des événements culturels et des activités éducatives, l’Écomusée d’Alsace offre une expérience unique pour découvrir et comprendre l’histoire et la culture de cette région pittoresque de France.

[Additional Text]:

 Explore les merveilles de la nature  : un mook captivant pour les kids en quête d’aventures !

Cet article est paru dans Modes et Travaux (site web) - Modes et travaux

L'Est Républicain
Edition de Belfort
Vosges du sud, dimanche 28 juillet 2024 347 mots, p. EBEL20

Giromagny

Une convention pour mettre en avant le patrimoine communal

Divers projets sont dans les tuyaux, voire en cours de réalisation, pour que le bourg devienne une vraie porte d’entrée attractive sur le Grand Site du Ballon d'Alsace et ainsi amener les visiteurs à s’arrêter et non simplement traverser la ville. Une convention a été signée entre la Ville et l’Association pour l’histoire et le patrimoine sous-vosgien (AHPSV).

Si la revitalisation du centre-bourg vise à une attractivité de celui-ci, Christian Coddet a rappelé lors du dernier conseil municipal que le tourisme était également l’une des clefs pour pérenniser les commerces locaux. Divers projets sont dans les tuyaux, voire en cours de réalisation, pour que le bourg devienne une vraie porte d’entrée attractive sur le Grand Site du Ballon d'Alsace et ainsi amener les visiteurs à s’arrêter et non simplement traverser la ville.

En complément de la communauté de communes qui dispose de la compétence « Tourisme », la Ville souhaite vivement participer à la mise en valeur de son patrimoine. Pour ce faire, le maire propose de s’appuyer, via une convention, sur l’AHPSV, Association pour l’histoire et le patrimoine sous-vosgien, qui œuvre depuis de nombreuses années à la promotion de l’histoire du patrimoine local. « Cette dernière dispose des connaissances et des compétences techniques permettant de développer des visites touristiques du patrimoine local » explique l’édile.

Ce partenariat permettra d’organiser des visites guidées de la galerie de recherche dite « mine en grès » et de la galerie dite « des Lorrains » situées à Giromagny sur le sentier des mines et datant du XVIe  siècle, de la maison Mazarin et de son parc, du circuit historique de Giromagny et du cimetière des Prussiens. L’AHPSV participera également à la définition du plan de signalisation touristique de la ville et à la rédaction des textes explicatifs apposés sur les sites.

Après exposé, les élus ont autorisé le maire à signer la convention de partenariat entre la Ville et l’AHPSV.

Les Echos (site web)
jeudi 23 janvier 2025 - 16:32 UTC +0100 446 mots

La Fondation du Patrimoine soutient un projet de renaturation du Rhin

VNF va renaturer en Alsace 15 kilomètres de berges du fleuve particulièrement abîmées. Le projet bénéficie d'un mécénat de 80.000 euros de la Fondation du Patrimoine.

Restaurer la biodiversité sur les bords du Rhin. C'est l'enjeu du projet porté par Voies navigables de France (VNF), gestionnaire du domaine public fluvial. VNF a réalisé une étude pour établir un bilan de l'état écologique d'une centaine de kilomètres de berges du Rhin en Alsace. Quinze kilomètres environ, dans le Bas-Rhin et le Haut-Rhin, vont faire l'objet de travaux pour restaurer la biodiversité. Le projet a été retenu dans le cadre du programme « Patrimoine naturel et biodiversité » de la Fondation du Patrimoine, et va bénéficier d'un mécénat national de 80.000 euros. « Il coche toutes les cases, précise Claude Mongars, délégué patrimoine naturel et biodiversité à la Fondation du Patrimoine Alsace. Il porte sur un milieu humide et sur des zones à fort enjeu écologique et pour certaines, déjà classées. L'étude de faisabilité est solide et le projet s'inscrit dans une forte dynamique régionale ». Depuis 2019, en effet, le plan Rhin Vivant, porté par l'Agence de l'eau Rhin-Meuse, la région Grand Est, la préfecture régionale et l'Agence française pour la biodiversité, fédère les actions qui visent à restaurer la richesse écologique et paysagère du Rhin, abîmée par la canalisation et l'industrialisation du fleuve aux XIXe et XXe siècles.

Une première phase de travaux doit démarrer cette année sur deux sites bas-rhinois, à Gerstheim et Strasbourg. Les berges vont être modifiées pour créer des pentes plus douces, certaines rives vont être désenrochées pour recréer de l'érosion naturelle.

Retour de la biodiversité

« Un des objectifs est de permettre à l'eau de rentrer à nouveau en contact avec les milieux terrestres pour recréer de la biodiversité et des zones de climatisation, sans modifier de manière excessive non plus ces milieux qui sont stabilisés », détaille Vincent Humbert, chargé de missions international et responsable du projet chez VNF. Les travaux doivent aussi favoriser le retour d'espèces emblématiques de la zone rhénane. Les chantiers vont démarrer cet automne et une deuxième phase est programmée en 2026. Le coût du projet, 3,6 millions d'euros, est financé à 80 % par l'Agence de l'eau Rhin-Meuse et du mécénat dont celui de la Fondation du Patrimoine. Au niveau national, 20 projets ont été retenus dans le cadre de son programme « Patrimoine naturel et biodiversité », pour un budget total d'un million d'euros.

Coralie Donas

Bulletin Quotidien
Les femmes, les hommes et les pouvoirs, mardi 13 février 2024 1303 mots

Les femmes, les hommes et les pouvoirs

Les anciens ministres Brigitte KLINKERT et Stéphane TRAVERT ont été choisis par le groupe Renaissance de l'Assemblée nationale pour le poste de questeure et la présidence de la commission des Affaires économiques

Les anciens ministres Brigitte KLINKERT et Stéphane TRAVERT ont été choisis par le groupe Renaissance de l'Assemblée nationale pour le poste de questeure et la présidence de la commission des Affaires économiques

Les anciens ministres Brigitte KLINKERT et Stéphane TRAVERT ont été choisis par le groupe Renaissance de l'Assemblée nationale pour le poste de questeure et la présidence de la commission des Affaires économiques

Mme Brigitte KLINKERT, députée (Renaissance) du Haut-Rhin, conseillère (UCD) d'Alsace, ancienne présidente (LR) du conseil départemental du Haut-Rhin, ancienne ministre déléguée chargée de l'Insertion, a été choisie hier par son groupe pour intégrer le collège des questeurs de l'Assemblée nationale. Mme KLINKERT, issue de la droite alsacienne, a devancé lors d'une élection interne au sein du groupe présidentiel son ancienne collègue au gouvernement, Mme Nadia HAI, députée des Yvelines, ancienne ministre déléguée chargée de la Ville, et représentante de l'aile gauche de Renaissance. Mme KLINKERT l'a emporté par 100 voix contre 60, a fait savoir le groupe majoritaire.

Mme KLINKERT remplacera Mme Marie GUEVENOUX, députée de l'Essonne, entrée au gouvernement en tant que ministre déléguée chargée des Outre-mer (cf. BQ du 09/02/2024).

En obtenant ce poste convoité - 10 députées avaient fait acte de candidature -, elle rejoint les deux autres questeurs en poste, l'ancien ministre Eric WOERTH (Renaissance) et Eric CIOTTI (LR).

Née en juin 1956, titulaire d'un Deug de droit, ancienne élève de l'Institut régional d'administration de Metz, directrice territoriale, Mme Brigitte KLINKERT fut attachée au service coordination et action économique de la préfecture du Bas-Rhin (1979), avant d'être chargée de mission au cabinet du président du Conseil général du Bas-Rhin, chargée notamment des relations publiques et du protocole (1979-2011). Chargée d'études culture, sport et communication au Conseil économique social et environnemental (CESER) de la Région Alsace (2011), elle fut ensuite chargée de mission auprès du chef du service de l'inventaire du patrimoine de la Région Alsace (2012), puis chargée de mission auprès de la Mission Mémoire et Identité régionale de la Région Alsace-Grand Est (2012-2017). Elue conseillère municipale de Colmar en 1983, elle fut adjointe (UDF puis UMP) au maire de cette ville, chargée de la culture et de l'information (1989-1995), de la culture et de l'enseignement supérieur (1995-2001), puis de la culture et présidente du comité de jumelage (2001-2008). Conseillère générale (UDF puis UMP) du Haut-Rhin, élue dans le canton de Colmar-Nord, de 1994 à 2015, elle fut vice-présidente du Conseil général du Haut-Rhin chargée notamment des pôles solidarité, culture et patrimoine, sports, éducation et vie Associative, de 1998 à 2015, avant d'être réélue en mars 2015 conseillère départementale (LR) du Haut-Rhin et vice-présidente déléguée à la culture et développement culturel, sport et vie associative, politiques en faveur de la jeunesse. Suppléante de M. Eric STRAUMANN, député (LR) du Haut-Rhin, depuis juin 2017, elle lui succéda à la présidence du Conseil départemental du Haut-Rhin en septembre 2017, fonction qu'elle assuma jusqu'en 2020. Nommée ministre déléguée auprès de la ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, chargée de l'Insertion le 3 juillet 2020, elle fut proclamée députée du Haut-Rhin le 28 juillet 2020 en remplacement de M. Eric STRAUMANN, démissionnaire après avoir été élu maire de Colmar, dont elle était la suppléante. Elle avait démissionné le 29 juillet de son mandat de député afin d'exercer ses fonctions ministérielles jusqu'en mai 2022. Conseillère (UCD) d'Alsace (canton de Colmar-2) depuis 2021, Mme Brigitte KLINKERT fut élue députée (Renaissance) du Haut-Rhin en juin 2022.

Par ailleurs, le groupe Renaissance a choisi M. Stéphane TRAVERT, député (Renaissance) de la Manche, ancien ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, pour briguer la présidence de la commission des Affaires économiques, laissée vacante à la suite de la nomination de M. Guillaume KASBARIAN, député (Renaissance) d'Eure-et-Loir, comme ministre délégué chargé du Logement (cf. BQ du 09/02/2024).

Ancien membre du Parti socialiste, M. TRAVERT est membre de Territoires de Progrès, petit parti classé à l'aile gauche de la majorité, et dont le président Olivier DUSSOPT vient de quitter le gouvernement à l'occasion du dernier remaniement. Ce dernier a été désigné par 91 voix contre 69 lors d'un vote interne, l'emportant face à Mme Maud BREGEON, députée des Hauts-de-Seine, plutôt classée à l'aile droite de la majorité et proche du ministre de l'Intérieur Gérald DARMANIN.

Sa nomination à la tête de la commission des Affaires économiques devra encore être confirmée par un vote mercredi matin.

Né en 1969, titulaire d'une licence en droit et d'un BTS Action-Co, M. Stéphane TRAVERT fut cadre dans une PME (1994-1997), puis cadre dans l'industrie (1997-2006). Premier secrétaire fédéral du PS de la Manche, de 2002 à 2003, puis de 2005 à 2012, il fut chef de cabinet de M. Philippe DURON à la présidence (PS) du Conseil régional de Basse-Normandie (2006-2008), puis à la mairie de Caen (2008-2012). Conseiller régional (PS) de Basse-Normandie, (2010-2015), puis conseiller régional de Normandie de 2015 à 2018, il fut élu député (PS) de la Manche (3ème circonscription : Coutances-Granville) en juin 2012 et fut désigné en décembre 2014, rapporteur thématique de la commission spéciale de l'Assemblée nationale chargée d'examiner le projet de loi pour la croissance et l'activité. Nommé Délégué national du mouvement "En Marche !" en décembre 2016, réélu député (LaREM) de la Manche en juin 2017, M. Stéphane TRAVERT fut ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation de juin 2017 à octobre 2018. Il retrouva son siège de député de la Manche en novembre 2018 et fut réélu en juin 2022.

Le groupe Renaissance compte actuellement 162 membres, et le groupe MoDem 50

A la suite de la nomination de nouveaux ministre, ministres délégués et secrétaires d'Etat, la composition de l'Assemblée nationale devrait légèrement évoluer.

Rappelons (cf. BQ du 09/02/2024) que outre l'ancien Premier ministre Elisabeth BORNE, huit anciens ministres devraient retrouver leur siège de député : M. Olivier DUSSOPT, élu dans l'Ardèche, Mme Agnès FIRMON LE BODO, députée de Seine-Maritime, M. Olivier VERAN, élu de l'Isère, Mme Bérangère COUILLARD, élue en Gironde, M. Philippe VIGIER, élu dans l'Eure-et-Loir, et M. Olivier BECHT, élu dans le Haut-Rhin, Mme Carole GRANDJEAN, élue en Meurthe-et-Moselle, et M. Clément BEAUNE, élu à Paris.

Trois anciens ministres ont d'ores et déjà rejoint l'Assemblée nationale : Mme Elisabeth BORNE, Mme Bérangère COUILLARD et M. Olivier VERAN.

Ils ont tous les trois rejoint le groupe Renaissance. Si MM. Freddy SERTIN, suppléant de Mme BORNE, et Mme Servane HUGUES, suppléante de M. VERAN, siégeaient au groupe Renaissance, M. Frédéric ZGAINSKI, suppléant de Mme Bérangère COUILLARD, siégeait au groupe MoDem.

Ce groupe compte désormais 50 membres, contre 51 jusqu'à la fin de la semaine dernière, tandis que le groupe Renaissance, compte un membre de plus avec 162 élus.

L'arrivée à l'Assemblée nationale, si elle est confirmée de six anciens membres du gouvernement, ne devrait pas entraîner de changement. En effet la suppléante de M. DUSSOPT, Mme Laurence HEYDEL GRILLERE, la suppléante de M. Olivier BECHT, Mme Charlotte GOESTSCHY-BOLOGNESE, le suppléant de Mme Carole GRANDJEAN, M. Philippe GUILLEMARD, et la suppléante de M. Clément BEAUNE, Mme Clara CHASSIGNOL, siégeaient au groupe Renaissance.

La suppléante de M. Philippe VIGIER, Mme Laurence LECLERCQ, était membre du groupe MoDem, et la suppléante de Mme Agnès FIRMIN LE BODO, était membre du groupe Horizons.

Sauf changement de groupe par les anciens ministres, le groupe Renaissance devrait compter 166 membres, le groupe MoDem 51 et le groupe Horizons 26 membres.

Notons par ailleurs que quatre nouveaux députés doivent rejoindre l'Assemblée : M. Eric HUSSON, suppléant de Mme Marie GUEVENOUX (Ren, Essonne), Mme Juliette VILGRAIN, suppléante de M. Frédéric VALLETOUX (Horizons, Seine-et-Marne), Mme Véronique de MONTCHALIN, suppléante de M. Guillaume KASBARIAN (Ren, Eure-été-Loir), et M. Didier PADEY, suppléant de Mme Marina FERRARI (MoDem, Savoie).

La Correspondance économique
Les femmes, les hommes et les affaires, mardi 13 février 2024 936 mots

Les anciens ministres Brigitte KLINKERT et Stéphane TRAVERT ont été choisis par le groupe Renaissance de l'Assemblée nationale pour le poste de questeure et la présidence de la commission des Affaires économiques

Les anciens ministres Brigitte KLINKERT et Stéphane TRAVERT ont été choisis par le groupe Renaissance de l'Assemblée nationale pour le poste de questeure et la présidence de la commission des Affaires économiques

Les anciens ministres Brigitte KLINKERT et Stéphane TRAVERT ont été choisis par le groupe Renaissance de l'Assemblée nationale pour le poste de questeure et la présidence de la commission des Affaires économiques

Mme Brigitte KLINKERT, députée (Renaissance) du Haut-Rhin, conseillère (UCD) d'Alsace, ancienne présidente (LR) du conseil départemental du Haut-Rhin, ancienne ministre déléguée chargée de l'Insertion, a été choisie hier par son groupe pour intégrer le collège des questeurs de l'Assemblée nationale. Mme KLINKERT, issue de la droite alsacienne, a devancé lors d'une élection interne au sein du groupe présidentiel son ancienne collègue au gouvernement, Mme Nadia HAI, députée des Yvelines, ancienne ministre déléguée chargée de la Ville, et représentante de l'aile gauche de Renaissance. Mme KLINKERT l'a emporté par 100 voix contre 60, a fait savoir le groupe majoritaire.

Mme KLINKERT remplacera Mme Marie GUEVENOUX, députée de l'Essonne, entrée au gouvernement en tant que ministre déléguée chargée des Outre-mer (cf. CE du 09/02/2024).

En obtenant ce poste convoité - 10 députées avaient fait acte de candidature -, elle rejoint les deux autres questeurs en poste, l'ancien ministre Eric WOERTH (Renaissance) et Eric CIOTTI (LR).

Née en juin 1956, titulaire d'un Deug de droit, ancienne élève de l'Institut régional d'administration de Metz, directrice territoriale, Mme Brigitte KLINKERT fut attachée au service coordination et action économique de la préfecture du Bas-Rhin (1979), avant d'être chargée de mission au cabinet du président du Conseil général du Bas-Rhin, chargée notamment des relations publiques et du protocole (1979-2011). Chargée d'études culture, sport et communication au Conseil économique social et environnemental (CESER) de la Région Alsace (2011), elle fut ensuite chargée de mission auprès du chef du service de l'inventaire du patrimoine de la Région Alsace (2012), puis chargée de mission auprès de la Mission Mémoire et Identité régionale de la Région Alsace-Grand Est (2012-2017). Elue conseillère municipale de Colmar en 1983, elle fut adjointe (UDF puis UMP) au maire de cette ville, chargée de la culture et de l'information (1989-1995), de la culture et de l'enseignement supérieur (1995-2001), puis de la culture et présidente du comité de jumelage (2001-2008). Conseillère générale (UDF puis UMP) du Haut-Rhin, élue dans le canton de Colmar-Nord, de 1994 à 2015, elle fut vice-présidente du Conseil général du Haut-Rhin chargée notamment des pôles solidarité, culture et patrimoine, sports, éducation et vie Associative, de 1998 à 2015, avant d'être réélue en mars 2015 conseillère départementale (LR) du Haut-Rhin et vice-présidente déléguée à la culture et développement culturel, sport et vie associative, politiques en faveur de la jeunesse. Suppléante de M. Eric STRAUMANN, député (LR) du Haut-Rhin, depuis juin 2017, elle lui succéda à la présidence du Conseil départemental du Haut-Rhin en septembre 2017, fonction qu'elle assuma jusqu'en 2020. Nommée ministre déléguée auprès de la ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, chargée de l'Insertion le 3 juillet 2020, elle fut proclamée députée du Haut-Rhin le 28 juillet 2020 en remplacement de M. Eric STRAUMANN, démissionnaire après avoir été élu maire de Colmar, dont elle était la suppléante. Elle avait démissionné le 29 juillet de son mandat de député afin d'exercer ses fonctions ministérielles jusqu'en mai 2022. Conseillère (UCD) d'Alsace (canton de Colmar-2) depuis 2021, Mme Brigitte KLINKERT fut élue députée (Renaissance) du Haut-Rhin en juin 2022.

Par ailleurs, le groupe Renaissance a choisi M. Stéphane TRAVERT, député (Renaissance) de la Manche, ancien ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, pour briguer la présidence de la commission des Affaires économiques, laissée vacante à la suite de la nomination de M. Guillaume KASBARIAN, député (Renaissance) d'Eure-et-Loir, comme ministre délégué chargé du Logement (cf. CE du 09/02/2024).

Ancien membre du Parti socialiste, M. TRAVERT est membre de Territoires de Progrès, petit parti classé à l'aile gauche de la majorité, et dont le président Olivier DUSSOPT vient de quitter le gouvernement à l'occasion du dernier remaniement. Ce dernier a été désigné par 91 voix contre 69 lors d'un vote interne, l'emportant face à Mme Maud BREGEON, députée des Hauts-de-Seine, plutôt classée à l'aile droite de la majorité et proche du ministre de l'Intérieur Gérald DARMANIN.

Sa nomination à la tête de la commission des Affaires économiques devra encore être confirmée par un vote mercredi matin.

Né en 1969, titulaire d'une licence en droit et d'un BTS Action-Co, M. Stéphane TRAVERT fut cadre dans une PME (1994-1997), puis cadre dans l'industrie (1997-2006). Premier secrétaire fédéral du PS de la Manche, de 2002 à 2003, puis de 2005 à 2012, il fut chef de cabinet de M. Philippe DURON à la présidence (PS) du Conseil régional de Basse-Normandie (2006-2008), puis à la mairie de Caen (2008-2012). Conseiller régional (PS) de Basse-Normandie, (2010-2015), puis conseiller régional de Normandie de 2015 à 2018, il fut élu député (PS) de la Manche (3ème circonscription : Coutances-Granville) en juin 2012 et fut désigné en décembre 2014, rapporteur thématique de la commission spéciale de l'Assemblée nationale chargée d'examiner le projet de loi pour la croissance et l'activité. Nommé Délégué national du mouvement "En Marche !" en décembre 2016, réélu député (LaREM) de la Manche en juin 2017, M. Stéphane TRAVERT fut ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation de juin 2017 à octobre 2018. Il retrouva son siège de député de la Manche en novembre 2018 et fut réélu en juin 2022.

Bulletin Quotidien
Pour vos dossiers, dimanche 7 juillet 2024 26997 mots

L'Assemblée nationale élue les 30 juin et 7 juillet 2024

L'Assemblée nationale élue les 30 juin et 7 juillet 2024

L'Assemblée nationale élue les 30 juin et 7 juillet 2024

Nous vous présentons ci-dessous la composition de la nouvelle Assemblée nationale avec de brefs éléments biographiques sur chaque député. Nous distinguons les nouveaux élus et ainsi que ceux qui ont été élus ou réélus dès le 1er tour.

1 AIN 1ère circ. Sortant [LR]

M. Xavier BRETON, né en novembre 1962, cadre de collectivité territoriale, élu depuis 2007, conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes.

AIN 2ème circ. Sortant [DVC-Mod]

M. Romain DAUBIE, né en mai 1980, avocat, élu depuis 2022, conseiller (DVD) départemental, ancien maire de Montluel.

AIN 3ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Olga GIVERNET, née en octobre 1981, ingénieure conseil, spécialiste des aménagements d'intérieurs de Jet privé sur l'aéroport de Genève, élue depuis 2017, porte-parole du groupe Renaissance, vice-présidente de la délégation française à l'Assemblée parlementaire de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), ancienne vice-présidente du Comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques, présidente de la fédération départementale de l'Ain du parti Renaissance, ancienne conseillère régionale d'Auvergne-Rhône-Alpes.

AIN 4ème circ. Sortant [RN]

M. Jérôme BUISSON, né en janvier 1973, professeur d'italien, élu depuis 2022, conseiller régional (RN) d'Auvergne-Rhône-Alpes, conseiller municipal de Bourg-en-Bresse, conseiller communautaire à la Communauté d'Agglomération du bassin de Bourg-en-Bresse.

AIN 5ème circ. (Elu en 2022 : Damien ABAD - DVD) Nouvel élu [UXD-LR/RN]

M. Marc CHAVENT, né en juin 1968, cadre de la fonction publique, maire de Cerdon.

2 AISNE 1ère circ. Sortant (Elu au 1er tour) [RN]

M. Nicolas DRAGON, né en avril 1977, profession libérale, élu depuis 2022, conseiller municipal de Laon, conseiller communautaire de l'agglomération du Pays de Laon, délégué départemental de la fédération RN de l'Aisne.

AISNE 2ème circ. Sortant [LR]

M. Julien DIVE, né en mai 1985, conseiller en innovation dans l'industrie automobile, élu depuis 2016, conseiller communautaire de la communauté de communes du Val de l'Oise, vice-président des Républicains (LR), vice-président du mouvement "Nous France", ancien maire d'Itancourt.

AISNE 3ème circ. (Elu en 2022 : Jean-Louis BRICOUT - DVG) Nouvel élu (Elu au 1er tour) [RN]

M. Eddy CASTERMAN, né en juillet 1996, 4ème adjoint au maire d'Englos (Nord), chargé notamment des affaires scolaires et des seniors, ancien collaborateur parlementaire d'un sénateur LR, ancien collaborateur à la campagne de Mme Marion MARECHAL aux élections européennes, ancien candidat aux élections législatives en 2022 dans le Nord sous l'étiquette de Reconquête!.

AISNE 4ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [RN]

M. José BEAURAIN, né en juillet 1971, artisan, élu depuis 2022, conseiller municipal de Chauny.

AISNE 5ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [RN]

M. Jocelyn DESSIGNY, né en juin 1981, cadre administratif et commercial d'entreprise, élu depuis 2022, ancien premier adjoint au maire de Villers-Cotterêts, chargé des associations, fêtes et cérémonies.

3 ALLIER 1ère circ. Sortant [NUP-PCF]

M. Yannick MONNET, né en octobre 1975, cadre de la fonction publique, élu depuis 2022, ancien conseiller régional (PCF) d'Auvergne-Rhône-Alpes.

ALLIER 2ème circ. Sortant [RN]

M. Jorys BOVET, né en mars 1993, chauffeur-livreur, élu depuis 2022.

ALLIER 3ème circ. Sortant [LR]

M. Nicolas RAY, né en mai 1981, cadre de la fonction publique, élu depuis 2022, conseiller municipal de Bellerive, rapporteur du budget.

4 ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE 1ère circ. Sortant [RN]

M. Christian GIRARD, né en mai 1952, ancien cadre, élu depuis 2022, conseiller régional (RN) de Provence-Alpes-Côte-d'Azur, conseiller municipal de Manosque, conseiller communautaire de la Communauté d'Agglomération Durance Lubéron.

Alpes-de-Haute-Provence 2ème circ. (Elu en 2022 : Léo WALTER - NUP-FI) Nouvelle élue [UXD-LR/RN]

Mme Sophie VAGINAY, née en décembre 1969, cadre supérieure, maire (ex-LR) de Barcelonnette, présidente de la Communauté de communes de la Vallée de l'Ubaye, conseillère régionale et présidente (ex-LR) de la commission Tourisme du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte-d'Azur, ancienne conseillère départementale (DVD).

5 HAUTES-ALPES 1ère circ. (Elu en 2022 : Pascale BOYER - ENS) Nouvelle élue [UG-PS]

Mme Marie-José ALLEMAND, conseillère municipale d'opposition à Gap, première secrétaire du PS dans les Hautes-Alpes.

HAUTES-ALPES 2ème circ. (Elu en 2022 : Joël GIRAUD - ENS) Nouvelle élue [UG-PS]

Mme Valérie ROSSI, née en juin 1964, directrice Hautes Alpes Emploi Relais, conseillère départementale (UG) des Hautes-Alpes.

6 ALPES-MARITIMES 1ère circ. Sortant [UXD-LR/RN]

M. Eric CIOTTI, né en septembre 1965, élu depuis 2007, questeur de l'Assemblée nationale, conseiller départemental (UD) et ancien président du conseil départemental des Alpes-Maritimes, ancien président de la commission nationale d'investiture des Républicains (LR), président de la fédération des Républicains (LR) des Alpes-Maritimes, ancien chargé de la mobilisation dans l'équipe de campagne de M. François FILLON à l'élection présidentielle de 2017 et ancien conseiller sur l'autorité auprès de Mme Valérie PECRESSE, candidate (LR) à l'élection présidentielle de 2022.

ALPES-MARITIMES 2ème circ. Sortant [RN]

M. Lionel TIVOLI, né en février 1988, président de la SAS Milddream, élu depuis 2022, conseiller régional (RN) de Provence-Alpes-Côte-d'Azur, ancien conseiller municipal de Vallauris.

Alpes-Maritimes 3ème circ. (Elu en 2022 : Philippe PRADAL - ENS) Nouvel élu [UXD-LR/RN]

M. Bernard CHAIX, né en janvier 1965, commerçant, vice-président (UD) du conseil départemental, délégué Insertion, Emploi et Commerces, conseiller municipal de Nice.

ALPES-MARITIMES 4ème circ. Sortante (Elu au 1er tour) [RN]

Mme Alexandra MASSON, née en juillet 1971, avocate, élue depuis 2022, conseillère régionale (RN) de Provence-Alpes-Côte-d'Azur.

ALPES-MARITIMES 5ème circ. Sortante (Elu au 1er tour) [UXD-LR/RN]

Mme Christelle D'INTORNI, née en février 1985, avocate, élue depuis 2022, conseillère départementale (UD), ancienne maire de Rimplas, ancienne conseillère régionale (LR) de Provence-Alpes-Côte-d'Azur.

ALPES-MARITIMES 6ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [RN]

M. Bryan MASSON, né en décembre 1996, élu depuis 2022, conseiller régional (RN) de Provence-Alpes-Côte-d'Azur, ancien conseiller municipal de Saint Laurent du Var.

ALPES-MARITIMES 7ème circ. Sortant [LR]

M. Eric PAUGET, né en août 1970, élu depuis 2017, cpnseiller municipal et ancien adjoint au maire d'Antibes, secrétaire général délégué des Républicains (LR), ancien conseiller départemental.

ALPES-MARITIMES 8ème circ. Sortant [LR]

Mme LR Alexandra MARTIN, née en octobre 1968, cadre de la fonction publique, élue depuis 2022, conseillère départementale (UD), secrétaire générale du parti Nouvelle Energie.

ALPES-MARITIMES 9ème circ. Sortante [LR]

Mme Michèle TABAROT, née en octobre 1962, gérante de société, élue depuis 2002, conseillère municipale et ancienne maire du Cannet, conseillère communautaire de la communauté d'agglomération Cannes Pays de Lérins, présidente de la Commission nationale d'investiture des Républicains (LR), ancienne présidente de l'Association nationale pour la démocratie locale (ANDL), ancienne présidente du Conseil supérieur de l'adoption, ancienne conseillère générale (DL), ancienne conseillère régionale de Provence-Alpes-Côte-d'Azur.

7 ARDECHE 1ère circ. Sortant [UG-PS]

M. Hervé SAULIGNAC, né en novembre 1970, attaché territorial, élu depuis 2017, conseiller départemental et ancien président du Conseil départemental, ancien conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes.

ARDECHE 2ème circ. (Elu en 2022 : Olivier DUSSOPT - ENS) Nouvel élu [UXD-LR/RN]

M. Vincent TREBUCHET, né en juillet 1988, salarié dans une entreprise de conseil, soutien et financement aux associations.

ARDECHE 3ème circ. Sortant [DVD-LR]

M. Fabrice BRUN, né en avril 1968, président de Rouge Raisin, société de commercialisation de vins, élu depuis 2017, conseiller régional de Rhône-Alpes, ancien président de la fédération du Parti radical Valoisien de l'Ardèche, ancien directeur de la FDSEA.

8 Ardennes 1ère circ. (Elu en 2022 : Lionel VUIBERT - ENS) Nouvel élu [RN]

M. Flavien TERMET, né en janvier 2002, collaborateur du Rassemblement national, délégué départemental RN dans les Ardennes.

ARDENNES 2ème circ. Sortant [LR]

M. Pierre CORDIER, né en mai 1972, permanent politique, élu depuis 2017, conseiller départemental, ancien maire de Neufmanil.

ARDENNES 3ème circ. Sortant [DVC]

M. Jean-Luc WARSMANN, né en octobre 1965, proclamé député en octobre 1995 à la suite du décès de Claude VISSAC, réélu en 2012, 2017 et 2022, conseiller régional (DVD) du Grand Est, ancien président de la commission des lois de l'Assemblée nationale, ancien maire de Douzy, ancien conseiller général (LR).

9 ARIEGE 1ère circ. Sortante (Elu au 1er tour) [UG-PS]

Mme Martine FROGER, née en juin 1961, élue depuis avril 2023, conseillère municipale d'Alzen, suppléante de M. Jean-Jacques MICHAU, sénateur (PS) de l'Ariège, ancienne directice de l'association d'insertion Casta.

ARIEGE 2ème circ. Sortant [UG-PS]

M. Laurent PANIFOUS, né en décembre 1976, élu depuis 2022, ancien directeur de l'EHPAD des Portes d'Ariège Pyrénées, ancien maire (PS) de Le Fossat, ancien président de la Communauté de communes Arize Lèze.

10 AUBE 1ère circ. Sortant (Elu au 1er tour) [RN]

M. Jordan GUITTON, né en janvier 1995, élu depuis 2022, conseiller régional (RN) du Grand Est.

AUBE 2ème circ. Sortante [LR]

Mme Valérie BAZIN-MALGRAS, née en octobre 1969, élue depuis 2017, conseillère municipale de Troyes, conseillère de Troyes Champagne Métropole, vice-présidente des Républicains (LR).

AUBE 3ème circ. Sortante [RN]

Mme Angélique RANC, née en mars 1988, élue depuis 2022, conseillère régionale (RN) du Grand Est.

11 AUDE 1ère circ. Sortant [RN]

M. Christophe BARTHES, né en octobre 1966, agriculteur sur moyenne exploitation, élu depuis 2022, conseiller régional (RN) d'Occitanie.

AUDE 2ème circ. Sortant [RN]

M. Frédéric FALCON, né en novembre 1985, élu depuis 2022.

AUDE 3ème circ. Sortant [RN]

M. Julien RANCOULE, né en juillet 1993, formateur indépendant SST / EPI / SSIAP, élu depuis 2022, président du groupe d'études parlementaire Sécurité privée, conseiller municipal et communautaire de Limoux.

12 AVEYRON 1ère circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Stéphane MAZARS, né en mars 1969, avocat au barreau de Rodez, associé au cabinet Larguier-Aimonetti-Blanc-Bringer-Mazars, élu depuis 2017, ancien vice-président de la commission des lois, ancien conseiller départemental (PRG), ancien sénateur (RDSE) de l'Aveyron.

AVEYRON 2ème circ. Sortant [UG-LFI]

M. Laurent ALEXANDRE, né en juin 1973, technicien, élu depuis 2022, ancien maire (FI) d'Aubin.

AVEYRON 3ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Jean-François ROUSSET, né en septembre 1952, ancien chirurgien digestif, élu depuis 2022, ancien référent LREM dans le département.

13 BOUCHES-DU-RHONE 1ère circ. (Elu en 2022 : Sabrina AGRESTI ROUBACHE - ENS) Nouvelle élue [RN]

Mme Monique GRISETI, née en juillet 1960, présidente de la société Artisanales, de vente de fenêtres, vérandas et volets roulants, conseillère municipale (RN) de Marseille et conseillère des 11ème et 12ème arrondissements.

BOUCHES-DU-RHONE 2ème circ. (Elu en 2022 : Claire PITOLLAT - ENS) Nouvel élu [UG-PS]

M. Laurent LHARDIT, né en avril 1963, directeur associé chez Conseil Stratégies Publiques, adjoint au maire de Marseille, chargé de l'économie, de l'emploi, du tourisme durable, de l'ESS, du numérique, et des fonds européens, ancien consultant senior chez Communications Economiques et Sociales, ancien assistant parlementaire de Michel Pezet, ancien ancien collaborateur de Jacques Pilhan.

BOUCHES-DU-RHONE 3ème circ. Sortante [RN]

Mme Gisèle LELOUIS, née en mars 1952, ancienne employée, élue depuis 2022, conseillère de la Métropole Aix-Marseille-Provence, conseillère municipale de Marseille, conseillère d'arrondissement des 13e et 14e arrondissements de Marseille.

BOUCHES-DU-RHONE 4ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [UG-LFI]

M. Manuel BOMPARD, né en mars 1986, ancien ingénieur de recherche chez Adagos, élu depuis 2022, coordinateur de La France Insoumise (LFI), ancien député au Parlement européen et chef de la délégation française du groupe GUE/NGL, ancien directeur de campagne de M. Jean-Luc MELENCHON à l'élection présidentielle de 2017.

BOUCHES-DU-RHONE 5ème circ. Sortant [DVG-LFI]

M. Hendrik DAVI, né en décembre 1977, directeur de recherche en écologie forestière, élu depuis 2022.

BOUCHES-DU-RHONE 6ème circ. (Elu en 2022 : Lionel ROYER-PERREAUT - ENS) Nouvel élu [UXD-LR/RN]

M. Olivier FAYSSAT, né en mars 1968, courtier en assurances.

BOUCHES-DU-RHONE 7ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [UG-LFI]

M. Sébastien DELOGU, né en juin 1987, ancien chauffeur de taxi, élu depuis 2022.

BOUCHES-DU-RHONE 8ème circ. (Elu en 2022 : Jean-Marc ZULESI - ENS) Nouvel élu [RN]

M. Romain TONUSSI, né en avril 1996, profession intermédiaire administrative de la fonction publique, conseiller municipal de Miramas.

BOUCHES-DU-RHONE 9ème circ. Sortante [RN]

Mme Joëlle MELIN, née en mars 1950, médecin expert judiciaire, élue depuis 2022, membre du conseil national du Rassemblement national (RN), conseillère municipale d'Aubagne, ancienne conseillère régionale de Provence-Alpes-Côte-d'Azur, ancienne députée (ID) au Parlement européen.

BOUCHES-DU-RHONE 10ème circ. Sortant [RN]

M. José GONZALEZ, né en avril 1943, ancien employé, élu depuis 2022, ancien conseiller régional (RN) de Provence-Alpes-Côte-d'Azur.

BOUCHES-DU-RHONE 11ème circ. (Elu en 2022 : Mohamed LAQHILA - ENS) Nouvel élu [NFP-PS]

M. Marc PENA, né en mai 1960, professeur agrégé en droit, membre de la Société d'histoire du droit, conseiller municipal (Union de la Gauche) d'Aix-en-Provence, ancien doyen de la faculté de droit et de sciences politiques et ancien président de l'université Paul-Cézanne (Aix-Marseille 3).

BOUCHES DU RHONE 12ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [RN]

M. Franck ALLISIO, né en août 1980, profession libérale, élu depuis 2022, conseiller régional et président du groupe RN au conseil régional de Provence-Alpes-Côte-d'Azur, délégué départemental de la fédération des Bouches-du-Rhône du RN, ancien conseiller municipal du 6ème secteur de Marseille.

BOUCHES DU RHONE 13ème circ. (Elu en 2022 : Pierre DHARREVILLE - NUP-COM) Nouvel élu [RN]

M. Emmanuel FOUQUART, né en juillet 1966, gendarme retraité, conseiller régional (RN) de Provence-Alpes-Côte d'Azur, conseiller municipal de Martigues, délégué départemental adjoint du Rassemblement national des Bouches-du-Rhône.

BOUCHES-DU-RHONE 14ème circ. (Elu en 2022 : Anne-Laurence PETEL - ENS) Nouvel élu [UXD-LR/RN]

M. Gérault VERNY, né en décembre 1984, industriel, ancien membre de l'équipe de campagne de M. Eric ZEMMOUR lors de la dernière élection présidentielle.

BOUCHES-DU-RHONE 15ème circ. Sortant [RN]

M. Romain BAUBRY, né en janvier 1989, policier, élu depuis 2022, conseiller municipal de Senas.

BOUCHES-DU-RHONE 16ème circ. Sortant [RN]

M. Emmanuel TACHE DE LA PAGERIE, né en février 1975, cadre de la fonction publique territoriale, élu depuis 2022.

14 CALVADOS 1ère circ. (Elu en 2022 : Fabrice LE VIGOUREUX - ENS) Nouvel élu [DVD]

M. Joël BRUNEAU, né en septembre 1963, Conseil en gestion publique, maire (LR) de Caen, président de la communauté urbaine Caen la Mer, Trésorier de l'association France Urbaine, ancien conseiller régional (UMP) de Basse-Normandie, ancien président du comité départemental de la fédération UMP du Calvados, ancien directeur des relations extérieures et institutionnelles puis directeur du secteur public et social à la Caisse d'épargne de Normandie, ancien directeur général des services du Conseil régional de Basse-Normandie.

CALVADOS 2ème circ. Sortant [UG-PS]

M. Arthur DELAPORTE, né en octobre 1991, élu depuis 2022, secrétaire général adjoint de l'Office universitaire de recherche socialiste (Ours), secrétaire national thématique "Emploi, travail, entreprise nouvelle" du Parti socialiste (PS).

CALVADOS 3ème circ. Sortant [ENS-Hor]

M. Jérémie PATRIER-LEITUS, né en mars 1989, élu depuis 2022, professeur de management des organisations culturelles et de mécénat à Sciences Po Paris, fondateur de la Bourse Cathy Leitus pour la recherche contre les tumeurs cérébrales, délégué du comité Horizons Lisieux Normandie, ancien directeur de la communication, du développement et de la programmation culturelle de l'Etablissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, ancien porte-parole adjoint de "La Droite avec Macron", ancien membre du bureau national des "Jeunes avec Juppé", ancien directeur des événements et du développement, représentant en France, conseiller spécial de la présidente, au French Institute Alliance Française (FIAF) de New York.

CALVADOS 4ème circ. Sortant [ENS-Mod]

M. Christophe BLANCHET, né en avril 1973, entrepreneur et commerçant, élu depuis 2017, président du Comité national anti-contrefaçon, conseiller communautaire de la communauté de communes Normandie-Cabourg-Pays d'Auge.

CALVADOS 5ème circ. Sortant [ENS-Hor]

M. Bertrand BOUYX, né en mai 1970, pharmacien, élu depuis 2017, président de la délégation française à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, ancien membre du Parti Radical Valoisien.

CALVADOS 6ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Elisabeth BORNE, née en avril 1961, ancienne élève de l'Ecole polytechnique (1981), ingénieure générale des ponts, des eaux et des forêts, élue depuis 2022, membre du bureau exécutif de Territoires de Progrès, ancienne présidente-directrice générale de la Régie autonome des transports parisiens (RATP), ancienne préfète de la région Poitou-Charentes, préfète de la Vienne, ancienne directrice de l'urbanisme de la Ville de Paris, ancienne directrice des concessions d'Eiffage, ancienne directrice de la stratégie de la SNCF, ancienne directrice du cabinet de Mme Ségolène ROYAL au ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, ancienne collaboratrice de M. Lionel JOSPIN à Matignon, ancienne ministre de la Transition écologique et solidaire, ancienne ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, ancienne Premier ministre.

15 CANTAL 1ère circ. Sortant [DVD]

M. Vincent DESCOEUR, né en décembre 1962, professeur agrégé de biologie, élu depuis 2017 après l'avoir été de 2007 à 2012, conseiller départemental et ancien président du conseil départemental, ancien maire de Montsalvy.

CANTAL 2ème circ. Sortant [LR]

M. Jean-Yves BONY, né en mars 1955, agriculteur, élu depuis 2017 après avoir été député de 2007 à 2010, conseiller départemental, ancien maire d'Ally.

16 CHARENTE 1ère circ. (Elu en 2022 : Thomas MESNIER - ENS (René PILATO - NUP-FI élu en janvier 2023 suite à l'annulation de l'élection)) Nouvel élu [UG-LFI]

M. René PILATO, né en août 1962, professeur de mathématiques, élu depuis janvier 2023, ancien candidat à LaPrimaire.org pour l'élection présidentielle de 2017.

CHARENTE 2ème circ. Sortante [ENS-Hor]

Mme Sandra MARSAUD, née en janvier 1974, élue depuis 2017, conseillère municipale Saint-Même-les-Carrières, ancien manager opérationnel à la CPAM de la Charente, ancienne responsable d'un bureau d'études en urbanisme et développement local.

CHARENTE 3ème circ. Sortante [RN]

Mme Caroline COLOMBIER, née en août 1957, ancienne cadre, élue depuis 2022, conseillère régionale (RN) de Nouvelle-Aquitaine, membre du Conseil national RN, déléguée départementale du RN en Charente.

17 CHARENTE-MARITIME 1ère circ. Sortant [DVG-SE/Ens]

M. Olivier FALORNI, né en mars 1972, enseignant, élu depuis 2012, président du groupe détudes parlementaire Fin de vie, conseiller municipal de La Rochelle, ancien conseiller régional de Poitou-Charentes, ancien premier secrétaire de la fédération socialiste de Charente-Maritime.

CHARENTE-MARITIME 2ème circ. (Elu en 2022 : Anne-Laure BABAULT - ENS) Nouvel élu [UG-Ecolo]

M. Benoît BITEAU, né en avril 1967, agriculteur sur moyenne exploitation.

CHARENTE-MARITIME 3ème circ. (Elu en 2022 : Jean-Philippe ARDOUIN - ENS) Nouvel élu [UG-PS]

M. Fabrice BARUSSEAU, né en juin 1970, professeur, maire (PS) de Villars-les-Bois, conseiller départemental (DVG).

CHARENTE-MARITIME 4ème circ. (Elu en 2022 : Raphaël GERARD - ENS) Nouvel élu [RN]

M. Pascal MARKOWSKY, né en juillet 1954, ancien chef d'entreprise, conseiller régional (RN) de Nouvelle-Aquitaine, conseiller municipal de Saint-Georges-d'Oléron.

CHARENTE-MARITIME 5ème circ. Sortant [HOR]

M. Christophe PLASSARD, né en novembre 1967, élu depuis 2022, président du groupe d'études parlementaire Economie fluviale et maritime et filière halieutique, conseiller municipal de Royan, ancien dirigeant de Baillard Metel & Compagnie (communication par l'objet), ancien vice-président du Ceser Nouvelle-Aquitainecréateur et ancien dirigeant de BDM Communication.

18 CHER 1ère circ. Sortant [ENS-Ren]

M. François CORMIER-BOULIGEON, né en novembre 1972, élu depuis 2017, président de la fédération départementale du Cher du parti Renaissance, ancien collaborateur de M. Patrick KANNER au ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, ancien chef adjoint de cabinet de M. Emmanuel MACRON à Bercy.

CHER 2ème circ. Sortant [UG-PCF]

M. Nicolas SANSU, né en juin 1968, élu depuis 2022, après l'avoir été de 2012 à 2017, conseiller municipal et ancien maire (PCF) de Vierzon, conseiller communautaire de la communauté de communes Vierzon Sologne Berry, ancien conseiller général.

CHER 3ème circ. Sortant [ENS-Hor]

M. Loïc KERVRAN, né en février 1984, élu depuis 2017, vice-président de la commission de la défense nationale et des forces armées, ancien président de la Commission de vérification des fonds spéciaux, ancien directeur adjoint de l'inspection générale d'HSBC France, ancien délégué départemental d'En Marche !.

19 CORREZE 1ère circ. (Elu en 2022 : Francis DUBOIS - LR) Nouvel élu [NFP-PS]

M. François HOLLANDE, né en août 1954, ENA, conseiller référendaire honoraire à la Cour des comptes, président de la Fondation la France s'engage, président d'honneur de l'association @StopCorruption, fondateur et gérant de la SARL RDPA (Réflexions, Débats, Perspectives et Analyses), ancien Premier secrétaire du PS, ancien député (1ère circ : Tulle) (1988/1993 et 1997/2012) et ancien président du conseil général, ancien député au Parlement européen, ancien conseiller régional du Limousin, ancien maire de Tulle, ancien président de la République.

CORREZE 2ème circ. Sortante [LR]

Mme Frédérique MEUNIER, née en décembre 1960, avocate, élue depuis 2017, conseillère départementale (UDI), ancienne maire de Malemort-sur-Corrèze, ancienne conseillère régionale du Limousin.

2A CORSE-DU-SUD 1ère circ. Sortant [ENS-Hor]

M. Laurent MARCANGELI, né en décembre 1980, avocat, élu depuis 2022 après l'avoir été de 2012 à 2017, président du groupe Horizons de l'Assemblée nationale, conseiller (DVD) à l'Assemblée de Corse, conseiller communautaire et ancien président de la communauté d'agglomération du Pays Ajaccien, ancien maire (DVD) d'Ajaccio, ancien conseiller général.

CORSE-DU-SUD 2ème circ. Sortant [REG]

M. Paul-André COLOMBANI, né en août 1967, médecin généraliste, élu depuis 2017, ancien conseiller (REG) à l'Assemblée de Corse, ancien président de l'Observatoire régional de santé.

2B HAUTE-CORSE 1ère circ. Sortant [REG]

M. Michel CASTELLANI, né en septembre 1945, ancien professeur d'économie et responsable pédagogique du Master 2 administration des entreprises à l'université de Corse, élu depuis 2017, ancien conseiller à l'Assemblée de Corse.

HAUTE-CORSE 2ème circ. (Elu en 2022 : Jean-Félix ACQUAVIVA - REG) Nouvel élu [DVD]

M. François-Xavier CECCOLI, né en octobre 1968, président de la Banque alimentaire agricole de Corse, maire de San-Giuliano, président de la fédération LR de la Haute-Corse, ancien conseiller à l'Assemblée de Corse.

21 COTE-D'OR 1ère circ. (Elu en 2022 : Didier MARTIN - ENS) Nouvelle élue [UG-PS]

Mme Océane GODARD, née en novembre 1982, psychologue du travail au groupe Idées, 6ème vice-présidente du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, chargée des lycées, de l'offre de formation, de l'apprentissage et de l'orientation, conseillère municipale de Didon et conseillère métropolitaine chargée de l'emploi, ancienne chargée d'insertion professionnelle.

COTE-D'OR 2ème circ. (Elu en 2022 : Benoît BORDAT - ENS) Nouvelle élue [UG-Ecolo]

Mme Catherine HERVIEU, née en mai 1958, psychologue, conseillère départementale (EELV), conseillère municipale de Dijon, présidente de la Fédération des Elus Verts et Ecologistes (Feve) et de l'Association de surveillance de la qualité de l'air (ATMO) Bourgogne-Franche-Comté, ancienne vice-présidente du Grand Dijon chargé des mobilités alternatives.

COTE-D'OR 3ème circ. (Elu en 2022 : Fadila KHATTABI - ENS) Nouvel élu [UG-PS]

M. Pierre PRIBETICH, né en décembre 1956, professeur des universités, président de la Société publique locale d'aménagement de l'agglomération dijonnaise, adjoint (PS) au maire de Dijon, délégué à l'urbanisme, au Plan Local d'Urbanisme et au quartier Grand Sud, vice-président de Dijon Métropole, ancien député au Parlement européen, ancien délégué national au logement du Parti socialiste (PS).

COTE-D'OR 4ème circ. Sortant [LR]

M. Hubert BRIGAND, né en juillet 1952, ancien attaché commercial, élu depuis 2022, ancien maire (LR) de Châtillon-sur-Seine, ancien président de la communauté de communes du Pays châtillonnais, ancien conseiller départemental, ancien conseiller régional de Bourgogne.

COTE-D'OR 5ème circ. (Elu en 2022 : Didier PARIS - ENS) Nouvel élu [RN]

M. René LIORET, né en janvier 1952, conseiller régional (RN) de Bourgogne-Franche-Comté, ancien directeur des opérations aux Laboratoires URGO Healthcare.

22 COTES-D'ARMOR 1ère circ. Sortant [ENS-Mod]

M. Mickaël COSSON, né en novembre 1975, chargé d'opérations urbanisme, élu depuis 2022, ancien maire de Hillion.

COTES-D'ARMOR 2ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Hervé BERVILLE, né en janvier 1990, économiste, élu depuis 2017, secrétaire d'Etat chargé de la Mer et de la Biodiversité, ancien porte-parole de La République en Marche (LaREM), ancien chercheur à l'Université de Stanford.

COTES-D'ARMOR 3ème circ. (Elu en 2022 : Marc LE FUR - LR) Nouvel élu [LR]

M. Corentin LE FUR, chargé de mission sur les questions budgétaires et financières au groupe LR de l'Assemblée nationale, conseiller municipal de Quintin, fils de M. Marc LE FUR, administrateur civil honoraire, député (LR) des Côtes-d'Armor (3ème circonscription), qui ne se représente pas, conseiller régional (LR) de Bretagne.

COTES-D'ARMOR 4ème circ. Sortante [UG-LFI]

Mme Murielle LEPVRAUD, née en juillet 1974, élue depuis 2022, co-présidente du groupe d'études parlementaire Impact des changements climatiques.

COTES-D'ARMOR 5ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Eric BOTHOREL, né en octobre 1966, proclamé député (NI) en mai 2017 en remplacement de Corinne ERHEL, décédée, réélu en 2017 et en 2022, ancien conseiller général (PS).

23 CREUSE 1ère circ. (Elu en 2022 : Catherine COUTURIER - NUP-FI) Nouvel élu [UXD-LR/RN]

M. Bartolomé LENOIR, né en septembre 1991, conseiller de M. Eric CIOTTI à la présidence des Républicains, directeur du média Une Certaine Idée, président de la fédération LR de la Creuse, ancien directeur de Contribuables Associés.

24 DORDOGNE 1ère circ. (Elu en 2022 : Pascale MARTIN - NUP-FI) Nouvelle élue [RN]

Mme Nadine LECHON, née en avril 1963, agricultrice au Fleix, ancienne commerçante de Bergerac, militante au sein du RN.

DORDOGNE 2ème circ. Sortant [RN]

M. Serge MULLER, né en février 1976, aide-soignant dans la fonction publique hospitalière, élu depuis 2022.

DORDOGNE 3ème circ. (Elu en 2022 : Jean-Pierre CUBERTAFON - ENS) Nouvelle élue [RN]

Mme Florence JOUBERT, née en juin 1965, employée du secteur médical, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine, référente du RN en Dordogne.

DORDOGNE 4ème circ. Sortant [UG-Gén.S]

M. Sébastien PEYTAVIE, né en avril 1982, psychologue, élu depuis 2022, co-président du groupe d'études parlementaire Handicap et inclusion, adhérent à Génération.s.

25 DOUBS 1ère circ. Sortant [ENS-Mod]

M. Laurent CROIZIER, né en janvier 1975, professeur des écoles, élu depuis 2022, conseiller municipal de Besançon, conseiller communautaire de Grand Besançon Métropole.

Doubs 2ème circ. (Elu en 2022 : Eric ALAUZET - ENS) Nouvelle élue [UG-Ecolo]

Mme Dominique VOYNET, née en novembre 1958, inspectrice générale des affaires sociales honoraire, ancienne députée européenne, ancienne députée et ancienne conseillère générale (Verts) du Jura, ancienne conseillère régionale de Franche-Comté, ancienne sénatrice (ratt.adm.PS) de la Seine-Saint-Denis, ancienne maire (EE-LV) de Montreuil, ancien ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, ancienne candidate à la présidence de la République en 1995 et 2007.

DOUBS 3ème circ. (Elu en 2022 : Nicolas PACQUOT - ENS) Nouvel élu [UXD-LR/RN]

M. Matthieu BLOCH, né en avril 1983, cadre administratif et commercial d'entreprise, maire de Colombier-Fontaine.

DOUBS 4ème circ. Sortante [RN]

Mme Géraldine GRANGIER, née en février 1975, élue depuis 2022, conseillère régionale de Bourgogne-Franche-Comté, déléguée départementale adjointe du RN du Doubs.

DOUBS 5ème circ. Sortante [LR]

Mme Annie GENEVARD, née en septembre 1956, professeure certifiée de lettres classiques, élue depuis 2012, ancienne vice-présidente de l'Assemblée nationale, présidente de la commission permanente du Conseil national de la montagne, secrétaire générale des Républicains (LR) et ancienne présidente du Conseil national des LR, présidente de la fédération LR du Doubs, ancienne maire de Morteau, ancienne vice-présidente de l'Association des maires de France (AMF), ancienne conseillère régionale de Franche-Comté.

26 DROME 1ère circ. (Elu en 2022 : Mireille CLAPOT - ENS) Nouvel élu [UG-PS]

M. Paul CHRISTOPHLE, né en février 1987, directeur du développement et de l'expertise de l'association Unis-Cité, ancien directeur de projet, chargé de développer l'activité conseil de Korelya (conseil stratégique pour les investissements croisés France / Corée), ancien collaborateur de M. Patrick KANNER au ministère ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports et de Mme Fleur PELLERIN au ministère de la Culture et de la Communication.

DROME 2ème circ. Sortante [RN]

Mme Lisette POLLET, née en janvier 1968, élue depuis 2022, conseillère régionale d'Auvergne-Rhône-Alpes, déléguée départementale RN Drôme.

DROME 3ème circ. Sortante [UG-Ecolo]

Mme Marie POCHON, née en mai 1990, élue depuis 2022, co-présidente du groupe d'études parlementaire Impact des changements climatiques, membre du collège parlementaire de l'Association des petites villes de France, ancienne collaboratrice parlementaire de Mme Marie TOUSSAINT, députée (Verts/ALE) au Parlement européen, ancienne secrétaire générale de l'association Notre affaire à tous, ancienne porte-parole de la Fédération des Jeunes Verts Européens.

DROME 4ème circ. (Elu en 2022 : Emmanuelle ANTHOINE - LR) Nouvel élu [RN]

M. Thibaut MONNIER, né en février 1987, co-fondateur de l'Institut de sciences sociales, économiques et politiques (ISSEP), secrétaire départemental du Rassemblement national (RN) pour l'Isère, ancien conseiller régional (RN) d'Auvergne-Rhône-Alpes.

27 EURE 1ère circ. Sortante [RN]

Mme Christine LOIR, née en février 1977, auxiliaire de vie, élue depuis 2022.

EURE 2ème circ. Sortante [RN]

Mme Katiana LEVAVASSEUR, née en décembre 1970, agent de maintenance, élue depuis 2022.

EURE 3ème circ. Sortant [RN]

M. Kévin MAUVIEUX, né en septembre 1991, élu depuis 2022, conseiller municipal (RN) de Pont-Audemer, ancien conseiller en assurances chez BNP Paribas Cardif.

EURE 4ème circ. Sortant [UG-PS]

M. Philippe BRUN, né en octobre 1991, ENA (promotion "Georges Clemenceau"), conseiller de tribunal administratif et de cour administrative d'appel, élu depuis 2022, secrétaire national thématique "Transition énergétique" du Parti socialiste (PS), ancien rapporteur public au tribunal administratif de Montreuil, ancien attaché parlementaire de Mme Axelle LEMAIRE, alors députée (PS) représentant les Français établis hors de France.

EURE 5ème circ. Sortant [RN]

M. Timothée HOUSSIN, né en juillet 1988, élu depuis 2022, co-président du groupe d'études parlementaire Déserts médicaux et accès aux soins, conseiller régional (RN) de Normandie, ancien conseiller municipal de Louviers.

28 EURE-ET-LOIR 1ère circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Guillaume KASBARIAN, né en février 1987, élu depuis 2017, ministre délégué chargé du Logement, président de la fédération départementale de l'Eure-et-Loir du parti Renaissance, ancien manager PMP Performance management Partner (cabinet de conseil aux entreprises), ancien référent départemental d'Eure-et-Loir du mouvement En marche !.

EURE-ET-LOIR 2ème circ. Sortant [LR]

M. Olivier MARLEIX, né en février 1971, fonctionnaire, élu depuis 2012, président du groupe Les Républicains (LR) de l'Assemblée nationale, membre de la communauté d'agglomération du Pays de Dreux, membre du comité stratégique et ancien vice-président des Républicains (LR), président de la fédération LR de l'Eure-et-Loir, ancien maire d'Anet, ancien conseiller général, ancien directeur général des services départementaux de l'Eure-et-Loir, ancien président de l'Union des jeunes pour le progrès, ancien collaborateur de M. Claude GUEANT au ministère de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration, ancien collaborateur de M. Nicolas SARKOZY à l'Elysée.

EURE-ET-LOIR 3ème circ. (Elu en 2022 : Luc LAMIRAULT - LR) Nouvel élu [DVC-PRG/PS]

M. Harold HUWART, né en janvier 1982, ENA, administrateur de l'Etat, maire (MR) de Nogent-le-Rotrou, vice-président du Conseil régional du Centre-Val de Loire, délégué à l'économie, au tourisme, à l'Europe et au numérique, vice-président du Parti radical, chargé du développement de la fondation politique, ancien collaborateur de Mme Marylise LEBRANCHU au ministère de la Réforme de l'Etat, de la Décentralisation et de la Fonction publique, de MM. Michel SAPIN et Christian ECKERT à Bercy, et de M. Jean-Marc AYRAULT à Matignon, fils de l'ancien ministre François HUWART, ancien député (app.PS) d'Eure-et-Loir.

EURE-ET-LOIR 4ème circ. Sortant [ENS-Mod]

M. Philippe VIGIER, né en février 1958, médecin biologiste, élu depuis 2007, conseiller régional (UDI) du Centre-Val de Loire, conseiller communautaire de la communauté de communes du Grand Chateaudun, vice-président du Mouvement Démocrate (MoDem), ancien président du groupe de l'Union des démocrates et indépendants (UDI) à l'Assemblée nationale, ancien maire de Cloyes-les-Trois-Rivières et ancien maire de Cloyes-sur-le-Loir, ancien secrétaire général et ancien porte-parole du Nouveau Centre.

29 FINISTERE 1ère circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Annaïg LE MEUR, née en avril 1973, orthopédiste, élue depuis 2017, whip du groupe Renaissance pour la commission des affaires économiques à l'Assemblée nationale, chargée d'une mission temporaire sur la fiscalité locative, présidente de la commission d'examen des pratiques commerciales, conseillère municipale de Quimper, conseillère communautaire de la communauté d'agglomération Quimper Bretagne occidentale.

FINISTERE 2ème circ. (Elu en 2022 : Jean-Charles LARSONNEUR - DVC) Nouvel élu [UG-LFI]

M. Pierre-Yves CADALEN, né en juillet 1992, chercheur postdoctorant en relations internationales à l'Université de Bretagne occidentale (UBO).

FINISTERE 3ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Didier LE GAC, né en juillet 1965, formateur pour adultes, élu depuis 2017, président du groupe d'études parlementaire Amiante, ancien conseiller départemental (PS), ancien maire de Lampaul-Plouarzel.

FINISTERE 4ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Sandrine LE FEUR, née en mars 1991, agricultrice bio installée à Pleyber-Christ, élue depuis 2017, cofondatrice du magasin de producteurs Elocop, co-présidente du groupe d'études parlementaire Espaces naturels protégés.

FINISTERE 5ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Graziella MELCHIOR, née en avril 1960, enseignante en communication et management d'entreprise à l'IUT de Brest, élue depuis 2017.

FINISTERE 6ème circ. Sortante [UG-PS]

Mme Mélanie THOMIN, née en juin 1984, institutrice, élue depuis 2022, conseillère municipale d'Hanvec, secrétaire nationale thématique "Solidarités de proximité" du Parti socialiste (PS).

FINISTERE 7ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Liliana TANGUY, née en mars 1967, fonctionnaire en milieu hospitalier, élue depuis 2017, vice-présidente de la commission des affaires européennes.

FINISTERE 8ème circ. Sortant [ENS-Mod]

M. Erwan BALANANT, né en février 1971, photographe et réalisateur indépendant, élu depuis 2017, porte-parole du groupe Démocrate (MoDem et indépendants) (Dem), vice-président de la commission des lois, secrétaire général adjoint du Mouvement Démocate (MoDem), ancien conseiller municipal de Quimperlé et ancien conseiller communautaire à l'agglomération.

30 GARD 1ère circ. Sortant [RN]

M. Yoann GILLET, né en août 1986, cadre de la fonction publique, élu depuis 2022, conseiller régional d'Occitanie, délégué départemental du RN, ancien conseiller municipal de Nîmes et ancien président du groupe des élus RN.

GARD 2ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [RN]

M. Nicolas MEIZONNET, né en décembre 1983, ingénieur en informatique, proclamé député en février 2020 en remplacement de M. Gilbert COLLARD, élu au Parlement européen, conseiller municipal (RN) de Vauvert, ancien conseiller départemental.

Gard 3ème circ. Sortante [RN]

Mme Pascale BORDES, née en octobre 1961, avocate à Bagnols-sur-Cèze (droit de la famille), élue depuis 2022, conseillère municipale de Beaucaire et conseillère communautaire à l'agglomération..

GARD 4ème circ. Sortant [RN]

M. Pierre MEURIN, né en novembre 1989, élu depuis 2022, président du groupe d'études parlementaire Sécurité routière, ancien directeur des études de l'Institut des sciences sociales, économiques et politiques (Issep) Lyon.

GARD 5ème circ. (Elu en 2022 : Michel SALA - NUP-FI) Nouvel élu [UXD-LR/RN]

M. Alexandre ALLEGRET-PILOT, né en janvier 1989, ENA, administrateur de l'Etat, hef de la mission des restructurations d'entreprises et délégué interministériel adjoint aux restructurations d'entreprises, conseiller et ambassadeur de The Masherbrum Company (vêtements pour sportifs), conseiller de Weid (classe préparatoire ECG), chargé de cours à l'Institut de la gestion publique et du développement économique (IGPDE), conseiller municipal de Fillière (Haute-Savoie).

GARD 6ème circ. (Elu en 2022 : Philippe BERTA - ENS) Nouvelle élue [RN]

Mme Sylvie JOSSERAND, née en août 1968, avocate au barreau de Nîmes, maître de conférences en droit privé et sciences criminelles à l'Université de Nîmes, qui vient d'être élue députée au Parlement européen.

31 HAUTE-GARONNE 1ère circ. Sortant [UG-LFI]

M. Hadrien CLOUET, né en juillet 1991, élu depuis 2022, ancien chercheur associé (Emploi, sous-emploi et chômage, gouvernance des entreprises) au Centre de sociologie des organisation de Sciences Po.

HAUTE-GARONNE 2ème circ. Sortante [UG-LFI]

Mme Anne STAMBACH-TERRENOIR, née en juin 1980, cadre administratif et commercial d'entreprise, élue depuis 2022, ancienne collaboratrice locale de M. Manuel BOMPARD au Parlement européen.

HAUTE-GARONNE 3ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Corinne VIGNON, née en juin 1963, ancienne chef d'entreprise, élue depuis 2017, présidente du groupe d'études parlementaire Condition et bien-être des animaux, ancienne maire de Flourens, ancienne directrice de la communication de la Mutuelle Générale.

HAUTE-GARONNE 4ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [UG-LFI]

M. François PIQUEMAL, né en décembre 1984, enseignant de lettres-histoire-géographie en lycée, élu depuis 2022, conseiller municipal de Toulouse, militant de l'association Droit Au Logement (DAL), porte-parole du DAL Toulouse, ancien chargé de développement et de formateur auprès de la Fédération DAL.

HAUTE-GARONNE 5ème circ. Sortant [ENS-Hor]

M. Jean-François PORTARRIEU, né en octobre 1965, journaliste, élu depuis 2017, ancien président du groupe d'études parlementaire Presse, ancien rédacteur en chef de l'hebdomadaire "Ô Toulouse -La Gazette" (Groupe Dépêche du Midi).

HAUTE-GARONNE 6ème circ. (Elu en 2022 : Monique IBORRA - ENS) Nouvel élu [UG-PS]

M. Arnaud SIMION, né en mai 1968, cadre de la fonction publique, cice-président (PS) du conseil départemental, chargé Action sociale de proximité, Maisons des solidarités, Insertion.

HAUTE-GARONNE 7ème circ. Sortant [UG-LFI]

M. Christophe BEX, né en novembre 1961, élu depuis 2022, président du groupe d'études parlementaire Cannabis, ancien attaché administratif à l'Université Jean-Jaurès de Toulouse, ancien agent de La Poste.

HAUTE-GARONNE 8ème circ. Sortant [UG-PS]

M. Joël AVIRAGNET, né en juin 1956, directeur d'établissements sociaux et médico sociaux, élu depuis 2017 après avoir été député en 2014-2015, ancien maire d'Encausse-les-Thermes, ancien suppléant de Mme Carole DELGA, députée (SRC) de Haute-Garonne.

HAUTE-GARONNE 9ème circ. Sortante [UG-Ecolo]

Mme Christine ARRIGHI, née en septembre 1959, administratrice des finances publiques retraitée, élue depuis 2022, co-présidente du groupe d'études parlementaire Aéronautique et espace, ancienne adjointe au maire de Ramonville.

HAUTE-GARONNE 10ème circ. (Elu en 2022 : Dominique FAURE - ENS) Nouvel élu [UG-PS]

M. Jacques OBERTI, né en novembre 1960, ingénieur, maire de Ayguesvives, président de la communauté d'agglomération du Sicoval, vice-président d'Intercommunalités de France, chargé du numérique.

32 GERS 1ère circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Jean-René CAZENEUVE, né en juin 1958, élu depuis 2017, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, membre du collège parlementaire de l'Association des petites villes de France, ancien président de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation de l'Assemblée nationale, ancien directeur général adjoint commercial, membre du comité exécutif, de Bouygues Telecom, ancien directeur de la filiale française d'Apple.

GERS 2ème circ. Sortant [DVG-PS]

M. David TAUPIAC, né en mai 1975, ingénieur, élu depuis 2022, conseiller régional (ex PS) d'Occitanie, ancien maire de Saint-Clar.

33 GIRONDE 1ère circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Thomas CAZENAVE, né en mars 1978, ENA (promotion "République"), inspecteur général des finances,élu depuis 2022, ministre délégué chargé des Comptes publics, conseiller municipal et conseiller métropolitain de Bordeaux, créateur du Groupe Renouveau Bordeaux, ancien délégué interministériel à la transformation publique, directeur interministériel de la transformation publique, ancien secrétaire général adjoint de la présidence de la République (janvier-mai 2017), ancien directeur général adjoint chargé de la stratégie, des opérations et des relations extérieures de Pôle emploi, ancien collaborateur de MM. Emmanuel MACRON, Michel SAPIN et Christophe SIRUGUE à Bercy.

GIRONDE 2ème circ. Sortant [UG-Ecolo]

M. Nicolas THIERRY, né en décembre 1975, élu depuis 2022, conseiller régional (EELV) de Nouvelle-Aquitaine, ancien collaborateur de M. Alain ROUSSET, président (PS) du Conseil régional d'Aquitaine, ancien collaborateur de Mme Cécile DUFLOT au ministère de l'Egalité des territoires et du Logement.

GIRONDE 3ème circ. Sortant [UG-LFI]

M. Loïc PRUD'HOMME, né en août 1969, élu depuis 2017, ancien technicien, secrétaire de l'équipe "mécanique environnementale" de l'unité "interactions sol plante atmosphère" de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra).

GIRONDE 4ème circ. Sortant [UG-PS]

M. Alain DAVID, né en juin 1949, ingénieur foncier, élu depuis 2017, ancien vice-président de la commission des affaires étrangères, ancien conseiller départemental, ancien maire de Cenon.

GIRONDE 5ème circ. (Elu en 2022 : Grégoire de FOURNAS - RN) Nouvelle élue [UG-PS]

Mme Pascale GOT, née en avril 1961, vice-présidente (PS) du conseil départemental, chargée de la Protection de l'environnement, espaces naturels sensibles, gestion des risques, co-présidente du Comité national de suivi de la stratégie nationale relative à l'érosion littorale, présidente du comité de la filière forêt et bois de l'Institut national de l'information géographique et forestière, ancienne députée (5ème circ) (2007/2017), ancienne journaliste aux Antilles pour Radio Caraïbes International.

GIRONDE 6ème circ. (Elu en 2022 : Eric POULLIAT - ENS) Nouvelle élue [UG-PS]

Mme Marie RECALDE, née en mars 1965, conseillère départementale (PS), adjointe au maire de Mérignac, déleguée au développement économique, à l'emploi, à l'innovation, à la formation et à l'égalité femmes/hommes, conseillère métropolitaine de Bordeaux Métropole, secrétaire nationale thématique adjointe "Défense de la Nation" du Parti socialiste (PS), ancienne députée (6ème circ) (2012/2017).

GIRONDE 7ème circ. (Elu en 2022 : Bérangère COUILLARD - ENS) Nouvel élu [UG-PS]

M. Sébastien SAINT-PASTEUR, né en décembre 1980, chargé de mission au conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, vice-président (UGE) du conseil départemental, chargée de l' Accès au droit, santé, numérique, services publics de proximité et technologie civique.

GIRONDE 8ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Sophie PANONACLE, née en décembre 1968, élue depuis 2017, présidente du Comité national du trait de côte, co-créatrice du Salon de l'environnement de Bordeaux.

GIRONDE 9ème circ. Sortante [ENS-Mod]

Mme Sophie METTE, née en septembre 1959, élue depuis 2017, membre du conseil exécutif du Mouvement Démocrate (MoDem), ancienne conseillère régionale d'Aquitaine.

GIRONDE 10ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Florent BOUDIE, né en septembre 1973, élu depuis 2012, vice-président du groupe Renaissance, conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine, ancien collaborateur de M. Alain ROUSSET, président (PS) du conseil régional d'Aquitaine, ancien directeur du cabinet de M. Gilbert MITTERRAND à la mairie de Libourne.

GIRONDE 11ème circ. Sortante (Elu au 1er tour) [RN]

Mme Edwige DIAZ, née en octobre 1987, cheffe d'entreprise, élue depuis 2022, conseillère régionale (RN) de Nouvelle-Aquitaine, vice-présidente chargée de l'implantation locale du Rassemblement national (RN), membre du bureau exécutif.

GIRONDE 12ème circ. (Elu en 2022 : Pascal LAVERGNE - ENS) Nouvelle élue [UG-LFI]

Mme Mathilde FELD, née en avril 1969, cadre de la fonction publique territoriale, adjointe au maire de Créon, chargée du développement, de la démocratie locale et de l'habitat, conseillère communautaire de la Communauté de Communes du Grand St Emilionnais, ancienne présidente de la Communauté de communes du Créonnais.

34 HERAULT 1ère circ. (Elu en 2022 : Patricia MIRALLES - ENS) Nouvel élu [UG-Ecolo]

M. Jean-Louis ROUMEGAS, né en juin 1962, professeur des écoles, ancien député (NI) de l'Hérault, ancien porte-parole national des Verts.

HERAULT 2ème circ. Sortante (Elu au 1er tour) [UG-LFI]

Mme Nathalie OZIOL, née en février 1990, professeure agrégée d'anglais, élue depuis 2022,.

HERAULT 3ème circ. (Elu en 2022 : Laurence CRISTOL - ENS) Nouvelle élue [UG-PS]

Mme Fanny DOMBRE-COSTE, née en décembre 1956, photographe, ancienne députée (PS) (3ème circ) (2012/2017), ancienne conseillère régionale (PS) du Languedoc-Roussillon.

HERAULT 4ème circ. (Elu en 2022 : Sébastien ROME - NUP-FI) Nouvelle élue [RN]

Mme Manon BOUQUIN, née en juin 1992, attachée parlementaire de Mme France JAMET, député (ID) au Parlement européen.

HERAULT 5ème circ. Sortante [RN]

Mme Stéphanie GALZY, née en octobre 1981, élue depuis 2022, présidente du groupe d'études parlementaire Vigne, vin et oenologie.

HERAULT 6ème circ. (Elu en 2022 : Emmanuelle MENARD - DVD) Nouvel élu [RN]

M. Julien GABARRON, né en mars 1981, ingénieur commercial chez Fiducial, responsable départemental du RN.

HERAULT 7ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [RN]

M. Aurélien LOPEZ LIGUORI, né en mai 1993, cadre de la fonction publique, élu depuis 2022, président du groupe d'études parlementaire Economie, sécurité et souveraineté numériques, conseiller municipal (RN) de Sète, ancien responsable du RN sétois, ancien responsable de la presse de la Droite populaire.

HERAULT 8ème circ. Sortant [UG-LFI]

M. Sylvain CARRIERE, né en mai 1991, commercial, élu depuis 2022.

HERAULT 9ème circ. (Elu en 2022 : Patrick VIGNAL - ENS) Nouvel élu [UXD-LR/RN]

M. Charles ALLONCLE, né en octobre 1993, entrepreneur, ancien président des jeunes avec Nicolas SARKOZY.

35 ILLE-ET-VILAINE 1ère circ. (Elu en 2022 : Frédéric MATHIEU - NUP-FI) Nouvelle élue [UG-LFI]

Mme Marie MESMEUR, née en août 1994, éducatrice spécialisée, membre du Parlement de l'Union Populaire.

ILLE-ET-VILAINE 2ème circ. (Elu en 2022 : Laurence MAILLART-MEHAIGNERIE - ENS) Nouvel élu [UG-Ecolo]

M. Tristan LAHAIS, né en mai 1983, consultant, conseiller municipal de Rennes, vice-président à Rennes Métropole, chargé de la culture, les équipements, la jeunesse et la vie étudiante, membre de Génération.s, ancien directeur de campagne en Ille-et-Vilaine pour M. Benoît HAMON lors de la campagne présidentielle de 2017.

ILLE-ET-VILAINE 3ème circ. Sortante [UG-PS]

Mme Claudia ROUAUX, née en octobre 1963, proclamée députée en février 2020 à la suite du décès de François ANDRE, décédé, élue en 2022, conseillère régionale de Bretagne.

ILLE-ET-VILAINE 4ème circ. Sortante [UG-LFI]

Mme Mathilde HIGNET, née en juin 1993, ouvrière agricole, élue depuis 2022, co-présidente du groupe d'études parlementaire Exploitations agricoles et structuration des filières.

ILLE ET VILAINE 5ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Christine LE NABOUR, née en octobre 1964, professeur de danse, élue depuis 2017, vice-présidente du groupe Renaissance, ancienne conseillère municipale de Vitré, ancienne conseillère communautaire de Vitré Communauté.

ILLE-ET-VILAINE 6ème circ. Sortant [ENS-Hor]

M. Thierry BENOIT, né en septembre 1966, représentant de commerce, élu depuis 2007, vice-président de la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, ancien conseiller départemental, ancien secrétaire général de l'Alliance centriste.

ILLE ET VILAINE 7ème circ. Sortant [DVD]

M. Jean-Luc BOURGEAUX, né en avril 1963, agriculteur, proclamé député en août 2020 en remplacement de M. Gilles LURTON, élu maire de Saint-Malo, élu en 2022, conseiller départemental (DVD), ancien maire de Cherrueix.

ILLE-ET-VILAINE 8ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [UG-PS]

M. Mickaël BOULOUX, né en août 1972, ingénieur et cadre technique d'entreprise, élu depuis 2022, conseiller municipal et ancien maire (PS) du Rheu.

36 INDRE 1ère circ. Sortant [ENS-Hor]

M. François JOLIVET, né en mars 1966, élu depuis 2017, vice-président de la commission des finances, conseiller communautaire de Châteauroux Métropole, ancien directeur général d'ICF Habitat Atlantique, ancien président de l'association des directeurs d'Office public d'habitation (OPH) de la région Centre, ancien maire (LR) de Saint-Maur, ancien vice-président de la communauté d'agglomération de Châteauroux, ancien conseiller régional du Centre.

INDRE 2ème circ. Sortant [LR]

M. Nicolas FORISSIER, né en février 1961, consultant (NFConsulting), élu depuis 2017 après l'avoir été de 1993 à 2004 puis de 2007 à 2012, conseiller régional du Centre-Val de Loire, et président du groupe de l'Union de la droite, du centre et des indépendants au conseil régional, président de la fédération LR de l'Indre, co-fondateur du think tank "Les Hussards", ancien maire de La Châtre, ancien gérant de l'hebdomadaire "L'Echo du Berry", ancien gérant de l'imprimerie George Sand, ancien député, ancien secrétaire d'Etat à l'Agriculture, à l'Alimentation, à la Pêche et aux Affaires rurales.

37 INDRE-ET-LOIRE 1ère circ. Sortant [UG-Ecolo]

M. Charles FOURNIER, né en mars 1968, élu depuis 2022, vice-président du groupe Ecologiste de l'Assemblée nationale, chargé des relations extérieures, ancien consultant formateur facilitateur chez Oxalis Scop, conseiller régional (EELV) du Centre-Val de Loire.

INDRE-ET-LOIRE 2ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Daniel LABARONNE, né en juillet 1955, professeur de faculté, élu depuis 2017, ancien vice-président de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, conseiller communautaire de la communauté de communes Bléré Val de Cher, ancien maire (DVG) de Bléré.

INDRE-ET-LOIRE 3ème circ. Sortant [ENS-Hor]

M. Henri ALFANDARI, né en octobre 1979, cadre administratif et commercial d'entreprise, élu depuis 2022, conseiller départemental (LR) délégué d'Indre-et-Loire, canton de Loches, chargé des sports, de la citoyenneté et du budget participatif, ancien maire de Genillé.

INDRE-ET-LOIRE 4ème circ. (Elu en 2022 : Fabienne COLBOC - ENS) Nouvel élu [UG-PS]

M. Laurent BAUMEL, né en août 1965, adjoint de direction à la Banque de France, conseiller municipal (DVG) de Chinon, ancien député (PS) (4ème circ) (2012/2017), ancien maire de Ballan-Miré.

INDRE-ET-LOIRE 5ème circ. Sortante [ENS-Mod]

Mme Sabine THILLAYE, née en mai 1959, franco-allemande, élue depuis 2017, ancienne présidente de la commission des affaires européennes, co-fondatrice et ancienne cogérante de l'agence conseils en communication et signalisation OTC à Saint-Cyr-sur-Loire, ancienne co-présidente de l'Assemblée parlementaire franco-allemande.

38 ISERE 1ère circ. (Elu en 2022 : Olivier VERAN - ENS) Nouvel élu [UG-LFI]

M. Hugo PREVOST, né en septembre 1999, étudiant en économie à l'Université Sorbonne Paris Nord, ancien porte-parole de l'Union Etudiante, ancien président de Génération Précarité.

ISERE 2ème circ. Sortante [UG-Ecolo]

Mme Cyrielle CHATELAIN, née en juillet 1987, élue depuis 2022, présidente du groupe Ecologiste à l'Assemblée nationale, ancienne conseillère technique au cabinet du président de la Métropole de Lyon, ancienne cheffe de projet rapprochement Actis - Office Public de l'Habitat, ancienne assistante parlementaire à l'Assemblée nationale.

ISERE 3ème circ. Sortante [UG-LFI]

Mme Elisa MARTIN, née en mai 1972, professeure de lettres, élue depuis 2022, ancienne adjointe (PS) au maire de Saint-Martin-d'Hères, ancienne conseillère régionale de Rhône-Alpes.

ISERE 4ème circ. Sortante [UG-PS]

Mme Marie-Noëlle BATTISTEL, née en août 1956, chef d'entreprise de transports scolaires, élue depuis 2010, vice-présidente de la commission des affaires économiques et ancienne vice-présidente de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, ancienne conseillère régionale d'Auvergne-Rhône-Alpes, ancienne maire de la Salle-en-Beaumont, ancienne présidente de l'Association nationale des élus de la montagne.

ISERE 5ème circ. Sortant [UG-Ecolo]

M. Jérémie IORDANOFF, né en février 1983, artiste-peintre, élu depuis 2022, secrétaire national adjoint d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), ancien assistant parlementaire de M. Jean-Louis ROUMEGAS, secrétaire national adjoint EELV.

ISERE 6ème circ. Sortant [RN]

M. Alexis JOLLY, né en décembre 1990, commerçant, élu depuis 2022, conseiller régional d'Auvergne Rhône-Alpes, conseiller municipal d'Echirolles, conseiller métropolitainde Grenoble-Alpes Métropole, délégué départemental du RN.

ISERE 7ème circ. Sortant [LR]

M. Yannick NEUDER, né en mars 1969, cardiologue, élu depuis 2022, vice-président de la commission des affaires sociales, conseiller régional (LR) d'Auvergne-Rhône-Alpes, président de la fédération LR de l'Isère, ancien maire de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs, ancien président de la commission Europe et Contractualisation de Régions de France.

ISERE 8ème circ. (Elu en 2022 : Caroline ABADIE - ENS) Nouvelle élue [UXD-LR/RN]

Mme Hanane MANSOURI, née en novembre 2000, assistante parlementaire au Sénat,

ancienne chargée de mission au conseil réginal Auvergne-Rhône-Alpes, ancienne présidente des jeunes Républicains de l'Isère.

ISERE 9ème circ. (Elu en 2022 : Elodie JACQUIER-LAFORGE - ENS) Nouvelle élue [UG-LFI]

Mme Sandrine NOSBE, née en octobre 1972, employé administratif d'entreprise, militante de la rance Insoumise.

ISERE 10ème circ. (Elu en 2022 : Marjolaine MEYNIER-MILLEFERT - ENS) Nouvel élu [RN]

M. Thierry PEREZ, né en novembre 1966, secrétaire général du groupe Rassemblement national au conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, délégué départemental du RN, ancien publicitaire et chef d'entreprise, ancien conseiller municipal de Versailles.

39 JURA 1ère circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Danielle BRULEBOIS, née en juillet 1947, retraitée de l'enseignement, élue depuis 2017, conseillère départementale (PS).

JURA 2ème circ. Sortante [LR]

Mme Marie-Christine DALLOZ, née en janvier 1958, ancienne gérante d'une société de formation et conseil, élue depuis 2007, présidente de la commission spéciale chargée de vérifier et d'apurer les comptes, vice-présidente de la délégation française à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, conseillère départementale, ancienne maire de Martigna.

JURA 3ème circ. Sortante [LR]

Mme Justine GRUET, née en octobre 1989, masseuse-kinésithérapeute, élue depuis 2022, adjointe au maire de Dole, chargée des politiques liées à la santé, au handicap et au lien intergénérationnel.

40 LANDES 1ère circ. Sortante [ENS-Mod]

Mme Geneviève DARRIEUSSECQ, née en mars 1956, médecin, élue depuis 2017, conseillère municipale et ancienne maire de Mont-de-Marsan, vice-présidente du Mouvement Démocrate (MoDem), ancienne présidente du conseil d'administration de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre, ancienne conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine, ancienne présidente de Mont-de-Marsan Agglomération, ancienne conseillère départementale, ancienne secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Armées, ancienne ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, ancienne ministre déléguée chargée des Personnes handicapées.

LANDES 2ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Lionel CAUSSE, né en mai 1971, élu depuis 2017, président du Conseil national de l'habitat, ancien maire (DVG) de Saint-Martin-de-Seignanx, ancien conseiller général.

LANDES 3ème circ. Sortant [UG-PS]

M. Boris VALLAUD, né en juillet 1975, ENA (promotion "Léopold Sédar Senghor"), administrateur de l'Etat, élu depuis 2017, président et ancien porte-parole du groupe socialistes et apparentés (PS), conseiller départemental, porte-parole du Parti socialiste (PS), chargé de l'Europe, ancien directeur général des services départementaux de la Saône-et-Loire, ancien secrétaire général adjoint de la présidence de la République et ancien conseiller à la présidence aux côtés de M. François HOLLANDE, ancien directeur du cabinet de M. Arnaud MONTEBOURG au ministère de l'Economie, du Redressement productif et du Numérique.

41 LOIR-ET-CHER 1ère circ. Sortant [ENS-Mod]

M. Marc FESNEAU, né en janvier 1971, élu depuis 2017, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, conseiller régional du Centre-Val de Loire, premier vice-président du MoDem, président du MoDem du Loir-et-Cher, ancien maire (MoDem) de Marchenoir, ancien président de la communauté de communes Beauce Val de Loire, ancien conseiller régional du Centre, ancien ministre chargé des Relations avec le Parlement et de la Participation citoyenne.

LOIR-ET-CHER 2ème circ. Sortant [RN]

M. Roger CHUDEAU, né en septembre 1949, inspecteur général de l'éducation nationale honoraire, élu depuis 2022, ancien directeur de l'encadrement à la direction générale des ressources humaines, sous l'autorité conjointe du ministère de l'Education nationale et du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ancien collaborateur de MM. Gilles de ROBIEN au ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et de François FILLON à Matignon.

LOIR-ET-CHER 3ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Christophe MARION, né en avril 1973, professeur agrégé, élu depuis 2022, conseiller municipal et ancien maire de Saint-Ouen, conseiller communautaire de la Communauté d'agglomération des Territoires Vendômois, ancien délégué général du Comité des travaux historiques et scientifiques de l'Ecole nationale des chartes.

42 LOIRE 1ère circ. (Elu en 2022 : Quentin BATAILLON - ENS) Nouvel élu [UG-PS]

M. Pierrick COURBON, né en juillet 1985, cadre administratif et commercial d'entreprise, conseiller départemental (PS), conseiller municipal de Saint-Etienne.

LOIRE 2ème circ. Sortante [UG-LFI]

Mme Andrée TAURINYA, née en juin 1963, professeur en lettres modernes, élue depuis 2022, co-présidente du groupe d'études parlementaire Spectacle vivant.

LOIRE 3ème circ. Sortant [ENS-Mod]

M. Emmanuel MANDON, né en juin 1965, élu depuis 2022, conseiller régional (UDI) d'Auvergne-Rhône-Alpes, ancien président du syndicat mixte du Parc naturel régional du Pilat, ancien adjoint au maire de Saint-Chamond.

LOIRE 4ème circ. Sortante [LR]

Mme Sylvie BONNET, née en décembre 1969, proclamée députée en décembre 2023 en remplacement de M. Dino CINIERI, démissionnaire), conseillère départementale (LR).

LOIRE 5ème circ. Sortant [LR]

M. Antoine VERMOREL-MARQUES, né en février 1993, élu depuis 2022, conseiller départemental, secrétaire général adjoint des Républicains (LR), membre du collège parlementaire de l'Association des petites villes de France.

LOIRE 6ème circ. Sortant [LR]

M. Jean-Pierre TAITE, né en mars 1962, gérant de société, élu depuis 2022, conseiller régional (LR) d'Auvergne-Rhône-Alpes, président de la fédération LR de la Loire, ancien maire de Feurs, ancien président de la communauté de communes de Feurs-en-Forez.

43 HAUTE-LOIRE 1ère circ. (Elu en 2022 : Isabelle VALENTIN - LR) Nouvel élu [LR]

M. Laurent WAUQUIEZ, né en avril 1975, ENA, maître des requêtes au Conseil d'Etat, président (LR) du Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, vice-président de Régions de France, conseiller municipal et ancien maire du Puy-en-Velay, vice-président de la Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay, délégué au développement économique et au numérique, suppléant de Mme Isabelle VALENTIN, députée (LR) de la Haute-Loire, président de la fédération LR de la Haute-Loire, ancien député (2004/2007 et 2012/2017), ancien secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, porte-parole du gouvernement (2ème gouvernement de M. François FiILLON), ancien secrétaire d'Etat chargé de l'Emploi, ancien ministre chargé des Affaires européennes, ancien ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

HAUTE-LOIRE 2ème circ. Sortant [LR]

M. Jean-Pierre VIGIER, né en octobre 1969, administrateur territorial, élu depuis 2012, conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, ancien maire de Lavoûte-Chilhac.

44 LOIRE-ATLANTIQUE 1ère circ. (Elu en 2022 : Mounir BELHAMITI - ENS) Nouvel élu [UG-PS]

M. Karim BENBRAHIM, né en avril 1980, ingénieur de formation, salarié de RTE dans les énergies renouvelables, premier secrétaire du Parti Socialiste en Loire-Atlantique.

LOIRE-ATLANTIQUE 2ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [UG-LFI]

M. Andy KERBRAT, né en octobre 1990, élu depuis 2022, ancien chargé d'assitance automobile.

LOIRE-ATLANTIQUE 3ème circ. Sortante [UG-LFI]

Mme Ségolène AMIOT, née en février 1986, élue depuis 2022, présidente du groupe d'études parlementaire Discriminations et lgbtqi-phobies, ancienne téléopératrice dans une société mutualiste,.

LOIRE-ATLANTIQUE 4ème circ. Sortante [UG-Ecolo]

Mme Julie LAERNOES, née en juillet 1982, élue depuis 2022, ancienne membre du bureau d'Energycities et ancienne membre du bureau de Climate Alliance, ancienne présidente du Syndicat mixte structure bassin versant de l'Erdre, ancienne 2ème adjointe à la maire de Nantes, déléguée aux Prospectives et résilience, ancienne vice-présidente de Nantes Métropole.

LOIRE-ATLANTIQUE 5ème circ. (Elu en 2022 : Sarah EL HAIRY - ENS) Nouvel élu [UG-PS]

M. Fabrice ROUSSEL, né en avril 1973, professeur d'économie et de commerce, maire (PS) de la Chapelle-sur-Erdre, vice-président de Nantes Métropole, ancien conseiller régional des Pays-de-la-Loire, ancien premier secrétaire de la fédération PS de la Loire-Atlantique.

LOIRE-ATLANTIQUE 6ème circ. Sortant [UG-Ecolo]

M. Jean-Claude RAUX, né en janvier 1967, enseignant de lettres et d'anglais, élu depuis 2022, conseiller municipal et ancien maire de Saffré.

LOIRE-ATLANTIQUE 7ème circ. Sortante [ENS-Mod]

Mme Sandrine JOSSO, née en septembre 1975, cheffe d'entreprise dans le secteur de la nutrition, élue depuis 2017, vice-présidente de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, co-présidente du groupe d'études parlementaire Cancer, chargée d'une mission temporaire sur la soumission chimique comme forme de violence faite aux femmes, ancienne membre de l'Alliance Centriste.

LOIRE-ATLANTIQUE 8ème circ. Sortant [UG-LFI]

M. Matthias TAVEL, né en juillet 1987, cadre de la fonction publique, élu depuis 2022, conseiller régional (LFI) des Pays-de-la Loire, directeur de la rédaction de la publication "L'Heure du peuple", ancien directeur adjoint du cabinet de M. Jean-Luc MELENCHON, alors député au Parlement européen.

LOIRE ATLANTIQUE 9ème circ. (Elu en 2022 : Yannick HAURY - ENS) Nouvel élu [DVD-Ens]

M. Jean-Michel BRARD, né en avril 1968, commerçant en décoration à Guérande, maire de Pornic, président de Pornic Agglo et Atlantic'Eau.

LOIRE ATLANTIQUE 10ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Sophie ERRANTE, née en juillet 1971, chef entreprise, élue depuis 2012, ancienne présidente de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations, ancienne vice-présidente du groupe Socialiste, écologiste et républicain (SER), ancienne maire de La Chapelle-Heulin.

45 LOIRET 1ère circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Stéphanie RIST, née en août 1973, médecin rhumatologue, élue depuis 2017, rapporteure générale de la commission des affaires sociales et du projet de loi de financement de la sécurité sociale, ancienne chef de pôle de médecine au CHR d'Orléans, ancienne vice-présidente médicale du CHR chargée de la stratégie, médecin coordonnateur du projet de groupement hospitalier du Territoire d'Orléans.

LOIRET 2ème circ. (Elu en 2022 : Caroline JANVIER - ENS) Nouvel élu [UG-Gén.S]

M. Emmanuel DUPLESSY, né en janvier 1990, chargé de mission politiques d'information et d'orientation au Conseil régional Centre Val de Loire.

LOIRET 3ème circ. (Elu en 2022 : Mathilde PARIS - RN) Nouvelle élue [DVD-UDI]

Mme Constance de PELICHY, née en avril 1986, maire (LR) de La Ferté-Saint-Aubin, conseillère régionale (LR) du Centre-Val de Loire, vice-présidente de la communauté de communes des Portes de Sologne, co-présidente de la commission aménagement, urbanisme, habitat, logement de l'Association des maires de France (AMF).

LOIRET 4ème circ. Sortant [RN]

M. Thomas MENAGE, né en janvier 1992, cadre dans l'immobilier, élu depuis 2022, conseiller régional (RN) du Centre-Val-de-Loire, cofondateur du mouvement L'Avenir français, ancien directeur de cabinet de M. Nicolas DUPONT-AIGNAN.

LOIRET 5ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Anthony BROSSE, né en novembre 1980, élu depuis 2022, whip du groupe Renaissance pour la commission du développement durable à l'Assemblée nationale, ancien premier adjoint au maire de Pithiviers, chargé de l'urbanisme, des bâtiments, de l'artisanat, de l'économie locale ou du commerce, ancien vice-président à la communauté de communes du Pithiverais.

LOIRET 6ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Richard RAMOS, né en mars 1968, élu depuis 2017, président du groupe d'études à vocation internationale (Gevi) France-Palestine, co-président du groupe détudes parlementaire Gastronomie, métiers de bouche et arts de la table, chroniqueur gastronomique à la télévision sur France 3 Région Centre-Val de Loire,secrétaire général adjoint du MoDem.

46 LOT 1ère circ. Sortant [LR]

M. Aurélien PRADIE, né en mars 1986, élu depuis 2017, conseiller régional d'Occitanie, secrétaire général des Républicains (LR), ancien maire de Coeur-de-Causse, ancien maire délégué de la commune déléguée Labastide-Murat, ancien conseiller général.

LOT 2ème circ. (Elu en 2022 : Huguette TIEGNA - ENS) Nouvel élu [UG-PS]

M. Christophe PROENCA, né en mai 1966, professeur du secondaire et de l'enseignement technique, maire de Gintrac, vice-président (PS) du Conseil départemental, chargé de l'Attractivité, du Tourisme et du sport, président de la communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne.

47 LOT ET GARONNE 1ère circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Michel LAUZZANA, né en mars 1957, médecin généraliste, élu depuis 2017, ancien conseiller de la communauté d'agglomération d'Agen, ancien maire de Bon-Encontre.

LOT-ET-GARONNE 2ème circ. Sortante [RN]

Mme Hélène LAPORTE, née en décembre 1978, analyste bancaire et conseillère en gestion du patrimoine,élue depuis 2022, vice-présidente du Rassemblement national (RN), membre du bureau exécutif, secrétaire départementale du RN Lot-et-Garonne, ancienne députée (ID) au Parlement européen, ancienne conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine.

LOT-ET-GARONNE 3ème circ. (Elu en 2022 : Annick COUSIN - RN) Nouvel élu [DVD]

M. Guillaume LEPERS, né en décembre 1978, cadre commercial, maire (LR) de Villeneuve-sur-Lot, conseiller départemental, président de la communauté d'agglomération du Grand Villeneuvois.

48 LOZERE 1ère circ. (Elu en 2022 : Pierre MOREL-A-L'HUISSIER - UDI) Nouvelle élue [UG-PS]

Mme Sophie PANTEL, née en juillet 1971, présidente de l'Agence nationale pour l'Information sur le Logement (Anil), présidente (PS) du Conseil départemental de la Lozère, vice-présidente de l'Assemblée des départements de France (ADF), ancienne maire du Pont-de-Montvert, ancienne conseillère régionale du Languedoc-Roussillon.

49 MAINE-ET-LOIRE 1ère circ. Sortant [ENS-Hor]

M. François GERNIGON, né en avril 1961, élu depuis 2022, conseiller municipal et ancien maire de Verrières-en-Anjou, ancien conseiller départemental (DVD), ancien maire de Saint-Sylvain-d'Anjou.

MAINE ET LOIRE 2ème circ. Sortante [ENS-En Commun]

Mme Stella DUPONT, née en novembre 1973, comptable, élue depuis 2017, vice-présidente de la délégation de l'Assemblée nationale aux collectivités territoriales et à la décentralisation, conseillère communautaire de la communauté de communes Loire Layon Aubance, ancienne conseillère régionale des Pays-de-la Loire, ancienne maire de Chalonnes-sur-Loire, ancienne conseillère générale.

MAINE-ET-LOIRE 3ème circ. Sortante [LR]

Mme Anne-Laure BLIN, née en juin 1983, élue depuis septembre 2020, secrétaire générale adjointe des Républicains (LR), ancienne collaboratrice parlementaire de M. Jean-Charles TAUGOURDEAU, alors député (LR) du Maine-et-Loire, et de Mme Michèle TABAROT, députée (LR) des Alpes-Maritimes, ancienne présidente de l'Association française des collaborateurs parlementaires.

MAINE-ET-LOIRE 4ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Laëtitia SAINT-PAUL, née en janvier 1981, capitaine, élue depuis 2017, vice-présidente de la délégation française à l'Assemblée parlementaire de l'Otan, présidente du groupe d'études parlementaire Eau et biodiversité, ancienne vice-présidente de l'Assemblée nationale, ancienne directrice des études et de la prospective aux Ecoles militaires de Saumur, ancienne commandante d'unité à la brigade franco-allemande (BFA) basée à Müllheim.

MAINE-ET-LOIRE 5ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Denis MASSEGLIA, né en avril 1981, ingénieur mécanique, élu depuis 2017, président du groupe d'études parlementaire Jeux vidéo, président de la fédération départementale du Maine-et-Loire du parti Renaissance.

MAINE ET LOIRE 6ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Nicole DUBRE-CHIRAT, née en décembre 1951, élue depuis 2017, ancienne chargée de formation dans le domaine de la santé,ancienne présidente du Conseil interdépartemental de l'Ordre des infirmières du Maine-et-Loire, de la Sarthe et de la Mayenne, ancienne responsable des urgences et du Samu au CHU d'Angers.

MAINE-ET-LOIRE 7ème circ. Sortant [ENS-Mod]

M. Philippe BOLO, né en mars 1967, ingénieur agronome, ingénieur-conseil spécialiste des domaines de l'eau et de l'environnement auprès des collectivités territoriales, des services de l'Etat et des ministères, élu depuis 2017, ancien adjoint au maire d'Avrillé, chargé des projets éducatifs.

50 MANCHE 1ère circ. Sortant [DVD]

M. Philippe GOSSELIN, né en octobre 1966, maître de conférences de droit public à l'Institut d'études politiques de Paris, élu depuis 2007, vice-président de la commission des lois, juge titulaire à la Cour de justice de la République, membre de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), conseiller départemental (DVD), président de la fédération LR de la Manche, ancien maire de Remilly-sur-Lozon.

MANCHE 2ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Bertrand SORRE, né en mai 1965, enseignant, directeur d'école, élu depuis 2017, ancien secrétaire de l'Assemblée nationale, ancien conseiller communautaire de la communauté de communes Granville Terre et Mer, ancien maire (DVD) de Saint-Pair-sur-Mer.

MANCHE 3ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Stéphane TRAVERT, né en octobre 1969, élu depuis 2012, président de la commission des affaires économiques, président de l'Observatoire national de la présence postale, ancien conseiller régional de Normandie, ancien délégué national du mouvement "En Marche !", ancien premier secrétaire de la fédération PS de la Manche, ancien ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation.

MANCHE 4ème circ. Sortante [UG-PS]

Mme Anna PIC, née en juin 1978, conseillère principale d'éducation, élue depuis 2022, responsable des Fédérations auprès du secrétaire général du PS, secrétaire départementale de la Manche, ancienne conseillère régionale (PS) de Normandie, ancienne conseillère départementale.

51 MARNE 1ère circ. Sortant [ENS-Hor]

M. Xavier ALBERTINI, né en janvier 1970, avocat, élu depuis 2022, conseiller municipal de Reims, ancien conseiller régional (LR) du Grand Est.

MARNE 2ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Laure MILLER, née en décembre 1983, juriste, élue depuis janvier 2023, présidente de la commission d'enquête sur les manquements des politiques de protection de l'enfance, conseillère municipale et ancienne adjointe au maire de Reims, ancienne conseillère départementale (UCD).

MARNE 3ème circ. (Elu en 2022 : Eric GIRARDIN - ENS) Nouvel élu [UXD-LR/RN]

M. Maxime MICHELET, né en avril 1992, membre du cabinet de M. Eric CIOTTI, député des Alpes-Maritimes, président des LR.

MARNE 4ème circ. Sortante [ENS-Hor]

Mme Lise MAGNIER, née en décembre 1984, fonctionnaire, élue depuis 2017, secrétaire de l'Assemblée nationale, ancienne conseillère départementale (LR), ancienne déléguée nationale chargée de la préparation du Congrès puis trésorière du parti "Agir, la droite constructive", chargée des finances et des ressources, ancienne adjointe au maire de Châlons-en-Champagne, chargée des finances.

MARNE 5ème circ. Sortant [DVD]

M. Charles de COURSON, né en avril 1952, ENA (promotion "Michel de l'Hospital"), conseiller référendaire honoraire à la Cour des comptes, élu depuis 1993, conseiller départemental (Les Centristes), trésorier national des Centristes, ancien maire de Vanault-les-Dames, ancien conseiller régional de Champagne-Ardenne.

52 HAUTE-MARNE 1ère circ. Sortant [RN]

M. Christophe BENTZ, né en juillet 1987, professeur, élu depuis 2022, ancien président de de Jeunes Pour la France (mouvement politique de jeunesse du MPF).

HAUTE-MARNE 2ème circ. Sortante (Elu au 1er tour) [RN]

Mme Laurence ROBERT-DEHAULT, née en janvier 1964, hypnothérapeute, élue depuis 2022, conseillère départementale, déléguée du RN dans la Haute-Marne.

53 MAYENNE 1ère circ. Sortant [UG-PS]

M. Guillaume GAROT, né en mai 1966, élu depuis 2007, membre du collège parlementaire de l'Association des petites villes de France, secrétaire national thématique "Lutte contre la désertification médicale" du Parti socialiste (PS), ancien président du Conseil national de l'alimentation, ancien vice-président du groupe socialistes et apparentés (PS) à l'Assemblée nationale, ancien conseiller régional des Pays-de-la Loire, ancien conseiller départemental, ancien président du conseil d'administration du domaine national de Chambord, ancien maire de Laval, ancien ministre délégué chargé de l'Agroalimentaire.

MAYENNE 2ème circ. Sortante [ENS-Mod]

Mme Géraldine BANNIER, née en novembre 1979, élue depuis 2017,vice-présidente de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, présidente du groupe d'études parlementaire Economie du livre et du papier, conseillère municipale et ancienne maire de Courbeveille, membre du conseil exécutif du Mouvement Démocrate (MoDem), présidente du MoDem 53.

MAYENNE 3ème circ. Sortant [HOR]

M. Yannick FAVENNEC, né en août 1958, cadre supérieur, élu depuis 2002, réélu au premier tour en 2022, ancien membre du Club parlementaire sur l'avenir de l'audiovisuel et des médias (CPAA), ancien conseiller régional des Pays-de-la-Loire, ancien vice-président de l'Union des Démocrates et Indépendants (UDI), ancien directeur des relations extérieures de Bull France, ancien vice-président de l'Association pour les relations avec les pouvoirs publics, ancien collaborateur de Mme Christine CHAUVET au secrétariat d'Etat au Commerce extérieur et de M. François LEOTARD au ministère de la Culture et de la Communication.

54 MEURTHE-ET-MOSELLE 1ère circ. (Elu en 2022 : Carole GRANDJEAN - ENS) Nouvelle élue [UG]

Mme Estelle MERCIER, née en janvier 1973, maître de conférences en gestion des ressources humaines à l'IAE Nancy School of management, adjointe au maire de Nancy, déléguée au budget, RH et dialogue social.

MEURTHE-ET-MOSELLE 2ème circ. (Elu en 2022 : Emmanuel LACRESSE - ENS) Nouvel élu [UG-PS]

M. Stéphane HABLOT, né en juin 1965, ancien professeur dans l'enseignement secondaire et technique, maire (PS) de Vandoeuvre-lès-Nancy, vice-président de la Métropole du Grand Nancy, conseiller départemental (PS).

MEURTHE-ET-MOSELLE 3ème circ. (Elu en 2022 : Martine ETIENNE - NUP-FI) Nouvel élu [RN]

M. Frédéric WEBER, né en mai 1973, infirmier et ancien syndicaliste FO à ArcelorMittal Florange.

MEURTHE-ET-MOSELLE 4ème circ. Sortant [LR]

M. Thibault BAZIN, né en octobre 1984, élu depuis 2017, président du groupe d'études parlementaire Autisme, conseiller départemental (UCD), ancien maire de Rosières-aux-Salines.

MEURTHE ET MOSELLE 5ème circ. Sortant [UG-PS]

M. Dominique POTIER, né en mars 1964, agriculteurbio en coopérative à Lay-Saint-Rémy, élu depuis 2012, président-fondateur de l'association Esprit Civique, ancien secrétaire national du PS, chargé du développement des ruralités et du nouveau modèle agricole et alimentaire, ancien maire de Lay-Saint-Rémy.

MEURTHE-ET-MOSELLE 6ème circ. (Elu en 2022 : Caroline FIAT - NUP-FI) Nouvel élu [RN]

M. Anthony BOULOGNE, né en juin 1993, responsable commercial dans une entreprise du secteur informatique.

55 MEUSE 1ère circ. (Elu en 2022 : Bertrand PANCHER - DVD) Nouvel élu [RN]

M. Maxime AMBLARD, né en septembre 1996, ingénieur en génie énergétique nucléaire.

MEUSE 2ème circ. Sortante (Elu au 1er tour) [RN]

Mme Florence GOULET, née en juin 1961, cadre de la fonction publique, élue depuis 2022, ancienne journaliste, ancienne attachée parlementaire de M. Henri GUAINO, fille de l'ancien sénateur (RPR, puis UMP) de l'Orne Henri GOULET.

56 MORBIHAN 1ère circ. Sortante [ENS-Hor]

Mme Anne LE HENANFF, née en juillet 1969, consultante indépendante dans le numérique, élue depuis 2022, conseillère municipale de Vannes, conseillère communautaire à Golfe du Morbihan Vannes Agglomération, ancienne conseillère régionale (DVD) de Bretagne.

MORBIHAN 2ème circ. Sortant [ENS-Mod]

M. Jimmy PAHUN, né en mai 1962, skipper, navigateur, vainqueur du Tour de France à la voile et de la Transat AG2R, élu depuis 2017, co-président du groupe d'études parlementaire Arctique, Antarctique, terres australes et antarctiques françaises et grands fonds océaniques.

MORBIHAN 3ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Nicole LE PEIH, née en septembre 1959, agricultrice, élue depuis 2017, ancienne conseillère régionale de Bretagne.

MORBIHAN 4ème circ. Sortant [REG]

M. Paul MOLAC, né en mai 1962, professeur d'histoire-géographie, élu (LIOT) depuis 2012, co-président du groupe d'études parlementaire Langues et cultures régionales, conseiller régional (REG) de Bretagne.

MORBIHAN 5ème circ. (Elu en 2022 : Lysiane METAYER - ENS) Nouvel élu [UG-Ecolo]

M. Damien GIRARD, né en mai 1973, responsable du pôle marketing d'Engie Green, conseiller municipal et conseiller communautaire de Lorient, conseiller départemental, président du groupe Gauche & Ecologiste à la ville de Lorient et au conseil départemental.

MORBIHAN 6ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Jean-Michel JACQUES, né en février 1968, élu depuis 2017, ancien professeur à l'Institut de formation des professionnels de santé, président de la fondation pour la mémoire de la déportation, ancien maire de Brandérion.

57 MOSELLE 1ère circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Belkhir BELHADDAD, né en juillet 1969, élu depuis 2017, ancien gérant de GEM Energy Services, ancien adjoint au maire de Metz, chargé de la politique sportive.

MOSELLE 2ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Ludovic MENDES, né en avril 1987, élu depuis 2017, porte-parole du groupe Renaissance, ancien directeur régional des ventes chez Santor, filiale du groupe ECF.

MOSELLE 3ème circ. (Elu en 2022 : Charlotte LEDUC - NUP-FI) Nouvelle élue [UDI]

Mme Nathalie COLIN-OESTERLE, née en mai 1965, profession libérale, conseillère municipale de Metz, secrétaire nationale des Centristes, chargée de l'éducation, ancienne députée (PPE) au Parlement européen, ancienne présidente de la fédération Nouveau Centre de Moselle, ancienne conseillère régionale de Lorraine, ancienne conseillère départementale (UDI).

MOSELLE 4ème circ. Sortant [LR]

M. Fabien DI FILIPPO, né en août 1986, élu depuis 2017, conseiller municipal de Sarrebourg, vice-président des Républicains, président de la fédération LR de la Moselle, ancien analyste chez Rexel.

MOSELLE 6ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [RN]

M. Kévin PFEFFER, né en juillet 1990, cadre administratif et commercial d'entreprise, élu depuis 2022, conseiller municipal (RN) de Stiring-Wendel, conseiller de la communauté d'agglomération de Forbach Porte de France, trésorier du Rassemblement National (RN), membre du conseil exécutif, ancien conseiller régional (RN) du Grand Est.

MOSELLE 7ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [RN]

M. Alexandre LOUBET, né en juillet 1994, élu depuis 2022, directeur de la campagne du RN pour les élections législatives, ancien directeur de la campagne du RN pour les élections européennes, ancien directeur de la communication du RN, ancien directeur de la communication de la campagne présidentielle de 2022 de Mme Marine LE PEN, ancien directeur de la communication de M. Nicolas DUPONT-AIGNAN, député (NI) de l'Essonne, ancien directeur de la communication de la campagne pour les élections européennes de Debout la France, ancien président des jeunes de Debout la France.

MOSELLE 8ème circ. Sortant [RN]

M. Laurent JACOBELLI, né en octobre 1969, élu depuis 2022, conseiller régional (RN) du Grand Est, directeur de la communication du Rassemblement national (RN), membre du bureau national, ancien président de Sunny Prod, ancien secrétaire général adjoint de Debout la France, ancien directeur général adjoint chargé de la programmation et de la production de TV5 devenue TV5Monde.

MOSELLE 9ème circ. Sortante [ENS-Hor]

Mme Isabelle RAUCH, née en août 1968, consultante, élue depuis 2017, présidente de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, présidente du groupe d'études parlementaire Enjeux frontaliers et transfrontaliers, conseillère régionale du Grand Est, ancienne conseillère départementale (UDI).

58 NIEVRE 1ère circ. Sortante [ENS-Mod]

Mme Perrine GOULET, née en mars 1978, ingénieure, élue depuis 2017, présidente de la délégation aux droits des enfants, membre du conseil exécutif du Mouvement Démocrate (MoDem).

NIEVRE 2ème circ. (Elu en 2022 : Patrice PERROT - ENS) Nouvel élu [RN]

M. Julien GUIBERT, né en mai 1984, cadre du secteur privé, conseille régional de Bourgogne-Franche-Comté.

59 NORD 1ère circ. (Elu en 2022 : Adrien QUATENNENS - NUP-FI) Nouvel élu [UG-LFI]

M. Aurélien LE COQ, né en septembre 1996, responsable national des Jeunes insoumis, permanent au siège LFI, ancien directeur de campagne de M. Adrien QUATENNENS, candidat LFI aux élections législatives dans le Nord en 2022.

NORD 2ème circ. Sortant [UG-LFI]

M. Ugo BERNALICIS, né en septembre 1989, attaché d'administration au ministère de l'Intérieur, élu depuis 2017, vice-président du Comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques, co-président du groupe d'études parlementaire Filière brassicole.

NORD 3ème circ. (Elu en 2022 : Benjamin SAINT-HUILE - DVG) Nouvelle élue (Elu au 1er tour) [RN]

Mme Sandra DELANNOY, née en mai 1974, dirigeant aux Cafés Delannoy, conseillère régionale (RN) des Hauts-de-France.

NORD 4ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Brigitte LISO, née en juillet 1959, élue depuis 2017, présidente du groupe d'études parlementaire VIH et Sida, ancienne gérante d'une pâtisserie spécialisée dans les éclairs dans le Vieux-Lille, ancienne commerciale pour Pernod-Ricard et Hachette, ancienne déléguée médicale.

NORD 5ème circ. (Elu en 2022 : Victor CATTEAU - RN) Nouvel élu [DVD-Ens]

M. Sébastien HUYGHE, né en octobre 1969, notaire, conseiller régional (LR) des Hauts-de-France, président de la fédération LR du Nord, ancien député (5ème circ) (2002/2022).

NORD 6ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Charlotte PARMENTIER-LECOCQ, née en juillet 1977, élue depuis 2017, présidente de la commission des affaires sociales, conseillère départementale (UPN), ancienne directrice d'un cabinet de conseil en ressources humaines.

NORD 7ème circ. Sortante [ENS-Hor]

Mme Félicie GERARD, née en janvier 1974, élue depuis 2022, conseillère municipale et ancienne adjointe au maire de Wasquehal, ancienne manager territorial chez Enedis.

NORD 8ème circ. Sortant [UG-LFI]

M. David GUIRAUD, né en novembre 1992, élu depuis 2022, président du groupe d'études parlementaire Pauvreté, précarité, non-recours aux droits et sans-abri, porte-parole jeunesse de LFI.

NORD 9ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Violette SPILLEBOUT, née en septembre 1972, élue depuis 2022, porte-parole du groupe Renaissance, conseillère municipale (REM) de Lille, déléguée fonctionnelle aux assemblées départementales de Renaissance, ancienne cheffe de projet Ressources humaines de l'axe Nord de la SNCF, ancienne directrice de la relation client et des situations sensibles et ancienne directrice des relations extérieures de Voyages SNCF, ancienne directrice du cabinet de Mme Martine AUBRY, maire (PS) de Lille.

NORD 10ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Gérald DARMANIN, né en octobre 1982, élu depuis 2022 après l'avoir été de 2012 à 2016, ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, conseiller municipal (Renaissance) et ancien maire de Tourcoing, conseiller métropolitain de la Métropole européenne de Lille, secrétaire général délégué de Renaissance, chargé de la formation, président de la fédération départementale du Nord de Renaissance, ancien conseiller départemental (DVD) du Nord, ancien conseiller régional des Hauts-de-France, ancien ministre de l'Action et des Comptes.

NORD 11ème circ. Sortant [UG-PS]

M. Roger VICOT, né en juin 1963, élu depuis 2022, conseiller municipal de Lille, conseiller communal et ancien maire de Lomme, conseiller métropolitain de la Métropole européenne de Lille, secrétaire national thématique "Sécurité" du Parti socialiste (PS), ancien conseiller départemental.

NORD 12ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [RN]

M. Michael TAVERNE, né en mars 1979, policier instructeur en sécurité intérieure police nationale, élu depuis 2022, co-rapporteur de la mission d'information sur l'après Orion : faire face aux crises de demain.

NORD 13èm circ. (Elu en 2022 : Christine DECODTS - ENS) Nouvel élu [DIV]

M. Julien GOKEL, né en mars 1983, maire (DVG) de Cappelle-la-Grande, conseiller départemental (UG).

NORD 14ème circ. Sortant [DVD-Hor]

M. Paul CHRISTOPHE, né en février 1971, élu depuis 2017, vice-président de la commission des affaires sociales, vice-président de la délégation aux droits des enfants, co-président du groupe d'études parlementaire Filière brassicole, conseiller départemental (DVD), délégué national du parti "Agir, la droite constructive", chargé des relations avec le monde associatif et consulaire, ancien maire de Zuydcoote.

NORD 15ème circ. (Elu en 2022 : Pierrick BERTELOOT - RN) Nouvel élu [DVD]

M. Jean-Pierre BATAILLE, né en octobre 1963, pharmacien, maire (DVD) de Steenvoorde, vice-président du conseil régional des Hauts-de-France, chargé des finances, de l'évaluation des politiques publiques et de la sécurité.

NORD 16ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [RN]

M. Matthieu MARCHIO, né en juin 1993, élu depuis 2022, co-président du groupe d'études parlementaire Tourisme et patrimoine, conseiller municipal de Somain.

NORD 17ème circ. (Elu en 2022 : Thibaut FRANCOIS - RN) Nouvel élu [RN]

M. Thierry TESSON, né en avril 1957, né en avril 1957, inspecteur d'académie-inspecteur pédagogique régional, ancien directeur du cabinet de Mme Fadela AMARA au secrétariat d'Etat chargé de la Politique de la ville, ancien collaborateur de M. Xavier DARCOS au ministère de l'Education nationale puis au ministère du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville.

NORD 18ème circ. (Elu en 2022 : Guy BRICOUT - UDI) Nouvel élu (Elu au 1er tour) [RN]

M. Alexandre DUFOSSET, né en août 1998, chef du cabinet de M. Sébastien CHENU, député (RN) du Nord conseiller régional (RN) des Hauts-de-France, conseiller municipal d'Aulnoy-lez-Valenciennes, porte-parole du RN dans les Hauts-de France.

NORD 19ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [RN]

M. Sébastien CHENU, né en avril 1973, élu depuis 2017, conseiller régional des Hauts-de-France, conseiller municipal de Denain, vice-président du Rassemblement national (RN), membre du bureau exécutif du Rassemblement national (RN), porte-parole, délegué national du Rassemblement bleu Marine (RBM), président du collectif "Culture, libertés et création" du RN, ancien directeur de SC Conseils, ancien secrétaire national de l'UMP, ancien collaborateur de Mmes Christine LAGARDE au ministère délégué au Commerce extérieur et Nicole GUEDJ au secrétariat d'Etat aux Droits des victimes.

NORD 20ème circ. (Elu en 2022 : Fabien ROUSSEL - NUP-COM) Nouvel élu (Elu au 1er tour) [RN]

M. Guillaume FLORQUIN, né en mai 1993, collaborateur du groupe RN au conseil régional des Hauts-de-France, élu d'opposition au conseil municipal de Saint-Amand-les-Eaux.

NORD 21ème circ. Sortante [UDI-UDI/Ens]

Mme Valérie LETARD, née en octobre 1962, conseillère départementale (UCD), secrétaire nationale de l'Association des communautés de France (AdCF), présidente du conseil national de l'Union des Démocrates et Indépendants (UDI), porte-parole, présidente de la fédération UDI du Nord, membre de la délégation française au Comité des régions de l'Union européenne, ancienne conseillère régionale des Hauts-de-France, ancienne sénatrice (UC) du Nord de 2010 à 2023 après l'avoir été de 2001 à 2007, ancienne vice-présidente du Sénat, ancienne secrétaire d'Etat chargée de la Solidarité, ancienne secrétaire d'Etat chargée des Technologies vertes et des Négociations sur le climat, ancienne secrétaire d'Etat auprès du ministre.

60 OISE 1ère circ. (Elu en 2022 : Victor HABERT-DASSAULT - LR) Nouvelle élue [RN]

Mme Claire MARAIS-BEUIL, née en novembre 1958, médecin, conseillère régionale (RN) des Hauts-de-France, conseillère municipale de Beauvais.

OISE 2ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [RN]

M. Philippe BALLARD, né en novembre 1960, élu depuis 2022, ancien conseiller régional (RN) d'Ile-de-France, ancien journaliste à LCI, RTL, France info et Sud Radio, ancien présentateur de LCI Tout info.

OISE 3ème circ. Sortant [RN]

M. Alexandre SABATOU, né en février 1993, ingénieur, élu depuis 2022, co-président du groupe d'études parlementaire Simplification administrative, membre de l'Avenir Français, ancien chef de projet SI dédouanement et refonte des process import-export à la direction générale des douanes et droits indirects, ancien président des Jeunes de Debout la France.

OISE 4ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Eric WOERTH, né en janvier 1956, élu depuis 2010 après l'avoir été de 2002 à 2004, puis de 2005 à 2007, questeur de l'Assemblée nationale, ancien président de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire de l'Assemblée nationale, ancien maire de Chantilly, fondateur du Club de la Boussole, ancien conseiller régional de Picardie, ancienvsecrétaire général des Républicains, chargé du projet, ancien président de la fédération LR de l'Oise, ancien secrétaire d'Etat à la Réforme de l'Etat, ancien ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, ancien ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique.

OISE 5ème circ. (Elu en 2022 : Pierre VATIN - LR) Nouvel élu [RN]

M. Frédéric Pierre VOS, né en mars 1963, avocat associé au cabinet Persigny Conseil, avocat du Rassemblement national (RN), ancien avocat associé au cabinet LVI Avocats Associés.

OISE 6ème circ. Sortant [RN]

M. Michel GUINIOT, né en novembre 1954, élu depuis 2022, conseiller régional (RN) des Hauts-de-France, ancien délégué national à la formation du Rassemblement national (RN), membre du conseil national du RN, ancien conseiller départemental, ancien conseiller municipal de Noyon.

OISE 7ème circ. (Elu en 2022 : Maxime MINOT - LR) Nouvel élu [RN]

M. David MAGNIER, né en juin 1972, responsable de restauration, manager d'équipe, au conseil régional des Hauts de France, conseiller muicipal et communautaire à Beauvais, responsable départemental du RN.

61 ORNE 1ère circ. Sortante [UG-PS]

Mme Chantal JOURDAN, née en septembre 1958, salariée du secteur médical, proclamée députée en août 2020 en remplacement de M. Joachim PUEYO, élu maire d'Alençon, co-présidente du groupe d'études parlementaire Santé mentale, secrétaire nationale thématique "Services publics" du Parti socialiste (PS), ancienne maire (DVG) de Champsecret.

ORNE 2ème circ. Sortante [DVD]

Mme Véronique LOUWAGIE, née en mars 1961, experte comptable-commissaire aux comptes, élue depuis 2012, Vice-présidente du groupe Les Républicains (LR), vice-présidente de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, conseillère communautaire de la communauté de communes Pays de L'Aigle, conseillère départementale, conseillère municipale et ancienne maire de l'Aigle, ancienne conseillère régionale de Basse-Normandie.

ORNE 3ème circ. Sortant [DVD]

M. Jérôme NURY, né en août 1972, élu depuis 2017, conseiller départemental, président de la fédération LR de l'Orne, ancien maire de Tinchebray-Bocage et ancien maire délégué de la commune déléguée de Tinchebray, ancien conseiller régional de Basse-Normandie.

62 PAS-DE-CALAIS 1ère circ. Sortant (Elu au 1er tour) [RN]

M. Emmanuel BLAIRY, né en mars 1986, fonctionnaire territorial à la communauté d'agglomeration de Lens Lievin, proclamé député en janvier 2022 en remplacement de José EVRARD, décédé, puis élu en juin 2022.

PAS-DE-CALAIS 2ème circ. (Elu en 2022 : Jacqueline MAQUET - ENS) Nouvelle élue [ENS-Ren]

Mme Agnès PANNIER-RUNACHER, née en juin 1974, inspectrice des finances, ministre déléguée auprès du ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, ancienne ministre de la Transition énergétique, Ancienne ministre déléguée chargée de l'Industrie, ancienne secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances, ancienn directrice générale déléguée de la Compagnie des Alpes,.

PAS-DE-CALAIS 3ème circ. (Elu en 2022 : Jean-Marc TELLIER - NUP-COM) Nouvel élu (Elu au 1er tour) [RN]

M. Bruno CLAVET, né en mai 1989, cadre de la fonction publique, conseiller régional (RN) des Hauts-de-France, conseiller municipal de Lens, conseiller d'agglomération Lens-Liévin.

PAS-DE-CALAIS 4ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Philippe FAIT, né en juin 1969, professeur des écoles, élu depuis 2022, conseiller départemental (UDI), ancien maire d'Etaples.

PAS-DE-CALAIS 5ème circ. (Elu en 2022 : Jean-Pierre PONT - ENS) Nouvel élu [RN]

M. Antoine GOLLIOT, né en août 1985, agent d'affaires, conseiller municipal de Boulogne, ancien conseiller régional (RN) des Hauts-de-France.

PAS-DE-CALAIS 6ème circ. Sortante (Elu au 1er tour) [RN]

Mme Christine ENGRAND, née en mai 1955, ancienne cadre administratif et commercial d'entreprise, élue depuis 2022, conseillère régionale (RN) des Hauts-de-France.

PAS-DE-CALAIS 7ème circ. (Elu en 2022 : Pierre-Henri DUMONT - LR) Nouvel élu [RN]

M. Marc de FLEURIAN, né en février 1989, saint-cyrien, conseiller municipal de Calais, conseiller d'agglomération de Grand Calais, ancien collaborateur à l'Assemblée nationale, ancien assistant parlementaire au Parlement européen, ancien gestionnaire de réserves naturelles en Afrique, ancien officier de Légion étrangère.

PAS-DE-CALAIS 8ème circ. (Elu en 2022 : Bertrand PETIT - DVG) Nouvel élu [RN]

M. Auguste EVRARD, né en mai 2000, cadre de la fonction publique.

PAS DE CALAIS 9ème circ. Sortante [RN]

Mme Caroline PARMENTIER, née en décembre 1965, journaliste, élue depuis 2022, ancienne conseillère régionale (RN) d'Ile-de-France, ancienne rédactrice en chef du quotidien d'extrême droite "Présent", ancienne conseillère presse de Mme Marine LE PEN à l'élection présidentielle de 2022.

PAS DE CALAIS 10ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [RN]

M. Thierry FRAPPE, né en mai 1952, médecin généraliste, élu depuis 2022, conseiller municipal et ancien maire délégué de Labuissière.

PAS DE CALAIS 11ème circ. Sortante (Elu au 1er tour) [RN]

Mme Marine LE PEN, née en août 1968, avocate, élue depuis 2017, conseillère départementale, membre du bureau exécutif et ancienne présidente du Rassemblement national (RN), ancienne députée au Parlement européen, ancienne coprésidente du groupe Europe des nations et des libertés (ENF) du Parlement européen, ancienne présidente du Front national, ancienne conseillère régionale des Hauts-de-France, ancienne conseillère régionale d'Ile-de-France, ancienne candidate à la présidence de la République en 2012, 2017 et 2022.

PAS DE CALAIS 12ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [RN]

M. Bruno BILDE, né en septembre 1976, conseiller juriste, élu depuis 2017, juge titulaire à la Cour de justice de la République, conseiller régional des Hauts-de-France, ancien conseiller communautaire de la communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin, ancien conseiller spécial de Mme Marine LE PEN, ancien membre du bureau exécutif du Rassemblement national, ancien adjoint au maire d'Hénin-Beaumont, ancien conseiller régional de Lorraine.

63 PUY-DE-DOME 1ère circ. Sortante [UG-LFI]

Mme Marianne MAXIMI, née en novembre 1985, éducatrice spécialisée, élue depuis 2022, conseillère municipale et communautaire de Clermont-Ferrand.

PUY DE DOME 2ème circ. Sortante [UG-PS]

Mme Christine PIRES BEAUNE, née en octobre 1964, élue depuis 2012, vice-présidente de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation, conseillère municipale de Riom et conseillère communautaire de la communauté d'agglomération Riom Limagne et Volcans, membre du collège parlementaire de l'Association des petites villes de France, ancienne directrice générale des services de la ville de Riom, secrétaire nationale du PS, chargée de la politique économique, des services publics et de la justice fiscale.

PUY-DE-DOME 3ème circ. (Elu en 2022 : Laurence VICHNIEVSKY - ENS) Nouvel élu [UG-Ecolo]

M. Nicolas BONNET, né en février 1981, ingénieur informatique, adjoint au maire de Clermont-Ferrand chargé de la nature en ville, des mobilités actives et qualité de l'air - Agriculture, alimentation et restauration, conseiller délégué à Clermont Auvergne Métropole chargé des énergies renouvelables et de la récupération, économie circulaire, et gestion des déchets organiques.

PUY-DE-DOME 4ème circ. Sortante [ENS-Mod]

Mme Delphine LINGEMANN, née en novembre 1972, élue depuis 2022, enseignante associée à Polytech Clermont, Sigma Clermont et à l'Université Clermont Auvergne, fondatrice et ancienne directrice de Become, agence de conseil en communication basée à Clermont-Ferrand, ancienne adjointe au maire à Royat, déléguée à l'environnement, attractivité de Royat, commerces.

PUY-DE-DOME 5ème circ. Sortant [UG-PCF]

M. André CHASSAIGNE, né en juillet 1950, principal de collège retraité, élu depuis 2002, président du groupe de la Gauche démocrate et républicaine - Nupes (GDR-Nupes) à l'Assemblée nationale, ancien conseiller régional d'Auvergne, ancien conseiller général, ancien maire de Saint-Amant-Roche-Savine, ancien président de l'Association nationale des élus communistes et républicains.

64 PYRENEES-ATLANTIQUES 1ère circ. Sortante [ENS-Mod]

Mme Josy POUEYTO, née en janvier 1954, élue depuis 2017, conseillère municipale et ancienne première adjointe au maire de Pau, membre du bureau de la communauté d'agglomération Pau Béarn Pyrénées, membre du conseil exécutif du Mouvement Démocrate (MoDem), ancienne cheffe du programme européen Equal à la communauté de communes de Lacq, ancienne conseillère départementale, ancienne conseillère régionale d'Aquitaine.

PYRENEES ATLANTIQUES 2ème circ. Sortant [ENS-Mod]

M. Jean-Paul MATTEI, né en mars 1954, notaire, élu depuis 2017, président du groupe Démocrate (MoDem et Indépendants) (Dem) à l'Assemblée nationale, président du Conseil de l'immobilier de l'Etat, conseiller municipal et ancien maire de Ger, membre du conseil exécutif du Mouvement Démocrate (MoDem).

PYRENEES ATLANTIQUES 3ème circ. Sortant [DVG]

M. David HABIB, né en mars 1961, élu depuis 2002, ancien vice-président de l'Assemblée nationale, ancien conseiller général, ancien maire de Mourenx, ancien président de la communauté de communes de Lacq-Orthez.

PYRENEES-ATLANTIQUES 4ème circ. Sortant [UG-PS]

M. Inaki ECHANIZ, né en septembre 1993, cadre de la fonction publique, élu depuis 2022, conseiller municipal d'Oloron Sainte-Marie, secrétaire national thématique "Logement et qualité de l'habitat" du Parti socialiste (PS).

PYRENEES-ATLANTIQUES 5ème circ. (Elu en 2022 : Florence LASSERRE - ENS) Nouvelle élue [UG-PS]

Mme Colette CAPDEVIELLE, née en octobre 1958, avocate au barreau de Bayonne et à la Cour d'appel de Pau, conseillère municipale de Bayonne, ancienne députée (PS) (5ème circ) (2012/2017), ancienne conseillère régionale d'Aquitaine.

PYRENEES-ATLANTIQUES 6ème circ. (Elu en 2022 : Vincent BRU - ENS) Nouvel élu [UG-PS]

M. Peio DUFAU, né en mai 1979, surveillant de travaux à SNCF Gares & Connexions, représentant du parti EHBai ("Pays basque Oui").

65 HAUTES-PYRENEES 1ère circ. Sortante [UG-LFI]

Mme Sylvie FERRER, née en novembre 1967, élue depuis 2022, militante au sein d'Attac, puis à la France Insoumise.

HAUTES-PYRENEES 2ème circ. (Elu en 2022 : Benoît MOURNET - ENS) Nouvel élu [UG-PS]

M. Denis FEGNE, né en juillet 1960, ancien cadre, maire de Ibos, suppléant de Mme Viviane ARTIGALAS, sénatrice (PS) des Hautes-Pyrénées.

66 PYRENEES-ORIENTALES 1ère circ. Sortante [RN]

Mme Sophie BLANC, née en février 1968, avocate au barreau des Pyrénées-Orientales, élue depuis 2022, conseillère régionale (RN) d'Occitanie.

PYRENEES-ORIENTALES 2ème circ. Sortante (Elu au 1er tour) [RN]

Mme Anaïs SABATINI, née en mars 1990, avocate au barreau des Pyrénées-Orientales, élue depuis 2022, conseillère communautaire de Perpignan Méditerranée Métropole, ancienne adjointe au maire de Perpignan (affaires juridiques et contentieuses, commande publique, adolescence jeunesse, administration).

PYRENEES-ORIENTALES 3ème circ. Sortante [RN]

Mme Sandrine DOGOR-SUCH, née en novembre 1970, préparatrice en pharmacie, élue depuis 2022, conseillère municipale et ancienne adjointe au maire de Perpignan, chargée des affaires sociales.

PYRENEES-ORIENTALES 4ème circ. Sortante [RN]

Mme Michèle MARTINEZ, née en juin 1968, élue depuis 2022, conseillère municipale de Perpignan, déléguée au sport professionnel et territoire Perpignan Nord, conseillère communautaire de Perpignan Méditerranée Métropole, ancienne clerc d'huissier de justice.

67 BAS-RHIN 1ère circ. Sortante [UG-Ecolo]

Mme Sandra REGOL, née en avril 1978, élue depuis 2022, vice-présidente du groupe Ecologiste-Nupes (Ecolo-Nupes) de l'Assemblée nationale, secrétaire nationale adjointe et ancienne porte-parole d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), ancienne chargée de la communication web de L'Atelier, Centre de ressources régional de l'économie sociale et solidaire.

BAS-RHIN 2ème circ. Sortant [UG-LFI]

M. Emmanuel FERNANDES, né en août 1980, élu depuis 2022.

BAS-RHIN 3ème circ. (Elu en 2022 : Bruno STUDER - ENS) Nouvel élu [UG-PS]

M. Thierry SOTHER, né en février 1982, conseiller politique, collaborateur de Mme Catherine TRAUTMANN, conseillère municipale (Faire Ensemble Strasbourg) et conseillère métropolitaine de l'Eurométropole de Strasbourg, premier secrétaire fédéral du Parti socialiste du Bas-Rhin, administrateur et responsable de la communication de la Compagnie des Rives de l'Ill.

BAS-RHIN 4ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Françoise BUFFET, née en décembre 1953, ancienne chef d'entreprise, élue depuis 2022, ancienne conseillère (DVG) d'Alsace, ancienne adjointe de M. Roland RIES à la mairie de Strasbourg.

BAS-RHIN 5ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Charles SITZENSTUHL, né en décembre 1988, élu depuis 2022, vice-président de la commission des affaires européennes, conseiller (UD) d'Alsace, ancien adjoint au maire de Sélestat (Bas-Rhin), chargé des finances et des domaines, ancien conseiller régional du Grand Est, ancien collaborateur de M. Bruno LE MAIRE au ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance.

BAS-RHIN 6ème circ. Sortante [ENS-Mod]

Mme Louise MOREL, née en octobre 1995, cadre d'entreprise dans l'agroalimentaire, élue depuis 2022, membre du conseil exécutif du Mouvement Démocrate (MoDem).

BAS-RHIN 7ème circ. Sortant [LR]

M. Parick HETZEL, né en juillet 1964, professeur des universités, élu depuis 2012, vice-président du groupe Les Républicains (LR) à l'Assemblée nationale, vice-président du Comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques, président du groupe d'études parlementaire Enseignement privé, président du conseil d'école de l'EM Strasbourg Business School (IECS), secrétaire général de Force Républicaine, vice-président de la Commission nationale d'investiture des Républicains (LR), ancien directeur général pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ancien collaborateur de M. François FILLON à Matignon.

BAS-RHIN 8ème circ. (Elu en 2022 : Stéphanie KOCHERT - ENS) Nouvel élu [RN]

M. Théo BERNHARDT, né en juin 2000, étudiant en M2 Biologie santé - recherche en biomedecine à l'Université de Strasbourg, stagiaire à l'IUT Louis Pasteur de Schiltigheim.

BAS RHIN 9ème circ. Sortant [ENS-Hor]

M. Vincent THIEBAUT, né en mai 1972, élu depuis 2017, conseiller régional (LaREM) du Grand Est, ancien cadre et manager commercial de la société Quadra informatique, ESN nationale.

68 HAUT-RHIN 1ère circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Brigitte KLINKERT, née en juillet 1956, élue depuis 2022, questeure de l'Assemblée nationale, conseillère (UCD) d'Alsace et ancienne conseillère départementale (LR) du Haut-Rhin, ancienne conseillère régionale (DVC) du Grand Est, ancienne adjointe au maire de Colmar, ancienne ministre déléguée chargée de l'Insertion.

HAUT-RHIN 2ème circ. Sortant [ENS-Mod]

M. Hubert OTT, né en juin 1964, élu depuis 2022, co-président du groupe d'études parlementaire Espaces naturels protégés, conseiller municipal à Rouffach et conseiller communautaire, délégué fédéral du MoDem, ancien professeur de SVT à l'Institut Champagnat d'Issenheim.

HAUT-RHIN 3ème circ. Sortant [ENS-Hor]

M. Didier LEMAIRE, né en juillet 1975, pompier professionnel, élu depuis 2022, ancien premier adjoint au maire d'Altkirch, chargé de la Sécurité et des Sports, ancien vice-président de la comcom Sundgau.

HAUT-RHIN 4ème circ. Sortant [LR]

M. Raphaël SCHELLENBERGER, né en février 1990, cadre du secteur privé, élu depuis 2017, conseiller d'Alsace, secrétaire général délégué des Républicains (LR), secrétaire départemental de la fédération LR du Haut-Rhin, ancien conseiller départemental, ancien maire de Watwiller, ancien conseiller communautaire de la communauté de communes Thann-Cernay.

HAUT-RHIN 5ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Olivier BECHT, né en avril 1976, ENA (promotion "Léopold Sédar Senghor"), premier conseiller de tribunal administratif et de cour administrative d'appel, élu depuis 2017, ancien président du groupe Agir Ensemble (AE) à l'Assemblée nationale, conseiller municipal et ancien maire de Rixheim, conseiller communautaire de Mulhouse Alsace Agglomération, porte-parole du parti "Agir, la droite constructive", chargé de la coordination des idées, ancien conseiller départemental, ancien ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité et des Français de l'étranger.

HAUT-RHIN 6ème circ. Sortant [ENS-Mod]

M. Bruno FUCHS, né en avril 1959, élu depuis 2017, secrétaire général parlementaire de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie, conseiller d'Alsace, porte-parole du Mouvement Démocrate (MoDem), ancien coprésident d'Image et Stratégie, ancien administrateur du Paris Football Club (Paris FC), ancien présentateur du journal de la nuit sur TF1, fils de Jean-Paul FUCHS, ancien député (UDF) du Haut-Rhin.

69 RHONE 1ère circ. (Elu en 2022 : Thomas RUDIGOZ - ENS) Nouvelle élue [UG-LFI]

Mme Anaïs BELOUASSA-CHERIFI, née en février 1995, membre du secrétariat général de La France Insoumise, chargée du secrétariat général de la campagne de M. Jean-Luc MELENCHON à La France Insoumise en 2022.

RHONE 2ème circ. (Elu en 2022 : Hubert JULIEN-LAFERRIERE - NUP-ECO) Nouvel élu [UG-Ecolo]

M. Boris TAVERNIER, né en août 1979, cofondateur et délégué général de l'association Vrac (Vers un réseau d'achat en commun), président de Les Nouvelles Voix, ancien directeur du Fonds de dotation Vrac national et de Vrac Lyon Métropole.

RHONE 3ème circ. Sortante (Elu au 1er tour) [UG-Ecolo]

Mme Marie-Charlotte GARIN, née en septembre 1995, élue depuis 2022, vice-présidente de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, ancienne directrice du cabinet du maire du 5ème arrondissement de Lyon, ancienne chargée de projet Genre et Handicap à Handicap International.

RHONE 4ème circ. (Elu en 2022 : Anne BRUGNERA - ENS) Nouvelle élue [UG-PS]

Mme Sandrine RUNEL, née en juin 1979, adjointe au maire de Lyon, chargée des solidarités et de l'inclusion sociale, vice-présidente de l'Union nationale des centres communaux d'action sociale (UNCCAS), membre du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale, ancienne conseillère générale (PS), ancienne directrice régionale de la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS).

RHONE 5ème circ. Sortante [ENS-Mod]

Mme Blandine BROCARD, née en novembre 1981, juriste, élue depuis 2017, ancienne chargée du développement et du conseil juridique à l'Association des maires ruraux de France.

RHONE 6ème circ. Sortant [UG-LFI]

M. Gabriel AMARD, né en mai 1967, juriste, élu depuis 2022, ancien conseiller régional (LFI) d'Auvergne-Rhône-Alpes, ancien secrétaire national du Parti de Gauche (PG), ancien ancien conseiller régional (PS) d'Ile-de-France, ancien maire de Viry-Châtillon, ancien conseiller général de l'Essonne, ancien président de la communauté d'agglomération Les Lacs de l'Essonne, gendre de M. Jean-Luc MELENCHON.

RHONE 7ème circ. (Elu en 2022 : Alexandre VINCENDET - LR) Nouvel élu [UG-LFI]

M. Abdelkader LAHMAR, né en mai 1971, professeur d'économie-gestion au lycée professionnel des Canuts à Vaulx-en-Velin, membre du collectif "On s'en mêle".

RHONE 8ème circ. (Elu en 2022 : Nathalie SERRE - LR) Nouvel élu [RN]

M. Jonathan GERY, né en octobre 1986, policier, ancien gendarme, militant RN.

RHONE 9ème circ. Sortant [LR]

M. Alexandre PORTIER, né en avril 1990, professeur de philosophie, élu depuis 2022, ancien adjoint au maire de Villefranche-sur-Saône, délégué à la Sécurité, à l'Urbanisme et aux Mobilités, ancien vice-président délégué aux Transports et à la Voirie de la Communauté d'agglomération Villefranche-Beaujolais-Saône.

RHONE 10ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Thomas GASSILLOUD, né en mai 1981, élu depuis 2017, président de la commission de la défense nationale et des forces armées, premier vice-président de la délégation parlementaire au renseignement, conseiller municipal et ancien maire (DVD) de Saint-Symphorien sur Coise, conseiller communautaire de la communauté de communes des Monts du Lyonnais, ancien président de Wibox (fournisseur d'accès dédié au Très Haut Débit en zones rurale),.

RHONE 11ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Jean-Luc FUGIT, né en novembre 1969, élu depuis 2017, vice-président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, président du Conseil supérieur de l'énergie, ancien président du Conseil national de l'air, ancien vice-président de l'université de Saint-Etienne.

RHONE 12ème circ. Sortant [ENS-Mod]

M. Cyrille ISAAC-SIBILLE, né en avril 1958, médecin ORL à la clinique Charcot et au sein des Hôpitaux de Lyon, élu depuis 2017, co-président de la Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale (MECSS), conseiller municipal et ancien adjoint au maire de Sainte-Foy-Lès-Lyon.

RHONE 13ème circ. (Elu en 2022 : Sarah TANZILLI - ENS) Nouvelle élue [RN]

Mme Tiffany JONCOUR, née en septembre 1989, cadre administratif et commercial d'entreprise, déléguée départementale du RN dans le Rhône, ancienne conseillère d'opposition à Lyon 9ème.

RHONE 14ème circ. Sortant [UG-LFI]

M. Idir BOUMERTIT, né en octobre 1974, travailleur social, élu depuis 2022, conseiller métropolitain au Grand Lyon, ancien adjoint au maire de Vénissieux, à la politique de la ville et au patrimoine.

70 HAUTE-SAONE 1ère circ. Sortant [RN]

M. Antoine VILLEDIEU, né en mars 1989, policier, élu depuis 2022, délégué départemental du RN, ancien secrétaire national du syndicat "France Police - Policiers en colère".

HAUTE-SAONE 2ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [RN]

M. Emeric SALMON, né en novembre 1973, ingénieur, élu depuis 2022, délégué départemental du RN dans le Morbihan, ancien conseiller régional de Bretagne.

71 SAONE-ET-LOIRE 1ère circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Benjamin DIRX, né en janvier 1979, élu depuis 2017, ancien vice-président du groupe La République en Marche (REM) à l'Assemblée nationale, ancien gérant de l'Institut de formation professionnelle Accompagnement et Developpement.

SAONE ET LOIRE 2ème circ. Sortante [LR]

Mme Josiane CORNELOUP, née en septembre 1959, pharmacienne, élue depuis 2017, conseillère départementale, conseillère municipale et ancienne maire de Saint-Bonnet-de-Joux, conseillère communautaire de la communauté de communes du Grand Charolais, présidente de l'Association nationale des pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des pays.

SAONE-ET-LOIRE 3ème circ. (Elu en 2022 : Rémy REBEYROTTE - ENS) Nouvel élu [RN]

M. Aurélien DUTREMBLE, né en décembre 1978, salarié d'une collectivité territoriale, conseiller régional (RN) de Bourgogne-Franche-Comté, conseil municipal à Mâcon, conseiller communautaire de Mâconnais-Beaujolais Agglomération, responsable départemental du RN.

SAONE-ET-LOIRE 4ème circ. (Elu en 2022 : Cécile UNTERMAIER - NUP-SOC) Nouvel élu [UXD-LR/RN]

M. Eric MICHOUX, né en juin 1959, président-directeur général du groupe Galilé, maire (MoDem) d'Epervans, président délégué à l'économie de la communauté d'agglomération du Grand Chalon.

SAONE-ET-LOIRE 5ème circ. (Elu en 2022 : Louis MARGUERITTE - ENS) Nouvel élu [RN]

M. Arnaud SANVERT, né en août 1983, personnel des services directs aux particuliers, délégué départemental adjoint du RN.

72 SARTHE 1ère circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Julie DELPECH, née en septembre 1989, élue depuis 2022, présidente de la fédération départementale de la Sarthe du parti Renaissance, ancienne assistante parlementaire de Jean-Claude BOULARD, alors sénateur (REM) de la Sarthe, ancienne membre du PS.

SARTHE 2ème circ. Sortante [UG-PS]

Mme Marietta KARAMANLI, née en décembre 1964, ancienne enseignante au département Génie mécanique et productique de l'IUT du Mans, élue depuis 2007, vice-présidente de la commission des affaires européennes, vice-présidente de la délégation française à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, conseillère municipale du Mans, conseillère communautaire de la communauté urbaine Le Mans Métropole, ancienne conseillère générale.

SARTHE 3ème circ. Sortant [ENS-Mod]

M. Eric MARTINEAU, né en mai 1968, agriculteur (producteur de pommes), élu depuis 2022, ancien maire de Chenu.

SARTHE 4ème circ. Sortante [UG-LFI]

Mme Elise LEBOUCHER, née en octobre 1982, élue depuis 2022, ancienne éducatrice spécialisée en pédopsychologie à l'EPSM d'Allonnes.

SARTHE 5ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Jean-Carles GRELIER, né en mars 1966, avocat, élu depuis 2017, co-président du groupe d'études parlementaire Santé mentale, conseiller départemental, ancien maire de La Ferté-Bernard, ancien conseiller régional des Pays-de-la-Loire.

73 SAVOIE 1ère circ. Sortante [ENS-Mod]

Mme Marina FERRARI, née en octobre 1973, élue depuis 2022, secrétaire d'Etat chargée du Numérique, conseillère municipale d'Aix les Bains, secrétaire générale adjointe du Mouvement Démocrate (MoDem), présidente du Mouvement Démocrate Savoie, ancienne conseillère départementale, ancienne présidente de l'Institut national de l'énergie solaire.

SAVOIE 2ème circ. Sortant [LR]

M. Vincent ROLLAND, né en février 1970, élu depuis 2017 après l'avoir été de 2002 à 2007, conseiller départemental, ancien président de l'Association nationale pour l'étude de la neige et des avalanches.

SAVOIE 3ème circ. Sortante [LR]

Mme Emilie BONNIVARD, née en août 1980, élue depuis 2017, co-présidente du groupe d'études parlementaire Montagne, conseillère régionale d'Auvergne-Rhône-Alpes, vice-présidente des Républicains (LR), ancienne chargée de développement territorial économie sociale et solidaire à la Caisse des dépôts à Lyon.

SAVOIE 4ème circ. Sortant [UG-LFI]

M. Jean-François COULOMME, né en avril 1966, ingénieur commercial dans le bâtiment, élu depuis 2022, conseiller municipal des Déserts.

74 HAUTE-SAVOIE 1ère circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Véronique RIOTTON, née en novembre 1969, consultante et coach en ressources humaines, élue depuis 2017, présidente de la délégation de l'Assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, présidente du Conseil national de l'économie circulaire.

HAUTE-SAVOIE 2ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Antoine ARMAND, né en septembre 1991, ENA (promotion "Georges Clemenceau"), inspecteur des finances, élu depuis 2022, porte-parole du groupe Renaissance, co-président du groupe d'études parlementaire Pastoralisme, délégué fonctionnel aux dons de Renaissance, Président de la fédération départementale de la Haute-Savoie de Renaissance.

HAUTE-SAVOIE 3ème circ. Sortante [LR]

Mme Christelle PETEX, née en septembre 1980, proclamée députée en août 2021, en remplacement de M. Martial SADDIER, élu président (LR) du Conseil départemental de la Haute-Savoie, conseillère départementale (DVD).

HAUTE SAVOIE 4ème circ. Sortante [LR]

Mme Virginie DUBY-MULLER, née en août 1979, élue depuis 2012, première vice-présidente du groupe Les Républicains (LR) à l'Assemblée nationale, vice-présidente de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, chargée d'une mission temporaire sur l'ingénierie culturelle des collectivités territoriales en milieu rural, conseillère départementale, présidente du Conseil du lac Léman, vice-présidente des Républicains (LR), présidente de la fédération LR de la Haute-Savoie, ancienne conseillère régionale de Rhône-Alpes.

HAUTE-SAVOIE 5ème circ. Sortante [ENS-Hor]

Mme Anne-Cécile VIOLLAND, née en juin 1973, psychologue clinicienne, élue depuis 2022, présidente du groupe Santé Environnement (GSE) du 4ème Plan national Santé Environnement, conseillère municipale et ancienne maire de Neuvecelle.

HAUTE-SAVOIE 6ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Xavier ROSEREN, né en janvier 1970, élu depuis 2017, trésorier du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, co-président du groupe d'études parlementaire Montagne, ancien gérant d'un magasin de sports (Cyprien Sports) aux Houches, ancien maire (DVD) des Houches.

75 PARIS 1ère circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Sylvain MAILLARD, né en avril 1974, élu depuis 2017, président du groupe Renaissance, président de la fédération départementale de Paris du parti Renaissance, fondateur et ancien CEO d'Alantys Technology, ancien porte-parole du groupe La République en Marche (REM) à l'Assemblée nationale.

PARIS 2ème circ. (Elu en 2022 : Gilles LE GENDRE - ENS) Nouvel élu [ENS-Ren]

M. Jean LAUSSUCQ, né en février 1990, conseiller (LR) de Paris (7ème secteur-7ème arr.), directeur de cabinet de M. François-Marie DIDIER à la présidence du Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (Siaap), ancien directeur de cabinet de Mme Rachida DATI à la mairie du VIIème arrondissement.

PARIS 3ème circ. (Elu en 2022 : Stanislas GUERINI - ENS) Nouvelle élue [UG-Ecolo]

Mme Léa BALAGE EL MARIKY, née en avril 1990, directrice de la coordination France de l'ONG Singa, adjointe (EELV) au maire du XVIIIème arrondissement, chargée de la vie associative, de l'alimentation durable, des circuits courts et des repas scolaires, référente du Conseil de quartier Chapelle Nord, ancienne directrice de la mobilisation de la campagne présidentielle de M. Yannick JADOT en 2022, ancienne consultante senior chez SpinPart, ancienne cheffe de cabinet de Mme Antoinette GUHL, alors adjointe (EELV) à la maire de Paris chargée de l'économie sociale et solidaire, de l'innovation sociale et de l'économie circulaire.

PARIS 4ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Astrid PANOSYAN-BOUVET, née en août 1971, élue depuis 2022, co-présidente du groupe d'études parlementaire Economie sociale et solidaire et responsabilité sociétale des entreprises, co-fondatrice d'En-Marche, ancienne trésorière nationale, ancienne conseillère spéciale RSE et ancienne directrice générale fonctions centrales et membre du directoire d'Unibail-Rodamco-Westfield, ancienne secrétaire générale de Groupama, ancienne collaboratrice de M. Emmanuel MACRON au ministère de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique.

PARIS 5ème circ. (Elu en 2022 : Julien BAYOU - NUP-ECO) Nouvel élu (Elu au 1er tour) [UG-PS]

M. Pouria AMIRSHAHI, Né en mars 1972, cadre territorial, ancien directeur Europe International du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis (2019-2022), ancien directeur puis président de l'hebdomadaire "Politis", directeur de la publicationancien député (NI) représentant les Français établis hors de France (9ème circ) de 2012 à 2017, ancien président du conseil d'administration de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), ancien premier secrétaire de la fédération PS de Charente.

PARIS 6ème circ. Sortante (Elu au 1er tour) [UG-LFI]

Mme Sophia CHIKIROU, née en juin 1979, présidente de la société de production L'Internationale, élue depuis 2022 (au premier tour), conseillère régionale (LFI) d'Ile-de-France, ancienne présidente-directrice de Le Média, ancienne directrice de la communication de La France insoumise (FI), ancienne membre du conseil national du PS.

PARIS 7ème circ. (Elu en 2022 : Clément BEAUNE - ENS) Nouvel élu (Elu au 1er tour) [UG-PS]

M. Emmanuel GREGOIRE, né en décembre 1977, premier adjoint (PS) à la maire de Paris, chargé de l'urbanisme, de l'architecture, du Grand Paris et des relations avec les arrondissements, conseiller de Paris (12ème secteur-12ème arr.), président de l'association "Paris En Grand", secrétaire de la section PS du 12e arrondissement de Paris, ancien chef de cabinet de M. Jean-Marc AYRAULT à Matignon, ancien chef de cabinet de M. Bertrand DELANOE à la mairie de Paris.

PARIS 8ème circ. Sortante (Elu au 1er tour) [UG-Ecolo]

Mme Eva SAS, née en août 1970, élue depuis 2022 après l'avoir été de 2012 à 2017, porte-parole du groupe Ecologiste-Nupes (Ecolo-Nupes) à l'Assemblée nationale, présidente d'honneur de l'association Elu(es) contre les violences faites aux femmes, ancienne associée, responsable de développement Médias, Papier/Carton de Secafi (Groupe Alpha), ancienne porte-parole d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), membre du bureau exécutif, ancienne conseillère communautaire de la communauté d'agglomération des Portes de l'Essonne.

PARIS 9ème circ. Sortante (Elu au 1er tour) [UG-Ecolo]

Mme Sandrine ROUSSEAU, née en mars 1972, maître de conférences au Centre lillois d'études et de recherches sociologiques et économique à l'Université de Lille, élue dpuis 2022, ancienne vice-présidente de l'université de Lille, ancienne conseillère régionale (EELV) du Nord-Pas-de-Calais.

PARIS 10ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [UG-LFI]

M. Rodrigo ARENAS, né en avril 1974, dirigeant associatif,élu depuis 2022, ancien ancien coprésident de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE).

PARIS 11ème circ. (Elu en 2022 : Maud GATEL - ENS) Nouvelle élue [UG-PS]

Mme Céline HERVIEU, née en août 1993, conseillère (PS) de Paris (6ème secteur-6ème arr.), porte-parole du PS et secrétaire nationale thématique "Petite enfance et famille".

PARIS 12ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Olivia GREGOIRE, née en septembre 1978, élue depuis 2017, ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation, ancienne porte-parole du groupe La République en Marche (REM) à l'Assemblée nationale, ancienne vice-présidente de la commission des finances, fondatrice et ancienne directrice du cabinet de conseil en communication et accompagnement des entreprises Olicare, ancienne directrice associée d'iStrat, cabinet d'intelligence économique spécialisé dans l'environnement digital, ancienne responsable éditoriale et communication de la mission Etalab, ancienne directrice de la communication et du développement durable du pôle Conditionnement du groupe Saint-Gobain, ancienne collaboratrice de MM. Xavier BERTRAND puis Philippe BAS au ministère de la Santé et des Solidarités, ancienne secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance, chargée de l'Economie sociale, solidaire et responsable, ancienne secrétaire d'Etat auprès de la Première ministre, Porte-parole du gouvernement, ancienne ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme.

PARIS 13ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. David AMIEL, né en novembre 1992, élu depuis 2022, conseiller (Renaissance) du 15ème arrondissement de Paris, délégué fonctionnel à la maison d'édition de Renaissance, ancien directeur de la stratégie, branche Grand Public et Numérique de La Poste, ancien collaborateur de M. Emmanuel MACRON à l'Elysée.

PARIS 14ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Benjamin HADDAD, né en octobre 1985, chercheur en relations internationales, élu depuis 2022, chargé de la coordination des porte-paroles du groupe Renaissance, ancien directeur Europe du think tank Atlantic Council à Washington, ancien chercheur en relations internationales au Hudson Institute, ancien secrétaire national de l'UMP.

PARIS 15ème circ. Sortante [DVG]

Mme Danielle SIMONNET, née en juillet 1971, conseillère d'orientation psychologue, élue (FI) depuis 2022, co-présidente du groupe d'études parlementaire Education populaire, ancienne conseillère de Paris, ancienne coordinatrice nationale du Parti de Gauche, première porte-parole.

PARIS 16ème circ. Sortante (Elu au 1er tour) [UG-LFI]

Mme Sarah LEGRAIN, née en novembre 1985, élue depuis 2022 (au premier tour), vice-présidente de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, oratrice nationale de La France insoumise (LFI), présidente du Comité de suivi contre les violences sexistes et sexuelles de LFI, ancienne professeure de français en Seine-Saint-Denis, secrétaire nationale du Parti de Gauche, oratrice nationale de La France insoumise.

PARIS 17ème circ. Sortante (Elu au 1er tour) [UG-LFI]

Mme Danièle OBONO, née en juillet 1980, bibliothécaire et chercheuse en anthropologie sociale, élue depuis 2017, réélue au premier tour en 2022, juge titulaire à la Cour de justice de la République.

PARIS 18ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [UG-LFI]

M. Aymeric CARON, né en décembre 1971, journaliste, élu depuis 2022, fondateur du parti Révolution écologique pour le vivant, ancien grand reporteur puis présentateur à Canal +, ancien présentateur de "On n'est pas couché" sur France 2.

76 SEINE-MARITIME 1ère circ. (Elu en 2022 : Damien ADAM - ENS) Nouvelle élue [UG-PS]

Mme Florence HEROUIN-LEAUTEY, née en décembre 1972, attachée territoriale, chargée de projets mise à disposition de l'Agence Régionale de l'orientation et des Métiers, conseillère départementale (PS), adjointe au maire de Rouen, chargée des écoles, du périscolaire et de la petite enfance, et conseillère métropolitaine, présidente de Solidarité Plateau, association de distribution alimentaire et de lutte contre l'exclusion et la pauvreté.

SEINE-MARITIME 2ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Annie VIDAL, née en septembre 1956, ingénieure, élue depuis 2017, vice-présidente du Comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques, conseillère municipale de Bonsecours.

SEINE-MARITIME 3ème circ. Sortant [UG-PCF]

M. Edouard BENARD, né en février 1995, proclamé député en janvier 2024 en remplacement de M. Hubert WULFRANC, démissionnaire, ancien adjoint au maire (PCF) de Saint-Etienne-du-Rouvray, chargé de la culture.

SEINE-MARITIME 4ème circ. Sortante [UG-LFI]

Mme Alma DUFOUR, née en mai 1990, élue depuis 2022, ancienne porte-parole des Amis de la Terre.

SEINE-MARITIME 5ème circ. Sortant [UG-PS]

M. Gérard LESEUL, né en août 1960, élu depuis septembre 2020, vice-président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), co-président du groupe d'études parlementaire Economie sociale et solidaire et responsabilité sociétale des entreprises, ancien responsable des relations institutionnelles et de la RSE du Crédit Mutuel, ancien vice-président de l'Economie sociale et solidaire (ESS) France, ancien président du Centre des jeunes dirigeants d'économie sociale, ancien professeur associé à l'université de Rouen Normandie.

SEINE-MARITIME 6ème circ. (Elu en 2022 : Sébastien JUMEL - NUP-COM) Nouvel élu [RN]

M. Patrice MARTIN, né en septembre 1963, agriculteur sur moyenne exploitation.

SEINE-MARITIME 7ème circ. Sortante [ENS-Hor]

Mme Agnès FIRMIN LE BODO, née en novembre 1968, pharmacienne, élue (AE) depuis 2017, conseillère départementale, porte-parole national d'Horizons, ancienne adjointe au maire du Havre, ancienne première vice-présidente de la Communauté de l'agglomération havraise, ancienne ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé et ministre de la Santé et de la Prévention.

SEINE MARITIME 8ème circ. Sortant [UG-PCF]

M. Jean-Paul LECOQ, né en octobre 1958, rédacteur territorial, élu depuis 2017 après l'avoir été de 2007 à 2012, vice-président de la commission des affaires étrangères, conseiller municipal du Havre, conseiller communautaire de la communauté urbaine Le Havre Seine Métropole, ancien maire de Gonfreville-L'Orcher, ancien conseiller départemental, ancien conseiller régional de Haute-Normandie.

SEINE-MARITIME 9ème circ. Sortante [ENS-Hor]

Mme Marie-Agnès POUSSIER-WINSBACK, née en mars 1967, professeure des écoles, élue depuis 2022, vice-présidente de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation, membre du collège parlementaire de l'Association des petites villes de France, conseillère municipale et ancienne maire (LR) de Fécamp, ancienne conseillère régionale de Normandie.

SEINE-MARITIME 10èm circ. (Elu en 2022 : Xavier BATUT - ENS) Nouvel élu [RN]

M. Robert LE BOURGEOIS, né en novembre 1969, cadre administratif et commercial d'entreprise.

77 SEINE-ET-MARNE 1ère circ. (Elu en 2022 : Aude LUQUET - ENS) Nouvel élu [UG-LFI]

M. Arnaud SAINT-MARTIN, né en janvier 1979, sociologue, chargé de recherche au CNRS, conseiller municipal à Melun et à la communauté d'agglomération Melun Val de Seine.

SEINE-ET-MARNE 2ème circ. Sortant [ENS-Hor]

M. Frédéric VALLETOUX, né en août 1966, élu depuis 2022, ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention, conseiller municipal et ancien maire (Agir) de Fontainebleau, ancien conseiller régional d'Ile-de-France, ancien premier vice-président de la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau, ancien président de la Fédération hospitalière de France, ancien trésorier général adjoint de l'Association des maires de France (AMF), ancien vice-président de l'Association des journalistes du développement local.

SEINE-ET-MARNE 3ème circ. Sortant [LR]

M. Jean-Louis THIERIOT, né en juin 1969, avocat, proclamé député en juillet 2018 en remplacement de M. Yves JEGO, démissionnaire, élu en 2022, vice-président de la commission de la défense nationale et des forces armées, conseiller municipal et ancien maire de Beauvoir, conseiller départemental (LR) et ancien président du conseil départemental, co-fondateur du think tank "Les Hussards", conseiller politique des Républicains (LR).

SEINE-ET-MARNE 4ème circ. (Elu en 2022 : Isabelle PERIGAULT - LR) Nouvel élu [RN]

M. Julien LIMONGI, né en février 1996, attaché parlementaire à l'Assemblée nationale, ancien officier traitant de l'armée de terre.

SEINE-ET-MARNE 5ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Franck RIESTER, né en janvier 1974, élu depuis 2007, ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité, de la Francophonie et des Français de l'étranger, conseiller municipal et ancien maire de Coulommiers, conseiller communautaire de la Communauté de communes du Pays de Coulommiers, président du parti "Agir, la droite constructive", chargé de la coordination de l'action, secrétaire général délégué du parti Renaissance, chargé des élections, président de la fédération départementale de Seine-et-Marne de Renaissance, ancien président-directeur général de Riester SA, concessionnaire automobile Peugeot, ancien co-président du Club parlementaire sur l'avenir de l'audiovisuel et des médias (CPAA), ancien membre du collège de la Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet, ancien ministre de la Culture, ancien ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité.

SEINE-ET-MARNE 6ème circ. Sortante [RN]

Mme Béatrice ROULLAUD, née en juin 1960, avocate à Meaux, élue depuis 2022, conseillère régionale (RN) d'Ile-de-France.

SEINE-ET-MARNE 7ème circ. Sortante [UG-LFI]

Mme Ersilia SOUDAIS, née en mai 1988, professeur de français, élue depuis 2022, co-présidente du groupe détudes parlementaire Gens du voyage.

SEINE-ET-MARNE 8ème circ. (Elu en 2022 : Hadrien GHOMI - ENS) Nouvel élu [UG-Ecolo]

M. Arnaud BONNET, né en février 1977, professeur de SVT, militant Europe écologie les Verts.

SEINE-ET-MARNE 9ème circ. (Elu en 2022 : Michèle PEYRON - ENS) Nouvelle élue [UG-PS]

Mme Céline THIEBAULT-MARTINEZ, née en août 1974, directrice générale de la Mutuelle des Sociétés coopératives et participatives (SCOP) et des Sociétés coopératives d'intérêt collectif, ancienne secrétaire générale de l'Institut de la protection sociale européenne, ancienne collaboratrice de Mme Laurence ROSSIGNOL au ministère des Familles.

SEINE-ET-MARNE 10ème circ. Sortant [UG-LFI]

M. Maxime LAISNEY, né en janvier 1981, professeur des écoles, élu depuis 2022.

SEINE-ET-MARNE 11ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [UG-PS]

M. Olivier FAURE, né en août 1968, élu depuis 2012, co-président du groupe d'études parlementaire Ouïghours, premier secrétaire du Parti socialiste, vice-président de l'Internationale socialiste, président de l'Association nationale des groupements de créateurs, ancien président du groupe socialiste, républicain et citoyen (SER) à l'Assemblée nationale, ancien directeur de la rédaction de "L'Hebdo des socialistes", ancien collaborateur de Mme Martine AUBRY au ministère de l'Emploi et de la Solidarité, ancien directeur adjoint du cabinet de M. François HOLLANDE au Premier secrétariat du PS, ancien conseiller spécial au cabinet de M. Jean-Marc AYRAULT à Matignon.

78 YVELINES 1ère circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Charles RODWELL, né en juillet 1996, cadre de la fonction publique, élu depuis 2022, porte-parole du groupe Renaissance, président du groupe d'études parlementaire attractivité économique et export, conseiller municipal et ancien adjoint au maire de Versailles, chargé de la jeunesse, de la vie lycéenne et étudiante et des jeunes professionnels, conseiller communautaire de Versailles Grand Parc, ancien conseiller discours, veille et synthèse, du directeur général du Trésor, au ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance.

YVELINES 2ème circ. Sortant [ENS-Mod]

M. Jean-Noël BARROT, né en mai 1983, professeur de faculté, élu depuis 2017, ministre délégué auprès chargé de l'Europe, conseiller régional d'Ile-de-France, vice-président du Mouvement Démocrate (MoDem), ancien professeur assistant au MIT Sloan School of Management (département finance), ancien conseiller départemental, ancien ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, ancien ministre délégué chargé du Numérique, fils de l'ancien ministre Jacques BARROT.

YVELINES 3ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Béatrice PIRON, née en août 1965, créatrice d'une agence de services de maintien à domicile sur le secteur de Bougival, Noisy le Roi, Saint-Germain-en-Laye, élue depuis 2017, co-présidente du groupe d'études parlementaire Illettrisme et illectronisme, ancienne trésorière adjointe du groupe La République en Marche (REM) à l'Assemblée nationale.

YVELINES 4ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Marie LEBEC, née en décembre 1990, élue depuis 2017, ministre déléguée chargée des Relations avec le Parlement, ancienne première vice-présidente du groupe La République en Marche (REM) à l'Assemblée nationale, ancienne consultante chez Euralia (cabinet européen de conseil en affaires publiques françaises et européennes), ancienne attachée parlementaire.

YVELINES 5ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Yaël BRAUN-PIVET, né en décembre 1970, avocate, élue depuis 2017, présidente de l'Assemblée nationale, présidente de la section française de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie, ancienne présidente de la commission des lois de l'Assemblée nationale, ancienne première vice-présidente de la délégation parlementaire au renseignement, ancienne responsable pour les Yvelines puis au niveau national des consultations gratuites d'aide juridique des Restos du Coeur, ancienne ministre des Outre-mer.

YVELINES 6ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Natalia POUZYREFF, née en février 1961, professeur de sciences physiques et de chimie, élue depuis 2017, ancienne ingénieure chez Thales, chez Airbus, puis chez Eurocopter.

YVELINES 7ème circ. (Elu en 2022 : Nadia HAI - ENS) Nouvel élu [UG-PS]

M. Aurélien ROUSSEAU, né en juin 1976, ENA, maître des requêtes au Conseil d'Etat, conseiller municipal de Saint-Hilaire-de-Brethmas, dans le Var, ancien ministre de la Santé et de la Prévention, ancien directeur du cabinet de Mme Elisabeth BORNE à Matignon, ancien directeur général de l'ARS Ile-de-France, ancien président-directeur général de La Monnaie de Paris, ancien directeur adjoint du cabinet et conseiller social de MM. Manuel VALLS puis Bernard CAZENEUVE à Matignon, ancien directeur adjoint du cabinet de M. Bertrand DELANOE à la mairie de Paris.

YVELINES 8ème circ. Sortant [UG-Gén.S]

M. Benjamin LUCAS, né en octobre 1990, élu depuis 2022, coordinateur national de Génération.s, ancien conseiller régional des Hauts-de-France,.

YVELINES 9ème circ. (Elu en 2022 : Bruno MILLIENNE - ENS) Nouvelle élue [UG-PS]

Mme Dieynaba DIOP, née en juillet 1974, professeur des écoles, conseillère régionale (PS) d'Ile-de-France, adjointe au maire des Mureaux, chargée des relations internationales, porte-parole du Parti socialiste (PS), secrétaire départementale du PS des Yvelines.

YVELINES 10ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Aurore BERGE, née en novembre 1986, élue depuis 2017, ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les Femmes et les Hommes et de la Lutte contre les discriminations, conseillère régionale d'Ile-de-France, secrétaire générale déléguée de Renaissance, chargée de la riposte, présidente de la fédération départementale des Yvelines de Renaissance, ancienne présidente déléguée du groupe République en Marche (REM) à l'Assemblée nationale, ancienne directrice conseil de Hopscotch Global PR Group, ancienne coordinatrice de la campagne digitale de M. Alain JUPPE, candidat à la primaire de la droite et du centre en vue de l'élection présidentielle de 2017.

YVELINES 11ème circ. (Elu en 2022 : William MARTINET - NUP-FI) Nouvel élu [UDI-UDI/Ens]

M. Laurent MAZAURY, né en août 1965, directeur de l'offre et du développement chez Clear Channel France, président de la société Média de l'Ouest Parisien, éditrice de la chaîne TV78, adjoint au maire d'Elancourt, chargé de la culture, vice-président de la communauté d'agglomération de Saint Quentin en Yvelines.

YVELINES 12ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Karl OLIVE, né en mars 1969, fondateur et gérant de la société de production K.O. Production, élu depuis 2022, co-président du groupe d'études parlementaire Villes et banlieues, président du Variétés Club de France, conseiller départemental (DVD), ancien maire de Poissy, ancien membre du bureau de l'Assocation des maires de France (AMF) et ancien co-président de la commission eux Olympiques et Paralympiques 2024, ancien professeur à l'Ecole supérieure de journalisme de Paris (ESJ), ancien directeur des programmes sport et directeur de la rédaction du pôle Sport de Canal+.

79 DEUX-SEVRES 1ère circ. Sortant [ENS-Rad/Ens]

M. Bastien MARCHIVE, né en juillet 1990, élu depuis 2022, conseiller municipal de Niort, ancien conseiller régional (Parti Radical) de Nouvelle-Aquitaine.

DEUX-SEVRES 2ème circ. Sortante [UG-Ecolo]

Mme Delphine BATHO, née en mars 1973, cadre territorial, élue depuis 2007, présidente de Génération Ecologie, ancienne ministre délégué auprès du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, ancienne ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie.

DEUX-SEVRES 3ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Jean-Marie FIEVET, né en juin 1964, lieutenant sapeur-pompier, élu depuis 2017, ancien chef de salle du "CTA" (centre de traitement qui gère tous les appels au 18).

80 SOMME 1ème circ. Sortant [UG-LFI]

M. François RUFFIN, né en octobre 1975, journaliste, essayiste et réalisateur, élu depuis 2017, fondateur et rédacteur en chef du journal Fakir, César du meilleur film documentaire pour son premier film, Merci Patron !.

SOMME 2ème circ. (Elu en 2022 : Barbara POMPILI - ENS) Nouvelle élue [UG-LFI]

Mme Zahia HAMDANE, née en mai 1965, directrice du pôle enfance et familles chez ADSEA 80 à Amiens, conseillère régionale (LFI) des Hauts-de-France.

SOMME 3ème circ. (Elu en 2022 : Emmanuel MAQUET - LR) Nouvel élu [RN]

M. Matthias RENAULT, né en mai 1988, ENA, premier conseiller de chambre régionale des comptes, collaborateur du groupe RN à la commission des Finances de l'Assemblée nationale, ancien premier conseiller à la chambre régionale des comptes d'Auvergne, Rhône-Alpes.

SOMME 4ème circ. Sortant [RN]

M. Jean-Philippe TANGUY, né en mars 1986, conseil en stratégie free lance, élu depuis 2022, conseiller régional (RN) des Hauts-de-France, ancien assistant des directeurs de la communication et du marketing des marchés publics et ancien membre du cabinet de Mme Clara GAYMARD, alors présidente de General Electric France et vice-présidente de GE International, ancien directeur adjoint de la campagne présidentielle de 2022 de Mme Marine LE PEN, ancien délégué aux fédérations de Debout La France.

SOMME 5ème circ. Sortante (Elu au 1er tour) [RN]

Mme Yael MENACHE, née en mai 1985, commerciale dans l'informatique, élue depuis 2022, déléguée départementale du RN dans la Somme.

81 TARN 1ère circ. (Elu en 2022 : Frédéric CABROLIER - RN) Nouvel élu [ENS-SE/Ens]

M. Philippe BONNECARRERE, né en juillet 1955, avocat gérant de la SCP Bonnecarrère, Gil, Servieres, Meyer-Soullier, Genest, sénateur (UC) du Tarn, vice-président de la commission des Lois du Sénat, ancien député (RPR) (2ème circ) (1993/1997), ancien conseiller général (UMP), ancien maire d'Albi.

TARN 2ème circ. Sortante [UG-LFI]

Mme Karen ERODI, née en février 1977, maître d'oeuvre, économiste de la construction, collaboratrice d'architecte, élue depuis 2022, vice-présidente de la commission d'enquête sur le montage juridique et financier du projet d'autoroute A69, ancienne gérante de la SARL Atelier Triglyphes.

TARN 3ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Jean TERLIER, né en mars 1977, avocat, élu depuis 2017, secrétaire de l'Assemblée nationale, ancien porte-parole du groupe La République en Marche (REM) à l'Assemblée nationale.

82 TARN-ET-GARONNE 1ère circ. (Elu en 2022 : Valérie RABAULT - NUP-SOC) Nouvelle élue [UXD-LR/RN]

Mme Brigitte BAREGES, née en mai 1953, avocate en droit de la famille, enfance maltraitée et surendettement, maire (LR) de Montauban, présidente de la Communauté d'agglomération du Grand Montauban, présidente de la fédération LR du Tarn-et-Garonne, vice-présidente du Comité des maires et des élus des Républicains, ancienne députée (UMP) (1ère circ.) (2002/2012), ancienne vice-présidente du Conseil départemental, ancienne conseillère régionale de Midi-Pyrénées.

TARN-ET-GARONNE 2ème circ. Sortante [RN]

Mme Marine HAMELET, née en juillet 1967, élue depuis 2022, présidente du groupe d'études parlementaire Adoption.

83 VAR 1ère circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Yannick CHENEVARD, né en novembre 1959, conseil en prévention et gestion de cris, élu depuis 2022, conseiller municipal et ancien adjoint (LR) au maire de Toulon, conseiller métropolitain de Toulon Provence Méditerranée, ancien conseiller départemental, ancien conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur.

VAR 2ème circ. Sortante (Elu au 1er tour) [RN]

Mme Laure LAVALETTE, née en avril 1976, élue depuis 2022, porte-parle du RN pour la campagne des élections législatives, porte-parole du groupe Rassemblement National (RN) à l'Assemblée nationale, conseillère régionale (RN) de Provence-Alpes-Côte-d'Azur, ancienne conseillère municipale de Toulon, ancienne responsable de la communication interne du RN Var, porte-parole de Mme Marine LE PEN lors de l'élection présidentielle de 2022.

VAR 3ème circ. Sortant [RN]

M. Stephane RAMBAUD, né en avril 1960, commissaire de la police nationale retraité, élu depuis 2022, conseiller régional (RN) de Provence-Alpes-Côte-d'Azur, ancien directeur départemental des renseignements généraux de la Haute-Savoie, de l'Aveyron, de la Guyane, des Côtes d'Armor et de de la Haute-Marne.

VAR 4ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [RN]

M. Philippe LOTTIAUX, né en août 1966, administrateur de la Ville de Paris, élu depuis 2022, ancien conseiller régional (RN) de Provence-Alpes-Côte d'Azur, ancien directeur général des services des villes de Fréjus et de Levallois-Perret.

VAR 5ème circ. Sortante (Elu au 1er tour) [RN]

Mme Julie LECHANTEUX, née en décembre 1977, élue depuis 2022, ancienne députée (ID) au Parlement européen, ancienne conseillère départementale (RN), ancienne adjointe au maire de Fréjus.

VAR 6ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [RN]

M. Frank GILETTI, né en mars 1973, employé de commerce, élu depuis 2022, conseiller régional (RN) de Provence-Alpes-Côte-d'Azur, délégué départemental du RN Var.

VAR 7ème circ. Sortant [RN]

M. Frédéric BOCCALETTI, né en novembre 1973, élu depuis 2022, conseiller régional de Provence-Alpes-Côte-d'Azur et président du groupe RN au conseil régional, ancien conseiller municipal de Six-Fours-les-Plages, ancien conseiller communautaire de la communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée, ancien président de la fédération RN du Var.

VAR 8ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [RN]

M. Philippe SCHRECK, né en février 1972, avocat, élu depuis 2022, conseiller municipal de Draguignan, ancien bâtonnier de l'Ordre des avocats du barreau de Draguignan.

84 VAUCLUSE 1ère circ. (Elu en 2022 : Joris HEBRARD - RN (suite à sa démission, Mme Catherine JAOUEN a été proclamée députée (RN) le 2 juin 2023).) Nouvel élu [UG-LFI]

M. Raphaël ARNAULT, né en janvier 1995, éducateur, porte-parole de la Jeune Garde antifasciste.

VAUCLUSE 2ème circ. Sortante [RN]

Mme Bénédicte AUZANOT, née en août 1972, élue depuis 2022, conseillère régionale (RN) de Provence-Alpes-Côte-d'Azur, ancienne conseillère municipale de Cavaillon.

VAUCLUSE 3ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [RN]

M. Hervé de LEPINAU, né en juin 1969, avocat au barreau d'Avignon, élu depuis 2022, conseiller départemental, conseiller municipal de Carpentras, ancien suppléant de Mme Marion MARECHAL-LE PEN à l'Assemblée nationale, ancien auditeur de la 2ème session nationale de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) au sein de la 75ème majeure "politique de défense".

VAUCLUSE 4ème circ. Sortante [RN]

Mme Marie-France LORHO, née en décembre 1964, proclamée députée en août 2017, en remplacement de M. Jacques BOMPARD, élu maire (EXD-Ligue du Sud) d'Orange, conseillère municipale (Ligue du Sud) d'Orange, conseillère communautaire de la communauté de communes des Pays de Rhône et Ouvèze.

VAUCLUSE 5ème circ. (Elu en 2022 : Jean-François LOVISOLO - ENS) Nouvelle élue [RN]

Mme Catherine RIMBERT, née en septembre 1968, profession libérale, conseillère régionale (RN) de Provence-Alpes-Côte-d'Azur, conseillère municipale de Carpentras, conseillère communautaire de la Communauté d'agglomération Ventoux Comtat.

85 VENDEE 1ère circ. Sortant [ENS-Mod]

M. Philippe LATOMBE, né en avril 1975, élu depuis 2017, ancien responsable contentieux et recouvrement au Crédit Agricole de la Roche-sur-Yon.

VENDEE 2ème circ. Sortante [ENS-Hor]

Mme Béatrice BELLAMY, née en octobre 1966, élue depuis 2022, vice-présidente de la commission d'enquête sur les difficultés d'accès aux soins à l'hôpital public, conseillère municipale de la Roche-sur-Yon, déléguée aux sports, ancienne directrice régionale chez Sanofi.

VENDEE 3ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Stéphane BUCHOU, né en mars 1974, élu depuis 2017, président du groupe d'études parlementaire Littoral, président du Comité national de suivi et de gestion intégrée du trait de côte, président de la fédération départementale de la Vendée du parti Renaissance, ancien directeur adjoint de Cocktail Vision, ancien conseiller municipal de Notre-Dame de Monts.

VENDEE 4ème circ. Sortante [DVD]

Mme Véronique BESSE, née en août 1963, élue depuis 2022 après l'avoir été de 2005 à 2017, conseillère communautaire et ancienne présidente de la communauté de communes du Pays des Herbiers, ancienne conseillère générale (MPF), ancienne maire (DVD) des Herbiers, ancienne maire de Mouchamps.

VENDEE 5ème circ. Sortant [ENS-Hor]

M. Pierre HENRIET, né en novembre 1991, professeur de mathématiques, chercheur en épistémologie, élu depuis 2017, premier vice-président et ancien président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), président de la Fraternelle parlementaire (Frapar).

86 VIENNE 1ère circ. Sortante [UG-Ecolo]

Mme Lisa BELLUCO, née en juillet 1988, cadre de la fonction publique, élue en 2022, vice-présidente de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, ancienne vice-présidente de la mission d'information sur l'adaptation de la politique de l'eau au défi climatique.

VIENNE 2ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Sacha HOULIE, né en octobre 1988, avocat, élu depuis 2017, président de la commission des lois, ancien porte-parole du groupe La République en Marche (REM) à l'Assemblée nationale, ancien président de la délégation parlementaire au renseignement, délégué fonctionnel aux partenaires sociaux de Renaissance, président de la fédération départementale de la Vienne de Renaissance, ancien délégué national d'En Marche !, cofondateur des Jeunes avec Macron en 2015.

VIENNE 3ème circ. Sortant [ENS-Mod]

M. Pascal LECAMP, né en avril 1958, élu depuis 2022, vice-président de la délégation française à l'Assemblée parlementaire de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), ancien maire de Civray, ancien directeur des relations parlementaires et de la coopération internationale à Business France, ancien directeur Business France en Turquie et en Norvège.

VIENNE 4ème circ. Sortant [ENS-Mod]

M. Nicolas TURQUOIS, né en juillet 1972, agriculteur, élu depuis 2017, conseiller municipal de Moncontour, membre du conseil exécutif du Mouvement Démocrate (MoDem), ancien maire délégué d'Ouzilly-Vignolles, ancien président du MoDem de la Vienne.

87 HAUTE-VIENNE 1ère circ. Sortant [UG-LFI]

M. Damien MAUDET, né en novembre 1996, élu depuis 2022, vice-président de la commission d'enquête sur les difficultés d'accès aux soins à l'hôpital public, ancien assistant parlementaire de M. François RUFFIN, François Ruffin, député (FI) de la Somme.

HAUTE-VIENNE 2ème circ. Sortant [UG-PS]

M. Stéphane DELAUTRETTE, né en septembre 1972, ingénieur et cadre technique d'entreprise, élu depuis 2022, ancien maire (PS) des Cars, ancien conseiller départemental.

HAUTE-VIENNE 3ème circ. Sortante [UG-LFI]

Mme Manon MEUNIER, née en mars 1996, ingénieure agronome, spécialiste de l'économie circulaire, élue depuis 2022, ancienne chargée de mission développement durable auprès de plusieurs collectivités territoriales.

88 VOSGES 1ère circ. Sortant [LR]

M. Stéphane VIRY, né en octobre 1969, avocat, élu depuis 2017, conseiller départemental (UD), ancien conseil municipal d'Epinal, ancien conseiller communautaire de la communauté d'agglomération d'Epinal.

VOSGES 2ème circ. (Elu en 2022 : David VALENCE - ENS) Nouvel élu [RN]

M. Gaëtan DUSSAUSAYE, né en avril 1994, qui vient d'être élu député au Parlement européen, conseiller régional (RN) d'Ile-de-France, ancien président du Front national de la jeunesse.

VOSGES 3ème circ. Sortant [DVC-UDI]

M. Christophe NAEGELEN, né en décembre 1983, élu depuis 2017, co-président du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (LIOT), co-président du groupe d'études parlementaire Prisons et conditions carcérales, co-président du groupe d'études parlementaire Simplification administrative, conseiller régional (UDI) du Grand Est, porte-parole de l'Union des Démocrates et Indépendants (UDI), ancien président de Spiller SAS, entreprise familiale de meubles, et de la Societé des Etablissements Delecluse,.

VOSGES 4ème circ. (Elu en 2022 : Jean-Jacques GAULTIER - LR) Nouvel élu [RN]

M. Sébastien HUMBERT, né en juillet 1990, cadre de la fonction publique, conseiller régional (RN) du Grand Est, conseiller municipal de La Vôge-les-Bains, délégué départemental du RN.

89 YONNE 1ère circ. Sortant [RN]

M. Daniel GRENON, né en juillet 1948, ancien commerçant, élu depuis 2022.

YONNE 2ème circ. (Elu en 2022 : André VILLIERS - ENS) Nouvelle élue [UXD-LR/RN]

Mme Sophie-Laurence ROY, née en décembre 1955, avocate au barreau de Paris, co-fondatrice et associée gérante de RCS & Associés.

YONNE 3ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [RN]

M. Julien ODOUL, né en mai 1985, élu depuis 2022, conseiller régional (RN) de Bourgogne-Franche-Comté, membre du bureau national du Rassemblement national (RN), ancien conseiller spécial au cabinet de la présidente du Rassemblement national (RN), ancien conseiller municipal de Sens.

90 TERRITOIRE DE BELFORT 1ère circ. Sortant [LR]

M. Ian BOUCARD, né en mai 1988, élu depuis 2017, conseiller municipal de Belfort, conseiller communautaire du Grand Belfort, conseiller départemental, secrétaire départemental des Républicains du Territoire de Belfort, ancien président de l'Office public de l'habitat du Territoire de Belfort.

TERRITOIRE DE BELFORT 2ème circ. (Elu en 2022 : Florian CHAUCHE - NUP-FI) Nouvel élu [RN-LR/RN]

M. Guillaume BIGOT, né en novembre 1969, éditorialiste sur CNews, Europe 1 et Sud Radio, essayiste, ancien rédacteur en chef adjoint de "L'Evénement du Jeudi", ancien directeur général du Groupe IPAG Business School Paris Nice, ancien de l'Ecole de management du pôle universitaire Léonard-de-Vinci (EMLV), ancien chroniqueur de l'émission Les Insiders sur BFM Business, ancien collaborateur à Causeur et au Figarovox.

91 ESSONNE 1ère circ. Sortante [UG-LFI]

Mme Farida AMRANI, née en septembre 1976, élue depuis 2022, vice-présidente de la section française de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie, conseillère municipale d'Evry-Courcouronnes, conseillère communautaire de la communauté d'agglomération Coeur d'Essonne, ancienne fonctionnaire territoriale à la communauté d'agglomération Coeur d'Essonne.

ESSONNE 2ème circ. Sortante [RN]

Mme Nathalie DA CONCEICAO CARVALHO, née en mars 1966, profession libérale, élue depuis 2022.

ESSONNE 3ème circ. (Elu en 2022 : Alexis IZARD - ENS) Nouvel élu [UG-Ecolo]

M. Steevy GUSTAVE, né en février 1970, figure de la scène hip-hop, chorégraphe, conseiller municipal à Brétigny-sur-Orge.

ESSONNE 4ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Marie-Pierre RIXAIN, née en janvier 1977, élue depuis 2017, ancienne présidente de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, professeure en Master 2 Management, communication et marketing à l'ISCOM, consultante en communication, ancienne assistante parlementaire.

ESSONNE 5ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Paul MIDY, né en janvier 1983, ancien élève de l'Ecole polytechnique (2003), élu depuis 2022, président de la commission d'enquête sur les difficultés d'accès aux soins à l'hôpital public, co-fondateur de Paris Digitale, ancien directeur général de La République en Marche (LaREM), ancien directeur général de Frichti (food tech).

ESSONNE 6ème circ. Sortant [UG-DIV]

M. Jérôme GUEDJ, né en janvier 1972, ENA (promotion "Victor Schoelcher"), inspecteur général des affaires sociales, élu depuis 2022 après l'avoir été de 2012 à 2014, co-président de la Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale (MECSS), président du groupe d'études parlementaire Longévité et adaptation de la société au vieillissement, conseiller régional (PS) d'Ile-de-France, directeur de l'Observatoire des politiques sociales de la Fondation Jean Jaurès, cofondateur du Think Tank Matières Grises, porte-parole du Parti socialiste (PS), secrétaire national thématique "Laïcité et pacte républicain", ancien président du conseil général.

ESSONNE 7ème circ. (Elu en 2022 : Robin REDA - ENS) Nouvelle élue [UG-Ecolo]

Mme Claire LEJEUNE, née en septembre 1994, professeur, ancienne co-secrétaire fédérale des Jeunes écologistes.

ESSONNE 8ème circ. (Elu en 2022 : Nicolas DUPONT-AIGNAN - DSV) Nouvel élu [UG-LFI]

M. Bérenger CERNON, né en mai 1988, cheminot, syndicaliste CGT à la SNCF.

ESSONNE 9ème circ. (Elu en 2022 : Marie GUEVENOUX - ENS) Nouvelle élue [UG-Ecolo]

Mme Julie OZENNE, née en août 1978, architecte.

ESSONNE 10ème circ. Sortant [UG-LFI]

M. Antoine LEAUMENT, né en septembre 1989, vidéaste politique web, élu depuis 2022, président du groupe d'études parlementaire Réseaux sociaux, ancien responsable de la communication numérique de M. Jean-Luc MELENCHON et de La France insoumise.

92 HAUTS DE SEINE 1ère circ. Sortante (Elu au 1er tour) [UG-PCF]

Mme Elsa FAUCILLON, née en août 1981, employée, élue depuis 2017, présidente du groupe d'études parlementaire Conditions d'accueil des migrants et mineurs non accompagnés, ancienne conseillère départementale (PCF), ancienne conseillère municipale de Genevilliers.

HAUTS-DE-SEINE 2ème circ. (Elu en 2022 : Francesca PASQUINI - NUP-ECO) Nouvel élu [LR]

M. Thomas LAM, né en octobre 1981, chef d'entreprise, conseiller départemental (UCD), adjoint au maire d'Asnières-sur-Seine.

HAUTS-DE-SEINE 3ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [LR]

M. Philippe JUVIN, né en février 1964, professeur des universités, médecin des hôpitaux, chef des urgences de l'Hôpital européen Georges-Pompidou, élu depuis 2022, conseiller municipal et ancien maire (LR) de La Garenne-Colombes, président de la fédération départementale LR des Hauts-de-Seine, ancien conseiller régional d'Ile-de-France, ancien président du Cercle des élus des professions de santé, ancien conseiller général (UMP), ancien député au Parlement européen, ancien conseiller "Santé globale" auprès de Mme Valérie PECRESSE, candidate (LR) à l'élection présidentielle.

HAUTS-DE-SEINE 4ème circ. Sortante [UG-Ecolo]

Mme Sabrina SEBAIHI, née en mai 1981, profession libérale, élue depuis 2022, secrétaire de l'Assemblée nationale, porte-parole du groupe Ecologiste-Nupes (Ecolo-Nupes) de l'Assemblée nationale, co-présidente du groupe d'études parlementaire Villes et banlieues, ancienne adjointe au maire d'Ivry-sur-Seine, chargée de la santé et accès aux soins, action handicap, politique de la ville, sécurité des établissements recevant du public, habitat indigne, ancienne conseillère communautaire, ancienne vice-présidente de l'Association des maires ville et banlieue de France, ancienne porte-parole de M. Yannick JADOT, candidat écologiste à l'élection présidentielle 2022.

HAUTS-DE-SEINE 5ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Céline CALVEZ, née en juillet 1979, élue depuis 2017, porte-parole du groupe Renaissance, membre titulaire du conseil d'administration de la société France Télévisions, ancienne entrepreneure a` la te^te de son propre cabinet de conseil aupre`s de grandes entreprises du secteur e´nerge´tique ou public.

HAUTS-DE-SEINE 6ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Constance LE GRIP, née en novembre 1960, élue (LR) depuis 2017, whip du groupe Renaissance pour la commission des affaires européennes à l'Assemblée nationale, co-présidente du groupe d'études parlementaire Cinéma et production audiovisuelle, présidente du groupe d'études parlementaire Antisémitisme, ancienne députée et vice-présidente de la délégation française du groupe du Parti populaire européen (PPE) au Parlement européen, membre fondatrice de l'association Les amis de Nicolas Sarkozy et ancienne collaboratrice de M. SARKOZY à l'Elysée.

HAUTS-DE-SEINE 7ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [ENS-Ren]

M. Pierre CAZENEUVE, né en mars 1995, élu depuis 2022, porte-parole du groupe Renaissance, conseiller municipal de Saint-Cloud, ancien conseiller technique auprès du chef de cabinet à la présidence de la République, cofondateur et ancien président "d'Allons Enfants", ancien directeur de la production de Willo.

HAUTS-DE-SEINE 8ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Prisca THEVENOT, née en mars 1985, élue depuis 2022, ministre déléguée chargée du Renouveau démocratique, porte-parole du gouvernement, conseillère régionale (LaREM) d'Ile-de-France, ancienne porte-parole d'En marche, ancienne secrétaire d'Etat chargée de la Jeunesse et du Service national universel.

HAUTS-DE-SEINE 9ème circ. (Elu en 2022 : Emmanuel PELLERIN - ENS) Nouvel élu [ENS-Ren]

M. Stéphane SEJOURNE, né en mars 1985, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, secrétaire général de Renaissance, ancien député et ancien président du groupe Renew Europe (RE) au Parlement européen, ancien directeur de la campagne de La République en Marche (LaREM) pour les élections européennes de 2019, ancien collaborateur de M. Emmanuel MACRON au ministère de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique et à l'Elysée.

HAUTS DE SEINE 10ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Gabriel ATTAL, né en mars 1989, élu depuis 2017, Premier ministre, membre de droit du bureau exécutif de Renaissance, conseiller municipal de Vanves, ancien collaborateur de Mme Marisol TOURAINE au ministère des Affaires sociales et de la Santé, ancien collaborateur de Mmes Michèle DELAUNAY et Ségolène NEUVILLE, ancien secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse, ancien secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, porte-parole du gouvernement, ancien ministre délégué chargé des Comptes publics.

HAUTS-DE-SEINE 11ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [UG-LFI]

M. Aurélien SAINTOUL, né en mai 1988, cadre de la fonction publique, élu depuis 2022, conseiller municipal (FI) de Montrouge.

HAUTS-DE-SEINE 12ème circ. (Elu en 2022 : Jean-Louis BOURLANGES - ENS) Nouvel élu [LR]

M. Jean-Didier BERGER, né en janvier 1980, directeur de société, maire (DVD) de Clamart, premier vice-président du Conseil régional d'Ile-de-France, chargé des finances, de l'évaluation des politiques publiques et des fonds européens, conseiller métropolitain de la Métropole du Grand Paris, président de l'établissement public territorial Vallée Sud Grand Paris (T2), membre du conseil de IDF Mobilités, délégué général du mouvement "Libres !", ancien conseiller départemental (LR).

HAUTS-DE-SEINE 13ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Maud BREGEON, née en février 1991, ingénieure dans le secteur de l'énergie, spécialisée en gestion de crise,élue depuis 2022, porte-parole du groupe Renaissance, membre du bureau exécutif du parti Renaissance, déléguée fonctionnelle aux évènements nationaux, ancienne conseillère municipale de Levallois-Perret, ancienne porte-parole de La République En Marche (LaREM), ancienne référente départementale de LaREM pour les Hauts-de-Seine.

93 SEINE-SAINT-DENIS 1ère circ. Sortant (Elu au 1er tour) [UG-LFI]

M. Eric COQUEREL, né en décembre 1958, élu depuis 2017, président de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, coordinateur politique du Parti de Gauche, premier porte-parole, fondateur et ancien gérant d'Effets Mer, société de communication maritime, ancien conseiller régional d'Ile-de-France.

SEINE SAINT-DENIS 2ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [UG-PCF]

M. Stéphane PEU, né en juillet 1962, élu (GDR) depuis 2017, ancien président de Plaine Commune Habitat, ancien adjoint (PCF) au maire de Saint-Denis, chargé de l'urbanisme.

SEINE-SAINT-DENIS 3ème circ. Sortant [UG-LFI]

M. Thomas PORTES, né en novembre 1985, cheminot, élu depuis 2022, ancien porte-parole du mouvement de M. Benoît HAMON "Génération.s", puis de Mme Sandrine ROUSSEAU lors de la primaire des Verts, ancien chef de cabinet du maire (PCF) de Champigny.

SEINE-SAINT-DENIS 4ème circ. Sortante [UG-PCF]

Mme Soumya BOUROUAHA, née en mars 1964, élue depuis 2022, secrétaire de l'Assemblée nationale, ancienne directrice déléguée aux formations professionnelles et technologiques au lycée Le Corbusier, ancienne adjointe au maire de La Courneuve.

SEINE-SAINT-DENIS 5ème circ. (Elu en 2022 : Raquel GARRIDO - NUP-FI) Nouvel élu [UG]

M. Aly DIOUARA, né en mars 1987, fonctionnaire territorial à la mairie de Drancy, président de Seine-Saint-Denis au Coeur.

SEINE-SAINT-DENIS 5ème circ. (Elu en 2022 : Raquel GARRIDO - NUP-FI) Nouvel élu [UG-LFI]

M. Aly DIOUARA, né en mars 1987, fonctionnaire territorial à la mairie de Drancy, président de Seine-Saint-Denis au Coeur.

SEINE-SAINT-DENIS 6ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [UG-LFI]

M. Bastien LACHAUD, né en août 1980, professeur d'histoire-géographie, élu depuis 2017, vice-président de la commission spéciale chargée de vérifier et d'apurer les comptes.

SEINE SAINT-DENIS 7ème circ. Sortant [DVG-Diss.NFP]

M. Alexis CORBIERE, né en août 1968, enseignant en lycée professionnel, élu depuis 2017, réélu au premier tour en 2022, membre du conseil d'administration et d'orientation de La Chaîne parlementaire-Assemblée nationale (LCP-AN), ancien porte-parole de M. Jean-Luc MELENCHON, ancien secrétaire national du Parti de Gauche (PG), ancien conseiller (PG) de Paris, époux de Mme Raquel GARRIDO, avocate au barreau de Paris, députée (LFI) de Seine-Saint-Denis.

SEINE-SAINT-DENIS 8ème circ. Sortante [UG-PS]

Mme Fatiha KELOUA HACHI, née en juin 1971, élue depuis 2022, co-présidente du groupe d'études parlementaire Education populaire, porte-parole du Parti socialiste (PS), secrétaire nationale thématique "Politique de la ville", conseillère municipale de Rosny-sous-Bois, ancienne chargée de mission à l'académie de Créteil,ancienne professeure de lettres modernes.

SEINE-SAINT-DENIS 9ème circ. Sortante (Elu au 1er tour) [UG-LFI]

Mme Aurélie TROUVE, née en septembre 1979, militante altermondialiste, maître de conférences à AgroParisTech, co-responsable du département d'économie à l'Institut La Boétie (Fondation insoumise), élue depuis 2022, ancienne présidente du parlement de l'Union populaire de La France insoumise dans le cadre de la campagne de M. Jean-Luc MELENCHON à l'élection présidentielle de 2022, ancienne coprésidente puis porte-parole de l'Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne (Attac).

SEINE-SAINT-DENIS 10ème circ. Sortante (Elu au 1er tour) [UG-LFI]

Mme Nadège ABOMANGOLI, née en septembre 1975, attachée des administrations parisiennes, élue depuis 2022, conseillère municipale (LFI) de Pantin, conseillère territoriale à l'Etablissement public territorial Est Ensemble, ancienne coordinatrice communication interne à la mairie de Paris, ancienne conseillère départementale (PS).

SEINE-SAINT-DENIS 11ème circ. Sortante (Elu au 1er tour) [UG-LFI]

Mme Clémentine AUTAIN, née en mai 1973, élue depuis 2017, co-présidente du groupe d'études parlementaire Ouïghours, fondatrice de la Fédération pour une alternative sociale et écologique, ancienne conseillère régionale (LFI) d'Ile-de-France,ancienne porte-parole du Front de gauche, ancienne directrice de la publication du mensuel "Regards", ancienne conseillère de Paris.

SEINE-SAINT-DENIS 12ème circ. Sortant [UG-LFI]

M. Jérôme LEGAVRE, né en août 1972, professeur de français, élu depuis 2022, secrétaire national du Parti ouvrier indépendant (POI).

94 VAL-DE-MARNE 1ère circ. (Elu en 2022 : Frédéric DESCROZAILLE - ENS) Nouvel élu [DVD]

M. Sylvain BERRIOS, né en mai 1968, maire (LR) de Saint-Maur-des-Fossés, vice-président de la Métropole du Grand Paris, ancien député (1ère circ) (2012/2017) et ancien conseiller général, ancien directeur du département puis chef de la mission communication de la direction générale de la modernisation de l'Etat, au ministère de la Réforme de l'Etat, de la Décentralisation et de la Fonction publique.

VAL-DE-MARNE 2ème circ. Sortante (Elu au 1er tour) [UG-LFI]

Mme Clémence GUETTE, née en mars 1991, élue depuis 2022, co-présidente du groupe d'études parlementaire Arctique, Antarctique, terres australes et antarctiques françaises et grands fonds océaniques, co-présidente du conseil d'orientation de l'Institut La Boétie, think-thank de La France Insoumise (LFI), ancienne secrétaire générale du groupe La France insoumise (FI) à l'Assemblée nationale, ancienne chargée d'étude au ministère de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer.

VAL-DE-MARNE 3ème circ. Sortant [UG-LFI]

M. Louis BOYARD, né en août 2000, élu depuis 2022, ancien président du syndicat lycée UNL.

VAL-DE-MARNE 4ème circ. Sortante [ENS-Mod]

Mme Maud PETIT, née en novembre 1971, employée, élue depuis 2017, vice-présidente de la commission d'enquête sur les manquements des politiques de protection de l'enfance, ancienne conseillère municipale (MoDem) de Villiers-sur-Marne, ancienne collaboratrice de la direction des ressources humaines de Herta (groupe Nestlé).

VAL-DE-MARNE 5ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Mathieu LEFEVRE, né en 1987, élu depuis 2022, whip du groupe Renaissance pour la commission des finances à l'Assemblée nationale, ancien conseiller spécial de M. Gérald DARMANIN au ministère ministre de l'Intérieur, chargé des relations avec les élus au cabinet, ancien chef du cabinet de M. DARMANIN au ministère de l'Action et des Comptes publics.

VAL-DE-MARNE 6ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Guillaume GOUFFIER VALENTE, né en février 1986, élu depuis 2017, whip du groupe Renaissance pour la commission des lois à l'Assemblée nationale, vice-président de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, co-président du club des élus nationaux pour le vélo, délégué fonctionnel au règlement intérieur et à la réforme des statuts de Renaissance, ancien collaborateur de M. Jean-Yves Le DRIAN au ministère de la Défense.

VAL-DE-MARNE 7ème circ. (Elu en 2022 : Rachel KEKE - NUP-FI) Nouvel élu [LR]

M. Vincent JEANBRUN, né en mai 1984, maire (DVD) de l'Haÿ-les-Roses, conseiller régional

et président du groupe Ile-de-France Rassemblée au Conseil régional d'Ile-de-France, vice-président du parti "Les écolos", ancien conseiller départemental (LR), ancien président du Forum métropolitain du Grand Paris, ancien porte-parole du mouvement "Libres !".

VAL-DE-MARNE 8ème circ. Sortant [LR]

M. Michel HERBILLON, né en mars 1951, directeur de développement et de communication, élu depuis 1997, vice-président de la commission des affaires étrangères, co-président du groupe d'études parlementaire Cinéma et production audiovisuelle, membre du Club parlementaire sur l'avenir de l'audiovisuel et des médias (CPAA), conseiller municipal et ancien maire de Maisons-Alfort, conseiller de l'établissement public territorial Paris-Est-Marne et Bois, vice-président de l'association Avenir-Transports, membre de la Haute autorité des Républicains (LR), ancien vice-président de la Métropole du Grand Paris, ancien vice-président de la Fédération des entreprises publiques locales, ancien conseiller général.

VAL-DE-MARNE 9ème circ. Sortante (Elu au 1er tour) [UG-PS]

Mme Isabelle SANTIAGO, née en septembre 1965, cadre de la fonction publique, élue depuis septembre 2020, vice-présidente de la commission de la défense nationale et des forces armées, vice-présidente de la délégation aux droits des enfants, conseillère départementale (PS), secrétaire nationale thématique "Protection de l'enfance" du Parti socialiste (PS), ancienne cheffe de cabinet du premier secrétaire du Parti socialiste, alors M. Jean-Christophe CAMBADELIS, ancienne porte-parole du Parti socialiste (PS).

VAL DE MARNE 10ème circ. Sortante (Elu au 1er tour) [UG-LFI]

Mme Mathilde PANOT, née en janvier 1989, coordinatrice de projets associatifs, élue depuis 2017, présidente du groupe La France insoumise (FI) à l'Assemblée nationale.

VAL-DE-MARNE 11ème circ. Sortante (Elu au 1er tour) [UG-Gén.S]

Mme Sophie TAILLE-POLIAN, née en octobre 1974, fonctionnaire territoriale, élue depuis 2022, vice-présidente du groupe Ecologiste-Nupes (Ecolo-Nupes) de l'Assemblée nationale, chargée de l'intergroupe Nupes, co-présidente du groupe d'études parlementaire Air et santé, conseillère municipale de Villejuif, coordinatrice nationale de Génération.s, ancienne sénatrice (Ecologiste) du Val-de-Marne, ancienne conseillère régionale (PS) d'Ile-de-France.

95 VAL-D'OISE 1ère circ. (Elu en 2022 : Emilie CHANDLER - ENS) Nouvelle élue [RN]

Mme Anne SICARD, née en juin 1967, cadre administratif et commercial d'entreprise.

VAL-D'OISE 2ème circ. (Elu en 2022 : Guillaume VUILLETET - ENS) Nouvelle élue [UG-PS]

Mme Ayda HADIZADEH, née en février 1982, ingénieure d'études, déléguée générale de Les Oubliés de la République, adjointe au maire de Saint-Ouen-l'Aumône, chargée de la Culture, ancienne cheffe du bureau de l'éducation artistique, culturelle et sportive à la direction générale de l'enseignement scolaire au ministère de l'Education nationale et de la Jeunesse.

VAL-D'OISE 3ème circ. (Elu en 2022 : Cécile RILHAC - ENS) Nouvel élu [UG-PCF]

M. Emmanuel MAUREL, né en mai 1973, maître de conférence (Politique comparée) à Sciences Po Paris, co-fondateur et animateur national de la Gauche Républicaine et Socialiste (GRS), ancien député (GUE/NGL) au Parlement européen, ancien conseiller régional (PS) d'Ile-de-France, ancien membre du conseil national et du bureau national du PS.

VAL D'OISE 4ème circ. Sortante [ENS-Hor]

Mme Naïma MOUTCHOU, née en novembre 1980, avocate au barreau de Paris exerçant principalement en droit de la presse, élue depuis 2017, vice-présidente de l'Assemblée nationale, présidente de la délégation du bureau de l'Assemblée nationale chargée de la communication et de la presse, cheffe du pôle Idées du parti Horizons, ancienne responsable ("whip") du groupe La République en Marche (REM) à la commission des lois de l'Assemblée nationale, ancienne secrétaire générale de l'association Dialogos, ancienne avocate bénévole pour la Licra.

VAL D'OISE 5ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [UG-LFI]

M. Paul VANNIER, né en septembre 1985, professeur, élu depuis 2022, conseiller régional (LFI) d'Ile-de-France, président du groupe LFI au conseil régional, co-animateur de l'Espace batailles e´lectorales et ancien co-responsable des élections législatives pour La France Insoumise.

VAL-D'OISE 6ème circ. (Elu en 2022 : Estelle FOLEST - ENS) Nouvelle élue [UG-LFI]

Mme Gabrielle CATHALA, née en mai 1992, secrétaire générale du groupe La France insoumise - Nouvelle Union Populaire écologique et sociale (LFI-Nupes) à l'Assemblée nationale, ancienne attachée humanitaire et chargée de mission à l'ambassade de France au Congo-Brazzaville.

VAL-D'OISE 7ème circ. (Elu en 2022 : Dominique DA SILVA - ENS) Nouvel élu [UG-PS]

M. Romain ESKENAZI, né en mai 1986, directeur de la communication chez GHT Plaine de France - hôpitaux de Saint-Denis et Gonesse, conseiller municipal (PS) de Montmorency, conseiller communautaire de Plaine-Vallée, ancien directeur de la communication puis directeur de cabinet du maire de Gonesse, ancien collaborateur parlementaire.

VAL-D'OISE 8ème circ. Sortant (Elu au 1er tour) [UG-LFI]

M. Carlos Martens BILONGO, né en décembre 1990, professeur en économie et en droit dans le secondaire, élu depuis 2022, président du groupe d'études parlementaire Vie associative et bénévolat, président de l'association Vel et Bel.

VAL-D'OISE 9ème circ. Sortant [UG-LFI]

M. Arnaud LE GALL, né en novembre 1980, élu depuis 2022, ancien conseiller du groupe La France insoumise (FI) à l'Assemblée nationale pour la commission des Affaires étrangères et de la défense.

VAL D'OISE 10ème circ. Sortant [UG-Ecolo]

M. Aurélien TACHE, né en mai 1984, élu depuis 2017, vice-président du Conseil d'orientation de la participation, de l'intéressement, de l'épargne salariale et de l'actionnariat salarié, président du groupe d'études parlementaire Discriminations et lgbtqi-phobies, trésorier du groupe Ecologiste-Nupes (Ecolo-Nupes) de l'Assemblée nationale, ancienco-président du parti Les Nouveaux Démocrates, ancien président du Conseil national de l'habitat, ancien délégué régional du Groupe SOS, ancien secrétaire fédéral adjoint à l'Europe au Parti Socialiste Paris, ancien collaborateur de Mmes Emmanuelle COSSE au ministère du Logement et de l'Habitat durable et Sylvia PINEL au ministère du Logement, de l'Egalité des territoires et de la Ruralité, ancien délégué Logement dans l'équipe de campagne de M. Yannick JADOT, candidat EELV à l'élection présidentielle.

971 GUADELOUPE 1ère circ. Sortant [DVG]

M. Olivier SERVA, né en juin 1974, expert comptable, élu depuis 2017, ancien président de la délégation aux Outre-mer de l'Assemblée nationale, ancien conseiller régional (DVG) de la Guadeloupe.

GUADELOUPE 2ème circ. Sortant [DVG]

M. Christian BAPTISTE, né en juin 1962, cadre de la fonction publique, maire (DIV) de Sainte-Anne, conseiller départemental (DVG), ancien conseiller régional (PS) de la Guadeloupe.

GUADELOUPE 3ème circ. Sortant [DVG]

M. Max MATHIASIN, né en février 1956, cadre administratif, élu depuis 2017, conseiller municipal de Deshaies, ancien conseiller général, ancien premier secrétaire de la fédération guadeloupéenne du PS.

GUADELOUPE 4ème circ. Sortant [SOC]

M. Elie CALIFER, né en 1954, enseignant spécialisé, élu depuis 2022, vice-président de la délégation aux Outre-mer, conseiller départemental (DVG), ancien maire de Saint-Claude.

972 MARTINIQUE 1ère circ. Sortant [REG-LFI]

M. Jiovanny WILLIAM, né en juin 1985 avocat au barreau de Martinique, élu depuis 2022, conseiller municipal du Robert, conseiller communautaire à Cap Nord, ancien associé du cabinet Les Avocats Réunis.

MARTINIQUE 2ème circ. Sortant [REG-LFI]

M. Marcellin NADEAU, né en novembre 1962, gestionnaire comptable, élu depuis 2022, conseiller territorial (REG) de Martinique, président de la commission Transition écologique, énergétique, Pollution et mutations climatiques de l'Assemblée de la Martinique, ancien maire du Prêcheur, ancien conseiller général.

MARTINIQUE 3ème circ. (Elu en 2022 : Johnny HAJJAR - DVG) Nouvelle élue [SOC]

Mme Beatrice BELLAY, née en juillet 1975, directrice des services à la population dans la communauté d'agglomération de l'espace Sud Martinique, première secrétaire de la Fédération socialiste de Martinique.

MARTINIQUE 4ème circ. Sortant [REG-LFI]

M. Jean-Philippe NILOR, né en mai 1965, élu depuis 2012, conseiller territorial (REG) de Martinique, ancien vice-président de l'assemblée de la Martinique, ancien conseiller régional et conseiller général.

973 GUYANE 1ère circ. Sortant [REG-LFI]

M. Jean-Victor CASTOR, né en avril 1962, élu depuis 2022, ancien conseiller régional (REG) de Guyane, ancien conseiller municipal de Matoury, ancien chargé d'affaires dans une grande entreprise.

GUYANE 2ème circ. Sortant [REG-LFI]

M. Davy RIMANE, né en décembre 1979, élu depuis 2022, président de la délégation de l'Assemblée nationale aux Outre-mer, conseiller municipal de Kourou, technicien, figure de proue du collectif Pou Lagwiyann Dékolé.

974 LA REUNION 1ère circ. Sortant [UG-LFI]

M. Philippe NAILLET, né en août 1960, proclamé député en août 2020 en remplacement de Mme Ericka BAREIGTS, élue maire de Saint-Denis, après l'avoir été en 2016-2017, conseiller municipal de Saint-Denis, ancien vice-président de la Communauté intercommunale du nord de La Réunion, ancien président-directeur général de la Société Dyonisienne Gestion Equipement.

LA REUNION 2ème circ. Sortante [UG-LFI]

Mme Karine LEBON, née en juin 1985, professeur des écoles, élue depuis septembre 2020, co-présidente du groupe d'études parlementaire Langues et cultures régionales, conseillère municipale de Saint-Paul, secrétaire générale de l'association UFR (Union des femmes réunionnaises).

LA REUNION 3ème circ. (Elu en 2022 : Nathalie BASSIRE - DVD) Nouvel élu [RN]

M. Joseph RIVIERE, né en octobre 1971, profession intermédiaire administrative de la fonction publique, ancien délégué départemental RN.

LA REUNION 4ème circ. Sortante [DVG]

Mme Emeline K/BIDI, née en mai 1987, avocate au barreau de Saint-Pierre, élue depuis 2022, ancienne adjointe au maire de Saint-Joseph.

LA REUNION 5ème circ. Sortant [DVG-LFI]

M. Jean-Hugues RATENON, né en juin 1967, élu depuis 2017, président de l'Alliance des Réunionnais contre la pauvreté, président du parti Rezistans Egalité 974, conseiller régional (LFI) de La Réunion, conseiller municipal de Bras-Panon.

LA REUNION 6ème circ. Sortant [DVG-LFI]

M. Frédéric MAILLOT, né en novembre 1986, élu depuis 2022, conseiller régional (DVG) et ancien vice-président du Conseil régional de La Réunion.

LA REUNION 7ème circ. Sortant [UG-LFI]

M. Perceval GAILLARD, né en avril 1983, élu depuis 2022, co-président du groupe d'études parlementaire Illettrisme et illectronisme, ancien adjoint au maire de Saint-Paul.

975 SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON Sortant [DVD]

M. Stéphane LENORMAND, né en août 1964, professeur de français et d'histoire-géographie retraité, élu depuis 2022, ancien président du conseil territorial de Saint-Pierre-et-Miquelon.

976 MAYOTTE 1ère circ. Sortante (Elu au 1er tour) [DVD-UDI]

Mme Estelle YOUSSOUFFA, née en Juillet 1978, journaliste-reporter, élue depuis 2022, vice-présidente de la délégation aux Outre-mer, présidente du Collectif des Citoyens de Mayotte, ancienne journaliste et présentatrice sur LCI.

MAYOTTE 2ème circ. (Elu en 2022 : Mansour KAMARDINE - LR) Nouvelle élue [RN]

Mme Anchya BAMANA, née en mars 1971, responsable des soins primaires et animation territoriale à l'Agence régionale de santé de Mayotte, présidente du mouvement Maore Solidaire, ancienne maire de Sada,.

986 WALLIS ET FUTUNA 1ère circ. Sortant (Elu au 1er tour) [ENS-Ren]

M. Mikaele SEO, né en 1971, élu depuis 2022, président de l'association "Kautahi faka kolo o Halalo".

987 POLYNESIE FRANÇAISE 1ère circ. (Elu en 2022 : Tematai LE GAYIC - REG) Nouvel élu (Elu au 1er tour) [DVD-Indép]

M. Moerani FREBAULT, né en août 1988, directeur général des services de la mairie de Hiva Oa.

POLYNESIE FRANÇAISE 2ème circ. (Elu en 2022 : Steve CHAILLOUX - REG) Nouvelle élue [DVD]

Mme Nicole SANQUER, née en juin 1972, professeur du secondaire et technique, vice-présidente de l'Assemblée de la Polynésie française, conseillère municipale de Mahina, ancienne députée (UDI) (2ème circ) (2017-2022), ancienne ministre de l'éducation, de la jeunesse et des sports, chargée de l'enseignement supérieur de la Polynésie française.

POLYNESIE FRANCAISE 3ème circ. Sortante [REG-PCF]

Mme Mereana REID ARBELOT, née en septembre 1970, aiguilleuse du ciel, proclamée députée en juin 2023 en remplacement de M. Moetai BROTHERSON, élu président de la Polynésie française.

988 NOUVELLE-CALEDONIE 1ere circ. Sortant [DVD]

M. Nicolas METZDORF, né en mai 1988, ingénieur agronome, élu depuis 2022, président fondateur du parti Générations NC, membre du Congrès de la Nouvelle-Calédonie, ancien maire de La Foa.

NOUVELLE-CALEDONIE 2ème circ. (Elu en 2022 : Nicolas METZDORF - ENS) Nouvel élu [REG]

M. Emmanuel TJIBAOU, né en mars 1976, indépendantiste, directeur de l'Agence de développement de la culture kanak, fils de Jean-Marie TJIBAOU.

ZX SAINT-MARTIN/SAINT-BARTHELEMY 1ère circ. Sortant [DVC-Mod]

M. Frantz GUMBS, né en janvier 1954, élu depuis 2022, ancien président du conseil territorial de Saint-Martin.

ZZ FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE 1ère circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Roland LESCURE, né en novembre 1966, ancien élève de l'Ecole polytechnique (1987), ancien administrateur de l'Insee, élu depuis 2017, ministre délégué chargé de l'Industrie et de l'Energie, ancien président de la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, responsable des porte-parole et de la communication de La République en Marche (LaREM) puis de Renaissance, ancien premier vice-président et chef des placements de la Caisse des dépôts et placement du Québec, ancien directeur général de Groupama Find Pickers (filiale de Groupama AM), ancien ministre délégué chargé de l'Industrie.

FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE 2ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Eléonore CAROIT, née en juillet 1985, avocate aux barreaux de New York et de Paris, élue depuis 2022, vice-présidente de la commission des affaires étrangères, membre du comité consultatif d'arbitrage de Delos à Paris, ancienne associée de Mourre Gutiérrez Chessa, ancienne co-présidente du Comité français de l'arbitrage-40.

FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE 3ème circ. (Elu en 2022 : Alexander HOLROYD - ENS) Nouvel élu [ENS-Ren]

M. Vincent CAURE, né en décembre 1992, cofondateur et secrétaire des éditions Point d'Orgue, vice-président de Trait d'Union, association des collaborateurs progressistes et républicains soutenant l'action du président de la République, ancien conseiller spécial au cabinet de M. Stéphane SEJOURNE, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères.

FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE 4ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Pieyre-Alexandre ANGLADE, né en novembre 1986, élu depuis 2017, président de la commission des affaires européennes, délégué fonctionnel à la préparation des élections européennes de Renaissance, ancien coordinateur chargé de l'animation des porte-parole du groupe La République en Marche (REM) à l'Assemblée nationale, ancien chef du cabinet de M. Pavel TELICKA, alors vice-président (ADLE) du Parlement européen.

FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE 5ème circ. Sortant [DVC-Ren]

M. Stéphane VOJETTA, né en juillet 1974, entrepreneur, proclamé député en octobre 2021 en remplacement de Mme Samantha CAZEBONNE, élue sénatrice (RDPI) représentant les Français établis hors de France, conseiller des Français de l'étranger à l'Assemblée des Français de l'étranger, fondateur de Kenobi Ventures.

FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE 6ème circ. Sortant [ENS-Ren]

M. Marc FERRACCI, né en décembre 1977, professeur d'économie à l'Université Paris-II Panthéon-Assas, élu depuis 2022, vice-président du groupe Renaissance, ancien conseiller scientifique au département Travail et Emploi de France Stratégie, ancien conseiller spécial auprès de Mme Muriel PENICAUD au ministère du Travail, ancien collaborateur de M. Jean CASTEX à Matignon.

FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE 7ème circ. Sortant [ENS-Mod]

M. Frédéric PETIT, né en février 1961, ingénieur, spécialiste de l'énergie et des métiers de l'environnement, élu depuis 2017, vice-président de la commission des affaires européennes, secrétaire général adjoint du Parti démocrate européen (PDE), ancien chef d'entreprise (énergie et environnement) à l'international en Lituanie, en Egypte et en Pologne.

FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE 8ème circ. (Elu en 2022 : Meyer HABIB - App. LR) Sortante à Paris [ENS-Ren]

Mme Caroline YADAN, née en août 1968, avocate, proclamée députée (Renaissance) de Paris (3ème circ) en juillet 2022 en remplacement de M. Stanislas GUERINI, nommé ministre dans le gouvernement de Mme Elisabeth BORNE.

FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE 9ème circ. Sortant [UG-Gén.S]

M. Karim BEN CHEIKH, né en mars 1977, conseiller des affaires étrangères, élu depuis 2022, ancien consul général à Beyrouth, ancien conseiller pour l'Afrique et l'Amérique latine à l'ambassade de France à Washington, ancien premier secrétaire, conseiller de presse à l'ambassade de France à Rabat.

FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE 10ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Amélia LAKRAFI, née en mars 1978, experte en sécurité informatique et cyber-défense, élue depuis 2017, présidente déléguée de la section française de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie, fondatrice et ancienne présidente d'Azguard, Cyber securité & Intelligence, fondatrice de l'Institut Doctorium, ancienne responsable de Bizzinnov.

FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE 11ème circ. Sortante [ENS-Ren]

Mme Annie GENETET, née en avril 1963, médecin généraliste, élue depuis 2017, vice-présidente du groupe Renaissance, présidente de la délégation française à l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, ancienne porte-parole du groupe La République en Marche (REM) à l'Assemblée nationale, fondatrice de l'agence de conseil et formation spécialisée The Help Agency à Singapour.

France Bleu (site web réf.) - France Bleu
20 juin 2024 1751 mots
Vos idées de sortie en Alsace pour le we des 22 et 23 Juin 2024

France Bleu Alsace vous donne quelques idées de sortie pour le week-end des 22 et 23 Juin 2024 Ce week-end des 22 et 23 juin il y a pléthore... Voir l'article

L'Est Républicain
Edition de Besançon ; Edition de Montbéliard ; Edition de Lunéville ; Edition de Nancy ; Edition de Pont-à-Mousson - Toul ; Edition de Meuse ; Edition de Vesoul ; Edition de Belfort
Reportag | e, dimanche 6 octobre 2024 915 mots, p. NAAB52,NAAB53,PONT52,PONT53,DOHD52,DOHD53,MONT52,MONT53,BADU52,BADU53,EVES52,EVES53,LUN52,LUN53,EBEL52,EBEL53

des panneaux Michelin finissent au musée

Nicolas PINOT

Un incroyable stock d’une soixantaine d’anciens panneaux routiers Michelin qui végétait en pleine forêt près de Colmar a trouvé une place de choix au conservatoire des transports de Wissembourg. Retour sur une aventure peu commune portée par un jeune passionné d’Obernai, Nicolas Weber.

Tout est parti d’une photo postée sur un forum internet voici une bonne dizaine d’années. On y voyait, à même l’humus d’une forêt, une très belle flèche Michelin indiquant Colmar à six kilomètres et dont la cartouche rouge mentionnait la N 417, devenue la départementale qui traverse la vallée de Munster.

De quoi faire bondir les passionnés de patrimoine routier, pas encore si nombreux à l’époque. Dont Nicolas Weber qui, à 25 ans, restaure bénévolement des dizaines de panneaux Michelin encore en place à travers toute l’Alsace. Il s’en doutait bien, la flèche ne devait pas être seule. En effet, à la fin des années 70, lorsque les départements remplacèrent les lourds panneaux de béton et de lave émaillée par des plaques de tôle et des poteaux en ferraille, les anciens modèles étaient bien souvent jetés dans les fossés ou les forêts.

Un cimetière de panneaux

Nicolas mena l’enquête et, de fil en aiguille, il découvrit l’endroit, situé près de Colmar, à quelques mètres d’une ancienne route aujourd’hui déviée dont subsistent encore quelques vestiges de bitume.

Une fois sur place, le choc. À même le sol, sous les feuillages, enchevêtrés, parfois quasiment enterrés, une soixantaine de panneaux Michelin de toute nature : entrées de communes comme Horbourg, indicateurs de communes proches comme Rouffach ou plus lointaines comme Mulhouse ou Gérardmer, touristiques comme ceux mentionnant le château Saint-Léon IX d’Eguisheim ou la route du Vin.

À leurs côtés, en pagaille, une dizaine de triangles inversés signalant une route prioritaire, des anciens « stop » encore ronds, des panneaux de passages à niveaux dont certains très imposants (probablement issus de la RD 83 à l’ouest de Colmar), des bornes kilométriques blanches et rouges ou encore des panneaux d’interdiction de toutes sortes.

Un incroyable inventaire embrassant à la fois l’histoire du patrimoine routier, et celle de l’Alsace à une époque où des axes comme la RN 422 et la RN 83 traversaient le Haut-Rhin du nord au sud et où les communes comme Ensisheim ou Ostheim étaient loin d’être contournées.

Une autorisation de la CEA

Rapidement, la nécessité de préserver l’endroit se fit sentir. Si les panneaux sont très lourds et compliqués à déplacer, leur aspect vintage pouvait susciter les convoitises. Certains d’entre eux se négocient en effet sous le manteau et l’absence de contrôle et de traçabilité favorise les prélèvements sauvages et le commerce illicite.

Car même s’ils ont été jetés en pleine nature, ils restent propriété des conseils généraux. Lesquels n’ont pas toujours envie que les mauvaises habitudes du passé soient révélées au grand jour. Nicolas Weber, pour sa part, a effectué dans les règles de l’art toutes les démarches auprès du conseil départemental du Haut-Rhin puis de la CEA pour organiser leur récupération. Jusqu’à obtenir une autorisation écrite des services compétents.

L’endroit a ainsi été tenu secret pendant plusieurs années. Déplacer autant de panneaux nécessite en effet une grosse logistique : création d’un accès dans la forêt, manutention de charges lourdes, transport adapté. Nicolas Weber ne souhaitait donc pas prendre de risque car par-dessus le marché, les panneaux en béton sont fragiles et, déplacés sans précaution, ils peuvent se casser.

C’est le 13 juin dernier et après plusieurs reports de l’opération que le sauvetage a pu avoir lieu. Aux manettes, une équipe toute trouvée, celle du conservatoire des transports de Wissembourg, qui disposait du matériel, du savoir-faire et, surtout, de la passion.

« Sensibiliser à ce petit patrimoine »

Hélas, quelques fuites aidant, la plus belle flèche, qui indiquait Colmar avec mention de la route du Vin, a été subtilisée avec quelques autres (dont une de Sundhoffen, une d’Eguisheim et une ferroviaire). Nicolas les a retrouvées chez un particulier de Sessenheim qui les a malheureusement « charcutées » pour décorer son jardin.

Pour les autres, l’histoire finit bien puisque le public peut les admirer de façon pérenne au conservatoire des transports de Wissembourg au gré d’un parcours déambulatoire.

Passionné depuis toujours par la signalisation routière depuis qu’il a découvert, dans son enfance, un panneau Michelin à Gresswiller, et galvanisé par un intérêt croissant partagé par une communauté sur les réseaux sociaux, Nicolas Weber milite pour que ces objets soient reconnus au même titre que les monuments historiques. « Qu’ils finissent dans un musée est gratifiant car le grand public pourra en profiter et surtout se sensibiliser à ce petit patrimoine qui a jalonné nos routes depuis les années 30 jusqu’à aujourd’hui, puisqu’il en reste encore quelques-uns en place ».

Contact : [email protected]

Les Echos, no. 24155
PME & Régions, jeudi 22 février 2024 354 mots, p. 25

Grand Est

Le cabinet d'expertise comptable CAP 21 rejoint RSM

Le bureau, installé dans la banlieue de Strasbourg, permet au groupe mondial de se renforcer dans l'est de la France.

Bénéficier de la force d'un groupe travaillant à l'international, tout en y diffusant ses propres savoir-faire. C'est la double ambition poursuivie par le cabinet d'expertise comptable CAP 21 en rejoignant le groupe RSM, qui se présente comme le sixième réseau mondial d'audit, d'expertise comptable et de conseil grâce à sa présence dans 120 pays.

Installé à Illkirch-Graffenstaden (Bas-Rhin), à côté de Strasbourg, CAP 21 devient ainsi le premier bureau d'importance de RSM dans la capitale alsacienne. Il compte 17 personnes - dont cinq experts-comptables et un gestionnaire de patrimoine - et accompagne environ 300 dirigeants, pour un chiffre d'affaires de 2 millions d'euros. Jusqu'alors RSM (dont le siège est à Londres et, pour la partie française, à Paris) disposait d'un important bureau à Colmar, dans le Haut-Rhin, avec six associés et 105 collaborateurs, plus un bureau secondaire à Strasbourg.

« Nos clients grossissent et leurs besoins évoluent, notamment quand ils s'internationalisent », estime Thierry Guth, fondateur de CAP 21 et donc nouvellement associé à RSM, tout en soulignant la « vocation internationale » de l'Alsace, très frontalière. S'appuyer sur un groupe d'ampleur facilitera aussi la tâche à CAP 21 pour l'accompagnement d'entreprises étrangères souhaitant s'implanter en Alsace. Elles représentent environ 20 % de son activité.

Une expertise en gestion patrimoniale

Fondé en 2003, CAP 21 a plusieurs plus-values dans sa dot, susceptible de servir de modèle à d'autres bureaux du groupe RSM. À commencer par son expertise en gestion patrimoniale des dirigeants (soit leur protection sociale et la gestion de leur patrimoine financier personnel). Thierry Guth souhaiterait déployer à l'échelle de tout le Grand Est un pôle de gestion de patrimoine. RSM, qui publie 155 millions d'euros de chiffre d'affaires pour 1.350 employés dans le monde, n'exclut d'ailleurs pas de se rapprocher d'autres bureaux dans la région.

CAP 21 détient encore une forte expérience en matière d'accompagnement vers la certification en RSE, et travaille historiquement avec le secteur de l'hôtellerie-restauration. Il représente environ un tiers de son activité.

Bénédicte Weiss

L'Est éclair
EST
LOISIRS, dimanche 13 octobre 2024 1702 mots, p. EST24

Entretien

Archéologue, communiste, et défenseur du patrimoine religieux

Propos recueillis par J.-M. VAN HOUTTE

Vice-président du Sénat côté pile, archéologue côté face. Le sénateur communiste Pierre Ouzoulias défend avec la même ferveur la bande à Manouchian et le patrimoine religieux. Entretien.

Propos recueillis par J.-M. VAN HOUTTE

Vous avez rendu un rapport parlementaire sur les menaces qui pèsent sur le patrimoine religieux rural, qui a fait beaucoup de bruit. Racontez-nous la genèse.

Je suis un sénateur communiste athée qui, au Sénat, ai défendu le patrimoine religieux, et je continue de le faire. Je me souviens très bien. Mon grand-père* a été maire de Palisse en Corrèze pendant cinq mandats et ses cinq mandats, il les a passés à restaurer l’église. Il n’était pas croyant mais il me disait, « ça, c’est le patrimoine. Derrière chaque pierre, il y a un paysan qui a donné un peu de son travail, de son temps ». Ce sont des choses que l’on doit respecter, c’est l’âme du pays, quel que soit le sentiment religieux qui est derrière. J’ai fait ce rapport parce que j’ai entendu les maires de la Haute-Corrèze et ma collègue avec qui j’ai écrit ce rapport et qui est de l’Ardèche. Ces élus étaient face à des problèmes budgétaires énormes. Pour ces églises, les maires n’ont pas de sous, elles sont fermées la plupart du temps, certaines sont dans des degrés de conservation dégradés. Il faut absolument faire quelque chose. J’ai été surpris par le succès de ce rapport. On l’a rendu il y a trois ans et aujourd’hui, on continue d’en parler.

C’est ce rapport qui a incité le président de la République, en septembre 2023, à mettre en place les moyens de restaurer les édifices les plus menacés ?

Oui, c’est vrai. J’avais de très bons liens avec Rima Abdul Malak, alors ministre de la Culture. Nous avions discuté ensemble du rapport. Elle avait conscience qu’il y avait quelque chose à faire. Nous avions attiré son attention sur quelque chose plus méconnu mais sans doute encore plus grave : l’abandon des synagogues en Alsace. La géographie du culte israélite a complètement changé en France. Malheureusement, il y a peu de juifs dans l’Est et on sait pourquoi. Le concordat fait qu’elles étaient la propriété des établissements publics du culte juif. Parfois, cinq ou six personnes sans aucun moyen se retrouvent propriétaires d’une synagogue par l’intermédiaire de cet établissement public. Plusieurs ont été vendues, transformées en bâtiments utilitaires, en habitations, et c’est toute la mémoire de ce qu’a été le judaïsme en Alsace, quelque chose de fondamental, qui est effacé. La ministre de la Culture en a classé une d’office, en Moselle (Ennery, NDLR). Et elle voulait lancer un grand programme d’inventaire et de restauration des synagogues pour qu’il reste quelque chose de la présence des juifs dans l’Est. Une présence qui est très particulière puisqu’elle était surtout rurale. Dans le Sundgau, il y a de tout petits villages dans lesquels il y a une synagogue. C’est quelque chose de passionnant qu’il faut maintenir, une façon de garder un témoignage, dire qu’avant la Shoah, les campagnes alsaciennes connaissaient une présence juive très forte, qui a quasiment disparu aujourd’hui.

Y a-t-il une solution pour assurer la pérennité de ces églises et de ces synagogues ?

Ce qui a été décisif, c’est que notre rapport a permis une prise de conscience de l’épiscopat d’abord, qui a considéré en effet qu’il fallait ouvrir ces édifices et les ouvrir à d’autres utilisations, compatibles avec le culte, naturellement. Il fallait, c’est l’expression que nous avions utilisée, « resocialiser » les églises. Permettre que ce soit à nouveau des lieux de culture, des lieux d’échange. Évidemment, cela demande de l’argent, mais les maires sont prêts à faire ce choix budgétaire, à la condition que l’église s’ouvre plus grande qu’aujourd’hui. Les maires nous disaient : « Je ne veux pas mettre de l’argent dans un édifice qui restera fermé. Je ne peux plus, mes concitoyens ne comprennent pas. Je veux la garantie que l’église restera ouverte. » Et l’épiscopat était tout à fait d’accord, ce qui est un changement très fort. Il y a quinze ans, le même rapport avait été fait et l’épiscopat a été beaucoup frileux par rapport à ça, en estimant que les paroissiens pouvaient revenir. A.ujourd’hui, on sait qu’ils ne reviendront pas. Par ailleurs, il y a eu un changement radical avec la fusion des communes, les intercommunalités. Souvent, il y a des rassemblement d’une dizaine de communes où l’épiscopat dit « là, il y a dix églises, on en garde une… »

Vous dites que le patrimoine religieux français est plutôt en meilleur état qu’ailleurs en Europe…

Cette question des églises est un problème général que l’on voit dans toute l’Europe. À cette nuance près, la conservation moyenne du patrimoine religieux français est relativement bonne, comparativement à ce que l’on voit dans les autres pays, essentiellement du fait de la loi de 1905. Les églises sont la propriété des communes. Les communes les ont toujours à peu près entretenues, ce qui fait qu’il y a quand même une meilleure conservation en France qu’en Europe. Les édifices qui sont aujourd’hui menacés, même s’il est difficile de faire une évaluation, c’est environ 10 %. Avec de grosses différences. Les édifices les plus anciens ne sont pas les plus menacés. Ce qui est l’est le plus, c’est l’architecture du XIX e. Des bâtiments construits à la va-vite, parfois en béton, aujourd’hui difficiles à restaurer. C’est une architecture mal-aimée, qui ne parle pas aux gens. À tel point que M me Bachelot (l’ancienne ministre de la Culture, NDLR) avait dit « c’est simple, il suffit de les raser… » C’est un peu expéditif. On avait demandé une mission d’évaluation nationale sur ce patrimoine-là. Qu’on classe, qu’on garde ce qui témoigne d’une période tout à fait particulière de la construction des églises. Pour le reste, on voit ce qu’on peut faire. Et s’il faut accepter d’en détruire quelques-unes, pourquoi pas, mais pas tout raser…

Vous avez soutenu le transfert des cendres des Manouchian au Panthéon ?

C’est un combat de 80 ans. Je me souviens très bien que mon grand-père* m’avait raconté que dès la Libération en 1944, il avait amassé des éléments pour raconter ce qu’avait été à la fois Manouchian et Joseph Epstein, dont la mémoire est commémorée au Panthéon. Il y a maintenant la tombe du couple, dans le caveau n°13, et juste à côté du caveau n°13, il y a une inscription avec tous les noms du groupe Manouchian, dont celui de Joseph Epstein. Il a été pris avec les membres de l’affiche rouge. Il n’a pas connu le même procès parce que torturé de façon épouvantable pendant des mois, il n’a même pas donné son nom. Il est mort sous un pseudonyme français. Il était blond, il ne correspondait pas à l’image que les Allemands voulaient donner de ces « terroristes » communistes, étrangers, avec des noms imprononçables.

Des Juifs, des communistes, des étrangers au Panthéon… C’est un grand symbole ?

On a minoré leur rôle et on ne les a pas célébrés à la Libération. Je ne suis pas un farouche partisan d’Emmanuel Macron mais il faut reconnaître qu’il y a eu un moment d’histoire, un moment d’union nationale tout à fait exceptionnel. La cérémonie était parfaitement réussie. L’hommage à la totalité du personnage Manouchian, absolument incroyable. J’ai fait beaucoup de collèges et de lycées après. Je continue parce qu’il y a des établissements qui vont être baptisés de leurs deux noms, chez moi à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) ou à Nice. À chaque fois, je ressens la même émotion. Des gens qui ne connaissaient pas forcément cette histoire, qui n’ont pas forcément d’attache avec cette histoire mais qui mesurent combien cette période a été décisive pour la défense de principes qui devraient nous animer encore collectivement aujourd’hui. Ce moment de fusion nationale était tout à fait unique. Donc je salue la décision d’Emmanuel Macron.

C’est Missak, Mélinée et les autres aussi ?

Le petit groupe* qu’on était – Denis Pechanski, Jean-Pierre Sakoun, Katia Guiragossian, petite-nièce de Mélinée et Missak, etc. – avait totalement insisté pour que ce soit la totalité du groupe Manouchian qui entre au Panthéon et pas seulement un individu. Parce qu’ils sont restés ensemble jusqu’au bout. Et ça, Emmanuel Macron l’a accepté tout de suite, sans aucune difficulté. Il trouvait ça tout à fait normal. Quand vous visitez le Panthéon, les images vous renvoient à des individus, parfois à des couples, mais qu’on rende hommage à tout un groupe armé, c’est une première. Il y a des étrangers au Panthéon. Il y a des généraux d’Empire polonais, Marie Curie, naturalisée française, mais un apatride, c’est la première fois. Et le président y tenait vraiment, pour lui c’est un symbole de ce qu’est la France : un projet politique avant tout. On peut être étranger, apatride et mourir pour la France. Je pense que le symbole est très fort.

*Albert Ouzoulias, maire de la commune de 1971 à 1995.

*Pierre et Maurice Romagon, les deux frères de Cécile Ouzoulias Romagon, l’un décédé en déportation à Sachsenhausen et l’autre des suites de son internement.

*Les signataires : Nicolas Daragon, Maire de Valence ; Katia Guiragossian, petite-nièce de Missak et de Mélinée Manouchian, Nathalie Heinich, sociologue ; Guy Konopnicki, journaliste et écrivain ; Alain Minc, essayiste ; Pascal Ory, historien, membre de l’Académie française ; Pierre Ouzoulias, sénateur, Denis Peschanski, historien ; Ernest Pignon-Ernest, artiste plasticien, membre de l’Académie des Beaux-Arts ; Jean-Pierre Sakoun, président d’Unité laïque, et Claudine Tiercelin, professeure au Collège de France.

Les Echos Week-End
vendredi 15 novembre 2024 - 14:00 UTC +0100 1351 mots

Six idées pour investir en se faisant plaisir

LAURENCE BOCCARA

Six bons plans pour faire fructifier son argent, rêver. Ou dépenser futé.

Acquérir un château de village dans le Var, un bronze de maîtres anciens aux enchères ou le dessin d'un grand artiste au salon FAB Paris ; investir dans l'immobilier en nue-propriété en Alsace ou dans un vignoble de bandol grâce à un « club deal » ; corriger en ligne sa déclaration de revenus avant la date butoir : tels sont nos conseils pour votre argent cette semaine.

Château de village en Provence verte

Mise de départ :

Profil de risque :

Erigé sur un promontoire rocheux, il surplombe la commune d'Entrecasteaux (Var) qui porte son nom. Symbole de l'architecture provençale, ce château de village aux proportions régulières compte 2.500 m2 de surface habitable, soit 30 pièces. Forteresse au XIe siècle, cette construction a été, au cours des XVe, XVIe et XVIIe siècles, remaniée et agrandie pour devenir une demeure d'agrément pour les nobles locaux. Quelques grands personnages y vécurent comme François de Grignan, gendre de madame de Sévigné (qui séjourna aussi dans ce château) ou encore l'amiral d'Entrecasteaux.

Laissé à l'abandon pendant plusieurs décennies, le château a été racheté en 1974 par Hugh Ian McGarvie-Munn, un peintre et architecte britannique qui a commencé à lui redonner son lustre et oeuvré pour son classement en 1988 à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Sont désormais protégées : la façade, les toitures, les terrasses et la glacière en forme de rotonde inspirée par celle de Versailles. Depuis 2000, le propriétaire actuel du château a poursuivi cette minutieuse restauration.

Dans les murs de cette propriété vendue meublée, on trouve, en plus des 10 chambres et d'un appartement, de nombreux espaces comme des salles des gardes, trois salons, un cabinet de curiosités et une bibliothèque. L'extérieur compte, côté nord, de grandes terrasses offrant un belvédère sur le paysage environnant. Tournée vers le village, la façade sud est agrémentée d'un jardin à la française dessiné par Le Nôtre et d'un labyrinthe de buis. Situé à 1 h 30 de Saint-Tropez et à 1 h 15 d'Aix-en-Provence, ce domaine est proposé à 5,9 millions d'euros par Daniel Féau Luberon & Alpilles.

Private equity dans le vin

Mise de départ :

Profil de risque :

Pour se faire plaisir et investir dans le vin, il n'y a pas que la détention en direct d'une propriété, l'achat de bouteilles ou de parts d'un Groupement foncier viticole (GFV). Une alternative existe, à la fois moins connue et plus exclusive : le « club deal » viticole. Cette piste nécessite de débourser au moins entre 20.000 et 500.000 euros selon les dossiers. Grâce à ce véhicule, on devient coactionnaire d'une société d'exploitation viticole ou d'une société de négoce en vins.

Créée en 2016, la société Wine Funding élabore ces investissements en private equity, dès lors qu'il s'agit de participer au financement de projets de domaines viticoles allant de 500.000 euros à 5 millions d'euros. Cela peut être, par exemple, la construction d'un chai, la plantation de vignes, la création d'un restaurant ou d'un hébergement hôtelier. « Sur 1.200 demandes de financement, nous n'en avons sélectionné que 52, qui ont levé 17 millions d'euros », indique Maxime Debure, président et fondateur de Wine Funding.

L'immobilisation des fonds est fixée à huit ans avec l'assurance, dès la souscription, de sortir à cette échéance. Selon les cas, le TRI navigue entre 8 % et 12 %. Si cet investissement est avant tout une affaire de passion, une note fiscale en relève le goût. « Selon les projets financés, il est possible pour un chef d'entreprise ayant vendu sa société d'utiliser le 150-0 B ter du Code général des impôts, d'actionner le Pacte Dutreil (75 % d'abattement sur la transmission), de mettre à profit le régime mère-fille (limitation de l'impôt sur la plus-value à 3 %) et parfois de bénéficier du régime IR-PME », souligne Maxime Debure. Actuellement, la société propose un projet dans les vignes de bandol, le Domaine de la Font des Pères.

Dernière ligne droite pour corriger sa déclaration de revenu

Mise de départ :

Profil de risque :

La date butoir a été fixée au 4 décembre. C'est donc la dernière ligne droite pour les contribuables ayant besoin de corriger en ligne leur déclaration de revenus. Cette souplesse accordée par le fisc donne l'occasion de revenir sur des informations erronées ou mal déclarées et qui auront un impact direct sur le montant de l'impôt à payer (charges déductibles, crédit d'impôt, etc.). Depuis cette année, l'administration fiscale se réserve le droit de demander des explications et des justificatifs sur les rectificatifs apportés et peut décider de ne pas les prendre en compte.

La FAB au Grand Palais

Mise de départ :

Profil de risque :

La FAB Paris se tiendra au Grand Palais du 22 au 27 novembre. À l'occasion de cet événement qui réunit une centaine de galeries d'art françaises et internationales, près de 400 oeuvres seront exposées. Ce sera l'occasion de les admirer et même d'en acheter. « Réaliser ses premiers pas dans l'investissement dans l'art peut s'effectuer à moins de 50.000 euros », affirme Agnès Aittouarès, fondatrice de la Galerie AB.

Pour jouer la sécurité et la qualité, elle conseille de cibler « les dessins de grands artistes comme Joan Miró et Pablo Picasso, dont les prix d'entrée commencent respectivement à 35.000 et à 45.000 euros. Mais les premiers prix pour un dessin de Pierre Bonnard avoisinent 6.000 euros. » Cette galerie présentera notamment la Femme devant la Lune, de Miró (35.000 euros) et la Tête d'homme barbu de Picasso (45.000 euros).

Nue-propriété immobilière en Alsace

Mise de départ :

Profil de risque :

Spécialiste depuis vingt-cinq ans de la vente d'immobilier neuf en démembrement de propriété, Perl (filiale de Nexity) lance une opération résidentielle en Alsace, dans la commune frontalière de Saint-Louis, à 2 kilomètres de Bâle en Suisse et à 3 kilomètres de l'Allemagne. Dans un ensemble de onze immeubles réalisé par Bouygues Immobilier, appelé Archipel 3 F, 24 deux-pièces sont commercialisés en nue-propriété par Perl.

Pour mémoire, ce schéma particulier d'acquisition (appelé aussi « usufruit locatif social ») fonctionne de la façon suivante : durant un laps de temps donné (dix-sept ans dans ce programme), l'appartement est laissé à l'usufruitier, un bailleur social (ici Domial) qui le loue et encaisse les loyers. Au terme de cette période, l'habitation est libérée et remise en état. Elle est alors attribuée en pleine propriété au profit du nu-propriétaire, le tout automatiquement et sans frottement fiscal.

Souvent utile pour se constituer un patrimoine en vue de la retraite, cette solution offre plusieurs intérêts. D'abord, au moment de l'achat. Une décote est toujours prévue par rapport au prix en pleine propriété, afin de compenser l'absence totale de jouissance. A Saint-Louis, cette ristourne s'élève à 37 % , soit un prix d'achat moyen de 2.774 euros le m2 (hors parking). Ensuite, cette formule convient aux contribuables capables de financer un investissement immobilier en se passant des revenus locatifs. De plus, cette opération a l'avantage de ne pas alourdir l'impôt sur le revenu et l'IFI. Livraison programmée pour début 2027.

Pleins feux sur les maîtres anciens

Mise de départ :

Profil de risque :

Le 22 novembre, Christie's Paris présente une vente de peintures, de dessins et de sculptures consacrée aux maîtres anciens, des oeuvres d'art conçues sur une période allant du Moyen-Age au début du XIXe siècle.

Parmi les 44 lots de ce catalogue, « six bronzes sont issus de la collection Quentin, du nom d'une grande collectionneuse de ces objets qui a déjà vendu ses pièces à Paris et à New York. Les créations présentées dans cette vacation ont été exposées au Met et à la Frick Collection », précise Alexandre Mordret-Isambert, spécialiste du département sculptures.

Datant des XVIe et XVIIe siècle, ces bronzes ont des styles baroque et Renaissance. C'est le cas d'un Apollon musagète de Massimiliano Soldani-Benzi (de 50.000 à 80.000 euros) et d'un Jeune Homme debout,appelé aussi Narcisse de Barthélemy Prieur (de 20.000 à 30.000 euros).

Laurence Boccara

Ouest-France
Lorient
Lorient, vendredi 29 novembre 2024 484 mots, p. OF Lorient_13

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Concerts et spectacles

Concert d’orgue à l’église Notre-Dame de Bonne Nouvelle

Classique. Teddy Garbet à l’orgue interprétera des œuvres de Jean-Sébastien Bach, Marc-Antoine Charpentier, François Couperin.

Dimanche 1 er décembre, à 17 h, place de l’Yser. Gratuit. Contact : 09 86 39 68 44, [email protected]

Culture et idées

Abri de défense passive

Patrimoine. Cet abri bétonné et enterré sous la place Alsace-Lorraine a été construit pendant la Seconde Guerre mondiale afin de protéger la population civile des bombardements alliés. D’une capacité de 400 places, il témoigne des heures sombres que Lorient a traversé de 1940 à 1945.

Samedi 30 novembre, de 14 h à 17 h, rendez-vous devant l’entrée de l’abri, place Alsace-Lorraine. Tarif : 4 €. Contact : 02 97 02 23 29, [email protected], patrimoine.lorient.bzh

Convivialité et partage

Marché à l’Orientis : producteurs, vente à emporter, espace participatif

Marché. Le dernier vendredi du mois, Mady & Co et la Ville proposent un marché de plein air à l’Orientis. Fruits et légumes, volailles, boissons, fromages et autres produits selon la saison, mais aussi vente à emporter avec des traiteurs et espace participatif des initiatives durables.

Vendredi 29 novembre, de 16 h à 19 h, parvis de la gare à l’Orientis, place François-Mitterrand. Contact : www.lorient.bzh/marche

Marché à Keryado

Chaque vendredi matin, marché de plein air, alimentaire et vestimentaire.

Vendredi 29 novembre, place de la Liberté, Keryado. Contact : 02 97 02 22 00, www.lorient.bzh/marche

Loisirs et sports

Accueil Café sourire le vendredi après-midi

Préparation de Noël, jeux.

Vendredi 29 novembre, dans la dernière salle paroissiale, 17, rue du Dr-Calmette. Gratuit.

Marché de Noël de la paroisse Saint-Christophe

Couronnes et calendriers de l’Avent, déguisements d’enfants, layette, vêtements, décorations de Noël très lumineuses et originales, crèches, confitures variées, friandises, infusions, biscuits de Sainte Hildegarde et beaucoup de choses à déguster.

Samedi 30 novembre, de 10 h à 19 h, dimanche 1 er décembre, de 10 h à 13 h, salles paroissiales, 45, rue Beauvais. Gratuit. Contact : 09 86 39 68 44, [email protected]

Vie quotidienne

Espoir-amitié, association d’aide aux malades de l’alcool

Permanence.

Vendredi 29 novembre, de 18 h à 19 h, salle Soleil-Levant, centre social de Kervénanec. Contact : 06 87 67 93 59, [email protected]

Alcooliques anonymes

Réunion ouverte à toute personne concernée par l’alcoolisme.

Samedi 30 novembre, de 10 h 30 à 12 h, maison des associations, salle n° 207, place Louis-Bonneaud. Contact : 06 31 84 51 56, 09 69 39 40 20, [email protected], www.alcooliques-anonymes.fr

Veillée Vincit

Soirée veillée de prière, louange, enseignement, adoration, intercession. Thème : « Pourquoi Satan occupe-t-il ton cœur » Ac 5,3.

Samedi 30 novembre, de 20 h à 21 h 30, Notre-Dame de Victoire (Saint-Louis), place Alsace-Lorraine. Gratuit. Contact : 02 97 64 39 64, [email protected], paroissesdelorient.fr

France Bleu (site web réf.) - France Bleu
19 décembre 2024 301 mots
Loto du patrimoine : 310.000 euros pour le Mont Sainte-Odile et l'aigle de Fernet-Branca à Saint-Louis en Alsace

La Fondation du patrimoine dévoile les montants alloués dans le cadre du Loto du patrimoine 2024. En Alsace, les chapelles du Mont Sainte-Odile bénéficient de 200.000 euros et l... Voir l'article

L'Union (France)
SOI
PAGES LOCALES, dimanche 22 septembre 2024 625 mots, p. SOI7

Aujourd’hui

Aujourd’hui

Pommiers

La traversée des sentes du village en images Dimanche 22 septembre. Dans le cadre des journées du patrimoine en partenariat avec l’Association de sauvegarde du patrimoine de Pommiers et alentours. Rendez-vous à 15h30 place de la Sablière. Se munir d’un appareil photo ou d’un smartphone. Gratuit. Contact CIAP Soissons: 0323933056.

Septmonts

Rallye des pierres Du samedi 21 au dimanche 22 septembre. Rendez-vous à 14 heures à l’église. Retrouvez des détails et particularités au cœur du village et découvrez une partie du patrimoine architectural et géologique. Longueur du circuit chemin des pierres: 2,5 km. Durée: 30 min. Accessible aux personnes en situation de handicap.

Découverte de l’église Saint-André et du clocher Du samedi 21 au dimanche 22 septembre. Visite commentée de l’église à 14 heures.

Visites libres ou guidées du château de Septmonts Dimanche 22 septembre. Accès libre au château et au parc de 10 à 19 heures avec animations médiévales. A 15h30, démonstrations de combats. Visites guidées du donjon de 14 à 18 heures.

Serches

Fête communale Du dimanche 22 au lundi 23 septembre. Samedi: 15heures, ouverture de la fête foraine. 20h30, retraite aux flambeaux et bal avec Dj Lucas Smath. Dimanche: 14heures, ouverture de la fête foraine. 15h30, spectacle du club canin de Bucy-le-Long. 20h30, feu d’artifice. Lundi: 17heures, ouverture de la fête foraine. 18 heures, dégustation de boudin noir.

Acy à Serches par monts et par vaux Dimanche 22 septembre. Trajet Serches-Acy en bus puis départ de la randonnée à Acy. Venez arpenter le relief Soissonnais au cours d’une randonnée guidée via le château du Dhuisy. Moment de convivialité offert par la commune de Serches à l’arrivée. Prévoir des chaussures de randonnée. Rendez-vous devant l’église de Serches à 8h30. Gratuit.

Soissons

Connecter la ville et la nature Dimanche 22 septembre. Dans le cadre des journées du patrimoine, rendez-vous à 10h30 place Alsace-Lorraine au parc de l’arbre à l’oiseau. Beaucoup d’arbres mettent en valeur les rues, le boulevard de Metz et la place Alsace-Lorraine. Sauriez vous les reconnaitre? Nous vous lançons le défi… Pas de panique, vous serez accompagnés! Itinéraire d’environ 1h30 accessible aux personnes à mobilité réduite. Gratuit.

Villers-Cotterêts

Jeu d’enquête archéologique Du samedi 21 au dimanche 22 septembre. A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, (re)découvrez l’histoire du château de Villers-Cotterêts à travers ce jeu d’enquête organisé par l’Institut national de recherches archéologiques préventives. Guidés par les archéologues, menez l’enquête. Samedi à 13/14/15/16/17heures. Dimanche à 10/11/13/14/15/16/17heures. A partir de 6 ans. Gratuit sur réservation: www.cite-langue-francaise.fr

La Cité ouvre ses portes Du samedi 21 au dimanche 22 septembre. De 10heures à 18h30 à l’occasion des Journées européennes du patrimoine.

Balade au Mont Saint-Pierre en forêt de Compiègne Dimanche 22 septembre. Organisée par les Amis de la forêt de Retz. Rendez-vous au parking de la gare à 13h30 ou à Vieux-Moulin vers 14heures. Circuit guidé par Marie-Andrée Herbeau, Lucette et Philippe Montigny. Renseignements au 0677591548.

Demain

Montigny-Lengrain

Jeux libres petite enfance Lundi 23 septembre. Organisés par le Relais petite enfance pour les 0/4 ans de 9h30 à 11h30 dans les locaux de l’ancienne école. Gratuit sur réservation conseillée: [email protected] ou 0323966130.

Oulchy-le-Château

Atelier couture brodeuse Lundi 23 septembre. Atelier adultes de 14 à 16heures au tiers-lieu numérique, 17 rue Potel. Accompagnement par des couturières bénévoles et Stéphanie. Gratuit sur inscription: [email protected] ou 0323556523.

Septmonts

Hatha yoga Lundi 23 septembre. Nouvel atelier tous les lundis de 17h30 à 18h30 à la salle communale. Séance découverte offerte. Cours suivants: 12€ la séance. Renseignements: [email protected] ou 0687141277.

Ouest-France
Nantes ; Nantes Sud-Loire Vignoble
Page Sud-Loire, mardi 15 octobre 2024 525 mots, p. OF Nantes_17
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14 octobre 2024 - Ouest-France (site web)

Geneviève Demy se trouve des liens avec le cinéaste

Membre de l’Association généalogique de Vertou, elle participe à la collecte de photos de Bouguenaisiens, pour l’association Actions initiatives rurales et sylvicoles -Patrimoine.

Les gens d’ici

Geneviève Demy doit à ses origines alsaciennes son intérêt très jeune pour la généalogie.  Au décès de mon père, en rangeant les papiers familiaux, le fait de découvrir trois actes civils de naissance ou de mariage m’a intriguée. C’est vrai que j’ai appris que pour travailler en Lorraine, après la guerre, il fallait, pour un Alsacien, prouver sur trois générations qu’il était bien français. J’ai voulu en apprendre davantage sur ma famille. J’ai tiré un premier fil, puis un second et cela a été le déclic pour débuter la généalogie , s’amuse cette habitante de Bouguenais.

Au croisement de familles d’agriculteurs et de viticulteurs qui laissent des traces dans les registres fonciers, en épluchant les registres de l’état civil, par curiosité sur son nom de mariage, elle a remonté l’histoire de sa belle-famille et trouvé, par un cousinage datant de 1850, l’existence de deux frères du cinéaste nantais Jacques Demy, apparentés à la famille de son conjoint.

Une sorcière dans la lignée familiale

Cela lui a valu une précieuse dédicace signée par Agnès Varda, lors de la présentation du film Jacquot de Nantes.  On fait vraiment des découvertes insolites en effectuant ce travail, facilité aujourd’hui par des moyens plus rapides, comme l’accès aux archives en ligne. On peut même, sans le vouloir, retrouver la trace de secrets de famille. Comme le placement de ma propre mère, ce qui m’a incitée à retrouver le dossier des origines contenant des lettres précieuses », confie la généalogiste, qui n’est jamais au bout de ses surprises.

 J’ai découvert l’existence d’une sorcière dans la lignée familiale, en Alsace, qui a été brûlée en 1630, à 98 ans. Elle avait été mariée trois fois. Deux actes bien réels de mariage ont été retrouvés. Son histoire est établie dans un livre intitulé Les sorcières d’Alsace. Ce n’est pas banal d’avoir cette étrange filiation », reconnaît Geneviève Demy, qui a perfectionné sa méthodologie de recherche au sein de l’Association généalogique vertavienne, à Vertou, créée en 1985 et forte de 300 membres.

 J’anime un atelier de généalogie mensuel à Rezé seniors et je participe à la collecte de photos au sein de l’association bouguenaisienne Actions initiatives rurales et sylvicoles (Aires)-Patrimoine. Un long travail de recherches d’identification très intéressant, qui constitue maintenant un contenu d’archives accessible au public lors des Journées européennes du patrimoine et aux permanences d’Aires, au Patio. 

Au regard de l’intérêt croissant pour les recherches généalogiques, Aires-Patrimoine réfléchit à la création d’une section à part entière, à Bouguenais.

Cet article est paru dans Ouest-France

Actu.fr (site web réf.) - Actu (FR)
25 août 2024 2447 mots
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25 août 2024 - 78actu (site web réf.)
Toulouse. Top 5 des anecdotes secrètes sur le patrimoine de ce quartier historique
Nina Hossein-Zadeh

Par Nina Hossein-Zadeh Publié le 25 août 2024 à 8h34 ... Voir l'article

Ouest-France
Lorient
Lorient, vendredi 23 août 2024 273 mots, p. OF Lorient_10
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25 août 2024 - 78actu (site web réf.)

[Concerts et spectacles...]

Concerts et spectacles

Gwak en concert

Gwak, ce sont trois musiciens. La tendresse d’un violon, la souplesse d’un accordéon, le moelleux d’une guitare. Faire danser les meubles : telle est l’ambition de ces trois instruments qui voyagent, non sans consistance, de l’Irlande à la Bretagne.

Samedi 24 août, à 19 h 30, parc de la tour de la Découverte, rue des Fours-à-Chaux. Gratuit. Contact : [email protected]

Convivialité et partage

Marché à Keryado

Chaque vendredi matin, marché de plein air, alimentaire et vestimentaire.

Vendredi 23 août, place de la Liberté, Keryado. Contact : 02 97 02 22 00, www.lorient.bzh/marche

Culture et idées

Abri de défense passive

Cet abri bétonné et enterré sous la place Alsace-Lorraine a été construit pendant la Seconde Guerre mondiale afin de protéger la population civile des bombardements alliés. D’une capacité de 400 places, il témoigne des heures sombres que Lorient a traversé de 1940 à 1945.

Samedi 24 août, de 14 h à 18 h, rendez-vous devant l’entrée de l’abri, place Alsace-Lorraine. Tarif : 4 €. Contact : 02 97 02 23 29, [email protected], patrimoine.lorient.bzh

Vie quotidienne

Espoir-amitié, association d’aide aux malades de l’alcool

Permanence.

Vendredi 23 août, de 18 h à 19 h, salle Soleil-Levant, centre social de Kervénanec. Contact : 06 87 67 93 59, [email protected]

Fête de Saint-Louis

Célébration présidée par le père Emmanuel Duche, curé de Saint-Louis des Invalides à Paris. Pot paroissial à l’issue de la messe.

Dimanche 25 août, de 11 h à 12 h 15, église Saint-Louis, place Alsace-Lorraine. Contact : 02 97 64 39 64, paroissesdelorient.fr

News Asset Pro (site web)
jeudi 25 juillet 2024 994 mots

Crystal – Trois acquisitions empruntes de successions

Guillaume Clément

M&A – Après Primonial ID et Opti Finance, Crystal vient de boucler trois nouvelles acquisitions qui lui apportent 440 millions d’euros d’encours supplémentaires. Respectivement basés en Île-de-France, dans le Grand-Est et dans les Antilles, ces CGP ont en commun un passé marqué par les successions.

M&A – Après Primonial ID et Opti Finance, Crystal vient de boucler trois nouvelles acquisitions qui lui apportent 440 millions d’euros d’encours supplémentaires. Respectivement basés en Île-de-France, dans le Grand-Est et dans les Antilles, ces CGP ont en commun un passé marqué par les successions.

Si Crystal a pris goût aux acquisitions de CGP dont les encours se comptent en milliards, le groupe de conseil en gestion de patrimoine n’a pas pour autant perdu son appétit pour les plus petites opérations. Il vient en effet de mettre la main sur 440 millions d’euros d’actifs à la faveur de trois rachats : ceux de PCA Finance, d’Opes Patrimoine et de Kara Finance – Previka.

Le nouveau détenteur de Primonial Ingénierie et Développement et d’Opti Finance revendique ainsi désormais « plus de 22 milliards d’euros » d’encours. Consolidant au passage sa place de numéro un du secteur parmi les plateformes indépendantes. « Bien que nous ayons fait cette année ces deux opérations structurantes, nous avons toujours beaucoup d’intérêt pour les CGP aux encours supérieurs à 100 millions d’euros, nous a confié Benjamin Brochet, directeur général délégué chez Crystal. Ceux-ci restent au cœur de notre stratégie de croissance externe. »

Dynasties

Les trois cabinets qui viennent de lier leur destin à celui du groupe dirigé par Bruno Narchal et Jean-Maximilien Vancayezeele - et dont les marques s'effaceront au profit de celle de leur nouveau propriétaire - évoluent dans des paysages bien différents. Littéralement. PCA Finance est présent en Guadeloupe et en Martinique, Opes Patrimoine en Île-de-France et Kara Finance – Previca en Alsace. Au-delà leur métier, tous trois partagent notamment des histoires ponctuées par différents types de successions.

En 1992, Raymond Gouyer a par exemple créé PCA Finance avant de confier trois ans plus tard les clés de son cabinet à son fils Dominique et à son épouse Elisabeth Gouyer. Le couple s’attèlera ensuite à développer son activité dans les Antilles, jusqu’à commencer à transmettre progressivement les rênes de la société à ses propres enfants, Angélique Gouyer-Bernus (34 ans) et Cédric Gouyer (29 ans). Avec leur collaboratrice Meghann de Larroche, tous les quatre rejoignent désormais Laplace – pôle de gestion privée de Crystal –, avec le titre de directeur associé pour Dominique Gouyer.

Ils apportent au passage 120 millions d’actifs conseillés pour le compte de 1 300 clients chefs d’entreprise et particuliers basés en Guadeloupe et en Martinique. « S’il s’agit de notre première acquisition outre-mer, nous étions déjà implantés dans d’autres territoires tels que La Réunion ou la Polynésie Française via Laplace et désormais Primonial », précise Benjamin Brochet. Les équipes locales n’ont d’ailleurs rien d’inconnues, puisque Primonial travaillait déjà avec le cabinet basé à Baie-Mahault auparavant.

D’Est...

Du côté de l’Île-de-France, Opes Patrimoine est né en 1993 sous l’égide de Dominique Rivard. Lui aussi a décidé de transmettre par la suite son cabinet à ses enfants Edwige Dantony (47 ans) et Johann Rivard (44 ans). Revendiquant 150 millions d’actifs conseillés et 2 200 clients, ces derniers dirigent actuellement l’affaire familiale depuis Saint-Maur-des-Fossés, épaulés par un troisième associé nommé Florian Margot. Tous rejoignent Laplace en qualité que directeurs associés, accompagnés de leurs trois collaboratrices. « Nous associer avec cette famille nous permet de renforcer notre présence dans l’Est parisien en y établissant un second bureau pour adresser avec plus de proximité un bassin de population de 5 millions d’habitants », souligne Benjamin Brochet.

Alors que les discussions avec PCA Finance et Opes Patrimoine ont été menées sans intermédiaire, Crystal a négocié le rachat de Kara Patrimoine – Previka avec le concours de la banque d’affaires NewCo Corporate Finance. Ayant vu le jour en 2003, ce CGP et courtier en prévoyance et en santé est pour sa part établi à Mulhouse et à Strasbourg. Dans un premier temps piloté par Hervé Bingler, Marc di Giuseppantonio et Claude di Giuseppantonio, il s’est adjoint en 2008 les services de Joffrey Pellerin. Puis de Jean Risser en 2017.

... en Grand-Est

L’épisode successoral de Kara Patrimoine – Previka surviendra en 2022, lorsque ces deux recrues deviendront les seuls gérants de la société. Âgés de 43 et 36 ans, ils rejoignent eux aussi Laplace en tant que directeurs associés, accompagnés de leurs deux collaboratrices. « Nous mettons ainsi un pied en Alsace, alors que, dans le groupe, seul Primonial y disposait d’un bureau auparavant, à Strasbourg », précise Benjamin Brochet. Crystal récupère par le biais de cette acquisition 170 millions d’euros d’actifs conseillés pour le compte de 1 350 particuliers basés dans le Grand-Est. Région dans laquelle Groupe Premium espère également se renforcer, ayant entamé des discussions il y a plusieurs mois en vue de racheter le cabinet Haenggi & Associés.

Nouvel actionnaire, même stratégie

Venant de signer ses 27e, 28e et 29e acquisitions depuis l’arrivée de Seven2 (ex-Apax Partners) à son capital en 2021, Crystal ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. « Nous discutons actuellement avec six cabinets dont les encours vont de 100 millions à 300 millions d’euros chacun, confie Benjamin Brochet. Et nous comptons poursuivre notre stratégie de croissance externe en nous appuyant sur notre futur actionnaire de référence. »

Annoncée début mai , l’entrée au capital de Goldman Sachs Alternatives devrait survenir au début du quatrième trimestre 2024. Le cas échéant, l’investisseur américain prendra environ 60% du groupe, Seven2 conservera 25% et le solde reviendra aux dirigeants et aux salariés. Ofi Invest et 123 IM ne participeront en revanche pas à ce nouveau LBO, alors qu’ils détenaient respectivement 10% et 4% de Crystal à l'issue du précédent tour de table.

Grazia (site web) - Grazia (FR)
lundi 17 juin 2024 - 18:49:52 -0000 2667 mots

Surnommée la "Venise provençale", cette cité du Var fera chavirer ses visiteurs avec ses canaux et ses maisons colorées - Grazia

Louhann MEZAGUER

Grazia LifestyleVoyages

Surnommée la "Venise provençale", cette cité du Var fera chavirer ses visiteurs avec ses canaux et ses maisons colorées

publié par Louhann MEZAGUER le 17•06•2024 modifié il y a 1 minute

Crédit photo : shutterstock

A 30 minutes de Saint-Tropez, cette cité lacustre surnommée "la petite Venise provençale" vaut le détour tant ses canaux et ses maisons colorées offrent un spectacle renversant aux visiteurs.

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Imaginez un village où les canaux se substituent aux rues et où chaque maison semble avoir été déposée délicatement au bord de l'eau. Bienvenue à Port Grimaud, surnommée avec justesse la "Venise provençale" tant ses canaux rappellent ceux de la Cité des Doges. Nichée sur la Côte d'Azur, à 30 minutes de Saint-Tropez, cette cité lacustre, fruit de la vision audacieuse de l'architecte François Spoerry, est un véritable joyau à explorer.

Un village sorti de l'eau

C’est en 1966 que François Spoerry transforme des marécages en un village enchanteur. Loin des grands ensembles rectilignes de son époque, il crée un endroit où l'harmonie entre architecture provençale et ambiance vénitienne règne en maître. Ici, chaque maison est unique, avec des hauteurs et des couleurs variées, s'intégrant parfaitement au paysage environnant. Et malgré les années qui ont passé, la beauté de Port Grimaud n'a pas pris une ride. Cette cité lacustre privée implantée au cœur du golfe de Saint-Tropez, entre Sainte-Maxime et Saint-Tropez, vaut une visite si vous êtes en vacances dans le Var. Labellisée "Patrimoine du XXe siècle" depuis 2002, la marina de Port Grimaud charmera tous les voyageurs avec ses maisons colorées posées au bord de la Méditerranée.

À la Découverte de Port Grimaud

Explorez les Canaux

L'attraction phare de Port Grimaud est sans conteste la visite des canaux. Embarquez à bord d'une coche d’eau, une barque à fond plat, et laissez-vous bercer par les flots. En 20 minutes, découvrez le village depuis l’eau, un point de vue unique et enchanteur.

L’Église Saint-François

Ne manquez pas l'église Saint-François. Ce lieu de culte abrite des vitraux signés Victor Vasarely, pionnier de l'art cinétique. Une halte spirituelle et artistique qui vaut le détour.

Le Petit Train Touristique

En haute saison, montez à bord du petit train qui relie Port Grimaud à Grimaud en 30 minutes. Un moyen pittoresque de voyager entre ces deux charmantes localités.

Grimaud, un village médiéval plein de charme

Après avoir flâné dans Port Grimaud, prenez le temps de visiter Grimaud, le village médiéval voisin. Ses ruelles pavées et ses places ombragées vous transporteront au Moyen-Âge. Ne manquez pas les vestiges du château féodal du XIe siècle, offrant une vue panoramique imprenable sur la région.

L’œuvre visionnaire de François Spoerry

François Spoerry, originaire d’Alsace, a su voir le potentiel de cette région marécageuse. Avec son concept d’architecture douce, il a opposé son style aux constructions rigides de son époque. En 1964, il achète les terrains pour réaliser son rêve : créer un village où chaque maison aurait son propre amarrage. Ainsi est née Port Grimaud, une fusion parfaite de la terre et de la mer, un lieu où il fait bon vivre et naviguer.

Port Grimaud est bien plus qu’un village ; c’est une expérience. Que vous soyez amateur de patrimoine, passionné par l’architecture, ou simplement en quête d’un endroit magique pour vous détendre, ce coin de paradis provençal a tout pour vous séduire.

À propos de l’auteur

Louhann MEZAGUER

Louhann passion food, voyages et beauté.

En perpétuelle quête des meilleures adresses food, des hôtels d'exceptions, de destinations de voyages uniques et des secrets les mieux gardés en matière de tendances beauté. Préparez-vous à vivre une expérience sensorielle et esthétique unique à travers mes découvertes et recommandations exclusives.

Ses derniers articles

• D'après un gastro-entérologue, cette huile végétale méconnue est pourtant notre meilleure alliée santé et minceur

• Ajouté à nos boissons, cet ingrédient aux vertus reconnues aide à retrouver un ventre plat et booste la perte de poids

• Oubliez l'huile de ricin, cette huile naturelle moins connue est celle à adopter pour stimuler la pousse des cheveux

EN SAVOIR PLUS

Crédit photo : shutterstock

A 30 minutes de Saint-Tropez, cette cité lacustre surnommée "la petite Venise provençale" vaut le détour tant ses canaux et ses maisons colorées offrent un spectacle renversant aux visiteurs.

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Un village sorti de l'eau

C’est en 1966 que François Spoerry transforme des marécages en un village enchanteur. Loin des grands ensembles rectilignes de son époque, il crée un endroit où l'harmonie entre architecture provençale et ambiance vénitienne règne en maître. Ici, chaque maison est unique, avec des hauteurs et des couleurs variées, s'intégrant parfaitement au paysage environnant. Et malgré les années qui ont passé, la beauté de Port Grimaud n'a pas pris une ride. Cette cité lacustre privée implantée au cœur du golfe de Saint-Tropez, entre Sainte-Maxime et Saint-Tropez, vaut une visite si vous êtes en vacances dans le Var. Labellisée "Patrimoine du XXe siècle" depuis 2002, la marina de Port Grimaud charmera tous les voyageurs avec ses maisons colorées posées au bord de la Méditerranée.

À la Découverte de Port Grimaud

Explorez les Canaux

L'attraction phare de Port Grimaud est sans conteste la visite des canaux. Embarquez à bord d'une coche d’eau, une barque à fond plat, et laissez-vous bercer par les flots. En 20 minutes, découvrez le village depuis l’eau, un point de vue unique et enchanteur.

L’Église Saint-François

Ne manquez pas l'église Saint-François. Ce lieu de culte abrite des vitraux signés Victor Vasarely, pionnier de l'art cinétique. Une halte spirituelle et artistique qui vaut le détour.

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En haute saison, montez à bord du petit train qui relie Port Grimaud à Grimaud en 30 minutes. Un moyen pittoresque de voyager entre ces deux charmantes localités.

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Après avoir flâné dans Port Grimaud, prenez le temps de visiter Grimaud, le village médiéval voisin. Ses ruelles pavées et ses places ombragées vous transporteront au Moyen-Âge. Ne manquez pas les vestiges du château féodal du XIe siècle, offrant une vue panoramique imprenable sur la région.

L’œuvre visionnaire de François Spoerry

François Spoerry, originaire d’Alsace, a su voir le potentiel de cette région marécageuse. Avec son concept d’architecture douce, il a opposé son style aux constructions rigides de son époque. En 1964, il achète les terrains pour réaliser son rêve : créer un village où chaque maison aurait son propre amarrage. Ainsi est née Port Grimaud, une fusion parfaite de la terre et de la mer, un lieu où il fait bon vivre et naviguer.

Port Grimaud est bien plus qu’un village ; c’est une expérience. Que vous soyez amateur de patrimoine, passionné par l’architecture, ou simplement en quête d’un endroit magique pour vous détendre, ce coin de paradis provençal a tout pour vous séduire.

À propos de l’auteur

Louhann MEZAGUER

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publié par Louhann MEZAGUER le 17•06•2024 modifié il y a 1 minute

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A 30 minutes de Saint-Tropez, cette cité lacustre surnommée "la petite Venise provençale" vaut le détour tant ses canaux et ses maisons colorées offrent un spectacle renversant aux visiteurs.

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Un village sorti de l'eau

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L’Église Saint-François

Ne manquez pas l'église Saint-François. Ce lieu de culte abrite des vitraux signés Victor Vasarely, pionnier de l'art cinétique. Une halte spirituelle et artistique qui vaut le détour.

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Grimaud, un village médiéval plein de charme

Après avoir flâné dans Port Grimaud, prenez le temps de visiter Grimaud, le village médiéval voisin. Ses ruelles pavées et ses places ombragées vous transporteront au Moyen-Âge. Ne manquez pas les vestiges du château féodal du XIe siècle, offrant une vue panoramique imprenable sur la région.

L’œuvre visionnaire de François Spoerry

François Spoerry, originaire d’Alsace, a su voir le potentiel de cette région marécageuse. Avec son concept d’architecture douce, il a opposé son style aux constructions rigides de son époque. En 1964, il achète les terrains pour réaliser son rêve : créer un village où chaque maison aurait son propre amarrage. Ainsi est née Port Grimaud, une fusion parfaite de la terre et de la mer, un lieu où il fait bon vivre et naviguer.

Port Grimaud est bien plus qu’un village ; c’est une expérience. Que vous soyez amateur de patrimoine, passionné par l’architecture, ou simplement en quête d’un endroit magique pour vous détendre, ce coin de paradis provençal a tout pour vous séduire.

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Louhann passion food, voyages et beauté.

En perpétuelle quête des meilleures adresses food, des hôtels d'exceptions, de destinations de voyages uniques et des secrets les mieux gardés en matière de tendances beauté. Préparez-vous à vivre une expérience sensorielle et esthétique unique à travers mes découvertes et recommandations exclusives.

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Imaginez un village où les canaux se substituent aux rues et où chaque maison semble avoir été déposée délicatement au bord de l'eau. Bienvenue à Port Grimaud, surnommée avec justesse la "Venise provençale" tant ses canaux rappellent ceux de la Cité des Doges. Nichée sur la Côte d'Azur, à 30 minutes de Saint-Tropez, cette cité lacustre, fruit de la vision audacieuse de l'architecte François Spoerry, est un véritable joyau à explorer.

Un village sorti de l'eau

C’est en 1966 que François Spoerry transforme des marécages en un village enchanteur. Loin des grands ensembles rectilignes de son époque, il crée un endroit où l'harmonie entre architecture provençale et ambiance vénitienne règne en maître. Ici, chaque maison est unique, avec des hauteurs et des couleurs variées, s'intégrant parfaitement au paysage environnant. Et malgré les années qui ont passé, la beauté de Port Grimaud n'a pas pris une ride. Cette cité lacustre privée implantée au cœur du golfe de Saint-Tropez, entre Sainte-Maxime et Saint-Tropez, vaut une visite si vous êtes en vacances dans le Var. Labellisée "Patrimoine du XXe siècle" depuis 2002, la marina de Port Grimaud charmera tous les voyageurs avec ses maisons colorées posées au bord de la Méditerranée.

À la Découverte de Port Grimaud

Explorez les Canaux

L'attraction phare de Port Grimaud est sans conteste la visite des canaux. Embarquez à bord d'une coche d’eau, une barque à fond plat, et laissez-vous bercer par les flots. En 20 minutes, découvrez le village depuis l’eau, un point de vue unique et enchanteur.

L’Église Saint-François

Ne manquez pas l'église Saint-François. Ce lieu de culte abrite des vitraux signés Victor Vasarely, pionnier de l'art cinétique. Une halte spirituelle et artistique qui vaut le détour.

Le Petit Train Touristique

En haute saison, montez à bord du petit train qui relie Port Grimaud à Grimaud en 30 minutes. Un moyen pittoresque de voyager entre ces deux charmantes localités.

Grimaud, un village médiéval plein de charme

Après avoir flâné dans Port Grimaud, prenez le temps de visiter Grimaud, le village médiéval voisin. Ses ruelles pavées et ses places ombragées vous transporteront au Moyen-Âge. Ne manquez pas les vestiges du château féodal du XIe siècle, offrant une vue panoramique imprenable sur la région.

L’œuvre visionnaire de François Spoerry

François Spoerry, originaire d’Alsace, a su voir le potentiel de cette région marécageuse. Avec son concept d’architecture douce, il a opposé son style aux constructions rigides de son époque. En 1964, il achète les terrains pour réaliser son rêve : créer un village où chaque maison aurait son propre amarrage. Ainsi est née Port Grimaud, une fusion parfaite de la terre et de la mer, un lieu où il fait bon vivre et naviguer.

Port Grimaud est bien plus qu’un village ; c’est une expérience. Que vous soyez amateur de patrimoine, passionné par l’architecture, ou simplement en quête d’un endroit magique pour vous détendre, ce coin de paradis provençal a tout pour vous séduire.

À propos de l’auteur

Louhann MEZAGUER

Louhann passion food, voyages et beauté.

En perpétuelle quête des meilleures adresses food, des hôtels d'exceptions, de destinations de voyages uniques et des secrets les mieux gardés en matière de tendances beauté. Préparez-vous à vivre une expérience sensorielle et esthétique unique à travers mes découvertes et recommandations exclusives.

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EN SAVOIR PLUS

Cet article est paru dans Grazia (site web) - Grazia (FR)

L'Est Républicain
Edition de Besançon ; Edition de Montbéliard ; Edition de Vesoul ; Edition de Belfort
Région franche-comté | Été, mardi 30 juillet 2024 550 mots, p. EVES7,MONT7,EBEL7,DOHD7

L’été chez nous On fait quoi aujourd’hui ?

On profite du panorama au sommet du Ballon d’Alsace

Hugo Couillard

Point culminant du département terrifortain avec ses plus de 1 200 mètres d’altitude, le sommet du Ballon d’Alsace offre à ceux qui s’y aventurent la possibilité de profiter d’un panorama à 360 degrés sur les massifs environnants. On peut y voir la Forêt-Noire, le Jura, la trouée de Belfort, voire les Alpes bernoises ou encore le mont Blanc.

C’est un endroit connu de tous les habitants du secteur. Point le plus haut du Territoire de Belfort, la partie sommitale du Ballon d’Alsace , qui culmine à très exactement 1 247 mètres d’altitude sur la commune de Lepuix, offre à ceux qui s’y rendent la possibilité de profiter d’un panorama à 360 degrés sur les massifs environnants. On peut y voir la Forêt-Noire, le Jura, la trouée de Belfort, les crêtes vosgiennes, voire, par temps clair, les Alpes bernoises ou encore le mont Blanc. Tout ça à seulement quarante-cinq minutes en voiture de Belfort.

Un itinéraire pensé pour

Il est possible de profiter de ces éblouissants points de vue en empruntant un itinéraire pédestre spécialement pensé pour : le sentier panoramique du Ballon d’Alsace. Longue d’environ quatre kilomètres, au départ de l’Auberge du Ballon d’Alsace ou encore de la Maison du même nom située non loin, la boucle peut être réalisée en plus ou moins une heure et demie.

Jalonnée d’une dizaine de tables de lecture sensibilisant à l’identité du lieu (d’un point de vue climatique, géologique, hydrologique, historique, économique ou encore touristique), cette promenade familiale et accessible permet aussi de découvrir les quelques monuments érigés sur place. Comme la statue de Notre-Dame-du-Ballon (construite en 1962 et qui résulte d’un vœu fait par le locataire de la ferme du Ballon au milieu du XIXe siècle) ou encore celle de Jeanne d’Arc (commandée au sculpteur Mathurin Moreau par un industriel de Saint-Amé dans les Vosges). Sans oublier le monument des Démineurs (inauguré en 1952 et qui rend hommage à tous les démineurs morts pour la France) ou encore la table d’orientation installée au sommet, composée de deux demi-cercles en fonte sur lesquels sont indiqués les paysages visibles et les distances avec certaines villes.

Vers une labellisation Grand Site de France

« Ce sentier vous invite à partir à la découverte du massif du Ballon d’Alsace. Site emblématique, il est au cœur du Parc naturel régional des Ballons des Vosges et inscrit dans la démarche de labellisation “Grand Site de France” », peut-on notamment lire sur la table de lecture installée non loin du monument des Démineurs.

Une Opération grand site (OGS) a en effet officiellement été lancée en 2016 sur le massif du Ballon d’Alsace. Démarche préalable à l’obtention du label Grand Site de France proposée par l’État, elle vise notamment à préserver le patrimoine naturel, culturel et paysager du site, à restaurer les paysages fragiles, à organiser les fréquentations ou encore à assurer la valorisation culturelle et économique du territoire. Aux dernières nouvelles , l’obtention de ce précieux label était espérée à l’horizon 2026.

Ouest-France
Lorient
Lorient, mardi 21 mai 2024 621 mots, p. OF Lorient_10
Aussi paru dans
18 juin 2024 - Grazia (site web)

[Concerts et spectacles...]

Concerts et spectacles

Lion’s Circus

Théâtre. Conte, musique et cirque. Lion’s Circus est une fable fantastique et surprenante qui raconte les petites et grandes histoires du cirque, tout en explorant et en interrogeant les coulisses de cet univers.

Samedi 25 mai, 20 h 30, le City, salle Louis-Aragon, 3, rue Roger-Salengro, près de la place de la Liberté. Tarifs : 12 €, réduit 9 €, Tarif enfant 4 €. Contact : 02 97 83 65 76, 07 68 57 71 98, [email protected], blogptl.canalblog.com

Culture et idées

Abri de défense passive

Patrimoine. Cet abri bétonné et enterré sous la place Alsace-Lorraine a été construit pendant la Seconde Guerre mondiale afin de protéger la population civile des bombardements alliés. D’une capacité de 400 places, il témoigne des heures sombres que Lorient a traversé de 1940 à 1945.

Mercredi 22 mai, 14 h à 17 h, rendez-vous devant l’entrée de l’abri, place Alsace-Lorraine. Tarif : 4 €. Contact : 02 97 02 23 29, [email protected], patrimoine.lorient.bzh

Thonier Biche

Patrimoine. Dans le cadre du Mois de la biodiversité et du développement durable coordonné par Lorient Agglomération, le thonier Biche ouvre ses portes pour découvrir le dernier thonier Dundee de l’Atlantique.

Mercredi 22 mai, 9 h à 12 h et 14 h à 17 h, port de plaisance, quai de Rohan. Gratuit. Contact : 02 97 37 53 33, [email protected], www.lebiche.com/

Convivialité et partage

Marché bio

Marché. Commerçants et producteurs proposent un marché bio chaque mardi avec des fruits et légumes de saison, du pain, des fromages, des infos sur le Segal (monnaie locale).

Mardi 21 mai, 16 h à 19 h, place de l’Hôtel-de-Ville. Contact : 02 97 02 22 00, www.lorient.bzh/marche

Café linguistique en anglais

Rencontre. Dans le cadre du Mois de la biodiversité et du développement durable coordonné par Lorient Agglomération, le Café linguistique est de retour. Venir parler en anglais avec d’autres jeunes sur l’écologie.

Mercredi 22 mai, 18 h 30 à 20 h, Info jeunes Lorient, Bij, esplanade du Moustoir, rue Sarah-Bernhardt. Gratuit. Inscription avant le 22 mai. Contact : 02 97 84 84 57, [email protected], www.infojeuneslorient.org/

« Philosophons ! »

Rencontre. Pour sa première session de « Philosophons ! », venir échanger avec d’autres jeunes autour du thème « L’humain et ses limites ». Un café philo jeunes ouvert à tous, sur inscription.

Jeudi 23 mai, 18 h à 19 h 30, Info jeunes Lorient, Bij, esplanade du Moustoir, rue Sarah-Bernhardt. Gratuit. Inscription avant le 23 mai. Contact : 02 97 84 84 57, [email protected], www.infojeuneslorient.org/

Loisirs et sports

La base de sous-marins, block K3

Visite. Tout savoir sur la construction, le fonctionnement et l’histoire de ce site stratégique, avec un accès au plus grand des bunkers : le bloc K3. Horaires des visites : 10 h 30, 11 h 30, 14 h, 15 h, 16 h, 17 h.

Du mardi 21 au dimanche 26 mai, 10 h 30, Base de sous-marins, Bloc K3, rue du Commandant-L’Herminier. Tarifs : 7 €, réduit 4 €. Contact : 02 97 65 56 56, http://billetterie.lorientlabase.fr

Vie quotidienne

UFC-Que Choisir 56, association de défense des consommateurs

Permanence. Une équipe de bénévoles juristes accueille sans rendez-vous les consommateurs les samedis, lundis de 9 h 30 à 12 h, les mardis, mercredis de 14 h 30 à 17 h. Permanence téléphonique du lundi au samedi, uniquement de 9 h à 11 h 30 au 02 97 84 74 24. Contact possible par mail.

Mardi 2 1, mercredi 22 mai , 14 h 30 à 17 h, samedi 25, lundi 27 mai, 9 h 30 à 12 h, Maison des familles, 1er étage, 2, rue du Professeur-Mazé. Contact : [email protected], morbihan.ufcquechoisir.fr

Le Quotidien du Médecin
Le Quotidien du Pharmacien, jeudi 29 février 2024 1090 mots

Exposition

Henner et Pasteur : l’amitié d’un peintre et d’un chimiste

Le musée Jean-Jacques Henner à Paris dévoile une histoire méconnue : l’amitié entre le peintre symboliste Jean-Jacques Henner et Louis Pasteur. Au milieu du XIXe siècle, les deux hommes partagent un goût commun pour les arts qui fait entrer le visiteur dans leur intimité.

Portraits de famillePetite histoire dans la grande

« Mon petit Michel Ange », voici comment le professeur de dessin de Louis Pasteur appelait le jeune garçon, lorsqu’enfant, il développa rapidement un talent remarqué pour le pastel. Avant d’être le scientifique que l’on connaît, Pasteur mania donc brillamment les couleurs, aurait même un temps souhaité embrasser la carrière de peintre, et réalisa une galerie de portraits au pastel conservée aujourd’hui en partie dans les collections du musée de l’Institut Pasteur (une autre partie étant au musée Pasteur de Dole situé dans l’écrin de sa maison natale). L’un d’entre eux (réalisé en 1839 alors qu’il avait 17 ans), le portrait de Sophie Roch, une jeune fille d’Arbois - un village de Franche-Comté à proximité de Dole - se trouve aujourd’hui présenté dans l’exposition « Louis Pasteur & Jean-Jacques Henner, une histoire d’amitié » aux côtés d’autres documents d’archive et œuvres d’art rassemblés pour l’occasion. Parmi ceux-ci, trois portraits à l’huile de la famille Pasteur de la main de Jean-Jacques Henner sont particulièrement remarquables. Ces petits chefs-d’œuvre, constituent le point de départ de l’exposition. Ils ont été prêtés au musée Henner par le musée de l’Institut Pasteur, actuellement fermé le temps d’un colossal chantier de rénovation qui devrait durer 4 ans afin de créer une offre muséale complètement nouvelle, dotée de nouveaux espaces d’exposition et de médiation, et de réaliser l’important chantier de recollement et de restauration des collections.

Les deux hommes issus de régions très proches, la Franche-Comté et l’Alsace, se sont tout de suite bien entendus Portraits de famille

Ainsi, le musée voyage, sort de ses réserves, initiative pertinente pour remédier à sa longue fermeture et toucher d’autres publics alors que les deux musées sont labellisés « Maison des Illustres » et possède donc des caractéristiques similaires pour dialoguer. « Ces trois tableaux viennent tout juste d’être restaurés et racontent l’histoire de la rencontre entre Henner et Pasteur en 1876 par l’intermédiaire du sculpteur Paul Dubois alors que le scientifique cherchait un portraitiste pour sa famille », raconte Laurence Isnard, conservatrice du patrimoine et nouvelle responsable du musée Pasteur. Sur ces trois portraits, celui de Louis Pasteur, de sa fille, Marie-Louise Pasteur et de sa belle-fille Jeanne Boutroux, le vernis scintille, comme s’ils venaient tout juste d’être peints. Évidemment, dans ce lieu, ce retour au bercail revêt un singulier parfum d’émotion. Les rouges carmin et les oranges de feu sur fond noir ébène du peintre jaillissent au creux d’effigies qui s’accordent à merveille avec l’ensemble de la collection de ce petit musée dédié à ce peintre confidentiel, surtout connu pour ces nus féminins lascifs à la rousseur flamboyante.

En face, un portrait de Séraphin Henner, le fils du peintre, entre, lui, en résonance avec le visage juvénile du pastel de Pasteur. Les deux hommes issus de régions très proches, la Franche-Comté et l’Alsace, se sont tout de suite bien entendus. Fervents patriotes et passionnés de peinture tous les deux, ils iront fréquemment au Salon ensemble admirer l’art contemporain de leur époque. Pasteur était un proche de Napoléon III, à tel point que lors de la défaite de 1870, il se mit en tête de créer une bière pour concurrencer celle, très réputée, de l’ennemi ! De son côté, Henner, lors de la perte de l’Alsace-Lorraine, réalisa l’un de ses chefs-d’œuvre, L’Alsace, elle attend, grand paysage ténébreux symbolisant la région endeuillée. Ce tableau, reproduit à de nombreuses reprises à cette époque, le rendit célèbre.

Le musée Jean-Jacques Henner est un écrin chaleureux, un peu mystérieux, resté dans son jus romantique très XIXe siècle Petite histoire dans la grande

Cette exposition-dossier, toute petite puisqu’elle tient dans une seule salle, retrace avec délicatesse cette amitié de toute une vie, totalement inconnue du grand public, à travers livres, peintures, photographies – dont un très grand portrait de Pasteur par Nadar - et notes manuscrites habituellement à demeure au fond des réserves. On découvre par exemple que, même après la mort du scientifique en 1895, le peintre continua de fréquenter sa famille, rendant visite à sa femme et à ses enfants. On admire aussi quelques études scientifiques de Pasteur qui étaient en possession de Henner. Lettres et documents d’archives étayent cette petite histoire dans la grande histoire en nous dévoilant quelques anecdotes et moments forts de leur quotidien, ainsi d’un agenda indiquant la présence de Jean-Jacques Henner le jour de l’inauguration de l’Institut Pasteur le 14 novembre 1888. Il sera également présent aux obsèques du scientifique.

De son côté, Pasteur témoigna fréquemment son admiration pour le talent de son ami peintre, tel ce jour où il s’insurge que celui-ci n’ait pas obtenu la grande médaille du Salon pour une Liseuse devant laquelle il était pourtant resté en extase : « cette tête si suave, cette couleur adorable, cette transparence des chairs, ces beaux reflets des pages du livre… ». Le musée Jean-Jacques Henner a aussi ceci de charmant qu’il est un écrin chaleureux et un peu mystérieux, resté dans son jus romantique très XIXe siècle, une maison atelier souhaité par un autre artiste au goût très sûr, Guillaume Dubufe, peintre réputé de grands décors (plafonds du buffet de la gare de Lyon, de la bibliothèque de la Sorbonne et du foyer de la Comédie française, ou encore de la salle des fêtes de l’Élysée). Ce dernier, très mondain, était très ami avec le plus discret Henner qui, lui, avait son atelier vers la place Pigalle. C’est la nièce par alliance de Henner qui rachètera la maison aux héritiers de Dubufe pour en faire le musée Jean-Jacques Henner qui ouvre ses portes en 1924, il y a tout juste 100 ans au cœur du quartier chic de la plaine Monceau. Il reste un des rares témoignages d’une architecture et d’une décoration intérieure privée sous la IIIe République, époque qui fut l’environnement de la longue amitié tissée entre Henner et Pasteur.

Exposition Louis Pasteur & Jean-Jacques Henner, une histoire d’amitié, jusqu’au 3 mars 2024. Musee-henner.fr

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
27 août 2024 408 mots
Saisons d’Alsace. L’aventure de l’Inventaire, 60 ans de patrimoine

Saisons d’Alsace L’aventure de l’Inventaire, 60 ans de patrimoine Il y a 60 ans, André Malraux créait l’Inventaire général des monuments et richesses artistiques de la France... Voir l'article

Les Echos (site web)
lundi 26 août 2024 - 08:00 UTC +0200 430 mots

La Fondation du patrimoine au chevet des édifices religieux

QUEL AVENIR POUR LES LIEUX DE CULTE DU HAUT-RHIN ? (4/4) Cet été, Les Echos se penchent sur les nouvelles pistes de développement des lieux de culte, souvent très chers à entretenir et dont la vie religieuse au sein de leurs murs tend à s'amenuiser. Dans le département, la Fondation du patrimoine a soutenu de nombreux projets de restauration et de reconversion de bâtiments cultuels.

Imposante bâtisse romane en grès rose nichée au fond d'une vallée vosgienne, l'abbaye de Murbach (Haut-Rhin) a retrouvé toute sa splendeur. Les 535.500 euros nécessaires à sa restauration ont été entièrement financés par les collectivités et la Fondation du patrimoine. Cette dernière a complété le financement en lançant une souscription pour réunir 50.000 euros auprès du public. L'association accompagne de nombreux projets de réhabilitation d'édifices religieux en Alsace. « Ils recèlent une grande part de notre patrimoine culturel, ce n'est pas étonnant qu'ils représentent une majorité de nos actions », souligne Pierre Wick, délégué départemental du Haut-Rhin de l'association.

La Fondation du patrimoine intervient pour compléter le financement. « Soit le bâtiment est inscrit ou classé et dans ce cas, il bénéficie d'un soutien de l'Etat via la Direction régionale des affaires culturelles, puis de la Collectivité européenne d'Alsace, parfois de la région. En complément, nous lançons une souscription dont nous reversons les fonds en fin de travaux. Si le bâtiment n'est pas inscrit, l'appel aux dons est un premier soutien qui enclenche les autres », détaille Pierre Wick.

De nouveaux usages

Une fois restaurées, les bâtisses accueillent souvent une nouvelle vie culturelle : concerts, expositions, visites guidées… « Si le bien à réhabiliter est destiné à une activité cultuelle et, ou, culturelle ou sociale, il y a de meilleures chances que la collecte soit fructueuse », indique Pierre Wick. Dans les bâtiments qui n'ont plus de vocation à accueillir des cérémonies religieuses, ces nouveaux projets donnent un nouveau souffle.

La fondation a par exemple soutenu la restauration de l'abbaye Alspach à Kaysersberg dans le Haut-Rhin, classée monument historique. Géré par une association, le lieu, qui a la particularité de se situer dans l'enceinte d'une usine papetière, accueille des concerts et des expositions autour de l'art du papier. Autre exemple haut-rhinois, la Fondation soutient actuellement le financement du projet du presbytère de Geishouse, qui sera réhabilité en logements et local associatif.

Au niveau national, la Fondation du patrimoine a créé le prix Sésame pour récompenser les initiatives d'usages partagés ou de reconversion du patrimoine religieux. Quinze premiers lauréats ont été annoncés en juin, dont cinq dans le Grand Est.

Coralie Donas

Les Echos (site web)
jeudi 22 février 2024 - 09:01 UTC +0100 385 mots

Expertise comptable : CAP 21 dans le giron de RSM

Le bureau d'expertise comptable, installé dans la banlieue de Strasbourg, permet au groupe mondial de se renforcer dans l'est de la France.

Bénéficier de la force d'un groupe travaillant à l'international, tout en y diffusant ses propres savoir-faire. C'est la double ambition poursuivie par le cabinet d'expertise comptable CAP 21 en rejoignant le groupe RSM, qui se présente comme le sixième réseau mondial d'audit, d'expertise comptable et de conseil grâce à sa présence dans 120 pays.

Installé à Illkirch-Graffenstaden (Bas-Rhin), à côté de Strasbourg, CAP 21 devient ainsi le premier bureau d'importance de RSM dans la capitale alsacienne. Il compte 17 personnes - dont cinq experts-comptables et un gestionnaire de patrimoine - et accompagne environ 300 dirigeants, pour un chiffre d'affaires de 2 millions d'euros. Jusqu'alors RSM (dont le siège est à Londres et, pour la partie française, à Paris) disposait d'un important bureau à Colmar, dans le Haut-Rhin, avec six associés et 105 collaborateurs, plus un bureau secondaire à Strasbourg.

Gestion patrimoniale

« Nos clients grossissent et leurs besoins évoluent, notamment quand ils s'internationalisent », estime Thierry Guth, fondateur de CAP 21 et donc nouvellement associé à RSM, tout en soulignant la « vocation internationale » de l'Alsace, très frontalière. S'appuyer sur un groupe d'ampleur facilitera aussi la tâche à CAP 21 pour l'accompagnement d'entreprises étrangères souhaitant s'implanter en Alsace. Elles représentent environ 20 % de son activité.

Fondé en 2003, CAP 21 a plusieurs plus-values dans sa dot, susceptible de servir de modèle à d'autres bureaux du groupe RSM. À commencer par son expertise en gestion patrimoniale des dirigeants (soit leur protection sociale et la gestion de leur patrimoine financier personnel). Thierry Guth souhaiterait déployer à l'échelle de tout le Grand Est un pôle de gestion de patrimoine. RSM, qui publie 155 millions d'euros de chiffre d'affaires pour 1.350 employés en France, n'exclut d'ailleurs pas de se rapprocher d'autres bureaux dans la région.

CAP 21 détient encore une forte expérience en matière d'accompagnement vers la certification en RSE, et travaille historiquement avec le secteur de l'hôtellerie-restauration. Il représente environ un tiers de son activité.

Bénédicte Weiss

France Bleu (site web réf.) - France Bleu
19 décembre 2024 246 mots
Loto du patrimoine : 310.000 euros pour le Mont Sainte-Odile et l'aigle de Fernet-Branca à Saint-Louis en Alsace

La Fondation du patrimoine dévoile les montants alloués dans le cadre du Loto du patrimoine 2024. En Alsace, les chapelles du Mont Sainte-Odile bénéficient de 200.000 euros et l... Voir l'article

Ouest-France
Lorient
Lorient, mardi 26 mars 2024 574 mots, p. OF Lorient_12

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Culture et idées

Abri de défense passive

Patrimoine. Cet abri bétonné et enterré sous la place Alsace-Lorraine a été construit pendant la Seconde Guerre mondiale afin de protéger la population civile des bombardements alliés. D’une capacité de 400 places, il témoigne des heures sombres que Lorient a traversé de 1940 à 1945.

Mercredi 27 mars, de 14 h à 17 h, rendez-vous devant l’entrée de l’abri, place Alsace-Lorraine. Tarif : 4 €. Contact : 02 97 02 23 29, [email protected], patrimoine.lorient.bzh

Convivialité et partage

Marché bio

Commerçants et producteurs proposent un marché bio chaque mardi avec des fruits et légumes de saison, du pain, des fromages, des infos sur le Segal (monnaie locale).

Mardi 26 mars, de 16 h à 19 h, place de l’Hôtel-de-Ville. Contact : 02 97 02 22 00, www.lorient.bzh/marche

Bal moderne animé par J’peux pas, j’ai Bal !

Bal moderne multidanses : salon, latinos, rock, ligne. Le bal sera précédé dès 19 h 30 de 2 stages avec Francisco champion de France. Billetterie sur www.helloasso.com/associations/j-peux-pas-j-ai-bal/evenements/stages-francisco.

Samedi 30 mars, de 19 h 30 à 2 h, Le Valentino 1 (entrée à droite), lieu-dit Penquelen, Quéven. Tarif : entrée bal avec une consommation sans alcool 8 €. Contact : 06 20 94 37 58, [email protected], jpeuxpasjaibal.org/

Loisirs et sports

L’heure du conte en langue des signes française

Lecture, écriture. Proposé par la médiathèque. Guillaume signe les histoires et une bibliothécaire les lit à voix haute aux enfants de 3 à 8 ans.

Mardi 26 mars, de 17 h 30 à 18 h 30, médiathèque de Kervénanec, 5, rue Maurice-Thorez. Gratuit. Contact : 02 97 02 23 11, mediatheque.lorient.bzh

Association des malades cardio-vasculaires du Morbihan

Sortie Nature. Atout cœur Morbihan de Lorient organise une marche à Port-Louis (départ parking de La Citadelle). Première marche gratuite. Prévoir une bouteille d’eau et de bonnes chaussures. Groupe 1 : 8 km ; groupe 2 : 6 km ; groupe 3 : 5 km. Ouvert à tous.

Mercredi 27 mars, à 14 h, parking de La Citadelle à Port Louis. Contact : 06 80 62 95 18, [email protected], atoutcoeur56.jimdofree.com

Vie quotidienne

Udaf 56 : aide aux familles surendettées

Permanence. Accueil par des bénévoles de l’Udaf du Morbihan, aide à monter un dossier. Pour avoir un rendez-vous à Lorient, contacter le 06 72 42 83 04 ; pour un rendez-vous à Port-Louis, contacter le 06 45 57 08 51.

Du mardi 26 au vendredi 29 mars, Udaf, 1, rue Maurice-Thorez. Contact : 02 97 54 13 21, [email protected]

France Parkinson 56

Rencontre. Au programme, gymnastique adaptée à la maladie de Parkinson et activités cérébrales. L’après-midi se terminera par un goûter.

Mercredi 27 mars, de 14 h 15 à 17 h 30, espace Rostand, salle Glenmor, rue des Chênes, Caudan. Contact : 06 60 95 40 81, [email protected]

Chemin de croix populaire au Kreisker

Vie paroissiale. La paroisse Sainte-Bernadette organise un chemin de croix populaire dans le quartier du Kreisker. En ce Vendredi saint, petits et grands se succéderont pour porter la croix sur les 14 stations du chemin de croix, faisant ainsi revivre une belle tradition héritée de saint François d’Assise. Départ et arrivée devant l’église Sainte-Bernadette.

Vendredi 29 mars, de 12 h 30 à 13 h 30, église Sainte-Bernadette, rue Corentin-Le Floch. Gratuit. Contact : 02 97 37 08 18, [email protected]

La Dépêche du Midi
Gers
Locale, lundi 13 mai 2024 391 mots, p. 13

L'isle-jourdain / pays de save

Des lycéens lislois sur les traces d'une sombre page d'histoire

Une cinquantaine de lycéens lislois s'est récemment rendue en Alsace pour découvrir son riche patrimoine et son histoire mouvementée. Récit du voyage.

Fin avril, 49 lycéens de 1re du lycée Joseph-Saverne, suivant la spécialité Histoire-géographie-géopolitique-science politique (HGGSP), sont partis en Alsace afin de découvrir une partie de son riche patrimoine et de son histoire mouvementée.

Le programme du voyage était centré sur les lieux de la mémoire combattante et sur leur prolongement : le désir de paix et la construction d'une Europe unie.

Les élèves ont ainsi découvert, sous la neige, le site du sinistre camp de concentration de Natzweiler-Struthof, le plus à l'ouest construit par le régime nazi, dans une Alsace alors annexée au IIIe Reich.

La visite du Mémorial Alsace-Moselle a permis, lors d'un parcours immersif, de comprendre comment les Alsaciens et Mosellans avaient dû subir trois guerres et changer quatre fois de nationalité entre 1870 et 1945.

Les élèves ont pu se rendre compte de l'âpreté des combats de la Première Guerre mondiale en parcourant les tranchées et le Monument national du Hartmannswillerkopf, où ont été dénombrés près de 30 000 soldats français et allemands tués, disparus ou blessés.

L'Alsace fut aussi marquée par les combats de la Libération en 1944 et 1945 : la visite de Colmar et de la Nécropole nationale de Sigolsheim a permis d'évoquer la lutte menée par les Français et les Américains pour s'emparer de « la poche de Colmar », conservée par les Allemands jusqu'en février 1945.

Les élèves auront retenu que les Alsaciens ont parfois été contraints de se battre les uns contre les autres.

Visite du Parlement européen

L'autre volet du voyage était consacré à l'Europe et a ses institutions, étudiées en cours : à l'approche des élections européennes, les élèves ont pu visiter le Parlement européen, à Strasbourg, et assister à une session plénière. Chacun a pu tester la traduction simultanée en 24 langues.

Le séjour était aussi l'occasion de découvrir la richesse patrimoniale et architecturale de la région. Les élèves ont pu visiter un village alsacien du début du XXe siècle reconstitué dans l'Écomusée d'Alsace d'Ungersheim et parcourir avec leur guide, les centres historiques de Strasbourg et de Colmar et quelques-uns des plus beaux villages viticoles : Kaysersberg, Riquewihr ou encore Ribeauvillé.

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Régions, samedi 29 juin 2024 1247 mots, p. 101
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28 juin 2024 - La Tribune - Occitanie - Montpellier (site web)

La Botte Gardiane décroche une indication géographique pour protéger la botte « made in Camargue »

Cécile Chaigneau

Labellisée "Entreprise du Patrimoine Vivant", la Botte Gardiane est l'un des derniers fabricants français de chaussures. La PME camarguaise a oeuvré, seule, à la création d'une Indication Géographique (IG) pour les objets manufacturés afin de protéger la fabrique de la botte camarguaise. C'est chose faite, avec l'homologation par le Journal Officiel, ce 28 juin, de cette nouvelle IG.

Terminé, les « bottes camarguaises » fabriquées en Chine. Ce 28 juin, l'Institut national de la propriété industrielle (INPI) homologue l'indication géographique « bottes camarguaises » par la publication de l'avis au Journal officiel. Il s'agit de la 19e IG homologuée par l'INPI et la deuxième de l'industrie de la chaussure. Une victoire pour une petite PME gardoise, La Botte Gardiane, qui a porté seule le dossier.

La Botte Gardiane, installée à Aigues-Vives, est aujourd'hui l'un des derniers fabricants français de chaussures (bottes camarguaises, bottes, bottines, sandales et chaussures et accessoires en cuir). Comme son nom l'indique, l'entreprise est intimement liée à la Camargue et s'est attachée, tout au long de son histoire, à transmettre son savoir-faire de bottier de génération en génération. Labellisée « Entreprise du Patrimoine Vivant » depuis 2007, elle renforce l'ancrage de son savoir-faire avec cette nouvelle indication géographique.

Créé en 1958, le petit atelier en liquidation judiciaire avait été repris par Michel Agulhon qui créait un modèle de botte camarguaise et quelques modèles de sandales,... En 2002, il partait présenter sa collection sur un salon à Paris. De nombreux Japonais flashaient sur ces chaussures « made in Camargue », lançant la notoriété de la marque.

En dehors de la fast-fashion

Depuis un an, ce sont Antoine Agulhon et sa soeur Fanny qui pilotent la petite entreprise familiale de 25 salariés. La marque compte deux boutiques à Paris, ouvertes en 2012 rue de Charonne et en 2014 dans le Marais. Outre la boutique adossée à son atelier à Aigues-Vives, les dirigeants ont ouvert un nouveau point de vente aux Saintes-Maries-de-la-Mer en 2023.

Aujourd'hui, une vingtaine de salariés travaillent à l'atelier, avec du cuir arrivant principalement de la tannerie Haas en Alsace, et dans une démarche volontairement en dehors de la fast-fashion, prônant la qualité et la longévité des chaussures qui peuvent être ressemelées ou réparées.

« « Nous ne sommes que quatre ou cinq en France à fabriquer des chaussures sans faire de sous-traitance, souligne Antoine Agulhon. Chaque paire nécessite un minimum de 60 opérations. En comptant les sacs et les ceintures, nous fabriquons environ 10.000 pièces par an, des modèles qui peuvent être personnalisés ou faits sur-mesure. » »

Et cette botte camarguaise, alors ? Antoine Agulhon raconte son histoire : « Elle a été créée après la Seconde guerre mondiale par le marquis de Baroncelli qui a voulu créer le vestiaire des gardians (les éleveurs de chevaux et de taureaux de la région, NDLR) et des ouvriers agricoles, en s'inspirant des cowboys américains du spectacle Wild West Show lors de son passage dans le Midi de la France. Ce vestiaire comprenait la Botte camarguaise, avec sa coupe droite, deux baguettes sur le côté, plutôt sobre et au bout affiné ou rond, avec talon de deux ou trois cm. »

Le modèle est devenu une pièce de mode appréciée par les amateurs de cuirs, et La Botte Gardiane est la seule à encore les fabriquer en France.

[Image : https://static.latribune.fr/2399011/la-botte-gardiane.png]

Antoine Agulhon et sa soeur Fanny dirigent la petite entreprise familiale de 25 salariés (© La Botte Gardiane).

Une aire géographique de 58 communes

La création de l'IG Botte camarguaise remonte à un peu avant le Covid, avec l'objectif de protéger ce produit de contrefaçons ou copies chinoises notamment...

« « L'objectif de l'IG est d'apporter une protection aux objets manufacturés, par exemple le couteau Laguiole ou la Charentaise, explique Antoine Agulhon. L'Espadrille de Mauléon a tenté de l'obtenir mais il y a eu opposition car les semelles sont fabriquées en Chine... La particularité de notre démarche, c'est que nous avons été la seule entreprise à porter le dossier, alors qu'habituellement, il y en a plusieurs. A cet effet, nous avons créé l'association Bottes Camarguaises. Nous avons donc été les seuls à établir le cahier des charges, mais aussi les seuls à supporter le coût. » »

L'indication géographique « bottes camarguaises » couvre toutes les opérations de fabrication des bottes (coupe des pièces, piquage, assemblage, montage et finitions), qui doivent être réalisées dans l'aire géographique définie dans le cahier des charges, soit 30 communes du Gard, 18 communes de l'Hérault et 10 communes des Bouches-du-Rhône.

C'est l'Association Bottes Camarguaises qui est désormais l'organisme en charge de la défense et de la gestion de l'indication géographique éponyme, ce qui lui donnera le droit d'attaquer en justice en cas de vente de bottes camarguaises "fabriquées en Chine" notamment.

« « La perspective de monter au créneau est en réflexion, probablement que nous privilégierons d'abord un dialogue car je ne souhaite pas forcément entrer dans des batailles juridiques, mais plutôt inciter les contrevenants à rapatrier leur atelier dans la zone Camargue », déclare aujourd'hui Antoine Agulhon. »

« Une histoire de mode »

Aujourd'hui, si elle reste un produit d'appel, la botte camarguaise et ses variantes représentent un peu moins de 10% du chiffre d'affaires de l'entreprise gardoise.

« « C'est une histoire de mode dans les années 1970 jusqu'au début des années 1980 où il s'en vendait vraiment beaucoup, raconte le dirigeant. Puis l'effet de mode est un peu passé... » »

Même si la mode est un éternel recommencement, Antoine Agulhon n'espère pas vraiment pouvoir la remettre au goût du jour mais il compte néanmoins sur le regain de visibilité que pourrait apporter cette Indication géographique pour redonner un petit coup de boost au marché habituel.

La Botte Gardiane ne va plus sur les salons, sa réputation est faite « et le bouche-à-oreille fonctionne bien », remarque Antoine Agulhon... Aujourd'hui, 30% de son chiffre d'affaires (1,6 million d'euros au 31 mars 2023) se réalise à l'export, principalement au Japon et en Corée du Sud, et les premières commandes pour la Chine sont tombées il y a quelques semaines. Outre ses boutiques, où elle réalise 15% de ses ventes, La Botte Gardiane est aussi référencée dans des magasins comme Le Bon Marché. Mais le gros des ventes, entre 50 et 60%, se réalise à la boutique d'Aigues-Vives, largement soutenues par les visites d'atelier organisées toute l'année, et sur internet, notamment aux Etats-Unis.

Préférant s'affranchir des intermédiaires, trop gourmands, La Botte Gardiane a joué la carte de la collaboration avec des créateurs de renom : Vanessa Bruno (2015), Jérôme Dreyfus (2016), Agnès.B (2019) ou encore Bonpoint et De Bonne Facture (2021).

« « Nous allons travailler avec la marque de vêtements française Roseanna pour la collection hiver 2024-2025 et nous avons fait des échantillons de santiags multicolores pour Maison Cléo », annonce Antoine Agulhon. »

19e Indication géographique L'Indication Géographique (IG) est un droit de propriété intellectuelle qui vise à protéger le nom d'un produit ou objet ayant une qualité, des caractéristiques ou une réputation liée à son origine géographique. Elle est une garantie d'authenticité pour les consommateurs et un moyen de valoriser les savoir-faire. Les 19 autres IG existantes sont : le siège de Liffol, le granit de Bretagne, la porcelaine de Limoges, la pierre de Bourgogne, le grenat de Perpignan, le tapis d'Aubusson, la tapisserie d'Aubusson, la charentaise de Charente-Périgord, les pierres marbrières de Rhône-Alpes, l'absolue Pays de Grasse, le linge basque, la pierre d'Arudy, les poteries d'Alsace Soufflenheim/Betschdorf, le couteau Laguiole, les argiles du Velay, la pierre du Midi, la dentelle de Calais-Caudry, la pierre de Vianne et les bottes camarguaises.

La Correspondance économique
Les femmes, les hommes et les affaires, Tuesday, June 11, 2024 3674 mots
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10 juin 2024 - Bulletin Quotidien

Les députés français élus au Parlement européen

Les députés français élus au Parlement européen

Les députés français élus au Parlement européen

Nous présentons ci-dessous la liste des députés français élus dimanche au Parlement européen.

Rappelons que comme en 2019, et auparavant de 1979 à 2004, les 81 députés désignés hier l'ont été sur des listes nationales, selon le scrutin proportionnel à la plus forte moyenne.

Rassemblement national (30 sièges; le RN avait 23 élus en 2019).

1. M. Jordan BARDELLA, né en septembre 1995, député au Parlement européen depuis 2019, conseiller régional d'Ile-de-France, président du Rassemblement national (RN), ancien directeur du Front national de la jeunesse (FNJ) devenu Génération Nation.

2. Mme Malika SOREL, née en août 1962, essayiste et écrivaine, ancienne membre du Haut Conseil à l'intégration.

3. M. Fabrice LEGGERI, ENA, administrateur de l'Etat, chargé de mission auprès du secrétaire général du ministère de l'Intérieur et des Outre-mer, ancien directeur exécutif de Frontex, Agence européenne pour la gestion de coopération opérationnelle aux frontières extérieures des Etats membres de l'Union européenne, ancien sous-directeur de la lutte contre l'immigration irrégulière à la direction de l'immigration du ministère de l'Intérieur, ancien premier conseiller à Séoul.

4. Mme Mathilde ANDROUET, née en juillet 1984, députée au Parlement européen depuis 2019, ancienne conseillère régionale (RN) d'Ile-de-France.

5. M. Jean-Paul GARRAUD, né en février 1956, magistrat honoraire, député au Parlement européen depuis 2019, chef de la délégation française du groupe Identité et Démocratie (ID) au Parlement européen, conseiller régional d'Occitanie, membre du bureau exécutif du Rassemblement national, ancien avocat général près la Cour d'appel de Poitiers, ancien directeur de la formation initiale à l'Ecole nationale de la magistrature, ancien collaborateur de Christian PONCELET à la présidence du Sénat, ancien député (UMP) de la Gironde.

6. Mme Mélanie DISDIER, née en janvier 1974, commerçante, conseillère régionale (RN) des Hauts-de-France.

7. M. Matthieu VALET , né en janvier 1986, commissaire de police, ancien porte-parole du Syndicat indépendant des commissaires de police.

8. Mme Anne-Sophie FRIGOUT, née en avril 1991, enseignante en histoire-géographie, conseillère régionale (RN et apparentés) du Grand Est, ancienne députée (RN) de la Marne, ancienne vice-présidente de Debout la France.

9. M. Thierry MARIANI, né en août 1958, député au Parlement européen depuis 2019, conseiller régional (RN) de Provence-Alpes-Côte-d'Azur, délégué départemental de la fédération de Paris du Rassemblement national, président de l'Association Dialogue Franco-Russe, ancien député (LR) représentant les Français établis hors de France (11ème circ : Europe de l'Est-Asie-Océanie), ancien député et ancien conseiller général du Vaucluse, ancien président du groupe des Français de étranger au Palais-Bourbon, ancien conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, ancien maire de Valréas, ancien président des Chorégies d'Orange, ancien secrétaire national du RPR, puis de l'UMP, chargé des Français de l'étranger, ancien secrétaire d'Etat puis ministre chargé des Transports.

10. Mme Pascale PIERA, née en février 1967, magistrate en disponibilité, ancienne vice-présidente chargée des fonctions de juge des libertés et de la détention au Tribunal judiciaire de Meaux, ancienne avocate au barreau de Paris.

11. M. Philippe OLIVIER, né en août 1961, député au Parlement européen depuis 2019, membre du bureau exécutif du Rassemblement national (RN), ancien conseiller spécial de Mme Marine LE PEN, députée du Pas-de-Calais à la présidence du Rassemblement national, ancien conseiller régional (NI) d'Ile-de-France, beau-frère de Mme Marine LE PEN.

12. Mme Marie-Luce BRASIER-CLAIN, née en octobre 1959, ancienne infirmière urgentiste à La Réunion, épouse de Maurice BRASIER, fondateur de la fédération FN de La Réunion.

13. M. Alexandre VARAUT, né en janvier 1966, avocat à la Cour d'appel de Paris, ancien député au Parlement européen, ancien membre du bureau politique national du Mouvement pour la France (MPF) devenu (juin 1999) Rassemblement pour la France (RPF) et ancien président de la Fédération de Paris du MPF.

14. Mme Catherine GRISET, née en août 1972, députée au Parlement européen depuis 2019, membre du bureau national du Rassemblement national (RN), membre élue du conseil national, ancienne cheffe de cabinet de Mme Marine LE PEN à la présidence du Rassemblement national, ancienne conseillère municipale de Saint-Denis.

15. M. Gilles PENNELLE, né en juillet 1962, professeur d'histoire, directeur général du Rassemblement national (RN), membre du conseil exécutif, secrétaire départemental du RN en Ille-et-Vilaine, conseiller régional de Bretagne, ancien délégué national aux fédérations du RN, ancien délégué national aux campagnes du Mouvement national républicain (MNR), ancien conseiller régional (MNR) de Haute-Normandie.

16. Mme Virginie JORON, née en décembre 1973, députée au Parlement européen depuis 2019, membre du conseil national du Rassemblement national (RN), présidente du groupe RN Grand Est, ancienne conseillère régionale et ancienne présidente du groupe RN du Grand Est.

17. M. Julien SANCHEZ, né en octobre 1983, maire de Beaucaire, conseiller régional et président du groupe RN au conseil régional d'Occitanie, vice-président chargé des élus du Rassemblement national (RN), membre du bureau exécutif, ancien conseiller régional (FN) du Languedoc-Roussillon.

18. Mme Julie RECHAGNEUX, née en janvier 1996, conseillère régionale (RN) de Nouvelle-Aquitaine, conseillère municipale de Lormont, ancienne responsable du Front national jeunesse en Aquitaine.

19. M. Aleksandar NIKOLIC, né en octobre 1986, conseiller régional et président du groupe Rassemblement national et Alliés du Centre-Val de Loire, ancien directeur de Génération Nation.

20. Mme Valérie DELOGE, née en mai 1966, agricultrice sur petite exploitation, conseillère régionale (RN) de Bourgogne-Franche-Comté.

21. M. Rody TOLASSY, né en septembre 1987, conseiller en gestion, délégué départemental du Rassemblement national (RN) en Guadeloupe.

22. Mme Marie DAUCHY, née en février 1987, députée au Parlement européen depuis juillet 2022, ancienne conseillère régionale (RN) d'Auvergne-Rhône-Alpes

23. M. Pierre-Romain THIONNET, né en janvier 1994, directeur national des jeunes du Rassemblement national (RN), conseiller régional d'Ile-de-France.

24. Mme Nathaly ANTONA, née en février 1975, professeur d'anglais, déléguée territoriale adjointe du RN en Corse.

25. M. Pierre PIMPIE, né en septembre 1971, administrateur de l'Etat, directeur général adjoint de l'Etablissement public de sécurité ferroviaire (EPSF), ancien chef de la mission du contrôle interne à la délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle.

26. Mme Sylvie JOSSERAND, née en août 1968, avocate au barreau de Nîmes, maître de conférences en droit privé et sciences criminelles à l'Université de Nîmes.

27. M. Julien LEONARDELLI, né en juillet 1987, conseiller régional d'Occitanie, conseiller municipal de Fronton, délégué départemental du Rassemblement national (RN) en Haute-Garonne.

28. Mme Angéline FURET, née en juillet 1981, écrivaine-conseil, secrétaire départementale du RN en Sarthe.

29. M. Gaëtan DUSSAUSAYE, né en avril 1994, conseiller régional (RN) d'Ile-de-France, ancien directeur national du Front national de la jeunesse.

30. Mme France JAMET, née en février 1961, proclamée députée au Parlement européen en juillet 2017 en remplacement de M. Louis ALIOT, élu député à l'Assemblée nationale, réélue en 2019, membre du conseil national du Rassemblement national (RN), ancienne conseillère régionale d'Occitanie.

"Renaissance, Horizons, MoDem" (13 députés; ils avaient obtenu 23 élus en 2019).

1. Mme Valérie HAYER, née en avril 1986, députée au Parlement européen depuis 2019, présidente du groupe Renew Europe au Parlement européen et coprésidente de la délégation française du groupe, coordinatrice pour Renew de la commission des Budgets, présidente de l'association Renew Europe France, ancienne conseillère départementale (UDI) de la Mayenne, ancienne conseillère municipale de Saint-Denis d'Anjou.

2. M. Bernard GUETTA, né en janvier 1951, journaliste, député au Parlement européen depuis 2019, vice-président de la sous-commission des droits de l'homme du Parlement européen, ancien directeur de la rédaction du "Nouvel Observateur".

3. Mme Marie-Pierre VEDRENNE, née en décembre 1982, juriste, députée au Parlement européen depuis 2019, coprésidente de la délégation française du groupe Renew Europe au Parlement européen, vice-présidente de la commission du commerce international du Parlement européen, conseillère régionale (MoDem) de Bretagne, ancienne directrice de la Maison de l'Europe de Rennes.

4. M. Pascal CANFIN, né en août 1974, député au Parlement européen de 2009 à 2012 et depuis 2019, président de la commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du Parlement européen, secrétaire général délégué du parti Renaissance chargé des relations avec le gouvernement, ancien ministre, ancien directeur général du WWF France.

5. Mme Nathalie LOISEAU, née en juin 1964, administratrice de l'Etat, députée au Parlement européen depuis 2019, présidente de la sous-commission "Sécurité et défense" du Parlement européen, cheffe de pôle Europe/International du parti Horizons, ancienne directrice de l'ENA, ancienne directrice générale de l'administration et de la modernisation du Quai d'Orsay, ancienne ministre.

6. M. Sandro GOZI, né en mars 1968, député au Parlement européen depuis 2019, secrétaire général du Parti démocrate européen, président de l'Union des Fédéralistes Européens, ancien sous-secrétaire d'Etat italien chargé des affaires européennes, ancien député de Rome, ancien collaborateur de M. Edouard PHILIPPE à Matignon.

7. Mme Fabienne KELLER, née en octobre 1959, ingénieure en chef des ponts, des eaux et forêts, députée au Parlement européen depuis 2019, vice-présidente du Conseil national des villes, conseillère municipale (Agir) de Strasbourg et conseillère de l'Eurométropole de Strasbourg, secrétaire générale déléguée du parti Renaissance chargée de la mobilisation, ancienne sénatrice (LR) et ancienne conseillère générale du Bas-Rhin, ancienne maire (UMP) de Strasbourg, ancienne conseillère régionale d'Alsace.

8. M. Grégory ALLIONE, né en juillet 1971, colonel, directeur de l'Ecole nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers, ancien président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, ancien directeur départemental des services d'incendie et de secours des Bouches-du-Rhône, ancien collaborateur de MM. Manuel VALLS et Bernard CAZENEUVE Place Beauvau.

9. Mme Laurence FARRENG, née en septembre 1966, directrice de la communication, de l'événementiel et du protocole de la Ville de Pau, députée au Parlement européen depuis 2019, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine, vice-présidente du Mouvement Démocrate (MoDem).

10. M. Gilles BOYER, né en juillet 1971, député au Parlement européen depuis 2019, chef du pôle Europe/International du parti Horizons, ancien collaborateur de M. Edouard PHILIPPE à Matignon, ancien collaborateur de M. Alain JUPPE au Quai d'Orsay et ancien directeur de son cabinet à la mairie de Bordeaux.

11. Mme Valérie DEVAUX, née en juin 1964, professeure d'espagnol, conseillère départementale (UDI) de la Somme, co-présidente du groupe de la majorité départementale Unis pour la Somme, adjointe au maire d'Amiens, conseillère communautaire de la Communauté d'agglomération Amiens Métropole, présidente de l'association des amis de Brigitte Fouré, déléguée départementale de la fédération UDI de la Somme.

12. M. Christophe GRUDLER, né en avril 1965, président-directeur général des Editions du Lion, député au Parlement européen depuis 2019, vice-coordinateur pour le groupe Renew Europe de la commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie du Parlement européen, conseiller municipal de Belfort, membre du conseil exécutif du MoDem, ancien conseiller départemental (MoDem) du Territoire de Belfort, ancien chef du service publicité du quotidien "L'Alsace", ancien directeur de l'Alsace Magazine Editions et du "Journal des Enfants".

13. Mme Stéphanie YON-COURTIN, née en mars 1974, consultante en droit et politique de la concurrence, députée au Parlement européen depuis 2019, vice-présidente de la commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen, conseillère régionale (Renaissance) de Normandie, ancienne vice-présidente (DVD) du conseil départemental du Calvados, ancienne maire de Saint-Contest.

PS-Place publique (13 sièges; le PS avait 6 élus en 2019).

1. M. Raphaël GLUCKSMANN, né en octobre 1979, essayiste, député au Parlement européen depuis 2019, co-président de la délégation française du groupe S&D au Parlement européen, président de la commission spéciale du Parlement européen sur l'ingérence étrangère dans l'ensemble des processus démocratiques de l'Union européenne, vice-président de la sous-commission des droits de l'homme, cofondateur et coprésident du mouvement Place publique, ancien directeur du "Nouveau Magazine Littéraire".

2. Mme Nora MEBAREK, née en juillet 1972, députée au Parlement européen depuis 2019, co-présidente de la délégation française du groupe S&D au Parlement européen, ancienne adjointe au maire d'Arles, ancienne première secrétaire de la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône, ancienne collaboratrice de M. Michel VAUZELLE à la présidence du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur.

3. M. Pierre JOUVET, né en octobre 1986, maire (PS) de Saint-Vallier et président de la communauté de communes Porte de DrômArdèche, conseiller départemental de la Drôme, vice-président de l'Association des maires de France, secrétaire général du Parti socialiste.

4. Mme Aurore LALUCQ, née en avril 1979, économiste, députée au Parlement européen depuis 2019, fondatrice de l'Institut Veblen pour les réformes économiques, coprésidente du mouvement Place publique, ancienne porte-parole du mouvement Génération.s.

5. M. Christophe CLERGEAU, né en septembre 1968, député au Parlement européen depuis juin 2023 (proclamé en remplacement de M. Eric ANDRIEU), conseiller régional (PS) des Pays-de-la-Loire, secrétaire national du PS à l'Europe, ancien président du cabinet de conseil C2Stratégies, ancien chargé d'enseignement à l'Université de Nantes et enseignant-chercheur à l'Institut Agro de Rennes, ancien collaborateur de Louis LE PENSEC et M. Jean GLAVANY au ministère de l'Agriculture.

6. Mme Murielle LAURENT, née en septembre 1977, assistante commerciale, maire (PS) de Feyzin.

7. M. Jean-Marc GERMAIN, né en juin 1966, inspecteur général de l'Insee, conseiller régional (PS) d'Ile-de-France, ancien député (SER) des Hauts-de-Seine, ancien collaborateur de Mme Martine AUBRY au ministère de l'Emploi et de la Solidarité, à Lille et au PS, ancien directeur général des services de la Ville de Lille, ancien collaborateur de M. Lionel JOSPIN à Matignon.

8. Mme Emma RAFOWICZ, née en juin 1995, conseillère municipale à Paris, adjointe au maire du XIème arrondissement de Paris, chargée de la culture, de l'artisanat et du patrimoine, présidente du Mouvement des jeunes socialistes (MJS).

9. M. Thomas PELLERIN-CARLIN, né en novembre 1989, directeur du programme Europe de l'Institut de l'économie pour le climat, enseignant en politique européenne de l'énergie à Sciences Po Paris et au Collège d'Europe à Bruges, ancien directeur du Centre Energie de l'Institut Jacques Delors.

10. Mme Chloé RIDEL, née en novembre 1991, ENA, administratrice de l'Etat, porte-parole du PS et co-responsable de l'animation du groupe d'experts, ancienne directrice adjointe de l'Institut Rousseau, ancienne rapporteure à la Délégation interministérielle aux restructurations des entreprises à Bercy.

11. M. Eric SARGIACOMO, né en octobre 1969, chargé de mission au conseil départemental des Landes, conseiller régional (PS) de Nouvelle-Aquitaine, président de la Régie régionale des transports des Landes, ancien directeur de cabinet du maire de Saint-Sever.

12. Mme Claire FITA, née en décembre 1976, vice-présidente (PS) du Conseil régional d'Occitanie, chargée de la culture pour tous, patrimoine et langues régionales, conseillère municipale de Graulhet et conseillère communautaire de la communauté d'agglomération Gaillac-Graulhet, ancienne cadre administrative et financière de l'Education nationale.

13. M. François KALFON, né en juin 1968, consultant (Adela Conseils), membre du bureau national du PS, ancien conseiller régional (PS) d'Ile-de-France, ancien directeur de la communication et des relations publiques d'Altedia.

La France Insoumise (9 sièges; la liste avait eu 6 élus en 2019).

1. Mme Manon AUBRY, née en décembre 1989, députée au Parlement européen depuis 2019, coprésidente du groupe confédéral de la Gauche au Parlement européen, vice-présidente de l'intergroupe Green New Deal et de l'intergroupe sur l'économie sociale et solidaire au Parlement européen, chargée de cours et ancienne coordinatrice de la Clinique des droits de l'homme à Sciences Po Paris, ancienne responsable de plaidoyer "justice fiscale et inégalités" d'Oxfam France.

2. M. Younous OMARJEE, née en septembre 1969, député au Parlement européen depuis janvier 2012, président de la commission du développement régional du Parlement européen, ancien assistant parlementaire de Paul VERGES au Sénat puis au Parlement européen, et de M. Elie HOARAU au Parlement européen.

3. Mme Marina MESURE, née en juillet 1989, députée au Parlement européen depuis juillet 2022 (proclamée en remplacement de M. Manuel BOMPARD), ancienne secrétaire générale de la délégation France insoumise au Parlement européen, ancienne conseillère sociale à la Fédération européenne des travailleurs du bâtiment et du bois.

4. M. Anthony SMITH, né en avril 1975, inspecteur du travail, représentant des inspecteurs du travail au sein du Conseil national de l'inspection du travail (CNIT), ancien responsable syndical CGT au ministère du Travail.

5. Mme Leïla CHAIBI, née en octobre 1982, députée au Parlement européen depuis 2019, présidente de la délégation France insoumise au Parlement européen, ancienne responsable du service vie associative et citoyenneté de la Ville de Stains, ancienne coordinatrice des actions citoyennes au service jeunesse de la Ville de Gennevilliers.

6. M. Arash SAEIDI, né en mai 1975, restaurateur, conseiller régional (Génération.s) des Pays-de-la-Loire., conseiller municipal d'Angers, ancien coordinateur national de Génération.s.

7. Mme Rima HASSAN, née en avril 1992, juriste en droit international, co-directrice du séminaire de droit international et comparé en Méditerranée et Moyen-Orient à l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO), présidente-fondatrice de l'Observatoire des Camps de Réfugiés, membre du comité d'experts de l'Observatoire de l'intégration & l'accès aux droits des migrants.es (ISM Interprétariat), ancienne rapporteure à la Cour nationale du droit d'asile (CNDA).

8. M. Damien CAREME, né en novembre 1960, cadre territorial, député au Parlement européen depuis 2019, co-président de l'Association nationale des villes et territoires accueillants (ANVITA), ancien maire (EELV) de Grande-Synthe, ancien conseiller régional (PS) du Nord-Pas-de-Calais.

9. Mme Emma FOURREAU, née en octobre 1999, collaboratrice parlementaire de Mme Anne STAMBACH-TERRENOIR, députée (LFI) de Haute-Garonne, co-animatrice nationale des Jeunes Insoumis et animatrice des Jeunes Insoumis dans le Calvados.

Les Républicains 6 sièges; la liste des Républicains et des Centristes avait obtenu 8 élus en 2019).

1. François-Xavier BELLAMY, né en octobre 1985, professeur de philosophie, enseignant en classes préparatoires littéraires à Paris, député au Parlement européen depuis 2019, président de l'association Philia, organisatrice des Soirées de la Philo (cycle de philosophie pour le grand public, à Paris), vice-président exécutif des Républicains (LR), ancien adjoint au maire de Versailles, délégué à la jeunesse et à l'enseignement supérieur, ancien collaborateur de Mme Rachida DATI au ministère de la Justice.

2. Mme Céline IMART, née en août 1982, agricultrice-céralière, à Aguts (Tarn), porte-parole d'Intercéréales (interprofession de la filière céréalière), ancienne membre du Conseil économique, social et environnemental, ancienne vice-présidente de Jeunes Agriculteurs, ancienne directrice conseil chez Panathénées.

3. Le général de corps d'armée (2S) Christophe GOMART, né en juin 1960, directeur de la sûreté et de la gestion de crises d'Unibail-Rodamco-Westfield, ancien directeur du renseignement militaire et ancien commandant des opérations spéciales à l'Etat-major des armées, ancien chef du bureau réservé du cabinet de M. Hervé MORIN au ministère de la Défense.

4. Mme Isabelle LE CALLENNEC, née en octobre 1966, chargée de mission sécurité, cohésion sociale d'Action Logement, maire de Vitré, présidente de la communauté d'agglomération Vitré communauté, conseillère régionale de Bretagne, présidente du Comité des maires et des élus des Républicains (LR), présidente de la fédération LR de l'Ille-et-Vilaine, ancienne députée et ancienne conseillère générale d'Ille-et-Vilaine.

5. M. Laurent CASTILLO, né en mars 1962, praticien hospitalier - professeur des Universités, président du conseil médical et responsable de la filière Pathologie ORL générale, chirurgie esthétique de la face et du cou de l'Institution universitaire de la face et du cou (IUFC).

6. Mme Nadine MORANO, née en novembre 1963, députée au Parlement européen depuis 2014, membre du Club parlementaire sur l'avenir de l'audiovisuel et des médias (CPAA), vice-présidente des Républicains (LR), vice-présidente de la Commission nationale d'investiture, trésorière de l'association Les amis de Nicolas Sarkozy, ancienne députée (UMP) de la Meurthe-et-Moselle, ancienne conseillère régionale de Lorraine, ancienne porte-parole de l'UMP, ancienne secrétaire d'Etat chargée de la Famille et de la Solidarité, ancienne ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle.

Europe Ecologie/Les Verts (5 sièges, ils avaient 13 élus en 2019).

1. Mme Marie TOUSSAINT, née en mai 1987, juriste en droit international de l'environnement, députée au Parlement européen depuis 2019, vice-présidente du groupe des Verts/ALE au Parlement européen, fondatrice de l'ONG "Notre affaire à tous", à l'origine de la pétition "l'Affaire du Siècle", ancienne directrice de cabinet de Mme Antoinette GUHL, adjointe (EE-LV) à la maire de Paris, chargée de l'Economie sociale et solidaire.

2. M. David CORMAND, né en novembre 1974, député au Parlement européen depuis 2019, coprésident de la délégation française du groupe Verts/ALE au Parlement européen, conseiller municipal de Canteleu (Seine-Maritime), ancien conseiller régional de Haute-Normandie, ancien secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), ancien président de l'Agence régionale de l'environnement de Haute-Normandie.

3. Mme Mélissa CAMARA, née en novembre 1991, travailleuse sociale et militante écoféministe, conseillère municipale de Lille, conseillère métropolitaine de la Métropole européenne de Lille.

4. M. Mounir SATOURI , né en mai 1975, député au Parlement européen depuis 2019, ancien directeur du Centre social de Chanteloup-les-Vignes, ancien conseiller régional d'Ile-de-France et ancien président du groupe Europe Ecologie - Les Verts au conseil régional Ile-de-France, ancien conseiller municipal des Mureaux.

5. Mme Majdouline SBAI, née en septembre 1977, sociologue de l'environnement, enseignante de sociologie de la santé et de l'environnement à l'Université de Lille, présidente de FashionGreenHub (coopérative d'entreprises de l'économie circulaire), co-responsable de la région Hauts-de-France d'Ecologie-Les Verts (EELV) et déléguée des Hauts-de-France au Parti Vert Européen (PVE), ancienne conseillère régionale (EE-LV) du Nord-Pas-de-Calais.

Liste Reconquête !

1. Mme Marion MARECHAL, née en décembre 1989, vice-présidente exécutive de Reconquête, fondatrice de l'Institut 2050, école des cadres du parti Reconquête !, fondatrice de la société de conseil Idées'O, fondatrice du think tank Centre d'analyse et de prospective (CAP), cofondatrice et ancienne directrice de l'Institut de sciences sociales, économiques et politiques, ancienne députée (NI) du Vaucluse, ancienne conseillère régionale (FN) de Provence-Alpes-Côte d'Azur, petite-fille de M. Jean-Marie LE PEN et nièce de Mme Marine LE PEN.

2. M. Guillaume PELTIER, né en août 1976, conseiller départemental (UCD) et ancien député du Loir-et-Cher, vice-président exécutif de Reconquête !, ancien directeur associé de Com1+, directeur de la "Lettre de l'opinion", magazine numérique bi-mensuel, ancien conseiller régional du Centre-Val de Loir, ancien maire de Neung-sur-Beuvron, ancien porte-parole des Républicains, co-fondateur du mouvement "La Droite forte" au sein de l'UMP.

3. Mme Sarah KNAFO, née en avril 1993, ENA, auditrice à la Cour des comptes, membre du bureau exécutif, directrice de la stratégie de Reconquête !, compagne de M. Eric ZEMMOUR, Journaliste, écrivain, président de Reconquête !.

4. M. Nicolas BAY, né en décembre 1977, chef d'entreprise, député au Parlement européen depuis mai 2014, membre du bureau du Mouvement pour l'Europe des Nations et des Libertés (MENL) et ancien coprésident du groupe ENL au Parlement européen, conseiller régional de Normandie, membre du bureau exécutif du parti Reconquête !.

5. Mme Laurence TROCHU, née en juillet 1973, enseignante, présidente du Mouvement conservateur, émanation de La Manif pour tous, membre du comité politique du parti Reconquête !, ancienne conseillère départementale (LR) des Yvelines.

Gestion de Fortune
RÉFÉRENCES Carnet des professionnels, vendredi 1 novembre 2024 3246 mots, p. 82,83,84,85,86,87,88,89

Le Carnet des professionnels de la gestion de patrimoine

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01-Ain BC FINANCES Philippe CURNILLON Résidence de l’Europe 1, rue Général Debeney 01000 BOURG-EN-BRESSE Tél.:04 74 50 45 45 [email protected]

04-Alpes-de-Haute-Provence INVESTIR POUR DEMAIN François SEGOT 10, montée des Fourches 04000 DIGNE-LES-BAINS Tél.:06 63 29 23 65 [email protected]

06-Alpes-Maritimes CG FINANCE Christophe GOUDAL Atlantis 2 55, Allée Pierre Ziller 06560 VALBONNE SOPHIA ANTIPOLIS Tél.:04 22 13 16 06 [email protected]

AUCIUM PATRIMOINE Fabrice SOBRA Master 2 Ingénierie financière, IAE de Nice 11, avenue Jean Médecin 06000 NICE Tél.:04 93 80 60 05 Fax:04 93 80 51 15 Port.:07 62 54 84 84 [email protected]

AUDIT COURTAGE EPARGNE PREVOYANCE PATRIMOINE (ACEPP) Christophe BESSET Le Berlioz 47, Avenue G.Clémenceau 06000 NICE Tél.:04 92 07 05 07 Port.:06 12 06 90 47 [email protected]

FG CONSEIL Axel ANDRE 6, allée des Pins 06800 CAGNES SUR MER Port.:06 75 10 66 98 [email protected]

07-Ardèche IKIGAÏ CONSEIL PATRIMONIAL Maxime JUVENETON 2, Route Du Lac 07100 SAINT-MARCEL-LES-ANNONAY Tél.:06 67 53 79 79 [email protected]

12-Aveyron CABINET GVPATRIMOINE 29, rue de Gaujal 12100 MILLAU Tél.:06 45 69 17 44 [email protected]

LYBELLIS PATRIMOINE Pascal PLANTIER 168, chemin des Prairies, Vabre 12850 ONET-LE-CHATEAU Tél.:05 65 67 42 19 Port.:06 12 03 21 62 [email protected]

13-Bouches-du-Rhône ABECASSIS FINANCES Moïse ABECASSIS 132, avenue du Prado 13008 MARSEILLE Tél.:04 91 37 26 51 Port.:06 68 61 16 55 [email protected]

CMGP Celine MENDES 485, rue Marcellin Berthelot Immeuble le Mercure C-Pôle d'activité les Milles 13290 AIX-EN-PROVENCE Tél.:06 63 78 01 21 [email protected]

FIMEO Damien LARRAS 19, Impasse Toche 13008 MARSEILLE Port.:06 66 66 61 50 [email protected]

FORTUNEXPERT Marc ARTEON Karen FIOL Géraldine METIFEUX 7, cours d'Orbitelle 13100 AIX-EN-PROVENCE Tél.:04 42 52 16 95 [email protected] ID GROUPE 1330, rue Jean René Gauthier de la Lauzière Europarc de Pichaury – Bat C10 13290 AIX EN PROVENCE Tel:04 42 28 91 51 [email protected]

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MASSALIA FINANCE 10, rue Stanislas Torrents 13006 MARSEILLE Tél.:04 91 79 98 13 [email protected]

P2A FINANCE Pierre-Alexandre ASTRUC 15, avenue des Belges La Rotonde À 13100 AIX-EN-PROVENCE Tél.:04 42 93 14 74 Port.:06 63 70 68 42 [email protected]

UCM FINANCE Pierre GUEDJ 1, rue Frédéric Mistral (angle cours Mirabeau) 13100 AIX-EN-PROVENCE Tél.:04 42 93 16 77 Fax:04 42 93 16 78 [email protected]

14-Calvados CABINET CGP & EXPERTISE Laure BELLAMY Thomas CIRIANI 8, rue Alfred Kastler 14000 CAEN Tél.:02 31 08 00 40 [email protected]

NORMA CONSEILS Mathieu SANLAVILLE 11, rue Val du Puy 14880 COLLEVILLE-MONTGOMERY Tél.:02 61 79 05 15 [email protected]

16-Charente ID GROUPE 265, avenue du Général de Gaulle 16800 SOYAUX Tel.:05 45 32 72 72 [email protected]

ID GROUPE 7 B, rue Jacques Moreau 16200 JARNAC Tel.:05 45 32 72 72 [email protected] 17-Charente-Maritime ID GROUPE 7 B, rue du Bois d'Huré 17140 LAGORD Tél.:05 46 37 40 40 [email protected] 19-Corrèze VERSION PATRIMOINE Pierre LAURENT Aurélie AUBERTY 59, avenue Victor Hugo 19000 TULLE Tél.:05 55 29 23 50 [email protected] 22-Côtes d'Armor CABINET QUERIC Olivier QUERIC 21, rue de Dinan 22750 SAINT-JACUT-DE-LA-MER Tél.:06 62 72 05 10 [email protected]

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25-Doubs CAP 185 Charles CORDIER 43, rue des Mines 25400 AUDINCOURT Port.:06 01 36 87 15 [email protected]

30-Gard PATRIMOINE 1.618 Yannick BOUET Ingénierie patrimoniale et financière 490, rue Yves Sigal 30 900 NIMES Tél.:04 84 88 02 85 [email protected]

31-Haute-Garonne AT GESTION PRIVÉE Sophie GUILLOU 10, rue Alsace Lorraine 31000 TOULOUSE Tél.:05 61 14 08 18 Fax:05 61 14 36 41 [email protected]

CENTRE DU PATRIMOINE Hélène BARRAUD-OUSSET Jean-Olivier OUSSET 9, rue Alsace Lorraine 31000 TOULOUSE Tél.:05 34 41 86 20 Port.:06 46 44 81 42 Fax:05 61 62 04 73 [email protected]

EGD FINANCE Ingénierie patrimoniale Placements financiers Investissements immobiliers Ludovic MOUNIER 150, rue Nicolas Vauquelin Buropolis-Bâtiment B 31100 TOULOUSE Tél.:05 61 23 35 13 Port.:06 16 79 08 23 [email protected]

ID GROUPE 15, rue Montesquieu 31200 TOULOUSE Tel.:05 61 17 95 69 [email protected] ORIGAMI 6, rue Maurice Caunes 31200 TOULOUSE Tél.:09 83 63 05 07 [email protected] https://origami-conseils.com

33-Gironde AETERNIA PATRIMOINE Romain D'AGNANO 81, boulevard Pierre 1er 33110 LE BOUSCAT Port.:06 74 09 64 28 [email protected] ETHIK CONSEIL & PATRIMOINE Franck CHAUVEL Marie-Liesse CHAUVEL-BOTTON 12 avenue du Général Leclerc 33200 BORDEAUX Tél.:05 56 05 03 43 Port.:06 25 30 42 06 [email protected]

FAP-INVEST Fabien APPÉRÉ Paul BUZY 61, rue du Château d’eau 33000 BORDEAUX Port.:06 63 04 52 25 [email protected] FINANCE INVEST Lionel LAFON 32, cours Xavier Arnozan 33000 BORDEAUX tél.:05 57 34 85 87 [email protected] https://financeinvest.fr ID GROUPE 20, rue Surson 33300 BORDEAUX Tel:05 56 02 70 92 [email protected]

LECTOR CONSULTING & ASSOCIÉS Charles-Henri PIGNOL 52, cours de l'Intendance 33000 BORDEAUX Tél.:05 56 81 56 00 [email protected]

TERRAE PATRIMOINE François-Xavier SOEUR 4, rue Bertrand Hauret 33110 LE BOUSCAT Tél.:06.52.39.45.87 [email protected]

THERIA FINANCE Jean Patrick COURROY 30, place Pey Berland 33000 BORDEAUX Tél.:05 56 81 68 20 [email protected]

VERSION PATRIMOINE Yves MAZIN Pierre BORDAS 6 bis, rue du Temple 33000 BORDEAUX Tél.:05 57 77 02 90 [email protected]

WEALTHIER LIFE CAPITAL Malik MOUSTARHFIR Christophe MOERDYK Antoine HOEPFFNER 18, place des Quinconces 33000 BORDEAUX Tél.:06 07 63 52 47 [email protected]

34-Hérault ARISTOTE PATRIMOINE Hervé BOUDON 955, avenue de l'Agau 34970 LATTES Tél.:04 67 83 93 29 Port.:06 62 92 21 09 [email protected]

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COMPAGNIE FINANCIÈRE DU PATRIMOINE Guy PIGNAL 20, rue du Carré du Roi 34000 MONTPELLIER Tél.:04 99 77 26 20 [email protected]

DECARION OFFICE Marion CHAPEL-MASSOT Château Levat 70, allée Alma Mahler 34 000 MONTPELLIER Tél.:04 67 41 06 45 [email protected]

ELIT'VALORYS 03 rue Roland Dorgeles 34170 CASTELNAU-LE-LEZ Tél.:06 63 09 07 31www.elitvalorys.fr [email protected]

EQUANCE GESTION PRIVÉE INTERNATIONALE 1025, rue Henry Becquerel Bât. 25-Parc Club du Millénaire CS 49521 34961 MONTPELLIER CEDEX 2 Tél.:04 67 71 05 42 [email protected] https://blog.equance.com

STRATEGY'S FINANCE Laurent HARRUS Olivier HIRN 120, rue de Thor Immeuble le Blue d'Oc 34000 MONTPELLIER Tél.:04 67 60 50 22 [email protected]

VOUSCONSEILLER.COM Boris PIGUET 10, rue de l'Aiguillerie 34000 MONTPELLIER Port.:06 34 63 68 48 [email protected]

35-Ille-et-Vilaine CABINET QUERIC 14, rue Levasseur 35800 DINARD Port.:06 62 72 05 10 [email protected] HORTUS PATRIMOINE & ASSOCIES GROUPE PATRIMMOFI 2, bis rue Descartes 35000 RENNES Tél.:02 99 01 01 01 [email protected]

37-Indre-et-Loire FIDESCAL CONSULTANTS Stéphane PERRAULT 83, rue Marceau 37000 TOURS Tél.:02 47 61 73 30 [email protected] TOURS PATRIMOINE Vadim BREUILLAC 47, rue Nationale 37000 TOURS Port.:06 60 62 17 47 [email protected]

38-Isère CHABOUD FINANCE Julien CHABOUD 124, chemin du Plâtre 38080 SAINT-MARCEL-BEL-ACCUEIL Port.:06 11 71 97 78 [email protected]

44-Loire-Atlantique FP FINANCE Philippe FERTIL 3, rue Cassini 44000 NANTES Tél.:02 40 20 14 61 Fax:02 40 20 14 66 [email protected]

TESSIER CONSEIL PATRIMOINE Julien TESSIER 10, rue des 27 Otages 44110 CHATEAUBRIANT Tél.:06 45 52 50 96 [email protected]/in/julien-tessier99a021a1/

45-Loiret DELUXE FINANCE Laurent FRANC 32, rue Charles Sanglier 45000 ORLEANS Tel.:02 38 54 54 54 Port.:06 28 09 84 03 [email protected]

47-Lot-et-Garonne FAP-INVEST Paul BUZY Fabien APPÉRÉ 111, cours Victor Hugo 47000 AGEN Port.:06 71 37 39 81 [email protected]

49-Maine-et-Loire ARBORESCENCE PATRIMOINE Yvan TOUPET 15, allée du Chêne Landry 49300 CHOLET Port.:06 47 30 90 73 yvantoupet@arborescence-patrimoine.comwww.arborescence-patrimoine.com

50-Manche COSEDIA PATRIMOINE Jean-René COUASNON 5, rue du Moulin de Bas 50200 COUTANCES Port.:07 56 96 86 05 [email protected]

51-Marne AUDEXCO PATRIMOINE Sébastien LEBRASSEUR 32, boulevard de la Paix 51100 REIMS Tél.:03 26 08 32 32 [email protected]

Le Carnet des professionnels de Pour figurer dans le carnet, contactez le 54-Meurthe-et-Moselle ROMY COSSUTTA 1D, Les Vieux Près 54120 BERTRICHAMPS Tél.:07 66 68 39 58 [email protected]

56-Morbihan ATHENA GESTION PRIVÉE François DEBEAUVAIS 1, rue Honoré Etienne Dorves Centre d'affaires Lorient la Base 56100 LORIENT Port.:06 33 16 59 84 [email protected]

57-Moselle HD FINANCE Didier HENRION 32, rue de Verdun 57160 CHÂTEL-SAINT-GERMAIN Tél.:03 87 30 86 19 Port.:06 07 72 53 45 [email protected]

59-Nord GAN PATRIMOINE Malik JAMAL 6/8, rue Léon Trulin 59000 LILLE Tél.:06 63 14 17 64 [email protected] GD FINANCE ET PATRIMOINE Aurélien & Gérard DESAGES 38, allée Albert Denvers 59229 TETEGHEM Tél.:03 28 60 48 31 [email protected] SAS CAPITOLE PATRIMOINE Cabinet Conseils en Gestion de Patrimoine Patrick GOREZ-PDG Résidence Flandre-Entrée 18 59170 CROIX Tél.:+33 320755753 [email protected]

de la gestion de patrimoine Service abonnements au 01 44 70 66 68 ou 62-Pas-de-Calais AGORA CONSEIL Hervé BARTHELEMY 162, route de Saint-Omer 62280 SAINT-MARTIN-BOULOGNE Tél.:03 21 10 40 40 Fax:03 21 80 10 28 [email protected] OPTIM PATRIMOINE Michel HANTUTE 141, rue Conon de Béthune 62400 BETHUNE Tél.:06 84 08 21 04 [email protected]

63-Puy-de-Dôme CP CONSEIL ET PATRIMOINE Romain CAHIER Alexandre PAULY 14, rue André Moinier 63000 CLERMONT-FERRAND Tél:04 43 97 02 09 secretariat@cpconseiletpatrimoine.frwww.cahier-pauly-patrimoine.fr LAMARTINE CGP Fabrice LAVERTY 10, rue Pierre Poisson 63400 CHAMALIÈRES Tél.:07 62 46 67 64 [email protected]

66-Pyrénées-Orientales LE-GESTION PRIVÉE Laetitia et Chloé ETCHEVERLEPO 7, rue Eric Rohmer Lotissement Le Mas St Pierre 66000 PERPIGNAN Tél.:04 86 68 89 52 Port.:06 78 17 24 97 Port.:06 60 03 26 49 [email protected] [email protected] SYMPHONIUM CONSEIL Mathias BALARD Régis SÉBILO 70, avenue Alfred Kastler 66100 PERPIGNAN Port.:06 60 19 20 05 [email protected]

[email protected]

67-Bas-Rhin EUKRATOS GRAND EST FAMILY OFFICE Léopold DELAAGE 7, rue du Dôme 67000 STRASBOURG Tél.:09 84 54 78 39 Port.:06 81 40 68 29 [email protected]

68-Haut-Rhin PATRIMOINE CONSULTANT COLMAR 142, route de Bâle 68000 COLMAR Tél.:03 89 24 05 84 [email protected]

69-Rhône BC FINANCES Philippe CURNILLON 30, rue Joannès Carret 69009 LYON Tél.:04 74 50 45 45 [email protected] EGA Matthieu GROSSELIN 34-36, route de Saint Romain 69450 SAINT-CYR-AU-MONT-D'OR Tél.:04 37 64 27 27 Port.:06 11 76 97 14 [email protected]

FRANKEN CONSULTING Tour Oxygène 10-12, boulevard Marius Vivier-Merle 69393 LYON CEDEX 03 Tél.:+33 (0) 428 296 997 [email protected]

MONPLACEMENT.FR Sébastien CHOSSON 5, chemin du Jubin 69570 DARDILLY Port.:07 85 66 63 06 [email protected]

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73-Savoie PATRI CONSEIL SAVOIE Jean-Claude LEFEBVRE 1675, route du Roc Rouge Résidence Belle Etoile 73200 MERCURY Tél.:07 49 53 39 77 [email protected]

74-Haute-Savoie ALPES CONSEIL PATRIMONIAL Christophe LACROIX 53, impasse du Bois de l'Abbaye 74550 PERRIGNIER Port.:06 87 53 01 61 [email protected] PERSPECTIVES Olivier COLLIN L’Étoile Gambetta 46, avenue Gambetta 74000 ANNECY Tél.:04 50 10 12 30 Fax:04 50 10 12 40 [email protected]

75-Paris 75001 ID GROUPE 9, rue de l’Echelle 75001 PARIS Tel.:01 42 97 11 66 [email protected] KACIUS Lân DESCOLONGES 182, rue de Rivoli 75001 PARIS Tél. 01 42 66 50 70 Port.:06 08 54 94 18 [email protected] 75008 CABINET B & Z ASSOCIÉS 12, rue Paul Baudry 75008 PARIS Tél.:01 45 61 10 90 Port.:06 13 40 42 60 [email protected]

CALCI PATRIMOINE Anthony CALCI Spécialisation chefs d’entreprise et expatriés 22, avenue de Friedland 75008 PARIS Tél.:01 49 25 03 53 [email protected] COMPAGNIE FRANÇAISE DE GESTION DE PATRIMOINE Gérald VUILLIEN 15, rue Arsène Houssaye 75008 PARIS Tél.:01 44 52 75 75 Fax:01 42 40 39 31 [email protected] DECARION OFFICE Marion CHAPEL-MASSOT 29, rue de Bassano 75008 PARIS Port:04 67 41 06 45 [email protected] FINANCIERE D3 Frédérique SIMON 91, rue du Faubourg Saint Honoré 75008 PARIS Tél.:06 62 60 17 04 [email protected] 75016 ASTYRIAN PATRIMOINE 17 rue des Perchamps 75016 PARIS Tél.:09 70 44 06 08 [email protected] SCPI INVEST Harry SEBAG 7, rue Léo Delibes 75016 PARIS Tel.:01 44 34 02 53 [email protected] 75017 PATRIMMOFI Les experts de la gestion privée globale Georges NEMES 41 rue de Prony 75017 PARIS Tél.:01 40 73 83 83 [email protected]

76-Seine-Maritime CABINET JACOP AXE CONSEILS PATRIMOINE 71, quai George V 76600 LE HAVRE Tél.:02 35 54 00 00 Port.:06 80 91 29 68 [email protected]

78-Yvelines M&AGP Pierre MICHEL A la Protection de Joseph 13-15, rue du Vieux Versailles 78000 VERSAILLES Tel.:01 39 20 02 52 [email protected]

81-Tarn CABINET INGENIO Patrick SARRASY 12 bis, avenue Charles de Gaulle 81370 SAINT-SULPICE-LA-POINTE Tél.:05 63 42 63 58 Port.:06 04 59 21 80 [email protected]

83-Var ATELIA FINANCES & PATRIMOINE Michaël LAMIABLE 85, boulevard Félix Martin Le Sergent 83700 SAINT-RAPHAEL Tél.:04 94 52 73 20 [email protected]

84-Vaucluse DALI FINANCES Jean-Marc DALI 26, boulevard Faure Aymard 84000 AVIGNON Port.:06 66 00 40 09 [email protected] LEGALFI TRINITY Jérémy BARRAY 200, rue Michel de Montaigne 84140 AVIGNON Tél.:04 90 23 67 78 Port.:06 23 77 49 90 [email protected]

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85-Vendée CIMÉA PATRIMOINE Jean-François BOUDAUD 29, rue Pasteur CS 10043 85035 LA ROCHE-SUR-YON CEDEX Tél.:02 51 37 03 76 [email protected]

86-Vienne ACCESS PATRIMOINE Thierry LEFEVER Benoit DOBBELS 8 bis, rue Gaston Hulin 86000 POITIERS Tél.:09 82 44 67 35 Port.:06 50 20 74 61 [email protected]

FP EXPERTISE PATRIMOINE Philippe BARBIEUX /Frédéric SANJIVY 1, avenue du Futuroscope Bâtiment @2 – 1er étage 86360 CHASSENEUIL-DU-POITOU Port.:06 88 01 01 75 /06 38 85 06 24 [email protected] [email protected]

87-Haute-Vienne INTERNATIONAL FINANCE ET PATRIMOINE Gérard LÉVÈQUE 4, avenue des Maumonts 87200 SAINT-JUNIEN Tél.:05 87 08 20 39 [email protected]

89-Yonne J3G PATRIMOINE Guillaume LECLERCQ 13, rue de l'Horloge 89000 AUXERRE Tél.:03 86 94 10 11 Port.:06 81 22 24 66 [email protected] j3g-patrimoine.com/

91-Essonne ESSONNE CONSEILS ET PATRIMOINE Franck VANDENBOGAERDE 10, allée de la Mare Jacob 91290 LA NORVILLE Tél.:01 64 59 15 15 Port.:06 87 24 78 64 [email protected] OPTIMIAL Nicolas GOURDET 4, rue René Razel Immeuble Apollo 91400 SACLAY Tél.:01 73 79 08 04 Port.:06 07 67 04 32 [email protected]

92-Hauts-de-Seine AJC ALAIN JOLIBERT CONSEIL Alain JOLIBERT 20, rue Victor Schoelcher 92160 ANTONY Tél.:01 40 96 90 86 [email protected]

ASTYRIAN PATRIMOINE 14, rue Beffroy 92200 NEUILLY-SUR-SEINE Tél.:09 70 44 06 08 [email protected]

CABINET GESTION PATRIMOINE CGP Gérard PERIER 52, rue d'Aguesseau 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT Tél.:01 46 04 55 31 [email protected]

EONE CONSEIL Sébastien GARCIA Matthieu DETOUL 38, avenue Henri Ginoux 92120 MONTROUGE Port.:06 37 67 25 81 [email protected]

ETSA PATRIMOINE Jonathan ROSEN 128, rue de Villiers 92300 LEVALLOIS-PERRET Tél.:06 79 58 16 40 [email protected] https://www.etsa-patrimoine.com

SILMATEC FINANCE SARL Stéphane VEAUX 21, rue Pierre Lhomme 92400 COURBEVOIE Tél.:01 46 98 00 21 [email protected]

94-Val-de-Marne GAN PATRIMOINE LAURENT RICHARD 3, place Victor Hugo 94270 LE KREMLIN-BICÊTRE Tél.:06 16 18 32 86 [email protected]

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SAINT-MANDÉ FINANCE Patrick CARRU Alexandre ROBARDEY 115, avenue de Paris-BP 79 94161 SAINT-MANDÉ Tél.:01 43 28 25 25 [email protected]

95-Val-d’Oise ADIGE FINANCE Jean-Claude SALENGRO 11, avenue Charles de Gaulle 95700 ROISSY-EN-FRANCE Tél.:01 34 29 47 43 [email protected]

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Histoires d'Ouest, samedi 23 novembre 2024 1062 mots, p. OF Lorient_36
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1 octobre 2024 - Gestion de Fortune

Le livre à deux millions de photos est né à Carhaix

Didier GOURIN.

Garder la mémoire du patrimoine, c’est le travail colossal lancé il y a soixante ans par André Malraux. Cet Inventaire du patrimoine, pris en charge par les Régions, avait débuté à Carhaix (Finistère).

Les églises pillées et tout un patrimoine religieux dérobé, il en a assez Pierre Bourdellès, alors député des Côtes-d’Armor (de 1951 à 1978) que l’on appelle encore les Côtes-du-Nord. Ce jour-là, il profite du débat à l’Assemblée nationale sur le budget de la culture pour interpeller André Malraux. Il ne manque pas d’exemples. « Près de Lannion (Côtes-d’Armor), une croix en granit disparaît. Dans le Finistère, deux statues sont arrachées. Dans le canton de Tréguier (Côtes-d’Armor), une croix du XVI e  siècle est enlevée », énumère le député breton.

« Un cadastre artistique de la France »

Le ministre de la Culture partage tout à fait cette inquiétude, comme le souligne Ouest-France dans son édition du 12 novembre 1963. Surtout, même s’il ne verra le jour que l’année suivante, André Malraux annonce le lancement de l’Inventaire du patrimoine. Il n’empêchera pas les vols dans les églises ou ailleurs, mais la connaissance précise des œuvres d’art, et du patrimoine en général, contribuera à leur protection.

André Malraux s’en explique :  Lorsque chaque village de France possédera le fascicule comportant la photo de sa vierge et de son Saint-Michel, il éprouvera un sentiment de propriété collective et deviendra le meilleur gardien de ces œuvres. 

Il est applaudi par les députés et annonce en prime que cet Inventaire du patrimoine commencera à Carhaix (Finistère), au cœur de la Bretagne, ainsi qu’en Alsace. Ce n’est surtout pas le fruit du hasard. Ces deux régions ont été choisies en fonction de leur forte identitéculturelle, et du patrimoine qui va avec. L’entreprise est inédite. Elle vient de loin, et elle voit loin aussi.  André Malraux a été le témoin d’un pays qui se transformait profondément. Nous sommes dans les Trente Glorieuses, et il fait le constat de la perte de pans entiers de l’héritage d’une France traditionnelle qui est en train de disparaître, tant pour l’architecture que pour le mobilier. Il y a aussi chez Malraux la vision d’un musée imaginaire où chacun pourrait puiser ses trésors, et cette idée d’un cadastre artistique de la France  ,rappelle Alain Beschi, chef de la mission de l’Inventaire général du patrimoine culturel au ministère de la Culture.

Carhaix (Finistère) fait donc le premier pas.  Le canton de Carhaix premier chapitre de l’Inventaire national  , écrit Ouest-France, le 19 octobre 1965. Au fait, pourquoi Carhaix ? André Murat, historien de l’art et professeur à l’université de Rennes, s’en explique :  Nous avons fixé notre choix sur la Cornouaille intérieure parce que cette région a une unité très caractérisée, et elle est menacée par l’évolution moderne, le dépeuplement, le remembrement… 

À la seule échelle du canton de Carhaix, l’Inventaire va commencer par 182 notices, vingt-huit relevés de plans et un millier de photos. Un bon début.

Dans le département des Côtes-d’Armor, tout se met aussi en place. Le travail qui s’annonce est immense. Sans doute, les élus locaux et les fonctionnaires qui participent à cette première réunion du comité départemental pour l’établissement de l’Inventaire ne le mesurent pas. Le lendemain de cette réunion, Ouest-France, le 13 octobre 1965, donne effectivement une idée de l’immense projet lancé par André Malraux :  L’Inventaire débordera les documents précédents car il concernera en principe toutes les richesses artistiques : églises et chapelles, châteaux et manoirs, maisons de bourg ou de campagnes, croix et calvaires, toitures, cheminées, mobilier, ornements, tableaux ou statues.  La tâche est monumentale.

« Le service public du patrimoine français »

Max Querrien, alors haut-fonctionnaire au ministère de la Culture, et par ailleurs maire de Paimpol (Côtes-d’Armor), était aussi autour de la table. L’Inventaire du patrimoine ?  Une aventure passionnante et tranquille  ,prévoit-il dans les colonnes du journal en évoquant aussi toute l’ambition de l’aventure :  Une entreprise de recherche scientifique, une tentative de sauvegarde du patrimoine, une chance pour la culture populaire. 

Surtout, c’est un projet à très long terme. Lors du lancement de l’Inventaire dans les Côtes-d’Armor, on se donne une première échéance à vingt ans. Ouest-France ne semble pas trop croire à ce calendrier. « Y en aura-t-il pour cinquante ans, cent ans ? Le travail ne sera jamais achevé car la culture continue de se manifester », s’interroge le journal.

 Le projet de Malraux était de mener à bien cet Inventaire en vingt-cinq ans. Mais on verra que c’était tout à fait illusoire en raison de l’ampleur de la tâche. Et puis, la notion de patrimoine est évolutive : on est passé d’une notion inspirée par les beaux-arts vers quelque chose de beaucoup plus large, comme le patrimoine du travail et de l’industrie. Avec l’évolution même du concept de patrimoine, le chantier a été beaucoup plus considérable que ce que l’on avait défini au départ. Et ce ne sera jamais terminé. Là où on est passé il y a soixante ans, il faut revenir car le regard porté sur ces héritages du passé a considérablement évolué  ,souligne Alain Beschi.

Méthodiquement, le territoire français a ainsi été quadrillé, regardé de près. Un dossier d’Inventaire, c’est «  a minima une notice comprenant une localisation, un historique, une description, des ressources documentaires. On y trouve aussi un ensemble de photographies réalisées la plupart du temps par des photographes professionnels, et parfois des relevés. »

Au final, accessible en ligne à partir des sites des Régions, c’est un immense catalogue de la France et de son patrimoine, petit, moyen ou grand, qui est désormais disponible. En tout, l’Inventaire compte environ un million de dossiers et deux millions de photos. « C’est la seule entreprise qui permet de cataloguer le patrimoine français à cette échelle. L’Inventaire est un service public du patrimoine français », insiste Alain Beschi. Et en plus, l’immense livre ne cesse de s’enrichir.

À suivre la semaine prochaine. Les Régions continuent à faire leur Inventaire.

Cet article est paru dans Ouest-France

Le Moniteur (site web)
jeudi 19 septembre 2024 - 14:00 GMT+1 529 mots

En Alsace, l'écluse Le Corbusier touche les fonds de sa restauration

Jusqu'alors en suspens, les travaux de remise en état des bâtiments annexes à l'ouvrage fluvial de jonction du Grand canal d'Alsace et du canal Rhin-Rhône vont démarrer. L'identité de leur architecte a fait se mobiliser le monde de la préservation du patrimoine : Le Corbusier a signé là une réalisation atypique, et sa seule en Alsace.

Le Corbusier a laissé sa trace dans les endroits les plus insoupçonnés. Tels ces deux bâtiments à prétention modeste, à savoir la bonne gestion d'une écluse dans le sud de l'Alsace, à la jonction du Grand canal d'Alsace et du canal Rhin-Rhône, entre les communes de Kembs et Niffer, dans le bassin du Rhin.

Tombées en désuétude en 1995 du fait de la création à quelques kilomètres d'un ouvrage plus moderne de gestion de la navigation, ces constructions de 1960 vont retrouver une seconde jeunesse. Elles la devront beaucoup au prestige de leur concepteur, qui a attiré l'attention sur elles. Respectivement tour de contrôle pour l'éclusier et local administratif pour les services de la navigation, elles s'apprêtent à bénéficier d'une restauration de 1,8 million d'euros TTC, une ampleur rendue possible par leur insertion réussie dans les cases de la sauvegarde du patrimoine. Une enveloppe de 300 000 euros provient de la Mission Bern et une souscription publique via la Fondation du patrimoine ajoute, à ce stade non encore définitif, 90 000 euros de donateurs, sans compter les 30 000 euros du prix « Patrimoine et tourisme local » commun à la Fondation et à Airbnb, et décerné en juillet dernier.

L'autre réalisation de l'architecte concerne le bâtiment de service, dont la restauration va se dérouler en 2025 et 2026. © VNF Reprise en sous oeuvre et étanchéifications

De quoi permettre à Voies navigables de France, le pilote du site en sa qualité de gestionnaire de l'infrastructure fluviale, de boucler le financement. A la contribution de 600 000 euros de l'établissement public, s'ajoutent les concours de la région Grand Est, de la collectivité européenne d'Alsace, et de l'Union européenne (confirmation en attente) et de l'Etat. Les concours de celui-ci émanent de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac), étant donné que l'oeuvre de Le Corbusier à Kembs-Niffer est inscrite aux monuments historiques et labellisée « Architecture contemporaine remarquable ». « La Mission Bern a été le déclencheur financier de la restauration à venir » confirme Nathalie Kohlmayer, responsable valorisation-promotion à la direction territoriale Strasbourg de VNF.

Les travaux devenaient nécessaires après trente ans d'un entretien minimal qui ne suffisait plus à garantir la stabilité des bâtiments, construits sur des remblais relativement médiocres. Sous la maîtrise d'oeuvre de l'agence 2BDM Architectes, ils commenceront par une phase de curage-désamiantage dont la consultation d'entreprises s'engagera en octobre. Le bâtiment administratif fera l'objet d'une reprise en sous oeuvre. L'étanchéification des toitures est également programmée, de même que la restauration des menuiseries. Deux phases se succéderont : en 2025 pour la rénovation de la tour et la reprise en sous oeuvre, avant l'intervention des autres lots sur le bâtiment de service en 2026. L'écluse en elle-même a été diagnostiquée en état suffisamment satisfaisant pour ne pas requérir sa restauration à court terme.

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Le Figaro, no. 24704
Le Figaro et vous, vendredi 26 janvier 2024 1618 mots, p. 39

Scope

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25 janvier 2024 - Le Figaro (site web)

LE HAVRE, L'INDÉMODABLE MODERNITÉ D'AUGUSTE PERRET

INSCRIT AU PATRIMOINE MONDIAL DE L'UNESCO, LE CENTRE-VILLE S'EXPLORE COMME UN LABORATOIRE D'ARCHITECTURE FUTURISTE À CIEL OUVERT. VISITE TOUT EN CONTRASTE, ENTRE RIGUEUR ET BONNE CHÈRE.

de Santis, Sophie

Les arcades et les enfilades des bâtiments rectilignes, la tour de l'hôtel de ville comme un phare planté au bord d'un bassin dans un jardin carré, l'église Saint-Joseph, tel un gratte-ciel, les rues quadrillées à angle droit... Le Havre est découpé au cordeau. Structuré avec une sobriété parfois austère, le plan de cette ville, lourdement détruite durant la Seconde Guerre mondiale, a fait l'objet d'un programme de reconstruction inédit à l'époque. Si, aujourd'hui, on admire (ou on déteste) le travail d'Auguste Perret, c'est pour sa leçon d'architecture. Entre 1945 et 1964, le béton était synonyme de progrès. Et surtout d'économie. Avec les moyens limités qui lui furent accordés, Perret invente la ville du futur. Le Havre devient son laboratoire d'expérimentations. Soixante-dix ans plus tard, on visite la cité de Seine-Maritime avec la curiosité de ceux qui veulent comprendre le génie du bâtisseur.

Visites

1. L'ABSTRACTION AU MUMA Le MuMa fait partie des trésors architecturaux du Havre reconstruit. Inauguré en 1961 par André Malraux, ce grand cube de verre et d'acier posé sur un socle de béton en lisière du port étonne encore aujourd'hui par son style contemporain, extérieur comme intérieur. Le MuMa, premier grand musée construit dans la France de l'après-guerre, se distingue par une esthétique de la transparence et de la légèreté qui en fait un chef-d'oeuvre intemporel. Ce haut lieu de l'impressionnisme et du fauvisme, qui a enrichi ses collections au fil des années, présente (jusqu'au 31 mars) « Itinéraires abstraits ». L'exposition revisite les courants de l'abstraction à travers quelque 80 oeuvres, commençant par une toile impressionniste de Monet qui dilue les formes dans la lumière. On progresse vers les natures mortes d'André Masson, l'abstraction géométrique de Jean Hélion, qui réduit le schéma au trait, comme la toile Tensions(1932), faisant l'affiche de l'exposition.

Parmi les oeuvres majeures à ne pas manquer, un magnifique Paysage, Antibes (1955) de Nicolas de Staël, qui, en raison de sa fragilité, ne quitte jamais le musée. Autre pièce remarquable, Barque sur la grève, de Georges Braque (1956), dont la texture épaisse, la sobriété du motif et jusqu'au large encadrement gris font de cette toile, léguée par Florence Malraux au musée en 2019, une curiosité. Cette peinture, rarement exposée, avait été reçue par son père, André Malraux, de Georges Braque lui-même.

2, boulevard Clemenceau. Tél. : 02 35 19 62 62. muma-lehavre.fr

2. L'APPARTEMENT TÉMOIN PERRET

Plus vrai que nature. Lorsque l'on pénètre dans le logis de 100 m2, on se croirait littéralement téléporté dans une autre époque. Celle des années 1950. L'appartement témoin, avec son mobilier, sa décoration, son aménagement très fonctionnel tel que Perret l'avait conçu, évoque le quotidien d'une famille type, relogée après la guerre. Les volumes spacieux, la lumière traversante, les parquets de chêne (toujours très bien conservés), le double évier en inox, le survitrage... synthétisent la modernité et le confort nichés dans les moindres détails. Afin de rendre ce patrimoine encore plus authentique, on a ajouté des vêtements et accessoires rétro dans les armoires. La visite guidée, passionnante, dure 50 minutes (groupe jusqu'à 19 personnes max.) : 7 euros et 5 euros. Samedi : 4 visites à partir de 11 heures. Dimanche : 3 visites. La visite peut être incluse dans le parcours « Le Havre, patrimoine mondial ».

RDV à la Maison du patrimoine, 181, rue de Paris. Tél. : 02 35 22 31 22. lehavreseine-patrimoine.fr

Où dormir ?

3. OSCAR HÔTEL

En hommage au grand architecte brésilien - qui a dessiné le fameux Volcan, sorte de cheminée en béton blanc abritant le centre culturel, situé juste à côté -, ce petit bijou d'hôtel de seulement 14 chambres, dont une suite, propose depuis un an une immersion dans l'univers esthétique des années 1950. Tourne-disque, machine à écrire, carrelage à petits carreaux bleus, mobilier et objets d'époque ou réédités... tout y est. Même le confort d'aujourd'hui, rassurez-vous ! Accueil très sympathique et petit déjeuner simple et copieux. À partir de 80 euros la ch. double ; 9 euros le petit déjeuner.

106, rue Voltaire. Tél. : 02 35 42 39 77. oscarhotel.fr

4. LA GRANDE ÉCOLE

Il faut avoir le goût de l'expérience insolite et bobo pour dormir dans l'une des sept « tiny houses » , posées comme des conteneurs dans la cour arborée de la Grande École. Ce n'est pas la punition, mais mieux vaut aimer le noir, surtout en hiver ! Dehors, dedans et du sol au plafond, ces cabanes sont peintes dans la couleur des ténèbres ! Il y a un côté mystérieux et de conte de fées de contrées lointaines à poser ses valises dans cette chambre de 17 m2, tout en longueur, du mini-salon à la salle de bains et au lit dans le fond, encastré comme dans une cabine de bateau. Il y a des livres entassés sur les étagères, un petit canapé en velours miel au coin du poêle (électrique) et une cafetière Moka : un mini-confort pour une mini-habitation. à partir de 116 euros pour 2 pers. Le petit déjeuner (16 euros, un peu chiche) se prend dans le bâtiment de l'ancienne école réaménagée en lieu polyvalent (restaurant, bar, salles de projection, ateliers culinaires...). Trois suites de 24 m2 offrent un peu plus de confort (143 euros). Une douche nordique et un sauna dans le jardin vous tendent les bras si le coeur vous en dit !

6, rue Gustave-Lennier. Tél. : 02 35 46 44 08. la-grande-ecole.fr

À table !

5. LE MARGOTE

Une jolie table élégante dans l'allure (décoration néocontemporaine, murs bleu canard et miroirs en laiton) et soignée dans l'assiette. Gratifié d'un Bib Michelin en 2022, Le Margote mérite les louanges de ses clients fidèles. Aux fourneaux, Gauthier Teissère, et en salle, la très dynamique Marguerite, son épouse. Le jeune couple réussit la prouesse d'un menu du soir en trois temps à 39 euros : houmous de pois chiches et maïs, couteaux aux herbes (original et goûteux), suivi de saint-jacques bien rôties et croustillantes, nacrées à l'intérieur, avec panais, noisettes et granny-smith et pour finir poires pochées aux fruits rouges, mousse de marrons et amandes. Le gimmick du chef ? Écumes et mousses en légèreté. De bon conseil, Marguerite propose un fruité riesling d'Alsace sec de bon aloi. Bon à savoir : le duo exploite aussi la cantine Les Fauves, au MuMa (lire ci-contre).

50, quai Michel-Féré. Tél. : 02 35 43 68 10. lemargote.fr

6. LE FUNICULAIRE

Un bistrot authentique resté dans son jus des années 1950. Une atmosphère parigote qu'entretient avec brio Franck Valet, un ancien Parisien installé dans la région depuis une vingtaine d'années. Banquettes rouges, grands miroirs, plafonds à caissons et carrelage d'époque, ainsi que des peintures pop façon BD font le cachet de cette cantine bonne et populaire. Ici, les habitués se font trois bises ! Ils se régalent d'un oeuf cocotte (jambon, champignons, crème onctueuse, 8 euros), d'un rosbif cuit dans son jus avec écrasé de pommes de terre (14,90 euros). L'assiette de fromages (camembert, livarot, pont-l'évêque) sur salade aux noix (7 euros) est aussi bienvenue.

80, rue du Maréchal-Gallieni. Tél. : 02 35 42 26 69.

Expérience

7. ATELIER DE CÉRAMIQUE

Élise Boennec, jeune Havraise, se passionne pour la terre depuis son diplôme à l'école d'art. Elle ouvre, il y a trois ans, son atelier-boutique, dans le quartier Saint-Michel, pour réaliser ses pièces en grès et porcelaine sur son tour. Elle concocte elle-même ses oxydes d'émail afin d'obtenir des teintes aux nuances les plus subtiles, pour un aspect final brillant, satiné ou mat sur des vases, coupes, tasses, bols... (à partir de 20 euros le mug). Chaque samedi après-midi, Élise propose un atelier de deux heures (50 euros) à l'initiation de tournage d'une coupelle ou d'une tasse. L'objet sera par la suite cuit dans son grand four, émaillé et expédié au participant.

40, rue Eugène-Gas. Tél.: 06 16 33 91 94. elise-b-ceramiques.fr

8. HUÎTRES SUR LE POUCE À PLACE-Ô-MARCHÉ

Du côté du Funiculaire, cette halle marchande que l'on atteint par un escalier aux marches multicolores réunit une quinzaine de commerçants de fraîcheur. On fait une halte à La Marée Havraise pour déguster un plateau d'huîtres normandes (10 euros les 6 saint-vaast n° 3) avec un verre d'auxey blanc de Bourgogne (6,50 euros), assis sur des tabourets hauts.

1, place Thiers. placeomarche.fr

9. LE JARDIN DU SILENCE AU MONASTÈRE DU CARMEL

Même en plein hiver, le Jardin du Silence, aménagé par le paysagiste Samuel Craquelin, au carmel du Havre, est une halte ressourçante. On déambule entre les fougères et les plantes aromatiques autour de l'ancien puits, dans la quiétude absolue des hauteurs de la ville. Les soeurs carmélites qui occupent toujours le monastère proposent leurs produits (biscuits, confitures, liqueurs...) et petits objets de décoration.

151, rue Félix-Faure. Tél. : 02 35 46 50 75. carmelduhavre.fr

Excursions

SAINTE-ADRESSE : LA PROMENADE DES BELLES VILLAS

Dès que l'on prend la route du littoral vers le nord, à seulement 2 km, on arrive à Sainte-Adresse. Cette très chic petite banlieue de bord de mer (à peine 10 000 habitants), jalonnée de belles demeures aux architectures du début du XXe qui rivalisaient de grandeur avec les constructions balnéaires de la Côte d'Azur, comme le Nice-Havrais, un imposant immeuble construit en 1911 par un riche homme d'affaires de l'époque, Georges Dufayel. Pendant la Première Guerre mondiale, le bâtiment fut occupé par le roi des Belges et son entourage. Aujourd'hui, ce sont des appartements habités par la bourgeoisie locale. Plus on grimpe dans les hauteurs, mieux on peut admirer les architectures normandes, et bien sûr l'horizon marin.

Début de la visite place Frédéric-Sauvage, 76310 Sainte-Adresse. ville-sainte-adresse.fr

La Correspondance de la Publicité
La publicité et ses dirigeants, mardi 2 juillet 2024 9349 mots

La publicité et ses dirigeants

Plusieurs personnalités du monde des médias et de la communication en ballottage au 1er tour des élections législatives

Plusieurs personnalités du monde des médias et de la communication en ballottage au 1er tour des élections législatives

Plusieurs personnalités du monde des médias et de la communication en ballottage au 1er tour des élections législatives

A l'issue du premier tour des élections législatives, plusieurs personnalités du monde des médias et de la communication (ou ayant des relations avec ce secteur) sont en ballottage, sous réserve que ces candidats se maintiennent au second tour. On remarque parmi elles :

- AIN 4ème circ. - Mme Charline LIOTIER [UG-Ecolo], née en février 1981, responsable des services numériques à l'usagers à la Métropole de Lyon, adjointe au maire de Bourg en Bresse, déléguée au Patrimoine et à l'énergie, ancienne chef de projet déploiement chez Ubitransport, ancienne manager, responsable du pôle information-communication digitale chez Aintourisme (agence de développpement touristique de l'Ain).

- ALPES-MARITIMES 1ère circ. - M. Graig MONETTI [ENS-Hor], né en avril 1993, directeur des relations publiques, de la communication et de la RSE du Groupe Premium, adjoint au maire de Nice, ancien ancien chef de cabinet, conseiller spécial de Mme Frédérique VIDAL au ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, ancien président de la Fédération des associations étudiantes des Alpes Maritimes, ancien président de l'association France Maths.

- ALPES-MARITIMES 9ème circ. - Mme Michèle TABAROT [LR] (Sortante), née en octobre 1962, gérante de société, élue depuis 2002, conseillère municipale et ancienne maire du Cannet, conseillère communautaire de la communauté d'agglomération Cannes Pays de Lérins, présidente de la Commission nationale d'investiture des Républicains (LR), ancienne présidente de l'Association nationale pour la démocratie locale (ANDL), ancienne présidente du Conseil supérieur de l'adoption, ancienne conseillère générale (DL), ancienne conseillère régionale de Provence-Alpes-Côte-d'Azur.

- ARDENNES 3ème circ. - M. Jean-Luc WARSMANN [DVC] (Sortant), né en octobre 1965, proclamé député en octobre 1995 à la suite du décès de Claude VISSAC, réélu en 2012, 2017 et 2022, conseiller régional (DVD) du Grand Est, ancien président de la commission des lois de l'Assemblée nationale, ancien maire de Douzy, ancien conseiller général (LR).

- BOUCHES DU RHONE 13ème circ. - M. Pierre DHARREVILLE [UG-PCF] (Sortant), né en juin 1975, journaliste et écrivain, élu depuis 2017, vice-président de la commission des affaires sociales, ancien responsable des questions de démocratie au sein de l'exécutif national du PCF, ancien secrétaire de la fédération communiste des Bouches-du-Rhône.

- BOUCHES-DU-RHONE 14ème circ. - Mme Anne-Laurence PETEL [ENS-Ren] (Sortante), née en février 1970, élue depuis 2017, vice-présidente de la commission des affaires économiques, conseillère municipale (LaREM) d'Aix-en-Provence, ancienne chargée des relations extérieures à la direction réseau de Bouygues Télécom Méditerranée.

- CALVADOS 3ème circ. - M. Jérémie PATRIER-LEITUS [ENS-Hor] (Sortant), né en mars 1989, élu depuis 2022, professeur de management des organisations culturelles et de mécénat à Sciences Po Paris, fondateur de la Bourse Cathy Leitus pour la recherche contre les tumeurs cérébrales, délégué du comité Horizons Lisieux Normandie, ancien directeur de la communication, du développement et de la programmation culturelle de l'Etablissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, ancien porte-parole adjoint de "La Droite avec Macron", ancien membre du bureau national des "Jeunes avec Juppé", ancien directeur des événements et du développement, représentant en France, conseiller spécial de la présidente, au French Institute Alliance Française (FIAF) de New York.

- CALVADOS 6ème circ. - Mme Elisabeth BORNE [ENS-Ren] (Sortant), née en avril 1961, ancienne élève de l'Ecole polytechnique (1981), ingénieure générale des ponts, des eaux et des forêts, élue depuis 2022, membre du bureau exécutif de Territoires de Progrès, ancienne présidente-directrice générale de la Régie autonome des transports parisiens (RATP), ancienne préfète de la région Poitou-Charentes, préfète de la Vienne, ancienne directrice de l'urbanisme de la Ville de Paris, ancienne directrice des concessions d'Eiffage, ancienne directrice de la stratégie de la SNCF, ancienne directrice du cabinet de Mme Ségolène ROYAL au ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, ancienne collaboratrice de M. Lionel JOSPIN à Matignon, ancienne ministre de la Transition écologique et solidaire, ancienne ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, ancienne Premier ministre.

- CHARENTE-MARITIME 4ème circ. - M. Raphaël GERARD [ENS-Ren] (Sortant), né en octobre 1968, élu depuis 2017, ancien responsable du Patrimoine et de l'action culturelle d'Hennessy & Co, ancien membre de la direction du patrimoine de Louis Vuitton, ancien directeur du Musée de Montmartre à Paris ainsi que du Musée de Brunoy.

- CHARENTE-MARITIME 5ème circ. - M. Christophe PLASSARD [HOR-Hor/Ens] (Sortant), né en novembre 1967, élu depuis 2022, président du groupe d'études parlementaire Economie fluviale et maritime et filière halieutique, conseiller municipal de Royan, ancien dirigeant de Baillard Metel & Compagnie (communication par l'objet), ancien vice-président du Ceser Nouvelle-Aquitainecréateur et ancien dirigeant de BDM Communication.

- CHER 1ère circ. - M. Ugo IANNUZZI [RN], né en octobre 1998, responsable de la communication du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale.

- CORREZE 1ère circ. - M. François HOLLANDE [NFP-PS], né en août 1954, ENA, conseiller référendaire honoraire à la Cour des comptes, président de la Fondation la France s'engage, président d'honneur de l'association @StopCorruption, fondateur et gérant de la SARL RDPA (Réflexions, Débats, Perspectives et Analyses), ancien Premier secrétaire du PS, ancien député (1ère circ : Tulle) (1988/1993 et 1997/2012) et ancien président du conseil général, ancien député au Parlement européen, ancien conseiller régional du Limousin, ancien maire de Tulle, ancien président de la République.

- CORSE-DU-SUD 1ère circ. - M. Laurent MARCANGELI [ENS-Ren] (Sortant), né en décembre 1980, avocat, élu depuis 2022 après l'avoir été de 2012 à 2017, président du groupe Horizons de l'Assemblée nationale, conseiller (DVD) à l'Assemblée de Corse, conseiller communautaire et ancien président de la communauté d'agglomération du Pays Ajaccien, ancien maire (DVD) d'Ajaccio, ancien conseiller général.

- COTE-D'OR 5ème circ. - M. Didier PARIS [ENS-Ren] (Sortant), né en février 1954, magistrat honoraire, élu depuis 2017, président de la délégation française à l'Assemblée parlementaire de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), juge titulaire à la Cour de justice de la République, co-président de l'Association nationale des élus de la vigne et du vin, ancien conseiller régional (LaREM) de Bourgogne-Franche-Comté, ancien directeur des affaires publiques et directeur de la communication, membre du comité exécutif de la SAUR, ancien directeur général des services de la région, ancien collaborateur de MM. François PATRIAT et Laurent FABIUS.

- COTES-D'ARMOR 3ème circ. - M. Corentin LE FUR [LR], chargé de mission sur les questions budgétaires et financières au groupe LR de l'Assemblée nationale, conseiller municipal de Quintin, fils de M. Marc LE FUR, administrateur civil honoraire, député (LR) des Côtes-d'Armor (3ème circonscription), qui ne se représente pas, conseiller régional (LR) de Bretagne.

- COTES-D'ARMOR 5ème circ. - M. Eric BOTHOREL [ENS-Ren] (Sortant), né en octobre 1966, proclamé député (NI) en mai 2017 en remplacement de Corinne ERHEL, décédée, réélu en 2017 et en 2022, ancien conseiller général (PS).

- DOUBS 1ère circ. - Mme Séverine VEZIES [UG-LFI], née en septembre 1973, professeure en droit et gestion à à l'Université de Franche-Comté, directrice de publication et co-rédactrice en chef du Journal de l'insoumission, membre de la coordination nationale de La France insoumise.

- DROME 3ème circ. - M. Lander MARCHIONNI [ENS-Ren], né en avril 1997, responsable de la communication et des relations publiques du groupe RDPI au Sénat, ancien Senior Account Executive de l'Agence Hopscotch.

- DROME 3ème circ. - Mme Marie POCHON [UG-Ecolo] (Sortant), née en mai 1990, élue depuis 2022, co-présidente du groupe d'études parlementaire Impact des changements climatiques, membre du collège parlementaire de l'Association des petites villes de France, ancienne collaboratrice parlementaire de Mme Marie TOUSSAINT, députée (Verts/ALE) au Parlement européen, ancienne secrétaire générale de l'association Notre affaire à tous, ancienne porte-parole de la Fédération des Jeunes Verts Européens.

- EURE 1ère circ. - M. Julien CANIN [ENS-Ren], né en mars 1989, adjoint au maire de Pacy-sur-Eure, chargé de la communication, ancien collaborateur du ministère des Armées et du conseil départemental de l'Eure.

- EURE 5ème circ. - M. Frédéric DUCHE [ENS-Hor], né en mai 1968, maire (LR) des Andelys, vice-président (LR) du conseil départemental, chargé de l'aménagement du territoire, du numérique, de la mise en oeuvre du plan de relance et du soutien aux collectivités locales.

- EURE-ET-LOIR 4ème circ. - M. Philippe VIGIER [ENS-Mod] (Sortant), né en février 1958, médecin biologiste, élu depuis 2007, conseiller régional (UDI) du Centre-Val de Loire, conseiller communautaire de la communauté de communes du Grand Chateaudun, vice-président du Mouvement Démocrate (MoDem), ancien président du groupe de l'Union des démocrates et indépendants (UDI) à l'Assemblée nationale, ancien maire de Cloyes-les-Trois-Rivières et ancien maire de Cloyes-sur-le-Loir, ancien secrétaire général et ancien porte-parole du Nouveau Centre.

- FINISTERE 5ème circ. - Mme Graziella MELCHIOR [ENS-Ren] (Sortant), née en avril 1960, enseignante en communication et management d'entreprise à l'IUT de Brest, élue depuis 2017.

- FINISTERE 8ème circ. - M. Erwan BALANANT [ENS-Mod] (Sortant), né en février 1971, photographe et réalisateur indépendant, élu depuis 2017, porte-parole du groupe Démocrate (MoDem et indépendants) (Dem), vice-président de la commission des lois, secrétaire général adjoint du Mouvement Démocate (MoDem), ancien conseiller municipal de Quimperlé et ancien conseiller communautaire à l'agglomération.

- GARD 1ère circ. - Mme Valérie ROUVERAND [ENS-Ren], née en novembre 1965, coach préparation Orale, enseignante préparation orale aux concours grandes écoles à l'Institut Emmanuel d'Alzon de Nîmes, formatrice "culture générale et communication" à la CCI Gard, présidente de Renaissance Gard.

- HAUTE-GARONNE 3ème circ. - Mme Corinne VIGNON [ENS-Ren] (Sortant), née en juin 1963, ancienne cheffe d'entreprise, élue depuis 2017, présidente du groupe d'études parlementaire Condition et bien-être des animaux, ancienne maire de Flourens, ancienne directrice de la communication de la Mutuelle Générale.

- HAUTE-GARONNE 5ème circ. - M. Jean-François PORTARRIEU [ENS-Hor] (Sortant), né en octobre 1965, journaliste, élu depuis 2017, ancien président du groupe d'études parlementaire Presse, ancien rédacteur en chef de l'hebdomadaire "Ô Toulouse -La Gazette" (Groupe Dépêche du Midi).

- HAUTE-GARONNE 10ème circ. - M. Jacques OBERTI [UG-PS], né en novembre 1960, ingénieur, maire de Ayguesvives, président de la communauté d'agglomération du Sicoval, vice-président d'Intercommunalités de France, chargé du numérique.

- GERS 1ère circ. - M. Jean-René CAZENEUVE [ENS-Ren] (Sortant), né en juin 1958, élu depuis 2017, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, membre du collège parlementaire de l'Association des petites villes de France, ancien président de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation de l'Assemblée nationale, ancien directeur général adjoint commercial, membre du comité exécutif, de Bouygues Telecom, ancien directeur de la filiale française d'Apple.

- GIRONDE 3ème circ. - Mme Ariane ARY [ENS-Mod], née en mai 1990, consultante en communication digitale publique et politique / formatrice, secrétaire générale du groupe Centre & Indépendants au conseil régional Nouvelle-Aquitaine, ancienne responsable communication et affaires publiques de l'Union régionale HLM en Nouvelle-Aquitaine, ancienne collaboratrice de M. Alain JUPPE à la mairie de bordeaux.

- GIRONDE 5ème circ. - Mme Pascale GOT [UG], née en avril 1961, vice-présidente (PS) du conseil départemental, chargée de la Protection de l'environnement, espaces naturels sensibles, gestion des risques, co-présidente du Comité national de suivi de la stratégie nationale relative à l'érosion littorale, présidente du comité de la filière forêt et bois de l'Institut national de l'information géographique et forestière, ancienne députée (5ème circ) (2007/2017), ancienne journaliste aux Antilles pour Radio Caraïbes International.

- GIRONDE 6ème circ. - M. Eric POULLIAT [ENS-Ren] (Sortant), né en juillet 1974, fonctionnaire territorial, élu depuis 2017, porte-parole du groupe Renaissance, ancien vice-président de la délégation de l'Assemblée nationale aux collectivités territoriales et à la décentralisation, cofondateur d'Audace Républicaine, laboratoire d'idées engagé pour le non-cumul des mandats et le renouvellement des usages politiques.

- GIRONDE 7ème circ. - M. Sébastien SAINT-PASTEUR [UG-PS], né en décembre 1980, chargé de mission au conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, vice-président (UGE) du conseil départemental, chargée de l' Accès au droit, santé, numérique, services publics de proximité et technologie civique.

- GIRONDE 9ème circ. - Mme Sophie METTE [ENS-Mod] (Sortant), née en septembre 1959, élue depuis 2017, membre du conseil exécutif du Mouvement Démocrate (MoDem), ancienne conseillère régionale d'Aquitaine.

- HERAULT 3ème circ. - Mme Laurence CRISTOL [ENS-Ren] (Sortant), née en novembre 1967, médecin spécialiste en onco-gériatrie, élue depuis 2022, présidente du groupe d'études parlementaire Santé environnementale, prévention et numérique, ancienne maire (ex-LR) de Saint-Clément-de-Rivière, ancienne conseillère départementale (DVD).

- HERAULT 6ème circ. - Mme Emmanuelle MENARD [DVD] (Sortant), née en août 1968, élue depuis 2017, ancienne ancienne directrice de la publication du site internet Boulevard Voltaire, ancienne juriste à la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme, ancienne gérante des Editions Mordicus, épouse de M. Robert MENARD, maire (DVD) de Béziers.

- HERAULT 9ème circ. - M. Patrick VIGNAL [ENS-Ren] (Sortant), né en janvier 1958, élu depuis 2012, directeur du club Celleneuve Arts Martiaux, chargé de cours en communication, management et gestion des clubs de sport à la Faculté des sports de Montpellier, ancien conseiller municipal de Montpellier, ancien conseiller général, ancien directeur de l'association Montpellier judo.

- ILLE ET VILAINE 2ème circ. - Mme Laurence MAILLART-MEHAIGNERIE [ENS-Ren] (Sortant), née en avril 1967, élue depuis 2017, ancienne présidente de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire de l'Assemblée nationale, présidente du Conseil national de l'alimentation, présidente de la fédération départementale de l'Ille-et-Vilaine du parti Renaissance, fondatrice et ancienne directrice de l'agence éditoriale "Médiaverbe", nièce de M. Pierre MEHAIGNERIE, ancien maire (UDI) de Vitré, ancien député et président du conseil général d'Ille-et-Vilaine, ancien Garde des Sceaux.

- INDRE 2ème circ. - M. Nicolas FORISSIER [LR] (Sortant), né en février 1961, consultant (NFConsulting), élu depuis 2017 après l'avoir été de 1993 à 2004 puis de 2007 à 2012, conseiller régional du Centre-Val de Loire, et président du groupe de l'Union de la droite, du centre et des indépendants au conseil régional, président de la fédération LR de l'Indre, co-fondateur du think tank "Les Hussards", ancien maire de La Châtre, ancien gérant de l'hebdomadaire "L'Echo du Berry", ancien gérant de l'imprimerie George Sand, ancien député, ancien secrétaire d'Etat à l'Agriculture, à l'Alimentation, à la Pêche et aux Affaires rurales.

- INDRE 2ème circ. - M. Marc SIFFERT [UXD-LR/RN], né en novembre 1993, secrétaire général adjoint de la Commission supérieure du numérique et des postes (CSNP), conseiller municipal délégué au tourisme et à l'attractivité du Plessis-Robinson, ancien responsable des relations exterieures Ile-de-France de Bouygues Telecom, ancien assistant parlementaire.

- INDRE-ET-LOIRE 5ème circ. - Mme Sabine THILLAYE [ENS] (Sortant), née en mai 1959, franco-allemande, élue depuis 2017, ancienne présidente de la commission des affaires européennes, co-fondatrice et ancienne cogérante de l'agence conseils en communication et signalisation OTC à Saint-Cyr-sur-Loire, ancienne co-présidente de l'Assemblée parlementaire franco-allemande.

- ISERE 9ème circ. - Mme Elodie JACQUIER-LAFORGE [ENS-Mod] (Sortant), née en avril 1978, élue depuis 2017, conseillère municipale de Bilieu, porte-parole du Mouvement Démocrate (MoDem), ancienne vice-présidente de l'Assemblée nationale, ancienne présidente de la délégation du bureau de l'Assemblée nationale chargée de la transparence et des représentants d'intérêts, ancienne déléguée générale de la Fédération française des entreprises de crèches, ancienne collaboratrice parlementaire de Mme Jacqueline GOURAULT, alors sénatrice (MoDem) du Loir-et-Cher.

- ISERE 10ème circ. - Mme Marjolaine MEYNIER-MILLEFERT [ENS-Ren] (Sortant), née en septembre 1982, conseillère en communication, élue depuis 2017, vice-présidente de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, ancienne conseillère régionale (DVG) d'Auvergne-Rhône-Alpes.

- ISERE 10ème circ. - M. Thierry PEREZ [RN], né en novembre 1966, secrétaire général du groupe Rassemblement national au conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, délégué départemental du RN, ancien publicitaire et chef d'entreprise, ancien conseiller municipal de Versailles.

- JURA 1ère circ. - M. Anthony BRONDEL [UG-LFI], né en septembre 1989, directeur du cabinet de M. René PILATO, député (LFI) de la Charente, ancien professeur de langue et culture française au Mexique, ancien animateur du mouvement des jeunes socialistes d'Eure-et-Loir, ancien membre de la direction de l'Unef.

- JURA 2ème circ. - Mme Evelyne TERNANT [UG-PCF], née en mars 1950, ancienne enseignante en sciences économiques à l'Université de Franche-Comté et en classe préparatoire aux grandes écoles au lycée Pergaud de Besançon, membre du comité de rédaction de la revue Economie et Politique, membre de la direction nationale du PCF.

- LANDES 3ème circ. - M. Boris VALLAUD [UG-PS] (Sortant), né en juillet 1975, ENA (promotion "Léopold Sédar Senghor"), administrateur de l'Etat, élu depuis 2017, président et ancien porte-parole du groupe socialistes et apparentés (PS), conseiller départemental, porte-parole du Parti socialiste (PS), chargé de l'Europe, ancien directeur général des services départementaux de la Saône-et-Loire, ancien secrétaire général adjoint de la présidence de la République et ancien conseiller à la présidence aux côtés de M. François HOLLANDE, ancien directeur du cabinet de M. Arnaud MONTEBOURG au ministère de l'Economie, du Redressement productif et du Numérique.

- LOIRE 4ème circ. - Mme Sylvie BONNET [LR] (Sortant), née en décembre 1969, proclamée députée en décembre 2023 en remplacement de M. Dino CINIERI, démissionnaire), conseillère départementale (LR).

- HAUTE-LOIRE 1ère circ. - M. Laurent WAUQUIEZ [LR], né en avril 1975, ENA, maître des requêtes au Conseil d'Etat, président (LR) du Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, vice-président de Régions de France, conseiller municipal et ancien maire du Puy-en-Velay, vice-président de la Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay, délégué au développement économique et au numérique, suppléant de Mme Isabelle VALENTIN, députée (LR) de la Haute-Loire, président de la fédération LR de la Haute-Loire, ancien député (2004/2007 et 2012/2017), ancien secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, porte-parole du gouvernement (2ème gouvernement de M. François FiILLON), ancien secrétaire d'Etat chargé de l'Emploi, ancien ministre chargé des Affaires européennes, ancien ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

- LOIRE-ATLANTIQUE 4ème circ. - Mme Aude AMADOU [ENS-Ren], née en février 1980, fondatrice et ancienne présidente de La Bulle à Idées, agence de communication par le sport, ancienne handballeuse professionnelle passée par les clubs de Toulon et Nice, ancienne députée (REM) (4ème circ) (2017/2022).

- LOIRE-ATLANTIQUE 8ème circ. - M. Matthias TAVEL [UG-LFI] (Sortant), né en juillet 1987, cadre de la fonction publique, élu depuis 2022, conseiller régional (LFI) des Pays-de-la Loire, directeur de la rédaction de la publication "L'Heure du peuple", ancien directeur adjoint du cabinet de M. Jean-Luc MELENCHON, alors député au Parlement européen.

- LOIRET 6ème circ. - M. Richard RAMOS [ENS-Ren] (Sortant), né en mars 1968, élu depuis 2017, président du groupe d'études à vocation internationale (Gevi) France-Palestine, co-président du groupe détudes parlementaire Gastronomie, métiers de bouche et arts de la table, chroniqueur gastronomique à la télévision sur France 3 Région Centre-Val de Loire,secrétaire général adjoint du MoDem.

- LOZERE 1ère circ. - M. Pierre MOREL-A-L'HUISSIER [DVC-UDI] (Sortant), né en décembre 1958, avocat spécialisé en droit des collectivités publiques, élu depuis 2002, secrétaire de l'Assemblée nationale, ancien maire de Fournels, ancien conseiller général.

- MAINE-ET-LOIRE 5ème circ. - M. Denis MASSEGLIA [ENS-Ren] (Sortant), né en avril 1981, ingénieur mécanique, élu depuis 2017, président du groupe d'études parlementaire Jeux vidéo, président de la fédération départementale du Maine-et-Loire du parti Renaissance.

- MANCHE 1ère circ. - M. Philippe GOSSELIN [DVD] (Sortant), né en octobre 1966, maître de conférences de droit public à l'Institut d'études politiques de Paris, élu depuis 2007, vice-président de la commission des lois, juge titulaire à la Cour de justice de la République, membre de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), conseiller départemental (DVD), président de la fédération LR de la Manche, ancien maire de Remilly-sur-Lozon.

- MANCHE 3ème circ. - M. Stéphane TRAVERT [ENS-Ren] (Sortant), né en octobre 1969, élu depuis 2012, président de la commission des affaires économiques, président de l'Observatoire national de la présence postale, ancien conseiller régional de Normandie, ancien délégué national du mouvement "En Marche !", ancien premier secrétaire de la fédération PS de la Manche, ancien ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation.

- MARNE 5ème circ. - M. Charles de COURSON [DVD] (Sortant), né en avril 1952, ENA (promotion "Michel de l'Hospital"), conseiller référendaire honoraire à la Cour des comptes, élu depuis 1993, conseiller départemental (Les Centristes), trésorier national des Centristes, ancien maire de Vanault-les-Dames, ancien conseiller régional de Champagne-Ardenne.

- MAYENNE 3ème circ. - M. Yannick FAVENNEC [HOR-Hor] (Sortant), né en août 1958, cadre supérieur, élu depuis 2002, réélu au premier tour en 2022, ancien membre du Club parlementaire sur l'avenir de l'audiovisuel et des médias (CPAA), ancien conseiller régional des Pays-de-la-Loire, ancien vice-président de l'Union des Démocrates et Indépendants (UDI), ancien directeur des relations extérieures de Bull France, ancien vice-président de l'Association pour les relations avec les pouvoirs publics, ancien collaborateur de Mme Christine CHAUVET au secrétariat d'Etat au Commerce extérieur et de M. François LEOTARD au ministère de la Culture et de la Communication.

- MEURTHE-ET-MOSELLE 2ème circ. - M. Emmanuel LACRESSE [ENS-Ren] (Sortant), né en juillet 1971, ENA (promotion "Valmy"), administrateur de l'Etat, élu depuis 2022, vice-président du groupe Renaissance, président de la fédération départementale de la Meurthe-et Moselle de Renaissance, ancien chef de la mission Parlement européen de la direction générale du Trésor, au ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance, ancien sous-directeur des assurances de la direction générale du Trésor, ancien directeur adjoint des cabinets de MM. Arnaud MONTEBOURG au ministère de l'Economie, du Redressement productif et du Numérique et Emmanuel MACRON au ministère de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique.

- MORBIHAN 1ère circ. - Mme Anne LE HENANFF [ENS-Hor] (Sortant), née en juillet 1969, consultante indépendante dans le numérique, élue depuis 2022, conseillère municipale de Vannes, conseillère communautaire à Golfe du Morbihan Vannes Agglomération, ancienne conseillère régionale (DVD) de Bretagne.

- MOSELLE 4ème circ. - M. Fabien DI FILIPPO [LR] (Sortant), né en août 1986, élu depuis 2017, conseiller municipal de Sarrebourg, vice-président des Républicains, président de la fédération LR de la Moselle, ancien analyste chez Rexel.

- MOSELLE 8ème circ. - M. Laurent JACOBELLI [RN] (Sortant), né en octobre 1969, élu depuis 2022, conseiller régional (RN) du Grand Est, directeur de la communication du Rassemblement national (RN), membre du bureau national, ancien président de Sunny Prod, ancien secrétaire général adjoint de Debout la France, ancien directeur général adjoint chargé de la programmation et de la production de TV5 devenue TV5Monde.

- MOSELLE 9ème circ. - M. Isabelle RAUCH [ENS], née en août 1968, consultante, élue depuis 2017, présidente de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, présidente du groupe d'études parlementaire Enjeux frontaliers et transfrontaliers, conseillère régionale du Grand Est, ancienne conseillère départementale (UDI).

- NORD 9ème circ. - Mme Violette SPILLEBOUT [ENS-Ren] (Sortante), née en septembre 1972, élue depuis 2022, porte-parole du groupe Renaissance, conseillère municipale (REM) de Lille, déléguée fonctionnelle aux assemblées départementales de Renaissance, ancienne cheffe de projet Ressources humaines de l'axe Nord de la SNCF, ancienne directrice de la relation client et des situations sensibles et ancienne directrice des relations extérieures de Voyages SNCF, ancienne directrice du cabinet de Mme Martine AUBRY, maire (PS) de Lille.

- NORD 10ème circ. - M. Gérald DARMANIN [ENS-Ren] (Sortant), né en octobre 1982, élu depuis 2022 après l'avoir été de 2012 à 2016, ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, conseiller municipal (Renaissance) et ancien maire de Tourcoing, conseiller métropolitain de la Métropole européenne de Lille, secrétaire général délégué de Renaissance, chargé de la formation, président de la fédération départementale du Nord de Renaissance, ancien conseiller départemental (DVD) du Nord, ancien conseiller régional des Hauts-de-France, ancien ministre de l'Action et des Comptes.

- NORD 17ème circ. - M. Frédéric CHEREAU [UG-PS], né en mars 1975, cadre territorial spécialisé dans l'information sur la formation professionnelle, maire (PS) de Douai, vice-président de l'Association des maires de France (AMF), co-président de la commission Santé, ancien conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais, ancien journaliste d'entreprise.

- NORD 21ème circ. - Mme Valérie LETARD [UDI-UDI/Ens] (Sortant), née en octobre 1962, conseillère départementale (UCD), secrétaire nationale de l'Association des communautés de France (AdCF), présidente du conseil national de l'Union des Démocrates et Indépendants (UDI), porte-parole, présidente de la fédération UDI du Nord, membre de la délégation française au Comité des régions de l'Union européenne, ancienne conseillère régionale des Hauts-de-France, ancienne sénatrice (UC) du Nord de 2010 à 2023 après l'avoir été de 2001 à 2007, ancienne vice-présidente du Sénat, ancienne secrétaire d'Etat chargée de la Solidarité, ancienne secrétaire d'Etat chargée des Technologies vertes et des Négociations sur le climat, ancienne secrétaire d'Etat auprès du ministre.

- OISE 1ère circ. - M. Victor HABERT-DASSAULT [LR] (Sortant), né en juillet 1972, avocat, élu depuis juin 2021, vice-président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), vice-président des Républicains (LR).

- OISE 4ème circ. - M. Eric WOERTH [ENS-Ren] (Sortant), né en janvier 1956, élu depuis 2010 après l'avoir été de 2002 à 2004, puis de 2005 à 2007, questeur de l'Assemblée nationale, ancien président de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire de l'Assemblée nationale, ancien maire de Chantilly, fondateur du Club de la Boussole, ancien conseiller régional de Picardie, ancienvsecrétaire général des Républicains, chargé du projet, ancien président de la fédération LR de l'Oise, ancien secrétaire d'Etat à la Réforme de l'Etat, ancien ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, ancien ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique.

- ORNE 1ère circ. - Mme Patricia CHAPELOTTE [ENS-Ren], née en septembre 1962, directrice générale de Hopscotch Décideurs, présidente de Génération Femmes d'Influence, administratrice du mouvement ETHIC (Entreprises de taille humaine indépendantes et de croissance), ancienne directrice générale de l'agence Leaders & Opinions, cofondatrice et ancienne présidente d'Albertine & Média devenue Albera Conseil, ancienne collaboratrice de MM. Jean-Claude GAUDIN au ministère de l'Aménagement du territoire, de la Ville et de l'Intégration et Dominique PERBEN, Place Vendôme.

- ORNE 2ème circ. - M. Gérard VIENNE [RN], né en février 1953, ancien fonctionnaire, chargé de communication départemental du RN.

- PAS-DE-CALAIS 2ème circ. - Mme Agnès PANNIER-RUNACHER [ENS-Ren], née en juin 1974, inspectrice des finances, ministre déléguée auprès du ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, ancienne ministre de la Transition énergétique, Ancienne ministre déléguée chargée de l'Industrie, ancienne secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances, ancienn directrice générale déléguée de la Compagnie des Alpes.

- PAS DE CALAIS 9ème circ. - M. Hadrien COISNE [ENS-Mod], né en avril 1995, conseiller élus locaux, collectivités et politiques territoriales au cabinet de Mme Sarah EL HAIRY, ministre déléguée chargée de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles, ancien collaborateur de Mme Aurore BERGE au ministère des Solidarités et des Familles, de MM. Damien ABAD et Jean-Christophe COMBE au ministère des Solidarités, de l'Autonome et des Personnes handicapées et de Mme Brigitte KLINKERT au ministère délégué à l'Insertion.

- PAS DE CALAIS 9ème circ. - Mme Caroline PARMENTIER [RN] (Sortant), née en décembre 1965, journaliste, élue depuis 2022, ancienne conseillère régionale (RN) d'Ile-de-France, ancienne rédactrice en chef du quotidien d'extrême droite "Présent", ancienne conseillère presse de Mme Marine LE PEN à l'élection présidentielle de 2022.

- PUY-DE-DOME 4ème circ. - Mme Delphine LINGEMANN [ENS-Mod] (Sortant), née en novembre 1972, élue depuis 2022, enseignante associée à Polytech Clermont, Sigma Clermont et à l'Université Clermont Auvergne, fondatrice et ancienne directrice de Become, agence de conseil en communication basée à Clermont-Ferrand, ancienne adjointe au maire à Royat, déléguée à l'environnement, attractivité de Royat, commerces.

- PYRENEES-ATLANTIQUES 4ème circ. - M. Inaki ECHANIZ [UG-PS] (Sortant), né en septembre 1993, cadre de la fonction publique, élu depuis 2022, conseiller municipal d'Oloron Sainte-Marie, secrétaire national thématique "Logement et qualité de l'habitat" du Parti socialiste (PS).

- PYRENEES-ATLANTIQUES 4ème circ. - M. Jean LASSALLE [DVD], né en mai 1955, technicien agricole spécialisé dans l'hydraulique et l'aménagement du territoire, fondateur d'un cabinet d'ingénieurs conseils, élu depuis 2002, membre du Club parlementaire sur l'avenir de l'audiovisuel et des médias (CPAA), président de l'Association départementale des élus de montagne des Pyrénées-Atlantiques, président de l'Association des populations des montagnes du monde, président de l'institution patrimoniale du Haut-Béarn, fondateur du Mouvement Résistons !, ancien député (LT) (4ème circ) (2002/2020), ancien maire (MoDem) de Lourdios-Ichère, ancien conseiller général, ancien conseiller régional d'Aquitaine, ancien vice-président du Mouvement Démocrate, ancien candidat à la présidence de la République (2017, 2022).

- BAS-RHIN 1ère circ. - M. Etienne LOOS [ENS-Ren], né en octobre 1998, ancien conseiller communication et presse au cabinet de Mme Marie GUEVENOUX, ministre déléguée chargée des Outre-mer, ancien collaborateur de M. Clément BEAUNE au ministère délégué chargé des Transports et de Mme Elisabeth BORNE à Matignon, fondateur et ancien président du Bureau national des étudiants en Ecole de Management.

- BAS-RHIN 1ère circ. - Mme Sandra REGOL [UG-Ecolo] (Sortant), née en avril 1978, élue depuis 2022, vice-présidente du groupe Ecologiste-Nupes (Ecolo-Nupes) de l'Assemblée nationale, secrétaire nationale adjointe et ancienne porte-parole d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), ancienne chargée de la communication web de L'Atelier, Centre de ressources régional de l'économie sociale et solidaire.

- BAS RHIN 2ème circ. - Mme Rebecca BREITMAN [ENS-Mod], née en mai 1990, conseillère municipale (MoDem) et conseillère eurométropolitaine de Strasbourg, ancienne conseillère chargée du Parlement au cabinet de M. Jean-Noël BARROT, ministre délégué chargé de l'Europe, et à son cabinet au ministère délégué chargé du Numérique, ancienne présidente du Mouvement européen Alsace.

- BAS-RHIN 3ème circ. - M. Thierry SOTHER [UG-PS], né en février 1982, conseiller politique, collaborateur de Mme Catherine TRAUTMANN, conseillère municipale (Faire Ensemble Strasbourg) et conseillère métropolitaine de l'Eurométropole de Strasbourg, premier secrétaire fédéral du Parti socialiste du Bas-Rhin, administrateur et responsable de la communication de la Compagnie des Rives de l'Ill.

- BAS-RHIN 3ème circ. - M. Bruno STUDER [ENS-Ren] (Sortant), né en juin 1978, professeur d'histoire-géographie, élu depuis 2017, ancien président de la commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale, président de la fédération départementale du Bas-Rhin du parti Renaissance.

- HAUT-RHIN 6ème circ. - M. Bruno FUCHS [ENS-Mod] (Sortant), né en avril 1959, élu depuis 2017, secrétaire général parlementaire de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie, conseiller d'Alsace, porte-parole du Mouvement Démocrate (MoDem), ancien coprésident d'Image et Stratégie, ancien administrateur du Paris Football Club (Paris FC), ancien présentateur du journal de la nuit sur TF1, fils de Jean-Paul FUCHS, ancien député (UDF) du Haut-Rhin.

- RHONE 2ème circ. - M. Loïc TERRENES [ENS-Ren], né en juin 1996, chef de cabinet de la directrice générale de l'agence d'orientation professionnelle My Job Glasses, ancien responsable éditorial des Editions Point d'Orgue, ancien dirigeant et consultant des Nouveaux possibles, ancien secrétaire général du groupe progressistes et républicains à la Métropole de Lyon, ancien collaborateur parlementaire à l'Assemblée nationale, ancien collaborateur de M. Olivier VERAN au ministère délégué chargé du Renouveau démocratique, Porte-parolat du gouvernement.

- SAONE-ET-LOIRE 3ème circ. - M. Richard BENINGER [UG-LFI], né en octobre 1953, membre de La France Insoumise, ancien directeur des opérations logistiques de Presstalis, ancien directeur général de la Société Presse Paris Services (SPPS), ancien directeur de Saône Diffusion Presse, ancien directeur général de la Société nouvelle du journal L'Humanité (SNJH), ancien secrétaire national du Secours populaire.

- SAVOIE 1ère circ. - Mme Marina FERRARI [ENS-Mod] (Sortant), née en octobre 1973, élue depuis 2022, secrétaire d'Etat chargée du Numérique, conseillère municipale d'Aix les Bains, secrétaire générale adjointe du Mouvement Démocrate (MoDem), présidente du Mouvement Démocrate Savoie, ancienne conseillère départementale, ancienne présidente de l'Institut national de l'énergie solaire.

- HAUTE SAVOIE 4ème circ. - Mme Virginie DUBY-MULLER [LR] (Sortant), née en août 1979, élue depuis 2012, première vice-présidente du groupe Les Républicains (LR) à l'Assemblée nationale, vice-présidente de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, chargée d'une mission temporaire sur l'ingénierie culturelle des collectivités territoriales en milieu rural, conseillère départementale, présidente du Conseil du lac Léman, vice-présidente des Républicains (LR), présidente de la fédération LR de la Haute-Savoie, ancienne conseillère régionale de Rhône-Alpes.

- HAUTE-SAVOIE 5ème circ. - M. Jean-Baptiste BAUD [UG], né en septembre 1987, directeur des relations institutionnelles de la Fédération nationale Familles Rurales, conseiller régional (PS) d'Auvergne-Rhône-Alpes, secrétaire général de RuralMouv, conseiller municpal de Thonon-les-Bains et conseiller de la communauté d'agglomération Thonon agglomération, ancien collaborateur de Mme Sylvia PINEL, au ministère du Logement et de l'Egalité des territoires et de M. Arnaud MONTEBOURG au ministère de l'Economie, du Redressement productif et du Numérique.

- PARIS 1ère circ. - M. Sylvain MAILLARD [ENS] (Sortant), né en avril 1974, élu depuis 2017, président du groupe Renaissance, président de la fédération départementale de Paris du parti Renaissance, fondateur et ancien CEO d'Alantys Technology, ancien porte-parole du groupe La République en Marche (REM) à l'Assemblée nationale.

- PARIS 2ème circ. - M. Gilles LE GENDRE [ENS] (Sortant), né en mai 1958, élu depuis 2017, ancien président d'Explora & Cie, ancien président du directoire du Groupe Expansion SA, ancien directeur de la communication de la Fnac, ancien directeur de la rédaction de "Challenges".

- PARIS 3ème circ. - M. Stanislas GUERINI [ENS] (Sortant), né en mai 1982, élu depuis 2017, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, ancien délégué général de La République en Marche (LaREM), ancien directeur de l'expérience client chez Elis, fondateur et ancien directeur général de Watt & Home, entreprise spécialiste des énergies renouvelables.

- PARIS 4ème circ. - Mme Astrid PANOSYAN-BOUVET [ENS] (Sortant), née en août 1971, élue depuis 2022, co-présidente du groupe d'études parlementaire Economie sociale et solidaire et responsabilité sociétale des entreprises, co-fondatrice d'En-Marche, ancienne trésorière nationale, ancienne conseillère spéciale RSE et ancienne directrice générale fonctions centrales et membre du directoire d'Unibail-Rodamco-Westfield, ancienne secrétaire générale de Groupama, ancienne collaboratrice de M. Emmanuel MACRON au ministère de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique.

- PARIS 11ème circ. - Mme Maud GATEL [ENS] (Sortant), née en avril 1979, proclamée députée enjanvier 2021 en remplacement de Marielle de Sarnez, décédée, élue en 2022, vice-présidente du groupe Démocrates, MoDem et Indépendants (Dem), conseillère de Paris, présidente du groupe MoDem, Démocrates et Ecologistes au Conseil de Paris, secrétaire générale du Mouvement Démocate (MoDem), ancienne directrice générale adjointe de TBWA\Corporate, directrice du pôle Influence, ancienne directrice du cabinet Tilder.

- PARIS 12ème circ. - Mme Olivia GREGOIRE [ENS] (Sortant), née en septembre 1978, élue depuis 2017, ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation, ancienne porte-parole du groupe La République en Marche (REM) à l'Assemblée nationale, ancienne vice-présidente de la commission des finances, fondatrice et ancienne directrice du cabinet de conseil en communication et accompagnement des entreprises Olicare, ancienne directrice associée d'iStrat, cabinet d'intelligence économique spécialisé dans l'environnement digital, ancienne responsable éditoriale et communication de la mission Etalab, ancienne directrice de la communication et du développement durable du pôle Conditionnement du groupe Saint-Gobain, ancienne collaboratrice de MM. Xavier BERTRAND puis Philippe BAS au ministère de la Santé et des Solidarités, ancienne secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance, chargée de l'Economie sociale, solidaire et responsable, ancienne secrétaire d'Etat auprès de la Première ministre, Porte-parole du gouvernement, ancienne ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme.

- PARIS 13ème circ. - M. David AMIEL [ENS] (Sortant), né en novembre 1992, élu depuis 2022, conseiller (Renaissance) du 15ème arrondissement de Paris, délégué fonctionnel à la maison d'édition de Renaissance, ancien directeur de la stratégie, branche Grand Public et Numérique de La Poste, ancien collaborateur de M. Emmanuel MACRON à l'Elysée.

- PARIS 14ème circ. - M. Patrick DRAY [LR], né en septembre 1955, conseiller spécial communication et stratégie politique auprès de M. Gérard LARCHER, président du Sénat.

- PARIS 15ème circ. - Mme Danielle SIMONNET [DVG] (Sortant), née en juillet 1971, conseillère d'orientation psychologue, élue (FI) depuis 2022, co-présidente du groupe d'études parlementaire Education populaire, ancienne conseillère de Paris, ancienne coordinatrice nationale du Parti de Gauche, première porte-parole.

- SEINE-MARITIME 1ère circ. - M. Damien ADAM [ENS] (Sortant), né en juin 1989, élu depuis 2017, ancien chargé d'offres marketing au Crédit Agricole de Normandie-Seine.

- SEINE-MARITIME 4ème circ. - M. Laurent BONNATERRE [HOR], né en janvier 1973, fondateur d'Argos, société de conseil et d'accompagnement des entreprises, conseiller régional de Normandie, maire de Caudebec-lès-Elbeuf, conseiller métropolitain de la Métropole Rouen Normandie, membre de son bureau politique national d'Horizons et référent régional pour la Normandie, ancien directeur général de Quevilly Habitat, ancien directeur de cabinet de M. Laurent FABIUS à la mairie de Grand-Quevilly et à la présidence de la Communauté d'agglomération de Rouen, ancien assistant parlementaire de M. Gilles SAVARY au Parlement européen.

- SEINE-ET-MARNE 2ème circ. - M. Frédéric VALLETOUX [ENS] (Sortant), né en août 1966, élu depuis 2022, ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention, conseiller municipal et ancien maire (Agir) de Fontainebleau, ancien conseiller régional d'Ile-de-France, ancien premier vice-président de la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau, ancien président de la Fédération hospitalière de France, ancien trésorier général adjoint de l'Association des maires de France (AMF), ancien vice-président de l'Association des journalistes du développement local.

- SEINE-ET-MARNE 5ème circ. - M. Franck RIESTER [ENS] (Sortant), né en janvier 1974, élu depuis 2007, ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité, de la Francophonie et des Français de l'étranger, conseiller municipal et ancien maire de Coulommiers, conseiller communautaire de la Communauté de communes du Pays de Coulommiers, président du parti "Agir, la droite constructive", chargé de la coordination de l'action, secrétaire général délégué du parti Renaissance, chargé des élections, président de la fédération départementale de Seine-et-Marne de Renaissance, ancien président-directeur général de Riester SA, concessionnaire automobile Peugeot, ancien co-président du Club parlementaire sur l'avenir de l'audiovisuel et des médias (CPAA), ancien membre du collège de la Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet, ancien ministre de la Culture, ancien ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité.

- YVELINES 2ème circ. - M. Jean-Noël BARROT [ENS] (Sortant), né en mai 1983, professeur de faculté, élu depuis 2017, ministre délégué auprès chargé de l'Europe, conseiller régional d'Ile-de-France, vice-président du Mouvement Démocrate (MoDem), ancien professeur assistant au MIT Sloan School of Management (département finance), ancien conseiller départemental, ancien ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, ancien ministre délégué chargé du Numérique, fils de l'ancien ministre Jacques BARROT.

- YVELINES 3ème circ. - Mme Béatrice PIRON [ENS] (Sortant), née en août 1965, créatrice d'une agence de services de maintien à domicile sur le secteur de Bougival, Noisy le Roi, Saint-Germain-en-Laye, élue depuis 2017, co-présidente du groupe d'études parlementaire Illettrisme et illectronisme, ancienne trésorière adjointe du groupe La République en Marche (REM) à l'Assemblée nationale.

- YVELINES 4ème circ. - Mme Marie LEBEC [ENS] (Sortant), née en décembre 1990, élue depuis 2017, ministre déléguée chargée des Relations avec le Parlement, ancienne première vice-présidente du groupe La République en Marche (REM) à l'Assemblée nationale, ancienne consultante chez Euralia (cabinet européen de conseil en affaires publiques françaises et européennes), ancienne attachée parlementaire.

- YVELINES 4ème circ. - M. Jean-François MOURTOUX [UXD], ENA, administrateur de l'Etat, chef de projet au cabinet de la directrice générale de l'Agence régionale de santé Ile-de-France, ancien professeur agrégé d'histoire, ancien journaliste au "Courrier des Yvelines", ancien conseiller municipal, délégué aux archives et au patrimoine, de la ville de Houilles, ancien conseiller communautaire de la communauté d'agglomération de la Boucle de la Seine.

- YVELINES 7ème circ. - Mme Babette de ROZIERES [UXD], née en mai 1946, chef cuisinière et animatrice de télévision, conseillère régionale (LR) d'Ile-de-France.

- YVELINES 9ème circ. - M. Bruno MILLIENNE [ENS] (Sortant), né en novembre 1959, élu depuis 2017, premier vice-président du groupe Démocrate (MoDem et Indépendants) (Dem), vice-président de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, porte-parole du Mouvement Démocrate (MoDem), ancien président de l'Agence régionale de la biodiversité en Ile-de-France, ancien directeur de la continuité des antennes au sein du Groupe M6, ancien conseiller régional d'Ile-de-France, ancien journaliste sportif (presse écrite, radio et télévision).

- YVELINES 10ème circ. - Mme Aurore BERGE [ENS] (Sortant), née en novembre 1986, élue depuis 2017, ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les Femmes et les Hommes et de la Lutte contre les discriminations, conseillère régionale d'Ile-de-France, secrétaire générale déléguée de Renaissance, chargée de la riposte, présidente de la fédération départementale des Yvelines de Renaissance, ancienne présidente déléguée du groupe République en Marche (REM) à l'Assemblée nationale, ancienne directrice conseil de Hopscotch Global PR Group, ancienne coordinatrice de la campagne digitale de M. Alain JUPPE, candidat à la primaire de la droite et du centre en vue de l'élection présidentielle de 2017.

- YVELINES 11ème circ. - Laurent MAZAURY [UDI], né en août 1965, directeur de l'offre et du développement chez Clear Channel France, président de la société Média de l'Ouest Parisien, éditrice de la chaîne TV78, adjoint au maire d'Elancourt, chargé de la culture, vice-président de la communauté d'agglomération de Saint Quentin en Yvelines.

- YVELINES 12ème circ. - M. Karl OLIVE [ENS] (Sortant), né en mars 1969, fondateur et gérant de la société de production K.O. Production, élu depuis 2022, co-président du groupe d'études parlementaire Villes et banlieues, président du Variétés Club de France, conseiller départemental (DVD), ancien maire de Poissy, ancien membre du bureau de l'Assocation des maires de France (AMF) et ancien co-président de la commission eux Olympiques et Paralympiques 2024, ancien professeur à l'Ecole supérieure de journalisme de Paris (ESJ), ancien directeur des programmes sport et directeur de la rédaction du pôle Sport de Canal+.

- DEUX-SEVRES 2ème circ. - Mme Delphine BATHO [UG-Ecolo] (Sortant), née en mars 1973, cadre territorial, élue depuis 2007, présidente de Génération Ecologie, ancienne ministre délégué auprès du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, ancienne ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie.

- SOMME 1ère circ. - M. François RUFFIN [UG-LFI] (Sortant), né en octobre 1975, journaliste, essayiste et réalisateur, élu depuis 2017, fondateur et rédacteur en chef du journal Fakir, César du meilleur film documentaire pour son premier film, Merci Patron !

- SOMME 4ème circ. - M. Jean-Philippe TANGUY [RN] (Sortant), né en mars 1986, conseil en stratégie free lance, élu depuis 2022, conseiller régional (RN) des Hauts-de-France, ancien assistant des directeurs de la communication et du marketing des marchés publics et ancien membre du cabinet de Mme Clara GAYMARD, alors présidente de General Electric France et vice-présidente de GE International, ancien directeur adjoint de la campagne présidentielle de 2022 de Mme Marine LE PEN, ancien délégué aux fédérations de Debout La France.

- TARN-ET-GARONNE 1ère circ. - Mme Valérie RABAULT [UG-PS] (Sortant), née en avril 1973, ingénieure, élue depuis 2012, vice-présidente de l'Assemblée nationale, présidente de la délégation du bureau de l'Assemblée nationale chargée des activités internationales, ancienne présidente du groupe socialistes et apparentés (PS) à l'Assemblée nationale, membre du conseil d'administration et d'orientation de La Chaîne parlementaire-Assemblée nationale (LCP-AN), conseillère départementale (UG), ancienne rapporteure générale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire de l'Assemblée nationale, ancienne présidente du comité de surveillance de la Caisse d'amortissement de la dette sociale (CADES), ancienne co-présidente du conseil d'analyse économique du Parti socialiste.

- VIENNE 1ère circ. - Mme Séverine SAINT-PE [HOR], née en juin 1976, chargée d'affaires entreprises au Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou, vice-présidente (LR) du Conseil départemental, chargée de l'inclusion numérique, maire de Neuville-de-Poitou, vice-présidente de la Communauté de Communes du Neuvillois.

- VOSGES 4ème circ. - M. Jean-Jacques GAULTIER [LR] (Sortant), né en juillet 1963, médecin, élu depuis 2017 après l'avoir été de 2002 à 2012, conseiller municipal et ancien maire (LR) de Vittel, ancien conseiller général, ancien directeur d'un laboratoire d'analyses médicales à Vittel.

- TERRITOIRE DE BELFORT 2ème circ. - M. Guillaume BIGOT [RN], né en novembre 1969, éditorialiste sur CNews, Europe 1 et Sud Radio, essayiste, ancien rédacteur en chef adjoint de "L'Evénement du Jeudi", ancien directeur général du Groupe IPAG Business School Paris Nice, ancien de l'Ecole de management du pôle universitaire Léonard-de-Vinci (EMLV), ancien chroniqueur de l'émission Les Insiders sur BFM Business, ancien collaborateur à Causeur et au Figarovox.

- ESSONNE 4ème circ. - Mme Marie-Pierre RIXAIN [ENS] (Sortant), née en janvier 1977, élue depuis 2017, ancienne présidente de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, professeure en Master 2 Management, communication et marketing à l'ISCOM, consultante en communication, ancienne assistante parlementaire.

- ESSONNE 5ème circ. - M. Paul MIDY [ENS] (Sortant), né en janvier 1983, ancien élève de l'Ecole polytechnique (2003), élu depuis 2022, président de la commission d'enquête sur les difficultés d'accès aux soins à l'hôpital public, co-fondateur de Paris Digitale, ancien directeur général de La République en Marche (LaREM), ancien directeur général de Frichti (food tech).

- ESSONNE 6ème circ. - M. Jérôme GUEDJ [UG-DIV] (Sortant), né en janvier 1972, ENA (promotion "Victor Schoelcher"), inspecteur général des affaires sociales, élu depuis 2022 après l'avoir été de 2012 à 2014, co-président de la Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale (MECSS), président du groupe d'études parlementaire Longévité et adaptation de la société au vieillissement, conseiller régional (PS) d'Ile-de-France, directeur de l'Observatoire des politiques sociales de la Fondation Jean Jaurès, cofondateur du Think Tank Matières Grises, porte-parole du Parti socialiste (PS), secrétaire national thématique "Laïcité et pacte républicain", ancien président du conseil général.

- ESSONNE 8ème circ. - M. Nicolas DUPONT-AIGNAN [DSV] (Sortant), né en mars 1961, ENA (promotion "Liberté Egalité Fraternité"), administrateur de l'Etat, élu depuis 1997, conseiller municipal et ancien maire d'Yerres, membre et ancien président de la communauté d'agglomération Le Val d'Yerres Val de Seine, président de Debout la République, ancien candidat à la présidence de la République en 2012, 2017 et 2022, ancien collaborateur de MM. François BAYROU au ministère de l'Education nationale, et Michel BARNIER au ministère de l'Environnement.

- ESSONNE 9ème circ. - Mme Marie GUEVENOUX [ENS] (Sortant), née en novembre 1976, élue depuis 2017, ministre déléguée chargée des Outre-mer, déléguée fonctionnelle au Conseil national de la Refondation de Renaissance, présidente de la fédération départementale de l'Essonne de Renaissance, ancienne directrice de la communication au cabinet du président du Conseil général des Yvelines, ancienne secrétaire générale de la campagne de M. Alain JUPPE pour la primaire de la droite, ancienne collaboratrice de MM. Xavier DARCOS, Jean-Louis BORLOO, Alain JUPPE, Mme Brigitte GIRARDIN et M. Alain MADELIN, ancienne présidente des Jeunes populaires. (DESISTEMENT

- ESSONNE 10ème circ. - M. Antoine LEAUMENT [UG-LFI] (Sortant), né en septembre 1989, vidéaste politique web, élu depuis 2022, président du groupe d'études parlementaire Réseaux sociaux, ancien responsable de la communication numérique de M. Jean-Luc MELENCHON et de La France insoumise.

- HAUTS-DE-SEINE 4ème circ. - Mme Isabelle de CRECY [ENS], née en août 1964, coach professionnelle certifiée en développement personnel, 3ème adjointe au maire de Suresnes, déléguée à la communication et la démocratie participative, présidente du Théâtre Jean Vilar de Suresnes.

- HAUTS-DE-SEINE 5ème circ. - Mme Céline CALVEZ [ENS] (Sortant), née en juillet 1979, élue depuis 2017, porte-parole du groupe Renaissance, membre titulaire du conseil d'administration de la société France Télévisions, ancienne entrepreneure a` la te^te de son propre cabinet de conseil aupre`s de grandes entreprises du secteur e´nerge´tique ou public.

- HAUTS-DE-SEINE 6ème circ. - Mme Constance LE GRIP [ENS] (Sortant), née en novembre 1960, élue (LR) depuis 2017, whip du groupe Renaissance pour la commission des affaires européennes à l'Assemblée nationale, co-présidente du groupe d'études parlementaire Cinéma et production audiovisuelle, présidente du groupe d'études parlementaire Antisémitisme, ancienne députée et vice-présidente de la délégation française du groupe du Parti populaire européen (PPE) au Parlement européen, membre fondatrice de l'association Les amis de Nicolas Sarkozy et ancienne collaboratrice de M. SARKOZY à l'Elysée.

- HAUTS-DE-SEINE 8ème circ. - Mme Salomé NICOLAS-CHAVANCE [UG], née en novembre 2004, étudiante, secrétaire fédérale adjointe à la communication du PS des Hauts-de-Seine.

- HAUTS-DE-SEINE 8ème circ. - Mme Prisca THEVENOT [ENS] (Sortant), née en mars 1985, élue depuis 2022, ministre déléguée chargée du Renouveau démocratique, porte-parole du gouvernement, conseillère régionale (LaREM) d'Ile-de-France, ancienne porte-parole d'En marche, ancienne secrétaire d'Etat chargée de la Jeunesse et du Service national universel.

- HAUTS-DE-SEINE 9ème circ. - M. Stéphane SEJOURNE [ENS], né en mars 1985, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, secrétaire général de Renaissance, ancien député et ancien président du groupe Renew Europe (RE) au Parlement européen, ancien directeur de la campagne de La République en Marche (LaREM) pour les élections européennes de 2019, ancien collaborateur de M. Emmanuel MACRON au ministère de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique et à l'Elysée.

- HAUTS DE SEINE 10ème circ. - M. Gabriel ATTAL [ENS] (Sortant), né en mars 1989, élu depuis 2017, Premier ministre, membre de droit du bureau exécutif de Renaissance, conseiller municipal de Vanves, ancien collaborateur de Mme Marisol TOURAINE au ministère des Affaires sociales et de la Santé, ancien collaborateur de Mmes Michèle DELAUNAY et Ségolène NEUVILLE, ancien secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse, ancien secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, porte-parole du gouvernement, ancien ministre délégué chargé des Comptes publics.

- HAUTS-DE-SEINE 10ème circ. - Mme Cécile SOUBELET [UG-PS], née en novembre 1983, experte en stratégie de communication, directrice conseil à l'Agence Shan, secrétaire fédérale à la communication, secrétaire de section du PS d'Issy-les-Moulineaux.

- HAUTS-DE-SEINE 13ème circ. - Mme Maud BREGEON [ENS] (Sortant), née en février 1991, ingénieure dans le secteur de l'énergie, spécialisée en gestion de crise,élue depuis 2022, porte-parole du groupe Renaissance, membre du bureau exécutif du parti Renaissance, déléguée fonctionnelle aux évènements nationaux, ancienne conseillère municipale de Levallois-Perret, ancienne porte-parole de La République En Marche (LaREM), ancienne référente départementale de LaREM pour les Hauts-de-Seine.

- SEINE-SAINT-DENIS 3ème circ. - M. Thomas PORTES [UG-LFI] (Sortant), né en novembre 1985, cheminot, élu depuis 2022, ancien porte-parole du mouvement de M. Benoît HAMON "Génération.s", puis de Mme Sandrine ROUSSEAU lors de la primaire des Verts, ancien chef de cabinet du maire (PCF) de Champigny.

- SEINE-SAINT-DENIS 5ème circ. - Mme Raquel GARRIDO [DVG] (Sortant), née en avril 1974, avocate au barreau de Paris, élue depuis 2022, ancienne chroniqueuse dans l'émission "Balance ton post" sur C8, ancienne conseillère régionale (LFI) d'Ile-de-France, ancienne porte-parole de La France insoumise, épouse de M. Alexis CORBIERE, député (LFI) de la Seine-Saint-Denis, ancien porte-parole de M. Jean-Luc MELENCHON.

- SEINE SAINT-DENIS 7ème circ. - M. Alexis CORBIERE [DVG] (Sortant), né en août 1968, enseignant en lycée professionnel, élu depuis 2017, réélu au premier tour en 2022, membre du conseil d'administration et d'orientation de La Chaîne parlementaire-Assemblée nationale (LCP-AN), ancien porte-parole de M. Jean-Luc MELENCHON, ancien secrétaire national du Parti de Gauche (PG), ancien conseiller (PG) de Paris, époux de Mme Raquel GARRIDO, avocate au barreau de Paris, députée (LFI) de Seine-Saint-Denis.

- VAL-DE-MARNE 1ère circ. - M. Sylvain BERRIOS [DVD], né en mai 1968, maire (LR) de Saint-Maur-des-Fossés, vice-président de la Métropole du Grand Paris, ancien député (1ère circ) (2012/2017) et ancien conseiller général, ancien directeur du département puis chef de la mission communication de la direction générale de la modernisation de l'Etat, au ministère de la Réforme de l'Etat, de la Décentralisation et de la Fonction publique.

- VAL-DE-MARNE 1ère circ. - M. Frédéric DESCROZAILLE [ENS] (Sortant), né en avril 1967, ingénieur agronome, consultant, élu depuis 2017, président du groupe d'études parlementaire Grande consommation et pratiques commerciales dans la distribution.

- VAL-DE-MARNE 3ème circ. - M. Loïc SIGNOR [ENS], né en mars 1989, porte-parole de Renaissance, ancien journaliste à iTélé puis Cnews, ancien journaliste au quotidien "l'Opinion".

- VAL-DE-MARNE 8ème circ. - M. Michel HERBILLON [LR] (Sortant), né en mars 1951, directeur de développement et de communication, élu depuis 1997, vice-président de la commission des affaires étrangères, co-président du groupe d'études parlementaire Cinéma et production audiovisuelle, membre du Club parlementaire sur l'avenir de l'audiovisuel et des médias (CPAA), conseiller municipal et ancien maire de Maisons-Alfort, conseiller de l'établissement public territorial Paris-Est-Marne et Bois, vice-président de l'association Avenir-Transports, membre de la Haute autorité des Républicains (LR), ancien vice-président de la Métropole du Grand Paris, ancien vice-président de la Fédération des entreprises publiques locales, ancien conseiller général.

- VAL D'OISE 4ème circ. - Mme Naïma MOUTCHOU [ENS] (Sortant), née en novembre 1980, avocate au barreau de Paris exerçant principalement en droit de la presse, élue depuis 2017, vice-présidente de l'Assemblée nationale, présidente de la délégation du bureau de l'Assemblée nationale chargée de la communication et de la presse, cheffe du pôle Idées du parti Horizons, ancienne responsable ("whip") du groupe La République en Marche (REM) à la commission des lois de l'Assemblée nationale, ancienne secrétaire générale de l'association Dialogos, ancienne avocate bénévole pour la Licra.

- VAL-D'OISE 6ème circ. - Mme Estelle FOLEST [ENS] (Sortant), née en juin 1976, élue depuis 2022, co-présidente du groupe d'études parlementaire Insertion des jeunes, stagiaires et alternants, ancienne directrice de la communication et du mécénat à l'Office français de la biodiversité, ancienne candidate PS.

- VAL-D'OISE 7ème circ. - M. Romain ESKENAZI [UG], né en mai 1986, directeur de la communication chez GHT Plaine de France - hôpitaux de Saint-Denis et Gonesse, conseiller municipal (PS) de Montmorency, conseiller communautaire de Plaine-Vallée, ancien directeur de la communication puis directeur de cabinet du maire de Gonesse, ancien collaborateur parlementaire.

- VAL D'OISE 10ème circ. - M. Aurélien TACHE [UG-Ecolo] (Sortant), né en mai 1984, élu depuis 2017, vice-président du Conseil d'orientation de la participation, de l'intéressement, de l'épargne salariale et de l'actionnariat salarié, président du groupe d'études parlementaire Discriminations et lgbtqi-phobies, trésorier du groupe Ecologiste-Nupes (Ecolo-Nupes) de l'Assemblée nationale, ancienco-président du parti Les Nouveaux Démocrates, ancien président du Conseil national de l'habitat, ancien délégué régional du Groupe SOS, ancien secrétaire fédéral adjoint à l'Europe au Parti Socialiste Paris, ancien collaborateur de Mmes Emmanuelle COSSE au ministère du Logement et de l'Habitat durable et Sylvia PINEL au ministère du Logement, de l'Egalité des territoires et de la Ruralité, ancien délégué Logement dans l'équipe de campagne de M. Yannick JADOT, candidat EELV à l'élection présidentielle.

- MAYOTTE 2ème circ. - M. Mansour KAMARDINE [LR] (Sortant), né en mars 1959, avocat au barreau de Mayotte, élu depuis 2017 après l'avoir été de 2002 à 2007, vice-président des Républicains (LR), chargé du Comité des Outre-mer, président de la fédération LR de Mayotte, membre du comité d'éthique de Twezi Télévision, ancien conseiller départemental, ancien maire de Sada.

- POLYNESIE FRANCAISE 3ème circ. - Mme Mereana REID ARBELOT [REG] (Sortant), née en septembre 1970, aiguilleuse du ciel, proclamée députée en juin 2023 en remplacement de M. Moetai BROTHERSON, élu président de la Polynésie française.

- FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE 1ère circ. - M. Roland LESCURE [ENS] (Sortant), né en novembre 1966, ancien élève de l'Ecole polytechnique (1987), ancien administrateur de l'Insee, élu depuis 2017, ministre délégué chargé de l'Industrie et de l'Energie, ancien président de la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, responsable des porte-parole et de la communication de La République en Marche (LaREM) puis de Renaissance, ancien premier vice-président et chef des placements de la Caisse des dépôts et placement du Québec, ancien directeur général de Groupama Find Pickers (filiale de Groupama AM), ancien ministre délégué chargé de l'Industrie.

- FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE 5ème circ. - M. Stéphane VOJETTA [DVC], né en juillet 1974, entrepreneur, proclamé député en octobre 2021 en remplacement de Mme Samantha CAZEBONNE, élue sénatrice (RDPI) représentant les Français établis hors de France, conseiller des Français de l'étranger à l'Assemblée des Français de l'étranger, fondateur de Kenobi Ventures.

- FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE 9ème circ. - Mme Samira DJOUADI [ENS], née en novembre 1970, présidente de l'agence de communication Nouvelle Cour, présidente de Tous en stage, membre et présidente du groupe Agir autrement pour l'innovation sociale et environnementale du Conseil économique, social et environnemental, ancienne déléguée générale de la Fondation TF1, ancienne chef de publicité à la régie publicitaire de TF1.

- FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE 9ème circ. - M. Karim BEN CHEIKH [UG-Ecolo] (Sortant), né en mars 1977, conseiller des affaires étrangères, élu depuis 2022, ancien consul général à Beyrouth, ancien conseiller pour l'Afrique et l'Amérique latine à l'ambassade de France à Washington, ancien premier secrétaire, conseiller de presse à l'ambassade de France à Rabat.

- FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE 11ème circ. - Mme Annie GENETET [ENS] (Sortant), née en avril 1963, médecin généraliste, élue depuis 2017, vice-présidente du groupe Renaissance, présidente de la délégation française à l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, ancienne porte-parole du groupe La République en Marche (REM) à l'Assemblée nationale, fondatrice de l'agence de conseil et formation spécialisée The Help Agency à Singapour.

Les Echos Week-End
dimanche 22 septembre 2024 4232 mots
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25 janvier 2024 - Le Figaro (site web)

Immobilier : la folie des biens atypiques

EUGENIE DELOIRE

L'immobilier atypique résiste à la crise. Marqueur social ou terrain d'expression, ce marché de niche tire son épingle du jeu grâce à une offre rare, donc recherchée, de biens insolites, de caractère ou d'exception qui en disent long sur l'identité de leurs propriétaires. Un investissement dans la pierre, guidé par l'émotion.

Ouvrir une porte et ressentir l'effet waouh, c'est ce moment de grâce que recherchent les amateurs d'immobilier atypique, en quête de l'appartement ou la maison de leurs rêves. Ce marché de niche résiste (un peu) mieux à la crise que la pierre « traditionnelle », préservé par la rareté et la qualité de ses biens au caractère unique. Du rooftop avec vue sur la tour Eiffel en passant par la chapelle désacralisée, le phare aménagé, le moulin ou le monument classé, les produits atypiques ne se ressemblent pas : chacun d'eux raconte une histoire dans laquelle se projettent les futurs propriétaires.

« Le besoin de se différencier et d'exprimer son individualité à travers un bien qui nous ressemble est un ressort fort de l'immobilier atypique », explique Julien Haussy, créateur d'Espaces Atypiques. La fréquentation du site Internet du réseau a bondi de 50 % en 2023, par rapport à 2022. En quinze ans, l'offre de biens insolites a doublé, représentant aujourd'hui 15 à 20 % du marché immobilier. « La rénovation du parc immobilier ancien est un incroyable pourvoyeur de produits atypiques », affirme le spécialiste. Les lofts industriels vendus bruts, par exemple, modulables à l'envi, séduisent particulièrement les esprits pionniers, adeptes des partis pris architecturaux affirmés… Avec une promesse de plus-value à la revente, après travaux. Mais que l'on ne s'y trompe pas : l'immobilier atypique relève davantage de l'investissement plaisir, où l'émotion reste le premier déclencheur d'achat.

« Le marché ne répond à aucune optique fonctionnelle, mais il est porté par la volonté de conserver le patrimoine historique ou d'acquérir un lieu hors norme, qui sorte des codes de l'immobilier classique », observe Stéphane Aguiraud, président du groupe Mercure Forbes Global Properties. Il se souvient notamment avoir vendu à la fille d'un milliardaire chinois l'ancien pavillon de musique de la comtesse du Barry à Louveciennes (78), conçu au XVIIIe siècle par l'architecte Claude-Nicolas Ledoux pour la favorite du roi Louis XV. Le pavillon principal, d'une surface de 1.300 m2, est entouré d'un parc centenaire de six hectares et dispose d'une terrasse de 400 m² avec vue panoramique sur la vallée et sur la Seine. Acheté sur un coup de tête puis aussitôt revendu, le bien est de nouveau commercialisé.

Certains bâtiments historiques font aussi l'objet de profondes transformations, à l'image de cette ancienne chapelle rénovée en triplex de 280 m² à Villefranche-sur-Saône (69) par ses propriétaires, férus d'architecture intérieure. « Ils ont astucieusement exploité la hauteur sous plafond de dix mètres, fait construire un escalier hélicoïdal et installé un piano à queue dans le choeur de l'église, à la place de l'autel », décrit Stéphane Aguiraud. Une réinterprétation inspirée qui marie tradition et modernité.

Si l'atypique n'est pas nécessairement synonyme de luxe, l'immobilier de prestige se distingue néanmoins par des biens d'exception, dotés d'atouts remarquables, qui s'arrachent. « Plus les produits sont exceptionnels, plus ils se vendent vite et cher », résume Ludovic Brabant, directeur commercial adjoint de l'agence Varenne. Il constate que l'irrationnel n'a jamais été aussi présent dans les décisions d'achat d'une clientèle fortunée, capable de se positionner très rapidement sur des transactions à plus de 3 millions d'euros, sans négociation et en payant au comptant.

Terrasses avec vue

« Beaucoup de gens qui se sont enrichis depuis la crise sanitaire orientent leur fortune dans la pierre pour se faire plaisir, maintenant des prix de marché à un niveau élevé sur les produits les plus recherchés », analyse-t-il. À proximité de l'église Saint François-Xavier, dans le VIIe arrondissement de Paris, l'agence a vendu au prix record de 3,3 millions d'euros un appartement de 120 m² entièrement à rénover mais jouissant d'une terrasse de 90 m² avec une vue unique sur les Invalides et Saint-Sulpice. Dans le Marais (Paris IVe), un appartement de 113 m², dévoilant un jardin intérieur de 45 m², s'est vendu 30.000 euros du m² sur « un coup de coeur immédiat », précise Ludovic Brabant, constatant l'existence « d'un marché à deux vitesses, entre les biens bénéficiant d'espaces extérieurs, situés dans la capitale, et les autres ». Ici, la rareté du produit accroît son attractivité.

Pour Marie-Hélène Lundgreen, directrice de Belles Demeures de France, dont 25 % de la clientèle est américaine, 18 % venue du Proche-Orient et 21 % d'Europe de l'Est, la vue sur la tour Eiffel, symbole de Paris, demeure l'incontournable des acquéreurs. « Il a suffi d'un quart d'heure de visite pour qu'un couple d'Américains - elle, célèbre mannequin de la maison Chanel, et lui, PDG d'une entreprise de la Silicon Valley - décide de s'offrir un appartement vendu 40.000 euros du m² », raconte-t-elle. Le déclencheur ? « L'imposant balcon-terrasse qui donnait juste en face de la dame de fer. À peine avaient-ils ouvert les fenêtres du salon qu'ils étaient prêts à signer : c'est l'effet que produisent les biens avec vue », soutient la directrice.

La surcote d'un panorama exceptionnel peut atteindre jusqu'à 20 %. Outre les qualités intrinsèques du bien, les services qui y sont attachés en déterminent aussi la valeur. « Les produits clés en main, neufs ou entièrement rénovés, décorés et aménagés par des architectes de renom, sont de plus en plus recherchés, tout particulièrement par les clientèles anglo-saxonne et asiatique », constate Stéphane Imowicz, président d'Ikory. Valorisés 20 % à 30 % plus cher que la moyenne du marché, ces appartements bénéficient de prestations haut de gamme, négociées par la copropriété de l'immeuble (accueil 24h/24h, cave à vins, salle de sport, piscine, studio pour loger les invités, restaurant, tennis…), ainsi que d'un service de conciergerie externalisé et individualisé, pour un montant de charges rationalisé.

Fenêtres sur mer

Expert en patrimoine maritime, Demeures Marines couvre l'ensemble du territoire breton et maîtrise toutes les spécificités de l'architecture locale. Côté littoral, l'agence propose des phares, sémaphores et forts militaires. Côté terre, l'agence possède, entre autres, dans son catalogue, des longères, relais de chasse ou maisons de pêcheurs. « Notre mission est de dénicher la pépite, le produit doté d'un supplément d'âme, avec l'approche d'un collectionneur sur le marché de l'art », annonce Maud Caudal, fondatrice de Demeures Marines. Partant du principe que l'immobilier « doit faire rêver », elle ne sélectionne que des biens qui l'inspirent et s'emploie à trouver « la bonne famille pour le bon produit ». « Nous lisons entre les lignes pour faire découvrir à nos clients des propositions qui ne correspondent pas toujours à leur cahier des charges, mais où l'on devine que le charme va opérer », ajoute-t-elle.

C'est ainsi que l'agence accompagne les acquéreurs dans leur parcours immobilier. Elle a notamment participé à l'achat, par un particulier, du phare de Kerbel, baptisé Honorine, en hommage à sa gardienne. Le bâtiment de 25 mètres de hauteur (et 126 marches) est désormais destiné à la location saisonnière. « Le propriétaire a fait déposer la tête du phare au sol pour y construire un sauna et l'a remplacée par une nouvelle structure en verre offrant une vue à 360 degrés sur l'océan, aménagée en studio », détaille Maud Caudal, convaincue de la connexion qui relie les hommes à un lieu. « Dès lors que l'émotion vous gagne, vous savez que c'est ici que vous voulez vivre », conclut-elle.

Comme en amour, la distance n'empêche pas le coup de foudre. Fanny et son mari, tous deux résidents parisiens, l'ont vécu en début d'année, pour une maison de famille datant du XIXe, perchée sur l'une des plus anciennes collines du Roucas, à Marseille. « Lorsqu'ils ont découvert la vue à couper le souffle sur le vallon, ils sont restés bouche bée », se souvient Gaël Genevier, directeur de l'agence Espaces Atypiques Aix-Marseille-Arles. Achetée en 2020, puis cédée clé en mains au couple pour plusieurs millions en 2024, cette bâtisse de 195 m², entourée de 1.450 m² de terrain surplombant la Méditerranée, a bénéficié d'une rénovation haute couture, réalisée par des artisans et architectes locaux.

Après trois années de travaux et 500.000 euros déboursés, la propriété, qui affiche un DPE de classe A - une prouesse pour un édifice de cette époque -, a été sublimé, il est vrai, par ses anciens propriétaires. Ceux-ci se sont alloués les services de la Marseillaise Marie de Buttet pour peindre une fresque sur mesure dans l'ancienne bastide, le jardin écoresponsable a été dessiné par le jardinier de l'hôtel Byblos à Saint-Tropez qui a utilisé les mêmes essences que pour le mythique site tropézien, le bassin de rétention d'eau a été transformé en Jacuzzi et une passerelle en métal a été construite pour rejoindre le solarium aménagé sur le toit : autant d'éléments qui expriment l'identité du lieu. « Tout, dans le moindre détail, a été étudié pour valoriser la bâtisse historique et en faire un territoire d'expression unique », s'émerveille Gaël Genevier.

Un bien, plusieurs vies

Les constructions atypiques ont souvent plusieurs vies, changeant de destination à chaque nouveau propriétaire. En mai dernier, le réseau Espaces Atypiques dévoilait sa nouvelle réalisation : une ancienne salle de bal de 129 m², restructurée en loft d'habitation contemporain, dans le IXe arrondissement de Paris. Le duplex, agencé comme une maisonnette en plein coeur de Pigalle, se compose d'un rez-de-chaussée sur cour, d'une surface de 50 m². « Cet espace est une coquille vide à remplir et à personnaliser par ses nouveaux occupants. L'on peut aisément imaginer créer une salle de danse ou de yoga, une galerie d'art, un atelier, ou encore des bureaux », suggère Thomas Winterhalter, conseiller immobilier du réseau Espaces Atypiques.

Si le parquet d'origine, trop endommagé, a été retiré, les dalles de verre, elles, sont toujours présentes, créant un puits de lumière. À l'étage, le séjour-cuisine de 50 m² bénéficie d'une hauteur sous plafond de plus de quatre mètres et de trois fenêtres de toit qui baignent la pièce de lumière naturelle. Une chambre et une salle de douche parée de béton complètent ce niveau. Cerise sur le gâteau, un deuxième escalier mène à un espace bureau, ainsi qu'à une pièce de détente. « Ce bien ne s'adresse pas à une cible familiale mais à des professions libérales - médecins, architectes, artistes - ou tout profil de clients désirant une expérience de vie différente », prévient le conseiller.

À Toulouse, un entrepôt à bois a, lui aussi, connu des métamorphoses, avant de devenir le lieu de vie qu'il incarne aujourd'hui. Après avoir fait office de scierie au début du XIXe siècle, ce bâtiment de 130 m² a été acheté par une artiste plasticienne qui l'a transformé en lieu d'habitation, puis en showroom. Si le bardage en bois de la façade rappelle la fonction première du bien, l'intérieur se présente comme un loft d'inspiration new-yorkaise avec, au premier niveau, un vaste espace ouvert, sans aucune cloison, et tourné vers l'extérieur et la piscine. « Ce bien se vit tant dedans que dehors grâce à ses monumentales baies vitrées et la piscine, qui est partie prenante de l'habitation », indique Louis Chevallet, responsable commercial de l'agence Espaces Atypiques Toulouse.

Racheté 645.000 euros en 2023 par le chef cuisinier Yannick Delpech (ex-étoilé au Michelin), l'endroit a, une nouvelle fois, été transformé en restaurant, accueillant une vingtaine de couverts par service. « Les éléments en bois ont été conservés pour créer une impression d'intimité. L'ensemble a été pensé comme une maison ouverte au public, nichée dans un secteur résidentiel, où rien ne laisse deviner qu'il s'y trouve un restaurant », poursuit le directeur. Acte 2 se situe dans le quartier bourgeois de la Côte pavée, sur les hauteurs de la ville. Inspiré par l'histoire du lieu, le chef propose une invitation au voyage à travers un menu unique en trois, quatre ou sept étapes. Il présente son établissement comme un « espace hybride où le repas est pensé différemment », afin de faire vivre à ses convives « une expérience immersive » dans son univers culinaire.

Des lieux chargés d'histoire

Pour rendre hommage à l'histoire des bâtiments qu'elle commercialise, Maud Caudal a choisi un nom pour chacun d'entre eux. Une façon, selon elle, de « retranscrire l'âme et l'énergie des lieux » qu'elle présente à ses clients. Elle évoque sa rencontre avec Nadia, en 2015, qui cherchait un endroit pour installer sa chocolaterie, de préférence dans le Morbihan ou le Finistère Sud. C'est finalement à Locoal-Mendon qu'elle a trouvé la perle rare, dans l'ancienne école publique du village, renommée « La Marelle », qui avait été transformée en maison.

« Le précédent propriétaire avait eu soin de garder la salle de classe, la cour et le préau pour maintenir la mémoire du lieu », mentionne la fondatrice. L'ensemble ne manquait pas de charme mais était bordé par une route passante qui rendait les conditions d'habitation difficiles. Elle a donc choisi de faire de ce handicap un atout, en rédigeant une annonce à destination d'acheteurs souhaitant exploiter l'endroit comme établissement recevant du public : « La cour pouvait servir de parking, le bâtiment était visible et facilement accessible depuis la route : les conditions étaient idéales pour un commerçant. »

Pari gagné avec Nadia qui y a vu « un site magique pour créer une chocolaterie d'exception », suffisamment spacieux pour y installer son laboratoire de production et sa boutique, en lieu et place de la salle de classe et du réfectoire : « Une pièce où l'on peut encore ressentir toute la vie et l'insouciance qu'il y avait du temps de l'école », à en croire la propriétaire. À l'inauguration d'Espèce de Ganache, en 2016, Nadia a invité les anciens élèves et l'institutrice de l'école. Elle avait même confectionné une création spéciale pour l'événement : une marelle en chocolat…

À Mulhouse, le programme La Manufacture 340 a été imaginé sur le site de l'ancienne usine d'armement Manurhin, créée en 1919. Dans le cadre d'une société civile d'attribution (SCIA), permettant à plusieurs acquéreurs de financer des projets immobiliers d'envergure, le bâtiment a été transformé en une quarantaine de lofts de 180 à 200 m². « L'âme du lieu a été préservée, tout en gommant les codes de la fabrication d'armes », note Sébastien Deprez, conseiller d'Espaces Atypiques Grand Est. Les authentiques briques rouges et les plafonds en béton portent les traces du passé, mais les volumes d'origine et la structure ont été magnifiés par la création de terrasses en coursives et par la pose d'impressionnants ouvrants en aluminium, de part et d'autre du bâtiment, qui laissent pénétrer la lumière, telle une verrière.

Choix de coeur… et de vie

Fruit d'une ambition collective, l'immeuble cultive un style de vie communautaire. « Aucune porte n'est fermée à clé, les voisins s'entraident et organisent des apéritifs mensuels sur la terrasse des coursives », s'étonne le conseiller. Une logique participative qui s'applique également à l'ancienne friche industrielle de la Coop, premier supermarché d'Alsace créé en 1902, à Strasbourg, dont l'imprimerie consacrée à l'affichage des magasins a récemment été reconvertie en lofts d'habitation. « Les copropriétaires ont sollicité les mêmes artisans pour mutualiser les coûts et s'économiser la marge d'un promoteur. Les conseils d'étages ont voté tous les travaux techniques à opérer », relate Kevin Weyhaubt, directeur de l'agence Espaces Atypiques Strasbourg. Certains services, comme la buanderie, sont mis en commun et des barbecues et expositions sont régulièrement organisés dans les espaces partagés. Une convivialité qui charme les jeunes actifs, habitués de la colocation ou du coliving.

Habiter dans un lieu insolite pimente le quotidien, pour le meilleur et, parfois, pour le pire. Les forts militaires ou les forteresses, par exemple, sont à éviter pour ceux que l'obscurité ou la promiscuité oppressent. « Historiquement conçues pour défendre un territoire, ces bâtisses possèdent peu d'ouvertures sur l'extérieur et encore moins de terrain. À l'intérieur, l'atmosphère, un peu lourde, s'apparente à un épisode de l'émission Fort Boyard », concède Frédéric Olivieri, fondateur de Corsica Sotheby's International Realty. Idem pour les habitations troglodytes ou les anciennes prisons, déconseillées aux claustrophobes.

« C'est le lieu qui nous habite. Il faut accepter ce que la maison nous impose et adapter notre façon de vivre », préconise-t-il, convenant que les biens atypiques ne sont pas toujours les plus faciles à vivre… ni à vendre. Manque de confort, de chauffage ou d'accessibilité, coût des travaux de rénovation : la singularité de ces produits fait parfois l'effet d'un repoussoir pour les acheteurs les plus frileux… Surtout lorsque les chantiers s'annoncent pharaoniques, comme c'est le cas pour les chapelles et les châteaux à restaurer. « Au sein d'une même famille ou d'un couple, tout le monde n'est pas toujours d'accord pour s'investir à 100 % dans la rénovation et l'entretien du château. Il arrive qu'au bout de dix ans, l'un des membres craque avec, à la clé, la revente du bien », témoigne Stéphane Aguiraud.

Vue à 360 degrés

D'autres sont, à l'inverse, prêts à vivre une expérience radicale et n'hésitent pas à bousculer leurs habitudes pour ne faire qu'un avec leur habitat. « Les propriétaires d'une ancienne demeure royale, classée monument historique, ont décidé d'y vivre comme à l'époque du bâtiment, édifié au XIIe siècle. Ils ne disposent donc pas de salle à manger et prennent leur repas où bon leur semble, au gré de leur envie », narre le président de Mercure. Le couple a rénové un hectare de toiture, installé du chauffage au sol sous les tomettes des chambres et deux chaudières à bois dans les communs. « Le budget d'entretien et de fonctionnement annuel, d'abord évalué à 50.000 euros, est devenu mensuel », pointe Stéphane Aguiraud.

Daniel Brasseur a, quant à lui, réalisé son rêve d'enfant, en faisant l'acquisition d'un fût de moulin en ruines dans la région de Montcuq, dans le Lot. Fraîchement divorcé, il a consacré ses week-ends et son temps libre durant quinze ans pour rebâtir la structure érigée en plein champ. Une gageure pour cet ancien pédiatre à la retraite : « Il a fallu trouver des artisans spécialisés - maçons, charpentiers, couvreurs - pour remonter les tours et les coiffer, mais également pour fabriquer des meubles et des planchers circulaires. » Le moulin n'étant raccordé ni à l'eau, ni à l'électricité, il a fait installer un système de bâches au sol pour alimenter le réservoir d'eau et un groupe électrogène qui ne fonctionne que deux heures par jour, obligeant à une utilisation frugale des ressources.

Qu'importe, pour son propriétaire : la vue à 360 degrés, du haut de sa tour (le fût en pierre monte à plus de huit mètres et la pointe du faîte à treize mètres), elle-même positionnée sur le point culminant du Lot, à 300 mètres d'altitude, en vaut la chandelle. « Je me couche avec le soleil, profitant, jusqu'aux derniers moments, de la magnifique tombée du jour sur la chaîne des Pyrénées », confie celui qui a fait de son moulin un refuge pour écrire. Assurant que le lieu « l'a reconstruit, tout autant qu'il l'a construit ».

La possibilité d'une île

Face à l'archipel des Lavezzi, en Corse-du-Sud, Cavallo (Cavaddu en corse) est une île de 120 hectares, constituée de 80 villas et d'un port privé exclusivement réservé aux résidents. Accessible en vingt minutes depuis Bonifacio, elle se trouve à un quart d'heure en bateau de l'île sarde de La Maddalena. Les commerces et services de proximité se résument à l'épicerie d'appoint et au restaurant de l'unique hôtel insulaire. Le bateau est le seul mode de transport pour rejoindre l'île et, sur place, les habitants circulent en voiturette de golf ou à vélo. Passé 19 heures, c'est l'extinction des feux.

« Les propriétaires viennent ici chercher la tranquillité et l'exclusivité. Ils veulent vivre en autonomie », relève Frédéric Olivieri. Dans cet écrin hors du temps, il propose à la vente une maison « paysage » de 300 m², parfaitement intégrée dans son environnement naturel, d'une valeur de 8.500.000 euros. Dessinée par Savin Couëlle, la villa Flintstone se singularise par son architecture organique, préservant le paysage et son caractère grâce à des matériaux travaillés à l'état brut et une structure troglodyte.

« Cette maison a été pensée pour s'intégrer au milieu des grands blocs de granit qui ont résisté depuis toujours au temps et aux éléments », souligne-t-il. Dotée de huit pièces (dont cinq chambres) et de spectaculaires espaces de réception, la propriété dispose de sa propre plage de sable fin et d'une place au port privé de Cavallo, pour un bateau de 30 mètres. Un air de Robinson Crusoé pour qui aspire à l'évasion.

Dans les Côtes-d'Armor, en Bretagne, les îles ont, elles aussi, le vent en poupe. Marché de connaisseurs, plutôt élitiste (à partir de 1,5 million d'euros) et souvent « off market » pour assurer la discrétion des transactions, elles attirent aussi bien les entrepreneurs que les artistes. Leur point commun : un besoin d'isolement, de sérénité et d'osmose avec la nature. Le rythme de vie des résidents est calé sur celui des marées. Rares, toutefois, sont ceux qui y habitent à l'année, préférant y élire domicile pour les vacances. De fait, la loi Littoral et les exigences des sites classés Natura 2000 restreignent fortement la possibilité d'agrandir ou de transformer les habitations des îles, souvent d'anciennes maisons de pêcheurs ou d'agriculteurs sans grande capacité d'accueil.

« Mais il est toujours possible d'amarrer un bateau devant l'île qui deviendra l'annexe de la maison, lorsque celle-ci est vendue avec un corps mort et sous réserve que les fonds marins le permettent », argue Peter Bos, conseiller chez Sotheby's International Realty Bretagne Sud. Ce dernier a vendu, il y a deux ans, une maison avec deux chambres à un couple qui avait trois enfants, sur l'île de Roc'h Ar Hon.

« Le mari, follement amoureux de l'endroit, a entièrement fait reconstruire la maison, pourtant achetée en bon état, afin de créer deux chambres supplémentaires pour y vivre en famille », expose-t-il. Une motivation d'autant plus grande que réaliser des travaux sur une île coûte 20 % à 40 % plus cher que sur le continent. En dépit de ces contraintes, peu de propriétaires se séparent de leur oasis et, dans la majorité des cas, l'âge est le premier motif de revente. Un crève-coeur pour ces passionnés du grand large qui, selon Peter Bos, « partent toujours à regret ».

Eugénie Deloire

Les Echos (site web)
lundi 19 août 2024 - 10:10 UTC +0200 422 mots

Usages partagés, reconversions… Un nouveau souffle pour les édifices religieux

QUEL AVENIR POUR LES LIEUX DE CULTE DU HAUT-RHIN ? (1/4) Cet été, Les Echos se penchent sur les nouvelles pistes de développement des lieux de culte, souvent très chers à entretenir et dont la vie religieuse au sein de leurs murs tend à s'amenuiser. L'accueil de spectacles, d'expositions ou de concerts peut aider à leur conservation.

Une fresque historique sur l'Alsace, sur fond de musique et de mapping vidéo. Les cinquante représentations du spectacle Terra Alsatia, données au début de cette année, ont fait salle comble. Le spectacle a été organisé dans une des églises du centre-ville de Mulhouse (Haut-Rhin), l'église Saint-Etienne. La paroisse s'est impliquée dans l'organisation, notamment avec la recherche et la coordination des nombreux bénévoles et figurants du spectacle. Attirer du monde, trouver de nouvelles pistes pour valoriser et entretenir le patrimoine religieux, ce sont des questions qui ont été soulevées en 2022 par un rapport d'information du Sénat sur le patrimoine religieux. Le diocèse de Strasbourg a repris l'idée en mettant au programme des premiers états généraux du patrimoine religieux en Alsace Moselle, organisés en mai, les questions de l'usage compatible et de la reconversion.

« Nous ne pouvons pas répondre oui à toutes les propositions », indique Marie-Pierre Siffert, responsable du service des affaires culturelles du diocèse de Strasbourg. Des demandes pour organiser des courses ou des banquets, ont déjà été adressées à la cathédrale de Strasbourg (Bas-Rhin). Lorsque la proposition de manifestation est jugée compatible avec un lieu, il faut aussi qu'il se prête à l'accueil du public. « Il doit y avoir suffisamment de place, des toilettes disponibles », précise Marie-Pierre Siffert. « Nous sommes ouverts à des propositions de concerts de musique qui cadreraient avec notre église, mais elle est difficilement utilisable d'octobre à mai, en raison du froid », illustre Philippe Legin, président du conseil de fabrique de la paroisse de Murbach, dans le Haut-Rhin.

Ateliers d'artistes

Lorsqu'ils sont désacralisés, les lieux peuvent changer de destination. « Il y en a peu en Alsace. L'ancien couvent des Récollets, à Rouffach (Haut-Rhin), pour lequel la municipalité se bat pour maintenir le bâtiment hors d'eau. La question de l'entretien est toujours primordiale », illustre Benoît Jordan, chargé des collections au Conservatoire du patrimoine religieux en Alsace. Plusieurs synagogues alsaciennes ont fait l'objet de reconversions : en logements, en plateforme pour l'art contemporain. Des travaux sont lancés cette rentrée dans une ancienne synagogue, propriété de la ville de Mulhouse, qui accueillera des ateliers d'artistes de la Haute école des arts du Rhin.

Coralie Donas

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DÉCRYPTAGE, mercredi 8 mai 2024 2088 mots, p. 26,29

Lors de la rénovation énergétique du bâti ancien, tenir compte de l'existant

Stéphanie Lacaze-Haertelmeyer

Quelque 10 millions de logements en France ont été construits avant 1948. Ceux estampillés « passoires » doivent sauter de classe. Or, le DPE élude leurs caractéristiques thermiques spécifiques, et la quête de performance peut engendrer la dégradation du bâti.

Comment concilier bâti ancien, diagnostic de performance énergétique (DPE) et MaPrimeRénov' ? À la vue du Paris d'avant 1948, entre haussmannien et construction à pans de bois, l'équation est difficile à résoudre. « Je n'emballerai jamais un bâtiment du quartier du Marais avec du polystyrène ! », s'exclame Mohamed Radwan, dirigeant de Mimmo Raval Déco à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).

Les travaux de rénovation thermique ne font pas l'unanimité en France. L'ITE uniformise les façades, l'ITI grignote de précieux mètres carrés. Pour autant, il est possible d'améliorer le DPE d'un bâtiment classé F ou G, à condition de respecter le bâti. « À Paris, il faut penser à la légèreté des bâtiments. Sinon, il y a des risques de périls », avertit Mohamed Radwan. L'artisan réhabilite les façades anciennes « en piochant les ciments qui ont été appliqués sans respecter la spécificité des pans de bois. Nous revenons à la solution originelle et supprimons les ponts thermiques qui sont également responsables de la mauvaise qualité de l'air de l'intérieur. »

Depuis peu, les industriels se sont saisis de l'enjeu et proposent des solutions. « Pour quitter le statut de passoire thermique, au lieu d'un enduit à la chaux lambda, nous appliquons un correcteur thermique de type Novaskin Thermo Plus de Saint-Astier, dont la résistance thermique atteint environ 1 m2.K/W en 8 cm d'épaisseur », décrit l'artisan. Certes, c'est loin des 4,4 m2.K/W escomptés par MaPrimeRénov', « mais les copropriétaires sortent de la classe F ou G. Pour aller plus loin, il convient d'aller voir les architectes des Bâtiments de France et d'isoler par le toit avec une petite surélévation de 24 cm », voire moins. Il est vrai que les fabricants ont aussi planché sur ce sujet. Ainsi, Actis propose Triso-Toiture, une solution d'isolation qui peut se lover sous les toits parisiens en zinc, utilisant l'espace entre chevrons avec une rehausse minimale de la toiture, sans modifier son esthétique et évitant les reprises de rives et de zinguerie. « Dans tous les cas, il faut réaliser un audit avant d'engager des travaux », rappelle Mohamed Radwan.

- Restaurer les menuiseries bois au lieu de remplacer

Dominique Ham, cogérant de Menuiserie Ménard à La Pouëze (Maine-et-Loire), a de l'or en bois dans les mains. Ce compagnon du Devoir s'inscrit dans une tendance croissante, « la restauration d'anciennes menuiseries en bois. Outre l'aspect historique, il y a une dimension écologique dans ce travail. Nous faisons les choses dans les règles de l'art avec un recyclage optimal ». Pour celui qui fait partie du Groupe Patrimoine monté à Angers avec la Capeb dans le cadre du CIP Patrimoine, « nous améliorons la thermique avec des vitrages destinés à la restauration, comme le Noble Resist Eko de Saint-Gobain Glass France. Nous intégrons aussi des joints en périphérie pour éviter la sensation désagréable des courants d'air », continue Dominique Ham. L'amélioration thermique est de 7 %, contre 15 % pour une fenêtre neuve, « quand nous pouvons le faire, car certaines menuiseries vont être alourdies, et les assemblages affaiblis ». CQFD : tout dépend du bâtiment. « Dans certaines maisons remarquables, les fenêtres ont déjà été changées plusieurs fois. Je vais donc en fabriquer avec les performances d'aujourd'hui et en ajoutant des détails tels que des petits bois, pour que l'esthétique soit en adéquation avec l'architecture traditionnelle de la façade. » Un juste équilibre à trouver.

- Revenir à la terre

À Marcilhac-sur-Célé (Lot), Gwendal Lecomte, artisan et formateur RGE, fait le même constat qu'à Paris : « Le DPE n'est pas adapté au bâti ancien. Il apporte une réponse lissée à un patrimoine hétérogène. » Dans le Lot, les maisons agrègent de la pierre calcaire, de la chaux, du sable, et de la terre dans les murs, « plus au sud, on trouve des mélanges de brique et de chaux ». S'il faut entrer coûte que coûte dans les clous de MaPrimeRénov', Gwendal Lecomte est adepte de la laine de bois. « Par rapport à la laine de verre, l'épaisseur est supérieure de 2 cm, mais c'est un matériau naturel perspirant, ouvert à la vapeur d'eau et aussi capillaire. Il conserve les propriétés initiales du bâti. Et dans l'ancien, il faut distinguer migration de vapeur d'eau et étanchéité à l'air. Il faut vraiment que le traitement de la VMC soit soigné, une fois qu'un bâtiment est rendu étanche », avertit l'artisan. Pour conserver les caractéristiques de son terroir, ce dernier s'intéresse aussi à la terre crue. « Avec la Capeb, nous sommes en train de monter une formation sur la terre-chanvre. » Face au chaux-chanvre, elle réduirait les coûts. « La terre est disponible à bas prix chez Mangieu, car cette carrière la traitait avant comme déchet », souligne Gwendal Lecomte, qui est aussi membre du Parc des Causses du Quercy, qui regroupe les artisans locaux du patrimoine. Quant au chanvre, une filière est déjà installée sur le territoire avec Virgocoop. De l'amélioration thermique ultra-locavore. Mais comme pour les belles façades parisiennes, « cette technique alternative va apporter de la correction thermique et non de la performance ». Est-ce moins bien pour autant ? « Si l'amélioration thermique n'entre pas dans le cadre de MaPrimeRénov', la note au DPE ne sera pas mauvaise pour autant », défend Jérémy Carpentier, artisan spécialiste du bâti ancien, bio et écosourcé convaincu à Quimper (Finistère). « Avec un correcteur de type terre crue, l'inertie des murs qui font masse est conservée, et on gagne en bien-être et en qualité phonique. En outre, l'épaisseur des murs du bâti ancien apporte le confort d'été recherché pour éviter la climatisation. »

- Former plus d'artisans au patrimoine

Étienne Cottenceau, tailleur de pierre et maçon à Lys-Haut-Lyon (Maine-et-Loire), souligne ces atouts non négligeables : « Il faudrait que les calculs pour réaliser les DPE prennent en compte ces techniques qui préservent le bâti ancien. D'autant que nous pouvons proposer un bouquet de travaux qui amoindrit les murs. En agissant sur l'isolation des combles et/ou du sol, et en réalisant des moyennes, les caractéristiques de l'existant sont respectées. » Néanmoins, MaPrimeRénov' oblige, pour aller chercher cette performance thermique sur un bâti vernaculaire sans intérêt architectural, Étienne Cottenceau a aussi imaginé une technique non courante : un complexe d'ITE de 25 à 26 cm d'épaisseur, laine de bois et parpaing de chanvre de Technichanvre, « à base de prompt, car il peut recevoir en finition un enduit chaux-sable pour un aspect traditionnel en façade. Je peux aussi ajouter de la pierre massive en partie pour restituer une esthétique patrimoniale », dévoile l'artisan, titulaire du certificat d'identité professionnelle (CIP) patrimoine de la Capeb et chef de file de la commission patrimoine de la région Pays de la Loire, qui œuvre à la diffusion de ces savoirs. Cette dernière structure va bientôt proposer une microformation fondée sur celle du CIP patrimoine, pour susciter l'intérêt de se former. C'est d'autant plus important que ces techniques rythment un air du temps, peu importe les régions. « Bâti ancien et matériaux environnementaux sont complètement liés, note Étienne Cottenceau. Plus nous aurons d'entreprises formées dans le patrimoine, plus nous monterons aussi en compétences dans la lecture de sa préservation : on ne réagit pas de la même manière face à un bâti du XVe siècle et à un autre du XIXe siècle. » Or, à l'image de la ville d'Angers qui a mis en place un Plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV), « les artisans qui ne sont pas formés au bâti ancien vont perdre leurs marchés ». Un créneau de niche, certes, mais peut-être plus pour longtemps.

Sabine Drexler, sénatrice du Haut-Rhin

Sabine Drexler, sénatrice du Haut-Rhin

« La dimension patrimoine n'a pas été prise en compte dans le DPE »

Le Moniteur des Artisans - L'outil DPE version loi Climat et résilience est-il adapté au bâti ancien(1) ?

Sabine Drexler -Depuis deux ans, les propriétaires bailleurs doivent passer par un DPE pour relouer leurs biens. En appliquant ses valeurs par défaut, au premier semestre 2023, 60 % du bâti d'avant 1948 ont été classés E, F, et G. Ce sont des passoires thermiques alors qu'elles ont leurs propres qualités d'isolation.

Selon vous, ce DPE met le patrimoine français en danger. Pour quelle raison ?

Les travaux réalisés depuis ne prennent pas en compte les particularités du bâti ancien. En contraignant les propriétaires à changer de classe, on voit des choses dramatiques que les maires ne peuvent pas empêcher hors des périmètres protégés. En Alsace, pensant bien faire, les personnes emballent les maisons traditionnelles avec du polystyrène. Les pans de bois vont pourrir, des moisissures vont se développer et les habitants vont tomber malades.

Pourquoi ces personnes ne concilient-elles pas rénovation énergétique et préservation du bâti ancien ?

Parce qu'elles ne sont pas assez informées, et si elles utilisent des matériaux biosourcés, elles font face à un problème de subventions. Les collectivités ont un rôle à jouer en apportant des aides et en prenant en charge le surplus. Ainsi, la collectivité européenne d'Alsace a instauré une politique d'aides pour subventionner ces travaux depuis le 1er janvier 2024, et nous avons déjà plus de demandes d'accompa gnement que les années précédentes. Mais ce n'est pas suffisant. Des choses doivent être faites au niveau de l'État.

C'est-à-dire ?

La dimension patrimoine n'a pas été prise en compte dans le DPE, parce que le ministère de la Culture n'a pas été associé par le ministère de la Transition écologique à l'élaboration de la loi Climat et résilience. J'ai donc rencontré le ministre Christophe Béchu, qui m'a demandé des préconisations(2).

Quelles sont-elles ?

Déjà, le problème à la base est de faire collaborer les ministères ensemble, puis de créer un DPE propre au bâti ancien. Ensuite, pour savoir à quels types de bâti l'appliquer, comme nous le faisons en Alsace, il faut que les collectivités territoriales identifient, dans les documents d'urbanisme, tout le patrimoine, y compris celui qui n'est pas protégé. Les ressources existent déjà via les parcs naturels régionaux de France, le Centre de ressources pour la réhabilitation responsable du bâti ancien (Creba), le G7 Patrimoine, etc. Il faut définir des normes et labellisations pour les matériaux prémunissant le bâti ancien contre les rénovations inadaptées. Sans cela, les artisans ne sont pas couverts par leurs assurances.

Mais ne faudrait-il pas déjà identifier ceux adaptés qui relèvent souvent de savoir-faire traditionnels ?

C'est aussi une de mes préconisations : soutenir la recherche pour retrouver ces savoir-faire traditionnels, identifier les matériaux, et développer des technologies compatibles et pas trop coûteuses pour les massifier. Les propriétaires et les collectivités doivent aussi être sensibilisés pour les connaître et les appliquer lors de travaux de rénovation. De plus, il faut réorienter les aides financières et fiscales pour soutenir ces travaux en valorisant les matériaux biosourcés et en circuit court.

Vous devez donc continuer de prendre votre bâton de pèlerin pour vous faire entendre…

Je le fais chaque année. En tant que rap-porteure pour le budget du patrimoine au projet de loi de Finances, je rédige un rapport financier, dont un tiers consacré à ces problématiques. Si nous ne nous saisissons pas de ces questions, nous nous dirigeons vers un saccage patrimonial. Les touristes viennent en France pour ses paysages, dont le bâti fait partie intégrante. Si on met du polystyrène partout, on va banaliser le pays. Tout ce qui relève de son attractivité va être balayé, avec des conséquences économiques désastreuses.

La loi climat et résilience a aussi fixé l'objectif de zéro artificialisation nette des sols (Zan) d'ici à 2050. Pourquoi cette disposition est-elle aussi un danger pour le bâti ancien ?

Les propriétaires de maison qui ne pourront pas réaliser les travaux de rénovation énergétique ne pourront plus louer leurs biens. Celles-ci vont rester vides, ne se-ront plus entretenues et vont très vite se dégrader. En Alsace, à cause du Zan, nous faisons déjà face à une pression foncière énorme. Des promoteurs sont à la recherche de ce type de biens pour construire du neuf et densifier le bâti en mettant des immeubles à la place. Ce risque supplémentaire va encore accélérer les démolitions. Le bâti ancien est donc plus qu'en danger… Et nous avons du mal à nous faire entendre.

1. Depuis la réalisation de l'entretien, le ministère de la Transition énergétique et du Logement a décidé de ne plus soumettre à l'obligation d'un DPE la réalisation de travaux monogestes jusqu'en 2025.

2. Rapport Patrimoine et transition écologique, juin 2023.

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28 novembre 2024 1796 mots
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Ouest-France
Lorient
Lorient, vendredi 15 novembre 2024 301 mots, p. OF Lorient_12

[Culture et idées...]

Culture et idées

Abri de défense passive

Patrimoine. Cet abri bétonné et enterré sous la place Alsace-Lorraine a été construit pendant la Seconde Guerre mondiale afin de protéger la population civile des bombardements alliés. D’une capacité de 400 places, il témoigne des heures sombres que Lorient a traversé de 1940 à 1945.

Samedi 16 novembre, 14 h à 17 h, rendez-vous devant l’entrée de l’abri, place Alsace-Lorraine. Tarif : 4 €. Contact : 02 97 02 23 29, [email protected], patrimoine.lorient.bzh

En Fanfare, Ciné concert

Ciné-débat.

Dimanche 17 novembre, 15 h 30, Cinéville, 4, boulevard Maréchal-Joffre. Payant.

Convivialité et partage

Marché à Keryado

Marché. Chaque vendredi matin, marché de plein air, alimentaire et vestimentaire.

Vendredi 15 novembre, place de la Liberté, Keryado. Contact : 02 97 02 22 00, www.lorient.bzh/marche

Loisirs et sports

Accueil des tout-petits

Lecture, écriture. Lectures, comptines, chansons et jeux de doigts. Un moment de détente et de découverte réservé aux enfants de leur naissance à 3 ans et à leur famille. Sur inscription.

Samedi 16 novembre, 10 h 30 à 11 h, médiathèque François Mitterrand, 4, place François-Mitterrand. Gratuit. Contact : 02 97 84 33 60, mediatheque.lorient.bzh

Association bretonne des amis de Saint-Jacques-de-Compostelle

Rencontre mensuelle entre anciens et futurs pèlerins souhaitant se renseigner et partir sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France et en Espagne. Conseils, renseignements divers, documentation, adhésion à l’association, délivrance de credential, etc.

Samedi 16 novembre, 15 h à 17 h, maison des familles, salle Porcelaine, 2, rue Professeur-Mazé. Gratuit. Contact : 06 69 28 73 93, [email protected], www.compostelle-bretagne.fr

Vie quotidienne

Espoir-amitié, association d’aide aux malades de l’alcool

Permanence.

Vendredi 15 novembre, 18 h à 19 h, salle Soleil-Levant, centre social de Kervénanec. Contact : 06 87 67 93 59, [email protected]

Le Petit Journal (site web réf.) - Le_Petit_Journal
2 octobre 2024 742 mots
Les Amis de l'Alsace reprennent toute leur place en Catalogne

Après quelques années en veilleuse , l'association des Amis de l'Alsace en Catalogne repart de plus belle dans ses activités de promotion culturelle et économique Les Amis de l'Alsace... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
28 mai 2024 871 mots
Les Saisons d’Alsace. L’Alsace, demain : un magazine pour explorer le futur de la région

Les Saisons d’Alsace L’Alsace, demain : un magazine pour explorer le futur de la région Pour son numéro 100, le magazine Saisons d’Alsace propose d’explorer l’avenir de... Voir l'article

Aujourd'hui en France
Edition Principale
_24 Heures en Region, dimanche 6 octobre 2024 560 mots, p. AUJM20,AUJM21,AUJM21,AUJM22

Auvergne - Rhône-Alpes Portraits de Français Dans le

Auvergne - Rhône-Alpes

Portraits de Français

Dans le cadre du projet « les Français et ceux qui vivent en France », le photographe Yann Arthus-Bertrand installe tout ce week-end son studio photo à l'hôtel de ville de Lyon (Rhône). Si le shooting affiche complet (il fallait s'inscrire en ligne), les curieux sont tout de même invités à venir y assister. Chaque participant recevra gratuitement un souvenir numérique de sa photo.

Bourgogne - Franche-Comté

Le Morvan en fête

Ce week-end est celui de la grande Fête du Morvan à Saint-Brisson (Nièvre) au siège du parc naturel régional, entre Saulieu et Château-Chinon. Les produits de terroir sont à l'honneur, dont les marrons du Morvan cueillis majoritairement sur les flancs du mont Beuvray. Visite gratuite, aussi, du musée de la Résistance.

Bretagne

Fin de mission pour « Tara »

La goélette « Tara » est rentrée ce samedi à Lorient (Morbihan), son port d'attache, après 24 000 km et dix-huit mois d'une expédition le long des côtes européennes afin de mieux en comprendre les écosystèmes. Lors de cette mission, les scientifiques ont prélevé environ 70 000 échantillons d'eau afin d'y scruter molécules, microbes, virus, ADN, etc.

Centre - Val de Loire

Duralex a le sourire

Après avoir signé un partenariat avec le Slip français, l'entreprise Duralex, de La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret), fabricante de vaisselle en verre trempé, a livré 4 000 verres aux cantines de Blois (Loir-et-Cher). Avec cette commande, la municipalité « entend soutenir un fleuron industriel français, repris en coopérative, et contribuer à préserver le patrimoine ».

Corse

Cent tonnes de roches

Un important éboulement a eu lieu ce vendredi matin sur la T30 entre les communes de Lumio et Algajola (Haute-Corse), sans faire de blessés. Malgré l'intervention de spécialistes, impossible de déplacer les 100 tonnes de roches sur la chaussée, au moins jusqu'en début de semaine prochaine. Une déviation a été mise en place pour les 6 000 véhicules qui l'empruntent chaque jour.

Grand-Est

Opération escargot

Les transporteurs routiers annoncent une opération escargot « de grande ampleur » du nord au sud

de l'Alsace ce lundi pour protester contre le projet de taxe poids lourds de la Collectivité européenne d'Alsace (CEA) au profit de l'entretien des routes alsaciennes. Deux convois devraient partir à 8 h 45 de Reichstett et de Burnhaupt, direction Colmar.

Hauts-de-France

Salariés sacrifiés

Sur la D 1001, à hauteur d'Hautvillers-Ouville (Somme), les 98 salariés de l'entreprise Watts ont planté chacun une croix portant leur prénom devant le site. Dans la semaine, la direction de cette société spécialisée dans la robinetterie a annoncé sa fermeture au premier semestre 2025 pour des baisses de volumes de marché. L'émotion est grande localement.

Normandie

Phoques relâchés

En cette fin de semaine, l'association le Chene a remis à l'eau, à Yport (Seine-Maritime), deux phoques recueillis durant l'été en baie de Somme. Ces jeunes animaux avaient été séparés de leurs mères, sans doute apeurées par la présence de promeneurs le long du littoral. Soignés durant de longues semaines, ils ont enfin pu retrouver les eaux de la Manche.

Pays de la Loire

Sauvetage universel

La ville des Sables-d'Olonne (Vendée) va proposer

de défendre l'inscription du « sauvetage en mer » au Patrimoine culturel immatériel de l'Unesco. La ville annonce avoir saisi

la ministre de la Culture et désire la rencontrer rapidement pour défendre cette candidature. « Le sauvetage en mer est universel », défend Yannick Moreau, maire de la ville.

L'Est Républicain
Edition de Besançon ; Edition de Montbéliard ; Edition de Lunéville ; Edition de Nancy ; Edition de Pont-à-Mousson - Toul ; Edition de Meuse ; Edition de Vesoul ; Edition de Belfort
France monde | le fait du jour, vendredi 25 octobre 2024 739 mots, p. EVES10,EVES11,BADU10,BADU11,MONT10,MONT11,EBEL10,EBEL11,LUN10,LUN11,NAAB10,NAAB11,DOHD10,DOHD11,PONT10,PONT11
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25 octobre 2024 - Le Progrès (Lyon) Le Bien Public Le Journal de Saône et Loire

Patrimoine

Débat relancé sur le financement des églises en péril

Charlotte Murat

Rachida Dati a proposé de faire payer 5 euros aux touristes la visite de Notre-Dame de Paris. Si le diocèse y est formellement opposé, les défenseurs du patrimoine y voient l’occasion de réfléchir à de nouveaux modes de financement.

Faire payer 5 euros l’entrée de Notre-Dame de Paris pour financer la sauvegarde du patrimoine religieux. Rachida Dati a indiqué dans un entretien au Figaro   avoir fait cette proposition au diocèse de Paris. La réponse ne s’est pas fait attendre : c’est non.

L’Église catholique de France est en effet très attachée au principe de « gratuité du droit d’entrée dans les églises ». « La sauvegarde du patrimoine religieux […] mérite une réflexion concertée dont la solution ne saurait être unique. D’autres voies peuvent être explorées que celle qui consiste à taxer les visiteurs de Notre-Dame, pour un prix qui n’a rien d’anecdotique et conduirait immanquablement des personnes à renoncer à visiter une cathédrale par nature ouverte largement à tous », a précisé le diocèse jeudi.

5 000 églises menacées de fermeture

La Conférence des évêques de France doit rendre fin novembre les conclusions de ses États généraux du patrimoine religieux , pour réfléchir à la manière de rénover et de mettre en valeur ce patrimoine. Avant l’incendie, seules les tours de Notre-Dame et la crypte archéologique étaient payantes.

Bien que contraire à la loi de 1905 – qui ne s’applique pas en Alsace-Moselle (lire par ailleurs) – la proposition de Rachida Dati a le mérite de relancer le débat sur le financement de la sauvegarde du patrimoine religieux, que les communes n’ont souvent pas les moyens d’entretenir. Sur les 50 000 lieux de culte recensés en France, 500 sont fermés et 5 000 sont menacés de fermeture, selon l’Observatoire du patrimoine religieux. La Fondation du patrimoine évalue, quant à elle, à 763 millions d’euros les besoins pour sauver les 1 604 édifices pour lesquels des collectes sont en cours sur son site.

Une souscription nationale décevante

Pour trouver des fonds, une souscription nationale a été lancée en septembre 2023 à destination des édifices religieux des communes de moins de 10 000 habitants. À ce jour, 12,6 millions d’euros ont été récoltés, annonce la Fondation du patrimoine. L’objectif annoncé de 200 millions d’euros sur quatre ans semble dès lors compliqué à atteindre.

Se félicitant que la ministre soit « déterminée à sauver le patrimoine religieux en péril », la Fondation du patrimoine indique qu’elle « participera aux discussions qui seront ouvertes sur le sujet avec l’ensemble des acteurs concernés » et « insiste pour que toutes les ressources financières possibles, y compris innovantes, soient mobilisées pour venir au secours de ce patrimoine en péril ».

Valoriser les lieux pour les touristes

Chez nos voisins européens, de nombreux édifices prisés des touristes ont rendu leur entrée payante en dehors des horaires de culte, comme l’abbaye de Westminster à Londres, la cathédrale Santa Maria del Fiore à Florence ou la basilique Saint-Marc à Venise. Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur en charge des cultes, a lui cité l’exemple de la Sagrada Familia à Barcelone en apportant son soutien à la proposition de Rachida Dati. « Si cette mesure s’accompagnait d’une forme de pédagogie où l’on expliquerait aux visiteurs les enjeux liés au péril du patrimoine religieux je pense que les gens pourraient être enclins à payer 5 euros pour visiter Notre-Dame », estime Olivier Genet, historien de l’art à la tête de l’association Rencontre avec le patrimoine religieux.

Mais attention, précise Edouard de Lamaze, président de l’Observatoire du patrimoine religieux, faire payer l’entrée d’une église exigerait deux conditions : respecter à tout prix la gratuité du culte pour les fidèles et valoriser les lieux pour les touristes, ce qui aurait un coût conséquent. « Si décision était prise de faire payer les touristes, il faudrait d’abord investir pour les accueillir de manière correcte, pour organiser les visites, pour installer des panneaux explicatifs, pour retravailler l’éclairage et la mise en lumière des œuvres », détaille-t-il. Autrement dit, si les visiteurs payent, il faut qu’ils en aient pour leur argent.

Bulletin Quotidien
Les femmes, les hommes et les pouvoirs, jeudi 10 octobre 2024 3023 mots

Les femmes, les hommes et les pouvoirs

Le groupe LFI obtient la présidence de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale à la faveur des dissensions au sein du "socle commun"

Le groupe LFI obtient la présidence de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale à la faveur des dissensions au sein du "socle commun"

Le groupe LFI obtient la présidence de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale à la faveur des dissensions au sein du "socle commun"

Trois présidents de commissions ont été élus hier à l'Assemblée nationale pour remplacer leurs prédécesseurs, membres de l'ancienne majorité, nommés au gouvernement. Ce qui aurait dû être un simple remplacement ne bousculant pas les équilibres au sein des postes à responsabilité du Palais Bourbon s'est soldé par une victoire la candidate LFI à la présidence des Affaires économiques, en raison des divisions au sein du "socle commun" qui soutient le Premier ministre Michel BARNIER.

La tension est montée ces derniers jours entre le groupe Ensemble pour la République (EPR) présidé par M. Gabriel ATTAL, et celui de la Droite républicaine (DR) présidé par M. Laurent WAUQUIEZ, qui a remis en cause l'accord de répartition négocié entre eux en juillet (cf. BQ du 22/07/2024), exigeant en sus une présidence de commission, n'étant plus assuré de récupérer le poste de vice-présidente de l'Assemblée laissé vacant par l'entrée au gouvernement de Mme Annie GENEVARD, députée (LR) du Doubs, revendiqué par le groupe RN avec le soutien de certains membres du groupe EPR (cf. BQ 08/10/2024).

Jusqu'au bout, le groupe de droite a ainsi laissé planer la menace de présenter trois candidats face à ceux du camp présidentiel. Finalement, il n'a pas présenté de candidat à la présidence de la commission des Affaires sociales laissée vacante par M. Paul CHRISTOPHE, député (Horizons) du Nord nommé ministre des Solidarités, revenue au troisième tour de scrutin à l'ancien ministre Frédéric VALLETOUX, député (Horizons) de Seine-et-Marne, et a retiré son candidat et apporté son soutien à M. Bruno FUCHS, député (MoDem) du Haut-Rhin, élu au troisième tour président de la commission des Affaires étrangères en remplacement de M. Jean-Noël BARROT, député (MoDem) des Yvelines nommé ministre des Affaires étrangères.

Dans la même logique, la présidence de la commission des Affaires économiques, laissée vacante par l'entrée au gouvernement du député (EPR) de la Haute-Savoie Antoine ARMAND, nommé ministre de l'Economie et des Finances, semblait devoir revenir au député (EPR) de la Manche Stéphane TRAVERT, mais les reports de voix de LR ont finalement bénéficié à la députée (LFI) de Seine-Saint-Denis Aurélie TROUVE, qui l'a emporté par 27 voix contre 25 pour M. TRAVERT au troisième et dernier tour de scrutin.

De fait, si le député (DR) de l'Aisne Julien DIVE a bien retiré sa candidature, les élus de son groupe n'ont pas pour autant apporté leurs voix à M. TRAVERT. La plupart se sont abstenus et l'un a même voté pour Mme TROUVE, selon une déclaration de M. DIVE à la presse à l'issue du vote. Lequel a dénoncé la gourmandise du groupe présidé par M. ATTAL. "EPR a cinq présidences de commission, Horizons une, le MoDem une, LR zéro", a-t-il dénoncé. "Le socle commun, c'est le soutien au gouvernement. Pour ?le reste il n'y a de socle que lorsqu'il y a une entente. EPR n'a pas voulu s'entendre, voilà la ?conséquence", a lâché l'entourage de M. WAUQUIEZ. Le candidat du RN Frédéric FALCON, député de l'Aude, a lui perdu deux voix entre le deuxième et le troisième tour (14 contre 16), qui sont allés selon plusieurs sources RN à M. TRAVERT.

"Aujourd'hui, le groupe de Laurent WAUQUIEZ a fait le choix de favoriser l'élection de l'insoumise Aurélie TROUVE au détriment de notre collègue Stéphane TRAVERT. Je suis, comme chacune et chacun d'entre vous, révolté et profondément désolé pour Stéphane, pour l'Assemblée nationale et pour le pays", a réagi M. ATTAL dans un message à son groupe parlementaire. ?"Ça vient fragiliser la confiance qu'on commençait à construire avec le groupe Droite républicaine", a-t-il ajouté lors d'une réunion du groupe, déplorant le "funeste agenda" de M. WAUQUIEZ. Tout en appelant à ne pas tomber "dans un piège" et à se concentrer sur "l'intérêt du pays".

Le Premier ministre Michel BARNIER, qui a échappé mardi à sa première motion de censure mais risque de se retrouver rapidement en difficulté pendant l'examen du projet de loi de Finances (cf. supra), a également exprimé "sa préoccupation concernant la solidarité ?des différentes entités du socle commun, qui n'a finalement pas été au rendez-vous", a indiqué son entourage. "L?e Premier ministre continuera de travailler avec le gouvernement à la cohésion et à l'action du ?socle commun à l'Assemblée nationale et au Sénat pour faire face aux enjeux du pays", a-t-on ajouté.

Précisons que Mme Sandra MARSAUD, députée (EPR) de la Charente, a en revanche été élue Secrétaire de la ?commission des Affaires économiques en remplacement de Mme Agnès PANNIER-RUNACHER, députée (EPR) du Pas-de-Calais, devenue ministre de la Transition écologique.

L'élection de M. VALLETOUX à la présidence de la commission des Affaires sociales a par ailleurs été ?marquée par un vote "sauvage" des députés LFI et de certains députés Ecologistes pour le député (PS) ?du Calvados Arthur DELAPORTE face au ?candidat officiel du groupe Socialiste, le député de l'Essonne Jérôme GUEDJ. Ils ont finalement voté blanc au dernier tour. "Ma candidature portée par les socialistes était une 'ligne rouge' pour eux. Au point de laisser la droite...", a commenté ce dernier. "Au même moment, les députés socialistes ?votent sans ciller pour la candidate LFI à la présidence de commission des Affaires économiques. Elle gagne. Ils choisissent donc qui sont les bons ou les mauvais socialistes...On les laisse faire longtemps ?? ?", s'est interrogé M. GUEDJ sur X. L'élu de l'Essonne avait été la cible durant la campagne européenne de violentes attaques de la part de LFI, et notamment de son leader Jean-Luc MELENCHON, dont il a pourtant été le protégé quand ce dernier était socialiste. Au coeur de leur affrontement, la situation au Proche-Orient, M. GUEDJ ayant qualifié les Insoumis d'"idiots utiles" du Hamas face à leur refus de désigner le mouvement islamiste comme "terroriste" après les attaques du 7 octobre en Israël. Refusant l'étiquette du "Nouveau Front populaire" aux élections législatives par "devoir de vérité et de loyauté envers" ses électeurs en raison de ses "divergences profondes avec la direction" de LFI "relatives à la brutalisation du débat public", M. GUEDJ a été réélu en juillet avec le soutien du PS. La majorité présidentielle n'avait investi aucun candidat face à lui (cf. BQ du 17/06/2024).

Né en août 1966, titulaire d'une licence d'histoire, M. Frédéric VALLETOUX fut journaliste à l'hebdomadaire "La Gazette des Communes, des Départements et des Régions" (1993-1994) avant d'être journaliste (1994-1998) puis chef adjoint du service Région du quotidien "Les Echos" (1998-2000). Journaliste au service Société du quotidien "Les Echos" jusqu'en 2002, il fut ensuite rédacteur en chef de la "Gazette des Communes, des Départements et des Régions" de 2002 à 2005, étant parallèlement rédacteur en chef du mensuel "La Gazette Santé-Social" (2004-2005). Conseiller municipal de Fontainebleau depuis 2001, et maire (UMP, LR puis Agir) de cette ville d'octobre 2005 à juillet 2022, il fut conseiller régional d'Ile-de-France de mars 2010 à juillet 2022 et fut notamment délégué spécial du Conseil régional, chargé de la ruralité, du commerce, de l'artisanat et des contrats ruraux (2020-2022). Il fut président de la communauté de communes du Pays de Fontainebleau de 2010 à 2016, puis premier vice-président de la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau de 2017 à juillet 2022. Il présida le comité régional du tourisme Paris Ile-de-France de 2016 à 2018. Président du conseil d'administration puis du conseil de surveillance de l'hôpital Fontainebleau, il présida la Fédération hospitalière de France (FHF) de septembre 2011 à septembre 2022. M. Frédéric VALLETOUX est député (Horizons) de Seine-et-Marne depuis juin 2022 et fut vice-président de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation de l'Assemblée nationale de juillet 2022 à mars 2024, ainsi que co-président du groupe d'études parlementaire Déserts médicaux et accès aux soins (janvier 2023-mars 2024). Il fut ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention dans le gouvernement de M. Gabriel ATTAL de février à septembre 2024.

Né en avril 1959, diplômé de l'Institut supérieur de gestion (ISG), titulaire d'une maîtrise de communication de l'Université de Louisiane du Sud, M. Bruno FUCHS fut responsable des programmes francophones de la radio bilingue KRVS 88 FM au Conseil pour le développement du français en Louisiane (1982-1983). Il fut par ailleurs collaborateur au Téléphone Rouge d'Europe 1 (1983) ainsi que cofondateur et responsable de la gestion de la radio locale associative et rurale Radio Pompadour Air Campagne (1983). Correspondant adjoint du bureau de TF1 à Bruxelles (1983-1984) puis journaliste au service des Sports de TF1 (1984), il fut reporter au service Enquêtes et Reportages de TF1 et présentateur d'une série d'émissions consacrées au jeu d'échecs (1985-1988). Il fut ensuite collaborateur à l'émission hebdomadaire "Allô ! Marie-Laure" sur TF1 (1990-1991) puis rédacteur en chef du journal de la nuit "Tout en images" sur TF1 (1992-1994) avant d'être rédacteur en chef du magazine d'informations pratiques bimensuel "Sans aucun doute" sur cette même chaîne à partir de 1994. Présentateur du magazine quotidien de services "Atout Savoir" sur La Cinquième (1995-1998), il fut ensuite gérant de l'agence conseil en communication Ligne 42 (1996-2008) et fut par ailleurs co-animateur du magazine hebdomadaire en deux parties "Comment faire ?" et "Comment faire plus ?" sur France 2 (1998-1999). Président puis coprésident d'Image et Stratégie (2008-2017), il fut en outre président de la société Image et Stratégie Maroc (2011-2017). Elu député du Haut-Rhin en juin 2017 sous l'étiquette La REM, il s'apparenta au groupe Mouvement Démocrate et apparentés avant de s'inscrire au groupe MoDem en septembre 2020. Il fut désigné en février 2018 président délégué de la section française de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie. M. FUCHS fut réélu à l'Assemblée nationale en juin 2022, puis en juillet dernier. Il fut notamment co-rapporteur d'information sur les relations entre la France et l'Afrique (décembre 2022-novembre 2023), et secrétaire général parlementaire de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie de mars 2023 à juin dernier. Par ailleurs conseiller (DVC) d'Alsace, depuis juin 2021, il fut nommé ambassadeur au rayonnement international de l'Alsace en septembre 2021. Il est par ailleurs porte-parole du Mouvement Démocrate (MoDem).

Née en septembre 1979, ingénieure agronome de l'Ecole nationale supérieure agronomique de Toulouse (Ensat), ingénieure du génie rural, des eaux et des forêts, docteure en sciences économiques de l'université de Bourgogne, Mme Aurélie TROUVE fut, notamment, ingénieure au Centre national du machinisme agricole et du génie rural des eaux et des forêts (Cemagref) de Grenoble en 2006-2007, puis maître de conférences d'Agrosup Dijon (2007-2013), et est maître de conférences en économie d'AgroParisTech depuis 2014. Elle fut coprésidente de l'Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne (ATTAC) de 2006 à 2021, et porte-parole de cette association de 2016 à 2021. Mme Aurélie TROUVE est députée (LFI) de Seine-Saint-Denis depuis juin 2022 et fut réélue en juin dernier. Elle fut notamment secrétaire de la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale (2022-2024), co-rapporteure du groupe de suivi relatif à la préparation de la loi d'orientation agricole (avril 2023), et co-rapporteure de la mission d'évaluation à 3 ans de la loi du 18 octobre 2021 visant à protéger la rémunération des agriculteurs, dite loi EGALIM 2 (février 2024). Elle est co-responsable du département d'économie à l'Institut La Boétie (Fondation insoumise).

Le groupe de la Droite Républicaine ne fait plus partie de l'opposition

Précisons par ailleurs que le groupe de la Droite républicaine, présidé par M. Laurent WAUQUIEZ, ne fait officiellement plus partie des groupes d'opposition à l'Assemblée nationale, selon le "Journal Officiel" publié hier. Le groupe a retiré auprès des services de l'Assemblée sa déclaration d'appartenance à l'opposition déposée en juillet, tirant les conséquences politiques de la constitution d'un gouvernement dirigé par M. Michel BARNIER, lui-même membre de LR. Le fait pour un groupe de se déclarer comme groupe d'opposition lui confère notamment des droits spécifiques en termes de représentation dans les divers organes de l'Assemblée et de temps de parole dans l'hémicycle, notamment lors des questions au gouvernement ou des "niches" parlementaires. En conférence des présidents mardi matin, la gauche avait de nouveau demandé à M. WAUQUIEZ de se positionner dans la majorité. La présidente du groupe RN Marine LE PEN avait également dénoncé le positionnement du groupe DR. Des membres du groupe EPR, qui font partie de l'ancienne majorité mais soutiennent aujourd'hui le gouvernement, s'étaient aussi émus de voir le groupe de M. WAUQUIEZ continuer à se positionner dans l'opposition.

A l'inverse, quatre députés du groupe LIOT ont joint mardi soir leurs voix à celles des 192 députés NFP (sur 193) pour voter la motion de censure contre le gouvernement de M. Michel BARNIER (cf. BQ du 09/10/2024). Il s'agit de Mme Martine FROGER, députée de l'Ariège, vice-présidente du groupe LIOT, et de MM. David HABIB, député des Pyrénées-Atlantiques, Laurent PANIFOUS, député de l'Ariège, Secrétaire de l'Assemblée nationale, et du député de la Guadeloupe Olivier SERVA, ancien vice-président (DVG) du Conseil régional de la Guadeloupe, qui avait quitté en juin 2022 le groupe REM pour siéger parmi les non-inscrits puis avait rejoint le groupe LIOT après sa réélection. Le député non-inscrit du Gers David TAUPIAC, ancien membre du groupe LIOT, a également voté pour. Précisons que MM. PANIFOUS et TAUPIAC et Mme FROGER faisaient partie des cinq députés LIOT sortants issus du PS qui avaient reçu l'investiture de leur ancien parti aux dernières élections législatives dans le cadre du "Nouveau Front Populaire" (cf. BQ du 18/06/2024). Les députés non-inscrits Sacha HOULIE, Sophie ?ERRANTE et Stella DUPONT, en rupture de ban avec l'ancienne majorité présidentielle, n'ont en revanche pas franchi le pas de mêler leurs voix à celles de la gauche. Sans surprise, le député (GDR) de Nouvelle-Calédonie Emmanuel TJIBAOU, seul député du NFP à ne pas avoir signé la motion, ne l'a pas non plus votée.

Le Bureau de l'Assemblée nationale trouve un accord sur la répartition de ses délégations

Ainsi que nous l'annoncions (cf. BQ du 08/10/22024), le Bureau de l'Assemblée nationale, présidé par Mme Yaël BRAUN-PIVET (EPR), a finalement trouvé hier un accord sur la répartition de ses délégations entre ses six vice-présidents, a-t-on appris de source parlementaire.

A la suite de cet accord, le Bureau a constitué 5 délégations (contre 6 auparavant) et procédé à la répartition suivante :

La députée (LFI) de Seine-Saint-Denis Clémence GUETTE, première vice-présidente, qui revendiquait la délégation aux Relations internationales, a finalement obtenu la présidence d'une délégation chargée de la recevabilité financière des propositions de loi. L'exercice de la compétence prévue par l'article 89 alinéa 1er du Règlement ne faisait pas l'objet d'une délégation sous la précédente législature et avait été confié à MM. Rémy REBEYROTTE, député (Renaissance) de Saône-et-Loire, et Pierre MOREL-A-L'HUISSIER, député (LIOT) de la Lozère, Secrétaires de l'Assemblée nationale.

La députée (Horizons) du Val-d'Oise Naïma MOUTCHOU, jusqu'alors présidente de la délégation chargée de la communication et de la presse, a obtenu la présidence d'une nouvelle délégation chargée de la communication, de la presse et du patrimoine artistique et culturel, reprenant ainsi les attributions de la délégation chargée de la communication et de la ?presse qu'elle présidait déjà sous la précédente législature, et celles de la délégation chargée du patrimoine artistique et culturel, présidée jusqu'à la dissolution par Mme Hélène LAPORTE, députée (RN) du Lot-et-Garonne.

La députée (LFI) de Seine-Saint-Denis Nadège ABOMANGOLI, a obtenu la présidence d'une délégation chargée des groupes d'amitié et des groupes d'études à vocation internationale. Un poste important pour la gauche, qui souhaite remettre sur la table la transformation du groupe d'étude France-?Palestine en un véritable groupe d'amitié. L'entourage de Mme BRAUN-PIVET ?a toutefois souligné que la charge de représenter l'Assemblée nationale à l'étranger, tout comme ?celle d'organiser la réception de délégations, resterait à la main de la présidente, souvent aux prises ?avec LFI sur les questions internationales. Lors de la précédente législature, la délégation chargée des activités internationales était présidée par Mme Valérie RABAULT, députée ??(PS) du Tarn-et-Garonne.

Le député (EPR) des Français établis hors de France (1ère circ. : Etats-Unis, Canada) Roland LESCURE a obtenu la présidence d'une délégation chargée du statut, de la transparence et des représentants d'intérêts, reprenant ainsi à la fois les attributions de la délégation chargée de la transparence et des représentants d'intérêts présidée lors de la précédente législature par Mme Elodie ?JACQUIER-LAFORGE, députée (MoDem) de l'Isère, et celles de la délégation chargée de l'application du statut du député présidée par Mme Caroline FIAT, députée ??(LFI) de la Meurthe-et-Moselle.

Enfin, le député (DR) de l'Ain Xavier BRETON, a obtenu la présidence de la délégation chargée des groupes d'études, détenue lors de la précédente législature par le député (RN) du Nord Sébastien CHENU.

Un poste de vice-président restant à ce stade vacant du fait de la nomination au ?gouvernement de Mme Annie GENEVARD, députée (LR) du Doubs, le futur titulaire du poste pourrait obtenir une partie des responsabilités de Mme ?MOUTCHOU ou de M. LESCURE, selon des sources parlementaires. ?Précisons que pour l'heure, Mme GENEVARD n'a pas encore présenté sa démission. Elle dispose d'un mois à compter de son entrée au gouvernement, soit jusqu'au 21 octobre, pour le faire et être remplacée par son suppléant Eric LIEGEON.

Le Bureau a également décidé une hausse de "2,4 millions d'euros" des frais de secrétariat des groupes et refondu les règles de répartition de ces frais entre les groupes dans un souci d'équité. Elle sera répartie de telle manière à ce qu'elle soit "modeste pour les deux groupes les plus importants, RN et Ensemble pour la République", a précisé la questeure (PS) Christine PIRES BEAUNE. Cette refondation se fera "à budget constant, grâce à des économies sur les dépenses d'investissement et de fonctionnement programmées en 2025", selon le compte-rendu de la réunion. Le Bureau a par ailleurs modifié l'arrêté du 29 novembre 2017 relatif aux frais de mandat des députés pour proroger, à titre exceptionnel, jusqu'au 15 novembre 2024, le délai dans lequel le solde de frais de mandat de la précédente législature doit être déclaré et restitué.

Les Echos Week-End
vendredi 20 septembre 2024 769 mots
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20 septembre 2024 - Les Echos

Journées du patrimoine : les vignobles dévoilent leurs richesses

La maison de cognac Hennessy profite de la nouvelle édition des Journées du patrimoine, ce week-end, pour célébrer le tricentenaire de la naissance de son fondateur.

Si les Journées du patrimoine mettent cette année l'accent sur le « patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions » ainsi que le « patrimoine maritime », vignobles et domaines seront aussi en fête, offrant un large panel d'expériences à un public oenophile ou simplement curieux. La surprise risque d'être ainsi grande à la découverte de vignobles urbains que des associations ont à coeur de faire revivre sur des territoires desquels ils avaient disparu. Le coteau du Braden à Quimper, le coteau de l'Escaut à Valenciennes ainsi que plusieurs vignobles franciliens (Sucy-en-Brie, Mantes-la-Jolie et ses caves troglodytiques, Bougival, Clamart) seront ainsi accessibles. Dans le village bourguignon de Pernand-Vergelesses, c'est une visite autour des vendanges qui est programmée.

Châteaux et balades patrimoniales

Que les amoureux des vieilles pierres se réjouissent. De superbes bâtisses historiques participent à l'événement. Dans le Bordelais, quatre siècles d'histoire se dévoileront au château de Malle, quand le château de Cérons, superbe chartreuse de la fin du XVIIe siècle, proposera pour sa part un parcours centré sur l'écologie, avec notamment un quiz pour apprendre à réduire son empreinte carbone. Des fleurons ligériens et bourguignons méritent eux aussi une visite, qu'il s'agisse du château de la Grille à Chinon, de celui de la Roche aux Moines à Savennières, des colosses toisant les vignes, presque millénaires, que sont le château de Rully en côte chalonnaise et celui de Pierreclos dans le Mâconnais. Grand Marnier ouvre par ailleurs exceptionnellement les portes de son château à Bourg-Charente. Parfois, point de château mais des demeures de villages viticoles tout aussi élégantes qui se seront présentées lors de balades, notamment en Alsace, à Kientzheim, aux flambeaux, et à Thann.

De précieux anniversaires

Ces journées vont par ailleurs mettre en lumière deux tricentenaires dans le Cognaçais, celui de la maison Hennessy qui célèbre ainsi la naissance de son fondateur Richard en 1724, et celui de la maison Rémy Martin, fondée cette même année. La première dévoile une exposition baptisée « Laisser au temps… », déambulation à travers un cabinet de curiosités où de nombreux objets et témoignages historiques éclairent la vie du fondateur. L'atelier de tonnellerie ouvre également ses portes pour présenter un savoir-faire unique que Hennessy continue de perpétuer. La seconde guidera les visiteurs en train électrique pour découvrir toute la vie d'un cognac, de la vigne à la bouteille.

Tout le programme sur journeesdupatrimoine.culture.gouv.fr

EN BREF

La cote iDealwine

Domaine Arlaud. Une belle cave voûtée, ancien grenier à sel du Moyen-Age acquis en 1966, orne fièrement les étiquettes des vins du domaine Arlaud, créé durant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui, Cyprien Arlaud cultive en biodynamie ses 15 hectares répartis sur 19 appellations de la Côte de Nuits. Soyeux et délicats, les grands crus sont plébiscités aux enchères sur iDealwine.com : 213 euros pour son charmes-chambertin 2010, et 376 euros pour un bonnes-mares 2020.

Angélique de Lencquesaing

Un verre de…

Château de Belaygues, Le Canard élégant 2020. Cet anatidé a fière allure ! Né sur l'appellation fronton dans le Sud-Ouest, il est constitué par une dominante de négrette (70 %), le cépage local emblématique, et de syrah. Issue de vieilles vignes de 70 ans, cette cuvée passée sous bois révèle un nez de cassis frais gourmand. En bouche, les tannins demeurent en embuscade et savent se faire discrets. Les notes de fruits noirs et de violette sont franches et la texture ronde. C'est un vin lisible, dense mais bien fruité. Attachant.

Prix : 20 €. J.-M. B.

Reims réveille les papilles

En écho aux Journées européennes du patrimoine, « Les Relais du goût », trois jours de festivités autour de la gastronomie, vont faire vibrer la ville de Reims ce week-end. Si de nombreuses animations seront centrées autour de la culture culinaire de la région (marchés festifs, dîner suspendu dans les airs, marché de producteurs), le champagne sera évidemment lui aussi de la partie. Les vignerons de Champagne vont ainsi investir le « village viticole » où ils expliqueront au grand public toute la diversité de la région, de la Côte des Bar aux Riceys, de la vallée de la Marne à la Montagne de Reims en passant par la Côte des Blancs. Des dégustations, des ateliers, des conférences rythmeront les journées, qui pourront être complétées par des expériences proposées par différentes maisons de champagne : accords champagne et truffe chez G. H. Martel, dégustation de vins de réserve chez Charles de Cazanove, master class autour des trois cépages principaux par la maison Canard-Duchêne…

J.-M. B.

Jean-Michel Brouard

La Gazette des communes (site web)
jeudi 30 mai 2024 3292 mots

Millefeuille territorial : les propositions choc du rapport "Woerth"

Décentralisation

Claire Boulland; Delphine Gerbeau; Jean-Baptiste Forray; Rgaspar; Ycherel

Fusion des différentes catégories d'intercommunalités, suppression de la métropole du Grand Paris, dévitalisation du Comité des finances locales, retour du cumul des mandats et du conseiller territorial... dans son rapport, remis le 30 mai au président de la République, Eric Woerth fait assaut de propositions disruptives.

Eric Woerth tape fort. Nouveau partage des compétences, fusion de toutes les catégories d'intercommunalités, recentralisation de l'aide sociale à l'enfance, partage de fiscalité nationale pour financer les collectivités, retour du cumul des mandats et du conseiller territorial... L'ancien ministre du Budget de Nicolas Sarkozy et actuel député (Renaissance) de l'Oise a remis ses 51 préconisations à Emmanuel Macron. Intitulé "Décentralisation, le temps de la confiance". Le rapport "Woerth" écrit "comme un projet de loi" n'a pas vocation à prendre la poussière, prévient son auteur. Il souhaite qu'il se traduise en quatre ou cinq projets de loi, vu son large périmètre allant des finances locales au pouvoir réglementaire, en passant par le statut de l'élu. Il faudra, avant cela, qu'il survive à l'ouverture d'une négociation de deux mois entre les associations d'élus, présidée par le Premier ministre, Gabriel Attal, et qu'il fasse face à un parlement sans majorité absolue. "C'est une mise de jeu", confirme-t-on dans l'entourage d'Emmanuel Macron, où l'on espère bien que cette démarche aboutira à une nouvelle « étape de la décentralisation ». Gros plan principaux points sur les principaux points du rapport "Woerth".

Fusion de toutes les catégories d'intercommunalités

Exit, les métropoles de droit commun, les communautés urbaines, les communautés d'agglomération et les communautés de communes... Le rapport "Woerth" propose de fusionner toutes ces catégories en une seule.

Une piste contre laquelle s'était élevée Intercommunalités de France dans un courrier à Eric Woerth daté du 18 avril. « Une telle réforme n'est demandée ni par les élus, ni par leurs administrés, avait mis en garde le président de l'association, Sébastien Martin (ex-LR). Les statuts actuels offrent suffisamment de souplesse pour s'adapter aux différentes situations territoriales. »

Un diagnostic que ne partage pas Eric Woerth. « Après une longue phase de contraintes, il n'est pas souhaitable d'augmenter le nombre de compétences obligatoires des EPCI sur tout le territoire national. Les élus sont aujourd'hui les mieux à même de décider à quel niveau chacune des compétences doit être exercée, selon les caractéristiques de leur territoire et leurs projets locaux », souhaite-t-il, dans une veine que ne renierait pas le président de l'Association des maires de France, David Lisnard (LR).

Conjointement, l'auteur du rapport préconise également la suppression des pôles d'équilibre territorial et rural (PETR) ainsi que des syndicats intercommunaux inutiles. Il estime que cela concerne environ la moitié des 9 065 syndicats recensés en 2023.

Le blues des intercos

Suppression de la métropole du Grand Paris

Par ailleurs, malgré son opposition à la disparition d'une strate administrative de collectivités, Eric Woerth prône la suppression de la métropole du Grand Paris (MGP). Reprenant les critiques exprimées par la Cour des comptes dans son rapport de janvier 2023, l'ancien ministre du Budget juge l'action de la MGP beaucoup trop famélique pour justifier son maintien.

« Finalement, huit ans après sa création, elle a, au titre de ses réalisations, la construction de la piscine olympique et l'exercice de la compétence Gemapi [NDLR : gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations] », étrille-t-il.

« Elle n'a porté aucun projet métropolitain », renchérit-il, lors de la présentation des conclusions de son rapport à la presse, précisant qu'il n'y a, là, « rien de personnel » contre le patron du groupement urbain, Patrick Ollier (LR).

Les compétences de la MGP, dans le rapport, ont principalement vocation à être transférées aux établissements publics territoriaux, qui se verraient reconnus comme des intercommunalités de plein exercice.

« Supprimer une intercommunalité de 131 communes et 7,2 millions d'habitants pour créer onze nouvelles intercommunalités sur le même périmètre : cherchez l'erreur ! Paris serait la seule capitale européenne qui ne disposerait plus d'une aire métropolitaine organisée sur sa zone dense », conteste Eric Césari, vice-président LR de la métropole du Grand Paris.

Etatisation du périphérique

Au chapitre de la région capitale, Eric Woerth ne s'arrête pas là. Le député macroniste de l'Oise propose que le boulevard périphérique, aujourd'hui voie municipale de la ville de Paris, soit recentralisé « comme le sont déjà l'ensemble des axes stratégiques reliant la capitale ».

« En effet, le périphérique est le lieu de passage obligé de plus d'un million de travailleurs quotidiens venus du reste de l'Ile-de-France et au-delà », martèle Eric Woerth, qui veut donner la main à l'Etat et au préfet.

Une pierre dans le jardin de la maire de la capitale, Anne Hidalgo, et de son adjoint David Belliard, qui souhaitent abaisser la vitesse sur le périphérique de 70 à 50 km/heure.

Métropole de Lyon : un nouveau mode de scrutin

Eric Woerth s'attaque aussi à la métropole de Lyon, collectivité issue de la fusion entre le conseil général du Rhône et la communauté urbaine du Grand Lyon sur le périmètre de cette dernière.

« C'est le seul territoire où se superposent deux clauses générales de compétence : celle de la commune et celle de la métropole », pointe-t-il du doigt. Pour Eric Woerth, il faut en finir avec ce régime d'exception, source, à ses yeux, d'une concurrence nocive entre ces deux collectivités.

L'ancien ministre entend aussi rayer d'un trait de plume le scrutin actuel par circonscription, qui « exacerbe les tensions » entre le groupement urbain et les maires.

Il préconise un scrutin de liste dans une circonscription unique avec une prime majoritaire réduite à 25 % contre 50 % aujourd'hui. « La réduction de la prime majoritaire viserait à donner une place privilégiée à l'opposition dès lors que la gouvernance de la métropole, qui est aussi une intercommunalité, doit permettre de trouver des consensus », fait-il valoir.

Les lycées pour l'Alsace

Le rapport "Woerth" se garde, en tout cas, de revenir sur les redécoupages des intercommunalités, mais aussi des régions. Il n'ouvre pas la boîte de Pandore d'une partition du Grand Est Malgré une forte insistance ces derniers mois, du président (LR) de la Collectivité européenne d'Alsace (CEA), Frédéric Bierry, qui réunira ce 31 mai encore 150 élus dont des parlementaires pour présenter un manifeste pour l'Alsace.

Fruit de la fusion du Bas-Rhin et du Haut-Rhin et dotée de quelques compétences particulières, comme le bilinguisme et le tourisme, la CEA pourrait néanmoins prendre la compétence des lycées, suggère Eric Woerth.

Région Alsace : même si Emmanuel Macron s'y oppose, Frédéric Bierry y croit encore

Décentralisation du logement

S'il n'évoque pas le statut d'autorité organisatrice de l'habitat, créé par la loi "3DS", le rapport propose de « donner aux intercommunalités Les outils pour relancer la construction de logements », en achevant la décentralisation complète des aides à la pierre à celles disposant d'un plan local d'urbanisme intercommunal et d'habitat (PLUiH). Aujourd'hui, la gestion des aides à la pierre est déléguée aux intercommunalités et départements volontaires.

Le rapport propose aussi une application de la loi "SRU" au niveau intercommunal, mais avec la mise en place de clauses garantissant un taux minimal de mixité sociale par commune. Enfin le rapport propose de donner un poids plus important au maire dans l'attribution des logements sociaux, à l'instar de ce que prévoit le projet de loi pour le développement d'une offre de logements abordables. Il reprend enfin une proposition peu consensuelle, qui figure également dans le rapport "Ravignon", de transférer la gestion des ménages reconnus prioritaires au titre du Dalo de l'Etat aux communes.

Logement : une décentralisation à haut risque

Protection de l'enfance : vers une recentralisation ?

Le rapport "Woerth" veut affermir le département dans ses fonctions sociales. Cela ne l'empêche pas d'envisager une recentralisation de l'aide sociale à l'enfance.

« La volonté d'apporter des garanties homogènes de protection aux enfants et l'imbrication très forte de cette politique publique avec les compétences de l'Etat en matière de justice, de santé et d'éducation peuvent légitimement interroger sur l'exercice par les conseils départementaux de la mission de protection de l'enfance », justifie Eric Woerth.

« Cela fait dix ans que je demande la recentralisation. Les départements ont largement fait preuve d'irresponsabilité à l'égard des enfants placés », réagit l'essayiste Lyes Louffok, militant des droits de l'enfant.

L'ancien ministre met, au final, sur la table, deux scénarios : la recentralisation ou l'intégration de ces politiques dans un nouveau service des solidarités présidé par le patron du conseil départemental, mais cogéré avec l'Etat et la Sécurité sociale.

Mineurs non accompagnés et protection de l'enfance : vers la recentralisation ?

Pour ce qui est du financement et de la tutelle des Ehpad, le rapport se montre plus définitif. Il plaide très clairement pour une recentralisation.

Eric Woerth appellent aussi à faire du département l'échelon des réseaux "en lui transférant l'ensemble des routes nationales non concédées" et la gestion de certains musées. A l'inverse, il aimerait lui reprendre sa compétence tourisme pour la confier exclusivement aux régions.

Concernant ces dernières, il aspire à les "empêcher de gérer des compétences de proximité" pour qu'elles deviennent le lieu "de la planification active et de son suivi". Il ambitionne de leur transférer, notamment les ports de la Rochelle et Bordeaux, les Intercités, mais aussi les aéroports de taille intermédiaire gérés aujourd'hui par les départements.

Déconnexion du point d'indice

Le rapport d'Eric Woerth suggère, lui aussi, la décorrélation du point d'indice par rapport aux autres versants de la fonction publique. "Pour répondre aux hurlements des élus locaux à chaque augmentation du point d'indice, il est nécessaire de leur accorder la liberté d'agir dans le cadre du statut", défend celui qui est aussi député de l'Oise. Pour ce faire, il souhaite que l'évolution de sa valeur soit définie par une branche « FPT » à la main de la coordination des employeurs territoriaux (CET), dans le cadre d'une «négociation annuelle obligatoire».

Il y a près d'une semaine, Stanislas Guerini confiait justement souhaiter « une négociation annuelle sur les salaires, qui démarre tôt dans l'année et se termine à l'été, afin de laisser du temps pour construire les budgets nationaux et ceux des collectivités ». Il est ajouté que la branche "FPT" « aurait vocation à assurer en autonomie et au niveau national l'ensemble des négociations statutaires, indiciaires et indemnitaires de l'ensemble de la FPT ».

Titres de transport, point d'indice : une note salée pour les collectivités

Finances locales : un nouveau dialogue Etat-collectivités ?

Sur le volet des finances locales, Eric Woerth pousse pour la mise en place d'une "loi d'orientation des finances locales et de simplification (LOFLS)" au Parlement, ainsi que pour la création d'un "Observatoire des finances publiques locales", qui serait la fusion du Comité des finances locales (CFL) et de l'Observatoire des finances et de la gestion publique locales (OFGL).

Si les recommandations d'Eric Woerth étaient suivies d'effets, la place d'André Laignel, président des deux organes, serait en danger. En effet, le député de l'Oise propose que le président de cette nouvelle instance soit "une personnalité qualifiée à l'instar du Conseil d'orientation des retraites (COR) et non un représentant des collectivités".

Loi de programmation ou loi de finances : les collectivités demandent de la visibilité

Une fiscalité locale réorientée

Alors que Certains élus locaux appellent à la mise en place d'un impôt local pour restaurer un lien fiscal, perdu à la suite de la surpression de la taxe d'habitation pour les résidences principales, Eric Woerth ne suit pas cette piste, "car les Français ne comprendraient pas la réapparition d'un impôt presque immédiatement après la suppression de la taxe d'habitation", écrit-il. Il préfère proposer un nouveau schéma de financement basé sur la répartition de fractions d'impôts nationaux, similaire sur certains aspects à celui évoqué la veille par Boris Ravignon Dans son rapport.

Le rapport « Ravignon » s'attaque au millefeuille territorial

Pour le Bloc communal, Eric Woerth souhaite qu'il "concentre la quasi-totalité de la fiscalité foncière", prévoyant que les communes perçoivent la taxe d'aménagement (TA) et les EPCI la moitié de la partie versée aujourd'hui aux départements pour les droits de mutation à titre onéreux (DMTO). Les intercos percevraient aussi l'Ifer.

Un choix qui soulève la question de la réévaluation des valeurs locatives pour la taxe foncière, une mesure très attendue par les associations d'élus. Selon Eric Woerth, cette réévaluation "ne se fera jamais au niveau national". Il souhaite donc de "permettre aux EPCI de demander l'actualisation des valeurs locatives cadastrales de leur territoire auprès de la direction départementale des finances publiques".

La réactualisation des valeurs locatives reportée de deux ans

Pour les Départements, un "service départemental des solidarités", permettant d'isoler les dépenses sociales obligatoires des autres dépenses, serait créé et financé par une dotation de solidarité révisée annuellement. La contribution solidarité autonomie (CSA) et la contribution additionnelle de solidarité pour l'autonomie (Casa), aujourd'hui perçues par la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA), serait transférées. Selon la proposition d'Eric Woerth, les départements pourraient bénéficier d'une fraction de la Contribution sociale généralisée (CSG), de la taxe Gemapi (perçue actuellement par les EPCI), mais aussi d'une écotaxe pour le financement des routes.

Les départements face à une reprise qui ne vient pas

Enfin, les Régions, qui ont aujourd'hui pratiquement perdu toute fiscalité locale et dotations, se verraient attribuer "une fraction territorialisée de l'impôt sur les sociétés" et retrouveraient un levier fiscal, avec pouvoir de taux, sur la CFE (actuellement attribuée au bloc communal), mais seulement sur la moitié de celle-ci.

La contre-proposition de réforme de la DGF

Eric Woerth formule aussi une proposition détaillée de réforme de la DGF, souhaitée par tous les acteurs mais extrêmement difficile à mettre en oeuvre. Il n'hésite pas à tacler le CFL, affirmant que celui-ci "n'a pas fait le travail". En réalité, l'instance présidée par André Laignel travaillait depuis plusieurs semaines, mais a suspendu ses travaux à cause d'un désaccord financier avec le gouvernement.

Cela n'empêche pas Eric Woerth d'avancer. Il trouve anormal que les maires n'y comprennent plus rien. Pour y remédier, il voudrait "mettre fin aux ancrages du passé pour rétablir l'équité entre les territoires" en s'appuyant sur trois dotations :

Une dotation complémentaire de fonctionnement, avec un minimum de ressources garanti et qui s'appuierait sur le potentiel financier par habitant, calculé chaque année, en prenant en compte les charges de centralités de certaines communes, mais aussi les territoires qui se développent; Une dotation de préservation de l'environnement et du patrimoine, versée de façon forfaitaire "aux communes dotées d'importants espaces naturels non artificialisés" ou celles "comptant un important patrimoine culturel"; Une dotation de mutualisation pour les communes nouvelles. Réforme de la DGF : les élus locaux dénoncent un « contournement » du CFL

Eric Woerth anticipe une transition qui pénaliserait certaines communes. Il imagine l'éviter en envisageant que "les communes perdantes pourraient bénéficier d'une compensation temporaire grâce à la dynamique de la TVA et des impôts locaux". S'agissant des intercommunalités, le député pousse pour la disparition de la part forfaitaire de DGF et un basculement intégral vers la dotation d'intercommunalité. Pour les départements, la DGF serait supprimée et remplacée par la dotation de solidarité.

Par ailleurs, sur le plan financier, Eric Woerth envisage aussi de fusionner toutes les dotations d'investissement des collectivités pour ne laisser qu'une seule enveloppe à la main du préfet.

Le retour du cumul des mandats

Sur le champ électoral, Eric Woerth rouvre la boîte à archives pour y ressortir le cumul député-maire et sénateur-maire, supprimé depuis 2017. "Il faut réinstaurer un continuum entre le Parlement et les collectivités", défend Eric Woerth... mais pas exactement dans les mêmes termes. L'autorisation ne serait pas élargie aux fonctions exécutives départementales et régionales et la présidence d'EPCI devra être prise en compte dans les règles de cumul des mandats et d'indemnités. Il serait donc interdit de cumuler la fonction de président d'EPCI avec un département ou une région. Le cumul des mandats, rengaine du Sénat

Le conseiller territorial new look

Eric Woerth propose aussi le retour du conseiller territorial de Nicolas Sarkozy, siégeant à la fois au conseil régional et au conseil départemental, créée par une loi de 2010. Eric Woerth assume : "Il faut mieux associer les départements et les régions." Il faut dire que c'était une commande présidentielle. Mais, contrairement à la version de l'ancien Président pour lequel il a été ministre du Budget, avec les grandes régions, tous les conseillers départementaux ne pourront pas devenir conseillers territoriaux. Eric Woerth maintient tout de même l'idée d'un scrutin cantonal, mais avec comme solution la possibilité laissée à chaque binôme candidat dans un canton de flécher l'un de ses membres vers le conseil régional. L'objectif est clair : conserver un nombre de conseillers régionaux inchangé, tout en garantissant une représentation équitable des territoires ruraux. Conseiller territorial : Emmanuel Macron dans les pas de François Fillon Régions de France a d'ore et déjà exprimé son opposition en dénonçant par communiqué "une régression qui cantoniserait les enjeux régionaux tout en remettant en cause la parité (...) et qui introduirait une nouvelle confusion entre les compétences régionales et départementales".

La réduction de 20 % du nombre d'élus locaux

La mesure serait pourtant utile pour réduire le nombre d'élus, autre désir du député de l'Oise. Au-delà du conseiller territorial, qui pourrait faire baisser le nombre d'élus départementaux et régionaux de 5 500 à 3 200, il mise en parallèle sur la réduction du nombre de conseillers municipaux de 100 000 élus locaux grâce à un maximum de neuf conseillers pour les communes de moins de 499 habitants, treize conseillers pour les communes de 500 à 1 499 habitants et une baisse de 20 % pour les communes de plus de 1 499 habitants. "Mais le nombre d'adjoints municipaux sera maintenu", rassure Eric Woerth, qui souhaite faciliter la constitution des listes et que les adjoints et maires des communes de moins de 20 000 habitants soient mieux indemnisés. Avec une nouveauté, l'instauration de la parité même pour les listes des communes de moins de 1 000 habitants.

Un nouveau mode de scrutin pour Paris, Lyon et Marseille

Il ajoute à sa liste de réformes électorales une autre demande présidentielle, la réforme de la "loi PLM" de 1982, qui régit les élections municipales à Paris, Lyon et Marseille. "Je propose un retour au droit commun avec un maintien des arrondissements et secteurs", a explicité Eric Woerth, pour qu'un maire de ces grandes villes ne puisse plus être élu avec une minorité de voix. Concrètement, il propose la mise en place d'une élection municipale à deux urnes, avec une première urne pour l'élection du conseil municipal comme dans l'ensemble des communes, et une deuxième urne pour l'élection du conseil d'arrondissement ou de secteur. Le nombre de conseillers municipaux resterait inchangé et le cumul des deux mandats serait autorisé. Une proposition Saluée sur X (ex-Twitter) par le président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale et député de Paris, Sylvain Maillard, qui proposera sa propre réforme "dans les prochaines semaines", après plusieurs mois de travail avec certains députés de sa majorité.

Réactions mitigées

Les réactions à ce rapport sont contrastées. « Eric Woerth nous a écoutés, mais d'une oreille. Suppression de nos droits de mutation à titre onéreux, recentralisation de l'aide sociale à l'enfance, perte de la compétence tourisme [NDLR : au profit des régions]. Le rapport aurait pu s'en passer ! » déplore François Sauvadet (UDI), président de Départements de France.

« Ils veulent nationaliser le périph' parisien après avoir abandonné le réseau routier national aux territoires ruraux, qui n'en n'ont pas les moyens. "Paris et le désert français" écrivait JF Gravier en 1947. Cela ne va pas s'arranger », commente, pour sa part, Hervé Saulignac, député PS et ancien président du conseil départemental de l'Ardèche.

Cela n'empêche pas Éric Woerth d'être convaincu que son rapport puisse faire oeuvre utile. "Il y a besoin de retisser des liens de confiance entre l'Etat et les collectivités et de sortir de ce dialogue de sourds où personne n'est pas satisfait de la décentralisation", clame-t-il. Reste à savoir si son rapport permettra de restaurer une confiance durable entre l'État et les élus locaux.

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27 avril 2024 548 mots
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Actualité, samedi 27 juillet 2024 516 mots, p. 6
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10 octobre 2024 305 mots
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L'Est éclair
EST
REGION, vendredi 22 mars 2024 702 mots, p. EST4

Environnement

Un îlot forestier en projet pour faire face au réchauffement climatique

Armand Patou

Brienne-la-Vieille Un îlot forestier laissé en évolution libre (ou îlot de sénescence) est en projet dans la forêt d’Orient. La Région Grand Est, représentée par son président Franck Leroy, souhaite multiplier ces projets pour lutter contre le réchauffement climatique.

« Les îlots de sénescence sont des zones de forêt où nous décidons volontairement de cesser l’exploitation forestière » Léa Joly

Armand Patou

Au cœur du Parc naturel régional de la forêt d’Orient (PNRFO) et sous un soleil printanier, était présenté ce mercredi un projet d’îlot forestier laissé en évolution libre (ou îlot de sénescence). Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mission LIFE Biodiv’Est qui souhaite « démultiplier et accélérer les projets liés à la restauration et à la préservation de la biodiversité dans la région Grand Est ».

Les îlots de biodiversité ont déjà été lancés dans la Marne, au cœur du Parc naturel régional de la Montagne de Reims. Son objectif est de préparer les forêts au changement climatique. « Les îlots de sénescence sont des zones de forêt où nous décidons volontairement de cesser l’exploitation forestière pendant plusieurs décennies, soixante-dix ans ou au-delà », expliquait Léa Joly, chargée de mission LIFE Biodiv’Est forêt au Parc naturel régional de la Montagne de Reims.

Jésus Cervantes, président du PNRFO, confiait le 18 mars dans nos colonnes vouloir suivre cette démarche. « Le Parc mène un nouveau projet de compensation où l’on propose à des propriétaires, publics ou privés, de figer quelques hectares que l’on va laisser vivre pendant 50 ou 60 ans, et l’on regarde l’évolution de la génétique. Nous avons de notre côté 5 hectares figés et un objectif sur dix ans de 150 hectares. »

Un îlot de trois hectares

Parmi les propriétaires, il y a Julien. « La forêt a une fonction écologique, mais aussi économique et sociale. Et dans l’ensemble du Parc, c’est une forêt qui est très diversifiée. On trouvait donc que ce projet était la moindre des choses à faire » , partage le propriétaire de cet îlot de trois hectares.

Au sein de cet îlot, « 32 arbres d’intérêt écologique ont été inventoriés , détaille Ève Dusacre, chargée de mission forêt et garde du littoral au Parc naturel régional de la forêt d’Orient. L’objectif étant d’en avoir au moins dix à l’hectare. » Dans ces arbres d’intérêt écologique, on compte le gros bois et le très gros bois, les arbres porteurs de microhabitats et les arbres remarquables. « Ici, on va par exemple retrouver des chênes, des érables, des frênes et des merisiers. Une très belle diversité qui justifie l’installation de l’îlot », détaille Ève Dusacre.

Un appel aux dons lancé par la Fondation du patrimoine

Mercredi, une convention de partenariat entre la Région Grand Est, le Parc naturel régional de la Montagne de Reims et les délégations régionales d’Alsace, Bourgogne-Franche-Comté, Champagne-Ardenne et Lorraine de la Fondation du patrimoine, suivie du lancement des premières campagnes de collecte de dons en Grand Est, étaient organisée. « L’important est d’avoir une communauté d’acteurs investis dans la biodiversité, qui nous permettent d’être plus efficaces dans sa préservation » , ajoute Franck Leroy, président de la Région Grand Est.

Investi en grande partie dans la sauvegarde et la valorisation du patrimoine français depuis sa création en 1996, la Fondation du patrimoine souhaite « soutenir des projets en faveur de la biodiversité ». C’est pourquoi « la Fondation du patrimoine lance une expérimentation de mécénat visant à indemniser des propriétaires forestiers publics ou privés s’engageant dans la création de ces îlots forestiers. Ces levées de fonds privés devraient concerner 180 hectares d’îlots à l’horizon 2031 » , explique Pierre Possémé, délégué régional Champagne-Ardenne de la Fondation du patrimoine. Un appel aux dons à hauteur de 200 000 euros a donc été lancé pour aider à la mise en place d’îlots de libre évolution au sein du Parc naturel de la forêt d’Orient.

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25 novembre 2024 479 mots
Patrimoine. Maisons alsaciennes en déclin : la sauvegarde s’organise

Patrimoine Maisons alsaciennes en déclin : la sauvegarde s’organise Face à la disparition continue des maisons alsaciennes, la CEA avait initié, il y a un an, une nouvelle politique portant sur... Voir l'article

Sud Ouest - Bassin d'Arcachon / Médoc
Actualité, samedi 27 juillet 2024 516 mots, p. 6
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Le Figaro (site web)
Vin, samedi 11 janvier 2025 - 08:00 UTC +01:00 1743 mots

Vin ; Champagne ; Vin ; Economie du vin

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27 juillet 2024 - Sud Ouest - Landes Sud Ouest - Béarn et Soule Sud Ouest - Charente-Maritime Sud Ouest - Libournais / Blayais Sud Ouest - Lot-et-Garonne Sud Ouest - Pays Basque Sud Ouest - Sud-Gironde Sud Ouest - Bordeaux Agglo

Œnotourisme premium en Champagne, Dry January... Les confessions d’Arnaud Robinet, maire de Reims

Martin Lemaire

Avec un œnotourisme florissant, Reims s’affirme désormais comme une escale incontournable pour les amateurs. Le Figaro Vin a rencontré son maire Arnaud Robinet, un passionné de champagne, défenseur de l’excellence viticole française et pas vraiment adepte du Dry January.

Malgré les injonctions à réduire sa consommation et le Dry January auquel s’adonnent de plus en plus de Français, Arnaud Robinet le clame : « Je suis un amoureux du champagne». La restriction à outrance, très peu pour le maire Horizons de Reims. La ville qu’il dirige depuis plus de 10 ans s’est muée en véritable destination œnotouristique, sous l’effet de la force de frappe des grandes maisons, certes, mais aussi de la mairie, bien déterminée à accueillir au mieux des touristes en quête de dégustation, mais surtout d’expérience globale. Parcours immersif, nuit dans les vignes, expositions d’art contemporain... Reims, capitale du champagne , s’annonce plus passionnante que jamais en 2025.

LE FIGARO VIN. - L’œnotourisme s’est développé de manière impressionnante à Reims ces dernières années...

ARNAUD ROBINET. - Il y a effectivement eu un développement très marqué, sous l’effet de plusieurs facteurs. Il est clair que l’on a surfé sur l’impact de l’inscription des coteaux, des maisons et des caves au patrimoine mondial de l’Unesco en 2015. Cette inscription a représenté un véritable catalyseur qui a fait prendre conscience à l’ensemble des acteurs qu’il fallait travailler ensemble, main dans la main, et chasser en meute. Autrement dit, pas d’opposition entre les maisons et les vignerons, et surtout pas d’opposition entre Reims et Épernay. Nous faisons partie de la même destination qui est la «destination Champagne». Le deuxième élément, c’est aussi le rebond après la crise sanitaire. La pandémie de la Covid avait ralenti l’activité et suite à cela, nous avons constaté une envie accrue des voyageurs pour des expériences authentiques et immersives. Et la Champagne a su capter cette demande, notamment grâce à son positionnement sur le luxe, la gastronomie et la nature.

Citons aussi les investissements colossaux des grandes maisons. Elles ont investi dans des infrastructures œnotouristiques modernes et innovantes. On peut citer Ruinart , qui a réinventé son cycle de visite autour de l’art contemporain, Taittinger , avec un développement de circuits immersifs, Veuve Clicquot , qui a modernisé son parcours, Pommery avec aussi l’art contemporain, etc. Enfin, les vignerons indépendants sont à saluer car beaucoup ont mis en place un accueil au cœur du vignoble, avec des chambres d’hôtes, des ateliers pédagogiques, des balades dans le vignoble... Aujourd’hui, on a tous compris que le client a besoin d’authenticité et d’aller sur le territoire où est produit le vin.

Pourquoi avoir attendu pour activer ce levier de l’œnotourisme ?

C’est vrai qu’on était peut-être un peu plus discret et lorsqu’on regarde d’autres régions comme l’ Alsace voisine, on semble toujours présenter un certain retard, notamment dans l’organisation de la filière. Mais en termes de fréquentation, la Champagne reste toujours la deuxième destination de France devant l’Alsace et la Bourgogne. La perception du retard de la Champagne peut s’expliquer par plusieurs facteurs, qu’ils soient historiques, culturels ou structurels. La tradition champenoise est restée longtemps centrée sur l’exportation, d’ailleurs les grandes maisons ont construit leur réputation sur un produit d’exception sans forcément avoir eu besoin de le connecter au territoire ou au terroir. Contrairement à l’Alsace, où les petits producteurs vendaient souvent en direct, là où mes maisons de champagne privilégient les réseaux de distribution.

Et puis nous avons un modèle économique tourné vers le luxe. C’est un positionnement assumé du comité champagne et de l’UMC (Union des maisons de champagne, NDLR), ce qui fait que le champagne était moins destiné au tourisme de masse ou aux expériences pédagogiques. Troisièmement, il y avait l’absence d’un réseau œnotouristique structuré, contrairement à l’Alsace, qui a structuré dès les années 50 sa route des vins, la plus ancienne de France, alors que la Champagne n’a développé que très tardivement des itinéraires touristiques. Ces derniers ont été créés en 2002 et restent encore peu visibles et mal balisés, ce qui limite peut-être encore leur attractivité.

Quel bilan tirez-vous de la saison œnotouristique à Reims en 2024 ?

Reims en 2024, c’est 7,4 millions de visiteurs, avec beaucoup d’étrangers, qu’ils soient américains, européens, ou franciliens, mais aussi d’Europe du Nord. Tous viennent pour le patrimoine, la cathédrale, la basilique et bien sûr pour le champagne. Et puis ce qu’on a réussi à faire en 2024, c’est de garder ces touristes plus longtemps qu’une seule nuit, parce que nous travaillons main dans la main avec Épernay. Reims reste la porte d’entrée de par les infrastructures autoroutières, le TGV et autres. Derrière, l’objectif est aussi d’emmener les touristes à Épernay afin qu’ils restent plus longtemps sur notre territoire. D’ailleurs, nous avons un taux d’occupation chez nos hôteliers qui est supérieur à la moyenne nationale.

Que fait la mairie pour accompagner ce développement ?

Nous avons par exemple créé des événements qui permettent d’attirer les touristes. On a les «Relais du goût», une initiative récente et marquante qui permet d’associer patrimoine, dégustation et découverte du champagne. La mairie s’implique désormais dans le Champagne Day et la promotion de la Champagne à l’international.

Quelles sont les perspectives pour 2025 et au-delà ?

Les hôteliers sont assez confiants pour l’année 2025. Nous aurons bien sûr les 10 ans de l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco avec des événements autour des caves. Mais nous souhaitons aller plus loin, notamment en améliorant et en intensifiant l’offre culturelle. On va avoir deux musées qui vont ouvrir courant 2026, le nouveau musée des Beaux-Arts de Reims, en face de la cathédrale. Donc on va densifier l’offre culturelle, aussi bien en termes de musées, qu’en termes d’événements. Le comité Champagne travaille à la création d’un événement à Reims au courant 2026.

Quel regard portez-vous sur la hausse du prix du champagne ? Est-ce que vous considérez que c’est encore un produit accessible à tous ?

Alors je dis attention, car aujourd’hui je pense que le champagne doit rester un produit d’exception, c’est-à-dire que dans cette concurrence des vins effervescents, le champagne symbolise le diamant. Je suis contre le fait qu’on puisse retrouver des bouteilles de champagne en grande surface à une dizaine d’euros parce que derrière, on ne fait plus la différence entre un champagne, un crémant ou un prosecco. Alors que la production n’est pas la même, le vieillissement n’est pas le même... Pour moi, le champagne doit rester le haut de gamme du vin effervescent.

Vous vous êtes déclaré en faveur d’un débat pour aborder la légalisation du cannabis. Ne pensez-vous pas que cette substance peut constituer une concurrence pour l’alcool et notamment les vins, dont on connaît les difficultés commerciales ? C’est déjà le cas aux États-Unis, notamment...

Je suis pharmacologue et toxicologue, je connais bien les effets néfastes du cannabis. Quand j’ai proposé ce débat, c’était pour des questions de sécurité sanitaire, avec en perspective le fait que l’on est le pays le plus répressif d’Europe en termes de consommation de cannabis et que parallèlement à cela, on est le pays où on consomme le plus. D’où ma question : est-ce qu’il ne faut pas revoir ce modèle ? Je n’ai pas d’idées préconstruites sur le sujet. Après, que ce soit un produit récréatif, certes, il faut en avoir conscience, mais de là à concurrencer le champagne, je ne suis pas sûr. Peut-être les alcools forts, mais le vin, non. On ne s’adresse pas à la même population.

Est-ce difficile de mettre en valeur le champagne dans un monde de plus en plus hostile à l’alcool ?

Le champagne, c’est un vin différent des autres. C’est un produit d’exception. Et c’est pour ça d’ailleurs que dans notre communication, nous associons beaucoup le champagne au terroir, à l’histoire, aux femmes et aux hommes qui ont contribué à sa production, qui ont créé ces paysages, et nous n’avons pas peur ici de parler du champagne. Et il y a cet art de vivre à la rémoise que l’on met en avant. Bien sûr qu’il y a la loi Evin, il y a la question de santé publique, mais j’estime qu’on ne se saoule pas au champagne.

Considérez-vous comme positif le fait qu’Emmanuel Macron, contrairement à certains de ses prédécesseurs, mette en avant le vin et déclare ouvertement en consommer ?

C’est toujours bien que le chef de l’État puisse aussi être un défenseur ou un promoteur de nos traditions et de l’excellence française. Après, dans les faits, je ne sais pas si la filière viticole a bénéficié du fait qu’Emmanuel Macron soit plus amateur de vin que l’ont été ses deux prédécesseurs. Mais dans l’image, oui, je préfère avoir un président qui mette en avant les vins français, plutôt qu’un autre qui refuse systématiquement le moindre verre.

» LIRE AUSSI - Franck Leroy, président de la région Grand Est : «Refuser un verre de champagne, c'est une faute politique»

On voit souvent des associations se plaindre du fait que le gouvernement, selon elles, n’encourage pas assez le Dry January, ce défi consistant à supprimer l’alcool en janvier. Qu’en pensez-vous ?

Je ne suis pas pour la restriction. Oui, je suis un homme issu du monde de la santé, mais tout est une question de modération et je pense que cela passe par l’éducation : au goût, à la découverte et au vin. La restriction à outrance, c’est assez déprimant et j’avoue ne pas être un fan du Dry January. Qu’on fasse de la promotion en termes de santé publique sur les effets néfastes de l’excès de consommation d’alcool, bien évidemment. Mais dans la société dans laquelle nous vivons, dans la période que nous traversons, nous avons besoin de ces moments de convivialité où le vin, et notamment le champagne, reste présent.

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Cet article est paru dans Le Figaro (site web)

Sud Ouest - Bordeaux Agglo
Actualité, samedi 27 juillet 2024 516 mots, p. 6
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27 juillet 2024 - Sud Ouest - Charente-Maritime

[Barack Obama apporte son soutien...]

Barack Obama apporte son soutien à Kamala Harris

États-Unis. L’ex-président américain a annoncé hier soutenir la candidature de la vice-présidente Kamala Harris à l’élection présidentielle de novembre, amplifiant l’élan pris par la candidate démocrate dans une campagne complètement chamboulée. «Michelle et moi avons appelé notre amie Kamala Harris. Nous lui avons dit que nous pensions qu’elle ferait une fantastique présidente des États-Unis», a déclaré Barack Obama, à l’influence toujours immense sur son camp.

Les îles Marquises intègrent le patrimoine mondial de l’Unesco

Polynésie française. Les îles Marquises, l’un des cinq archipels de la Polynésie française, ont intégré hier le patrimoine mondial, a annoncé l’organisation onusienne pour l’éducation, la science et la culture. Elles constituent «un témoignage exceptionnel de l’occupation territoriale de l’archipel des Marquises par une civilisation humaine arrivée par la mer autour de l’an 1000 de notre ère», note l’Unesco. Et, souligne l’organisation, «les eaux marquisiennes comptent parmi les dernières zones marines sauvages du monde».

Les 226 emplois de la verrerie Duralex sauvés

Social. Le tribunal de commerce d’Orléans a validé hier le projet de Scop des salariés pour poursuivre l’activité de cette verrerie française connue dans le monde entier pour sa vaisselle réputée incassable. Il a considéré la Scop comme un «projet marketing et commercial cohérent et sérieux» avec des «garanties fortes», estimant qu’elle apparaît en mesure de maintenir les «activités des salariés dans des conditions réalisables». Après plusieurs mois d’incertitude depuis le placement en redressement judiciaire de l’entreprise fin avril, le projet de coopérative, soutenu par 60% du personnel et porté par la direction du site, doit permettre le maintien de la totalité des 226emplois.

L’ADN de Lina, adolescente disparue en Alsace, a été retrouvé dans un véhicule volé

Enquête. Le profil génétique de Lina, adolescente disparue en Alsace en septembre 2023, a été détecté dans un véhicule volé proche du lieu de sa disparition, a annoncé hier la procureure de la République de Strasbourg. Tout en précisant que «les investigations se poursuivent afin de déterminer les circonstances dans lesquelles elle est montée dans ce véhicule», la procureure a souligné que «cette avancée majeure dans l’enquête devrait permettre de localiser Lina». Le 23 septembre 2023 en fin de matinée, l’adolescente de 15 ans avait quitté son domicile de Plaine (Bas-Rhin) pour se rendre à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, à environ trois kilomètres de là. Elle devait prendre un train afin de rejoindre son petit ami à Strasbourg.

Ne la voyant pas arriver, il avait alerté la mère de la jeune fille.

Israël se prépare à une «offensive décisive» contre le Hezbollah

Conflit. Un commandant de l’armée israélienne a indiqué hier que les troupes dans le nord du pays, où Israël à une frontière avec le Liban, se préparaient à une «offensive décisive» contre le Hezbollah. Le mouvement islamiste libanais et l’armée israélienne échangent des tirs quasi quotidiennement depuis l’attaque le 7octobre du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
8 novembre 2024 366 mots
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27 juillet 2024 - Sud Ouest - Charente-Maritime
Région de Guebwiller. Vos meilleures recettes de mannalas pour préserver ce patrimoine culinaire

Région de Guebwiller Vos meilleures recettes de mannalas pour préserver ce patrimoine culinaire A.N. - Aujourd'hui à 17:30 ... Voir l'article

Nord Éclair
50ROUBAIX
VOTRE EDITION, dimanche 22 septembre 2024 1659 mots, p. 50ROUBAIX13
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22 septembre 2024 - La Voix du Nord

les JOURNées du PATRIMOINE - département du nord

Comines.

- Exposition sur les humanistes. Découvrez l’histoire des humanistes cominois des XV e et XVI e siècles à travers des calicots.

De 14 h à 18 h, hôtel-de-ville, Grand-Place.

En accès libre.

- Parcours-quiz. Sur les échanges culturels entre l'Orient et Comines. Explorez le centre historique et découvrez les références maritimes dans l'architecture locale. Quiz sur la Tour Eiffel inclus.

De 14 h à 18 h, départ de la Maison du patrimoine, 4/6, rue du Pont. Gratuit.

- Exposition sur l’histoire de la ville. À travers des affiches d’époque. Découvrez la reconstruction d’après-guerre, les Jeux olympiques de 1924 et l'Occupation allemande. Une rétrospective fascinante.

De 14 h à 18 h, Maison du patrimoine,

4/6, rue du pont. Gratuit.

- Visite de l'église Saint-Chrysole. Découvrez son histoire et son patrimoine avec les bénévoles de l’association. Admirez les dessins des « Urban sketchers » représentant l’édifice.

De 10 h à 18 h, église Saint-Chrysole, Grand-Place. Gratuit.

Croix.

- Visite du château de la Fontaine. Au programme : visites guidées, concert et marché des créateurs le dimanche. Pique-nique autorisé dans le jardin. L’occasion de redécouvrir ce joyau architectural fraîchement rénové.

De 10 h à 18 h 30, allée des deux lions. 50 places par créneau. Gratuit.

Halluin.

- Exposition sur la Lys. Explorez l’histoire et la culture de la Lys à travers trois expositions thématiques : le lin, l’activité économique fluviale, et l'écosystème de la rivière. Une immersion dans le patrimoine naturel local.

De 13 h à 19 h, ferme du Mont Saint-Jean. Gratuit.

Hem.

- Visite de la chapelle Sainte-Thérèse. Chef-d’œuvre de l'art sacré du XX e siècle. Découvrez les sculptures d’Eugene Dodeigne, Jean Roulland et Pierre Charlon. Une exposition hommage à ce dernier complète la visite.

De 10 h à 18 h 30, 14, rue de Croix. Gratuit.

Neuville-en-Ferrain.

- Rallye Fluo Game. Participez à un rallye ludique pour découvrir le patrimoine de Neuville-en-Ferrain. Résolvez des énigmes et relevez des défis tout au long de la journée. Une façon originale d’explorer la ville.

De 9 h à 17 h, départ de l’espace Rocheville, rue du Vertuquet. Gratuit.

Roubaix.

- Séance de marche sophronique. Dans le magnifique parc Barbieux, jardin à l’anglaise de 25 hectares. Une expérience alliant nature et bien-être.

À 8 h 30, avenue Jean-Jaurès et avenue Le-Nôtre. Gratuit. Sur réservation, [email protected]

- Visite du parc des Sports. Visitez le vélodrome André-Pétrieux et le STAB vélodrome couvert. Une séance de sophrologie est également proposée.

À 11 h, avenue du Parc-des-Sports. Gratuit. Sur réservation, [email protected]

- Visite du vélodrome Jean-Stablinski. Explorez le STAB, vélodrome couvert inauguré en 2012. Découvrez cet équipement de pointe dédié au cyclisme sur piste et au paracyclisme.

De 9 h à 18 h, 59, rue Alexandre-Fleming. Gratuit.

- Visite de l’hospice Barbieux. Découvrez son histoire et son architecture lors d’une visite guidée. Une plongée dans le patrimoine social et médical de Roubaix.

À 14 h 30, 37, rue de Barbieux. Gratuit.

Sur réservation, tél. : 03 20 65 31 90.

- Visite de l’usine Cavrois-Mahieu. Explorez cette ancienne filature de laine du XIX e siècle. Visites guidées, exposition et concert au programme. Découvrez le fonctionnement d’une usine textile de l’époque.

De 14 h à 19 h, 117, rue du Montgolfier. Gratuit.

- Exposition « De fil en tissu ». Plongez dans l’histoire du tissu roubaisien à travers objets et documents d’époque.

De 14 h à 19 h, 117, rue Montgolfier. Gratuit.

- Visite guidée de l'usine Cavrois-Mahieu. Découvrez l’histoire de cette usine textile des XIX e et XX e siècles. De la chaufferie au bureau du patron, explorez les évolutions du bâtiment et ses nouveaux usages. Une visite inédite du patrimoine industriel.

De 14 h à 19 h, 117, rue Montgolfier. Gratuit.

- Visite de La Manufacture. Découvrez l’histoire textile de Roubaix dans cette ancienne usine devenue musée. Explorez la collection de métiers à tisser, du Moyen Âge au XXI e siècle, et l’exposition « Roubaix Sports ».

De 14 h à 18 h, 29, avenue Julien-Lagache. Gratuit.

- Visite de La Teinturerie. Découvrez l’histoire de l’ancienne teinturerie Roussel-Desrousseaux. Conférence sur les femmes marquantes du Nord et visites guidées du site. Une plongée dans le patrimoine industriel roubaisien.

À 14 h, 16 h et 18 h, 102, boulevard Montesquieu. Gratuit. Sur réservation, tél. : 03 20 65 31 90.

- Exposition à l’église du Saint-Rédempteur. Découvrez l’exposition du dixième concours photos « Roubaix dans les yeux » et une rétrospective des éditions précédentes. Visites commentées de l’église moderne.

De 11 h à 17 h, 6, rue Bourdaloue.

Gratuit.

- Exposition à La plus petite galerie

du monde. Découvrez les œuvres du peintre Lucas Hair et du céramiste Charles Hair dans cette galerie installée dans une maison roubaisienne typique. Visite de l’atelier et de la galerie.

De 14 h à 18 h, 69, rue des Arts. Gratuit.

- Visite du monastère des Clarisses. Explorez ce monastère du XIX e siècle avec une visite guidée à deux voix. Concert, exposition et ateliers au programme. Une immersion dans l’histoire et la transformation du lieu.

De 14 h à 18 h, 2, rue de Wasquehal. Gratuit.

Sur réservation, tél. : 03 65 31 90.

- Ateliers à l’espace Croisé. Participez à un atelier de cyanotype et découvrez l’exposition des œuvres réalisées cet été.

De 14 h à 18 h, 2, rue de Wasquehal. Gratuit.

- Visite de l’école de protection judiciaire. Découvrez l’ancienne filature Delattre, devenue École nationale de protection judiciaire de la jeunesse. Une plongée dans le patrimoine industriel reconverti.

À 14 h et 15 h, 16, rue du Curoir. Gratuit. Sur réservation (se munir d’une pièce d’identité), [email protected]

- Visite des Archives nationales du travail. À travers des visites guidées, des animations pour familles et une séance de pilates. Une immersion dans l’histoire sociale.

De 10 h à 18 h, 78, boulevard du Général-Leclerc. Gratuit. Sur réservation, tél. : 03 20 65 31 90.

- Exposition à la Maison Verte. Admirez les céramiques de Robin Souaied et les œuvres d’Hugo Laruelle dans cette maison Art nouveau unique. Découvrez l’architecture originale de ce monument historique.

De 14 h à 18 h, 28, rue du Maréchal-Foch. Gratuit.

- Animations à La Condition Publique. Visites guidées, parcours d’art urbain, ateliers et expositions. Découvrez l'histoire industrielle et la création contemporaine de Roubaix.

De 13 h 30 à 19 h, 14, place Faidherbe. Gratuit.

Sur réservation,

[email protected]

- Visite et concerts à l’église Saint-Martin. Découvrez l’architecture néo-gothique de l’église et assistez à des concerts contés par le chœur Cœli et Terra. Concerts à 15 h et 16 h.

De 14 h à 17 h 30, Grand-Place. Gratuit.

- Visites guidées du musée La Piscine. Explorez les collections du musée à travers trois thématiques : voyage, sport et hygiénisme, réhabilitation du bâtiment. Une immersion dans l’art et l’histoire locale.

De 13 h à 18 h, 23, rue de l’Espérance. Gratuit. Sans réservation, inscriptions à l’accueil du Musée 30 minutes avant le départ de la visite.

- Animations familiales du musée

La Piscine. Participez à des ateliers ludiques sur les moyens de transport dans l’art et la transformation de la piscine en musée. Activités adaptées dès quatre ans.

De 13 h à 18 h, 23, rue de l’Espérance. Gratuit.

- Démonstration à l’atelier des Œuvriers. David Poiron, artisan en maçonnerie du patrimoine, partage ses techniques de taille de pierre et de construction en chaux chanvre. Une immersion dans les savoirs-faire traditionnels.

De 14 h à 17 h, 3/5, rue des Lignes. Gratuit.

- Exposition au bureau d’Art et de Recherche. Découvrez l’exposition « Tout ou partie » et assistez à une lecture à haute voix. Une exposition photographique est également présentée au Métropolitain.

De 15 h à 19 h, 112, avenue Jean-Baptiste-Lebas. Gratuit.

- Visite de l’église du Sacré-Cœur. Découvrez l’architecture et l’histoire de l’église du Sacré-Cœur lors d’une visite libre. Une opportunité de contempler ce patrimoine religieux roubaisien.

De 14 h à 18 h, 128, boulevard de Strasbourg. Gratuit.

- Découverte du Couvent-RBX. Explorez-le et assistez à des performances en live le dimanche, de 11 h à 15 h. Une immersion dans un lieu culturel unique.

De 11 h à 18 h, 128, boulevard de Strasbourg. Gratuit.

- Visite du cimetière. Parcourez ce musée à ciel ouvert de 17 hectares, découvrez l’architecture funéraire et les personnalités qui y reposent. Un voyage dans l’histoire locale.

À 10 h 30, 1, place Chaptal. Gratuit. Sur réservation, [email protected]

- Animations aux Jardins du Hêtre. Participez à un jeu de piste, découvrez des œuvres d’art en verre et des expositions photos. Ateliers pour enfants au programme. Une journée nature et culture.

De 10 h à 17 h, 42, avenue d'Alsace. Gratuit.

- Exposition à l’église Saint-François d'Assise. Découvrez l’histoire de cette église néogothique à travers une exposition et une projection d’archives. Focus sur l'occupation franciscaine et la Vierge de Roubaix.

De 10 h à 16 h, 94, rue Saint-Joseph. Gratuit.

- Visite de l’église Saint-Joseph. Explorez ce joyau architectural classé monument historique. Visites guidées, ateliers sur la statuaire et jeux pédagogiques au programme.

De 14 h à 18 h, 125, rue de France. Gratuit.

- Présentation de documents « Trésors de sport ». Découverte de documents anciens présentés par les bibliothécaires et les archivistes.

De 15 h à 17 h, médiathèque La Grand-Plage, 2, rue Pierre-Motte. Gratuit.

- Ateliers « L’histoire du sport, un jeu d'enfants ». Création de fanions, de médailles, repérage des lieux de sport, espace photo. Pour les enfants accompagnés. Dès cinq ans.

De 15 h à 17 h, médiathèque La Grand-Plage, 2, rue Pierre-Motte. Gratuit.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
1 octobre 2024 1259 mots
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24 septembre 2024 - Web sites - Information Technology and Internet / Technologie de l'information, Internet
Diaporama. À la découverte des châteaux forts d’Alsace : Haut-Koenigsbourg, Fleckenstein, Kaysersberg…

Tourisme - Diaporama À la découverte des châteaux forts d’Alsace : Haut-Koenigsbourg, Fleckenstein, Kaysersberg… Jeanne Palay - Aujourd'hui à 13:00 ... Voir l'article

Biba (site web) - BIBA
lundi 18 novembre 2024 - 05:59:11 -0000 612 mots
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24 septembre 2024 - Web sites - Information Technology and Internet / Technologie de l'information, Internet

Ce village d'Alsace, au milieu d'un vignoble, assure un havre de quiétude loin des marchés de Noël

Laura Guigou

On vous emmène en Alsace, dans un village non loin de Colmar dont la quiétude tranche avec l’effervescence de la région en hiver

L’Alsace est une région à l’identité forte due notamment à une histoire singulière. Celle-ci confère à ces territoires des caractéristiques uniques qui sont une véritable richesse, à la croisée des influences françaises et germaniques. Certains ambassadeurs culinaires de l’Alsace ont depuis longtemps conquis le cœur (et les papilles) de nombreux·ses gourmand·e·s. Choucroute ou encore tarte flambée (flammekueche) ne sont que la pointe émergée d’un iceberg de saveurs à découvrir.

C’est particulièrement durant la période des fêtes que la gastronomie et les savoir-faire d’Alsace trouvent un écrin particulier. Les nombreux marchés de Noël de la région sont un rendez-vous incontournable pour qui souhaite ressentir pleinement cette magie qui précède la fin d’année. Si le marché de Strasbourg est réputé comme l’un des plus beaux, de nombreux autres, plus modestes, sont aussi à découvrir.

L’Alsace, entre effervescence et sérénité

Arpenter les marchés de Noël en Alsace est une expérience qui attire les foules. Certains jours peuvent donner lieu à des rassemblements énormes. Il faut alors être prêt·e à progresser dans une marée humaine. Cela fait aussi partie, en quelque sorte, de l’ambiance de ces rendez-vous. Néanmoins, il faut le reconnaître, cela peut être épuisant. Un peu de sérénité est aussi la bienvenue.

L’Alsace a tout ce qu’il faut pour cela. Les petits villages pleins de charme ne manquent pas. Même si l’on y célèbre l’approche de Noël, cela peut prendre une allure plus simple et intimiste. Explorer ces lieux en hiver est une excellente opportunité de se rapprocher d’une autre facette de l’âme de l’Alsace. On peut ainsi prendre la direction d'Hunawihr, au nord-ouest de Colmar, afin de profiter d’un moment un peu hors du temps et délicieusement apaisant.

Un des plus beaux villages de France

Comme le décrit le site ttu, le village d’Hunawihr est un petit bijou de calme qui ne manque toutefois pas de charme et de richesses à découvrir. Niché dans un petit vallon proche de la route des vins d’Alsace, Hunawihr compte moins de 600 habitants à l’année. Son patrimoine historique lui donne un cachet unique qui invite à une balade entre histoire et architecture. Les sublimes maisons à colombages sont bien préservées et donnent au lieu des allures de décors d’aventures d’une autre époque.

Culture et nature

C’est cependant un autre élément architectural qui marque par son imposante présence lorsque l’on arpente les ruelles d’Hunawihr. L’église fortifiée de Saint-Jacques-le-Majeur domine le village. Son allure témoigne de différentes périodes. Elle abrite des fresques de saint Nicolas découvertes en 1878 ainsi que d’autres éléments remarquables comme les vitraux ou l’immanquable chaire en grès rose. Il s’agit de l’une des 50 églises d’Alsace qui pratiquent le Simultaneum. Plusieurs cultes chrétiens peuvent ainsi y être célébrés.

Au cœur du vignoble, Hunawihr offre aussi l’opportunité de belles balades dans des paysages encore préservés de l’Alsace. Plusieurs sentiers de randonnées sont bien balisés et permettent d’aller découvrir les ruines du couvent de Sylo par exemple ou d’accéder aux vestigesdu Château de Bilstein-Aubure. De là, la vue sur les environs est imprenable. C’est l’occasion d’observer la nature sauvage. Pour découvrir de plus près certaines espèces emblématiques comme la cigogne blanche ou la loutre d’Europe, on peut visiter Europark.

Cet article est paru dans Biba (site web) - BIBA

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20 septembre 2024 468 mots
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31 mai 2024 435 mots
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25 juin 2024 294 mots
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23 avril 2024 366 mots
Patrimoine. Vieux-Ferrette : menaces sur l’avenir du Musée du sapeur-pompier d’Alsace

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Le Figaro (site web)
samedi 14 septembre 2024 - 12:00 UTC +02:00 1639 mots

Voyage ; Guides

A boire et à manger : nos adresses de cœur sur la route des vins d’Alsace

Alicia Dorey

Inaugurée en 1953, la route des vins d'Alsace n'a eu de cesse de se réinventer, se délestant de toute ringardise afin de mettre en lumière un vignoble tourné vers l'avenir. Nos haltes favorites, entre vignes et villages.Carte : notre parcours de Strasbourg à Colmar, sur la route des vins d’Alsacecarte-notre-parcours-de-strasbourg-a-colmar-sur-la-route-des-vins-d-alsaceAux abords de Strasbourg, une institution alsacienneaux-abords-de-strasbourg-une-institution-alsacienneÀ Obernai, une pause sophistiquéea-obernai-une-pause-sophistiqueeBarr, grand terroir de pinot noirbarr-grand-terroir-de-pinot-noirRibeauvillé, l'esprit coopératifribeauville-l-esprit-cooperatifColmar, capitale des vins d'Alsacecolmar-capitale-des-vins-d-alsaceLe Chambard, à Kayserbergle-chambard-a-kayserberg

En 2023, l'une des routes des vins les plus mythiques du vignoble hexagonal fêtait son 70ᵉ anniversaire. L'occasion de célébrer une  région viticole  longtemps considérée comme un éternel second couteau, dont les rouges réputés trop acides et les blancs exagérément sucrés ont réussi à correspondre enfin au goût de l'époque. Tout au long de ses 170 km, des environs de  Strasbourg  aux façades colorées de Mulhouse, la route des vins d'Alsace sillonne entre paysages de vignes touchés par la grâce, villages aux noms imprononçables et bâtisses arrimées à leurs colombages, forêts tout droit sorties d'un conte pour enfants, tables remarquables, et scène hôtelière en pleine éclosion.

Carte : notre parcours de Strasbourg à Colmar, sur la route des vins d’AlsaceAux abords de Strasbourg, une institution alsacienne

En quittant Strasbourg en toute fin de matinée, il est de bon ton de s'offrir un premier déjeuner au détour d'une institution, le bien-nommé Marronnier, à Stutzheim-Offenheim. Dans un décor à la hauteur de sa réputation – colombages, immense terrasse, salles boisées, nappes en kelsh, majestueux kachelofens encore en fonction –, on y commande l'une des meilleures tartes flambées de la région, adossée à une carte des vins au classicisme rassurant. En tout début d'après-midi, le premier crochet nous emmène de Marlenheim à la cité épiscopale de Molsheim, où l'on pénètre au cœur du patrimoine médiéval alsacien, encerclé de paysages de vignes et vergers allant du vert amande à l'émeraude. 

Berceau du Grand Cru Bruderthal, ce vignoble parcheminé de sentiers pédestres est un appel à la  randonnée , avec notamment un sentier viticole surplombant la ville, où l'on redescendra admirer la superbe église des Jésuites, acheter quelques excellents crus locaux à la cave Les Ecrivins, mais aussi et surtout faire une halte plus au sud, afin de découvrir les vins du domaine Lindenlaub, à Dorlisheim. Une propriété familiale de deux siècles, qui incarne aujourd'hui l'esprit de la nouvelle génération vigneronne alsacienne.

Le Marronnier , menu 13,90 à 16,90 € (midi en semaine), flammekueche 6,30 à 12,50 €, carte 28-45 €. Ouvert tous les midis de 11h45 à 14h, et du dimanche au jeudi de 18h30 à 22h. 18 route de Saverne, 67370 Stutzheim-Offenheim. Tél. : 03 88 69 84 30.

À Obernai, une pause sophistiquée

Hôtel du Parc

À 15 km du mont Sainte-Odile et à 10 minutes à pied du centre-ville d'Obernai, on descend à l'Hôtel du Parc, superbe 4-étoiles disposant d'un immense spa de 2500 m², où se mettre à l'eau avant de replonger dans le grand vin. Un établissement de 62 chambres et suites ayant réussi à conserver son charme d'antan, à grand renfort de colombages, boiseries et cheminées, sans oublier l'incontournable Winstub, brasserie alsacienne traditionnelle.

Parc Hôtel Obernai , à partir de 200 € la nuit. Day Spa, forfaits à la journée : 85 €. 169 route d'Ottrott, 67210 Obernai. Tél. : 03 88 95 50 08.

Restaurant Thierry Schwartz, la plus grande cave de vins naturels d'Europe

À l'heure du dîner, on se dirige vers l'une des plus belles tables étoilées d'Alsace, en plein centre d'Obernai. Tenue depuis plus de vingt ans par un chef qui en fait à peine dix de plus, cette vieille bâtisse alsacienne voit défiler chaque jour familles et habitués venus de loin, avant tout pour goûter à une cuisine d'une infinie précision, qui remet au goût du jour les poncifs de la gastronomie locale injustement tombés dans l'oubli – parmi lesquelles poules noires, foie gras d'Alsace et légumes de maraîchers locaux. Le tout adossé à une carte de vins d'auteurs supposée être « la plus grande cave de vins naturels d'Europe », avec 2000 références au compteur.

Restaurant Thierry Schwartz. Menus à 128 et 165 €. Ouvert du mardi au samedi de 12h15 à 14h et de 19h15 à 21h. 25 rue de Sélestat, 67210 Obernai. Tél. : 03 88 49 90 41.

Barr, grand terroir de pinot noir

Petite bourgade de 7000 âmes nichée sur la route qui relie Obernai à Sélestat, Barr reste la commune viticole par excellence, abritant l'un des rares rouges alsaciens classé en grand cru, le célèbre Kirchberg de Barr. Après une balade en centre-ville, dans des ruelles hérissées de maisons à colombages et géraniums en fleurs, une visite de l'église protestante perchée sur les hauteurs du village offre une vue imprenable sur les collines ourlées de parcelles des alentours. Parmi les domaines à visiter, celui de Vincent Stoeffler, grande figure de la biodynamie alsacienne, produisant notamment de superbes pinots noirs classés – mais aussi d'excellents rieslings. 

Domaine Vincent Stoeffler , ouvert du lundi au samedi de 10h à 12h et de 13h30 à 18h. 1 rue des lièvres, 67140 Barr. Tél. : 03 88 08 52 50.

Enfin, l'incarnation de la nouvelle bistronomie alsacienne

Avec un nom évoquant une sorte de soulagement, cette ancienne menuiserie transformée en table locavore à cuisine ouverte attire une clientèle lassée des tartes flambées et autres copieuses choucroutes. Dans un décor aussi brut qu'un intérieur danois – bois recouvert de cuir, sol de feutre gris, lumières douces –, on y découvre une cuisine bouleversante de délicatesse, issue exclusivement de produits glanés aux alentours. Côté cave, la carte oscille intelligemment entre grands classiques et jeune garde, non sans quelques raretés…

Enfin , Menus 76-92 € (midi) et 118 € (soir et week-end), accords mets vins 21-42 €. Ouvert du jeudi au dimanche, de 12h à 14h30 et de 19h15 à 23h30 (sauf samedi). 2 chemin du Château d'Andlau, 67140 Barr. Tél. : 03 69 61 37 30.

Ribeauvillé, l'esprit coopératif

Difficile de faire l'impasse sur la cave coopérative de Ribeauvillé, sans doute la plus emblématique du vignoble alsacien. 235 hectares, 8 grands crus, une bâtisse gentiment désuète… Mais l'occasion de déguster chacun des cépages de la région en file indienne, avant de mettre le cap à l'est, en direction d'une ancienne auberge reconvertie en 5-étoiles, dans la petite commune d'Illhaeusern.

Cave de Ribeauvillé. Ouvert du lundi au dimanche de 8h à 12h et de 14h à 18h. Week-end & jours fériés de 9h30 à 18h30. 2, Route de Colmar 68150 Ribeauvillé. Tél. : 03 89 73 20 35.

L'hôtel des Berges, nouvelle génération de l'Alsace hôtelière

Un hôtel intimiste de seulement cinq clés, directement inspiré des vieilles granges alsaciennes traditionnelles, à mille lieues d'une scène hôtelière relativement surannée. Pensé par l'agence Jouin Manku, le lieu mise tout sur la sensation d'espace, avec des chambres de 40 m², 7m de hauteur sous plafond, des lits sur-mesure et un grand spa en béton brut et chêne massif au rez-de-chaussée.

Hôtel des Berges. À partir de 330 € la nuit. 4, rue de Collonges au Mont d'Or, 68970 Illhaeusern. Tél. : 03 89 71 87 87.

Colmar, capitale des vins d'Alsace

Connue pour sa célèbre foire annuelle,  Colmar reste l'épicentre d'une route des vins qui se termine plus au sud, mais qui peut aisément faire office de point d'arrivée. Sur le chemin depuis Ribeauvillé, on s'autorise un arrêt au domaine alsacien de la famille Trapet – également présent à Gevrey-Chambertin –, afin de déguster les cuvées de la nouvelle génération désormais aux commandes, qui parvient à conserver l'identité du patrimoine familial tout en cultivant une approche savamment subversive.

Domaine Trapet, ouvert du lundi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 17h30. 14 rue des Prés, 68340 Riquewihr. Tél. : 03 80 34 30 40.

Une fois atteint le centre de Colmar, sans doute lassé des édifices médiévaux, il est conseillé de pousser la porte du Cercle des arômes. Un bar-restaurant ouvert par un ancien caviste, qui propose de déguster pas moins de 200 références au verre, parmi lesquelles la fine fleur des grands vignerons alsaciens, ainsi que quelques cuvées que l'on pensait disparues au bataillon, à l'instar d'un pinot gris SGN Quintessence 1994 du domaine Beyer – réservé aux puristes susceptibles de dépenser 40 euros afin de s'offrir un simple verre.

Le Cercle des Arômes. Assiettes à partir de 8 €, verres à partir de 5,50 €. Ouvert tous les jours, de 18h à 1h (service jusqu'à 23h30). 5 place Jeanne d'Arc, Colmar. Tél. : 09 86 57 05 46.

Le Chambard, à Kayserberg

Enfin, impossible de faire l'impasse sur l' établissement du chef Olivier Nasti, à Kayserberg , abritant une table doublement étoilée – où officie l'excellent sommelier Jean-Baptiste Kein, fin connaisseur des crus alsaciens, élu sommelier de l'année par le Gault & Millau en 2024 –, mais aussi une plus traditionnelle Winstub, où il sera possible d'obtenir la carte du restaurant gastronomique à condition de montrer patte blanche… Avec, détail fort avantageux de tout périple placé sous le signe des agapes liquides, la possibilité de dormir sur place – et de rêver aux autres escales qui vous attendent plus au sud, jusqu'aux portes de  Mulhouse.

Le Chambard,  menus de 130 à 345 € à la Table d'Olivier Nasti, Menu à 37€ à la Winstub. Ouvert du mercredi au dimanche de 12h à 14h (sauf jeudi) et de 19h à 21h. 9-13, rue du Général de Gaulle, 68240 Kaysersberg. Tél. : 03 89 47 10 17.

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Cet article est paru dans Le Figaro (site web)

La Correspondance économique
Faits et tendances, vendredi 31 mai 2024 2843 mots

L'ancien ministre Eric WOERTH, député (Ren) de l'Oise, a remis son rapport sur la clarification de l'action publique territoriale

L'ancien ministre Eric WOERTH, député (Ren) de l'Oise, a remis son rapport sur la clarification de l'action publique territoriale

L'ancien ministre Eric WOERTH, député (Ren) de l'Oise, a remis son rapport sur la clarification de l'action publique territoriale

L'ancien ministre Eric WOERTH, député (Ren) de l'Oise, questeur de l'Assemblée nationale, a remis hier son rapport sur la clarification de l'action publique territoriale et l'identification de nouvelles pistes de décentralisation.

Préciser les compétences de chaque collectivité

Comme cela était attendu (cf. CE des 28/03/2024 et 03/05/2024), le rapport ne supprime aucune strate de collectivités, mais propose de clarifier le rôle de chaque échelon. "il faut affirmer avec force le rôle de chacun, pour permettre au citoyen de mieux identifier les responsabilités et ainsi renforcer son pouvoir par le vote" indique M. WOERTH, qui y voit une nécessité pour améliorer l'efficacité et l'efficience de l'action publique locale.

Ainsi, le bloc communal organise les services publics de proximité, le maire devenant "le premier mètre de l'action publique", le département "doit se concevoir comme un échelon des solidarités, des réseaux et de la résilience des territoires", avec notamment la création d'un "service départemental des solidarités", établissement public départemental présidé per le président du conseil départemental, le transfert de l'ensemble des routes nationales non concédées ou encore la gestion de l'eau, tandis que la région est "responsable du développement économique et de la planification active".

Pour nécessaire que soit l'identification des responsabilités de chaque strate, cette répartition des compétences "ne peut pas être un jardin à la française", ce qui conduit le député de l'Oise à renforcer la notion de chef de file.

En outre, si la libre administration des collectivités doit aussi s'incarner dans leurs relations, M. WOERTH propose "une nouvelle simplification des structures locales, avec la dissolution d'une partie des syndicats intercommunaux et de l'ensemble des "pays", définis par la loi du 2 février 1995, votée à l'initiative de Charles PASQUA, alors ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du Territoire, et renforcés par la loi du 25 juin 1999, préparée par Mme Dominique VOYNET, alors ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement.

En revanche, il rejette de nouvelles modifications territoriales des régions, fermant la porte à la création d'une région Alsace, demandée par les élus de cette collectivité.

Partage de la fiscalité locale

Alors que les finances locales sont de nouveau l'objet de controverses entre l'exécutif et les collectivités territoriales (cf. CE du 30/05/2024), l'ancien ministre du Budget, écartant la création d'un nouvel impôt local, propose "d'ancrer dans la loi organique le principe de partage de la fiscalité nationale entre l'Etat et les collectivités territoriales", une "gouvernance rénovée" devant "permettre à l'Etat et aux collectivités territoriales de négocier et de s'entendre chaque année sur les impôts nationaux partagés, mais aussi sur la contribution au redressement des finances publiques et sur toute autre question relative aux finances locales".

Chaque collectivité se verrait attribuer un pouvoir de taux effectif : le bloc communal se verrait attribuer la quasi-totalité de la fiscalité foncière, y compris les DMTO, les départements bénéficieraient d'une dotation de solidarité, destinée à couvrir plus de la moitié de leurs dépenses sociales obligatoires, et recevraient une fraction territoriale de la CSG, afin de financer leurs compétences sociales, et plusieurs impôts leur seraient attribués. La région bénéficierait d'une fraction de l'impôt sur les sociétés, territorialisée, et la moitié de la cotisation foncière des entreprises avec pouvoir de taux.

Pouvoir réglementaire renforcé

Répondant à une demande récurrente des associations d'élus, M. Eric WOERTH propose de renforcer le pouvoir réglementaire des collectivités territoriales pour l'exercice de leurs compétences, prévu par la réforme constitutionnelle de 2003.

Pour mieux l'articuler avec le pouvoir réglementaire du Premier ministre, M. WOERTH propose, comme cela était attendu (cf. CE du 28/03/2024) de réviser l'article 21 de la Constitution, et d'imposer que les lois et règlements justifient réellement du recours à une norme nationale plutôt qu'à une liberté locale.

Cela nécessite cependant une révision générale des normes, et une simplification du droit existant.

Considérant que la gestion de la fonction publique territoriale de la fonction publique territoriale doit être décidée par les employeurs territoriaux, en lien avec les partenaires sociaux, plutôt que par l'Etat, le rapport propose la création d'une "branche nationale" pour cette fonction publique, et les employeurs territoriaux auraient la responsabilité, au niveau national, de définir les règles communes aux fonctionnaires territoriaux, y compris en matière d'évolution différenciée du point d'indice par rapport à l'Etat.

Enfin, le rôle du préfet de département serait renforcé, pour "revenir au centre de la relation entre l'Etat et les collectivités territoriales", avec des prérogatives lui permettant d'assurer la cohérence de la parole et de l'action de l'Etat, (trop souvent démembrées en de multiples services et agences".

Cumul des mandats de parlementaires et de maires, diminution du nombre de conseillers municipaux, nouveau statut pour Paris, Lyon et Marseille

L'ancien maire de Chantilly prend position sur des sujets sensibles comme le cumul des mandats. Il préconise ainsi de rétablir la possibilité, supprimée depuis 2017, pour tous les députés et sénateurs "d'exercer le mandat de maire, d'adjoint au maire" ou de président d'intercommunalité.

Il propose par ailleurs de "réduire de 20 % le nombre de conseillers municipaux", soit une baisse "de l'ordre de 100 000" élus.

S'il ne parle pas du retour au conseiller territorial, M. Eric WOERTH propose la fusion de deux scrutins locaux afin d'"élire lors d'un même scrutin" les conseillers régionaux et départementaux.

S'ajoute un volet spécifique sur Paris, Lyon et Marseille, où les maires devraient à l'avenir être désignés "selon le droit commun", donc par "un scrutin de listes à deux tours". Des conseillers d'arrondissement ou de secteur seraient élus parallèlement.

Les métropoles de ces trois villes sont également ciblées, en particulier celle du Grand Paris qui "n'est pas parvenue à atteindre (son) objectif" et que M. WOERTH propose de "supprimer", avec l'idée de "faire à terme de l'Ile-de-France une région-métropole". Un autre point potentiellement conflictuel vise le boulevard périphérique de la capitale, actuellement géré par la Ville de Paris et que le rapport recommande de "nationaliser".

La proposition d'une "loi spécifique" pour la métropole d'Aix-Marseille "en cas de blocage politique persistant", est également avancée.

Sans surprise, le rapport propose la création d'un statut de l'élu et la revalorisation des indemnités des maires des communes de moins de 20 000 habitants.

Les régions opposées au retour du conseiller territorial

L'association Régions de France s'est dite opposée à la création d'un "conseiller territorial" qui siègerait à la fois au département et à la région, comme préconisé par le rapport de M. Eric WOERTH (cf. supra)). L'association Régions de France a d'ores et déjà annoncé qu'elle s'opposerait à cette nouvelle réforme territoriale, plaidant au contraire pour une "stabilité du mode d'élection". "Ce type de manoeuvre aboutit le plus souvent à ajouter de la confusion au moment des scrutins et à favoriser l'abstention" et la réforme "introduirait une nouvelle confusion entre les compétences régionales et départementales", explique-t-elle dans un communiqué.

Les départements relèvent de leur côté "beaucoup de lignes rouges" dans le rapport, critiquant notamment le scénario évoqué d'une "recentralisation de l'Aide sociale à l'enfance (ASE)", aujourd'hui compétence départementale, dans l'objectif affiché d'assurer une meilleure égalité de traitement entre enfants. Les départements s'opposent aussi au transfert des droits de mutation à titre onéreux (DMTO), souvent appelés "frais de notaires", aux communes et intercommunalités. "C'est grâce aux frais de notaires que les départements peuvent entretenir les routes, qu'ils ont pu développer la fibre dans les campagnes, et qu'ils financent les collèges en assurant un maillage territorial au plus près des besoins des habitants", assurent-ils. Ils estiment aussi que la proposition d'abandonner la compétence "tourisme" au profit des régions est une autre "ligne rouge". "C'est l'identité même des départements qui serait touchée au coeur si demain des destinations aussi identifiées que le Var, la Dordogne, la Vendée, l'Alsace ou le Jura se trouv(ai)ent privées d'opérateurs pour faire leur promotion", plaident les départements.

Les propositions du rapport de M. Eric WOERTH sur la clarification de l'action publique territoriale et l'identification de nouvelles pistes de décentralisation

Nous présentons ci-dessous les 51 propositions de ce rapport.

1/ Consacrer le rôle du maire comme "premier mètre" de l'action publique, en lui permettant d'obtenir rapidement des réponses de la part des services de l'Etat et des autres échelons, et d'aider les citoyens dans leurs démarches.

2/ Compléter les compétences du bloc communal en matière de logement et d'habitat. Conforter la place du maire dans l'attribution de logements sociaux. Transférer les aides à la construction de logements sociaux aux intercommunalités et expérimenter la délégation des aides à la rénovation énergétique aux grandes intercommunalités volontaires.

3/ Créer un établissement public local, "service départemental des solidarités", présidé par le président du conseil départemental, avec des cofinancements et une gouvernance de l'Etat et du département sur l'ensemble des compétences sociales obligatoires.

4/ Faire du département l'acteur principal de la prévention et de la perte d'autonomie en renforçant sa compétence d'accompagnement à domicile, notamment à travers la décentralisation de MaPrimeAdapt'. Recentraliser le financement et la tutelle des EHPAD et des foyers d'accueil médicalisés.

5/ Faire du département l'échelon des réseaux en lui transférant la majorité des routes nationales non concédées, et en lui conférant une compétence en matière d'eau.

6/ Renforcer les compétences des départements en matière de prévention des aléas climatiques dans les territoires (recul du trait de côte, inondations, retrait-gonflement de l'argile, adaptation de l'agriculture).

7/ Faire de la région l'échelon de la transition écologique et du développement économique en lui confiant des outils de planification, en la faisant participer aux CRTE ainsi qu'à la définition des zonages en matière de logement et/ou fiscaux.

8/ Puissamment renforcer les prérogatives des régions en matière de développement économique en faisant d'elles le premier partenaire des entreprises dans les territoires.

9/ Affirmer le rôle des régions dans la gestion des infrastructures régionales structurantes (ferroviaire, ports, aéroports).

10/ Impliquer plus fortement les régions dans la stratégie et le financement de l'enseignement supérieur.

11/ Faire du bloc communal le chef de file en matière de sport et la seule collectivité gestionnaire d'infrastructures sportives. Transférer au département les musées de l'Etat, service à compétence nationale, et les équipements culturels régionaux.

12/ Mettre en place, par la loi, une gouvernance durable et partagée des finances locales, associée à une loi d'orientation des finances locales et de simplification, des conférences annuelles et pluriannuelles de financement. Créer un nouvel observatoire des finances publiques locales.

13/ Inscrire en loi organique la nécessité de définir les modalités de partage de l'impôt national, en associant les collectivités territoriales.

14/ Mobiliser la nouvelle gouvernance des finances locales pour modérer les recettes nationales des collectivités territoriales, via un couloir de recettes et un régime d'auto-assurance.

15/ Créer, sous leur contrôle, un service d'appui aux collectivités territoriales pour les accompagner dans l'amélioration de leur performance et la revue de leurs dépenses.

16/ Concentrer davantage la fiscalité foncière sur le bloc communal et renforcer les pouvoirs de taux sur certains impôts.

17/ Reconfigurer le schéma de financement du département grâce à une dotation de solidarité finançant les compétences sociales obligatoires, une nouvelle fiscalité locale avec pouvoir de taux et une fraction de CSG.

18/ Affecter une part d'IS territorialisée et une fraction de CFE avec pouvoir de taux aux régions pour les intéresser au développement économique.

19/ Réformer les dotations de fonctionnement de l'Etat pour mettre fin aux ancrages du passé et renforcer la solidarité nationale vis-à-vis des communes, notamment pour la protection de l'environnement et du patrimoine culturel.

20/ Rénover les dotations de fonctionnement des EPCI et développer la péréquation horizontale grâce aux DMTO.

21/ Modifier l'article 21 de la Constitution en ajoutant "et en tenant compte de l'article 72" afin d'améliorer l'articulation du pouvoir réglementaire des collectivités avec celui du Premier ministre.

22/ Modifier la loi organique pour imposer la justification dans les études d'impact des projets de loi la nécessité de légiférer ou l'intervention du pouvoir réglementaire du Premier ministre plutôt que celui des collectivités territoriales.

23/ Redonner la main aux employeurs territoriaux en structurant une "branche" fonction publique territoriale qui aurait notamment la responsabilité de l'évolution du point d'indice. Simplifier la gestion des ressources humaines du quotidien (recrutement, promotion, rémunération) sous l'égide de cette nouvelle branche. Obliger les employeurs territoriaux à plus de transparence dans leur gestion des ressources humaines.

24/ Désigner par une même élection les conseillers régionaux et les conseillers départementaux lors d'un scrutin cantonal.

25/ Elire les conseillers de Paris et les conseillers municipaux de Lyon et Marseille au scrutin de liste à deux tours. Maintenir une élection des conseillers d'arrondissement ou de secteur au scrutin de liste.

26/ Généraliser l'élection au scrutin de liste paritaire pour l'ensemble des communes. Réduire de 20 % le nombre de conseillers municipaux.

27/ Donner un véritable statut aux élus locaux pour améliorer les conditions d'exercice de leur mandat tel que proposé par les propositions de loi déposées par les députés Violette SPILLEBOUT et Sébastien JUMEL, et les sénateurs Françoise GATEL, Matthieu DARNAUD, François-Noël BUFFET, Bruno RETAILLEAU et Hervé MARSEILLE.

28/ Dans le cadre de la mission confiée à M. Christian VIGOUROUX sur la responsabilité pénale, étudier les modalités de dépénalisation de certains délits au profit d'infractions financières relevant de la Cour des comptes.

29/ Revaloriser les indemnités des maires et adjoints des communes de moins de 20 000 habitants.

30/ Permettre à tout parlementaire d'exercer le mandat de maire, d'adjoint au maire ou de président d'EPCI. Interdire le cumul de la présidence d'un EPCI, d'un département ou d'une région.

31/ Engager une révision constitutionnelle afin de faire du chef de file le détenteur du pouvoir réglementaire et l'organisateur des financements dans le champ de sa compétence. Assouplir les modalités d'organisation des compétences partagées en supprimant ou rendant optionnelles les instances de coopération prévues par la loi, telles que la CTAP.

32/ Simplifier les intercommunalités autour d'un seul statut juridique associé à une liste de compétences obligatoires

33/ Engager un processus de dissolution des pôles d'équilibre territorial et rural (PETR) et d'une partie des syndicats intercommunaux.

34/ Renforcer la place des maires au sein de l'EPCI en donnant la possibilité à la conférence des maires de voter une motion d'alerte. Rendre obligatoire l'adoption d'un pacte de gouvernance, d'un pacte fiscal et financier et d'un projet de territoire.

35/ Réformer les modalités d'attribution de compensation des EPCI aux communes.

36/ Relancer le processus de création de communes nouvelles en levant les freins associés aux effets de seuil, et par un accompagnement renforcé de l'Etat.

37/ Rendre obligatoire la contractualisation entre le département et l'EPCI dès lors que la population intercommunale représente une part significative de la population départementale.

38/ Mettre en place une contractualisation obligatoire entre la métropole et le département, et la métropole et la région pour partager les compétences sur le territoire métropolitain. Prévoir une contractualisation entre la métropole et les EPCI alentours pour organiser le développement de l'hinterland.

39/ Supprimer la métropole du Grand Paris, transformer les EPT en EPCI et répartir les compétences entre les EPCI, les départements et la région. Faire à terme de l'Ile-de-France une "région-métropole".

40/ Mettre en cohérence la gestion des axes routiers stratégiques en Ile-de-France, notamment en nationalisant le boulevard périphérique de Paris.

41/ Supprimer la clause générale de compétence de la métropole de Lyon. Mieux associer les maires à la gouvernance en leur conférant la possibilité de voter une "motion d'alerte". Elire le conseil métropolitain sur un scrutin de liste avec une circonscription unique et une prime majoritaire de 25 %.

42/ En cas de blocage politique persistant, adopter une loi spécifique à la métropole d'Aix-Marseille-Provence afin de réformer les modalités de gouvernance, d'attribution de compensation et d'exercice des compétences214.

43/ Créer un syndicat de transports sur le périmètre de la métropole d'Aix-Marseille-Provence.

44/ Maintenir la Collectivité européenne d'Alsace dans la région Grand Est. Etudier la possibilité de transférer ou déléguer de nouvelles compétences comme la gestion de lycées, l'artisanat et le commerce de proximité.

45/ Rendre obligatoire une mobilité dans une administration déconcentrée ou décentralisée pour tout fonctionnaire d'Etat avant d'accéder à des postes à responsabilité.

46/ Créer une dotation unique d'investissement à l'usage flexible, confiée aux préfectures de département.

47/ Encadrer drastiquement les appels à projets nationaux à destination des collectivités territoriales dans l'objectif d'en réduire le nombre et de mieux les adapter aux territoires.

48/ Créer une plateforme départementale de financement et d'ingénierie territoriale pour faciliter le dépôt et l'accompagnement des projets des collectivités territoriales et renforcer le rôle des préfets vis-à-vis des agences nationales.

49/ Etendre le pouvoir de dérogation des préfets.

50/ Recentrer les contrats Etat-collectivités autour de quelques grands dispositifs, mieux territorialiser ces contrats et solidifier les engagements financiers.

51/ Créer un mécanisme encadré de substitution en cas de carence d'une collectivité territoriale sur un service public essentiel. Etendre les cas d'inscription d'office et de mandatement d'office afin de permettre au préfet de contraindre, dans les cas les plus flagrants, une collectivité à financer en priorité ses compétences essentielles.

Les Echos Week-End
mercredi 27 novembre 2024 - 12:15 UTC +0100 2284 mots

Pierre Frey, la déco intérieure façon haute couture

FLORENCE BAUCHARD

Depuis une trentaine d'années, l'éditeur de tissus et de papiers peints a racheté plusieurs fleurons en péril du savoir-faire français. Dernier en date, Zuber, le spécialiste des décors panoramiques. De quoi alimenter l'éclectisme assumé d'une maison devenue une référence mondiale de la décoration intérieure.

« De cette étoffe brodée époque victorienne, nous avons fait le thème d'une de nos prochaines collections de tissus. » Dans son vaste studio de création parisien proche de la Bibliothèque Richelieu, Patrick Frey, le « Lagerfeld » de la décoration intérieure, montre avec amour les différents tests de couleurs inspirés par les grands motifs floraux et la texture de cette pièce chinée à Drouot. Le fruit de plusieurs mois de travail.

Depuis que le septuagénaire a transmis à la troisième génération, Vincent et Pierre, la direction opérationnelle de la maison Pierre Frey quasi centenaire, il peut se livrer sans retenue à sa passion : la création. « Le nerf de la guerre », selon le directeur artistique de ce fleuron de l'art de vivre à la française qui compte aujourd'hui 300 personnes travaillant à la fois dans le tissu, le tapis, le papier peint et, depuis 2018, dans le mobilier. Un éclectisme assumé qui fait écho à la tendance actuelle. « On mélange volontiers des géométries contemporaines, une toile de Jouy, du mobilier années 1950 et des objets hérités de ses grands-parents », résume à grands traits Pierre Frey junior, l'aîné des fils de Patrick Frey chargé de la communication et du marketing. La politique de croissance externe menée par le groupe depuis les années 1990 est du reste le reflet de cette culture.

Elevé dans le goût des belles choses

« Je suis d'un naturel curieux et ouvert, j'ai été élevé par une femme de goût dans l'amour des belles choses, explique Patrick Frey, qui a eu à coeur d'enrichir les ressources de la maison créée dans le Cambrésis par son pèreen 1935. J'ai très vite compris que dans cet univers de la maison et de l'esthétisme, la France jouait un rôle capital depuis des siècles. Et que Pierre Frey n'avait pas ce patrimoine qui aide à l'exportation. Mon père me parlait toujours de la collection magnifique de tissus XVIIIe de Braquenié, si bien qu'un jour je me suis mis en tête de l'acheter.»

Après avoir essuyé de multiples refus de la part des propriétaires de cette petite affaire familiale synonyme du classicisme français, Patrick Frey a été contacté en 1991 par un des actionnaires, et les autres ont fini par céder leurs parts. « Pour la plus grande joie de mon père, explique ce fils unique . Cela a constitué pour moi un point de bascule. Je me suis rendu compte qu'il y avait deux mondes : celui des années 1980-90 en plein essor, mais aussi ce souci du patrimoine, cet art de vivre à la française que les Anglais, comme les Américains ou les Scandinaves adorent. Cela nous a permis de monter une marche et de développer l'entreprise. » Mais aussi de faire le plein de nouvelles histoires à raconter à la clientèle desdécorateurs et architectes intérieurs.

Depuis, ce spécialiste du grand écart des styles a racheté les tissus d'ameublement Boussac et ses précieuses soieries Fadini, Le Manach, à Tours -grand concurrent de Braquenié aux XIXe et XXe siècles - et une centaine de métiers à bras, sans compter un fonds d'archives exceptionnel, le mobilier Rosello, à Villers-Cotterêts, apprécié par Philippe Starck, comme des hôtels Meurice ou du Royal Monceau, auquel il faut rajouter l'anglais Thorp of London, bien connu des décorateurs en France pour ses techniques d'impression de tissus et de papiers peints au cadre à la main. Last but not least », la vénérable Zuber et ses décors panoramiques - toujours installée depuis 1797 dans l'ancienne Commanderie de Rixheim, au sud de Mulhouse - qui est venue compléter le tableau, l'an dernier. « Une action à la fois très positive pour certaines de ces maisons menacées de disparition, mais aussi pour notre profession, confirme la décoratrice allemande Victoria Maria ,pour laquelle « Pierre Frey est aujourd'hui incontournable ».

Zuber, le « graal du papier peint »

Un an après, Patrick Frey n'en revient toujours pas d'avoir pu mettre la main sur « le graal du papier peint. Jamais, je n'aurais pu imaginer que Zuber soit à vendre ! » À 80 ans, sa propriétaire depuis quarante ans a finalement cédé ses parts quasiment du jour au lendemain. « C'est de très loin la plus grande collection de papiers peints en France », confirme Bernard Jacqué, auteur d'une thèse sur cette entreprise vieille de plus de 200 ans. « Son fondateur Jean Zuber est à l'origine de tous les grands brevets déposés dans ce domaine dans la première moitié du XIXe siècle », poursuit, admiratif, le conservateur honoraire du Musée du papier, peint logé à Rixheim dans les mêmes bâtiments que la manufacture.

Les Américains en raffolent. « Ce sont eux qui en ont fait un produit haut de gamme depuis la Première Guerre mondiale. » Zuber maîtrise un large éventail de techniques : l'impression à la planche, le gaufrage, la sérigraphie, jusqu'à l'impression numérique à façon sur le papier, l'intissé, le cuir, le carton ou le textile. Autant d'arguments pour répondre à l'intérêt persistant pour le papier peint haut de gamme. Et à la soif de personnalisation des clients. « Sur un marché en voie de bipolarisation, une partie de la clientèle cherche de l'exceptionnel et un effet waouh », observe Christophe Gazel, directeur général de l'Institut de la maison.

Editeur et fabricant

Au fil des rachats, Pierre Frey d'éditeur est devenu également fabricant. Une singularité dans la profession. Il a hérité d'installations en plus ou moins bon état et de collections souvent un peu endormies qu'il s'empresse de revitaliser. Encore faut-il y mettre le prix. Mais cette PME, dont le dernier chiffre d'affaires officiellement publié atteignait 46 millions d'euros en 2018, en a les moyens. « Dopée par l'effet Covid et le regain d'intérêt pour la décoration intérieure, l'entreprise, qui n'a fermé que quelques semaines pendant la pandémie, a doublé son chiffre d'affaires en trois ans », indique Patrick Frey. Et conforté sa rentabilité. De quoi investir à la fois sur les moyens matériels et humains. « Car dans nombre de nos métiers, il n'y a pas d'école en France,observe Sébastien Paillard, directeur industriel  . Nous organisons en interne la transmission des savoir-faire.»

Depuis la création de son poste chez Frey il y a trois ans, cet ancien consultant avale les kilomètres, naviguant entre le site de tissage de jacquard historique de Pierre Frey et les nouvelles acquisitions implantées en Angleterre et en Alsace. Ses enjeux : « intégrer, former et fidéliser le personnel. »Outre-Manche, plusieurs centaines de milliers d'euros ont été dépensées pour relancer l'atelier d'impression de Thorp, à Norwich. Cinq personnes ont été embauchées. Et « d'autres recrutements d'imprimeurs sont prévus si le travail effectué sur la collection depuis dix-huit mois porte ses fruits comme prévu », précise Sébastien Paillard recruté par le directeur général Vincent Frey. « Sur 450 dessins de la collection accumulée par Bernard Thorp, nous en avons sélectionné une centaine, retenu plus d'une trentaine de supports et élaboré un configurateur sur mesure sur Internet comparable à certaines maisons de luxe avant son lancement début 2024. »Avec un succès plutôt encourageant. « Des commandes importantes commencent à affluer en provenance des Etats-Unis, de France et de Grande-Bretagne. »

Des investissements humains et matériels

Un même souci de rationalisation, de modernisation et de synergies avec les autres marques de la maison prévaut pour Zuber, dont les équipes reçoivent régulièrement la visite de Patrick Frey. En un an, il a fallu recruter, notamment des imprimeurs mais aussi un nouveau coloriste. Pour ce poste vacant depuis quinze ans, la maison a investi dans une cabine de lumière dotée d'un éclairage homogène quelles que soient l'heure et la météo du jour et dans une machine de dosage des pigments pour élaborer les recettes des mélanges requis pour l'impression des décors. Pressées à la main sur un feutre humide, les planches sont ensuite apposées sur le papier pour réaliser, motif après motif, ton après ton, lé après lé, de somptueux décors scénographiés. En cette matinée de novembre, au premier étage de la manufacture baignée de soleil, Youssef, vingt ans de maison, imprime tour à tour du gris, du vert et du vert plus foncé pour faire émerger la silhouette d'un temple d'Hindustan, l'un des quinze décors pour lesquels Zuber dispose encore de l'ensemble des planches. Un exercice très méticuleux et gourmand en temps. À lui seul, ce panneau de 70 cm de large et 1 m de haut ne demande rien de moins que 25 planches différentes sur un total de 1.265 pour l'ensemble du panoramique.

« Au total, il faut quinze ans de travail pour renouveler notre stock de panoramiques. Tout le reste est à la commande, explique Hélène Dellinger, la responsable du site, ancienne juriste reconvertie dans les métiers d'art. Nous gérons la rareté.» Quand les planches sont trop abîmées ou font défaut, il faut recourir à l'impression numérique. Plus rapide et moins chère, cette technique est également employée couramment pour les motifs répétitifs, une autre spécialité de la maison, comme pour la maison Mauny, une marque quasi centenaire acquise par Zuber il y a une dizaine d'années. Depuis sa reprise par Frey, l'atelier d'impression numérique a remplacé l'une de ses machines. Charleen fait une démonstration de ses atouts techniques. En moins d'une minute et demie, l'Epson trace un oiseau au bec rouge dans un décor de larges feuilles sur un fond azuré, un échantillon format A4 d'une scène plus grande. L'atelier, qui ne travaille que sur commande, exploite couramment cet outil pour réaliser les tests, les échantillons ainsi que des rouleaux entiers. Avec une qualité telle qu'elle tangente celle des planches en termes de rendu. Mais l'idée, c'est bien de pouvoir offrir les deux méthodes et de préserver l'expertise des planches. D'ailleurs, Patrick Frey l'a promis à l'Association des descendants de Zuber.

Parallèlement au renforcement des moyens humains et techniques, les archives des nouveaux entrants sont systématiquement inventoriées avant d'être soigneusement stockées pour nourrir la créativité de Patrick Frey et son studio de six personnes. C'est la mission confiée depuis vingt ans à Sophie Rouard, directrice du patrimoine, qui a longtemps travaillé au Musée des tissus et Arts décoratifs de Lyon. Dans le cas de Zuber, la mission s'annonce titanesque » au vu des piles de planches entassées jusqu'au plafond dans la cave du siège de Zuber à Rixheim. D'autant que « sur les 130.000 à 150.000 planches, seules 15.000 sont référencées», observe Sophie Rouard. Cette dernière doit agir en concertation avec la Drac Grand Est, les planches ayant été classées monuments historiques pour éviter que l'ancienne propriétaire ne les vende à l'étranger. Sur place, une jeune femme a été recrutée pour la seconder. « Notre rêve serait de trouver de nouveaux panoramiques inconnus, de les relancer et les éditer», explique Vincent Frey, entouré de grandes photos dans son bureau parisien très épuré.

Cette approche patrimoniale s'applique également à la toute nouvelle production de la maison Frey. « Aujourd'hui dès qu'un tissu sort, un métrage est versé au département patrimoine », indique Sophie Rouard, en exhibant quelques-uns des trésors parmi les 35.000 archives stockées soigneusement au siège parisien dans une salle fermée par un digicode. De nombreuses nouveautés reprennent des motifs d'anciens tissus. C'est ainsi que le semis floral classique d'un tissu Boussac des années 1960 a été repris comme motif d'une moquette récente. De même, « le tissu Aglae a conservé les couleurs dorées et orangées d'un Braquenié du XVIIIe siècle, mais sans les fils métalliques et avec un motif élargi pour répondre aux contraintes techniques actuelles. »Un métissage au coeur du succès de la maison Frey.

À 75 ans, Patrick Frey continue à épater les décorateurs et ses fils par ses audaces et son énergie. Mais, il n'a qu'une crainte : « Ne pas avoir le temps de faire pour Zuber et Mauny ce que j'ai réussi avec Braquenié. Car il y a quarante ans de boulot. » Sa succession à la direction artistique est dans toutes les têtes. Néanmoins aucun dauphin n'est officiellement désigné, même s'il affirme « former quelqu'un ». Son benjamin Matthieu, que d'aucuns considéraient comme le créatif de la fratrie Frey, a changé de vie après le Covid et quitté la direction de l'Asie, à Singapour, pour s'installer au Danemark d'où sa femme est originaire. Son frère Vincent est toutefois persuadé qu'il reviendra. L'esprit Frey sera-t-il le plus fort ?

Florence Bauchard

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2 septembre 2024 328 mots
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Paris-Normandie
PNTE
LOISIRS, dimanche 15 décembre 2024 649 mots, p. PNTE32

Tous à table

Des bretzels pour Noël

Bruno Bertheuil

Venus d’Alsace comme bien d’autres spécialités gourmandes, les bretzels nous apportent un chaleureux réconfort pour affronter le frimas de l’hiver, surtout quand ils viennent de sortir du four.

Bruno Bertheuil

Aujourd’hui, sur de nombreux marchés de Noël que l’on soit ou non en Alsace, les bretzels sont devenus aussi indispensables que le vin chaud, les crêpes ou les gaufres. Leur dégustation pour caler une petite faim ou tout simplement par pure gourmandise nous annonce l’approche de Noël et des fêtes de fin d’année. Ce vrai bretzel, bien épais, chaud et moelleux n’a rien à voir avec le tout petit biscuit apéritif, sec et souvent sans autre saveur que le sel qui le recouvre.

Un pain trop cuit

Le bretzel se reconnaît d’abord à sa forme unique. Comme toujours, il faut bien une légende pour raconter l’origine de ce pliage peu commun et en Alsace on ne manquera jamais de vous la raconter. Tout cela aurait commencé en 1477, à moins que ce ne soit beaucoup plus tôt en 610 on ne sait pas, mais en tout cas c’était il y a très longtemps. Le boulanger de la cour se serait fait enfermer par le roi pour avoir mal cuit son pain. Le roi lui demanda en échange de sa liberté de fabriquer un pain dans lequel il pourrait voir le soleil se lever 3 fois.

Des bras en croix

C’est en regardant sa femme prosternée, les bras croisés sur sa poitrine qu’il eut l’idée de la forme de ce pain et de ses trois ouvertures. Il eut ainsi la vie sauve et fit sans le savoir beaucoup d’heureux. L’approche de Noël mérite bien une belle histoire. Quoi qu’il en soit, bretzel tient bien son nom des bras et qu’il soit au travers de ses trois ouvertures un symbole solaire n’est en rien surprenant. Autour de Noël et du solstice d’hiver, les symboles qui nous incitent à redonner sa force au soleil ne manquent pas, à commencer par la célèbre bûche.

Bretzel d’or

En hiver, mais pas uniquement, le bretzel tient toujours aujourd’hui une place importante en Alsace. Il est incontournable sur les étals des boulangers dont il est d’ailleurs le symbole. Il est présent dans toutes les bierstub (bar à bière) sur des présentoirs en bois et chaque année le bretzel d’or est le prix remis par l’Institut des arts et traditions populaires d’Alsace pour à ceux qui ont contribué à sauvegarder l’authentique patrimoine régional.

Mont-Sainte-Odile

Si le bretzel est à ce point inscrit dans le folklore alsacien c’est que son histoire dans la région est très ancienne, et ceci n’est pas une légende. On retrouve ainsi sa première représentation dans l’Hortus Deliciarum, un manuscrit écrit entre 1159 et 1175 au monastère de Hohenbourg sur le Mont-Sainte-Odile. Et par la suite de nombreuses traces qui datent du moyen-âge y font écho que ce soit pour en réserver la vente exclusive aux boulangers (et non au pâtissiers) ou pour les autoriser à en fabriquer trois fois par semaine en période de disette.

Une histoire de chat

Son originalité le bretzel ne le tient pas uniquement à sa forme mais à sa saveur. Si la pâte peut s’apparenter à une pâte briochée, avec certes un peu moins de beurre, le goût particulier de sa croûte est dû au trempage des bretzels dans une saumure juste avant de les enfourner. Là encore, une légende raconte que ce bain est le résultat d’une maladresse. Ce serait un chat qui aurait fait tomber les bretzels dans la saumure. Mais est-ce une légende, car il est vrai qu’avec les chats on peut s’attendre à tout ?

La Nouvelle République du Centre-Ouest
Deux-Sèvres
parthenay, samedi 10 août 2024 704 mots, p. 11

Guilaine Bergeret mêleécologie et patrimoine

Passée par l’Iffcam, la réalisatrice de documentaires animaliers participe à la série « Secrets sauvages du patrimoine » diffusée sur la chaîne « Arte ».

Maxime Chataigner

Tours - Chambord, Chenonceau et Villandry : trois trésors du patrimoine français. Ces châteaux de la Loire, la réalisatrice de documentaires animaliers Guilaine Bergeret en sublime la biodiversité qui les entoure, dans le cadre de la série diffusée sur la chaîne. La diffusion de l’épisode dédié à la Touraine est prévue le samedi 21 septembre. « Je suis très contente qu’on m’ait appelée pour cette collection », assure celle qui est passée de 2012 à 2014 par les rangs de l’ Iffcam (Institut francophone de formation au cinéma animalier de Ménigoute) basé aux Châteliers.

« Se plonger dans l’Histoire permet de mieux comprendre notre époque »

Durant les sessions de tournage en 2022 et en 2023, avec Rémi Rappe comme chef opérateur, et avant le montage à l’été 2023, la réalisatrice s’est intéressée aux symboles : « Les hirondelles de la façade du château de Chenonceau, les chauves-souris du grenier de Villandry et, évidemment, le cerf à Chambord. »

Les emblématiques frères Braconnier, Hugo et Nathan, les ont épaulés dans leur mission. « Quand tu reçois leurs rushs sur les chauves-souris, tu es trop heureuse », lance-t-elle, avant de s’étendre sur sa volonté, par sa création, « d’offrir une réflexion sur l’évolution des paysages car le Moyen Âge est très intéressant en termes d’écologie. À l’époque, ils faisaient un peu n’importe quoi en coupant les forêts. Sont donc arrivés les premiers problèmes écologiques qui ont entraîné les premières lois sur le sujet. Et ils ont connu(entre le début du 14 e siècle et la fin du 19 e siècle) le petit âge glaciaire, le climat a influé sur les faits historiques. »

Sa passion ressurgit. « Se plonger dans l’Histoire permet de mieux comprendre notre époque actuelle, aussi bien sur l’environnement que sur le rapport culturel aux animaux, avance Guilaine Bergeret. Notre présent n’est pas évident et le futur est difficile à imaginer, alors je pense qu’il faut se plonger dans le passé. »

Cap à l’est au château du Haut-Koenigsbourg

Pour la deuxième saison de la série d’ Arte, rebelote : Guilaine Bergeret est de nouveau associée au projet et met le cap à l’est, sur les hauteurs du château du Haut-Koenigsbourg en Alsace. Avec Rémi Rappe et Yannick Van den Bossche, ancien Iffcamien lui aussi, Guilaine Bergeret entame sa troisième session de tournage de l’année en août 2024.

De l’Alsace à l’Allemagne, il n’y a qu’un pas, et la transition est toute trouvée vers le Fifo (Festival international du film ornithologique) de Ménigoute , qui se tiendra cette année du 29 octobre au 3 novembre. Guilaine Bergeret est l’une des référentes du projet Ze French connection, ces rencontres franco-allemandes entre professionnels du cinéma animalier qui ont connu leur deuxième édition à l’automne 2023 à Ménigoute avec un défi au format innovant : un speech de quatorze minutes des réalisateurs face à des représentants de chaînes de télévision , avec l’espoir de voir leur projet financé.

En 2024, toujours sur le Fifo, Ze French connection tentera l’expérience d’un temps entre réalisateurs, programmateurs et télévisions « pour parler de nos ambitions communes, explique-t-elle. Il faut faire plus, et s’élargir à l’environnement : ce n’est plus actuel de seulement faire découvrir des espèces et d’être dans la biographie animalière. Maintenant, on doit parler de thématiques et s’ouvrir aux liens entre l’Homme et l’animal. Le Fifo est un festival bienveillant et bon vivant où on peut créer cet échange librement. »

La suite du « Petit Peuple du potager »

Passé cette nouvelle étape dans la relation franco-allemande, Guilaine Bergeret compte se dégager du temps pour écrire la suite de son documentaire réalisé, une fois n’est pas coutume, avec Rémi Rappe, et déjà diffusé sur Arte en mai 2022 après un tournage chez elle à Saint-Germier et dans le Jardin extraordinaire de Marie-Claire et Christian Dupuis à Exireuil. « On a l’envie de s’élargir avec aussi de nouveaux défis pour le tournage qui sera, c’est sûr, une nouvelle fois local », conclut la cinéaste.

Maxime Chataigner

Nord Éclair
50ROUBAIX
VOTRE EDITION, samedi 21 septembre 2024 1954 mots, p. 50ROUBAIX19
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18 septembre 2024 - La Voix du Nord
20 septembre 2024 - La Voix du Nord
21 septembre 2024 - La Voix du Nord

les journées du PATRIMOINE - département du nord

Roubaix.

- Visite de l’école Léon-Gambetta. Découvrez l’histoire et l’architecture de cette école emblématique, accompagnés par les élèves. Une plongée dans le patrimoine éducatif local.

Samedi à 9 h 30 et 10 h 30,

167, boulevard Gambetta. Gratuit.

Sur réservation,

[email protected]

- Visite théâtralisée de l’Oiseau-Mouche. Explorez les coulisses du théâtre lors d'une visite performée par les comédiens de la troupe. Une découverte originale des espaces et de l’histoire du lieu.

Samedi à 10 h, 12 h, 14 h 30, 16 h 30 et 18 h 30, 28, avenue des Nations-Unies. Gratuit. Sur réservation, tél. : 03 20 65 96 50.

- Visite et concert à l’ARA. Découvrez l’histoire de cet ancien hôtel particulier devenu lieu musical. Visite guidée suivie d’un mini-concert dans la salle Alcatraz. Exposition sur le patrimoine musical.

Samedi de 14 h à 18 h, 301, avenue des Nations-Unies. Gratuit. Visites guidées à 14 h 30 et 16 h 30 sur réservation, [email protected]

- Démonstration à l’atelier des Œuvriers. David Poiron, artisan en maçonnerie du patrimoine, partage ses techniques de taille de pierre et de construction en chaux chanvre. Une immersion dans les savoirs-faire traditionnels.

Samedi, de 14 h à 18 h ; dimanche, de 14 h à 17 h, 3/5, rue des Lignes. Gratuit.

- Visite de la chapelle du lycée Saint-Rémi. Découvrez l’histoire et le patrimoine de cette chapelle du XIX e siècle, avec ses vitraux, son orgue

et son tableau d’Eugène Leroy.

Samedi, de 9 h 30 à 12 h 30, 10, rue-Notre-Dame-des-Victoires. Gratuit. Sur réservation, tél. : 03 20 65 31 90.

- Animations au Canal. Participez à des visites commentées, dégustations, ateliers de pêche et jeu de piste sensoriel. Une journée pour découvrir l’'histoire et l’écologie du canal.

Samedi, de 14 h 30 à 18 h, 202, Grande-Rue. Gratuit.

- Exposition au bureau d’Art et de Recherche. Découvrez l’exposition « Tout ou partie » et assistez à une lecture à haute voix. Une exposition photographique est également présentée au Métropolitain.

Samedi et dimanche, de 15 h à 19 h, 112, avenue Jean-Baptiste-Lebas. Gratuit.

- Visite du jardin de Chlorophylle. Explorez ce site éco-pédagogique de 9 000 m² avec ses espaces de culture, son village des animaux et son rucher école. Une immersion dans la nature en ville.

Samedi, de 14 h à 18 h, 315, Grande-Rue. Gratuit.

- Visite de l’ESAAT. Découvrez l’École Supérieure des Arts Appliqués et du Textile lors d’une visite guidée. Une plongée dans l’histoire de l'enseignement artistique à Roubaix.

Samedi à 14 h, 15 h 15 et 16 h 30, 539, avenue des Nations-Unies. Gratuit. Sur réservation, [email protected]

- Visite des Manufactures Tissel. Explorez cette ancienne usine textile devenue lieu emblématique de l4économie circulaire. Visite guidée et escape game au programme.

Samedi à 14 h et 16 h, 17, rue du Nouveau-Monde. Gratuit. Sur réservation, [email protected]

- Découverte du Couvent-RBX. Explorez-le et assistez à des performances en live le dimanche, de 11 h à 15 h. Une immersion dans un lieu culturel unique.

Samedi et dimanche, de 11 h à 18 h, 128, boulevard de Strasbourg. Gratuit.

- Visite du cimetière. Parcourez ce musée à ciel ouvert de 17 hectares, découvrez l’architecture funéraire et les personnalités qui y reposent. Un voyage dans l’histoire locale.

Dimanche à 10 h 30, 1, place Chaptal. Gratuit. Sur réservation, [email protected]

- Visite de l’église du Sacré-Cœur. Découvrez l’architecture et l’histoire de l’église du Sacré-Cœur lors d’une visite libre. Une opportunité de contempler ce patrimoine religieux roubaisien.

Dimanche, de 14 h à 18 h, 128, boulevard de Strasbourg. Gratuit.

- Animations aux Jardins du Hêtre. Participez à un jeu de piste, découvrez des œuvres d’art en verre et des expositions photos. Ateliers pour enfants au programme. Une journée nature et culture.

Samedi, de 14 h à 19 h ; dimanche, de 10 h à 17 h, 42, avenue d'Alsace. Gratuit.

- Exposition à l’église Saint-François d'Assise. Découvrez l’histoire de cette église néogothique à travers une exposition et une projection d’archives. Focus sur l'occupation franciscaine et la Vierge de Roubaix.

Dimanche, de 10 h à 16 h, 94, rue Saint-Joseph. Gratuit.

- Visite de l’église Saint-Joseph. Explorez ce joyau architectural classé monument historique. Visites guidées, ateliers sur la statuaire et jeux pédagogiques au programme.

Samedi et dimanche, de 14 h à 18 h, 125, rue de France. Gratuit.

- Conférence « Des équipements pour le sport à Roubaix ». Présentation de la diversité des équipements sportifs nés à Roubaix. Par François Vergin, animateur de l’architecture et du patrimoine.

Samedi, de 11 h à 13 h, médiathèque La Grand-Plage, 2, rue Pierre-Motte. Gratuit.

- Présentation de documents « Trésors de sport ». Découverte de documents anciens présentés par les bibliothécaires et les archivistes.

Samedi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h ; dimanche, de 15 h à 17 h, médiathèque La Grand-Plage, 2, rue Pierre-Motte. Gratuit.

- Ateliers « L’histoire du sport, un jeu d'enfants ». Création de fanions, de médailles, repérage des lieux de sport, espace photo. Pour les enfants accompagnés. Dès cinq ans.

Samedi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h ; dimanche, de 15 h à 17 h, médiathèque La Grand-Plage, 2, rue Pierre-Motte. Gratuit.

Tourcoing.

- Visite du campus ARTFX. Découvrez le campus ARTFX lors d’une visite guidée. Explorez les installations et apprenez-en plus sur les formations proposées dans le domaine des arts numériques.

Samedi à 10 h, 11 h, 14 h et 15 h, 111, boulevard Descat. Gratuit.

- Visite du Fresnoy. Explorez les coulisses du Fresnoy, studio national des arts contemporains. Découvrez l’architecture unique, les espaces de création et l’exposition Panorama 26. Immersion dans l’art contemporain.

Dimanche, de 14 h à 18 h 30, départs toutes les 30 minutes, 22, rue du Fresnoy. Gratuit. Sur réservation, [email protected] ; tél. : 03 20 28 38 00.

- Exposition « La Résonance des choses ». Visite commentée par Éric Harasym, bibliothécaire de l’école supérieure d’art.

Samedi et dimanche, de 10 h à 17 h, galerie des Ursulines, 36 bis, rue des Ursulines. Gratuit.

- Visite architecturale du MUbA. Explorez l’architecture du musée des Beaux-Arts, du XIX e siècle à nos jours. Découvrez l’évolution du bâtiment et son adaptation aux besoins muséaux.

Samedi et dimanche à 14 h et 15 h, 2, rue Paul-Doumer. Gratuit. Sur réservation, tél : 03 20 28 91 60.

- Exposition Božič et Martin au MUba. Découvrez les œuvres de Gregor Božič et Léonard Martin, jeunes artistes du Fresnoy, en dialogue avec les collections permanentes du musée. Une rencontre artistique intergénérationnelle.

Samedi et dimanche à 15 h 30 et 16 h 30, 2, rue Paul-Doumer. Gratuit. Sur réservation, tél : 03 20 28 91 60.

- Atelier paysage au MUba. Créez en famille un paysage panoramique en utilisant peinture et collage. Jouez avec les couleurs, les échelles et les matières pour réaliser une œuvre unique.

Samedi à 16 h ; dimanche à 14 h, 15 h et 16 h, 2, rue Paul-Doumer. Gratuit. Sur réservation, tél : 03 20 28 91 60.

- Concert Bach revisité au MUba. Assistez à un concert unique mêlant musique baroque et jazz. Pauline Bartissol au violoncelle et Jean-Charles Richard au saxophone réinterprètent les Suites de Bach.

Samedi à 17 h 30, 2, rue Paul-Doumer. Gratuit. Sur réservation, tél : 03 20 76 98 76.

- Concert hommage. Découvrez l’histoire des sœurs Boulanger à travers un concert des classes de piano, chant, flûte, violoncelle et théâtre du conservatoire. Une exploration de la musique au féminin.

Samedi à 15 h, conservatoire,

6, rue Paul-Doumer. Gratuit.

- Conférence. Assistez à une conférence de Charlotte Landru-Chandès sur les sœurs Boulanger, figures emblématiques de la musique du XX e siècle. Une plongée dans leur vie et leur œuvre.

Samedi à 16 h, 6, rue Paul-Doumer. Gratuit.

- Visite botanique. Participez à une visite guidée « Au fil des plantes » du Jardin botanique. Découvrez la diversité végétale et les secrets botaniques avec l'équipe des parcs et jardins.

Dimanche, de 14 h à 18 h, 32, rue du Moulin-Fagot. Gratuit.

- Exposition photo sur l’école de natation. Découvrez l’histoire de l’école de natation de Tourcoing. Un regard patrimonial sur ce bâtiment emblématique avant sa réhabilitation.

Samedi et dimanche, de 13 h à 18 h, Institut du monde arabe, 9, rue Gabriel-Péri. Gratuit.

- Conférence sur l'école de natation. À partir de l'exposition et des archives. Une plongée dans le passé sportif de la ville.

Samedi et dimanche à 14 h 30 et 16 h, Institut du monde arabe, 9, rue Gabriel-Péri. Gratuit.

- Visite de la caserne des pompiers. Découvrez les coulisses et explorez les équipements et le quotidien des soldats du feu.

Samedi à 10 h et 11 h, 280, chaussée Marcelin-Berthelot. Gratuit.

- Initiation au jeu de bourle. Découvrez et initiez-vous au jeu de bourle, tradition locale, avec les membres du Cercle Saint-Louis. Une immersion dans le patrimoine ludique du Nord.

Samedi, de 14 h à 18 h, bourloire Notre-Dame-de-Lourdes, 119, rue Ingres. Gratuit.

- Jeu de bourle. Participez à une initiation au jeu de bourle avec les membres du Cercle Saint-Christophe. Découvrez cette tradition sportive locale dans une ambiance conviviale.

Dimanche, de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, bourloire Saint-Christophe, 34 bis, rue du Moulin-Fagot. Gratuit.

Wasquehal.

- Balade nature en ville. Promenade d’une heure pour observer et reconnaître le patrimoine naturel de Wasquehal. L’objectif est de mieux protéger et valoriser la nature en milieu urbain.

Samedi à 14 h 30, 26, rue Delerue. Gratuit.

Wattrelos.

- Exposition sur La Lainière. Découvrez l’histoire de cette emblématique entreprise textile à travers l’exposition « Textile : passé, présent, avenir ». Visite libre ou guidée sur demande.

Samedi et dimanche, de 10 h à 17 h, 151, rue d4Oran. Gratuit. Réservation de la visite guidée, tél : 03 20 75 85 86.

- Circuit pédestre des chapelles. Organisé par l’association Chapelles & Co. Circuit de 2 h.

Dimanche, de 10 h à 12 h, rendez-vous devant l’église Saint-Maclou, Grand-Place. Gratuit.

- Immersion dans la culture japonaise. Exposition avec concours de carpes japonaises et village japonais. Artisans d’art, spécialistes du bonsaï, calligraphie, érables, shiatsu. Présence de l’école japonaise de Villeneuve-d’Ascq. Juges internationaux pour le concours de poissons.

Buvette et restauration sur place.

Samedi et dimanche, de 9 h à 18 h, 95, rue François-Mériaux. Entrée : 4 €, 2 € pour les Wattrelosiens, gratuit pour les cosplayers.

- Contes et comptines d’autrefois. Écoutez des contes et comptines d'autrefois et découvrez leur face cachée. Activité pour toute la famille.

Samedi, de 10 h 30 à 11 h 30, 2, rue Émile-Basly. Gratuit.

- Démonstration de reliure Bradel. Assistez à une démonstration de reliure et fabriquez un petit livre.

Samedi, de 13 h 30 à 15 h,

2, rue Émile-Basly. Gratuit.

- Dictée sur le Nord. Participez à une dictée spéciale sur le Nord.

Samedi, de 15 h à 16 h 30, 2, rue Émile-Basly. Gratuit. Sur réservation, tél. : 03 20 81 66 38.

Wervicq-Sud.

- Exposition « Vie de la paroisse de 1875 à nos jours ». Les associations « Église et Patrimoine », « Généalogie et archives wervicquoises » et « Hier Wervicq » se sont réunies pour présenter à l’église, une exposition. Celle-ci retrace la vie de la paroisse. Textes et photos, ornements liturgiques et diaporama.

Samedi et dimanche, de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h, église de l’Immaculée Conception. Gratuit.

La Montagne
Corrèze ; Creuse
Faits Divers Limousin Popu, vendredi 26 janvier 2024 296 mots, p. Brive-4
Aussi paru dans
25 janvier 2024 - Le Populaire du Centre (site web)
26 janvier 2024 - Le Populaire du Centre

La généreuse donatrice est originaire d'Alsace

500.000 euros pour Oradour-sur-Glane !

Une donatrice originaire d'Alsace, domiciliée à Strasbourg, vient d'effectuer une donation de 500.000 euros auprès de la Fondation du patrimoine, à destination du village d'Oradour-sur-Glane.

Le 18 juin, un appel aux dons avait été lancé par la Fondation du patrimoine et le ministère de la Culture pour sauvegarder le village dont les murs s'effritent et s'effondrent en certains endroits.

Ce symbole de la barbarie nazie où furent massacrés 643 habitants le 10 juin 1944 par la division SS Das Reich, est le seul lieu aussi bien conservé en Europe. Mais il se dégrade au fil des années.

Jamais un tel don n'avait été effectué

Depuis la loi du 10 mai 1946, l'État a régulièrement entretenu et restauré le site. Il y consacre 300.000 euros par an.

« La détérioration s'accélère », résumait lors du lancement de la souscription Philippe Lacroix, maire d'Oradour. « Si tous les murs sont par terre un jour, le village n'aura plus la même signification. »

Depuis le lancement de la souscription, 260.000 euros ont été récoltés par la fondation sur un montant espéré de 2 millions d'euros. « En sept mois, nous étions déjà très contents du résultat », témoigne Agathe Hébras, chargée de mission à la fondation et petite-fille de Robert Hébras, rescapé du massacre, décédé en février 2023. « Mais là, forcément, nous sommes particulièrement touchés par ce geste. Cette donatrice veut rester anonyme. Elle accepte juste que l'on dise qu'elle est alsacienne, de Strasbourg. Elle ne souhaite rien dire de plus. Elle espère néanmoins que son geste donnera des idées à d'autres mécènes. »

Jamais un tel don n'avait jusqu'à présent été effectué. Il y a quelque temps, l'État allemand avait versé 390.000 euros pour la nouvelle église d'Oradour.

Franck Lagier

Cet article a également été publié dans les éditions suivantes : Creuse, page 4

Le Courrier de l'Ouest
Cholet ; Angers ; Saumur ; Nord Anjou
baugeois vallée - anjou loir et sarthe, dimanche 25 février 2024 606 mots, p. Le Courrier de l'Ouest Cholet_18
Aussi paru dans
25 janvier 2024 - Le Populaire du Centre (site web)
26 janvier 2024 - Le Populaire du Centre

La restauration de l’orgue relancée

Agathe LE NUEFF

Lancée en 2019, la restauration de l’orgue de l’église de Cheviré-le-Rouge a connu diverses péripéties. Soutenu par la Ville, le projet est aujourd’hui relancé. L’instrument est actuellement en Alsace.

Un mal pour un bien. » C’est par ces mots que Luc Van Nieuwenhuyze résume la situation. L’adjoint au maire de Baugé-en-Anjou, en charge du patrimoine ancien, se montre désormais confiant. Il l’assure, la restauration de l’orgue de l’église de Cheviré-le-Rouge est sur de bons rails.

Lancé en novembre 2019, le projet mené par l’association des Amis de l’orgue de Cheviré-le-Rouge et soutenu par la Ville, a rencontré de nombreux obstacles. Entièrement démonté, l’instrument est d’abord envoyé chez une factrice d’orgues, dans le Tarn-et-Garonne. Neuf mois plus tard, quelques bénévoles cheviréens se rendent dans son atelier et participent, avec elle, à des opérations de nettoyage. Puis, plus rien.

Le cahier des charges n’est pas respecté. Alors, le contrat est résilié et l’orgue rapatrié en quelques milliers de pièces détachées. En juillet 2023, Baugé-en-Anjou lance un nouvel appel d’offres. Le marché est attribué à l’entreprise Hubert Brayé, dans le Haut-Rhin, où l’instrument est reparti le 5 décembre dernier. Parallèlement, un comité de pilotage est créé autour de Roland Galtier, technicien conseil agréé par la Direction régionale des affaires culturelles (Drac), à qui la maîtrise d’œuvre est confiée.  Une réunion de chantier est prévue tous les deux mois, en distanciel ou en présentiel, de manière à assurer un vrai suivi , indique Luc Van Nieuwenhuyze. La prochaine aura lieu sur place, le 9 avril, en présence d’une délégation baugeoise.

 Le facteur d’orgues a d’abord effectué un gros travail d’analyse des pièces existantes. Puis, il a visité d’autres orgues construites par Louis Bonn en Touraine avant de réaliser un dessin technique. L’objectif, c’est de refabriquer des jeux à l’identique , explique Denis Epié, président des Amis de l’orgue de Cheviré-le-Rouge. Au total, le chantier doit durer un an.

En décembre prochain, l’instrument devrait donc être de retour dans son écrin de l’église Saint-Médard.  Ensuite, il faudra attendre que les températures remontent pour pouvoir l’harmoniser, sans doute au printemps 2025. On accorde les tuyaux d’un orgue comme les cordes d’une guitare. 

Une inauguration espérée à l’été 2025

D’ici là, un nouveau buffet, permettant d’habiller toute la mécanique de l’instrument, sera construit dans l’atelier de Florian Proust, menuisier-ébéniste à Baugé. Un travail qu’il va réaliser gratuitement, avec l’aide de bénévoles.  Il nous fait un super cadeau, qui permet de réduire considérablement la facture , apprécie Denis Epié.

Celle-ci s’élève au total à près de 140 000 €. Baugé-en-Anjou y participe à hauteur de 85 000 €, la Région des Pays de la Loire et la Fondation du patrimoine à hauteur de 15 000 € chacune.

Avec ce nouveau départ, l’association des Amis de l’orgue retrouve son enthousiasme.  Les promesses ont été tenues, on a trouvé un facteur compétent, on a un calendrier défini… Il y a une vraie alchimie qui s’est créée autour de ce projet. Les donateurs peuvent être rassurés , conclut le président, qui espère célébrer l’inauguration de l’orgue enfin restauré avant l’été 2025.

L’association des Amis de l’orgue de Cheviré-le-Rouge recherche des bénévoles. Toutes les infos sur www.chevire.org.

Cet article est paru dans Le Courrier de l'Ouest

France Bleu (site web réf.) - France Bleu
28 août 2024 381 mots
Les Journées Européennes de la Culture et du Patrimoine Juifs en Alsace

Dès ce dimanche et pendant tout le mois de septembre, redécouvrez les liens entre judaïsme et Alsace au cours de portes ouvertes, circuits, expositions, conférences et concerts organisées dans le cadre... Voir l'article

Sud Ouest - Charente-Maritime
Actualité, samedi 27 juillet 2024 516 mots, p. 6

[Barack Obama apporte son soutien...]

Barack Obama apporte son soutien à Kamala Harris

États-Unis. L’ex-président américain a annoncé hier soutenir la candidature de la vice-présidente Kamala Harris à l’élection présidentielle de novembre, amplifiant l’élan pris par la candidate démocrate dans une campagne complètement chamboulée. «Michelle et moi avons appelé notre amie Kamala Harris. Nous lui avons dit que nous pensions qu’elle ferait une fantastique présidente des États-Unis», a déclaré Barack Obama, à l’influence toujours immense sur son camp.

Les îles Marquises intègrent le patrimoine mondial de l’Unesco

Polynésie française. Les îles Marquises, l’un des cinq archipels de la Polynésie française, ont intégré hier le patrimoine mondial, a annoncé l’organisation onusienne pour l’éducation, la science et la culture. Elles constituent «un témoignage exceptionnel de l’occupation territoriale de l’archipel des Marquises par une civilisation humaine arrivée par la mer autour de l’an 1000 de notre ère», note l’Unesco. Et, souligne l’organisation, «les eaux marquisiennes comptent parmi les dernières zones marines sauvages du monde».

Les 226 emplois de la verrerie Duralex sauvés

Social. Le tribunal de commerce d’Orléans a validé hier le projet de Scop des salariés pour poursuivre l’activité de cette verrerie française connue dans le monde entier pour sa vaisselle réputée incassable. Il a considéré la Scop comme un «projet marketing et commercial cohérent et sérieux» avec des «garanties fortes», estimant qu’elle apparaît en mesure de maintenir les «activités des salariés dans des conditions réalisables». Après plusieurs mois d’incertitude depuis le placement en redressement judiciaire de l’entreprise fin avril, le projet de coopérative, soutenu par 60% du personnel et porté par la direction du site, doit permettre le maintien de la totalité des 226emplois.

L’ADN de Lina, adolescente disparue en Alsace, a été retrouvé dans un véhicule volé

Enquête. Le profil génétique de Lina, adolescente disparue en Alsace en septembre 2023, a été détecté dans un véhicule volé proche du lieu de sa disparition, a annoncé hier la procureure de la République de Strasbourg. Tout en précisant que «les investigations se poursuivent afin de déterminer les circonstances dans lesquelles elle est montée dans ce véhicule», la procureure a souligné que «cette avancée majeure dans l’enquête devrait permettre de localiser Lina». Le 23 septembre 2023 en fin de matinée, l’adolescente de 15 ans avait quitté son domicile de Plaine (Bas-Rhin) pour se rendre à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, à environ trois kilomètres de là. Elle devait prendre un train afin de rejoindre son petit ami à Strasbourg.

Ne la voyant pas arriver, il avait alerté la mère de la jeune fille.

Israël se prépare à une «offensive décisive» contre le Hezbollah

Conflit. Un commandant de l’armée israélienne a indiqué hier que les troupes dans le nord du pays, où Israël à une frontière avec le Liban, se préparaient à une «offensive décisive» contre le Hezbollah. Le mouvement islamiste libanais et l’armée israélienne échangent des tirs quasi quotidiennement depuis l’attaque le 7octobre du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.

France Bleu (site web réf.) - France Bleu
19 décembre 2024 319 mots
Découvrez l’histoire alsacienne vivante à l’Écomusée d’Alsace à Ungersheim

Entre patrimoine et immersion, l’Écomusée d’Alsace offre une plongée captivante dans la vie d’antan. Un village vivant où chaque ruelle, artisan et maison racontent des histoires. Avec ses... Voir l'article

Les Echos, no. 24357
PME & Régions, jeudi 12 décembre 2024 433 mots, p. 24

agroalimentaire

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11 décembre 2024 - lesechos.fr

Comment les pâtes alsaciennes Grand'Mère ont gagné l'Hexagone

Heimburger, le chef de file de la production industrielle de pâtes alsaciennes, a élargi son audience en undemi-siècle grâce à la grande distribution et à une IGP.

Dans la grande famille des pâtes, demandez celles comptant sept oeufs frais par kilogramme de semoule supérieure de blé dur et vous atterrirez en Alsace. Chef de file des « Wasser Striebele » et des « Nüdle », la société Heimburger, installée à Marlenheim (Bas-Rhin), s'est tourné vers la grande distribution voici un demi-siècle. Ce qui lui a permis de renforcer son assise sur le territoire alsacien, tout en faisant progressivement connaître au reste de la France ces recettes dotées, depuis 2001, d'une indication géographique protégée (IGP).

Auparavant, les pâtes Grand'Mère, nom de la marque créée en 1970 par cette entreprise née au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, étaient distribuées au travers de magasins spécialisés, de traiteurs ou de bouchers charcutiers. Des canaux qui n'existent plus guère : la grande distribution représente désormais 80 % de l'écoulement de la production. Le reste dépend de la restauration hors domicile et de l'industrie agroalimentaire pour certains produits plus techniques, résistants à la mise en conserve par exemple.

L'export, qui représente environ 5 % de l'activité, procède lui aussi de la grande distribution. L'évolution s'est faite en deux temps. « Nous avons d'abord connu un essor rapide sur notre marque Grand'Mère en Alsace, où nous sommes aujourd'hui leader devant de grands groupes comme Panzani ou Barilla », insiste Eric Ferry, responsable commercial. A l'échelle du Grand Est, la marque est à la troisième place.

« La création de l'IGP a fait que nous avons ensuite été sollicités par la grande distribution pour des marques comme Reflets de France ou Patrimoine gourmand », poursuit-il, soulignant le rôle de cette indication pour protéger l'existence-même du produit. Depuis, la production pour des marques distributeurs mettant en avant l'IGP Pâtes d'Alsace représente 42 % des volumes de production, qui sont de l'ordre de 8.000 tonnes par an.

Cet essor permet de faire connaître dans toute la France les pâtes de la région. Mais aussi, depuis six ans, de s'asseoir sur cette nouvelle audience pour faire sortir la marque Grand'Mère du Grand Est. Le cinquième de ses ventes est aujourd'hui réalisé hors de la région.

Avec de bons résultats en dépit de la période d'inflation : alors que les pâtes aux oeufs frais sont relativement chères du fait de la présence de cet ingrédient et de matières premières exclusivement tricolores, les ventes n'ont pas reculé en 2023 pour la marque propre. La société Heimburger affiche un chiffre d'affaires d'environ 22 millions d'euros, avec 90 salariés.

Bénédicte Weiss

Aujourd'hui en France
Edition Principale
_ActuD, dimanche 29 septembre 2024 1319 mots, p. AUJM16
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29 septembre 2024 - Le Parisien Le Parisien (site web)

M&M's, des pépites de chocolat... en or

Lancées aux États-Unis en 1941, puis en Europe, les petites billes chocolatées enrobant une cacahuète ou du riz soufflé font la fortune de la famille Mars depuis huit décennies. Des confiseries qui déclinent le « fun » et la joie à longueur de pubs et confectionnées à Haguenau, en Alsace. Plongée dans cet univers cacao.

Odile Plichon (texte)et Delphine Goldsztejn (photos), Envoyées Spéciales À haguenau (bas-Rhin)

Deux et deux font quatre, c'est un fait acquis. De même, aucun Français n'en doute, les M&M's « fondent dans la bouche, pas dans la main ». C'est ce slogan marketing génial, présenté comme une vérité révélée - et donc, autorisant le nomadisme en confiserie -, qui a fait le succès mondial des petites billes chocolatées lancées en 1941, et de leur maison mère, Mars Wrigley. Une firme aujourd'hui plus grosse que Coca-Cola, grâce à ses divisions confiserie (Milky Way, Snickers, Twix, Mars, etc.) mais aussi aliments pour animaux (Royal Canin, Sheba, etc.).

Chaque année, des milliards et des milliards de ces pastilles enrobant une cacahuète (M&M's Peanut), du riz soufflé (M&M's Crispy) ou 100 % cacao (M&M's Chocolate) sortent des 130 usines de cet empire toujours détenu depuis 1911 par la famille Mars, réputée aussi discrète qu'exigeante. La légende entrepreneuriale raconte que son siège social, basé à McLean en Virginie, près de Washington, est plus secret que celui de la CIA voisine... Et la quatrième voire cinquième génération de cette dynastie richissime ne livre toujours quasiment aucune donnée, pas même le chiffre d'affaires précis du groupe.

La France, marché stratégique au coeur de l'Europe d'où 70 % de la production est exportée, n'est pas en reste : en 2023, le chiffre d'affaires de M&M's (pour Mars&Murries's, du nom des deux concepteurs) en grande distribution y a « dépassé 130 millions d'euros (M€) », selon William Salhany, le directeur marketing France - sans compter les ventes dans les cinémas ou les stations-service, qui seraient au moins aussi importantes. Et en septembre 2024, alors que le marché de la confiserie de chocolat (billes et barres) progressait de 1,1 % en volume sur un an, M&M's - qui a succédé aux Treets depuis 1986 - bondissait sept fois plus vite, alors même que le prix des petits paquets jaunes s'est apprécié de 18 % en trois ans. Dans l'Hexagone, seuls les Kinder de Ferrero sont plus prisés.

Malgré la crise, les achats plaisir résistent

On ne saurait comprendre ces décennies d'insolente croissance sans une donnée clé : celle du plaisir. « Dans les périodes de crise, les fins de mois sont certes difficiles, et on ne va plus au restaurant, mais ces achats plaisir résistent », brosse Nicolas Léger, directeur analytique chez NielsenIQ. Chaque cacahuète enrobée avalée en appelant bien sûr une autre.

Partout, le message est décliné à l'envi : M&M's, c'est la fête et la joie. « Inspirer des moments de bonheur au quotidien », est d'ailleurs l'un des mantras du groupe. Autre coup de maître : « À l'image du Nutella, dont la recette reste inégalée, jamais ces petites billes n'ont été imitées », insiste Benoît Heilbrunn, professeur de marketing à l'ESCP Business School. Dès 1950, Mars Wrigley a en effet eu la magistrale idée d'apposer sur chaque pastille un petit M, afin d'éviter les contrefaçons. Au siège d'Haguenau (Bas-Rhin), près de Strasbourg en Alsace, d'où sortent chaque année 72 000 tonnes de M&M's, soit 150 millions de billes par jour, la visite de l'usine s'arrête d'ailleurs à la porte de l'atelier où le sceau « M » est frappé. Enfin, à côté d'un Michelin incarné par un seul Bibendum ou d'un Monsieur Propre bodybuildé, « les personnages M&M's sont multiples : rouge, bleu, jaune ou marron... Comme chacun a sa personnalité, au final, tous les consommateurs se reconnaissent en eux », poursuit Benoit Heilbrunn.

À Haguenau, la plus grande usine d'Europe qui fête ses 50 ans d'existence, les petits bonshommes ronds sont partout. Un immense « Rouge » nous attend à l'entrée. Dans l'open space, les salles de réunion sont estampillées « Brown », « Crispy » ou « Peanut ». À la cantine, ouverte comme l'usine 24 heures sur 24, tous les personnages sont représentés. Idem sur les immenses cylindres qui mélangent cacao 100 % responsable et arachides. « M&M's est une marque qui nous dépasse, elle appartient au patrimoine des Français », se réjouit William Salhany, sous l'oeil approbateur de la DG de Mars Wrigley France, Victoria Abromava, dont la veste est parée de deux pin's « M&M's » et « fun ».

Les salariés s'appellent des « associés »

Si les propos sont sucrés, ils enrobent une culture d'entreprise de fer et une obsession pour la perfection. Chaque collaborateur - ici, on parle d'« associé » - a sous les yeux des slogans tels que « Think enterprise » ou « Be decisive ». Il doit en permanence satisfaire aux cinq valeurs clés édictées outre-Atlantique dès 1947 : qualité, efficacité, responsabilité, mutualité et liberté. Celles-ci sont déclinées dans l'open space comme dans le long couloir qui mène à la « chocolate factory ».

Les quelque 300 salariés qui officient H24 en production sont répartis par équipe (de couleur, bien sûr), chaque groupe ayant affiché ses valeurs sur un mur : soudés, 100 % efficaces, warriors, etc. En échange de cet investissement sans faille, qui sanctionne les échecs mais aussi et surtout les succès - lors de notre visite, un gâteau en forme de « 555 » rappelait le nombre de jours passés sans accident du travail -, le personnel est très correctement payé, voire peut bénéficier d'un 13 e mois, de primes et de bonus représentant jusqu'à un quart de ses revenus annuels. « Certains, ici, ont 40 ans d'ancienneté, ou ont un fils présent dans la société », souligne la DRH, Sophie Cardot.

Autre atout de taille : Mars Wrigley n'étant pas coté en Bourse, les décisions ne sont pas dictées par la nécessité d'afficher de bons résultats financiers trimestriels, mais visent le moyen terme. De ce fait, une grande partie du chiffre d'affaires est réinvestie. À Haguenau, depuis 2019, ce sont ainsi 170 M € qui ont été réinjectés dans l'appareil productif. Le dernier volet de 47 M€, annoncé en mai, permettra notamment de griller les cacahuètes sur place - une étape pour l'heure réalisée aux Pays-Bas - ce qui évitera la dommageable casse des « cahuètes » pendant le transport.

La mauvaise note sur Yuka

Ces investissements massifs sont à mettre en rapport avec les attentes du groupe. Car si la chute du marché des chewing-gums s'était soldée, en 2021, par un plan social de 300 postes en Alsace, rien ne semble pouvoir arrêter l'essor des petites billes en chocolat. Ni le fait que l'application Yuka (qui informe sur la qualité nutritionnelle des produits) attribue aux M&M's Peanut une note de... 0/100 - la présence de 11 additifs, d'huile de palme, le taux élevé de gras et de sucre n'y sont pas étrangers -, ni le fait que Mars ait toujours refusé d'apposer un Nutri-Score (forcément mauvais) sur ses pépites, décision prise au motif qu'il attend une harmonisation européenne des pratiques.

Ces arguments rationnels comptent pour du beurre (de cacao). Car l'essor des paquets jaunes, bleus et marrons se poursuit inlassablement, « grâce à des investissements publicitaires à deux chiffres », consent William Salhany. Quant au lancement, au 2 e trimestre, des M&M's Minis, ces lentilles riquiquis 100 % chocolatées, il a rejoint le top 10 des innovations marketing réussies de l'année, selon NielsenIQ. Et pas moins de 500 000 nouveaux foyers y ont déjà succombé. Cacao et or, une pépite de plus pour le géant américain.

MSN (France) (site web réf.) - MSN FR
28 février 2024 507 mots
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27 février 2024 - Maville (site web réf.)
Alsace. Cette cité fortifiée nichée en pleine nature est le cadre idéal pour un week-end ressourçant

La Petite-Pierre est une agréable cité fortifiée, située dans le parc naturel régional des Vosges du Nord. Le lieu est propice à une petite balade entre architecture pittoresque et patrimoine... Voir l'article

France Bleu (site web réf.) - France Bleu
20 septembre 2024 389 mots
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27 février 2024 - Maville (site web réf.)
Colmar : une ferme florale centenaire ouvre ses portes pour les Journées du Patrimoine et de la Fleur française

Une ferme florale centenaire ouvre ses portes ce samedi et ce dimanche, à l'occasion des Journées du Patrimoine et de la Fleur française. Des fleurs produites en Alsace et cultivées... Voir l'article

Courrier picard
84GRAMIENS
PAGES LOCALES, jeudi 18 juillet 2024 1621 mots, p. 84GRAMIENS22

Aujourd’hui

Aujourd’hui

Abbeville

Visite de l’ancien couvent des sœurs Carmélites par Carmel-Maison du patrimoine à 15 heures, rue des Capucins. Visites guidées de l’été 2024 du Pôle patrimoine. Cet ancien monastère et ses jardins ont été occupés par les frères Capucins puis pas les sœurs Carmélites du XVII e à la fin du XX e siècle. Des cellules, aux parloirs en passant par le réfectoire et le cloître, découverte des espaces claustraux visibles uniquement lors des visites commentées. Tarif : 4 € adultes. Réservations : 03 22 20 29 69

Les blablas du patrimoine ! Le sport à Abbeville par Carmel-Maison du patrimoine à 16 h 30, rue des Capucins. Visites guidées de l’été 2024 du Pôle patrimoine d’Abbeville. Tarif : 4 € adultes. Réservations : 03 22 20 29 69

Amiens

Stage archéologique de 10 à 16 heures au Jardin archéologique de Saint-Acheul, rue Raymond-Gourdain. Les enfants de 8 à 15 ans découvriront les différentes techniques de recherche employées par les professionnels de l’archéologie. Tarif : 10 €. Réservations : 03 22 22 58 90

Ault

Permanence BGE bus de 15 à 19 heures sur le village dédié au challenge nautique. Informer les porteurs de projets, les aider à commencer les premières démarches et leur permettre de connaître l’ensemble des dispositifs existants d’accompagnement à la réussite de leur projet de création d’entreprise.

Colincamps

Permanence de Franck Beauvarlet, conseiller départemental du canton d’Albert de 18 à 18 h 45 à la mairie.

Doullens

MisAmpli festival hors les murs : « Squad » par Doull’en Scène à 19 heures à la Pizza Dorée, place de l’Église. Concert de pop soul blues des années 60’s. Participation libre. Renseignements : 06 08 89 11 10

Eu

Les rendez-vous du jeudi à 19 heures au jardin du Château. Concert de Manguitto, musique Néo-tropicale. Tarif : 2 €. Renseignements : ville-eu.fr

Gamaches

Coupures d’électricité de 8 h 45 à 10 h 45. Suite à des travaux, sont concernés certains numéros de la rue Gustave-Leriche, rue des chevaliers, rue des docteurs-Courmontagne, rue des Galletoires, rue du marché aux bribettes, rue James-Charlet, rue Gutenberg, rue Louis-Obry.

Ham

Randonnée pédestre de 14 km par Ché’s Vadrouilleux. Circuit sur Chevincourt. Rendez-vous à 8 h 45, parking du Château ou à 9 h 45, parking de l’église de Chevincourt. Repas tiré du sac. Renseignements : 06 78 26 05 27

Le Tréport

Permanence BGE bus de 15 à 19 heures sur le marché des créateurs.

Morisel

Randonnée santé par Rando aventure à 9 heures, église Saint-Quentin, place de Morisel. Rendez-vous à l’église. Renseignements : 07 81 23 92 30

Pernois

Fermeture de la mairie pour congés jusqu’au vendredi 19 juillet.

Péronne

Atelier sur la conception de dessins animés par et au Tiers-lieu numérique de 14 à 16 heures, avenue Charles-Boulanger. Thème : balles rebondissantes. Être adhérent ou adhérer. Tarif : 4 €. Renseignements : 03 22 85 65 26

Poulainville

Randonnée pédestre douce par le Touring Pédestre Amiénois. Rendez-vous à 9 h 15 près de l’église à Poulainville pour un parcours de 8,5 km. Renseignements : [email protected]

Prouzel

Circulation fermée jusqu’au vendredi 19 juillet. La route de Fossemanant est barrée de la sortie de Prouzel jusqu’au chemin de la pisciculture.

Roye

Le rendez-vous des kids par la Ville au parc Coël, avenue Mitterrand. Dans le cadre de « Bouge l’été ». Zumba kids pour les 6 à 12 ans à 14 heures ; initiation sportive avec ballons souples à 15 heures, dès 6 ans ; gymnastique ludique et parcours sportif à 16 heures, dès 6 ans. Gratuit.

Baptêmes de plongée par le Subaquatique club du Santerre à 20 heures à la piscine-patinoire l’Arobase. À partir de 10 ans. Dans le cadre de « Bouge l’été ». Gratuit, places limitées, réservations obligatoires : 06 29 74 45 96

Saint-Valery-sur-Somme

Exposition de sculptures et peintures de 10 à 19 heures, salle du tribunal de commerce, place des Pilotes. Œuvres de Thierry Daniel, Anton et Luc Fouquet. Gratuit. Renseignements : 03 22 60 39 29

Toutencourt

Permanence de Franck Beauvarlet, conseiller départemental du canton d’Albert de 17 à 17 h 45 à la mairie.

Demain

Abbeville

Visite du beffroi par Carmel-Maison du patrimoine à 15 heures, rue Gontier-Patin. Visites guidées de l’été 2024 du Pôle patrimoine. Symbole de l’indépendance communale édifié au début du XIII e siècle, le beffroi d’Abbeville est le monument le plus ancien de la ville et l’un des beffrois les plus anciens de France. Tarif : 4 € adultes. Réservations : 03 22 20 29 69

Visite du quartier Vauban par Carmel-Maison du patrimoine à 16 h 30. Visites guidées de l’été 2024 du Pôle patrimoine. Construit sur d’anciennes fortifications qui délimitaient la ville, le boulevard Vauban est aujourd’hui une artère majeure d’Abbeville. Entre vestiges et édifices modernes, le quartier Vauban regorge de patrimoines d’exception. Tarif : 4 € adultes.

Réservations : 03 22 20 29 69

Amiens

Apéro JO à l’Amiens Athlétic Club de 18 h 30 à 21 heures, allée des Tennis. Passez de supporter à champion en vivant les Jeux Olympiques d’une autre manière, autour d’un apéro convivial par le partenaire Le Tie Break, ponctué d’initiations au sein de l’Amiens Athletic Club, club de tennis et de badminton. Quizz autour des Jeux Olympiques et des sports ainsi que la visite de l’exposition dédiée aux 120 ans du club. Gratuit, consommation payante. Réservations : www.aactennis.com/fr

Ault

Exposition « Histoires de falaises » par Ault environnement de 13 h 30 à 18 h 30, Grande rue (au bord de plage, face au casino). Gratuit. Renseignements : 06 42 39 75 87

Chés Wèpes : concert Chtimi-Rock avec le Silof and Co ! par l’agence régionale de la langue picarde à 18 heures à la galerie Benoît Fromager. Dans le cadre du marché nocturne. Avec le Silof & co, spectacle musical gentiment décalé, entre valses festives, javas endiablées et tangos fantaisistes. Gratuit. Renseignements : 03 22 71 17 00

Bray-sur-Somme

Permanence gratuite d’un avocat par la municipalité de 14 à 15 h 15 à la mairie.

Cayeux-sur-Mer

Soirée dansante de 21 à 1 heures au Kiosque, place Courbet. Par la ville avec Les Diam’s de Paris. Gratuit. Renseignements : 03 22 26 04 04

Chaussoy-Epagny

Visite guidée de l’église par l’office de tourisme Avre-Luce-Noye à 19 heures. Découverte des objets classés monument historique. Gratuit.

Curchy

Cinéma en plein air. Diffusion du film « La Zizanie » par la municipalité à 21 h 30. Dans le cadre de la saison culturelle du Département. Distribution gratuite de barbe à papa et pop corn à chaque spectateur. Prendre un siège, plaid. Gratuit.

Doullens

Randonnée promenade à Marieux à 9 heures. Départ de l’église pour le parcours de 2 heures. Tarif : 2 € pour les non-adhérents. Renseignements : randoulbreviller.canalblog.com

Fressenneville

Assemblée générale de l’Union sportive Nibas-Fressennevillee à 18 h 30 à la Maison Pour Tous, rue Charles-Verecque. Rapports moral, sportif et financier. Élection du bureau. Objectifs saison 2024-2025.

Ham

Concert avec Charles de The Voice par la municipalité à 20 h 45, esplanade du château. Gratuit.

Hérissart

Permanence de Franck Beauvarlet, conseiller départemental du canton d’Albert de 18 à 18 h 45 à la mairie.

Le Crotoy

Concert Rollin and Tumbin (rock) à 21 h 15, place Jeanne d’Arc.

Moreuil

Messe à 14 h 30 à la maison de retraite La Clé des Champs, Chemin de Plessier.

Péronne

Atelier Fablab par et au Tiers-lieu numérique de 9 h 30 à 11 h 30, avenue Charles-Boulanger. Lettre lumineuse avec imprimante 3D. Être adhérent ou adhérer. Tarif : 4 €. Renseignements : 03 22 85 65 26

Puchevillers

Permanence de Franck Beauvarlet, conseiller départemental du canton d’Albert de 17 à 17 h 45 à la mairie.

Saint-Valery-sur-Somme

Concert de la Caravelle des arts folliaS à 19 heures, église Saint-Martin, rue de la Porte de Nevers. Françoise Enock : violes de gambe et colascione et Gabriele Natilla : théorbe, guitare baroque et vihuela. Gratuit, entrée libre.

Thieulloy-la-ville

Un soir, une commune par la communauté de communes Somme Sud-Ouest à 18 heures à la mairie. Avec le service Tourisme de la CC2SO. Gratuit. Réservation s : [email protected], 03 22 41 08 18

À venir

Abbeville

Le jardin d’Emonville, un jardin remarquable par Carmel-Maison du patrimoine samedi 20 juillet à 16 h 30, place Clemenceau. Visites guidées de l’été du Pôle patrimoine d’Abbeville, découverte de ce jardin anglo-chinois au cours d’une promenade qui emmènera à la découverte de l’hôtel particulier, des différentes espèces de végétaux et des statues. Tarif : 4 € adultes. Réservations : 03 22 20 29 69

Ault

Brocante vide-greniers par la Dynamique Aultoise dimanche 21 juillet de 8 à 18 heures, square Pomeranz, route de la Plage Cise. Tarif : 2,50 € le m. Réservations : 06 75 53 37 49

Conseil municipal lundi 22 juillet à 18 heures à la mairie.

Dury

Voyage en Alsace du jeudi 12 au samedi 14 décembre avec l’association Le Temps Libre. Départ du parking de la mairie à 4 h 30 et retour vers 23 heures. Déjeuner-spectacle au Cabaret de Kirrwiller. Visite d’une cave et des marchés de Noël à Colmar, Riquewhir et Ribeauvillé. Tarif : 531 €. Réservations avant le 15 octobre : 06 13 76 17 26

Eu

Cinéma en plein air samedi 20 juillet à 21 h 45 à la Ville antique de Briga, site archéologique du Bois l’Abbé. Dès 18 heures, concert rock, buvette et food truck, puis le film « Cro man ». Ramener son transat. Gratuit. Renseignements : 09 63 43 26 81

Puzeaux

Fête communale samedi 27 et

dimanche 28 juillet. Samedi, restauration rapide à partir de 19 heures et feu d’artifice à 22 h 30. Dimanche, réderie dès 6 heures avec emplacements gratuits, sans réservations. Jambon à la broche et buvette. Attractions foraines.

Science et Vie (site web)
vendredi 5 juillet 2024 - 20:06:14 1407 mots

Bas-Rhin : La Chapelle Saint-Denis à Marmoutier révèle le patrimoine médiéval alsacien

Henry-Laurie, Laurie Henry

La chapelle Saint-Denis de Marmoutier, située dans le Bas-Rhin, est une véritable pépite du patrimoine médiéval.

Ses origines remontent à l'époque carolingienne et ses transformations successives témoignent d'une riche histoire architecturale et religieuse. Récemment, des fouilles archéologiques ont permis de mieux comprendre l'évolution de ce site exceptionnel.

EN BREF

La chapelle Saint-Denis à Marmoutier, Bas-Rhin, est un exemple d'architecture religieuse médiévale, étudiée par l'Inrap sous la direction de Boris Dottori.

Les fouilles de 2019 ont révélé un ossuaire médiéval et des sarcophages, soulignant l'importance historique de la chapelle.

Découvrez comment ces découvertes archéologiques enrichissent notre compréhension de l'évolution de la chapelle Saint-Denis.

La chapelle Saint-Denis à Marmoutier, située dans le Bas-Rhin, représente un précieux témoignage de l'architecture religieuse médiévale en Alsace. Son histoire, marquée par des transformations successives depuis l'époque carolingienne, a récemment été enrichie par des fouilles archéologiques menées par l'Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (Inrap

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Sous la direction de Boris Dottori, ces recherches ont révélé des aspects méconnus de la chapelle, offrant de nouvelles perspectives sur son rôle et son évolution à travers les siècles. Cette étude est essentielle pour comprendre l'importance historique et culturelle de ce monument, qui continue d'attirer l'attention des historiens et des visiteurs.

Les origines de la Chapelle

Les premières mentions d'un édifice à l'emplacement de la chapelle Saint-Denis remontent à la charte de l'abbé Celse en 828. Ce document recense toutes les possessions de l'abbaye de Marmoutier. Il indique clairement l'existence d'un sanctuaire dédié à Saint Denis dès cette époque. La charte témoigne de l'importance religieuse et sociale de ce site dès le début du Moyen Âge. Elle montre également la richesse et l'influence de l'abbaye de Marmoutier. Elle jouait un rôle central dans la vie spirituelle et économique de la région. La mention d'un sanctuaire à cet endroit dès 828 atteste de l'ancienneté du culte de Saint Denis dans cette localité.

Cependant, ce n'est qu'au XIIe siècle qu'une chapelle plus élaborée voit le jour. Construite entre 1140 et 1150, cette chapelle romane comprenait une nef divisée en deux espaces distincts. L'un était dédié à la liturgie et l'autre servant d'ossuaire.

En outre, l'Inrap souligne qu'un édifice antérieur à la chapelle a été mis au jour dans la partie sud-est de la nef. Il se compose d'un massif de maçonnerie et un niveau de préparation de sol. En raison de la faible surface investiguée et de la faible quantité de mobilier, l'identification et la datation de ce bâtiment restent incertaines.

Transformations et ajouts architecturaux

Au XIIIe siècle, la chapelle Saint-Denis connaît d'importantes transformations architecturales. Vers 1220, le chœur roman d'origine est démoli et remplacé par un chevet gothique de plan rectangulaire. Il se voit alors doté d'une voûte sexpartite. Les caractéristiques stylistiques des supports de la voûte sont comparables à celles d'autres édifices du secteur, dont l'un, la collégiale d'Obersteigen, est datable par les sources écrites de 1213/1220.

On considère la voûte de Saint-Denis comme la plus ancienne d'Alsace et un exemple remarquable de l'architecture gothique naissante dans la région. Elle se trouve ornée de bustes représentant des saints ayant joué un rôle clé dans la vie de l'abbaye. On y distingue Léobard, Léon IX, Benoît d'Aniane, Pirmin, Maur et Étienne. Ces éléments témoignent de l'évolution stylistique caractérisant cette période de transition entre le roman et le gothique.

Les transformations de la chapelle se poursuivent jusqu'au début du XVIe siècle. Durant cette période, on ajoute des fenêtres à remplages sur les trois faces du chevet. Elles permettent une meilleure luminosité et une esthétique plus élaborée. On construit également un nouvel autel en grès pour accueillir un magnifique retable du XVe siècle. Ces ajouts et modifications reflètent l'évolution continue de la chapelle, tant sur le plan architectural que liturgique, et illustrent l'importance persistante de ce lieu de culte au fil des siècles.

Une chapelle évoluant avec son temps

Au XVIe siècle, l'ossuaire de la partie occidentale de la nef est définitivement comblé. Un carrelage est mis en place directement par-dessus les ossements. La partie orientale de la nef se voit alors excavée pour une raison indéterminée, vraisemblablement pour accueillir un nouvel ossuaire. Mais les archéologues n'ont trouvé aucun ossement dans cet espace. En 1575, cet espace est remanié, avec la construction de deux murs latéraux et le rehaussement du niveau de sol d'une dizaine de centimètres.

En 1697, on pose un nouveau dallage dans la nef. Elle se trouve désormais constituée d'un espace unique, éclairé de part et d'autre par des fenêtres hautes. L'une d'elles porte le millésime de 1697. La configuration actuelle de la chapelle remonte ainsi à cette période.

Vue de la chapelle Saint-Denis au moment des travaux (septembre 2019). © B. Dottori, Inrap

Quelques modifications mineures vont être apportées à l'édifice aux XIXe et XXe siècles, en termes de décoration et aménagements intérieurs. Par exemple, en 1920, l'édifice fait l'objet d'une campagne de restauration, menée par le recteur Télesphore Biehler.

Les fouilles récentes et leurs révélations

Les fouilles préventives de 2019, dirigées par Boris Dottori de l'INRAP, ont révélé un ossuaire médiéval, considéré comme le plus ancien d'Alsace, sous le carrelage de la nef. La présence de dalles funéraires dans la chapelle indique que celle-ci a servi de lieu de sépulture à plusieurs périodes (fin du XIVe siècle, milieu du XVIIe siècle, XVIIIe et XIXe siècles).

Les archéologues ont repéré deux sarcophages en grès aux abords de l'édifice, le long du mur sud de la nef. Un des sarcophages correspond à un sarcophage monolithe à cavité céphalique datable du XIIe siècle. Le sarcophage, qui n'avait plus de couvercle, ne contenait que les tibias et les pieds d'un individu. Ces ossements dateraient entre 1495 et 1602. Cela indique que le sarcophage avait déjà anciennement été vidé de son contenu initial, remplacé par une nouvelle sépulture elle-même partiellement extraite ensuite. Cette pratique, courante à l'époque médiévale, montre l'importance de la chapelle comme lieu de culte. Elle représente aussi comme un site de gestion funéraire.

Le sarcophage fouillé (à droite) et la sépulture des deux enfants. © B. Dottori, Inrap

En outre, les fouilles ont révélé des sépultures de jeunes enfants. Dedans reposaient les restes de deux individus immatures, l'un âgé de 7 à 11 ans, l'autre décédé en période périnatale. Les analyses paléo-génétiques ont permis de déterminer que le plus âgé était un garçon. Selon les registres paroissiaux, il pourrait s'agir de deux jeunes frères, Hans-Diebold et Philipp-Joseph Senwig. Une épitaphe insérée dans le mur sud de la nef mentionne leur décès en 1665. La sépulture recelait une médaille de pèlerinage en alliage cuivreux provenant de l'abbaye autrichienne de Mariazell, datable de la fin du XVIIe siècle.

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Le patrimoine artistique et religieux de la chapelle

La chapelle Saint-Denis est non seulement un site archéologique d'importance. Mais elle recèle également un véritable trésor de patrimoine artistique. Au cœur de ce patrimoine se trouve le retable du XVe siècle. On attribue la qualité et la richesse artistique à l'influence du célèbre peintre Martin Schöngauer. Ce retable constitue une pièce maîtresse de la chapelle. Lorsqu'il est fermé, il représente l'Annonciation, une scène biblique d'une grande importance dans l'iconographie chrétienne. Lorsqu'il est ouvert, il dévoile une Vierge à l'Enfant entourée de sainte Catherine d'Alexandrie et de sainte Barbe. Il s'agit de deux figures vénérées dans le christianisme. Les détails délicats et les couleurs vives de ce retable en bois polychrome illustrent l'excellence artistique de l'époque et enrichissent considérablement le patrimoine de la chapelle.

La médaille de pèlerinage. © C. Leyenberger, Inrap

Au fil des siècles, on déplaça ce retable à plusieurs reprises pour le préserver. Initialement présenté sur un autel à l'ouest de la nef, on le disposa dans le chœur gothique de la chapelle après la construction du nouvel autel en grès au début du XVIe siècle. Aujourd'hui, le retable trouve une place centrale dans le chœur gothique de la chapelle, où il continue d'attirer l'admiration des visiteurs et des historiens de l'art.

Source : Inrap

Cet article est paru dans Science et Vie (site web)

Paris-Normandie
HAPL
PAGES LOCALES, mardi 30 janvier 2024 1578 mots, p. HAPL11

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des poèmes-essais à la fois légers et sérieux, plus ou moins profonds, qui tentent d’épuiser un sujet par le travail de la langue. Mardi à 18 h à La Galerne. Gratuit sur inscription en ligne.

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MuMa. Tarif : 7 €. Réservation au 02 35 19 62 62 ou muma-lehavre.fr

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Le Petit Théâtre accueille le spectacle Roméo et Juliette joué par la compagnie Chouchenko. Des artistes multidisciplinaires (violoncelle, guitare, accordéon, chant, danse, combat) s’emparent du mythe des deux amoureux pour embarquer les spectateurs au cœur

d’un foisonnement de tumultes où se côtoient comédie et tragédie. Mardi

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SAINT-ROMAIN-DE-COLBOSC

Théêtre jeune public : « à l’ombre d’un nuage »

Deux grandes pages blanches s’entrouvrent et laissent apparaître un personnage singulier. Il tient dans ses mains un grand livre d’où sortent des nuages. Un peu jongleur, un peu pantin, un peu magicien, il nous invite à la découverte d’un paysage qu’il va déployer sous nos yeux, un peu comme un livre à surprise, un pop-up tout

en malice. à partir de 10 mois. Mardi

à 9 h, 11 h et 14 h, mercredi à 9 h et 11 h au Siroco, rue Henri-Odièvre. Tarifs : 10, 13 ou 16 €.

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Les élèves des Ateliers de Sainte-Adresse interprèteront la célèbre pièce de théâtre policière « La Souricière » d’Agatha Christie. Mardi à 20 h 30 à l’espace Sarah-Bernhardt. Entrée libre.

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Le comité de jumelage organise sa 19 e Nuit des jumelages samedi 17 février

à partir de 19 h 30 à la salle Michel-Adam, avec un dîner dansant animé par Sabrina et Freddy Friant. Inscriptions mercredi de 10 h à 12 h à la salle André-de-Saint-Nicolas. Renseignements et inscriptions : cjo.fr - [email protected]

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Le ciné-club La Séance Curieuse vous donne rendez-vous pour redécouvrir quarante ans après sa sortie le 21 décembre 1983, le film « Tchao Pantin »

de Claude Berri. Une projection anniversaire suivie d’une rencontre exceptionnelle avec le producteur du film, Pierre Grunstein. Lundi 5 février à 20 h 30

au cinéma Le Grand large, place Bellet. Tarif : 5,70 €.

GONNEVILLE-LA-MALLET

Visite : autour du marché

L’âme du bourg est intimement liée à l’histoire des marchés dont la création remonte à 1633. L’architecture du centre garde la trace de ce passé : la halle aux grains, les hallettes ou encore l’Hostellerie des Vieux-Plats où Claude Monet, Maurice Leblanc et René Coty avaient leurs habitudes. Partez avec notre guide à la découverte de ce bourg cauchois à l’identité préservée. Samedi 10 février

à 14 h 30. Tarifs : 3 ou 5 €. Réservation : lehavreseine-patrimoine.fr

LE HAVRE

« Les Rendez-vous d’Arthur »

Chaque vendredi en période scolaire, le conservatoire Arthur-Honegger propose « Les Rendez-vous d’Arthur » : une programmation professionnelle permettant à ses élèves de compléter leur formation mais également à tous les mélomanes du territoire d’assouvir leur curiosité.

Vendredi 9 février à 12 h 30, 18 h et

19 h : Thinking Brass - Les cuivres d’Espagne, quintette de cuivres.

Au conservatoire Arthur-Honegger,

70 cours de La République. Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Visite guidée

du tunnel Sainte-Marie

Cet ouvrage civil, long de 250 m, a été creusé en 1895 pour relier la ville haute et la ville basse par un funiculaire puis un tramway. Réquisitionné en 1942, il servit de lieu de stockage pour les munitions de l’armée allemande et, durant les bombardements, d’abri anti-aérien pour la population civile.

Des reconstitutions vous permettent de visualiser l’état du site lors de la libération du Havre en 1944. Proposé par l’association de Sauvetage du patrimoine havrais. Samedi 10 février à

14 h et 14 h 30. Tarif : 2 €. Réservation obligatoire : lehavreseine-patrimoine.fr

Les Mercredis de l’impro

La compagnie Les Improbables concocte chaque mois un spectacle s’inspirant d’un concept original, avec des invités venant de toute la francophonie. Un décor improvisé confectionné, dans le secret le plus total, digne d’un western ou du « Seigneur des anneaux », une thérapie de couple avant de faire un break… Un spectacle qui vous parlera d’amour c’est sûr… et surtout de vous. Au Petit Théâtre, 28 rue Général-Sarrail. Mercredi 7 février à 20 h. Tarifs :

8, 10 ou 14 €. Tél. 02 35 19 45 74.

Minute patrimoine : l’espace

Oscar-Niemeyer

Un mercredi par mois à 12 h 30, vous avez rendez-vous pour décrypter, en 30 mn chrono, un élément significatif du patrimoine local. Inaugurés en 1982, les deux volumes de béton blanc d’Oscar Niemeyer, qui abritent une scène nationale et une bibliothèque, forment un contrepoint poétique à l’orthogonalité de la ville reconstruite par Auguste Perret. Rendez-vous mercredi 7 février, place Oscar-Niemeyer (au pied de la main fontaine). Gratuit sans réservation.

« Le Havre de tram en tram » du palais de justice au Grand-Hameau

Empruntez le tram pour un voyage dans le temps. Depuis le XVIII e siècle et la multiplication des escaliers, les Havrais ont cherché à faciliter leurs déplacements entre la plaine alluviale de la Seine, berceau de la ville fondée par François 1 er , et le plateau, conquis par l’urbanisation galopante de la fin du XIX e siècle. De l’ouverture de la première ligne de tramway en 1874 à la mise en service du « tram » en 2012, c’est toute l’évolution de la ville qui défile sous vos yeux. Samedi 10 février à 14 h 30. Tarifs : 3 ou 5 €. Réservation : Pays d’art et d’histoire.

Concert des Dissonances

L’orchestre des Dissonances, emmené par le violoniste David Grimal, vous embarque pour un voyage au cœur de l’Union soviétique. Au programme : Le « Concerto pour violon n°2 « de Bartok et la musique du ballet « Roméo et Juliette » composée en 1935 par Prokofiev. Vendredi 9 février à 20 h au Volcan. Tarifs : de 5 à 35 €. Tél. 02 35 19 10.

Théâtre

Théâtre avec « Madame Marguerite » de Roberto Athayde, vendredi 9 et samedi 10 février à 20 h 30 au Tadam théâtre, 60 rue Michelet. Tarif : 10 €. Réservation sur tadamcie.fr

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Ouest-France
Lorient
Lorient, vendredi 28 juin 2024 287 mots, p. OF Lorient_12

[Concerts et spectacles...]

Concerts et spectacles

Cecile A

Dans le cadre du festival Lorient Océans, Cecile A, accompanée par Nicolas Martin au piano et à la machine, interprétera les titres issus de son 1 er album Hope.

Samedi 29 juin, de 19 h 30 à 20 h 30, Festival Lorient Océans, rond-point de la base des sous-marins. Gratuit. Contact : 06 64 54 08 69, [email protected], www.cecileamusic.com

Culture et idées

Abri de défense passive

Cet abri bétonné et enterré sous la place Alsace-Lorraine a été construit pendant la Seconde Guerre mondiale afin de protéger la population civile des bombardements alliés. D’une capacité de 400 places, il témoigne des heures sombres que Lorient a traversé de 1940 à 1945.

Samedi 29 juin, de 14 h à 18 h, rendez-vous devant l’entrée de l’abri, place Alsace-Lorraine. Tarif : 4 €. Contact : 02 97 02 23 29, [email protected], https://patrimoine.lorient.bzh

Hervé Peaudecerf présente « Quatre mousses au Cap Horn »

Hervé Peaudecerf, arrière-petit-fils de cap-hornier, raconte à hauteur d’enfants l’aventure des cap-horniers d’après les écrits de quatre mousses dans « Quatre mousses au cap Horn ». Présentation du livre et dédicace au stand escale marine devant la Cité de la voile.

Samedi 29 juin, de 10 h à 19 h, Lorient Océans, Lorient-La Base, rue Roland-Morillot.

Loisirs et sports

Marché de Keryado

Chaque vendredi matin, marché de plein air, alimentaire et vestimentaire.

Vendredi 28 juin, place de la Liberté, Keryado. Contact : 02 97 02 22 00, www.lorient.bzh/marche

Vie quotidienne

Espoir-amitié, association d’aide aux malades de l’alcool

Permanence.

Vendredi 28 juin, de 18 h à 19 h, salle Soleil-Levant, centre social de Kervénanec. Contact : 06 87 67 93 59, [email protected]

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L'Est Républicain
Edition de Belfort ; Edition de Montbéliard
Montbéliard, vendredi 16 février 2024 437 mots, p. EBEL26,MONT18

Pays de Montbéliard

Que représente le groupe Néolia dans le parc locatif ?

Román Barthe

Né dans le pays de Montbéliard, le bailleur social Néolia a signé avec les associations de représentants de locataires un « plan de concertation locative » jusqu’en 2027. Il poursuit ainsi son implantation en Alsace et Franche-Comté comme le confirment les chiffres sur le parc locatif.

Ce mercredi, le bailleur social Néolia, filiale d’Action Logement Immobilier, a signé avec les associations de représentants de locataires un plan de concertation locative, pour un «  meilleur service rendu aux locataires  » dans les quatre années à venir (2024-2027). L’occasion de rappeler son poids sur le parc locatif en Alsace et Franche-Comté où il est installé depuis sa naissance en 1948 dans le pays de Montbéliard.

27 000

Soit le nombre de logements locatifs (dont 8 500 dans le pays de Montbéliard) gérés par Néolia. 97 % sont des logements « familiaux » (T1 à T6) tandis que le reste représente les logements étudiants ou pour personnes âgées et des foyers pour publics spécialisés (jeunes travailleurs). « Nous prévoyons de construire 750 logements par an malgré la hausse des coûts de construction et des taux d’intérêt » affirme Alain Rotschi, directeur du patrimoine locatif.

Nous prévoyons de construire 750 logements par an

Alain Rotschi, directeur du patrimoine locatif

80 000

En euros, le budget global alloué à ce nouveau plan de concertation locative « en hausse de 20 % par rapport au précédent contrat » certifie Alain Rotschi. Le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 170 millions d’euros en 2022.

2030

Le groupe Néolia a engagé la rénovation énergétique de 1 000 logements en 2023 et compte faire de même en 2024. L’objectif est d’avoir, en 2030, l’intégralité du parc locatif classé entre les lettres A et C par rapport au diagnostic de performance énergétique (DPE). Ce qui incombe une rénovation d’ampleur puisque la loi Climat & résilience de 2021 impose la rénovation des biens avec un DPE classé G pour poursuivre leur location à compter du 1er   janvier 2025.

6

Le nombre moyen de « conseils de concertation locative » réalisés chaque année pour la gestion de patrimoine et plus localement pour les solutions aux locataires sur différentes problématiques (états des lieux, réclamations, voisinage, entretien, suivi de réhabilitation, programmation de travaux…).

5

Les cinq associations nationales représentatives de locataires sont la CNL (Confédération nationale du logement), la CGL (Confédération générale du logement), la CLCV (Confédération consommation, logement, cadre de vie), la CSF (Confédération syndicale des familles) et l’Afoc (Association force ouvrière consommateurs).

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Le Moniteur (site web)
jeudi 4 avril 2024 - 11:10 GMT+1 566 mots

Habitats de Haute-Alsace élargit le BIM à la commande sur plans

Le bailleur expérimente cette nouvelle application de la numérisation de son patrimoine de 10 000 logements. Il la juge suffisamment optimale pour lui et les entreprises pour en accélérer la généralisation à l'été prochain.

Engagé depuis plusieurs années dans des démarches BIM, le bailleur Habitats de Haute-Alsace (HHA) franchit un palier dans ce domaine : son utilisation pour la commande sur plans. Une dizaine d'entreprises comptant parmi ses fournisseurs réguliers dans le secteur de Guebwiller (Haut-Rhin) constituent le groupe pionnier qui se forme depuis le courant du mois dernier auprès du responsable BIM, Michel Zirnheld.

C'est l'occasion pour eux de se familiariser, par l'exemple d'un premier logement témoin, avec l'élaboration, l'émission et la gestion des bons de travaux telle qu'elle va quelque peu se révolutionner. Les équipes de l'office public alsacien effectuent ainsi la commande sur la base d'un plan numérisé, contenant toutes les informations préalables. « En cliquant sur telle pièce d'un appartement, elles auront accès d'emblée aux dimensions précises à commander, aux références exactes, etc. Nous pourrons ainsi éditer la commande au prix réel et plus au forfait », décrit Laurent Biehlmann, directeur adjoint de HHA, en charge des investissements du patrimoine.

La précision des données de surface et autre caractéristiques de chaque pièce d'un logement permet à Habitats de Haute-Alsace d'organiser une procédure rapide des commandes sur plans, avec fixation du prix des travaux au réel. © HHA

Le maître d'ouvrage en escompte des économies, potentiellement conséquentes, « 450 000 euros sur une année pour les peintures et revêtements de sols », calcule-t-il, en cas de généralisation. Mais il estime que les entreprises y trouveront également leur compte, par un fonctionnement optimisé. Les factures qu'elles adresseront seront traitées par le progiciel habituel du bailleur, Prem'Habitat d'Aaeron, « puis les informations seront transférées quasi instantanément dans le logiciel de BIM Gestion que nous avons retenu, Abyla de Stonal, pour l'actualisation dans notre base de données numériques de l'ensemble de notre parc », poursuit Laurent Biehlmann. Actualisation des données des réhabilitations

La mise en place de ce mode opératoire vient en effet prolonger et enrichir la palette BIM du bailleur qui a déjà franchi deux étapes. De 2020 à 2022, il a procédé à la numérisation complète de son parc de 10 000 logements situés dans le Haut-Rhin. Puis, jusqu'à ce début 2024, il a procédé à ce qu'il nomme la « fiabilisation », consistant en fait à intégrer l'ensemble des informations résultant des réhabilitations et des travaux de gros entretien, pour mise à jour. « La consultation de ce patrimoine ainsi actualisé exactement (surfaces, étiquette énergétique, résultat du DPE et des différents autres diagnostics obligatoires, etc.) est ouverte à des intervenants externes : les prestataires des diagnostics, les entreprises titulaires de tel lot... Les gains de temps sont conséquents et nous gagnons en interaction : l'entreprise sur le chantier peut nous remonter telle information utile, que nous intégrons dans la base », souligne Laurent Biehlmann.

Le bailleur a bouclé en 2022 la numérisation de ses 10 000 logements. © HHA

Par les gains de temps et l'efficacité de fonctionnement, HHA estime approcher d'ores et déjà, voire avoir atteint, le point de retour sur l'investissement, d'un montant d'1,3 million d'euros TTC.

Concernant la commande sur plans, il juge l'expérimentation naissante si concluante qu'il lui donne un fort coup d'accélérateur. Il ambitionne de la généraliser dès l'été prochain à ses quatre agences territoriales dont la pionnière, Guebwiller.

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Paris-Normandie
HAPL
PAGES LOCALES, mardi 27 février 2024 1502 mots, p. HAPL10

Aujourd’hui

Aujourd’hui

FÉCAMP

Exposition « Les brodeuses

du 8 mars »

Les Cueilleurs d’Histoires ont proposé la réalisation d’une exposition de broderies dont la thématique est celle « des femmes ayant marqué l’Histoire ». Trente-deux broderies ont été réalisées. Vingt-six brodeuses et un brodeur ont participé à l’aventure. Exposition visible jusqu’au mardi 26 mars à la Maison de quartier du Ramponneau, 5 rue des Hauts-Camps. Le vernissage est organisé jeudi 14 mars à 9 h 30 avec des animations toute la journée sur la thématique « Girl Power ».

GODERVILLE

Assemblée générale

L’assemblée générale de l’association Retraite et amitié se tiendra mardi à 14 h 30 à la salle La Ficelle. Tous les retraités qui souhaitent prendre contact et découvrir l’association sont les bienvenus.

GONFREVILLE-L’ORCHER

Exposition de Street Art d’Otantic

Issu de la culture graff et street-art havraise, Otantic utilise divers supports pour laisser libre court à sa créativité. Utilisant la peinture et les bombes de peintures, son univers reste très proche des mangas. À voir jusqu’au dimanche 3 mars dans la galerie de l’Espace culturel de la Pointe-de-Caux.

LE HAVRE

Le Havre Scrabble : portes ouvertes tous les jours

Vous jouez au scrabble en famille ? Venez découvrir le scrabble tel qu’il se pratique dans plus de 600 clubs en France : c’est plus juste, plus rapide et plus convivial. Le Havre Scrabble propose une séance à 14 h 30 du lundi au samedi, toute l’année. Trois séances d’observation offertes, ensuite 20€ la licence + 1€. Prière d’arriver 15 mn à l’avance. Jeu prêté. À l’Escale, 430 avenue du Bois au Coq. Tram A, arrêt Mare Rouge. Bus nº 6. Renseignements au 06 45 55 78 09 ou ffsc.fr

Vente du Bric à Brac

L’association Bric à Brac organise une vente au profit des personnes en situation de handicap, mardi de 14 h à 16 h 30 dans ses locaux au 49, rue du Perrey.

LH-Repair Café

Le principe est simple : apporter des objets en panne, meubles abîmés. Vous participerez avec les bénévoles du collectif à la réparation. Mardi de 18 h à 20 h à la Fabrique Augustin-Normand, 40 rue Saint-Just. Contacts :

02 35 55 51 33 ou

[email protected]

Demain

FÉCAMP

Rencontre avec les monstres

Viens découvrir les monstres fantastiques de l’abbatiale. Tu pourras ensuite, en atelier, imaginer et créer ton propre petit monstre en terre auto-durcissante. Atelier pour les 6-12 ans. Rendez-vous mercredi à 15 h devant l’abbatiale. Tarifs : 3 et 5 €. Réservation obligatoire au

02 35 10 60 96.

FROBERVILLE

Atelier Parentalité

Dans le cadre de sa compétence petite enfance et du dispositif national « les 1000 premiers jours », l’Agglomération a créé un pôle parentalité et propose des ateliers gratuits dédiés aux parents. Participez à ces ateliers ludiques, pédagogiques et sensoriels. Mercredi à 15 h 30 sur le parking de l’église : Tu viens jouer dehors ? Gratuit. Inscription au 02 35 28 96 95.

GODERVILLE

Le fabuleux concert de M. Katcord

Très vite interrompu par un crocodile dans sa baignoire, une girafe qui veut danser avec lui ou encore un loup dépressif qui s’invite pour le thé, sans compter un éléphant coincé dans l’escalier. M. Katcord n’en a pas fini avec ces rencontres improbables. Mercredi à 15 h à la Ficelle, rue de la Chênaie. Tarif : 5 €.

HARFLEUR

Ciné-goûter

Projection du film Astérix aux jeux olympiques suivie d’un goûter. Mercredi à 14 h 30 à La Forge. Tarifs : 2 à 4,50 €. Tél. 02 35 13 30 09.

LE HAVRE

La visite des archi-curieux

L’appartement témoin Perret ouvre sa porte aux jeunes curieux de 7 à 10 ans, souhaitant découvrir ce lieu autrement. Sur fond de chasse aux trésors, partez à la recherche d’objets non identifiés et retrouvez leur utilité avec la guide. Mercredi à 14 h 15. Tarif : 5 €.

Réservation obligatoire :

lehavreseine-patrimoine.fr

Café Réseau Escale Emploi

Le CV parfait n’existe pas. Venez rencontrer Les bénévoles de l’association Café Réseau Escale Emploi pour faire le point sur votre CV. Les conseillers vous accueillent pour vous écouter, vous aider sur votre recherche d’emploi, d’alternance ou de stage. Tous les mercredis au Pôle Simone Veil, 25 rue Lesueur de 14 h 30 à 16 h 30 (uniquement sur rendez-vous). Tous les jeudis au Nomad Hôtel 5 rue Magellan de 14 h 30 à 16 h 30. Gratuit. Renseignements : 06 22 75 97 12, [email protected]

Atelier du MuMa : la danse des fils

Sur un métier à tisser, je ferai passer ma navette : fil en dessous, fil en dessus. Mes couleurs choisies monteront petit à petit un paysage abstrait. Patience et méticulosité nécessaires, moment méditatif garanti, et pour une fois, petits et grands seront conviés à travailler ensemble. Mercredi, jeudi et vendredi à 10 h. Présence requise aux 3 ateliers. Tarifs : 15 et 10 € les 3 séances. Réservation : muma-lehavre.fr

Spectacle jeune public

Tadam !, théâtre pour les 4-10 ans, mercredi à 10 h et 15 h 30, jeudi à 10 h au Tadam théâtre, 60 rue Michelet. Tarif : 6 €. Réservation sur tadamcie.fr

SAINT-ROMAIN-DE-COLBOSC

Ciné Beat Box – Ciné concert

Venez découvrir cinq courts-métrages d’animation célébrant le burlesque : 5m80; Johnny Express; Au Bout du monde; Big Business et Voyagers. Au pied de l’écran, Ludivine Issambourg pratique le beatboxing, discipline de la culture hip-hop : la musicienne imite avec la bouche des percussions, des pulsations, des bribes de mélodies. La synchronisation du beatboxing de Ludivine avec le film est parfaite, la rythmique vocale virtuose. Mercredi à 10 h et 15 h au Siroco. Tarif : 6 €. Tél. 02 35 20 57 92.

SAINT-VIGOR-D’YMONVILLE

On prépare le printemps

La Réserve naturelle de l’estuaire de la Seine vous accueille chaque mercredi des vacances pour vous proposer de vivre en famille des moments pédagogiques et ludiques et de vous reconnecter en douceur avec la nature. Venez découvrir la vie tumultueuse et insoupçonnée qui anime chaque recoin de la réserve naturelle, en compagnie des guides nature de la Maison de l’Estuaire. Rendez-vous mercredi à 10 h à la Maison de la réserve, salle Avocette (accès via l’Aire de la Baie de Seine, parking du Pont de Normandie). Tarifs : 5 et 3 €. Réservation obligatoire :

[email protected] ou helloasso.

MONTIVILLI9ERS

Don du sang

Mercredi de 15 h à 19 h au centre social Jean-Moulin. Pour faciliter les dons, les donneurs doivent prendre rendez-vous : 08 00 10 09 00,

mon-rdv-dondesang.efs.sante.fr,

application mobile « Don de sang ».

À Venir

FÉCAMP

Atelier Parentalité

Dans le cadre de sa compétence petite enfance et du dispositif national « les 1000 premiers jours », l’Agglomération a créé un pôle parentalité et propose des ateliers gratuits dédiés aux parents. Participez à ces ateliers ludiques, pédagogiques et sensoriels. Mercredi 6 mars à 15 h 30 à l’espace petite enfance Le Pré des bulles, 7 rue d’Alsace : Jeu découvre. Gratuit. Inscription au 02 35 28 96 95.

LE HAVRE

Auguste Perret entre théorie

et poésie

Publiés en 1952 dans Contribution à une théorie de l’architecture, les aphorismes d’Auguste Perret synthétisent en phrases courtes et percutantes la pensée du maître du béton armé. Structurant son esthétique, ces citations ont guidé la pratique de l’architecte tout au long de sa carrière et sont naturellement à l’œuvre sur le chantier du Havre. Au fil de la déambulation, le guide vous en propose une lecture illustrée. Dimanche 3 mars à 14 h 30. Tarifs : 3 et 5 €. Réservation : lehavreseine-patrimoine.fr

Ceci n’est pas une visite.

du centre reconstruit !

Mobilisez vos sens pour (re)découvrir la ville reconstruite par Auguste Perret et vivre une expérience insolite. Au fil des jeux et manipulations autour des formes, des matières et des sons, vous appréhendez autrement l’environnement urbain et regardez le centre-ville d’un autre œil ! Mercredi 6 mars à 14 h 30. Tarifs : 3 et 5 €. Réservation : lehavreseine-patrimoine.fr

Visite guidée de l’appartement témoin Perret

Le projet d’Auguste Perret au Havre n’est pas seulement urbain et architectural, il concerne aussi les modes de vie. Pour le comprendre, visitez l’Appartement témoin. Conforme au plan et aux aménagements souhaités par Perret, ce logement raconte la naissance d’un nouveau modèle d’habitation alliant confort et mobilier de série. Plan intérieur, meubles, tissus, luminaires, céramiques et objets usuels vous plongent dans le quotidien de cette époque résolument moderne. Mercredi et vendredi à 15 h 30 et 16 h 30, samedi et dimanche à 11 h, 14 h 30, 15 h 30 et 16 h 30 (uniquement le samedi). Rendez-vous à la Maison du patrimoine, 181 rue de Paris. Tarifs : 7 et 5 €.

Réservation : lehavreseine-patrimoine.fr

Vide-greniers

Le Zonta club organise un vide-greniers dimanche 3 mars à la salle des fêtes de Graville.

Vide-greniers

Le Secours populaire français organise un vide-greniers dimanche 3 mars de 8 h à 18 h salle Franklin. Entrée : 1 €.

BRETTEVILLE-DU-GRAND-CAUX

Vide-greniers

Le COB organise un vide-greniers dimanche 3 mars au gymnase. Entrée visiteurs : 1 €.

Ouest-France
Lorient ; Auray
Lorient, mardi 16 juillet 2024 521 mots, p. OF Lorient_8

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Concerts et spectacles

Café du port comédie musicale par la troupe de GEM l’escale

Comédie, humour.

Mardi 16 juillet, 15 h, Hespérides du Ponant, 38 bis, avenue de la Marne. Gratuit. Contact : 02 97 84 76 21, [email protected]

Culture et idées

Abri de défense passive

Patrimoine. Cet abri bétonné et enterré sous la place Alsace-Lorraine a été construit pendant la Seconde Guerre mondiale afin de protéger la population civile des bombardements alliés. D’une capacité de 400 places, il témoigne des heures sombres que Lorient a traversé de 1940 à 1945.

Mercredi 17 juillet, 14 h à 18 h, rendez-vous devant l’entrée de l’abri, place Alsace-Lorraine. Tarif : 4 €. Contact : 02 97 02 23 29, [email protected], patrimoine.lorient.bzh

Bruno Ansker pour son livre de photographie Al Liorzh (2023)

Dédicace. L’auteur a réuni ses clichés, immortalisés en Bretagne, en Inde, au Pérou, en Chine, dans un livre intitulé Al Liorzh, le jardin en breton, qui réunit 250 de ses photographies. Ouvrage préfacé par Pierre-Le Gall.

Mercredi 17 juillet, 14 h à 17 h, samedi 24 août, 11 h à 13 h et 15 h à 17 h, médiathèque de Kervénanec, 5, rue Maurice-Thorez. Contact : 02 97 84 33 60, mediatheque.lorient.bzh

Convivialité et partage

Marché bio

Marché. Commerçants et producteurs proposent un marché bio chaque mardi avec des fruits, légumes et produits de saison, du pain, des fromages, des informations sur le Segal (monnaie locale).

Mardi 16 juillet, 16 h à 19 h, place de l’Hôtel-de-Ville. Contact : 02 97 02 22 00, https://www.lorient.bzh/marche

Loisirs et sports

La marée du jour, un circuit tout public au port de pêche de Keroma

Visite. Un médiateur de la Maison de la mer propose un circuit sur les quais et dans les criées puis la visite d’un atelier de marée pour découvrir le parcours du poisson dans l’un des plus grands ports de pêche français. Réservation obligatoire.

Mercredi 17 juillet, 9 h 45 à 11 h 45. Tarifs : 7 €, réduit 4 €, moins de 4 ans : gratuit. Contact : 02 97 84 78 00, www.maisondelamer.org

Port de pêche de Keroman : visite de la criée

Visite. Cette visite au petit matin permet de découvrir en direct les enchères informatisées dans l’un des plus grands ports de pêche de France avec un médiateur de la Maison de la mer. Réservation obligatoire. Nombre de places limité.

Jeudi 18 juillet, 4 h 30 à 6 h 30. Tarifs : 10 €, réduit 5 €. Contact : 02 97 84 78 00, www.maisondelamer.org

La rade aux 3 000 navires, par un médiateur de la Maison de la mer

Visite. Circuit à pied avec une traversée en bateau-bus entre Lorient et Locmiquélic pour une lecture de paysage en haut d’un fort. Découverte des navires, des ports et de la diversité des activités maritimes du territoire. Réservation obligatoire.

Mercredi 24 juillet, 14 h 15 à 16 h 15. Tarifs : 8,50 €, réduit 5,50 €, moins de 4 ans : gratuit. Inscription avant le 22 juillet. Contact : 02 97 84 78 00, www.maisondelamer.org

Ouest-France
Lorient
Lorient, mardi 17 décembre 2024 593 mots, p. OF Lorient_9

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Concerts et spectacles

Cabaret de la GIGN au Code 0

Théâtre d’improvisation. Un thème et un présentateur déjanté, ce sera tout ce dont les joueurs auront besoin pour créer une histoire ensemble. Les joueurs planteront les décors et les personnages et laisseront le reste à l’imagination du public.

Mercredi 18 décembre, de 19 h à 21 h, Code 0, 5, rue de Carnel. Tarif : libre.

Kanerion an Oriant

Kanerion an Oriant donnera son concert de Noël avec Teddy Garbet à l’orgue et Eric Quéméré à la bombarde (suites bretonnes, asturiennes et irlandaises). La chorale poursuivra avec des chants traditionnels, des chants de Noël puis des chants à répondre avec les musiciens.

Dimanche 22 décembre, de 16 h à 18 h, église Sainte-Anne-d’Arvor, 113, rue Lazare-Carnot. Gratuit. Contact : 06 08 65 90 95, [email protected], kanerionanoriant.fr

Culture et idées

Abri de défense passive

Cet abri bétonné et enterré sous la place Alsace-Lorraine a été construit pendant la Seconde Guerre mondiale afin de protéger la population civile des bombardements alliés. D’une capacité de 400 places, il témoigne des heures sombres que Lorient a traversé de 1940 à 1945.

Mercredi 18 décembre, de 14 h à 17 h, rendez-vous devant l’entrée de l’abri, place Alsace-Lorraine. Tarif : 4 €. Contact : 02 97 02 23 29, [email protected], patrimoine.lorient.bzh

Les aires marines protégées, vaines promesses et vrais enjeux

Conférence géographie. Présentées par les uns comme la solution à la conservation des océans, elles sont mises en cause par d’autres comme peu efficaces. Faut-il en créer plus ? Comment les rendre plus efficaces ? par J.-E. Beuret et A. Cadoret. Inscription nominative sur le site CHPR.

Jeudi 19 décembre, de 20 h à 22 h, lycée Dupuy-de-Lôme, salle Ricœur, 4, rue Le-Coutaller. Gratuit. Contact : [email protected], www.assochpr.fr

Convivialité et partage

Marché bio

Jusqu’à la mi-janvier, le marché bio est déplacé devant la Sécurité sociale. Commerçants et producteurs proposent leurs fruits, légumes mais aussi du pain, des confitures, des fromages, du miel, et d’autres produits selon la saison. Stand d’info sur le Segal, la monnaie locale.

Mardi 17 décembre, de 16 h à 19 h, devant la Sécurité sociale, avenue Anatole-France. Contact : 02 97 02 22 00, www.lorient.bzh/marche

Loisirs et sports

Marché de Noël

Quarante exposants. Articles de tout genre (déco, bois, bougies, bijoux, vêtements, meringues, miel, saucissons, vin chaud). Organisé par l’association des commerçants de Bove & Co. Des animations musicales sont prévues ainsi que la présence du Père Noël, les 22 et 23, de 16 h à 18 h.

Samedi 21 décembre, de 14 h à 19 h, dimanche 22, lundi 23 décembre, de 10 h à 19 h, mardi 24 décembre, de 10 h à 17 h, place Paul-Bert, rue du Port, cours de La Bove. Gratuit. Contact : 06 58 33 24 17, [email protected]

Vie quotidienne

UFC - Que choisir 56, association de défense des consommateurs

Une équipe de bénévoles juristes accueille sans rendez-vous les consommateurs les samedis, lundis de 9 h 30 à 12 h, les mardis, mercredis de 14 h 30 à 17 h. Permanence téléphonique au 02 97 84 74 24 du lundi au samedi, uniquement de 9 h à 11 h 30.

Mardi 17, mercredi 18 décembre,de 14 h 30 à 17 h, samedi 21, lundi 23 décembre, de 9 h 30 à 12 h, maison des familles, 1 er étage, 2, rue du Professeur-Mazé. Contact : [email protected], morbihan.ufcquechoisir.fr

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
23 septembre 2024 376 mots
Sud Alsace. Rubans du patrimoine 2024 : Pfaffenheim, Ensisheim et Thann parmi les lauréats

Sud Alsace Rubans du patrimoine 2024 : Pfaffenheim, Ensisheim et Thann parmi les lauréats Les lauréats alsaciens au concours des Rubans du patrimoine 2024 sont à présent connus : l’ancien chœur roman... Voir l'article

La République du Centre
Loiret, vendredi 1 novembre 2024 2308 mots, p. Loiret-4

À l'agenda vendredi, samedi et dimanche

Animations

Vendredi 1 er novembre

Beaugency. « Mystères au château de lumières : un voyage entre Halloween et la Fête des morts ». Parcours et spectacles immersifs avec une nouvelle enquête grandeur nature. De 20 h à 23 h au château. Tarifs : de 7 à 20 ?.

Chilleurs-aux-Bois. « Le sport à la Renaissance ». Animation pour les 6/12 ans. Petite visite du château, puis atelier. À 14 h 30 au château de Chamerolles.

Dampierre-en-Burly. Musée du cirque et de l'illusion. Visite du musée et de ses collections d'objets et costumes de cirque, spectacle de magie à 15 h 30. De 10 h à 18 h au musée du Cirque et de l'illusion. D952. Tarifs : de 6 ? à 8,50 ?. www.museeducirqueetdelillusion.com

La Ferté-Saint-Aubin. « Les Fantômes de la Ferté ». Parcours immersif pour découvrir le château. Une aventure mêlant enquête, décors hantés, escape game et théâtre immersif. Durée : 2 heures. À partir de 6 ans. De 14 h à 18 h au château, rue Général Leclerc. Tarifs : de 9,50 à 14,50 ?.

La Ferté-Saint-Aubin. « Les Nuits de l'orphelinat ». Parcours nocturne et immersif. Déconseillé aux moins de 15 ans. Départ toutes les 10 minutes. De 19 h 30 à 21 h au château, rue Général Leclerc. Tarifs : de 15,50 à 19,50 ?.

Meung-sur-Loire. « Halloween au château ». Rencontre avec les fantômes à travers plus de 25 pièces décorées. Déconseillé aux moins de 6 ans. De 14 h à 18 h au château, place du Martroi. Tarifs : de 9 à 12,50 ?.

Patay. Foire de la Toussaint. Brocante, vide-greniers, marché géant, fête foraine, expo dans la salle des fêtes. Dans le centre.

Saint-Brisson-sur-Loire. « Halloween au château ». Parcours immersif dans le château décoré pour Halloween de la cave au grenier. À partir 6 ans. De 14 h à 18 h au château. Tarifs : de 9 ? à 14 ?. Tél. 02.38.36.71.29.

Saint-Brisson-sur-Loire. Nuit d'Halloween au château. Parcours d'énigmes dans le château décoré. Interdit aux moins de 12 ans. De 19 h 30 à 22 h au château, 9 rue du Château. Tarifs à partir de 15,50 ?. Tél. 02.38.36.71.29.

Sandillon. Foire aux arbres. « Sur la route de l'Alsace ». Présence de nombreux pépiniéristes, arboriculteurs... Fête foraine, resto-foire et soirée alsacienne à 20 heures à la salle des fêtes (tarif : 35 ?). De 10 h à 19 h dans le centre.

Samedi 2 novembre

Artenay. Atelier créatif. Fabrication d'un chapeau d'Halloween « citrouille ». À 15 h au musée du Théâtre Forain, Quartier du Paradis. Tarif : 5 ? (à partir de 3 ans). Tél. 02.38.80.09.73.

Beaugency. « Mystères au château de lumières : un voyage entre Halloween et la Fête des morts ». Parcours et spectacles immersifs avec une nouvelle enquête grandeur nature. De 20 h à 23 h au château. Tarifs : de 7 à 20 ?.

Chilleurs-aux-Bois. Visite costumée de Chamerolles. Pour les 6-13 ans. À 14 h 30 au château de Chamerolles. Tél. 02.38.39.84.66. www.chateauchamerolles.fr/

Dampierre-en-Burly. Musée du cirque et de l'illusion. Visite du musée et de ses collections d'objets et costumes de cirque, spectacle de magie à 15 h 30. De 10 h à 18 h au musée du Cirque et de l'illusion. D952. Tarifs : de 6 ? à 8,50 ?. www.museeducirqueetdelillusion.com

La Ferté-Saint-Aubin. « Les Fantômes de la Ferté ». Parcours immersif pour découvrir le château. Une aventure mêlant enquête, décors hantés, escape game et théâtre immersif. Durée : 2 heures. À partir de 6 ans. De 14 h à 18 h au château, rue Général Leclerc. Tarifs : de 9,50 à 14,50 ?.

La Ferté-Saint-Aubin. « Les Nuits de l'orphelinat ». Parcours nocturne et immersif. Déconseillé aux moins de 15 ans. Départ toutes les 10 minutes. De 19 h 30 à 21 h au château, rue Général Leclerc. Tarifs : de 15,50 à 19,50 ?.

Meung-sur-Loire. « Halloween au château ». Rencontre avec les fantômes à travers plus de 25 pièces décorées. Déconseillé aux moins de 6 ans. De 14 h à 18 h au château, place du Martroi. Tarifs : de 9 à 12,50 ?.

Meung-sur-Loire. Le jardin arboretum d'Ilex. Ouverture exceptionnelle. Découvrir les couleurs d'automne le long des sentiers et des Mauves. De 13 h 30 à 17 h au jardin arboretum d'Ilex, chemin de Culand. Tarif : 6 ?, gratuit moins de 18 ans.

Saint-Brisson-sur-Loire. Halloween au château. Parcours immersif dans le château décoré pour Halloween de la cave au grenier. À partir 6 ans. De 14 h à 18 h au château. Tarifs : de 9 ? à 14 ?. Tél. 02.38.36.71.29.

Sandillon. Foire aux arbres. « Sur la route de l'Alsace ». Présence de nombreux pépiniéristes, arboriculteurs... Fête foraine, resto-foire et soirée dansante. De 10 h à 19 h dans le centre.

Tigy. Cluedo : bal au château. Par l'association des parents d'élèves. À 15 h au foyer rural. Tarifs : de 3 à 5?. Inscription obligatoire via HelloAsso.com.

Dimanche 3 novembre

Dampierre-en-Burly. Musée du cirque et de l'illusion. Visite du musée et de ses collections d'objets et costumes de cirque, spectacle de magie à 15 h 30. De 10 h à 18 h au musée du Cirque et de l'illusion. D952. Tarifs : de 6 ? à 8,50 ?. www.museeducirqueetdelillusion.com

La Ferté-Saint-Aubin. « Les Fantômes de La Ferté ». Parcours immersif pour découvrir le château. Une aventure mêlant enquête, décors hantés, escape game et théâtre immersif. Durée : 2 heures. À partir de 6 ans. De 14 h à 18 h au château, rue Général Leclerc. Tarifs : de 9,50 à 14,50 ?.

Meung-sur-Loire. « Halloween au château ». Rencontre avec les fantômes à travers plus de 25 pièces décorées. Déconseillé aux moins de 6 ans. De 14 h à 18 h au château, place du Martroi. Tarifs : de 9 à 12,50 ?.

Meung-sur-Loire. Le jardin arboretum d'Ilex. Ouverture exceptionnelle. Découvrir les couleurs d'automne le long des sentiers et des Mauves. De 13 h 30 à 17 h au jardin arboretum d'Ilex, chemin de Culand. Tarif : 6 ?, gratuit moins de 18 ans.

Olivet. Courir pour guérir. Par Concrétiser l'espoir - Téléthon Olivet. Course de 5 ou 10 km au profit du Téléthon. À 10 h du centre de loisirs Le Donjon.

Saint-Brisson-sur-Loire. « Halloween au château ». Parcours d'énigmes dans le château décoré. Interdit aux moins de 12 ans. De 19 h 30 à 22 h au château, 9 rue du Château. Tarifs à partir de 15,50 ?. Tél. 02.38.36.71.29.

Bals, jeux, thés dansants

Vendredi 1 er novembre

Nouan-le-Fuzelier. Loto. Par ASNL - Football Club de Nouan/Lamotte. À 14 h 30 à la salle des fêtes.

Orléans. Milonga. Bal de tango argentin par l'association El Tango Argentino d'Orléans. DJ Pascal Charles. De 21 h à 1 h, salle Sainte-Beuve. Tarif : 5 ?.

Bourses et vide-greniers

Vendredi 1 er novembre

Huisseau-sur-Mauves. Bourse d'échanges capsules de champagne, crémants. Par l'Amicale des placomusophiles du Centre. De 9 h à 18 h à la salle des fêtes. Gratuit.

Dimanche 3 novembre

Baule. Bourse aux jouets. Par le comité des fêtes. De 8 h 30 à 16 h à l'espace Gérard-Dumard.

Châteauneuf-sur-Loire. Vide- greniers. Par les Chats castelneuviens libres. De 10 h à 17 h 30 à l'espace Florian.

Saint-Ay. Bourse aux jouets. Par l'Association des parents d'élèves indépendants. De 9 h à 17 h à la salle François-Villon.

Saint-martin d'abbat. Vide-armoires. Par l'association du tir de l'espérance. De 9 h à 17 h à la salle polyvalente.

Cinéma

Vendredi 1 er novembre

Bellegarde. Cinémobile. À 16 h, « Le Robot sauvage », de Chris Sanders. À 18 h, « Beetlejuice Beetlejuice », de Tim Burton. À 20 h 30, « Les Barbares », de Julie Delpy. Dans le centre. Tarifs : de 4 à 6,20 ?.

Château-Renard. Ciné-concert. Avec l'Association des cinémas du Centre. Dès 3 ans. Projection du court-métrage d'animation « Pat et Mat, un dernier tour de vis », accompagnée le pianiste Cyrille Aufaure. À 16 h au cinéma Le Vox, place du Vieux-Marché. Tarif unique : 7 ?.

Nargis. Du cinéma dans mon village. « Quand vient l'automne », de François Ozon. À 20 h à la salle polyvalente. Tarifs : 7 ?, 6 ? (TR), 5 ? (adhérent), 4 ? (moins de 14 ans).

Samedi 2 novembre

Neuville-aux-Bois. Cinémobile. À 16 h, « Le Robot sauvage », de Chris Sanders. À 18 h, « Beetlejuice, Beetlejuice », de Tim Burton. À 20 h 30, « Les Barbares », de Julie Delpy. Dans le centre. Tarifs : de 4 à 6,20 ?.

Vienne-en-Val. Cinémobile. À 16 h, « Mon petit Halloween », film d'animation. À 17 h 45, « All we imagine as light », de Payal Kapadia. À 20 h 30, « Quand vient l'automne », de François Ozon. Dans le centre. Tarifs : de 4 à 6,20 ?.

Concerts et spectacles

Vendredi 1 er novembre

Briare. 17 e Festival de L'Escabeau. Au programme : « Désordre et dérangemets, opéra électro-clownesque par Une autre Carmen, à 11 h. « PP Project », marionnettes et musique par Les Involtes, à 15 h. « Coupez ! », lecture bruitée de Philippe Sturbelle, à 17 h 30. « Johnny Montreuil en concert ! » à 20 h 30. Au Théâtre de l'Escabeau, ferme Rivotte. Tarif par spectacle : 15 ?, 8 ? (moins de 12 ans). Tél. 02.38.37.01.15. www.theatre-escabeau.com.

Orléans. « Une petite part d'humanité ». Par la Compagnie Mosca, via le Lieu Multiple : cabaret du docteur Van de Slip, humour grinçant et chanson française. Avec Florence Hatab et Maxence Thireau. À 20 h 30 à La Ruche en scène, 24 bis rue de la Tour neuve. Tarifs : 15 ?, 8 ?.

Samedi 2 novembre

Briare. 17 e Festival de L'Escabeau. Au programme : « Voir le loup » par La Sensible, à 11 h. « Rayon boucherie » par L'Escabeau pro à 15 h. « L'Amour Molière » par La Petite Compagnie, à 17 h 30. « La Beauté du monde » par Qualité Street à 20 h 30. Au Théâtre de l'Escabeau, ferme Rivotte. Tarif par spectacle : 15 ?, 8 ? (moins de 12 ans). Tél. 02.38.37.01.15. www.theatre-escabeau.com.

Marcilly-en-Villette. « Tango Carné ». Par la compagnie Toutes Directions. Une histoire burlesque du tango argentin. À 20 h 30 à la salle Chantaloup (Marcilly-en-Villette). Tarifs : de 8 à 10 ?. Tél. 06.84.35.09.38.

Montargis. 18 musiciens dirigés par Jacky Borde, avec la chanteuse Dominique Guisgand : les grands classiques indémodables du jazz. À 20 h à la salle des fêtes. Tarif : 15 ?, gratuit pour les moins de 18 ans.

Orléans. Finale du 16 e Concours international de piano d'Orléans. Les trois finalistes donnent un concert avec l'Ensemble intercontemporain. À 15 h au théâtre. Tarifs : de 5 à 25 ?.

Dimanche 3 novembre

Briare. 17 e Festival de L'Escabeau. Au programme : « Des Fourmis dans les pieds » par la compagnie Decibal, à 11 h. « Les Sonderling », lecture à 14 h. Au Théâtre de l'Escabeau, ferme Rivotte. Tarif par spectacle : 15 ?, 8 ? (moins de 12 ans) Tél. 02.38.37.01.15. www.theatre-escabeau.com.

Chaingy. 6 e Festival des orgues pays Loire Beauce. Concert de Frédéric Desenclos (orgue), Patrick Cohën-Akenine (violon) et l'ensemble instrumental Ephémère, dirigé par Pascal Leconte. À 16 h à l'église. Tarif : 10 ?.

Ormes. Orchestre d'Harmonie de la Région Centre. Concert sous la direction de Gildas Harnois. À 16 h à l'auditorium.

Quiers-sur-Bézonde. Les Mauvais Garçons du Loiret. Chansons populaires des années 1900 aux années 2000. À 16 h 30 à l'église. Tarif : 5 ?.

Patrimoine

Vendredi 1 er novembre

Nogent-sur-Vernisson. L'Arboretum et son marché d'automne. Artisans, animations, grimpe d'arbres, jeux, animations, visite guidée à 15 h. De 10 h à 18 h à l'Arboretum des Barres. Tarifs : 7 ?, 5 ?.

Orléans. « Les cimetières d'Orléans au fil des siècles ». A la fin du 19 e siècle, les cimetières Saint-Jean et saint-Vincent, créés après la fermeture du cimetière médiéval du Campo Santo, sont saturés. Le Grand Cimetière ouvre en 1886. RDV à 10 h 30 sur le parvis de l'église Saint-Euverte. Tarif : 7,50 ?. Tél. 02.38.24.05.05.

Samedi 2 novembre

Nogent-sur-Vernisson. L'Arboretum et son marché d'automne. Artisans, animations, grimpe d'arbres, jeux, animations, visite guidée à 15 h. De 10 h à 18 h à l'Arboretum des Barres. Tarifs : 7 ?, 5 ?.

Orléans. « Saint-Marceau : un quartier d'horticulteurs ». Visite commentée Art et Histoire. RDV à 10 h 30 devant l'église Saint-Marceau. Tarifs : 5,50 à 7,50 ?. Tél. 02.38.25.04.04.

Saint-Gondon. Visite commentée par Saint-Gondon Patrimoine historique. RDV à 14 h 30 sur le parking du Paturiau. Visite gratuite. Renseignements au 06.63.04.45.46.

Dimanche 3 novembre

Nogent-sur-Vernisson. L'Arboretum et son marché d'automne. Lire à samedi.

Orléans. « Les cimetières d'Orléans au fil des siècles ». Lire à vendredi. RDV à 10 h 30 sur le parvis de l'église Saint-Euverte. Tarif : 7,50 ?. Tél. 02.38.24.05.05.

Sully-sur-Loire. Visite historique du château. Visite costumée. À 15 h au château, chemin de la Salle verte. Tarif d'entrée du château. Tél. 02.38.36.36.86.

Randonnée et balade

Dimanche 3 novembre

Rebréchien. Randonnée. Par Le RCR. Circuits en forêt d'Orléans : 5, 10, 15 et 22 km. De 7 h à 10 h 30 de la salle polyvalente. Tél. 06.81.33.94.47.

Salons, foires, marchés

Vendredi 1 er novembre

Lamotte-Beuvron (41). 35 e Salon des antiquaires. Professionnels et experts. De 10 h à 19 h à la salle des fêtes. Tarif : 4 ?.

Patay. Foire de la Toussaint. Présence de brocanteurs, commerçants, artisans et forains. Vide-greniers. De 8 h à 18 h dans le centre-ville et sur les boulevards extérieurs. Entrée gratuite. Tél. 02.38.80.81.02.

Samedi 2 novembre

Lamotte-Beuvron (41). 35 e Salon des antiquaires. Professionnels et experts. De 10 h à 19 h à la salle des fêtes. Tarif : 4 ?.

Dimanche 3 novembre

Lamotte-Beuvron (41). 35 e Salon des antiquaires. Professionnels et experts. De 10 h à 19 h à la salle des fêtes. Tarif : 4 ?.

Pannes. e De 9 h à 18 h à la salle polyvalente.

Théâtre

Vendredi 1 er novembre

Chaingy. « Fugueuses ». Par La Cie des Elles et des Ils. Dans le cadre du festival Pousse le théâtre dans ta ville. Comédie de Christophe Duthuron. À 20 h 30 à la salle des fêtes. Tarifs : de 6 à 10 ?. Une partie des fonds sera reversée à l'association Tom Pousse.

Gestion de Fortune
RÉFÉRENCES, mercredi 1 mai 2024 3813 mots, p. 106,107,108,109,110,111,112,113

Références Carnet des professionnels

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01-Ain BC FINANCES Philippe CURNILLON Résidence de l’Europe 1, rue Général Debeney 01000 BOURG-EN-BRESSE Tél.:04 74 50 45 45 [email protected] 04-Alpes-de-Haute-Provence INVESTIR POUR DEMAIN François SEGOT 10, montée des Fourches 04000 DIGNE-LES-BAINS Tél.:06 63 29 23 65 [email protected] 06-Alpes-Maritimes AUCIUM PATRIMOINE Fabrice SOBRA Master 2 Ingénierie financière, IAE de Nice 11, avenue Jean Médecin 06000 NICE Tél.:04 93 80 60 05 Fax:04 93 80 51 15 Port.:07 62 54 84 84 [email protected] AUDIT COURTAGE EPARGNE PREVOYANCE PATRIMOINE (ACEPP) Christophe BESSET Le Berlioz 47, Avenue G.Clémenceau 06000 NICE Tél.:04 92 07 05 07 Port.:06 12 06 90 47 [email protected] FG CONSEIL Axel ANDRE 57, Promenade des Anglais 06000 NICE Port.:06 75 10 66 98 [email protected]

07-Ardèche IKIGAÏ CONSEIL PATRIMONIAL Maxime JUVENETON 2, Route Du Lac 07100 SAINT-MARCEL-LES-ANNONAY Tél.:06 67 53 79 79 [email protected]

12-Aveyron LYBELLIS PATRIMOINE Pascal PLANTIER 168, chemin des Prairies, Vabre 12850 ONET-LE-CHATEAU Tél.:05 65 67 42 19 Port.:06 12 03 21 62 [email protected]

13-Bouches-du-Rhône ABECASSIS FINANCES Moïse ABECASSIS 132, avenue du Prado 13008 MARSEILLE Tél.:04 91 37 26 51 Port.:06 68 61 16 55 [email protected]

ALPILLES INVEST Celia THOLOZAN Tanguy FRANCOIS 4, route de Maillane 13210 SAINT-RÉMY-DE-PROVENCE Tél.:07 78 66 61 56 [email protected] https://alpillesinvest.com FIMEO Damien LARRAS 19, Impasse Toche 13008 MARSEILLE Port.:06 66 66 61 50 [email protected]

FORTUNEXPERT Marc ARTEON Karen FIOL 7, cours d'Orbitelle 13100 AIX-EN-PROVENCE Tél.:04 42 52 16 95 Fax:09 81 38 45 71 [email protected] ID GROUPE 1330, rue Jean René Gauthier de la Lauzière Europarc de Pichaury – Bat C10 13290 AIX EN PROVENCE Tel:04 42 28 91 51 [email protected] P2A FINANCE Pierre-Alexandre ASTRUC 15, avenue des Belges La Rotonde À 13100 AIX-EN-PROVENCE Tél.:04 42 93 14 74 Port.:06 63 70 68 42 [email protected] PERENNIAL Société de mandat posthume pour CGP et chef d'entreprise 5, place de l'Horloge 13960 SAUSSET-LES-PINS Tél.:04 42 43 99 59 Port.:06 85 21 96 37 [email protected] UCM FINANCE Pierre GUEDJ 1, rue Frédéric Mistral (angle cours Mirabeau) 13100 AIX-EN-PROVENCE Tél.:04 42 93 16 77 Fax:04 42 93 16 78 [email protected]

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14-Calvados CABINET CGP & EXPERTISE Laure BELLAMY Thomas CIRIANI 8, rue Alfred Kastler 14000 CAEN Tél.:02 31 08 00 40 [email protected] NORMA CONSEILS Mathieu SANLAVILLE 11, rue Val du Puy 14880 COLLEVILLE-MONTGOMERY Tél.:02 61 79 05 15 [email protected]

16-Charente ID GROUPE 265, avenue du Général de Gaulle 16800 SOYAUX Tel.:05 45 32 72 72 [email protected] ID GROUPE 7 B, rue Jacques Moreau 16200 JARNAC Tel.:05 45 32 72 72 [email protected]

17-Charente-Maritime ID GROUPE 7 B, rue du Bois d'Huré 17140 LAGORD Tél.:05 46 37 40 40 [email protected]

19-Corrèze VERSION PATRIMOINE Pierre BORDAS Pierre LAURENT 124, avenue Victor Hugo 19000 TULLE Tél.:05 55 29 23 50 [email protected] 22-Côtes d'Armor BM PATRIMOINE Thierry BIENVENU Didier MORIN 1 bis, avenue de la Libération BP 22101 – 22021 SAINT-BRIEUC Tél:02 96 61 46 05 [email protected]

CABINET QUERIC Olivier QUERIC 21, rue de Dinan 22750 SAINT-JACUT-DE-LA-MER Tél.:06 62 72 05 10 [email protected]

25-Doubs CAP 185 Charles CORDIER 43, rue des Mines 25400 AUDINCOURT Port.:06 01 36 87 15 [email protected]

30-Gard PATRIMOINE 1.618 Yannick BOUET Ingénierie patrimoniale et financière 36, rue des Gabians 30 900 NIMES Tél.:04 84 88 02 85 [email protected]

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31-Haute-Garonne AT GESTION PRIVÉE Sophie GUILLOU 10, rue Alsace Lorraine 31000 TOULOUSE Tél.:05 61 14 08 18 Fax:05 61 14 36 41 [email protected]

CENTRE DU PATRIMOINE Hélène BARRAUD-OUSSET Jean-Olivier OUSSET 9, rue Alsace Lorraine 31000 TOULOUSE Tél.:05 34 41 86 20 Port.:06 46 44 81 42 Fax:05 61 62 04 73 [email protected] EGD FINANCE Ingénierie patrimoniale Placements financiers Investissements immobiliers Ludovic MOUNIER 150, rue Nicolas Vauquelin Buropolis-Bâtiment B 31100 TOULOUSE Tél.:05 61 23 35 13 Port.:06 16 79 08 23 [email protected] FORTUNEA INVEST Sandrine GARRIGUE Fanny FAUVEL La Manaude 31590 GAURE Port.:06 15 51 36 89 [email protected] ID GROUPE 15, rue Montesquieu 31200 TOULOUSE Tel.:05 61 17 95 69 [email protected] ORIGAMI 6, rue Maurice Caunes 31200 TOULOUSE Tél.:09 83 63 05 07 [email protected] https://origami-conseils.com

33-Gironde AETERNIA PATRIMOINE Romain D'AGNANO 81, boulevard Pierre 1er 33110 LE BOUSCAT Port.:06 74 09 64 28 [email protected] ETHIK CONSEIL & PATRIMOINE Franck CHAUVEL Marie-Liesse CHAUVEL-BOTTON 12 avenue du Général Leclerc 33200 BORDEAUX Tél.:05 56 05 03 43 Port.:06 25 30 42 06 [email protected] FAP-INVEST Fabien APPÉRÉ Paul BUZY 61, rue du Château d’eau 33000 BORDEAUX Port.:06 63 04 52 25 [email protected] ID GROUPE 20, rue Surson 33300 BORDEAUX Tel:05 56 02 70 92 [email protected] LECTOR CONSULTING & ASSOCIÉS Charles-Henri PIGNOL 52, cours de l'Intendance 33000 BORDEAUX Tél.:05 56 81 56 00 [email protected] THERIA FINANCE Jean Patrick COURROY 30, place Pey Berland 33000 BORDEAUX Tél.:05 56 81 68 20 [email protected] VERSION PATRIMOINE Catherine LIQUOIS Yves MAZIN Pierre-Philippe SOUARN 6 bis, rue du Temple 33000 BORDEAUX Tél.:05 57 77 02 90 [email protected]

34-Hérault ARISTOTE PATRIMOINE Hervé BOUDON 955, avenue de l'Agau 34970 LATTES Tél.:04 67 83 93 29 Port.:06 62 92 21 09 [email protected]

AZUR ASSURFINANCE Alain TOOS 500, chemin de la Bergerie 34540 BALARUC-LES-BAINS Tél.:06 33 76 29 27www.azur-assurfinance.com [email protected] COMPAGNIE FINANCIÈRE DU PATRIMOINE Guy PIGNAL 20, rue du Carré du Roi 34000 MONTPELLIER Tél.:04 99 77 26 20 [email protected] DECARION OFFICE Marion CHAPEL-MASSOT Château Levat 70, allée Alma Mahler 34 000 MONTPELLIER Tél.:04 67 41 06 45 [email protected] ELIT'VALORYS 03 rue Roland Dorgeles 34170 CASTELNAU-LE-LEZ Tél.:06 63 09 07 31www.elitvalorys.fr [email protected] EQUANCE GESTION PRIVÉE INTERNATIONALE 1025, rue Henry Becquerel Bât. 25-Parc Club du Millénaire CS 49521 34961 MONTPELLIER CEDEX 2 Tél.:04 67 71 05 42 [email protected] https://blog.equance.com

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FIDÉIS INVEST Philippe SALOM 90, rue Didier Daurat Le Cube-Parc Mermoz 34170 CASTELNAU-LE-LEZ Port.:06 15 32 09 30 Tél.:04 67 50 00 80 [email protected]

STRATEGY'S FINANCE Laurent HARRUS Olivier HIRN 120, rue de Thor Immeuble le Blue d'Oc 34000 MONTPELLIER Tél.:04 67 60 50 22 [email protected]

VOUSCONSEILLER.COM Boris PIGUET 10, rue de l'Aiguillerie 34000 MONTPELLIER Port.:06 34 63 68 48 [email protected]

35-Ille-et-Vilaine CABINET QUERIC 14, rue Levasseur 35800 DINARD Port.:06 62 72 05 10 [email protected]

HORTUS PATRIMOINE & ASSOCIES GROUPE PATRIMMOFI 2, bis rue Descartes 35000 RENNES Tél.:02 99 01 01 01 [email protected]

37-Indre-et-Loire FIDESCAL CONSULTANTS Stéphane PERRAULT 83, rue Marceau 37000 TOURS Tél.:02 47 61 73 30 [email protected]

TOURS PATRIMOINE Vadim BREUILLAC 47, rue Nationale 37000 TOURS Port.:06 60 62 17 47 [email protected]

38-Isère CHABOUD FINANCE Julien CHABOUD 124, chemin du Plâtre 38080 SAINT-MARCEL-BEL-ACCUEIL Port.:06 11 71 97 78 [email protected]

44-Loire-Atlantique FP FINANCE Philippe FERTIL 3, rue Cassini 44000 NANTES Tél.:02 40 20 14 61 Fax:02 40 20 14 66 [email protected] TESSIER CONSEIL PATRIMOINE Julien TESSIER 10, rue des 27 Otages 44110 CHATEAUBRIANT Tél.:06 45 52 50 96 [email protected]/in/julien-tessier99a021a1/

45-Loiret DELUXE FINANCE Laurent FRANC 32, rue Charles Sanglier 45000 ORLEANS Tel.:02 38 54 54 54 Port.:06 28 09 84 03 [email protected]

47-Lot-et-Garonne FAP-INVEST Paul BUZY Fabien APPÉRÉ 111, cours Victor Hugo 47000 AGEN Port.:06 71 37 39 81 [email protected]

49-Maine-et-Loire ARBORESCENCE PATRIMOINE Yvan TOUPET 15, allée du Chêne Landry 49300 CHOLET Port.:06 47 30 90 73 yvantoupet@arborescence-patrimoine.comwww.arborescence-patrimoine.com

50-Manche COSEDIA PATRIMOINE Jean-René COUASNON 5, rue du Moulin de Bas 50200 COUTANCES Port.:07 56 96 86 05 [email protected]

51-Marne AUDEXCO PATRIMOINE Sébastien LEBRASSEUR 32, boulevard de la Paix 51100 REIMS Tél.:03 26 08 32 32 [email protected]

CABINET BERTRAND JACQUES Bertrand JACQUES 24, rue d'Oseille 51100 REIMS Port.:06 86 80 45 87 [email protected]

54-Meurthe-et-Moselle ROMY COSSUTTA 1D, Les Vieux Près 54120 BERTRICHAMPS Tél.:07 66 68 39 58 [email protected]

56-Morbihan ATHENA GESTION PRIVÉE François DEBEAUVAIS 1, rue Honoré Etienne Dorves Centre d'affaires Lorient la Base 56100 LORIENT Port.:06 33 16 59 84 [email protected]

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57-Moselle HENRION CGPI Didier HENRION 32, rue de Verdun 57160 CHÂTEL-SAINT-GERMAIN Tél.:03 87 30 86 19 Port.:06 07 72 53 45 [email protected]

59-Nord GAN PATRIMOINE Malik JAMAL 6/8, rue Léon Trulin 59000 LILLE Tél.:06 63 14 17 64 [email protected] GD FINANCE ET PATRIMOINE Aurélien & Gérard DESAGES 38, allée Albert Denvers 59229 TETEGHEM Tél.:03 28 60 48 31 [email protected] SAS CAPITOLE PATRIMOINE Cabinet Conseils en Gestion de Patrimoine Patrick GOREZ-PDG Résidence Flandre-Entrée 18 59170 CROIX Tél.:+33 320755753 [email protected]

62-Pas-de-Calais AGORA CONSEIL Hervé BARTHELEMY 162, route de Saint-Omer 62280 SAINT-MARTIN-BOULOGNE Tél.:03 21 10 40 40 Fax:03 21 80 10 28 [email protected] OPTIM PATRIMOINE Michel HANTUTE 141, rue Conon de Béthune 62400 BETHUNE Tél.:06 84 08 21 04 [email protected]

63-Puy-de-Dôme CP CONSEIL ET PATRIMOINE Romain CAHIER Alexandre PAULY 14, rue André Moinier 63000 CLERMONT-FERRAND Tél:04 43 97 02 09 secretariat@cpconseiletpatrimoine.frwww.cahier-pauly-patrimoine.fr

64-Pyrénées-Atlantiques IB GESTION PRIVÉE Jean-Noël & Delphine INSAUSTI 1, avenue Mohernando 64 200 BIARRITZ Tél.:05 59 22 54 24 [email protected] VALORIAL Sybille JOST 2, avenue Serrano 64200 BIARRITZ Tél. 05 59 52 43 02 [email protected] EXPERTS ET PATRIMOINE David BOURREAU 5, avenue Maréchal Foch 64100 BAYONNE Tél.:05 59 59 57 57 Port.:06 28 22 96 97 [email protected]

66-Pyrénées-Orientales LB CONSEIL PATRIMOINE Lucien BANOS 3, rue des Moineaux 66300 PONTEILLA Tél.:04 67 20 44 77 Port.:06 75 56 13 99 [email protected] LE-GESTION PRIVÉE Laetitia et Chloé ETCHEVERLEPO 7, rue Eric Rohmer Lotissement Le Mas St Pierre 66000 PERPIGNAN Tél.:04 86 68 89 52 Port.:06 78 17 24 97 Port.:06 60 03 26 49 [email protected] [email protected]

SUD CONSEILS PATRIMOINE Patrice de PORRATA-DORIA 56, avenue Eole Tecnosud 2 66100 PERPIGNAN Tél.:04 68 67 32 85 Fax:04 68 67 34 17 [email protected] SYMPHONIUM CONSEIL Mathias BALARD Régis SÉBILO 70, avenue Alfred Kastler 66100 PERPIGNAN Port.:06 60 19 20 05 [email protected]

67-Bas-Rhin EUKRATOS GRAND EST FAMILY OFFICE Léopold DELAAGE 7, rue du Dôme 67000 STRASBOURG Tél.:09 84 54 78 39 Port.:06 81 40 68 29 [email protected]

68-Haut-Rhin PATRIMOINE CONSULTANT COLMAR 142, route de Bâle 68000 COLMAR Tél.:03 89 24 05 84 [email protected]

69-Rhône BC FINANCES Philippe CURNILLON 30, rue Joannès Carret 69009 LYON Tél.:04 74 50 45 45 [email protected] CABINET DESBIOLLES & ASSOCIÉS Anne DESBIOLLES 23, boulevard Jules Favre 69006 LYON Tél.:09 72 15 08 30 Port.:06 52 22 45 03 [email protected]

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COULEUR CAPITAL Christine PICASSO 39, rue Rachais 69007 LYON Tél.:06 20 56 29 63 [email protected] ww.couleurcapital.com EGA Matthieu GROSSELIN 34-36, route de Saint Romain 69450 SAINT-CYR-AU-MONT-D'OR Tél.:04 37 64 27 27 Port.:06 11 76 97 14 [email protected] EXCELLIS Sébastien MARTINEZ 11, rue de Chavril 69110 SAINTE-FOY-LÈS-LYON Tél.:09 72 48 15 72 Port.:06 32 38 13 45 [email protected] FRANKEN CONSULTING Tour Oxygène 10-12, boulevard Marius Vivier-Merle 69393 LYON CEDEX 03 Tél.:+33 (0) 428 296 997 [email protected] MONPLACEMENT.FR Sébastien CHOSSON 5, chemin du Jubin 69570 DARDILLY Port.:07 85 66 63 06 [email protected] MONTOUX GESTION PRIVÉE Jérôme MONTOUX 70, chemin de Margarat 69610 MEYS Port.:06 73 83 61 75 [email protected] PFC-PATRIMOINE FINANCES CONSEILS Laurent COUTURIER Alain PROUDHON 20, rue Berjon 69009 LYON Tél.:04 81 13 24 80 [email protected]

74-Haute-Savoie ALPES CONSEIL PATRIMONIAL Christophe LACROIX 53, impasse du Bois de l'Abbaye 74550 PERRIGNIER Port.:06 87 53 01 61 [email protected] PERSPECTIVES Olivier COLLIN L’Étoile Gambetta 46, avenue Gambetta 74000 ANNECY Tél.:04 50 10 12 30 Fax:04 50 10 12 40 [email protected]

75-Paris 75001 FINANCIÈRE D3 Frédérique SIMON 19, rue d'Antin 75002 PARIS Port.:06 62 60 17 04 [email protected] ID GROUPE 9, rue de l’Echelle 75001 PARIS Tel.:01 42 97 11 66 [email protected] KACIUS Lân DESCOLONGES 182, rue de Rivoli 75001 PARIS Tél. 01 42 66 50 70 Port.:06 08 54 94 18 [email protected] 75008 CABINET B & Z ASSOCIÉS 12, rue Paul Baudry 75008 PARIS Tél.:01 45 61 10 90 Port.:06 13 40 42 60 [email protected] CALCI PATRIMOINE Anthony CALCI Spécialisation chefs d’entreprise et expatriés 22, avenue de Friedland 75008 PARIS Tél.:01 49 25 03 53 [email protected]

CEHENNE PATRIMOINE Céline NICOULAUD 38, rue de Liège 75008 PARIS Tél.:01 42 65 49 34 Port.:06 30 74 14 12 [email protected]

COMPAGNIE FRANÇAISE DE GESTION DE PATRIMOINE Gérald VUILLIEN 15, rue Arsène Houssaye 75008 PARIS Tél.:01 44 52 75 75 Fax:01 42 40 39 31 [email protected] COURLIS CONSEIL Reiner VOLLERS 3, avenue Hoche 75008 PARIS Tél.:01 47 63 40 36 [email protected] DECARION OFFICE Marion CHAPEL-MASSOT 29, rue de Bassano 75008 PARIS Port:04 67 41 06 45 [email protected] KAYS WM 3, rue Tronchet 75008 PARIS Tél.:01 84 25 53 91 [email protected] VERNEY CONSEIL Adrien QUENISSET Conseil en création et gestion de patrimoine-Particuliers/Entreprises 14, rue de Marignan 75008 PARIS Tél.:01 83 95 45 60 Port.:06 29 95 31 88 [email protected] 75014 AB CONSEIL Daniel FAUCONNIER 45, avenue Jean Moulin 75014 PARIS Tél.:01 40 44 58 85 Port.:06 09 92 57 17 [email protected]

Le Carnet des professionnels de la gestion de patrimoine Pour figurer dans le carnet, contactez le Service abonnements au 01 44 70 66 68 ou [email protected]

75016 ASTYRIAN PATRIMOINE 17 rue des Perchamps 75016 PARIS Tél.:09 70 44 06 08 [email protected] CGPP COMPAGNIE DE GESTION PRIVÉE DU PATRIMOINE Patrick FILAFERRO 55, avenue Marceau 75016 PARIS Tél.:01 46 51 91 48 Port.:06 71 23 37 36 [email protected] PECH GESTION PRIVÉE Pierre PECH 5, place Victor Hugo 75116 PARIS Tél.:01 53 20 48 24 Port.:06 88 45 92 21 Fax:01 53 20 48 26 [email protected] SCPI INVEST Harry SEBAG 7, rue Léo Delibes 75016 PARIS Tel.:01 44 34 02 53 [email protected] 75017 PATRIMMOFI Les experts de la gestion privée globale Georges NEMES 41 rue de Prony 75017 PARIS Tél.:01 40 73 83 83 [email protected] PRIORITÉS PATRIMOINE 20 ans d’expérience et d’expertise Delphine d'HAUTEFORT 146, boulevard Malesherbes 75017 PARIS Tél.:01 78 76 95 45 Fax:09 72 11 17 47 [email protected]

RÉFÉRENCE PATRIMOINE Julien DUSSAUSSAY 29, rue Guillaume Tell 75017 PARIS Tél.:01 84 16 35 46 [email protected]

76-Seine-Maritime CABINET JACOP AXE CONSEILS PATRIMOINE 71, quai George V 76600 LE HAVRE Tél.:02 35 54 00 00 Port.:06 80 91 29 68 [email protected] UPF UNION DE PLACEMENT FINANCIER Xavier LASCIALFARI 140, rue de Paris 76600 LE HAVRE Tél.:02 35 48 34 34 Port.:06 60 26 36 72 [email protected]

78-Yvelines M&AGP Pierre MICHEL A la Protection de Joseph 13-15, rue du Vieux Versailles 78000 VERSAILLES Tel.:01 39 20 02 52 [email protected] NT CONSEIL-FINANCES Nicolas TAMISIER Plus de 10 ans d'expérience dans la finance 48, rue de la Procession 78600 MAISONS-LAFFITTE Port.:06 09 01 96 23 [email protected] NT PATRIMOINE & FINANCE Nicolas TRIFFOZ 5, rue des Chants des Oiseaux 78360 MONTESSON Tél.:+33 (0)1 30 15 78 30 Port.:+33 (0)6 09 34 68 44 [email protected] PRIORITÉS PATRIMOINE 20 ans d’expérience et d’expertise DELPHINE D'HAUTEFORT Tél.:01 78 76 95 45 Fax:09 70 71 28 02 [email protected]

81-Tarn CABINET INGENIO Patrick SARRASY 12 bis, avenue Charles de Gaulle 81370 SAINT-SULPICE-LA-POINTE Tél.:05 63 42 63 58 Port.:06 04 59 21 80 [email protected]

83-Var ATELIA FINANCES & PATRIMOINE Michaël LAMIABLE 85, boulevard Félix Martin Le Sergent 83700 SAINT-RAPHAEL Tél.:04 94 52 73 20 [email protected]

84-Vaucluse DALI FINANCES Jean-Marc DALI 26, boulevard Faure Aymard 84000 AVIGNON Port.:06 66 00 40 09 [email protected] LEGALFI TRINITY Jérémy BARRAY 200, rue Michel de Montaigne 84140 AVIGNON Tél.:04 90 23 67 78 Port.:06 23 77 49 90 [email protected] 85-Vendée CIMÉA PATRIMOINE Jean-François BOUDAUD 29, rue Pasteur CS 10043 85035 LA ROCHE-SUR-YON CEDEX Tél.:02 51 37 03 76 [email protected]

86-Vienne ACCESS PATRIMOINE Thierry LEFEVER Benoit DOBBELS 8 bis, rue Gaston Hulin 86000 POITIERS Tél.:09 82 44 67 35 Port.:06 50 20 74 61 [email protected] FP EXPERTISE PATRIMOINE Philippe BARBIEUX /Frédéric SANJIVY 1, avenue du Futuroscope Bâtiment @2 – 1er étage 86360 CHASSENEUIL-DU-POITOU Port.:06 88 01 01 75 /06 38 85 06 24 [email protected] [email protected]

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87-Haute-Vienne INTERNATIONAL FINANCE ET PATRIMOINE Gérard LÉVÈQUE 4, avenue des Maumonts 87200 SAINT-JUNIEN Tél.:05 87 08 20 39 [email protected]

89-Yonne LGCOURTAGE GUILLAUME LECLERCQ 1, rue du 20 juillet 1944 LE PAUMIER 89480 CRAIN Port.:06 81 22 24 66 Tél.:03 86 29 60 50 [email protected] 91-Essonne ESSONNE CONSEILS ET PATRIMOINE Franck VANDENBOGAERDE 10, allée de la Mare Jacob 91290 LA NORVILLE Tél.:01 64 59 15 15 Port.:06 87 24 78 64 [email protected] OPTIMIAL Nicolas GOURDET 4, rue René Razel Immeuble Apollo 91400 SACLAY Tél.:01 73 79 08 04 Port.:06 07 67 04 32 [email protected]

92-Hauts-de-Seine AJC ALAIN JOLIBERT CONSEIL Alain JOLIBERT 20, rue Victor Schoelcher 92160 ANTONY Tél.:01 40 96 90 86 [email protected] ASTYRIAN PATRIMOINE 14, rue Beffroy 92200 NEUILLY-SUR-SEINE Tél.:09 70 44 06 08 [email protected] CABINET GESTION PATRIMOINE CGP Gérard PERIER 52, rue d'Aguesseau 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT Tél.:01 46 04 55 31 [email protected]

CGPP-COMPAGNIE DE GESTION PRIVÉE DU PATRIMOINE Patrick FILAFERRO 16, rue Blondeau 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT Tél.:01 46 51 91 48 Port.:06 71 23 37 36 [email protected] /www.cgpp.fr EONE CONSEIL Sébastien GARCIA Matthieu DETOUL 38, avenue Henri Ginoux 92120 MONTROUGE Port.:06 37 67 25 81 [email protected] SILMATEC FINANCE SARL Stéphane VEAUX 21, rue Pierre Lhomme 92400 COURBEVOIE Tél.:01 46 98 00 21 [email protected]

94-Val-de-Marne OPEN PATRIMOINE Patrick CARRU Alexandre ROBARDEY 115, avenue de Paris-BP 79 94161 SAINT-MANDÉ Tél.:01 43 28 25 25 [email protected]

SAINT-MANDÉ FINANCE Patrick CARRU Alexandre ROBARDEY 115, avenue de Paris-BP 79 94161 SAINT-MANDÉ Tél.:01 43 28 25 25 [email protected]

95-Val-d’Oise ADIGE FINANCE Jean-Claude SALENGRO 11, avenue Charles de Gaulle 95700 ROISSY-EN-FRANCE Tél.:01 34 29 47 43 [email protected]

BSC PATRIMOINE Bérengère SAINTE-CROIX 14, rue de la Croix Blanche La Comté 95710 CHAUSSY Port.:06 21 88 58 13 [email protected] BSC PATRIMOINE Bérengère SAINTE-CROIX 16, rue Ampère 95300 PONTOISE Port.:06 21 88 58 13 [email protected] 974-La Réunion JFD PATRIMOINE Jean-François DANO Conseil en organisation patrimoniale 07 ter, route des Premiers Français 97460 SAINT-PAUL Tél.:02 62 09 85 40 Port.:06 92 17 19 05 [email protected]

977-Saint Barthélemy SAINT BARTH PATRIMOINE CARREFOUR DES 4 CHEMINS Ingénierie patrimoniale Placements financiers LUDOVIC MOUNIER-CIF PAUL BESSIERES Lieu dit «Carrefour des 4 Chemins»MARIGOT 97 133 SAINT BARTHELEMY Port.:06 16 79 08 23 Port.:06 90 67 79 48 [email protected] [email protected]

98-Tahiti COGEP Stéphane GLAVINAZ BP 21033 98713 PAPEETE TAHITI PF Tél.:+689 40 50 35 00 [email protected]

Belgique PATRIMONIAL ADVICE SPRL Laurent DORMONT 32, rue Berckmans 1060 BRUXELLES Tél.:+32 477 278 532 [email protected]

Le Parisien (Week-end)
SPÉCIAL TOURISME, dimanche 24 mars 2024 2151 mots, p. 46,47,48,49,52,53,54,56

La France dans tous les sens

INGRID POHU.

Le printemps s'apprête à faire rayonner l'Hexagone. Visites de sites classés, découvertes de paysages remarquables ou de savoir-faire ancestraux... Voici dix escales au fort pouvoir patrimonial pour les vacances et ponts à venir.

Les beaux jours s'annoncent et, avec eux, des envies d'escapades à vivre en solo, en tête-à-tête, entre amis ou en famille, le temps d'un week-end... ou plus. La France regorge de destinations variées, où l'on prend plaisir à (ré)explorer nos trésors locaux, qu'ils soient architecturaux, naturels, gastronomiques, culturels ou économiques. D'ailleurs, malgré un contexte difficile lié à l'inflation, le tourisme patrimonial, qui met en avant l'identité et l'histoire régionale au travers de sites ou de traditions, voit son attractivité monter en flèche. « Dans une société où les valeurs tendent à se perdre, notamment à cause de la mondialisation, les gens ont besoin de se raccrocher à des choses plus atemporelles, de s'inscrire dans leur histoire, analyse Didier Arino, directeur du cabinet de conseil Protourisme. Il y a un désir de retrouver des repères et des racines, de comprendre un territoire. On assiste à la réappropriation d'un patrimoine vivant. »

Un autre phénomène est à prendre en considération : l'envie de vivre des « expériences ». Plus besoin de faire un choix entre activités nature et visites. « Les voyageurs ont envie d'approcher les monuments à vélo, en randonnant à pied ou de façon festive sur le thème de la gastronomie, poursuit le spécialiste. Ça leur permet de se projeter, de rêver, de comprendre et d'être acteurs de leur séjour. Tout cela répond à une quête de sens. » À la montagne, dans les terres ou le long des côtes, chacun trouvera dans notre sélection de quoi vivre des moments uniques. n

AUVERGNE - RHÔNE-ALPES Découvrir l'Allier au fil de l'eau

Longue de 150 kilomètres, la Sioule prend sa source près du lac de Servières, dans le parc des volcans d'Auvergne (Puy-de-Dôme). Depuis les contreforts du Massif central, la rivière traverse ensuite le département de l'Allier, serpentant au milieu de gorges sauvages (photo du haut, le château de Chouvigny) et de paysages verdoyants. En suivant le cours d'eau, on traverse des villages nichés au creux de vallons ou perchés au sommet de collines, dont Charroux, seule cité de l'Allier classée parmi les « plus beaux villages de France ».

De la tour de l'Horloge en passant par la maison du Prince de Condé, ce bourg (photo du bas), posé sur une butte de 413 mètres, compte un nombre exceptionnel de puits. À travers les rues de la Poulaillerie, de la Corderie, des Tanneurs et des Fours-à-Chaux, témoignages de son activité commerçante passée, cette place forte, renommée pour sa moutarde, déroule une architecture médiévale exceptionnelle, dont une bâtisse du XIVe siècle qui abrite la boutique des Bougies de Charroux. Cette entreprise fabrique à la main 800 000 bougies par an, aux senteurs gourmandes et printanières.

www.allier-auvergne-tourisme.com

HAUTS-DE-FRANCE Plonger dans le bourg d'Hesdin comme dans un livre

Ses bâtiments en brique, son beffroi de 70 mètres de haut et ses petits ponts au-dessus de la Canche et de la Ternoise donnent des airs de Bruges (Belgique) à cette ancienne cité fortifiée. Dans cette commune située entre Arras et Berck, on marche sur les pas d'Antoine-François Prévost, plus connu sous le nom de l'abbé Prévost, qui y vit le jour en 1697. La maison natale de l'homme d'Église et auteur de Manon Lescautse visite grâce à un couple d'artistes, qui en est devenu propriétaire.

Pauline Joly est conteuse, Franck Groux, céramiste et peintre-décorateur. Tous deux ont eu un coup de foudre pour cette vaste demeure (photo). Au point d'en faire un tierslieu culturel et artistique ouvert au public. Sur place, on s'initie au maniement du tour de potier lors d'un atelier proposé par Franck, avant de suivre la visite guidée de Pauline, qui nous plonge dans l'histoire et le décor des aventures de Manon Lescaut.

www.hesdin.fr www.maisonnataledelabbeprevost.com

OCCITANIE Se laisser éblouir par les monuments de Nîmes

Pourrait-on se passer des arènes de cette cité ? Autant imaginer Paris sans sa tour Eiffel ! Époustouflantes par leur majesté, elles se dressent fièrement au coeur du centre-ville. C'est dans ce décor que se déroulent, au printemps, Les Journées romaines. Organisées cette année du 3 au 5 mai, elles donneront une nouvelle fois l'occasion aux visiteurs d'assister à des reconstitutions de combats de gladiateurs. À deux pas de là, voici un autre trésor antique, la Maison carrée (photo), fraîchement inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco. Avec le Panthéon à Rome, il s'agit du temple le mieux conservé du monde romain. Sa pierre calcaire à grain fin se révèle d'une blancheur éclatante sous le soleil nîmois. Envie d'un peu de fraîcheur ?

Direction les jardins de la Fontaine, aménagés le long du canal du même nom. Dans ses bassins, on observe d'imposantes carpes onduler. De là, on rejoint la tour Magne, qui offre une vue imprenable sur la ville. Pour en prendre encore plein les mirettes, cap sur les quartiers Gambetta et Richelieu, qui abritent les fresques monumentales de dizaines de street-artistes.

www.nîmes-tourisme.com

NORMANDIE Fêter la vénérable ville de Caen

La capitale du Calvados célèbre son millénaire ! Pour marquer le coup, 730 habitants se relaient, jusqu'au 20 mars 2025, pour veiller sur leur cité : un par un, ils se postent, chaque matin et chaque soir pendant une heure, dans une petite cabane installée sur les hauteurs de la ville. Autre célébration, celle du 80e anniversaire du Débarquement, auquel sera consacrée, dès le 8 mai, une exposition au Mémorial de Caen, construit sur un ancien bunker. Dans le coeur historique (en photo, la rue du Vaugueux), les esthètes admirent la superbe collection de gravures et de peintures européennes des XVIe et XVIIe siècles du musée des Beaux-Arts, installé dans le château de Guillaume le Conquérant. Le regard tourné vers la Manche, on imagine le duc de Normandie partir à la conquête de l'Angleterre en 1066 ! Le littoral est à moins de 20 kilomètres - d'ailleurs, la communauté urbaine s'appelle Caen-la-Mer -, et accessible en longeant un canal à vélo. En chemin, on s'arrête devant le Petit Lourdes, à Hérouville-Saint-Clair, une réplique en version réduite du sanctuaire des Pyrénées érigée dans la seconde moitié du XIXe siècle.

www.caenlamer-tourisme.fr

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D'AZUR Admirer un carnaval de couleurs à Nice

Paris étant en pleins préparatifs pour les JO, c'est dans la capitale azuréenne que se terminera, le 21 juillet prochain, le Tour de France cycliste, sur la mythique promenade des Anglais. La ville affiche d'autres sites remarquables et variés : les façades baroques, Belle Époque, Art nouveau et Art déco du Vieux-Nice, et les couleurs du cours Saleya (photo du bas) côtoient des monuments récents, comme le musée d'Art moderne et d'Art contemporain. Neuf parcours, baptisés « boucles découvertes », permettent de découvrir cette ville inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco. Mention spéciale pour le circuit Port-Mont Boron, ponctué de haltes remarquables : l'église Notre-Dame-du-Port; le musée de Préhistoire Terra Amata, bâti là où furent mises à jour certaines des premières traces de domestication du feu dans le monde, vieilles de 400 000 ans; le parc Vigier et ses espèces endémiques et exotiques, dont le somptueux Agathis australis. Ou le Parc du Mont-Boron, offrant une vue incroyable sur la baie des Anges (photo du haut).

www.explorenicecotedazur.com

BRETAGNE Arpenter Pontivy l'historique, et sa nature environnante

Cette pittoresque cité morbihannaise, traversée par le canal qui court de Nantes à Brest (photo) et par le canal du Blavet, présente un visage à la fois médiéval et impérial. Ancien chef-lieu de la seigneurie de la famille de Rohan, sa ville ancienne est parcourue de maisons à colombages et d'un château datant de la fin du XVe siècle. Sa ville nouvelle, baptisée « Napoléonville », a quant à elle été érigée et aménagée par Napoléon Ier au XIXe siècle. Depuis 2015, Pontivy est d'ailleurs une étape de l'itinéraire culturel européen Destination Napoléon. Ces deux quartiers se visitent en résolvant les énigmes proposées dans le cadre de jeux de piste (l'un pour les 7-12 ans, l'autre pour les adultes). Et parce que la commune est blottie dans un bel écrin de verdure, on n'hésite pas à en sortir pour emprunter le chemin de halage qui mène jusqu'au lac de Guerlédan, le plus grand de Bretagne.

www.tourisme-pontivycommunaute.com

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ Prendre la mesure du temps à Besançon

Bientôt quatre décennies que cette villepatrimoine jouit du label Art et Histoire. La citadelle de Vauban et son réseau de fortifications sont l'un de ses plus beaux joyaux. Et qu'il est doux de flâner le long du Doubs (photo du bas), qui borde la capitale comtoise. Besançon se distingue aussi par son patrimoine et son savoir-faire horloger, reconnu depuis 2020 par l'Unesco. Le musée du Temps, logé dans le palais Granvelle (photo du haut), en explore l'histoire et les différentes facettes, de la mécanique de la montre la plus complexe du monde à celle du fameux pendule de Foucault. La manufacture bisontine Utinam propose un atelier « Dans la peau d'un horloger », lors duquel un professionnel nous aiguille, dévoilant les secrets de fabrication d'une montre et la subtilité de son fonctionnement. Côté patrimoine naturel, l'aventure se poursuit dans le bucolique parc de la Gare d'eau, à l'abri des remparts. À l'heure des premières floraisons, on s'oxygène en empruntant la promenade Chamars, tout près de là, ou en s'aventurant dans les forêts qui ceignent les collines de Rosemont et de Chaudanne.

www.besancon-tourisme.com www.montagnes-du-jura.fr

OCCITANIE Traverser les époques à Montpellier

La préfecture de l'Hérault se prépare à accueillir la flamme olympique, le 13 mai prochain. En attendant, elle brûle de dévoiler son superbe patrimoine bâti, dont la célèbre place de la Comédie. Coeur battant de la ville dès le XVIIIe siècle, elle borde le pittoresque quartier médiéval de l'Écusson. De là, en prenant le tram, on rejoint le quartier de Port Marianne, dont on admire l'architecture moderne et audacieuse. C'est ici que se dresse L'Arbre blanc (photo), un immeuble étonnant ! Niché au 17e (et dernier) étage, le bar En haut de l'arbre offre une vue fabuleuse sur le quartier d'Antigone et sur les rives du Lez. En longeant ce fleuve à vélo, on rejoint les plages de Palavas-les-Flots. Et si Montpellier a un pied dans le sable, l'autre est planté dans les vignobles ! Pour en prendre la mesure, une visite du château de L'Engarran, à Lavérune, s'impose. D'autant que ce domaine familial de 60 hectares est géré par Diane Losfelt, élue vigneronne de l'année 2021 par le guide Hachette des vins. www.montpellier-tourisme.fr

OCCITANIE Faire le plein de lumière à Luz-Saint-Sauveur

Bienvenue dans la capitale du pays Toy ! En gascon, « toy» signifie « petit ». Ce sobriquet était utilisé pour désigner les habitants de ces hautes vallées pyrénéennes, rehaussées de lacs d'altitude et de villages perchés, comme celui de Luz-Saint-Sauveur. Culminant à 677 mètres d'altitude, cette ravissante commune thermale (en photo, les thermes Luzea) est traversée par « trois grands rayons de jour qui entrent par les trois embrasures de trois montagnes », comme l'écrivait Victor Hugo, tombé sous le charme de la voûte gothique lambrissée de son église fortifiée du XIIe siècle. Après avoir fait le plein de connaissances sur la faune et la flore locales à la Maison du parc national des Pyrénées et de la vallée, on s'élance sur les chemins de randonnée autour du cirque glaciaire de Gavarnie. Entouré de seize sommets de plus de 3 000 mètres, ce site à la beauté renversante abrite l'une des plus hautes cascades d'Europe (422 mètres). Des espaces sauvages où, dès le retour des beaux jours, les moutons paissent paisiblement. Leur laine alimente La Carde, l'une des dernières filatures de laine des Pyrénées. En activité depuis 1891 sur la commune d'Esquièze-Sère, cette maison propose même des visites guidées. www.luz.org

GRAND EST Faire le plein de découvertes à Guebwiller

Sur la Route des vins d'Alsace, la commune de Guebwiller abrite un joyau : l'abbaye de Murbach (photo du haut). Situé au coeur d'un vallon boisé, cet impressionnant monastère a été l'un des plus influents du Saint-Empire romain germanique, au XIIe siècle. Sa façade romane en grès rose est remarquable. D'ici, on peut partir randonner une journée (photo du bas) autour du Grand Ballon, point culminant du massif vosgien. Lors du parcours se dévoilent des chaumes d'altitude et de beaux points de vue sur la vallée du Florival, la plaine d'Alsace et la Forêt-Noire, située outre-Rhin. Avec l'éclosion des fleurs dans les prairies, c'est la randonnée printanière idéale ! Les épicuriens sont aussi ravis de déguster du vin. D'autant que la ville de Guebwiller est la seule d'Alsace à compter quatre terroirs classés en grands crus.Le spiegel, le kitterlé, le saering et le kessler se dégustent ainsi au fil du circuit du vignoble de Guebwiller, qui propose une visite du domaine Schlumberger, l'un des plus grands de France. www.tourisme-guebwiller.fr

Libération
Festivals de Lete, mardi 28 mai 2024 8275 mots, p. Festivals_de_Lete_12,Festivals_de_Lete_13,Festivals_de_Lete_14,Festivals_de_Lete_16,Festivals_de_Lete_17,Festivals_de_Lete_18,Festivals_de_Lete_19,Festivals_de_Lete_20,Festivals_de_Lete_21

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15 mars 2024 - Le Parisien (Week-end)

CENTRE/ NORD/EST

BOURGOGNEFRANCHE-COMTÉ GRAND-EST HAUTS-DE-FRANCE ÎLE-DE-FRANCE CENTRE-VAL-DE-LOIRE

THÉÂTRE, ARTS DE LA RUE

Moiransen-Montagne Idéklic Du 10 au 13 juillet 03 84 42 00 28 Cet été, le rendez-vous jeune public place le corps au coeur de sa programmation de spectacles et d'ateliers. Les enfants sont invités à s'exercer au biathlon, au VTT et à l'escalade, à pratiquer le violon, la danse ou le rugby, à tester l'acrobatie et le hiphop, mais aussi à jouer avec les mots, à touiller la peinture et la terre, à faire le reporter ou le journaliste radio. Côté spectacle, cette 34e édition célèbre le cabaret, le cirque et les marionnettes avec des créations pour les toutpetits (à partir de 1 mois) et les plus grands, parfois dans l'espace public. Un grand feu d'artifice et un bal clôturent le festival le 13 juillet. Le Creusot Les Rugissantes Du 5 au 7 juillet Treize compagnies investissent la cité avec des spectacles, gratuits et en plein air,

de cirque, de clown, de marionnettes, d'arts visuels et de théâtre de rue. Le Catalan Leandre Ribera embarque son auditoire pour une odyssée vers la Lune, les interprètes plasticiens de la Compagnie Luc Amoros évoluent sur un grand polyptyque en métal, tandis que le collectif Annibal et ses Eléphants aborde l'histoire du Dr Jekyll et de M. Hyde comme une bande dessinée vivante Chalon-sur-Saône Chalon dans la rue Du 10 au 13 juillet 03 85 90 94 74 La manifestation réunit chaque année plus de 150 compagnies françaises et inter

nationales et se décline en plusieurs rendez-vous : la sélection «in», avec une vingtaine de spectacles ; «l'aube de la création», qui présente des maquettes de création en cours ; la très dense sélection «off» ; mais aussi six «lieux de convivialité» qui proposent une programmation artistique et festive. Parmi les spectacles à découvrir : la Grande Tablée, de la compagnie OpUS, le Point du départ, de Super Surface, Besoin d'ailes, du collectif Entre terre et ciel, ou encore Jérôme et Marie acceptent la carte bleue, des 26 000 Couverts, et Gloria, ma princesse intérieure, de la

compagnie l'Art osé.

DANSE Authiou Chemin des arts Du 19 au 21 juillet 03 86 60 15 56 La danse s'invite dans la bergerie de Soffin, un ancien bâtiment agricole devenu lieu de création. Le rendez-vous fête sa 20e édition avec une question : «Vingt ans après, où en sont nos croisées de chemins ?» Aux côtés de trois pièces de la compagnie Alfred Alerte (Masq, Rencontres et Exibus), six compagnies présentent leurs nouveaux spectacles sur la thématique du compagnonnage. Un parcours nocturne en milieu rural et un bal masqué ponctuent également le programme.

MUSIQUE Givry Les Musicaves Du 26 au 30 juin 03 85 48 37 97 Au domaine Thénard, la musique (jazz, rock, raï, électro, maloya) s'accompagne de dégustations de vin. Au programme du «in» : Le Cri du

Caire, Ispolin & Baba Marta, Mouvman Alé, Bobo & Behaja, Raïna Raï , et des jolis crus locaux ! Audincourt Rencontres et Racines Du 28 au 30 juin 03 81 36 37 84 Dans le parc Japy se retrouvent cette année le groupe Dub inc, qui navigue entre

reggae, dancehall et musique kabyle, le trio Chinese Man, la chanteuse Selah Sue, mais aussi Tiken Jah Fakoly, Caravan Palace, Goran Bregovic, ou encore Féfé. En parallèle, le «Village aux couleurs du monde» invite les festivaliers à découvrir une soixantaine d'associations caritatives, culturelles et sportives. Couches Jazz à Couches Du 3 au 6 juillet 03 85 86 64 73 Au coeur des vignobles, la manifestation compte parmi ses temps forts l'hommage de Robin McKelle à Ella Fitzgerald, le concert du batteur, percussionniste, bruiteur et bricoleur Trilok Gurtu, ou encore une soirée en compagnie du saxophoniste Christophe Monniot et de l'accordéoniste Didier Ithursarry. Le festival s'ouvre également à de jeunes groupes régionaux à travers sa scène «off».

Belfort Les Eurockéennes Du 4 au 7 juillet Sur la presqu'île du Malsaucy, quatre jours (et quatre nuits !) de concerts en plein air avec, entre autres, David Guetta, Lenny Kravitz, Sum 41, The Prodigy, SCH, Bigflo & Oli, Gazo, Dropkick Murphys, Royal Blood, Idles, Black Pumas, Heilung, Shay, ou encore Oumou Sangaré. Beaune Festival international d'opéra baroque et romantique Du 5 au 28 juillet 03 80 22 97 20 Comme chaque année, Haendel est particulièrement à l'honneur avec, notamment, la programmation de deux de ses plus fameux opéras, Alcina et Rinaldo, respectivement dirigés par Stéphane Fuget et Thibault

Noally. Autres spectacles attendus du festival, Orphée et Eurydice, de Gluck, par les Arts florissants dirigés par Paul Agnew, ainsi que des récitals de jeunes voix virtuoses : la soprano colorature Jodie Devos, le contre-ténor Carlo Vistoli ou encore, en ouverture, la mezzo-soprano Stéphanie d'Oustrac qui, en compagnie du chef Jérémie Rhorer, donnera à entendre des pièces de Mozart, Gluck, Berlioz, Saint-Saëns Saint-Sauveur-en- Puisaye et alentour Toc Toc Du 31 mai au 9 juin Ce jeune festival (c'est sa première édition) propose des concerts intimistes de raï,

d'electro, de jazz et de soul dans plusieurs lieux de la Puisaye, région naturelle aux confins de l'Orléanais et de la Bourgogne. Parmi les invités, sont attendus Nina Tonji, Seb Martel avec Cindy Pooch,

Kham Meslien, Lionel Martin, Sangoma Everett ou encore Magic Malik et DJ Oil. Métabief Festival de la Paille Du 26 au 28 juillet 07 67 96 19 48 La petite commune installe deux scènes au coeur des montagnes jurassiennes et reçoit cette année MC Solaar, Matmatah, Vladimir Cauchemar, Naâman, Asian Dub Foundation, Mentissa, Pierre de Maere, Voyou, Ko Ko Mo, Lofofora, Yuston XIII, Manudigital, Zed Yun Pavarotti, Mystically, Johnny Mafia Fraisans No Logo Du 9 au 11 août 03 81 81 70 51 L'ancien site métallurgique industriel des Forges de Fraisans, devenu aujourd'hui un espace culturel, accueille trois jours de reggae et de dub. The Wailers, IAM, Chinese Man, Anthony B, Joey- Starr Sound System, Kabaka Pyramid, Fatoumata Diawara et Dezarie figurent parmi les artistes invités.

Cluny Jazz Campus en Clunisois Du 17 au 24 août 07 68 23 76 74 Le festival de jazz et de musique improvisée se tient dans des lieux patrimoniaux de Cluny, comme le Farinier de l'abbaye ou le théâtre les Arts.

Une quinzaine de concerts sont prévus, dont la soirée d'ouverture, baptisée «Black Is the Colour», avec la chanteuse Laura Tejeda, mais aussi des solos du pianiste François Couturier et du saxophoniste Robin Verheyen, ou encore un concert d'Elina Duni avec le Rob Luft Band. Le clarinettiste Louis Sclavis assure la clôture avec son quintet India. En parallèle, un stage de jazz se déroule durant toute la durée du festival à destination des jeunes instrumentistes, des musiciens amateurs et des futurs professionnels. Vézelay et alentour Rencontres musicales de Vézelay Du 22 au 25 août 03 86 94 84 40 Plusieurs soirées sont dédiées au répertoire sacré,

avec, notamment, les Vêpres de la Vierge, de Claudio Monteverdi, dirigées par Leonardo García Alarcón avec la Cappella Mediterranea et le Choeur de chambre de Namur, ou encore le célèbre Oratorio de Pâques, de Jean- Sébastien Bach, par l'ensemble belge Vox Luminis, qui fête ses 20 ans. D'autres ensembles et voix d'exception sont également attendus, comme la Cappella Amsterdam dirigée par Daniel Reuss, le sopraniste brésilien Bruno de Sá, sans oublier les jeunes talents de l'Ensemble Irini ou ceux de l'Escadron volant de la reine.

Besançon et alentour

Festival de musique de Besançon Du 13 au 22 septembre 03 81 25 05 85 Musiques symphonique, de chambre, vocale, contemporaine ainsi que jazz résonnent dans différents lieux de Besançon, mais aussi à Arcet-Senans, Vesoul et Dole. Le concert d'ouverture, gratuit et en plein air, propose une saga symphonique dirigée par Jean-François Verdier avec des extraits d'oeuvres de Rameau, Mozart, Schubert, Beethoven, Rossini, Tchaïkovski, Wagner, Ravel, Stravinsky et Pépin. L'Orchestre national de France (dirigé par Cristian Macelar, avec Julia Fischer au violon), les quatuors Diotima et Habanera, la mezzo-soprano Gabriela Scherer, l'ensemble vocal Tenebrae ou encore le violoncelliste Xavier Phillips font partie des invités.

EST

GRAND

Arts Metz Constellations de Metz Du 20 juin au 31 août Cette année, le festival se décline en un parcours nocturne, baptisé «Pierres numériques», et deux parcours

diurnes, nommés «Art & jardins» et «Art urbain», qui rassemblent

une soixantaine d'artistes. Des oeuvres de mapping vidéo, des installations audiovisuelles immersives, de la scénographie laser, des installations numériques et interactives, ainsi que des fresques murales et des céramiques de rue transforment les églises, musées, chapelles et parcs messins. Fresnes-au-Mont Vent des forêts Jusqu'à fin septembre 03 29 71 01 95 L'association Vent des forêts, fondée il y a plus de vingtcinq ans à l'initiative de six villages agricoles et forestiers meusiens, invite des artistes à réaliser des créations in situ en lien avec les habitants et les artisans locaux. Sur 5 000 hectares de forêt, le long de 45 km de sentiers librement accessibles, le public part à la rencontre d'oeuvres d'art inscrites dans le paysage (plus de 140 sont déjà visibles). Le 13 juillet, les créations de 2024 sont inaugurées, elles sont signées des artistes Arne Skaugk Olsen & Anders Dahl Monsen, Charlie Jouan, Delphine Dénéréaz, Elen Hallégouët, Margot Pizard, Sarah Illouz & Marius Escande, Shengqi Kong, Pauline-Rose Dumas, Pierre Charrié

THÉÂTRE, ARTS DE LA RUE Pont-à-Mousson La Mousson d'été Du 23 au 30 août 03 83 81 20 22

Au sein de l'abbaye des Prémontrés, le rendez-vous est consacré aux nouvelles écritures théâtrales avec des spectacles, des ateliers, des stages, des conférences et des rencontres. Cette 30e édition met l'accent sur les écritures scandinaves avec les autrices Sara Stridsberg (Suède) et Monica Isakstuen (Norvège), mais aussi le récent Prix Nobel Jon Fosse (Norvège). On retrouvera également la dramaturge Magne van den Berg (Pays-Bas). Le festival fait aussi la part belle à la découverte de jeunes auteurs français, avec notamment cette

année Mathilde Aurier et Gaëlle Axelbrun. Trois spectacles sont présentés hors les murs dans les communes alentour, parmi lesquels Longwy Texas, de Carole Thibaut, qui prend la forme d'une conférence de l'intime. Châlonsen-Champagne Furies Du 4 au 8 juin 03 26 65 90 06 Le festival de théâtre de rue et de cirque fête sa 35e édition sous le signe d'une «joyeuse intranquillité» ! Au programme, le cirque sur l'eau (ou presque) de la compagnie Sacékripa, la danse verticale des Josianes, la rencontre de la musique électronique et de la sévillane orchestrée par le collectif la Méandre, les Conférences de poche, de Nokill, la création collective de la compagnie la Sensitive, l'ascension funambule de la

Compagnie d'un ours, le concert de Turfu, le spectacle à 360 ° de la Ktha compagnie Une quinzaine de lieux accueillent les festivaliers.

Mulhouse Scènes de rue Du 4 au 7 juillet 03 69 77 77 50 Le festival fait la part belle à la création contemporaine dans l'espace public avec près de 30 compagnies qui vont arpenter la ville. Au programme, de l'humour absurde avec Les gros patinent bien, de la compagnie du Fils du grand réseau, mais aussi des sujets plus durs avec Between the Lines, de la compagnie iranienne Noir Art Group. La danse et la fête sont au rendez-vous avec les compagnies la Méandre, Choari et Parti collectif, et surtout avec Panique olympique #6, la grande cérémonie chorégraphique collective

initiée par Volubilis en clôture. A noter aussi, une programmation familiale avec les compagnies Alsand, le Guichet et Sacékripa, et des grands spectacles fédérateurs, avec le cirque de la compagnie Bancale ou les Five Foot Fingers.

Bussang Théâtre du Peuple (saison d'été) Du 20 juillet au 15 septembre 03 29 61 50 48 Sur la scène du Théâtre du peuple, face à la forêt vosgienne, deux spectacles sont programmés cet été : le Conte d'hiver, de Shakespeare, mis en scène par Julie Delille (du 20 juillet au 31 août), et Les gros patinent bien, le spectacle d'Olivier Martin- Salvan et de Pierre Guillois (du 7 au 31 août). D'autres rendez-vous, gratuits, sont également proposés, comme des lectures et des rencontres

en lien avec les spectacles. A noter : les premières «Journées du matrimoine», avec une programmation de spectacles et conférences, pour clôturer la saison.

MUSIQUE Strasbourg Musica Du 12 septembre au 6 octobre Cette 42e édition est marquée par la coopération avec le Performing Arts Fund NL et d'autres acteurs de la scène musicale néerlandaise. Dès l'ouverture du festival, est ainsi présentée une composition de Louis Andriessen, De Staat, avec les ensembles Asko|Schönberg et Klang en association avec Gaudeamus, le Muziekgebouw aan't IJ et le Performing Arts Fund NL. Parmi les nombreuses créations et coproductions présentées, The Rise, d'Eva Reiter et Michiel Vandevelde, RuptuR, de Benjamin de la Fuente et Samuel Sighicelli avec l'ensemble Caravaggio et les Percussions de Strasbourg, mais également des oeuvres de Thomas Ankersmit et du plasticien et artiste sonore Christian Marclay. Autre attendu du festival, une exposition dédiée au travail plastique de François Sarhan, qui est aussi compositeur et metteur en scène.

Reims Les Flâneries musicales de Reims Du 12 juin au 6 juillet 03 26 36 78 00 Pous sa 35e édition, le rendezvous classique s'ouvre avec le

Royal Liverpool Philharmonic Orchestra dirigé par Andrew Manze, avec Jean-Efflam Bavouzet au piano. Parmi les artistes invités, on note le Quatuor Modigliani, les pianistes Nikolaï Lugansky, Adam Laloum et Jonas Vitaud, le violoncelliste François Salque en duo avec Vincent Peirani à l'accordéon ou encore les Percussions de Strasbourg. Le 6 juillet, un concert pique-nique est organisé, suivi du traditionnel feu d'artifice. Plusieurs soirées dédiées aux jeunes talents, des concerts «Petits Flâneurs» à destination des enfants et des conférences complètent le programme. Wolfisheim Wolfi jazz Du 19 au 23 juin Deux scènes sont installées devant le fort Kléber pour cinq jours de jazz et de musiques actuelles, du concert intimiste du pianiste Brad Mehldau à la fanfare techno de Meute, en passant par les performances attendues de Caravan Palace, Tiken Jah Fakoly, Kareen Guiock Thuram ou encore Laurent Bardainne & Tigre d'eau douce. Neuve-église Décibulles Du 12 au 14 juillet 03 88 57 13 55 Au coeur de la vallée de Villé, le rendez-vous fête ses 30 ans avec trois jours de musique en plein air. Au programme, le rappeur Gazo, sacré artiste masculin aux dernières Victoires de la musique, les groupes britanniques Archive et Morcheeba, la chanteuse Canadienne Charlotte Cardin, mais aussi Keziah Jones, Disiz, Matmatah, Mass

Hysteria, Josman, ou encore l'Impératrice.

Nancy Nancyphonies Du 1er au 17 juillet 09 84 15 52 49 De la salle Poirel aux Grands Salons de l'hôtel de ville ou au parc de la Pépinière, ce sont 19 concerts et trois master class publiques qui sont

proposés. Parmi les temps forts attendus, les récitals des pianistes Arcadi Volodos et Lucas Debargue, mais aussi la création du spectacle Fou de sport !, de l'humoriste Alex Vizorek avec l'accordéoniste Pascal Contet, ou encore Miroir, nouvel opus de la soprano Laure Baert et de la pianiste Laure Favre-Kahn. Sans oublier le jazz avec la rencontre du saxophoniste Karen Devroop et du compositeur et pianiste Dan Tepfer. Nancy Jazz Pulsations Du 5 au 19 octobre Cette année, 150 concerts sont proposés, avec notamment Hiatus Kaiyote, Véronique Sanson, Kassav', Yamê, Ayo, Brad Mehldau Trio, Keziah Jones, The Stranglers, Richard Bona Quintet, Youn Sun Nah & Bojan Z, Bagarre Pendant toute sa durée, le festival rayonne aussi en région avec le Nancy Jazz Tour. Pays de Rouffach Musicalta Du 21 juillet au 9 août 04 51 08 23 99 Le pianiste Guillaume Bellom assure le concert d'ouverture dans l'église de Rouffach, avec des oeuvres de Schubert, Strauss et Liszt. Le 23 juillet, il sera accompagné

du violoniste Francis Duroy et du Quatuor Yako pour une soirée consacrée à Fauré. Parmi les nombreux autres artistes invités, on compte aussi les pianistes Simon Ghraichy, Guillaume Sigier, Mee-Hyun Ahn et Miki Aoki, les violonistes Felicia Terpitz et Dami KIm ou encore le contrebassiste Marc André. En parallèle du festival, les étudiants de l'académie présentent une cinquantaine de concerts, marathons

musicaux et récitals, dans les églises et salles du territoire, gratuits et ouverts à tous. Colmar Foire aux vins d'Alsace Du 26 juillet au 4 août 03 90 50 50 50 Amateurs et professionnels du vin célèbrent les cépages alsaciens autour de dégustations et de concerts. Sont attendus James Blunt, Grand Corps malade, Hoshi, Matt Pokora, Louis Bertignac Langres Le Chien à plumes Du 2 au 4 août 03 25 88 78 82 Chanson, rap, rock, electro, jazz, soul et groove sont au programme avec, entre autres, Shaka Ponk, Romane Santarelli, Luiku, Deluxe, Bon Entendeur, les Négresses vertes, Worakls Orchestra, Groundation, MPL La Petite-Pierre Au grès du jazz Du 10 au 18 août 03 88 01 49 59 Dans le centre historique du village, au coeur du parc naturel régional des Vosges du Nord, l'équipe du festival vous donne rendez-vous

avec, notamment, Keziah Jones et son «blufunk», le trio Rodolphe Burger, Sofiane Saidi & Mehdi Haddab et leur blues oriental, le jazz punk de [Na], et le «one-man-band» de Thomas Schoeffler Jr.

Mulhouse Météo Du 21 au 24 août 03 89 45 36 67 Une plongée estivale dans les musiques improvisées et expérimentales avec pas moins de 25 concerts. Au coeur des friches industrielles, des centres

d'art, des lieux de patrimoine ou de la scène nationale de la ville, résonnent les voix des Italiennes Deborah Walker et Silvia Tarozzi, de l'Ecossaise Maggie Nicols et de l'Américaine Amirtha Kidambi, mais aussi le groove d'El Khat, les cuivres de la fanfare Grand Tabazù, l'electro

des Percussions de la montagne verte, ou les solos de la pianiste Ingrid Schmoliner et du saxophoniste Patrick Shiroishi. Sans oublier les rendez-vous «Bambin Bamboche» à destination des enfants, des DJ sets et une radio du festival pour compléter l'aventure.

Charleville- Mézières Cabaret vert Du 15 au 18 août 03 24 36 12 68 Comme chaque année, une large programmation rock, pop, rap, hip-hop, electro, punk, métal est attendue avec, notamment, Queens of the Stone Age, PJ Harvey, Justice, 21 Savage, The Libertines, Shaka Ponk, Mass Hysteria, Meryl, Cobrah ou encore Baby Queen. Entre deux concerts, les festivaliers

pourront aussi découvrir des spectacles de rue, des films et des auteurs de bandes dessinées autour de dédicaces, de master class et d'expositions.

FRANCE

HAUTSDE-

JARDINS Amiens Festival international de jardins. Hortillonnages Amiens Jusqu'au 13 octobre 03 22 92 12 18 Les hortillonnages d'Amiens, ce sont environ 300 hectares de canaux et de jardins flottants aux portes de la ville. La manifestation défend la jeune création paysagère, architecturale et artistique. Parmi la cinquantaine d'installations visibles sur place,

14 nouvelles productions sont à découvrir cette année, à pied ou en barque. Parmi elles, Extractions, les Fils de l'eau, oeuvre semi-aérienne de Sarah Ritter, l'ArchiSculpture Aquatique, du collectif ArchiSculpteurs, qui évoque un grand buisson de lignes de bois en tension, ou encore les Îles cadastrales, trois îlots flottants végétalisés proposés par les paysagistes de

Plein Champs et compagnie.

LIVRES Amiens Rendez-vous de la bande dessinée d'Amiens Du 1er au 23 juin 03 22 72 18 74 Parmi les expositions programmées cette année à la halle Freyssinet, on peut noter Bienvenue à Bibiville, sur l'univers de l'autrice Eponine Cottey, mais aussi Olive, la tête ailleurs, autour des aventures de cette adolescente imaginée par Véro Cazot et dessinée par Lucy Mazel, ou encore celle sur les Editions Alifbata. Les temps forts de la manifestation sont concentrés sur le premier et le dernier week-end, où ont lieu de nombreuses conférences et rencontres avec des auteurs. Une programmation hors les murs est également prévue.

ARTS Lens Mondes souterrains Jusqu'au 22 juillet Sous-titrée «20 000 lieux sous la terre», l'exposition du Louvre-Lens propose un par-

cours de plus de 200 oeuvres de toutes les époques et civilisations pour une exploration sensible des mondes souterrains qui nourrissent nos imaginaires depuis la nuit des temps. Des statuettes amérindiennes jusqu'aux gravures de Gustave Doré en passant par les sculptures poétiques d'Eva Jospin, que se passe-t-il sous terre ?

Lille Futurotextiles 6, Textimoov ! Jusqu'au 29 septembre Sur les 6 000 m² du Tripostal, l'exposition, qui fait partie de l'Olympiade culturelle de Paris 2024, présente les découvertes et les tendances les plus récentes des textiles du monde entier, en croisant la création artistique et les innovations technologiques et scientifiques

MUSIQUE Dunkerque, Malo-les-Bains La Bonne Aventure Du 21 au 24 juin Sur le parvis du casino et du Kursaal (le palais des congrès), la «grande scène» propose une succession de concerts gratuits avec, entre autres, Jain, Luidji, Disiz, Meryl, Mezerg, Pépite, Guts, Peet, Kabylie Minogue, Radio Meuh, Divino, Suze Ijó, Tatie Dee, Sabor A Mi, Kornelia Place du Centenaire, un dancefloor à ciel ouvert accueille les festivaliers en journée, tandis que «l'embarcadère» propose des DJ sets pour prolonger la fête jusqu'à 3 heures du matin. Des rencontres, des installations et des spectacles pour toute la famille complètent le rendez-vous. Saint-Omer Saint-Omer Jaaz festival Du 4 au 7 juillet Une vingtaine de concerts gratuits sont proposés dans plusieurs lieux de la ville. Le saxophoniste Julien Lourau

sera accompagné de Mathieu Debordes au piano et de Stéphane Edouard aux percussions ; le tromboniste Robinson Khoury jouera avec son quintet et le chanteur David Linx avec son quartet. Sont également très attendus la chanteuse et compositrice

Camille Bertault et l'accordéoniste Jérémy Dutheil. A noter aussi : une parade le samedi suivie d'un «Jazz'apéro» avec Malo Mazurié à la trompette, ainsi qu'un stage à destination des musiciens débutants et intermédiaires. Arras Main Square Festival Du 4 au 7 juillet Dans la citadelle d'Arras, les têtes d'affiche se succèdent sur la scène principale et sur la «green room» : Placebo, Lenny Kravitz, Justice, Avril Lavigne, Ninho, Louis Tomlinson, Eddy de Pretto, Sam Smith, Zaho de Sagazan, Sean Paul, Deluxe L'espace «le bastion» accueille quant à lui des talents locaux, comme Forest Pooky Quartet, Quantum Quantum, Guilty Delight, Amouë, Blue Katrice, MoMa Elle Côte d'Opale Festival de la Côte d'Opale Du 8 au 13 juillet Rap, rock, pop et hip-hop sont au programme sur le site de l'Embarcadère. Slimane, Maëlle, SCH, Osirus Jack, Eesah Yasuke, Matmatah, Hubert-Félix Thiéfaine, Yolo, Eddy de Pretto ou encore Pomme sont ainsi attendus. Comme de coutume, la soirée d'ouverture a lieu dans une commune partenaire : cette

année, cap sur Le Portel. Aulnoye-Aymeries Les Nuits secrètes Du 12 au 14 juillet Trois jours et trois nuits de concerts avec plus de 70 artistes invités, parmi lesquels PLK, Louise Attaque, Shaka Ponk, Phoenix, Tiakola, Parcels, SDM, Luidji, Worakls Orchestra, Naâman, l'Impératrice, Yamê, Apashe, Boys Noize, Kiddy Smile, Julien Granel, Clara Ysé Sans oublier les «parcours secrets», qui sont la marque de fabrique de l'événement : à pied, à vélo ou en bateau, à l'heure de la sieste ou au lever du jour, les festivaliers embarquent pour des concerts dont l'affiche est tenue secrète ! Le Touquet- Paris-Plage Touquet Music Beach Festival Les 23 et 24 août La scène électronique se retrouve au coeur de la baie de

Canche, à l'Orangerie. Y seront notamment accueillis Amelie Lens, Boris Brejcha, Carl Cox, James Hype, The Avener, Boris Way, Marc Cerrone, Folamour, Fisher, Kölsch, Lost Frequencies, Vintage Culture, Bon Entendeur, Francis Mercier Raismes Raismes Fest Les 7 et 8 septembre 03 27 14 94 27 Pour sa 24e édition, le rendez-vous incontournable du métal et du hard-rock invite la jeune et talentueuse Kim Melville, les très typés Small Jackets, mais aussi Thomas Frank Hopper, Sideburn, Dätcha Mandala, Gotus, Cachemire, Audrey Horne et Jelusick.

A noter : ce sont les Danois de DAD qui assureront la clôture en fêtant leurs 40 ans de carrière dans le parc du château de la princesse d'Arenberg.

DEFRANCE

ÎLE-

THÉÂTRE, ARTS DE LA RUE Nanterre Parade(s) Du 31 mai au 2 juin Cirque, théâtre, musique, danse et marionnettes transforment les rues du centreville. Une cinquantaine de compagnies sont attendues, parmi lesquelles les Belges de 15Feet6 pour un numéro

de perches de saut ; le collectif les Aimants avec un entresort poétique à découvrir dès 5 ans ; Arthur Ribo et sa compagnie Art & Co pour un spectacle mêlant parkour, slam, stand-up et musique ; les Corps bruts avec leurs chansons mêlant langue des signes, danse et théâtre gestuel ; ou encore la compagnie Thomas Guérineau qui présente sa création de jonglage musical Basketteuses de Bamako. Le festival est labellisé Olympiade culturelle. Paris

Scènes ouvertes à l'insolite Du 3 au 8 juin Cette biennale de la jeune scène marionnettique, organisée par le théâtre Mouffetard et le théâtre aux Mains nues, propose huit spectacles, deux expositions, ainsi que deux soirées «melting pots» qui permettent de découvrir différents univers plastiques et esthétiques. Parmi les invités, Joanna Houri, Julia Yevnine ou les compagnies les Ailes de Samare et Granit Suspension. Festival Paris l'été Du 3 au 16 juillet 01 44 94 98 00 Cette année, théâtre, danse, cirque, musique, performances et installations plastiques investissent essentiellement le lycée Jacques-Decour, dans le IXe arrondissement. Parmi les artistes attendus : Adrien M et Claire B avec leur installation immersive Dernière Minute ; la metteuse en scène Julie Berès pour son spectacle Educations sentimentales ; Silvia Gribaudi et son solo R.

OSA, interprété par Claudia Marsicano ; la danseuse suisse Mélissa Guex avec Down (Full Album) ; Olivier Normand et Vaslav, son cabaret pailleté ; ou encore le trio du Galactik Ensemble pour une fresque acrobatique, burlesque et musicale intitulée Hot Dog ! L'Eté des p'tits futés Du 8 juillet au 30 août 01 42 01 92 26 Une quinzaine de spectacles jeune public sont programmés au théâtre Darius-Milhaud pendant tout l'été. Chansons, contes, musique

live, théâtre musical et comédies sont au programme pour les enfants de 2 à 99 ans !

Antony, Châtenay- Malabry, Massy Festival Solstice Du 22 au 30 juin 01 41 87 20 84 Chaque été depuis 2000, le cirque et la musique investissent Antony et Châtenay- Malabry, se glissent au théâtre Firmin-Gémier, dans les parcs, le stade, le collège Au programme du rendez-vous gratuit, sans réservation et tout public, l'acrobate Chloé Moglia, le spectacle de mâts de la compagnie les Mélangeurs, les acrobaties volantes du collectif Crazy R, les musiciens espagnols de la Ganga Calé, les clowns de chez Leandre ou du P'tit Cirk, la compagnie Hors Surface et ses gymnastes spécialistes du trampoline Un grand bal maloya (genre musical traditionnel de l'île de la Réunion) clôture le festival.

Noisiel La Ferme olympique Du 15 juin au 7 septembre La Ferme du Buisson, scène nationale, cinéma et centre d'art contemporain, propose cet été un programme entre arts et sports. A noter notamment, les acrobates de Hors Surface et leur performance autour du trampoline, à la fois sport olympique et art du cirque ; la compagnie Tendres Bourreaux, de Mathieu Bauer, qui revisite les hymnes nationaux en fanfare ; la journée de randonnée-spectacle proposée par Clara Hédouin ; le projet participatif au long cours de Gabriel Fontana ; et l'orchestre national

d'Île-de-France en format réduit musique de chambre.

PHOTO / ARTs Paris La Fabrique du regard Du 28 mai au 2 juin 01 44 70 75 50 Pour sa 2e édition, le festival présente les réalisations collectives des jeunes du pôle pédagogique et de création du centre d'art du BAL. Ils ont planché sur les représentations des corps et sur les canons esthétiques, accompagnés par des artistes de la scène émergente (Charlotte

Attal, Ismail Alaoui Fdili, Rebekka Deubner). Projections, rencontres et ateliers complètent le rendez-vous. Entrée libre et ateliers gratuits sur inscription. (((Interférence_s))) Jusqu'au 17 août Le programme, qui allie installations, performances, vidéos, créations radiophoniques, DJ sets et concerts, présente les recherches de plus d'une trentaine d'artistes européens (France, Belgique, Grèce, Slovénie, Allemagne, Italie, Suède, Autriche, Royaume-Uni). En lien avec le Paris Gallery Week-end, deux jours de performances artistiques variées (projections, écoute collective, «jardin sonore») ont lancé fin mai la manifestation et son exposition, intitulée Anarkhè-Exposition, au Centre Wallonie-Bruxelles.

Paris, Grand Paris, Rouen, Polynésie, Guadeloupe Nuit blanche 1er juin Cette année, les territoires dits «ultramarins» sont à l'honneur de la 23e édition de la manifestation, qui, sous la direction de Claire Tancons, propose sa programmation dans la capitale et sa région, mais aussi en Martinique, Guadeloupe, Guyane, Polynésie, Nouvelle-Calédonie, ainsi qu'a la Réunion et à Mayotte, sans oublier Rouen ! Dans Paris, l'artiste guadeloupéen Kenny Dunkan crée une déambulation collective de skateboards baptisée Wélélé !!!, le violoniste guadeloupéen Romuald Grimbert- Barré et la chorégraphe guyanaise Johana Malédon présentent une création mêlant danse, escrime et musique,

tandis que la Guyanaise Tabita Rezaire expose une installation textile et vidéo monumentale A Rouen, on attend une performance signée par la Martiniquaise Gwladys Gambie.

Grand Paris La Métropolitaine Jusqu'au 15 septembre Le rendez-vous rassemble 13 lieux d'art de la métropole du Grand Paris, avec plus de 70 artistes et une soixantaine de temps forts : expositions, performances, rencontres, projections, tables rondes et ateliers. L'opéra en quatre actes intitulé Terre, Air, Feu, de Maxime Rossi, est ainsi présenté sur quatre week-ends, à Sèvres, Gentilly ou Nogentsur-Marne. Parmi les autres événements attendus, on note : Tous en pistes !, au

Hangar Y à Meudon, Faire corps, à la Terrasse, espace

d'art de Nanterre, avec notamment une installation de Malachi Farrell, ou encore Nous courons à toute vitesse, au Générateur de Gentilly. Enghien-les-Bains Bains numériques Du 12 au 14 juin Au programme de la biennale internationale des arts numériques, un ballet gastronomique et electro avec le flûtiste Jocelyn Mienniel, une fable verte et futuriste, baptisée Seconde Nature, par le chorégraphe Fabrice Lambert, des DJ sets (Nao Tokui, Elkka, Chloé), la nouvelle création de Skygge (Benoît Carré) Sans oublier Mirabil-IA, comment l'IA métamorphose la création, une exposition collective d'oeuvres réalisées avec l'aide de l'intelligence artificielle.

CINÉMA Paris Festival Silhouette Du 30 août au 7 septembre Neuf soirées de concerts et de projections de courts métrages sont programmées en accès libre au parc de la Butte-du-Chapeau-Rouge. En journée, place à des propositions jeune public, des documentaires et des clips.

LIVRES ERMONT, Saint- Germain-en-Laye Partir en Livre Du 19 juin au 21 juillet Pour ses 10 ans, la manifestation

a choisi comme thème «Sports & Jeux». Avant le début des milliers d'initiatives prévues dans tout le pays, ne pas manquer, le 11 juin, le départ, depuis Ermont, du «Livrodrome», un parc d'attractions littéraires en itinérance à travers la France, qui s'arrêtera aussi à Saint-Germainen-Laye le 14. Des expositions, des tables rondes, des jeux et des animations diverses, comme des chasses au trésor ou des lectures dans les hôpitaux sont prévus. Paris Extra ! Du 12 au 22 septembre La 8e édition du festival de la littérature vivante (et aussi la dernière au centre Pompidou

avant sa fermeture pour travaux) s'ouvre avec une soirée festive en compagnie de nombreux auteurs. Cette année, les lignes de force thématiques sont l'extravagance et l'écologie. Danses derviches, pratiques hypnotiques, cartomancie et lectures, place à la fantasmagorie de la langue ! En accès libre.

DANSE Seine-Saint-Denis Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis Jusqu'au 15 juin 01 55 82 08 08 Le festival défricheur invite les publics à découvrir ou à retrouver sur scène, en battles, en atelier ou au cinéma, plus de 30 équipes de hiphop, krump, house, pantsula, waacking, voguing, electro ou afro, venant de 12 pays.

Parmi les créations et les premières françaises, on peut noter : Hopak, d'Olga Dukhovna, à Pantin ; Béaba, du duo Valeria Giuga et Anne- James Chaton, à Montreuil ; Drumming XXL, qui réunit 60 interprètes dans une chorégraphie d'Anne Teresa De Keersmaeker remontée par Clinton Stringer, à Bobigny ; Matamatá, de Bruno Freire, à Aubervilliers Du 28 juin au 7 juillet, «les Extensions» prolongent le festival avec une programmation gratuite dans les parcs et espaces publics.

MUSIQUE Créteil The Peacock Society Le 13 juillet Les scènes en plein air du parc de Choisy-Paris Val-de- Marne accueillent une vingtaine d'artistes issus des cultures électroniques les plus variées. Parmi eux, Skrillex, ÂMD, Héctor Oaks, Anfisa Letyago, Leo Pol, Cormac, Slim Soledad, Léa Occhi VAL-DE-MARNE Festival de Marne Du 27 septembre au 19 octobre Dans plus de 30 villes du département, 90 artistes sont

programmés. Pour cette 38e édition, MC Solaar, Yamê, Dionysos, Clara Ysé, William Sheller, Christophe Willem, Aliocha Schneider, Alain Chamfort, Sarah McCoy, Oum ou Emma Peters sont attendus.

Saint-Denis

Festival de Saint-Denis Du 29 mai au 27 juin 01 48 13 06 07 Depuis plus d'un demi-siècle, des créations et des oeuvres majeures du répertoire classique sont présentées au coeur du patrimoine architectural de Saint-Denis. Cette année, sont notamment invités les trois jeunes sopranos de l'ensemble la Néréide ; l'organiste Quentin Guérillot ; la violoniste Marina Chiche ; Renaud Capuçon et Paul Zientara pour un duo violon et alto ; les solistes Pretty Yende et Ludovic Tézier pour une interprétation du Requiem de Brahms ; la soprano Sandrine Piau et le pianiste David Kadouch pour un Voyage intime ; ou encore la chanteuse franco-algérienne Souad Massi accompagnée de l'Orchestre national d'Ile-de-France Sans oublier le concert de clôture avec le Camerounais Blick Bassy, entouré de ses musiciens habituels et d'invités exceptionnels. plaine commune Festival Métis Plaine Commune Du 30 juin au 13 juillet Neuf concerts gratuits sont proposés. Après l'ouverture assurée par le trio Fanfara Station au parc Georges-Valbon de La Courneuve, sont attendus la flûtiste Naïssam Jalal, le clarinettiste Mohamed Najem, l'ensemble Il Caravaggio avec le breakdancer Yaman Okur, le groupe Ayom, Ray Lema avec l'ensemble Des équilibres de la violoniste Agnès Pyka Des ateliers de danse, de chant et d'éveil musical ainsi que des expositions sont également

au programme. Chamarande Festival RTL2 Essonne en scène Les 30 et 31 août La scène francophone est à l'honneur le temps d'un week-end au domaine départemental de Chamarande. Face au château, sont atten

dus Santa (du groupe Hyphen Hyphen), Clara Ysé, Hoshi, Matmatah, Kyo, Mika et Etienne Daho. Chaque soir, de jeunes talents sont programmés en première partie. Saint-Cloud Concerts et jeux d'eau Les 8 et 9 juin Des concerts gratuits d'artistes «venus d'ailleurs» sont proposés au petit parc. Le trio composé des Maliens Ballaké Sissoko, Lansiné Kouyaté et de la Vietnamienne Huong Thanh, l'ensemble féminin Chakâm, le groupe Télamuré et la chanteuse Lehna font partie des invités.

La Défense La Défense Jazz Festival Du 24 au 30 juin Gratuit et en plein air, au pied de la Grande Arche, le rendez-vous propose chaque année des concerts mais aussi un concours national de jazz. Parmi les artistes programmés pour cette édition : Gregory Porter, Imany, Jeff Mills, Nubya Garcia, Roberta Fonseca ou Tigran Hamasyan Versailles Les Grandes Eaux nocturnes

Du 8 juin au 21 septembre 01 30 83 78 89 Tous les samedis soir d'été, les fontaines, bassins et cascades du château de Versailles sont mis en lumière. L'occasion de déambuler dans les bosquets habituellement fermés au public. La flânerie de plus de deux heures s'accompagne d'airs de musique baroque et se termine par un feu d'artifice concocté par les artificiers du collectif Groupe F.

Auvers-sur-Oise Festival d'Auvers-sur-Oise Jusqu'au 19 septembre 01 30 36 77 77 Le festival de musique classique célèbre cette année la voix sous toutes ses formes. Parmi les temps forts, on note le concert intitulé Rossini, une petite messe solennelle, avec la soprano Inna Kalugina, artiste en résidence du festival, aux côtés de la mezzo Adèle Charvet, du ténor Julien Henric et du baryton-basse Jean Fernand Setti ; la soprano Marie-Laure

Garnier et la pianiste Célia Oneto Bensaid pour une interprétation de certaines des oeuvres chantées par Jessye Norman ; ou encore la création mondiale de la compositrice et violoniste Elise Bertrand pour le concert du duo Shum, composé de la violoncelliste Lisa Strauss et de la pianiste Anastasia Rizikov. La-Frette-sur-Seine et Herblay Les Spiriades Du 29 juin au 7 juillet 06 73 24 86 47 La musique classique investit les églises Saint-Nicolas, à La Frette, et Saint-Martin, à

Herblay, mais aussi un manoir et une ancienne école. Parmi les artistes invités, le jeune pianiste Takehira Kamogawa, pour des oeuvres de Haendel, Liszt, Brahms, Fauré, Scriabine et Berg ; le quatuor formé d'Isabelle Flory au violon, de Pierre-

Henri Xuereb à l'alto, de Raphaël Chrétien au violoncelle et de Stéphane Spira au piano pour un concert-hommage à Fauré ; la pianiste Evelyne Cohen pour un ciné-concert : ou encore le chanteur lyrique Bachir Chami.

Asnières-sur-Oise Festival de Royaumont Du 7 septembre au 6 octobre 01 30 35 59 00 Le rendez-vous fête ses 60 ans en restant sur ses fondamentaux : une traversée du répertoire classique avec une ouverture sur la musique et la danse contemporaines. Parmi la dense programmation, sont notamment attendus la création mondiale de Butterfly Room Service, un opéra collaboratif de l'académie Voix nouvelles, avec l'ensemble Linea dirigé par Jean- Philippe Wurtz ; mais aussi

In absentia, de François Chaignaud et Geoffroy Jourdain ; un récital Fauré avec Stéphane Degout et Alain Planès ; ou encore une déambulation chorégraphique suivie d'un spectacle alliant musique et danse, conçus par le prolifique Thomas Lebrun. Fontainebleau Festival Django Reinhardt Du 27 au 30 juin 01 60 74 99 99 Plus de 100 artistes vont se

croiser au parc du château de Fontainebleau. Notamment, les Black Pumas, Melody Gardot, Ibrahim Maalouf, Rodrigo y Gabriela, Angelo Debarre, le duo Ladaniva, Lehmanns Brothers, le quatuor les Egarés (avec Ballaké Sissoko, Vincent Ségal, Emile Parisien et Vincent Peirani), Jalen Ngonda, les Doigts de l'homme Tournan-en-Brie La Ferme électrique Les 5 et 6 juillet 01 64 07 14 35 A la ferme du Plateau sont programmés une vingtaine de concerts (Alvilda, Télédétente 666, Parquet, Krinator), mais aussi des installations, des performances, des expos et des projections. Paris et alentour Rhizomes Du 29 juin au 21 juillet 01 73 74 05 59 Les rythmes des cinq continents résonnent dans plusieurs lieux franciliens, de la Goutte d'or à la petite ceinture, dans la capitale, jusqu'au château de Jossigny en Seine-et-Marne, en passant par Pantin. La soirée d'ouverture a lieu devant l'église Saint-Bernard avec Abdul & The Gang, puis le festival se poursuit avec la fanfare balkanique d'Orkestar Gabriella, le maloya de Mouvman Alé, le trio Maaar, ou encore le beatbox et les chants de Parveen et Ilyas Khan, sans oublier les très prisées «Balades extraordinaires», des flâneries musicales inédites. Paris Jazz à la Villette Du 29 août au 8 septembre

Durant onze jours, la Villette résonne de toutes les nuances du jazz. Cette année, quatre soirées du festival se tiennent en extérieur, à l'espace

Périphérique, en complément des concerts à la Philharmonie, à la Cité de la musique et à la Grande Halle. Au programme, des figures illustres, comme Brad Mehldau et Kenny Garrett, et des valeurs montantes, comme le pianiste Kamaal Williams ou le batteur Makaya McCraven. Mais aussi des envolées electro-pop avec le duo californien Knower, du blues touareg avec Tinariwen ou créole avec Delgres, de la rumba, du latin-jazz et du funk avec les Cubains d'El Comité. Le Festival de Paris Du 12 au 25 juin Les quatre concerts de musique classique de l'événement sont programmés dans des lieux patrimoniaux de la capitale (places à partir de 10 euros). C'est le contre-ténor polonais Jakub Józef Orlinski qui ouvre cette 6e édition à la Sainte-Chapelle, accompagné par le pianiste Michal Biel.

Solidays Du 28 au 30 juin A l'affiche du festival solidaire cette année à l'hippodrome de Longchamp : Laurent Garnier, Flavien Berger,

Mika, Urumi, Acid Arab, SDM, Pomme, Louise Attaque, PLK, la Fève, Sam Smith, Baby Volcano ManiFeste Du 30 mai au 22 juin 01 44 78 12 40 Le rendez-vous de l'Ircam associe la création musicale à

l'électronique et à la vitalité du spectacle vivant, et investit de nombreux lieux franciliens : la Philharmonie et la Cité de la musique, les salles du centre Pompidou et celles de l'Ircam, la Maison de la radio et de la musique et celle de l'Orchestre d'Ile-de-France d'Alfortville, le théâtre du Châtelet et le CentQuatre. Deux ciné-concerts lancent les festivités : le premier donne à entendre les compositions de l'Argentin Martin Matalon inspirées par Chaplin ; le deuxième est orchestré par le compositeur danois Simon Steen-Andersen avec un jazz-band et un ensemble vocal. Sont aussi invités les chorégraphes Alexandre Roccoli et Thierry De Mey, les compositrices Chaya Czernowin et Mayu Hirano, le collectif Soundwalk, les Italiens Aureliano Cattaneo et Matteo Franceschini Sans oublier de nombreux ensembles et

orchestres : l'Orchestre de Paris, l'Orchestre philharmonique de Radio France, les Percussions de Strasbourg ou encore l'Ensemble Ulysses. Festival Arabofolies Du 13 au 20 juin 2024 La création musicale issue du monde arabe est à l'honneur avec, notamment, le duo palestinien Sabîl accompagné de Vincent Ségal, l'instrumentiste et chef d'orchestre constantinois Mohamed Abderrachid Segueni, l'auteure et interprète franco-libanaise Yara Lapidus, Interzone, le trio Bénarès Les concerts sont donnés à l'auditorium de l'Institut du monde arabe. Festival Chopin

Du 22 juin au 7 juillet 01 45 00 22 19 A l'orangerie du parc de Bagatelle, cette 39e édition un peu raccourcie a pour thème la danse. Le pianiste ukrainien Illia Ovcharenko ouvre les festivités, avant la journée «piano à portes ouvertes» animée par sept jeunes virtuoses à découvrir. Les traditionnels «concerts aux chandelles» accueillent Gaspard Dehaene, Arsenii Moon, Ingmar Lazar, Ismaël Margain et Sélim Mazari (accompagné du violoncelliste Aurélien Pascal). Le concert de clôture est assuré par Philippe Bianconi, qui jouera aussi du Fauré et du Ravel.

Days Off Du 24 au 28 juin Cette année, la Cité de la musique et la Philharmonie accueillent le duo Air, qui

interprétera sur scène son premier album, Moon Safari, mais aussi les chansons folk- loriques nordiques et pop de Clarissa Connelly, le folk d'Anohni (accompagnée des Johnsons), le r'n'b ultramoderne de Sabrina Bellaouel, le folk de velours de Vera Sola, ainsi qu'une carte blanche au DJ Low Jack.

Classique au vert Du 29 juin au 7 septembre Le parc Floral programme trois festivals gratuits : Classique au vert, mais aussi Pestacles et Paris Jazz Festival (détaillés ci-dessous). A noter, entre autres : l'accordéoniste Vincent Peirani et le violoncelliste François Salque invitent à une relecture des oeuvres de Bach ; l'ensemble The Curious Bards propose un programme celte et gaélique ; l'Orchestre de

chambre de Paris (avec David Fray au piano, Deborah Nemtanu au violon et Marina Chamot à la flûte) interprète des oeuvres de Mozart, Bach et Beethoven Pestacles Du 26 juin au 4 septembre Un vaste choix de spectacles musicaux s'offre aux petits et aux grands les mercredis après-midi : So Quiet, de Serena Fisseau et Vincent Peirani (dès 6 ans) ; la Reine des patates, la nouvelle production de Thomas Pitiot (à partir de 5 ans) : Pajaros, de la chanteuse et guitariste Christine Audat et de la violoncelliste Johanne Mathaly pour une odyssée vers l'Amazonie à vol d'oiseau Tous les rendez-vous sont gratuits.

Paris Jazz Festival Du 30 juin au 8 septembre La scène jazz française et internationale se déploie dans le parc Floral en journée durant les week-ends. Au programme, le trompettiste Antoine Berjeaut qui présente son album Chromesthesia, la pianiste et chanteuse Macha Gharibian, le quartet de jazzfunk Aldorande, la saxophoniste Jeanne Michard en fomation quintet Rock en Seine Du 21 au 25 août Le domaine national de Saint-Cloud reçoit cette année Lana Del Rey, Måneskin, Massive Attack, Gossip, Olivia Dean, Fred Again.., Jungle, The Hives, Baxter Dury, Kasabian, LCD Soundsystem, PJ Harvey, The Offspring, The Kills, Blonde Redhead, Soulwax, 2manydjs, Frank Carter & The Rattlesnakes, Loyle Carner, Sampha, Zaho

de Sagazan, Yves Tumor Festival des cultures juives Du 16 au 27 juin Concerts, mais aussi rencontres, lectures et projections sont programmés autour du fil rouge «Paroles». Une carte blanche au compositeur et musicien André Manoukian, accompagné de la chanteuse Dafné Kritharas et du philosophe des sciences Etienne Klein, assure le concert d'ouverture du festival. Le rendez-vous met à l'honneur de nombreux auteurs, de Stefan Zweig à Georges Perec, Patrick Modiano ou Clarisse Nicoïdski, et propose aussi des

événements mettant en lumière le sport dans la culture juive. Un concert de chants liturgiques aux rythmes rock clôture cette 19e édition. Le Festival d'été Du 11 au 16 juin 01 42 09 03 09 Les musiques actuelles du monde résonnent sous le chapiteau du Cabaret sauvage avec deux concerts par soir. La chanteuse soul et blues Michelle David, suivie de la pianiste et chanteuse Sarah McCoy, assurent l'ouverture du festival. Parmi les artistes invités : le duo reggae, soul et afro-beat Winston McAnuff & Fixi avec le percussionniste Cyril Atef ; la Franco-Brésilienne Luiza ; Rogê ; ou le pianiste Rolando Luna accompagné du joueur de kora Cherif Soumano. We Love Green Du 31 mai au 2 juin Rendez-vous au bois de Vincennes pour une programmation éclectique alternant rap, techno, pop, soul et

chanson française. Parmi les invités, SZA, Burna Boy, Justice, Ninho, Peggy Gou, Kaytranada, Chase & Status, Hamza, Josman, Skepta DJ, Shay, Kim Gordon, Luidji

AUTRES Saint-Denis et alentour L'Eté du canal Du 6 juillet au 11 août 01 49 15 98 98 Des animations festives, sportives et culturelles sont

proposées cet été, comme des navettes fluviales à petits prix, des ateliers gratuits, des bals et guinguettes, des balades et des visites guidées le long du canal de l'Ourcq, du canal Saint-Denis et sur la boucle nord de la Seine.

LOIRE

DE-

CENTRE VAL-

JARDIN Chaumontsur-Loire Festival international des jardins Jusqu'au 3 novembre 02 54 20 99 22 Le domaine de Chaumontsur-Loire, centre d'art et de nature, invite des artistes, plasticiens et photographes à venir créer des oeuvres inédites

réparties sur les 32 hectares du parc. Cette année, le thème de l'édition est «le jardin comme source de vie», au coeur d'une nature qui nourrit, guérit et ressource. Parmi les installations présentées : le Jardin émotionnel, des architectespaysagistes Arnaud Maurières et Eric Ossart ; une installation de Paul Hervey- Brookes qui fait entrer en collision un champ de monoculture stérile et un écosys-

tème fertile ; ou encore Carcasse, du collectif MONsTR, accompagné de Caroline Giron et Guillaume Quemper.

PHOTO Blois, Mer, et Mont-Près- Chambord Promenades photographiques Du 28 juin au 1er septembre 02 54 72 02 47 Le rendez-vous qui allie les arts visuels à la découverte du patrimoine et des paysages ligériens fête cette année sa 20e édition. Les 17 expositions présentent le travail d'une trentaine d'artistes, parmi lesquels Jean-François Spricigo, Edward S. Curtis, le Turk, Franciska Legát, Emeline Sauser, Axelle de Russé & Thomas Morel-Fort, Marion Dubier-Clark, Joséphine Michel, Véronique Bourlon, Céline Croze

MUSIQUE Nohant-Vic Nohant Festival

Chopin Du 8 juin au 24 juillet 02 54 48 46 40 Cette 58e édition a pour thème «Chopin et ses contemporains». Le domaine de George Sand, qui a été un haut lieu de la culture romantique, accueille cette année une trentaine de concerts avec, entre autres invités, Yulianna Avdeeva,

Finghin Collins, Alexander Gadjiev, Benjamin Grosvenor, Alexandre Kantorow, Nikolaï Lugansky, Nicolas Stavy, Nathalia Milstein, Alexandre Tharaud avec le Quatuor Arod Mais aussi une nouvelle génération d'artistes : Jean-Baptiste Doulcet avec Célia Oneto Bensaid et le Quatuor Elmire pour deux concertos, ou encore les solistes Alexandra Dovgan, Juliette Journaux, Denis Kozhukhin, Antoine Préat Parçay-Meslay Festival de la grange de Meslay Du 7 au 16 juin 07 88 99 21 44 Le rendez-vous classique accueille, pour ses 60 ans, la pianiste Claire Désert dans un récital soliste, ainsi que pour des master class dispensées à des élèves des conservatoires locaux. Le pianiste

et compositeur américain Jonathan Biss, le jeune (mais déjà fort reconnu) Masaya Kamei, ou encore la pianiste Marie-Ange Nguci, accompagnée du quintette à cordes Sinfonia Varsovia, font aussi partie des invités. Bruère- Allichamps Les Traversées

de Noirlac Du 20 juin au 7 juillet 02 48 96 17 16 Le festival qui était auparavant exclusivement dédié à la musique s'ouvre désormais aux arts du récit (lire page XIX). Le conteur Yannick Jaulin puis le groupe Ma Petite, créé autour de la chanteuse et accordéoniste Perrine Vrignault, assurent la soirée d'ouverture. Dans le reste de la programmation, on note un concert-lecture à la bougie par Benjamin Lazar accompagné

des musiciens de la Rêveuse, le spectacle Jamais dormir du metteur en scène et écrivain Baptiste Amman, les récits de Fred Billy et ceux de Pierre Meunier ou les concerts du quartet Lagon noir (Ann O'aro, Quentin Biardeau, Marcel Balboné, et Valentin Ceccaldi), du Cri du Caire et de l'ensemble vocal Fading. Chambord Festival de Chambord Du 6 au 20 juillet 02 54 50 50 40 Un voyage de deux semaines dans l'histoire de la musique, des chansons et des airs du Moyen Age jusqu'aux compositions contemporaines. Cette année, la poésie d'Olivier Py, les proses d'Eric Reinhardt, de Boccace et de Marguerite de Navarre, et les chorégraphies hip-hop de la compagnie Entité dialoguent

avec les partitions. Côté musique, l'ensemble Amarillis et la soprano Patricia Petibon, le violoncelliste Aurélien Pascal en duo avec le pianiste Sélim Mazari, le Quatuor Modigliani, ou encore le pianiste Adam Laloum accompagné du Quatuor Hanson font partie

des artistes invités. Monts Terres du son Du 12 au 14 juillet 02 18 88 50 70 Le domaine de Candé accueille une cinquantaine de concerts. Pop, rock, reggae, dub, chanson française, métal, electro sont au programme, avec Bigflo & Oli, Justice, Gazo, Jain, Luidji, Disiz, Vladimir Cauchemar, Dionysos, Mass Hysteria, Feder, Trinix, Adèle Castillon, Orange Blossom Un «écovillage» propose en parallèle un programme gratuit de

concerts, spectacles, conférences et rencontres, sur des thématiques écologiques. Talcy et Mer La Clé des portes Les 27 et 28 juillet 06 36 91 81 89 A l'église de Talcy, le duo de pianistes Ludmila Berlinskaïa et Arthur Ancelle joue son spectacle Légendes le premier soir. Et le lendemain, c'est à la salle Pierre- Tournois, à Mer, que le groupe Manouche Project propose une soirée jazz. Gargilesse- Dampierre Festival d'été de Gargilesse Du 10 au 25 août 06 12 26 15 71 Cette 57e édition commence, comme chaque année, par le «Bal trad» pour danser aux sons de la vielle à roue, de la

cornemuse, de l'accordéon et des percussions. Au programme également, le duo de musique celtique Araëlle, mais aussi des musiques traditionnelles de Colombie et du Vénézuela par le trio de la

Plaine ou encore un hommage à Gabriel Fauré par la harpiste Agnès Clément avec l'ensemble Carousel. Orléans Hop Pop Hop Les 13 et 14 septembre Le rendez-vous organisé par l'Astrobale est dédié à l'émergence, tous genres musicaux confondus (hors jazz et classique). Au coeur de ville, dans trois lieux distants de quelques minutes les uns des autres (Campo Santo, salle de l'Institut et théâtre) sont attendus Loverman, Karkwa, JOUBe, GaBlé, Fat Dog, Alo Wala, Do Nothing, Augusta, Uto, Moonlight Benjamin

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Ouest-France
Lorient
Lorient, vendredi 4 octobre 2024 645 mots, p. OF Lorient_12

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Concerts et spectacles

Concert orgue Cavaille Coll par Teddy Garbet

Classique. Œuvres musicales du XVII e  siècle.

Dimanche 6 octobre, à 17 h, église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, place de l’Yser. Gratuit. Contact : 09 86 39 68 44, [email protected]

Culture et idées

Film « Trois fois rien » suivi d’un échange

Brindille, Casquette et La Flèche vivent comme ils peuvent, au jour le jour, dans le bois de Vincennes. Leur situation précaire devrait changer du tout au tout le jour où ils gagnent au Loto. Mais faut-il pouvoir encaisser l’argent ? Tickets gratuits disponibles à 13 h 30.

Vendredi 4 octobre, à 14 h 30, médiathèque François-Mitterrand, 4, place François-Mitterrand. Gratuit. Contact : 02 97 84 33 60, mediatheque.lorient.bzh

Contre le nucléaire et son monde

Débat public : quels enjeux politico-sociaux, environnementaux, etc ? Organisé par le groupe libertaire Francisco Ferrer.

Samedi 5 octobre, de 15 h 30 à 18 h, maison des associations Le Coutaller, 5, place Bonneaud. Gratuit.

Abri de défense passive

Cet abri bétonné et enterré sous la place Alsace-Lorraine a été construit pendant la Seconde Guerre mondiale afin de protéger la population civile des bombardements alliés. D’une capacité de 400 places, il témoigne des heures sombres que Lorient a traversé de 1940 à 1945.

Samedi 5 octobre, de 14 h à 17 h, rendez-vous devant l’entrée de l’abri, place Alsace-Lorraine. Tarif : 4 €. Contact : 02 97 02 23 29, [email protected], patrimoine.lorient.bzh

Convivialité et partage

« Icope », programme de l’OMS

Icope s’adresse aux personnes à partir de 60 ans, autonomes et vivant à domicile. À partir de tests simples et ludiques, 6 fonctions essentielles sont évaluées : locomotion, nutrition, audition, vision, mémoire et bien-être psychologique.

Du vendredi 4 au jeudi 31 octobre. Gratuit. Contact : [email protected]

Marché à Keryado

Chaque vendredi matin, marché de plein air, alimentaire et vestimentaire.

Vendredi 4 octobre, place de la Liberté, Keryado. Contact : 02 97 02 22 00, www.lorient.bzh/marche

Loisirs et sports

Association Ker Kaz’h

Journée de collecte de nourriture pour les chats errants. Informations sur les activités de l’association. Recherche de bénévoles.

Samedi 5 octobre, de 10 h à 18 h, magasin Tom and Co, Lanester. Gratuit. Contact : 06 76 51 82 16, [email protected], www.kerkazh.net

La Marche Océane : une marche guidée en plein air

Découvrir le monde sous-marin, s’émerveiller de sa biodiversité et s’interroger sur notre place dans la toile du vivant. La marche Océane propose une expérience collective et individuelle de connexion et d’exploration de la mer et de l’océan.

Dimanche 6 octobre, de 9 h 30 à 13 h, étang du Ter, boulevard Emile-Guillerot. Gratuit. Inscription avant le 6 octobre. Contact : 06 28 54 58 53, [email protected], fresqueoceane.org/participer

Se (re) connecter à l’océan à travers la marche océane

Une marche guidée pour découvrir le monde sous-marin, s’émerveiller de sa biodiversité et s’interroger sur la place prise dans la toile du vivant.

Dimanche 6 octobre, de 9 h 30 à 13 h, étang du Ter - Lorient, boulevard Émile-Guillerot. Gratuit. Contact : [email protected]

Vie quotidienne

Espoir-amitié, association d’aide aux malades de l’alcool

Thème de la réunion mensuelle : l’influence des médias face à la consommation d’alcool.

Vendredi 4 octobre, de 18 h à 20 h, salle Soleil Levant, centre social de Kervénanec. Contact : 06 87 67 93 59, [email protected]

Alcooliques anonymes

Les membres Alcooliques anonymes partagent leurs expériences de rétablissement avec tous ceux qui demandent de l’aide pour leur problème d’alcool. Réunion ouverte à toute personne concernée par l’alcoolisme.

Samedi 5 octobre, de 10 h 30 à 12 h, Maison des associations salle n° 207, place Louis-Bonneaud. Contact : 06 31 84 51 56, 09 69 39 40 20, [email protected], www.alcooliques-anonymes.fr

La République du Centre
Loiret, mercredi 30 octobre 2024 4370 mots, p. Loiret-6

À l'agenda

Animations

Mercredi 30 octobre

Boiscommun. Par Les Ateliers de la gare : de 9 h 30 à 11 h 30, dessin; de 11 h 30 à 13 h 30, peinture; de 14 h 30 à 16 h 30, modelage argile; de 16 h 30 à 17 h, goûter offert. Ouvert à tous. De 9 h 30 à 17 h à la gare. Sur réservation : 09.84.26.13.94 ou 06.63.75.02.78.

La Bussière. Les ateliers d'automne. Découverte des multiples variétés de cucurbitacées du potager, puis atelier de creusage. Pour les 4/15 ans. De 14 h à 18 h au château de La Bussière. Tarif : 11 ? (entrée du château).

Chambon-la-Forêt. Atelier cerf-volant. Par l'Association des loisirs chamboniots. À 14 h 30 au stade de foot. Tél. 09.61.63.45.63.

Chilleurs-aux-Bois. « Le sport à la Renaissance ». Animation pour les 6/12 ans. Petite visite du château, puis atelier. À 14 h 30 au château de Chamerolles.

Dampierre-en-Burly. Musée du cirque et de l'illusion. Visite du musée et de ses collections d'objets et costumes de cirque, spectacle de magie à 15 h 30. De 10 h à 18 h au musée du Cirque et de l'illusion. D952. Tarifs : de 6 ? à 8,50 ?. www.museeducirqueetdelillusion.com

La Ferté-Saint-Aubin. « Les Fantômes de la Ferté ». Parcours immersif pour découvrir le château. Une aventure mêlant enquête, décors hantés, escape game et théâtre immersif. Durée : 2 heures. À partir de 6 ans. De 14 h à 18 h au château, rue Général Leclerc. Tarifs : de 9,50 à 14,50 ?.

Meung-sur-Loire. « Halloween au chateau ». Rencontre avec les fantômes à travers plus de 25 pièces décorées. Déconseillé aux moins de 6 ans. De 14 h à 18 h au château, place du Martroi. Tarifs : de 9 à 12,50 ?.

Nogent-sur-Vernisson. « Créons la nature ». Ateliers avec Écolo Katerre à « la manière d'Arcimboldo ». À 14 h 30 au foyer du Legta des Barres, Sur réservation au 02.38.07.06.47. Tarifs : 12 ? (non-adhérent), 10 ? (adhérent).

Orléans. « Le Puzzle de l'histoire ». Atelier à partir de 10 ans à partir du témoignage et de certaines archives familiales conservées au Cercil. À 15 h au Cercil, 45 rue du Bourdon-Blanc. Tél. 02.38.42.03.91.

Outarville. Par la bibliothèque municipale. À 15 h 30 à la bibliothèque. Tél. 02.38.39.50.19.

Paucourt. Découverte du ciel, puis observation du ciel aux télescopes. À 14 h 30, 16 h 30 et 19 h 30, à la Maison de la forêt 94 rue de l'Église. Tél. 02.38.98.17.59.

Saint-Brisson-sur-Loire. « Halloween au château ». Parcours immersif dans le château décoré pour Halloween de la cave au grenier. À partir 6 ans. De 14 h à 18 h au château. Tarifs : de 9 ? à 14 ?. Tél. 02.38.36.71.29.

Saint-Jean-de-Braye. « Pirouettes cosmiques ». Atelier pour les 6/10 ans. Un voyage au coeur de notre système solaire. À 10 h 30 à la médiathèque. Gratuit sur réservation au 02.38.52.40.80

Jeudi 31 octobre

Artenay. Atelier créatif. Fabrication d'un panier à bonbons. À 15 h au musée du Théâtre Forain, Quartier du Paradis. Tarif : 5 ? (à partir de 3 ans). Tél. 02.38.80.09.73.

Beaugency. « Mystères au château de lumières : un voyage entre Halloween et la Fête des morts ». Parcours et spectacles immersifs avec une nouvelle enquête grandeur nature. De 20 h à 23 h au château. Tarifs : de 7 à 20 ?.

La Bussière. Les ateliers d'automne. Découverte des multiples variétés de cucurbitacées du potager, puis atelier de creusage. Pour les 4/15 ans. De 14 h à 18 h au château de La Bussière. Tarif : 11 ? (entrée du château).

Chilleurs-aux-Bois. « Le sport à la Renaissance ». Animation pour les 6/12 ans. Petite visite du château, puis atelier. À 14 h 30 au château de Chamerolles.

Dampierre-en-Burly. Musée du cirque et de l'illusion. Visite du musée et de ses collections d'objets et costumes de cirque, spectacle de magie à 15 h 30. De 10 h à 18 h au musée du Cirque et de l'illusion. D952. Tarifs : de 6 ? à 8,50 ?. www.museeducirqueetdelillusion.com

Dry. Soirée Halloween. Par Cléry Son et Lumière. Nouveau parcours hanté. De 18 h 30 à 21 h, pour petits à partir de 8 ans; de 21 h à 23 h, place à l'horreur pour les grands. Concours de citrouilles. De 18 h 30 à 23 h dans le parc de l'Ardoux. Tarif : 8 ?. Réservations : cleryraconte.com

La Ferté-Saint-Aubin. Les Fantômes de la Ferté. Parcours immersif pour découvrir le château. Une aventure mêlant enquête, décors hantés, escape game et théâtre immersif. Durée : 2 heures. À partir de 6 ans. De 14 h à 18 h au château, rue Général Leclerc. Tarifs : de 9,50 à 14,50 ?.

La Ferté-Saint-Aubin. « Les Nuits de l'orphelinat ». Parcours nocturne et immersif. Déconseillé aux moins de 15 ans. Départ toutes les 10 minutes. De 19 h 30 à 21 h au château, rue Général Leclerc. Tarifs : de 15,50 à 19,50 ?.

Meung-sur-Loire. « Halloween au château ». Rencontre avec les fantômes à travers plus de 25 pièces décorées. Déconseillé aux moins de 6 ans. De 14 h à 18 h au château, place du Martroi. Tarifs : de 9 à 12,50 ?.

Paucourt. Découverte du ciel, puis observation du ciel aux télescopes. À 14 h 30, 16 h 30 et 19 h 30, à la Maison de la forêt 94 rue de l'Église. Tél. 02.38.98.17.59.

Paucourt. Observation des étoiles aux télescopes, déguisement conseillé. De 15 h à 21 h à la Maison de la forêt, 94 rue de l'église. Tél. 02.38.98.17.59.

Saint-Brisson-sur-Loire. « Halloween au château ». Lire aux jours précédents.

Saint-Brisson-sur-Loire. Nuit d'Halloween au château. Parcours d'énigmes dans le château décoré. Interdit aux moins de 12 ans. De 19 h 30 à 22 h au château, 9 rue du Château. Tarifs à partir de 15,50 ?. Tél. 02.38.36.71.29.

Vendredi 1 er novembre

Beaugency. « Mystères au château de lumières : un voyage entre Halloween et la Fête des morts ». Parcours et spectacles immersifs avec une nouvelle enquête grandeur nature. De 20 h à 23 h au château. Tarifs : de 7 à 20 ?.

Chilleurs-aux-Bois. « Le sport à la Renaissance ». Animation pour les 6/12 ans. Petite visite du château, puis atelier. À 14 h 30 au château de Chamerolles.

Dampierre-en-Burly. Musée du cirque et de l'illusion. Visite du musée et de ses collections d'objets et costumes de cirque, spectacle de magie à 15 h 30. De 10 h à 18 h au musée du Cirque et de l'illusion. D952. Tarifs : de 6 ? à 8,50 ?. www.museeducirqueetdelillusion.com

La Ferté-Saint-Aubin. « Les Fantômes de la Ferté ». Parcours immersif pour découvrir le château. Une aventure mêlant enquête, décors hantés, escape game et théâtre immersif. Durée : 2 heures. À partir de 6 ans. De 14 h à 18 h au château, rue Général Leclerc. Tarifs : de 9,50 à 14,50 ?.

La Ferté-Saint-Aubin. « Les Nuits de l'orphelinat ». Parcours nocturne et immersif. Déconseillé aux moins de 15 ans. Départ toutes les 10 minutes. De 19 h 30 à 21 h au château, rue Général Leclerc. Tarifs : de 15,50 à 19,50 ?.

Meung-sur-Loire. « Halloween au château ». Rencontre avec les fantômes à travers plus de 25 pièces décorées. Déconseillé aux moins de 6 ans. De 14 h à 18 h au château, place du Martroi. Tarifs : de 9 à 12,50 ?.

Patay. Foire de la Toussaint. Brocante, vide-greniers, marché géant, fête foraine, expo dans la salle des fêtes. Dans le centre.

Saint-Brisson-sur-Loire. « Halloween au château ». Parcours immersif dans le château décoré pour Halloween de la cave au grenier. À partir 6 ans. De 14 h à 18 h au château. Tarifs : de 9 ? à 14 ?. Tél. 02.38.36.71.29.

Saint-Brisson-sur-Loire. Nuit d'Halloween au château. Parcours d'énigmes dans le château décoré. Interdit aux moins de 12 ans. De 19 h 30 à 22 h au château, 9 rue du Château. Tarifs à partir de 15,50 ?. Tél. 02.38.36.71.29.

Sandillon. Foire aux arbres. « Sur la route de l'Alsace ». Présence de nombreux pépiniéristes, arboriculteurs... Fête foraine, resto-foire et soirée alsacienne à 20 heures à la salle des fêtes (tarif : 35 ?). De 10 h à 19 h dans le centre.

Samedi 2 novembre

Artenay. Atelier créatif. Fabrication d'un chapeau d'Halloween « citrouille ». À 15 h au musée du Théâtre Forain, Quartier du Paradis. Tarif : 5 ? (à partir de 3 ans). Tél. 02.38.80.09.73.

Beaugency. « Mystères au château de lumières : un voyage entre Halloween et la Fête des morts ». Parcours et spectacles immersifs avec une nouvelle enquête grandeur nature. De 20 h à 23 h au château. Tarifs : de 7 à 20 ?.

Chilleurs-aux-Bois. Visite costumée de Chamerolles. Pour les 6-13 ans. À 14 h 30 au château de Chamerolles. Tél. 02.38.39.84.66. www.chateauchamerolles.fr/

Dampierre-en-Burly. Musée du cirque et de l'illusion. Visite du musée et de ses collections d'objets et costumes de cirque, spectacle de magie à 15 h 30. De 10 h à 18 h au musée du Cirque et de l'illusion. D952. Tarifs : de 6 ? à 8,50 ?. www.museeducirqueetdelillusion.com

La Ferté-Saint-Aubin. « Les Fantômes de la Ferté ». Parcours immersif pour découvrir le château. Une aventure mêlant enquête, décors hantés, escape game et théâtre immersif. Durée : 2 heures. À partir de 6 ans. De 14 h à 18 h au château, rue Général Leclerc. Tarifs : de 9,50 à 14,50 ?.

La Ferté-Saint-Aubin. « Les Nuits de l'orphelinat ». Parcours nocturne et immersif. Déconseillé aux moins de 15 ans. Départ toutes les 10 minutes. De 19 h 30 à 21 h au château, rue Général Leclerc. Tarifs : de 15,50 à 19,50 ?.

Meung-sur-Loire. « Halloween au château ». Rencontre avec les fantômes à travers plus de 25 pièces décorées. Déconseillé aux moins de 6 ans. De 14 h à 18 h au château, place du Martroi. Tarifs : de 9 à 12,50 ?.

Saint-Brisson-sur-Loire. Halloween au château. Parcours immersif dans le château décoré pour Halloween de la cave au grenier. À partir 6 ans. De 14 h à 18 h au château. Tarifs : de 9 ? à 14 ?. Tél. 02.38.36.71.29.

Sandillon. Foire aux arbres. « Sur la route de l'Alsace ». Présence de nombreux pépiniéristes, arboriculteurs... Fête foraine, resto-foire et soirée dansante. De 10 h à 19 h dans le centre.

Tigy. Cluedo : bal au château. Par l'association des parents d'élèves. À 15 h au foyer rural. Tarifs : de 3 à 5?. Inscription obligatoire via HelloAsso.com

Dimanche 3 novembre

Dampierre-en-Burly. Musée du cirque et de l'illusion. Visite du musée et de ses collections d'objets et costumes de cirque, spectacle de magie à 15 h 30. De 10 h à 18 h au musée du Cirque et de l'illusion. D952. Tarifs : de 6 ? à 8,50 ?. www.museeducirqueetdelillusion.com

La Ferté-Saint-Aubin. « Les Fantômes de La Ferté ». Parcours immersif pour découvrir le château. Une aventure mêlant enquête, décors hantés, escape game et théâtre immersif. Durée : 2 heures. À partir de 6 ans. De 14 h à 18 h au château, rue Général Leclerc. Tarifs : de 9,50 à 14,50 ?.

Meung-sur-Loire. « Halloween au château ». Rencontre avec les fantômes à travers plus de 25 pièces décorées. Déconseillé aux moins de 6 ans. De 14 h à 18 h au château, place du Martroi. Tarifs : de 9 à 12,50 ?.

Olivet. Courir pour guérir. Par Concrétiser l'espoir - Téléthon Olivet. Course de 5 ou 10 km au profit du Téléthon. À 10 h du centre de loisirs Le Donjon.

Saint-Brisson-sur-Loire. « Halloween au château ». Parcours d'énigmes dans le château décoré. Interdit aux moins de 12 ans. De 19 h 30 à 22 h au château, 9 rue du Château. Tarifs à partir de 15,50 ?. Tél. 02.38.36.71.29.

Bals, jeux, thés dansants

Mercredi 30 octobre

Amilly. Des chiffres et des lettres. Par le club des chiffres et des lettres de Châlette. A partir de 8 ans. De 15 h 30 à 17 h à la médiathèque. 56, rue des Droits-de-l'Homme. Tél. 02.38.07.24.90.

Puiseaux. Après-midi jeux. Par la ludothèque. Pour les enfants à partir de 7 ans. À 14 h 30 à la bibliothèque. Inscription conseillée : 02.38.34.32.59 ou [email protected]

Saint-Sigismond. Concours de belote. Par le Club de l'Espérance. À 14 h 30 à la salle polyvalente. Tarif : 12 ?. Tél. 06.31.19.82.05.

Vendredi 1 er novembre

Nouan-le-Fuzelier. Loto. Par ASNL - Football Club de Nouan/Lamotte. À 14 h 30 à la salle des fêtes.

Orléans. Milonga. Bal de tango argentin par l'association El Tango Argentino d'Orléans. DJ Pascal Charles. De 21 h à 1 h, salle Sainte-Beuve. Tarif : 5 ?.

Mardi 5 novembre

Fleury-les-Aubrais. Concours de belote. Par l'ACREA (amicale cheminots). À 13 h 30 à la salle François-Villon, rue Romain Rolland.

Bourses et vide-greniers

Vendredi 1 er novembre

Huisseau-sur-Mauves. Bourse d'échanges capsules de champagne, crémants. Par l'Amicale des placomusophiles du Centre. De 9 h à 18 h à la salle des fêtes. Gratuit.

Dimanche 3 novembre

Baule. Bourse aux jouets. Par le comité des fêtes. De 8 h 30 à 16 h à l'espace Gérard-Dumard.

Châteauneuf-sur-Loire. Vide- greniers. Par les Chats castelneuviens libres. De 10 h à 17 h 30 à l'espace Florian.

Saint-Ay. Bourse aux jouets. Par l'Association des parents d'élèves indépendants. De 9 h à 17 h à la salle François-Villon.

Cinéma

Mercredi 30 octobre

Dordives. Cinémobile. À 16 h, « Mon petit Halloween », film d'animation. À 17 h 30, « All we imagine as light », de Payal Kapadia. À 20 h 30, « Beetlejuice Beetlejuice », de Tim Burton. Dans le centre. Tarifs : de 4 à 6,20 ?.

Jeudi 31 octobre

Beaune-la-Rolande. Cinémobile. À 14 h, « Quand vient l'automne » de François Ozon. À 16 h, « Mon petit Halloween », film d'animation. À 18 h, « Vampire humaniste cherche suicidaire consentant », comédie de Ariane Louis-Seize. À 20 h 30, « Beetlejuice Beetlejuice », de Tim Burton. Dans le centre. Tarifs : de 4 à 6,20 ?.

Château-Renard. Voxferatu. Projection spécial Halloween : à 19 h 30, « Smile 2 », de Parker Finn; à 22 h, « Le jour des morts-vivants », de George A. Romero. Projection VOST. Interdits aux moins de 12 ans. Au cinéma Le Vox, place du Vieux-Marché. Tarif : de 4 à 7 ?/film, 10 ? les deux.

Montargis. « La Traversée ». Café-ciné avec la projection du film de Florence Miailhe (2021). De 16 h à 17 h 30 à la médiathèque AME, rue Franklin Roosevelt. Tél. 02.38.98.44.70.

Vendredi 1 er novembre

Bellegarde. Cinémobile. À 16 h, « Le Robot sauvage », de Chris Sanders. À 18 h, « Beetlejuice Beetlejuice », de Tim Burton. À 20 h 30, « Les Barbares », de Julie Delpy. Dans le centre. Tarifs : de 4 à 6,20 ?.

Château-Renard. Ciné-concert. Avec l'Association des cinémas du Centre. Dès 3 ans. Projection du court-métrage d'animation « Pat et Mat, un dernier tour de vis », accompagnée le pianiste Cyrille Aufaure. À 16 h au cinéma Le Vox, place du Vieux-Marché. Tarif unique : 7 ?.

Nargis. Du cinéma dans mon village. « Quand vient l'automne », de François Ozon. À 20 h à la salle polyvalente. Tarifs : 7 ?, 6 ? (TR), 5 ? (adhérent), 4 ? (moins de 14 ans).

Samedi 2 novembre

Neuville-aux-Bois. Cinémobile. À 16 h, « Le Robot sauvage », de Chris Sanders. À 18 h, « Beetlejuice, Beetlejuice », de Tim Burton. À 20 h 30, « Les Barbares », de Julie Delpy. Dans le centre. Tarifs : de 4 à 6,20 ?.

Vienne-en-Val. Cinémobile. À 16 h, « Mon petit Halloween », film d'animation. À 17 h 45, « All we imagine as light », de Payal Kapadia. À 20 h 30, « Quand vient l'automne », de François Ozon. Dans le centre. Tarifs : de 4 à 6,20 ?.

Mardi 5 novembre

Aillant-sur-Milleron. Du cinéma dans mon village. Par Le Vox. À 18 h, « Billy le hamster cowboy », film d'animation. À 20 h 30, « Le procès du chien », de Lætitia Dosch. À la salle Marcel Deprez. Tarifs : 7 ?, 6 ? (TR), 5 ? (adhérent), 4 ? (moins de 14 ans).

Château-Renard. Projection du documentaire de Gilles Perret et François Ruffin, suivie d'un débat en visio. À 20 h 30 au cinéma Le Vox, place du Vieux-Marché.

Concerts et spectacles

Mercredi 30 octobre

Artenay. « Luce et Lucien ». Spectacle à partir de 4 ans. Un homme invente une histoire en même temps qu'il la peint sur d'immenses feuilles blanches. À 15 h au musée du Théâtre Forain, Quartier du Paradis. Tarif : 10 ?. Tél. 02.38.80.09.73.

Beaugency. « S'il neigeait au mois de juin ». Par la compagnie Envol Majeur. Spectacle musical sur le dérèglement climatique par trois musiciens. À 16 h au théâtre du Puits-Manu. Tarif : 6 ?. Tél. 02.38.44.59.34.

Gien. « Trouille de trolls ». Par la compagnie Allo Maman Bobo. Quand la nuit vient, les ombres menacent. À 14 h 30 au château-musée. Tarifs : 5 ? (enfant), 8 ? (accompagnant), visite libre du musée incluse.

Ingré. « Au coin d'la ruche ». Spectacle à partir de 4 ans, par la Compagnie Allo Maman Bobo. À 15 h 30 à l'espace culturel Lionel-Boutrouche, route d'Orléans. Gratuit.

Montargis. Patrick Coutin. Concert de l'auteur-compositeur du mythique « J'aime regarder les filles ». À 19 h au Tivoli, rue du Président-Roosevelt.

Orléans. Scène ouverte jazz. À 19 h à l'Orleans Jazz Club, rue du Colombier. Entrée gratuite.

Orléans. Concert anniversaire avec Winston Choi et les solistes de l'OSO. Dans le cadre du 16 e Concours international de piano d'Orléans. À 20 h à la salle de l'Institut, place Sainte-Croix.

Saint-Jean-de-Braye. « Propergol le spationaute fou ! ». Par la Compagnie Trolls. Spectacle jeunesse scientifique et interactif. À 15 h à la médiathèque. Gratuit sur réservation au 02.38.52.40.80.

Sully-sur-Loire. « Les contes de la sorcière Mirabelle ». Potions, sorcellerie et chaudron... Un spectacle conté par la compagnie Galoches de Farfadets. Pour les 3/12 ans. À 15 h au château, chemin de la Salle verte. Sur réservation au 02.38.36.36.86.

Sully-sur-Loire. « Merlin l'apprenti enchanteur ». Par la compagnie Le Chat qui rêve, à partir de 5 ans. À 15 h au château, chemin de la Salle verte. Sur réservation au 02.38.36.36.86.

Jeudi 31 octobre

Briare. 17 e Festival de L'Escabeau. Au programme : « Dorphé aux enfers/Orléans 1969 » par le Théâtre de l'Imprévu à 20 h 30. « Cabaret Bad Biches », spectacle de cabaret à 22 h 30. Au Théâtre de l'Escabeau, ferme Rivotte. Tarif par spectacle : 15 ?, 8 ? (moins de 12 ans). Tél. 02.38.37.01.15. www.theatre-escabeau.com

Orléans. Concert de piano avec Kirill Zvegintsov. Dans le cadre du 16 e Concours international de piano d'Orléans. Hommage à Samson François. À 20 h à la salle de l'Institut, place Sainte-Croix. Tarifs : 20 ?, 10 ?.

Vendredi 1 er novembre

Briare. 17 e Festival de L'Escabeau. Au programme : « Désordre et dérangemets, opéra électro-clownesque par Une autre Carmen, à 11 h. « PP Project », marionnettes et musique par Les Involtes, à 15 h. « Coupez ! », lecture bruitée de Philippe Sturbelle, à 17 h 30. « Johnny Montreuil en concert ! » à 20 h 30. Au Théâtre de l'Escabeau, ferme Rivotte. Tarif par spectacle : 15 ?, 8 ? (moins de 12 ans). Tél. 02.38.37.01.15. www.theatre-escabeau.com

Orléans. « Une petite part d'humanité ». Par la Compagnie Mosca, via le Lieu Multiple : cabaret du docteur Van de Slip, humour grinçant et chanson française. Avec Florence Hatab et Maxence Thireau. À 20 h 30 à La Ruche en scène, 24 bis rue de la Tour neuve. Tarifs : 15 ?, 8 ?.

Samedi 2 novembre

Briare. 17 e Festival de L'Escabeau. Au programme : « Voir le loup » par La Sensible, à 11 h. « Rayon boucherie » par L'Escabeau pro à 15 h. « L'Amour Molière » par La Petite Compagnie, à 17 h 30. « La Beauté du monde » par Qualité Street à 20 h 30. Au Théâtre de l'Escabeau, ferme Rivotte. Tarif par spectacle : 15 ?, 8 ? (moins de 12 ans). Tél. 02.38.37.01.15. www.theatre-escabeau.com

Marcilly-en-Villette. « Tango Carné ». Par la compagnie Toutes Directions. Une histoire burlesque du tango argentin. À 20 h 30 à la salle Chantaloup (Marcilly-en-Villette). Tarifs : de 8 à 10 ?. Tél. 06.84.35.09.38.

Montargis. 18 musiciens dirigés par Jacky Borde, avec la chanteuse Dominique Guisgand : les grands classiques indémodables du jazz. À 20 h à la salle des fêtes. Tarif : 15 ?, gratuit pour les moins de 18 ans.

Orléans. Finale du 16 e Concours international de piano d'Orléans. Les trois finalistes donnent un concert avec l'Ensemble intercontemporain. À 15 h au théâtre. Tarifs : de 5 à 25 ?.

Dimanche 3 novembre

Briare. 17 e Festival de L'Escabeau. Au programme : « Des Fourmis dans les pieds » par la compagnie Decibal, à 11 h. « Les Sonderling », lecture à 14 h. Au Théâtre de l'Escabeau, ferme Rivotte. Tarif par spectacle : 15 ?, 8 ? (moins de 12 ans) Tél. 02.38.37.01.15. www.theatre-escabeau.com

Chaingy. 6 e Festival des orgues pays Loire Beauce. Concert de Frédéric Desenclos (orgue), Patrick Cohën-Akenine (violon) et l'ensemble instrumental Ephémère, dirigé par Pascal Leconte. Lire page III. À 16 h à l'église. Tarif : 10 ?.

Ormes. Orchestre d'Harmonie de la Région Centre. Concert sous la direction de Gildas Harnois. À 16 h à l'auditorium.

Quiers-sur-Bézonde. Les Mauvais Garçons du Loiret. Chansons populaires des années 1900 aux années 2000. À 16 h 30 à l'église. Tarif : 5 ?.

Lundi 4 novembre

Saran. « Soin musical d'urgence personnalisé ». Le Smup intervient dans des consultations publiques. Françoise, Claire et Dominique dépistent, diagnostiquent et soignent avec leurs chansons. À 18 h à la salle des fêtes. Entré libre, tout public.

Mardi 5 novembre

Orléans. Louise Jallu Quintet. Programme de la Scène nationale. La bandonéoniste et compositrice présente son nouvel album Jeu, entourée de ses musiciens. À 20 h 30 au théâtre. Tarifs : de 5 à 25 ?.

Conférences et dédicaces

Mercredi 30 octobre

Orléans. « L'Art dans les 60's ! Du pop art à la figuration narrative. Visite autour des oeuvres qui questionnent le monde, la société et ses représentations... À 16 h au musée des Beaux-Arts.

Lundi 4 novembre

Ingré. « Petite planète ». Dans lec cadre du Mois du film documentaire. Projection et échanges. À 19 h à la salle des fêtes. Réservation et renseignements : 02 38 22 85 13 / [email protected].

Mardi 5 novembre

Orléans. Philippe Collin. Les Mardis du Cercil. Autour de son premier roman, « Le Barman du Ritz ». À 18 h au Cercil, 45 rue du Bourdon-Blanc. Tél. 02.38.42.03.91.

Orléans. « La mort, une construction humaine ». Par l'association laïque Jalmalv (Jusqu'à la mort accompagner la vie). Avec Tanguy Chatel, sociologue. À 19 h 30 à la médiathèque.

Patrimoine

Mercredi 30 octobre

Orléans. « À la découverte du vieil Orléans ». L'histoire de ses plus beux monuments. À 15 h à l'office de tourisme, place du Martroi. Tarif : 9 ?. Inscription au 02.38.24.05.05.

Vendredi 1 er novembre

Nogent-sur-Vernisson. L'Arboretum et son marché d'automne. Artisans, animations, grimpe d'arbres, jeux, animations, visite guidée à 15 h. De 10 h à 18 h à l'Arboretum des Barres. Tarifs : 7 ?, 5 ?.

Orléans. « Les cimetières d'Orléans au fil des siècles ». A la fin du 19 e siècle, les cimetières Saint-Jean et saint-Vincent, créés après la fermeture du cimetière médiéval du Campo Santo, sont saturés. Le Grand Cimetière ouvre en 1886. RDV à 10 h 30 sur le parvis de l'église Saint-Euverte. Tarif : 7,50 ?. Tél. 02.38.24.05.05.

Samedi 2 novembre

Nogent-sur-Vernisson. L'Arboretum et son marché d'automne. Artisans, animations, grimpe d'arbres, jeux, animations, visite guidée à 15 h. De 10 h à 18 h à l'Arboretum des Barres. Tarifs : 7 ?, 5 ?.

Orléans. « Saint-Marceau : un quartier d'horticulteurs ». Visite commentée Art et Histoire. RDV à 10 h 30 devant l'église Saint-Marceau. Tarifs : 5,50 à 7,50 ?. Tél. 02.38.25.04.04.

Saint-Gondon. Visite commentée par Saint-Gondon Patrimoine historique. RDV à 14 h 30 sur le parking du Paturiau. Visite gratuite. Renseignements au 06.63.04.45.46.

Dimanche 3 novembre

Nogent-sur-Vernisson. L'Arboretum et son marché d'automne. Lire à samedi.

Orléans. « Les cimetières d'Orléans au fil des siècles ». Lire à vendredi. RDV à 10 h 30 sur le parvis de l'église Saint-Euverte. Tarif : 7,50 ?. Tél. 02.38.24.05.05.

Sully-sur-Loire. Visite historique du château. Visite costumée. À 15 h au château, chemin de la Salle verte. Tarif d'entrée du château. Tél. 02.38.36.36.86.

Mardi 5 novembre

Orléans. « La cathédrale dans tous ses états ». Visite exclusive de la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans, qui a beaucoup évolué depuis le IV e siècle. RDV à 15 h sur le parvis de la cathédrale. Tarif : 9 ?. Tél. 02.38.24.05.05.

Randonnée et balade

Mercredi 30 octobre

Neuville-aux-Bois. Randonnée Octobre rose. Par le centre hospitalier Pierre Lebrun : visite guidée du parc et marche. À 14 h 30 du centre hospitalier Pierre Lebrun. Dons libres.

Jeudi 31 octobre

Orléans. Chasse aux motifs. Balade en famille dans le quartier de l'Argonne à la recherche des indices de l'histoire. Durée : 1 h. Pour enfants accompagnés. RDV à 14 h devant l'Argonaute, 73 bd Marie Stuart. Gratuit. Sur inscription au 02.38.54.05.05.

Dimanche 3 novembre

Rebréchien. Randonnée. Par Le RCR. Circuits en forêt d'Orléans : 5, 10, 15 et 22 km. De 7 h à 10 h 30 de la salle polyvalente. Tél. 06.81.33.94.47.

Salons, foires, marchés

Vendredi 1 er novembre

Lamotte-Beuvron (41). 35 e Salon des antiquaires. Professionnels et experts. De 10 h à 19 h à la salle des fêtes. Tarif : 4 ?.

Samedi 2 novembre

Lamotte-Beuvron (41). 35 e Salon des antiquaires. Lire à vendredi.

Dimanche 3 novembre

Lamotte-Beuvron (41). 35 e Salon des antiquaires. Lire à vendredi.

Pannes. e De 9 h à 18 h à la salle polyvalente.

Danse

Mardi 5 novembre

Orléans. « Casse-Noisette ». Le chef-d'oeuvre atemporel de Tchaïkovski. À 20 h au Zénith. Tarifs : de 39 ? à 69 ?.

Théâtre

Vendredi 1 er novembre

Chaingy. « Fugueuses ». Par La Cie des Elles et des Ils. Dans le cadre du festival Pousse le théâtre dans ta ville. Comédie de Christophe Duthuron. À 20 h 30 à la salle des fêtes. Tarifs : de 6 à 10 ?. Une partie des fonds sera reversée à l'association Tom Pousse.

Mardi 5 novembre

Olivet. « Oublie-moi ». Pièce sur la maladie d'Alzheimer, récompensée par quatre Molières. À 20 h 30 à L'Alliage, rue Michel Roques. Tarifs : de 22 à 30 ?.

Orléans. « La nuit pour voir ». Programme du CDN d'Orléans. Autour des textes de la philosophe et psychanalyste Anne Dufourmantelle. À 20 h 30 au théâtre. Tarifs : de 8 ? à 18 ?. Tél. 02.38.81.01.00.

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28 septembre 2024 305 mots
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La République du Centre
Magazine Loiret, mercredi 23 octobre 2024 8755 mots, p. Loiret-23

Agenda des sorties

Animations

Mercredi 23 octobre

Artenay. Visite « Halloween ». Visite costumée pour découvrir l'histoire incroyable des théâtres démontables. À 15 h au Musée du Théâtre Forain, Quartier du Paradis. Tarif : 5 ? (à partir de 3 ans), 4 ? (accompagnateurs).

Boiscommun. Par La médiathèque des mails : pour petits et grands. À 15 h à la médiathèque. Inscription : 02.38.33.80.67 ou [email protected]

La Bussière. Les ateliers d'automne. Découverte des multiples variétés de cucurbitacées du potager, puis atelier de creusage. Pour les 4/15 ans. De 14 h à 18 h au château de La Bussière. Tarifs : 11 ? (entrée du château).

Chambon-la-Forêt. Atelier cerf-volant. Par l'Association des loisirs chamboniots. À 14 h 30 au stade de foot. Tél. 09.61.63.45.63.

Chilleurs-aux-Bois. « Le sport à la Renaissance ». Animation pour les 6/12 ans. Petite visite du château, puis atelier. À 14 h 30 au château de Chamerolles.

Dadonville. ?Soirée badminton santé. Par l'association badminton Pithiviers avec kiné, masseur et coach sportif. Repas partagé. Ouvert à tous. À partir de 18 h 30 au gymnase.

Dampierre-en-Burly. Musée du cirque et de l'illusion. Visite du musée et de ses collections d'objets et costumes de cirque, spectacle de magie à 15 h 30. De 10 h à 18 h au musée du Cirque et de l'illusion. D952. Tarifs : de 6 à 8,50 ?. www.museeducirqueetdelillusion.com

La Ferté-Saint-Aubin. « Les Fantômes de La Ferté ». Parcours immersif pour découvrir le château. Durée : 2 h. De 14 h à 18 h au château, rue Général Leclerc. Tarifs : de 9,50 à 14,50 ?.

Malesherbes. Atelier sur le thème de la linogravure. À partir de 8 ans. À 15 h à l'Atelier-musée de l'imprimerie, 70 avenue du Général-Patton. Tarifs : 30 ?, 25 ?. Tél. 02.38.33.22.67.

Meung-sur-Loire. « Halloween au château ». Rencontre avec lesf antômes à travers plus de 25 pièces décorées. Déconseillé aux moins de 6 ans. De 14 h à 18 h au château, place du Martroi. Tarifs : de 9 à 12,50 ?.

Nogent-sur-Vernisson. « Créons la nature ». Ateliers avec Écolo Katerre à « la manière d'Arcimboldo ». À 14 h 30 au foyer du Legta des Barres, Sur réservation au 02.38.07.06.47. Tarifs : 12 ? (non-adhérent), 10 ? (adhérent).

Orléans. « Les P'tits Moutards ». Animation autour d'un tableau chantée, mimée, manipulée ou jouée... Jusqu'à 4 ans. À 10 h au musée des Beaux-Arts.

Orléans. « Le Puzzle de l'histoire ». Atelier à partir de 10 ans à partir du témoignage et de certaines archives familiales conservées au Cercil. À 15 h au Cercil, 45 rue du Bourdon-Blanc. Tél. 02.38.42.03.91.

Paucourt. Découverte de mars. Découverte des caractéristiques de la planète rouge. À 10 h 30, 14 h, 15 h 30 et 17 h à la Maison de la forêt, 94 rue de l'Église. Tél. 02.38.98.17.59.

Saint-Brisson-sur-Loire. « Halloween au château ». Parcours immersif dans le château décoré. À partir 6 ans. De 14 h à 18 h au château. Tarifs : de 9 à 14 ?. Tél. 02.38.36.71.29.

Jeudi 24 octobre

Artenay. Atelier créatif. Fabrication d'un mobile « Nuage ». À 15 h au musée du Théâtre Forain, Quartier du Paradis. Tarif : 5 ? (à partir de 3 ans). Tél. 02.38.80.09.73.

La Bussière. Les ateliers d'automne. Découverte des multiples variétés de cucurbitacées du potager, puis atelier de creusage. Pour les 4/15 ans. De 14 h à 18 h au château de La Bussière. Tarifs : 11 ? (entrée du château).

Chilleurs-aux-Bois. « Le sport à la Renaissance ». Animation pour les 6/12 ans. Petite visite du château, puis atelier. À 14 h 30 au château de Chamerolles.

Dampierre-en-Burly. Musée du cirque et de l'illusion. Visite du musée et de ses collections d'objets et costumes de cirque, spectacle de magie à 15 h 30. De 10 h à 18 h au musée du Cirque et de l'illusion. D952. Tarifs : de 6 à 8,50 ?. www.museeducirqueetdelillusion.com

La Ferté-Saint-Aubin. « Les Fantômes de La Ferté ». Parcours immersif pour découvrir le château. Durée : 2 h. De 14 h à 18 h au château, rue Général Leclerc. Tarifs : de 9,50 à 14,50 ?.

Lorris. « Le mystère de la valise ». Viste-atelier pour les 7/12 ans. À 14 h 30 au musée départemental de la Résistance et de la Déportation. Tarifs : 6 ?, 2 ? (de 7 à 18 ans), gratuit pour les moins de 7 ans. Sur réservation au 02.38.94.84.19

Meung-sur-Loire. « Halloween au château ». Rencontre avec lesf antômes à travers plus de 25 pièces décorées. Déconseillé aux moins de 6 ans. De 14 h à 18 h au château, place du Martroi. Tarifs : de 9 à 12,50 ?.

Paucourt. « Construis ton village lunaire ». Atelier à partir de 7 ans. À 10 h 30, 14 h, 15 h 30 et 17 h à la Maison de la forêt, 94 rue de l'église. Réservations : 02.38.98.17.59.

Saint-Brisson-sur-Loire. « Halloween au château ». Parcours immersif dans le château décoré. À partir 6 ans. De 14 h à 18 h au château. Tarifs : de 9 à 14 ?. Tél. 02.38.36.71.29.

Vendredi 25 octobre

Artenay. Atelier créatif. Fabrication d'une couronne automnale. À 15 h au musée du Théâtre Forain, Quartier du Paradis. Tarif : 5 ? (à partir de 3 ans). Tél. 02.38.80.09.73.

La Bussière. Les ateliers d'automne. Découverte des multiples variétés de cucurbitacées du potager, puis atelier de creusage. Pour les 4/15 ans. De 14 h à 18 h au château de La Bussière. Tarifs : 11 ? (entrée du château).

Chilleurs-aux-Bois. « Le sport à la Renaissance ». Animation pour les 6/12 ans. Petite visite du château, puis atelier. À 14 h 30 au château de Chamerolles.

Dampierre-en-Burly. Musée du cirque et de l'illusion. Visite du musée et de ses collections d'objets et costumes de cirque, spectacle de magie à 15 h 30. De 10 h à 18 h au musée du Cirque et de l'illusion. D952. Tarifs : de 6 à 8,50 ?. www.museeducirqueetdelillusion.com

La Ferté-Saint-Aubin. « Les Fantômes de La Ferté ». Parcours immersif pour découvrir le château. Durée : 2 h. De 14 h à 18 h au château, rue Général Leclerc. Tarifs : de 9,50 à 14,50 ?.

Meung-sur-Loire. « Halloween au château ». Parcours immersif dans le château décoré. À partir 6 ans. De 14 h à 18 h au château. Tarifs : de 9 à 14 ?. Tél. 02.38.36.71.29.

Paucourt. « Fusées à air ». Atelier à partir de 7 ans. Construction d'un système de propulsion. À 10 h 30, 14 h, 15 h 30 et 17 h à la Maison de la forêt, 94 rue de l'Église. Tél. 02.38.98.17.59.

Saint-Brisson-sur-Loire. « Halloween au château ». Parcours immersif dans le château décoré. À partir 6 ans. De 14 h à 18 h au château. Tarifs : de 9 à 14 ?. Tél. 02.38.36.71.29.

Sully-sur-Loire. Murder Party « Ensorcelés ». Une enquête de type Cluedo dans une ambiance médiévale fantastique. Par la compagnie Les Péchus. Durée : 2 h. À partir de 7/8 ans De 19 h à 21 h au château, chemin de la Salle Verte. Tarif : 12 ?, 10 ?.

Samedi 26 octobre

La Bussière. Les ateliers d'automne. Découverte des multiples variétés de cucurbitacées du potager, puis atelier de creusage. Pour les 4/15 ans. De 14 h à 18 h au château de La Bussière. Tarifs : 11 ? (entrée du château).

Chilleurs-aux-Bois. Visite costumée de Chamerolles. Pour les 6-13 ans. Durée : 1 h 30. À 14 h 30 au château de Chamerolles. Tél. 02.38.39.84.66.

Dampierre-en-Burly. Musée du cirque et de l'illusion. Visite du musée et de ses collections d'objets et costumes de cirque, spectacle de magie à 15 h 30. De 10 h à 18 h au musée du Cirque et de l'illusion. D952. Tarifs : de 6 à 8,50 ?. www.museeducirqueetdelillusion.com

La Ferté-Saint-Aubin. « Les Fantômes de La Ferté ». Parcours immersif pour découvrir le château. Durée : 2 h. De 14 h à 18 h au château, rue Général Leclerc. Tarifs : de 9,50 à 14,50 ?.

Mareau-aux-Prés. La Fête des plantes. Professionnels et exposants de toute la France : conseillers en décoration, horticulteurs, pépiniéristes et paysagistes, animations. De 13 h 30 à 18 heures place de la Halle.

Meung-sur-Loire. « Halloween au château ». Rencontre avec lesf antômes à travers plus de 25 pièces décorées. Déconseillé aux moins de 6 ans. De 14 h à 18 h au château, place du Martroi. Tarifs : de 9 à 12,50 ?.

Olivet. Olivet Bricks 2024. Par l'association ATL collectionneurs de l'Orléanais : superbes créations et dioramas impressionnants réalisés par plus de trente collecteurs passionnés. De 13 h à 20 h au gymnase du Larry. Tarif : 3 ?.

Orléans. « La Nuit des ombres ». Ateliers, visites insolites, concerts et spectacles, jeux de pistes... à faire déguisés. De 20 h à minuit au musée des Beaux-Arts, rue Fernand-Rabier. Gratuit.

Orléans. Soirée Halloween à la Source. Activités surprises, musique et jeux. À 19 h au complexe nautique de la Source, rue de Beaumarchais. Tarifs : 4,60 ?, 2,60 ? (enfant), 8,60 ? (1 adulte + 2 enfants) ou 10,70 ? (2 adultes + 2 enfants).

Orléans. Vente caritative de chrysanthèmes et pensées. Au profit de l'association Le Petit Marc (pour le financement de ses soins). De 9 h à 17 h devant le théâtre.

Paucourt. Week end champignons. Sortie mycologique à 10 h et 15 h, exposition mycologique et photographique « L'imaginaire des champignons », ateliers. De 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h à la Maison de la forêt, 94 rue de l'Église. Tél. 02.38.98.17.59.

Saint-Brisson-sur-Loire. « Halloween au château ». Parcours immersif dans le château décoré. À partir 6 ans. De 14 h à 18 h au château. Tarifs : de 9 à 14 ?. Tél. 02.38.36.71.29.

Sully-sur-Loire. Murder Party « Ensorcelés ». Une enquête de type Cluedo dans une ambiance médiévale fantastique. Par la compagnie Les Péchus. Durée : 2 h. À partir de 7/8 ans De 19 h à 21 h au château, chemin de la Salle Verte. Tarif : 12 ?, 10 ?.

Dimanche 27 octobre

La Bussière. Les ateliers d'automne. Découverte des multiples variétés de cucurbitacées du potager, puis atelier de creusage. Pour les 4/15 ans. De 14 h à 18 h au château de La Bussière. Tarifs : 11 ? (entrée du château).

Chaingy. Rétrochap. Rendez-vous mensuel de propriétaires de véhicules anciens : à l'honneur, la Traction, pour ses 90 ans. Une Peugeot 402 de 1936 entièrement restaurée par des bénévoles du club sera exposée. De 9 h 30 à 12 h 30 sur l'esplanade Daniel Chartier.

Chevilly. Marché des créateurs et producteurs. Par La Tortue magique. De 10 h à 18 h au 12 rue de l'Hermitage.

Chilleurs-aux-Bois. Pour les 10/14 ans. À 15 h au château de Chamerolles. Sur réservation au 02.38.39.84.66 ou www.chateauchamerolles.fr.

Dampierre-en-Burly. Musée du cirque et de l'illusion. Visite du musée et de ses collections d'objets et costumes de cirque, spectacle de magie à 15 h 30. De 10 h à 18 h au musée du Cirque et de l'illusion. D952. Tarifs : de 6 à 8,50 ?. www.museeducirqueetdelillusion.com

Gien. « La chasse aux bonbons du baron ». Visite déguisée pour les 6/10 ans. À 14 h 30 au château-musée, place du château. Tarifs : 8 ?, 5 ?.

La Ferté-Saint-Aubin. « Les Fantômes de La Ferté ». Parcours immersif pour découvrir le château. Durée : 2 h. De 14 h à 18 h au château, rue Général Leclerc. Tarifs : de 9,50 à 14,50 ?.

Jargeau. 869 e Foire aux châts. Foire gastronomique et artisanale avec la Confrérie des chevaliers du goûte-andouille : mise à l'honneur la châtaigne. De 10 h à 18 h. Sous la halle et fête foraine sur le mail Carnot.

Mareau-aux-Prés. La Fête des plantes. Professionnels et exposants de toute la France : conseillers en décoration, horticulteurs, pépiniéristes et paysagistes, animations. De 9 h à 18 heures place de la Halle.

Meung-sur-Loire. « Halloween au château ». Rencontre avec lesf antômes à travers plus de 25 pièces décorées. Déconseillé aux moins de 6 ans. De 14 h à 18 h au château, place du Martroi. Tarifs : de 9 à 12,50 ?.

Olivet. Olivet Bricks 2024. Par l'association ATL collectionneurs de l'Orléanais : superbes créations et dioramas impressionnants réalisés par plus de trente collecteurs passionnés. De 13 h à 20 h au gymnase du Larry. Tarif : 3 ?.

Paucourt. Week end champignons. Sortie mycologique à 10 h et 15 h, exposition mycologique et photographique « L'imaginaire des champignons », ateliers. De 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h à la Maison de la forêt, 94 rue de l'Église. Tél. 02.38.98.17.59.

Saint-Brisson-sur-Loire. « Halloween au château ». Parcours immersif dans le château décoré. À partir 6 ans. De 14 h à 18 h au château. Tarifs : de 9 à 14 ?. Tél. 02.38.36.71.29.

Lundi 28 octobre

La Bussière. Les ateliers d'automne. Lire aux jours précédents.

Dampierre-en-Burly. Musée du cirque et de l'illusion. Lire aux jours précédents.

La Ferté-Saint-Aubin. « Les Fantômes de la Ferté ». Lire aux jours précédents.

Saint-Brisson-sur-Loire. Halloween au château. Lire aux jours précédents.

Mardi 29 octobre

Dampierre-en-Burly. Musée du cirque et de l'illusion. Lire aux jours précédents.

La Ferté-Saint-Aubin. Les Fantômes de la Ferté. Lire aux jours précédents.

Lorris. Visite-atelier faussaire. Animation pour les 6/12 ans : création de faux-papiers et découverte de la Résistance. À 14 h 30 au musée départemental de la Résistance et de la Déportation. Tarifs : 6 ?, 2 ? (de 7 à 18 ans), gratuit pour les moins de 7 ans. Sur réservation : 02.38.94.84.19.

Meung-sur-Loire. « Halloween au château ». Lire aux jours précédents.

Montargis. Animation pour adolescents et adultes. De 18 h 30 à 20 h à la médiathèque AME, 2, rue Franklin Roosevelt. Tél. 02.38.98.44.70.

Orveau-Bellesauve. Découverte pédagogique en câlinant les animaux concernés. Pour les 3/6 ans. De 9 h 30 à 12 h à la ferme de la Recette Bio, 14 rue des Grisonnières. Tarif : 15 ?. Sur réservation : 06.10.70.29.63.

Saint-Brisson-sur-Loire. « Halloween au château ». Lire aux jours précédents.

Sully-sur-Loire. Atelier sac à bonbons d'Halloween. Pour les 7-12 ans. À 14 h au château, chemin de la Salle Verte. Tarifs : 8 ?, 5 ?. Sur réservation au 02.38.36.36.86.

Mercredi 30 octobre

Boiscommun. Par Les Ateliers de la gare : de 9 h 30 à 11 h 30, dessin; de 11 h 30 à 13 h 30, peinture; de 14 h 30 à 16 h 30, modelage argile; de 16 h 30 à 17 h, goûter offert. Ouvert à tous. De 9 h 30 à 17 h à la gare. Sur réservation : 09.84.26.13.94 ou 06.63.75.02.78.

La Bussière. Les ateliers d'automne. Lire aux jours précédents.

Chambon-la-Forêt. Atelier cerf-volant. Par l'Association des loisirs chamboniots. À 14 h 30 au stade de foot. Tél. 09.61.63.45.63.

Chilleurs-aux-Bois. « Le sport à la Renaissance ». Lire aux jours précédents.

Dampierre-en-Burly. Musée du cirque et de l'illusion. Lire aux jours précédents.

La Ferté-Saint-Aubin. « Les Fantômes de la Ferté ». Lire aux jours précédents.

Meung-sur-Loire. « Halloween au chateau ». Lire aux jours précédents.

Nogent-sur-Vernisson. « Créons la nature ». Ateliers avec Écolo Katerre à « la manière d'Arcimboldo ». À 14 h 30 au foyer du Legta des Barres, Sur réservation au 02.38.07.06.47. Tarifs : 12 ? (non-adhérent), 10 ? (adhérent).

Orléans. « Le Puzzle de l'histoire ». Atelier à partir de 10 ans à partir du témoignage et de certaines archives familiales conservées au Cercil. À 15 h au Cercil, 45 rue du Bourdon-Blanc. Tél. 02.38.42.03.91.

Outarville. par la bibliothèque municipale. À 15 h 30 à la bibliothèque. Tél. 02.38.39.50.19.

Paucourt. Découverte du ciel, puis observation du ciel aux télescopes. À 14 h 30, 16 h 30 et 19 h 30, à la Maison de la forêt 94 rue de l'Église. Tél. 02.38.98.17.59.

Saint-Brisson-sur-Loire. « Halloween au château ». Lire aux jours précédents.

Saint-Jean-de-Braye. « Pirouettes cosmiques ». Atelier pour les 6/10 ans. Un voyage au coeur de notre système solaire. À 10 h 30 à la médiathèque. Gratuit sur réservation au 02.38.52.40.80

Jeudi 31 octobre

Artenay. Atelier créatif. Fabrication d'un panier à bonbons. À 15 h au musée du Théâtre Forain, Quartier du Paradis. Tarif : 5 ? (à partir de 3 ans). Tél. 02.38.80.09.73.

Beaugency. « Mystères au château de lumières : un voyage entre Halloween et la Fête des morts ». Parcours et spectacles immersifs avec une nouvelle enquête grandeur nature. De 20 h à 23 h au château. Tarifs : de 7 à 20 ?.

La Bussière. Les ateliers d'automne. Lire aux jours précédents.

Chilleurs-aux-Bois. « Le sport à la Renaissance ». Lire aux jours précédents.

Dampierre-en-Burly. Musée du cirque et de l'illusion. Lire aux jours précédents.

Dry. Soirée Halloween. Par Cléry Son et Lumière. Nouveau parcours hanté. De 18 h 30 à 21 h, pour petits à partir de 8 ans; de 21 h à 23 h, place à l'horreur pour les grands. Concours de citrouilles. De 18 h 30 à 23 h dans le parc de l'Ardoux. Tarif : 8 ?. Réservations : cleryraconte.com

La Ferté-Saint-Aubin. Les Fantômes de la Ferté. Lire aux jours précédents.

La Ferté-Saint-Aubin. « Les Nuits de l'orphelinat ». Parcours nocturne et immersif. Déconseillé aux moins de 15 ans. Départ toutes les 10 minutes. De 19 h 30 à 21 h au château, rue Général Leclerc. Tarifs : de 15,50 à 19,50 ?.

Meung-sur-Loire. « Halloween au château ». Lire aux jours précédents.

Paucourt. Découverte du ciel, puis observation du ciel aux télescopes. À 14 h 30, 16 h 30 et 19 h 30, à la Maison de la forêt 94 rue de l'Église. Tél. 02.38.98.17.59.

Paucourt. Observation des étoiles aux télescopes, déguisement conseillé. De 15 h à 21 h à la Maison de la forêt, 94 rue de l'église. Tél. 02.38.98.17.59.

Saint-Brisson-sur-Loire. « Halloween au château ». Lire aux jours précédents.

Saint-Brisson-sur-Loire. Nuit d'Halloween au château. Parcours d'énigmes dans le château décoré. Interdit aux moins de 12 ans. De 19 h 30 à 22 h au château, 9 rue du Château. Tarifs à partir de 15,50 ?. Tél. 02.38.36.71.29.

Vendredi 1 er novembre

Beaugency. « Mystères au château de lumières : un voyage entre Halloween et la Fête des morts ». Parcours et spectacles immersifs avec une nouvelle enquête grandeur nature. De 20 h à 23 h au château. Tarifs : de 7 à 20 ?.

Chilleurs-aux-Bois. « Le sport à la Renaissance ». Lire aux jours précédents.

Dampierre-en-Burly. Musée du cirque et de l'illusion. Lire aux jours précédents.

La Ferté-Saint-Aubin. « Les Fantômes de la Ferté ». Lire aux jours précédents.

La Ferté-Saint-Aubin. « Les Nuits de l'orphelinat ». Parcours nocturne et immersif. Déconseillé aux moins de 15 ans. Départ toutes les 10 minutes. De 19 h 30 à 21 h au château, rue Général Leclerc. Tarifs : de 15,50 à 19,50 ?.

Meung-sur-Loire. « Halloween au château ». Lire aux jours précédents.

Patay. Foire de la Toussaint. Brocante, vide-greniers, marché géant, fête foraine, expo dans la salle des fêtes. Dans le centre.

Saint-Brisson-sur-Loire. « Halloween au château ». Lire aux jours précédents.

Saint-Brisson-sur-Loire. Nuit d'Halloween au château. Parcours d'énigmes dans le château décoré. Interdit aux moins de 12 ans. De 19 h 30 à 22 h au château, 9 rue du Château. Tarifs à partir de 15,50 ?. Tél. 02.38.36.71.29.

Sandillon. Foire aux arbres. Sur le thème de l'Alsace. Conseils de jardinage, vente d'arbres, resto-foire le midi à la salle des fêtes, concerts, fête foraine, soirée choucroute avec un orchestre bavarois (réservations au magasin Blue minute). De 10 h à 19 h dans le centre.

Samedi 2 novembre

Artenay. Atelier créatif. Fabrication d'un chapeau d'Halloween « citrouille ». À 15 h au musée du Théâtre Forain, Quartier du Paradis. Tarif : 5 ? (à partir de 3 ans). Tél. 02.38.80.09.73.

Beaugency. « Mystères au château de lumières : un voyage entre Halloween et la Fête des morts ». Lire aux jours précédents.

Chilleurs-aux-Bois. Visite costumée de Chamerolles. Pour les 6-13 ans. À 14 h 30 au château de Chamerolles. Tél. 02.38.39.84.66. www.chateauchamerolles.fr/

Dampierre-en-Burly. Musée du cirque et de l'illusion. Lire aux jours précédents.

La Ferté-Saint-Aubin. « Les Fantômes de la Ferté ». Lire aux jours précédents.

La Ferté-Saint-Aubin. « Les Nuits de l'orphelinat ». Lire aux jours précédents.

Meung-sur-Loire. « Halloween au château ». Lire aux jours précédents.

Saint-Brisson-sur-Loire. Halloween au château. Lire aux jours précédents.

Sandillon. Foire aux arbres. Sur le thème de l'Alsace. Conseils de jardinage, vente d'arbres, resto-foire le midi à la salle des fêtes, concerts et fête foraine, artisans alsaciens, soirée disco, flammenküche (5 ? sans réservation). De 10 h à 19 h dans le centre.

Tigy. Cluedo : bal au château. Par l'association des parents d'élèves. À 15 h au foyer rural. Tarifs : de 3 à 5?. Inscription obligatoire via HelloAsso.com

Dimanche 3 novembre

Dampierre-en-Burly. Musée du cirque et de l'illusion. Lire aux jours précédents.

La Ferté-Saint-Aubin. « Les Fantômes de La Ferté ». Lire aux jours précédents.

Meung-sur-Loire. « Halloween au château ». Lire aux jours précédents.

Olivet. Courir pour guérir. Par Concrétiser l'espoir - Téléthon Olivet. Course de 5 ou 10 km au profit du Téléthon. À 10 h du centre de loisirs Le Donjon.

Saint-Brisson-sur-Loire. « Halloween au château ». Lire aux jours précédents.

Bals, jeux, thés dansants

Jeudi 24 octobre

Malesherbes. Après-midi jeux de société. Gratuit et ouvert à tous. De 13 h à 17 h à la bibliothèque municipale.

Samedi 26 octobre

Amilly. Loto. Par J3 Basket. À 18 h à l'espace Jean-Vilar, 264 rue de la Mère Dieu. Tél. 06.32.04.43.63.

Beaune-la-Rolande. Lotos. Par le club de basket. À 20 h à la salle des fêtes.

Cléry-Saint-André. Bal folk fest-noz. Avec le Bagad Ster Glaz, Penn Bihan et The Crew. Initiation aux danses à 19 h 30, bal à 20 h 30. À 19 h 30 à l'espace Loire. Entrée 12 ?. Gratuit pour les moins de 12 ans.

Semoy. Loto. Par le BC Fleuryssois. À 19 h 30 au centre culturel.

Dimanche 27 octobre

Beaune-la-Rolande. Loto. Par le club de basket. À 14 h à la salle des fêtes.

La Chapelle-Saint-Mesmin. Après-midi dansant. Par l'amicale de l'Orme aux Loups, avec l'orchestre de Jean Pierre Roy. De 14 h 30 à 19 h 30 à l'Orme-aux-Loups. Tarif : 12 ?. Tél. 06.09.35.29.76.

Lailly-en-Val. Loto. Par Avenir Loisirs et Culture. À 14 h à la salle de la Lisotte, route de Monçay.

Patay. Loto. Par le club tennis de table. Animé par Daniel. À 14 h à la salle des fêtes. Tél. 06.87.83.02.95.

Semoy. Loto. Par le BC Fleuryssois. À 14 h 30 au centre culturel.

Mercredi 30 octobre

Amilly. Des chiffres et des lettres. Par le club des chiffres et des lettres de Châlette. A partir de 8 ans. De 15 h 30 à 17 h à la médiathèque. 56, rue des Droits-de-l'Homme. Tél. 02.38.07.24.90.

Puiseaux. Après-midi jeux. Par la ludothèque. Pour les enfants à partir de 7 ans. À 14 h 30 à la bibliothèque. Inscription conseillée : 02.38.34.32.59 ou [email protected]

Saint-Sigismond. Concours de belote. Par le Club de l'Espérance. À 14 h 30 à la salle polyvalente. Tarif : 12 ?. Tél. 06.31.19.82.05.

Vendredi 1 er novembre

Nouan-le-Fuzelier. Loto. Par ASNL - Football Club de Nouan/Lamotte. À 14 h 30 à la salle des fêtes.

Orléans. Milonga. Bal de tango argentin par l'association El Tango Argentino d'Orléans. DJ Pascal Charles. De 21 h à 1 h, salle Sainte-Beuve. Tarif : 5 ?.

Mardi 5 novembre

Fleury-les-Aubrais. Concours de belote. Par l'ACREA (amicale cheminots).Ouvert à tous. À 13 h 30 à la salle François-Villon, rue Romain Rolland.

Bourses et vide-greniers

Samedi 26 octobre

La Chapelle-Saint-Mesmin. Vide-armoires. Par Les adhérents du Club chapellois du jeudi. Ouvert au public. De 9 h à 18 h, salle du Plessis des Hauts. Tél. 07.75.77.27.13.

Traînou. Vide-cuisines. Par Les Tria. De 9 h à 13 h à la salle des fêtes. Tél. 06.73.44.95.76 ou 06.25.88.59.97 ou 06.59.78.12.80.

Dimanche 27 octobre

Bellegarde. Vide-dressing. Par le comité des fêtes. De 8 h 30 à 16 h 30 à la salle des fêtes.

La Chapelle-Saint-Mesmin. 45 e bourse aux monnaies et billets. Par l'Association numismatique du Centre. De 8 h 30 à 16 h à l'espace Béraire. Tarif : 2,50 ?.

Vendredi 1 er novembre

Huisseau-sur-Mauves. Bourse d'échange capsules de champagne, crémants. Par l'Amicale des placomusophiles du Centre. De 9 h à 18 h à la salle des fêtes. Gratuit.

Dimanche 3 novembre

Baule. Bourse aux jouets. Par Le comité des fêtes. De 8 h 30 à 16 h à l'espace Gérard-Dumard.

Châteauneuf-sur-Loire. Vide- greniers. Par Les Chats castelneuviens libres. De 10 h à 17 h 30 à l'espace Florian.

Saint-Ay. Bourse aux jouets. Par l'Association des parents d'élèves indépendants. De 9 h à 17 h à la salle François-Villon.

Cinéma

Mercredi 23 octobre

Chécy. « Tous en scène ». Projection du film d'animation De Garth Jennings À 15 h 30 à l'espace George Sand, place du Vieux Marché. Tarifs : de 2 à 5 ?.

Ferrières-en-Gâtinais. Du cinéma dans mon village. Par le Vox. À 18 h, « Anzu, chat-fantôme », film d'animation; à 20 h 30, « Le roman de Jim », d'Arnaud et Jean-Marie Larrieu. À la salle René-Larcheron. Tarifs : de 4 à 7 ?.

Semoy. Vacan'ciné. Projection pour la jeunesse de films sur le thème du voyage au coeur de l'imaginaire. À 15 h 30 à la bibliothèque. Tél. 02.38.86.12.05.

Jeudi 24 octobre

Ladon. Du cinéma dans mon village. Par le Vox. « La prisonnière de Bordeaux », de Patricia Mazuy.? À 20 h, salle du Tivoli. Tarifs : de 4 à 7 ?.

Montargis. Projection du film de Just Philippot. Agricultrice, Virginie semble développer un étrange lien obsessionnel avec ses sauterelles... De 20 h à 21 h 45 à la médiathèque AME, rue Franklin Roosevelt. Renseignements et réservations : 02.38.98.44.70.

Vendredi 25 octobre

Château-Renard. « Downton Abbey II, une nouvelle ère ». Projection en hommage à Maggie Smith (en VOSTF). Diffusion ponctuée d'un diaporama, d'extraits de films et d'une discussion. À 20 h au cinéma Le Vox, place du Vieux-Marché.

Rozoy-le-Vieil. Du cinéma dans mon village. Par le Vox. « À l'ancienne », d'Hervé Mimran. À 20 h 30 à la salle polyvalente. Tarifs : de 4 à 7 ?.

Samedi 26 octobre

Châtillon-Coligny. Cinémobile. À 17 h 30, « Mon petit Halloween », film d'animation; à 18 h 30, « Quand vient l'automne », de : François Ozon; à 20 h 45, « Beetlejuice Beetlejuice », de Tim Burton. Dans le centre. Tarifs : de 4 à 6,20 ?.

Semoy. Vacan'ciné. Projection pour la jeunesse de films sur le thème du voyage au coeur de l'imaginaire. À 15 h 30 à la bibliothèque. Tél. 02.38.86.12.05.

Lundi 28 octobre

Courtenay. Cinémobile. À 16 h 30, « Mon petit Halloween », film d'animation; à 17 h 30, « Les Barbares », de Julie Delpy; à 20 h, « Beetlejuice Beetlejuice », de Tim Burton. Dans le centre. Tarifs : de 4 à 6,20 ?.

Mardi 29 octobre

Puiseaux. Cinémobile. À 17 h, « Beetlejuice Beetlejuice » de Tim Burton; à 20 h 30, « Les Barbares » de Julie Delpy. Dans le centre. Tarifs : de 4 à 6,20 ?.

Mercredi 30 octobre

Dordives. Cinémobile. À 16 h, « Mon petit Halloween », film d'animation; à 17 h 30, « All we imagine as light », de Payal Kapadia; à 20 h 30, « Beetlejuice Beetlejuice », de Tim Burton. Dans le centre. Tarifs : de 4 à 6,20 ?.

Jeudi 31 octobre

Beaune-la-Rolande. Cinémobile. À 14 h, « Quand vient l'automne » de François Ozon; à 16 h, « Mon petit Halloween », film d'animation; à 18 h, « Vampire humaniste cherche suicidaire consentant », comédie de Ariane Louis-Seize; à 20 h 30, « Beetlejuice Beetlejuice », de Tim Burton. Dans le centre. Tarifs : de 4 à 6,20 ?.

Château-Renard. Voxferatu. Projection spécial Halloween : à 19 h 30, « Smile 2 », de Parker Finn; à 22 h, « Le jour des morts-vivants », de George A. Romero. Projection VOST. Interdits aux moins de 12 ans. Au cinéma Le Vox, place du Vieux-Marché. Tarif : de 4 à 7 ?/film, 10 ? les deux.

Montargis. « La Traversée ». Café-ciné avec la projection du film de Florence Miailhe (2021). De 16 h à 17 h 30 à la médiathèque AME, rue Franklin Roosevelt. Tél. 02.38.98.44.70.

Vendredi 1 er novembre

Bellegarde. Cinémobile. À 16 h, « Le Robot sauvage », de Chris Sanders; à 18 h, « Beetlejuice Beetlejuice », de Tim Burton; à 20 h 30, « Les Barbares », de Julie Delpy. Dans le centre. Tarifs : de 4 à 6,20 ?.

Château-Renard. Ciné-concert. Avec l'Association des cinémas du Centre. Dès 3 ans. Projection du court-métrage d'animation « Pat et Mat, un dernier tour de vis », accompagnée le pianiste Cyrille Aufaure. À 16 h au cinéma Le Vox, place du Vieux-Marché. Tarif unique : 7 ?.

Nargis. Du cinéma dans mon village. « Quand vient l'automne », de François Ozon. À 20 h à la salle polyvalente. Tarifs : 7 ?, 6 ? (TR), 5 ? (adhérent), 4 ? (moins de 14 ans).

Samedi 2 novembre

Neuville-aux-Bois. Cinémobile. À 16 h, « Le Robot sauvage », de Chris Sanders; à 18 h, « Beetlejuice, Beetlejuice », de Tim Burton; à 20 h 30, « Les Barbares », de Julie Delpy. Dans le centre. Tarifs : de 4 à 6,20 ?.

Vienne-en-Val. Cinémobile. À 16 h, « Mon petit Halloween », film d'animation; à 17 h 45, « All we imagine as light », de Payal Kapadia : à 20 h 30, « Quand vient l'automne », de François Ozon. Dans le centre. Tarifs : de 4 à 6,20 ?.

Mardi 5 novembre

Aillant-sur-Milleron. Du cinéma dans mon village. Par Le Vox. À 18 h, « Billy le hamster cowboy », film d'animation; à 20 h 30, « Le procès du chien », de Lætitia Dosch. À la salle Marcel Deprez. Tarifs : 7 ?, 6 ? (TR), 5 ? (adhérent), 4 ? (moins de 14 ans).

Château-Renard. Projection du documentaire de Gilles Perret et François Ruffin, suivie d'un débat en visio. À 20 h 30 au cinéma Le Vox, place du Vieux-Marché.

Concerts et spectacles

Mercredi 23 octobre

Gien. « Trouille de trolls ». Par la compagnie Allo Maman Bobo. Quand la nuit vient, les ombres menacent. À 14 h 30 au château-musée. Tarifs : 5 ? (enfant), 8 ? (accompagnant), visite libre du musée incluse.

Montargis. « Le Tour du monde ». Spectacle jeunesse de Michel Amélyr. autour de l'univers de Jules Verne. De 16 h à 17 h à la médiathèque AME, rue Franklin Roosevelt. Tél. 02.38.98.44.70.

Orléans. Soirée lindy hop. Initiation puis soirée live. À 19 h à l'Orleans Jazz Club, rue du Colombier. Entrée gratuite. Tél. 09.87.44.99.80.

Orléans. « A.N.G.S.T. ». Programme de la Scène nationale. Lire page IV. À 19 h au théâtre.

Orléans. « On est bien là ». Spectacle d'humour de Sebastian Marx. Lire page II. À 20 h 30 au Bouillon, centre culturel de l'université. Tarifs : de 8 à 11 ?.

Orléans. Supermarket et les Futuristes. Concert pour la famille. Lire page V. À 15 h 45 L'Astrolabe, bd Jean Jaurès. Tarifs : de 8 à 12 ?.

Orléans. « Là-haut sur ma montagne ». Par Anim'orléans Saint-Marceau. Pour les enfants de 1 à 5 ans. Aurélien Débat, musicien-chanteur et un danseur ou circassien racontent la rencontre entre un berger et un ours. À 9 h 15, 10 h 30 et 15 h au Théâtre Gérard-Philipe. Gratuit sur réservation.

Sully-sur-Loire. « Les contes de la sorcière Mirabelle ». Potions, sorcellerie et chaudron... Un spectacle conté par la compagnie Galoches de Farfadets. Pour les 3/12 ans. À 15 h au château, chemin de la Salle Verte. Sur réservation au 02.38.36.36.86.

Jeudi 24 octobre

Neuville-aux-Bois. « Otto ». Par la compagnie Titine Errante. Spectacle jeune public à partir de 6 ans, d'après l'oeuvre de Tomi Ungerer avec Guillaume Schenck et Fred Ferrand. À 14 h 30 à la médiathèque.

Orléans. Jäde - Mauvaise Bouche. Concert pop/RnB. À 20 h 30 au Bouillon, centre culturel de l'université. Tarifs : de 8 à 11 ?.

Orléans. « Mad in Finland ». Programme de la Scène nationale. Lire page IV. À 20 h 30 au théâtre.

Vendredi 25 octobre

Briare. « Pirates de l'air ». Par la mairie de Briare. Spectacle musical et humoristique avec Laurène Lenet, Kevin Maxton et Joël Boureux. À 20 h à l'auditorium Jean-Poulain, square P.-A. Thiébaut. Entrée libre.

La Ferté-Saint-Aubin. Les Frangines. Concert pop acoustique. Lire page II. À 20 h 30 à l'espace Madeleine-Sologne.

Orléans. « Mad in Finland ». Programme de la Scène nationale. Lire page IV. À 20 h 30 au théâtre.

Orléans. Concert de piano : Pierre Laurent Aimard et Lorenzo Soulès. Concert d'ouverture du 16 e Concours international de piano d'Orléans. Lire page III. À 20 h à la salle de l'Institut, place Sainte-Croix. Tarifs : 20 ?, 10 ?.

Orléans. Jazz manouche. Compositions originales du groupe Am Ketenes (« tous ensemble » en tzigane). À 19 h à l'Orleans Jazz Club, rue du Colombier. Tarifs : 10 ?, 5 ?. Tél. 09.87.44.99.80.

Ouzouer-le-Marché. « La fabuleuse histoire de Basarkus ». Par la Scène nationale de Blois. BasarKus a deux têtes, plein de bras et de multiples jambes... À 18 h à la médiathèque. Tarif : 6 ?.

Saran. « Jamais sans nos portables ». Conférence gesticulée par Vincent Viala. Et si nous n'étions qu'au début d'une nouvelle ère, au moment historique où les Gafam allaient réussir à coloniser notre espace, fragiliser nos démocraties ? À 19 h à la médiathèque. Gratuit - Sur réservation au 02.38.80.35.10.

Samedi 26 octobre

Amilly. Vlad. Par l'association Vlad (Vivre L'Art Différemment). Programme musical varié. À 20 h en l'église Saint-Firmin.

Bazoches-les-Gallerandes. Concert. Par l'association Ensemble pour la vie, courir pour Curie : concert de l'Union des amicales régionales folkloriques du Loiret. À 15 h à l'église. Dons libres.

Châlette-sur-Loing. Bébés lecteurs. Animations pour les petits jusqu'à 3 ans. De 10 h 30 à 11 h 30 à la médiathèque.

Malesherbes. « Guihome vous détend ». Spectacle d'humour. Lire page II. À 20 h 30 au centre culturel Le Grand Ecrin. Tarifs : 25 ?, 12 ?. Tél. 02.38.34.81.91.

Orléans. « Mad in Finland ». Programme de la Scène nationale. Lire page IV. À 19 h au théâtre.

Orléans. « Appelez-moi François ». Lire page V. À 20 h 30 La Ruche en Scène, 24 bis rue de la Tour neuve. Tarifs : de 6 à 12 ?.

Orléans. Slimane. Tournée solo du Cupidon Tour. Lire page I. À 20 h au Zénith. Complet.

Orléans. Soirée caribéenne. Avec le groupe Kompa Project, groupe de kompa fusion. À 19 h à l'Orleans Jazz Club, rue du Colombier. Tarifs : 10 ?, 5 ?. Tél. 09.87.44.99.80.

Saint-Ay. 6 e Festival des orgues pays Loire Beauce. Concert de Nathan Degrange-Roncier (orgue) et Julien Gourdin (percussions). Lire page III. À 20 h 30 à l'église. Participation Libre.

Saint-Jean-de-Braye. « Contes de monstres ». Par la Compagnie Trolls. Spectacle jeunesse à partir de 4 ans. Durée : 45 mn. À 15 h à la médiathèque. Gratuit sur réservation au 02.38.52.40.80.

Saint-Jean-de-Braye. « Le vertige de l'envers ». Voyage entre le réel et l'imaginaire proposé par la compagnie L'envolée Cirque. À partir de 3 ans. À 15 h à la salle des fêtes. Gratuit, sur réservation au 02.38.61.92.60.

Toury. Concert. Par la chorale Le choeur de Belsia, dans le cadre d'Octobre rose. Participation libre au profit de la Ligue contre le cancer d'Eure-et-Loir. À 16 h à l'église.

Dimanche 27 octobre

Cravant. 6 e Festival des orgues pays Loire-Beauce. Concert de Frédéric Desenclos (orgue) et Guilain Desenclos (basson). Lire page III. À 16 h à l'église. Participation Libre.

Saint-Denis-en-Val. Concert. Par Les Amis de l'orgue. Concert de piano avec Isabelle Buhecker et ses amis. À 16 h à l'église.

Saint-Jean-de-Braye. Sortie de résidence du nouveau spectacle : chansons métissées, fougue slave et rythmes créoles. À 16 h au théâtre des Longues-Allées. Gratuit sur réservation : [email protected]

Mercredi 30 octobre

Artenay. « Luce et Lucien ». Spectacle à partir de 4 ans. Un homme invente une histoire en même temps qu'il la peint sur d'immenses feuilles blanches. À 15 h au musée du Théâtre Forain, Quartier du Paradis. Tarif : 10 ?. Tél. 02.38.80.09.73.

Beaugency. « S'il neigeait au mois de juin ». Par la compagnie Envol Majeur. Spectacle musical sur le dérèglement climatique par trois musiciens. À 16 h au théâtre du Puits-Manu. Tarif : 6 ?. Tél. 02.38.44.59.34.

Gien. « Trouille de trolls ». Par la compagnie Allo Maman Bobo. Quand la nuit vient, les ombres menacent. À 14 h 30 au château-musée. Tarifs : 5 ? (enfant), 8 ? (accompagnant), visite libre du musée incluse.

Ingré. « Au coin d'la ruche ». Spectacle à partir de 4 ans, par la Compagnie Allo Maman Bobo. À 15 h 30 à l'espace culturel Lionel-Boutrouche, route d'Orléans. Gratuit.

Montargis. Patrick Coutin. Auteur du mythique « J'aime regarder les filles ». Lire page II. À 19 h au Tivoli, rue du Président-Roosevelt.

Orléans. Scène ouverte jazz. À 19 h à l'Orleans Jazz Club, rue du Colombier. Entrée gratuite.

Orléans. Concert anniversaire Winston Choi et les solistes de l'OSO. Dans le cadre du 16 e Concours international de piano d'Orléans. Lire page III. À 20 h à la salle de l'Institut, place Sainte-Croix.

Saint-Jean-de-Braye. « Propergol le spationaute fou ! ». Par la Compagnie Trolls. Spectacle jeunesse scientifique et interactif. À 15 h à la médiathèque. Gratuit sur réservation au 02.38.52.40.80.

Sully-sur-Loire. « Les contes de la sorcière Mirabelle ». Potions, sorcellerie et chaudron... Un spectacle conté par la compagnie Galoches de Farfadets. Pour les 3/12 ans. À 15 h au château, chemin de la Salle verte. Sur réservation au 02.38.36.36.86.

Sully-sur-Loire. « Merlin l'apprenti enchanteur ». Par la compagnie Le Chat qui rêve, à partir de 5 ans. À 15 h au château, chemin de la Salle verte. Sur réservation au 02.38.36.36.86.

Jeudi 31 octobre

Briare. 17 e Festival de L'Escabeau. Lire page IV. Au Théâtre de l'Escabeau, ferme Rivotte. Tél. 02.38.37.01.15. www.theatre-escabeau.com

Orléans. Concert de piano avec Kirill Zvegintsov. 16 e Concours international de piano d'Orléans. Lire p. III. À 20 h à la salle de l'Institut, place Sainte-Croix. Tarifs : 20 ?, 10 ?.

Vendredi 1 er novembre

Briare. 17 e Festival de L'Escabeau. Lire page IV. Au Théâtre de l'Escabeau, ferme Rivotte. Tél. 02.38.37.01.15. www.theatre-escabeau.com

Orléans. « Une petite part d'humanité ». Par la Compagnie Mosca, via le Lieu Multiple : cabaret du docteur Van de Slip, humour grinçant et chanson française. Avec Florence Hatab et Maxence Thireau. À 20 h 30 à La Ruche en scène, 24 bis rue de la Tour neuve. Tarifs : 15 ?, 8 ?.

Samedi 2 novembre

Briare. 17 e Festival de L'Escabeau. Lire page IV. Au Théâtre de l'Escabeau, ferme Rivotte. Tél. 02.38.37.01.15. www.theatre-escabeau.com

Marcilly-en-Villette. « Tango Carné ». Par la compagnie Toutes Directions. Une histoire burlesque du tango argentin. À 20 h 30 à la salle Chantaloup (Marcilly-en-Villette). Tarifs : de 8 à 10 ?. Tél. 06.84.35.09.38.

Montargis. 18 musiciens dirigés par Jacky Borde, avec la chanteuse Dominique Guisgand : les grands classiques indémodables du jazz. À 20 h à la salle des fêtes. Tarif : 15 ?, gratuit pour les moins de 18 ans.

Orléans. Finale 16 e Concours international de piano d'Orléans. Les trois finalistes donnent un concert avec l'Ensemble intercontemporain. Lire p. III. À 15 h au théâtre. Tarifs : de 5 à 25 ?.

Dimanche 3 novembre

Briare. 17 e Festival de L'Escabeau. Lire page IV. Au Théâtre de l'Escabeau, ferme Rivotte. Tél. 02.38.37.01.15. www.theatre-escabeau.com

Chaingy. 6 e Festival des orgues pays Loire Beauce. Concert de Frédéric Desenclos (orgue), Patrick Cohën-Akenine (violon) et l'ensemble instrumental Ephémère, dirigé par Pascal Leconte. Lire page III. À 16 h à l'église. Tarif : 10 ?.

Ormes. Orchestre d'Harmonie de la Région Centre. Concert de l'Orchestre d'Harmonie de la Région Centre, sous la direction de Gildas Harnois. À 16 h à l'auditorium, rue Antoine de Baïf.

Quiers-sur-Bézonde. Les Mauvais Garçons du Loiret. Chansons populaires des années 1900 aux années 2000. À 16 h 30 à l'église. Tarif : 5 ?.

Lundi 4 novembre

Saran. « Soin musical d'urgence personnalisé ». Le Smup intervient dans des consultations publiques. Françoise, Claire et Dominique dépistent, diagnostiquent et soignent avec leurs chansons. À 18 h à la salle des fêtes. Entré libre, tout public.

Mardi 5 novembre

Orléans. Louise Jallu Quintet. Programme de la Scène nationale. Lire page III. À 20 h 30 au théâtre. Tarifs : de 5 à 25 ?.

Conférences et dédicaces

Jeudi 24 octobre

Paucourt. « Présentation : La vie dans l'ISS ». Découverte de la vie quotidienne dans la station spatiale internationale. À 19 h 30 à la Maison de la forêt, rue de l'église.

Saint-Denis-en-Val. « La première femme pilote de l'histoire au monde ». Par HPTL. Gérard Mazzochi retracera la vie d'Élisa Deroche qui a connu une carrière brève, mais marquante dans l'histoire de l'aviation française. À 19 h 30, salle des fêtes. Entrée libre.

Vendredi 25 octobre

Olivet. « Pulsars et improvisations : dialogue musical avec les étoiles à neutrons ». Conférence-concert par Gilles Theureau, astronome à l'Observatoire de Paris, et le PSR-Quartet. À 18 h à L'Alliage, rue Michel Roques. Entrée libre.

Mercredi 30 octobre

Orléans. « L'Art dans les 60's ! Du pop art à la figuration narrative. Visite autour des oeuvres qui questionnent le monde, la société et ses représentations... À 16 h au musée des Beaux-Arts.

Lundi 4 novembre

Ingré. « Petite planète ». Dans lec cadre du Mois du film documentaire. Projection et échanges. À 19 h à la salle des fêtes. Réservation et renseignements : 02 38 22 85 13 / [email protected].

Mardi 5 novembre

Orléans. Philippe Collin. Les Mardis du Cercil. Autour de son premier roman, « Le Barman du Ritz ». À 18 h au Cercil, 45 rue du Bourdon-Blanc. Tél. 02.38.42.03.91.

Orléans. « La mort, une construction humaine ». Par l'association laïque Jalmalv (Jusqu'à la mort accompagner la vie) Orléans. Avec Tanguy Chatel, sociologue. À 19 h 30 à l'auditorium de la médiathèque d'Orléans.

Patrimoine

Mercredi 23 octobre

Orléans. « Orléans de haut en bas ». Visite du haut de la cathédrale à la crypte romane. Interdit au moins de 12 ans et aux femmes enceintes. Durée : 2 h. RDV à 10 h sur le parvis de la cathédrale. Tarif : 9 ?. Inscription au 02.38.24.05.05.

Jeudi 24 octobre

Orléans. « Orléans de haut en bas ». Lire au jour précédent. RDV à 10 h sur le parvis de la cathédrale. Tarif : 9 ?. Inscription au 02.38.24.05.05.

Vendredi 25 octobre

Orléans. « Orléans de haut en bas ». Lire aux jours précédents. RDV à 10 h sur le parvis de la cathédrale. Tarif : 9 ?. Inscription au 02.38.24.05.05.

Orléans. « À la découverte du vieil Orléans ». L'histoire de ses plus beau monuments. Durée : 1 h 30. À 15 h à l'office de tourisme, place du Martroi. Tarif : 9 ?. Inscription au 02.38.24.05.05.

Samedi 26 octobre

Orléans. Visites des collections du Frac. Visite des années 50 à nos jours à travers la collection art et architecture. À 15 h 30 au Frac-Les Turbulences, bd Rocheplatte. Tél. 02.38.62.52.00.

Orléans. « Orléans de haut en bas ». Lire aux jours précédents. RDV à 10 h sur le parvis de la cathédrale. Tarif : 9 ?. Inscription au 02.38.24.05.05.

Orléans. « D'une bibliothèque à l'autre ». L'histoire des bibliothèques orléanaises. À 10 h 30 dans la cour de l'Hôtel Dupanloup. Tarifs : 7,50 ?. Tél. 02.38.24.05.05.

Pithiviers. Visite de Pithiviers. Par l'office de tourisme du Grand Pithiverais. À 10 h à l'office de tourisme, mail Ouest. Tarifs : 5 ?, 2 ?. Réservation : www.grandpithiverais.fr.

Dimanche 27 octobre

Ingrannes. Dimanches d'automne. Visite guidée dans les couleurs de l'automne. À 15 h à l'Arboretum des Grandes Bruyères. Tarif : 20 ?. Tél. 02.38.57.28.24.

Orléans. « Le Quartier des Champs-Elysées d'Orléans ». Visite commentée Art et Histoire : dans les années 1910, le maire Fernand Rabier lance un projet de construction de nouveaux logements au coeur de la ville, les Champs-Élysées. RDV à 15 h devant l'entrée du Campo Santo. Tarifs : de 5,50 à 7,50 ?. Tél. 02.38.24.05.05.

Orléans. Visite guidée du Cercil. Visite du musée-mémorial des enfants du Vel d'Hiv. Durée : 1 h 30. À 15 h au Cercil, 45 rue du Bourdon-Blanc. Tél. 02.38.42.03.91. www.cercil.fr

Orléans. Visites flash du Frac. Visite ciblée d'une oeuvre. À 15 h 30 au Frac-Les Turbulences, bd Rocheplatte.

Orléans. « Saint-Marceau : un quartier d'horticulteurs ». Visite commentée Art et Histoire. RDV à 10 h 30 devant l'église Saint-Marceau. Tarifs : 5,50 à 7,50 ?. Tél. 02.38.25.04.04.

Sully-sur-Loire. Visite historique du château. Visite costumée. À 15 h au château, chemin de la Salle verte. Tarif d'entrée du château. Tél. 02.38.36.36.86.

Varennes-Changy. « Couleurs et textures d'automne ». Par Ékolo Katerre. Pas de meilleure saison pour profiter des couleurs et s'approprier de nouvelles textures. RDV à 15 h du chapiteau du Jardins des arbres. Tarif : 8 ?, 5 ?, gratuit pour les moins de 10 ans. Sur réservation au 02.38.07.06.47.

Mardi 29 octobre

Orléans. « Orléans de haut en bas ». Lire aux jours précédents. RDV à 10 h sur le parvis de la cathédrale. Tarif : 9 ?. Inscription au 02.38.24.05.05.

Mercredi 30 octobre

Orléans. « À la découverte du vieil Orléans ». Lire aux jours précédents. À 15 h à l'office de tourisme, place du Martroi. Tarif : 9 ?. Inscription au 02.38.24.05.05.

Vendredi 1 er novembre

Nogent-sur-Vernisson. L'Arboretum et son marché d'automne. Artisans, animations, grimpe d'arbres, jeux, animations, visite guidée à 15 h. De 10 h à 18 h à l'Arboretum des Barres. Tarifs : 7 ?, 5 ?.

Orléans. « Les cimetières d'Orléans au fil des siècles ». A la fin du 19 e siècle, les cimetières Saint-Jean et saint-Vincent, créés après la fermeture du cimetière médiéval du Campo Santo, sont saturés. Le Grand Cimetière ouvre en 1886. RDV à 10 h 30 sur le parvis de l'église Saint-Euverte. Tarif : 7,50 ?. Tél. 02.38.24.05.05.

Samedi 2 novembre

Nogent-sur-Vernisson. L'Arboretum et son marché d'automne. Artisans, animations, grimpe d'arbres, jeux, animations, visite guidée à 15 h. De 10 h à 18 h à l'Arboretum des Barres. Tarifs : 7 ?, 5 ?.

Orléans. « Saint-Marceau : un quartier d'horticulteurs ». Visite commentée Art et Histoire. RDV à 10 h 30 devant l'église Saint-Marceau. Tarifs : 5,50 à 7,50 ?. Tél. 02.38.25.04.04.

Saint-Gondon. Visite commentée par Saint-Gondon Patrimoine historique. RDV à 14 h 30 sur le parking du Paturiau. Visite gratuite. Renseignements au 06.63.04.45.46.

Dimanche 3 novembre

Nogent-sur-Vernisson. L'Arboretum et son marché d'automne. Lire aux jours précédents.

Orléans. « Les cimetières d'Orléans au fil des siècles ». Lire aux jours précédents. RDV à 10 h 30 sur le parvis de l'église Saint-Euverte. Tarif : 7,50 ?. Tél. 02.38.24.05.05.

Sully-sur-Loire. Visite historique du château. Visite costumée. À 15 h au château, chemin de la Salle verte. Tarif d'entrée du château. Tél. 02.38.36.36.86.

Mardi 5 novembre

Orléans. « La cathédrale dans tous ses états ». Visite exclusive de la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans, qui a beaucoup évolué depuis le IV e siècle. RDV à 15 h sur le parvis de la cathédrale. Tarif : 9 ?. Tél. 02.38.24.05.05.

Randonnée et balade

Jeudi 24 octobre

Orléans. Chasse aux motifs. Balade en famille dans le quartier de l'Argonne à la recherche des indices de l'histoire. Durée : 1 h. Pour enfants accompagnés. RDV à 14 h devant l'Argonaute, 73 bd Marie Stuart. Gratuit. Sur inscription au 02.38.54.05.05.

Samedi 26 octobre

Villemandeur. Herbier automnal. Par EcoLo Katerre. L'herbier, document naturaliste traditionnel, se transformera, selon les envies de chacun. RDV à 10 h sur le parking de la prairie du Puiseaux et du Vernisson, rue du Vieux bourg. Gratuit. Réservation obligatoire au 02.38.07.06.47.

Dimanche 27 octobre

Châtenoy. Randonnée. Par la commune : marche solidaire dans le cadre d'Octobre rose. Parcours : 4, 6 ou 8 km. Départ de 9 h 45 à 10 h 30 du parking de la mairie. Participation libre au profit de l'association Cofel. Renseignements [email protected]

Donnery. Randonnée pédestre. Par le comité des fêtes. Circuits : 5, 10 et 17 km. Au profit de l'association Hospi'Cool (apporter de la bonne humeur dans les services pédiatriques des hôpitaux). À partir de 7 h 30 de la salle Xavier-Beulin.

Ingrannes. Sortie mycologique. Par l'association mycologique et botanique du Loiret et la Safo. À 10 h au carrefour des Huits Routes. Gratuit. Tél. 06.85.90.18.19.

Ouzouer-sur-Loire. 7 e Rando des cigognes. Par l'Amicale des cigognes (maladie Alzheimer) et Les Amis des sentiers. Circuits de 6, 9, 12, 15 et 20 km. De 7 h à 9 h 30 de la salle Ballot. Tarifs : 3 ?, 4 ?. Tél. 06.81.24.02.01/ 06.10.03.50.50.

Saint-Jean-le-Blanc. « Les plantes sauvages comestibles ». Accompagné d'Angélique, animatrice nature, découverte des richesses des bords de Loire et goûter. À 14 h 30 sur la levée des Capucins. Tarif : 18 ?. Tél. 02.38.24.05.05.

Sully-sur-Loire. Randonnée Octobre rose. Par la municipalité et les Randonneurs sullylois. Parcours de 5 et 10 km. Au profit de l'association Des Roses de Jeanne. De 9 h à 12 h 30 de la place de Gaulle. Participation de 3 ? minimum.

Mercredi 30 octobre

Neuville-aux-Bois. Randonnée Octobre rose. Par le centre hospitalier Pierre Lebrun : visite guidée du parc et marche. À 14 h 30 du centre hospitalier Pierre Lebrun. Dons libres.

Jeudi 31 octobre

Orléans. Chasse aux motifs. Balade en famille dans le quartier de l'Argonne à la recherche des indices de l'histoire. Durée : 1 h. Pour enfants accompagnés. RDV à 14 h devant l'Argonaute, 73 bd Marie Stuart. Gratuit. Sur inscription au 02.38.54.05.05.

Dimanche 3 novembre

Rebréchien. Randonnée. Par Le RCR. Circuits en forêt d'Orléans : 5, 10, 15 et 22 km. De 7 h à 10 h 30 de la salle polyvalente. Tél. 06.81.33.94.47.

Salons, foires, marchés

Samedi 26 octobre

Sully-sur-Loire. e Vins fins et spiritueux, gastronomie, terroir, restauration... De 10 h à 22 h à l'espace Blareau, chemin de la Salle verte. Tarif : 4 ?.

Villemandeur. « Geek Ma Vill' ». Evénement dédié à l'univers des jeux vidéo : ateliers, rencontre avec des professionnels... De 13 h à 18 h 30 au gymnase Daudet. Tél. 02.38.07.16.70.

Dimanche 27 octobre

Lamotte-Beuvron (41). Salon de collectionneurs. Par Coeur de Sologne collections. Collections habituelles et d'autres plus étonnantes. De 9 h à 17 h à la salle des fêtes.

Sully-sur-Loire. e Vins fins et spiritueux, gastronomie, terroir, restauration. De 10 h à 22 h à l'espace Blareau, chemin de la Salle verte. Tarif : 4 ?.

Villemandeur. « Geek Ma Vill' ». Evénement dédié à l'univers des jeux vidéo : ateliers, rencontre avec des professionnels... De 13 h à 18 h 30 au gymnase Daudet. Tél. 02.38.07.16.70.

Vendredi 1 e novembre

Lamotte-Beuvron (41). 35 e Salon des antiquaires. Professionnels et experts. De 10 h à 19 h à la salle des fêtes. Tarif : 4 ?.

Samedi 2 novembre

Lamotte-Beuvron (41). 35 e Salon des antiquaires. Professionnels et experts. De 10 h à 19 h à la salle des fêtes. Tarif : 4 ?.

Dimanche 3 novembre

Lamotte-Beuvron (41). 35 e Salon des antiquaires. Professionnels et experts. De 10 h à 19 h à la salle des fêtes. Tarif : 4 ?.

Pannes. e De 9 h à 18 h à la salle polyvalente.

Danse

Mardi 5 novembre

Orléans. « Casse-Noisette ». Le chef d'oeuvre atemporel de Tchaïkovski. Lire page IV. À 20 h au Zénith.

Théâtre

Vendredi 25 octobre

Saint-Denis-en-Val. « Dessous de table ». Par La troupe Les Raboliots. Pièce de J.-P. Martinez. À 20 h 45 à la salle de la Monjoie. Tarifs : 6 ?, 4 ?, gratuit pour les enfants de moins de 12 ans et les étudiants.

Samedi 26 octobre

Saint-Denis-en-Val. « Dessous de table ». Par La troupe Les Raboliots. Pièce de J.-P. Martinez. À 20 h 45 à la salle de la Monjoie. Tarifs : 6 ?, 4 ?, gratuit pour les enfants de moins de 12 ans et les étudiants.

Tavers. « On se calme ». Par la Compagnie des Vilains, nouvelle pièce d'Isabelle Assante. À 20 h 30, salle de la Cerisaie. Tarifs : 12 ?, 10 ?, gratuit pour les moins de 12 ans.

Dimanche 27 octobre

Saint-Denis-en-Val. « Dessous de table ». Par La troupe Les Raboliots. Pièce de J.-P. Martinez. À 20 h 45 à la salle de la Monjoie. Tarifs : 6 ?, 4 ?, gratuit pour les enfants de moins de 12 ans et les étudiants.

Vendredi 1 er novembre

Chaingy. « Fugueuses ». Par La Cie des Elles et des Ils. Dans le cadre du festival Pousse le théâtre dans ta ville. Comédie de Christophe Duthuron. À 20 h 30 à la salle des fêtes. Tarifs : de 6 à 10 ?. Une partie des fonds sera reversée à l'association Tom Pousse.

Mardi 5 novembre

Olivet. « Oublie-moi ». Pièce sur la maladie d'Alzheimer, récompensée par quatre Molières. Lire page IV. À 20 h 30 à L'Alliage, rue Michel Roques. Tarifs : de 22 à 30 ?.

Orléans. « La nuit pour voir ». Programme du CDN d'Orléans. Lire page IV. À 20 h 30 au théâtre.

L'Opinion
jeudi 25 juillet 2024 965 mots, p. 7

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24 juillet 2024 - L'Opinion (site web)

« Il faut connaître la nature si l'on veut s'en soucier plus tard »

Irène Inchauspé ; Muriel Motte

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Cet été, l'Opinion s'est penché sur les nouvelles formes de la philanthropie. Cinq acteurs de ce secteur ont livré leur expérience à la tête d'une fondation.

Quelle est la spécificité de Terra Symbiosis ? J'ai hérité d'un patrimoine familial, le produit de la vente dans les années 1990 de l'entreprise de grande distribution fondée en Alsace par mon grand-père. J'avais travaillé dans la solidarité internationale et la coordination de projet pour des ONG, cet héritage m'a permis de créer ma fondation en 2009. A ce moment-là, je m'intéressais beaucoup au changement climatique et aux idées de Pierre Rabhi autour de l'agroécologie. Mon objectif, à travers Terra Symbiosis, était de proposer des solutions concrètes pour permettre une meilleure symbiose entre l'humain et l'environnement, qui passe notamment par la possibilité de se nourrir en respectant mieux la nature. Nous avons commencé à financer des associations accompagnant des agriculteurs désireux de changer leurs pratiques et de se tourner vers l'agriculture biologique, ainsi que d'autres organisations comme Terre de Liens qui facilitent leur accès au foncier. Ou encore des projets d'agriculture urbaine et de jardins partagés. Nous avons aussi initié nos propres projets, notamment une coopérative à Strasbourg, Kouma, lieu de vie au service de l'alimentation bio et durable, avec un magasin de producteurs, une épicerie, trois restaurants et un espace d'animation.

Comment choisissez-vous vos projets ? De manière assez classique, dans les premières années de la fondation nous lancions des appels à projet afin d'identifier les plus pertinents selon nos critères. J'ai été membre du comité environnement de la Fondation de France, qui abrite Terra Symbiosis. Cela m'a donné une vision d'ensemble des enjeux, des innovations possibles et des manques de financements sur tel ou tel projet. A partir de 2015, nous avons réorienté notre action vers des opérations concrètes autour de l'enfance, partant du principe qu'il faut connaître la nature si l'on veut s'en soucier plus tard et pouvoir changer la société, et que l'éducation dans ce domaine commence dès le plus jeune âge. Nous finançons la végétalisation de crèches et d'écoles, ainsi que la formation de professionnels accompagnant les enfants pour développer des projets en lien avec la nature (Ecole du dehors, séjours nature, aires terrestres éducatives, crèches en forêt...). Nous organisons également des Rencontres enfance et nature annuelles en Alsace et Haute- Savoie pour sensibiliser, former et créer un réseau autour de ces questions. Nous sommes une petite fondation de deux salariés, dotée d'un budget annuel compri s entre 150 000 et 200 000 euros pour accomp a g n e r tous c e s p r o j e t s. NILS BRONNER Pour avoir un impact plus fort, nous avons décidé depuis trois ans de nous coaliser avec d'autres fondations.

Pour développer le même genre de projets ? Oui, mais l'appel à projet solitaire a cédé la place à un « appel à communs », qui s'appelle Grandir en lien avec la nature. Nous avons créé un pot commun avec plusieurs fondations, Nature & Découvertes, Léa Nature, Iris, Rustica, Lemarchand, une Goutte d'eau pour notre planète, sans oublier la Fondation de France. Notre but est de financer des dynamiques territoriales dans toute la France, c'est dire des collectifs d'associations dans lesquelles peuvent aussi figurer des collectivités, et dont la mission est d'intégrer le lien à la nature dans la politique éducative dès la petite enfance. C'est passionnant car, Covid aidant, le rapport entre nature et santé est apparu au grand jour ce qui nous pousse à être plus transversal. Les travaux de recherche convergent pour constater les bienfaits du lien à la nature en matière de santé physique, de santé mentale et des capacités cognitives. Les activités de plein air permettent de lutter contre la sédentarité et le surpoids, de développer l'expérience par les sens, d'améliorer la concentration et la coopération, de gérer l'hyperactivité (ou diminuer le stress ?) et de s'éloigner des écrans... Nous avons aussi été à l'initiative d'un think tank, Tous Dehors France, qui planche sur les sujets de pédagogie, de santé, d'urbanisme en lien avec la nature. Il faut pouvoir bien identifier les problèmes à la racine si l'on veut agir sur les causes et pas seulement en gérer les conséquences. Quels sont les défis auxquels doit faire face votre fondation ? Nous devons absolument rester à l'affût des vrais besoins du terrain. C'est pour cette raison que nous organisons en novembre, et pour la première fois, la rencontre des lauréats de notre « appel à communs » afin de réfléchir avec eux sur ce dont ils ont vraiment besoin. Etre en coconstruction avec eux est le meilleur moyen d'avoir de l'impact. Il nous faut aussi réfléchir à l'innovation. Comment être un levier sur le sujet qui nous anime afin de fédérer plus de monde (et plus de moyens !) autour du collectif ? Le thème du lien avec la nature est considéré comme un effet de mode après la Covid, la connexion numérique a vite repris le dessus. On a besoin que ce thème essentiel soit reconnu politiquement. Il reste beaucoup de chemin à parcourir pour qu'il soit inscrit dans la formation des enseignants, ou que chaque nouvelle école dispose d'un espace de nature. C'est notre rôle de fondation de montrer les bienfaits de cette solution, c'est pour cela que nous soutenons aussi la recherche. Elle est à la peine en France par rapport au monde anglo-saxon qui a beaucoup travaillé sur le sujet.

Qu'est-ce qui vous motive ? J'ai grandi dans une famille où régnait un fort lien à la nature, cet environnement a été très fondateur pour moi. Je suis convaincue que faire alliance avec le vivant est la seule manière de survivre sur cette planète.

@iinchauspe X @murielmotte X Prochain épisode Isabelle Giordano : « La philanthropie souffre parfois d'une image feutrée et vieillotte»

Le Point.fr, no. 202412
Innovation, lundi 16 décembre 2024 1259 mots
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24 juillet 2024 - L'Opinion (site web)

À Strasbourg, avec ceux qui impriment l'avenir

Par Tatiana Geiselmann

Désignée cette année capitale mondiale du livre Unesco, la ville alsacienne veut s'imposer comme une référence de l'impression et des arts graphiques.

Sa statue trône à quelques mètres seulement de la cathédrale, en plein coeur de Strasbourg. Gutenberg, l'inventeur de l'imprimerie moderne , a séjourné près de dix ans dans la capitale alsacienne avant de retourner dans sa ville natale, Mayence, en Allemagne, pour éditer en 1454 sa fameuse Bible à 42 lignes, « premier livre imprimé en caractères mobiles dans le monde occidental ».

Une invention révolutionnaire qui a fait des émules à Strasbourg, où sera publiée quelques années plus tard, en 1466, la première Bible en langue vernaculaire (l'allemand à l'époque) et où paraîtra en 1605 le premier journal de l'Histoire.

Plus de six cents ans après ces premiers ouvrages, la capitale alsacienne est restée fidèle à la galaxie Gutenberg. La ville compte aujourd'hui plus de 40 maisons d'édition, 59 bibliothèques et 25 libraires. Elle a été désignée cette année Capitale mondiale du livre Unesco, première ville française à recevoir ce label. Surtout, la métropole est restée à la pointe en matière d'impression et compte devenir le nouveau hub des métiers de l'imprimerie et des arts graphiques grâce au projet Agoratrium.

« Il n'y a rien de mieux que la sérigraphie »

« Le nom est provisoire », prévient d'emblée Guy Tinsel, le président de l'Espace européen Gutenberg, une association de passionnés fondée en 2004 pour préserver le patrimoine d'imprimerie alsacien. « Avec l'arrivée du numérique, les imprimeries ont commencé à fermer, et les machines comme le savoir-faire des imprimeurs étaient en train de disparaître », raconte Laurine Sandoval, sa directrice.

Acquérant à travers toute l'Alsace ces pièces destinées à la casse, l'association s'est constitué un fonds d'une centaine de presses et de milliers de caractères typographiques, partiellement stockés chez une entreprise partenaire (Intergraphic) et dans des hangars prêtés par la ville.

Laurine Sandoval, Espace européen Gutenberg « Avec l'arrivée du numérique, les imprimeries ont commencé à fermer, et les machines comme le savoir-faire des imprimeurs étaient en train de disparaître. »&copyJérémy BAUMERT/REA Patrimoine. Plusieurs presses parmi la centaine que possède l'association Espace européen Gutenberg.&copyJérémy BAUMERT/REA

« L'idée, c'était de créer un conservatoire de l'imprimerie, explique Guy Tinsel. Surtout pas un musée ! » Car l'objectif de l'association est bien là : montrer que les anciennes machines d'imprimerie sont un patrimoine vivant compatible avec les technologies modernes.

« Même si le numérique permet de nouvelles applications, pour certains projets, il n'y a rien de mieux que la sérigraphie », souligne Sarah Lang, membre de l'Espace européen Gutenberg et à la tête de Continuum, spécialisé dans la sérigraphie artisanale de pointe, une technique d'impression par pochoir.

D'imposantes imprimantes 3D

L'entreprise Fabéon, autre grand acteur du projet Agoratrium, est du même avis. Experte dans le domaine de l'impression numérique, elle forme des industriels ainsi que des jeunes à utiliser les tout derniers bijoux technologiques du monde de l'impression. Grâce à ces équipements dernier cri, elle peut imprimer n'importe quel motif sur n'importe quel support, mais aussi créer des objets grâce à d'imposantes imprimantes 3D. Il y a toutefois des limites.

Frédéric Soulier, Fabéon « Dans l'impression numérique, on peut imprimer n'importe quel motif sur n'importe quel support. »&copyJérémy BAUMERT/REA Technologique. L'imprimante 3D de Fabéon, centre de formation et incubateur autour des métiers de l'impression.&copyJérémy BAUMERT/REAL'entreprise profite d'un équipement dernier cri... &copyJérémy BAUMERT/REA... et dispose de compétences alliant savoir-faire numérique et artisanal.&copyJérémy BAUMERT/REA

« Dans l'impression numérique, explique Frédéric Soulier, directeur de Fabéon, on est tributaire des constructeurs, en ce qui concerne les encres, lorsque l'on veut imprimer des composés électroniques, ce n'est pas de la couleur que l'on va déposer sur nos supports, ce sont des encres conductrices. »

Et ça, seule la sérigraphie le permet. Récemment, la firme a utilisé cette technique pour « imprimer » un radiateur pour le compte d'un client industriel en recouvrant des plaques de métal de graphène (un conducteur thermique). « Nos deux savoir-faire ne sont pas concurrents, ils se complètent », résume Sarah Lang. D'où l'idée de se regrouper dans un même lieu.

Design, jeu vidéo, cinéma...

Bien qu'ils aient été à la genèse du projet, l'Espace européen Gutenberg et l'entreprise Fabéon ne sont désormais plus les seuls à vouloir mutualiser leurs expertises au sein d'un hub de l'imprimerie. D'autres acteurs de l'eurométropole se sont greffés au projet. Parmi eux : les industries culturelles et créatives (ICC).

« Ce sont souvent de très petites entreprises, mais elles disposent d'un savoir-faire technologique dans les domaines du print, de la 3D, de l'illustration, de l'audiovisuel, du design, du jeu vidéo, du cinéma, des images immersives et de la réalité augmentée », énumère Magali Fischer, chargée de mission Économie créative au sein de l'eurométropole.

Vincent Lamarche, Nun « Dans ce monde ultra-numérique, un contre-mouvement pour la matérialité émerge. »&copyJérémy BAUMERT/REA Interactif. Créée par le studio Nun, l'application Polysens a servi à l'impression augmentée de...&copyJérémy BAUMERT/REA... la rosace de la cathédrale de Strasbourg. Ancien. Marielle de Vaulx, du studio de création numérique et atelier typographique Nun, devant une presse Heidelberg.&copyJérémy BAUMERT/REA

Selon son décompte, plus de 3 200 établissements relèvent des ICC à Strasbourg, qu'il s'agisse de start-up ou de mastodontes de l'audiovisuel comme France 3 ou Arte. « Aujourd'hui, les ICC travaillent un peu en silo : l'audiovisuel parle à l'audiovisuel, les arts graphiques parlent aux arts graphiques, le design au design, etc. », déplore Khaled Farah, directeur depuis cet été de l'association Accro, qui accompagne et met en relation ces différentes entités. Pour lui, le projet Agoratrium offre l'occasion parfaite pour fédérer ces membres. « Plus on est nombreux, plus on a la possibilité de se lancer dans des projets d'envergure et d'aller chercher des financements, par exemple européens. »

Un espace muséal et une micro-usine

Les artisans d'art pourraient également y trouver leur compte. « On en a identifié une trentaine susceptibles de s'inscrire dans le projet », précise Ninon De Rienzo, directrice de la Fremaa, la Fédération des métiers d'arts d'Alsace. Des sérigraphes bien sûr, mais aussi des dominotiers, marbreurs, enlumineurs, lithographes, taille-douciers. « Cela pourrait leur fournir des opportunités économiques, même si, pour l'instant, on a du mal à savoir comment. »

Magali Fischer est plus optimiste : « En créant un pôle régional de l'imprimerie et des arts graphiques, on va donner naissance à un véritable laboratoire de créativité et d'innovation. » Porté par la ville, le projet a d'ailleurs répondu en février 2024 à un appel à manifestation d'intérêt (AMI) lancé par l'État dans le cadre de son plan France 2030. Avec, à la clé, un soutien financier de la part de la Banque des territoires de l'ordre de 3 millions d'euros. La première phase a été validée, à savoir la présélection des dossiers, qui donnait droit à une enveloppe de 75 000 euros pour réaliser des bilans techniques d'étude.

« Ça nous a permis de lister les acteurs qui pourraient être impliqués dans le projet, de consolider le choix du site [en l'occurrence deux espaces de la Coop, Coopactive et Coop 100, NDLR], d'établir la gouvernance et de déterminer les statuts », détaille Magali Fischer. Il faudra ensuite patienter jusqu'à fin 2025 pour savoir si le projet remporte l'AMI.

« Ce ne serait qu'une aide au démarrage. À terme, le lieu doit fonctionner de manière autonome. » Il comprendra notamment un espace muséal, une micro-usine, un laboratoire de recherche, des espaces de formation, des salles de conférences, des lieux d'exposition, des lieux de coworking, un hébergement d'entreprises, des ateliers, un café et une boutique. De quoi dynamiser encore plus le quartier de la Coop, déjà bien bouillonnant de créativité et d'innovation.

Cet article est paru dans Le Point.fr

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Investissement Conseils
ÉVÉNEMENT / Les Pyramides de la gestion de patrimoine, vendredi 22 mars 2024 18373 mots, p. 62,63,64,66,67,68,69,70,71,72,74,75,76,77,78,79,80,81,82,83,84,85,86,87,88,89,90,91,92,93,94,95,96,97

INVESTISSEMENT CONSEILS

LES PYRAMIDES DE LA GESTION DE PATRIMOINE

Comme chaque année, Investissement Conseils a organisé ses Pyramides de la gestion de patrimoine. Cette 12e édition s’est tenue au sein des Salons Hoche, à Paris, le mardi 12 mars. L’esprit de ces récompenses demeure: mettre une à l’honneur les partenaires des CGP et leurs produits au travers de dix catégories pour quatre-vingt-deux Pyramides.

Dix catégories ont été récom-pensées par différentes Pyramides:-les Pyramides des conseillers suite à une enquête réalisée auprès des deux mille cabinets (soit plus de cinq mille conseillers) référencés sur le site de CGP France (cgpfrance.com);-de la rédaction;-et de performance (en partenariat avec Quantalys).

Toute l’équipe d’Investissement Conseils tient à remercier les CGP, toujours plus nombreux, à avoir répondu à notre enquête, ainsi que les sociétés ayant adressé leurs candidatures – nombreuses et de grande qualité – pour les différents prix de l’innovation, du développement et de la rédaction. Découvrez les vainqueurs de l’édition 2024 dans les pages qui suivent et sur le site dédié: www.pyramidesgestionpatrimoine.fr.

Assurance L’an passé, le marché de l’assurance a marqué le pas en termes de collecte, en raison de la hausse des taux qui a détourné les flux vers les produits bancaires. Néanmoins, l’assurance-vie demeure un outil privilégié par les conseillers en gestion de patrimoine pour construire la stratégie patrimoniale de leurs clients.

CONTRAT D’ASSURANCE-VIE PYRAMIDE DES CONSEILLERS Les cabinets de conseil en gestion de patrimoine ont plébiscité, cette année encore, le contrat Patrimoine Vie Plus distribué par Vie Plus, filière de Suravenir. Ces derniers temps, ce contrat s’est notamment distingué par le large référencement de solutions non cotées, la gamme Tremplin constituée de fonds d’investissement non cotés engagés dans la finance durable.

La deuxième place reste détenue par Himalia de Generali Patrimoine, tandis que le contrat Cardif Elite conserve également sa troisième position.

CONTRAT D’ASSURANCE-VIE PYRAMIDE DE LA RÉDACTION Cette année, la rédaction du magazine Investissement Conseils a porté son choix sur le contrat Panthéa Vie assuré par AEP et distribué par la plate-forme Nortia (groupe DLPK).

Ce contrat, totalement digitalisé, se distingue par une gamme de fonds très large (700 fonds), tout comme son offre de profils de gestion (avec Tailor AM, LFDE et Auris Gestion), l’accès à des titres vifs, des ETF, de la gestion personnalisée (Zenith AM et Auris Gestion), encore un fonds en euros robuste et des fonds d’actifs non cotés.

CATÉGORIE CONTRAT LUXEMBOURGEOIS PYRAMIDE DES CONSEILLERS Dans cette catégorie de contrats toujours plus proposés par les conseils en gestion de patrimoine, le contrat Lombard Liberté de LIA Patrimoine (Lom-. Assurance bard International Assurance) conserve la première place pour la deuxième année consécutive.

La deuxième place revient à Generali Espace Lux Vie France de Generali Luxembourg. Le contrat Wealth France.

de OneLife (groupe Apicil) complète le podium.

PER INDIVIDUEL PYRAMIDE DES CONSEILLERS Nouvelle Pyramide pour Vie Plus dans cette catégorie dédiée au plan d’épargne-retraite individuel (PERin), avec le contrat Pertinence Retraite. Dans le classement des conseillers en gestion de patrimoine, ce PER devance, comme l’an passé, les offres de Generali Patrimoine (le PER Generali Patrimoine) et Swiss Life Assurance et Patrimoine (SwissLife PER Individuel).

PER INDIVIDUEL PYRAMIDE DE LA RÉDACTION Dans cette catégorie, la rédaction a retenu la candidature de Corum LIFE pour Corum PERLife lancé en fin d’année dernière. Comme pour le contrat d’assurance-vie Corum LIFE, ce PER se nourrit des unités de compte gérées par le groupe (SCPI et fonds obligataires) et d’un fonds euro Corum Euro. Il est accessible à partir de 50 euros.

Aucuns frais prélevés, hormis pour la gestion du fonds en euros et des frais de 1 % pour les cas de sortie en rente.

CATÉGORIE PARTENAIRE PRÉVOYANCE PYRAMIDE DES CONSEILLERS Cette année, dans cette catégorie qui tend à prendre de plus en plus d’importance dans l’activité des conseils en gestion de patrimoine, c’est la société April, structure lyonnaise qui a récemment annoncé son acquisition du groupe DLPK. Dans cette catégorie, April devance Met-Life et Vie Plus.

CATÉGORIE PARTENAIRE PRÉVOYANCE PYRAMIDE DE LA RÉDACTION Cette année, la rédaction a opté pour BNP Paribas Cardif et son contrat Cardif Libertés Emprunteur, une assurance de prêt individuelle à cotisation fixe ou variable (acquisition d’une résidence.

principale ou secondaire, investissement locatif, prêt professionnel, prêt travaux, etc.). Ce produit de prévoyance dispose d’un parcours digital complet conçu pour accompagner les courtiers et clients:parcours de substitution, passeport permettant d’initier les démarches d’assurance avant même l’octroi du crédit, connexion via FranceConnect pour réduire l’effort client lors de la prise en charge d’un sinistre… CATÉGORIE PLATE-FORME PYRAMIDE DES CONSEILLERS Vie Plus (Suravenir) reçoit, cette année encore, la Pyramide de meilleure plateforme selon le vote des conseillers en gestion de patrimoine. Dirigée par Anne-France Gauthier, sa directrice commerciale, la plate-forme propose une gamme de contrats d’assurance-vie (Patrimoine Vie Plus, mais aussi Vie Plus Impact), PER individuel (PERtinence Retraite) et des contrats de capitalisation (pour les personnes morales).

Dans le classement, Generali Patrimoine conserve la deuxième place et Swiss Life Assurance et Patrimoine complète le podium.

CATÉGORIE PLATE-FORME PYRAMIDE DE LA RÉDACTION Cette année, le prix revient à la filiale de Spirica, UAF Life Patrimoine. A fin 2023, UAF Life Patrimoine comptait plus de 5,9 milliards d’euros d’encours sur ses différentes gammes. La plate-forme désormais dirigée par Anaïd Chahinian se distingue par le lancement régulier d’innovations, tant sur ses produits que sur les services qu’elle propose, ainsi que sa large palette de contrats conçus avec différents assureurs.

PRIX DU DÉVELOPPEMENT Cette année, la rédaction du magazine Investissement Conseils a choisi de récompenser Vie Plus qui reçoit ainsi sa quatrième Pyramide pour cette édition. L’an passé, la filière de Suravenir dédiée au marché des conseillers en gestion de patrimoine, a réalisé une collecte supérieure à 2 milliards d’euros lui permettant de dépasser les 10 milliards d’euros d’encours en fin d’année dernière. En outre, la structure déploie régulièrement de nouveaux services et outils pour accompagner ses partenaires dans leur développement et leur propose une offre d’unités de compte régulièrement enrichie, notamment dans le non-coté (cf.interview pages 12 à 13).

PRIX DE L’INNOVATION Cette année, le prix revient à UAF Life Patrimoine qui a mis en place le Rachat instantané sur les contrats d’assurance-vie construits avec Spirica. Cette démarche, construite en partenariat avec les conseillers en gestion de patrimoine et totalement digitalisée, vient donc lutter contre l’idée que les rachats sur les contrats d’assurance-vie sont souvent très longs.

..Solutions bancaires D ans cette catégorie, trois Pyramides ont été décernées:la première concerne les plates-formes bancaires, suite à notre sondage réalisé auprès des CGP, la deuxième le crédit, toujours suite à notre enquête auprès des professionnels du patrimoine, et la troisième a été décernée par la rédaction du magazine CATÉGORIE PLATE-FORME PYRAMIDE DES CONSEILLERS La Pyramide des CGP est revenue, cette année, à Intencial Patrimoine, groupe Apicil, qui a récemment annoncé le rachat à 100 % d’une autre plate-forme, Alpheys.

Le podium est complété par les sociétés Nortia Invest, deuxième, et Oddo BHF CGP, troisième.

CATÉGORIE CRÉDIT PYRAMIDE DES CONSEILLERS Dans cette catégorie dédiée au crédit, c’est le courtier MeilleurTaux qui a été plébiscité par les professionnels du patrimoine.

La société devance In & Fi Crédit et BNP Personal Finance respectivement deuxième et troisième.

PYRAMIDE DE LA RÉDACTION La Pyramide de la rédaction a été attribuée à Nortia Invest (groupe DLPK) qui propose une gamme composée de compte-titres ordinaires, PEA, PEA-PME et PEA jeune. La plate-forme dispose d’un large univers de souscripteurs avec des résidents et non-résidents, personnes morales à l’IR ou l’IS, patrimoniales ou commerciales. Sur cette activité, Nortia compte 2,3 milliards d’euros d’encours à fin 2023..

..Epargne salariale P our cette catégorie dédiée à l’épargne salariale, deux prix ont été décernés:le premier suite au vote des conseillers en gestion de patrimoine, le second par la rédaction du magazine Investissement Conseils.

PYRAMIDE DES CONSEILLERS Cette année encore, c’est la société Eres, présidée par Mathieu Chauvin, qui a été primée par les professionnels du patrimoine et qui est le leader de l’épargne salariale sur ce segment de distribution depuis de longues années, en démocratisant l’épargne salariale et en rendant son offre plus accessible, via un ensemble de services associés.

Créée en 2005, Eres s’appuie également sur sa propre société de gestion, Eres Gestion. La structure accompagne ses partenaires CGP dans leurs démarches, notamment via l’animation de nombreuses formations:deux cents sessions se sont tenues l’an passé (en présentiel et en virtuel), dans toute la France, auprès de deux mille conseillers en gestion de patrimoine. La structure collabore avec six mille cinq cents cabinets, a collecté plus de 550 millions d’euros l’an passé pour un encours s’élevant à 6,4 milliards d’euros.

Dans cette catégorie, Eres devance Generali Epargne Salariale et la société Epsens.

PYRAMIDE DE LA RÉDACTION La Pyramide de la rédaction d’Investissement Conseils revient à Generali Epargne Salariale, présidé par Anne de Lanversin. Via son portail Camino, la structure propose notamment un parcours de souscription totalement digitalisé. Son offre financière comprend une gamme de fonds assez large en gestion libre, dont des fonds d’actifs non cotés (deux FCPR et un OPCI). La structure accompagne également ses partenaires dans le cadre de leur obligation de formation avec, pour cette année, dix formations DDA. Ses encours s’élèvent à 600 millions d’euros (quatre centsoixante-quinze cabinets partenaires).

..Non-coté

S ept Pyramides ont été décernées dans la catégorie du noncoté. En effet, la rédaction du magazine, qui comprend désormais une rubrique totalement dédiée à cet univers d’investissement de plus en plus plébiscité par les professionnels du patrimoine et leurs clients a souhaité étoffer sa gamme de prix. Ces sept prix (contre cinq les années précédentes) sont les suivants:-deux concernent le non-coté «classique»ou «financier», avec un prix de la rédaction et un prix décerné par les conseillers en gestion de patrimoine;-un prix dédié aux fournisseurs de fonds fiscaux (FIP et FCPI) suite à notre sondage réalisé auprès des conseillers en gestion de patrimoine;-un prix dédié aux fonds Evergreen (ou perpétuel) selon notre enquête menée auprès des professionnels du patrimoine en ce début d’année;-deux dédiés au non-coté immobilier avec un prix attribué par la rédaction de d’Investissement Conseils et un prix des conseillers;-et enfin un prix de l’innovation décerné par la rédaction.

NON-COTÉ PYRAMIDE DES CONSEILLERS Cette année, le choix des professionnels du patrimoine s’est porté sur Altaroc. Lancé en fin d’année 2021 par la société de gestion Amboise Partners, Altaroc, permet d’accéder, dès 100 000 euros, à un portefeuille diversifié de fonds de Private Equity investis à l’international. Ces fonds, diversifiés sur le plan géographique, ciblent essentiellement les segments du Buy-Out et du Growth Equity sur des secteurs jugés porteurs par la société (Tech, logiciel et télécommunications, santé et business services à dimension digitale) et leur souscription se veut totalement digitalisée. Le podium de ce prix décerné par les conseillers en gestion de patrimoine est complété par:-Groupe Inter Invest (Elevation Capital Partner);-et Entrepreneur Invest (cf.interview pages 52 à 53) qui se positionne en troisième place.

NON-COTÉ PYRAMIDE DE LA RÉDACTION Cette année, la rédaction du magazine Investissement Conseils a choisi d’attribuer son Prix de la rédaction à Tikehau Capital. La société a notamment lancé le fonds de dette privée Tikehau Financement Décarbonation visant à financer des PME et ETI françaises et européennes qui s’engagent à décarboner leur modèle d’affaires en suivant une trajectoire de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre en ligne avec l’Accord de Paris.

Ce FCPR Evergreen éligible à l’assurance-vie chez différents assureurs vise un rendement cible de 6 %. Tikehau, qui compte une équipe de cinq commerciaux au service des CGP, vise les 500 millions d’euros de collecte sur ce fonds d’ici deux ans.

NON-COTÉ FISCAL PYRAMIDE DES CONSEILLERS Dans cette nouvelle catégorie, le prix revient à Groupe Inter Invest (Elevation Capital Partner, auparavant Inter Invest Capital). Créée en 2005, la structure.

présidée par Benoît Petit compte plus de 400 millions d’euros sous gestion. Outre ses fonds fiscaux (notamment en outre-mer), cette société de gestion propose une large offre en matière de noncoté avec des stratégies immobilières, des fonds de fonds ou encore des feeders. Le podium est complété par:-Eiffel Investment Group, à la deuxième place;-et Vatel Capital, qui se place en troisième position.

FONDS EVERGREEN PYRAMIDE DES CONSEILLERS Nouvelle catégorie également et première position pour Eiffel Investment Group pour son fonds Eiffel Infrastructures Vertes (classifié article 9 SFDR) qui avait reçu le prix de l’innovation l’an passé.

Comme son nom l’indique, ce FCPR disponible au sein de différents contrats d’assurance-vie et retraite (AG2R La Mondiale, Generali, Spirica et Suravenir), vise à permettre aux épargnants de soutenir transition énergétique en investissant dans des sociétés de projets détenant des actifs de production d’énergie renouvelable (solaire, éolien, hydroélectricité, méthanisation, etc.).

Dans cette catégorie, Eiffel Investment Group devance:-Eurazeo et son fonds Private Value Europe 3 (qui est investi en dette à hauteur de 60 % et en capital à hauteur de 40 %);-et Lumyna et son fonds GF Lumyna Private Equity World qui avait reçu le prix de l’innovation lors de l’édition 2022 de nos Pyramides de la gestion de patrimoine.

NON-COTÉ IMMOBILIER PYRAMIDE DES CONSEILLERS Dans cette catégorie créée il y a trois ans, le Prix des conseillers revient à Novaxia Investissement. Cette société de gestion qui propose également des fonds immobiliers «traditionnels»(les SCI Novaxia R et Novaxia Vista, et la SCPI Novaxia Neo) comptait 2,1 milliards d’euros d’encours, à fin septembre 2023. Spécialisée dans le «recyclage urbain», elle commercialise notamment le fonds Novaxia One éligible au dispositif du 150-O B ter.

Dans le classement, Novaxia Investissement devance les sociétés Groupe Inter Invest (Elevation Capital Partner) et Horizon Asset Management qui avait été primée l’an passé.

NON-COTÉ IMMOBILIER PYRAMIDE DE LA RÉDACTION Toujours dans la catégorie du non coté immobilier, la rédaction du magazine Investissement Conseils a choisi d’attribuer sa Pyramide à Keys REIM. La société propose une gamme de fonds réservés aux investisseurs professionnels et assimilés en France (investissant au minimum 100 000 euros), avec deux FPS:Keys Users (lancé en début d’année dernière) et Keys Sélection, ainsi qu’un fonds éligible au sein des contrats d’assurance-vie, la société civile immobilière Keys Sélection Vie.

Cette année, Keys REIM lance une nouvelle activité de Club Deal dénommée Invest is Keys.

Créée en 2011, la société de gestion comptait pas moins de 1,3 milliard d’euros d’actifs sous gestion, à fin décembre 2023.

PYRAMIDE DE L’INNOVATION Enfin, cette année, la rédaction du magazine Investissement Conseils a choisi d’attribuer son prix de l’Innovation à MNK Partners, société de gestion dirigée par Mansour Khalifé spécialisée dans l’immobilier, pour son offre Gestion privée by MNK Partners.

Proposée aux cabinets de CGP et family offices, il s’agit d’une offre de gestion sous mandat immobilière, accessible via des contrats d’assurance-vie luxembourgeois (FID et FIC) et des mandats de compte-titres. Les portefeuilles gérés viennent répondre aux objectifs du client, que ce soit le rendement, la préservation ou l’appréciation du capital. L’équipe de gestion structure alors des portefeuilles mêlant des titres immobiliers cotés et non cotés, avec différents niveaux de volatilité et de risque, selon le profil de risque du client et son horizon de placement..

..Gestion collective P our cette nouvelle édition des Pyramides de la gestion de patrimoine, ce sont vingtet-un prix qui ont été remis dans cette catégorie:-onze prix de performance, selon une méthodologie co-établie avec la société Quantalys;-des prix décernés par les CGP pour leurs fonds préférés dans sept catégories;-deux prix décernés à des sociétés de gestion (un prix des conseillers et un prix de la Rédaction);-et un prix de l’innovation déterminé par la rédaction du magazine Investissement Conseils.

Onze prix de performance Pour décerner ses Pyramides de performance, Investissement Conseils s’est, cette année encore, appuyé sur le savoirfaire et la base de données de la société Quantalys (groupe Harvest). La méthodologie et la philosophie de ces prix de performance n’ont pas évolué. L’objectif est de récompenser des fonds à la fois performants, mais aussi robustes dans les périodes de marché plus difficiles. Pour cela, deux ratios ont été utilisés afin de définir le classement des fonds, dans chacune des catégories:-le premier est le ratio d’information.

Celui-ci a pour numérateur la surperformance par rapport à l’indice de référence de sa catégorie (son alpha) et pour dénominateur l’écart-type de la différence entre les rendements du fonds et ceux de l’indice de référence de sa catégorie. Ainsi, plus ce ratio est élevé, plus le fonds surperformance le marché de manière régulière, ce qui est la marque d’une gestion de qualité;-le second indicateur est le ratio de Sortino. Celui-ci a pour numérateur la.

surperformance du fonds par rapport au taux sans risque et pour dénominateur, son downside Risk. Celui-ci ressemble à la volatilité des rendements, si ce n’est qu’on ne le calcule que pour les rendements inférieurs à un certain montant (toujours le taux sans risque). Ce ratio vient donc à considérer qu’il existe une bonne et une mauvaise volatilité, et met en avant les fonds ayant bien résisté dans les périodes de baisse des marchés.

Ces deux ratios ont été calculés sur une période de trois années (contre cinq ans auparavant, afin de pouvoir intégrer les nombreux fonds lancés ces dernières années), donc entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2023.

L’univers des fonds éligibles a été réduit à ceux accessibles à la clientèle des conseillers en gestion de patrimoine et plus particulièrement au sein des contrats d’assurance-vie, principale enveloppe de détention d’actifs financiers des épargnants (hormis pour les catégories des fonds PEA et PEA-PME naturellement). Autre contrainte, les fonds doivent avoir un encours global sur leur compartiment de 50 millions d’euros minimum. Onze fonds ont été ainsi récompensés dans les catégories suivantes:actions européennes, actions américaines, actions des pays émergents, actions internationales, actions thématiques, fonds éligibles au PEA, fonds éligibles au PEA-PME, obligations, diversifié patrimonial (avec une limite de volatilité fixée à 7 %), diversifié offensif (sans contrainte de volatilité maximale), et enfin performance absolue.

CATÉGORIE PERFORMANCE ACTIONS EUROPE La Pyramide Actions Europe a été attribuée à Alken Euro Opportunities géré par Alken Asset Management (LU0524465977).

Sa performance s’élève à 40,00 % sur trois ans (source:Quantalys au 15 mars dernier), avec une belle année 2022 dans un marché en repli (+6,35 %).

CATÉGORIE PERFORMANCE ACTIONS AMÉRICAINES Cette année, c’est le fonds EdR Fund US Value d’Edmond de Rothschild AM (LU1103305709) qui a été primé Ses performances sont les suivantes (source:Quantalys au 15 mars dernier):-sur trois ans:+ 38,26 %;-sur cinq ans:+ 48,46 % %;-sur dix ans:+ 111,92 %.

CATÉGORIE PERFORMANCE ACTIONS PAYS ÉMERGENTS Dans cette catégorie, c’est le fonds Robeco QI Emerging Conservative Equities (LU0329355670). Selon les données de Quantalys au 15 mars dernier, ce fonds réalise des performances remarquables:+ 12,26 % sur trois ans; + 38,12 % sur cinq ans et + 109,80 % sur dix ans.

CATÉGORIE PERFORMANCE ACTIONS INTERNATIONALES Cette année, la Pyramide de performance actions internationales revient à Lazard Global Equity Franchise (IE00BYR8PK92) de Lazard Frères Gestion. Au 15 mars dernier, le fonds délivrait les performances de + 37,42 % sur trois ans, + 58,24 % % sur cinq ans et + 115,52 % sur huit ans.

CATÉGORIE PERFORMANCE ACTIONS THÉMATIQUES Dans cette catégorie, c’est un fonds sur le thème de l’énergie de Schroder IM qui est récompensé:Schroders ISF Global Energy (LU0256331488). Ses performances s’élèvent à:+ 88,70 % sur trois et + 38,20 % % sur cinq ans (source:Quantalys au 18 mars dernier).

CATÉGORIE PERFORMANCE PEA Cette année, la Pyramide dans la catégorie des fonds éligibles au PEA est attribuée au fonds Lazard Actions Euro (FR0010259945). Ce fonds de Lazard Frères Gestion a délivré une performance de 39,55 % % sur trois ans, 62,61 % sur cinq ans, et 115,10 % % sur dix ans selon les données de Quantalys au 15 mars dernier. Il s’agit du deuxième fonds de la société Lazard Frères Gestion primé pour ses performances.

CATÉGORIE PERFORMANCE PEA-PME Pour les fonds éligibles au PEA-PME, donc aux petites capitalisations européennes, c’est le fonds labellisé Relance Independance et Expansion Europe Small (LU1832174962) d’Indépendance AM. Sur trois et cinq ans, ses performances sont notables et s’élèvent respectivement à 43,71 % et 78,53 % selon les données de Quantalys au 15 mars dernier.

CATÉGORIE PERFORMANCE OBLIGATIONS Dans cette catégorie dédiée au marché obligataire, c’est, pour la deuxième année consécutive, Schelcher Prince Gestion qui reçoit la Pyramide pour Schelcher Optimal Income ESG (FR0011034818) géré par Fabien Labrousse. Le parcours du fonds est robuste ces dernières années:+ 4,49 % sur trois ans et + 13,52 % sur cinq ans (au 15 mars dernier).

CATÉGORIE PERFORMANCE DIVERSIFIÉ PATRIMONIAL Pour cette édition, c’est le fonds DWS Concept Kaldemorgen (LU0599947198) qui remporte la Pyramide.

Ce fonds prudent monde de DWS Asset Management affiche des performances.

de + 5,43 % sur trois ans, + 13,89 % sur cinq ans et + 35,06 % sur dix ans (source:Quantalys au 15 mars dernier).

CATÉGORIE PERFORMANCE DIVERSIFIÉ OFFENSIF C’est le fonds flexible d’Amundi, First Eagle Amundi International Fund (LU0068578508) qui est primé cette année.

Au 15 mars dernier, le fonds First Eagle Amundi International Fund affichait de belles performances à court et long terme:+ 22,14 % trois ans et + 37,47 % sur cinq ans et + 97,83 % sur dix ans (source:Quantalys).

CATÉGORIE PERFORMANCE PERFORMANCE ABSOLUE Le fonds de Helium Selection de Syquant Capital est récompensé cette année (LU1112771503).

Selon les données de la société Quantalys au 15 mars dernier, les performances de ce fonds déjà primé par le passé sont à souligner:+ 18,03 % sur trois ans et + 34,43 % sur cinq ans.

Les fonds préférés des CGP Pour la quatrième année, la rédaction du magazine Investissement Conseils a souhaité décerner des Pyramides aux fonds les plus appréciés des conseillers en gestion de patrimoine.

CATÉGORIE DIVERSIFIÉ Dans cette catégorie très hétérogène et très concurrentielle, c’est le fonds R-Co Valor de Rothschild & Co AM qui est privilégié (FR0011253624). Selon les données de Quantalys au 15 mars dernier, le fonds réalise une performance de + 12,75 % sur trois ans, 46,29 % sur cinq et + 132,06 % sur dix ans.

Dans cette catégorie, la deuxième place revient à Varenne Valeur de Varenne Capital Partners et la troisième place à Eurose de DNCA Finance.

CATÉGORIE OBLIGATIONS C’est le fonds Carmignac Portfolio Crédit de Carmignac qui a été récompensé cette année (LU1623762843). Sur trois ans, au 15 mars dernier, le fonds réalise une performance de + 29,04 % (source:Quantalys).

Dans cette catégorie, la deuxième place revient à Tikehau European High Yield de Tikehau Capital et la troisième place à EDR Fund Bond Allocation d’Edmond de Rothschild AM.

CATÉGORIE ACTIONS INTERNATIONALES Le fonds Comgest Monde se distingue cette année encore (FR0000284689). Géré selon l’approche «qualité-croissance», il délivre une performance de:-+ 21,41 % sur trois ans, -+ 53,10 % sur cinq ans-et + 197,55 % sur dix ans (source:Quantalys au 15 mars dernier).

Aux deuxième et troisième places du podium, nous trouvons Pictet Global Megatrend de Pictet Asset Management et Thematics Meta Funds de Thematics Asset Management.

CATÉGORIE ACTIONS EUROPÉENNES Dans cette catégorie très concurrentielle, c’est à nouveau un fonds de Comgest qui est primé:Comgest Renaissance Europe (FR0000295230). Sa performance s’élève à + 41,12 % sur trois ans, + 86,87 % sur cinq ans et + 182,29 % sur dix ans (source:Quantalys au 15 mars dernier).

Le deuxième fonds le plus cité est Comgest Moneta Multi Caps et le troisième Centifolia de DNCA Finance.

CATÉGORIE ACTIONS THÉMATIQUES Les fonds thématiques ont actuellement le vent en poupe et l’offre s’avère de plus en plus vaste. Dans cette catégorie, c’est à nouveau le fonds Pictet-Water de Pictet Asset Management qui ressort du sondage (LU0104884860). Ce fonds historique de la maison de gestion suisse délivre une performance de:-+ 30,28 % sur trois ans; -+ 64,82 % sur cinq ans;-et + 165,97 % sur dix ans (source:Quantalys, au 15 mars).

FF Global Technology de Fidelity et BNP Aqua de BNP Paribas Asset Management complètent le podium.

CATÉGORIE ACTIONS SMALL & MID-CAPS Dans cette catégorie, c’est le fonds Sextant PME d’Amiral Gestion qui a été plébiscité par les conseillers (FR0010547869).

Ce fonds de petites et moyennes capitalisations réalise une performance de + 39,20 % sur cinq ans et + 119,97 % sur dix ans (source:Quantalys au 15 mars dernier)..

Dans cette catégorie, le fonds Lazard Small Caps se classe en deuxième position et Oddo BHF Avenir Euro prend la troisième place.

CATÉGORIE PERFORMANCE ABSOLUE Dans cette dernière catégorie, le classement est inchangé par rapport à l’an passé. C’est donc le fonds BDL Rempart de BDL Capital Management (FR0010174144) qui remporte la Pyramide pour la deuxième année consécutive. Ce fonds long-short, délivre une performance de + 28,04 % sur trois ans, + 39,65 % sur cinq ans et + 47,43 % sur dix ans (source:Quantalys au 15 mars dernier).

Dans le classement, Eleva Absolute Return Europe d’Eleva Capital conserve la deuxième place, et DNCA Alpha Bonds de DNCA Finance arrive en troisième position.

Trois autres prix A côté de ces prix attribués à différents fonds par les CGP ou pour leurs performances trois autres prix ont été remis à des sociétés:-deux prix «société de gestion»venant récompenser les produits et l’offre de services d’une société gestion de portefeuille, l’un étant décerné suite au sondage réalisé auprès des cabinets de gestion de patrimoine, l’autre par la rédaction d’Investissement Conseils;-et, pour clôturer cette catégorie, une pyramide de l’innovation décernée par la rédaction d’Investissement Conseils.

SOCIÉTÉ DE GESTION, PYRAMIDE DES CONSEILLERS Cette année encore, c’est la société de gestion Comgest qui a été plébiscitée par les conseillers en gestion de patrimoine. La société de gestion, créée il y a plus de trente-cinq ans, comptait près de 30 milliards d’euros d’encours au 30 juin dernier.

Présente à l’international (huit bureaux en Europe, quatre en Asie-Pacifique et un aux Etats-Unis), elle dispose d’une large gamme de fonds actions globaux, régionaux ou pays, et sur différentes tailles de capitalisation boursière.

Deux de ses fonds ont été plébiscités par les CGP cette année encore:Comgest Monde et Comgest Renaissance Europe.

SOCIÉTÉ DE GESTION PYRAMIDE DE LA RÉDACTION Cette année, la rédaction a choisi de récompenser la société Corum L’Epargne. La société propose, depuis 2020, une gamme de fonds obligataires auprès du grand public. En effet, cette expertise existe depuis 2008 mais était initialement réservée aux clients institutionnels. Elle propose une gamme de cinq fonds, gérée par cinq gérants spécialisés par secteur d’activité:-Corum Butler Entreprises (+11,53 % en 2023);-Corum Butler Credit Opportunities (+ 8,63 % l’an passé);-Corum Butler European High Yield (+ 12,87 % l’an passé);-Corum Butler Short Duration (+ 7,53 % en 2023);-et Corum Butler Smart ESG (8,71 % l’an passé).

Tous ses fonds sont accessibles au sein des contrats d’assurance de Corum LIFE (PER, assurance-vie et contrat de capitalisation). Au total, la société compte plus d’un milliard d’euros d’actifs sous gestion (au 31 décembre dernier).

PYRAMIDE DE L’INNOVATION La Pyramide de l’innovation est décernée, cette année, à Pictet Asset Management pour Pictet-China Environmental Opportunities (LU2581851370). Ce fonds classifié article 9 de la réglementation SFDR investit dans les sociétés chinoises favorables à l’environnement. Lancé en octobre 2023 à Paris, Pictet-China Environmental Opportunities repose sur le concept que la Chine est le plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde et doit faire face à de nombreux défis environnementaux. «Le problème chinois est aussi le nôtre:les dégâts causés à l’environnement par l’économie chinoise ne s’arrêtent pas aux frontières de l’Empire du Milieu, expose Hervé Thiard, directeur général de Pictet Asset Management France. Facteur a priori aggravant, la Chine se développe à un rythme soutenu:5 à 10 % taux de croissance du PIB depuis vingt ans. Elle doit soutenir ce rythme de croissance pour arriver à un niveau de développement équivalent aux pays occidentaux. Et cette forte croissance pourrait créer davantage de dommages à l’environnement. Nous voyons cette croissance comme une chance. Cette forte croissance va permettre de financer la transition vers une économie plus verte. Et c’est ce qui se passe dans les faits. La transition est inscrite dans les grands plans gouvernementaux et, en quelques années, la Chine est devenue la championne des batteries, véhicules propres, panneaux solaires. La Chine est à la fois le problème et la solution.»L’équipe de gestion du fonds de Pictet est composée de trois personnes d’origine chinoise, dont deux basées à Shanghai. Elle procède à une sélection bottom-up des entreprises, qui aboutit à un portefeuille de trente-cinq à quarante-cinq titres, quasi exclusivement des actions A..

..Produits structurés P our cette catégorie, trois Pyramides ont été décernées cette année deux prix des conseillers avec la distinction entre les émetteurs de produits structurés et les brokers en produits structurés, ainsi qu’un prix décerné par la rédaction d’Investissement Conseils.

CATÉGORIE ÉMETTEUR PRIX DES CONSEILLERS Cette année encore, c’est Adequity (groupe SG) qui a été plébiscité par les CGP, auprès desquels 2 milliards d’euros ont été collectés l’an passé. Désormais dirigée par Benjamin Cazenave, cette marque a été lancée en 2001 et propose à la fois des produits de campagne (Target et Rendement) et des produits sur mesure. Début janvier, Adequity revendiquait détenir plus de 5 milliards d’euros d’encours sous gestion.

Dans le classement des émetteurs, Adequity devance, comme l’an passé, les sociétés Goldman Sachs (deuxième) et Privalto (troisième, marque du groupe BNP Paribas).

CATÉGORIE BROKER PRIX DES CONSEILLERS Dans cette catégorie, c’est la société Equitim (groupe Apicil) qui a été pri-mée. La société affirme avoir émis pour 2,2 milliards d’euros de produits structurés l’an passé pour plus de neuf cents produits. Pour ses partenaires, la société a notamment créé, en 2018, sa propre plate-forme digitale dédiée aux produits structurés:Key-Ops by Equitim. Dans le classement, Equitim, qui compte une trentaine de collaborateurs, devance Irbis Finance (groupe Linxea) et Zenith Capital, dont les activités devraient être renforcées par la future acquisition par le Groupe Crystal de Primonial Ingénierie et Développement qui comprend la société DS Investment Solutions également spécialisée dans la conception de produits structurés.

PYRAMIDE DE LA RÉDACTION Dans cette catégorie, la Pyramide revient à Silex.

Pour épauler ses partenaires, la société propose, notamment, la solution My_Spark, disponible sous forme de plateforme Web et d’application mobile qui permet au professionnel du patrimoine:-de suivre son portefeuille de produits structurés (vue agrégée, situation par rapport aux barrières, aperçu des flux de trésorerie potentiels, calendrier des événements), transparisation et gestion des risques (exposition aux tiers, répartition des sous-jacents);-d’accéder aux publications de Silex (analyses macroéconomiques, notes thématiques sur classes d’actifs, Buylist actions, etc.) pour la génération d’idées d’investissement;-et de construire ses propres offres structurées via un pricer intégré..

P our cette catégorie dédiée à la pierre-papier, différents types de Pyramides ont été remis lors de cette 12e édition:-de performance selon une méthodologie définie avec notre partenaire Quantalys,-des CGP;-et de la Rédaction (sociétés de gestion, innovation et développement). Pour les SCPI, les prix de performance, décernés en partenariat avec Quantalys, sont attribués sur la base de plusieurs critères cumulatifs:taux de rendement interne à trois ans, taux de variation du prix moyen, taux de distribution sur la valeur de marché, taux d’occupation financier, mais aussi la bonne diversification en nombre d’actifs ou encore la taille de la société.

Pour les OPCI (professionnels et grand public), c’est la performance à trois ans des fonds qui est retenue.

SCPI DE BUREAUX À CAPITAL FIXE La SCPI Le Patrimoine Foncier d’Aestiam a été primée cette année encore. Lancée en 1968, elle affiche un taux de distribution de 6,21 % en 2023, un taux d’occupation financier de 96,96 % et une capitalisation de 124 millions d’euros avec un patrimoine principalement investi à Paris.

SCPI DE BUREAUX À CAPITAL VARIABLE Cette Pyramide revient cette année à Paref Gestion pour Interpierre Europe Centrale dont le taux de distribution 2023 s’élève à 5,80 % et le TOF à 97,20 %. Cette SCPI lancée en 2020 et labellisée ISR l’an passé (42,7 millions d’euros de capitalisation à fin décembre) a pour singularité d’être investie en Europe Centrale (Pologne, République tchèque et Hongrie).

SCPI COMMERCES À CAPITAL FIXE La Pyramide SCPI de commerces à capital fixe revient, cette année, à AEW..Pierre-papier Paris Commerces d’AEW Patrimoine, lancé en 1991. Son TD 2023 s’élève à 6,12 %, et son TOF atteignait 96,06 % en fin d’année dernière.

Cette SCPI (316 millions d’euros de capitalisation) est issue de l’absorption en juin 2022 par SCPI Actipierre 3 des SCPI Actipierre 1 et Actipierre 2, qui a donné lieu à son changement de dénomination. Comme son nom l’indique, ce véhicule est principalement investi à Paris et en Ile-de-France.

SCPI COMMERCES À CAPITAL VARIABLE Le prix de performance revient, cette année à la SCPI Coeur de Ville de Sogenial Immobilier.

Son taux de distribution (TD) a atteint 5,30 % l’an passé et son TOF (taux d’oc-cupation financier) s’élevait à 94,28 % en 2023. Créé en décembre 2012, ce véhicule (26 millions d’euros de capitalisation; vingt-neuf actifs en portefeuille) investit sur le marché français, à Paris et dans le centre-ville des grandes métropoles régionales.

SCPI DIVERSIFIÉE À CAPITAL FIXE La Pyramide de performance a été décernée à Immo Placement d’Atand, une SCPI créée en 1968 dont le patrimoine se situe dans les métropoles régionales françaises (307 millions d’euros de capitalisation à fin décembre 2023). Son portefeuille est majoritairement composé de bureaux et de commerces.

En 2023, son taux de distribution a atteint 5,61 % et son TOF s’élevait à 94,71 %..

SCPI DIVERSIFIÉE À CAPITAL VARIABLE Dans cette catégorie, c’est la SCPI Iroko Zen d’Iroko qui a été récompensée. Son taux de rendement 2023 est de 7,12 % (5,5 % d’objectif de rendement) et son taux d’occupation financier s’élevait à 100 % au 31 décembre dernier. D’une capitalisation de 467 millions d’euros à fin décembre dernier, cette SCPI est investie dans cinq pays, pour quatre-vingt-dix-sept actifs dans sept secteurs différents.

SCPI SPÉCIALISÉE À CAPITAL VARIABLE Cette année encore, c’est ActivImmo d’Alderan qui a obtenu la Pyramide dans la catégorie SCPI spécialisée. Investie dans l’immobilier logistique, cette SCPI lancée en 2019 affiche un taux de rendement de 5,53 % en 2023 et un taux d’occupation financier de 98,38 %. Elle a récemment dépassé le milliard d’euros de capitalisation (1,14 milliard à fin décembre 2023) et diversifie son patrimoine à l’international.

PYRAMIDE CATÉGORIE OPCI Altixia REIM cf.interview pages 40 à 41) a, à nouveau, été primé pour son OPCI grand public Altixia Valeur (FR0013442845). Ses performances annuelles s’élèvent à 5,85 % en 2020, 5,69 % en 2021, 5,09 % en 2022 et enfin 3,74 % en 2023. Sur trois ans, au 31 décembre, dernier sa performance s’élève à 15,23 %.

PYRAMIDE CATÉGORIE OPCI PROFESSIONNEL Dans cette catégorie des OPCI accessibles aux investisseurs avertis, Pierre Premier Gestion remporte la Pyramide pour son fonds PPG Retail (FR0013324662). Ce véhicule professionnel (près de 173 millions d’euros d’actif brut créé en 2018) affiche une performance de 34,01 % sur trois ans au 31 décembre dernier.

Pierre Premier Gestion avait déjà remporté cette Pyramide l’an passé pour ce même véhicule qui est investi dans des murs de commerce situés en centre-ville ou dans des zones commerciales sur l’ensemble du territoire français. Pour des questions de liquidité et de diversification, le fonds PPG Retail privilégie les actifs de tailles petites et moyennes.

PYRAMIDE DES CONSEILLERS CATÉGORIE SCPI Cette année, c’est la société Corum L’Epargne qui a été plébiscité par les professionnels du patrimoine. La société propose trois SCPI, toutes tournées à l’international:-Corum Origin lancé en 2012:6,06 % de rendement l’an passé;-Corum XL créé en 2017:5,40 % de rendement l’an passé;-et Corum Eurion lancé en 2029:5,67 % de rendement en 2023.

Le podium est complété par les sociétés Sofidy et Perial Asset Management aux deuxième et troisième places.

PYRAMIDE DE LA RÉDACTION CATÉGORIE SCPI La rédaction a porté son choix, cette année, sur Aestiam société créée il y a plus de cinquante ans. Cette société propose aux CGP une gamme de cinq SCPI:-Aestiam Pierre Placement (bureaux, 80 millions d’euros de capitalisation),-Aestiam Pierre Rendement (commerce, 401 millions d’euros de capitalisation),-Aestiam Cap’Hébergimmo (hôtellerie, 82 millions d’euros de capitalisation);-Le Patrimoine Foncier (bureaux, 124 millions d’euros de capitalisation);-et Pierrevenus (diversifiée, 211 millions d’euros de capitalisation).

Elle dispose également d’une offre de clubs deals immobiliers (Fair Impact by Aestiam). Avec plus de 1,2 milliard d’euros sous gestion, elle gère des actifs dans différents secteurs, principalement situés en France.

PYRAMIDE DES CONSEILLERS, CATÉGORIE SOCIÉTÉ CIVILE C’est la société Sofidy qui est primée cette année. Dans ce domaine, la société du groupe Tikehau créée en 1987 propose Sofidy Convictions Immobilières (463 millions d’euros d’actif net,.

FR0013466117) qui délivre une performance de 14,19 % sur trois ans au 18 mars dernier (source:Quantalys). Sur la deuxième marche du podium se trouve Arkea REIM et la troisième place revient à Primonial REIM.

PYRAMIDE DE LA RÉDACTION CATÉGORIE SOCIÉTÉ CIVILE La rédaction a mis à l’honneur Arkea REIM cette année. La société de gestion de fonds immobiliers du Crédit Mutuel Arkéa créée en 2021 (1,3 milliard d’euros d’encours, à fin décembre 2023) propose deux SC:-Territoires Avenir (5,65 % de performance l’an passé) qui se positionne en direct sur des actifs diversifiés (320 millions d’euros d’encours);-et Silver Avenir (6,15 % de performance en 2023) qui investit dans l’immobilier résidentiel en viager (800 millions d’euros d’encours).

Pour accompagner ses partenaires CGP, la société a constitué une équipe de quatre personnes composée d’un directeur commercial et de trois responsables des partenariats se répartissant l’est, l’ouest et le nord de la France.

PYRAMIDE DES CONSEILLERS CATÉGORIE OPCI Les conseils en gestion de patrimoine ont attribué le prix à Altixia REIM qui propose l’OPCI Altixia Valeur primé pour ses performances.

Altixia REIM devance dans cette catégorie les sociétés Sofidy (OPCI Sofidy Pierre Europe et SoLiving) et Swiss Life Asset Managers France (OPCI SwissLife ESG Dynapierre).

PYRAMIDE DE L’INNOVATION Cette année, la rédaction du magazine Investissement Conseils a porté son choix sur la société civile à capital variable SC Terres Invest lancée par Vatel Capital.

Référencée au sein de contrats d’assurance-vie, contrats de capitalisation et produits retraite, ce véhicule a pour vocation d’acquérir et de mettre à bail des terres agricoles françaises afin de:-favoriser l’installation de jeunes agriculteurs,-et de restructurer ou d’agrandir des exploitations agricoles existantes en recherchant de meilleures performances environnementales.

L’objectif de la société de gestion est de lever 100 millions d’euros d’ici trois ans et de délivrer une performance de 5 % par an à horizon huit ans.

PYRAMIDE DU DÉVELOPPEMENT Ce prix revient à la société de gestion Remake lancée en fin d’année 2021 par Nicolas Kert et David Seksig et qui gère, de façon opportuniste, la SCPI diversifiée Remake Live. Celle-ci est tournée vers le développement des territoires, notamment la périphérie des grandes métropoles européennes (30 % en France et 70 % en Europe et les pays de l’OCDE).

Ce véhicule labellisé ISR a délivré un rendement de 7,79 % l’an passé (5,5 % d’objectifs) et comprend une dimension sociale avec une poche de 5 à 10 %. Il est référencé chez différents assureurs et plate-forme titre.

L’an passé, la société a plus que doublé sa collecte à 270 millions d’euros et investi 302 millions d’euros. A fin décembre dernier, la capitalisation de Remake Live s’approchait des 400 millions d’euros, soit moins deux ans après sa création.

T reize prix ont été décernés cette année dans la catégorie dédiée à l’immobilier physique. Un secteur qui couvre les différents segments de marché:immobilier nu neuf et ancien, résidences avec services (étudiants, Ehpad, seniors…), démembrement de propriété, mais aussi les plates-formes dédiées à la sélection et commercialisation de biens immobiliers. Ces prix ont été décernés à la fois suite à notre sondage réalisé auprès des conseillers en gestion de patrimoine et par la rédaction du magazine Investissement Conseils.

IMMOBILIER NEUF NU MÉTROPOLE PYRAMIDE DES CONSEILLERS Vinci Immobilier Patrimoine a une nouvelle fois été plébiscité par les conseillers en gestion de patrimoine cette année. Dotée d’une équipe commerciale présente sur tout le territoire, la société propose principalement des programmes neufs dans le cadre du dispositif Pinel dans toutes les régions de France, ainsi que des résidences gérées bas carbone dont la gestion est assurée par Ovelia et Student Factory.

Dans le classement, Vinci Immobilier devance les sociétés Green City Immobilier et Nexity.

IMMOBILIER NEUF NU OUTRE-MER PYRAMIDE DES CONSEILLERS Cette année, la Pyramide des conseillers est attribuée au promoteur brestois Groupe Oceanic qui opère également en Guyane depuis plus de vingt-cinq ans. Le podium se compose, en deuxième position, de Oceanis Promotion qui opère en métropole, mais aussi à La Réunion et, en troisième position, de CBO Territoria (présent à La Réunion depuis près de vingt ans, mais aussi à Mayotte).

IMMOBILIER NEUF NU PYRAMIDE DE LA RÉDACTION La rédaction du magazine Investissement Conseils a choisi d’attribuer ce..Immobilier

prix au promoteur lyonnais Groupe Confiance Immobilier. La structure créée il y a plus de trente-cinq ans opère notamment dans le Sud, la région genevoise ou encore la région parisienne.

DÉMEMBREMENT PYRAMIDE DES CONSEILLERS Leader de l’investissement en nue-propriété, Perl conserve la tête du classement des conseillers dans cette catégorie.

pour la septième année consécutive.

Notons que la société présidée par Julien Drouot-l’Hermine a annoncé officiellement, en janvier 2021, le changement de ses statuts pour devenir une société à mission. Les produits Perl en nue-propriété sont distribués exclusivement par des conseillers en gestion de patrimoine:1 500 cabinets de gestion de patrimoine et trente réseaux d’assurances ou bancaires. Depuis sa création il y a vingt-quatre ans, la filiale de Nexity a permis la production de plus de 11 000 appartements. Perl devance les sociétés iPlus (groupe Consultim) et Groupe Réalités dans le classement établi par les conseillers.

DÉMEMBREMENT PYRAMIDE DE LA RÉDACTION La rédaction du magazine Investissement Conseils a porté son choix sur la société Révéa.

Créée par Agnès et Hervé Brasseur, cette structure met en relation des propriétaires-bailleurs privés avec des particuliers désireux d’acquérir l’usufruit viager d’un bien immobilier.

IMMOBILIER ANCIEN PYRAMIDE DES CONSEILLERS Comme l’an passé, les conseillers en gestion de patrimoine ont plébiscité la société François 1er qui opère sur tout le territoire français, de la Normandie au Sud, en passant par la façade ouest et l’Alsace. Elle collabore avec cinq cents cabinets de conseil en gestion de patrimoine et distribue par leur intermédiaire des produits dans les dispositifs fiscaux des monuments historiques, Malraux et déficit foncier.

Podium inchangé cette année, car Histoire & Patrimoine et le groupe CIR complètent à nouveau le podium.

IMMOBILIER ANCIEN PYRAMIDE DE LA RÉDACTION Le prix de la rédaction a été décerné à Histoire & Patrimoine (groupe Altarea).

La société présidée par Rodolphe Albert compte plus de trente années d’expertise dans le domaine du «bel ancien»(Malraux, monuments historiques, déficit foncier, déficit foncier-Pinel, dispositif Denormandie).

RÉSIDENCES SENIORS, EHPAD ET ÉTUDIANTS PYRAMIDE DES CONSEILLERS Dans le classement des résidences avec services, regroupant résidences avec seniors, Ehpad et résidences étudiantes, les conseillers en gestion de patrimoine ont primé, cette année, Groupe Confiance Immobilier qui remporte ainsi sa deuxième Pyramide.

La société devance Domitys Invest et Les Senioriales.

RÉSIDENCES TOURISME ET AFFAIRES PYRAMIDE DES CONSEILLERS Dans cette catégorie Résidences de tourisme et affaires, les professionnels du patrimoine ont porté leur choix, comme l’an passé sur Altarea Partenaires, auparavant primé dans le cadre du prix de la Rédaction pour la catégorie immobilier neuf..

Le podium comprend également en deuxième position Terresens et Cap West Groupe à la troisième marche.

RÉSIDENCES AVEC SERVICES PYRAMIDE DE LA RÉDACTION Cette année, c’est la société Pierre-Loyers Conseil qui a été primée par la rédaction.

Fondé par Alexandre Targe en 2013, Pierre-Loyers Conseil (marque du groupe LMNP Factory) est une plateforme lyonnaise de sélection de biens en résidences gérées, en particulier des résidences étudiantes, seniors et Ehpad.

RÉSIDENCES GÉRÉES MARCHÉ SECONDAIRE PYRAMIDE DES CONSEILLERS Dans cette catégorie, les conseillers en gestion de patrimoine ont à nouveau plébiscité la société du groupe Consultim, LB2S. La société a récemment lancé l’outil Scot qui permet au professionnel du patrimoine de l’accompagner dans la sélection du bien correspondant aux besoins et attente de son client. Les biens en stock sont alors analysés à la fois d’un point de vue immobilier (prix, âge, DPE, superficie…) et d’un point de vue locatif (preneur, bail en cours, conjoncture du segment…).

Complètent le podium les sociétés Revenu Pierre et Pierre-Loyers Conseil.

PLATES-FORMES IMMOBILIÈRES PYRAMIDE DES CONSEILLERS Cette année, les professionnels du patrimoine ont décidé de plébisciter Theseis, une plate-forme en ligne de biens sélectionnés et agréés par le Laboratoire de l’Immobilier, son service d’étude dédié aux professionnels du patrimoine. La structure collabore avec un grand nombre de promoteurs, tels que Eiffage, Icade, Nacart, Quartus, Vinci ou encore Sporting Promotion.

Sur le podium établi par les conseillers en gestion de patrimoine, Cerenicimo se classe deuxième, et Otaree, en troisième position.

PLATES-FORMES IMMOBILIÈRES PYRAMIDE DE LA RÉDACTION De son côté, la rédaction du magazine Investissement Conseils a porté son choix cette année sur la plate-forme Cerenicimo (groupe Consultim), spécialisée plus particulièrement dans la sélection de biens en résidences services. Leader national de la distribution de biens en immobilier géré depuis près de trente ans, cette structure a commercialisé plus de sept-cent-soixante-dix résidences, soit plus de cinquante-huit mille six-cents logements via environ deux mille cinq cents partenaires CGP.

..Diversification patrimoniale D ans la catégorie diversification patrimoniale, trois Pyramides ont été remises:-la première dans le domaine du Girardin industriel par les professionnels du patrimoine;-la deuxième pour la diversification patrimoniale décernée également par les conseils en gestion de patrimoine;-et la troisième par la rédaction du magazine Investissement Conseils.

PYRAMIDE DES CONSEILLERS GIRARDIN INDUSTRIEL Comme l’an passé, dans le cadre du dispositif Girardin industriel (article 199 undecies B du Code général des impôts) c’est la société Financ’Ile qui est plébiscitée par les profesionnels du patrimoine pour réduire la note fiscale de leurs clients (offre Mutual’IR).

Cette année, Inter Invest arrive en deuxième position et Ecofip se classe troisième.

PYRAMIDE DES CONSEILLERS DIVERSIFICATION PATRIMONIALE Pour la huitième année consécutive, c’est la société France Valley qui a été plébiscitée par les conseils en gestion de patrimoine. Société de gestion agréée par l’Autorité des marchés financiers depuis 2014, France Valley propose des solutions d’investissement en actifs naturels, à savoir forestiers, viticoles et agricole. La société compte 4,2 milliards d’euros d’actifs sous gestion (en France, mais aussi en Europe) pour le compte de dix-sept mille investisseurs privés et institutionnels. Notons qu’en mai dernier, Charterhouse Capital Partners a pris une participation minoritaire au sein du capital de la société aux côtés des fondateurs de France Valley, Guillaume Toussaint et Arnaud Filhol, ainsi que de l’ensemble de l’équipe de management. Cette année, Fiducial Gérance (gérant de groupements forestiers et SCPI notamment) arrive en deuxième position, tandis que Finple (acteur du financement.

participatif du groupe Consultim) se classe troisième.

PYRAMIDE DE LA RÉDACTION DIVERSIFICATION PATRIMONIALE La rédaction a porté son choix sur la société les GFV Saint-Vincent, spécialiste de l’investissement foncier viticole.

Depuis sa création, la société dirigée par Emilie Deloire Bourgeat a lancé soixante-cinq groupements fonciers viticoles (GFV) basés dans quatre régions viticoles différentes (Bourgogne, Champagne, Bordeaux et vallée du Rhône) pour cent-quatre-vingts hectares de vignes vendues.

Le taux de rendement interne (TRI) de ses GFV se situe entre 4 et 6 % net par an sur quinze ans. Outre les GFV acces-sibles à partir de 57000 €, la société propose aussi des solutions sur mesure pour un montant minimum de 300 000 €.

..Logiciels et FinTechs D ernière catégorie, les logiciels et les FinTechs qui accompagnent les CGP dans leur quotidien. Ici, deux prix ont été décernés cette année:-le premier suite aux votes des conseillers en gestion de patrimoine;-et le prix de la rédaction du magazine Investissement Conseils.

PYRAMIDE DES CONSEILLERS Sans surprise, les professionnels du conseil en gestion de patrimoine ont décerné leur Pyramide au groupe Harvest qui couvre la quasi-totalité des besoins des professionnels du patrimoine (simulations patrimoniales, conformité réglementaire…). Déjà largement leader sur son marché, le groupe Harvest avait renforcé sa position avec les acquisitions successives des sociétés Fidroit, Quantalys ou encore Feefty, sous l’impulsion de sa CEO, Virginie Fauvel. Récemment, la société a fait l’acquisition de son concurrent ManyMore.

Dans ce classement des conseillers arrivent à la deuxième position la société Fees and You (conformité réglementaire, digitalisation des process de souscription…) et, en troisième place, Factorielles (outils dédiés à l’optimisation de la protection sociale).

PYRAMIDE DE LA RÉDACTION La rédaction d’Investissement Conseils distingue cette année Exceliances SAS. Présidée et fondée par Olivier Tubetti, la société lyonnaise distribue la solution Easy by Exceliances, un outil d’accompagnement des professionnels du patrimoine dans le cadre de leur mission de conseil patrimonial.

Cet outil Web s’appuie sur différentes fonctionnalités:speech recognition (enregistrement des informations lors de la conversation avec le client), data mining (analyse prédictive des besoins futurs du client), OCR et IA (collecte intelligente des données), composition automatique des documents et analyse des données collectées et préconisation de solutions à 360°.

VIE PLUS PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Contrat d’assurance-vie..Patrimoine Vie Plus PRIX DES CONSEILLERS..catégorie PER individuel..Pertinence Retraite “ Recevoir quatre grandes récompenses est un honneur, une joie et surtout un défi pour l’avenir. C’est aussi la mise en lumière de notre engagement et de nos nouveaux investissements à la fois dans les hommes et dans les outils. Merci à tous pour votre confiance. ” Anne-France Gauthier, directeur commercial Vie Plus NORTIA PRIX DE LA RÉDACTION..catégorie Contrat d’assurance-vie..Panthéa Vie “ Panthéa est le contrat phare de Nortia. Depuis 20 ans, nous sommes soucieux de le faire évoluer pour répondre aux besoins de nos CGP. Ces aménagements réguliers permettent aujourd’hui:une souscription 100 % digitalisée, un univers d’investissement large, des modes de gestion cumulables:libre (titres vifs possibles), pilotée et personnalisée (sociétés de gestion combinables). Mais surtout des offres bonus pouvant aller jusqu’à 5,53 % bruts de frais de gestion et de prélèvement sociaux. Suivez les actus Nortia ! ” Zamila Afonso, directrice de l’offre Nortia PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Plate-forme assurance PRIX DU DÉVELOPPEMENT “ Cette distinction rassemble tous les axes travaillés pour permettre à chaque CGP de trouver chez Vie Plus les ingrédients facilitant l’exercice de son conseil:qualité du back-office, formations, animations, suivi au quotidien. Notre ambition ? Tendre à être la référence en développant notre performance sur tous les items importants pour nos partenaires. Nos axes favoris sont:maintenir une qualité de service dans toutes les phases de marché, adapter celle-ci aux nouvelles technologies, favoriser sa fiabilité et viser l’excellence. Nous avons renforcé nos équipes pour un accompagnement quotidien plus fort, soutenu et expert. Nous favorisons aussi l’écoute, afin de ne jamais nous éloigner des attentes de nos partenaires. Fidèles à nos valeurs, agile, visionnaire et engagé, nous nous remettons en cause pour continuer à trouver de nouvelles idées et anticiper demain. ” “ Ces jolies récompenses nous donnent l’ambition d’aller plus loin. Ces deux contrats traduisent nos expertises en matière d’épargne et retraite, éléments fondamentaux de la vie patrimoniale des clients. Ils proposent tous deux la gamme Tremplin, constituée de supports d’investissement non cotés historiquement réservés aux institutionnels, qui sont orientés vers l’économie réelle et suivent l’évolution de l’économie et des aspirations des clients. ” “ Ce prix récompense toutes les équipes de Suravenir qui mettent leur énergie au service des CGP. Les services supports sont les rouages indispensables à une plateforme efficace au sein de laquelle la fluidité des échanges est une volonté majeure. Cela récompense le marketing, les investissements, le back-office, l’animation des ventes, le juridique et l’ingénierie patrimoniale et tous ceux qui facilitent la création de valeur. ” LOMBARD INTERNATIONAL ASSURANCE PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Contrat luxembourgeois..Lombard Liberté “ La France est le premier marché européen pour l’assurance-vie luxembourgeoise et Lombard International Assurance, dont la collecte 2023 sur le marché français a une nouvelle fois dépassé le milliard d’euros, pour la troisième année consécutive. Nous sommes reconnus comme un acteur de référence par les CGP et cette pyramide vient confirmer notre position de leader sur ce segment. Notre ambition est de rester un acteur fort chez les CGP, de répondre à leurs exigences, de les accompagner avec une offre et un service d’excellence. Notre offre 100 % UC luxembourgeoise est reconnue pour ses nombreux avantages, notamment pour sa flexibilité d’investissement inégalée, avec une souplesse de référencement supérieure à d’autres assureurs. ” Jonathan Villarrubia, Sales Director France Lombard International Assurance CORUM LIFE PRIX DE LA REDACTION..catégorie PER individuel..Corum PERLife “ Nous sommes ravis de recevoir ce prix de la rédaction qui distingue notre PER quelques mois seulement après son lancement en octobre 2023. Fidèle à l’ADN de CORUM L’Épargne, CORUM PERLife se veut accessible, en quête de performance, et sans autres frais que ceux des produits qui y sont intégrés et que ceux liés à l’éventuelle sortie en rente. Comme le contrat d’assurance vie CORUM Life, CORUM PERLife donne accès en exclusivité aux SCPI et aux fonds obligataires du groupe CORUM, ainsi qu’à un fonds à capital garanti. Outre le PER, deux fonds euro ainsi qu’un contrat de capitalisation sont en effet venus enrichir en 2023 la gamme de la compagnie d’assurance CORUM Life, afin de toujours mieux répondre aux besoins des épargnants et des CGP. ” Amandine Lezy, directrice de la compagnie d’assurance Corum LIFE BNP PARIBAS CARDIF PRIX DE LA RÉDACTION..catégorie Partenaire prévoyance..Cardif Libertés Emprunteur “ Cardif Libertés Emprunteur est un contrat d’assurance de prêt 100 % compatible avec les critères CCSF, avec des garanties et options complètes. Un parcours parmi les plus aboutis du marché:97,5 % des clients signent leur adhésion électroniquement. Un process rapide:83 % des assurés obtiennent une décision immédiate en ligne. Un tarif irrévocable sur les changements des habitudes de vie et révisable à la baisse. Nous sommes fiers également d’être l’un des seuls acteurs à proposer la rupture conventionnelle dans la garantie perte d’emploi. Merci au jury pour ce prix et à nos partenaires pour leur confiance au quotidien. ” Delphine Mantz, directrice réseau CGP, courtiers et e-business BNP Paribas Cardif UAF LIFE PATRIMOINE PRIX DE LA RÉDACTION..catégorie Plate-forme “ Nous sommes très fiers de recevoir 2 pyramides cette année, le prix de la meilleure plateforme et le prix de l’innovation pour le rachat instantané. UAF Life Patrimoine a été créé avec l’ADN de l’innovation et nos partenaires CGP le reconnaissaient aujourd’hui. Nous sommes la première plateforme à proposer un rachat instantané à ses clients titulaires de contrats assurés par Spirica. Notre force est de coconstruire, d’écouter nos clients et même de devancer leurs attentes. Ces prix récompensent l’engagement et la reconnaissance du travail accompli par l’ensemble de nos équipes. Pour 2024, notre objectif est de continuer à accompagner et faciliter le quotidien de nos partenaires en poursuivant le développement des piliers de la plateforme qui sont la qualité en matière d’offre, de services et de digital. Merci à la rédaction pour ces prix et à nos partenaires pour leur confiance. ” Anaïd Chahinian, présidente-directrice générale UAF Life Patrimoine PRIX DE L’INNOVATION..catégorie Assurance-vie..Le Rachat Instantané MEILLEURTAUX PRIX DE LA RÉDACTION..catégorie Crédit “ Nous sommes profondément honorés d’avoir été distingués par le prestigieux Prix des CGP dans la catégorie du Crédit lors de la 12e édition des Pyramides de la Gestion de Patrimoine. Cette reconnaissance de notre engagement à fournir des solutions de crédit immobilier de haute qualité à nos clients est extrêmement gratifiante. Chez MeilleurTaux, nous avons toujours mis l’accent sur l’excellence du service et sur la recherche constante de solutions innovantes pour répondre aux besoins évolutifs de nos clients. Recevoir ce prix est une validation de nos efforts continus et de notre engagement envers l’excellence. Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude envers les organisateurs des Pyramides de la Gestion de Patrimoine pour avoir mis en lumière notre travail et pour avoir créé cet évènement qui permet de distinguer les sociétés les plus plébiscitées par les Conseillers en Gestion de Patrimoine chaque année. Enfin, nous souhaitons remercier chaleureusement nos clients et partenaires pour leur confiance continue. C’est grâce à leur soutien indéfectible que nous avons pu atteindre ce niveau de succès. Nous restons déterminés à continuer à servir nos clients avec la plus haute qualité et à maintenir les normes d’excellence qui nous ont valu cette distinction. Encore une fois, un grand merci à tous ceux qui ont contribué à ce succès. ” Guillaume Autier, président du groupe MeilleurTaux NORTIA INVEST PRIX DE LA RÉDACTION..catégorie Plate-forme “ Cette récompense est le reflet de l’expertise Nortia sur le bancaire depuis 2011, avec une qualité de service reconnue sur le marché. Cela justifie la nouvelle offre comptetitres avec un nouveau Teneur de Compte Conservateur (TCC). Une offre 100 % Nortia qui propose une offre 100 % dédiée au CIF et 100 % à l’écoute. Contactez nos équipes et suivez nos actualités pour plus d’info ! ” Zamila Afonso, directrice de l’offre Nortia Invest INTENCIAL PATRIMOINE PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Plate-forme “ Les équipes d’Intencial Patrimoine et de Gresham Banque sont ravies de recevoir ce 1er prix dans la catégorie meilleure «plate-forme de solutions bancaires». Ce prix traduit notre forte orientation client, qui se traduit chaque année par des investissements continus, notamment en matière de services, d’offre ou de solutions digitales. Mais surtout, ce succès n’aurait pas été possible sans l’engagement et l’implication de toutes les équipes au quotidien. C’est un véritable succès collectif. L’important désormais, c’est de conserver cette confiance de nos partenaires, à qui nous réservons encore quelques surprises pour l’année 2024… ” Jonathan Benharrous, directeur des réseaux externes Intencial Patrimoine ERES PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Epargne salariale “ Reconnaissants et fiers ! Tel est notre état d’esprit vis-à-vis des partenaires CGP qui nous font confiance depuis tant d’années.

Cette nouvelle et 16e Pyramide vient récompenser l’engagement sans faille des équipes Eres pour la satisfaction de nos partenaires. Nos expertises des solutions d’épargne longue, la richesse de notre gamme financière, nos outils digitaux qui simplifient le quotidien des CGP et valorisent leur conseil, sont les ingrédients qui font la recette du succès d’Eres.

En 2024, nos experts continuent d’accompagner les CGP sur le terrain et d’innover pour ensemble faire grandir le partage du profit. ” Mathieu Chauvin, président Eres PRIX DE LA RÉDACTION..catégorie Epargne salariale “ Nous sommes honorés et reconnaissants d’avoir été désignés pour le prix de la rédaction et le prix de la seconde société préférée des CGPI. Ces distinctions soulignent notre engagement à fournir des solutions d’épargne salariale novatrices et adaptées à toutes les tailles d’entreprises. Nous souhaitons exprimer notre gratitude envers nos partenaires et nos collaborateurs, qui jouent un rôle essentiel pour promouvoir et faciliter la mise en place de dispositif d’épargne salariale. Nous sommes impatients de continuer à opérer conjointement avec nos partenaires pour réaliser ensemble des succès encore plus grands dans l’avenir. ” Anne de Lanversin, présidente Generali Epargne Salariale Lahlou Hanouti, directeur général Generali Epargne Salariale GENERALI EPARGNE SALARIALE ALTAROC PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Société en non-coté “ L’équipe d’Altaroc remercie chaleureusement le magazine Investissement Conseils et tous les votants pour ce Prix des CGP dans la catégorie «Non-Coté Société». Grâce à la confiance de ses partenaires, Altaroc est devenu en trois ans un leader européen du Private Equity ouvert aux investisseurs privés. Chaque année, Altaroc propose un millésime composé de cinq à six gérants d’exception tels que CVC, TA Associates, Bridgepoint et Hg. Altaroc cible les segments du Growth Equity et Buy-Out et se concentre sur les secteurs Logiciels, Santé, B2C et Services B2B. Le nouveau Millésime Altaroc sera lancé le 4 avril 2024. ” Frédéric Stolar, Managing Partner Altaroc KEYS REIM PRIX DE LA RÉDACTION..catégorie Société en non-coté immobilier “ Merci au magazine Investissement Conseils pour cette marque de confiance ! Recevoir ce prix est une grande fierté pour Keys REIM et l’ensemble des équipes qui travaillent au quotidien en faveur de l’intérêt de nos partenaires CGPI et de nos investisseurs. Dans un contexte de marché difficile, cette reconnaissance est une source de motivation pour poursuivre nos efforts à offrir des solutions d’investissement créatives en lien avec les nouvelles attentes des épargnants. Aujourd’hui, Keys REIM propose une gamme de trois fonds ouverts complémentaires et labellisés ISR:capitalisation, distribution et assurance-vie. ” Sophie Bourguignon, directrice de la gestion Keys REIM TIKEHAU CAPITAL PRIX DE LA RÉDACTION..catégorie Société en non-coté “ Depuis plusieurs années, Tikehau Capital est engagé dans la démocratisation des stratégies d’investissements non cotées, traditionnellement réservées aux investisseurs institutionnels. Ce prix témoigne de l’implication et de l’engagement de nos équipes qui développent des solutions d’investissement innovantes accessibles au plus grand nombre, notamment via l’assurance-vie. Notre dernière innovation, Tikehau Financement Décarbonation associe une stratégie de décarbonation ambitieuse à une distribution multi-assureurs, dans un format evergreen, éligible à l’assurance-vie. Cette distinction nous ravit et nous encourage à poursuivre dans cette voie dynamique ! ” Raoul Blondet, responsable Business Development Tikehau Capital NOVAXIA INVESTISSEMENT PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Société en non-coté immobilier “ Nous sommes ravis de cette récompense qui démontre une nouvelle fois la confiance accordée au quotidien par nos partenaires à notre gamme de fonds au plus haut niveau d’engagement responsable. Labélisée ISR et classifiée article 9 SFDR, elle offre aux investisseurs la possibilité d’investir sur des véhicules qui transforment des réalités de marché en solutions d’épargne. Une gamme enrichie cette année d’un nouveau parcours de souscription 100 % digitalisé et de nouveaux reportings interactifs qui faciliteront la vie de nos partenaires. (Risques de perte en capital et d’illiquidité). ” Laurent Boissin, président du directoire Novaxia Investissement MNK PARTNERS PRIX DE L’INNOVATION..catégorie Non-coté..Gestion privée by MNK Partners “ Nous sommes très heureux de ce prix qui confirme la pertinence de notre approche. L’immobilier est en constante mutation, les cycles sont devenus de plus en plus courts et amples, il faut savoir les anticiper et une gestion active et agile n’est plus un choix mais une nécessité. En alliant le coté et le non-coté, nous structurons des portefeuilles diversifiés sur tous les secteurs de l’immobilier et notamment les secteurs émergents tels que les data centers et les tours 5G. La gestion privée by MNK Partners permet aux clients de bénéficier d’une stratégie d’investissement immobilière, diversifiée et adaptée à leur profil. ” Nadim Kada, CFA, directeur-Portfolio Management MNK Partners INTER INVEST (ELEVATION CAPITAL PARTNERS) PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Fournisseur de fonds fiscaux “ Nous sommes honorés d’être récompensés par trois distinctions dans la catégorie du non-coté, qui témoignent de notre engagement continu à innover stratégiquement et à anticiper les évolutions du secteur du Private Equity pour répondre aux besoins changeants des investisseurs. Ces reconnaissances illustrent notre détermination à démocratiser le Private Equity en France auprès d’une cible de clients particuliers. Nos nouvelles stratégies d’investissement sont parfaitement alignées avec un marché en constante évolution et reposent sur les fondations solides que nous avons établies depuis la création d’Elevation Capital Partners en 2015. ” Benoît Petit, directeur général Inter Invest EIFFEL INVESTMENT GROUP PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Fonds Evergreen..Eiffel Infrastructures Vertes “ Depuis son lancement, le succès d’Eiffel Infrastructures Vertes a largement dépassé nos attentes. Nous remercions sincèrement les investisseurs et les distributeurs qui nous font confiance. L’obtention de ce prix témoigne de la résonance exceptionnelle que notre fonds a auprès des investisseurs. La classe d’actifs des infrastructures vertes ciblées par le fonds offre des rendements attractifs tout en contribuant directement à la transition énergétique. Cette récompense renforce notre détermination à poursuivre notre mission visant à aligner les intérêts financiers et écologiques pour financer l’économie de demain. ” Fabrice Dumonteil, président Eiffel Investment Group ALKEN AM ACTIONS EUROPE..Alken Euro Opportunities “ Notre fonds apporte une réponse à tous ceux qui souhaitent être actifs sur les marchés au travers d’une exposition diversifiée aux opportunités du marché européen. Et comme l’atteste le prix qui lui est attribué, il a fait preuve de robustesse dans ses performances ces dernières années. Flexible et opportuniste, il ne se limite pas à un style de gestion et s’appuie sur une sélection de titres réalisée en fonction du potentiel de croissance et de valorisation. Sur trois ans, le fonds affiche une performance absolue de 42,34 % (au 13 mars 2024) face à un indice MSCI Europe/Stoxx Composite qui gagne seulement 29,10 %. ” Nicolas Walewski, gérant du fonds et fondateur Alken Asset Management ACTIONS INTERNATIONALES..Lazard Global Equity Franchise LAZARD FRÈRES GESTION PEA..Lazard Actions Euro “ Ces prix viennent de nouveau récompenser les expertises des équipes actions de Lazard Frères Gestion. Notre stratégie d’investissement «Qualité Core Large caps Euro», qui rassemble aujourd’hui près de 5 milliards d’euros d’encours, est saluée par le prix obtenu par le fonds Lazard Actions Euro. Et notre gestion sur les petites capitalisations, avec environ 1 Md€ déployé sur la zone euro et les «microcaps», est reconnue au travers du prix attribué au fonds Lazard Small Caps France. Nous sommes également ravis du prix décerné à Lazard Global Equity Franchise, fonds actions internationales très concentré, géré par Lazard Asset Management et dont la stratégie représente 3,8 Md$. ” Marie-Andrée Puig, directrice de la distribution France Lazard Frères Gestion Guilaine Perche, responsable équipe distribution et partenariats CGP Lazard Frères Gestion EDMOND DE ROTHSCHILD AM (FRANCE) “ Nous sommes fiers de recevoir le 1er prix dans la catégorie actions US pour notre fonds Edmond de Rothschild Fund US Value. Il récompense la performance d’un fonds lancé il y a plus de vingt ans et particulièrement apprécié en France par nos partenaires distributeurs. Le fonds investit dans des sociétés américaines dont les perspectives fondamentales à long terme et la valeur intrinsèque ne se reflètent pas pleinement dans le cours de leur action. Grâce à une longue expérience de ces marchés, notre équipe propose un savoir-faire unique dans la détermination de la valeur intrinsèque des actions sous-évaluées. ” Christophe Foliot, gérant actions US Edmond de Rothschild AM (France) ACTIONS US..BNP Paribas Funds Sustainable US Value Multi-Factor Equity ROBECO ACTIONS PAYS ÉMERGENTS..Robeco QI Emerging Conservative Equities “ Présent depuis plus de 30 ans sur les marchés émergents et parmi les leaders de l’investissement quantitatif, Robeco combine ces différentes expertises pour s’exposer au potentiel des marchés émergents tout en apportant une approche complémentaire à une gestion fondamentale. Lancée en 2011, la stratégie Robeco QI Emerging Conservative Equities adopte une approche défensive basée sur le facteur «faible volatilité»pour investir dans les actions des marchés émergents. Nous sommes très fiers de ce prix qui honore le travail de nos équipes ainsi que la philosophie novatrice et prudente de Robeco basée sur la recherche. ” Karim Carmoun, président Robeco SCHRODERS ACTIONS THÉMATIQUES..Schroder ISF Global Energy “ Nous sommes ravis que notre fonds Schroder ISF Global Energy ait remporté ce prix. Son approche de gestion active vise à identifier les meilleures sociétés du secteur global de l’énergie qui cherchent à réduire leur dépendance aux énergies fossiles et à adopter des solutions plus durables. Malgré la volatilité en 2023, le fonds a profité de la sous-valorisation initiale des actions et des bilans solides des entreprises en portefeuille, ainsi que de distributions de dividendes records. Pour 2024, les valorisations restent attractives pour des entreprises qui jouent un rôle crucial dans la transition énergétique. ” Ugo Cezar, responsable commercial Schroders INDÉPENDANCE AM PEA-PME..Independance et Expansion Europe Small “ Depuis 1993, Indépendance AM recherche les meilleures opportunités d’investissement parmi les PME cotées en Europe, à la croissance très rentable et faiblement valorisées. Souvent familiales, ces entreprises sont dirigées par des actionnaires impliqués personnellement, alliant développement rentable et valeurs. Les PME tirent de leurs équipes de direction réduites une grande agilité, et affichent une croissance et des niveaux d’investissement supérieurs à la moyenne. Indépendance France Small offre une performance annualisée de +13,2 % depuis 1993, Indépendance Europe Small de +14,8 % depuis son lancement en 2018. ” Charles de Sivry, cogérant des fonds Indépendance AM SCHELCHER PRINCE GESTION OBLIGATIONS..Schelcher Optimal Income ESG “ Schelcher Optimal Income ESG est un fonds de performance absolue obligataire. Son objectif est de dégager une performance positive supérieure à Ester capitalisé + 3 % dans toutes les phases de marchés via une gestion calibrée, active et de conviction afin d’optimiser et de maîtriser le risque. Il bénéficie d’un univers d’investissement large et s’articule autour de quatre stratégies:stratégies macroéconomique, crédit, diversification, cash. Pour chaque stratégie, nous définissons à horizon un mois, un potentiel de hausse et de baisse. Ce qui permet d’avoir une vision globale et précise du risque embarqué dans le portefeuille. ” Fabien Labrousse, gérant du fonds Schelcher Prince Gestion ROTHSCHILD & CO AM PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Fonds diversifié..R-Co Valor “ Nous sommes honorés de recevoir ce prix décerné par les CGP. Il revêt une saveur toute particulière, au regard de la nature des votants, mais aussi car il s’inscrit dans une année spéciale. Nous célébrons en effet les 30 ans de R-co Valor et cette longévité nous la devons avant tout aux clients qui nous font confiance dans la durée. Être récompensés par ces mêmes clients consacre l’engagement et le travail d’une équipe passionnée. Cette équipe a beaucoup évolué au cours des 30 années mais nous avons su préserver l’ADN du fonds et nous espérons que cette vision et ce savoir-faire porteront nos succès futurs. ” Yoann Ignatiew, associé-gérant et gestionnaire de R-co Valor Rothschild & Co AM SYQUANT CAPITAL PERFORMANCE ABSOLUE..Helium Selection “ Syquant Capital remercie les équipes d’Investissement Conseils pour l’attribution de ce nouveau prix dans la catégorie «Performance Absolue»qui récompense notre régularité. Nous remercions également nos investisseurs CGP et gérants privés qui continuent de nous faire confiance et participent à la croissance des encours du fonds qui atteignent désormais les 770 M€ à fin février. L’année 2024 devrait être marquée par le retour des opérations M&A en Europe et aux US, permettant ainsi aux équipes de gestion d’investir sur un plus grand nombre de dossiers. ” Xavier Morin, gérant principal d’Helium Selection Syquant Capital DWS AM FLEXIBLE PATRIMONIAL..DWS Concept Kaldemorgen “ Depuis plus de treize ans, DWS Concept Kaldemorgen propose une solution d’investissement flexible et diversifiée, axée sur la recherche de la meilleure performance ajustée du risque. C’est avec beaucoup de fierté qu’au nom de l’équipe de gestion nous recevons ce prix qui récompense une approche rigoureuse dans le contrôle du risque, associée à un robuste historique de performance. Fort d’un encours de plus de 14 milliards d’euros, DWS Concept Kaldemorgen a su convaincre de nombreux CGP en Europe du bien-fondé de sa philosophie d’investissement, et est disponible dans de nombreux contrats d’assurances-vie en France.”

Klaus Kaldemorgen et Christoph Schmidt, Co-Lead Portfolio Managers du fonds DWS AM PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Fonds actions internationales..Comgest Monde COMGEST PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Fonds actions européennes..Comgest Renaissance Europe PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Société de gestion de portefeuille “ Toutes les équipes de Comgest sont ravies de recevoir ces trois prix pour Comgest Monde, pour Renaissance Europe et comme société de gestion préférée et remercient chaleureusement Investissement Conseils. Ces récompenses témoignent du fait que les investisseurs de long terme connaissent et partagent notre conviction quant à notre méthode d’investissement «qualité et croissance». Comgest met en effet en oeuvre depuis plus de trente ans cette méthode de gestion éprouvée, focalisée sur l’investissement dans un nombre restreint de sociétés que nous jugeons de qualité et de croissance. Cette philosophie d’investissement consiste à sélectionner des sociétés présentant les critères suivants:grande visibilité des bénéfices, barrières à l’entrée exceptionnelles, faible caractère cyclique, rentabilité élevée des capitaux propres, marges bénéficiaires en progression régulière et forte capacité d’autofinancement. Cette approche, commune pour toute la gamme Comgest, est utilisée depuis maintenant trois décennies pour Renaissance Europe et Comgest Monde. ” Sébastien de Frouville, responsable relations investisseurs Comgest CARMIGNAC PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Fonds obligataire..Carmignac Portfolio Credit “ Nous sommes honorés de recevoir le prix des CGP dans la catégorie Fonds Obligataire des Pyramides de la Gestion pour notre fonds Carmignac Portfolio Crédit. Ce fonds a été créé en 2017 pour permettre à nos clients de bénéficier d’une gestion flexible, rigoureuse et orientée sur la performance de long-terme sur les marchés du crédit, en ligne avec l’ADN de Carmignac. Cette philosophie a permis au fonds de surperformer son indicateur de référence chaque année depuis son lancement. Elle est plus pertinente que jamais en 2024 pour tirer parti des opportunités qu’offre la sélection de titres sur les marchés du crédit. ” Alexandre Deneuville, gérant Carmignac AMIRAL GESTION PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Fonds actions petites et moyennes capitalisations..Sextant PME “ Toutes les équipes partagent avec moi le plaisir de recevoir ce prix décerné par nos partenaires CGP. En capitalisant sur l’expertise historique d’Amiral Gestion sur les Small Cap depuis maintenant vingt ans, Sextant PME permet aux investisseurs d’investir dans l’économie réelle européenne. Notre sélection de valeur reflète la volonté de soutenir et d’accompagner les entreprises dans leurs projets de croissance et de création de valeur sur le long terme. Convaincus de l’intérêt des plus petites valeurs au sein des allocations, nous sommes ravis de partager avec vous notre enthousiasme et notre savoir-faire sur la classe d’actifs. ” Raphaël Moreau, gérant Amiral Gestion BDL CAPITAL MANAGEMENT PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Fonds de performance absolue..BDL Rempart “ Nous sommes fiers que BDL Capital Management ait remporté, pour la deuxième année consécutive, le «Prix des CGP», pour notre fonds BDL Rempart. Ce prix est d’autant plus significatif qu’il est le résultat des votes des conseillers en gestion de patrimoine, reflétant leur confiance envers notre société. Nous sommes reconnaissants envers ces professionnels pour leur soutien dans la durée. Ce résultat récompense l’efficacité de notre stratégie de gestion et l’engagement de notre équipe commerciale, soulignant leur contribution essentielle dans la promotion de nos solutions d’investissement et le soutien à nos partenaires. ” Olivier Mariscal, responsable commercial BDL Capital Management PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Fonds actions thématiques..Pictet-Water

PICTET AM “ Les grandes tendances qui ont motivé la création du fonds Pictet-Water en 2000 n’ont cessé de se renforcer avec le temps. La croissance démographique, la raréfaction des ressources naturelles, ou encore le progrès industriel sont autant de phénomènes séculaires qui valident jour après jour la pertinence du thème d’investissement. L’écosystème de l’eau est à la fois utile et rentable. Nos partenaires CGP l’ont compris très tôt et ont contribué activement à la diffusion de Pictet-Water chez les épargnants français. ” “ La Chine est le plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde et doit faire face à de nombreux défis environnementaux. Facteur a priori aggravant, la Chine se développe à un rythme soutenu. Cette forte croissance est finalement une chance, elle finance la transition chinoise vers une économie plus verte, et aujourd’hui la Chine est devenue la championne des batteries, véhicules propres, panneaux solaires, hydrogène. Avec le fonds Pictet-China Environmental Opportunities, l’investisseur participe à l’immense transition écologique de la première économie mondiale. ” Hervé Thiard, directeur général Pictet AM PRIX DE L’INNOVATION..Pictet-China Environmental Opportunities CORUM L’ÉPARGNE PRIX DE LA RÉDACTION..catégorie Société de gestion de portefeuille “ Nous sommes très honorés de recevoir le prix de la rédaction qui vient couronner une année importante pour CORUM L’Épargne puisque nous avons franchi la barre du milliard d’euros d’épargne gérée par les spécialistes obligataires du groupe. Après une année 2022 chahutée pour les obligations, nous avons su profiter du rebond en 2023, avec des performances comprises entre 7,53 % et 12,87 % pour les fonds obligataires de la gamme CORUM L’Épargne. La fenêtre d’opportunités reste grande ouverte pour les obligations en 2024 et nous comptons bien continuer à en faire profiter les épargnants via le contrat d’assurance vie CORUM Life, le PER CORUM PERLife et le contrat de capitalisation CORUM Capi. ” Alexis Trigaut, directeur commercial et spécialiste obligataire Corum l’Epargne EQUITIM PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Produits structurés (Broker) “ Toute l’équipe Equitim est fière de remporter à nouveau le prix des CGP dans la catégorie Brokers – Produits structurés. Cette reconnaissance de la part de nos partenaires vient souligner l’engagement constant de notre équipe à inventer les solutions les plus adaptées et à s’investir dans une relation qui repose sur l’échange et la co-construction. ” Louis Pradié, directeur général Equitim SILEX PRIX DE LA RÉDACTION..catégorie Produits structurés “ Silex accompagne les acteurs de la gestion de patrimoine depuis 2016 en proposant des solutions d’investissements, de la recherche et des outils digitaux. Le prix de la rédaction dans la catégorie «produits structurés»pour notre application mobile My_Spark vient couronner le travail des douze membres de l’équipe Tech. Il conforte aussi le choix de nos centaines d’utilisateurs au quotidien. Cette App leur permettant de piloter les produits de leurs clients mais également de recevoir les derniers décryptages macro et marchés de nos analystes. Enfin, My_Spark complète le travail d’accompagnement de nos six vendeurs auprès de nos partenaires ! ” Antoine Boissay, directeur associé Silex ADEQUITY PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Produits structurés (émetteur) “ L’équipe Adequity est ravie de remporter pour la 10e année de suite ce prix, qui témoigne de la qualité de notre approche. Notre capacité à adapter notre offre aux conditions changeantes de marché a été mise en évidence, notamment par notre réaction proactive à la montée des taux en 2023, grâce à un éventail de solutions d’investissement à capital 100 % garanti à l’échéance, permettant ainsi à nos partenaires CGP de profiter pleinement de ce contexte unique.

Dans un souci constant d’amélioration de nos services, nous avons fait évoluer l’outil Lifecycle disponible sur Adequity.fr, permettant un suivi complet de votre portefeuille. ” Laurent Besnainou, responsable vente pour les activités de marchés en France Société générale CIB SCPI BUREAUX (CAPITAL FIXE)..SCPI Le Patrimoine Foncier AESTIAM “ Aestiam est honorée de recevoir le Prix de la Performance dans la catégorie SCPI de bureaux à capital fixe pour sa SCPI Le Patrimoine Foncier. Cette reconnaissance vient souligner la qualité de notre stratégie de gestion et notre engagement à offrir des SCPI résilientes à nos partenaires et associés. Cela se traduit concrètement par les excellentes performances annuelles de la SCPI Le Patrimoine Foncier, fruit d’un patrimoine unique et historique, majoritairement localisé à Paris et principalement composé de bureaux avec une part croissante allouée à l’enseignement supérieur privé. ” PRIX DE LA RÉDACTION..catégorie Société de gestion de SCPI “ Cette distinction met en lumière l’engagement constant des équipes d’Aestiam à fournir une gestion de qualité. Chaque jour, nous nous investissons pour offrir une gamme de SCPI et des services toujours plus adaptés aux besoins de nos partenaires et associés. Recevoir ce prix est à la fois une source d’inspiration et une responsabilité qui nous encourage à poursuivre nos efforts pour améliorer nos pratiques et répondre aux attentes de nos clients et du marché. Leur confiance renouvelée est notre plus grande récompense. ” Mélissende Debarge, responsable marketing et communication Aestiam PAREF GESTION “ Les équipes de Paref Gestion sont heureuses de recevoir le prix de la performance des SCPI de bureaux à capital variable, qui vient récompenser la montée en puissance de notre SCPI Interpierre Europe Centrale créée en 2020. Ce prix vient confirmer la pertinence de notre stratégie d’investissement très sélective et orientée sur de l’immobilier de bureaux, locaux d’activité et logistique en Europe. La labélisation ISR de la SCPI obtenue en janvier 2023, est également venue concrétiser notre volonté d’agir pour un immobilier plus durable. Cette distinction récompense directement le travail des équipes de Paref Gestion en faveur de la performance long terme de notre SCPI. ” Nicolas Gromakowski, directeur général délégué Paref Gestion SCPI BUREAUX (CAPITAL VARIABLE)..SCPI Interpierre Europe Centrale AEW PATRIMOINE SCPI COMMERCES (CAPITAL FIXE)..SCPI AEW Paris Commerces “ Je suis fier que notre SCPI parisienne, AEW Paris Commerces, ait obtenu cette nouvelle récompense. Recevoir le Prix de Performance dans la catégorie Pierre Papier «SCPI commerces (capital fixe)»confirme qu’AEW est un acteur incontournable du marché et se place parmi les sociétés de gestion les plus performantes et innovantes. Dans un contexte particulier du marché immobilier, nous continuons à tenir nos engagements pour offrir à nos partenaires et clients des supports d’investissement de qualité. ” Antoine Barbier, directeur AEW Patrimoine SOGENIAL IMMOBILIER “ Je suis très heureux et fier d’être parmi vous ce soir, cette récompense est le fruit du travail d’une équipe de leur implication et de la confiance que nos CGP et leurs clients nous accordent en nous appuyant sur une stratégie réfléchie et une gestion efficace. Cette distinction renforce notre volonté d’améliorer continuellement nos produits et notre proximité avec nos locataires et nos partenaires. Coeur de ville, SCPI spécialisée en commerce de centre-ville, a été créé en 2012, et a traversé bien des intempéries en maintenant son cap, avec un taux de distribution de 5,30 %. Ce prix de la performance témoigne de l’engagement pris par Sogenial immobilier à fournir des SCPI résilientes de qualité répondant aux attentes de ses investisseurs. ” Jean-Luc Bel, directeur du développement Sogenial Immobilier SCPI COMMERCES (CAPITAL VARIABLE)..SCPI Coeur de Ville ALDERAN “ Alderan est fière d’avoir obtenu le Prix de Performance SCPI thématique aux Pyramides de la gestion du patrimoine 2024. Cette récompense reflète l’engagement de la société de gestion dans le pilotage prudent et ambitieux d’ActivImmo, le navire amiral d’Alderan. Depuis sa création en 2019, ActivImmo a démontré une constance dans ses résultats, témoignant ainsi de la vision stratégique et du niveau d’expertise déployés par Alderan. Cette reconnaissance souligne notre engagement continu à offrir à nos partenaires et associés des solutions d’investissement alliant recherche de performance, stabilité et répondant à leurs objectifs d’investissement. ” Pauline Collet, directrice du développement et du marketing Alderan SCPI SPÉCIALISÉES (CAPITAL VARIABLE)..SCPI ActivImmo ATLAND VOISIN SCPI DIVERSIFIÉES (CAPITAL FIXE)..SCPI Immo Placement “ C’est une fierté de voir Immo Placement récompensée ! Créée en 1968, elle montre que les SCPI à capital fixe, bien que méconnues, ont des atouts à part entière à faire valoir. Pour Immo Placement, outre les performances qui font l’objet de ce trophée, je relèverai sa forte mutualisation, son orientation en régions, et l’importance de ses réserves; trois facteurs qui contribuent à la visibilité des revenus futurs. Ceci avec un prix de part attractif au regard de sa valeur de reconstitution, qui a progressé en 2023 ! Rappelons toutefois que les performances passées ne sauraient préjuger des performances futures. ” Jean-Christophe Antoine, président Atland Voisin IROKO SCPI DIVERSIFIÉES (CAPITAL VARIABLE)..Iroko Zen “ Nous sommes heureux de recevoir le prix de la performance 2024 dans la catégorie SCPI diversifiée. Pour la troisième année consécutive, Iroko Zen signe une performance supérieure à 7 %, en offrant à ses investisseurs un rendement de 7,12 % en 2023. Cette réussite témoigne de notre résilience et de la pertinence de notre stratégie opportuniste dans un marché chahuté. En 2024, notre engagement restera le même:mettre toute notre énergie au service de l’épargne qui nous est confiée. Je tiens bien évidemment à rappeler que les performances passées ne présagent pas des performances futures. ” Pierre-Antoine Burgala, directeur général adjoint Iroko CORUM L’ÉPARGNE PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Société de gestion de SCPI “ Cette reconnaissance de la profession a une saveur particulière dans le contexte compliqué que traverse actuellement le marché des SCPI et nous remercions les CGP pour leur confiance depuis douze ans. Ils ont su patienter lorsque nous avons fermé les vannes de la collecte entre 2016 et 2022 parce que les prix immobiliers étaient trop chers et que nous ne voulions pas dégrader la performance de nos produits. Maintenant que le marché s’est retourné, nos partenaires CGP mesurent tout l’intérêt de cette discipline:en 2023, les SCPI CORUM ont une fois de plus dépassé leurs objectifs de performance et démontré la qualité de leur patrimoine dont la quasi-stabilité a permis de maintenir les prix de part. ” Baptiste Bruneau, directeur commercial Corum l’Epargne ALTIXIA REIM OPCI GRAND PUBLIC..OPCI Altixia Valeur “ Nous sommes ravis de ce prix de la performance qui récompense la performance de notre OPCI Grand Public Altixia Valeur. Depuis son lancement fin 2019, la performance est de 25 %. L’année passée, elle était de 3,74 % dans un marché tendu. Cela est le résultat de notre stratégie de création de valeur immobilière:on investit dans des Vefa ou du neuf en blanc en commerces, hôtels et bureaux. Nous créons de la valeur en exerçant notre métier d’asset manager:suivi travaux et aménagement, merchandising, commercialisation des locaux… Dans les faits, on n’achète pas la valeur, mais on la crée en y intégrant notre savoir-faire immobilier. ” “ Nous sommes ravis et très fiers de ce prix des CGP, car il traduit la confiance de nos partenaires distributeurs et assureurs en notre OPCI Altixia Valeur. Nous y sommes très sensibles ! A nos yeux, ce prix récompense l’engagement et l’expertise de toute l’équipe à répondre aux attentes de nos clients aussi bien en termes de performances que de services. Ainsi, avec 4,9 % en moyenne sur les trois dernières années et 3,74 % l’année passée, notre OPCI se place depuis son lancement parmi les meilleurs de sa catégorie et valide, ainsi, la qualité et la stabilité de notre gestion originale en création de valeur immobilière. ” Benoît Girardon, directeur de la relation clients Altixia REIM PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Société de gestion d’OPCI PIERRE PREMIER GESTION OPCI PROFESSIONNEL..OPCI PPG Retail “ C’est avec une immense fierté que nous recevons cette reconnaissance pour la deuxième année consécutive pour le fonds PPG Retail. Ce prix témoigne de l’engagement et du dévouement de notre équipe à fournir des performances régulières et alignées avec les objectifs fixés. Un grand merci à tous nos clients et partenaires pour leur confiance. Ensemble, nous continuons à travailler pour saisir les opportunités du moment. ” Gérald Prouteau, directeur associé en charge du développement Pierre Premier Gestion SOFIDY PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Société civile “ Sofidy Convictions Immobilières a démontré en 2023 une résilience remarquable de ses performances, affichant ainsi un très léger repli de seulement-0.41 % sur l’année (et +25.68 % depuis l’origine) contre un marché des unités de compte immobilières en fort repli de-6.8 % en moyenne. Ces résultats illustrent pleinement le caractère défensif de la gestion de SOFIDY concentrée sur la diversification des portefeuilles, la multiplicité des actifs de petites tailles, et la recherche sélective des meilleurs emplacements. Nous remercions l’ensemble des conseillers en gestion de patrimoine pour l’attribution de ce prix et la confiance qu’ils nous portent au quotidien pour gérer l’épargne de leurs clients. ” Noaman Dalil, gérant de fonds immobiliers Sofidy REMAKE PRIX DU DÉVELOPPEMENT “ Nous sommes honorés de recevoir le prix du développement de la rédaction dans la catégorie pierre-papier. Avec Remake Live, le modèle de la SCPI sans frais d’entrée a confirmé sa pertinence auprès des CGP et en assurance-vie avec une collecte de près de 270 M€ en 2023 investis sur 6 territoires. Ce projet propose une nouvelle vision de l’investissement immobilier à travers une solution d’épargne sans commission de souscription, et une stratégie d’investissement diversifiée et opportuniste assumée. En constituant son patrimoine dans un monde de hausse de taux, Remake Live a bénéficié d’un bon market timing. Son taux de distribution était dans le top 3 en 2022 et en 2023. ” David Seksig, directeur général et cofondateur Remake ARKÉA REIM PRIX DE LA RÉDACTION..catégorie Société civile “ Nous sommes honorés de recevoir ce double prix, qui témoigne du succès d’Arkéa REIM et de la confiance accordée par nos partenaires. Grâce à la collecte significative de nos fonds diversifiés et à une stratégie d’acquisition opportuniste, Arkéa REIM a su naviguer avec agilité dans un marché immobilier instable dans le but d’obtenir les meilleures performances du marché en 2023. Nous abordons 2024 avec ambition, souhaitant capitaliser sur les succès de l’année précédente et sur la configuration favorable des marchés immobiliers pour continuer à offrir à nos clients les meilleures opportunités. ” Yann Videcoq, directeur général Arkéa REIM VATEL CAPITAL PRIX DE L’INNOVATION..SC Terres Invest “ La SC Terres Invest est le premier fonds d’investissement en terres agricoles françaises éligible à l’assurance-vie et aux PER. La stratégie d’investissement du fonds repose sur l’acquisition de terres agricoles en France afin de favoriser l’installation de jeunes agriculteurs, mais aussi de restructurer et d’agrandir les exploitations agricoles existantes en recherchant de meilleures performances environnementales. Elle participe ainsi, par son action, à la transition générationnelle de l’agriculture française et apporte un soutien aux agriculteurs en phase d’installation. La SC Terres Invest ne cible que les terres exploitables (terres céréalières), hors bâti ou matériel agricole. Ces terres sont louées à des agriculteurs exploitants qui versent en contrepartie ce que l’on appelle un «fermage»(droit à bail) sur des périodes allant de 18 ans à 25 ans dans le respect du droit rural. La performance du véhicule sera capitalisée et constituée, à la fois, par le rendement correspondant aux loyers perçus qui avoisinent les 2,5 % par an en moyenne, et la revalorisation des terres qui s’apprécie dans la durée (2,9 % par an sur les vingt dernières années). L’objectif fixé sur une période de 8 ans est de 5 % brut annuel. ” Matthieu Lambert, directeur général délégué Vatel Capital GROUPE OCÉANIC PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Immobilier neuf outre-mer “ Nous sommes ravis que Groupe Océanic, leader de la promotion immobilière en Guyane, reçoive de nouveau ce prix des CGPI. Cette distinction couronne le dévouement de nos équipes et souligne notre partenariat fructueux avec les CGPI depuis plus de trente ans. Les CGPI plébiscitent nos produits immobiliers pour leur grande qualité, pour leur attrait locatif robuste ainsi que les avantages fiscaux attractifs qu’ils offrent (Pinel outre-mer, Pinel outre-mer Plus pour alléger l’impôt sur le revenu des particuliers; CIOP pour réduire l’impôt sur les sociétés). Nous garantissons des montages solides et un accompagnement personnalisé. ” Elena Azria, directrice du développement Groupe Océanic VINCI IMMOBILIER PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Immobilier neuf métropole “ Vinci Immobilier est honoré de recevoir le premier prix des CGP pour la deuxième année consécutive. Ce prix est représentatif de notre implication quotidienne auprès de nos partenaires privilégiés afin d’être vecteur et facilitateur de business. La diversification et la qualité des produits proposés par Vinci Immobilier Patrimoine fait de nous un des acteurs majeurs et incontournables du secteur. La satisfaction client est placée au coeur de nos projets notamment grâce à nos engagements environnementaux et notre réflexion sur la conception des logements de demain, faisant de Vinci Immobilier le promoteur préféré des Français pour la huitième année consécutive. ” Nicolas Garonne, directeur commercial Vinci immobilier Patrimoine GROUPE CONFIANCE PRIX DE LA RÉDACTION..catégorie Immobilier neuf PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Résidences seniors-Ehpad-étudiants “ Nous sommes honorés d’avoir été primés dans les catégories résidence étudiante et immobilier neuf nu. Cette récompense n’est pas seulement la nôtre; c’est aussi celle de nos collaborateurs, nos partenaires et clients qui nous font confiance. Ces prix sont une reconnaissance de nos trente-cinq ans d’expérience, de la qualité de nos garanties, et de notre engagement à s’adapter aux besoins d’aujourd’hui et de demain sur les territoires porteurs des régions Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie et Ile-de-France. Chacun de nos programmes est le fruit d’une réflexion, sur comment répondre aux besoins des résidents avec les impératifs écologiques et d’urbanisme. Nos résidences étudiantes ne sont pas de simples lieux de passage; elles sont conçues pour être de véritables lieux de vie. Quant aux appartements que nous construisons, ils témoignent de notre volonté de créer des espaces qui s’adaptent à la vie moderne, tout en apportant une sérénité d’esprit aux propriétaires, grâce à nos garanties locatives. ” Nicolas Wetzel, responsable prescription Groupe Confiance HISTOIRE & PATRIMOINE PRIX DE LA RÉDACTION..catégorie Immobilier ancien “ Nous sommes toujours très honorés chez Histoire & Patrimoine d’être reconnus par les prix de la profession et d’autant plus par les Pyramides de la Gestion de Patrimoine. Primés parmi les sociétés favorites des CGP, nous avons à coeur d’entretenir cette relation de confiance depuis trente ans. Ce premier prix de la Rédaction permet, lui, de mettre en valeur notre offre commerciale, notre savoir-faire mais aussi nos références, réunis dans les écrits qui accompagnent au quotidien nos partenaires. ” Arik Poney, directeur commercial Histoire & Patrimoine ALTAREA PARTENAIRES PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Résidences tourisme-affaires “ Chers partenaires, Altarea Solutions & Services remercie l’ensemble des conseillers en gestion de patrimoine pour cette nouvelle Pyramide. Nos équipes et l’ensemble des marques du Groupe Altarea ont pour objectif de répondre aux attentes de nos Partenaires en termes d’accompagnement commercial, d’animations et de services. Nous nous engageons à être «complices de leur réussite». ” Sophie Sosamrith, directrice générale Altarea Solutions & Services FRANÇOIS 1ER PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Immobilier ancien “ Nous sommes ravis de cette distinction décernée par l’ensemble des CGP. Ce prix est doublement significatif pour nous:d’abord, il couronne nos 20 ans d’existence et notre engagement depuis ces nombreuses années. Ensuite, notre première place du podium pour la deuxième année consécutive reflète notre exigence quotidienne pour satisfaire la profession et rester leaders. Ce trophée est une source de motivation supplémentaire:l’immobilier historique doit être générateur d’émotions, c’est en accompagnant rigoureusement nos partenaires que ce soit au travers de notre méthode de vente, des nombreux outils que nous mettons à leur disposition, que nous tissons une relation de confiance pérenne. Nous adressons un grand merci à tous nos partenaires. ” Laurent Demay, directeur de la prescription François 1er LB2S PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Résidences gérées marché secondaire “ Nous tenons à remercier tous les professionnels du patrimoine qui, une nouvelle fois, ont élu LB2S comme partenaire privilégié dans la catégorie «Résidences gérées Marché Secondaire». Nous sommes fiers et soucieux de continuer à leur proposer un large éventail d’offres adapté aux exigences du marché permettant à leurs clients investisseurs de trouver l’opportunité la mieux adaptée à leurs besoins patrimoniaux; le tout, avec une seule idée en tête:optimiser le couple rendement/risque. L’ensemble de l’équipe reste mobilisé en 2024 dans un contexte de marché qui nécessitera de viser toujours l’excellence. ” Claire Hannedouche, directrice générale déléguée LB2S PIERRE-LOYERS CONSEIL PRIX DE LA RÉDACTION..catégorie Résidences avec services “ Cette nouvelle distinction confirme Pierre-Loyers Conseil comme acteur de référence sur le marché secondaire du LMNP géré. Le LMNP ancien (étudiant, senior, médicalisé, etc.) prouve sa résilience et constitue un relais de croissance pour les partenaires qui, chaque jour, nous rejoignent:CGP, groupements, réseaux bancaires. Avec Anouck Maurel, responsable des partenariats, nous les remercions de leur confiance et de cette récompense. Elle nous honore et nous encourage à poursuivre l’aventure initiée en 2013, en totale indépendance et avec la même exigence de rigueur dans la sélection et le suivi des dossiers. ” Alexandre Targe, directeur général Pierre-Loyers Conseil PERL PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Démembrement “ C’est avec un immense plaisir que nous recevons ce 1er prix pour la 8e année consécutive. Cette pyramide nous honore. Elle témoigne de notre engagement au quotidien au service de nos partenaires et de la solidité de notre modèle. Perl, un collectif d’experts et un savoir-faire unique. Nous sommes fiers d’être le seul acteur du marché à piloter le cycle complet de l’investissement en nue-propriété et à offrir une sortie totalement sécurisée. Nous remercions nos partenaires pour leur confiance renouvelée depuis vingt-quatre ans. ” Frédérique Pichon-Renet, directrice commerciale Perl THESEIS PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Plate-forme immobilière “ Un immense merci à tous les CGP qui nous ont honorés en nous élisant meilleure plate-forme immobilière des Pyramides de la Gestion de Patrimoine. Félicitations à toutes les équipes de Theseis car cette distinction récompense la qualité de notre offre mais aussi du service que nous offrons depuis des années à nos partenaires. Nous avons très fortement réorienté notre offre immobilière vers le géré Étudiant et la Denormandie pour laquelle nous ambitionnons de prendre une place de leader. Cette récompense nous aide dans l’accélération de notre développement, nous ambitionnons de recruter 160 nouveaux partenaires en 2024. ” Renaud Cormier, directeur général Theseis CERENICIMO PRIX DE LA RÉDACTION..catégorie Plate-forme immobilière “ Cette présence récurrente et continue au sein du palmarès des Pyramides de la Gestion de Patrimoine témoigne de la pertinence de notre positionnement, de notre ADN et de notre approche. Nous sommes très fiers de voir que l’ensemble du travail réalisé par nos équipes, de l’étude des projets à leur mise en commercialisation (à travers notre plateforme de distribution Consultim Partners), est reconnu et récompensé. Dans ce contexte de marché, la sélection rigoureuse et les partenariats de confiance n’ont jamais aussi importants. Ensemble, continuons de construire les investissements de demain. ” David Régin, directeur commercial Consultim Partners/Cerenicimo RÉVÉA PRIX DE LA RÉDACTION..catégorie Démembrement “ Révéa est reconnaissant au jury pour lui avoir décerné ce trophée. Recevoir cette récompense est une source de motivation, une grande joie pour notre équipe et aussi la preuve de l’intérêt porté à notre innovation immobilière inédite:la transaction d’usufruit à vie. Nous souhaitons que la visibilité qu’apporte cette distinction permette aux CGP de promouvoir ce nouveau concept auprès de leurs clients bailleurs et notamment à la sortie des Pinel, Cellier, Malraux et MH. Cette solution donne l’opportunité aux CGP de libérer leurs clients des contraintes locatives, financières et fiscales.de monétiser leurs biens et, par voie de conséquence, d’avoir des capitaux à placer. Encore un grand merci ! ” Agnès et Hervé Brasseur, fondateurs Révéa FINANC’ILE PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Girardin industriel “ Ce prix est la récompense d’une nouvelle année de travail, d’innovation et d’engagement sans faille de toute l’équipe Financ’ile. Il reconnaît la qualité et la sécurité de nos investissements, ainsi que notre capacité à répondre aux attentes de nos partenaires CGP et leurs clients. Tous nos collaborateurs oeuvrent chaque jour pour apporter plus de solutions, plus de garanties et plus de transparence sur le Girardin Industriel. Choisir Financ’ile, c’est permettre de réduire le montant de ses impôts en toute sécurité, tout en participant au développement économique des territoires d’outre-mer. Merci encore à tous les CGP qui ont voté pour Financ’ile, et félicitations à toutes les sociétés récompensées lors des Pyramides. ” Dominique Arribas, directrice du développement Financ’ile FRANCE VALLEY PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Diversification patrimoniale “ Toute l’équipe de France Valley tient à remercier l’ensemble des conseillers en investissement financier pour leur confiance. Grâce à eux, les actifs naturels, notamment les forêts et le viticole, s’intègrent progressivement dans le patrimoine des clients privés. A l’heure où les impacts du changement climatique deviennent manifestes, il est crucial d’orienter une partie des flux d’épargne des particuliers vers des solutions vertueuses qui privilégient notamment la protection environnementale. Cette récompense vient saluer la pertinence des stratégies de gestion développées par France Valley depuis 10 ans. ” Laurence Farin, directrice commerciale France Valley LES GFV SAINT-VINCENT “ Nous sommes très fiers de notre trophée et remercions la rédaction d’Investissement Conseils pour cet événement. Cette distinction récompense l’ensemble des collaborateurs de Saint Vincent engagés au quotidien pour répondre aux exigences de ses clients et partenaires. Elle valorise aussi, nos trente années d’expérience au service du patrimoine viticole français et nous encourage dans notre mission, nous accompagnons la construction de relations durables entre les viticulteurs et investisseurs. ” Emilie Bourgeat, présidente GFV Saint-Vincent PRIX DE LA RÉDACTION..catégorie Diversification patrimoniale HARVEST PRIX DES CONSEILLERS..catégorie Logiciels et FinTechs “ Quelle joie pour l’ensemble d’Harvest de recevoir cette nouvelle marque de confiance des professionnels du patrimoine. Votre confiance nous oblige au meilleur pour rendre toujours plus fiables, pratiques et innovantes nos solutions. ” Virginie Fauvel, CEO Harvest EXCELIANCES PRIX DE LA RÉDACTION..catégorie Logiciels et FinTechs “ Nous sommes honorés que le Prix de la Rédaction ait été attribué à Exceliances. Cette reconnaissance souligne la pertinence de notre démarche:celle d’innover continuellement avec Easy by Exceliances®, en adéquation avec les besoins évolutifs de nos clients. Ce prix vient couronner nos efforts pour rendre la gestion de patrimoine à la fois plus intuitive et plus performante grâce à notre progiciel. Il est le reflet de notre alliance entre expertise métier et innovations, toujours dans l’objectif d’enrichir l’expérience utilisateur et de la simplifier. Nous invitons les professionnels du secteur à explorer avec nous les horizons de la gestion patrimoniale digitale. Un grand merci à notre équipe, à nos clients et à nos partenaires pour avoir transformé cette ambition en réalité. ” Olivier Tubetti, président-fondateur Exceliances

Méthodologie Prix des CGP Un questionnaire a été envoyé auprès de 5000 conseillers en gestion de patrimoine. Dans cette enquête, les CGP ont pu choisir, dans chaque catégorie, les deux sociétés avec lesquelles ils ont préféré travailler au cours de l’année 2023. Les sociétés citées en premier choix obtiennent la note de 1,5 et celles citées en seconde position la note de 1. Le cumul de ces notes sert à déterminer le classement des trois premiers fournisseurs dans chacune des catégories.

Prix de la rédaction, de l’innovation et du développement Ils sont décernés par la rédaction du magazine, sur la base des dossiers de candidature remis par les sociétés.

Les prix de performances Ils sont établis en partenariat avec Quantalys selon des méthodologies co-développées avec la rédaction du magazine.

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Edition de Lunéville ; Edition de Nancy ; Edition de Pont-à-Mousson - Toul ; Edition de Meuse
Art de vivr | e, dimanche 21 avril 2024 664 mots, p. LUN58,BADU58,PONT58,NAAB58

Gastronomie

Le brasseur de Monaco est Alsacien

Jean-Charles Verguet

Le Strasbourgeois Valentin Khun brasse la bière de la principauté dans la plus grande tradition avec des ingrédients nobles provenant notamment d’ Alsace.

Le lieu est prestigieux. Juste après le célèbre « virage de la piscine » où les meilleurs pilotes de Formule 1 s’empoignent avec pugnacité, la Brasserie de Monaco s’ouvre sur le port. Elle est certes un spot privilégié pour assister au légendaire « Grand Prix », mais elle est surtout un lieu de dégustation de bières d’exception. La blonde, la blanche, l’ambrée, les « saisonnières » sont en effet brassées sur place et vendue dans le bar et le restaurant, passant directement des cuves aux verres. Le maître brasseur Valentin Khun peut ainsi observer en direct les réactions des clients.

Originaire de Strasbourg, Valentin Khun travaille depuis août 2017 à la brasserie de Monaco. Il a d’abord été brasseur, avant de diriger la production. Sa présence depuis sept ans dans la Principauté ne l’a cependant pas éloigné de ses racines. Il reste un fervent supporter du «  Racing Club de Strasbourg  » et arbore les couleurs chères à son cœur à chaque venue du Racing au stade Louis-II en Ligue 1 de football. « Je vais aussi assister au match à Nice », s’amuse cet Alsacien de Monaco. « Ma région est aussi présente dans mon travail. En effet, j’utilise des houblons Strisselspalt qui proviennent d’Alsace. Nous faisons des bières dans la plus pure tradition en n’utilisant que de l’eau, des céréales, du houblon et de la levure. »

La Brasserie de Monaco respecte la loi instaurée en Bavière au XVIe  siècle : le « Rheinheitsgebot », traduit en français par « décret de pureté de la bière ». Les cuves où sont élaborés les différents brassins viennent d’Allemagne, de la célèbre maison Kaspar Schulz. Chaque année, la Brasserie de Monaco produit 100.000 litres de bière. « Nous sommes encore classés en microbrasserie », précise Valentin Khun. « Nous produisons la blanche et la blonde toute l’année. Nous avons aussi des bières éphémères, saisonnières. Une type IPA et une porter très brune, les deux à 6°. Il fait trop chaud pour avoir davantage de degrés d’alcool. »

La brasserie est un haut lieu du savoir-faire et du patrimoine monégasque. Son histoire est en deux parties. D’abord de 1905 à 1972 où elle était installée dans le quartier de Fontvieille, puis depuis 2008 en bordure du port « Hercule », dans le lieu choisi par l’homme d’affaires Gildo Pastor pour la relancer. Elle n’est pas un fournisseur officiel du palais princier même si les bières peuvent y être servies ponctuellement lors de manifestations.

La bière blanche conjugue l’orge et le blé pour donner son goût floral légèrement amer. Les nuances d’agrumes et de citron proviennent du choix des houblons, celui d’Alsace ou l’allemand « Hallertau ». Les malts sont bios. Après quatre semaines, la maturation des bières est idéale. La qualité est reconnue par la clientèle et par les biérologues. La bière blanche vient d’obtenir la médaille d’or au concours international de Lyon. La « blonde de haute fermentation » avait été élue « meilleure bière de France » en 2014 au concours national de bière qui s’était alors déroulé à Saint-Nicolas-de-Port.

« La moitié de la production est consommée directement à la brasserie », ajoute Valentin Khun. « Nous vendons aussi en bouteilles consignées, il suffit de venir ensuite les faire remplir à nouveau. Les bières sont non filtrées, non pasteurisées. »

Après avoir fait ses études à Poligny, le maître brasseur alsacien a travaillé à Obernai, chez Kronenbourg. Mais dans le législatif… « J’ai cependant appris beaucoup en regardant le travail de passionnés qui m’ont expliqué toutes les étapes de la production. » Il a donc ensuite changé de registre et il est devenu un professionnel reconnu. Monégasque certes et toujours Alsacien !

Brasserie de Monaco

route de la Piscine, 98000 Monaco.

Paris-Normandie
HAPL
PAGES LOCALES, mardi 26 mars 2024 1631 mots, p. HAPL11

Aujourd’hui

Aujourd’hui

F éCAMP

« Fucking Eternity »

Omniprésent dans toutes les cultures

et religions, l’ange proposé dans ce concert lyrico punk est plutôt transgressif. C’est un ange de cabaret qui joue avec la vie, la mort, le terrien et le spirituel. Il n’en peut plus de l’éternité et s’ennuie. À travers un récit musical,

il nous raconte son parcours entre les générations et ses rencontres avec différents humains. Une ode musicale

à la vie. Mardi à 20 h 30 au théâtre

Le Passage. Tarifs : 5, 8 ou 10 €. Tél. 02 35 29 22 81.

LE HAVRE

« Adventice », spectacle musical

du Volcan

On prend place dans un bus au décor d’opéra du XVII e siècle, L’Opérabus, imaginé par l’ensemble baroque

Harmonia Sacra pour amener la musique au plus près des habitants. On y entre comme dans la caverne du chaman, en immersion à 360° dans la musique, l’image, le décor.

« Adventice » fait appel à une scénographie multimédia, conçue pour traduire en images animées, superbes de poésie, le son et les gestes du musicien-violoniste-chaman. Mardi à 14 h dans un bus. Tarif : 5 €. Tél. 02 35 19 10 20.

« La restauration de l’église Notre-Dame de l’Assomption d’Étretat »

Affecté par le passage du temps, l’édifice a fait l’objet d’un diagnostic approfondi en 2019 par Judicaël de la Soudière-Niault, architecte du patrimoine, qui a défini un programme de travaux en vue de sauvegarder le bien, classé au titre des Monuments historiques depuis 1840. La conférence vous fera découvrir l’analyse architecturale, historique et structurelle qui a nourri le diagnostic ainsi que l’ambitieuse campagne de restauration qui commence. Conférence animée par Judicaël de la Soudière-Niault, et Charlotte Bisognani. Mardi à 18 h à la Maison du

patrimoine. Gratuit sur réservation au 02 35 22 31 22.

Vente du Bric-à-Brac

L’association Bric-à-Brac, au profit des personnes en situation de handicap, organise une vente mardi de 14 h

à 16 h 30 dans ses locaux au 49

rue du Perrey.

LH-Repair café

Le principe est simple : apportez des objets en panne, des meubles abîmés. Vous participerez avec les bénévoles du collectif à la réparation. De 18 h à 20 h à la Fabrique Augustin-Normand, 40 rue Saint-Just. Tél. 02 35 55 51 33.

Demain

FéCAMP

Atelier parentalité

Dans le cadre de sa compétence petite enfance et du dispositif national « Les 1000 premiers jours », l’Agglomération a créé un pôle parentalité et propose des ateliers gratuits dédiés aux parents. Participez à ces ateliers ludiques,

pédagogiques et sensoriels. Mercredi

à 15 h 30 à l’espace petite enfance

Le Pré des bulles, 7 rue d’Alsace : « Tout est langage ». Gratuit. Inscription au 02 35 28 96 95.

Midi Musée Musique

Le musée Les Pêcheries, les élèves et les professeurs du conservatoire vous proposent une pause déjeuner musicale, pour faire se rencontrer une œuvre musicale et une œuvre picturale.

Mercredi à 12 h 30 : « La terre ». Après le concert, apportez votre sandwich, le café sera offert. Musée Les Pêcheries, 3 quai Capitaine-Jean-Recher. Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Soirée karaoké au cinéma

Venez découvrir le film « Karaoké » lors d’une soirée spéciale. À cette occasion, le cinéma Grand Large accueille Dimitri Blondel, grand gagnant de l’émission « Le Plus Grand Karaoké de France » 2022 pour chanter avec vous. Des cadeaux seront à gagner. Mercredi

à 20 h. Infos et réservations aux caisses de votre cinéma.

LE HAVRE

Café Réseau Escale Emploi

Le CV parfait n’existe pas. Venez rencontrer les bénévoles de l’association Café Réseau Escale Emploi région havraise pour faire le point sur votre CV. Les conseillers vous accueillent pour vous écouter, vous aider sur votre recherche d’emploi, d’alternance ou de stage.

Tous les mercredis au Pôle Simone-Veil, 25 rue Lesueur de 14 h 30 à 16 h 30 (uniquement sur rendez-vous). Tous les jeudis au Nomad Hôtel, 5 rue Magellan de 14 h 30 à 16 h 30. Gratuit.

Renseignements : 06 22 75 97 12, [email protected]

« Extra life » : théâtre et danse

La fête est finie et, tout au bout de la nuit, un homme et une femme se parlent pour la première fois depuis bien longtemps. Frère et sœur devenus adultes, ils partagent un drame vieux de vingt ans, rupture du lien fusionnel qui les maintenait debout malgré la violence de leur enfance. Dans une construction plastique à la beauté fascinante, Gisèle Vienne explore les interstices de leur relation trouble. Mercredi et jeudi à 20 h au Volcan. Tarifs : de 5 à 25 €. Tél. 02 35 19 10 20.

Conférence-débat

« Les Havrais et les colonies de

l’Atlantique et de l’Océan indien ». L’expérience réunionnaise de Pierre-Philippe-Urbain Thomas au début du XIX e siècle. Conférence animée par

Éric Saunier, maître de conférences

en histoire moderne à l’université du Havre, coresponsable du pôle maritime de la MRSH de Caen, membre du conseil scientifique de la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage. Proposée par l’association Cité Culture LH. Mercredi à 18 h 30 à l’EM Normandie, 20 quai Frissard. Tarif : 10 €, gratuit pour les étudiants. Renseignements : [email protected]

« Quitter son caillou », ciné-concert

Tout en poésie, « Quitter son caillou » invite à s’ouvrir aux autres et à sauter dans l’inconnu. Arnoud, Cyrielle, Eloïse, Jean-François et Nastassja nous parlent de ce qui a marqué leur vie et des obstacles qu’ils ont franchis pour suivre leurs rêves. Ces récits intimes, livrés à hauteur d’enfant, rencontrent des images et des sons fabriqués sur scène jusqu’à construire un véritable film en direct. à partir de 7 ans. Mercredi à 19 h au Tetris. Tarif : 5 €. Réservation en ligne.

Théâtre : « Mademoiselle Agnès »

Agnès est autrice d’un premier roman à succès dans sa jeunesse et aujourd’hui critique autant respectée que redoutée des milieux artistiques. Avec l’assurance des gens puissants, elle attire auprès d’elle admirateurs et amis artistes. Agnès en a marre des mensonges, de l’hypocrisie, de l’humanité entière. En l’espace d’un week-end, ses amis, son fils, son jeune amant, son ex-amant, de jeunes artistes et une sorte de mage vont être confrontés à son extrême franchise. Et l’amour dans tout ça ?

Par le Théâtre de l’Impossible. Mercredi à 20 h au Théâtre de l’Hôtel de ville place Jacques-Tournant. Tarifs : 7 ou 10 €. Tél. 02 35 19 45 74,

MONTIVILLIERS

Don du sang

Mercredi de 15 h à 19 h au centre social Jean-Moulin. Pour faciliter les dons,

les donneurs doivent prendre rendez-vous : 08 00 10 09 00,

mon-rdv-dondesang.efs.sante.fr,

application mobile « Don de sang ».

à Venir

FéCAMP

Les concerts du conservatoire

Le conservatoire propose plusieurs concerts dans l’auditorium du musée

sur des thématiques variées. Mercredi 3 avril à 16 h : « Pierre et le loup ».Gratuit sur réservation au 02 35 28 31 99.

« Farfelus faits divers »

À l’occasion du 1 er avril, la Maison du patrimoine propose une revue de presse burlesque issue d’articles de journaux fécampois. Une façon drôle et décalée de parcourir quelques épisodes de l’histoire de votre ville. Lundi 1 er avril à 15 h à la Maison du patrimoine, 10 rue des Forts. Tarifs : 5 ou 7 €. Réservation au 02 35 10 60 96.

GODERVILLE

Printemps enchanté

L’association Familles en transition vous propose des ateliers au Nichoir coworking, 192 route du Bocage. Samedi 30 mars à partir de 13 h : customisation d’élément de rangement, table ronde « Ménage de printemps : par où commencer ? », attrape soleil, broche végétale, décorations de printemps, land art, poésie, infusion et bissap, etc. Tarif : 5 € (une boisson offerte). Informations et réservations : 06 20 32 29 57.

LE HAVRE

Chasse aux œufs à la patinoire

À l’occasion des fêtes de Pâques, tous les enfants sont invités à la grande chasse aux œufs de la patinoire.

Dimanche 31 mars à 10 h 30 à la patinoire, 106 rue Louis-Blanc. Entrée : de 3 à 5,80 €. Location des patins : 2 ou 3 €. Entrée et location gratuites pour les moins de 3 ans.

Comédie musicale « Zazie dans le métro »

Zazie, c’est l’écriture libre et brillante de Raymond Queneau (né au Havre en 1903), un joyau aussi élégant qu’original de la littérature française. C’est aussi le bonheur d’un duo de créateurs réunis pour la deuxième fois, Zabou Breitman à la mise en scène et Reinhardt Wagner à la composition musicale, inventant un conte musical et délicieusement coloré. Mercredi 3 à 19 h et jeudi 4 avril à 20 h au Volcan. Tarifs : de 5 à 35 €. Tél. 02 35 19 10 20.

Festival Impact

La 2 e édition du festival Impact offrira une plateforme unique aux étudiants, à la communauté universitaire et au public havrais pour explorer et apprécier les multiples facettes des cultures urbaines, avec une programmation résolument féminine et féministe. Mardi à 12 h à sur l’esplanade de l’université, initiation et démo de skate ; à 18 h, atelier street art (sur inscription) ; à 19 h 30, ciné pop-corn « bande de skateuses » de Marion Desquenne. Mercredi à 12 h 30, performance dansée et à 17 h atelier avec d’ICAPS1Jade (sur inscription). Jeudi à 18 h 30, rencontre : les femmes et le rap : « On se lève et on se bat ? », avec Benjamine Weill, Vicky R, Le Z. A 20 h 30, concert avec Vicky R et Le Z. Du mardi 2 au jeudi 4 avril à la Maison de l’étudiant, 50 rue Jean-Jacques-Rousseau. Inscriptions :

[email protected]

SAINT-VIGOR-D’YMONVILLE

Inscriptions au vide-greniers

Le comité des fêtes organise un vide-greniers dimanche 28 avril de 8 h à 18 h dans la salle de tennis. Tarif : 2 € le mètre. Inscription auprès de Mme Leroy au 02 35 20 84 41.

Le Figaro (site web)
samedi 27 avril 2024 - 07:00 UTC +02:00 1556 mots

Culture ; Patrimoine

Aussi paru dans
26 avril 2024 - Le Figaro Magazine

Apprentis restaurateurs et conservateurs, ils sont les futurs sauveurs du patrimoine français

de Boishue, Pierre

ENQUÊTE - L’Institut national du patrimoine assure la formation des futurs restaurateurs et des conservateurs du patrimoine de l’État, de la fonction publique territoriale et de la ville de Paris. Nous les avons suivis sur un chantier et dans leurs classes.

Cet article est issu du Figaro Magazine

Notre patrimoine est entre de bonnes mains. Domitille, 24 ans, travaille sur le chantier de la chapelle de la Vierge de l’église Saint-Sulplice. Au cœur du site parisien, dont l’édification date de 1646, elle se montre à son aise sur son échafaudage culminant à 22 mètres d’altitude. À la fois appliquée et concentrée, elle multiplie les gestes précis avec ses brosses et ses éponges pour redonner son éclat d’antan à la coupole décorée par François Lemoyne (1688-1377) , qui n’avait pas connu une restauration d’envergure depuis 1946. Bientôt, elle se saisira de ses pinceaux pour effectuer plusieurs retouches sur la voûte encore encrassée, suivant l’exemple de ses collègues aguerries qui se plient à l’exercice à ses côtés. On jurerait qu’elle a déjà plusieurs années d’expérience derrière elle.

Une impression pas si inexacte, puisqu’elle réalise sa cinquième (et dernière) année au sein de l’Institut national du patrimoine (INP) , qui assure depuis 1990 la formation des restaurateurs de demain. Un apprentissage qui lui a permis, l’année dernière, d’effectuer un stage de six mois à Rome. « L’ambiance des chantiers me plaît beaucoup car il y règne une vraie émulation»,glisse-t-elle. Titulaire d’un baccalauréat scientifique puis étudiante en histoire de l’art à Angers, elle a naguère jeté son dévolu sur cet établissement haut de gamme, situé dans une ancienne manufacture d’allumettes, à Aubervilliers. «J’ai toujours aimé travailler avec mes mains, poursuit-elle. Je me suis demandé comment gagner ma vie en assouvissant ma passion. Il fallait faire une école d’État. D’où ce choix, qui offrait beaucoup de possibilités.»

Restait à réussir le concours, très sélectif. Sur 131 postulants en première année, seuls 20 d’entre eux ont décroché le graal lors de l’édition 2023. L’examen? Une série d’épreuves, où il faut posséder une solide culture en histoire de l’art, en chimie ou en mathématiques, mais où il est nécessaire aussi de maîtriser l’art du dessin ou de savoir apprécier les perspectives. Vaste programme… «Pour réussir, j’ai dû prendre pour la première fois des cours de peinture», se rappelle-t-elle.

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Agir pour le public

Le monde est petit. Sous la coupole s’activent deux anciennes pensionnaires de l’INP. «J’étudiais à l’École du Louvre, et je connaissais l’institut de réputation, note Bertille. Je savais que je serais prête à la sortie. Cela s’est vérifié: on m’a proposé du travail dès la sortie de l’amphithéâtre, où je présentais mon Mémoire.»Mêmes éloges de la part de Camille qui, sans cesser son minutieux travail d’aquarelliste, décline à l’envi les points forts de son ancienne maison: «Citons les nombreux ateliers à notre disposition, la qualité des intervenantsOn peut nouer également de nombreux contacts.» On est frappé par leur implication, leurs connaissances des lieux - chacune pourrait décrire en détail l’incendie de 1762 à Saint-Sulpice, les dégâts causés par l’explosion d’un obus en 1871, les travaux d’embellissement et de restauration accomplis au fil des siècles… - et leur volonté d’agir pour le public.

En l’occurrence, pour les fidèles.   Cela est valorisant de contribuer à leur redonner un ensemble majestueux, un meilleur bien-être»,précisent-elles. Sens du devoir, savoir-faire, bonne éducation, gaieté… Toutes ces jeunes restauratrices sortent de l’ordinaire. De quoi réjouir le directeur de l’INP, Charles Personnaz, qui veille à multiplier les collaborations depuis sa prise de fonction en 2019. À Paris, mais aussi à plusieurs milliers de kilomètres. «Nous venons d’établir un programme de formation aussi long que complet avec Abu Dhabi, expose-t-il. C’est une de nos autres missions: recevoir des stagiaires et envoyer des équipes à l’extérieur. Actuellement, nous travaillons dans une vingtaine de pays.»

Des liens dont profitent pleinement les étudiants. Restauration d’un temple en Chine, d’un hôtel particulier du XVII siècle en Lozère ou de panneaux rhénans en Alsace… les chantiers ne manquent pas! Tout comme les sujets de conversation entre les apprentis et leurs homologues conservateurs, formés dans la même école.   Ils savent qu’ils seront appelés plus tard à travailler ensemble. Il y a une parfaite complémentarité»,déclare Olivier Zeder, directeur des études du département des restaurateurs. Une cohabitation unique en Europe, bien que les successeurs potentiels de la présidente-directrice du Louvre, Laurence des Cars, ou de la présidente du Centre des monuments nationaux, Marie Lavandier (toutes deux anciennes élèves), soient basés au troisième étage de la galerie Vivienne dans le 2e arrondissement de la capitale.

Un joyeux brouhaha

Rendez-vous est pris là-bas. Séverine Blenner-Michel, qui chapeaute cet autre département, nous accueille devant une imposante tapisserie de Jean Picart Le Doux. Le calme règne dans le vaste couloir donnant accès à sept salles. Soudain, une porte s’ouvre. En sort l’intégralité de la promotion - soit une soixantaine de personnes - dans un joyeux brouhaha. Chacun a sa discipline de prédilection: Archives, Archéologie, Inventaire, Monuments historiques, Musée, Patrimoine scientifique, technique et naturel. Encore des personnalités souriantes, impatientes de se réunir en groupes de travail. Y compris autour d’un déjeuner.

En spécialité Inventaire, Caroline affiche sa satisfaction d’étudier sur ces bancs. «C’est l’école du service public, lance-t-elle. J’aime la diversité de l’enseignement puisqu’on y apprend beaucoup sur l’art, la science, tout comme sur les questions administratives.» Un lumineux espace sert de salle de lecture. «Ce n’est pas une énième bibliothèque dédiée à l’histoire de l’art, observe Séverine Blenner-Michel. On y trouve de nombreux ouvrages sur la médiation, la muséographie, la conservation… Tout ce qui peut préparer au mieux les élèves pour la suite.»

Assis à une table, François dit ne pas regretter d’avoir abandonné l’Éducation nationale pour démarrer cette aventure.   C’est à la fois cohérent et nouveau,détaille-t-il. Je voulais évoluer, tout en restantdans le domaine de l’histoire et en continuant à me rendre utile. J’apprécie ici le fait de rencontrer des gens qui ont un parcours différent du mien.»Toutes catégories confondues, on peut rencontrer à l’INP des normaliens, des étudiants en médecine, des physiciens, des chimistes…

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Profils particuliers

Direction désormais le site d’Aubervilliers, où planchent les 93 restaurateurs en herbe. Étonnant endroit, où l’on produisait jadis quelque 12 milliards d’allumettes par an. L’INP y a pris ses quartiers en 2015. Autour de l’immense cheminée qui fend le ciel: deux bâtiments, qui abritent les ateliers, la bibliothèque et le laboratoire. La discipline est de rigueur, teintée de bonne humeur. Apparaît Flora, qui achève sa cinquième année dans la spécialité Textiles et manipule avec soin l’un des 240 objets prêtés chaque année par des institutions patrimoniales publiques: «Je consolide une robe en coton, qui a connu des dégradations. Je tenais à prendre un habit du XIXe siècle. Cela me permet d’explorer la vie sociale de l’époque.»

Et de deviser gaiement sur cette   dame de la haute société», qui devait en être la propriétaire. «Il est passionnant de les écouter, insiste Charles Personnaz. Toutes et tous possèdent une vraie assise, une grande qualité d’expression, une manière remarquable de rendre compte de leurs travaux.  On recense beaucoup d’échanges plaisants entre nouveaux et anciens, couvés par une quinzaine d’enseignants permanents.   Il faut ajouter 200 intervenants extérieurs  confie Amélie Méthivier, adjointe du département.

À l’atelier Photos, Lucia constate les dégradations (moisissures, décollements, etc.) sur un ancien tirage. «J’adore la photographie, mais je ne voulais pas en faire mon métier. Alors, j’ai choisi la restauration.» Côté Arts du feu et métal, Théo présente un profil particulier: d’une part, parce que cette section compte moins de candidats que les autres, et parce que les restauratrices représentent… 85 % des effectifs. Dans la salle dédiée aux Arts graphiques et Livre, Claire consolide un atlas à l’aide d’une spatule chauffée.

Titulaire d’un bac scientifique et d’un master en histoire de l’art (sans oublier sa classe préparatoire littéraire), elle a pareillement trouvé sa voie. «Je m’épanouis, car il faut être polyvalent: sur les plans intellectuel, scientifique et manuel. Et j’apprécie le côtépluridisciplinaire de l’enseignement. On dialogue beaucoup les uns avec les autres.  Des pièces singulières attirent l’œil dans l’espace consacré au mobilier, tel ce couvercle de coffre datant du XVI siècle, ou chez les sculpteurs et les peintres. De magnifiques travaux réalisés par d’ex-pensionnaires (à l’occasion d’examens, par exemple), exposés ici et là, témoignent encore de leurs talents et du haut degré d’exigence réclamé par leurs maîtres.

Institut national du patrimoine, 2, rue Vivienne, Paris 2e (Inp.fr).

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Sur la N7, l’heureuse «ren’essence» d’une vieille station-service

L'Est Républicain
Edition de Lunéville ; Edition de Nancy ; Edition de Pont-à-Mousson - Toul ; Edition de Meuse
Région | lorraine, dimanche 28 avril 2024 718 mots, p. LUN7,BADU7,PONT7,NAAB7

Vosges

Dîners insolites : la « bonne idée » qui a fini par coûter (très) cher

Grégoire Hallinger

La société d’économie mixte « les Insolites du patrimoine » vient d’être liquidée. Destinée à chapeauter l’organisation des Dîners insolites, elle a accusé un large déficit commercial dû à une gestion qui pose question. Leconcept a fini par engloutir un million d’euros d’argent public en à peine deux ans.

« Une bonne idée ». S’il y a bien une chose qui fait consensus entre les acteurs du dossier, c’est bien celle de qualifier en ces termes les Dîners insolites du patrimoine. Lancée en 2010, l’initiative est donc partie d’une volonté simple : promouvoir d’un seul et même tenant la gastronomie vosgienne et les fleurons architecturaux du territoire.

Le concept était novateur à l’époque. Un chef délocalisait sa cuisine dans un lieu insolite et les convives pouvaient se restaurer dans des cadres aussi originaux que le château des brasseurs de Xertigny , la forteresse de Châtel-sur-Moselle ou le Théâtre du Peuple. Jusqu’en 2017, des dizaines de dîners ont donc été organisées en affichant souvent complet. Le succès populaire est indéniable. Pourtant, derrière le vernis médiatique du concept, la réalité comptable s’avère moins reluisante.

Au départ, l’idée a été pensée et portée par le Pôle d’équilibre territorial et rural du Pays d’Épinal (PETR). À l’époque, il était représenté par son président Alain Roussel et sa directrice Stéphanie Rauscent. Pendant un temps, les Dîners insolites se sont multipliés dans le rayon de la collectivité, à savoir l’Agglo d’Épinal, la com’com des Vosges côté sud-ouest et la com’com de la région de Rambervillers. Puis progressivement, le périmètre d’action s’est élargi à toutes les Vosges. Au cours des cinq premières années, les coûts semblaient néanmoins maîtrisés et un certain équilibre financier caractérisait l’activité des Dîners insolites.

289 455 € de pertes nettes en deux ans

Mais en 2015, un changement de cap a bouleversé l’équilibre du projet. À l’époque, face au chiffre d’affaires qui grandissait mais aussi à la volonté de s’exporter dans les départements voisins , le PETR a choisi de céder la gestion des Dîners insolites au bénéfice d’une société d’économie mixte (SEM). Dans le cadre de ce partenariat public-privé, le Pays d’Épinal est donc devenu l’actionnaire majoritaire des « Insolites du Patrimoine » aux côtés de six entreprises du secteur ayant acquis un petit nombre d’actions. Avec ce nouveau montage, le projet adoptait alors une logique de développement économique censée le faire décoller.

Sur le papier, l’idée avait de quoi séduire. Mais dans les faits, l’exportation du concept a surtout eu pour effet de creuser sa tombe. En allant jusqu’en Moselle ou en Alsace , le coût des dîners a explosé. Mais comme le révèlent les bilans comptables de la SEM, les recettes n’ont pas suivi. En effet, en deux ans et demi d’exploitation, l’argent généré par les repas représente 1 018 426 €. En face, les dépenses s’élèvent à 1 854 390 €. Même à grand renfort de subventions, de provisions pour risques, de recapitalisation ou d’emprunts bancaires, la SEM ne s’équilibrait pas.

À la fin de sa courte activité en mai 2017 , les « Insolites du Patrimoine » avaient tout de même cumulé une perte nette de 289 455 €, affichaient un passif rouge écarlate et avaient fini par engloutir près d’un million d’euros d’argent public.

La gestion même de la société d’économie mixte interroge d’ailleurs. L’absence de gouvernance aussi. La comptabilité et les ressources humaines ont été déléguées à un cabinet d’expert-comptable. Si bien que personne, ni au Conseil d’administration, ni au PETR, ne semblait avoir de regard transversal sur les dépenses grandissantes et sur les repas vendus à perte. En comptant davantage sur les subventions que sur une logique commerciale de rentabilité, ce qui était pourtant l’objectif visé en créant la SEM, les Dîners insolites ont fini par se brûler les ailes, sans que personne n’endosse vraiment le poids des casseroles sales.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
21 juin 2024 304 mots
Bouxwiller. Une visite guidée à la découverte du patrimoine juif de la ville

Bouxwiller Une visite guidée à la découverte du patrimoine juif de la ville Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 12:00 ... Voir l'article

Les Echos (site web)
lundi 26 février 2024 - 16:38 UTC +0100 379 mots

Près de 80 chantiers nature en Alsace en 2024

Le Conservatoire d'espaces naturels d'Alsace met à contribution des bénévoles pour entretenir le patrimoine naturel protégé dont il a la gestion.

Tailler des haies, entretenir des mares, faucher et ratisser… Chaque année, le Conservatoire d'espaces naturels d'Alsace, le CEN Alsace, dont le siège est à Cernay (Haut-Rhin), organise plus de 70 chantiers nature. Ouverts à tout public, ils participent à la gestion d'espaces naturels dont le conservatoire a la charge. « Cette action est fondamentale, c'est un outil précieux pour entretenir les espaces naturels que nous protégeons », souligne Pierre Goertz, responsable de la mission technique, qui organise les chantiers nature. Les interventions se déroulent sur différents types de terrains, zones humides, forêts, vergers, prairies et pelouses sèches. Elles sont encadrées par un technicien du CEN et un bénévole référent du site.

Sensibiliser le public

Les prochains chantiers auront lieu en mars, avant la pause du printemps. Le calendrier des interventions se concentre en effet en hiver et en automne, en dehors des périodes de nidification et de repousse. Au programme, l'entretien des berges de l'étang à Chavannes-sur-l'Etang (Haut-Rhin). Et des travaux de taille et de fauche sur la colline calcaire qui abrite pelouses à orchidées et vergers sur le site naturel du Wurmberg à Gresswiller (Bas-Rhin), à l'entrée de la Vallée de la Bruche. Le type d'intervention est déterminé par un plan de gestion établi par le comité scientifique du conservatoire, pour préserver les habitats de différentes espèces faunistiques et floristiques. Les chantiers permettent aussi de sensibiliser le public. « Beaucoup de gens ne savent pas qu'il y a des espaces naturels protégés près de chez eux. Participer à un chantier d'entretien leur en fait prendre conscience et fait connaître notre action », indique Luna Ghelab, coordinatrice de la vie associative et du bénévolat au CEN Alsace.

L'association gère 380 sites dans le Haut-Rhin et le Bas-Rhin qui couvrent une surface d'environ 3.700 hectares, dont 12 réserves naturelles régionales et nationales. Les chantiers participatifs s'inscrivent également dans le calendrier d'opérations nationales de sensibilisation de la Fédération des conservatoires d'espaces naturels, qui rassemble les 23 structures en France. Ainsi de mars à mai, 500 chantiers sont organisés sur tout le territoire pour sensibiliser le public à la protection des zones humides.

Coralie Donas

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
20 septembre 2024 416 mots
Canton d’Erstein. Les Journées du patrimoine dans le secteur

Journées du patrimoine 2024 Au sommaire du dossier 1 Depuis 1964, l’Inventaire recense tout, de la petite cuillère à la cathédrale ... Voir l'article

La Gazette des communes (site web)
mardi 20 février 2024 1612 mots
Aussi paru dans
19 février 2024 - La Gazette des communes

La gastronomie locale, ingrédient de choix de l'attractivité

Développement économique

Jchetrit

Des restaurants cotés aux traditions agricoles, l'art du « bien-manger » français participe à l'attractivité du territoire. La promotion d'une gastronomie locale croise les enjeux de l'alimentation durable et de la préservation du patrimoine immatériel. La valorisation d'une image gastronomique demande d'animer un réseau d'acteurs divers.

Si, pour promouvoir leur gastronomie, les collectivités n'ont pas attendu 2010 et l'inscription du repas français au patrimoine culturel immatériel de l'-Unesco, encore vue comme le succès d'une campagne d'-influence au plus haut niveau, la valorisation du « bien- manger » fait des émules à échelle locale.

Sur le terrain, les atouts du goût, du patrimoine alimentaire et du « bien-manger » séduisent à la fois les habitants en quête de qualité de vie et les touristes friands d'expériences et de bons produits. Dans un pays où les spécificités culinaires se retrouvent en concurrence, la prime revient donc autant à l'inven-tivité qu'à la stratégie du temps long pour asseoir une image et ne pas verser dans le « terroir gadget ».

Des produits de filières labellisées au menu

Dans le Lot, les photographies, année après année, du festival Lot of saveurs, organisé par la communauté d'agglomération (CA) du Grand Cahors (36 communes, 42 200 hab.) dans sept communes au début de l'été, parlent d'elles-mêmes. Avec une fréquentation générale de 10 000 visiteurs en plusieurs semaines de stands et de marchés, la dernière édition du banquet extérieur, qui a réuni 2 350 convives pour un dîner, est considérée comme un tour de maître "qualitatif et populaire", se félicite le maire de -Cahors, Jean-Luc Marx.

Le menu de ce repas à moins de 20 euros, dont les places se sont vendues en quelques heures, est un concentré des produits des filières labellisées, comme la truffe et le melon du -Quercy, le -cabécou ou le porc au grain. « Nous sommes partis de la valorisation d'une douzaine de produits portés par la chambre d'agriculture », indique -Annette -Castel-Gay, la directrice adjointe de la communication de la CA. Le succès est tel que, hormis l'invitation de chefs ou d'-influenceurs en tant que parrains de l'événement, la part dédiée à la communication auprès de publics d'autres régions a diminué, permettant quelques économies.

De telles initiatives qui s'inscrivent dans le paysage local, ce territoire rural, qui y octroie un budget de 150 000 euros, en connaît la valeur. Car, en matière de gastronomie, difficile de ne pas rester dans l'ombre de plusieurs métropoles qui cumulent les héritages gourmands, les restaurants étoilés, les commerces de bouche les plus diversifiés ou les recettes typiques servant d'emblèmes.

En trois décennies de travail sur la ruralité, dont une thèse sur la « France fromagère », la géographe et professeure à l'université Lumière - Lyon 2 -Claire -Delfosse observe une évolution dans la manière dont l'alimentation s'-articule avec le développement local. « Il y a encore une gastronomie haut de gamme créatrice d'emplois, ainsi que des totems très ancrés, qui ont été des moteurs forts, mais il existe aussi une double réflexion sur la préservation d'un patrimoine qui fait identité et la montée des circuits courts et des projets de relocalisation alimentaire, qui essaiment sans forcément avoir une visée touristique », analyse-t-elle. C'est aussi la rencontre de ces logiques qui peut soit démultiplier les ambitions d'un territoire, soit le cliver un peu plus quand les conceptions de la gastronomie à mettre en avant sont trop divergentes.

La philosophie de « la graine à l'assiette »

Faute de compétences spécifiques, et avec un portage souvent investi par les offices de tourisme, les régions ou des structures intercommunales, la mise à contribution d'acteurs agricoles, du commerce, de la transformation alimentaire et de la restauration exige une capacité solide d'animation. « La gastronomie est un sujet complexe à aborder pour une collectivité, qui peut se retrouver face à une boîte de Pandore », confie un fonctionnaire chargé du -dossier dans une région.

L'effet d'entraînement n'est pas toujours acquis : aussi bien à Lyon qu'à Dijon, dont les projets sont d'enver-gures différentes, les cités de la gastronomie ont été contraintes de revoir leur copie initiale perçue comme trop coûteuse ou inadéquate au vu de la fréquentation du public, en deçà des objectifs. L'espace muséal porté par la métropole de Lyon (58 communes, 1,42 million d'hab.) a dû fermer -temporairement avant de rouvrir en -pensant à une -programmation plus pédagogique et variée, en partenariat avec la Cité des sciences. « La position de départ était trop axée sur la dimension touristique et à un prix prohibitif. L'échec du premier projet marque encore les esprits », reconnaît Jérémy Camus, vice-président de la métropole, qui préfère désormais mettre en avant la stratégie « de la graine à l'assiette » incarnant la -philosophie de la collectivité sur l'alimentation.

Beaucoup plus spacieuse, sa jumelle de -Dijon (159 300 hab.), inaugurée il y a deux ans, a été obligée de se justifier à plusieurs reprises sur son investissement au regard des statistiques de fréquentation - la cité étant aussi un lieu de passage - ou les choix des boutiques présentes sous peine de passer pour une vitrine trop élitiste. Encore souvent sollicité pour des visites de journalistes étrangers, dont l'audience représente un tiers du public, le directeur de la valorisation des grands projets, -Jérémie -Penquer, concède qu'un « lieu de gastronomie populaire est plus facile à dire qu'à faire », mais s'en remet aussi à "l'équation économique" et une « gouvernance composite » publique-privéé qui pèse sur l'orientation du projet.

La marque, une image d'authenticité

Dans ce paysage de destinations gourmandes, de labels, d'événements et autres partenariats avec la presse et les influenceurs, une autre approche de mise en valeur retenue par les collectivités a été le développement de marques déposées, dans le sillon de Produit en -Bretagne, portée depuis les années 90 par un tissu d'entreprises, ou Sud de -France, la marque ombrelle (regroupant plusieurs catégories de -produits) de l'ex-région -Languedoc--Roussillon, lancée en 2006.

Dans l'Aude, la marque trentenaire au logo bleu Pays cathare a affiné, au fil de son activité, un cahier des charges réunissant près de 900 professionnels, dont certains de l'agro-alimentaire et de l'oeno-tourisme. Même si une nouvelle feuille de route est à l'étude afin d'optimiser la visibilité de la destination touristique, cette référence, en partie mythique, à un imaginaire de châteaux forts du XIIIe siècle a surtout servi à construire une image d'authenticité des produits audois. "Producteurs et commerçants y voient d'abord un intérêt de notoriété quand la marque leur est associée, surtout au début d'une activité », indique Anne -Laurent, chargée de la marque au département depuis neuf ans.

A titre gratuit, ce sont ainsi des producteurs de haricots de -Castelnaudary certifiés d'une indication géographique protégée et de pommes de terre du pays de Sault, une trentaine de bouchers -charcutiers ou 80 restaurants qui en bénéficient. Toutefois, la connotation encore très institutionnelle de la marque gagnerait à être accompagnée d'une plus importante plus-value technique ou commerciale, d'après l'agente, qui a lancé un site dédié et, récemment, la mise en vente d'un millier de coffrets assortis. Si les coups de projecteur ne manquent pas tant le pays se démarque par sa vitalité à perpétuer des traditions ou à multiplier les appellations, la capitalisation d'une image gastronomique nécessite, elle, un suivi et des moyens bien identifiés.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
24 août 2024 246 mots
Vidéo. Tourisme : la bière alsacienne à la conquête du monde

En Alsace, la bière peut aussi se visiter ! Des houblonnières aux brasseries, la filière ouvre grand ses portes et multiplie les initiatives pour mettre en valeur son patrimoine auprès des touristes... Voir l'article

L'Est Républicain
Edition de Montbéliard ; Edition de Belfort
Aire urbaine, jeudi 25 juillet 2024 653 mots, p. MONT2,MONT3,EBEL2,EBEL3

Nord Franche-Comté

Comment le musée de la Pince de Montécheroux tire son épingle du jeu

Boris Massaini

Quelle est la recette du succès, pour le musée de la Pince qui a dépassé les 1 500 visiteurs en 2023 ? « Se battre sur tous les fronts », explique la présidente de l’association Musons et Créons qui gère ce musée municipal depuis plus de 40 ans.

« Les bénévoles, je peux vous en parler, nous ne sommes pas beaucoup ! » Voilà, comment tient le musée de la Pince de Montécheroux. Grâce à quelques passionnés comme Véronique Pancher, guide et bénévole. Propriété de la mairie, le musée est géré depuis plus de 40 ans par l’association Musons et Créons.

Habitante de Montécheroux depuis 1983, « je suis rentrée à l’association en 2003 », se souvient la présidente Myriam Bourhis, qui a repris les rênes en 2019, quelques mois après le décès brutal de l’historique Michel Bonnet.

Musiques à Saint’Hipp dans la cour

L’association a pour but « de sauvegarder et transmettre le patrimoine et de créer des événements au musée ». Associer le musée à des événements fait partie de la recette du succès. « La cour dispose d’une acoustique remarquable. » Voilà pourquoi le festival Musiques à Saint’Hipp y organise un concert chaque année. L’association a aussi créé son propre événement il y a 30 ans, le Printemps des Arts, qui réunit plus de 50 exposants et pendant lequel l’accès au musée est gratuit.

L’idée, pour rester en vie, c’est de « jouer sur tous les tableaux ». Situé aux extrémités de deux territoires, le pays de Montbéliard et le pays de Maîche, le musée peut profiter de cet avantage. Sans jamais rien laisser au hasard. « On participe aux Journées du patrimoine, aux Journées du patrimoine de pays qui valorisent le patrimoine local plus méconnu. » Comme beaucoup de musées, celui de la pince a aussi sa propre (petite) boutique : « On présente des choses de qualité tout en essayant de faire du local. »

L’association compte « une bonne quinzaine de membres actifs ». Elle réfléchit à se tourner vers la suisse voisine, dès lors que son histoire est aussi tournée vers l’industrie horlogère. Également vers l’Alsace : « Le musée a été invité deux fois au marché de Noël d’Ottmarsheim (68), réservé aux créateurs et aux musées. Un jour, nous avons eu une page dans le journal local  qui nous a apporté beaucoup de visiteurs. Depuis, nous avons eu des visiteurs Alsaciens à Montécheroux », remarque Véronique Pancher.

Une très riche histoire

Tous ces efforts payent. « Pour l’instant, la fréquentation monte », appuie la présidente. Avec près de 1 600 visiteurs l’an dernier.

Pour faire vivre le lieu, une exposition historique et temporaire est organisée chaque année, depuis 14 ans. « Comme l’histoire de Montécheroux est extrêmement riche, on peut en présenter une facette, comme ses 450 ans d’école. »

Certes, les entrées payantes et le Printemps des arts permettent de financer en partie l’association, par exemple pour recourir à l’embauche d’étudiants pour la saison estivale. Mais le musée a aussi besoin des subventions de la commune et de la communauté de communes du pays de Maîche.

Pour durer, le Musée peut aussi compter sur sa capacité à séduire. « Je suis venue m’installer à Montécheroux pour ma retraite, je ne savais même pas qu’il y avait un musée ! », se souvient Véronique Pancher. Elle est tombée sous le charme « de cette industrie pendant 220 ans dans un petit village perché à 650 m d’altitude, c’est à peine croyable ce qu’il s’est passé ».

Ouest-France
Lorient
Lorient, mardi 22 octobre 2024 210 mots, p. OF Lorient_11

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Culture et idées

Abri de défense passive

Cet abri bétonné et enterré sous la place Alsace-Lorraine a été construit pendant la Seconde Guerre mondiale afin de protéger la population civile des bombardements alliés. D'une capacité de 400 places, il témoigne des heures sombres que Lorient a traversé de 1940 à 1945.

Mercredi 23 octobre, 14 h à 17 h, rendez-vous devant l’entrée de l’abri, place Alsace-Lorraine. Tarif : 4 €. Contact : 02 97 02 23 29, [email protected], patrimoine.lorient.bzh

Convivialité et partage

Marché bio

Commerçants et producteurs proposent un marché bio, chaque mardi, avec des fruits, légumes et produits de saison, du pain, du fromage, du miel.

Mardi 22 octobre, 16 h à 19 h, place de l'hôtel de ville, avenue du Faouëdic. Contact : 02 97 02 22 00, www.lorient.bzh/marche

Loisirs et sports

Association des malades cardio-vasculaires

Atout cœur Morbihan organise une marche à Lorient. Première marche gratuite. Prévoir une bouteille d'eau et de bonnes chaussures. Groupe 1 : 8 km ; groupe 2 : 6 km ; groupe 3 : 5 km. Ouvert à tous.

Mercredi 23 octobre, 14 h, cité de la voile, départ parking face au restaurant K5. Contact : 06 80 62 95 18, [email protected], atoutcoeur56.jimdofree.com

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
20 juin 2024 259 mots
Benfeld. La synagogue obtient le prix Sésame de la fondation du patrimoine

Benfeld La synagogue obtient le prix Sésame de la fondation du patrimoine L’édifice religieux est le seul site d’Alsace sélectionné parmi les 15 lauréats français. La dotation de 20... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
22 mai 2024 202 mots
Société. L’avenir du patrimoine religieux en question

Société L’avenir du patrimoine religieux en question Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 19:53 ... Voir l'article

Ouest-France - L'édition du soir
jeudi 12 décembre 2024 718 mots

Depuis dix ans, il sillonne bénévolement les routes pour rénover les vieux panneaux de circulation

Correspondance, Dorian MAO.

Âgé de 26 ans et résidant à Obernai (Bas-Rhin), Nicolas Weber est passionné de panneaux de circulation. Depuis dix ans, il parcourt l’Alsace sur son temps libre à la recherche des dernières plaques de direction Michelin à restaurer pour entretenir ce « patrimoine qu’on ne remarque pas ».

Âgé de 26 ans et résidant à Obernai (Bas-Rhin), Nicolas Weber est passionné de panneaux de circulation. Depuis dix ans, il parcourt l’Alsace sur son temps libre à la recherche des dernières plaques de direction Michelin à restaurer pour entretenir ce « patrimoine qu’on ne remarque pas ».

Dans le désordre de sa voiture, Nicolas Weber saisit une petite cagette verte débordante d’outils. Pinceaux, grandes et petites brosses, pots de peintures, bouteille d’eau et ruban adhésif, l’alsacien de 26 ans originaire d’Obernai (Bas-Rhin) est équipé. « Tout le matériel nécessaire pour la restauration, je l’achète à mes frais », lance-t-il en claquant le coffre. Depuis ses 16 ans, il restaure et donne une nouvelle jeunesse aux panneaux de circulation estampillés Michelin, à travers tout le Bas-Rhin. « Je fais ça sur mon temps libre, totalement bénévolement, et surtout par passion », sourit-il.

Aujourd’hui, il en rénove un situé à Schiltigheim, commune limitrophe de Strasbourg. Installé sur un bâtiment en grès rose, le panneau indique la direction « Strasbourg-Wacken ». « C’est la première fois que je viens dans une ville, la plupart des panneaux se trouve dans les petits villages, explique-t-il en commençant par brosser le contour pour enlever la poussière.  Il me faut au moins une heure de travail pour réaliser une restauration, sans compter le temps de déplacement, et les imprévus ».

Lire aussi : Avec ses 16 000 cartes et guides Michelin, cet Auvergnat est dans le top mondial des collectionneurs

Des panneaux produits jusqu’en 1971

Sur le panneau du jour, des tags ont été dessinés. Il agite une bombe aérosol pour tenter de les enlever. L’effet escompté n’est pas au rendez-vous. « Je vais devoir revenir une prochaine fois avec un meilleur produit », lâche-t-il en posant sa bombe et son chiffon.

Du premier prototype dans les années 1920 jusqu’en 1971, le célèbre producteur français de pneumatique a fabriqué et installé des panneaux sur tout le territoire français. « Ils étaient sur pied ou sous forme de plaques murales, comme celui-ci. Ils ont été progressivement retirés pour être remplacés par des panneaux modernes qui réfléchissent les phares la nuit », détaille Nicolas Weber.

Pour repérer les panneaux restants en Alsace, Nicolas Weber peut compter sur des passionnés comme lui qui lui signalent différents panneaux via sa page Facebook. « Selon mes estimations, il n’en reste plus que deux centaines dans le Bas-Rhin, et encore moins dans le Haut-Rhin. C’est vraiment du patrimoine oublié », soupire-t-il.

Chaque signalétique Michelin est composé d’un socle en béton-armé et d’un cœur en lave émaillée. « Ils ont été conçus pour tenir un siècle. Aujourd’hui on change les panneaux tous les dix ans, même s’ils sont encore en bon état… », assène le passionné.

Lire aussi :  « Le travail d’une vie » : un Normand a collectionné plus de 40 000 étiquettes de fromage

Il pointe du doigt une inscription discrète : « Chaque panneau possède un numéro de série unique et sa date de fabrication est inscrite dans la lave émaillée. Celui-ci est encore en excellent état alors qu’il a été fabriqué le 28 novembre 1957, il y a plus de 65 ans », affirme Nicolas Weber en collant du ruban adhésif autour de la zone à peindre.

« Sensibiliser les municipalités »

Le passionné, concentré, entame la peinture du contour du panneau. Alors que la nuit commence à tomber, Nicolas Weber retire le ruban adhésif de protection, satisfait de son travail de près d’une heure et demie. « À chaque fois, j’ai l’impression de redonner vie à quelque chose qui était voué à disparaître », sourit Nicolas Weber en prenant son travail en photo.

Avec ces actions, ce passionné espère « sensibiliser les municipalités » pour garantir la préservation de ces panneaux dans les communes françaises. Il prévoit de créer une entreprise pour couvrir ses frais, et pourquoi pas, « bientôt partir restaurer des panneaux Michelin dans toute la France ».

Cet article est paru dans Ouest-France - L'édition du soir

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
12 octobre 2024 586 mots
Obermorschwihr. Un appel aux dons pour restaurer une croix unique avec son Christ en bois

Obermorschwihr Un appel aux dons pour restaurer une croix unique avec son Christ en bois Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 17:35 ... Voir l'article

FranceTv Info (site web réf.) - France TV Info
4 mars 2024 400 mots
Alsace : le spectacle des amandiers en fleurs
France 2

Alsace : le spectacle des amandiers en fleurs Publié le 04/03/2024 16:52 Mis à jour le 04/03/2024 18:37 Durée de la vidéo : 1 min ... Voir l'article

Bulletin Quotidien
Pour vos dossiers, mardi 2 juillet 2024 7182 mots

Les nouveaux candidats à la députation battus ou éliminés dès le premier tour

Les nouveaux candidats à la députation battus ou éliminés dès le premier tour

Les nouveaux candidats à la députation battus ou éliminés dès le premier tour

Nous présentons ci-dessous de brefs éléments biographiques sur les personnalités qui ne faisaient pas partie de l'Assemblée nationale sortante et qui ont été battues ou éliminées (n'ayant pas atteint la barre des 12,5 % des inscrits) dès le premier tour. Rappelons que les membres du dernier gouvernement qui avaient été élus en 2022, et dont les suppléants siégeaient à l'Assemblée, sont considérés comme sortants.

- AIN 2ème circ. (Sortant : Romain DAUBIE - ENS) - M. Alexandre NANCHI [LR], né en novembre 1975, cadre de la fonction publique, conseiller régional (LR) d'Auvergne-Rhône-Alpes.

- AISNE 1ère circ. (Sortant : Nicolas DRAGON - RN) - M. Damien DELAVENNE [ENS-Ren], né en avril 1977, avocat associé au cabinet Emergence Avocats, ancien maître de conférences associé en droit privé près l'Université Jules Verne de Picardie.

- AISNE 4ème circ. (Sortant : José BEAURAIN - RN) - M. Benjamin MAURICE [ENS], né en novembre 1970, ENA, inspecteur général des affaires sociales, président du conseil d'administration de la caisse de retraites du personnel de la RATP, conseiller municipal de Berzy-le-Sec, ancien conseiller social au cabinet de Mme Elisabeth BORNE au ministère chargé des Transports, ancien directeur du cabinet de M. Olivier DUSSOPT au ministère du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion.

- ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE 1ère circ. (Sortant : Christian GIRARD - RN) - Mme Sandra RAPONI [LR], née en décembre 1988, Vvice-présidente (LR) du Conseil départemental, déléguée aux collèges, à l'éducation, à la jeunesse, au sport et à la vie associative, onseillère municipale de Digne-les-Bains.

- ALPES-MARITIMES 1ère circ. (Sortant : Eric CIOTTI - LR) - M. Virgile VANIER-GUERIN [LR], né en août 1980, directeur commercial de Myflyingbox (société de transport), ancien sommelier.

- ALPES-MARITIMES 2ème circ. (Sortant : Lionel TIVOLI - RN) - M. Simon DARAGON [LR], né en juillet 1990, conseil fiscal, maître de conférences en droit fiscal à l'Université catholique de Lille, co-directeur du Master droit fiscal, chargé d'enseignements à l'Université NiceSophia Antipolis.

- ALPES-MARITIMES 4ème circ. (Sortant : Alexandra MASSON - RN) - Mme Anne-Pascale GUEDON [ENS-Ren], née en mai 1967, présidente de Neomove-UAM, juge au tribunal de commerce de Paris.

- ALPES-MARITIMES 6ème circ. (Sortant : Bryan MASSON - RN) - Mme Laurence TRASTOUR-ISNART [LR], née en mars 1972, fonctionnaire, conseillère municipale de Cagnes-sur-Mer, ancienne députée (6ème circ) (2017/2022), ancienne conseillère régionale de Provence-Alpes-Côte-d'Azur.

- ARDECHE 2ème circ. (Sortant : Olivier DUSSOPT - ENS) - M. Jean-Paul VALLON [DVD], né en novembre 1962, comptable, maire de Lamastre, vice-président (DVD) du conseil départemental, chargé des routes et de l'aménagement du territoire, président du Syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM) de Lamastre.

- ARDENNES 2ème circ. (Sortant : Pierre CORDIER - LR) - M. Philippe MATHOT [ENS-Ren], né en novembre 1952, président d'honneur et fondateur de l'agence Ardennes Développement, président de la fédération départementale des Ardennes de Renaissance, ancien député (UDF) et ancien conseiller général (DVD), ancien directeur général de l'Agence pour la création d'entreprises, ancien collaborateur de M. Renaud DUTREIL au ministère de la Fonction publique et de la réforme de l'Etat et au ministère des PME, du Commerce, de l'Artisanat et des Professions libérales.

- AUBE 3ème circ. (Sortant : Angélique RANC - RN) - M. Didier LEPRINCE [LR], né en mars 1958, ancien directeur dans le secteur de la mutualité, maire (DVD) de Fontvannes, conseiller départemental (UCD), vice-président de la communauté d'agglomération Troyes Champagne Métropole.

- BOUCHES-DU-RHONE 2ème circ. (Sortant : Claire PITOLLAT - ENS) - Mme Laure-Agnès CARADEC [LR], née en novembre 1967, présidente de l'Etablissement public d'aménagement Euroméditerranée (EPAEM), vice-présidente (LR) du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône, déléguée à l'aménagement du territoire, aux équipements structurants et au financement des transports, conseillère municipale de Marseille et conseillère des 9ème et 10ème arrondissements, conseillère métropolitaine d'Aix-Marseille-Provence déléguée à la planification, présidente de l'Agence d'urbanisme de l'agglomération marseillaise (Agam), présidente de la fédération des Républicains des Bouches-du-Rhône.

- BOUCHES-DU-RHONE 5ème circ. (Sortant : Hendrik DAVI - NUP-LFI) - M. Maxime BOUDET [ENS-Ren], né en juillet 1992, ancien collaborateur de Mme THEVENOT au secrétariat d'Etat chargé de la Jeunesse et du SNU puis au ministère chargé du Renouveau démocratique et du porte-parolat du gouvernement, ancien collaborateur parlementaire de M. Lionel ROYER-PERREAUT, alors député (Renaissance) des Bouches-du-Rhône.

- BOUCHES-DU-RHONE 9ème circ. (Sortant : Joëlle MELIN - RN) - M. Aurélien MICHEL [LR], né en février 1982, chef du bureau des opérations à la base de l'armée de l'Air d'Istres, ancien commandant d'escadrille.

- BOUCHES-DU-RHONE 12ème circ. (Sortant : Franck ALLISIO - RN) - M. Axel BRETON [ENS-Mod], né en mai 1981, directeur général de SDML Group, spécialiste du levage et matériel industriel, administrateur de la Mission Locale Pays d'Aix.

- BOUCHES-DU-RHONE 15ème circ. (Sortant : Romain BAUBRY - RN) - M. Stephane HERMELLIN [LR], né en décembre 1983, dirigeant de la société "Les établissements Pagani", spécialisés dans les transports et travaux publics, ancien conseiller municipal de Sénas.

- CALVADOS 4ème circ. (Sortant : Christophe BLANCHET - ENS) - Mme Sophie GAUGAIN [DVD], née en août 1974, cadre administratif et commercial d'entreprise, maire (LR) de Dozulé, vice-présidente (LR) du conseil régional de Normandie, chargée du Développement économique et soutien aux entreprises, RSE des entreprises, présidente de la Fédération LR du Calvados, secrétaire générale adjointe du mouvement "Nous France", déléguée régionale Normandie, ancienne collaboratrice de M. Xavier BERTRAND au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé et au ministère de la Santé et des Solidarités et de Mme Nicole AMELINE au ministère de la Parité et de l'Egalité professionnelle.

- CORSE-DU-SUD 2ème circ. (Sortant : Paul-André COLOMBANI - REG) - Mme Valérie BOZZI [DVD], née en mars 1982, avocate, maire de Grosseto-Prugna, présidente de la communauté de communes de la Pieve de l'Ornano, conseillère à l'Assemblée de Corse, présidente du groupe La Corse dans la République de l'Assemblée de Corse, ancienne conseillère départementale.

- HAUTE-CORSE 1ère circ. (Sortant : Michel CASTELLANI - REG) - M. Julien MORGANTI [DVC], né en novembre 1985, contrôleur administratif et financier, attaché principal à la collectivité de Corse, conseiller municipal et ancien adjoint au maire de Bastia, conseiller communautaire à la Communauté d'agglomération de Bastia et vice-président chargé du numérique.

- CREUSE 1ère circ. (Sortant : Catherine COUTURIER - NUP-LFI) - M. Jean-Baptiste MOREAU [ENS-Ren], né en février 1977, éleveur, consultant (Moreau JB Consultant), cogérant du GAEC du Pré du Cros, ancien député (2017-2022), ancien porte-parole de La République En Marche (LaREM), ancien président de la SAS Abattoir de Montmorillon, ancien président de la Coopérative des éleveurs de la Marche (Celmar).

- DORDOGNE 4ème circ. (Sortant : Sébastien PEYTAVIE - NUP-Ecolo) - M. Jérôme PEYRAT [DVC], né en novembre 1962, administrateur de l'Etat nommé dans l'emploi d'inspecteur à l'Inspection générale de l'environnement et du développement durable, conseiller politique auprès du secrétaire général de Renaissance, maire (Renaissance) de La Roque-Gageac, conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine, président de l'Office de tourisme Sarlat Périgord Noir, ancien directeur général des services de l'UMP, ancien directeur général de l'information et de la communication de la Ville de Paris, ancien directeur adjoint du cabinet de Mme Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET au ministère de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, ancien directeur du cabinet de M. Alain JOYANDET au secrétariat d'Etat chargé de la Coopération et de la Francophonie, ancien collaborateur de M. Nicolas SARKOZY au ministère de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire, ancien collaborateur de Jacques CHIRAC à l'Elysée.

- DOUBS 5ème circ. (Sortant : Annie GENEVARD - LR) - M. Lucas BOILLOT [ENS-Ren], né en mars 2001, étudiant à Kedge Business School, assistant au sein du cabinet de Mme Aurore BERGE, ministre déléguée chargée l'Egalité entre les femmes et les hommes, et de la Lutte contre les discriminations.

- DROME 2ème circ. (Sortant : Lisette POLLET - RN) - M. Damien LAGIER [LR], né en juillet 1976, fondateur de Comama, maire de Marsanne, conseiller communautaire délégué au Tourisme de

Montélimar Agglomération, ancien responsable de la communication d'IBM, ancien responsable presse et relations publiques d'Airbus.

- HAUTE-GARONNE 4ème circ. (Sortant : François PIQUEMAL - NUP-LFI) - Mme Margaux PECH [ENS-Ren], née en mai 1989, ancienne directrice conseil influence de TBWA\Corporate, ancienne collaboratrice de M. Eric DUPOND-MORETTI, Place Vendôme, de Mme Roxana MARACINEANU, au ministère des Sports et de M. François de RUGY à la présidence de l'Assemblée nationale.

- GERS 2ème circ. (Sortant : David TAUPIAC - DVG) - Mme Barbara NETO [LR], née en janvier 1990, maire de Vic-Fezensac, ancienne secrétaire générale du groupe "L'Avenir ensemble" au conseil départemental du Lot-et-Garonne, ancienne collaboratrice parlementaire à l'Assemblée nationale.

- GIRONDE 11ème circ. (Sortant : Edwige DIAZ - RN) - Mme Véronique HAMMERER [ENS-Ren], née en novembre 1968, responsable du pôle Collectivités et organismes d'Etat d'Alogia Groupe, conseillère régionale (Renaissance) de Nouvelle-Aquitaine, conseillère municipale de Comps, ancienne directrice du Centre intercommunal d'action sociale de la communauté de communes Latitude Nord Gironde, ancienne députée (REM) (11ème circ) (2017/2022).

- ISERE 6ème circ. (Sortant : Alexis JOLLY - RN) - Mme Cendra MOTIN [ENS-Hor], née en janvier 1975, fondatrice et gérante de Mon Service RH, ancienne députée (REM) (6ème circ) (2017/2022), ancienne collaboratrice de GL Events.

- ISERE 8ème circ. (Sortant : Caroline ABADIE - ENS) - M. Jean-Claude LASSALLE [LR], né en avril 1960, ancien directeur délégué pour la promotion et la valorisation des marques du "Progrès", ancien directeur adjoint de la rédaction du "Progrès".

- LOIR-ET-CHER 2ème circ. (Sortant : Roger CHUDEAU - RN) - M. Alexandre GUILLEMAUD [UDI], né en avril 1992, chargé de mission à l'Union nationale des locataires indépendants, vice-président régional délégué de l'association UNLI, conseiller municipal de Nanterre, président du groupe "Aimer Nanterre", conseiller territorial de l'établissement public territorial Paris Ouest La Défense.

- LOIRE-ATLANTIQUE 2ème circ. (Sortant : Andy KERBRAT - NUP-LFI) - Mme Valérie OPPELT [ENS-Ren], née en décembre 1973, conseillère municipale de Nantes, cofondatrice de la SARL Ennoia, experte en éclairage d'intérieur, ancienne membre du directoire de Radian, ancienne directrice industrielle, ancienne députée (REM) (2ème circ) (2017/2022).

- LOIRET 4ème circ. (Sortant : Thomas MENAGE - RN) - M. Ariel LEVY [LR], né en février 1990, chef d'entreprise, vice-président (LR) du conseil départemental, président de l'EPFLI Foncier Coeur de France.

- LOT-ET-GARONNE 3ème circ. (Sortant : Annick COUSIN - RN) - M. Jérôme CAHUZAC [DVG], né en juin 1952, ancien praticien au Centre hospitalier de Bonifacio, ancien conseiller général et ancien député (PS) (3ème circ) (1997/2002 et 2007/2012), ancien président de la commission des finances de l'Assemblée nationale, ancien maire de Villeneuve-sur-Lot, ancien président de la Communauté de communes du Villeneuvois, ancien ministre délégué chargé du Budget.

- MAINE-ET-LOIRE 4ème circ. (Sortant : Laëtitia SAINT-PAUL - ENS) - M. Frédéric MORTIER [LR], né en juillet 1970, enseignant dans un lycée privé angevin, maire (DVD) de Longué-Jumelles, vice-président de l'agglomération Saumur Val de Loire en charge des affaires sportives, ancien secrétaire général de Debout la France.

- MAINE-ET-LOIRE 5ème circ. (Sortant : Denis MASSEGLIA - ENS) - M. Jacquelin LIGOT [LR], né en mars 1962, directeur de l'équipe efficacité énergétique à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), ancien administrateur hors classe de la Ville de Paris.

- HAUTE-MARNE 2ème circ. (Sortant : Laurence ROBERT-DEHAULT - RN) - M. Nicolas LACROIX [DVD], né en janvier 1976, fonctionnaire, président (LR) du Conseil départemental de la Haute-Marne, président de la communauté de communes Meuse-Rognon, président du groupe des Départements de la Droite, du Centre et des indépendants (DCI) de l'Assemblée des départements de France, vice-président du Comité des maires et des élus des Républicains, président du Mémorial Charles de Gaulle (Colombey-les-Deux-Eglises), suppléant de Mme Anne-Marie NEDELEC, sénatrice (DVD) de la Haute-Marne, ancien maire de Bourdons-sur-Rognon.

- MEUSE 2ème circ. (Sortant : Florence GOULET - RN) - M. Jerome DUMONT [DVD-Ens], né en mars 1977, directeur d'organisme de formation professionnelle, président (DVD) du conseil départemental.

- MORBIHAN 2ème circ. (Sortant : Jimmy PAHUN - ENS) - M. Pierre CLAVREUIL [DVD], né en juin 1959, ENA, administrateur de l'Etat, chargé de mission à l'Institut des hautes études du ministère de l'Intérieur (IHEMI), ancien sous-préfet de Lorient et de Lens, ancien secrétaire général pour les affaires régionales de Nord-Pas-de-Calais-Picardie, ancien collaborateur de M. Eric RAOULT au ministère délégué à la Ville et à l'Intégration.

- NORD 1ère circ. (Sortant : Adrien QUATENNENS - NUP-LFI) - Mme Vanessa DUHAMEL [ENS-Mod], née en octobre 1970, directrice de la boutique de joaillerie Arthus Bertrand à Lille, conseillère municipale (Modem) de Lille, conseillère métropolitaine de la Métropole européenne de Lille, coordinatrice du Modem Lillois.

- NORD 2ème circ. (Sortant : Ugo BERNALICIS - NUP-LFI) - Mme Caroline BOISARD-VANNIER [LR], née en août 1958, ancien chirurgien-dentiste, réserviste opérationnelle au service des santé des Armées qui a été affecté à l'opération Barkhane, ancienne conseillère régionale (LR) des Hauts-de-France.

- NORD 12ème circ. (Sortant : Michaël TAVERNE - RN) - M. Bernard BAUDOUX [UG-PCF], né en juillet 1948, ancien cadre supérieur dans la publicité, maire (PCF) d'Aulnoye-Aymeries, conseiller départemental, président de la communauté d'agglomération Maubeuge Val de Sambre, membre du comité directeur de l'Association des maires de France (AMF).

- NORD 12ème circ. (Sortant : Michaël TAVERNE - RN) - M. Sébastien SEGUIN [DVD], né en mars 1978, maire (DVD) d'Avesnes-sur-Helpe, vice-président (DVD) du conseil départemental, délégué au Tourisme et à la mobilité douce.

- NORD 16ème circ. (Sortant : Matthieu MARCHIO - RN) - M. Alain BRUNEEL [UG-PCF], né en mars 1952, agent retraité de la SNCF, conseiller municipal (PCF) et ancien maire de Lewarde, ancien conseiller général et ancien député (16ème circ) (2017/2022), ancien conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais.

- NORD 18ème circ. (Sortant : Guy BRICOUT - UDI) - M. Nicolas SIEGLER [DVD], né en décembre 1980, fonctionnaire, vice-président (UD) du conseil départemental du Nord, délégué Aménagement du territoire, Canal Seine Nord Europe.

- OISE 3ème circ. (Sortant : Alexandre SABATOU - RN) - M. Pascal BOIS [ENS-Ren], né en décembre 1959, ancien député (REM) (3ème circ) (2017/2022), ancien conseiller municipal et adjoint au maire de Chambly.

- PAS-DE-CALAIS 1ère circ. (Sortant : Emmanuel BLAIRY - RN) - M. Jean-Jacques COTTEL [DVG], né en juillet 1953, professeur des écoles spécialisé dans l'aide aux enfants en difficulté scolaire retraité, maire (PS) de Bapaume, conseiller départemental (PS), président de la communauté de communes du Sud-Artois, ancien député (PS) (1ère circ) (2012/2017), ancien maire de Beaulencourt.

- PAS-DE-CALAIS 4ème circ. (Sortant : Philippe FAIT - ENS) - Mme Blandine DRAIN [UG-PS], née en février 1977, enseignante, vice-présidente (PS) du conseil départemental, chargée des collèges, des politiques éducatives et de l'enseignement supérieurtives, enseignement supérieur.

- PAS-DE-CALAIS 6ème circ. (Sortant : Christine ENGRAND - RN) - Mme Brigitte BOURGUIGNON [ENS-Ren], née en mars 1959, inspectrice générale des affaires sociales, présidente du Centre d'information et de documentation jeunesse, conseillère départementale (UC), présidente de l'association d'insertion Les Paniers de la mer, secrétaire générale déléguée de Renaissance, chargée de la coordination des grandes causes, présidente de la fédération départementale du Pas-de-Calais de Renaissance, ancienne députée (6ème circ) (2012/2020 et 2021/2022), ancienne présidente de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, ancienne présidente du Haut conseil du travail social, ancienne ministre chargée de l'Autonomie, ancienne ministre de la Santé et de la Prévention.

- PAS-DE-CALAIS 12ème circ. (Sortant : Bruno BILDE - RN) - M. Steve BOSSART [ENS], né en août 1986, trompettiste et pianiste, professeur de musique au collège Pierre et Marie Curie de Liévin, maire (DVC) de Billy-Berclau, deuxième vice-président de la communauté d'agglomération Béthune Bruay Artois Lys Romane, chargé du développement économique, président de l'office de tourisme de Béthune-Bruay, deuxième vice-président du syndicat intercommunal de la zone industrielle Artois-Flandres, chef de Choeur du Conservatoire de Lille, ancien collaborateur de Mme Agnès PANNIER-RUNACHER au ministère de la Transition énergétique.

- PYRENEES-ATLANTIQUES 2ème circ. (Sortant : Jean-Paul MATTEI - ENS) - M. Jacques MAUHOURAT [ECO], né en décembre 1964, profession intermédiaire de la santé et du travail social, adjoint au maire d'Assat, chargé de l'urbanisme, co-créateur d'un conservatoire de légumes anciens.

- PYRENEES-ORIENTALES 1ère circ. (Sortant : Sophie BLANC - RN) - M. Christophe EUZET [ENS-Ren], né en avril 1967, Maître de conférences en droit public à l'université de Perpignan, spécialiste des questions méditerranéennes, ancien député (AE) de l'Hérault (7ème circ) (2017/2022), ancien parlementaire en mission sur l'enseignement des langues régionales, ancien juge titulaire à la Cour de justice de la République.

- BAS-RHIN 1ère circ. (Sortant : Sandra REGOL - NUP-Ecolo) - Mme Hombeline du PARC [RN], née en avril 1975, directrice des ressources humaines du groupe RN au Parlement européen, conseillère régionale (RN) du Grand Est.

- HAUT-RHIN 1ère circ. (Sortant : Brigitte KLINKERT - ENS) - M. Yves HEMEDINGER [LR], né en octobre 1965, cadre du secteur privé, conseiller d'Alsace, ancien député (LR) (1ère circ) (2020/2022), ancien premier adjoint au maire de Colmar, ancien président du Schéma de cohérence territoriale (SCOT) Colmar Rhin Vosges.

- HAUT-RHIN 3ème circ. (Sortant : Didier LEMAIRE - ENS) - M. Antoine WAECHTER [ECO], né en février 1949, ingénieur, fondateur et président du Mouvement Ecologiste Indépendant (MEI), ancien conseiller municipal de Fulleren, ancien conseiller régional d'Alsace, ancien député européen, ancien candidat à l'élection présidentielle en 1988.

- RHONE 3ème circ. (Sortant : Marie-Charlotte GARIN - NUP-Ecolo) - Mme Clara EYNAUD-LASSALLE [ENS-Ren], née en janvier 2004, étudiant en droit (double licence droit, science politique) à l'Université catholique de Lyon, stagiaire dans le cabinet d'avocat BGLM Sociétés d'Avocats.

- RHONE 6ème circ. (Sortant : Gabriel AMARD - NUP-LFI) - M. Marc FRAYSSE [LR], né en janvier 1949, président de Capzen Services, président fondateur du club de réflexion France unie, président d'honneur de Dialogue & Démocratie française (D & DF), ancien député (RPR) (6ème circ : Villeurbanne) de 1993 à 1997, ancien conseiller régional (RPF) de Rhône-Alpes.

- RHONE 13ème circ. (Sortant : Sarah TANZILLI - ENS) - M. Philippe MEUNIER [LR], né en mars 1966, vice-président (LR) du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, délégué à l'aménagement du territoire et aux relations internationales à la chasse, à la pêche, au bois, à la forêt, aux associations patriotiques et aux anciens combattants, membre du Conseil national du développement et de la solidarité internationale, ancien député (LR) (13ème circ) (2007/2017).

- HAUTE-SAONE 1ère circ. (Sortant : Antoine VILLEDIEU - RN) - M. Cédric FISCHER [EXG], né en juillet 1974, ouvrier soudeur cariste sur le site Stellantis de Vesoul, délégué syndical CGT du site, membre de Lutte ouvrière.

- SARTHE 3ème circ. (Sortant : Eric MARTINEAU - ENS) - M. Vincent GRUAU [LR], né en août 1971, président d'une société de mobilier et d'aménagement de bureaux, maire (LR) de Jupilles, conseiller communautaire de la Communauté de communes Loir-Lucé-Bercé, président de l'Association des Onze Communes de Bercé, administrateur de la Fédération des Radios Associatives Maine Anjou (FRAMA), délégué régional Pays-de-la-Loire du mouvement "Nous France" fondé par M. Xavier BERTRAND.

- HAUTE-SAVOIE 5ème circ. (Sortant : Anne-Cécile VIOLLAND - ENS) - Mme Chrystelle BEURRIER [DVD], née en octobre 1977, assistante sociale, vice-présidente (DVD) du conseil départemental, déléguée à l'enfance, la famille et l'insertion, maire d'Excenevex, vice-présidente de Thonon Agglomération, déléguée à la gouvernance et aux politiques contractuelles, présidente nationale de Vélo & Territoires.

- PARIS 1ère circ. (Sortant : Sylvain MAILLARD - ENS) - Mme Laurence SAILLIET [LR], née en mars 1973, ancienne députée (PPE) au Parlement européen, ancienne porte-parole des Républicains, ancienne conseillère politique de M. Eric BESSON au ministère chargé de l'Industrie, de l'Energie et de l'Economie numérique.

- PARIS 2ème circ. (Sortant : Gilles LE GENDRE - ENS) - Mme Félicité HERZOG de COSSE BRISSAC [DVD], née en avril 1968, directrice de la stratégie et de l'innovation et membre du comité exécutif de Vivendi, présidente-directrice générale de l'Expansion Scientifique Française (Librairie L'Ecume des Pages), ancienne directrice chargée de mission chez Saatchi & Saatchi (Publicis Groupe SA), fille de l'ancien ministre Maurice HERZOG, ancien député (RPR) de la Haute-Savoie, ancien maire de Chamonix.

- PARIS 2ème circ. (Sortant : Gilles LE GENDRE - ENS) - M. Romain MARSILY [DVD], né en septembre 1985, directeur général de parti "Nouvelle Energie" présidé par M. David LISNARD, président-fondateur de Campidoglio Conseil, producteur indépendant, maître de conférences sur le cours "Future of TV : New platforms, new content, new storytelling" au sein du Master Communication, médias et industries créatives de l'Institut d'études politiques de Paris, ancien directeur général de Vice TV France.

- PARIS 3ème circ. (Sortant : Stanislas GUERINI - ENS) - M. Thierry ALQUIER [DVD], né en mai 1972, directeur du contrôle de gestion de l'Ecole polytechnique, ancien chef de bureau au ministère des Armées, ancien directeur de l'évaluation des politiques publiques du Grand Poitiers.

- PARIS 3ème circ. (Sortant : Stanislas GUERINI - ENS) - M. Côme CITROEN [ECO], né en juillet 1999, formateur et consultant en énergie, climat et ressources chez MTJR Services, pilote du Comité Forever Young de Paris Good Fashion, membre de la communauté Force of Nature et du parti écologiste Equinoxe.

- PARIS 3ème circ. (Sortant : Stanislas GUERINI - ENS) - M. Paul HATTE [LR], né en septembre 1993, directeur général de techCannes, conseiller (LR) de Paris (17ème secteur-17ème arr.), vice-président du groupe "Changer Paris" au Conseil de Paris, ancien secrétaire aux affaires générales, à la recherche et à l'innovation du Groupe Arcange.

- PARIS 4ème circ. (Sortant : Astrid PANOSYAN-BOUVET - ENS) - M. Olivier COURTOIS [REC], né en mars 1959, gérant du restaurant Le Mareyeur, fondateur de deux sociétés d'assurance, délégué adjoint de la fédération de Paris de Reconquête, chargé des relations avec les partis alliés, et référent du 17ème arrondissement.

- PARIS 4ème circ. (Sortant : Astrid PANOSYAN-BOUVET - ENS) - M. Arnaud DASSIER [UXD-LR/RN], né en février 1969, directeur général d'Allo Média, président d'Eclypsia, fondateur et associé du cabinet de conseil Avisa Partners, vice-président du Parti Libéral Démocrate, ancien directeur associé du pôle digital de The Marketingroup, ancien responsable internet de la campagne de M. Nicolas SARKOZY en 2007.

- PARIS 7ème circ. (Sortant : Clément BEAUNE - ENS) - M. Aurélien VERON [LR], né en avril 1969, responsable de la trésorerie chez BNP Paribas Securities Services, conseiller (LR) de Paris (Paris Centre), conseiller métropolitain de la Métropole du Grand Paris, membre du bureau de Réforme et Modernité, ancien président du Parti Libéral Démocrate.

- PARIS 8ème circ. (Sortant : Eva SAS - NUP) - M. Pierre-Louis GISCARD D'ESTAING [DVC], né en octobre 1999, étudiant en master d'intelligence économique et de relations internationales, analyste sanctions et embargos en alternance à La Banque Postale, membre du parti Verts Démocrates, fils de M. Louis GISCARD d'ESTAING, maire (UDI) de Chamalières, petit-fils de l'ancien président de la République Valéry GISCARD d'ESTAING.

- PARIS 8ème circ. (Sortant : Eva SAS - NUP) - Mme Christine VIAL KAYSER [DVC], née en janvier 1955, conservatrice du patrimoine, chercheure associée à l'UMR Héritages (CY Cergy Paris Université), chargée de cours à l'Institut Catholique de Paris et IESA, ancienne directrice du Musée-Promenade de Marly-le-Roi / Louveciennes.

- PARIS 9ème circ. (Sortant : Sandrine ROUSSEAU - NUP-Ecolo) - Mme Pegah MALEK-AHMADI [ENS-Hor], née en mai 1992, collaboratrice parlementaire à la commission des affaires européennes de l'Assemblée nationale, ancienne collaboratrice parlementaire aux commissions des affaires culturelles et de l'éducation et de la défense nationaleet des forces armées.

- PARIS 9ème circ. (Sortant : Sandrine ROUSSEAU - NUP-Ecolo) - M. Jean-Baptiste OLIVIER [DVD], né en août 1979, administrateur territorial détaché en qualité de conseiller référendaire en service extraordinaire à la Cour des comptes, conseiller (LR) de Paris (13ème secteur-13ème arr.), ancien directeur général des services de la Ville de Melun et de la Ville de Thoiry.

- PARIS 10ème circ. (Sortant : Rodrigo ARENAS - NUP-LFI) - M. Patrick VIRY [LR], né en juillet 1976, responsable du service des affaires générales et du contrôle des risques au secrétariat général de la Caisse des dépôts et consignations, conseiller (LR) de Paris (14ème secteur-14ème arr.).

- PARIS 10ème circ. (Sortant : Rodrigo ARENAS - NUP-LFI) - M. Yann WEHRLING [ECO], né en juillet 1971, chargé de mission à l'Ademe, vice-président du Conseil régional d'Ile-de-France, chargé de la transition écologique, du climat et de la biodiversité, président du parti Ecologie positive, ancien ambassadeur délégué à l'environnement au ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, ancien secrétaire général du MoDem.

- PARIS 12ème circ. (Sortant : Olivia GREGOIRE - ENS) - M. Jérôme LORIAU [LR], né en avril 1971, chirurgien viscéral et digestif à l'Hôpital Henri-Mondor de Créteil (AP-HP), conseiller (LR) de Paris (15ème secteur-15ème arr.).

- PARIS 16ème circ. (Sortant : Sarah LEGRAIN - NUP-LFI) - Mme Elsa PARIENTE [ENS-Ren], née en juin 1995, journaliste, rédactrice en chef de RCJ, ancienne attachée parlementaire de Mme Cathy RACON-BOUZON, alors députée (REM) des Bouches-du-Rhône.

- PARIS 16ème circ. (Sortant : Sarah LEGRAIN - NUP-LFI) - Mme Marie TOUBIANA [LR], née en octobre 1947, conseillère (LR) de Paris (19ème secteur-19ème arr.), présidente du groupe Changer Paris au Conseil de Paris.

- PARIS 17ème circ. (Sortant : Danièle OBONO - NUP-LFI) - M. Mathias SAINT-ELLIER [DVC], né en janvier 1998, attaché parlementaire de Mme Virginie LANLO, députée (Renaissance) sortante des Hauts-de-Seine, secrétaire général adjoint des Jeunes UDI, ancien responsable des relations avec les collectivités locales de Seine-Saint-Denis chez Orange.

- PARIS 18ème circ. (Sortant : Aymeric CARON - NUP-LFI) - M. Pierre-Yves BOURNAZEL [ENS-Hor], né en août 1977, conseiller de Paris (18ème secteur-18ème arr.), co-président du groupe Indépendants et Progressistes au Conseil de Paris, secrétaire général délégué à la structuration du parti et aux élections d'Horizons, ancien député (Agir Ensemble) (18ème circ.) (2017/2022), ancien conseiller régional (LR) d'Ile-de-France, ancien collaborateur de Mme Rachida DATI au ministère de la Justice.

- PARIS 18ème circ. (Sortant : Aymeric CARON - NUP-LFI) - Mme Catherine COUTARD [DVG], née en février 1961, médecin urgentiste, ancienne conseillère régionale (PCF) d'Auvergne-Rhône-Alpes, ancienne conseillère municipale de Montélimar, ancienne vice-présidente du Mouvement républicain et citoyen (MRC).

- SEINE-MARITIME 2ème circ. (Sortant : Annie VIDAL - ENS) - M. Jonas HADDAD [LR], né en décembre 1987, avocat au barreau de Rouen, associé fondateur du cabinet JH14 Avocats, conseiller régional (LR) de Normandie, co-président de la Fondation Concorde, représentant de l'Association régions de France au Conseil scientifique sur les processus de radicalisation, ancien collaborateur de M. Luc CHATEL au ministère de l'Education nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, ancien délégué national des Jeunes Populaires.

- SEINE-ET-MARNE 7ème circ. (Sortant : Ersilia SOUDAIS - NUP-LFI) - M. Christian ROBACHE [ENS-Ren], né en mars 1967, ancien directeur commercial d'Echagroup, vice-président (Horizons) du Conseil départemental, délégué à la sécurité et aux bâtiments départementaux, maire de Montévrain, vice-président de la communauté d'agglomération Marne-et-Gondoire, président du SIETREM, vice-président de l'Association des maires d'Ile-de-France (Amif).

- SEINE-ET-MARNE 10ème circ. (Sortant : Maxime LAISNEY - NUP-LFI) - M. Philippe DERVAUX [REC], né en septembre 1969, conseiller financier à La Banque Postale, président fondateur du Mouvement 5 étoiles France.

- SEINE ET MARNE 10ème circ. (Sortant : Maxime LAISNEY - NUP-LFI) - Mme Stéphanie DO [ENS], née en décembre 1979, cheffe de projet Transformation de la commande publique au ministère de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, ancienne députée (REM) (10ème circ.) (2017/2022), ancienne secrétaire de l'Assemblée nationale, ancienne cheffe de projet à l'Agence pour l'informatique financière de l'Etat (AIFE), ancienne manager consultante au sein de cabinets d'audit et de conseil (Capgemini, Mazars).

- SEINE-ET-MARNE 10ème circ. (Sortant : Maxime LAISNEY - NUP-LFI) - M. Joël SANGARE [UDI-UDI/Ens], né en juin 1989, avocat au barreau de Paris, spécialisé en contentieux fiscal et droit pénal fiscal, ancien chargé de mission au cabinet de M. James CHERON à la mairie (UDI) de Montereau-Fault-Yonne et au Conseil régional d'Ile-de-France.

- YVELINES 1ère circ. (Sortant : Charles RODWELL - ENS) - M. Arnaud POULAIN [LR], né en octobre 1988, cadre de la fonction publique, conseiller municipal (LR) de Versailles, collaborateur de M. François-Xavier BELLAMY au parlement européen, ancien directeur de cabinet du groupe "Les Républicains et Indépendants" au Conseil régional d'Ile-de-France, ancien collaborateur parlementaire de Mme Valérie PECRESSE, alors députée (UMP) des Yvelines.

- YVELINES 3ème circ. (Sortant : Béatrice PIRON - ENS) - M. Othman NASROU [LR], né en juillet 1987, président du conseil d'administration de la pépinière d'entreprises Promopole, vice-président du Conseil régional d'Ile-de-France, chargé de la jeunesse, de la promesse républicaine, de l'orientation et l'insertion professionnelle, de l'enseignement supérieur et la recherche, conseiller municipal de Trappes, premier secrétaire général délégué des Républicains.

- DEUX-SEVRES 2ème circ. (Sortant : Delphine BATHO - NUP-Ecolo) - M. Frédéric BIZARD [ENS-Mod], né en janvier 1968, économiste spécialiste des questions de protection sociale et de santé, professeur d'économie associé à l'ESCP Europe et à Paris Dauphine, fondateur et président de l'Institut Santé, centre de recherche sur la refondation du système de santé, membre libre de l'Académie nationale de chirurgie française.

- SOMME 3ème circ. (Sortant : Emmanuel MAQUET - LR) - M. Léon DEFFONTAINES [UG-PCF], né en mars 1991, porte-parole du PCF, ancienne tête de liste du PCF pour les élections européennes de 2024, ancien porte-parole de M. Fabien ROUSSEL pour l'élection présidentielle de 2022, ancien secrétaire général du Mouvement jeunes communistes.

- VAR 4ème circ. (Sortant : Philippe LOTTIAUX - RN) - Mme Sereine MAUBORGNE [ENS-Ren], née en mai 1972, infirmière (spécialiste de l'éducation thérapeutique des patients et des interactions sport-santé), ancienne députée (REM) (4ème circ) (2017/2022).

- VAR 5ème circ. (Sortant : Julie LECHANTEUX - RN) - M. Philippe MICHEL-KLEISBAUER [ENS-Mod], né en mars 1969, juriste consultant, membre du conseil exécutif du Mouvement Démocrate (MoDem), président du MoDem du Var, ancien député (MoDem) (5ème circ) (2017/2022), ancien, président de la délégation française à l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, ancien assistant parlementaire de M. François LEOTARD, alors député (UDF) du Var.

- VAR 7ème circ. (Sortant : Frédéric BOCCALETTI - RN) - Mme Sandra KUNTZ [LR], née en septembre 1975, avocate au barreau de Toulon, spécialisée en droit immobilier, droit de la famille patrimonial et droit des sociétés civiles, conseillère régionale (LR) de Provence-Alpes Côte-d'Azur, première vice-présidente de la commission de la politique de la formation et de l'emploi au Conseil régional, adjointe au maire de Six-Fours-les-Plages, déléguée aux affaires scolaires et à la caisse des écoles.

- VAR 7ème circ. (Sortant : Frédéric BOCCALETTI - RN) - Mme Marie-Eve PERRU [ECO], née en mai 1959, ingénieure honoraire de la Ville de Paris, conseillère régionale (Les Ecologistes) d'Ile-de-France, responsable pour la région parisienne du Mouvement écologiste indépendant (MEI), ancienne responsable du projet de collecte pneumatique des déchets à la direction de la propreté et de l'eau de la Ville de Paris.

- VAUCLUSE 3ème circ. (Sortant : Hervé de LEPINAU - RN) - Mme Souad ZITOUNI [ENS-Ren], née en avril 1974, avocate au barreau d'Avignon, ancienne députée (REM) (1ère circ.) (2020/2022), ancienne suppléante de Jean-François CESARINI.

- VAUCLUSE 4ème circ. (Sortant : Marie-France LORHO - RN) - Mme Marie-Claude BOMPARD [REC], née en octobre 1954, ancienne maire (Ligue du Sud) de Bollène, ancienne conseillère départementale (Ligue du Sud), ancienne conseillère régionale (FN) de Provence-Alpes Côte-d'Azur, épouse de M. Jacques BOMPARD, ancien maire d'Orange, ancien député (NI) (4ème circ.) (1986/1988 et 2012/2017) et mère de M. Yann BOMPARD, maire d'Orange, conseiller départemental (Ligue du Sud).

- VAUCLUSE 5ème circ. (Sortant : Jean-François LOVISOLO - ENS) - M. Adrien MORENAS [ENS-Ren], né en janvier 1982, osthéopathe, ancien sous-officier sur le porte-avions Charles de Gaulle, dans le cadre de missions de contre-terrorisme et de maintien de la paix, ancien député (REM) (3ème circ) (proclamé député en juillet 2017 en juillet 2017 remplacement de Mme Brune POIRSON, nommée secrétaire d'Etat dans le gouvernement de M. Edouard PHILIPPE, puis à nouveau en avril 2021 à la suite de la prolongation de la mission parlementaire de Mme POIRSON), ancien vice-président de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire.

- VENDEE 3ème circ. (Sortant : Stéphane BUCHOU - ENS) - M. Noël FAUCHER [DVD], né en juin 1971, avocat, président de la Compagnie Yeu Continent, vice-président (DVD) du conseil départemental, chargé des finances, des ressources et du tourisme, ancien maire (LR) de Noirmoutier-en-l'Ile, ancien président de la communauté de communes de l'île de Noirmoutier, ancien président du Centre européen de prévention des inondations, ancien de l'Association pour le développement du Bassin versant de la Baie de Bourgneuf, ancien directeur général de l'Association Vendéenne des Elus du Littoral.

- VOSGES 2ème circ. (Sortant : David VALENCE - ENS) - Mme Emma GATEAU [LR], née en mars 1998, présidente du cabinet d'influence et affaires publiques Emma Gateau & associés à Paris, ancienne responsable des relations publiques et de la communication de la Fondation Concorde, ancienne assistante de l'ancien ministre Alain LAMBERT à la présidence du Conseil national d'évaluation des normes.

- YONNE 1ère circ. (Sortant : Daniel GRENON - RN) - M. Victor ALBRECHT [ENS-Ren], né en mars 1992, président de la fédération départementale de Renaissance, ancien collaborateur de Mme Prisca THEVENOT au Porte-Parolat du gouvernement, de M. Olivier BECHT au ministère délégué chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité et des Français de l'étranger, et de Mme Sonia BACKES au secrétariat d'Etat chargé de la Citoyenneté, ancien responsable Elus au sein du parti Renaissance.

- YONNE 3ème circ. (Sortant : Julien ODOUL - RN) - Mme Michèle CROUZET [ENS-Mod], née en août 1967, cheffe d'une petite entreprise spécialisée dans la finance d'entreprise de construction-vente, présidente de la fédération départementale présidente du MoDem, ancienne députée (MoDem) (3ème circ.) (2017/2022), ancienne vice-présidente du Conseil départemental, ancienne première adjointe au maire d'Evry.

- YONNE 3ème circ. (Sortant : Julien ODOUL - RN) - M. Nicolas SORET [UG-PS], né en février 1981, vice-président (PS) du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, chargé des finances, du développement économique, de l'économie sociale et solidaire et de l'emploi, maire de Joigny, président de la communauté de communes du Jovinien, vice-président de l'Association des petites villes de France, ancien conseiller départemental.

- TERRITOIRE DE BELFORT 2ème circ. (Sortant : Florian CHAUCHE - NUP-LFI) - M. Didier VALLVERDU [LR], né en juillet 1973, professeur de mathématiques, vice-président (LR) du Conseil départemental, chargé des routes, des mobilités douces, de l'environnement, de l'agriculture et des forêts, maire de Rougemont-le-Château, vice-président de la Communauté de communes des Vosges du Sud, chargé des finances et de la vie associative, ancien conseiller régional de Bourgogne-Franche-Comté.

- ESSONNE 2ème circ. (Sortant : Nathalie DA CONCEICAO CARVALHO - RN) - M. Pierre MAYEUR [DVD], né en avril 1968, administrateur principal des services du Sénat, associé du cabinet de conseil en protection sociale YCE Partners, ancien directeur général adjoint de Klesia, ancien directeur général de l'Organisme commun des institutions de rente et de prévoyance (OCIRP), ancien directeur de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV), ancien collaborateur de M. François FILLON à Matignon.

- ESSONNE 5ème circ. (Sortant : Paul MIDY - ENS) - M. François Guy TREBULLE [DVD], né en février 1971, professeur des universités en droit privé à l'Ecole de droit de la Sorbonne, co-directeur du Master 2 Droit de l'environnement, directeur du Master 2 Sécurité Sanitaire Alimentaire et Environnementale, maire (DVD) de Verrières-le-Buisson, vice-président de la Communauté d'agglomération Paris Saclay.

- ESSONNE 10ème circ. (Sortant : Antoine LEAUMENT - NUP-LFI) - M. Nicolas de BOISHUE [LR], né en avril 1972, directeur d'établissement médico-social, directeur de la "Maison russe" de Sainte-Geneviève-des-Bois, adjoint au maire de Saint-Michel-sur-Orge, chargé du développement durable, de la santé et du patrimoine, fils de l'ancien ministre Jean de BOISHUE, conseiller d'Etat honoraire, ancien député (UDF-PR) de l'Essonne (3ème circ).

- HAUTS-DE-SEINE 4ème circ. (Sortant : Sabrina SEBAIHI - NUP-Ecolo) - M. Sean Phillip MC COY [DVG], né en août 1990, chargée de mission et de recherche au ministère de la Culture, co-fondateur du Comptoir des légendes, ancien attaché parlementaire à l'Assemblée nationale.

- HAUTS-DE-SEINE 5ème circ. (Sortant : Céline CALVEZ - ENS) - Mme Sophie DESCHIENS [LR], née en avril 1962, administratrice de sociétés, conseillère régionale (LR) d'Ile-de-France, déléguée spéciale chargée de la région circulaire et amie des animaux, présidente de l'Agence régionale de la biodiversité en Ile-de-France, présidente de l'Agence des espaces verts de la région Ile-de-France, adjointe au maire de Levallois.

- HAUTS-DE-SEINE 6ème circ. (Sortant : Constance LE GRIP - ENS) - M. Jean MESSIHA [REC], né en septembre 1970, ENA, administrateur de l'Etat, président fondateur de l'Institut Apollon, ancien porte-parole du collectif des "Horaces", ancien membre du bureau national et du conseil national du Rassemblement national, délégué national aux études et argumentaires, ancien adjoint au sous-directeur du pilotage opérationnel au service parisien de soutien de l'administration centrale du ministère de la Défense, ancien délégué général de Nexter Systems Group au Qatar.

- HAUTS-DE-SEINE 9ème circ. (Sortant : Emmanuel PELLERIN - ENS) - Mme Virginie MATHOT [LR], née en avril 1977, conseillère de Mme Laure de LA RAUDIERE, présidente de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), ancienne assistante parlementaire de Mme de LA RAUDIERE, alors députée (AE) d'Eure-et-Loir, ancienne consultante en affaires publiques chez Image 7.

- HAUTS DE SEINE 11ème circ. (Sortant : Aurélien SAINTOUL - NUP-LFI) - Mme Laurianne ROSSI [ENS-Ren], née en mai 1984, membre et vice-présidente parlementaire de l'Observatoire de l'éthique publique, membre de la commission consultative aéroportuaire, conseillère municipale de Montrouge, présidente de la fédération départementale des Hauts-de-Seine de Renaissance, ancienne députée (REM) (11ème circ) (2017/2022), ancienne questeure de l'Assemblée nationale, ancienne présidente du Conseil national du bruit, ancienne chargée de mission affaires publiques et communication institutionnelle chez SNCF Réseau.

- SEINE-SAINT-DENIS 3ème circ. (Sortant : Thomas PORTES - NUP-LFI) - M. Patrice ANATO [DVC], né en mars 1976, consultant en transactions de fonds de commerce, ancien député (REM) (3ème circ) (2017/2022), ancien conseiller chargé de l'innovation territoriale et des bonnes pratiques auprès du président du groupe La République en Marche (REM), ancien chargé de mission en création-reprise et transmission d'entreprise au sein d'un organisme professionnel parisien.

- SEINE-SAINT-DENIS 6ème circ. (Sortant : Bastien LACHAUD - NUP-LFI) - Mme Nathalie ARTHAUD [EXG], née en février 1970, professeur d'économie et de gestion au Lycée Le Corbusier d'Aubervilliers, porte-parole nationale de Lutte Ouvrière (LO), ancienne candidate à la présidence de la République (2012, 2017, 2022).

- SEINE-SAINT-DENIS 9ème circ. (Sortant : Aurélie TROUVE - NUP-LFI) - Mme Manon CHAUMETTE [ENS-Mod], née en février 2000, étudiante en mastère communication publique et politique, communication politique à l'ESC (European Communication School), chargée de communication au groupe Démocrate à l'Assemblée nationale en alternance.

- SEINE-SAINT-DENIS 10ème circ. (Sortant : Nadège ABOMANGOLI - NUP-LFI) - M. Alain RAMADIER [LR], né en juillet 1958, cadre bancaire, élu depuis 2017, conseiller municipal (LR) d'Aulnay-sous-Bois, conseiller communautaire de l'établissement public territorial Paris Terre d'Envol, ancien conseiller régional d'Ile-de-France.

- SEINE-SAINT-DENIS 11ème circ. (Sortant : Clémentine AUTAIN - NUP-LFI) - Mme Fayza BASINI [ENS], née en septembre 1978, fondatrice et présidente d'Omnia Montaigne (agence de communication et d'évènementiel), conseillère municipale Horizons à Neuilly-Sur-Seine, présidente-fondatrice d'Initiatives En seine, un think & do tank local citoyen et solidaire, ancienne directrice administrative et financière de Maison Margiela et du groupe Diesel.

- VAL-DE-MARNE 2ème circ. (Sortant : Clémence GUETTE - NUP-LFI) - M. Mehmet CEYLAN [ENS-Ren], né en avril 1989, collaborateur parlementaire de M. Frédéric DESCROZAILLE, député (Renaissance) du Val-de-Marne, président de Créteil Réussite, ancien co-référent de la REM dans le Val-de-Marne.

- VAL-DE-MARNE 4ème circ. (Sortant : Maud PETIT - ENS) - M. Bernard CHAUSSEGROS [DVD], né en septembre 1962, président de Smart Consulting, président de Parexi (Parc Spirou Provence), cofondateur et associé de Pif & Hercule, société éditrice du trimestriel "Pif le Mag", expert auprès de la cour d'appel et des cours administratives d'appel de Paris et de Versailles, ancien président d'Euro Média France.

- VAL-DE-MARNE 10ème circ. (Sortant : Mathilde PANOT - NUP-LFI) - Mme Shannon SEBAN [ENS-Ren], née en janvier 1996, responsable affaires publiques Europe d'Altice France, conseillère municipale de Rosny-sous-Bois, présidente de la fédération départementale de Seine-Saint-Denis de Renaissance,ancienne consultante senior en stratégie et politique publique au sein du cabinet de conseil Attali & Associés, ancienne chargée des déplacements et du protocole au ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance, ancienne collaboratrice de M. Bruno LE MAIRE à Bercy, ancienne cheffe des cabinets de Mmes Brigitte KLINKERT au ministère déléguée chargée de l'Insertion et Christelle DUBOS au secrétariat d'Etat auprès du ministre des Solidarités et de la Santé.

- VAL-DE-MARNE 11ème circ. (Sortant : Sophie TAILLE-POLIAN - NUP-Ecolo) - Mme Nathalie PICOT [ENS-Ren], née en septembre 1991, ancienne conseillère parlementaire au cabinet du Premier ministre, M. Gabriel ATTAL, ancienne collaboratrice de Mme Justice BENIN puis de M. Hervé BERVILLE au secrétariat d'Etat chargé de la Mer, ancienne conseillère chargée de la stratégie et de la prospective au groupe MoDem de l'Assemblée nationale.

- VAL-D'OISE 10ème circ. (Sortant : Aurélien TACHE - NUP-Ecolo) - Mme Sonia KRIMI [ENS-Ren], née en décembre 1982, conseillère municipale (Renaissance) de Cherbourg-en-Cotentin, ancienne députée (REM) de la Manche (4ème circ) (2017/2022), ancienne consultante senior en performance industrielle Efeso Consulting.

- GUADELOUPE 1ère circ. (Sortant : Olivier SERVA - DVG) - M. Dieudonné MBALA MBALA [DIV], né en février 1966, "humoriste".

- GUADELOUPE 3ème circ. (Sortant : Max MATHIASIN - DVC) - M. Francis LALANNE [DIV], né en août 1958, chanteur.

- MARTINIQUE 3ème circ. (Sortant : Johnny HAJJAR - DVG) - M. Francis CAROLE [REG], né en octobre 1958, professeur de lettres-histoire, conseiller territorial (REG) de Martinique, président du Parti pour la libération de la Martinique (PALIMA), ancien membre du conseil exécutif de la Collectivité territoriale, ancien conseiller régional et ancien conseiller général.

- LA REUNION 6ème circ. (Sortant : Frédéric MAILLOT - DVG) - Mme Nadia RAMASSAMY [ENS-Ren], née en mai 1961, médecin, conseillère régionale (LR) de La Réunion, ancienne conseillère départementale et ancienne députée (app.LR) (6ème circ) (2017/2022).

- LA REUNION 7ème circ. (Sortant : Perceval GAILLARD - DVG) - M. Karim JUHOOR [DVG], né en janvier 1991, ingénieur diplômé Bâtiment et Energie, fondateur et directeur général de la société EFUZIF, expert judiciaire inscrit près de la Cour d'appel de Saint-Denis, maître de conférences associé à l'ENSA-La Réunion.

- FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE 1ère circ. (Sortant : Roland LESCURE - ENS) - M. Olivier PITON [LR], né en août 1966, avocat au barreau de Paris, avocat au cabinet Piton Gillespie Berne, ancien suppléant de M. Frédéric LEFEBVRE, alors député (LR) représentant les Français établis hors de France (1ère circ : Canada-Etats-Unis), ancien chargé de mission pour la stratégie d'influence au Service économique à Washington, ancien collaborateur de MM. Jean-Pierre RAFFARIN à Matignon, Christian PONCELET à la présidence du Sénat, Jacques BARROT au ministère du Travail et des Affaires sociales et Hervé de CHARETTE au ministère des Affaires étrangères.

- FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE 9ème circ. (Sortant : Karim BEN CHEIKH - NUP-Ecolo) - M. Erwan DAVOUX [DVD], né en janvier 1972, directeur des relations internationales et des affaires européennes du conseil départemental des Bouches-du-Rhône, ancien inspecteur général au Conseil régional d'Ile-de-France, ancien collaborateur de Mmes Michèle ALLIOT-MARIE au Quai d'Orsay et de Mme Valérie PECRESSE à la présidence du Conseil régional d'Ile-de-France ainsi que de M. Jean-François COPE à la présidence de l'UMP, ancien collaborateur de Mme Michèle ALLIOT-MARIE au ministère des Affaires étrangères et européennes et de M. Nicolas SARKOZY à l'Elysée.

- FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE 11ème circ. (Sortant : Annie GENETET - ENS) - M. François ASSELINEAU [DSV], né en septembre 1957, ENA, inspecteur général des finances, fondateur et président de l'Union populaire républicaine (UPR), ancien conseiller (UMP) de Paris, ancien délégué général à l'intelligence économique, au ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, ancien directeur général de la présidence du Conseil général des Hauts-de-Seine, ancien candidat à l'élection présidentielle en 2017.

- FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE 11ème circ. (Sortant : Annie GENETET - ENS) - M. Jacques CHEMINADE [DIV], né en août 1941, ENA, ancien conseiller commercial, fondateur et président de "Solidarité et Progrès", ancien secrétaire général du Parti ouvrier européen (POE), ancien candidat à la présidence de la République en 1995, 2012 et 2017.

Option Finance (site web)
jeudi 25 juillet 2024 - 16:46:58 178 mots
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25 juillet 2024 - Agence Option Finance (AOF)

Gestion de patrimoine: Crystal rachète trois sociétés

1 (AOF) - Le groupe Crystal annonce qu'il poursuit sa stratégie de croissance externe avec l'acquisition de trois sociétés de conseils en gestion de

1

patrimoine, baptisées PCA Finance, Opes Patrimoine et Kara Patrimoine – Previka. Ces acquisitions, les 27e, 28e et 29e depuis 2021, intégreront Laplace, le pôle de gestion de patrimoine de Crystal, "désormais leader français du conseil en gestion de patrimoine". Depuis le début de l'année 2024, Crystal a d'ores et déjà finalisé les acquisitions d'OptiFinance et des activités ingénierie et développement de Primonial.

PCA Finance, avec 120 millions d'euros d'encours en Guadeloupe et Martinique, sous la direction de Dominique Gouyer, renforcera significativement la présence du groupe dans les Antilles françaises.

Pour sa part Opes Patrimoine, avec 150 millions d'euros d'encours dans l'Est parisien, dirigé par Edwige Dantony, Johann Rivard et Florian Margot, consolidera le maillage francilien de Crystal.

Kara Patrimoine – Previka, avec 170 millions d'euros d'encours en Alsace, situés à Mulhouse et Strasbourg, dirigés par Joffrey Pellerin et Jean Risser, renforcera sa présence dans l'Est de la France.

Cet article est paru dans Option Finance (site web)

Libération
jeudi 25 avril 2024 1920 mots, p. 16,17

FRANCE ENVIRONNEMENT

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24 avril 2024 - Libération (site web)

Dans les Vosges, crise de bec autour du grand tétras

Par CORALIE SCHAUB

Décimé par le surtourisme et le réchauffement climatique, l'emblématique gros coq noir a disparu du massif vosgien. Face à un projet de réintroduction qu'elles anticipent être «une catastrophe environnementale et financière», cinq associations ont déposé un référé-suspension, examiné ce jeudi.

C'

est l'histoire d'un gros coq noir féru de calme, de fri- mas et de myrtilles, qui sème la zizanie dans les Vosges, bien malgré lui. Une saga tragique et folle, en apparence anecdotique mais ô combien révélatrice de notre époque. Cette histoire, c'est celle du grand tétras, ou grand coq de bruyère, qui raconte aussi, en fili- grane, celle de notre rapport à la na- ture. Jadis abondante dans le massif vosgien au point d'en devenir l'em- blème, l'espèce, pourtant protégée, y est désormais si mal en point, pour ne pas dire éteinte, que de très loin- tains cousins sauvages sont en train ces jours-ci d'être capturés en Nor- vège pour être relâchés dans ces fo- rêts de l'est de la France. Le 16 avril, la préfecture des Vosges a donné son feu vert au projet de «renforcement» de la population locale de ce galli- nacé, plus gros oiseau terrestre sau- vage d'Europe, présent aussi dans les Pyrénées (et, dans une moindre mesure, dans le Jura et les Céven- nes). Porté par le parc naturel régio- nal des Ballons des Vosges (PNRBV) et piloté par l'Etat avec le soutien de la région Grand-Est, celui-ci vise à attraper «40 oiseaux sauvages» par an sur cinq ans en Norvège, pays qui en compte 200 000, puis à les «translocaliser» dans des «sites préservés où l'habitat est de bonne qualité». «Prochainement», «dès ce printemps» même, ce sera d'abord dans le massif du Grand Ventron, classé réserve naturelle nationale.

«PURE BÊTISE» Sauf qu'à peine lancée, l'opération pourrait être suspendue. C'est en tout cas ce qu'espèrent les cinq as- sociations vosgiennes qui, «face à l'éventualité d'une catastrophe environnementale et financière annoncée», ont déposé un recours en référé-suspension devant le tribu- nal administratif de Nancy, exa- miné ce jeudi. Le tout étant doublé d'un recours sur le fond et d'un «recours en suspension de la capture des grands tétras devant les autorités norvégiennes». «Nous ne sommes pas a priori contre l'idée de réintroduire une espèce dans la nature, mais ici, les conditions ne sont pas réunies, c'est un échec garanti», justifie le président de SOS Massif des Vosges, Domini- que Humbert, l'une des assos mobi- lisées. Pour lui, il s'agit de «prendre en otage quelques grands tétras qui ne survivront pas longtemps dans le biotope dégradé des Vosges, dans le seul but de faire du greenwashing: le parc espère ainsi obtenir le renouvel- lement de son agrément en 2027 et l'Etat cherche à éviter d'être condamné en justice pour inaction environnementale». Le recours, dit-il, ne vise pas qu'à «sauver quelques tétras d'une mort annoncée» mais aussi et surtout «montrer que les politiques soi-disant environnementales menées par ces institutions ne sont que des politiques d'image. Le tout pour un coût exorbitant, aux frais du contribuable». Si le parc et la préfecture avancent à la presse un budget de «200 000 euros par an», le dossier d'autorisation, lui, mentionne 603500 euros seulement pour 2024, sans compter le coût de certaines actions «déjà mises en oeuvre et nécessitant d'être poursuivies avec l'arrivée de nouveaux oiseaux». La quasi-totalité des scientifiques, qui ont rejeté le projet, fustigent aussi une gabegie d'argent public. En février 2023, le Conseil scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN) et le Conseil national de la protection de la nature lui ont décerné un «avis défavorable». Le dossier «manque de maturité et comporte de trop nombreuses lacunes», écrit par exemple le CSRPN, considérant que «le projet ne permettra pas d'éviter [une] extinction au cours des cinq prochaines années car les conditions indispensables au rétablissement d'une population viable ne sont pas réunies». Pour l'écologue François Guérold, professeur émérite à l'Université de Lorraine et ancien président de l'association scientifique Groupe Tétras Vosges, qui a participé au travail du CRSPN, «le problème n'est pas de savoir si on est pour ou contre la réintroduction du grand tétras, mais si on a arrêté

les causes de son déclin rapide au cours des dix dernières années, or c'est tout sauf le cas». Le projet relève de la «pure bêtise», une «bêtise au goût amer», estime lui aussi le photographe naturaliste Vincent Munier, natif des Vosges et qui a «grandi» avec le tétras, sous le regard de son père, Michel, spécialiste de l'oiseau. «Aller extraire de Norvège, dans leur habitat naturel, des oiseaux qu'on va condamner à mourir à petit feu dans nos forêts vosgiennes relève de la pure hérésie et constitue une aberration éthique», écrit-il sur Facebook. Même rejet catégorique à l'issue de la consultation publique organisée par la préfecture en mars, qui s'est soldée par 811 réponses défavorables sur 957.

DÉTRUIT, BÉTONNÉ, MORCELÉ Rembobinons. Dans les années 70, plus de 500 gallinacés s'égayaient encore dans les Vosges. Au printemps, les coqs paradaient, leur grande queue noire s'arrondissant comme celle d'un dindon. Ils dansaient et chantaient pour séduire les femelles, des petites poules rousses. Des poussins naissaient dans des nids à même la terre, gavés d'insectes avant de pouvoir eux aussi picorer les myrtilles. L'hiver, les tétras devaient se contenter d'aiguilles de sapins peu caloriques. De sorte qu'ils restaient quasi immobiles, sous la neige, histoire de se cacher des prédateurs et surtout de dépenser le moins d'énergie possible, une suractivité pouvant leur être fatale. Las, tout cela semble bel et bien fini. Ce printemps comme le précédent, plus aucun coq de bruyère ne chante dans les Vosges. «En 2023, nous avions connaissance de trois poules et de zéro coq et pour l'instant, en 2024 nous n'avons relevé

aucun indice de présence, malgré les dizaines de personnes qui recherchent le tétras, plutôt facile à trouver», se désole François Guérold, pour qui l'espèce est désormais éteinte dans le massif. Le parc et la préfecture, eux, restent évasifs sur ce point, estimant que «seuls quelques individus demeurent présents», mais reconnaissant que la population est «au bord de l'extinction», avec une chute de 93% des effectifs ces cinquante dernières années, en accélération depuis 2015.

Pourquoi un tel fiasco? Homo Sapiens est passé par là. Détruit, bétonné, morcelé, l'habitat vosgien du tétras s'est réduit à moins de 10 000 hectares, alors qu'il en faudrait au moins cinq fois plus pour assurer sa survie. Le surtourisme est aussi en cause. Luges d'été, pistes de VTT ou de ski sur de la neige artificielle apportée par camions, tyroliennes, via ferrata, parkings pour motos «L'offre d'activités de plein air "4 saisons" est en pleine croissance, avec une promotion active réalisée par le PNRBV», remarque le CSRPN. Résultat, les tétras, qui ont tant besoin de paix, ont sans cesse été dérangés, au risque d'en mourir d'épuisement. «Les Vosges sont devenus un immense parc d'attractions, surtout depuis le Covid», témoigne Stéphane Giraud, le directeur de l'ONG Alsace Nature.

S'ajoute à cela la prolifération des sangliers, qui peuvent détruire les nids, et dont le nourrissage par les chasseurs a été réautorisé dans le massif par la préfecture. Celle, aussi, des cervidés, qui se repaissent de myrtilles, comme les humains. Et, bien sûr, les effets du changement climatique, particulièrement marqués dans les Vosges, où les hivers enneigés ont quasi disparu. «Le grand tétras est un oiseau boréal, fait pour vivre dans le froid, souligne François Guérold. Or dans les petites montagnes, il ne peut pas gagner en altitude pour s'adapter.» Le parc n'a pas voulu «s'exprimer cette semaine, compte tenu du recours engagé», renvoyant à plus tard; la préfecture ne nous avait pas répondu non plus à l'heure où nous bouclions nos pages. Mais leur dossier de presse l'assure, le projet de «renforcement» du grand tétras -lequel, de facto, est un plan de réintroduction puisque l'espèce est éteinte- est assorti d'un «plan d'accompagnement pour l'amélioration de la qualité des habitats et de leur quiétude». Et de mettre en avant un programme «quiétude attitude», invitant les visiteurs à «adapter leur comportement dans la nature pour ne pas déranger la faune sauvage». «Il s'agit juste de grandes banderoles à l'entrée de certaines forêts, c'est pathétique. Pendant ce temps, le parc et la préfecture continuent à valider les courses motorisées et autres sports destructeurs», tempête Dominique Humbert.

Stéphane Giraud, d'Alsace Nature, dénonce lui aussi la multiplication des courses de motos, de VTT, les trails ou la relance du projet de via ferrata sur le site fragile du Tanet-Gazon-du-Faing. Si cette association ne s'est pas associée au recours de ses consoeurs vosgiennes, son responsable l'assure, «c'est tout sauf un chèque en blanc, nous poursuivons le même but mais avec une stratégie différente. Nous disons au parc et à la préfecture : OK les gars, chiche, introduisons des tétras, mais prouvez-nous que vous allez vraiment agir pour assurer leur survie, abandonner les projets qui les dérangent, interdire à certaines périodes la circulation sur la route des crêtes, etc.». Pour lui, hors de question que les lâchers de tétras soient un «puits sans fond, pendant des décennies, pour afficher l'oiseau sur les cartes postales sans changer de paradigme». Et de préconiser «une autre voie que des Vosges-Disneyland», basée sur le «slow tourisme, le vélo, la randonnée, la rencontre des gens qui font ce territoire». Quitte à «garder de la luge d'été mais dans quelques endroits seulement, comme La Bresse». Pour lui, «il est possible de sortir de l'affrontement tourisme contre nature, nous avons signé une convention en ce sens avec un club d'escalade pour protéger des oiseaux rupestres et ça fonctionne !» Même attitude prudente du côté de la Ligue pour la protection des oiseaux. «Je parie sur l'espoir d'une prise de conscience grâce à la réintroduction, c'est le pari de la dernière chance», dit son président, Allain Bougrain- Dubourg, qui admet que ses troupes sont divisées sur le sujet.

«IL N'A PLUS SA PLACE» Le parc et l'Etat donneront-ils une vraie chance au tétras ? Il est trop tôt pour le savoir. Mais même si le surtourisme était enrayé dans les Vosges, la tranquillité du volatile assurée, resterait le changement climatique. Or là, personne n'a la main localement, ni même au niveau national. Vincent Munier le rappelle, «toutes les tentatives de réintroduction de cet oiseau en Europe se sont soldées par des échecs (une seule a fonctionné en Ecosse avec des oiseaux scandinaves, il y a maintenant un siècle et demi - époque à laquelle le changement climatique et la surfréquentation touristique n'étaient pas encore connus)». Pour lui, qui dit en être «le premier meurtri», «il faut bien voir les choses en face: les Vosges ne sont plus faites pour le grand tétras» ! Et de souligner ce qu'il considère comme une ineptie : «Pour remplacer sapins et épicéas qui se meurent ici, on va devoir importer des essences d'arbres originaires du Sud. Il y aurait un paradoxe, une ironie absurde, à vouloir y introduire des oiseaux qu'on serait, eux, allé chercher dans le Grand Nord.» François Guérold le dit lui aussi, la mort dans l'âme : «J'ai présidé une association qui s'est battue pendant quarante ans pour sauver le tétras vosgien, mais il faut accepter qu'une espèce puisse disparaître, que le tétras n'a plus sa place dans les Vosges». Déprimant? Oui. Mais le scientifique garde une lueur d'espoir: «La chouette chevêchette a fait une arrivée fracassante ces dernières années dans le massif, elle y devient commune, comme le hibou grandduc. Cela vaut le coup de se battre pour préserver ce qui reste.» ?

La Tribune (France), no. 7805
Régions, mercredi 14 février 2024 1496 mots, p. 63
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13 février 2024 - La Tribune - Bordeaux (site web)

« Le vin ne doit se fermer aucune porte pour s'adapter aux nouvelles consommations »

Pierre Cheminade, avec Olivier Mirguet

ENTRETIEN. Vins désalcoolisés, boissons hybrides, bouteilles et étiquettes revisitées... Alors que le salon Vinexpo / Wine Paris réunit 4.000 exposants et 40.000 visiteurs, les contenus et les contenants tentent de se réinventer du vignoble bordelais aux vins d'Alsace. La Tribune a sondé Pascal Hénot, le directeur du cabinet d'oenologie Enosens, en Gironde, sur les nouvelles manières de consommer du vin sur fond de baisse structurelle de la consommation.

LA TRIBUNE - Comment analysez-vous la baisse actuelle de consommation de vin par les nouvelles générations?

PASCAL HENOT - On assiste à un changement profond qui n'est, à mon sens, ni conjoncturel ni un simple passage à vide. C'est vraiment un changement dans la durée. Dans la culture française traditionnelle, le vin est perçu comme un aliment pas comme une boisson. Il est intimement lié au repas et, pour le vin rouge à un repas de viande. À tel point que le vin fait partie du repas gastronomique français inscrit au patrimoine de l'Unesco. Le repas se déstructure, le contenu de nos assiettes change et on tend vers du moins gras, moins sucré, moins de viande et moins d'alcool. La baisse de la consommation de vins est donc une tendance qui va durer mais qui devrait aussi laisser plus de place à des produits plus simples et plus légers.

Lire aussi« Bordeaux est l'épicentre de la crise viticole et nous ne sommes qu'au début! » (lien : https://objectifaquitaine.latribune.fr/agroalimentaire/2024-02-06/bordeaux-est-l-epicentre-de-la-crise-viticole-et-nous-ne-sommes-qu-au-debut-989086.html)

Les jeunes générations resteront donc inaccessibles pour les vins actuels?

Non, je pense que le vin trouvera une place dans leur consommation mais une place différente, plus accessible, plus simple à comprendre. On parle de vin blanc, de rouge léger, de rosé ou encore de vin à la bière. On voit de nouveaux produits émerger tels que la vière, une boisson hybride entre vin et bière, du vin avec moins d'alcool voire pas d'alcool du tout, du vin pétillant naturel, du vin orange [un vin blanc vinifié comme du vin rouge avec macération, NDLR]. La consommation penche aujourd'hui pour des vins moins concentrés, moins colorés, moins structurés et donc plus simples, plus légers et plus fruités. Il faut coller à cette tendance en veillant à garder une typicité.

Cela concerne le contenu, qu'en est-il des réflexions de la filière sur le contenant?

Je crois que la filière se rend compte qu'il faut proposer d'autres choses, d'autres formats. On voit des looks différents, la bouteille bordelaise évolue avec des formes et des verres différents, des films graphiques et colorés, des noms plus modernes ou humoristiques. Cela relève purement du marketing mais c'est important. Le format de la bouteille de 75 cl reste un incontournable malgré des tentatives alternatives. Mais il y a aussi des propositions de bouteilles en plastique ou de canettes métalliques.

Des emballages emballants en Alsace Tenu par les critères restrictifs de son aire d'appellation régionale, notamment sur la forme de la bouteille, le vignoble alsacien a modernisé les emballages de son crémant, segment le plus dynamique de l'appellation (+16 % en cinq ans). Wolfberger, à Eguisheim (Haut-Rhin), met en avant un manchon thermorétractable (sleeve) à effet mat ou brillant pour valoriser ses cuvées particulières. Réputé pour ses crémants, qui représentent 52 % de sa production, la coopérative opte aussi pour des encres thermo-sensibles : quand la température de service optimale est atteinte, entre 6° et 8°, le logo change de couleur pour devenir bleu ou rose. Le sleeve est également mis en avant par la coopérative Bestheim (6,5 millions de cols de crémant par an), qui a opté pour des effets de texture bleue pour son crémant Clair de Lune 2022. Cette cuvée met en avant ses caractéristiques organoleptiques plus vives et se positionne dans le haut de gamme. Après avoir imposé la bouteille bleue depuis trois décennies dans ses gammes de vins tranquilles, Bestheim s'adresse à une clientèle rajeunie avec son crémant Zéro Limit sans alcool. Ici encore, le packaging devra faire la différence : pour traduire son approche d'éco-conception, la coopérative propose une bouteille au design minimaliste et élimine la coiffe et le muselet. La bouteille est simplement fermée avec une capsule, à l'instar d'une bière. Produit à partir de raisin, Zéro Limit échappe aux critères de l'AOC Alsace : le conditionnement sera réalisé dans le bordelais. Les bouteilles destinées à la grande distribution seront dans les rayons au mois de mars.

La piste du cocktail, produit très prisé par les nouvelles générations comme l'a montré le succès du Spritz à grands renforts de marketing, doit-elle être envisagée?

Je pense qu'il ne faut pas car même si les habitudes de consommation évoluent, aujourd'hui c'est le vin qui est consommé et il ne se mélange pas tellement. C'est plus simple avec les vins pétillants et les spiritueux. Mais cela peut être un outil de communication autour de cocktails à base de vin rouge mais pas avec du Saint-Emilion. En revanche, je suis plus en phase avec de la consommation de vin rouge sur des lits de glaçons pour être plus frais. Cela me semble assez pertinent même s'il faut probablement construire le vin autrement puisqu'un vin conçu pour être consommé à 17° ne sera pas au mieux à 12°.

Lire aussiSushis, burgers : les vins de Bordeaux désacralisent leur image (lien : https://objectifaquitaine.latribune.fr/agroalimentaire/2023-12-12/les-vins-de-bordeaux-entre-arrachage-des-vignes-et-ciblage-de-nouveaux-clients-985422.html)

La filière française est-elle prête à évoluer sur ces deux aspects du contenu et du contenant?

Le monde français du vin est en crise donc il n'a pas d'autre choix que de regarder toutes les pistes possibles. Le vin en canette est-il une réponse? C'est difficile à dire et, en réalité, c'est le consommateur qui choisira. Le vin a longtemps fonctionné sur l'offre mais c'est aujourd'hui une économie de la demande. On n'a donc pas réellement de visibilité sur ce qui fonctionnera mais ce qui est certain c'est que le vin ne doit se fermer aucune porte pour s'adapter aux nouvelles consommations! Il faut tenter des choses, faire des paris et c'est le marché qui tranchera!

Les appellations d'origine protégée et contrôlée peuvent-elles évoluer aussi vite que les habitudes de consommation?

Oui, il y a une vraie prise de conscience mais en pratique les règlementations françaises et européennes et les cahiers des charges restent encore très rigides et évoluent très lentement. Par exemple, les vins avec indication géographique (IG) ont obligatoirement au moins 9 degrés d'alcool et ne peuvent pas être aromatisés donc ça limite mécaniquement le champ des possibles de l'innovation. Mais, en revanche, pour les vins sans IG les possibilités sont bien plus larges. Donc, oui le rythme d'innovation est trop lent mais, en même temps, c'est l'objectif même de ces signes de qualité que de protéger le produit et sa qualité. C'est leur raison d'être et c'est un point important. Et on peut toujours imaginer de nouveaux produits hors de ces cadres.

Une fois qu'on décide de s'adapter aux nouvelles tendances, dans quelle mesure est-ce faisable sur le plan opérationnel en termes de délais et de trésorerie?

Pivoter ce n'est jamais évident. Prenons l'exemple du Crémant de Bordeaux, qui se vend très bien, c'est tout à fait envisageable de s'y mettre mais à condition de pouvoir aller chercher du volume quantitatif de l'ordre de 80 hectolitres à l'hectare contre 50 à 60 pour du rouge. Et il faut aussi prévoir de vendanger à la main, ce qui a un coût, et disposer d'un savoir-faire spécifique qui ne s'acquiert pas du jour au lendemain. C'est donc plutôt un phénomène qu'on observe chez les acteurs qui maîtrisent déjà le sujet. Le processus est lent mais il est bien réel à Bordeaux.

Lire aussiPlus blanc, plus frais, plus pétillant : Bordeaux cherche à rajeunir ses vins (lien : https://objectifaquitaine.latribune.fr/agroalimentaire/2023-05-30/plus-blanc-plus-frais-plus-petillant-bordeaux-cherche-a-rajeunir-ses-vins-963959.html)

Et le vin désalcoolisé peut-il trouver sa place malgré un bilan énergétique très défavorable?

Le bilan énergétique du vin désalcoolisé est un vrai sujet puisqu'il faut successivement un processus de fermentation et de désalcoolisation relativement lourd. Cependant, s'il y a une demande, il faut y répondre! Je le répète : ne nous fermons pas de portes! Mais, une fois qu'on a dit ça, il rappeler que faire du vin désalcoolisé de qualité ce n'est pas si simple. Le vin désalcoolisé est très acide et il faut donc ajouter des éléments tels que le sucre et des arômes pour retrouver un équilibre.

Il y en a qui existent et qui sont très intéressants même si ce sont des produits toujours relativement chers. Mais il faut bien avoir à l'esprit qu'il s'agit d'un produit bien distinct du vin qui répond à d'autres attentes que la consommation traditionnelle de vin. En fait, il y a un éventail de produits à mettre en avant : le vin, le vin zéro alcool, le vin intermédiaire et le vin distillé qui nous emmène vers le Brandy, le Cognac (lien : https://objectifaquitaine.latribune.fr/agroalimentaire/2024-02-05/le-cognac-bat-des-records-de-production-et-de-chute-des-ventes-989730.html) et l'Armagnac (lien : https://toulouse.latribune.fr/entreprises/2023-12-20/l-armagnac-petit-frere-du-cognac-retrouve-la-cote-et-gonfle-sa-production-986197.html).

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
20 avril 2024 693 mots
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13 février 2024 - La Tribune - Bordeaux (site web)
Passion Vosges, le podcast. Pourquoi Catherine retape un château

Passion Vosges, le podcast Au sommaire du dossier 1 Pourquoi Catherine retape un château ... Voir l'article

L'Est Républicain
Edition de Lunéville ; Edition de Nancy ; Edition de Pont-à-Mousson - Toul ; Edition de Meuse
Région | lorraine, vendredi 31 mai 2024 431 mots, p. BADU8,LUN8,NAAB8,PONT8

Vosges

Ouverture à la concurrence de la ligne Strasbourg-Épinal : la procédure relancée

David Henry

La région Grand Est doit relancer son appel d’offres pour l’ouverture à la concurrence de la liaison ferroviaire Bruche-Piémont-Vosges (dont fait partie Strasbourg-Saint-Dié-Épinal). Faisant suite à une décision de la Commission européenne, l’ouverture à la concurrence devrait être effective à partir de fin 2027.

Le premier appel d’offres ouvrant à la concurrence la liaison ferroviaire Bruche-Piémont-Vosges (dont Strasbourg-Saint-Dié-Épinal) n’ira pas à son terme. Comme l’annonçaient nos confrères de L’Alsace , la région Grand Est est contrainte de le relancer (avec modifications) suite à un contretemps. Annonce faite lors de la commission permanente d’avril. En fait, la Commission européenne a refusé de suivre l’avis favorable du ministère des Transports, n’acceptant pas « l’intégration verticale » dans le secteur d’Obernai et de Barr en Alsace.

L’institution européenne considère que « dans ses fonctionnalités, la ligne Strasbourg-Sélestat par le vignoble (via Barr) correspondait plutôt à l’écosystème ferroviaire de Strasbourg-Mulhouse », relate David Valence, président de la commission Transports.

Périmètre différent

Sur le tronçon du Piémont (de Molsheim à Sélestat via Obernai d’après L’Alsace), « l’infrastructure restera donc le patrimoine de l’État et géré par SNCF Réseau », explique Thibaud Philipps, vice-président de la Région en charge des Transports.

Ce changement induit une « modification des équilibres dans le cahier des charges », estime l’élu régional, rendant nécessaire de relancer l’appel d’offres de ce contrat de concession, qui incluait et inclut toujours l’exploitation des lignes TER et la gestion des infrastructures (travaux, maintenance). Avec désormais un périmètre différent pour l’infrastructure (et non la circulation) et l’ajout de l’installation d’un nouvel atelier de maintenance hors de Strasbourg.

Quelles conséquences sur le calendrier ?

L’avis de concession est en cours de publication, avant réception des candidatures en septembre 2024, des offres en mars 2025, négociations à partir de juillet 2025, réception des offres finales en octobre 2025 et délibération en décembre 2025.

L’ouverture à la concurrence devrait être effective à partir de décembre 2027, pour le service annuel en 2028 (et ce, pour une durée de 22 ans).

« Un calendrier identique pour ce qui est des trains qui circulent à Nancy-Contrexéville et, si on regarde l’infrastructure, décalé de deux ans par rapport à Nancy-Contrexéville, précise David Valence. Ce qui était à peu près ce qu’on envisageait au départ. »

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
9 juillet 2024 331 mots
Écomusée d’Alsace. La maison du vigneron de Wettolsheim remporte le Grand prix national du patrimoine et du tourisme local

Écomusée d’Alsace La maison du vigneron de Wettolsheim remporte le Grand prix national du patrimoine et du tourisme local La maison du vigneron de Wettolsheim, désormais installée dans l’Écomusée... Voir l'article

Le Parisien (site web)
Edition principale
mercredi 21 février 2024 946 mots

Programme TV du mercredi 21 février : « Des racines et des ailes », « Mongeville »... Notre sélection

Valentine Rousseau, Stéphanie Guerrin, Michel Valentin, Bénédicte Agoudetsé

MAGAZINE. Les Vosges, patrimoine d'exception

« Des racines et des ailes. Passion patrimoine, terroirs d'excellence dans les Vosges », à 21h10, sur France 3.Dans cet épisode inédit de « Des racines et des ailes », nous partons dans les Vosges à la rencontre de celles et ceux qui magnifient leur savoir-faire et préservent leur patrimoine. Le magazine est généreux en splendides vues du ciel, avec des paysages de forêts et de nature à perte de vue.

De là-haut, on admire quelques châteaux. Le département ne compte pas moins de 150 forteresses médiévales, réparties sur une ligne frontière entre l'Alsace et la Lorraine. Les caméras suivent l'architecte Pierre Dufour, qui grimpe en baudrier le long du donjon du château du Grand-Geroldseck. On en a le vertige. L'ascension embrasse une vue à 360 degrés sur la Forêt-Noire et les plaines d'Alsace.

À Saint-Dié-des-Vosges, on entre dans l'usine Duval, seul bâtiment industriel conçu par Le Corbusier. Un trésor du XXe siècle, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, qui abrite toujours l'usine de confection haute couture Duval. On suit les mains agiles des couturières, qui se plient à une requête urgente de la maison Balmain. Les images alternent visite de l'architecture, savoir-faire du drapé et admiration d'Olivier Rousteing, directeur artistique de Balmain.

On aime l'échappée en forêt, où un ébéniste accompagne Marc Namblard, chasseur de bruits d'animaux et de nature. Les Vosges, c'est aussi sa station thermale de Vittel, son vin de rhubarbe et ses fermes-auberges qui accueillent les randonneurs. L'ensemble respire le grand air, mais manque de rythme et s'attarde trop sur certains lieux comme la ferme-auberge Gazon vert et l'usine Duval...

POLICIER. La vie ne tient qu'à un fil

« Mongeville : les Ficelles du métier », à 21h20, sur C 8.Daniel Navarre, propriétaire d'une soierie, est tué dans son établissement. L'enquête que mènent la capitaine de police Valentine Duteil (Gaëlle Bona) et l'ancien juge Antoine Mongeville (Francis Perrin)va leur donner du fil à retordre. L'occasion pour les auteurs de cette fiction de s'en donner à coeur joie sur le champ lexical du monde du textile afin d'enchaîner les bons mots.

On sourit gentiment devant la méconnaissance de la policière propulsée dans le monde du luxe, là où le magistrat se sent comme un poisson dans l'eau. Comme d'habitude, le commissaire Briare ne va pas leur faciliter la tâche, toujours réticent à froisser les notables de la ville.

Cette plongée dans le monde de la soie, joli clin d'oeil au passé deLyon et à ses canuts, est également une histoire de famille. Les héritiers affichent des dissensions. Jusqu'à les pousser au meurtre ? Réponse à l'issue d'un épisode, en rediffusion, assez léger.

COMÉDIE. Cette pluie est solaire

« Un jour de pluie à New York », à 20h55, sur Arte.Gatsby et Ashley, deux étudiants amoureux issus de familles aisées, passent un week-end à New York, ville dont est originaire le premier, et que ne connaît pas la seconde. Ashley veut en profiter pour réaliser l'interview, pour son journal universitaire, d'un cinéaste réputé qui a accepté de la recevoir. Une initiative, plus la pluie qui se met à tomber, qui va déclencher une série d'événements imprévus...

Datant de 2018, ce long-métragefait partie de ce queWoody Allen a proposé de mieux depuis des années. « Un jour de pluie à New York » prend son envol dès que la caméra se pose dans la ville fétiche de l'Américain.

Elle Fanning fait ici preuve d'un talent comique phénoménal. Elle porte le film de bout en bout, à tel point que lorsque le scénario revient sur l'intrigue concernant Timothée Chalamet,on s'ennuie presque ! Appréciée par la critique, l'oeuvre a de plus séduit le public, avec presque 600 000 entrées en France.

HUMOUR. Il ne comprend toujours rien

« Johnny English : le Retour », à 21h10, sur CStar.Les services secrets britanniques n'abritent pas que des espions du calibre de James Bond. On y trouve aussi quelques catastrophes ambulantes,comme Johnny English,dont le caractère était bien résumé dans l'affiche le présentant lors de son premier film, en 2003 : « Il ne craint rien, il n'a peur de rien, il ne comprend rien » !

Magnifiquement incarné par Mr Bean en personne, de son vrai nom Rowan Atkinson, Johnny English effectue ici son retour, huit ans plus tard, après avoir effectué une retraite de longue durée dans un monastère asiatique. Il en revient peut-être davantage affûté physiquement et philosophiquement, mais sa bêtise et sa maladresse restent toujours aussi grandioses. Ce qui ne l'empêche pas toutefois de sauver, une nouvelle fois, le monde, tout en démantelant, entre deux pitreries, un réseau d'agents doubles. Bref, il ne comprend toujours rien, mais nous fait bien rire...

MUSIQUE. Hommage royal à Amy Winehouse

« Amy Winehouse : Live at Porchester Hall in London », à 21 heures, sur France 4.Un an plus tôt, son album « Back to Black » avait triomphé dans le monde entier. Ce mercredi soir, France 4 rend hommage à Amy Winehouse, la diva disparue prématurément en 2011, en rediffusant un concert enregistré en mars 2007, juste après sa victoire aux Brit Awards où elle avait remporté le prix de la meilleure interprète féminine de l'année.

Dans ce concert, sa voix soul, blues et jazz est au rendez-vous et la chanteuse est vraiment au sommet de son art. Dans la salle prestigieuse et intimiste, elle est de plus entourée de musiciens particulièrement élégants tant dans leur jeu que dans leur look, qui s'adaptent à son groove au millimètre près.

« Back To Black », « Rehab » ou encore « Me And Mr Jones », « Wake Up Alone » et « You Know I'm No Good »... Tous les tubes s'enchaînent subtilement. Il serait dommage de se priver de ce spectacle royal, suivi d'un documentaire.

Cet article est paru dans Le Parisien (site web)

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
4 mai 2024 379 mots
Patrimoine. Une fête des pionniers pour le 40e anniversaire de l’Écomusée d’Alsace à Ungersheim

Les 40 ans de l’Écomusée d’Alsace à Ungersheim Au sommaire du dossier 1 Une fête des pionniers pour le 40e anniversaire de l’Écomusée d’Alsace à Ungersheim ... Voir l'article

Le Progrès (Lyon)
Edition de Dombes – Côtière de L’Ain ; Edition de Bourg – Bresse – Val-de-Saône-Nord
Actu | bresse, mardi 25 juin 2024 547 mots, p. DOCA26,BBVS16

Bourg-en-Bresse

Les locataires lancent une pétition contre Grand Bourg Habitat

Manon Souchois

Éric Bobeleyn, habitant de la résidence Eden située avenue Alsace-Lorraine, a déposé le 30 mai dernier, une pétition dans laquelle il dénonce l’inaction de Grand Bourg Habitat, malgré les insalubrités et désagréments du bâtiment signalés à plusieurs reprises.

Éric Bobeleyn est locataire au 4e  étage de l’Eden, une résidence de vingt-huit logements sociaux. Il a décidé de commencer la pétition par la définition d’un Eden et d’un logement social. Par cette lettre, les dix-huit signataires attendent des changements et des actions de la part de Grand Bourg Habitat. Les colocataires de la résidence ont dressé une liste des désagréments subis.

Infiltrations et températures insuportables

Éric énumère entre autres des infiltrations d’eau, « quand il pleut, une voisine peut récupérer plusieurs litres d’eau », mais surtout les fortes chaleurs en été et « un froid glacial » l’hiver. L’été dernier, la température chez son voisin du 2e étage s’élevait à 38 °C. Cet hiver, il a dû acheter trois chauffages d’appoint pour son appartement. « Des mesures doivent être prises pour que les températures soient supportables tant en hiver qu’en été », demande Éric.

Séverine Chauchefoin, directrice de la clientèle chez Grand Bourg Habitat, explique : « En 2023, L’Eden était notre patrimoine le moins cher en charges de chauffage ».

«À 14 heures, l’eau de la veille ne s’était toujours pas écoulée»

Une réponse anticipée par Éric : « Certes, le bâtiment est propre en énergie, mais il ne répond pas à nos besoins. On consomme beaucoup d’énergie en achetant des chauffages d’appoint ou des clims. » Le locataire du 2e étage connaît aussi des désagréments importants. Sa baignoire ne s’évacue pas. À 14 heures, l’eau de la veille ne s’était toujours pas écoulée. Le filtre de son cumulus n’a pas été nettoyé ou changé depuis 2021, le tuyau où l’eau se déverse est dégradé. Cet habitant en a assez, « ça me fatigue d’appeler tous les jours »

«De la poudre aux yeux»

Les locataires de la résidence ajoutent à la liste le dysfonctionnement de l’éclairage extérieur. En effet, les lumières s’allument en plein jour, à chaque passage. Les usagers du garage jugent leur facture d’électricité trop élevée. Thomas Le Gall, directeur général de Grand Bourg Habitat, justifie : « Cette problématique se répercuterait sur les charges. C’est malheureusement le coup de l’énergie qui justifie leur augmentation. On a commandé une pièce pour la minuterie ».

Afin de réduire le coût des charges pour ses locataires, Grand Bourg Habitat programme le déploiement de panneaux photovoltaïques sur une partie de son parc. « L’objectif est d’obtenir de l’autoconsommation sur les parties communes pour faire baisser la charge exclusive », justifie Thomas Le Gall. Pour lui, rencontrer les habitant de la résidence est primordial afin de répondre à leurs besoins. Mais Éric Bobeleyn, ne peut plus vivre dans cette situation, il déménagera en juillet. Il est déçu : « Quand j’ai visité le logement, il m’a tout de suite plu, mais c’est de la poudre aux yeux ».La résidence Eden se situe 41 avenue Alsace-Lorraine. Elle est ouverte depuis 2015

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
25 juin 2024 329 mots
Gerstheim. De l’assiette à la coiffe, les traditions de l’Alsace mises en avant

Gerstheim De l’assiette à la coiffe, les traditions de l’Alsace mises en avant Dimanche 23 juin, en préambule à la journée mondiale de l’Alsace, l’association Amis Henri... Voir l'article

Les Echos Week-End
jeudi 9 mai 2024 - 17:00 UTC +0200 687 mots

Avec Racines, Aurélien Barthélemy aide à mieux gérer les forêts

A la tête du cabinet Racines, Aurélien Barthélemy expertise, gère et commercialise des massifs forestiers. Un métier vert au service d'un patrimoine naturel essentiel pour résister au changement climatique.

La forêt en héritage

Je mesure ma chance d'être né dans une famille de propriétaires forestiers depuis près de deux siècles. J'ai 41 ans mais depuis que je suis en âge d'enfiler des bottes, je me ressource en forêt et aujourd'hui je vis à travers elle, en tant qu'expert forestier. Nous détenons encore en société, entre descendants, une dizaine de massifs dans les Vosges. Ce sont des forêts enrésinées façonnées par l'homme. Les arbres feuillus, utilisés jusque dans les années 1850 pour chauffer les fours des verriers et des porcelainiers, ont cédé la place aux sapins et aux épicéas après l'arrivée du charbon. Ce patrimoine reflète une partie de l'histoire industrielle du Grand Est. Avant de devenir entrepreneur, j'enseignais le droit forestier à l'école de l'agromanagement (IHEDREA) de Nancy.

Donner une valeur aux arbres

Une de nos activités consiste à auditer et à expertiser des forêts pour leur donner une valeur immédiate ou future. En France, les massifs ont gagné en surface plus de 20 % au cours des trente dernières années du fait de l'enfrichement des terres agricoles abandonnées, ou de leur mise en culture pour vendre du bois. Mais depuis 2018, le changement climatique perturbe fortement leur écosystème, surtout dans la partie continentale et nord-est du pays. Le taux de mortalité des arbres a augmenté de 80 % au cours de la dernière décennie, moins sous l'effet des incendies que de la sécheresse et des pullulements d'insectes qui attaquent les sujets les plus faibles. Certains massifs émettent désormais du carbone et commencent à perdre de la valeur.

D'une gestion climato-orientée aux crédits carbone

Racines s'appuie sur cinq agences pour gérer un patrimoine de 80.000 hectares dans toute la France. Nos 200 clients sont des propriétaires privés et des institutionnels. Nous cherchons à les convaincre de renoncer à une gestion encore très industrielle, fondée sur l'exploitation intensive du bois à coups de coupes massives, et d'aller vers une sylviculture douce. Cela passe par l'allongement de la durée de vie des grands arbres et par l'introduction de nouvelles essences.

Pour améliorer la biodiversité, nous leur recommandons de laisser les arbres morts au sol. Ces îlots de sénescence font revenir insectes, oiseaux et chauves-souris. La pression climatique nous pousse vers une gestion de plus en plus fine et technique du peuplement forestier, entre arbres à sauvegarder et sujets à éclaircir.

Mais tous ces gestes sont aujourd'hui monétisables grâce à la création en 2021 du marché des crédits carbone qui valorise la fonction stockage de CO2 des forêts. Nous avons ainsi orchestré l'an dernier le programme de génération de crédits pour la forêt de Chambord et le parc de Rambouillet à travers la société de courtage La Belle Forêt que j'ai cofondée et qui travaille en lien avec Racines.

Dambach, une vente hors norme

Nous vendons et achetons sur mandat entre 2.000 et 3.000 hectares de forêts par an en moyenne. En 2023, à l'issue d'une compétition, nous avons signé la vente exceptionnelle du patrimoine forestier de Dambach au Crédit Mutuel Alliance Fédérale pour plusieurs centaines de millions d'euros. Il s'agit d'un territoire d'un million d'arbres sur 4.602 hectares, situé entre l'Alsace et la Lorraine. La cession de ce domaine très bien géré est aussi celle d'un morceau d'histoire de France. Il est parsemé de châteaux médiévaux défensifs, ses chênes alimentaient les premières forges du groupe De Dietrich et ont servi à reconstruire la flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Propos recueillis par Bruna Basini

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Le Télégramme (Bretagne)
mercredi 28 août 2024 514 mots, p. 8UNE-VAN

Vannes

Vannes Tout savoir sur les maisons à colombages

Alwéna Dufrien

Alwéna DufrienVannes, ville bordée de maisons à colombages, témoigne de l’Histoire de la région. De quand datent ces bâtisses ? Quelles sont leurs particularités ? Éclairage avec Guillaume Plunian, médiateur au Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine de Limur.

Avec ses 180 maisons à colombages en son centre, Vannes est la deuxième ville de Bretagne qui en possède le plus, après Rennes (370). Cachées le long de rues sinueuses ou sur le port, ces maisons témoignent de l’évolution architecturale, sociale et économique de la région. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la plupart de ces maisons ne datent pas du Moyen-Âge mais de l’époque moderne, entre le XV e et le XVIII e  siècles.

Des constructions en bois

« Les maisons à colombages de Vannes n’ont pas été bombardées et sont ainsi bien conservées depuis la Seconde Guerre mondiale », explique Guillaume Plunian, médiateur au CIAP (Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine, NDLR) Limur. Ce sont des maisons modestes qui utilisent le bois plutôt que la pierre pour des raisons économiques. La technique de construction repose sur un rez-de-chaussée souvent en pierre, puis une ossature en bois composée de poteaux verticaux et de traverses horizontales formant des pans. Des matériaux divers tels que le torchis, un mélange d’argile, de paille et de sable sont placés dans ces cadres de bois. « Les maisons sont construites en encorbellement, c’est-à-dire avec un ou plusieurs étages en saillie sur le rez-de-chaussée. Le risque, c’est que les maisons soient de plus en plus proches et finissent par se toucher », détaille Guillaume Plunian. La sensibilité à l’incendie est plus élevée.

Un savoir-faire local

On trouve beaucoup de maisons à colombages en Bretagne, mais ce n’est pas la seule région concernée. La Normandie ou l’Alsace regorgent de ces joyaux. La différence ? Des techniques propres à chaque région et des moyens et matériaux différents selon les endroits. Certaines ont été des maisons de notables, des boutiques ou des ateliers d’artisans.

La plupart de ces habitations ont été rétablies entre le XVI e et le XVII e siècles. À cette époque, l’intérêt pour ce type d’architecture est en hausse. Les façades des maisons à pans de bois sont souvent ornées de motifs sculptés, témoignant de la créativité des artisans de l’époque. Selon les maisons, on retrouve des représentations de plantes, d’animaux ou de symboles religieux. La fleur de lys, la rosace… Ces motifs avaient souvent une signification symbolique (croyances, aspirations, identité des habitants). Pour les couleurs, « on ne sait pas vraiment ce qu’elles signifient » constate Guillaume Plunian, mais une certaine homogénéité est constatée.

Le défi de la conservation

Il est nécessaire d’entretenir ces maisons, fragilisées par le temps. La conservation des maisons à pans de bois est un enjeu majeur pour le patrimoine de la ville. Ces édifices sont les témoins de l’Histoire et nécessitent un entretien régulier.

Ouest-France
Quimperlé, Concarneau
Concarneau et sa région, jeudi 7 novembre 2024 607 mots, p. OF Quimperlé - Concarneau_13

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Concarneau

Alcooliques anonymes

Rencontre.

Jeudi 7 novembre, 20 h à 21 h 30, La Balise, 5, rue du Colonel-Moll. Gratuit. Contact : 06 63 17 53 24, 09 69 39 40 20, [email protected], http://www.alcooliques.anonymes.fr

Médiathèque

Horaires. Fermée.

Jeudi 7 novembre, médiathèque, place de l'Hôtel de ville. Contact : 02 98 50 38 05, [email protected]

Gestion de la douleur

Relaxation, bien-être. La sophrologie et l'hypnose permettent de se programmer pour plus de détente et de relaxation. Cette approche est complémentaire des soins apportés par les professionnels de santé. Atelier pour vous approprier des outils et conseils sur la gestion de la douleur.

Samedi 16 novembre, 10 h à 13 h, centre socioculturel La Balise, 5, rue du Colonel-Moll. Payant. Inscription avant le 14 novembre. Contact : 06 21 02 87 87, https://sophrologie-marilynesuire.fr/

Névez

Ebus France services CCA : accompagnement aux démarches administratives

Numérique. Accompagnement de premier niveau pour les démarches du quotidien relevant des différentes administrations ou organismes publics : Caf, CPAM, MSA, Carsat, France Travail, Finances Publiques, France Réno'v, Chèque énergie, La Poste, France titres etc. Sur rendez-vous.

Mardi 12 novembre, 10 h à 12 h et 14 h à 17 h, place de la mairie. Gratuit. Contact : 02 98 97 77 07, [email protected]

Pont-Aven

Pont-Aven patrimoine et culture

Patrimoine.

Samedi 9 novembre, samedi 14 décembre, 10 h, local place Julia, escalier en pierre à l'arrière de l'auberge de la fleur d'Ajonc, accès rue A. Brizeux. Gratuit.

Rosporden

Carnet de voyages

Exposition. La Bibliothèque vous invite au vernissage de l'exposition d'Erik Charrier. Après avoir exploré les thèmes du cirque, des évangiles, des fleurs et des femmes, l'artiste l'a dénommé « Carnet de voyages ». Elle sera visible jusqu'au 30 novembre. En présence d'Erik Charrier.

Jeudi 7 novembre, 16 h 30, bibliothèque municipale, 17, rue Alsace-Lorraine. Gratuit. Contact : 02 98 66 92 18.

Les marcheurs des quatre saisons

Randonnée. Assemblée générale des marcheurs des quatre saisons de Rosporden à 19 h salle polyvalente de Kernével suivie du repas sur inscription.

Vendredi 8 novembre, 19 h à 23 h, aire de camping-car, résidence des Étangs, près de la voie Verte. Contact : 06 31 32 89 16, [email protected], https://jbourbigot.blogspot.com

Union nationale des combattants Rosporden Kernevel - Réunion mensuelle.

Réunion. Au programme, les cérémonies du 11 novembre, le repas des anciens combattants, préparation de l'assemblée générale de l'UNC Rosporden du 16 novembre, les cérémonies du 5 décembre et l'organisation de la préparation de l'assemblée générale Statutaire (AGS) 2025 à Rosporden.

Vendredi 8 novembre, 10 h à 12 h, centre culturel, salle des arts plastiques.

Dédicace HPPR à la maison de la presse

Patrimoine. Les auteurs de la nouvelle parution de l'association HPPR Rues et places de Rosporden, origines et évolutions, René Landrain, Florence Delneufcourt et Patrick Lebègue, auront le plaisir de dédicacer leur livre.

Samedi 9 novembre, 9 h à 12 h, maison de la presse, 3, place du Boulouard. Gratuit. Contact : 06 27 00 54 52, [email protected], https://www.hppr29.org/

Saint-Yvi

Ebus France services CCA : accompagnement aux démarches administratives

Numérique. Accompagnement de premier niveau pour les démarches du quotidien relevant des différentes administrations ou organismes publics : Caf, CPAM, MSA, Carsat, France Travail, Finances Publiques, France Réno'v, Chèque énergie, La Poste, France titres etc. Sur rendez-vous.

Mercredi 13 novembre, 10 h à 12 h et 14 h à 17 h, Place du Général-de-Gaulle. Gratuit. Contact : 02 98 97 77 07, [email protected]

Trégunc

Les amis du patrimoine

Permanence.

Samedi 9 novembre, 10 h, ancienne mairie, 43, rue de Pont-Aven. Contact : 06 87 46 10 33, [email protected], https://patrimoinetregunc.fr/.

France Culture (site web réf.) - Radio Show: France Culture les Jeudis de l'architecture
2 décembre 2024 221 mots
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2 décembre 2024 - France Bleu (site web réf.)
Nicolas Lechner, de l’association des producteurs de foie gras en Alsace : "C'est le patrimoine français"
Sébastien Cabrita Dos Santos

Nicolas Lechner, le président des producteurs de foie gras d'Alsace était l'invité de France Bleu matin. Il a défendu le modèle de production alsacien, basé sur un gavage qui... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
14 décembre 2024 661 mots
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2 décembre 2024 - France Bleu (site web réf.)
Patrimoine religieux. Des entrées à l’église payantes en Alsace, mais légales

Patrimoine religieux Des entrées à l’église payantes en Alsace, mais légales La loi interdit en France d’exiger un droit d’entrée pour accéder à une église. C’est pourtant... Voir l'article

Télérama, no. 3889
Tv, samedi 27 juillet 2024 261 mots, p. 136

Alsace, dans la tourmente de l'Histoire Documentaire de Richard Puech (France, 2023)

Pauline Demange-Dilasser

À l'est, le Rhin, à l'ouest, le massif des Vosges. Entre ces deux frontières naturelles et traversée par l'Ill, l'Alsace. Cette pointe à l'opposé de la Bretagne, longtemps écartelée entre la France et l'Allemagne, est une région au patrimoine riche et à l'histoire marquée par des périodes douloureuses. À grand renfort d'archives et d'intervenants divers — on en compte plus de vingt, assez inégaux —, Richard Puech raconte la région. Une fresque qui débute en 1870, alors que l'Alsace ne va pas tarder à passer aux mains des Allemands, et qui s'achève de nos jours.

Le tour de son patrimoine culinaire, architectural et social prend des airs de bulletin promotionnel. Heureusement, la plongée dans l'histoire de la région, riche d'images d'époque, vient apporter un contrepoids salutaire. On découvre les contextes des changements de nationalité, pour lesquels les Alsaciens n'ont jamais eu voix au chapitre, et leurs conséquences sur la vie des habitants. Alternativement et parfois plusieurs fois dans une même vie, ils devront se plier aux règles du pays qui les annexe : changer d'institutions, de langue. Un mouvement autonomiste verra même le jour. La Seconde Guerre mondiale reste aussi une page sombre de l'histoire de la région, entre collaboration, résistance et enrôlement dans la Wehrmacht de près de cent trente mille Alsaciens, les « malgré-eux ». Si l'aspect historique est traité de manière remarquable, certains liens avec le présent semblent artificiels, et c'est toute la construction du documentaire qui en souffre. — Pauline Demange-Dilasser

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Ouest-France
Redon ; Saint-Malo ; Rennes Sud-Est ; Rennes ; Dinan ; Rennes Nord-Ouest ; Fougères, Vitré ; Châteaubriant ; Nantes Nord-Loire ; Nantes Sud-Loire Vignoble ; Saint-Nazaire, La Baule, Guérande ; Ancenis ; Nantes ; Pornic, Pays de Retz ; Avranches, Granville ; Ploërmel ; Pontivy ; Auray ; Sarthe ; Les Sables d'Olonne ; Loudéac, Rostrenen ; Guingamp ; Angers, Segré ; Cholet ; Orne ; Quimperlé, Concarneau ; Saint-Lô, Coutances, Cherbourg ; Mayenne ; Vannes ; Saint-Brieuc, Lamballe ; Nord-Finistère ; La Roche-sur-Yon ; Quimper, Centre-Finistère ; Challans, Saint-Gilles-Croix-de-Vie ; Lannion, Paimpol ; Les Herbiers, Montaigu ; Fontenay, Luçon ; Lorient ; Bayeux, Caen ; Caen, Vire ; Pays d'Auge
Culture - Télévision, vendredi 5 juillet 2024 78 mots, p. OF Redon_30
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4 novembre 2023 - Télérama

Patrimoine : l’Alsace distinguée

Le Grand prix du patrimoine et tourisme local, décerné par la Fondation du patrimoine, a été attribué hier à la Maison du vigneron de Wettolsheim (Haut-Rhin), après un vote du public. Les 100 000 € de dotation serviront à restaurer le bâtiment datant de 1706, qui a été sauvé en étant reconstruit au sein de l’écomusée d’Alsace, le plus grand musée à ciel ouvert de France qui accueille quelque quatre-vingts maisons typiques alsaciennes.

Midi Libre
GARD_RHOD
samedi 21 septembre 2024 230 mots
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21 septembre 2024 - Midi Libre (site web)

Une exposition sur le patrimoine maritime

L'exposition de l'Association des marins et marins anciens combattants de la commune (Ammac) s'inscrit dans le thème retenu du patrimoine maritime à l'occasion des Journées du patrimoine. Une occasion de l'ouvrir au public sur deux journées, samedi 21 et dimanche 22 septembre, à tout public. À ce titre, l'Ammac a complété l'exposition par un volet important sur le patrimoine maritime en présentant des tenues de marins de la Marine nationale, des sacs de marins décorés, une collection importante de tapes de bouche et enfin de nombreuses maquettes et du matériel de la marine. Cette exposition a été lancée par l'association avec à sa tête son président Denis-Pierre Gozioso. Elle a démarré en 2011 et s'est enrichie au fil du temps, ceci grâce à un travail de recherche de tous les jours mais aussi grâce à l'apport des particuliers et amis marins. La particularité de cette exposition réside dans la présentation d'une très importante collection de cartes postales et de photos qui reflète toute la place qu'a occupée ce moyen de communication, aujourd'hui désuet, auprès des estivants pour leur correspondance. Au siège de l'Ammac, salle Marcel-Pagnol, 26, rue Alsace-Lorraine, l'exposition sera exceptionnellement ouverte les samedi 21 et dimanche 22 septembre, de 9 heures à 19 heures, sans interruption. Correspondant Midi Libre : 06 44 79 07 19. L'exposition porte sur le patrimoine maritime de la station.

L'Est Républicain
Edition de Pont-à-Mousson - Toul
Toul et environs, samedi 26 octobre 2024 420 mots, p. PONT25

Villey-Saint-Étienne

Les représentants des sites fortifiés veulent davantage attirer les jeunes

La fédération des sites fortifiés du Toulois a organisé sur ces terres la convention internationale de la fortification. Une soixantaine de représentants de ce patrimoine militaire ont échangé et fait part de leurs difficultés à intéresser la jeunesse.

Pour cette convention internationale de la fortification, la citadelle, les associations pour le fort de Villey-le-Sec et Air et Eau pour le fort du vieux canton à Villey-Saint-Étienne ainsi que l’ASPFF (sauvegarde du patrimoine fortifié de Frouard) pour la batterie de l’éperon, ont invité pour un moment d’échange, toutes les associations qui œuvrent pour la sauvegarde du patrimoine militaire.

En Lorraine et au-delà, l’Alsace, le Territoire de Belfort, le Nord (Maubeuge) ainsi que la Belgique (Namur) étaient représentés, qu’il s’agisse du patrimoine Seré de Rivières (après guerre de 1870) ou ligne Maginot (après guerre de 14-18). Pas moins de 60 personnes ont participé à ces deux journées. Objectif : nouer ou renouer les liens et débattre afin de mieux appréhender l’avenir.

Mieux se faire connaître

Les participants ont évoqué la difficulté d’intéresser les jeunes à ce patrimoine militaire, dommageable au renouveau dans des associations souvent vieillissantes. Ils ont fait part des problèmes de communication et d’information rencontrés pour faire connaître les sites et ainsi en augmenter la fréquentation, laquelle a fortement baissé en 2024. La Maison du tourisme terres touloise doit, selon eux, être le moyen de liaison avec ses associations.

Les représentants des sites fortifiés avaient été accueillis à la batterie de l’éperon. Un premier temps d’échange sur le bilan de la saison 2024 a été suivie de la visite du fort. À Toul, la visite des remparts et de la poudrière a servi de point de départ à un débat sur l’évolution de la fortification depuis 150 ans.

Visite du fort en nocturne

En soirée, le groupe a pris un repas à la batterie sud du fort de Villey-le-Sec avec une discussion sur le thème de la valorisation des ouvrages. Puis ce fut la visite du fort en nocturne.

Le dernier jour, lors d’un repas champêtre au fort du vieux canton, il était question de l’avenir des associations. Avant de se séparer, les participants à cette convention internationale de la fortification ont effectué une dernière visite guidée du fort avec les membres de l’association Air et Eau de Villey-Saint-Étienne.

Les Echos Week-End
mercredi 18 septembre 2024 1450 mots
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21 septembre 2024 - Midi Libre (site web)

Nos idées de sorties pour le week-end

ALICE D'ORGEVAL; LUDOVIC BISCHOFF

En ce week-end des Journées du patrimoine, on peut aussi faire un pas de côté pour redécouvrir François I er , réfléchir au design, rire en famille, apprécier la street food asiatique ou déguster une boisson au matcha…

François Ier, roi cognaçais

Maison du négociant, Cognac

Cognac s'enorgueillit d'avoir vu naître François Ier, le grand souverain de la Renaissance. Mais qui s'en souvient ? Une exposition tente de remédier à cet oubli. « François Ier, un roi cognaçais » revient sur l'importance de la cour de Cognac dès la fin du Moyen-Âge, tant artistiquement qu'intellectuellement. Le parcours permet également d'interroger la construction de l'image du souverain dans le roman national, mis en place par les historiens du XIXe siècle et soutenu par les peintres qui ont si bien su rendre compte de son imposante stature ! Jusqu'au 1er décembre. les-distillateurs-culturels.fr

Design durable

Gaîté lyrique, Paris

Alors que la fête du design bat son plein en septembre, c'est le moment de regarder du côté des solutions alternatives portées par des talents de renom. À noter : dimanche, dans le cadre d'Anticipation Festival, le designer français Erwan Bouroullec interviendra à la table ronde « Comment mettre le design au service du vivant », en partenariat avec France Design Week. À ses côtés, pour discuter pratiques durables, les experts Julien Gorrias, Orash Montazami et Guillian Graves. Jusqu'à dimanche. gaite-lyrique.net

Un thé à l'Elysée

Rue du Faubourg-Saint-Honoré, Paris

Fini la file d'attente des Journées du patrimoine (ce week-end) pour visiter l'Elysée. Les curieux peuvent désormais se rabattre sur le 88, rue du Faubourg-Saint-Honoré, juste en face. La Maison Elysée, nouveau musée sur 600 m2 aménagé par la Parisienne Sarah Lavoine sur les conseils avisés du Mobilier national et de l'architecte en chef des Monuments Historiques Michel Goutal, dévoile les coulisses et les nombreux corps de métier officiant au palais, incluant les artisans d'art faisant rayonner les savoirs faire français. Et pour ceux qui veulent s'y croire tout à fait : outre la visite sur écran 3D commentée par Stéphane Bern, un café, avec vue sur la cour d'honneur du palais, sert glaces et chocolat Alain Ducasse ainsi qu'une carte de pâtisseries concoctées par le chef de l'Elysée. elysee.fr/maison-elysee

Ma cité va glousser

Cité des Sciences, Paris

Pendant deux jours de programmation déjantée, le festival La Cité décalée propose de faire oublier la grisaille… En avant la poésie grâce à une machine transformant petits et grands en oiseaux. Place à l'absurde autour d'une table de ping-pong à la forme improbable. Honneur à l'autodérision avec la Compagnie du Deuxième et son spectacle Le Produit utile aux festivaliers. Jusqu'à dimanche. cite-sciences.fr

L'expo bouquet

Musée Yves Saint Laurent, Paris

Voilà une floraison aussi tardive que grandiose. C'est même une véritable effusion de couleurs, en cet automne, qu'apportent « Les Fleurs d'Yves Saint Laurent », première exposition commune aux deux musées Yves Saint Laurent de Paris et de Marrakech. Thématique majeure dans l'oeuvre du couturier, source d'inspiration infinie, c'est aussi entouré de fleurs et de jardins qu'aimait vivre le couturier. On retrouve des pièces iconiques (jusqu'à la robe de mariée portée par Laetitia Casta en 1999) et une présentation éblouissante des savoir-faire. Jusqu'au 4 mai 2025. museeyslparis.com

Iris Levasseur, figuration contemporaine

Musée de Tessé, Le Mans

Iris Levasseur est l'une des artistes contemporaines françaises qui contribue au renouveau de la peinture figurative. Son art, puissant et singulier, est chargé de références symboliques, allégoriques ou oniriques. Puisant son inspiration dans de multiples images, elle s'empare de leurs modèles pour rejouer les compositions qui actent son regard sur le monde. Pour ce faire, la photographie et le collage sont au coeur de sa création. L'exposition « Iris Levasseur, Chorégraphies » rassemble plus de 40 oeuvres provenant de collections publiques et privées, ainsi que de l'atelier de l'artiste. Jusqu'au 5 janvier 2025. lemans.fr

Rice to meet you

Boulevard Auguste-Blanqui Paris

Régalade assurée ce samedi sur le boulevard Auguste-Blanqui pour la deuxième édition de Rice, le marché Treiz'asiatique, qui s'y installera de midi à 22h. Comme l'an dernier, une quarantaine de stands de street food vont faire voyager les palais, de Bangkok à Pékin, d'Angkor à Bombay. Le plus difficile sera de choisir entre barbecue, fondue, raviolis, crêpes, baos et nouilles. Le dessert le plus dévoré devrait être le gâteau de Lune dont on a célébré la fête cette semaine. @ricemarche.paris

L'apéritif du patrimoine

Toute la France

Les Journées européennes du patrimoine ouvrent, durant ce week-end, les portes de centaines de sites historiques. Mais, en France, l'apéritif fait aussi partie de notre patrimoine. Voilà pourquoi une vingtaine de marques d'apéritifs invitent les visiteurs à visiter leurs ateliers. De la Normandie à la Bretagne, en passant par les Pays de la Loire, l'Occitanie, la Bourgogne Franche-Comté ou l'Alsace, on peut découvrir les secrets de fabrication de marques telles que Chartreuse, Cointreau, Bénédictine, Lillet, Noilly Prat, Grand Marnier, etc. Jusqu'à dimanche. www.aperitifdupatrimoine.fr

Bonnes manies

La crème du matcha

Rue de Vertbois, Paris

Célébrant ses 10 ans cette année, l'enseigne de café de la marque de mode Kitsuné rhabille pour l'occasion son adresse de la rue du Vertbois en maison de thé japonaise. Ce pop-up propose de goûter à plusieurs recettes de la fameuse poudre verte nippone sourcée dans la région de Kagoshima, réputée pour ses champs de Camellia sinensis à l'origine des graines de thé. Dans l'assiette, des desserts revisités comme la madeleine coco-matcha ou le roulé japonais. Et pour une expérience totale, quatre boissons « exclusives » attendent les purs fans (rose et litchi, lait fraise, eau coconut…). Jusqu'au 6 octobre. maisonkitsune.com

Installation artistique

Céramique contemporaine

Musée Magnelli, Vallauris

Le musée de la Céramique accueille jusqu'au 30 septembre, la 26e Biennale internationale de Vallauris, qui réunit 25 artistes d'âge, de pratique et d'origine divers. Le parcours offre ainsi un panorama complet du paysage de la création céramique contemporaine. Et à partir du 19 octobre (et jusqu'au 25 janvier 2025), ce musée proposera une exposition monographique rendant hommage à Gilbert Portanier, artiste emblématique de Vallauris, disparu en 2023. Surnommé « le magicien des couleurs », ce céramiste, peintre et sculpteur qui a contribué au renouveau de la céramique française depuis les années 1950, n'avait plus fait l'objet d'une grande exposition personnelle depuis 25 ans…

vallaurisgolfejuan-tourisme.fr

Le Courrier de l'Ouest
Angers ; Nord Anjou ; Saumur
Baugeois Vallée, lundi 11 novembre 2024 739 mots, p. Le Courrier de l'Ouest Angers_11

« Un projet sans précédent »

Agathe LE NUEFF

Démonté depuis 2019, l’orgue de Cheviré-le-Rouge entièrement restauré a retrouvé son écrin de l’église Saint-Médard, mardi 5 novembre. L’épilogue d’un feuilleton à rebondissements.

L’émotion est palpable, ce jeudi 7 novembre, alors que débute le remontage de l’orgue, dans son écrin de l’église Saint-Médard de Cheviré-le-Rouge. Pour l’association des Amis de l’orgue, c’est l’aboutissement d’un projet lancé il y a presque dix ans.  Nous savions que ce serait un travail de longue haleine et nous sommes très heureux d’y être enfin parvenus , indique en préambule son président Denis Epié.

Il faut dire qu’un projet de restauration de cette ampleur est rare,  voire sans précédent , souligne Philippe Chalopin, maire de la ville de Baugé-en-Anjou, propriétaire de l’instrument.  L’association m’a présenté le projet dès 2016, juste après la création de la commune nouvelle. C’était l’occasion de participer à l’histoire du patrimoine du territoire mais aussi un moyen de garder une animation dans la commune déléguée. 

Une rencontre décisive

En novembre 2019, l’instrument est entièrement démonté et envoyé chez une factrice d’orgues, dans le Tarn-et-Garonne. Puis, plus rien. Le contrat est résilié et l’orgue rapatrié, en février 2022, en quelques milliers de pièces détachées. La Ville relance alors un appel d’offres. Un comité de pilotage est créé autour de Roland Galtier, technicien conseil agréé par la Direction régionale des affaires culturelles (Drac). À l’automne 2023, le marché est cette fois attribué à l’entreprise Hubert Brayé, en Alsace. Il sera chargé de restaurer la partie instrumentale.

Dans le même temps, Les Amis de l’orgue entrent en contact avec Florian Proust, ébéniste à Baugé. Grand amoureux du patrimoine, ce dernier accepte volontiers de rejoindre l’aventure. Il propose de réaliser, bénévolement, le buffet, l’habillage de l’instrument.  À partir de ce moment, le projet a basculé. C’est un peu la magie de l’histoire , souffle Denis Epié.

Inauguration prévue en juin 2025

Au début de l’année, les trois hommes partent visiter plusieurs orgues fabriquées par Louis Bonn en Anjou et en Touraine.  Il fallait rester tout à fait cohérent pour respecter le matériel ancien et surtout ne pas dénaturer l’instrument , insiste Hubert Brayé. Des plans sont dessinés et validés, le travail technique peut enfin commencer.

Dix mois plus tard, le résultat est là, sous les yeux ébahis de chacun. Jeudi 24 octobre, accompagné de bénévoles, l’ébéniste Florian Proust érige le buffet de l’orgue flambant neuf. Un ensemble monumental de 7,20 mètres de haut et 4 mètres de large, en bois de chêne, représentant 1 400 heures de travail bénévole.

Puis mardi 5 novembre, le facteur d’orgues Hubert Brayé et son équipe ont débarqué pour assembler la partie instrumentale, composée de 706 tuyaux et de tout un mécanisme extrêmement précis. En décembre, viendront ensuite le temps de l’harmonisation de l’orgue puis celui de l’accordage. Avant l’inauguration officielle prévue courant juin 2025.

Pour autant, la mission des Amis de l’orgue n’est pas terminée.  On ne s’est pas investis dans ce projet pour réaliser une pièce de musée. On a pour souci de faire vivre le patrimoine. On aura beaucoup de propositions , promet Denis Epié.

Déjà, plusieurs organistes ont manifesté leur envie de venir jouer sur cet instrument, à l’instar de Thomas Pellerin, titulaire de l’orgue de la cathédrale Saint-Maurice d’Angers, Henri-Franck Beaupérin, organiste émérite de la cathédrale d’Angers et Michel Boursier, titulaire de l’orgue de la cathédrale de Nantes. Les deux derniers ayant même prévu d’enregistrer un disque à Cheviré-le-Rouge. L’École de musique Baugeois-Vallée, qui a ouvert une classe d’orgue l’an passé, y sera aussi régulièrement accueillie.

Enfin, l’association programme cinq concerts de juin à décembre, sans oublier la quatrième édition du festival Orgues en Anjou,  dont l’ADN est de défendre la musique de qualité en milieu rural , conclut Denis Epié. C’est une nouvelle histoire qui s’ouvre pour l’orgue restauré.

Cet article est paru dans Le Courrier de l'Ouest

Actu.fr (site web réf.) - Actu (FR)
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Par Benjamin Forant Publié le 22 juil. 2024 à 16h05 ... Voir l'article

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lundi 26 février 2024 - 17:55:25 -0000 489 mots
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découvrez où partir cette saison

Team Biba

Le printemps approche à grands pas. À cette période, on a souvent envie (et besoin) de soleil. Les jours rallongent, les bourgeons ressortent, les températures s’adoucissent… Bref, les sensations sont bonnes et c’est généralement un bon moment pour une escapade de quelques jours. Si vous cherchez à vous évader et à découvrir de nouveaux horizons sans aller trop loin, le printemps est la saison idéale. Voici quelques destinations tendance qui offrent de belles expériences.

Un séjour sous le soleil de Provence ?

Au printemps, la Provence est un petit paradis sur Terre. Les champs de lavande commencent à fleurir, peignant la campagne de nuances de violet et de bleu. Avec tous ses villages perchés comme Gordes ou Roussillon, le sud de la France est une destination idéale pour les touristes à la recherche des rayons du soleil et d’un certain apaisement. C’est aussi l’occasion de visiter les marchés locaux pour découvrir les produits de la région et s’imprégner de l’atmosphère envoûtante de la Provence.

Bordeaux et la célèbre route des vins

La région bordelaise est riche en découvertes culturelles et lieux touristiques. Partez pour la route des vins à travers les vignobles de Saint-Émilion, Pauillac et Margaux et dégustez de délicieux vins dans des châteaux historiques. Une partie essentielle du patrimoine gastronomique français. La ville de Bordeaux offre également de belles adresses pour se restaurer. Pour vous loger, nous vous conseillons de vous rendre sur le site de CozyCozy, un moteur de recherche d’hébergement qui liste toutes les options disponibles pour les utilisateurs.

La magie du Mont-Saint-Michel et de la Normandie

Sous le soleil, le Mont-Saint-Michel est tout simplement magique ! Et le reste de la région Normandie n’est pas en reste : explorez les plages du débarquement de la Seconde Guerre mondiale, et découvrez les charmants villages normands comme Honfleur, Deauville ou Saint-Vaast-la-Hougue. Sans oublier de passer par les magnifiques villes de Caen et de Rouen, dont le passé culturel et historique est particulièrement riche. Un savant mélange entre mer, campagne et histoire qui ne vous laissera pas indifférent.

L’Alsace, un territoire insoupçonné ?

L’Alsace est une destination pittoresque qui offre un mélange unique de culture française et allemande. Au printemps, les villages alsaciens se parent de fleurs et les vignobles reprennent vie. Baladez-vous dans les rues pavées de Strasbourg et de Colmar, deux villes où il fait bon vivre. Découvrez les magnifiques vignobles d’Alsace et dégustez les spécialités régionales. C’est une région qui offre de très belles prestations, tant au niveau des expériences que des logements.

Que vous optiez pour la douceur de la Provence, les vignobles de Bordeaux, la magie du Mont-Saint-Michel ou le charme de l’Alsace, les destinations tendance ne manquent pas. À vous de trouver la meilleure formule ! Il vous reste désormais à préparer vos bagages et partir à l’aventure pour une escapade printanière dont vous vous souviendrez.

Cet article est paru dans Biba (site web) - BIBA

Le Figaro (site web)
vendredi 8 novembre 2024 - 11:24 UTC +01:00 1477 mots

Art de vivre ; Gastronomie

«C’est tout bon» n°102 : Pays basque et Alsace sur Seine

Laurence Haloche

LETTRE EXCLUSIVE ABONNÉ(E)S - À Paris, des restaurateurs créatifs donnent une nouvelle image de ces deux terroirs à l’identité pourtant bien connue.

Cher(e)s hédonistes,

Avouons-le... Avouons cette envie de prendre la poudre d’escampette juste pour ne pas rester planté là. Le plus simple ? Le coup de fourchette. On ne dira jamais assez à quel point passer un bon moment à table nous libère des fers de l’actualité, nous affranchit du temps... Où que l’on soit, les plats régionaux, si emblématiques de notre patrimoine culinaire, ont ce pouvoir, commun à celui des parfums, de nous replonger illico dans un terroir, le souvenir d’une dégustation, de nous faire voyager sans quitter notre chaise. Vous êtes Parisiens et rêvez d’une virée au Pays basque ou en Alsace ? À défaut de pouvoir vous rendre chez les frères Ibarboure à Bidart ou chez Ekeitza à Ciboure, d’aller chez Olivier Nasti à Kaysersberg ou à la Villa René Lalique à Wingen-sur-Moder - le chef Paul Stardner sera le 10 novembre à La Maison du Parc, à Nancy, pour un déjeuner à quatre mains avec Charles Coulombeau -, osez l’immersion en capitale. Oubliez, pour un soir, les adresses classiques qui convoquent les recettes habituelles, et découvrez ces nouveaux restaurants dont le point commun est d’offrir une vision différente de nos régions. Une approche originale, et judicieusement innovante.

Bonne lecture, et bon week-end

IMMERSION DANS LE PAYS BASQUE

ATICA. 8, rue Frédéric Sauton, Paris 15e (01.56.81.94.41 ; Sevenrooms.com).Réservation obligatoire. À partir de 95 € le menu.

Ramzy Saade, ancien ingénieur devenu chef au Canada et à Copenhague, a travaillé 5 ans pour monter le projet un peu fou de ce restaurant culturo-culinaro sensoriel où, lors d'un dîner, une quarantaine de personnes peuvent vivre, à Paris, une immersion insolite dans une région du monde.

L’aventure commence par un accueil charmant, et ce qu’il faut de pédagogie pour expliquer le principe de la soirée. Dans la première pièce-galerie, vous êtes invités à découvrir les sculptures de Jose Ramon Anda, artiste espagnol réputé dans les années 70. Une jolie découverte. Suit la dégustation d'un cocktail, composé avec un vin blanc basque, le Txakoli. Séduisant. Puis, arrive le moment de descendre au sous-sol, pour passer à table. Une agréable «brume salée», créée sur mesure, parfume vos pas dans l’escalier. C’est téléphone portable éteint que vous allez pleinement apprécier ce qui vous attend : un univers, un lieu insolite où de sublimes paysages basques de mer, de montagne... sont projetés sur tous les murs (6 m de haut, 73 millions de pixels). Du travail de professionnels. L’ancienne salle de cinéma retrouve ainsi sa vocation première : vous transporter ailleurs.

Le principe du dîner est d’alterner plats et courts films documentaires sur l'histoire, les traditions catalanes, des artisans, des artistes... Pas de didactisme appuyé. On se régale des premières bouchées : des pintxos habilement revisités. Tartine d'araignée de mer aux goûts intenses, pan con tomate haut de gamme avec du pain crystal et un Bellota millésime 2020... Puis, s’enchaînent des assiettes habilement pensées : superbe thon aux coques ; divine morue à l’encre de seiche parfaitement équilibrée ; tendre poitrine de porc aux croquants grissini de couenne ; délicieux cheese-cake aux feuilles de vigne ; étonnante mousse au chocolat, chantilly au laurier. Une très belle sélection de vins - Reveco Alto de La Huesera (2020) de Gil Berzal, Reserva Remelluri (2016) - fait d’Atica, table sans artifice ni esbroufe, une escapade «spectaculinaire».

WINSTUB CONTEMPORAINE ET GASTRONOMIQUE

ELSASS. 153, avenue Parmentier, Paris 10e (09.55.66.77.68 ; Thefork.com). Environ 70 € à la carte (sans les vins).

Combien de temps faut-il pour se sentir en Alsace après avoir échangé avec Guillaume Keusch, le patron d’Elssas ? Un claquement de doigts. Quelques secondes et ce natif de Ribeauvillé vous entraîne au cœur du vignoble alsacien. Ne cherchez pas dans sa cave d’autres provenances. Les producteurs de sa région détiennent un monopole assumé. Leurs plus belles bouteilles, parfois méconnues, ont inspiré la carte de l’établissement. Et pas l’inverse. Depuis la rentrée, un nouveau chef, Michalis Papafilis (Bristol, Tour d’Argent, Alléno...) est aux commandes de la cuisine. On n'est clairement pas dans une winstub «choucrouteuse». Dans ce décor contemporain, un peu froid le soir, mais c'est une affaire de goût, les plats sont d’une facture gastronomique. Coups de cœur pour les artichauts marinés au riesling, sauce végétale au safran local, raifort, crème de betteraves ; pour la raviole de champignons... Le sanglier travaillé par un vrai saucier se la joue royale. En dessert, la ganache au chocolat forcément alsacien, Streussel et sa glace au praliné servie dans une cocotte est d’une gourmandise que l’on décide insouciante. Bref, du verre à l’assiette, l’hommage rendu à l’Alsace a la franchise et la générosité d’une chaleureuse poignée de main.

ALSACE TOUJOURS... LE PLUS FLAMBEUR

SCHMOUTZ. 130, rue Saint-Maur, Paris 11e. Pas de réservation possible.

À voir les photos de la flammekueche cuite au four, vous pourriez presque penser à une pizza du grand Est. Dans sa neo-winstub, Julien Monteiro, un Strasbourgeois, maîtrise non seulement l'art de la tarte flambée à la perfection, mais il la décline avec des produits de qualité, de différentes façons. Même pour la classique crème, oignons et lardons, le munster fermier vient jouer les troubles fêtes. Osez ses revisites, morbier/cranberry ou fondue/viande des grisons de saison. Pour le sucré, on ne lésine pas : on opte pour la flam aux pommes flambées sous vos yeux. Pour faire coulisser tout ça, on aura commandé une bière artisanale de petit producteur, comme la pom-pom girl avec une pointe de fleur de sureau. Impossible de réserver. Un dicton qui n'est pas alsacien assure que «la patience est amère, mais son fruit est doux.»

ART DE LA TABLE : LE RENOUVEAU BASQUE

ARTIGA (Artiga.fr).

Avec Lartigue 1910, Tissage de Luz, Jean-Vier..., Artiga compte parmi les maisons les plus réputées pour le linge basque. C’est à Magescq que Quitterie Delfour arrive courageusement à maintenir la production et préserver les gestes des tisseurs, ourdisseurs, couturières qui font naître une toile de coton réputée pour sa robustesse. L’entreprise a d’ailleurs participé à la première exposition du «fabriqué en France» au palais de l’Élysée. Ses classiques rayures représentant les sept provinces du Pays basque français et espagnol se retrouvent sur des serviettes, des torchons et se multiplient, dans des couleurs modernes, sur des tabliers dont l’élégance n’a pas de géographie.

LE PRODUIT : LE CHOCOLAT BASQUE QUI FAIT CRAQUER LES PARISIENS

PUYODEBAT. 27, rue du 4 septembre, Paris 2e (01.45.74.03.63 ; Cholocats-puyodebat.com).

En 1999, Christophe Puyodebat ouvrait sa première boutique à Bayonne. Vendus depuis quelques mois à Paris, ses chocolats ont rapidement séduit les Parisiens grâce à un sourcing de qualité, une confection artisanale (Cambo-les-Bains) et des créations originales. S’il est difficile de passer à côté du chocolat noir Grand cru au piment d’Espelette, proposé en bonbon, en aiguillettes ou en tablette, les Craquinettes - un praliné aux amandes, noisettes et éclats de crêpes dentelles - sont une dérive régionale bretonne à laquelle il est difficile de résister.

BEAU LIVRE : MARC HAEBERLIN, L’AUBERGE DE L’ILL

À contre-courant des énervés de la nouveauté, les connaisseurs des solides tables gastronomiques dorlotent la permanence d’un lieu comme L’Auberge de l’Ill. Aussi se réjouiront-ils de découvrir le nouvel ouvrage de Marc Haeberlin, quatrième génération à tenir la barre de cette institution. Le sous-titre, Au fil de l’eau, évoque parfaitement l’esprit d’un restaurant où le temps s’écoule sans vague, mais avec cette constance, cette fluidité qui permettent de rester dans le courant de l’époque. 65 recettes dites «intimes» y sont dévoilées, sublimées par l’objectif de Laurent Dupont. Le photographe et historien de l’art qui avait déjà travaillé avec le chef d’Illhaeusern, il y a dix ans, pour son livre Le Prolongement du Geste,proposera à partir du 18 novembre, sur son site (Laurentdupont.com),dix tirages d’art extraits de cette publication. Chacun sera signé des cuisinier(e)s concerné(e)s : Alain Passard, Alexandre Couillon, Pierre Gagnaire, Anne-Sophie Pic, Guy Savoy, Michel Troisgros, mais aussi Dominique Crenn et François Perret. Mise à prix de départ ? 500 €. L’ensemble des bénéfices sera reversé à l’Institut Curie et à la recherche contre le cancer. Du geste à la main tendue... La permanence, là encore.

LES MOTS POUR LE REDIRE

« Wer nit liebt Win, Weib un G'sàng, Der bliibt e Nàrr sin Läwe làng » :

Qui n'aime ni vin, ni femme ni chant, reste un fou sa vie durant.

Proverbe gastronomique alsacien

Cet article est paru dans Le Figaro (site web)

Gestion de Fortune
RÉFÉRENCES/Carnet des professionnels, dimanche 1 décembre 2024 3246 mots, p. 98,99,100,101,102,103,104,105

Le Carnet des professionnels de la gestion de patrimoine

01 - Ain BC FINANCES Philippe CURNILLON Résidence de l’Europe 1, rue Général Debeney 01000 BOURG-EN-BRESSE Tél.:04 74 50 45 45 [email protected] 04 - Alpes-de-Haute-Provence INVESTIR POUR DEMAIN François SEGOT 10, montée des Fourches 04000 DIGNE-LES-BAINS Tél.:06 63 29 23 65 [email protected] 06 - Alpes-Maritimes CG FINANCE Christophe GOUDAL Atlantis 2 55, Allée Pierre Ziller 06560 VALBONNE SOPHIA ANTIPOLIS Tél.:04 22 13 16 06 [email protected] AUCIUM PATRIMOINE Fabrice SOBRA Master 2 Ingénierie financière, IAE de Nice 11, avenue Jean Médecin 06000 NICE Tél.:04 93 80 60 05 Fax:04 93 80 51 15 Port.:07 62 54 84 84 [email protected] AUDIT COURTAGE EPARGNE PREVOYANCE PATRIMOINE (ACEPP) Christophe BESSET Le Berlioz 47, Avenue G.Clémenceau 06000 NICE Tél.:04 92 07 05 07 Port.:06 12 06 90 47 [email protected] FG CONSEIL Axel ANDRE 6, allée des Pins 06800 CAGNES SUR MER Port.:06 75 10 66 98 [email protected] 07 - Ardèche IKIGAÏ CONSEIL PATRIMONIAL Maxime JUVENETON 2, Route Du Lac 07100 SAINT-MARCEL-LES-ANNONAY Tél.:06 67 53 79 79 [email protected] 12 - Aveyron CABINET GVPATRIMOINE 29, rue de Gaujal 12100 MILLAU Tél.:06 45 69 17 44 [email protected] LYBELLIS PATRIMOINE Pascal PLANTIER 168, chemin des Prairies, Vabre 12850 ONET-LE-CHATEAU Tél.:05 65 67 42 19 Port.:06 12 03 21 62 [email protected] 13 - Bouches-du-Rhône ABECASSIS FINANCES Moïse ABECASSIS 132, avenue du Prado 13008 MARSEILLE Tél.:04 91 37 26 51 Port.:06 68 61 16 55 [email protected] CMGP Celine MENDES 485, rue Marcellin Berthelot Immeuble le Mercure C - Pôle d'activité les Milles 13290 AIX-EN-PROVENCE Tél.:06 63 78 01 21 [email protected] FIMEO Damien LARRAS 19, Impasse Toche 13008 MARSEILLE Port.:06 66 66 61 50 [email protected] FORTUNEXPERT Marc ARTEON Karen FIOL Géraldine METIFEUX 7, cours d'Orbitelle 13100 AIX-EN-PROVENCE Tél.:04 42 52 16 95 [email protected] ID GROUPE 1330, rue Jean René Gauthier de la Lauzière Europarc de Pichaury – Bat C10 13290 AIX EN PROVENCE Tel:04 42 28 91 51 [email protected] MASSALIA FINANCE 10, rue Stanislas Torrents 13006 MARSEILLE Tél.:04 91 79 98 13 [email protected] P2A FINANCE Pierre-Alexandre ASTRUC 15, avenue des Belges La Rotonde À 13100 AIX-EN-PROVENCE Tél.:04 42 93 14 74 Port.:06 63 70 68 42 [email protected] UCM FINANCE Pierre GUEDJ 1, rue Frédéric Mistral (angle cours Mirabeau) 13100 AIX-EN-PROVENCE Tél.:04 42 93 16 77 Fax:04 42 93 16 78 [email protected] 14 - Calvados CABINET CGP & EXPERTISE Laure BELLAMY Thomas CIRIANI 8, rue Alfred Kastler 14000 CAEN Tél.:02 31 08 00 40 [email protected] NORMA CONSEILS Mathieu SANLAVILLE 11, rue Val du Puy 14880 COLLEVILLE-MONTGOMERY Tél.:02 61 79 05 15 [email protected] 16 - Charente ID GROUPE 265, avenue du Général de Gaulle 16800 SOYAUX Tel.:05 45 32 72 72 [email protected] ID GROUPE 7 B, rue Jacques Moreau 16200 JARNAC Tel.:05 45 32 72 72 [email protected] 17 - Charente-Maritime ID GROUPE 7 B, rue du Bois d'Huré 17140 LAGORD Tél.:05 46 37 40 40 [email protected] 19 - Corrèze VERSION PATRIMOINE Pierre LAURENT Aurélie AUBERTY 59, avenue Victor Hugo 19000 TULLE Tél.:05 55 29 23 50 [email protected] 22 - Côtes d'Armor CABINET QUERIC Olivier QUERIC 21, rue de Dinan 22750 SAINT-JACUT-DE-LA-MER Tél.:06 62 72 05 10 [email protected] 25 - Doubs CAP 185 Charles CORDIER 43, rue des Mines 25400 AUDINCOURT Port.:06 01 36 87 15 [email protected] 30 - Gard PATRIMOINE 1.618 Yannick BOUET Ingénierie patrimoniale et financière 490, rue Yves Sigal 30 900 NIMES Tél.:04 84 88 02 85 [email protected] 31 - Haute-Garonne AT GESTION PRIVÉE Sophie GUILLOU 10, rue Alsace Lorraine 31000 TOULOUSE Tél.:05 61 14 08 18 Fax:05 61 14 36 41 [email protected] EGD FINANCE Ingénierie patrimoniale Placements financiers Investissements immobiliers Ludovic MOUNIER 150, rue Nicolas Vauquelin Buropolis - Bâtiment B 31100 TOULOUSE Tél.:05 61 23 35 13 Port.:06 16 79 08 23 [email protected] ID GROUPE 15, rue Montesquieu 31200 TOULOUSE Tel.:05 61 17 95 69 [email protected] ORIGAMI 6, rue Maurice Caunes 31200 TOULOUSE Tél.:09 83 63 05 07 [email protected] https://origami-conseils.com 33 - Gironde ETHIK CONSEIL & PATRIMOINE Franck CHAUVEL Marie-Liesse CHAUVEL-BOTTON 12 avenue du Général Leclerc 33200 BORDEAUX Tél.:05 56 05 03 43 Port.:06 25 30 42 06 [email protected] FINANCE INVEST Lionel LAFON 32, cours Xavier Arnozan 33000 BORDEAUX tél.:05 57 34 85 87 [email protected] https://financeinvest.fr ID GROUPE 20, rue Surson 33300 BORDEAUX Tel:05 56 02 70 92 [email protected] TERRAE PATRIMOINE François-Xavier SOEUR 4, rue Bertrand Hauret 33110 LE BOUSCAT Tél.:06.52.39.45.87 [email protected] VERSION PATRIMOINE Yves MAZIN Pierre BORDAS 6 bis, rue du Temple 33000 BORDEAUX Tél.:05 57 77 02 90 [email protected] WEALTHIER LIFE CAPITAL Malik MOUSTARHFIR Christophe MOERDYK Antoine HOEPFFNER 18, place des Quinconces 33000 BORDEAUX Tél.:06 07 63 52 47 [email protected] 34 - Hérault ARISTOTE PATRIMOINE Hervé BOUDON 955, avenue de l'Agau 34970 LATTES Tél.:04 67 83 93 29 Port.:06 62 92 21 09 [email protected] DECARION OFFICE Marion CHAPEL-MASSOT Château Levat 70, allée Alma Mahler 34 000 MONTPELLIER Tél.:04 67 41 06 45 [email protected] ELIT'VALORYS 03 rue Roland Dorgeles 34170 CASTELNAU-LE-LEZ Tél.:06 63 09 07 31www.elitvalorys.fr [email protected] EQUANCE GESTION PRIVÉE 38 - Isère 49 - Maine-et-Loire INTERNATIONALE CHABOUD FINANCE ARBORESCENCE PATRIMOINE 1025, rue Henry Becquerel Julien CHABOUD Yvan TOUPET Bât. 25 - Parc Club du Millénaire 15, allée du Chêne Landry CS 49521 124, chemin du Plâtre 49300 CHOLET 34961 MONTPELLIER CEDEX 2 38080 SAINT-MARCEL-BEL-ACCUEIL Port.:06 47 30 90 73 Tél.:04 67 71 05 42 Port.:06 11 71 97 78 [email protected] [email protected] [email protected] www.equance.comwww.chaboudfinance.fr 50 - Manche https://blog.equance.com STRATEGY'S FINANCE 44 - Loire-Atlantique COSEDIA PATRIMOINE Laurent HARRUS FP FINANCE Jean-René COUASNON Olivier HIRN 5, rue du Moulin de Bas 120, rue de Thor Philippe FERTIL 50200 COUTANCES Immeuble le Blue d'Oc 3, rue Cassini Port.:07 56 96 86 05 34000 MONTPELLIER 44000 NANTES [email protected] Tél.:04 67 60 50 22 Tél.:02 40 20 14 61www.cosedia-patrimoine.fr [email protected] Fax:02 40 20 14 66 51 - Marnewww.strategys-finance.fr [email protected] AUDEXCO PATRIMOINE VOUSCONSEILLER.COMwww.fpfinance.fr Sébastien LEBRASSEUR Boris PIGUET TESSIER CONSEIL PATRIMOINE 32, boulevard de la Paix 10, rue de l'Aiguillerie Julien TESSIER 51100 REIMS 34000 MONTPELLIER Tél.:03 26 08 32 32 10, rue des 27 Otages Port.:06 34 63 68 48 [email protected] [email protected] 44110 CHATEAUBRIANTwww.audexco.comwww.vousconseiller.com Tél.:06 45 52 50 96 54 - Meurthe-et-Moselle 35 - Ille-et-Vilaine [email protected]/in/julien-tessier-ROMY COSSUTTA HORTUS PATRIMOINE & ASSOCIES 99a021a1/1D, Les Vieux Près GROUPE PATRIMMOFI 54120 BERTRICHAMPS 2, bis rue Descartes 45 - Loiret Tél.:07 66 68 39 58 35000 RENNES DELUXE FINANCE [email protected] www.romy-cossutta.fr Tél.:02 99 01 01 01 Laurent FRANC [email protected] 56 - Morbihanwww.hortuspatrimoine.com 32, rue Charles Sanglier 45000 ORLEANS ATHENA GESTION PRIVÉE 37 - Indre-et-Loire Tel.:02 38 54 54 54 François DEBEAUVAIS 1, rue Honoré Etienne Dorves FIDESCAL CONSULTANTS Port.:06 28 09 84 03 Centre d'affaires Lorient la Base Stéphane PERRAULT [email protected] 56100 LORIENT 83, rue Marceauwww.axiome-courtage.fr Port.:06 33 16 59 84 37000 TOURS [email protected] Tél.:02 47 61 73 30 47 - Lot-et-Garonnewww.athena-gp.com [email protected] FAP-INVEST 57 - Moselle www.fidescal-consultants.fr Paul BUZY HD FINANCE TOURS PATRIMOINE Fabien APPÉRÉ Didier HENRIONVadim BREUILLAC 111, cours Victor Hugo 32, rue de Verdun 47, rue Nationale 47000 AGEN 57160 CHÂTEL-SAINT-GERMAIN 37000 TOURS Tél.:03 87 30 86 19 Port.:06 60 62 17 47 Port.:06 71 37 39 81 Port.:06 07 72 53 45 [email protected] [email protected] d.henrion@henrion-cgpi.comwww.tourspatrimoine.comwww.fap-invest.frwww.henrion-cgpi.com 59 - Nord GAN PATRIMOINE Malik JAMAL 6/8, rue Léon Trulin 59000 LILLE Tél.:06 63 14 17 64 [email protected] GD FINANCE ET PATRIMOINE Aurélien & Gérard DESAGES 38, allée Albert Denvers 59229 TETEGHEM Tél.:03 28 60 48 31 [email protected] SAS CAPITOLE PATRIMOINE Cabinet Conseils en Gestion de Patrimoine Patrick GOREZ - PDG Résidence Flandre - Entrée 18 59170 CROIX Tél.:+33 320755753 [email protected] 62 - Pas-de-Calais AGORA CONSEIL Hervé BARTHELEMY 162, route de Saint-Omer 62280 SAINT-MARTIN-BOULOGNE Tél.:03 21 10 40 40 Fax:03 21 80 10 28 [email protected] OPTIM PATRIMOINE Michel HANTUTE 141, rue Conon de Béthune 62400 BETHUNE Tél.:06 84 08 21 04 [email protected] 63 - Puy-de-Dôme CP CONSEIL ET PATRIMOINE Romain CAHIER Alexandre PAULY 14, rue André Moinier 63000 CLERMONT-FERRAND Tél:04 43 97 02 09 secretariat@cpconseiletpatrimoine.frwww.cahier-pauly-patrimoine.fr LAMARTINE CGP Fabrice LAVERTY 10, rue Pierre Poisson 63400 CHAMALIÈRES Tél.:07 62 46 67 64 [email protected] 64 - Pyrénées-Atlantiques COZANET & CIE LA FINANCIERE BASQUE Louis-Marie CASTAING 3, place des Frères Chancerelle 64500 CIBOURE Tél.:0559471273 Port.:0784446250 [email protected] 66 - Pyrénées-Orientales LE-GESTION PRIVÉE Laetitia et Chloé ETCHEVERLEPO 7, rue Eric Rohmer Lotissement Le Mas St Pierre 66000 PERPIGNAN Tél.:04 86 68 89 52 Port.:06 78 17 24 97 Port.:06 60 03 26 49 [email protected] [email protected] SYMPHONIUM CONSEIL Mathias BALARD Régis SÉBILO 70, avenue Alfred Kastler 66100 PERPIGNAN Port.:06 60 19 20 05 [email protected] 67 - Bas-Rhin EUKRATOS GRAND EST FAMILY OFFICE Léopold DELAAGE 7, rue du Dôme 67000 STRASBOURG Tél.:09 84 54 78 39 Port.:06 81 40 68 29 [email protected] 68 - Haut-Rhin PATRIMOINE CONSULTANT COLMAR 142, route de Bâle 68000 COLMAR Tél.:03 89 24 05 84 [email protected] 69 - Rhône BC FINANCES Philippe CURNILLON 30, rue Joannès Carret 69009 LYON Tél.:04 74 50 45 45 [email protected] EGA Matthieu GROSSELIN 34-36, route de Saint Romain 69450 SAINT-CYR-AU-MONT-D'OR Tél.:04 37 64 27 27 Port.:06 11 76 97 14 [email protected] FRANKEN CONSULTING Tour Oxygène 10-12, boulevard Marius Vivier-Merle 69393 LYON CEDEX 03 Tél.:+33 (0) 428 296 997 [email protected] MONPLACEMENT.FR Sébastien CHOSSON 5, chemin du Jubin 69570 DARDILLY Port.:07 85 66 63 06 [email protected] 73 - Savoie PATRI CONSEIL SAVOIE Jean-Claude LEFEBVRE 1675, route du Roc Rouge Résidence Belle Etoile 73200 MERCURY Tél.:07 49 53 39 77 [email protected] 74 - Haute-Savoie ALPES CONSEIL PATRIMONIAL Christophe LACROIX 53, impasse du Bois de l'Abbaye 74550 PERRIGNIER Port.:06 87 53 01 61 [email protected] PERSPECTIVES Olivier COLLIN L’Étoile Gambetta 46, avenue Gambetta 74000 ANNECY Tél.:04 50 10 12 30 Fax:04 50 10 12 40 [email protected] 75 - Paris 75001 ID GROUPE 9, rue de l’Echelle 75001 PARIS Tel.:01 42 97 11 66 [email protected] KACIUS Lân DESCOLONGES 182, rue de Rivoli 75001 PARIS Tél. 01 42 66 50 70 Port.:06 08 54 94 18 [email protected] 75008 CABINET B & Z ASSOCIÉS 12, rue Paul Baudry 75008 PARIS Tél.:01 45 61 10 90 Port.:06 13 40 42 60 [email protected] CALCI PATRIMOINE Anthony CALCI Spécialisation chefs d’entreprise et expatriés 22, avenue de Friedland 75008 PARIS Tél.:01 49 25 03 53 [email protected] COMPAGNIE FRANÇAISE DE GESTION DE PATRIMOINE Gérald VUILLIEN 15, rue Arsène Houssaye 75008 PARIS Tél.:01 44 52 75 75 Fax:01 42 40 39 31 [email protected] DECARION OFFICE Marion CHAPEL-MASSOT 29, rue de Bassano 75008 PARIS Port:04 67 41 06 45 [email protected] FINANCIERE D3 Frédérique SIMON 91, rue du Faubourg Saint Honoré 75008 PARIS Tél.:06 62 60 17 04 [email protected] 75016 ASTYRIAN PATRIMOINE 17 rue des Perchamps 75016 PARIS Tél.:09 70 44 06 08 [email protected] SCPI INVEST Harry SEBAG 7, rue Léo Delibes 75016 PARIS Tel.:01 44 34 02 53 [email protected] 75017 PATRIMMOFI Les experts de la gestion privée globale Georges NEMES 41 rue de Prony 75017 PARIS Tél.:01 40 73 83 83 [email protected] 76 - Seine-Maritime CABINET JACOP AXE CONSEILS PATRIMOINE 71, quai George V 76600 LE HAVRE Tél.:02 35 54 00 00 Port.:06 80 91 29 68 [email protected] 78 - Yvelines M&AGP Pierre MICHEL A la Protection de Joseph 13-15, rue du Vieux Versailles 78000 VERSAILLES Tel.:01 39 20 02 52 [email protected] 81 - Tarn CABINET INGENIO Patrick SARRASY 12 bis, avenue Charles de Gaulle 81370 SAINT-SULPICE-LA-POINTE Tél.:05 63 42 63 58 Port.:06 04 59 21 80 [email protected] 83 - Var ATELIA FINANCES & PATRIMOINE Michaël LAMIABLE 85, boulevard Félix Martin Le Sergent 83700 SAINT-RAPHAEL Tél.:04 94 52 73 20 [email protected] 84 - Vaucluse DALI FINANCES Jean-Marc DALI 26, boulevard Faure Aymard 84000 AVIGNON Port.:06 66 00 40 09 [email protected] LEGALFI TRINITY Jérémy BARRAY 200, rue Michel de Montaigne 84140 AVIGNON Tél.:04 90 23 67 78 Port.:06 23 77 49 90 [email protected] 85 - Vendée CIMÉA PATRIMOINE Jean-François BOUDAUD 29, rue Pasteur CS 10043 85035 LA ROCHE-SUR-YON CEDEX Tél.:02 51 37 03 76 [email protected] 86 - Vienne ACCESS PATRIMOINE Thierry LEFEVER Benoit DOBBELS 8 bis, rue Gaston Hulin 86000 POITIERS Tél.:09 82 44 67 35 Port.:06 50 20 74 61 [email protected] FP EXPERTISE PATRIMOINE Philippe BARBIEUX /Frédéric SANJIVY 1, avenue du Futuroscope Bâtiment @2 – 1er étage 86360 CHASSENEUIL-DU-POITOU Port.:06 88 01 01 75 /06 38 85 06 24 [email protected] [email protected] 87 - Haute-Vienne INTERNATIONAL FINANCE ET PATRIMOINE Gérard LÉVÈQUE 4, avenue des Maumonts 87200 SAINT-JUNIEN Tél.:05 87 08 20 39 [email protected] 89 - Yonne J3G PATRIMOINE Guillaume LECLERCQ 13, rue de l'Horloge 89000 AUXERRE Tél.:03 86 94 10 11 Port.:06 81 22 24 66 [email protected] j3g-patrimoine.com/91 - Essonne ESSONNE CONSEILS ET PATRIMOINE Franck VANDENBOGAERDE 10, allée de la Mare Jacob 91290 LA NORVILLE Tél.:01 64 59 15 15 Port.:06 87 24 78 64 [email protected] OPTIMIAL Nicolas GOURDET 4, rue René Razel Immeuble Apollo 91400 SACLAY Tél.:01 73 79 08 04 Port.:06 07 67 04 32 [email protected] 92 - Hauts-de-Seine AJC ALAIN JOLIBERT CONSEIL Alain JOLIBERT 20, rue Victor Schoelcher 92160 ANTONY Tél.:01 40 96 90 86 [email protected] ASTYRIAN PATRIMOINE 14, rue Beffroy 92200 NEUILLY-SUR-SEINE Tél.:09 70 44 06 08 [email protected] CABINET GESTION PATRIMOINE CGP Gérard PERIER 52, rue d'Aguesseau 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT Tél.:01 46 04 55 31 [email protected] EONE CONSEIL Sébastien GARCIA Matthieu DETOUL 38, avenue Henri Ginoux 92120 MONTROUGE Port.:06 37 67 25 81 [email protected] ETSA PATRIMOINE Jonathan ROSEN 128, rue de Villiers 92300 LEVALLOIS-PERRET Tél.:06 79 58 16 40 [email protected] https://www.etsa-patrimoine.com SILMATEC FINANCE SARL Stéphane VEAUX 21, rue Pierre Lhomme 92400 COURBEVOIE Tél.:01 46 98 00 21 [email protected] 94 - Val-de-Marne GAN PATRIMOINE LAURENT RICHARD 3, place Victor Hugo 94270 LE KREMLIN-BICÊTRE Tél.:06 16 18 32 86 [email protected] OPEN PATRIMOINE Patrick CARRU Alexandre ROBARDEY 115, avenue de Paris - BP 79 94161 SAINT-MANDÉ Tél.:01 43 28 25 25 [email protected] SAINT-MANDÉ FINANCE Patrick CARRU Alexandre ROBARDEY 115, avenue de Paris - BP 79 94161 SAINT-MANDÉ Tél.:01 43 28 25 25 [email protected] 95 - Val-d’Oise ADIGE FINANCE Jean-Claude SALENGRO 11, avenue Charles de Gaulle 95700 ROISSY-EN-FRANCE Tél.:01 34 29 47 43 [email protected] BSC PATRIMOINE Bérengère SAINTE-CROIX 14, rue de la Croix Blanche La Comté 95710 CHAUSSY Port.:06 21 88 58 13 [email protected] BSC PATRIMOINE Bérengère SAINTE-CROIX 16, rue Ampère 95300 PONTOISE Port.:06 21 88 58 13 [email protected] 971 - Guadeloupe MELIOS EPARGNE ET CONSEIL Max-Edmond LOUVOUNOU IMM Le Sommet N17 - ZI Jarry rue Ferdinand Forest 97122 BAIE-MAHAULT Tél.:05 90 30 02 30 Port.:06 90 76 84 85 maxedmond.louvounou@melios-epargneconseil.frwww.melios-epargneconseil.fr 974 - La Réunion JFD PATRIMOINE Jean-François DANO Conseil en organisation patrimoniale 07 ter, route des Premiers Français 97460 SAINT-PAUL Tél.:02 62 09 85 40 Port.:06 92 17 19 05 [email protected] 977 - Saint Barthélemy SAINT BARTH PATRIMOINE CARREFOUR DES 4 CHEMINS Ingénierie patrimoniale Placements financiers LUDOVIC MOUNIER - CIF PAUL BESSIERES Lieu dit «Carrefour des 4 Chemins»MARIGOT 97 133 SAINT BARTHELEMY Port.:06 16 79 08 23 Port.:06 90 67 79 48 [email protected] [email protected] 98 - Tahiti COGEP Stéphane GLAVINAZ BP 21033 98713 PAPEETE TAHITI PF Tél.:+689 40 50 35 00 [email protected] Belgique PATRIMONIAL ADVICE SPRL Laurent DORMONT 32, rue Berckmans 1060 BRUXELLES Tél.:+32 477 278 532 [email protected]

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Bulletin Quotidien
Pour vos dossiers, mardi 9 juillet 2024 6817 mots

Les nouveaux candidats qui ont été battus au second tour des élections législatives

Les nouveaux candidats qui ont été battus au second tour des élections législatives

Les nouveaux candidats qui ont été battus au second tour des élections législatives

Nous publions ci-dessous les noms de plusieurs personnalités qui tentaient de rejoindre l'Assemblée nationale alors qu'elles n'y siégeaient pas à la veille de la dissolution et qui ont été battues lors du deuxième tour qui s'est déroulé dimanche 7 juillet.

- Ain 1ère circ. - M. Christophe MAITRE [RN], né en avril 1969, commerçant, conseiller municipal de Bourg-en-Bresse, suppléant de M. Jérôme BUISSON, député (RN) de l'Ain depuis 2022, délégué départemental du Rassemblement national de l'Ain.

- AIN 2ème circ. - M. Andréa KOTARAC [RN], né en mai 1989, cadre de la fonction publique, conseiller régional et président du groupe Rassemblement national (RN) d'Auvergne-Rhône-Alpes, ancien conseiller régional (LFI) d'Auvergne-Rhône-Alpes.

- AISNE 2ème circ. - M. Philippe TORRE [RN], né en novembre 1964, avocat au barreau de Paris, avocat associé, cabinet Reinhart Marville Torre, membre associé de l'Association française des investisseurs pour la croissance, maire de Berlancourt, conseiller régional (RN) des Hauts-de-France.

- Allier 3ème circ. - M. Rémy QUENEY [RN], né en mars 1969, secrétaire des affaires étrangères, chargé de communication à la sous-direction de la communication à la direction de la communication et de la presse du Quai d'Orsay, ancien deuxième conseiller politique et presse à l'ambassade de France à Addis Abeba, ancien premier secrétaire, responsable du service de presse à l'ambassade de France à Sarajevo.

- ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE 1ère circ. - M. Félix BLANC [UG-Ecolo], né en juillet 1984, chargé de la transition écologique à la mairie de Marseille.

- HAUTES-ALPES 1ère circ. - M. Jérôme SAINTE-MARIE [RN], né en janvier 1966, président de PollingVox (institut de sondages d'opinion et d'analyses électorales), ancien directeur général adjoint à l'institut CSA, directeur du département Politique-Opinion, fondateur et ancien directeur de l'institut iSAMA (intégré à CSA).

- Hautes-Alpes 2ème circ. - M. Louis ALBRAND [RN], né en octobre 1949, ancien cadre, conseiller régional (EXD) de Provence-Alpes-Côte-d'Azur.

- ALPES-MARITIMES 1ère circ. - M. Graig MONETTI [ENS-Hor], né en avril 1993, directeur des relations publiques, de la communication et de la RSE du Groupe Premium, adjoint au maire de Nice, ancien ancien chef de cabinet, conseiller spécial de Mme Frédérique VIDAL au ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, ancien président de la Fédération des associations étudiantes des Alpes Maritimes, ancien président de l'association France Maths.

- ARDECHE 2ème circ. - Mme Michèle VICTORY [UG-PS], née en octobre 1958, professeur d'anglais, ancienne députée (PS) (2ème circ) (2017/2022).

- AUBE 2ème circ. - M. Albéric FERRAND [RN], né en mars 1997, collaborateur parlementaire de M. Jordan GUITTON, député (RN) de l'Aubefils d'Edouard FERRAND, ancien député au Parlement européen, ancien conseiller régional (FN) de Bourgogne.

- AUBE 3ème circ. - M. Olivier GIRARDIN [UG-PS], né en août 1968, maire (DVG) de la Chapelle-Saint-Luc, conseiller départemental (UG), vice-président de Troyes Champagne Métropole, ancien conseiller régional (PS) du Grand Est.

- AUDE 1ère circ. - M. Philippe POUTOU [UG-LFI], né en mars 1967, ouvrier, syndicaliste, porte-parole du NPA anticapitaliste, ancien ouvrier de l'usine automobile Ford de Blanquefort, ancien candidat à la présidence de la République en 2012 et 2017 pour le NPA.

- AVEYRON 2ème circ. - Mme Marie-Christine PAROLIN [RN], née en janvier 1962, cadre de la fonction publique, conseillère régionale (RN) d'Occitanie.

- BOUCHES-DU-RHONE 1ère circ. - Mme Pascaline LECORCHE [UG-PS-PP], née en juillet 1983, chercheuse en biologie chimique au sein de la société de biotechnologies Vect-Horus à Marseille, secrétaire générale de Place Publique, ancienne chercheuse associée au CEA.

- BOUCHES-DU-RHONE 10ème circ. - Mme Véronique BOURCET-GINER [ENS-Mod], née en mars 1964, médecin généraliste à Cabriès, ancienne conseillère générale (DVG), déléguée à la santé publique et à la protection maternelle et infantile.

- BOUCHES-DU-RHONE 11ème circ. - M. Hervé FABRE-AUBRESPY [RN], né en juillet 1956, ancien élève de l'Ecole polytechnique, ENA, conseiller d'Etat, président de formation de jugement à la Cour nationale du droit d'asile, président de la commission consultative des marchés auprès de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), président de la section des assurances sociales du Conseil national de l'ordre des infirmiers, conseiller régional (DVD) de Provence-Alpes-Côte-d'Azur, ancien maire de Cabriès, ancien député au Parlement européen, ancien collaborateur de M. François FILLON à Matignon.

- BOUCHES-DU-RHONE 14ème circ. - M. Jean-David CIOT [UG-PS], né en mai 1967, avocat au barreau de Marseille, maire (PS) du Puy-Sainte-Réparade, conseiller métropolitain de la Métropole Aix-Marseille Provence, président du groupe Agir, conseiller territorial du conseil de territoire du Pays d'Aix, ancien député (14ème circ : Aix-en-Provence) (2012/2017).

- CALVADOS 1ère circ. - Mme Emma FOURREAU [UG-LFI], née en octobre 1999, qui vient d'être élue députée au Parlement européen, ancienne collaboratrice parlementaire de Mme Anne STAMBACH-TERRENOIR, députée (LFI) de Haute-Garonne, co-animatrice nationale des Jeunes Insoumis et animatrice des Jeunes Insoumis dans le Calvados.

- CALVADOS 4ème circ. - Mme Chantal HENRY [RN], née en avril 1972, agent commercial dans l'immobilier à Caen, conseillère régionale (RN) de Normandie, conseillère municipale de Mondeville, ancienne gestionnaire en ressources humaines au sein de la marine nationale.

- CALVADOS 5ème circ. - M. Philippe CHAPRON [RN], né en mai 1956, ancien cadre, conseiller municipal à Bayeux et conseiller communautaire de Bayeux Intercom, conseiller régional (RN) de Normandie, délégué départemental du Rassemblement national du Calvados.

- CHARENTE 1ère circ. - M. Thomas MESNIER [HOR], né en mars 1986, médecin urgentiste, chef du pôle urgences Samu-Smur du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bordeaux, conseiller départemental, porte-parole national du parti Horizons, délégué départemental pour la Charente, ancien député (Horizons) de la Charente, ancien rapporteur général de la commission des affaires sociales et rapporteur général du projet de loi de financement de la sécurité sociale.

- CHARENTE 2ème circ. - M. Barthélemy MARTIN [UXD-LR/RN], né en novembre 1988, assistant parlementaire à l'Assemblée nationale, consultant en développement durable à l'Institut Rousseau, directeur musical de l'Orchestre Romantique de Paris, ancien juriste, expert maritime chez HFW.

- CHARENTE 3ème circ. - Mme Virginie LEBRAUD [UG-PS], née en décembre 1975, professeur des écoles, maire de Chirac, onseillère régionale (DVG) de Nouvelle-Aquitaine.

- CHARENTE-MARITIME 5ème circ. - M. Aymeric MONGELOUS [RN], né en août 1996, collaborateur parlementaire à l'Assemblée nationale, délégué départemental du RN en Charente, ancien chef de projet éditorial au SDIS 17, ancien journaliste chez Equidia.

- CHER 1ère circ. - M. Ugo IANNUZZI [RN], né en octobre 1998, responsable de la communication du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale.

- CHER 3ème circ. - M. Pierre GENTILLET [RN], né en avril 1991, avocat au barreau de Paris (conseil aux entreprises et aux acteurs du domaine de l'économie sociale et solidaire (associations, fonds de dotations, fondations...)), chroniqueur sur la chaîne CNews, enseignant à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne.

- COTE-D'OR 3ème circ. - M. Thierry COUDERT [EXD-LR/RN], né en octobre 1958, ENA, inspecteur général de l'administration, président du club "la Diagonale", ancien conseiller (UMP) de Paris, ancien préfet de Seine-et-Marne et de l'Eure, ancien délégué aux coopérations de sécurité au ministère de l'Intérieur, ancien préfet, chargé de la protection des lieux cultuels, culturels et des écoles confessionnelles, ancien directeur général de l'Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus), ancien directeur du cabinet de M. Brice HORTEFEUX au ministère de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire.

- COTE-D'Or 4ème circ. - Mme Sophie DUMONT [RN], née en septembre 1968, assistante parlementaire de Mme Marine LE PEN à l'Assemblée nationale, conseillère technique du groupe RN, ancienne secrétaire générale de la Fédération française des industries de santé.

- DORDOGNE 2ème circ. - M. Christophe CATHUS [UG-PS], né en septembre 1971, cadre de la fonction publique, maire de Calès, conseiller régional (PS) de Nouvelle-Aquitaine.

- DOUBS 1ère circ. - M. Thomas LUTZ [RN], né en mars 1973, chef d'entreprise, directeur de "PolyPack", installé à Châtillon-le-Duc et "Chalon Equip" à Chalon-sur-Saône, conseiller régional (RN) de Bourgogne-Franche-Comté, ancien membre de la marine nationale.

- DOUBS 1ère circ. - Mme Séverine VEZIES [UG-LFI], née en septembre 1973, professeure en droit et gestion à à l'Université de Franche-Comté, directrice de publication et co-rédactrice en chef du Journal de l'insoumission, membre de la coordination nationale de La France insoumise.

- DOUBS 4ème circ. - Mme Magali DUVERNOIS [UG-PS], née en octobre 1977, professeur, maire (PS) d'Exincourt, conseillère départementale (UG), vice-présidente de Pays de Montbéliard Agglomération.

- EURE 1ère circ. - M. Julien CANIN [ENS-Ren], né en mars 1989, adjoint au maire de Pacy-sur-Eure, chargé de la communication, ancien collaborateur du ministère des Armées et du conseil départemental de l'Eure.

- EURE 2ème circ. - M. Timour VEYRI [UG-PS], né en août 1981, délégué général du Comité des Champs-Elysées, conseiller régional (PS) de Normandie, vonseiller municipal (PS) d'Evreux et délégué communautaire au Grand Evreux Agglomération, ancien collaborateur de M. Matthias FEKL, Place Beauvau et au secrétariat d'Etat chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l'étranger.

- EURE 3ème circ. - Mme Marie TAMARELLE VERHAEGHE [ENS-Ren], née en septembre 1962, médecin généraliste puis médecin scolaire, conseillère départementale (UDI), ancienne députée (REM) (3ème circ) (2017/2022).

- EURE 5ème circ. - M. Frédéric DUCHE [ENS-Hor], né en mai 1968, maire (LR) des Andelys, vice-président (LR) du conseil départemental, chargé de l'aménagement du territoire, du numérique, de la mise en oeuvre du plan de relance et du soutien aux collectivités locales.

- EURE-ET-LOIR 1ère circ. - Mme Emma MINOT [RN], née en février 2001, étudiante à Nantes Université, collaboratrice parlementaire de M. Thomas MENAGE, député (RN) du Loiret, déléguée nationale aux fédérations du RN de la jeunesse.

- EURE-ET-LOIR 3ème circ. - M. Christophe BAY [RN], né en septembre 1962, ENA, administrateur de l'Etat, ancien directeur de campagne de Mme Marine LE PEN, candidate (RN) à l'élection présidentielle de 2022, ancien préfet de l'Aube et de la Dordogne, ancien directeur adjoint du cabinet de M. Brice HORTEFEUX, Place Beauvau, ancien collaborateur de MM. Jean-Pierre CHEVENEMENT et Daniel VAILLANT à ce même ministère.

- GARD 6ème circ. - M. Nicolas CADENE [UG-Ecolo], né en juillet 1981, directeur départemental adjoint de l'emploi, du travail et des solidarités de l'Hérault, administrateur de l'Institut des hautes études du monde religieux (IHEMR), membre fondateur de l'association "Vigie de la laïcité", membre de l'Académie de Nîmes, ancien rapporteur général de l'Observatoire de la laïcité, ancien collaborateur de M. Guillaume GAROT au ministère délégué à l'Agroalimentaire, ancien collaborateur de M. Jean-Louis BIANCO à l'Assemblée nationale et à la présidence du Conseil général des Alpes-de-Haute-Provence.

- HAUTE-GARONNE 2ème circ. - M. Frank KHALIFA [RN], né en octobre 1961, professeur certifié, docteur en sciences juridiques et politiques, attaché parlementaire à l'Assemblée nationale.

- HAUTE-GARONNE 2ème circ. - M. Jean-Luc LAGLEIZE [ENS-Mod], né en septembre 1958, fondateur d'Info Patrimoine (société spécialisée dans le conseil patrimonial et financier), membre du conseil exécutif du Mouvement Démocrate (MoDem), ancien député (2ème circ) (2017/2022), ancien conseiller municipal et ancien adjoint au maire de Toulouse, ancien conseiller métropolitain de Toulouse Métropole, ancien président départemental du MoDem en Haute-Garonne.

- HAUTE-GARONNE 5ème circ. - M. Julien LEONARDELLI [RN], né en juillet 1987, qui vient d'être élu député au Parlement européen, conseiller régional d'Occitanie, conseiller municipal de Fronton, délégué départemental du Rassemblement national (RN) en Haute-Garonne.

- HAUTE-GARONNE 7ème circ. - M. Gaëtan INARD [UXD-LR/RN], né en janvier 1996, attaché parlementaire de M. Eric CIOTTI, déuté (LR) des Alpes-Maritimes, conseiller municipal à Marquefave, délégué LR de la circonscription.

- HAUTE-GARONNE 9ème circ. - M. Florian DELRIEU [ENS-Ren], né en juin 1998, ingénieur, chef de projet Emergence au sein du service "Etudes Amont" à la direction générale Ile-de-France de SNCF Réseau.

- GERS 1ère circ. - M. Jean-Luc YELMA [RN], né en janvier 1965, détective privé, BJL Investigations, conseiller régional (RN) d'Occitanie, conseiller municipal de Miélan, conseiller communautaire Coeur d'Astarac en Gascogne, délégué départemental du RN, ancien directeur régional du détachement de protection et de sécurité des VIP.

- GIRONDE 1ère circ. - M. Bruno PALUTEAU [RN], né en mars 1962, chirurgien-dentiste, conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine, conseiller municipal de Bègles, membre du RN.

- GIRONDE 1ère circ. - Mme Céline PAPIN [UG-Ecolo], née en janvier 1981, cadre de la fonction publique, adjointe au maire de Bordeaux, chargée des coopérations territoriales, européennes et internationales, de l'enseignement supérieur et de la recherche, vice-présidente de Bordeaux Métropole, chargée de l'équilibre des territoires, des relations internationales et du dialogue citoyen.

- GIRONDE 2ème circ. - Mme Véronique JURAMY [ENS-Ren], née en mars 1981, ancienne élève de l'Ecole polytechnique, ingénieure, directrice du développement de SNCF Renouvelables, ancienne administratrice ICF Habitat, ancienne directrice de l'immobilier Sud-Ouest de SNCF Immobilier.

- GIRONDE 3ème circ. - Mme Ariane ARY [ENS-Mod], née en mai 1990, consultante en communication digitale publique et politique / formatrice, secrétaire générale du groupe Centre & Indépendants au conseil régional Nouvelle-Aquitaine, ancienne responsable communication et affaires publiques de l'Union régionale HLM en Nouvelle-Aquitaine, ancienne collaboratrice de M. Alain JUPPE à la mairie de bordeaux.

- GIRONDE 4ème circ. - Mme Julie RECHAGNEUX [RN], née en janvier 1996, conseil en relations publiques et communication, qui vient d'être élue députée au Parlement européen, conseillère régionale (RN) de Nouvelle-Aquitaine, conseillère municipale de Lormont, ancienne responsable du Front national jeunesse en Aquitaine.

- GIRONDE 10ème circ. - Mme Sandrine CHADOURNE [RN], née en décembre 1970, aide-soignante à l'hôpital de Sainte-Foy, conseillère régionale (RN) de Nouvelle-Aquitaine, conseillère municipale de Pineuilh.

- HERAULT 8ème circ. - M. Cédric DELAPIERRE [RN], né en février 1976, conseiller régional (RN) d'Occitanie, ancien secrétaire général du groupe UEDC au conseil régional, ancien attaché parlementaire au Sénat.

- ILLE-ET-VILAINE 3ème circ. - Mme Charlotte FAILLE [ENS-Hor], née en mars 1982, cadre administratif et commercial d'entreprise, conseillère départementale (DIV), adjointe au maire d'Irodouër, chargée de l'aménagement et du développement communal, voirie et bâtiment.

- INDRE 1ère circ. - Mme Mylène WUNSCH [RN], née en septembre 1958, ancienne employée, conseillère régionale (RN) du Centre-Val de Loire, conseillière municipale d'opposition à Châteauroux et conseillère à Châteauroux Métrolpole.

- INDRE 2ème circ. - M. Marc SIFFERT [UXD-LR/RN], né en novembre 1993, secrétaire général adjoint de la Commission supérieure du numérique et des postes (CSNP), conseiller municipal délégué au tourisme et à l'attractivité du Plessis-Robinson, ancien responsable des relations exterieures Ile-de-France de Bouygues Telecom, ancien assistant parlementaire.

- INDRE-ET-LOIRE 1ère circ. - M. Benoist PIERRE [ENS-Ren], né en décembre 1968, professeur des Universités à l'université de Tours, spécialiste de l'histoire des relations entre le politique et le religieux à l'époque moderne, conseiller municipal de Tours, conseiller métropolitain Tours Métropole Val de Loire, ancien vice-président de Tours Métropole Val de Loire, ancien président du Syndicat mixte de l'agglomération Tourangelle, ancien directeur du Centre d'études supérieures de la Renaissance.

- LANDES 3ème circ. - Mme Sylvie FRANCESCHINI [RN], née en juillet 1979, profession intermédiaire de la santé et du travail social, conseillère régionale (RN) de Nouvelle-Aquitaine, conseillère municipale de Saint-Gein.

- LOIR-ET-CHER 1ère circ. - Mme Marine BARDET [RN], née en septembre 1986, conseillère immobilière chez Foncia à Blois, conseillère régionale (RN) du Centre-Val de Loire.

- LOIRE 2ème circ. - M. Eric LE JAOUEN [UDI-UDI/Ens], né en février 1970, fondateur et directeur général du cabinet de conseil Ginkgo RH, vice-président délégué du Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser) Auvergne-Rhône-Alpes, ancien président du Medef Loire, ancien président de l'Unédic, ancien président du Centre des jeunes dirigeantes d'entreprise Rhône-Alpes.

- HAUTE-LOIRE 1ère circ. - M. Alexandre HEUZEY [RN], né en août 1973, né en août 1973, administrateur du Parlement européen, collaborateur du groupe Identité et Démocratie au Parlement Européen, ancien assistant parlementaire de Mme Marion MARECHAL à l'Assemblée nationale.

- LOIRE-ATLANTIQUE 4ème circ. - Mme Aude AMADOU [ENS-Ren], née en février 1980, fondatrice et ancienne présidente de La Bulle à Idées, agence de communication par le sport, ancienne handballeuse professionnelle passée par les clubs de Toulon et Nice, ancienne députée (REM) (4ème circ) (2017/2022).

- LOIRE-ATLANTIQUE 6ème circ. - M. Alain HUNAULT [DVD], né en février 1960, notaire, maire de Châteaubriant, président de la communauté de communes Châteaubriant-Derval.

- LOIRE-ATLANTIQUE 7ème circ. - M. Michel HUNAULT [UXD-LR/RN], né en février 1960, avocat au barreau de Nantes, membre fondateur, co-président de l'association @StopCorruption, membre du Club parlementaire sur l'avenir de l'audiovisuel et des médias (CPAA), enseignant à Sciences Po Paris, ancien conseiller général (RPR) et ancien député (NC) de la Loire-Atlantique (6ème circ) (1993/2012), ancien maire de Derval, ancien conseiller régional des Pays-de-la Loire.

- LOIRE-ATLANTIQUE 10èm circ. - Mme Stéphanie COTREL [RN], née en juin 1972, née en juin 1972, assistante de direction pour un groupe mutualiste, ancienne membre du UMP, ancienne conseillère municipale (PS) de Rezé, ancienne attachée parlementaire de Mme Aure AMADOU, ancienne députée (REM) de Loire-Atlantique.

- LOIRET 5ème circ. - M. Jean-Lin LACAPELLE [RN], né en avril 1967, délégué national du RN aux Français de l'étranger, proche de Mme Marine LE PEN, ancien député (ID) au Parlement européen, ancien conseiller régional (FN) du Centre puis d'Ile-de-France.

- MANCHE 3ème circ. - M. Pierre GIRY [UXD-LR/RN], né en juillet 1991, ancien consultant dans un grand cabinet de stratégie parisien, maître de conférences au sein du master Finance & Stratégie (analyse financière et évaluation) à l'IEP Paris, ancien manager en finance d'entreprise chez EY.

- MANCHE 4ème circ. - M. Nicolas CONQUER [UXD-LR/RN], né en septembre 1986, cadre chez L'Oréal, responsable des Republicans Overseas (organisation rassemblant les citoyens américains membres du parti républicain et expatriés), membre des LR.

- MARNE 1ère circ. - M. Adrien MEXIS [UXD-LR/RN], né en novembre 1980, cadre à la Commission européenne, chargé du contrôle des subventions étrangères faussant la concurrence internationale, ancien conseiller municipal (FN) d'Istres et ancien directeur du cabinet de M. Stéphane RAVIER, sénateur des Bouches-du-Rhônes, ancien maire (FN) du 7ème secteur de Marseille (13e et 14e arrondissements).

- HAUTE-MARNE 1ère circ. - Mme Bérangère ABBA [ENS-Hor], née en octobre 1976, inspectrice de l'environnement et du développement durable, présidente fondatrice de l'association "Ruralité en transition", secrétaire générale déléguée à l'animation territoriale d'Horizons, ancienne députée (1ère circ., 2017-2022), ancienne secrétaire d'Etat chargée de la Biodiversité.

- MEURTHE-ET-MOSELLE 4ème circ. - Mme Dominique BILDE [RN], née en août 1953, gestionnaire de patrimoine, ancienne députée (Identité et Démocratie, ID) au Parlement européen (2014/2024), ancienne conseillère régionale (RN) du Grand Est, mère de M. Bruno BILDE, député (RN) du Pas-de-Calais, conseiller régional des Hauts-de-France.

- MORBIHAN 2ème circ. - M. Florent de KERSAUSON [RN], né en décembre 1949, président de la société de gestion des fonds d'investissement de Bretagne et du Grand Ouest, Nestadio Capital, conseiller régional (RN) de Bretagne, ancien président de Belgacom France (filiale de l'opérateur belge Belgacom), ancien directeur des relations extérieures et directeur des affaires gouvernementales d'Alcatel.

- MOSELLE 3ème circ. - M. Victor CHOMARD [RN], né en décembre 1991, collaborateur parlementaire de M. Philippe LOTTIAUX, député (RN) du Var, ancien collaborateur parlementaire de Mme Catherine BELRHITI, sénatrice (LR) de la Moselle et de M. François GROSDIDIER, alors sénateur (LR) de la Moselle.

- NIEVRE 1ère circ. - M. Charles-Henri GALLOIS [RN], né en octobre 1988, directeur financier chez TAG Heuer Europe, président du mouvement Génération Frexit, ancien responsable européen de la consolidation et du reporting chez Chanel.

- NIEVRE 2ème circ. - M. Christian PAUL [UG-PS], né en mars 1960, ENA, administrateur de l'Etat honoraire, maire de Lormes, fondateur du mouvement Monde Commun, président du Pays Nivernais Morvan, ancien conseiller général, ancien conseiller régional de Bourgogne, ancien député (PS) (2ème circ) (1997/2000 et 2002/2017), ancien secrétaire d'Etat à l'Outre-mer.

- NORD 17ème circ. - M. Frédéric CHEREAU [UG-PS], né en mars 1975, cadre territorial spécialisé dans l'information sur la formation professionnelle, maire (PS) de Douai, vice-président de l'Association des maires de France (AMF), co-président de la commission Santé, ancien conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais, ancien journaliste d'entreprise.

- NORD 21ème circ. - Mme Laurence BARA [RN], née en janvier 1969, directrice régionale relation clients à la Chambre des métiers et de l'artisanat des Hauts-de-France, conseillère régionale (RN) des Hauts-de-France.

- OISE 5ème circ. - M. Bertrand BRASSENS [UG-PS], né en avril 1953, inspecteur général des finances honoraire, membre de l'Autorité nationale d'audit pour les fonds européens, ancien conseiller du bâtonnier de l'ordre des avocats du barreau de Paris, ancien conseiller général (PS), ancien collaborateur de M. Roland DUMAS au ministère des Affaires européennes.

- OISE 6ème circ. - M. Daniel LECA [UDI-UDI/Ens], né en septembre 1985, vice-président (UDI) du conseil régional des Hauts-de-France, chargé de l'Europe, de la stratégie territoriale et des politiques contractuelles, ancien secrétaire général et ancien porte-parole de l'Union des Démocrates et Indépendants (UDI).

- OISE 7ème circ. - M. Loïc PEN [UG-PCF], né en décembre 1968, médecin urgentiste à l'hôpital public de Creil, ancien chef de service des urgences de Creil et Senlis, membre du collectif des médecins CGT, conseiller régional (PCF) des Hauts-de-France, conseiller municipal de Nogent-sur-Oise, ancien administrateur du Crous de Paris puis du Centre national des oeuvres universitaire et scolaire.

- PAS-DE-CALAIS 2ème circ. - M. Alban HEUSELE [RN], né en 1981, profession intermédiaire administrative de la fonction publique, conseiller régional (RN) des Hauts-de-France, conseiller municipal d'Arras.

- PAS-DE-CALAIS 5ème circ. - M. Olivier BARBARIN [UG-PS], né en janvier 1964, cadre supérieur du secteur privé, maire (PS) de Le Portel, conseiller départemental (DVG), ancien conseiller régional (PS) du Nord-Pas-de-Calais.

- PAS DE CALAIS 9ème circ. - M. Hadrien COISNE [ENS-Mod], né en avril 1995, conseiller élus locaux, collectivités et politiques territoriales au cabinet de Mme Sarah EL HAIRY, ministre déléguée chargée de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles, ancien collaborateur de Mme Aurore BERGE au ministère des Solidarités et des Familles, de MM. Damien ABAD et Jean-Christophe COMBE au ministère des Solidarités, de l'Autonome et des Personnes handicapées et de Mme Brigitte KLINKERT au ministère délégué à l'Insertion.

- PUY-DE-DOME 1ère circ. - M. Hervé PRONONCE [ENS-Hor], né en janvier 1967, agriculteur, maire (UDI) du Cendre, conseiller départemental (DVD), président de la commission des recours de l'Union des Démocrates et Indépendants (UDI).

- PYRENEES-ATLANTIQUES 1ère circ. - M. François VERRIERE [RN], né en août 1969, conseiller régional (RN) de Nouvelle-Aquitaine, délégué départemental du RN.

- PYRENEES-ATLANTIQUES 3ème circ. - M. Nicolas CRESSON [RN], né en septembre 1989, collaborateur parlementaire à l'Assemblée nationale, collaborateur de groupe RN au conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, président d'ENJL SAS, concepteur site Web Genesis Technologies, membre du Conseil national du RN et délégué départemental adjoint.

- PYRENEES-ATLANTIQUES 4ème circ. - M. Jean LASSALLE [DVD], né en mai 1955, technicien agricole spécialisé dans l'hydraulique et l'aménagement du territoire, fondateur d'un cabinet d'ingénieurs conseils, élu depuis 2002, membre du Club parlementaire sur l'avenir de l'audiovisuel et des médias (CPAA), président de l'Association départementale des élus de montagne des Pyrénées-Atlantiques, président de l'Association des populations des montagnes du monde, président de l'institution patrimoniale du Haut-Béarn, fondateur du Mouvement Résistons !, ancien député (LT) (4ème circ) (2002/2020), ancien maire (MoDem) de Lourdios-Ichère, ancien conseiller général, ancien conseiller régional d'Aquitaine, ancien vice-président du Mouvement Démocrate, ancien candidat à la présidence de la République (2017, 2022).

- PYRENEES-ATLANTIQUES 6ème circ. - M. Christian DEVEZE [ENS-Mod], né en mars 1956, profession libérale, maire (DVD) de Cambo-les-Bains, conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine, conseiller communautaire de la Communauté d'agglomération du Pays Basque.

- PYRENEES-ORIENTALES 4ème circ. - M. Julien BARAILLE [UG-PS], né en octobre 1980, professeur de mathématiques au collège Pierre Moreto à Thuir, conseiller régional (PS) d'Occitanie, président du syndicat mixte de l'aéroport de Perpignan Rivesaltes Méditerranée, ancien conseiller municipal à Prades.

- BAS-RHIN 1ère circ. - M. Etienne LOOS [ENS-Ren], né en octobre 1998, ancien conseiller communication et presse au cabinet de Mme Marie GUEVENOUX, ministre déléguée chargée des Outre-mer, ancien collaborateur de M. Clément BEAUNE au ministère délégué chargé des Transports et de Mme Elisabeth BORNE à Matignon, fondateur et ancien président du Bureau national des étudiants en Ecole de Management.

- BAS RHIN 2ème circ. - Mme Rebecca BREITMAN [ENS-Mod], née en mai 1990, conseillère municipale (MoDem) et conseillère eurométropolitaine de Strasbourg, ancienne conseillère chargée du Parlement au cabinet de M. Jean-Noël BARROT, ministre délégué chargé de l'Europe, et à son cabinet au ministère délégué chargé du Numérique, ancienne présidente du Mouvement européen Alsace.

- BAS RHIN 2ème circ. - Mme Virginie JORON [RN], née en décembre 1973, députée au Parlement européen depuis 2019, membre du conseil national du Rassemblement national (RN), présidente du groupe RN Grand Est, ancienne conseillère régionale et ancienne présidente du groupe RN du Grand Est.

- RHONE 2ème circ. - M. Loïc TERRENES [ENS-Ren], né en juin 1996, chef de cabinet de la directrice générale de l'agence d'orientation professionnelle My Job Glasses, ancien responsable éditorial des Editions Point d'Orgue, ancien dirigeant et consultant des Nouveaux possibles, ancien secrétaire général du groupe progressistes et républicains à la Métropole de Lyon, ancien collaborateur parlementaire à l'Assemblée nationale, ancien collaborateur de M. Olivier VERAN au ministère délégué chargé du Renouveau démocratique, Porte-parolat du gouvernement.

- RHONE 6ème circ. - M. Jean-Paul BRET [DVG-PS], né en juillet 1946, ancien député (PS) du Rhône (6ème circ : Villeurbanne) de 1990 à 1993 et de 1997 à 2002, ancien maire (PS) de Villeurbanne, ancien premier vice-président de l'agglomération du Grand Lyon, ancien vice-président de la commission "Politiques urbaines" de l'Association des maires de grandes villes de France, ancien conseiller régional de Rhône-Alpes.

- RHONE 9ème circ. - M. Patrick LOUIS [UXD-LR/RN], né en octobre 1955, professeur d'économie géo-politique à l'université de Lyon-III, co-président du conseil scientifique de l'Institut de sciences sociales, économiques et politiques, cofondateur du Combat pour les valeurs, ancien député européen, ancien conseiller régional (DVD) de Rhône-Alpes, ancien conseiller de Lyon, ancien conseiller communautaire du Grand Lyon, ancien secrétaire général du Mouvement pour la France (MPF).

- HAUTE-SAONE 1ère circ. - M. Alain CHRETIEN [ENS-Hor], né en mars 1975, attaché territorial, maire (Agir) de Vesoul, président de la Communauté d'agglomération de Vesoul, vice-président de l'Association des maires de France (AMF), co-président de la commission développement économique, tourisme, commerce, délégué national du parti "Agir, la droite constructive", chargé des relations avec les élus et les citoyens en action, membre du Conseil des prélèvements obligatoires, ancien député (LR) (1ère circ) (2012/2017), ancien conseiller général.

- SAONE-ET-LOIRE 2ème circ. - M. Olivier DAMIEN [RN], né en mars 1955, commissaire divisionnaire honoraire de la police nationale, conseiller régional (RN) de Bourgogne-Franche-Comté, ancien secrétaire général du Syndicat des commissaires de la police nationale.

- SAONE-ET-LOIRE 5ème circ. - M. Gilles PLATRET [DVD], né en avril 1973, né en avril 1973, historien de la Bourgogne, maire (LR) de Chalon-sur-Saône, conseiller régional de Bourgogne-Franche-Comté, président de la fédération LR de la Saône-et-Loire, ancien vice-président et ancien porte-parole des Républicains (LR).

- SARTHE 4ème circ. - Mme Marie-Caroline LE PEN [RN], née en janvier 1960, gérante de la Société d'études et de relations publiques, société d'éditions de disques phonographiques et de livres, conseillère régionale (RN) d'Ile-de-France, membre du Conseil national du Rassemblement national (RN).

- SAVOIE 1ère circ. - Mme Typhanie DEGOIS [UXD-LR/RN], née en janvier 1993, fondatrice et présidente du cabinet Novatlas Conseil, ancienne députée (REM) (1ère circ) (2017/2022).

- SAVOIE 3ème circ. - Mme Marie DAUCHY [RN], née en février 1987, qui vient d'être réélue députée au Parlement européen, ancienne conseillère régionale (RN) d'Auvergne-Rhône-Alpes.

- SAVOIE 4ème circ. - M. Brice BERNARD [RN], né en septembre 1985, entrepreneur et commercial, conseiller régional (RN) d'Auvergne-Rhône-Alpes, délégué departemental RN de la Savoie.

- HAUTE-SAVOIE 6ème circ. - M. Charles PRATS [UXD-LR/RN], né en décembre 1970, magistrat, ancien vice-président chargé des fonctions de juge des libertés et de la détention au Tribunal judiciaire de Paris puis d'Orléans, ancien magistrat de la Délégation nationale à la lutte contre la fraude au ministère du Budget.

- PARIS 1ère circ. - M. Raphaël KEMPF [UG-LFI], né en janvier 1984, avocat pénaliste au barreau de Paris.

- PARIS 2ème circ. - Mme Marine ROSSET [UG-PS], née en décembre 1985, conseillère technique éducation, jeunesse et culture au cabinet du président (PS) du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, conseillère (PS) du 5ème arrondissement de Paris, ancienne professeure d'histoire-géographie en Seine-Saint-Denis, ancienne chargée de la politique publique d'éducation pour le Conseil départemental de Seine-Saint-Denis.

- PARIS 4ème circ. - M. Geoffroy BOULARD [DVD], né en décembre 1978, conseiller du président de Neurlife, maire (LR) du XVIIème arrondissement de Paris, conseiller de Paris, vice-président de la Métropole du Grand Paris, ancien responsable réseau experts Lab chez Links consultants.

- PARIS 12ème circ. - Mme Céline MALAISE [UG-PCF], née en décembre 1979, enseignante, conseillère régionale d'Ile-de-France et présidente du groupe Gauche communiste et écologiste et citoyenne.

- PARIS 13ème circ. - Mme Aminata NIAKATE [UG-Ecolo], née en novembre 1980, avocate au barreau de Paris, fondatrice du cabinet NKT, présidente de la commission Parité-Egalité de l'Union nationale des professions libérales (UNAPL), membre du Conseil économique, social et environnemental (Cese), conseillère (EELV) de Paris (15ème secteur-15ème arr.), porte-parole d'Europe Ecologie-Les Verts, ancienne présidente de l'Union des jeunes avocats de Paris, ancienne présidente de la Fédération nationale des Unions de jeunes avocats.

- PARIS 15ème circ. - Mme Céline VERZELETTI [UG-LFI], née en février 1969, secrétaire générale de l'Union fédérale des syndicats de l'Etat (UFSE-CGT).

- SEINE-MARITIME 4ème circ. - M. Guillaume PENNELLE [RN], né en février 1975, professeur d'histoire-géographie, conseiller régional et président du groupe RN au Conseil régional de Normandie, délégué départemental du Rassemblement national, ancien conseiller municipal de Rouen.

- SEINE-ET-MARNE 5ème circ. - M. Philippe FONTANA [UXD-LR/RN], né en novembre 1973, avocat pénaliste au barreau de Paris, avocat au cabinet Deheng - Shi & Chen Associés, éditorialiste, ancien avocat collaborateur spécialisé en droit pénal et droit des affaires au cabinet Kiejman & Marembert.

- YVELINES 4ème circ. - M. Jean-François MOURTOUX [UXD-LR/RN], ENA, administrateur de l'Etat, chef de projet au cabinet de la directrice générale de l'Agence régionale de santé Ile-de-France, ancien professeur agrégé d'histoire, ancien journaliste au "Courrier des Yvelines", ancien conseiller municipal, délégué aux archives et au patrimoine, de la ville de Houilles, ancien conseiller communautaire de la communauté d'agglomération de la Boucle de la Seine.

- YVELINES 5ème circ. - M. Jacques MYARD [DVD-LR/RN], né en août 1947, conseiller des affaires étrangères honoraire, maire (LR) de Maisons-Laffitte, vice-président de la communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine, ancien député (LR) (5ème circ.) (1993/2017), ancien conseiller général (RPR).

- YVELINES 7ème circ. - Mme Babette de ROZIERES [UXD-LR/RN], née en mai 1946, chef cuisinière et animatrice de télévision, conseillère régionale (LR) d'Ile-de-France.

- YVELINES 9ème circ. - M. Laurent MORIN [RN], né en mai 1976, chef d'entreprise, conseiller régional (RN) d'Ile-de-France, délégué départemental du RN.

- YVELINES 10èm circ. - M. Thomas du CHALARD [RN], né en décembre 1984, assistant parlementaire au Parlement européen, ancien directeur de la communication et des relations publiques de Mantes-le-Jolie.

- DEUX-SEVRES 1ère circ. - Mme Nathalie LANZI [UG-PS], née en février 1965, professeure agrégée d'histoire-géographie, conseillère régionale (PS) de Nouvelle-Aquitaine, ancienne vice-présidente de la Région déléguée à la jeunesse, au sport, à la culture et au patrimoine.

- SOMME 2ème circ. - M. Hubert de JENLIS [ENS-Ren], né en juillet 1968, agent général d'Axa Assurances, vice-président (UDI) du conseil départemental, chargé des infrastructures départementales et des bâtiments départementaux, premier adjoint au maire d'Amiens, conseiller communautaire d'Amiens Métropole, président de la commission nationale d'arbitrage et de transparence de l'UDI.

- SOMME 2ème circ. - M. Damien TOUMI [RN], né en juin 1990, collaborateur parlementaire de MM. Jean-Philippe TANGUY, député (RN) de la Somme, et Sébastien CHENU, député (RN) du Nord, président de l'Amicale pour le don de sang bénévole de l'Amiénois.

- TARN 3ème circ. - M. Guilhem CARAYON [UXD-LR/RN], né en mai 1999, élève-avocat, porte-parole et vice-président des Républicains, président des Jeunes Républicains, ancien porte-parole de M. Eric CIOTTI pour l'élection à la présidence des Républicains en 2022, fils de M. Bernard CARAYON, maire (LR) de Lavaur (Tarn), ancien député (UMP) (4ème circ.) (1993/1997 et 2002/2012).

- VAR 3ème circ. - Mme Isabelle MONFORT [ENS-Hor], née en mars 1960, consultant en environnement, aménagement et développement du territoire, présidente du Parc National de Port-Cros, vice-présidente de la commission locale de l'eau du bassin versant du Gapeau, adjointe au maire d'Hyères, déléguée départementale du Nouveau Centre, membre de l'UDI.

- VAR 7ème circ. - Mme Cécile MUSCHOTTI [ENS-Ren], née en octobre 1987, responsable développement du Groupement d'intérêt public Formation et insertion professionnelles de l'académie de Nice (GIP-FIPAN), conseillère municipale (Renaissance) de Toulon, Conseillère métropolitaine de Toulon-Provence-Méditerranée, ancienne députée (REM) (2ème circ.) (2017/2022).

- VENDEE 5ème circ. - M. Stéphane BUFFETAUT [RN], né en mai 1953, ancien cadre, ancien député au Parlement européen (élu sur la liste conduite par M. Philippe de VILLIERS, inscrit au groupe des indépendants pour l'Europe des Nations, I-EDN) ancien adjoint (MPF) au maire de Versailles, ancien conseiller municipal de Louviers dans l'Eure, ancien secrétaire général adjoint du Rassemblement pour la France (RPF), ancien président de la Fédération des organismes interprofessionnels du logement d'Ile de France (FROILIF), ancien membre du Comité économique et social européen et ancien président de sa section des transports, de l'énergie, des infrastructures et de la société de l'information.

- VIENNE 1ère circ. - Mme Emmanuelle DARLES [RN], née en février 1980, enseignante et maître de conférences au sein de l'institut de recherche XLIM basé à Limoges, connue pour sa participation au documentaire conspirationniste Hold-Up.

- VIENNE 1ère circ. - Mme Séverine SAINT-PE [HOR-Hor/Ens], née en juin 1976, chargée d'affaires entreprises au Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou, vice-présidente (LR) du Conseil départemental, chargée de l'inclusion numérique, maire de Neuville-de-Poitou, vice-présidente de la Communauté de Communes du Neuvillois.

- VIENNE 4ème circ. - Mme Hager JACQUEMIN [RN], née en décembre 1981, attachée parlementaire de Mme Edwige DIAZ, députée (RN) de la Gironde.

- HAUTE-VIENNE 1ère circ. - Mme Isabelle NEGRIER [ENS-Ren], née en août 1964, rhumatologue, conseillère départementale (UDI) de la Haute-Vienne, première adjointe au maire de Panazol.

- HAUTE-VIENNE 3ème circ. - M. Albin FREYCHET [RN], né en janvier 1992, statisticien, chargé de mission au Service régional de l'information statistique, économique et territoriale du ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire à Limoges, conseiller régional (RN) de Nouvelle-Aquitaine, délégué départemental RN.

- VOSGES 1ère circ. - M. Pierre FRANÇOIS [RN], né en avril 1986, cadre de la fonction publique, conseiller régional (RN) du Grand Est, délégué départemental adjoint du RN.

- ESSONNE 1ère circ. - M. Stéphane BEAUDET [DIV], né en mai 1972, journaliste, maire (DVD) d'Evry-Courcouronnes, vice-président du Conseil régional d'Ile-de-France, chargé des transports, vice-président de la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart, président du groupement d'intérêt public Genopole, président de l'Association des maires d'Ile-de-France (AMIF), rapporteur de la commission Grand Paris de l'Association des maires de France.

- ESSONNE 5ème circ. - M. Pierre LARROUTUROU [UG-Ecolo], né en octobre 1964, économiste, délégué général du Pacte Finance Climat, ancien conseiller régional (PS) d'Ile-de-France, ancien président de Nouvelle Donne, ancien député (S&D) au Parlement européen.

- ESSONNE 7ème circ. - Mme Audrey GUIBERT [RN], née en juillet 1986, conseillère régionale (RN) d'Ile-de-France, coordinatrice nationale aux élections du Rassemblement nationale et déléguée départementale adjointe, ancienne secrétaire départementale du Front national, ancienne conseillère municipale de Savigny-sur-Orge.

- ESSONNE 8ème circ. - M. François DUROVRAY [DVD], né en mars 1971, président (LR) du Conseil départemental, président de la communauté d'agglomération Val d'Yerres Val de Seine, président de la CODATU (Coopération pour le développement et l'amélioration des transports urbains et périurbains), président de l'association Grande Couronne Capitale, délégué régional Ile-de-France du mouvement "Nous France" fondé par M. Xavier BERTRAND, ancien conseiller régional (UMP) d'Ile-de-France, ancien maire de Montgeron.

- HAUTS-DE-SEINE 5ème circ. - M. Raphaël PITTI [UG-PS/PP], né en janvier 1950, médecin anesthésiste-réanimateur, formateur en médecine de guerre et en médecine d'urgence de catastrophe, humanitaire, conseiller municipal de Metz, chargé de l'humanitaire et de l'urgence social et sanitaire, responsable de formation et administrateur de l'ONG humanitaire Mehad (anciennement UOSSM), ancien responsable de la réanimation à l'hôpital privé Nancy-Lorraine-ELSAN.

- HAUTS-DE-SEINE 6ème circ. - M. Geoffroy DIDIER [LR], né en avril 1976, avocat au barreau de Paris, associé of counsel au cabinet Carbonnier Lamaze Rasle et Associés, au département Corporate - Financement - Opérations internationales, maître de conférences à l'Institut d'études politiques de Paris, conseiller régional (LR) de l'Ile-de-France, ambassadeur de la région chargé des Relations internationales et des Affaires européennes, secrétaire général délégué des Républicains (LR), ancien député au Parlement européen, ancien collaborateur de M. Brice HORTEFEUX au ministère de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire.

- HAUTS-DE-SEINE 10ème circ. - Mme Cécile SOUBELET [UG-PS], née en novembre 1983, experte en stratégie de communication, directrice conseil à l'Agence Shan, secrétaire fédérale à la communication, secrétaire de section du PS d'Issy-les-Moulineaux.

- HAUTS-DE-SEINE 12èm circ. - M. Lounes ADJROUD [UG-PS], né en juillet 1992, fondateur et président de l'agence Think & Follow Consulting, adjoint à la maire (PS) de Chatillon, conseiller départemental (UGE), porte-parole du PS, ancien chef du cabinet de M. Olivier FAURE, Premier secrétaire du PS.

- HAUTS-DE-SEINE 13ème circ. - M. Brice GAILLARD [UG-PS], né en juillet 1985, né en juillet 1985, conseiller parlementaire, chargé des finances et de la fiscalité du groupe Socialiste, Ecologiste et Républicain du Sénat, chargé de TD - Droit des collectivités territoriales à l'Institut Catholique de Paris, ancien formateur chez Condorcet Formation.

- SEINE-SAINT-DENIS 5ème circ. - Mme Aude LAGARDE [DVC-UDI], née en mai 1976, assistante parlementaire, maire (UDI) de Drancy, conseillère départementale (UDI), ancienne conseillère régionale (NC) d'Ile-de-France.

- VAL-DE-MARNE 3ème circ. - M. Loïc SIGNOR [ENS-Ren], né en mars 1989, porte-parole de Renaissance, ancien journaliste à iTélé puis Cnews, ancien journaliste au quotidien L'Opinion.

- VAL-DE-MARNE 8ème circ. - M. Joao MARTINS PEREIRA [UG-PS], né en décembre 1995, cadre dans le domaine du financement des énergies renouvelables, conseiller municipal de Charenton, animateur fédéral des Jeunes socialistes dans le Val-de-Marne et secrétaire de section de Charenton, vice-président des Jeunes socialistes européens.

- VAL-D'OISE 9ème circ. - Mme Agnès MARION [RN], née en juin 1977, cheffe de cabinet de Mme Marion MARECHAL, éditrice indépendante, Editions Scholæ (manuels scolaires à destination des écoles et collèges), ancienne conseillère régionale (RN) d'Auvergne-Rhône-Alpes, ancienne entrepreneure en Ateliers graphiques.

- GUADELOUPE 1ère circ. - Mme Chantal LERUS [DVG], née en avril 1971, directrice des marchés publics au Centre hospitalier universitaire de Pointe-à-Pitre, vice-présidente (DIV) du Conseil régional de la Guadeloupe, ancienne conseillère départementale (PS), ancienne directrice des ressources humaines et des affaires médicales à l'hôpital de la Marne.

- MARTINIQUE 1ère circ. - M. Philippe EDMOND-MARIETTE [REG], né en octobre 1955, avocat, conseiller territorial (DVG) de Martinique, membre du mouvement "Bâtir le pays Martinique", ancien député (NI), ancien membre du Conseil économique, social et environnemental.

- MARTINIQUE 2ème circ. - M. Yan MONPLAISIR [DVD], né en avril 1952, président-directeur général de Sofinpar (groupe SEEN), président du groupe martiniquais Monplaisir, maire (DVD) de Saint-Joseph, ancien conseiller territorial (LR) et ancien conseiller général.

- GUYANE 1ère circ. - M. Boris CHONG SIT [DVD], né en avril 1972, avocat au Barreau de la Guyane, conseiller territorial (DVD), président de la commission affaires juridiques et institutionnelles et décentralisation, finances, fiscalité, gestion et valorisation du patrimoine immobilier et foncier de l'Assemblée de Guyane, ancien conseiller régional (UMP).

- LA REUNION 7ème circ. - M. Jean-Luc POUDROUX [RN], né en août 1950, professeur des écoles, ancien député (app.LR) (7ème circ) (2018/2022), ancien président (UMP) du conseil général, ancien maire de Saint-Leu.

- POLYNESIE FRANÇAISE 3ème circ. - Mme Pascale HAITI [DVD], née en avril 1972, représentante à l'Assemblée de la Polynésie française, ancienne ministre de l'Artisanat de la Polynésie française, épouse de M. Gaston FLOSSE, ancien président de la Polynésie française.

- NOUVELLE-CALEDONIE 2ème circ. - M. Alcide PONGA [DVD], né en mai 1975, loyaliste, conseiller spécial auprès de la direction de Koniambo Nickel SAS (KNS), maire de Kouaoua, élu à l'assemblée provinciale Nord et au Congrès de la Nouvelle-Calédonie, président par intérim du Rassemblement-Les Républicains.

- SAINT-MARTIN/SAINT-BARTHELEMY 1ère circ. - Mme Alexandra QUESTEL [DVD], née en octobre 1993, élue au sein de l'exécutif de la collectivité de Saint-Barthélemy, présidente du comité territorial du tourisme de Saint-Barthélemy.

- FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE 2ème circ. - M. Sergio CORONADO [UG-Ecolo], né en mai 1970, ancien député (Ecologiste puis NI) représentant les Français établis hors de France (2ème circ : Amérique du Sud-Caraïbes), ancien co-porte-parole des Verts, ancien directeur des campagnes de M. Noël MAMERE et Eva JOLY aux élections présidentielles de 2002 et 2012.

- FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE 5ème circ. - M. Maxime DA SILVA [UG-LFI], né en juin 1993, responsable RH du groupe LFI-NUPES à l'Assemblée nationale, ancien enseignant chez Acadomia.

- FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE 9ème circ. - Mme Samira DJOUADI [ENS-Ren], née en novembre 1970, présidente de l'agence de communication Nouvelle Cour, présidente de Tous en stage, membre et présidente du groupe Agir autrement pour l'innovation sociale et environnementale du Conseil économique, social et environnemental, ancienne déléguée générale de la Fondation TF1, ancienne chef de publicité à la régie publicitaire de TF1.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
16 août 2024 393 mots
Weiterswiller. Une visite guidée à la découverte du patrimoine juif du village

Weiterswiller Une visite guidée à la découverte du patrimoine juif du village Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 12:00 ... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
14 novembre 2024 435 mots
Thann. La tour-clocher de la collégiale décroche un Ruban du patrimoine

Thann La tour-clocher de la collégiale décroche un Ruban du patrimoine La qualité des travaux de restauration de la tour-clocher de la collégiale Saint-Thiébaut vient d’être couronnée... Voir l'article

L'Est Républicain
Edition de Besançon
Doubs, dimanche 7 juillet 2024 736 mots, p. DOHD4

Doubs

Une classe d’orgue itinérante va sillonner les villages

Sophie Dougnac

Cette insolite école musicale consacrée à l’instrument à tuyaux - une première dans la région - va voir le jour, en septembre, grâce à la passion et à la pugnacité d’un trio de musiciens qui veulent entretenir par leur pratique les orgues des petites communes du Doubs. Tous ont moins de 30 ans et espèrent que nombreux seront ceux qui prendront la clé des champs avec eux.

« Pour tous les organistes, le patron, c’est Bach. J’aime tout dans cet instrument, tous les répertoires, mais j’avoue, moi aussi, cette petite préférence. » Choix plutôt classique que celui d’Antoine Joly. Une chose l’est moins chez ce musicien, natif de Baume-les-Dames : son âge. Le jeune homme n’a que 27 printemps. De quoi pulvériser tous les clichés, de ceux notamment qui font, dit-il en riant, imaginer les adeptes de l’instrument à tuyaux comme des têtes grises ou blanches et, pour tout dire, l’orgue se trouvant dans les églises, confites en dévotion.

Jouer pour entretenir

« C’est l’image qu’on peut en avoir mais dans les faits, il y a de plus en plus de jeunes intéressés. La preuve ? Dans les conservatoires, les classes d’orgue sont quasi pleines », souligne posément Antoine. Lui est « tombé dedans » petit, son père étant lui-même passionné par l’instrument. « Il m’a transmis ce goût. Et puis, dans le Doubs, c’était très simple de prendre sa voiture le week-end pour assister à un concert ; entre Besançon et le Haut-Doubs, il y a beaucoup d’instruments en bon état, de taille variée. Moins qu’en Alsace mais tout de même un nombre notable. »

Ému par les sonorités de l’orgue, conquis par le fait qu’il s’agit du « plus vieil instrument du monde avec la voix et les percussions » (voir ci-dessus) et qu’il soit étroitement lié au patrimoine local, le Baumois commence par suivre une formation de facteur d’orgue, décroche un CAP d’ébénisterie à Moirans-en-Montagne, un stage à Spa en Belgique, avant de se rendre compte qu’il est plus attiré par les notes que par la restauration et l’entretien de ces objets d’art.

Petit changement de cap : diplômé en musique (DEM, l’équivalent du bac, délivré par le Conservatoire de Bayonne), il obtient une licence à Bruxelles et commencera à la rentrée prochaine un master à Lyon. Toujours consacré à l’orgue. Entretemps, avec Charlotte Dumas, rencontrée durant ses études et son ami Gautier Petrowsky de Sainte-Marie, dans le pays de Montbéliard, tous deux âgés de moins de 30 ans, Antoine créé, en novembre 2022, l’ association Organisteries.

Aujourd’hui forte d’une vingtaine d’adhérents - « de tous les âges », précise-t-il en souriant -, elle a débuté une nouvelle série de concerts estivaux. Car tel est son but : sauvegarder et valoriser les orgues méconnus en proposant des rendez-vous dans les villages isolés. La prochaine manifestation, en entrée libre, aura lieu le 28 juillet à 16 h à l’église de Vaire, avec Marie Begaix au saxophone et Marie Dumas à l’orgue.

Patrimoine en péril

Après l’été, l’association passe à la vitesse supérieure : inspirée par des exemples en Alsace et dans le Morbihan, elle crée une classe itinérante d’orgue. Le professeur Antoine Joly se déplacera, une fois par semaine, dans onze villages du Plateau et de Haut-Doubs (Noisey-les-Granges, Nods , Pierrefontaine-les-Varans, Morteau, Les Fins, Le Bizot, Le Russey, Maîche, Frambouhans, Fournet-Blancheroche et Les Écorces), là où les instruments, encore en bon état, souffrent du manque d’activités culturelles et cultuelles. Les curés, les mairies et les Amis de l’orgue du plateau de Maîche-Le Russey ont accueilli la proposition avec enthousiasme.

Ne reste plus qu’à trouver des inscrits, sachant que la classe est ouverte à tous dès 8/10 ans et à tous les niveaux, du débutant au claviériste émérite, avec des tarifs raisonnables (35 € de l’heure pour un adulte par exemple). L’objectif est bien sûr de tourner le plus possible dans les villages, ce qui permettra à la fois de gagner de nouveaux adeptes pour l’orgue tout en entretenant ce patrimoine aussi riche qu’en péril.

Renseignements et réservations : www.organisteries.fr

La Provence
AVIGN ; SUVSE
VAUCLUSE; DEPART, vendredi 15 mars 2024 153 mots, p. VSE_009

[Un voyage en Alsace enrichissant pour les...]

Un voyage en Alsace enrichissant pour les collégiens d'Eluard

Un voyage d'étude en Alsace s'est déroulé dernièrement pour les élèves de 3e du collège Eluard. Hébergés dans un centre nature au coeur de la forêt alsacienne, ils ont parcouru les routes pour visiter le camp de concentration de Natzweiler-Struthof, le mémorial Alsace-Moselle, le Parlement européen, la ville de Strasbourg et son patrimoine, et s'adonner à des activités nature. L'objectif était la préparation au CNRD (concours national de la résistance et de la déportation), acquérir des notions d'histoire, s'enrichir culturellement, développer sa curiosité et l'autonomie, et participer à la vie collective. Ils ont agréablement été invités à déjeuner par la mairie de Dorlischeim, ville jumelée à Bollène.

Enfin, au pied de la nécropole nationale du Struthof, les collégiens ont déposé une gerbe, puis ont lu le texte "Si c'est un homme" de Primo Levi.

Des souvenirs qui leur permettront d'entretenir le devoir de mémoire.

L'Est Républicain
Edition de Belfort
Vosges du sud, mercredi 14 août 2024 525 mots, p. EBEL21

Giromagny

Les producteurs locaux ont leur vitrine à l’office de tourisme

Isabelle Petitlaurent

Depuis le début du mois, des produits artisanaux réalisés dans les Vosges du Sud sont proposés à l’office de tourisme. Un plus pour les visiteurs de passage, qui peuvent découvrir les spécialités mais aussi les ramener pour offrir.

Depuis début juillet, l’ office de tourisme des Vosges du Sud a repris du service au cœur de Giromagny. Il est ouvert jusqu’aux journées du patrimoine, mi-septembre. « Comme n’importe quel office du tourisme, on renseigne sur les hébergements, les restaurants, les visites et surtout les randonnées et les animations », confie Lisa Tauran, qui accueille les visiteurs le matin.

« Je reçois beaucoup de personnes de l’Aire urbaine, mais aussi d’autres régions (Auvergne, Normandie, Nouvelle-Aquitaine, Grand Est…), qui viennent dans le secteur essentiellement pour marcher. Selon la durée de la randonnée, le niveau de difficulté, éventuellement l’âge des enfants, je leur propose les parcours les mieux adaptés. » D’autant qu’en plaine comme en montagne, ce ne sont pas les circuits qui manquent !

Des cartes IGN à vendre à l’avenir

Depuis le début août, l’office de tourisme offre également une vitrine aux producteurs locaux. C’est Lisa, employée au service communication de la communauté de communes des Vosges du Sud, le reste de l’année, qui a démarché de petits producteurs du secteur. « Il y a du miel de Lachapelle-sous-Chaux, le safran de Rougegoutte, les gâteaux secs de Petitmagny et des jus de fruits et pesto à l’ail des ours d’Anjoutey. » Mais aussi des magnets et cartes postales de la forge d’Étueffont et du Ballon d’Alsace.

« C’est un vrai plus car les gens sont demandeurs de produits locaux à découvrir mais aussi de souvenirs de dernière minute à rapporter. »

« L’objectif est de pérenniser la boutique. Nous ne prenons pas de marge. L’objectif est vraiment de faire connaître les producteurs. » Des cartes IGN pourraient prochainement garnir les étagères et répondre, là encore, aux demandes des touristes.

En cette mi-août, il y a foison d’animations dans les Vosges du Sud. Des démonstrations de forge, à la Forge musée d’Étueffont , samedi et dimanche de 14 h à 18 h, la fête artisanale du Ballon d’Alsace dimanche, une balade photo à Auxelles-Haut avec Belfort tourisme samedi, du cinéma en plein air gratuit à Rougemont-le-Château samedi à 21 h 30, la visite de l’élevage de chiens-loups de Lepuix avec Belfort tourisme lundi ; mais aussi des feux d’artifice à Rougegoutte le 15 août à 22 h ; le 100e  critérium cycliste du Ballon d’Alsace et la montée historique du Ballon d’Alsace du 16 au 18 août. Bref, que vous soyez sur place ou de passage, l’été est loin d’être terminé dans les Vosges du Sud !

Office de tourisme des Vosges du Sud, 45, Grande Rue à Giromagny (devant l’hôtel). Tél. : 03 84 56 24 19, ouvert du lundi au samedi de 9 h à 12 h.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
21 septembre 2024 289 mots
Saint-Louis. Fernet-Branca : un appel à dons pour l’aigle

Saint-Louis Fernet-Branca : un appel à dons pour l’aigle Paul-Bernard Munch - Aujourd'hui à 18:38 ... Voir l'article

La Correspondance économique
Les femmes, les hommes et les affaires, lundi 8 juillet 2024 7511 mots

Les candidats élus

Les candidats élus

Les candidats élus

Parmi les candidats élus ou réélus députés hier, figurent notamment :

- AIN 3ème circ. - Mme Olga GIVERNET [ENS-Ren] (Sortant), née en octobre 1981, ingénieure conseil, spécialiste des aménagements d'intérieurs de Jet privé sur l'aéroport de Genève, élue depuis 2017, porte-parole du groupe Renaissance, vice-présidente de la délégation française à l'Assemblée parlementaire de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), ancienne vice-présidente du Comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques, présidente de la fédération départementale de l'Ain du parti Renaissance, ancienne conseillère régionale d'Auvergne-Rhône-Alpes.

- AISNE 2ème circ. - M. Julien DIVE [LR] (Sortant), né en mai 1985, conseiller en innovation dans l'industrie automobile, élu depuis 2016, conseiller communautaire de la communauté de communes du Val de l'Oise, vice-président des Républicains (LR), vice-président du mouvement "Nous France", ancien maire d'Itancourt.

- ARDECHE 3ème circ. - M. Fabrice BRUN [DVD-LR] (Sortant), né en avril 1968, président de Rouge Raisin, société de commercialisation de vins, élu depuis 2017, conseiller régional de Rhône-Alpes, ancien président de la fédération du Parti radical Valoisien de l'Ardèche, ancien directeur de la FDSEA.

- ARDENNES 3ème circ. - M. Jean-Luc WARSMANN [DVC] (Sortant), né en octobre 1965, proclamé député en octobre 1995 à la suite du décès de Claude VISSAC, réélu en 2012, 2017 et 2022, conseiller régional (DVD) du Grand Est, ancien président de la commission des lois de l'Assemblée nationale, ancien maire de Douzy, ancien conseiller général (LR).

- AUDE 3ème circ. - M. Julien RANCOULE [RN] (Sortant), né en juillet 1993, formateur indépendant SST / EPI / SSIAP, élu depuis 2022, président du groupe d'études parlementaire Sécurité privée, conseiller municipal et communautaire de Limoux.

- AVEYRON 1ère circ. - M. Stéphane MAZARS [ENS-Ren] (Sortant), né en mars 1969, avocat au barreau de Rodez, associé au cabinet Larguier-Aimonetti-Blanc-Bringer-Mazars, élu depuis 2017, ancien vice-président de la commission des lois, ancien conseiller départemental (PRG), ancien sénateur (RDSE) de l'Aveyron.

- CALVADOS 1ère circ. - M. Joël BRUNEAU [DVD], né en septembre 1963, Conseil en gestion publique, maire (LR) de Caen, président de la communauté urbaine Caen la Mer, Trésorier de l'association France Urbaine, ancien conseiller régional (UMP) de Basse-Normandie, ancien président du comité départemental de la fédération UMP du Calvados, ancien directeur des relations extérieures et institutionnelles puis directeur du secteur public et social à la Caisse d'épargne de Normandie, ancien directeur général des services du Conseil régional de Basse-Normandie.

- GARD 4ème circ. - M. Pierre MEURIN [RN] (Sortant), né en novembre 1989, élu depuis 2022, président du groupe d'études parlementaire Sécurité routière, ancien directeur des études de l'Institut des sciences sociales, économiques et politiques (Issep) Lyon.

- GARD 5ème circ. - M. Alexandre ALLEGRET-PILOT [UXD-LR/RN], né en janvier 1989, ENA, administrateur de l'Etat, hef de la mission des restructurations d'entreprises et délégué interministériel adjoint aux restructurations d'entreprises, conseiller et ambassadeur de The Masherbrum Company (vêtements pour sportifs), conseiller de Weid (classe préparatoire ECG), chargé de cours à l'Institut de la gestion publique et du développement économique (IGPDE), conseiller municipal de Fillière (Haute-Savoie).

- GARD 6ème circ. - M. Nicolas CADENE [UG-Ecolo], né en juillet 1981, directeur départemental adjoint de l'emploi, du travail et des solidarités de l'Hérault, administrateur de l'Institut des hautes études du monde religieux (IHEMR), membre fondateur de l'association "Vigie de la laïcité", membre de l'Académie de Nîmes, ancien rapporteur général de l'Observatoire de la laïcité, ancien collaborateur de M. Guillaume GAROT au ministère délégué à l'Agroalimentaire, ancien collaborateur de M. Jean-Louis BIANCO à l'Assemblée nationale et à la présidence du Conseil général des Alpes-de-Haute-Provence.

- GIRONDE 8ème circ. - Mme Sophie PANONACLE [ENS-Ren] (Sortant), née en décembre 1968, élue depuis 2017, présidente du Comité national du trait de côte, co-créatrice du Salon de l'environnement de Bordeaux.

- CALVADOS 2ème circ. - M. Arthur DELAPORTE [UG-PS] (Sortant), né en octobre 1991, élu depuis 2022, secrétaire général adjoint de l'Office universitaire de recherche socialiste (Ours), secrétaire national thématique "Emploi, travail, entreprise nouvelle" du Parti socialiste (PS).

- CALVADOS 4ème circ. - M. Christophe BLANCHET [ENS-Mod] (Sortant), né en avril 1973, entrepreneur et commerçant, élu depuis 2017, président du Comité national anti-contrefaçon, conseiller communautaire de la communauté de communes Normandie-Cabourg-Pays d'Auge.

- CALVADOS 6ème circ. - Mme Elisabeth BORNE [ENS-Ren] (Sortant), née en avril 1961, ancienne élève de l'Ecole polytechnique (1981), ingénieure générale des ponts, des eaux et des forêts, élue depuis 2022, membre du bureau exécutif de Territoires de Progrès, ancienne présidente-directrice générale de la Régie autonome des transports parisiens (RATP), ancienne préfète de la région Poitou-Charentes, préfète de la Vienne, ancienne directrice de l'urbanisme de la Ville de Paris, ancienne directrice des concessions d'Eiffage, ancienne directrice de la stratégie de la SNCF, ancienne directrice du cabinet de Mme Ségolène ROYAL au ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, ancienne collaboratrice de M. Lionel JOSPIN à Matignon, ancienne ministre de la Transition écologique et solidaire, ancienne ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, ancienne Premier ministre.

- CANTAL 1ère circ. - M. Vincent DESCOEUR [DVD] (Sortant), né en décembre 1962, professeur agrégé de biologie, élu depuis 2017 après l'avoir été de 2007 à 2012, conseiller départemental et ancien président du conseil départemental, ancien maire de Montsalvy.

- CHARENTE 2ème circ. - Mme Sandra MARSAUD [ENS-Hor] (Sortant), née en janvier 1974, élue depuis 2017, conseillère municipale Saint-Même-les-Carrières, ancien manager opérationnel à la CPAM de la Charente, ancienne responsable d'un bureau d'études en urbanisme et développement local.

- CHARENTE-MARITIME 5ème circ. - M. Christophe PLASSARD [HOR] (Sortant), né en novembre 1967, élu depuis 2022, président du groupe d'études parlementaire Economie fluviale et maritime et filière halieutique, conseiller municipal de Royan, ancien dirigeant de Baillard Metel & Compagnie (communication par l'objet), ancien vice-président du Ceser Nouvelle-Aquitainecréateur et ancien dirigeant de BDM Communication.

- CHER 1ère circ. - M. François CORMIER-BOULIGEON [ENS-Ren] (Sortant), né en novembre 1972, élu depuis 2017, président de la fédération départementale du Cher du parti Renaissance, ancien collaborateur de M. Patrick KANNER au ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, ancien chef adjoint de cabinet de M. Emmanuel MACRON à Bercy.

- CHER 3ème circ. - M. Loïc KERVRAN [ENS-Hor] (Sortant), né en février 1984, élu depuis 2017, vice-président de la commission de la défense nationale et des forces armées, ancien président de la Commission de vérification des fonds spéciaux, ancien directeur adjoint de l'inspection générale d'HSBC France, ancien délégué départemental d'En Marche !.

- CORREZE 1ère circ. - M. François HOLLANDE [NFP-PS], né en août 1954, ENA, conseiller référendaire honoraire à la Cour des comptes, président de la Fondation la France s'engage, président d'honneur de l'association @StopCorruption, fondateur et gérant de la SARL RDPA (Réflexions, Débats, Perspectives et Analyses), ancien Premier secrétaire du PS, ancien député (1ère circ : Tulle) (1988/1993 et 1997/2012) et ancien président du conseil général, ancien député au Parlement européen, ancien conseiller régional du Limousin, ancien maire de Tulle, ancien président de la République.

- CORSE-DU-SUD 2ème circ. - M. Paul-André COLOMBANI [REG] (Sortant), né en août 1967, médecin généraliste, élu depuis 2017, ancien conseiller (REG) à l'Assemblée de Corse, ancien président de l'Observatoire régional de santé.

- HAUTE-CORSE 1ère circ. - M. Michel CASTELLANI [REG] (Sortant), né en septembre 1945, ancien professeur d'économie et responsable pédagogique du Master 2 administration des entreprises à l'université de Corse, élu depuis 2017, ancien conseiller à l'Assemblée de Corse.

- HAUTE-CORSE 2ème circ. - M. François-Xavier CECCOLI [DVD], né en octobre 1968, président de la Banque alimentaire agricole de Corse, maire de San-Giuliano, président de la fédération LR de la Haute-Corse, ancien conseiller à l'Assemblée de Corse.

- COTE-D'OR 5ème circ. - M. René LIORET [RN], né en janvier 1952, conseiller régional (RN) de Bourgogne-Franche-Comté, ancien directeur des opérations aux Laboratoires URGO Healthcare.

- COTES-D'ARMOR 2ème circ. - M. Hervé BERVILLE [ENS-Ren] (Sortant), né en janvier 1990, économiste, élu depuis 2017, secrétaire d'Etat chargé de la Mer et de la Biodiversité, ancien porte-parole de La République en Marche (LaREM), ancien chercheur à l'Université de Stanford.

- COTES-D'ARMOR 3ème circ. - M. Corentin LE FUR [LR], chargé de mission sur les questions budgétaires et financières au groupe LR de l'Assemblée nationale, conseiller municipal de Quintin, fils de M. Marc LE FUR, administrateur civil honoraire, député (LR) des Côtes-d'Armor (3ème circonscription), qui ne se représente pas, conseiller régional (LR) de Bretagne.

- DORDOGNE 1ère circ. - Mme Nadine LECHON [RN], née en avril 1963, agricultrice au Fleix, ancienne commerçante de Bergerac, militante au sein du RN.

- DORDOGNE 4ème circ. - M. Sébastien PEYTAVIE [UG-Gén.S] (Sortant), né en avril 1982, psychologue, élu depuis 2022, co-président du groupe d'études parlementaire Handicap et inclusion, adhérent à Génération.s.

- DOUBS 1ère circ. - M. Thomas LUTZ [RN], né en mars 1973, chef d'entreprise, directeur de "PolyPack", installé à Châtillon-le-Duc et "Chalon Equip" à Chalon-sur-Saône, conseiller régional (RN) de Bourgogne-Franche-Comté, ancien membre de la marine nationale.

- Doubs 2ème circ. - Mme Dominique VOYNET [UG-Ecolo], née en novembre 1958, inspectrice générale des affaires sociales honoraire, ancienne députée européenne, ancienne députée et ancienne conseillère générale (Verts) du Jura, ancienne conseillère régionale de Franche-Comté, ancienne sénatrice (ratt.adm.PS) de la Seine-Saint-Denis, ancienne maire (EE-LV) de Montreuil, ancien ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, ancienne candidate à la présidence de la République en 1995 et 2007.

- DOUBS 5ème circ. - Mme Annie GENEVARD [LR] (Sortant), née en septembre 1956, professeure certifiée de lettres classiques, élue depuis 2012, ancienne vice-présidente de l'Assemblée nationale, présidente de la commission permanente du Conseil national de la montagne, secrétaire générale des Républicains (LR) et ancienne présidente du Conseil national des LR, présidente de la fédération LR du Doubs, ancienne maire de Morteau, ancienne vice-présidente de l'Association des maires de France (AMF), ancienne conseillère régionale de Franche-Comté.

- DROME 1ère circ. - M. Paul CHRISTOPHLE [UG-PS], né en février 1987, directeur du développement et de l'expertise de l'association Unis-Cité, ancien directeur de projet, chargé de développer l'activité conseil de Korelya (conseil stratégique pour les investissements croisés France / Corée), ancien collaborateur de M. Patrick KANNER au ministère ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports et de Mme Fleur PELLERIN au ministère de la Culture et de la Communication.

- DROME 3ème circ. - Mme Marie POCHON [UG-Ecolo] (Sortant), née en mai 1990, élue depuis 2022, co-présidente du groupe d'études parlementaire Impact des changements climatiques, membre du collège parlementaire de l'Association des petites villes de France, ancienne collaboratrice parlementaire de Mme Marie TOUSSAINT, députée (Verts/ALE) au Parlement européen, ancienne secrétaire générale de l'association Notre affaire à tous, ancienne porte-parole de la Fédération des Jeunes Verts Européens.

- EURE 4ème circ. - M. Philippe BRUN [UG-PS] (Sortant), né en octobre 1991, ENA (promotion "Georges Clemenceau"), conseiller de tribunal administratif et de cour administrative d'appel, élu depuis 2022, secrétaire national thématique "Transition énergétique" du Parti socialiste (PS), ancien rapporteur public au tribunal administratif de Montreuil, ancien attaché parlementaire de Mme Axelle LEMAIRE, alors députée (PS) représentant les Français établis hors de France.

- EURE-ET-LOIR 1ère circ. - M. Guillaume KASBARIAN [ENS-Ren] (Sortant), né en février 1987, élu depuis 2017, ministre délégué chargé du Logement, président de la fédération départementale de l'Eure-et-Loir du parti Renaissance, ancien manager PMP Performance management Partner (cabinet de conseil aux entreprises), ancien référent départemental d'Eure-et-Loir du mouvement En marche !.

- EURE-ET-LOIR 2ème circ. - M. Olivier MARLEIX [LR] (Sortant), né en février 1971, fonctionnaire, élu depuis 2012, président du groupe Les Républicains (LR) de l'Assemblée nationale, membre de la communauté d'agglomération du Pays de Dreux, membre du comité stratégique et ancien vice-président des Républicains (LR), président de la fédération LR de l'Eure-et-Loir, ancien maire d'Anet, ancien conseiller général, ancien directeur général des services départementaux de l'Eure-et-Loir, ancien président de l'Union des jeunes pour le progrès, ancien collaborateur de M. Claude GUEANT au ministère de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration, ancien collaborateur de M. Nicolas SARKOZY à l'Elysée.

- FINISTERE 1ère circ. - Mme Annaïg LE MEUR [ENS-Ren] (Sortant), née en avril 1973, orthopédiste, élue depuis 2017, whip du groupe Renaissance pour la commission des affaires économiques à l'Assemblée nationale, chargée d'une mission temporaire sur la fiscalité locative, présidente de la commission d'examen des pratiques commerciales, conseillère municipale de Quimper, conseillère communautaire de la communauté d'agglomération Quimper Bretagne occidentale.

- FINISTERE 3ème circ. - M. Didier LE GAC [ENS-Ren] (Sortant), né en juillet 1965, formateur pour adultes, élu depuis 2017, président du groupe d'études parlementaire Amiante, ancien conseiller départemental (PS), ancien maire de Lampaul-Plouarzel.

- FINISTERE 4ème circ. - Mme Sandrine LE FEUR [ENS-Ren] (Sortant), née en mars 1991, agricultrice bio installée à Pleyber-Christ, élue depuis 2017, cofondatrice du magasin de producteurs Elocop, co-présidente du groupe d'études parlementaire Espaces naturels protégés.

- FINISTERE 5ème circ. - Mme Graziella MELCHIOR [ENS-Ren] (Sortant), née en avril 1960, enseignante en communication et management d'entreprise à l'IUT de Brest, élue depuis 2017.

- FINISTERE 6ème circ. - Mme Mélanie THOMIN [UG-PS] (Sortant), née en juin 1984, institutrice, élue depuis 2022, conseillère municipale d'Hanvec, secrétaire nationale thématique "Solidarités de proximité" du Parti socialiste (PS).

- FINISTERE 7ème circ. - Mme Liliana TANGUY [ENS-Ren] (Sortant), née en mars 1967, fonctionnaire en milieu hospitalier, élue depuis 2017, vice-présidente de la commission des affaires européennes.

- GERS 1ère circ. - M. Jean-René CAZENEUVE [ENS-Ren] (Sortant), né en juin 1958, élu depuis 2017, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, membre du collège parlementaire de l'Association des petites villes de France, ancien président de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation de l'Assemblée nationale, ancien directeur général adjoint commercial, membre du comité exécutif, de Bouygues Telecom, ancien directeur de la filiale française d'Apple.

- HAUTE-GARONNE 1ère circ. - M. Hadrien CLOUET [UG-LFI] (Sortant), né en juillet 1991, élu depuis 2022, ancien chercheur associé (Emploi, sous-emploi et chômage, gouvernance des entreprises) au Centre de sociologie des organisation de Sciences Po.

- HAUTE-GARONNE 3ème circ. - Mme Corinne VIGNON [ENS-Ren] (Sortant), née en juin 1963, ancienne chef d'entreprise, élue depuis 2017, présidente du groupe d'études parlementaire Condition et bien-être des animaux, ancienne maire de Flourens, ancienne directrice de la communication de la Mutuelle Générale.

- HAUTE-GARONNE 9ème circ.Mme Christine ARRIGHI [UG-Ecolo] (Sortant), née en septembre 1959, administratrice des finances publiques retraitée, élue depuis 2022, co-présidente du groupe d'études parlementaire Aéronautique et espace, ancienne adjointe au maire de Ramonville.

- HAUTE-GARONNE 8ème circ. - M. Joël AVIRAGNET [UG-PS] (Sortant), né en juin 1956, directeur d'établissements sociaux et médico sociaux, élu depuis 2017 après avoir été député en 2014-2015, ancien maire d'Encausse-les-Thermes, ancien suppléant de Mme Carole DELGA, députée (SRC) de Haute-Garonne.

- GIRONDE 5ème circ. - Mme Pascale GOT [UG-PS], née en avril 1961, vice-présidente (PS) du conseil départemental, chargée de la Protection de l'environnement, espaces naturels sensibles, gestion des risques, co-présidente du Comité national de suivi de la stratégie nationale relative à l'érosion littorale, présidente du comité de la filière forêt et bois de l'Institut national de l'information géographique et forestière, ancienne députée (5ème circ) (2007/2017), ancienne journaliste aux Antilles pour Radio Caraïbes International.

- ILLE-ET-VILAINE 6ème circ. - M. Thierry BENOIT [ENS-Hor] (Sortant), né en septembre 1966, représentant de commerce, élu depuis 2007, vice-président de la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, ancien conseiller départemental, ancien secrétaire général de l'Alliance centriste.

- INDRE 1ère circ. - M. François JOLIVET [ENS-Hor] (Sortant), né en mars 1966, élu depuis 2017, vice-président de la commission des finances, conseiller communautaire de Châteauroux Métropole, ancien directeur général d'ICF Habitat Atlantique, ancien président de l'association des directeurs d'Office public d'habitation (OPH) de la région Centre, ancien maire (LR) de Saint-Maur, ancien vice-président de la communauté d'agglomération de Châteauroux, ancien conseiller régional du Centre.

- INDRE 2ème circ. - M. Nicolas FORISSIER [LR] (Sortant), né en février 1961, consultant (NFConsulting), élu depuis 2017 après l'avoir été de 1993 à 2004 puis de 2007 à 2012, conseiller régional du Centre-Val de Loire, et président du groupe de l'Union de la droite, du centre et des indépendants au conseil régional, président de la fédération LR de l'Indre, co-fondateur du think tank "Les Hussards", ancien maire de La Châtre, ancien gérant de l'hebdomadaire "L'Echo du Berry", ancien gérant de l'imprimerie George Sand, ancien député, ancien secrétaire d'Etat à l'Agriculture, à l'Alimentation, à la Pêche et aux Affaires rurales.

- INDRE-ET-LOIRE 1ère circ. - M. Charles FOURNIER [UG-Ecolo] (Sortant), né en mars 1968, élu depuis 2022, vice-président du groupe Ecologiste de l'Assemblée nationale, chargé des relations extérieures, ancien consultant formateur facilitateur chez Oxalis Scop, conseiller régional (EELV) du Centre-Val de Loire.

- INDRE-ET-LOIRE 2ème circ. - M. Daniel LABARONNE [ENS-Ren] (Sortant), né en juillet 1955, professeur de faculté, élu depuis 2017, ancien vice-président de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, conseiller communautaire de la communauté de communes Bléré Val de Cher, ancien maire (DVG) de Bléré.

- INDRE-ET-LOIRE 4ème circ. - M. Laurent BAUMEL [UG-PS], né en août 1965, adjoint de direction à la Banque de France, conseiller municipal (DVG) de Chinon, ancien député (PS) (4ème circ) (2012/2017), ancien maire de Ballan-Miré.

- INDRE-ET-LOIRE 5ème circ. - Mme Sabine THILLAYE [ENS-Mod] (Sortant), née en mai 1959, franco-allemande, élue depuis 2017, ancienne présidente de la commission des affaires européennes, co-fondatrice et ancienne cogérante de l'agence conseils en communication et signalisation OTC à Saint-Cyr-sur-Loire, ancienne co-présidente de l'Assemblée parlementaire franco-allemande.

- ISERE 2ème circ. - Mme Cyrielle CHATELAIN [UG-Ecolo] (Sortant), née en juillet 1987, élue depuis 2022, présidente du groupe Ecologiste à l'Assemblée nationale, ancienne conseillère technique au cabinet du président de la Métropole de Lyon, ancienne cheffe de projet rapprochement Actis - Office Public de l'Habitat, ancienne assistante parlementaire à l'Assemblée nationale.

- ISERE 4ème circ. - Mme Marie-Noëlle BATTISTEL [UG-PS] (Sortant), née en août 1956, chef d'entreprise de transports scolaires, élue depuis 2010, vice-présidente de la commission des affaires économiques et ancienne vice-présidente de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, ancienne conseillère régionale d'Auvergne-Rhône-Alpes, ancienne maire de la Salle-en-Beaumont, ancienne présidente de l'Association nationale des élus de la montagne.

- ISERE 7ème circ. - M. Yannick NEUDER [LR] (Sortant), né en mars 1969, cardiologue, élu depuis 2022, vice-président de la commission des affaires sociales, conseiller régional (LR) d'Auvergne-Rhône-Alpes, président de la fédération LR de l'Isère, ancien maire de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs, ancien président de la commission Europe et Contractualisation de Régions de France.

- LANDES 1ère circ. - Mme Geneviève DARRIEUSSECQ [ENS-Mod] (Sortant), née en mars 1956, médecin, élue depuis 2017, conseillère municipale et ancienne maire de Mont-de-Marsan, vice-présidente du Mouvement Démocrate (MoDem), ancienne présidente du conseil d'administration de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre, ancienne conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine, ancienne présidente de Mont-de-Marsan Agglomération, ancienne conseillère départementale, ancienne secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Armées, ancienne ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, ancienne ministre déléguée chargée des Personnes handicapées.

- LANDES 3ème circ. - M. Boris VALLAUD [UG-PS] (Sortant), né en juillet 1975, ENA (promotion "Léopold Sédar Senghor"), administrateur de l'Etat, élu depuis 2017, président et ancien porte-parole du groupe socialistes et apparentés (PS), conseiller départemental, porte-parole du Parti socialiste (PS), chargé de l'Europe, ancien directeur général des services départementaux de la Saône-et-Loire, ancien secrétaire général adjoint de la présidence de la République et ancien conseiller à la présidence aux côtés de M. François HOLLANDE, ancien directeur du cabinet de M. Arnaud MONTEBOURG au ministère de l'Economie, du Redressement productif et du Numérique.

- LOIR-ET-CHER 1ère circ. - M. Marc FESNEAU [ENS-Mod] (Sortant), né en janvier 1971, élu depuis 2017, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, conseiller régional du Centre-Val de Loire, premier vice-président du MoDem, président du MoDem du Loir-et-Cher, ancien maire (MoDem) de Marchenoir, ancien président de la communauté de communes Beauce Val de Loire, ancien conseiller régional du Centre, ancien ministre chargé des Relations avec le Parlement et de la Participation citoyenne.

- LOIR-ET-CHER 2ème circ. - M. Roger CHUDEAU [RN] (Sortant), né en septembre 1949, inspecteur général de l'éducation nationale honoraire, élu depuis 2022, ancien directeur de l'encadrement à la direction générale des ressources humaines, sous l'autorité conjointe du ministère de l'Education nationale et du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ancien collaborateur de MM. Gilles de ROBIEN au ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et de François FILLON à Matignon.

- HAUTE-LOIRE 1ère circ. - M. Laurent WAUQUIEZ [LR], né en avril 1975, ENA, maître des requêtes au Conseil d'Etat, président (LR) du Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, vice-président de Régions de France, conseiller municipal et ancien maire du Puy-en-Velay, vice-président de la Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay, délégué au développement économique et au numérique, suppléant de Mme Isabelle VALENTIN, députée (LR) de la Haute-Loire, président de la fédération LR de la Haute-Loire, ancien député (2004/2007 et 2012/2017), ancien secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, porte-parole du gouvernement (2ème gouvernement de M. François FiILLON), ancien secrétaire d'Etat chargé de l'Emploi, ancien ministre chargé des Affaires européennes, ancien ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

- HERAULT 6ème circ. - M. Julien GABARRON [RN], né en mars 1981, ingénieur commercial chez Fiducial, responsable départemental du RN.

- LOIRE 4ème circ. - Mme Sylvie BONNET [LR] (Sortant), née en décembre 1969, proclamée députée en décembre 2023 en remplacement de M. Dino CINIERI, démissionnaire), conseillère départementale (LR).

- LOIRE-ATLANTIQUE 7ème circ. - Mme Sandrine JOSSO [ENS-Mod] (Sortant), née en septembre 1975, cheffe d'entreprise dans le secteur de la nutrition, élue depuis 2017, vice-présidente de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, co-présidente du groupe d'études parlementaire Cancer, chargée d'une mission temporaire sur la soumission chimique comme forme de violence faite aux femmes, ancienne membre de l'Alliance Centriste.

- LOIRE ATLANTIQUE 10ème circ. - Mme Sophie ERRANTE [ENS-Ren] (Sortant), née en juillet 1971, chef entreprise, élue depuis 2012, ancienne présidente de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations, ancienne vice-présidente du groupe Socialiste, écologiste et républicain (SER), ancienne maire de La Chapelle-Heulin.

- LOIRET 1ère circ. - Mme Stéphanie RIST [ENS-Ren] (Sortant), née en août 1973, médecin rhumatologue, élue depuis 2017, rapporteure générale de la commission des affaires sociales et du projet de loi de financement de la sécurité sociale, ancienne chef de pôle de médecine au CHR d'Orléans, ancienne vice-présidente médicale du CHR chargée de la stratégie, médecin coordonnateur du projet de groupement hospitalier du Territoire d'Orléans.

- LOT-ET-GARONNE 2ème circ. - Mme Hélène LAPORTE [RN] (Sortant), née en décembre 1978, analyste bancaire et conseillère en gestion du patrimoine,élue depuis 2022, vice-présidente du Rassemblement national (RN), membre du bureau exécutif, secrétaire départementale du RN Lot-et-Garonne, ancienne députée (ID) au Parlement européen, ancienne conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine.

- MAINE-ET-LOIRE 5ème circ. - M. Denis MASSEGLIA [ENS-Ren] (Sortant), né en avril 1981, ingénieur mécanique, élu depuis 2017, président du groupe d'études parlementaire Jeux vidéo, président de la fédération départementale du Maine-et-Loire du parti Renaissance.

- MANCHE 1ère circ. - M. Philippe GOSSELIN [DVD] (Sortant), né en octobre 1966, maître de conférences de droit public à l'Institut d'études politiques de Paris, élu depuis 2007, vice-président de la commission des lois, juge titulaire à la Cour de justice de la République, membre de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), conseiller départemental (DVD), président de la fédération LR de la Manche, ancien maire de Remilly-sur-Lozon.

- MANCHE 3ème circ. - M. Stéphane TRAVERT [ENS-Ren] (Sortant), né en octobre 1969, élu depuis 2012, président de la commission des affaires économiques, président de l'Observatoire national de la présence postale, ancien conseiller régional de Normandie, ancien délégué national du mouvement "En Marche !", ancien premier secrétaire de la fédération PS de la Manche, ancien ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation.

- MARNE 5ème circ. - M. Charles de COURSON [DVD] (Sortant), né en avril 1952, ENA (promotion "Michel de l'Hospital"), conseiller référendaire honoraire à la Cour des comptes, élu depuis 1993, conseiller départemental (Les Centristes), trésorier national des Centristes, ancien maire de Vanault-les-Dames, ancien conseiller régional de Champagne-Ardenne.

- MAYENNE 3ème circ. - M. Yannick FAVENNEC [HOR] (Sortant), né en août 1958, cadre supérieur, élu depuis 2002, réélu au premier tour en 2022, ancien membre du Club parlementaire sur l'avenir de l'audiovisuel et des médias (CPAA), ancien conseiller régional des Pays-de-la-Loire, ancien vice-président de l'Union des Démocrates et Indépendants (UDI), ancien directeur des relations extérieures de Bull France, ancien vice-président de l'Association pour les relations avec les pouvoirs publics, ancien collaborateur de Mme Christine CHAUVET au secrétariat d'Etat au Commerce extérieur et de M. François LEOTARD au ministère de la Culture et de la Communication.

- MEURTHE-ET-MOSELLE 6ème circ. - M. Anthony BOULOGNE [RN], né en juin 1993, responsable commercial dans une entreprise du secteur informatique.

- MOSELLE 2ème circ. - M. Ludovic MENDES [ENS-Ren] (Sortant), né en avril 1987, élu depuis 2017, porte-parole du groupe Renaissance, ancien directeur régional des ventes chez Santor, filiale du groupe ECF.

- MOSELLE 4ème circ. - M. Fabien DI FILIPPO [LR] (Sortant), né en août 1986, élu depuis 2017, conseiller municipal de Sarrebourg, vice-président des Républicains, président de la fédération LR de la Moselle, ancien analyste chez Rexel.

- NORD 6ème circ. - Mme Charlotte PARMENTIER-LECOCQ [ENS-Ren] (Sortant), née en juillet 1977, élue depuis 2017, présidente de la commission des affaires sociales, conseillère départementale (UPN), ancienne directrice d'un cabinet de conseil en ressources humaines.

- NORD 7ème circ. - Mme Félicie GERARD [ENS-Hor] (Sortant), née en janvier 1974, élue depuis 2022, conseillère municipale et ancienne adjointe au maire de Wasquehal, ancienne manager territorial chez Enedis.

- NORD 8ème circ. - M. David GUIRAUD [UG-LFI] (Sortant), né en novembre 1992, élu depuis 2022, président du groupe d'études parlementaire Pauvreté, précarité, non-recours aux droits et sans-abri, porte-parole jeunesse de LFI.

- NORD 9ème circ. - Mme Violette SPILLEBOUT [ENS-Ren] (Sortant), née en septembre 1972, élue depuis 2022, porte-parole du groupe Renaissance, conseillère municipale (REM) de Lille, déléguée fonctionnelle aux assemblées départementales de Renaissance, ancienne cheffe de projet Ressources humaines de l'axe Nord de la SNCF, ancienne directrice de la relation client et des situations sensibles et ancienne directrice des relations extérieures de Voyages SNCF, ancienne directrice du cabinet de Mme Martine AUBRY, maire (PS) de Lille.

- NORD 10ème circ. - M. Gérald DARMANIN [ENS-Ren] (Sortant), né en octobre 1982, élu depuis 2022 après l'avoir été de 2012 à 2016, ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, conseiller municipal (Renaissance) et ancien maire de Tourcoing, conseiller métropolitain de la Métropole européenne de Lille, secrétaire général délégué de Renaissance, chargé de la formation, président de la fédération départementale du Nord de Renaissance, ancien conseiller départemental (DVD) du Nord, ancien conseiller régional des Hauts-de-France, ancien ministre de l'Action et des Comptes.

- NORD 14ème circ. - M. Paul CHRISTOPHE [DVD-Hor] (Sortant), né en février 1971, élu depuis 2017, vice-président de la commission des affaires sociales, vice-président de la délégation aux droits des enfants, co-président du groupe d'études parlementaire Filière brassicole, conseiller départemental (DVD), délégué national du parti "Agir, la droite constructive", chargé des relations avec le monde associatif et consulaire, ancien maire de Zuydcoote.

- NORD 21ème circ. - Mme Valérie LETARD [UDI-UDI/Ens] (Sortant), née en octobre 1962, conseillère départementale (UCD), secrétaire nationale de l'Association des communautés de France (AdCF), présidente du conseil national de l'Union des Démocrates et Indépendants (UDI), porte-parole, présidente de la fédération UDI du Nord, membre de la délégation française au Comité des régions de l'Union européenne, ancienne conseillère régionale des Hauts-de-France, ancienne sénatrice (UC) du Nord de 2010 à 2023 après l'avoir été de 2001 à 2007, ancienne vice-présidente du Sénat, ancienne secrétaire d'Etat chargée de la Solidarité, ancienne secrétaire d'Etat chargée des Technologies vertes et des Négociations sur le climat, ancienne secrétaire d'Etat auprès du ministre.

- OISE 3ème circ. - M. Alexandre SABATOU [RN] (Sortant), né en février 1993, ingénieur, élu depuis 2022, co-président du groupe d'études parlementaire Simplification administrative, membre de l'Avenir Français, ancien chef de projet SI dédouanement et refonte des process import-export à la direction générale des douanes et droits indirects, ancien président des Jeunes de Debout la France.

- OISE 4ème circ. - M. Eric WOERTH [ENS-Ren] (Sortant), né en janvier 1956, élu depuis 2010 après l'avoir été de 2002 à 2004, puis de 2005 à 2007, questeur de l'Assemblée nationale, ancien président de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire de l'Assemblée nationale, ancien maire de Chantilly, fondateur du Club de la Boussole, ancien conseiller régional de Picardie, ancienvsecrétaire général des Républicains, chargé du projet, ancien président de la fédération LR de l'Oise, ancien secrétaire d'Etat à la Réforme de l'Etat, ancien ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, ancien ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique.

- ORNE 2ème circ. - Mme Véronique LOUWAGIE [DVD] (Sortant), née en mars 1961, experte comptable-commissaire aux comptes, élue depuis 2012, Vice-présidente du groupe Les Républicains (LR), vice-présidente de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, conseillère communautaire de la communauté de communes Pays de L'Aigle, conseillère départementale, conseillère municipale et ancienne maire de l'Aigle, ancienne conseillère régionale de Basse-Normandie.

- PAS-DE-CALAIS 2ème circ. - Mme Agnès PANNIER-RUNACHER [ENS-Ren], née en juin 1974, inspectrice des finances, ministre déléguée auprès du ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, ancienne ministre de la Transition énergétique, Ancienne ministre déléguée chargée de l'Industrie, ancienne secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances, ancienn directrice générale déléguée de la Compagnie des Alpes.

- PARIS 1ère circ. - M. Sylvain MAILLARD [ENS-Ren] (Sortant), né en avril 1974, élu depuis 2017, président du groupe Renaissance, président de la fédération départementale de Paris du parti Renaissance, fondateur et ancien CEO d'Alantys Technology, ancien porte-parole du groupe La République en Marche (REM) à l'Assemblée nationale.

- PARIS 4ème circ. - Mme Astrid PANOSYAN-BOUVET [ENS-Ren] (Sortant), née en août 1971, élue depuis 2022, co-présidente du groupe d'études parlementaire Economie sociale et solidaire et responsabilité sociétale des entreprises, co-fondatrice d'En-Marche, ancienne trésorière nationale, ancienne conseillère spéciale RSE et ancienne directrice générale fonctions centrales et membre du directoire d'Unibail-Rodamco-Westfield, ancienne secrétaire générale de Groupama, ancienne collaboratrice de M. Emmanuel MACRON au ministère de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique.

- PARIS 12ème circ. - Mme Olivia GREGOIRE [ENS-Ren] (Sortant), née en septembre 1978, élue depuis 2017, ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation, ancienne porte-parole du groupe La République en Marche (REM) à l'Assemblée nationale, ancienne vice-présidente de la commission des finances, fondatrice et ancienne directrice du cabinet de conseil en communication et accompagnement des entreprises Olicare, ancienne directrice associée d'iStrat, cabinet d'intelligence économique spécialisé dans l'environnement digital, ancienne responsable éditoriale et communication de la mission Etalab, ancienne directrice de la communication et du développement durable du pôle Conditionnement du groupe Saint-Gobain, ancienne collaboratrice de MM. Xavier BERTRAND puis Philippe BAS au ministère de la Santé et des Solidarités, ancienne secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance, chargée de l'Economie sociale, solidaire et responsable, ancienne secrétaire d'Etat auprès de la Première ministre, Porte-parole du gouvernement, ancienne ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme.

- PUY-DE-DOME 4ème circ. - Mme Delphine LINGEMANN [ENS-Mod] (Sortant), née en novembre 1972, élue depuis 2022, enseignante associée à Polytech Clermont, Sigma Clermont et à l'Université Clermont Auvergne, fondatrice et ancienne directrice de Become, agence de conseil en communication basée à Clermont-Ferrand, ancienne adjointe au maire à Royat, déléguée à l'environnement, attractivité de Royat, commerces.

- PUY-DE-DOME 5ème circ. - M. André CHASSAIGNE [UG-PCF] (Sortant), né en juillet 1950, principal de collège retraité, élu depuis 2002, président du groupe de la Gauche démocrate et républicaine - Nupes (GDR-Nupes) à l'Assemblée nationale, ancien conseiller régional d'Auvergne, ancien conseiller général, ancien maire de Saint-Amant-Roche-Savine, ancien président de l'Association nationale des élus communistes et républicains.

- BAS-RHIN 4ème circ. - Mme Françoise BUFFET [ENS-Ren] (Sortant), née en décembre 1953, ancienne chef d'entreprise, élue depuis 2022, ancienne conseillère (DVG) d'Alsace, ancienne adjointe de M. Roland RIES à la mairie de Strasbourg.

- BAS-RHIN 5ème circ. - M. Charles SITZENSTUHL [ENS-Ren] (Sortant), né en décembre 1988, élu depuis 2022, vice-président de la commission des affaires européennes, conseiller (UD) d'Alsace, ancien adjoint au maire de Sélestat (Bas-Rhin), chargé des finances et des domaines, ancien conseiller régional du Grand Est, ancien collaborateur de M. Bruno LE MAIRE au ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance.

- BAS-RHIN 6ème circ. - Mme Louise MOREL [ENS-Mod] (Sortant), née en octobre 1995, cadre d'entreprise dans l'agroalimentaire, élue depuis 2022, membre du conseil exécutif du Mouvement Démocrate (MoDem).

- BAS-RHIN 7ème circ. - M. Parick HETZEL [LR] (Sortant), né en juillet 1964, professeur des universités, élu depuis 2012, vice-président du groupe Les Républicains (LR) à l'Assemblée nationale, vice-président du Comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques, président du groupe d'études parlementaire Enseignement privé, président du conseil d'école de l'EM Strasbourg Business School (IECS), secrétaire général de Force Républicaine, vice-président de la Commission nationale d'investiture des Républicains (LR), ancien directeur général pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ancien collaborateur de M. François FILLON à Matignon.

- HAUT-RHIN 1ère circ. - Mme Brigitte KLINKERT [ENS-Ren] (Sortant), née en juillet 1956, élue depuis 2022, questeure de l'Assemblée nationale, conseillère (UCD) d'Alsace et ancienne conseillère départementale (LR) du Haut-Rhin, ancienne conseillère régionale (DVC) du Grand Est, ancienne adjointe au maire de Colmar, ancienne ministre déléguée chargée de l'Insertion.

- HAUT-RHIN 5ème circ. - M. Olivier BECHT [ENS-Ren] (Sortant), né en avril 1976, ENA (promotion "Léopold Sédar Senghor"), premier conseiller de tribunal administratif et de cour administrative d'appel, élu depuis 2017, ancien président du groupe Agir Ensemble (AE) à l'Assemblée nationale, conseiller municipal et ancien maire de Rixheim, conseiller communautaire de Mulhouse Alsace Agglomération, porte-parole du parti "Agir, la droite constructive", chargé de la coordination des idées, ancien conseiller départemental, ancien ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité et des Français de l'étranger.

- RHONE 12ème circ. - M. Cyrille ISAAC-SIBILLE [ENS-Mod] (Sortant), né en avril 1958, médecin ORL à la clinique Charcot et au sein des Hôpitaux de Lyon, élu depuis 2017, co-président de la Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale (MECSS), conseiller municipal et ancien adjoint au maire de Sainte-Foy-Lès-Lyon.

- SAONE-ET-LOIRE 4ème circ. - M. Eric MICHOUX [UXD-LR/RN], né en juin 1959, président-directeur général du groupe Galilé, maire (MoDem) d'Epervans, président délégué à l'économie de la communauté d'agglomération du Grand Chalon.

- SARTHE 5ème circ. - M. Jean-Carles GRELIER [ENS-Ren] (Sortant), né en mars 1966, avocat, élu depuis 2017, co-président du groupe d'études parlementaire Santé mentale, conseiller départemental, ancien maire de La Ferté-Bernard, ancien conseiller régional des Pays-de-la-Loire.

- SAVOIE 1ère circ. - Mme Marina FERRARI [ENS-Mod] (Sortant), née en octobre 1973, élue depuis 2022, secrétaire d'Etat chargée du Numérique, conseillère municipale d'Aix les Bains, secrétaire générale adjointe du Mouvement Démocrate (MoDem), présidente du Mouvement Démocrate Savoie, ancienne conseillère départementale, ancienne présidente de l'Institut national de l'énergie solaire.

- SAVOIE 3ème circ. - Mme Emilie BONNIVARD [LR] (Sortant), née en août 1980, élue depuis 2017, co-présidente du groupe d'études parlementaire Montagne, conseillère régionale d'Auvergne-Rhône-Alpes, vice-présidente des Républicains (LR), ancienne chargée de développement territorial économie sociale et solidaire à la Caisse des dépôts à Lyon.

- HAUTE-SAVOIE 1ère circ. - Mme Véronique RIOTTON [ENS-Ren] (Sortant), née en novembre 1969, consultante et coach en ressources humaines, élue depuis 2017, présidente de la délégation de l'Assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, présidente du Conseil national de l'économie circulaire.

- HAUTE-SAVOIE 2ème circ. - M. Antoine ARMAND [ENS-Ren] (Sortant), né en septembre 1991, ENA (promotion "Georges Clemenceau"), inspecteur des finances, élu depuis 2022, porte-parole du groupe Renaissance, co-président du groupe d'études parlementaire Pastoralisme, délégué fonctionnel aux dons de Renaissance, Président de la fédération départementale de la Haute-Savoie de Renaissance.

- HAUTE SAVOIE 4ème circ. - Mme Virginie DUBY-MULLER [LR] (Sortant), née en août 1979, élue depuis 2012, première vice-présidente du groupe Les Républicains (LR) à l'Assemblée nationale, vice-présidente de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, chargée d'une mission temporaire sur l'ingénierie culturelle des collectivités territoriales en milieu rural, conseillère départementale, présidente du Conseil du lac Léman, vice-présidente des Républicains (LR), présidente de la fédération LR de la Haute-Savoie, ancienne conseillère régionale de Rhône-Alpes.

- HAUTE-SAVOIE 5ème circ. - Mme Anne-Cécile VIOLLAND [ENS-Hor] (Sortant), née en juin 1973, psychologue clinicienne, élue depuis 2022, présidente du groupe Santé Environnement (GSE) du 4ème Plan national Santé Environnement, conseillère municipale et ancienne maire de Neuvecelle.

- HAUTE-SAVOIE 6ème circ. - M. Xavier ROSEREN [ENS-Ren] (Sortant), né en janvier 1970, élu depuis 2017, trésorier du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, co-président du groupe d'études parlementaire Montagne, ancien gérant d'un magasin de sports (Cyprien Sports) aux Houches, ancien maire (DVD) des Houches.

- DEUX-SEVRES 2ème circ. - Mme Delphine BATHO [UG-Ecolo] (Sortant), née en mars 1973, cadre territorial, élue depuis 2007, présidente de Génération Ecologie, ancienne ministre délégué auprès du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, ancienne ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie.

- SEINE-ET-MARNE 2ème circ. - M. Frédéric VALLETOUX [ENS-Hor] (Sortant), né en août 1966, élu depuis 2022, ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention, conseiller municipal et ancien maire (Agir) de Fontainebleau, ancien conseiller régional d'Ile-de-France, ancien premier vice-président de la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau, ancien président de la Fédération hospitalière de France, ancien trésorier général adjoint de l'Association des maires de France (AMF), ancien vice-président de l'Association des journalistes du développement local.

- SEINE-ET-MARNE 5ème circ. - M. Franck RIESTER [ENS-Ren] (Sortant), né en janvier 1974, élu depuis 2007, ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité, de la Francophonie et des Français de l'étranger, conseiller municipal et ancien maire de Coulommiers, conseiller communautaire de la Communauté de communes du Pays de Coulommiers, président du parti "Agir, la droite constructive", chargé de la coordination de l'action, secrétaire général délégué du parti Renaissance, chargé des élections, président de la fédération départementale de Seine-et-Marne de Renaissance, ancien président-directeur général de Riester SA, concessionnaire automobile Peugeot, ancien co-président du Club parlementaire sur l'avenir de l'audiovisuel et des médias (CPAA), ancien membre du collège de la Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet, ancien ministre de la Culture, ancien ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité.

- SOMME 1ème circ. - M. François RUFFIN [UG-LFI] (Sortant), né en octobre 1975, journaliste, essayiste et réalisateur, élu depuis 2017, fondateur et rédacteur en chef du journal Fakir, César du meilleur film documentaire pour son premier film, Merci Patron !.

- SOMME 4ème circ. - M. Jean-Philippe TANGUY [RN] (Sortant), né en mars 1986, conseil en stratégie free lance, élu depuis 2022, conseiller régional (RN) des Hauts-de-France, ancien assistant des directeurs de la communication et du marketing des marchés publics et ancien membre du cabinet de Mme Clara GAYMARD, alors présidente de General Electric France et vice-présidente de GE International, ancien directeur adjoint de la campagne présidentielle de 2022 de Mme Marine LE PEN, ancien délégué aux fédérations de Debout La France.

- VIENNE 2ème circ. - M. Sacha HOULIE [ENS-Ren] (Sortant), né en octobre 1988, avocat, élu depuis 2017, président de la commission des lois, ancien porte-parole du groupe La République en Marche (REM) à l'Assemblée nationale, ancien président de la délégation parlementaire au renseignement, délégué fonctionnel aux partenaires sociaux de Renaissance, président de la fédération départementale de la Vienne de Renaissance, ancien délégué national d'En Marche !, cofondateur des Jeunes avec Macron en 2015.

- VIENNE 3ème circ. - M. Pascal LECAMP [ENS-Mod] (Sortant), né en avril 1958, élu depuis 2022, vice-président de la délégation française à l'Assemblée parlementaire de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), ancien maire de Civray, ancien directeur des relations parlementaires et de la coopération internationale à Business France, ancien directeur Business France en Turquie et en Norvège.

- VOSGES 3ème circ. - M. Christophe NAEGELEN [DVC-UDI] (Sortant), né en décembre 1983, élu depuis 2017, co-président du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (LIOT), co-président du groupe d'études parlementaire Prisons et conditions carcérales, co-président du groupe d'études parlementaire Simplification administrative, conseiller régional (UDI) du Grand Est, porte-parole de l'Union des Démocrates et Indépendants (UDI), ancien président de Spiller SAS, entreprise familiale de meubles, et de la Societé des Etablissements Delecluse.

- TERRITOIRE DE BELFORT 1ère circ. - M. Ian BOUCARD [LR] (Sortant), né en mai 1988, élu depuis 2017, conseiller municipal de Belfort, conseiller communautaire du Grand Belfort, conseiller départemental, secrétaire départemental des Républicains du Territoire de Belfort, ancien président de l'Office public de l'habitat du Territoire de Belfort.

- YVELINES 5ème circ. - M. Yaël BRAUN-PIVET [ENS-Ren] (Sortant), né en décembre 1970, avocate, élue depuis 2017, présidente de l'Assemblée nationale, présidente de la section française de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie, ancienne présidente de la commission des lois de l'Assemblée nationale, ancienne première vice-présidente de la délégation parlementaire au renseignement, ancienne responsable pour les Yvelines puis au niveau national des consultations gratuites d'aide juridique des Restos du Coeur, ancienne ministre des Outre-mer.

- YVELINES 10ème circ. - Mme Aurore BERGE [ENS-Ren] (Sortant), née en novembre 1986, élue depuis 2017, ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les Femmes et les Hommes et de la Lutte contre les discriminations, conseillère régionale d'Ile-de-France, secrétaire générale déléguée de Renaissance, chargée de la riposte, présidente de la fédération départementale des Yvelines de Renaissance, ancienne présidente déléguée du groupe République en Marche (REM) à l'Assemblée nationale, ancienne directrice conseil de Hopscotch Global PR Group, ancienne coordinatrice de la campagne digitale de M. Alain JUPPE, candidat à la primaire de la droite et du centre en vue de l'élection présidentielle de 2017.

- ESSONNE 4ème circ. - Mme Marie-Pierre RIXAIN [ENS-Ren] (Sortant), née en janvier 1977, élue depuis 2017, ancienne présidente de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, professeure en Master 2 Management, communication et marketing à l'ISCOM, consultante en communication, ancienne assistante parlementaire.

- HAUTS-DE-SEINE 8ème circ. - Mme Prisca THEVENOT [ENS-Ren] (Sortant), née en mars 1985, élue depuis 2022, ministre déléguée chargée du Renouveau démocratique, porte-parole du gouvernement, conseillère régionale (LaREM) d'Ile-de-France, ancienne porte-parole d'En marche, ancienne secrétaire d'Etat chargée de la Jeunesse et du Service national universel.

- HAUTS-DE-SEINE 9ème circ. - M. Stéphane SEJOURNE [ENS-Ren], né en mars 1985, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, secrétaire général de Renaissance, ancien député et ancien président du groupe Renew Europe (RE) au Parlement européen, ancien directeur de la campagne de La République en Marche (LaREM) pour les élections européennes de 2019, ancien collaborateur de M. Emmanuel MACRON au ministère de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique et à l'Elysée.

- HAUTS DE SEINE 10ème circ. - M. Gabriel ATTAL [ENS-Ren] (Sortant), né en mars 1989, élu depuis 2017, Premier ministre, membre de droit du bureau exécutif de Renaissance, conseiller municipal de Vanves, ancien collaborateur de Mme Marisol TOURAINE au ministère des Affaires sociales et de la Santé, ancien collaborateur de Mmes Michèle DELAUNAY et Ségolène NEUVILLE, ancien secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse, ancien secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, porte-parole du gouvernement, ancien ministre délégué chargé des Comptes publics.

- SEINE-SAINT-DENIS 4ème circ. - Mme Soumya BOUROUAHA [UG-PCF] (Sortant), née en mars 1964, élue depuis 2022, secrétaire de l'Assemblée nationale, ancienne directrice déléguée aux formations professionnelles et technologiques au lycée Le Corbusier, ancienne adjointe au maire de La Courneuve.

- SEINE SAINT-DENIS 7ème circ. - M. Alexis CORBIERE [DVG-Diss.NFP] (Sortant), né en août 1968, enseignant en lycée professionnel, élu depuis 2017, réélu au premier tour en 2022, membre du conseil d'administration et d'orientation de La Chaîne parlementaire-Assemblée nationale (LCP-AN), ancien porte-parole de M. Jean-Luc MELENCHON, ancien secrétaire national du Parti de Gauche (PG), ancien conseiller (PG) de Paris, époux de Mme Raquel GARRIDO, avocate au barreau de Paris, députée (LFI) de Seine-Saint-Denis.

- VAL D'OISE 10ème circ. - M. Aurélien TACHE [UG-Ecolo] (Sortant), né en mai 1984, élu depuis 2017, vice-président du Conseil d'orientation de la participation, de l'intéressement, de l'épargne salariale et de l'actionnariat salarié, président du groupe d'études parlementaire Discriminations et lgbtqi-phobies, trésorier du groupe Ecologiste-Nupes (Ecolo-Nupes) de l'Assemblée nationale, ancienco-président du parti Les Nouveaux Démocrates, ancien président du Conseil national de l'habitat, ancien délégué régional du Groupe SOS, ancien secrétaire fédéral adjoint à l'Europe au Parti Socialiste Paris, ancien collaborateur de Mmes Emmanuelle COSSE au ministère du Logement et de l'Habitat durable et Sylvia PINEL au ministère du Logement, de l'Egalité des territoires et de la Ruralité, ancien délégué Logement dans l'équipe de campagne de M. Yannick JADOT, candidat EELV à l'élection présidentielle.

- POLYNESIE FRANCAISE 3ème circ. - Mme Mereana REID ARBELOT [REG-PCF] (Sortant), née en septembre 1970, aiguilleuse du ciel, proclamée députée en juin 2023 en remplacement de M. Moetai BROTHERSON, élu président de la Polynésie française.

L'Est Républicain
Edition de Lunéville ; Edition de Nancy ; Edition de Pont-à-Mousson - Toul ; Edition de Meuse
Région, mardi 12 mars 2024 806 mots, p. LUN6,BADU6,PONT6,NAAB6

Grand Est

Agriculture : pour gagner sa vie mieux vaut le raisin que le bovin

Magalie Delle-Vedove

Selon l’Insee, le Grand Est est la région de France où les ménages agricoles ont le niveau de vie moyen le plus élevé. Mais attention, tous les agriculteurs ne roulent pas sur l’or. Il y a un monde entre les revenus des filières viticoles et céréalières de Champagne et d’Alsace et les petits éleveurs lorrains.

L’Insee vient de publier une enquête sur les revenus des agriculteurs dans notre région. Elle révèle qu’entre 2015 et 2019, la moitié des ménages agricoles du Grand Est ont vécu avec au moins 4 070 euros par mois, soit 2 210 euros par mois pour une personne seule. À quelques semaines des manifestations de colère dans le monde agricole , l’annonce de ce niveau de vie médian, le plus élevé de toutes les régions de France, est un pavé dans la mare.

Les chiffres mis en avant pourraient laisser penser qu’être agriculteur dans le Grand Est est une aubaine financière . Ces chiffres sont trompeurs. Ils cachent de gros écarts de revenus d’une spécialité agricole à l’autre.

Plus on est gros plus on est riche

Car, si l’étude de l’Insee identifie le Grand Est comme la région de province où les agriculteurs gagnent le mieux leur vie, c’est parce que le Grand Est est l’une des régions de France où les viticulteurs et les très gros céréaliers sont les plus nombreux. En 2019, 32 % des non-salariés agricoles du Grand Est travaillaient principalement dans le secteur des céréales et des grandes cultures, contre 20 % en moyenne dans les autres régions de province.

De la même façon en 2019, 25 % des non-salariés agricoles du Grand Est travaillaient la vigne. Entre vignes et céréales, plus de la moitié des agriculteurs de notre région font donc commerce de spécialités agricoles plutôt lucratives. Mais là encore, l’étude de l’Insee mérite un bémol. Même en viticulture, où les revenus sont parmi les plus élevés, il existe des écarts substantiels entre les différentes appellations.

Céréales et double emploi

On peut comprendre que le vin et le champagne connaissent rarement la crise, mais les céréales ? Selon l’Insee, pour expliquer les revenus corrects des céréaliers du Grand Est, il faudrait creuser la piste du double emploi. La culture de céréales permettrait bien souvent au chef d’exploitation comme aux autres membres de sa famille d’exercer un autre emploi salarié.

En 2019, selon l’Insee, 32 % des céréaliers de province auraient ainsi exercé une activité salariée pendant tout ou partie de l’année en complément de leur activité non salariée, et 63 % de leurs conjoints ont travaillé en dehors de l’exploitation. Difficile d’affirmer qu’un céréalier gagne bien sa vie, s’il vit bien grâce au salaire de son conjoint ou parce qu’il travaille sur des chantiers en hiver.

Alsace, champagne : des revenus du patrimoine

Autre élément qui peut expliquer des écarts de revenus, les ménages agricoles des territoires dominés par la viticulture et les grandes cultures déclarent des revenus du patrimoine plus élevés.

Entre 2015 et 2019, la moitié des ménages agricoles des territoires de province dominés par les grandes cultures ont perçu des revenus du capital supérieurs à 400 € par mois, contre 270 € pour ceux habitant un territoire viticole et 180 € pour ceux résidant dans un territoire où prime l’élevage bovin.

14 % des ménages agricoles sous le seuil de pauvreté

L’étude de l’Insee montre donc, non pas que les agriculteurs du Grand Est vivent confortablement, mais que, d’une spécialité agricole à l’autre, on ne connaît pas les mêmes fins de mois. D’ailleurs, entre 2015 et 2019 dans le Grand Est, le niveau de vie « plancher » des 10 % des agriculteurs les plus aisés est 5,4 fois supérieur au niveau de vie des plus modestes. Un grand écart qui ne doit surtout pas éluder une triste réalité : 14 % des ménages agricoles du Grand Est vivent sous le seuil de pauvreté monétaire.

Pauvreté concentrée dans les Vosges et en Meuse

Une carte créée par l’Insee révèle les zones où se concentre la pauvreté dans le Grand Est. Et le résultat est édifiant : 25 % des agriculteurs vivant sous le seuil de pauvreté exercent dans les Vosges.

Le département de moyenne montagne concentre tout simplement une bonne partie des éleveurs lorrains. Seul le nord de la Meuse connaît les mêmes difficultés. On y trouve des éleveurs bien sûr, mais aussi beaucoup de producteurs de lait touchés par la crise. Dans le Grand Est comme ailleurs, l’élevage est le parent pauvre de l’agriculture.

Corse Matin
Settimana, Friday, April 19, 2024 1037 mots, p. 20

« La Corse est la région qui vote le moins »

Par Lisa Alessandri [email protected]

E n janvier, il figurait en 28e position dans le classement des personnalités préférées des Français publié par l’Ifop et le JDD. Populaire ? Oui, et ça fait des années que ça dure. On l’a connu un brin coincé, contant la vie des grands couronnés de ce monde. Il a été fou du Roi, décoiffé, puis guide conviant les téléspectateurs à le suivre à la découverte des secrets de l’histoire. Stéphane Bern est aussi aujourd’hui le « monsieur » patrimoine du pays, un pays qu’il connaît bien, un pays et ses villages une nouvelle fois mis en lumière le 3 juillet sur France 3.

Qui est à l’initiative du village préféré des Français ?

On avait commencé avec La maison préférée des Français. Mais, finalement, qui peut dire que sa maison est la plus belle ? Je pensais qu’il fallait davantage mettre en valeur les villages et la convivialité, l’authenticité, le patrimoine, l’humain aussi. ça s’est fait de manière concertée avec Morgan production, et ça fait 12 ans que ça dure. J’ai toujours pensé qu’il y avait une réserve incroyable de trésors, de beautés, de villages extraordinaires partout en France. Il n’y a pas d’autres pays avec une telle diversité : montagne, campagne, plage… On est vraiment un pays de cocagne et on ne s’en rend pas toujours compte.

Quels sont les critères pour candidater ?

L’authenticité, les richesses patrimoniales, du charme, de l’histoire, de la joliesse, de la gourmandise, des figures et des guides… il faut qu’il y ait tout. Je me souviens à Lumio, j’avais rencontré l’an dernier Anna Livia et Pierre-François qui s’étaient lancés dans la culture de figuiers de barbarie. Vous voyez, c’est original, intéressant, on apprend des choses. Il faut être distrayant et éducatif.

En 12 ans, qu’avez-vous pu observer ?

J’observe que ce n’est plus un gros mot de parler des villages, de la vie dans la ruralité. Après le Covid, il y a d’ailleurs eu une appétence des gens pour cette vie. Il y a aussi dans les communes des gens qui, depuis que l’émission existe, prennent conscience de l’importance que ça peut avoir sur toute la région. Concourir apporte tout cela. L’émission s’est installée, elle a son timbre, c’est la seule. Il y a une émulation qui fait que des maires se battent pour que les villages soient de plus en plus beaux. À l’inverse, car il y a toujours des contre-exemples, il y a des maires qui se moquent d’avoir un village le plus joli possible… Bétonner, construire, artificialiser… Je ne peux rien y faire.

Cela fait tout de même réagir le militant pour le patrimoine que vous êtes aujourd’hui ?

Je suis un militant de la vie rurale. C’est important. On ne peut pas pousser les gens à tous s’enterrer dans les périphéries des villes. On est complètement déshumanisé. Dans les villages, il y a encore cette convivialité, ce regard intergénérationnel, cette solidarité. On ne laisse pas les personnes âgées abandonnées. Dans les grandes villes, votre voisin peut mourir. personne ne s’en occupe. Personne, personne, personne…

On parle de plus en plus de surtourisme.

Cette donnée est-elle prise en compte

dans l’émission ?

Oui, il faut être très respectueux de l’habitat traditionnel, de la vie des gens. Je ne crois pas que les villages que nous sélectionnons soient victimes de surtourisme. On recherche l’authenticité et les vacanciers en Corse vont surtout vers les plages ou les randonnées. Ils s’arrêtent aussi parfois dans les villages, ce qui les fait vivre. Ce qu’on montre d’avantage est la vie dans les villages quand il n’y a pas de touristes. La vie réelle, la vraie vie des gens. On vient d’ailleurs à la basse saison.

Vous avez, vous aussi, avec vos fortes attaches grecques, un rapport particulier

avec l’insularité ?

Oui, on est hors du monde, hors des contingences. C’est un autre rythme. Vous vous faites accepter différemment des gens. Quand vous restez sur une île, les gens ne vous voient plus comme un touriste. On dit « il a passé l’hiver ». Quand il n’y a pas les flonflons, pas d’avions ou de bateaux toutes les trois minutes. Quand c’est plus difficile d’accès.

La Corse, est bonnet d’âne du village

et du monument préféré des Français.

Pourquoi à votre avis ?

Ils sont assez particuliers les Corses. Je constate qu’ils sont très fiers de la beauté de leurs villages, leurs monuments mais ils n’ont pas trop envie que ça se sache. Et donc ils ne votent jamais pour la Corse, comme s’ils voulaient garder pour eux le secret de la beauté de l’île ! C’est incroyable, c’est la région où on a le moins de votes, à l’inverse des Bretons, des Alsaciens et des Nordistes qui, eux, se mobilisent, font des flyers, des affiches, investissent les réseaux sociaux. Et pourtant la Corse, comme la Bretagne et l’Alsace, a une forte identité régionale. Et c’est ce qu’on valorise, l’identité culturelle. Mais j’ai aussi connu ça au Pays basque où on m’a dit « Stéphane, vous êtes le bienvenu, mais les autres touristes on ne les veut pas ! ». Je peux comprendre, je ne juge pas.

Parlons d’une autre de vos, nombreuses,

casquettes, la Mission patrimoine

qui vous a été confiée…

Je profite des tournages en Corse pour m’occuper de la mission patrimoine, et on a notamment le couvent en Balagne, à Pino plus exactement, qui a été sauvé.

François Vincentelli (ndlr : le comédien d’origine corse)  m’a averti de l’état des tours de guet sur les chemins de ronde de l’île.

On essaye de faire ça petit à petit, de participer à la restauration du patrimoine corse. Je crois pouvoir dire que je tends à montrer, avec mes émissions et la mission, combien j’aime la Corse, combien il faut exalter la fierté corse, et combien les Corses ont toutes les raisons d’être fiers de leur région.

Courrier picard
84GRAMIENS
PAGES LOCALES, dimanche 25 février 2024 1464 mots, p. 84GRAMIENS22

Aujourd’hui

Aujourd’hui

Alaincourt

Exposition « La mode féminine de la Belle Époque (1860-1900) » , de 14 h à 18 h à la Maison de Marie-Jeanne,

39, rue du Géneral-de-Gaulle. Présentation d’une collection de robes authentiques d’époque avec leurs accessoires indispensables, chapeaux, ombrelles, châles, etc. 5 €, 3,50 € de 6 à 12 ans. Renseignements : 03 23 63 62 07.

Fresnoy-le-Grand

Loto de La Fresnoysienne gymnastique, à 13 h 30 à la salle Marcel-Lesur, place du Général-de-Gaulle. Ouverture des portes à 11 h 30. Sans réservation.

La carte : 1,50 €.

Messe à 10 h 30 à l’église Saint-Éloi, rue des 7 Fusillés 1944.

Holnon

Brocante organisée par l’association des parents d’élèves de l’école, de 9 h

à 17 h à l’espace culturel Charles-Poëtte, 1, place de Vouvray.

Messe à 9 h 30 à l’église Saint-Quentin, place de Vouvray.

Moÿ-de-l’Aisne

Messe à 10 h 30 à l’église

Saint-Quentin, 2, rue Pasteur.

Pontru

Messe à 10 h 30 à l’église Saint-Rémi, rue de Berthaucourt.

Remigny

Après-midi jeux de société organisée par le comité des fêtes, à 14 h à la salle des fêtes, rue de la mairie.

Ouvert à tous. Gratuit.

Ribemont

Messe à 10 h 30 à l’église Saint-Pierre et Saint-Paul, 4, rue de l’église.

Saint-Quentin

Salon du vin et de la gastronomie organisé par Lions Club de Saint-Quentin en partenariat avec la ville

de Saint-Quentin, de 10 h à 19 h,

au gymnase du stade Marcel-Bienfait, avenue Pierre Chocquart. Plus d’une quarantaine d’exposants, avec des viticulteurs de toutes les régions de France, et des produits régionaux principalement des Hauts-de-France. Entrée : 3 €.

Bourse multi-collections organisée par le Hobby’s club, de 9 h à 17 h à la salle de Verdun, boulevard de Verdun. Cartes postales, timbres, monnaies, mignonnettes de parfum, capsules de champagne, dés à coudre, etc.

Messes à 11 h, à l’église Saint-Martin, 21, rue du Parvis Saint-Martin ;

à l’église Saint-Eloi, place Carnot ;

à l’église Notre-Dame de Remicourt,

3, avenue de la République.

Messe catholique traditionnelle

à 10 h 45 à la chapelle de l’Immaculée Conception, 38, rue des Patriotes.

Messe à 11 h à l’église Saint-Martin, 21, rue du Parvis Saint-Martin.

Visite de l’hôtel de ville organisée par Direction du patrimoine de la ville de Saint-Quentin, à 10 h 30.

Rendez-vous à office de tourisme du Saint-Quentinois, 3, rue Émile-Zola. Visite traduite en langue des signes française. Véritable symbole de la ville, l’édifice résume l’histoire séculaire de

la ville, du Moyen-Âge à nos jours.

De sa façade de style gothique flamboyant, à la salle des mariages du XVI e siècle et la salle du conseil Art déco, voyage à travers les siècles pour redécouvrir l’histoire locale. 6 €, 3 € étudiants, personnes en situation de handicap ; gratuit moins de 18 ans. Réservation à l’office de tourisme, 03 23 67 05 00

Loto organisé par le SQBB-JSC à 13 h,

à la salle Paringault, 19, rue du Président J F Kennedy. Ouverture des portes à 11 h. Le carton : 1,50 €.

Réservation : 06 20 21 10 87

Visite du Palais de l’Art déco organisée par la Direction du patrimoine de la ville de Saint-Quentin, de 14 h 30 à 15 h 30. Rendez-vous à l’espace Saint-Jacques, 14, rue de la Sellerie. Œuvre architecturale la plus moderne et la plus avant-gardiste de la ville à son ouverture, en 1927. De 3 à 6 €, gratuit moins de 18 ans. Réservation à l’office de tourisme du Saint-Quentinois (3 rue Émile-Zola), 03 23 67 05 00

Vendhuile

Messe à 10 h 30 à l’église Saint-Martin, rue de la Brasserie.

Demain

Brissy-Hamégicourt

Opération de thermographie sur

le territoire. Présentation des résultats concernant les communes de Brissy-Hamégicourt et Brissay-Choigny, par la Communauté de communes

du Val de l’Oise, de 18 h 30 à 21 h

à la salle à proximité de la mairie,

rue Sainte-Benoîte et auprès du bus itinérant France Services. Diagnostic effectué durant deux nuits aux conditions météorologiques favorables. Résultats présentés sous forme de carte, interprétés à travers un code couleur (du bleu, absence de déperditions

au rouge, déperditions élevées).

Les indications fournies ne sont en aucun cas un DPE (diagnostic de performance énergétique).

Renseignements : 03 23 66 73 17

Estrées

Bus itinérant France Services

de la Communauté de communes du Pays du Vermandois, de 9 h à 12 h.

Accès aux services publics : santé, famille, emploi, retraite, etc. Réservation : 07 88 23 13 87, 06 77 18 33 58

Hinacourt

Bus itinérant France Services

de la Communauté de communes du Val de l’Oise, de 15 h 15 à 16 h 30.

Ly-Fontaine

Bus itinérant France Services

de la Communauté de communes

du Val de l’Oise, de 14 h à 15 h.

Saint-Quentin

Bus itinérant France Services

de 10 h à 12 h 30, boulevard Cordier (proche France Travail).

À Venir

Bohain-en-Vermandois

Concours de pétanque en doublettes formées organisé par la

Pétanque bohainoise, jeudi 29 février

à 14 h 30 au boulodrome, route de Vaux. Pour le joueurs de plus de 60 ans. En quatre parties, gagnants contre gagnants. Inscriptions à partir de 13 h 30, mise de 10 € par équipe. Licence obligatoire.

Atelier « Reconditionner un ordinateur » organisé par le Centre social

et culturel, mardi 27 février de 14 h

à 17 h, à Tech Cap, 47, rue Pasteur.

Parcours d’apprentissage ouvert à tous : découverte des composants d’un PC, assemblage du matériel, détection d’éventuelles pannes ou dysfonctionnements, etc. Réservation : 06 16 69 03 70

Fayet

Atelier pâtisserie parent-enfant

organisé par Fayet en fête et animé

par La table de Fabienne, mercredi 28 février de 13 h 30 à 15 h 30 et de 15 h 30 à 17 h 30 à la salle des fêtes,

6, rue Jean-de-la-Fontaine.

Places limitées. Gratuit.

Réservation : 03 23 62 57 13,

[email protected]

Gauchy

Stage de danse modern’jazz dès

10 ans du mercredi 28 février au vendredi 1 er mars, à la Maison de la culture et des loisirs, rue Gabriel-Péri, de 18 h à 19 h 30 pour les débutant(e)s, et de 19 h 30 à 21 h pour

les confirmé(e)s. 10 €.

Renseignements : 03 23 40 20 03

Ribemont

Spectacle « Danse à travers les continents » proposé par l’association Les concerts de poche en partenariat avec la municipalité, mardi 27 février

à 20 h 30, à la salle polyvalente,

rue Blondel. Œuvres de Saint-Saëns, Brahms, Tchaïkovski, Finzi, etc, nterprétées par l’alto Léa Hennino et l’accordéoniste Fanny Vicens. De 3 € à 6 €.

Réservation : 06 76 61 83 91

Saint-Quentin

Atelier floral sur le thème « Jardin

de bulbes », organisé par l’association La Remicourtoise, et animé par Virginie Pourplanque, mercredi 28 février

de 18 h 30 à 20 h 30, à la salle du

Nain d’Alsace, rue Quentin-Barre.

30 € comprenant fleurs et matériel.

Prévoir son sécateur et ses ciseaux.

Réservation sur la page Facebook Association La Remicourtoise

Projection »balade dans le

Saint-Quentin d’autrefois, jeudi 29 février à 14 h 30, à l’office de tourisme du Saint-Quentinois, 3, rue Émile Zola. Après une année de collecte de films auprès des particuliers, l’association Archipop propose de découvrir des archives inédites, à la découverte de la ville d’autrefois et d’aujourd’hui.

6 €, 4,50 € étudiants ; gratuit moins

de 18 ans. Réservation à l’office de tourisme, 03 23 67 05 00

Balade contée « Le quincaillier

des mots » organisée par la Direction du patrimoine de la ville de Saint-Quentin, mercredi 28 février à 10 h 30 et à 14 h 30, aux Archives municipales,

53, rue Henri-Dunant.

Autour de contes fictifs, le poète Olivier Cariat présente le métier d’archivistes

et quelques documents des archives

de Saint-Quentin. 6 €, 4,50 € étudiants

et gratuit moins de 18 ans.

Réservation à l’office de tourisme,

3 rue Émile-Zola, 03 23 67 05 00

Atelier du Pôle Jeunesse à destination des 16-25 ans, sur le thème, « Parler en public », mardi 27 février

de 17 h 30 à 19 h, 27, rue Victor-Basch. Gratuit. Réservation : 03 23 06 90 40

Exposition sur l’école de dessin Maurice-Quentin de la Tour,

les mardis et jeudis, de 13 h 30 à 17 h 30 jusqu’au dimanche 31 mars, aux Archives municipales, 53, rue Henri Dunant (salle de lecture des archives). De l’acte de naissance du pastelliste jusqu’à la célébration du bicentenaire de la fondation de l’école en 1978, découverte de documents inédits comme une ordonnance de Louis-XV avec double sceau. Gratuit.

Seboncourt

Repas dansant par Gincountry, samedi 9 mars à 19 h, à la salle des fêtes, rue de l’Église. Au menu, couscous ou coq au vin. Animé par un orchestre. 20 €, 10 € enfants.

Réservation : 06 26 66 11 64

Le Courrier de l'Ouest (site web)
pays-de-la-loire, dimanche 25 février 2024 - 10:10 UTC 762 mots

Baugé-en-Anjou. La restauration de l’orgue de Cheviré-le-Rouge relancée

Agathe LE NUEFF.

Lancée en novembre 2019, la restauration de l’orgue de l’église de Cheviré-le-Rouge a connu diverses péripéties. Soutenu par la Ville, le projet est aujourd’hui relancé. L’instrument est actuellement en Alsace.

 Un mal pour un bien.  C’est par ces mots que Luc Van Nieuwenhuyze résume la situation. L’adjoint au maire de Baugé-en-Anjou, en charge du patrimoine ancien, se montre désormais confiant. Il l’assure, la restauration de l’orgue de l’église de Cheviré-le-Rouge est sur de bons rails.

Lancé en novembre 2019, le projet mené par l’association des Amis de l’orgue de Cheviré-le-Rouge et soutenu par la Ville, a rencontré de nombreux obstacles. Entièrement démonté, l’instrument est d’abord envoyé chez une factrice d’orgues, dans le Tarn-et-Garonne. Neuf mois plus tard, quelques bénévoles cheviréens se rendent dans son atelier et participent, avec elle, à des opérations de nettoyage. Puis, plus rien.

L’orgue reparti en Alsace

Le cahier des charges n’est pas respecté. Alors, le contrat est résilié et l’orgue rapatrié en quelques milliers de pièces détachées. En juillet 2023, Baugé-en-Anjou lance un nouvel appel d’offres. Le marché est attribué à l’entreprise Hubert Brayé, dans le Haut-Rhin, où l’instrument est reparti le 5 décembre dernier. Parallèlement, un comité de pilotage est créé autour de Roland Galtier, technicien conseil agréé par la Direction régionale des affaires culturelles (Drac), à qui la maîtrise d’œuvre est confiée.  Une réunion de chantier est prévue tous les deux mois, en distanciel ou en présentiel, de manière à assurer un vrai suivi , indique Luc Van Nieuwenhuyze. La prochaine aura lieu sur place, le 9 avril, en présence d’une délégation baugeoise.

 Le facteur d’orgues a d’abord effectué un gros travail d’analyse des pièces existantes. Puis, il a visité d’autres orgues construites par Louis Bonn en Touraine avant de réaliser un dessin technique. L’objectif, c’est de refabriquer des jeux à l’identique , explique Denis Epié, président des Amis de l’orgue de Cheviré-le-Rouge. Au total, le chantier doit durer un an.

En décembre prochain, l’instrument devrait donc être de retour dans son écrin de l’église Saint-Médard.  Ensuite, il faudra attendre que les températures remontent pour pouvoir l’harmoniser, sans doute au printemps 2025. On accorde les tuyaux d’un orgue comme les cordes d’une guitare. 

Une inauguration à l’été 2025

D’ici là, un nouveau buffet, permettant d’habiller toute la mécanique de l’instrument, sera construit dans l’atelier de Florian Proust, menuisier-ébéniste à Baugé. Un travail qu’il va réaliser gratuitement, avec l’aide de bénévoles.  Il nous fait un super cadeau, qui permet de réduire considérablement la facture , apprécie Denis Epié.

Celle-ci s’élève au total à près de 140 000 €. Baugé-en-Anjou y participe à hauteur de 85 000 €, la Région des Pays de la Loire et la Fondation du patrimoine à hauteur de 15 000 € chacune.

Avec ce nouveau départ, l’association des Amis de l’orgue retrouve son enthousiasme.  Les promesses ont été tenues, on a trouvé un facteur compétent, on a un calendrier défini… Il y a une vraie alchimie qui s’est créée autour de ce projet. Les donateurs peuvent être rassurés , conclut le président, qui espère célébrer l’inauguration de l’orgue enfin restauré avant l’été 2025.

L’association des Amis de l’orgue de Cheviré-le-Rouge recherche des bénévoles. Toutes les infos sur www.chevire.org.

Un troisième festival Orgues en Anjou

Alors que le chantier de restauration était au point mort, Les Amis de l’orgue de Cheviré-le-Rouge ont souhaité réaffirmer leur volonté de développer la musique d’orgue en milieu rural. Avec l’association du même nom basée à Saint-Macaire-en-Mauges, ils ont créé le festival Orgues en Anjou, dont la première édition a eu lieu à l’automne 2022, sous l’égide de l’association Orgues en Pays de la Loire. L’année suivante, deux autres associations se sont jointes à l’événement.

En 2024, elles seront six.  Nous rassembler permet de mutualiser nos moyens et de financer la venue de musiciens professionnels de qualité dans nos campagnes , indique Denis Epié. Si la programmation n’est pas encore arrêtée, les dates sont déjà fixées. Ainsi, trois ensembles devraient proposer six concerts dans six communes du département les 5 et 6 octobre prochains.

Ouest-France
Saint-Malo
Saint-Malo, mercredi 13 mars 2024 449 mots, p. OF Saint-Malo_15

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Concerts et spectacles

Dans 5 heures

Théâtre. La rédemption d'un condamné à mort. Un seul en scène de Fitzgerald Berthon d'après les écrits de prison de Jacques Fesch, 1954-1957. À partir de 12 ans. Tarif découverte, 20 à 10 €.

Jeudi 14 mars, théâtre Chateaubriand, intra-muros, 6, rue Groult-Saint-Georges. Contact : 02 99 81 62 61, [email protected], https://www.theatresaintmalo.com

Culture et idées

Mémoire et patrimoine des Terre-Neuvas

Patrimoine. Durant cinq siècles, les pêcheurs français ont sillonné les bancs de Terre-Neuve pour pêcher la morue. Les derniers Terre-Neuvas vous invitent à vivre une campagne de pêche, à travers des scènes de mise en situation, des objets et documents.

Mercredi 13 mars, 14 h à 17 h, musée des Terre-Neuvas, 67, avenue de Moka. Tarifs : 6 €, réduit 1 €, groupe 5€. Contact : 07 87 65 19 18, [email protected]

Convivialité et partage

Abonnement aux paniers de l'Amap'Art de marché

Marché. Du local, du bio, et tout ce qu'il faut pour nous rendre beaux. Venez rencontrer, découvrir nos producteurs et adhérer à notre belle association. Quelques places disponibles pour la saison Printemps-Été. Abonnements, légumes, fromages, œufs, pains, pommes, poulets et viande.

Jeudi 14 mars, 18 h 15 à 19 h 45, 5, place de l'Étoile, à Rocabey. Contact : 06 99 08 37 51, [email protected], https://camap.amap44.org/group/5300

Pèlerinage Saint-Joseph

Fête religieuse. Messe en plein air suivie d'un pèlerinage de 3,8 km.

Samedi 16 mars, malouinière de la Chipaudière, la Chipaudière. Gratuit. Contact : 06 14 06 64 49, [email protected]

Repas sympa

Repas social et solidaire.

Samedi 16 mars, 12 h 45 à 17 h, salle du Comité de quartier de la gare, 37, rue d'Alsace. Tarif : 14 €. Contact : 06 83 74 10 01, 02 99 40 39 27.

Loisirs et sports

Concours de belote

Jeux de cartes. Concours en individuel et lot à tous les participants.

Dimanche 17 mars, 13 h 30 à 18 h, salle du comité de quartier de la gare, 37, rue d'Alsace. Tarif : 5 €. Contact : 06 83 74 10 01, 02 99 40 39 27.

Annonce

Vie quotidienne

UFC Que choisir

Permanence. Défense du consommateur, tous les jeudis, sur rendez-vous.

Jeudi 14 mars, 10 h à 12 h, 8E, avenue de Moka. Contact : 02 99 56 80 47, [email protected]

Sophie Laude, conseillère municipale

Permanence.

Vendredi 15 mars, 17 h 30 à 18 h 30, le Grand-Domaine, La Flourie, La Balue, maison de quartier, 5, rue de l'Achille.

Église adventiste du 7 e jour

Culte. Temps de louange et prière. À 11 h 15, étude de la Bible. Thème, les psaumes.

Samedi 16 mars, 10 h, église adventiste, 52, rue des Cosnes.

Ouest-France
Lorient
Lorient, vendredi 19 avril 2024 549 mots, p. OF Lorient_13

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Concerts et spectacles

Cuisine et dépendances de Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui

Théâtre. Jacques et martine, couple apparemment sans histoire, accueillent de vieux amis à dîner en l’honneur du mari de Charlotte, présentateur vedette à la télévision, et en compagnie de Georges, envahissant frère de Martine. Mais tout ne se passe pas comme prévu.

Samedi 20 avril, de 20 h 30 à 22 h, salle le City, rue Salengro, Keryado. Tarifs : 8 €, moins de 16 ans 6 €. Inscription avant le 20 avril. Contact : 06 19 88 80 96, [email protected]

Annonce

Culture et idées

Les grandes oreilles : lecture à voix haute pour adulte

Des bibliothécaires lisent, en toute simplicité, des morceaux choisis par leurs soins. Une invitation pour les adultes à découvrir ou redécouvrir ensemble le plaisir de la lecture à voix haute. Dune, 1984 et autres trésors de la science-fiction sont au programme.

Vendredi 19 avril, de 17 h 30 à 18 h 30, médiathèque François-Mitterrand, 4, place François-Mitterrand. Gratuit. Contact : 02 97 84 33 60, mediatheque.lorient.bzh

Abri de défense passive

Cet abri bétonné et enterré sous la place Alsace-Lorraine a été construit pendant la Seconde Guerre mondiale afin de protéger la population civile des bombardements alliés. D’une capacité de 400 places, il témoigne des heures sombres que Lorient a traversé de 1940 à 1945.

Samedi 20 avril, de 14 h à 17 h, rendez-vous devant l’entrée de l’abri, place Alsace-Lorraine. Tarif : 4 €. Contact : 02 97 02 23 29, [email protected], patrimoine.lorient.bzh

Musée de la presse de Plouay : les jeudis après-midi Vidéo

Le musée propose de retrouver les actualités du XX e siècle lors d’une séance de vidéos. Pour les particuliers, écoles, associations, foyers d’anciens et tous groupes. Sur rendez-vous. D’autres jours sont possibles en semaine. Nombre de places limité à dix personnes par séance.

Jeudi 25 avril, Musée de la presse, 3, rue Victor-Hugo, Plouay. Gratuit. Inscription avant le 24 avril. Contact : 06 61 92 78 02, [email protected], http://museepresse.org

Annonce

Loisirs et sports

Marché de Keryado

Chaque vendredi matin, marché de plein air, alimentaire et vestimentaire.

Vendredi 19 avril, place de la Liberté, Keryado. Contact : 02 97 02 22 00, www.lorient.bzh/marche

Association bretonne des Amis de Saint-Jacques-de-Compostelle

Rendez-vous mensuel entre anciens et futurs pèlerins souhaitant se renseigner et/ou partir sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France ou en Espagne. Échanges, conseils, renseignements divers, documentation, adhésion à l’association, délivrance de credential…

Samedi 20 avril, de 15 h à 17 h, maison des familles, salle Porcelaine, 2, rue Professeur-Mazé. Gratuit. Contact : 06 69 28 73 93, [email protected], www.compostelle-bretagne.fr

Stage danse créative : la cage thoracique

Améliorer la conscience de la cage thoracique pour que le mouvement dansé retrouve sensibilité, harmonie. Coordonner les mouvements du thorax avec ceux du bassin, de la tête et des bras. Exercices de respiration, d’étirement et de tonification.

Samedi 27, dimanche 28 avril, les ateliers de l’Arc, 7, rue Jules-Le Grand. Tarif : 120 €. Contact : 07 69 39 69 34, [email protected], esateliersdelarc.com

Vie quotidienne

Espoir-amitié

Permanence.

Vendredi 19 avril, de 18 h à 19 h, salle Soleil-Levant, centre social de Kervénanec. Contact : 06 87 67 93 59, [email protected]

Aujourd'hui en France
Edition Principale
_24 Heures en Region, lundi 24 juin 2024 247 mots, p. AUJM16
Aussi paru dans
24 juin 2024 - Le Parisien (site web)

Grand-Est Savez-vous prononcer Souffelwe- yersheim ? Quiconque

Grand-Est

Savez-vous prononcer Souffelwe- yersheim ?

Quiconque est déjà venu en Alsace a manqué

de défaillir en tentant

de déchiffrer

sur les panneaux

de sorties d'autoroutes Souffelweyersheim, Illkirch-Graffenstaden ou encore Niederschaeffolsheim.

Et s'est forcément trouvé dans l'obligation de demander : « Ça se prononce comment : Souffelweyer-cheim ou Souffelweyer-sseim ? »

Un malaise auquel Tim Pradal a voulu répondre en créant un annuaire en ligne de prononciation des noms des communes alsaciennes. « Je n'en pouvais plus d'entendre les noms des villes

et villages être écorchés

par les touristes mais aussi par les journalistes parisiens lorsqu'ils font des sujets en Alsace », s'agace ce professeur vacataire d'allemand.

Il a donc pris le temps d'enregistrer sur

le dictaphone de

son smartphone les prononciations exactes des 880 communes alsaciennes.

« Je connaissais la plupart mais, pour environ une centaine, j'ai dû contacter les mairies pour avoir de l'aide », reconnaît le jeune homme de 32 ans. D'autant que, pour certains villages,

il existe... plusieurs prononciations ! « Pour

la commune d'Aspach, certains prononcent Aspar alors que d'autres disent Aspak », s'amuse le linguiste germanophone.

Au terme d'un an de travail, Tim Pradal a mis en ligne « Alsa Hopla ».

« Il s'agit aussi de préserver le patrimoine alsacien. Je pense que notre territoire est sans doute celui, en France,

où les noms des villages sont les plus durs à dire

à haute voix. Donc, il fallait un guide oral. »

Le Haut-Rhinois envisage désormais de décliner son annuaire dans

une version en langue alsacienne.

Ça se complique !

Martin Antoine

Actu.fr (site web réf.) - Actu (FR)
24 mai 2024 513 mots
Aussi paru dans
24 mai 2024 - 78actu (site web réf.)
Haut-Rhin. trois villages à découvrir pour les beaux jours
Benjamin Forant

Par Benjamin Forant Publié le 24 mai 2024 à 17h41 ... Voir l'article

20 Minutes (site web) - 20Minutes
mardi 3 décembre 2024 - 18:35:35 -0000 574 mots
Aussi paru dans
24 mai 2024 - 78actu (site web réf.)

À quoi sert d’être classé au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco ?

L’instance s’apprête à statuer sur l’inscription de 66 nouveaux éléments, dont 3 présentés par la France

Le saké, le henné, le savon d’Alep et le savoir-faire des couvreurs-zingueurs français vont-ils bientôt rejoindre les biens ou écosystèmes à valeur exceptionnelle déjà reconnus par l’Unesco comme faisant partie du patrimoine culturel immatériel ?

C’est ce que devra décider le Comité intergouvernemental de l’instance qui est réunie, depuis lundi 2 décembre et jusqu’au jeudi 5 décembre 2024, à Asuncion (Paraguay), pour statuer sur l’inscription de 66 nouveaux éléments présentés sous l’angle de traditions communautaires.

Le Japon espère, par exemple, y voir consacrer les rituels de fabrication et de consommation du saké, un alcool de riz ; seize pays arabes y défendront les traditions autour du henné, une plante dont les feuilles transformées servent à tatouer et à teindre les cheveux ; la Côte d’Ivoire cherchera à faire reconnaître ses savoir-faire liés à la fabrication de l’Attiéké , une semoule de manioc, etc.

Un reflet de la manière dont on vit le monde

Mais concrètement, quelle est l’utilité, pour un état ou une région, de faire reconnaître une tradition, une consommation ou des usages locaux ?

Interrogée par l’AFP, la secrétaire de l’Unesco Fumiko Ohinata affirme que ce classement permet de sensibiliser à l’importance du patrimoine culturel , qui reflète la manière dont on vit le monde et comment on le vit avec les autres.

Une explication dont on comprend aisément la portée symbolique, mais pas forcément l’intérêt matériel. D’autant qu’une fois qu’un classement a été acté, l’Unesco n’a pas le pouvoir d’imposer aux États la mise en place de mesures d’encadrement ou de préservation de son objet, précise le journal L’Alsace.

Caisse de résonance

En revanche, une inscription au patrimoine culturel immatériel tient lieu de caisse de résonance : une tradition ou un usage très local va ainsi être couvert – au moins temporairement – par les médias internationaux qui, en lui consacrant des reportages, vont l’exposer au reste du monde.

Certains candidats en tireront de vrais bénéfices, notamment touristiques, quand d’autres n’y verront que la confirmation d’une réputation déjà acquise.

Parmi les biens ou écosystèmes à valeur exceptionnelle reconnus par l’Unesco figurent, par exemple, les traditions entourant les déjà célèbres pizza napolitaine (2017), capoeira brésilienne (2014) ou flamenco espagnol (2010).

Trois propositions Françaises

La France, qui compte déjà 24 classés (parmi lesquels la culture de la baguette de pain, le compagnonnage, les fest-noz ou les chants corses), se situe en troisième position des nations les plus distinguées (derrière la Chine, avec 35 éléments, et la Turquie, qui en totalise 27).

Elle soumet, cette année, trois traditions au Patrimoine immatériel de l’Unesco : l’art de la construction en pierres sèches, le savoir-faire des couvreurs-zingueurs qui restaurent et décorent les toits en zinc de Paris et, avec la Belgique, la culture foraine qui apporte les fêtes éponymes aux villes et villages de ces deux pays.

Notre dossier Patrimoine mondial de l'Unesco

Adoptée en 2003, entrée en vigueur en 2006 après ratification par trente États membres, la convention sur le patrimoine culturel immatériel, après des débuts poussifs, constitue désormais un succès diplomatique, avec 183 signataires, soit presque toute la communauté internationale. Quelque 145 États ont vu un ou plusieurs de leurs éléments culturels reconnus.

Cet article est paru dans 20 Minutes (site web) - 20Minutes

Maville (site web réf.) - Hyères Maville
4 juillet 2024 718 mots
Le Grand prix du patrimoine et tourisme local est décerné à la maison du vigneron de Wettolsheim

Info Hyères Le Grand prix du patrimoine et tourisme local est décerné à la maison du vigneron... Hyères par Accueil Info ... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
1 octobre 2024 275 mots
Strasbourg. Des conférences pour découvrir les richesses de notre patrimoine

Strasbourg Des conférences pour découvrir les richesses de notre patrimoine En ouverture de son cycle 2024-2025 consacré au patrimoine, la Société pour la conservation des monuments historiques d’Alsace (SCMHA... Voir l'article

Ouest-France
Quimperlé, Concarneau
Concarneau et sa région, lundi 19 février 2024 422 mots, p. OF Quimperlé - Concarneau_12

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Concarneau

Territoire zéro chômeur de longue durée

Permanence. Concarneau Territoire zéro chômeur de longue durée, accueille les personnes en recherche d'emploi depuis plus d'un an, dans ces locaux. Distribution gratuite d'ordinateurs sous Linux sur rendez-vous.

Mardi 20, jeudi 22 février, 14 h 30 à 18 h, 52, rue Bayard. Contact : 06 49 27 24 10, [email protected], https://www.tzcld-concarneau.fr

Centre d'information et de recrutement des forces armées, bureau Terre

Permanence. L'armée de Terre propose 16 000 postes à pourvoir par des jeunes âgés de 17 ans et demi à 30 ans. Un conseiller en recrutement informe sur les carrières. Pour plus d'informations, contactez le Cirfa de Quimper ou rendez-vous sur le site internet sengager.fr.

Mercredi 21 février, 14 h à 16 h, mission locale, 6, avenue de la gare. Contact : 02 98 64 78 50, [email protected], http://sengager.fr

Rosporden

Histoire et patrimoine du pays de Rosporden

Patrimoine. HPPR ouvre ses portes à tout visiteur chaque mercredi de 14 h à 16 h 30 ou sur rendez-vous si nécessaire. Vous cherchez un renseignement ou vous souhaitez nous le communiquer ? Nous serons heureux de vous accueillir.

Mercredi 21 février, 14 h à 16 h 30, Maison de Ker Lenn, 4, rue Louise-Michel. Gratuit. Contact : 06 27 00 54 52, [email protected], https://www.hppr29.org/

CLCV, consommation logement et cadre de vie

Permanence. Pour traiter les différents litiges de la vie quotidienne, logement, relations commerciales, assurances, téléphonie, etc. permanences sur rendez-vous.

Jeudi 22 février, 9 h 30 à 11 h 30, centre social, 4, rue Alsace-Lorraine. Contact : 02 98 95 34 41, [email protected]

Association de restauration de la Chapelle Saint-Maurice du Moustoir

Assemblée générale. À La Boissière. Comptes, activités à venir.

Samedi 24 février, 18 h, salle de la Boissière, Kernével.

Trégunc

Club des mein zao

Permanence. Cotisations 2024, machines de l'île Nantes le 22 mars. Séjour en Alsace du 1 er au 6 avril. 80 e Anniversaire D-Day du 14 au 18 juin. Tour de Corse du 21 au 30 septembre. Les Pays-Bas du 4 au 8 avril 2025. Le Canada septembre 2025.

Mercredi 21 février, 9 h 30 à 11 h 30, 5, rue de Melgven. Contact : [email protected], http://www.clubdesmeinzao.fr

En avant la partie !

Jeux de société. Découverte de jeux de société en famille, avec la ludothécaire de la MJC.

Samedi 24 février, 14 h à 16 h, Médiathèque de Trégunc, rue Pont-ar-Groez. Gratuit. Contact : 02 98 50 24 46.

Les Echos (site web)
vendredi 31 mai 2024 - 07:15 UTC +0200 1198 mots

Placement : records, prix, consommation... Le marché des vignobles en chiffres

ANNE-SOPHIE VION

Dans son état des lieux annuel du foncier rural en France en 2023, BNP Paribas Wealth Management consacre un volet au marché du vin et des vignobles sur l'ensemble du territoire. Zoom sur les chiffres les plus marquants.

Consacrer une partie de son patrimoine à un actif réel en lien avec le terroir, comme les vignes, les forêts et les terres agricoles, séduit de plus en plus les épargnants. Décorrélé des marchés financiers,le foncier rural constitue une valeur refuge dans un environnement économique incertain.

L'investissement dans les actifs tangibles n'est toutefois pas exempt de risques, le secteur dans son ensemble étant soumis à un ralentissement général lié aux « tensions inflationnistes et internationales, à la hausse des coûts d'emprunt (...) et aux dérèglements climatiques », rappelle BNP Paribas Wealth Management dans son état des lieux annuel du foncier rural en France en 2023.

Ce rapport a été publié fin mai par Agrifrance, le département spécialisé sur le marché du foncier rural (propriétés viticoles, belles demeures de prestige, domaines agricoles et massifs forestiers) de la banque privée. Le volet consacré au marché du vin et des vignobles sur l'ensemble du territoire recèle 3 chiffres marquants.

1. La production viticole française a augmenté de 4,4 % l'an passé

Si la production mondiale de vin, d'environ 237 millions d'hectolitres, est au plus bas depuis soixante ans, la production viticole tricolore tire son épingle du jeu. Estimée à 48 millions d'hectolitres, elle a ainsi crû de 4,4 % en 2023 et de 6 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années.

Ce qui permet à la France, dans un marché dominé à 52 % par trois pays producteurs (France, Italie, Espagne), de détrôner l'Italie et de devenir le premier producteur mondial de vin. Elle est aussi le premier pays exportateur de vins dans le monde en 2023, en valeur, tandis que l'Italie occupe le premier rang en volume. A l'exportation, les ventes de vins et spiritueux français ont été multipliées par 2,7 en 20 ans et ont atteint 16,2 milliards d'euros en 2023.

Entre le luxe et l'aéronautique, le secteur des vins et spiritueux représente ainsi le deuxième poste de l'excédent commercial du pays. « La France domine dans la vente de vins chers à l'étranger, précise Benoît Léchenault, directeur d'Agrifrance et gérant de BNP Property SNC, mais elle est se défend moins bien dans les vins d'entrée et de moyen de gamme, pour lequel l'Australie et le Chili sont plus compétitifs. »

Reste que les vendanges françaises ont été contrastées l'an passé. Alors que la production augmente dans la moitié nord, le sud connaît, comme en Espagne ou en Italie, des baisses importantes à cause des épisodes de sécheresse ou des maladies, en particulier l'oïdium et le mildiou.

2. Baisse de 23 % de la consommation de vins et spiritueux en 40 ans dans le monde

L'inflation, les tensions internationales, mais également des facteurs plus structurels comme l'évolution des goûts et des préoccupations des consommateurs en matière de santé contribuent à un recul significatif de la consommation de vin et de spiritueux dans le monde. Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), celle-ci a baissé de 23 % en 40 ans, passant de 12,7 litres par personne en 1980 à 9,8 litres en 2020.

Plus récemment, le baromètre Sowine/Dynata de 2023 révèle que, s'il détient toujours une place particulière dans le coeur des Français, le vin (55 %) est au coude-à-coude avec la bière (56 %) parmi les boissons alcoolisées préférées des Français. Le baromètre 2022 avait déjà mis en avant, qu'en France, seuls 33 % des 18-25 ans déclarent que le vin est leur boisson favorite contre 61 % pour les 60-65 ans.

« Le vin n'est plus sacralisé et perçu comme une boisson que l'on déguste pour de grandes occasions, lit-on dans la note de conjoncture d'Agrifrance. Les attentes sont plus simples : choisir et boire un bon verre de vin, sans forcément connaître les subtilités du terroir. » De même, appuie Benoît Léchenault, « les jeunes se détournent du vin ou le consomment différemment. Ils préfèrent des vins plus simples et plus abordables ». Quant à la consommation de vins bios, elle reste un marché de niche. Celui-ci ne représente pas plus de 12 % des surfaces viticoles en France.

Côté production française pour ajuster les récoltes à la demande, il est prévu d'arracher 70.000 hectares, voire 100.000 à 150.000 hectares de vignes dans les 10 ans à venir.

3. Le prix des vignes en France progresse en moyenne de 1,3 % par an depuis 10 ans

Selon Agrifrance, si le terroir, les plantations ou l'état général de la propriété sont des éléments de valorisation, le prix d'un vignoble est directement lié au marché du vin, c'est-à-dire à la notoriété du domaine ou de l'appellation, notamment à l'exportation. Dès lors, à l'image du marché immobilier, le prix moyen France entière masque l'hétérogénéité des vignobles.

Ainsi, à plus de 153.500 euros par hectare, le prix des vignes en France progresse en moyenne de 1,3 % par an depuis 10 ans, mais ce chiffre cache des situations très différentes d'une région à l'autre. Schématiquement, trois groupes se distinguent. Le haut de gamme (marché de niche et surfaces viticoles plutôt de petite taille) continue de progresser. C'est l'exemple de la Bourgogne, qui reste la région championne toutes catégories avec des progressions annuelles du prix des vignes (libres de bail) sur 10 ans qui frôlent les 10 % !

En Bordelais, quelques appellations emblématiques telles que Pomerol, Margaux, Pauillac, Saint-Estèphe ou Saint-Emilion, suivent la même tendance. Dans ce groupe, on trouve aussi la Provence et la Champagne. À plus de 1,5 million d'euros par hectare, celle-ci stabilise ses prix. Sur 10 ans, les prix de l'appellation Champagne ont augmenté de 3,1 % par an.

A l'inverse, les vignes d'entrée de gamme et de moyenne gamme souffrent. C'est l'exemple des autres appellations du Bordelais, dont les prix sont en baisse et connaissent une crise grave. En entrée de gamme, l'AOP Bordeaux chute de plus de 13 % en un an. De même, la situation est très difficile pour les vignobles des Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages. Les prix en entrée de gamme connaissent une baisse qui va de 3 à 13 %.

Entre les deux, les vignobles du Val de Loire (Anjou, Saumur Champigny), « qui ont fait beaucoup d'efforts de production et qui sont à la mode à l'export, et ceux d'Alsace et du Jura s'en sortent bien », précise Benoît Léchenault. En un an, les vignobles de l'AOP Saumur Champigny progresse de 10,8 %.

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Anne-Sophie Vion

Ouest-France
Lorient
Lorient, vendredi 20 septembre 2024 506 mots, p. OF Lorient_11

Journées du patrimoine : nos sept idées de visites

Voici quelques idées de visites gratuites pour découvrir le patrimoine sous plusieurs aspects dans le pays de Lorient : historique, artistique, maritime…

1  La maritime

Le patrimoine portuaire est l’un des deux thèmes mis à l’honneur cette année. En partenariat avec la Maison de la mer, il sera possible de découvrir le port de pêche de Lorient, son histoire, son fonctionnement, sa criée et l’aire de carénage de Keroman.

Samedi, à 15 h et 16 h 30 et dimanche, à 14 h et 15 h 30, boulevard Louis-Nail, devant le restaurant Les Gens de Mer.

2  Les classiques lorientaises

Les hauts lieux historiques lorientais ouvrent leurs portes gratuitement un week-end par an. L’occasion de découvrir la Tour de la Découverte et le Réservoir d’eau à l’Enclos du port, l’abri de défense passive, place Alsace-Lorraine et la base de sous-marins, quartier La Base.

Samedi et dimanche, renseignements sur lorient.bzh.

3  L’artistique

Pont-Scorff, labellisée Ville et métiers d’art, propose de découvrir son patrimoine artistique à travers une visite de l’espace Pierre-de-Grauw, la galerie d’art contemporain l’Atelier d’Estienne ainsi que la Cour des métiers d’art et ses artisans.

Dimanche, de 14 h à 18 h, 3, place de la Maison-des-Princes, à Pont-Scorff.

4 La sportive et festive

Un parcours d’une boucle de 3 h de marche est organisé pour découvrir les rives du Scorff jusqu’à Kervégant en musique, à Quéven. Il sera ponctué de commentaires historiques ainsi que de rencontres avec les habitants de demeures remarquables. Des arrêts sont prévus à des lieux chargés d’histoire avec des saynètes jouées par des comédiens.

Dimanche, à 13 h 45, chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours. Réservation conseillée viale formulaire sur queven.com.

5  La théâtrale

Salomé Rousseau, comédienne de la troupe Les Hostilités, offre un spectacle inédit au lavoir de Bécherel, à Plouay, accompagné d’une création sonore : Seule en scène. L’idée étant de faire revivre ce lieu qui était un espace politique et social à son époque.

Dimanche, à 15 h et 17 h, au lavoir de Bécherel, rue de l’Oratoire, à Plouay.

6  La ludique

La ville de Larmor-Plage propose un jeu de piste, Les naufragés du Bag-Noz, une enquête à mener en famille ou entre amis pour résoudre des énigmes et démasquer le responsable du malheur de ces naufragés.

Dimanche, de 10 h à 12 h, office du tourisme de Larmor-Plage, avenue du Général-de-Gaulle.

7  La militaire

Le Musée de tradition des fusiliers marins et des commandos, inauguré en 2014, à Lanester, sera exceptionnellement ouvert ce week-end. Il retrace l’épopée de ces courageux militaires, depuis la création en 1856 jusqu’à nos jours, à travers cinq salles et plus de 3 000 objets.

Samedi , de 10 h à 18 h, Emprise des fusiliers marins et des commandos, à Lanester.

Cet article est paru dans Ouest-France

L'Est Républicain
Edition de Montbéliard
Sortir, samedi 17 août 2024 353 mots, p. MONT30

« Un spectacle exceptionnel et gratuit pour le public »

Propos recueillis par Philippe Piot

Questions à Jean-Pierre Munsch, organisateur de la Montée historique du Ballon d’Alsace.

Que verra-t-on pendant ces trois jours à Belfort et Lepuix ?

Jean-Pierre Munsch  : « Un très beau plateau de voitures historiques, qui datent de 1920 à 1995. Il y en aura plus de 160. Une voiture historique est une voiture qui a plus de 30 ans. C’est une présentation dynamique du patrimoine industriel automobile. »

Pourquoi avoir choisi le Ballon d’Alsace ?

« Pour des raisons historiques. C’est ici qu’a eu lieu la première course de côte de l’Est de la France le 5 août 1906. Il y avait Ettore Bugatti qui conduisait une de ses voitures, et Robert Peugeot, au bord de la route, qui regardait passer les siennes. »

Avant la montée proprement dite, dimanche, il y a deux jours d’exposition vendredi et samedi à Belfort…

« Oui, nous sommes sur le parking de l’Arsenal encore ce samedi de 8 h 30 à 18 h. C’est une occasion unique d’approcher les voitures de près et de pouvoir discuter avec les propriétaires-pilotes, qui sont des passionnés. C’est aussi pour nous le moment des contrôles techniques, donc les capots sont ouverts et on voit les moteurs. L’an passé, le samedi, il y a eu en permanence entre 1 500 et 2 000 personnes sur le site. Cela a été un grand succès. Il y a une réelle culture locale liée à l’automobile ici, et on le sent très bien avec le public. La journée de samedi se terminera à partir de 18 h 30 par une parade de tous les véhicules autour du centre-ville de Belfort. Évidemment, l’accès à ce musée à ciel ouvert parking de l’Arsenal est gratuit, comme l’est pour le public le spectacle de la montée du Ballon d’Alsace, dimanche à partir de Lepuix. Il faudra juste, pour des raisons de sécurité dans le Ballon, aller dans les espaces réservés au public, qui sera guidé. »

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
15 octobre 2024 1015 mots
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17 août 2024 - L'Est Républicain
Patrimoine. Une maquette signée Bartholdi pourrait quitter la France

Patrimoine Une maquette signée Bartholdi pourrait quitter la France Une maquette exceptionnelle offerte par le sculpteur Bartholdi à Edouard Laboulaye, commanditaire de la statue de la Liberté, sera bientôt vendue aux... Voir l'article

Le Monde
Planète, lundi 29 avril 2024 1053 mots, p. 5
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27 avril 2024 - La Matinale du Monde

La justice autorise l’introduction controversée de grands tétras

Malgré l’opposition d’associations, de scientifiques et d’experts locaux, des gallinacés venus de Norvège vont rejoindre les Vosges

Perrine Mouterde

Il a fallu trouver en catastropheun endroit pour les héberger. Quatre grands tétras (trois poules et un coq) ont finalement passé la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 avril dans un tunnel dans une forêt, fermé par une clôture électrique et sous la garde d’une équipe du parc naturel régional (PNR) des Ballons des Vosges, en attendant que la justice française décide de leur sort. A l’origine, ces quatre gallinacés devaient être relâchés jeudi après-midi juste après être arrivés de Norvège, où ils ont été capturés en début de semaine.

L’opération, suspendue in extremis, devait finalement avoir lieu vendredi 26 avril, après le rejet par le tribunal administratif de Nancy du recours en référé-suspension déposé par cinq associations vosgiennes, qui contestent le projet de « renforcement » du grand tétras porté par le parc. Après des dizaines d’heures de transport par la route, ces gros et lourds volatiles, appelés aussi coqs de bruyère, devaient prendre leur envol depuis la réserve naturelle nationale du massif du Grand Ventron. D’autres devraient bientôt les rejoindre, au moins sept oiseaux ayant déjà été capturés.

Dans son ordonnance, le juge des référés n’a pas retenu le caractère d’urgence du recours et a estimé que le lâcher n’était « pas susceptible de porter une atteinte suffisamment grave à la protection des oiseaux », en soulignant que « le taux de mortalité lors de telles opérations est faible ». Il a également jugé que l’introduction de ces grands tétras répondait à « un motif d’intérêt général » de préservation de la biodiversité.

Déclin de l’espèce

Cette décision de justice ne devrait toutefois pas clore le débat très vif sur ce projet controversé et sur les questions soulevées par ce recours, qui doit encore être jugé sur le fond. Ces gallinacés boréaux, prélevés à plus de 2 000 kilomètres au nord, vont-ils survivre dans le massif des Vosges ? Et, surtout, leur introduction peut-elle contribuer à maintenir une population viable du plus gros oiseau forestier de France dans la région, et empêcher son extinction locale ?

C’est en tout cas ce que défendent le parc et les services de l’Etat. Lancé il y a deux ans, ce projet passe, selon ses promoteurs, par la capture de 40 oiseaux par an durant cinq ans, pour un budget de 200 000 euros. Les oiseaux prélevés en Norvège, où vivent 200 000 grands tétras, seront décomptés du quota de chasse dans le pays. Un document émanant des autorités norvégiennes, consulté par les associations et par Le Monde, évoque toutefois le chiffre de 50 oiseaux en cinq ans, soit seulement 10 par an.

Cette stratégie de « renforcement » est contestée par des associations environnementales, mais aussi par des scientifiques, des experts locaux et des citoyens, qui l’estiment vouée à l’échec. Emblématique des Vosges, l’espèce, dont le mâle est reconnaissable à son plumage sombre, son bec blanc et son excroissance rouge au-dessus de l’œil, connaît un déclin très marqué depuis cinquante ans : ses effectifs ont chuté de plus de 90 %, passant d’un peu plus de 500 individus à la fin des années 1970 à quelques individus seulement.

Cet effondrement a de multiples causes, mais les scientifiques du centre d’expertise et de données sur le patrimoine naturel PatriNat pointent, dans une étude de juillet 2023, un facteur prédominant : le dérangement des oiseaux par les activités humaines, alors que l’espèce a besoin de beaucoup de quiétude. « Les Vosges sont un petit massif avec une forte pression touristique qui ne cesse d’augmenter », écrivent-ils.

A cela s’ajoutent la destruction et la fragmentation des habitats forestiers, la présence trop importante d’ongulés et de sangliers, la cueillette sauvage de myrtilles dont se nourrissent ces volatiles, le dérèglement climatique qui réduit l’enneigement, la perte de diversité génétique, ou encore les collisions avec des câbles de remontées de ski...

Les mesures mises en place depuis des années n’ont pas enrayé le déclin de l’espèce, qui s’est au contraire encore accéléré depuis 2015, et les menaces sont plus fortes que jamais puisque de nouveaux aménagements touristiques, tels qu’une via ferrata, sont prévus dans le massif. Dans ces conditions, introduire quelques grands tétras n’a, pour les opposants, aucun sens.

« Etant donné que la population de grands tétras est éteinte, pourquoi ne pas, dans les années à venir, travailler sur les milieux, la quiétude, avant d’aller chercher des oiseaux ? », a écrit Vincent Munier, photographe animalier vosgien, récompensé du César du meilleur documentaire pour La Panthère des neiges.

Dominique Humbert, le président de SOS Massif des Vosges, l’une des associations à l’initiative du recours, estime que le parc ne porte que des projets d’équipements de loisirs, au détriment de la préservation de la biodiversité. « L’opération grands tétras vise à redorer l’image de défenseur de l’environnement du PNR, alors que son agrément doit être renouvelé en 2027 », accuse-t-il.

Sollicité par Le Monde, le parc n’a jusqu’ici pas souhaité s’exprimer. Dans une interview à Vosges Matin, publiée le 31 mars, son président, Laurent Seguin, rassurait le secteur touristique sur le fait qu’il n’était « pas question de rajouter plus de contraintes » ni de « renforcer la réglementation » pour limiter l’accès au massif.

Outre les associations, le conseil scientifique régional du patrimoine naturel du Grand Est et le Conseil national de protection de la nature avaient rendu, en février 2023, des avis défavorables au projet. La consultation publique a recueilli une très large majorité d’avis défavorables et même les deux associations qui soutiennent le projet le font avec des réserves. La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) voit ces réintroductions comme une opération « de la dernière chance ». « A partir du moment où l’on relâche des oiseaux, il faut que des conditions favorables à l’espèce soient mises en place, sinon ça ne réussira pas, concède Yves Muller, le président de la LPO Alsace. Mais ça vaut le coup d’être tenté pour essayer de maintenir des Vosges sauvages. S’il n’y a plus de grands tétras, on a peur que la pression des aménageurs soit encore plus forte. »

L'Indépendant
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dimanche 27 octobre 2024 593 mots

Cuisine des correspondants : les foies balsamiques de Jacques Vergnes 1027 1F RIGUEUR La cuisine des correspondants : la recette Monze : Les foies balsamiques de Jacques

Monze est une petite commune de 230 âmes blottie au pied de l'Alaric, dans laquelle il fait bon vivre. Depuis 2010, Jacques Vergnes en est le correspondant . « Si je suis devenu correspondant, c'est à la demande de Thérèse Caverivière, dont le mari venait de devenir le maire du village ». Né à Douzens il y a 75 ans, il n'y est resté que le temps de grandir et de partir, comme beaucoup d'hommes de son époque, faire « son service ». Il était lieutenant de réserve dans les transmissions. En 1970, il épouse la douce Catherine originaire de Monze. Ils auront deux enfants et une vie heureuse riche de 55 ans de mariage. « Vous savez, nous avons toujours réussi à être prêts l'un de l'autre, malgré une carrière qui m'éloignait souvent de miens » , sa famille l'ayant suivi tout au long de ses différentes mutations. Retraité depuis décembre 2005, il s'est retiré à Monze. Charismatique, il participe naturellement à la vie de sa commune. Il est président de l'association Les amis du patrimoine Monzois. « Notre église date du début du XIIIe siècle. Classée aux Monuments Historiques et précieux, elle a besoin d'une sauvegarde. Nous avons un compte à la Fondation du patrimoine qui encaisse les dons pour nous ». Une carrière militaire Son service militaire lui a donné l'envie d'embrasser la carrière militaire. « En 1970, je suis parti dans les transmissions à Bayonne ». Une carrière riche qui l'a amené de sergent à colonel en passant par Bayonne, Strasbourg et Bourges comme élève officier dans le matériel, puis à Tarbes. Un petit retour en école militaire et le voilà capitaine à Bitch, à la tête d'un détachement de soutien logistique pour les artilleurs, puis à la direction du matériel à Metz. Dans les années 93/96, lieutenant-colonel, il est à l'état-major de la Légion à Nîmes. Durant cette période, il part pour deux séjours en ex-Yougoslavie gérer la logistique des bataillons étrangers de l'Onu et de l'Otan. Puis retour en Alsace, avant de partir à Nouméa. Il est alors colonel. Il achèvera sa carrière, en métropole, comme chef de corps et directeur de maintenance. Il présente sa recette, celle qu'il aime réaliser, les foies de volaille au vinaigre balsamique. « La seule que je maîtrise d'ailleurs, toute ma vie active je n'ai mangé que des rations militaires. Mais attention, les rations françaises sont les meilleures du monde. Ma recette me vient de ma belle-mère. Maintenant c'est moi qui la réalise à chaque fois, surtout quand nous avons des invités ». G. Grassaud Pour soutenir la réparation de l'église Saint-Félix-de-Valois : www.fondation-patrimoine.org/87606 (ne pas oublier les chiffres) - ou par chèque : Fondation du patrimoine L'église Saint-Félix de Valois. Les foies de volaille au vinaigre balsamique, Jacques adore.

Ingrédients : 250 g de foies de volaille, 1 pincée de sel, de poivre, et du thym moulu, de l'huile, 5 cl de vinaigre balsamique et une belle salade verte. Mettre les foies dans une casserole, saler et poivrer, ajouter le thym moulu. Couvrir la préparation d'huile et faire cuire 15 minutes à feu moyen, remuer de temps en temps les foies. Ensuite verser le vinaigre balsamique dans la casserole et laisser réduire quelque minute pour que l'alcool du vinaigre s'évapore. Les laisser ensuite bien refroidir. Pour qu'ils soient délicieux à souhait, il est nécessaire de les préparer 4 à 5 jours avant de les consommer. Servir tiède ou froid sur une salade verte.

La recette G. G. G. G.

France Inter (site web réf.) - France Inter
3 août 2024 1080 mots
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2 août 2024 - France Culture (site web réf.)
Journée du patrimoine

Panneaux de circulation, bâtiments, boîte de nuit, athlètes, ils sont tous au panthéon Tout est parti d'une photo postée sur un forum internet, il y a une diazaine d'années... Voir l'article

Nous Deux
DÉCOUVERTE, lundi 11 novembre 2024 832 mots, p. NSDX_052,NSDX_053

Sur la route des vins d'Alsace

Par Emilie Esnaud-Victor

Lovées entre la plaine alsacienne et les premiers contreforts des Vosges, de Marlenheim à Thann, soixante-sept communes viticoles et plus de sept cents producteurs accueillent chaleureusement les amateurs désireux de découvrir la région autrement.

Sur la route des vins d'Alsace

De Marlenheim à Molsheim

LE BASSIN STRASBOURGEOIS

Point de départ de la route des Vins lors de son inauguration en 1953, Marlenheim annonce clairement la couleur des paysages de cette première partie. Les vignes et les vergers se partagent les lieux où seules quelques collines sortent de terre pour permettre d'observer la plaine d'Alsace, d'admirer un joli panorama des Vosges et même, par beau temps, d'apercevoir la cathédrale de Strasbourg à l'horizon. De nombreux petits villages armés de sentiers viticoles escortent les visiteurs jusqu'à Molsheim, où ils pourront découvrir son magnifique centre-ville historique et le fort de Mutzig tout proche - un envoûtant monde sous-terrain où on devine la vie de milliers de soldats dans ce qui fut la plus puissante fortification d'Europe en 1914.

Grand cru.Le steinklotz de Marlenheim, vin rouge minéral à conserver trois ans minimum, accompagne parfaitement la cuisine locale et les fritures.

De Molsheim à Ribeauvillé

LE CENTRE-ALSACE

Entre les deux « grandes », Strasbourg et Colmar, les forêts vosgiennes viennent partager l'affiche en compagnie de charmants villages cernés de vignes et souvent couvés par des châteaux majestueux. Obernai et son beffroi unique, Mittelbergheim et ses bâtiments d'inspiration Renaissance à la teinte rosée - une rareté dans ce pays de maisons à colombages -, l'enceinte médiévale de Bergheim, Ribeauvillé et ses ruelles sont autant de petites étapes à déguster en même temps qu'on écume les innombrables caves réputées. On ne peut décemment pas éviter l'illustre château du Haut-Koenigsbourg, qui se dresse fièrement sur les hauteurs depuis le XIIe siècle et rappelle avec magie l'influence du Moyen Age dans la région.

Grand cru.L'altenberg de Bergheim, dont la puissance du corps et la finesse aromatique s'accordent aussi bien avec des plats puissants qu'avec des desserts aux fruits, se conserve a minima cinq ans.

De Ribeauvillé à Soultzmatt

LE PAYS DE COLMAR

Les environs de la capitale des vins d'Alsace sont probablement ce qui définit le mieux l'image de carte postale qu'on se fait de la région aux cigognes et aux marchés de Noël. A travers plaines, montagnes et vignobles, on traverse une succession de merveilles et Riquewihr n'en est pas la moindre. « La perle du vignoble alsacien » est la référence des villages aux maisons à colombages, notamment à travers son Dolder ,une magnifique tour. On retrouve également ces constructions typiques à Kaysersberg, où elles encadrent la Weiss, rivière locale. On ne se lasse pas de les contempler dans les petites rues d'Eguisheim, l'un des plus beaux villages de France. A ne pas manquer : le musée du Vignoble et des Vins d'Alsace de Kientzheim, qui dépeint l'histoire et le savoir-faire ancestral des vignerons locaux à travers des outils centenaires et spectaculaires. Pour changer d'air, direction Colmar et son musée Unterlinden où l'on peut admirer un trésor, le retable d'Issenheim.

Grand cru.Le mambourg de Sigolsheim, de longue garde, exprime sa puissance subtile avec des volailles ou un comté vieux.

De Soultzmatt à Thann

LE SUD-ALSACE

La fin de ce parcours gastronomique et culturel propose des paysages de vignobles tout à fait remarquables. Situées au pied des hauts sommets vosgiens, de nombreuses parcelles sont ici cultivées en pente. On fait une grande pause à Guebwiller, qui mérite largement sa présence dans les « pays d'Art et d'Histoire » : on y trouve un savant mélange de culture gothique, à travers le splendide couvent des dominicains, et de culture romane, avec les églises Saint-Léger et Notre-Dame. Cette ville a la particularité de détenir quatre grands crus sur son territoire. Arrivés à Thann, les curieux peuvent grimper jusqu'aux ruines du château d'Engelbourg pour contempler l'Œil de la sorcière, le spectaculaire résultat de la chute d'un donjon lors de son démantèlement.

Grand cru.Le rangen de Thann est un vin très reconnu sur la planète œnologie, qui s'allie parfaitement à la truffe blanche, au foie gras et aux poissons fumés.

Un dernier pour la route

Pour parcourir la totalité de la nouvelle route des Vins d'Alsace, il faut remonter à 60 km au nord de Marlenheim.

Ce dernier tronçon, où se perpétue la grande tradition viticole alsacienne depuis le VIIIe siècle, se trouve à la frontière allemande, entre Wissembourg et Cleebourg. L'occasion est belle de découvrir le magnifique village d'Hunspach.

FranceTv Info (site web réf.) - France TV Info
9 juillet 2024 613 mots
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9 juillet 2024 - France Info (site web réf.)
Un hélicoptère pour restaurer un château fort, "c'est compliqué de venir avec des échafaudages et des sacs de chaux et de ciment !"
Isabelle Michel

C'est un chantier inédit qui vient de débuter à Kruth (Haut-Rhin). Afin de restaurer le château du Wildenstein, la fondation du patrimoine Alsace a décidé de faire appel à... Voir l'article

L'Express (site web)
Culture, mardi 13 février 2024 1384 mots
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9 juillet 2024 - France Info (site web réf.)

San Francisco, Groenland, Zimbabwe... Quand les noms de lieux deviennent des armes politiques

Michel Feltin-Palas

Imposer une dénomination à un pays, une ville ou une rue est aussi un moyen d'imposer ses idées.

Au Xe siècle, le navigateur norvégien Erik Le Rouge découvre un immense espace couvert de glace où seuls les ours blancs et les renards polaires les moins frileux parviennent à survivre. Qu'à cela ne tienne, il le baptise "Groenland", autrement dit "terre verte". Non qu'il ait oublié de chausser ses lunettes. Simplement, une fois retourné chez lui, il a la ferme intention d'y attirer des colons. Aussi a-t-il pris soin de choisir un nom susceptible de les séduire...

Cette anecdote, rapportée par Xavier Greffe, président de Patrimoine sans frontières dans un ouvrage sur la toponymie coordonné par Pierre Jaillard, le montre : voilà longtemps que les hommes et les femmes manipulent les noms de lieux dans leur propre intérêt. Les grandes puissances, notamment, ont utilisé ce moyen à loisir au gré de leurs entreprises coloniales, pour bien signifier qui étaient les nouveaux maîtres. Pour ne prendre que des exemples situés aux Etats-Unis, les Anglais ont ainsi donné à de nouvelles villes créées sur place des noms terriblement british : Birmingham (Alabama), Manchester (New Hampshire, London et Glasgow (Kentucky). Les Espagnols n'ont pas été en reste avec El Paso (Texas), San Francisco, Los Angeles (Californie) et la très symbolique Espanola (Nouveau-Mexique). On a même parfois assisté à des batailles entre puissances européennes : Nieuw-Amsterdam, créée par les Hollandais, est ainsi devenue New York après sa conquête par les Britanniques.

Comme on pouvait s'y attendre, un mouvement opposé a surgi quand des pays anciennement dominés ont recouvré leur indépendance. En Afrique, la Rhodésie du Nord et la Rhodésie du Sud, baptisées ainsi en l'honneur du colon Cecil Rhodes, sont respectivement devenues la Zambie et le Zimbabwe; la Gold Coast (la Côte de l'Or) a cédé la place au Ghana et la Haute-Volta au Burkina Faso. L'Afrique n'a aucunement le monopole de ce type de démarches. En 1919, la Tchécoslovaquie nouvellement indépendante avait rebaptisé Bratislava l'ancienne Pressburg, appellation en usage dans l'Empire austro-hongrois, comme le rappelle Alessandro Michelucci dans la revue Le Peuple breton (novembre 2023).

Parfois, les batailles résultent de simples changements politiques internes. En 1923, Kemal Atatürk, soucieux d'effacer le passé ottoman, nomme Istanbul l'ancienne Constantinople. En URSS, Saint-Pétersbourg fut appelée Leningrad en 1924, date de la mort du dictateur, avant de retrouver son ancien nom en 1991, quelque temps après la chute du régime soviétique. Quant à Stalingrad, elle est devenue Volgograd en 1961 par la volonté d'un Khrouchtchev soucieux de faire disparaître toute référence au prétendu "petit père des peuples".

Ces affrontements toponymiques se poursuivent de nos jours. La Chine exige que le Tibet soit désormais appelé Xizang et que le Turkestan oriental des Ouïgours soit considéré comme le Xinjiang. En Indonésie, l'ancienne Papouasie occidentale, annexée en 1969, a été rebaptisée Papua Barrat par le pouvoir central.

La France n'est pas épargnée par ces débats. Les Révolutionnaires jouèrent même un rôle de pionniers dans ce domaine en renommant à tour de bras les lieux qui pouvaient rappeler l'Ancien Régime. Dans les années 1790, Le Mont-Saint-Michel devint le Mont-Libre; la rue des Nobles, à Marseille, la rue de l'Egalité; la place Louis XV, à Paris, la place de la Révolution et ainsi de suite. Ils éliminèrent également les appellations type "Pays basque", "Béarn", "Quercy" ou "Artois", rappelant trop à leurs yeux les provinces monarchiques. Place aux départements affublés de noms de rivières (Ain, Dordogne...) ou de montagnes (Puy-de-Dôme, Hautes-Pyrénées). L'inspiration fut plus ou moins la même en 2015, lors de la création des grandes régions, où l'on a souvent effacé les références historiques (Picardie, Alsace, Limousin) au profit d'intitulés sans relief (Hauts-de-France, Grand Est...).

La règle? Nul besoin d'avoir suivi de longues études de sciences politiques pour la connaître : ceux qui détiennent le pouvoir imposent leur volonté. Dans la banlieue rouge, les municipalités communistes honorèrent longtemps leurs héros : de Jules Guesde à Maurice Thorez en passant par Karl Marx ou Louise Michel. En 1997, quand Catherine et Bruno Mégret, alors n° 2 du Front national, emportèrent la commune de Vitrolles, l'avenue François-Mitterrand devint l'avenue de Marseille; Nelson Mandela céda la place à la Provence et Jean-Marie Tjibaou - dirigeant indépendantiste kanak assassiné - à Jean-Pierre Stirbois, ancien bras droit de Jean-Marie Le Pen... Quant à Jack Lang, à Blois, il a été le seul maire à oser dédier une artère à François Mitterrand de son vivant.

En la matière, tout le monde n'a pas la légèreté de l'humoriste Alphonse Allais, qui disait : "Les Anglais sont des gens étranges qui donnent à leurs rues des noms de défaite, comme Trafalgar et Waterloo".

(1)Les Noms de lieux, un patrimoine en mouvement.Sous la direction de Pierre Jaillard. Editions Honoré Champion.

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De nombreux pays portent des noms de genre masculin : le Portugal, le Luxembourg, le Pérou, le Canada... Beaucoup d'autres sont au contraire de genre féminin : la France, la Bolivie, la Suisse, la Suède... D'autres encore ne prennent jamais d'article : Monaco, Israël, Haïti... Dans un article de Notre Temps, Muriel Gilbert décrit les raisons de cette répartition.

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Savoir parler du vin, par Jean Szlamowicz

Si le vin est un plaisir gustatif, il est aussi l'objet de discours aux expressions parfois ésotériques. Une pratique langagière pédante que dénonce le linguiste Jean Szlamowicz dans un ouvrage subtil et bien écrit.

Savoir parler du vin, par Jean Szlamowicz. Editions du cerf.

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Il aura fallu beaucoup d'opiniâtreté aux défenseurs du flamand pour obtenir gain de cause. En raison des réticences du ministère de l'Education nationale, voilà quelques mois seulement que cette langue est enseignée dans les écoles françaises. Un premier pas, sachant que le volume horaire reste largement insuffisant pour former de bons locuteurs.

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Alsace : un concours de poésie en langue régionale

Que vous écriviez en alsacien, en mosellan, en badois ou en allemand standard, vous pouvez participer à ce concours de poésie en langue régionale. Une épreuve est spécialement réservée aux scolaires.

Conférence à Bayonne le 21 février : "Pourquoi et comment sauver les langues régionales?"

C'est à ces deux questions que j'aurai le plaisir de répondre dans quelques jours, à l'occasion de la journée internationale de la langue maternelle. Une conférence organisée à l'initiative des associations "Euskal Babel" et "Maison des langues-Jakinola". Rendez-vous à 18h30 au 69, boulevard Alsace-Lorraine, à Bayonne.

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11 octobre 2024 309 mots
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Les Echos (site web)
mardi 9 avril 2024 - 09:48 UTC +0200 399 mots

Une maison de l'Ecomusée d'Alsace retenue par le fonds national de soutien pour les métiers d'art

La réfection d'une maison alsacienne traditionnelle à l'Ecomusée d'Alsace à Ungersheim, dans le Haut-Rhin, profitera d'une aide de 30.000 euros du nouveau dispositif gouvernemental.

Charpentier, tailleur de pierre, ferronnier… Ces différents corps de métiers d'art interviendront dans la restauration de la « maison du vigneron », une des maisons traditionnelles présentée à l'Ecomusée d'Alsace à Ungersheim (Haut-Rhin), qui rassemble 80 bâtiments. Le chantier bénéficiera du fonds de soutien auxmétiers d'art, lancé le 5 avril par le ministère chargé des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation et la Fondation du patrimoine. Dotée d'un million d'euros, cette enveloppe doit soutenir des projets qui permettent de préserver et transmettre les métiers et l'artisanat d'art. La maison du vigneron fait partie des quinze premiers projets sélectionnés dans toute la France.

« C'est une excellente nouvelle ! La maison, située en plein coeur du site, est malheureusement fermée au public depuis deux ans », souligne Natacha Sengler, responsable marketing et partenariat à l'Ecomusée. La bâtisse de plus de 300 mètres carrés a été construite en 1706, sauvée de la démolition dans les années 90 et remontée à l'Ecomusée il y a trente ans. La façade présente des influences gothique, Renaissance et baroque, et est ornée d'une fenêtre centrale avec un encadrement en bois sculpté remarquable. D'importants travaux seront réalisés pour restaurer la couverture et la structure en bois. Un peintre en décor interviendra dans la deuxième phase de travaux pour reconstituer un plafond peint datant de la Renaissance.

Un chantier visible du public

Une dotation de 30.000 euros est accordée par le fonds de soutien. Le budget total des travaux est estimé à 434.000 euros, dont la moitié est prise en charge par la Collectivité européenne d'Alsace. Un appel aux dons est en cours auprès du public pour réunir 30.000 euros supplémentaires. Les projets qui accueillent des stagiaires et apprentis en formation sont privilégiés dans les critères d'attribution du fonds national. Dix apprentis, qui suivent actuellement une formation d'ouvrier professionnel en restauration du patrimoine avec l'école le Gabion, hébergée au sein de l'Ecomusée, participeront aux travaux. Le chantier sera visible par le public et utilisé comme support de médiation. L'équipe espère ouvrir à nouveau les portes de la maison du vigneron, enrichie d'une exposition sur la vigne et le vin en Alsace, au dernier trimestre 2025.

Coralie Donas

Ouest-France
Lorient
Lorient, mardi 13 février 2024 979 mots, p. OF Lorient_9

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Concerts et spectacles

Théâtre : la GIGN impro : 30 à l’heure

Les improvisateurs de la GIGN sont prêts à relever un défi. Une heure, 30 improvisations, c’est le 30 à l’heure. Le public sera sollicité pour mettre les improvisateurs à l’épreuve. Maintiendront-ils leur rythme de croisière ?

Vendredi 16 février, de 21 h à 22 h 30, Le Sur-mesure, 9, rue Victor-Massé. Gratuit. Contact : 06 46 31 41 46, [email protected]

Culture et idées

« Restitution d’une épave antique » par Jacques de Certaines

Jacques de Certaines est un universitaire éclectique. Il passe de la résonance magnétique à la politique et aux sports musclés comme le parachutisme ou la course au large. Il a siégé au Ceser de Bretagne. Auteur, il proposera plusieurs ouvrages avec dédicace.

Mardi 13 février, de 18 h à 20 h, Celtic submarine, K 5 by Paul, rue d’Estienne-d’Orves. Gratuit. Contact : 02 97 84 22 09, [email protected], cerclemer56.com

Abri de défense passive

Cet abri bétonné et enterré sous la place Alsace-Lorraine a été construit pendant la Seconde Guerre mondiale afin de protéger la population civile des bombardements alliés. D’une capacité de 400 places, il témoigne des heures sombres que Lorient a traversé de 1940 à 1945.

Mercredi 14 février, de 14 h à 17 h, rendez-vous devant l’entrée de l’abri, place Alsace-Lorraine. Tarif : 4 €. Contact : 02 97 02 23 29, [email protected], patrimoine.lorient.bzh

Concours « Ma thèse en 180 secondes », qualifications locales

Douze doctorantes et doctorants des regroupements universitaires de Lorient, Vannes, Pontivy et Brest présenteront leurs sujets de thèse en 3 minutes, à l’appui d’une seule diapositive, permettant au plus grand nombre de découvrir des thématiques plurielles et originales.

Mercredi 14 février, de 18 h à 21 h, centre culturel Les Arcs, 9, rue de la Gare, Quéven. Gratuit. Inscription avant le 14 février. Contact : 02 97 87 45 48, [email protected], www.univ-ubs.fr

La Pologne, rempart de l’Europe, par Nathan Alan-Lee

Conférence géographie. L’invasion de l’Ukraine a confirmé le rôle de la Pologne en tête de l’opposition de l’Europe à la Russie. Pour comprendre cette animosité, il faut revenir sur l’histoire des relations entre les deux pays. Inscription nominative sur le site du CHPR.

Jeudi 15 février, de 20 h à 22 h, lycée Dupuy-de-Lôme, salle Ricœur, 4, rue Le-Coutaller. Gratuit. Contact : [email protected], sites.google.com/site/assochpr

Deizioù veillée en breton : Filaj

Veillée chantée et contée en breton avec possibilité de restauration.

Vendredi 16 février, 20 h, tavarn an ti gar, Hennebont. Gratuit. Contact : 02 97 21 37 05, [email protected], www.emglevbroanoriant.bzh

Le film documentaire : un cinéma du réel par Sophie Zarifian

Conférence arts. « Le film documentaire : un cinéma du réel », une conférence de Sophie Zarifian : réalisatrice du film « Le printemps d’Hana » (2013) et responsable de production Les Films Seine-Océan.

Mardi 20 février, de 20 h à 22 h, faculté des Lettres, bâtiment le Paquebot, 4, rue Jean-Zay. Gratuit.

« Les ailes de la mémoire » exposition de Fabienne Alliou

Photographie. « Les ailes de la mémoire de Lorient à Hyeres, Alger, Oran, Casablanca, Agadir, Dakar » est une exposition de la photographe Fabienne Alliou Lucas qui parle de la mémoire à partir du parcours de son grand-père en avion en 1949 qui a péri en mer au large d’Agadir.

Du samedi 24 février au dimanche 17 mars, de 10 h à 18 h, Galerie LM STUDIO, 5 bis, rue du Portalet, Hyères. Gratuit. Contact : 06 71 88 50 66, [email protected], http://fabienneallioulucasphotos.com

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Convivialité et partage

Marché bio

Commerçants et producteurs proposent un marché bio le mardi avec des fruits et légumes de saison, du pain, des fromages, des conserves et bières locales, des infos sur le Segal (monnaie locale).

Mardi 13 février, de 16 h à 19 h, place de l’Hôtel-de-Ville. Contact : 02 97 02 22 00, www.lorient.bzh/marche

Loisirs et sports

La compagnie du Funambule : stages théâtre pour enfants et adolescents

Théâtre. Public 7-10 ans : 28, 29 février et 1 er mars (10 h 30-15 h 30). 11-14 ans : 5 mars (10 h-13 h) et 6, 7 mars (10 h 30-16 h 30). Exercices ludiques pour apprendre à se concentrer, à développer son imagination, à aiguiser son écoute, à improviser, à interpréter un texte, etc.

Du mercredi 28 février au jeudi 7 mars, Maison de quartier de Bois-du-Château, 9, rue Jules-Massenet. Tarif : 85 €. Contact : 07 60 44 14 48, laciedufunambule.book.fr

Vie quotidienne

Permanences de La CSF : défense des consommateurs et locataires

Réunion publique. Pour tous litiges consommations : téléphonie, voitures, énergie, assurances, banques… Ainsi que litiges logements : états des lieux, litiges entre propriétaires (privé et social) et locataires. Accueil en dehors de la pause méridienne. Du lundi au vendredi.

Du mardi 13 au jeudi 15 février, 9 h à 17 h, maison des familles, 2, rue Professeur-Mazé. Gratuit. Contact : 02 97 21 56 26, [email protected], http://www.lacsf56.org

ADFI Bretagne Sud : association d’aide aux victimes de sectes

Permanence. Sur rendez-vous seulement : accueil, aide, accompagnement de victimes d’organisations sectaires ou de pratiques thérapeutiques non conventionnelles. Sur demande, interventions de prévention en milieu scolaire ou associatif, en entreprises et administrations.

Mercredi 14, mercredi 28 février,de 14 h 30 à 17 h, Udaf, 1, rue Maurice-Thorez. Contact : 06 37 60 47 43, [email protected]

Unafam rencontre des familles

Permanence. Aide aux familles ou amis ayant un proche malade et, ou handicapé psychique, par une écoute et un partage d’expériences avec : informations, documentation, conseils pour une orientation et une défense de leurs intérêts communs. Ouverte à tous.

Mercredi 14 février, de 10 h à 12 h, maison des associations Coutaller, 5, place Bonneaud. Contact : 06 47 47 47 67, [email protected]

Midi Libre (site web)
mercredi 23 octobre 2024 - 18:45:48 322 mots

Les enfants ont rendez-vous avec le patrimoine de Béziers pendant les vacances de la Toussaint

Mathilde Jullien

Pendant les vacances de la Toussaint, des animations culturelles sous forme de visites guidées du patrimoine biterrois et des ateliers pratiques pour les 6-12 ans sont au programme, jusqu'au 30 octobre 2024.

À l'initiative du service Béziers Patrimoines, la ville propose des animations culturelles pour les enfants pendant ces vacances scolaires de la Toussaint. Visites guidées du patrimoine biterrois et ateliers pour comprendre la ville, son histoire et ses trésors cachés sont au programme jusqu'au 30 octobre 2024.

Vendredi 25 octobre à 10 h : "Quand Jean Moulin avait mon âge"

La maison natale de Jean Moulin se visite à hauteur d'enfant. Ils apprendront à connaître le chef de la Résistance française et partiront à la recherche des points communs et des différences avec leur quotidien d'aujourd'hui. Avec Charlotte Guitton, de l'office du tourisme. Rendez-vous devant le 6 rue d'Alsace. Durée : 1 h 30.

Lundi 28 octobre, à 14 h 30 : "Tous en scène !"

Peggy Albert, de Béziers Patrimoine, emmènera les enfants à la découverte du théâtre à l'italienne de Béziers. Ils apprendront à comprendre sa façade, visiteront le hall, la salle, le foyer, et même les loges, avant de finir sur la scène, comme de vrais artistes. Rendez-vous sur le parvis du théâtre municipal. Durée : 2 h.

Mercredi 30 octobre, à 14 h 30 : "Histoires de placards"

Avec Anaïs Jacotet-Navarro, les enfants réaliseront leur propre affiche, également appelée “placard”, en partant des documents d'archives. Rendez-vous aux archives municipales. Caserne Saint Jacques. Durée : 1 h 30.

Tarif : 5 € par enfant, gratuit pour un accompagnateur adulte, sauf pour la visite de la maison de Jean Moulin assurée par l'OT (6 € par enfant / 8 € par adulte). Réservation obligatoire au 04 67 36 81 60 (ou à l'OT pour Jean Moulin : 04 99 41 36 36).

Cet article est paru dans Midi Libre (site web)

Ouest-France
Lorient
Lorient, vendredi 14 juin 2024 322 mots, p. OF Lorient_14

[Culture et idées...]

Culture et idées

Abri de défense passive

Cet abri bétonné et enterré sous la place Alsace-Lorraine a été construit pendant la Seconde Guerre afin de protéger la population civile des bombardements alliés.

Samedi 15 juin, 14 h à 18 h, rendez-vous devant l’entrée de l’abri, place Alsace-Lorraine. Tarif : 4 €. Contact : 02 97 02 23 29, [email protected], patrimoine.lorient.bzh

Convivialité et partage

Soirée à bord du sous-marin Flore

Lors de ce « souper » insolite et non-gastronomique, plongez dans un univers singulier et étonnant, celui de l’époque des missions à bord du sous-marin Flore…

Vend redi 14, samedi 15 juin,19 h à 22 h, sous-marin Flore-S645 et son musée, Lorient La Base. Tarif : 36 €. Contact : 02 97 65 52 87, [email protected], www.la-flore.fr

Fête du CNL

Soirée dansante. La fin du printemps et de la saison sportive, le début de l’été et des gros championnats, les navs en short, etc. Le CNL propose au public de se retrouver autour d’un verre et d’un BBQ en face d’un petit coucher de soleil. Ouvert à tout le monde.

Samedi 15 juin, 18 h à 0 h, centre nautique-de Lorient, rue Didier-Bestin-- quai Eric-Tabarly. Gratuit. Contact : 02 97 84 81 30, [email protected], www.cnlorient.com

Loisirs et sports

Marché de Keryado

Chaque vendredi matin, marché de plein air, alimentaire et vestimentaire.

Vendredi 14 juin, place de la Liberté, Keryado. Contact : 02 97 02 22 00, www.lorient.bzh/marche

Association bretonne des Amis de Saint-Jacques-de-Compostelle

Dernier rendez-vous mensuel de la saison. Rencontres entre anciens et futurs pèlerins souhaitant se renseigner et, ou partir sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France et en Espagne. Conseils, renseignements, adhésion à l’asso, délivrance de credential, etc.

Samedi 15 juin, 15 h à 17 h, Maison des familles, salle Porcelaine, 2, rue Professeur-Mazé. Gratuit. Contact : 06 69 28 73 93, [email protected], ww.compostelle-bretagne.fr

Les Echos (site web)
vendredi 6 septembre 2024 - 12:16 UTC +0200 567 mots

Alsace : les chambres consulaires gardent un peu d'optimisme… malgré tout

Recrutement, inflation ou encore taxe sur les poids lourds. Les trois chambres consulaires alsaciennes ont de nombreuses craintes pour le devenir des entreprises ces prochains mois. Mais entrevoient aussi certaines notes d'optimisme.

« C'est flatteur, c'est la première fois que l'on s'intéresse à l'éleveur et pas qu'à l'élevage. » Laurent Boime, associé avec son beau-frère Dominique Daul de la ferme Boime-Daul, à Pfettisheim (Bas-Rhin), est l'un des soixante éleveurs du Grand Est à tester un nouveau dispositif mis en place par les chambres d'agriculture du territoire et la Région Grand Est. Baptisé « Ambition éleveurs », il a pour objectif de transformer des exploitations pour les rendre plus durables et plus performantes tout en s'attachant au volet social, en l'occurrence la vie de leurs parties prenantes. C'est ainsi que les deux associés ont bénéficié d'entretiens individuels relatifs à leur travail mais aussi à leurs « objectifs de vie », insiste Laurent Boime qui élève des bovins et réalise de grandes cultures avec son beau-frère. Leur épanouissement respectif et leur organisation s'ils sont prêts à prendre des responsabilités extérieures sont ainsi l'un des sujets discuté dans le programme. « Je suis passionné de chevaux, je ne veux pas le remettre en cause pour l'exploitation », illustre l'associé.

« Il s'agit de ne pas s'intéresser qu'aux aspects techniques de la ferme », insiste Denis Ramspacher, président de la Chambre d'agriculture Alsace, lui-même éleveur laitier dans le Kochersberg (Bas-Rhin). Après la phase pilote qui est en cours, le dispositif sera élargi à 2.000 exploitations dans la région.

Taxe poids lourds

De quoi donner un peu d'optimisme à la présentation de la conjoncture de rentrée des trois chambres consulaires alsaciennes, ce jeudi 5 septembre. Les fortes précipitations de cette année 2024 et leur lot de conséquences pour l'agriculture ne sont pas les seules en cause. Il y a aussi, de manière très locale, la préparation d'une taxe poids lourds sur les routes alsaciennes qui oppose le monde économique à la Collectivité européenne d'Alsace. « Nous ne sommes pas la caisse sans fond des collectivités », fustige Jean-Luc Heimburger, le président de la Chambre de Commerce et d'Industrie Alsace Eurométropole.

Et toujours, comme ailleurs en France, les conséquences de l'inflation sur les fournitures, le défi que représente aujourd'hui le recrutement pour les entreprises du territoire et la hausse des cyberattaques. Mais aussi, relève Jean-Luc Heimburger, « des carnets de commandes en baisse et un moral des dirigeants qui s'effrite, seuls 24,5 % d'entre eux étaient optimistes fin 2023. » Si des initiatives sont prises en matière de transition écologique, principalement pour réduire les déchets et la facture énergétique, 45 % des ressortissants de la chambre interrogés cet été dans le Bas-Rhin et dans le Haut-Rhin jugent les coûts d'investissement trop élevés et 32 % déplorent la complexité réglementaire.

Du côté des artisans en revanche, « le moral s'améliore » par rapport à 2023 (à hauteur de trois points) avec 58,5 % des dirigeants alsaciens qui ont une opinion positive de la situation économique de leur entreprise, relève Jean-Luc Hoffmann, le président de la Chambre de métiers d'Alsace (CMA). S'ajoute un regain d'apprenants dans les deux centres de formation à Eschau (Bas-Rhin) et à Mulhouse (Haut-Rhin), soit autant de jeunes qui chercheront ensuite un emploi artisanal dans la région.

Bénédicte Weiss

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
9 novembre 2024 386 mots
Stutzheim-Offenheim. Le clocher aura enfin ses statues, 156 ans après sa construction

Stutzheim-Offenheim Le clocher aura enfin ses statues, 156 ans après sa construction Avec ses trois alcôves vides, l’extérieur de l’église Saints-Pierre-et-Paul de Stutzheim a toujours... Voir l'article

Midi Libre
GARD_RHOD
mardi 20 août 2024 543 mots

[SON ET LUMIÈRE AU PONT-DU-GARD Le Pont du Gard...]

SON ET LUMIÈRE AU PONT-DU-GARD Le Pont du Gard se transforme en écran géant avec un spectaculaire grâce au groupe F. À partir de 22 h 30. Au Pont-du-Gard, Rive droite, Vers-Pont-du-Gard. Gratuit, parking 9 euros. 04 66 37 50 99.

LES TRÉSORS DU GRAU-DU-ROI Venez découvrir l'histoire du Grau-du-Roi, son patrimoine maritime et comment la commune a pris son indépendance envers sa voisine Aigues-Mortes, pour devenir l'un des plus importants ports de pêche chalutière. 9 h à 12 h. Salle Marcel-Pagnol, 24 rue Alsace-Lorraine, Le Grau-du-Roi. Gratuit. 04 66 51 67 70.

LUMIÈRE D'HIVER AU GRAU-DU-ROI Exposition des photographies des lauréats du concours de photos amateurs, sur le thème Formes et Couleurs. 10 h à 12 h et de 15 h à 19 h. Villa Parry, rue du Sémaphore, Le Grau-du-Roi. Gratuit. 04 66 51 67 70.

ABBAYE SAINT-ROMAN Sur les collines de Beaucaire, laissez-vous conter les vestiges d'une abbaye romane troglodytique devenue demeure seigneuriale fortifiée au XVIe siècle. 10 h 30. Parking de l'abbaye Saint-Roman, route de Nîmes, Beaucaire. 7 euros, 5 euros, - 10 ans gratuit, sur réservation. 04 66 59 26 57.

L'HÉRITAGE DES ARÈNES Une visite théâtralisée des arènes pour prolonger de façon vivante l'expérience avec des saynètes permettant de redécouvrir la vie des arènes à l'époque antique, au Moyen Âge et à l'époque moderne. 10 h 30 et 12 h. Arènes, Nîmes. 5 euros, - 7 ans gratuit, en plus du billet d'entrée. www.arenes-nimes.com.

MUSÉE DE LA ROMANITÉ Une visite guidée pour découvrir les collections permanentes du musée et avec elles, les petits détails historiques et les anecdotes. 15 h. Musée de la Romanité, 16 boulevard des Arènes, Nîmes. 12 euros, - 17 ans 6 euros, réduit 9 euros. 04 48 21 02 10.

MARCHÉ NOCTURNE Artisans et créateurs. 19 h à minuit. Quai d'honneur, Port Camargue, Le Grau-du-Roi. 04 66 51 67 70.

IL ÉTAIT UNE FOIS, LA SCULPTURE Observer les sculptures, devinez les matières des oeuvres des collections et de l'exposition temporaire "Neïla Czermak Ichti & Baya : rien ne manque". A partir de 3 ans. 10 h 30 à 12 h. Musée des Beaux-Arts, rue Cité-Foulc, Nîmes. 5 euros. 04 66 76 71 63.

CARRÉ D'ART Visite guidée des expositions en cours, "Le musée des Anges", donation Léna Vandrey; "Un monde commun", oeuvres de la collection permanente; "Partitions sédimentaires" d'Alassan Diawara et Zineb Sedira et "Oracle Museum" d'Hugo Laporte et Katja Novitskova. 16 h. Carré d'art, place de la Maison Carrée, Nîmes. 11 euros, réduit 9 euros. 04 66 76 35 74.

HARAS NATIONAL D'UZÈS Visite guidée au haras national, l'un des quatre pôles de l'Institut français du cheval et de l'équitation. Découvrez l'histoire de ce patrimoine unique, les différents métiers liés au patrimoine hippomobile, des voitures d'attelage... Sur réservation, pas de billetterie sur place. 10 h. Haras national, chemin du Mas des Tailles, Uzès. 8 euros, - 7 ans gratuit, réduit 5 euros. 04 66 22 68 88.

ICI TOUT COMMENCE Plonger le temps d'une déambulation d'une heure trente sur les pas de la série Ici tout commence, au fil de la visite théâtralisée par la Cie Avec des Si. 10 h 30. Rendez-vous devant la fontaine de la place, Saint-Laurent-d'Aigouze. 16 euros, réduit 12 euros. Sur réservation www.billetweb.fr/visite-guidee-ici-tout-commence.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
29 septembre 2024 775 mots
Diaporama. La semaine écoulée vue par nos photographes

Diaporama La semaine écoulée vue par nos photographes Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 11:00 ... Voir l'article

Le Figaro (site web)
vendredi 25 octobre 2024 - 18:53 UTC +02:00 1051 mots

Culture ; Patrimoine

Des savoir-faire oubliés dans la lumière du Salon international du patrimoine culturel

Simon Pierre

La manifestation, qui fête ses 30 ans, se tient jusqu’à dimanche au Carrousel du Louvre à Paris. Parmi les 300 exposants, certains tirent leur épingle par la singularité de leur métier.

Le Carrousel du Louvre a des airs d’atelier géant au jour d’ouverture du Salon international du patrimoine culturel. Dans les salles d’exposition, à quelques dizaines de mètres de la pyramide du Louvre - chef-d'œuvre de l'architecte leoh Ming Pei -, se rencontrent les mains des artisans, les bâtisseurs de demain, les fournisseurs de matériaux brut, les architectes ou encore les associations de sauvegarde.

Dans les allées du salon, les géants du BTP, comme Vinci Construction et Vicat , sont bien là et témoignent de leur implication sur des chantiers monumentaux. La rénovation de Notre-Dame offre une fois de plus une belle vitrine. À l’image de Vinci Construction, dont la filiale Bourgeois a participé cette année aux travaux de couverture en plomb sur le chantier de restauration de la cathédrale Notre-Dame. Mais Stéphane Galerneau, président d'Ateliers d'Art de France, organisateur du salon, souligne que «80% du patrimoine culturel français est privé»et détenu par près de 20 000 propriétaires. Le patrimoine culturel français ne se résume pas aux monuments qui peuplent l'imaginaire collectif. Il s'étend aussi à des trésors plus discrets, qui reposent sur des savoir-faire extrêmement rares.

Un savoir-faire depuis « l'homme primitif »

Le stand de Fanny Litzia, orné de décorations faites de plumes d'oiseaux colorées, attire l'œil d'un groupe de curieuses. «Chaque plume est différente, ce qui rend chacune de mes créations uniques», explique la plumassière. «Cette profession fait partie des 281 métiers d'art», répertoriés par l'Institut pour les savoir-faire français. Avec sa fibre commerciale, la créatrice tente d'apprivoiser quelques futurs clients. Derrière elle se trouve l'une de ses créations, bien en vue sur son stand. Trois panneaux qui forment un carré d'un mètre de côté. Sur son internet, la pièce s’affiche au tarif de 6650 euros. «Prenez ma carte», insiste-t-elle. Fanny Litzia fait partie d’une petite centaine de personnes à exercer le métier de plumassier.

Ce savoir-faire se perpétue depuis «l’homme primitif».«L’âge d’or de la profession est le XIXe siècle,explique-t-elle. À cette époque, les femmes portaient des chapeaux avec des plumes. Après la Seconde Guerre mondiale, la profession a quasiment disparu. C’est grâce à la haute couture que le métier de plumassier est réapparu». Après avoir créé ses propres costumes de samba, Fanny Litzia a finalement fait le choix de «développer un univers de la plume dans les décorations d’intérieur».Une évolution logique pour celle qui se réjouit d’exercer un métier atypique, après une première carrière dans le domaine socio-éducatif.

Au cœur de la salle Delorme, Olivier Pineau n’attend pas qu’on lui rappelle la singularité de son savoir-faire. Deux ateliers en France sont reconnus en tant que restaurateur d’armes blanches anciennes, dont le sien. Son stand, l’un des plus imposant, fait partie des incontournables du salon. Parmi ses modèles d’expositions : un magnifique poignard d’officier de l’armée de l’air de 1954, fraîchement restauré. Sollicité de toutes parts, l’artisan peine à finir tranquillement son sandwich. Mais pas de quoi aiguiser son ego.

Cet ancien chaudronnier dans l’armée de l’air n’a pas tellement l’habitude des coups de projecteurs. Il restaure d’anciens sabres de hussard ou de soldat sous Napoléon III en toute intimité, dans son atelier qu’il a créé lui-même à côté de Reims. «J’ai 300 ans d’Histoire sur mon établi», déclare-t-il, sourire aux lèvres. L’autre atelier en France spécialisé dans la restauration d’arme ancienne n’est autre que celui de l'armurerie de la Garde Républicaine. Eux ne s’occupent que des armes ayant un lien direct avec les institutions militaires. Alors quand un jeune lui demande des renseignements pour la restauration d’un sabre allemand qu’il aurait hérité de son arrière-grand-père, Olivier Pineau se projette déjà dans un futur chantier. «Tu as plus de 18 ans ?», demande-t-il . «Oui», répond le jeune homme. «Tu m’envoies un mail avec quelques photos et on voit ce qu’on peut faire». Son agenda est déjà rempli jusqu’à 2025.

Un carnet de commandes plein n’est pas toujours synonyme de fortune sur le compte en banque. La restauratrice de piano ancien, Sylvie Fouanon, nommée Maître d'Art en octobre 2019 par le ministère de la Culture, s’inquiète de ne pas avoir de fonds nécessaires pour tenir pendant les longs mois que durent certains chantiers. «La restauration d’un piano ancien peut coûter le prix d’une voiture. Alors quand je demande un acompte de 50% aux clients ils rechignent», lance-t-elle. Sur le stand de la Maison Balleron, est exposé un piano d’une valeur 54 000 euros.

Mais ces inquiétudes comptables ne sont rien à côté de celles qui obscurcissent l’avenir. Sylvie Fouanon s’inquiète du désintérêt des jeunes générations pour le patrimoine culturel. «Je récupère beaucoup de pianos anciens chez des personnes âgées car les enfants ne veulent pas les restaurer. D’autres finissent à la poubelle», regrette-t-elle. Pour Stéphane Galerneau, président du salon, il est nécessaire de «travailler sur la valorisation des métiers d'art, sur l'éducation des jeunes aux métiers du patrimoine.»Il poursuit en soulignant la dimension écologique de la restauration du patrimoine avec une devise au goût du jour : «on recycle, on ne jette pas».

L’arrivée sur son stand de Robin Gallois, 29 ans et à la quête d’un emploi dans la restauration de pianos anciens, viendra la détromper. Après six ans d’études au Centre national de formation des apprentis facteurs d’orgues d’Eschau (Alsace), le jeune homme peine à trouver un emploi. Il a été contraint de quitter l’une des dernières manufactures d’orgues d’Île-de-France, pour cause de fermeture. «Si je n’arrive pas à trouver un poste, la solution pourrait être d’ouvrir une auto-entreprise mais il faut des fonds pour ouvrir un local. Sinon j’irai travailler dans la restauration de meubles», explique le jeune homme. Avec un enthousiasme contagieux, en voilà un bien décidé à incarner l’avenir de l’artisanat.

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Cet article est paru dans Le Figaro (site web)

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Belfort

Les immeubles des cités Alsthom vont être réhabilités

Pascal Chevillot

Les trois tours et la barre du secteur Alsace-Koechlin-Bohn bénéficieront d’un embellissement et d’une réhabilitation énergétique. Ce programme ambitieux doit casser leur image vieillotte et leur offrir une architecture et des équipements modernes.

La réhabilitation des trois tours du 2, avenue Charles-Bohn (60 logements), du 27, avenue d’Alsace (68 logements) et du 28, avenue d’Alsace (52 logements), ainsi que de la barre en Z de la rue Koechlin (78 logements), est inscrite dans le plan stratégique patrimonial 2018-2026 de Territoire Habitat mais a été repoussée. Courant 2022, la présidente de l’office public de HLM, Marie-Hélène Ivol, confirmait le report de la réhabilitation énergétique des 258 logements de cet ancien patrimoine Alsthom. Elle souhaitait que ses services travaillent avec un nouvel architecte, sur un projet « innovant et beau ».

Casser l’image vieillotte

Le résultat, qui a été dévoilé lundi soir au conseil de quartier Jean-Jaurès Châteaudun, répond à ce double objectif. « Ce projet cassera l’image vieillotte de ces immeubles en leur offrant une nouvelle architecture », confie-t-elle. Ces immeubles, des passoires thermiques, n’ont quasiment pas connu d’interventions lourdes depuis leur construction en 1972, seulement des opérations d’entretien.

Outre un aménagement des halls et pieds d’immeubles, le projet prévoit notamment des extensions des balcons des tours avec disparition des rambardes métalliques pour des matériaux transparents et de redessiner l’aspect de la barre Z. Cet aspect esthétique est complété par une réhabilitation énergétique par l’extérieur. En complément, l’isolation sera encore améliorée dans les bâtiments, notamment les plafonds et planchers. Et l’ensemble des menuiseries sera remplacé. Territoire Habitat projette notamment d’équiper les logements de volets roulants électriques. Enfin, les chaudières gaz seront remplacées par des installations au bois.

Économies d’énergie

« Sur le plan énergétique », rappelle Marie-Hélène Ivol, « les trois tours sont en catégorie E et la barre de la rue Koechlin est en catégorie F. Les travaux les passeront en catégories B et A en gaz à effet de serre. »

Un programme ambitieux qui nécessite un budget conséquent, actuellement estimé à 31 millions d’euros, soit plus de 120 000 euros par logement. « Cela nous paraissait nécessaire pour participer à l’effort de la Ville pour embellir la cité du Lion », affirme la présidente de Territoire Habitat.

Cette réhabilitation devrait s’accompagner d’une augmentation des loyers de 5 % répartie sur cinq ans, mais permettra des économies d’énergie et donc une baisse des dépenses. Les travaux pourraient commencer cette année pour se terminer à l’horizon 2026.

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Le Journal de Saône et Loire
Edition du Charolais-Brionnais
Actu | grand charolais, vendredi 28 juin 2024 450 mots, p. PCHR12

Paray-le-Monial

Les campanologues, ces passionnés de cloches anciennes

Maryvonne Bidault (CLP) avec Laurence Rivat (CLP)

Un groupe de campanologues, passionnés de cloches anciennes, a passé une journée dans le Charolais-Brionnais samedi. Ils ont étudié les cloches du secteur pour en savoir plus sur leur histoire.

Samedi, la Société française de campanologie (SFC), qui compte 140 adhérents, a organisé une “journée campanaire” en Charolais. Quinze campanologues passionnés ont visité les clochers locaux pour entendre et découvrir des cloches anciennes. Les campanologues étudient les techniques, les usages et l’histoire se rapportant aux cloches civiles et religieuses. Le Père Christophe Lagrange, curé de la paroisse du Val-d’Or et Patrick Gelet, horloger campaniste, tous deux chargés d’inventorier les 1 700 cloches du département, ont accueilli et guidé les visiteurs.

« Chaque région a ses us et coutumes »

Le périple a débuté par Charolles (cloches de 1692, 1803, 1821, lire par ailleurs), puis Saint-Christophe-en-Brionnais, Poisson (cloches de 1518 et 1663), Chiddes (cloche de 1514), Saint-Marcelin-de-Cray à la chapelle romane du hameau de Cray (cloches du XIIIe et de 1819), Paray avec la chapelle de l’hôtel du prieuré Jean-Paul II (carillon de huit cloches, lire par ailleurs). « Le patrimoine campanaire concerne les cloches et l’installation technique pour les tinter ou les mettre en balancement, mais aussi le patrimoine immatériel : quand et comment sonnent ces cloches pour annoncer l’heure, l’angélus, les offices, les mariages ou les décès… Car chaque région a plus ou moins ses us et coutumes. Les sonneurs ont souvent été remplacés par des automates. En Alsace, les cloches sont mises en volée, dans le Sud c’est un tintement », explique Eric Sutter, président de la SFC et membre de la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture, section instruments de musique.

« Un instrument populaire de rue »

Beaucoup de jeunes s’intéressent à cet art. Loïck, la trentaine, est artisan fondeur. « C’est en vacances avec mon grand-père que j’ai appris à aimer les cloches en Bretagne. Lors d’un stage scolaire, j’ai choisi une fonderie et j’en ai fait mon métier. » Bertrand Ollé-Guiraud, lui, est carillonneur, organiste, chanteur d’opéra et musicien à Toulouse. « Je programme des concerts, des comptines. Le carillon est un instrument populaire de rue. »

Des clochettes aux grosses cloches

Pour Eric Sutter, la campanologie est une passion, ou plutôt « un virus » attrapé il y a plus de trente ans. « Je collectionnais les clochettes lorsqu’une personne du ministère des Affaires culturelles m’a suggéré de m’intéresser aux grosses cloches. Dans les années 1985-1986, nous avons mis au point une ontologie qui permet d’avoir une description scientifique et précise des cloches. »

Le Particulier (site web)
dimanche 11 août 2024 - 11:00 UTC +02:00 1597 mots

Placements et patrimoine ; Donation et succession ; Famille

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1 mai 2024 - Le Particulier

Rachel veut transmettre son patrimoine à ses enfants avec un impératif, ne pas léser sa fille handicapée

Rachel souhaite anticiper la transmission de son patrimoine à ses enfants en limitant les droits de succession sur la part de sa fille, majeure protégée, et sans la léser par rapport à son frère, père de famille.

Veuve depuis 6 ans, Rachel a 2 enfants. Son fils Gaétan, qui perçoit le Smic, est lui-même père de 2 enfants, qu'il a eus avec son épouse qui, elle, a eu 4 enfants d'une union précédente. Marjorie, la fille aînée de Rachel, est  handicapée. Elle vit dans un établissement spécialisé et rentre chez sa mère un week-end sur deux. Rachel fait tout ce qu'elle peut pour aider sa fille et son fils. 

À la mort de son mari, elle a opté pour l'usufruit de la totalité de sa succession. Elle détient donc en indivision avec ses enfants un appartement locatif parisien et sa résidence principale en Moselle. Dans le cadre d'une habilitation familiale, Rachel s'occupe de la gestion du patrimoine de Marjorie. Il est constitué du quart en nue-propriété des 2 biens immobiliers et d'un contrat d'épargne handicap, sur lequel Rachel a placé 31 000 €, et qu'elle alimente à hauteur de 2 000 à 3 000 € chaque année. 

Il y a 2 ans, pour aider son fils, elle a acheté à crédit une maison en Alsace, dans laquelle elle le loge gratuitement avec son épouse et leurs 6 enfants. Elle aimerait lui faire donation de cette maison. Cependant, elle veut s'assurer qu'en cas de séparation du couple, Gaétan conserve bien son logement. Dans la répartition de son patrimoine, elle ne veut pas léser sa fille par rapport à son frère, mais souhaite aussi éviter des droits de succession élevés sur la part de Marjorie, qui n'aura pas d'héritier.

Notre diagnostic

Avant d'envisager la transmission de son patrimoine, Rachel doit s'assurer de disposer de ressources suffisantes, notamment en cas de dépendance. Pour cela, l'urgence est de s'occuper de son dossier de retraite. Elle ne pourra partir qu'en novembre 2024, pour prétendre à une retraite à taux plein, compte tenu de la dernière réforme. Or, actuellement au chômage, ses indemnités s'arrêtent en juillet, sauf si son dossier complété lui permet d'être porté par les allocations chômage jusqu'à la date du taux plein. Elle remplit, en effet, les conditions pour le maintien de ses droits jusqu'à l'âge de la retraite : elle a 62 ans, est en cours d'indemnisation depuis au moins un an, a été affiliée pendant 12 ans à l'assurance chômage et justifie d'une période d'emploi d'une année continue durant les 5 dernières années. Mais, pour l'heure, il manque une information à son dossier : la justification d'au moins 100 trimestres validés par l'assurance retraite. Lorsqu'elle aura obtenu ce document, Rachel verra ses droits à l'assurance chômage maintenus jusqu'à l'âge où elle pourra liquider sa retraite à taux plein. Elle ne doit toutefois pas tarder à demander la liquidation de sa retraite. En effet, depuis la réforme, le traitement des dossiers prend souvent plus de temps. D'autant que celui de Rachel est rendu complexe par le fait qu'elle a exercé une partie de sa carrière au Luxembourg.

Lorsqu'elle connaîtra le montant de ses futures ressources, s'il est suffisant pour vivre confortablement sans épuiser ses réserves, elle pourra alors envisager de faire des donations. Actuellement, son patrimoine immobilier, déduction du capital restant dû sur la maison alsacienne (156 000 €), s'élève à 249 000 €. En ajoutant la valeur de son usufruit sur l'appartement locatif et sur sa résidence principale (respectivement 64 000 et 34 000 €) et ses 38 000 € de livrets d'épargne, il atteint 385 000 €. Elle détient, par ailleurs, deux assurances vie, totalisant 153 000 €. Rachel a donc de quoi aider ses enfants. Mais elle s'inquiète du montant qui sera récupéré sur son patrimoine lors de sa succession, Marjorie ayant perçu des aides lorsqu'elle était en Institut médico-éducatif (IME) et en Institut médico-professionnel (IMPro). Frédéric Hild, fondateur de Jiminy Conseil, cabinet de gestion de patrimoine spécialisé dans le conseil aux familles vivant une situation de handicap, la rassure : « Les aides sociales seront récupérables sur la succession de Marjorie, et non sur celle de Rachel. En outre, la récupération ne s'opère pas sur toutes les prestations sociales. Ainsi l'Allocation adulte handicapé (AAH) n'est pas récupérable, contrairement à l'Aide sociale à l'hébergement (ASH). Enfin, les aides perçues par les enfants jusqu'à 20 ans ne sont pas récupérables. »

Outre son dossier de retraite, et avant de faire des donations, Rachel a deux autres dossiers à régler : la révision de son testament et de la clause bénéficiaire du contrat d'épargne handicap de sa fille.

Conseil n°1 : revoir son testament

Rachel a rédigé un testament dans lequel elle attribue la quotité disponible de sa succession (1/3 en présence de 2 enfants) à son frère, à qui elle confie la tutelle de Marjorie. Mais elle veut changer et désigner sa nièce tutrice de sa fille. Elle envisage aussi de lui attribuer la quotité disponible, en guise de rémunération de cette tutelle. « Une mesure de protection judiciaire par un membre de la famille doit toujours s'exercer sans contrepartie, tempère Frédéric Hild. En outre, attribuer la quotité disponible à sa nièce ou à son frère risque d'empêcher Rachel de faire les donations qu'elle envisage à son fils ou d'obliger ce dernier, lors de sa succession, à verser une soulte à son oncle et à sa sœur si la donation dépasse sa part de réserve héréditaire. » Si Rachel souhaite gratifier sa nièce, elle peut la désigner bénéficiaire d'une partie des capitaux des assurances vie. Ce capital ne sera pas taxé, contrairement à la succession, soumise à 55 % de droits pour les neveux et nièces.

En revanche, l'expert suggère à Rachel d'attribuer la quotité disponible à son fils. Son souhait de ne pas désavantager sa fille est compréhensible, mais il faut tenir compte des réalités : logée en établissement, Marjorie ne va pas acheter de bien immobilier. Elle n'aura pas non plus d'enfants à entretenir. Ses besoins sont moindres que ceux de son frère. Le patrimoine de Rachel irait ainsi pour les 2/3 à son fils, et pour 1/3 à sa fille.

Elle peut rédiger un mandat de protection future pour autrui afin de désigner la ou les personnes qui seront chargées de la protection de sa fille après son décès. Si c'est sa nièce, elle aura les coudées plus franches qu'en cas de tutelle, qui nécessite l'autorisation du juge des tutelles pour certains actes. Avec un mandat de protection future, le mandataire peut ne pas avoir à demander d'autorisation pour la plupart des actes, et rend des comptes au notaire et non au juge. Rachel pourrait désigner son fils et, à défaut, sa nièce, qui devront alors signer le mandat.

Conseil n°2 : changer le bénéficiaire du contrat d'épargne handicap

Rachel voudrait changer la clause bénéficiaire du contrat d'épargne handicap, actuellement au profit de son frère, au bénéfice de ses petits-fils. L'assureur exige l'accord du juge des tutelles, alors qu'elle a une habilitation familiale. « La modification de la clause bénéficiaire est l'une des trois situations nécessitant l'autorisation du juge des tutelles dans le cas d'une habilitation familiale, les deux autres étant l'opposition d'intérêts entre le protecteur et le majeur protégé, ainsi que la vente du logement principal ou secondaire de ce dernier », confirme Frédéric Hild. En pratique, Rachel peut demander à l'assureur de l'aider à préparer sa requête au juge. Il faudra détailler la motivation de ce changement, et la faire signer par son fils pour signifier qu'il renonce par anticipation à sa part. En effet, en l'absence d'enfant et de conjoint, les héritiers de Marjorie sont sa mère pour 1/4 et son frère pour 3/4 de la succession.

Conseil n°3 : faire une donation à son fils

Enfin, Rachel pourrait accentuer l'aide prodiguée à son fils. En premier lieu, elle souhaite vendre l'appartement parisien qu'elle possède en indivision avec ses enfants. Elle percevrait sa part en pleine propriété (160 000 €), et pourrait ainsi anticiper le remboursement de la maison occupée par son fils. Sur l'autre part, elle récupérerait la valeur de l'usufruit (64 000 €), les 96 000 € restants étant répartis entre Marjorie et Gaétan. « Nul besoin de l'autorisation du juge des tutelles pour procéder à la vente de ce bien,précise Frédéric Hild, car il s'agit d'un bien locatif. » Elle pourrait ensuite lui faire donation de la nue-propriété de la maison alsacienne. L'usufruit de Rachel étant de 40 % sur une maison évaluée à 160 000 €, il s'élève à 64 000 €. Le montant de la donation (96 000 €) serait ainsi inférieur à l'abattement de 100 000 € en ligne directe. Il n'y aurait aucuns droits de donation à payer. Elle pourrait même attribuer à son fils une somme supplémentaire de 31 865 €, exonérée de droits, sur les capitaux qu'elle percevrait de la vente de l'appartement parisien. Mais elle ne doit pas trop se démunir, sachant que son fils aura déjà reçu 48 000 € sur cette même vente, ce qui lui permettra de financer des travaux. « Pour figer les valeurs, il est toujours préférable de faire une donation-partage,précise Frédéric Hild. Cependant, étant donné la situation de Marjorie, cela ne s'impose pas, à condition d'anticiper les conséquences sur la succession. Pour faire face à une éventuelle revalorisation de la donation reçue par le fils lors de la succession de sa mère, l'obligeant à verser une soulte à sa sœur, Rachel pourrait lui attribuer deux tiers de la clause bénéficiaire des assurances vie, Marjorie recevant un tiers. »

Voir aussi :

AAH : son montant franchit le cap de 1 000 € par mois

Cet article est paru dans Le Particulier (site web)

Les Echos (site web)
lundi 21 octobre 2024 - 16:11 UTC +0200 418 mots
Aussi paru dans
1 mai 2024 - Le Particulier

PLF 2025 : le président de la collectivité européenne d'Alsace redoute un « tête-à-queue social »

Selon Frédéric Bierry, si les prélèvements envisagés sur les collectivités locales dans le cadre du projet de loi de finances pour 2025 étaient votés, les conséquences sociales pourraient être désastreuses.

« D'un dérapage budgétaire, nous risquons d'aboutir à un tête-à-queue social, avec des conséquences sociales dramatiques ». C'est l'image qu'a choisie le président de la Collectivité européenne d'Alsace (CEA), Frédéric Bierry (LR), pour fustiger la mise à contribution des collectivités locales, notamment les départements, prévue par le gouvernement dans le projet de loi de finances (PLF) pour 2025. L'élu alsacien cible notamment le « mécanisme de précaution » prévoyant le prélèvement, dans la limite de 2 %, des recettes de fonctionnement des collectivités aux dépenses réelles de fonctionnement supérieures à 40 millions d'euros. Il dit redouter les conséquences de ces ponctions sur les politiques financées par la collectivité.

Des quelque 450 collectivités concernées, la CEA serait la onzième plus grosse contributrice derrière, notamment, la Région Grand Est. D'après les calculs de Frédéric Bierry, l'Etat pourrait réclamer à la CEA une contribution de 37,6 millions euros, auxquels s'ajoutent environ 14,5 millions d'euros d'autres hausses de contributions (Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales, TVA non dynamique, fonds de compensation de la TVA…), soit au total plus de 52 millions d'euros. Or, souligne Frédéric Bierry, le département est la « collectivité des solidarités » avec le versement par ses soins de plusieurs allocations tel le revenu de solidarité active (RSA), ainsi que le cofinancement des Ehpad et celui des services de pompiers.

Pas la seule concernée en Alsace

Si le « mécanisme de précaution » est voté, la CEA ne devrait pas être la seule à l'abonder en Alsace. L'Eurométropole de Strasbourg (Bas-Rhin) serait aussi concernée à hauteur de 14,6 millions euros, ainsi que les quatre agglomérations de Haguenau dans le Bas-Rhin et, dans le Haut-Rhin, de Colmar, Mulhouse et Saint-Louis (entre 1,1 et 3,9 millions d'euros chacune). S'ajoute encore la participation de villes comme Strasbourg et Mulhouse.

Face aux « incertitudes » de recettes auxquelles fait face la CEA, son débat d'orientation budgétaire, initialement prévu en ce mois d'octobre, a été décalé à février. L'adoption du budget est désormais prévue en mars.

Bénédicte Weiss

Libération
mercredi 22 mai 2024 1855 mots, p. 16,17

FRANCE

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22 mai 2024 - Libération (site web)

Transhumance En avant, vache !

Par MARGAUX GABLE Envoyée spéciale à Stosswihr (Haut-Rhin)

Tous les ans, dans le Haut-Rhin, a lieu la traditionnelle migration, inscrite au patrimoine mondial de l'humanité. Dans la vallée de Munster, en rang derrière les bovidés, on a essayé de suivre le rythme entre cloches assourdissantes, cols printaniers et gueuletons locaux.

On ne peut plus le nier, l'Alsacien sait accueillir. A peine glisse-t-on un orteil hors de la voiture en cette matinée ensoleillée de mai qu'on nous flanque un gobelet de blanc entre les mains. On plaide coupable: devant la ferme Schubnel à Stosswihr (Haut- Rhin), les marcheurs peuvent opter pour le jus de pomme ou pour l'edelzwicker, vin blanc d'Alsace. Mais après une rude enquête matinale (deux ou trois regards balancés dans les verres voisins), à 10 heures du matin seuls les bambins semblent carburer au soft. Sur les tables, on trouve de quoi se sustenter avant de grimper : du kougelhopf (ou kouglof), ce gâteau-brioche typique aux raisins secs, amandes et sucre glace, et du cake aux lardons. De toute façon, notre estomac a déjà perdu toute notion du temps.

Chaque mois de mai, Yannick Schubnel, éleveur et propriétaire de la ferme familiale qui produit lait et fromage, fait transhumer ses vaches entre son établissement et sa fermeauberge du Schiessroth, où les bovins peuvent paître l'herbe verte des chaumes dans la fraîcheur estivale : 28 vaches laitières, 9 kilomètres, 700 mètres de dénivelé positif, une arrivée à 1180 mètres d'altitude. Et, au mois de septembre, c'est chemin inverse, les ruminants sont descendus dans la vallée, où ils retrouvent leurs quartiers d'hiver.

Rapide rappel des règles Nouveauté cette année: depuis décembre 2023, la pratique -qui remonte à quatre mille ans au moins et se déroule encore aujourd'hui deux fois par an dans les Pyrénées, les Alpes, le Massif central, la Corse, les Vosges et le Jura- est reconnue comme patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'Unesco. Dans la vallée de Munster, où nombre de fermes proposent d'y participer, la transhumance a même sa fête au mois de septembre, pendant laquelle on célèbre le retour des vaches Vosgiennes, qui font la fierté de la région. Avant de lancer sa 26e édition, Yannick

Schubnel, tenue marcaire et boucle d'oreille à la forme bovine, grimpe sur une des tables et, cloche à la main, opère un rapide rappel des règles: «Pour le bon déroulé de la journée, merci de ne pas marcher entre les vaches et de bien rester derrière le troupeau.» Et pour nous accompagner : «Pascal Lacom, à l'accordéon !» Autour de la ferme Schubnel, tout y est. Les quatre joueurs de cor des Alpes - ces longs tubes en bois semblables à des didgeridoos pouvant mesurer jusqu'à quatre mètres et initialement utilisés pour appeler les vaches en montagne- en habit traditionnel et coiffés d'un chapeau savoyard noir. Les hommes en tenue marcaire, chemisette blanche, veste en toile grise à manches courtes et bâton à la main qui encadreront le troupeau. Et les bovidés sur leur trente-et-un (une Tarentaise brune, une Vosgienne rouge et 26 Vosgiennes noires, reconnaissables à leurs taches noires sur la tête et leur bande blanche sur le dos et sur le ventre), clarine au cou et fleurs entre les cornes.

Sur la ligne de départ, Laïka, la chienne de la ferme, connaît la chorégraphie par coeur : au moment où Yannick Schubnel ouvre la clôture, elle lui file entre les pattes en direction du troupeau. En un temps record, elle encercle la trentaine de vaches qui se mettent en marche. Que commence l'interminable cacophonie des cloches! Cinq hommes devant les bovins, cinq hommes derrière, le groupe s'élance sous le regard amusé des badauds. Pourtant habitué à l'exercice sur les trottoirs parisiens, à peine vingt mètres plus tard, nous voilà déjà la godasse enfoncée dans une bouse. Par chance, c'est le pied gauche : une belle journée nous attend. En tête de cortège, le rythme est dicté par les bovins. «On n'arrive pas à les suivre. Elles vont trop vite!» s'écrie un marcheur avec un accent alsacien à couper au couteau. En tenue marcaire, Martin, 70 ans, galope derrière les vaches. Malgré son âge, impensable pour l'habitué de rater l'événement familial. «Vous savez les vaches c'est comme les femmes, quand il y en a des belles devant, on suit toujours !» Si Martin le dit. Au premier lacet, c'est la pagaille et les 28 laitières coupent à travers les buissons. Formant une parfaite chaîne humaine pour ne pas que les bovins fassent demi-tour, une poignée d'habitués vient prêter main-forte à Martin ses co-équipiers. Parmi eux, Laurence, la soeur de Yannick Schubnel, qui, dans son enfance, donnait un coup de main à sa mère à la ferme-auberge du Schiessroth, destination de la transhumance, pour préparer les repas des promeneurs.

Dans le Haut-Rhin, on dénombre 41 de ces établissements à la double activité agricole et touristique, rustiques et issus de la tradition marcaire. «Mais la ferme, c'est un boulot de dingue. Des journées à rallonge, la traite deux fois par jour, le service à la ferme-auberge, jamais de vacances mon frère est courageux», partage celle qui a depuis posé

Vosges

HAUTE SAÔNE

TERR. DE BELFORT

DOUBsé ses cartons à plusieurs centaines de kilomètres de là. Avec un peu plus de 200 randonneurs rangés derrière elle, Laurence se réjouit pour son frère. Il faut dire que l'année du Covid avait «foutu un sacré coup». Avec 17 présents en 2020, l'augmentation exponentielle des participants ces dernières années lui fait «chaud au coeur». D'autant plus que pour l'édition 2024, «aucune communication n'a été faite». Parmi les marcheurs, on compte surtout des amis d'amis: c'est le bouche-à-oreille qui a

BAS RHIN rempli les rangs. Dans le tumulte des clarines, certaines tintent plus fort. Celle de Mélissa, la fille de Laurence, résonne particulièrement. Pour la petite histoire, les cloches, c'est une histoire de famille. Mélissa a eu la sienne en 2010, pour sa première bougie. L'hiver, les cloches trônent chez eux. «On les ramène quelques jours avant la transhumance, on les fait briller et on les met sur les vaches.» L'été, elles ornent la salle de réception de la ferme-auberge. Si le petit groupe ouvre la marche pour être «plus dans l'ambiance», selon Nicolas, le mari de Laurence, c'est aussi qu'il «vaut mieux être devant pour encore avoir des bretzels et de la bière à l'arrivée!» Emoustillé de parler à la presse, le petit groupe s'écrie: «C'est super, on achètera le Figaro la semaine prochaine.» Raté.

Stosswihr

Colmar

HautRhin

ALLEMAGNE SUISSE km

Après deux kilomètres sous un soleil de plomb, l'ombre du col du Sattel arrive à point nommé. On ne va pas se plaindre, de tels rayons en ce pluvieux printemps, ce n'était pas assuré. Pendant la pause d'une demiheure, on retrouve les doyens montés en voiture -qui ont pour la plupart déjà inauguré la buvette- et les cors des Alpes. Voilà l'occaet sion de se ravitailler. Au menu: bretzel, bière, vin blanc ou sodas. Hoplà !

«I Gotta Riesling» On s'incruste à l'arrière pour la deuxième partie du trajet, où, on le concède, le rythme est nettement moins soutenu. Ici, quelques-uns traînent volontairement de la patte pour se laisser dépasser par le groupe. On ne veut pas se la jouer puriste de la rando, mais marcher en rang d'oignons aux côtés de 200 âmes sous le tintamarre assourdissant des cloches est un exercice particulier, loin de l'habituel calme des promenades en forêt. En déambulant entre les groupes, on se rend compte que si nombre d'entre eux sont à la traîne, c'est que beaucoup trinquent : ? On n'est pas pressés tiens, ce n'est pas une course ! ? Ah non, on n'est certainement pas venus pour la performance sportive.

?Et vous savez, remuer autant les estomacs, c'est prendre des risques.

On nous avait prévenus dès le départ : le dernier kilomètre, entre la station de ski du Gaschney et la ferme-auberge, est coton. Sans nul doute motivés par le festin à l'arrivée, les marcheurs parviennent à gravir la côte. Pour les bovins, c'est une autre paire de manches. Ça broute, ça boit, ça pisse, mais ça ne marche plus beaucoup. Finie la règle de ne plus cheminer près du troupeau, humains et bovins ne font plus qu'un. Les moins craintifs les poussent et fessent les arrière-trains. «Allez, les filles, courage.» Dans les rangs, on est désormais connu comme le loup blanc. «Voilà la journaliste, super, on va passer sur France Bleu, tu te rends compte ?» Toujours pas. A 13 h 30, les neuf kilomètres sont avalés. «2024 c'est fait!» s'exclame Yannick Schubnel, accueilli au sommet avec un généreux verre à pied. «Vous allez assister au repas, quand même?» s'inquiète-t-il. Quelle question. Comment pouvions-nous nous soustraire au traditionnel repas marcaire. Dans la ferme-auberge du Schiessroth, ouverte de mai à novembre, il est servi pour 24 euros, avec, en prime, une vue imprenable sur la vallée. Sur la table : tourte, collet fumé (échine de porc) roïgabrageldi (pommes de terre au beurre) et, en dessert, siesskass (fromage blanc) au kirsch, tarte à la myrtille ou fromage. Pour faire passer tout ça, sans grande surprise, une bouteille de pinot noir.

Dans la salle de réception où les interminables tablées se remplissent, la cohue bovine a laissé place au brouhaha des voix humaines et de l'accordéon. Les plats s'enchaînent, la salle se transforme en un joyeux bordel : ça crie, ça se chope par les coudes et se balance, ça cogne sur les tables. Après l'éternel running gag de la chanson d'anniversaire, chantée en français, en anglais puis, forcément, en allemand, l'accordéoniste Pascal Lacom enchaîne les classiques : Etoile des neiges, Dans les yeux d'Emilie, les Lacs du Connemara, la Goffa Lolita sans compter les compositions personnelles. Pour son interminable Ôde aux cépages alsaciens, le rythme est facile à retenir: «J'aime le pinot noir, je n'arrête pas d'en boire», «J'aime le traminer, j'en boirai bien un verre». Puis les paroles continuent avec le pinot blanc, le pinot gris, le muscat, le riesling, le crémant Après bientôt deux heures de show, l'increvable Pascal Lacom a encore une flopée de reprises en stock: «I Gotta Riesling» en hommage au célèbre I Gotta Feeling des Black Eyed Peas ou «Fleisch is Fleisch» (littéralement «la viande c'est la viande») pour Live is Life du groupe autrichien Opus. Les regards convergent vers nous. «Ah c'est pas vegan, c'est pas pour les lecteurs de Libé ça.» Enfin ! Autre grande qualité alsacienne, la maîtrise du ratio. Pour trois heures de marche, trois heures de repas. Repu, on claque la porte de la ferme-auberge sur la cover d'Elle descend de la montagne d'Hugues Aufray, réécrite à la gloire des monts alsaciens. On tique. Et nous, comment allons-nous redescendre? Après un gueuleton pareil, en roulant, sûrement. ? Ferme-auberge du Schiessroth à Gaschney (68), tous les jours sauf lundi et jeudi. Résa : 03 89 77 63 63.

En déambulant entre les groupes, on se rend compte que si d'entre eux sont à la traîne, c'est que beaucoup trinquent. O LES BEAUX JOURS! 22-26mai2024 frictionslittérairesàMarseille ohlesbeauxjours.fr

Télérama, no. 3910
Tv, samedi 21 décembre 2024 262 mots, p. 168
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22 mai 2024 - Libération (site web)

Alsace, dans la tourmente de l'Histoire  Documentaire de Richard Puech (France, 2023)

Pauline Demange-Dilasser

À l'est, le Rhin, à l'ouest, le massif des Vosges. Entre ces deux frontières naturelles et traversée par l'Ill, l'Alsace. Cette pointe à l'opposé de la Bretagne, longtemps écartelée entre la France et l'Allemagne, est une région au patrimoine riche et à l'histoire marquée par des périodes particulièrement douloureuses.

À grand renfort d'archives et d'intervenants divers — on en compte plus de vingt, assez inégaux —, Richard Puech raconte la région. Une fresque qui débute en 1870, alors que l'Alsace ne va pas tarder à passer aux mains des Allemands, et qui s'achève de nos jours. Le tour de son patrimoine culinaire, architectural et social prend des airs de bulletin promotionnel. Heureusement, la plongée dans l'histoire de la région, riche d'images d'époque, vient apporter un contrepoids salutaire. On découvre les contextes des changements de nationalité, pour lesquels les Alsaciens n'ont jamais eu voix au chapitre, et leurs conséquences sur la vie des habitants. Alternativement et parfois plusieurs fois dans une même vie, ils devront se plier aux règles du pays qui les annexe : changer d'institutions, de langue. Un mouvement autonomiste verra même le jour. La Seconde Guerre mondiale reste aussi une page sombre de l'histoire de la région, entre collaboration, Résistance et enrôlement dans la Wehrmacht de près de cent trente mille Alsaciens, les « malgré-nous ».

Si l'aspect historique est traité de manière remarquable, certains liens avec le présent semblent artificiels, et c'est toute la construction du documentaire qui en souffre. ▶ Pauline Demange-Dilasser

1T

Les Echos (site web)
jeudi 3 octobre 2024 - 10:16 UTC +0200 406 mots
Aussi paru dans
3 octobre 2024 - Les Echos

La Collectivité européenne d'Alsace organise une journée pour stimuler la coopération transfrontalière

Trois ans après le lancement du Schéma de coopération transfrontalière, des porteurs de projet allemands, français et suisses se sont réunis à Strasbourg pour faire avancer leurs actions.

Surveillance de la qualité de l'air, formations trinationales, manifestations culturelles… La Collectivité européenne d'Alsace (CEA) a réuni le 1er octobre à Strasbourg (Bas-Rhin) plus de 200 porteurs de projets allemands, français et suisses. Près de 140 projets, qui concernent le Rhin supérieur, la zone frontalière qui court de Bâle à l'Alsace du Nord, sont actuellement inscrits dans le schéma de coopération transfrontalière de la collectivité. Un outil mis en place en 2021, pour lequel la CEA a créé en 2023 un fonds annuel d'un million d'euros pour abonder le financement de ces projets. Un peu plus de la moitié de ce budget a été consommée cette année.

La majorité des initiatives concerne les enjeux de conservation de la qualité de l'eau, de l'air, de la biodiversité, ou les adaptations au changement climatique. Comme l'observatoire air-climat-énergie, porté par l'observatoire Atmo Grand Est, qui a permis de dresser un inventaire harmonisé transfrontalier de consommation d'énergie et d'émissions de polluants de l'air et de gaz à effet de serre. Il doit aboutir après 2025 à un plan d'actions d'amélioration. Ou un projet de la chambre d'agriculture du Grand Est sur les stratégies d'adaptation des grandes cultures au changement climatique, qui se concentre notamment sur les cultures du blé et du maïs dans le Haut-Rhin. Les porteurs de projet peuvent intégrer leur initiative à une plateforme collaborative qui vient d'être mise en place. « Cela nous permet d'identifier tous les projets et d'en valoriser certains », souligne Frédéric Bierry, le président de la CEA.

Média rhénan

Le Schéma alsacien de coopération transfrontalière compte aussi plusieurs actions dans le domaine de l'éducation et de la formation, du sport, de l'économie, des projets d'infrastructures. Différentes initiatives se penchent sur la valorisation du patrimoine culturel. Comme le circuit touristique développé par la CEA pour promouvoir les châteaux forts du Rhin supérieur. « Cette coopération transfrontalière a pour vocation de renforcer les liens humains et sociaux au sein de cette grande région. Nous souhaitons créer un média bilingue sur le web, qui présenterait l'offre culturelle rhénane », reprend Frédéric Bierry. Une initiative inspirée d'exemples qui existent déjà en Bretagne, ou en Corse.

Coralie Donas

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
26 juin 2024 359 mots
Région de Guebwiller. Des conférences et des expériences viticoles

Région de Guebwiller Des conférences et des expériences viticoles Dans le cadre de sa saison estivale Vini Viti Vici, les patrimoines vignerons en Alsace , le Pays d’art et d’histoire... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
17 octobre 2024 1174 mots
Loisirs. Notre sélection de sorties ce week-end dans le Centre-Alsace

Loisirs Notre sélection de sorties ce week-end dans le Centre-Alsace Rock, nature, patrimoine castral... retrouvez des idées de sorties pour ce week-end des 18, 19 et 20 octobre... Voir l'article

Ouest-France
Vannes ; Vannes ; Vannes ; Vannes ; Vannes ; Vannes ; Vannes ; Vannes
L'agenda de votre été, samedi 3 août 2024 9585 mots, p. Supplément OF Vannes_60

[Art contemporain...]

Art contemporain

Galerie des artisans d’art de La Gacilly

La Gacillyjusqu’au 3 novembre

10 h 30 à 18 h. Gratuit. 02 99 93 47 57, www.lapasserelle-lagacilly.com

La Passerelle met à l’honneur les métiers d’art de La Gacilly à travers cette exposition. Elle offre l’opportunité de découvrir le savoir-faire de ses artisans d’art. Ils travaillent la terre, le bois, le métal, le verre et bien d’autres choses.

Photographie

Le Festival Photo de La Gacilly

La Gacillyjusqu’au 3 novembre

02 99 08 68 00,.

www.festivalphoto-lagacilly.com

21 e édition "Australie et autres regards". Du 21 juin au 3 novembre, comme chaque année, La Gacilly se transforme en galerie à ciel ouvert avec le plus grand festival photo en plein air d’Europe ! Jardins et venelles deviennent alors des lieux d’expositions à part entière, pour le plus grand plaisir des passionnés de photographie.

Cette année encore, ce sont près de 800 clichés de photographes internationaux, exposés dans une vingtaine de galeries sur une nouvelle thématique : l’Australie. Le festival, porté sur les questions environnementales et sociétales depuis son origine, met en lumière un regard engagé sur le monde, grâce à plusieurs expositions et événements. Avec une photographie sensée, éthique et humaniste, le festival rassemble les talents et fait naître des émotions intenses. Notre coup de coeur : la zone bleue ! Déambulez de jardins en jardins, au coeur de la nature. Cette ambiance naturelle sera idéale pour apprécier le travail des photographes.

Musée

Morbihan-Aéro-Musée

Monterblancjusqu’au 29 septembre

Tarifs : 8 €, réduit 4 €, Groupes 6 €. 06 26 24 50 62, 06 07 38 64 70

www.morbihan-aero-musee.com

Visitez 1 200 m 2 dans trois hangars historiques construits par la Luftwaffe en 1940-1941, et approchez 10 avions de légende : Noratlas 2501, Transall C160, Etendard 4M, Fouga Magister, T33, Sikorsky, Caudron C800, Mauboussin, Planeur Zögling, Pou du Ciel, Pitts spécial.

Arts plastiques

Biennale internationale contemporaine : The Mosaic Experience

Pontivyjusqu’au 22 septembre

02 97 25 00 33

facebook.com/TheMosaicExperience

4 e édition : proposée par Martine Blanchard, artiste mosaïste contemporaine et commissaire d’exposition, en partenariat avec la ville de Pontivy, cette exposition vous permettra de découvrir 40 oeuvres de 31 artistes majeurs de la mosaïque contemporaine, venant de différents pays : Argentine, Belgique, Canada, Russie, USA et France !

Festival

L’art dans les chapelles

Pontivyjusqu’au 22 septembre

02 97 27 97 31, www.artchapelles.com

Cette manifestation estivale d’envergure est issue de la volonté collective de valoriser le patrimoine architectural breton en le faisant dialoguer avec le travail d’artistes contemporains.

Ce festival invite une quinzaine d’artistes par an à investir des chapelles du territoire du pays de Pontivy et de la vallée du Blavet.

Patrimoine

Détour d’Art en pays d’Auray

Aurayjusqu’au 22 septembre

Payant. 02 44 84 56 56

baiedequiberon.bzh/contact

Visite

Cœur historique de Pontivy

Pontivyjusqu’au 31 août

Tarifs : 6 €, réduit 4 €, famille (2 adultes + 2 enfants) 18 €, - de 8 ans : gratuit.

02 97 25 04 10, 02 97 25 04 10

www.tourisme-pontivycommunaute.com

Visitez la ville aux deux visages et faites un véritable saut dans le temps pour découvrir plus de 1 000 ans d’histoire pontivyenne.

Animation

Nuit de la chauve-souris

Kernasclédenjusqu’au 30 août

De 20 h 30 à 23 h, maison de la Chauve-souris, 1, place de l’église. Tarifs : 8,50 €, réduit 7,50 €, pour les 3 à 11 ans 4 €. 02 97 28 26 31.

Le musée ouvre ses portes avant d’assister à la sortie de gîte de la colonie de grands rhinolophes. Puis, le long du Scorff, découverte de l’univers ultrasonore, grâce à l’utilisation de détecteurs.

Visite

Circuits portuaires

Lorientjusqu’au 30 août

Tarifs : 7 €, réduit 4 €, Supplément si trajet batobus 1,50 €. 02 97 84 78 00.

maisondelamer.org/evenement/circuits-portuaires-vacances-dete-2023/

Cabaret

Spectacle équestre "Cavalcade à la Bodega"

La GacillyDu 3 au 31 août

06 09 25 42 50.

www.equusarte.com

Venez vous immerger dans une ambiance de feria autour d’un verre de sangria et laissez-vous envoûter par les danses des chevaux sur les rythmes endiablés des musiques espagnoles !

Durée : 1 heure. Tarifs : adulte 15 €, enfant (- 12 ans) 10 €, famille (2 adultes et 2 enfants) 40 €.

Son et lumières

Lumiliz

Carnacjusqu’au 16 août

22 h 45 à 23 h 15, église Saint-Cornély.

Partant de la légende du pape Cornély à Rome, ce récit est un prétexte à revisiter Carnac et à sublimer l’architecture de l’église Saint-Cornely. Ce spectacle, sons et images, reprendra la tradition carnacoise de raconter la légende de saint Cornély.

Festival

Festival des 7 Chapelles en arts

Guideljusqu’au 15 août

15 h à 18 h 30. 02 97 65 35 12, 06 10 93 16 74.

Programme de cette 25 e édition : sept expositions, peinture, photos, sculptures émaillées ; quatre concerts, musique classique, jazz, répertoire Piaf ; deux promenades en soirée avec pique-nique. Dimanche 28 juillet, messe avec chants bretons à 10 h 30, à l’église de Guidel.

Festival

Musique à Groix

Groixjusqu’au 9 août

www.musiqueagroix.com

La 13 e édition du festival Musique à Groix se tient jusuq’au 9 août 2024, avec des concerts dans plusieurs lieux emblématiques de l’île. En ouverture, l’Orchestre des jeunes talents, “Albatros”, à l’église du Bourg, pour accompagner Eric Lacrouts, violon solo de l’opéra de Paris, dans le célèbre concerto de Beethoven sous la direction de Florent Des Boscs. Le festival avec 14 concerts exceptionnels et éclectiques (dont 3 séances jeunes public) propose une programmation ambitieuse pour tous les mélomanes : orchestrale, chorale ou soliste, opéra, jazz, gospel, musique de film, musiques du monde…

Festival

Les jeudis de Quelven (concerts sur l’orgue historique)

Guernjusqu’au 8 août

17 h à 18 h. Tarif : libre. 02 97 25 04 10, www.orgue-de-quelven.org

15 h : présentation de l’orgue en tribune, 15 h 30 visite guidée du sanctuaire et présentation de la Vierge ouvrante. 17 h : récital. 11 juillet : M. Gratton. 18 juillet : L. Alix. 25 juillet : N. Trottier (traverso) et B. Guittet (clavecin et orgue). 1 er août : Maulini. 8 août : G. Revelli.

Festival

Festival d’Arvor

Vannesjusqu’au 4 août

Gratuit. www.festival-arvor.bzh

3 jours à la rencontre de la culture bretonne sous toutes ses formes : initiations à la danse, représentations des cercles celtiques et bagadoù, concerts, spectacles de rue, conférences, exposition et défilé de mode.

Fête religieuse

Pardon & fête de Saint-Nicodème

Pluméliau-Bieuzy4 août

Chapelle Saint-Nicodème. 06 32 18 00 34.

11 h : messe à la chapelle, procession, descente de l’Ange. 12 h 30 : repas rost-er-forn sous chapiteau ou à emporter. Concours de palets sur planches. 15 h-23 h : fest-deiz et fest-noz. À partir 17 h : grillades/crêpes.

Fête communale

89 e édition de la fête de la Luardaye

Saint-Martin-sur-Oust4 août

Château de la Luardaye. Tarifs : 2 €, moins de 14 ans : gratuit. [email protected]

Au programme : messe, vide-greniers, marché d’artisans, tombola, exposition de véhicules anciens et autres animations. Repas du midi : jarret frites ou saucisse frites. Repas du soir : fricassé ou omelette frites.

Fête communale

Fête de la mer et vide-greniers

Sarzeau4 août

8 h, Port de Saint-Jacques. Gratuit.

En journée : fête de la mer (jeux sur l’eau et sur terre) et vide-greniers. En soirée : bal populaire et à la tombée de la nuit, feu d’artifice. Possibilité de restauration sur place. Organisé par le Réveil de Saint-Jacques.

Festival

Festival Musikojardins, concert duo de Joy et Vestur

Caudan4 août

20 h à 21 h 30. Tarifs : 10 €, enfant moins de 12 ans : gratuit. 06 70 34 74 17.

www.collectifmosaique.com

Pour la 5 e année consécutive, la musique se met au vert et s’invite dans les jardins des particuliers. Le Collectif mosaïque reconduit le festival Musikojardins et propose de partager un moment d’échange artistique et intimiste.

Patrimoine

20 e anniversaire de la chapelle Sainte-Suzanne

Questembert4 août

Sainte-Suzanne. 06 30 72 93 34

[email protected]

Pour cet anniversaire, le bagad de Ploërmel sera présent de 12 h à 18 h 30. Messe à 11 h, repas à 12 h 30, fest-deiz et jeux inter-chapelles à 15 h 30, repas et restauration rapide à 19 h et bal populaire à 20 h 30.

Musiques traditionnelles

Animation Musik au marché : Sova !

Quéven4 août

11 h à 12 h. Gratuit. 02 97 80 14 14.

www.queven.com

Morwenn Le Normand (chant), Arthur Pinc (guitare) et Ronan Pinc (violon). Ces trois artistes connus des scènes bretonnes nous emportent dans un répertoire où s’entremêlent compositions, racines bretonnes, chants traditionnels, etc. Apéro offert.

Festival

Les Musicales du Golfe :

Benoit Fromanger et Voce orchestra

Sarzeau4 août

20 h à 21 h 30. Tarifs : 35 €, réduit 25 €, tarif spécial 17 €, enfants de moins de 13 ans : gratuit. 07 83 03 59 03,.

www.musicalesdugolfe.com

Le concert vibrera au son des cordes d’un orchestre dirigé par le chef d’orchestre Benoit Fromanger. Hommage à Gabriel Fauré pour le centenaire de sa mort avec « Pavane », la « Suite Holberg » de Grieg et la Valse, la Sérénade de Tchaïkovski.

Festival

Les Musicales du Golfe : Juliette Hurel et quatuor Voce

Baden5 août

20 h à 21 h 30. Tarifs : 30 €, réduit 20 €, tarif spécial 15 €, enfants -13 ans : gratuit. 07 83 03 59 03,.

www.musicalesdugolfe.com

La flûtiste Juliette Hurel et le quatuor Voce feront montre d’une cohésion parfaite dans ces quatuors de Mozart où la flûte remplace le premier violon. Après le quatuor à cordes de Ravel, les Voce retrouvent la flûtiste pour un quintette de Boccherini.

Classique

Concert du marché : trombone et orgue

Questembert5 août

10 h 45 à 12 h. Tarif : libre. 06 95 02 17 59.

www. orguequestembert.e-monsite.com

Le duo formé par Sébastien Hennuyer (trombone) et Didier Hennuyer (orgue) revient jouer à Questembert pour un nouveau concert du marché. La prestation des artistes est retransmise en direct sur grand écran. Entrée et placement libre.

Classique

Folies Baroques

Quiberon5 août

21 h à 22 h 15. Tarifs : 15 €. 06 33 17 71 64, www.angebruno.com

Les castrats, avec leur tessiture si particulière, ont marqué le XVII e et le XVIII e siècles par la pureté et la limpidité de leur timbre de voix. Un voyage musical dans le temps, un contre ténor accompagné par des musiciens jouant sur des instruments anciens.

Classique

Cloches à main de « la source »

Malestroit6 août

20 h 30.

www.malestroit-serent-catholique.fr

Avec Jenny Pantry (flûte) et Adiran Brockk (baryton-basse), proposé par les « Mardis de Saint-Gilles ». Entrée libre, participation souhaitée.

Fest-noz

Kenleur tour

Brech6 août

19 h à 23 h, parvis de l’église. Gratuit. 02 97 78 41 40, [email protected]

Le Kenleur tour fait étape à Brec’h pour une soirée animée en extérieur avec le nouveau camion Kermaji. La soirée débutera par une initiation à la danse, se poursuivra par une animation musicale et un fest-noz vers 20 h 30 avec Eris et le duo Gloaguen Le Hénaff.

Chanson

Les mardis de kleg & ses concerts : les Glochos

Cléguérec6 août

19 h 30, place Pobéguin. Gratuit. 02 97 38 15 99, [email protected]

« Les Glochos, les « tontons flingueurs » de la chanson française comme on aime à les qualifier passent les grosses légumes à la casserole, et les puissants à la moulinette avec humour et dérision, distribution gratuite mais en douceur et délicatesse de pralines et châtaignes.

Festival

Festival 7 Chapelles en arts : concert Good Time Jazz

Guidel6 août

20 h 45. Tarifs : 15 €, moins de 12 ans : gratuit. 02 97 65 35 12, 06 10 93 16 74.

www.7chapellesenarts.canalblog.com

Contrebasse, clarinette, trombone, piano, batterie, swing, jazz, New Orléans.

Réservation : www.bretagnesudtourisme.fr

Fest-noz

Fest-noz avec Korriganed, Alain Pennec et Nadia & Sylvain

La Vraie-Croix6 août

20 h, Place du Palais. Gratuit. 06 68 54 17 13, [email protected]

Co-organisé par Rochefort-en-Terre tourisme, la municipalité et le comité des fêtes de La Vraie-Croix dans le cadre des Mardis de pays. Sur place, petite restauration (galettes saucisses, pâtisseries) et buvette. Repli à la salle des sports si intempéries.

Musiques traditionnelles

Elodie Jaffré et Awena Lucas en concert

Sarzeau6 août

21 h à 22 h 30, église Saint-Saturnin, rue du Poulmenach. Tarif : libre.

Elodie Jaffré et Awena Lucas forment un duo voix et harpe qui s’inspire de thèmes traditionnels. Passionnées de musique à danser et à écouter, leur répertoire de chants bretons est riche et varié : gwerzioù, sonioù, kan ha diskan et chants du pays vannetais.

Festival

Les Musicales du Golfe :

quatuor Intento et quatuor Momo

Île-d’Arz6 août

17 h à 18 h 30. Tarifs : 25 €, réduit 17 €, tarif spécial 12 €, enfants de moins de 13 ans : gratuit. 07 83 03 59 03.

www.musicalesdugolfe.com

La fine fleur des quatuors de demain : les quatuors Momo et Intento, élèves du quatuor Voce, interpréteront le Cinquième de l’opus 33 de Haydn, puis le seul quatuor écrit par Debussy, un chef-d’œuvre qui influencera celui, unique lui aussi, de son cadet Ravel.

Musique

Concert de bol de cristal

Tréhorenteuc6 août

17 h à 18 h. 06 37 01 21 56.

Tarif 12 €. Réservation conseillée.

www.muriellel.org/concert-bol-de-cristal

Laissez-vous porter par les chants et les sons cristallins et harmonieux. Avec ses techniques vocales puissantes, vous vous demanderez d’où sort ce son de ce petit bout de femme. Intrigue ou magie, dans tous les cas, vous vous laisserez porter par sa voix et les vibrations du cristal. Vous ressortirez possiblement transformé de cette expérience car il s’agit d’un traversée sonore qui laisse place aux émotions.

Classique

Folies Baroques

Saint-Gildas-de-Rhuys6 août

21 h à 22 h 15. Tarifs : 15 €. 06 33 17 71 64, www.angebruno.com

Les castrats, avec leur tessiture si particulière, ont marqué le XVII e et le XVIII e siècles par la pureté et la limpidité de leur timbre de voix. Un voyage musical dans le temps, un contre ténor accompagné par des musiciens jouant sur des instruments anciens.

Musiques traditionnelles

Le BarokOpera

QuiberonDu 6 au 7 août

19 h 30 à 21 h, église de Bangor, Belle-Île-en-Mer. Payant. [email protected]

King Arthur 2024 ! Quand l’opéra défie le sport. En 2024, le BarokOpera crée un projet original, au confluent des pratiques artistiques et sportives.

Festival

3 e édition du salon du livre des auteurs du pays de Vannes

Saint-Gildas-de-Rhuys6 août et 7 août

www.facebook.com/groups/385518273626885/

Gratuit. Une cinquantaine d’auteurs et d’illustrateurs seront présents pour échanger avec les visiteurs. Thème : « L’aventure et le voyage », avec une mise à l’honneur de Jules Verne. Ateliers d’écriture, expositions, conférence sur Jules Verne. Petite restauration sur place.

Artisanat

L’été des potiers

VannesDu 6 au 7 août

10 h à 19 h. Gratuit. 06 61 56 39 61

www.argile-bretagne.com

Exposition-vente de 39 céramistes professionnels venus du grand Ouest et d’ailleurs. Ateliers modelage pour tous, sans inscription et gratuit. Démonstrations de tournage à la corde. Exposition collective sur le thème : expression illustrée.

Musiques traditionnelles

Elodie Jaffré et Yann Le Bozec en concert

Carnac7 août

21 h à 22 h 15. Tarif : libre.

www.elodiejaffre.com

La chanteuse bretonne Élodie Jaffré et le contrebassiste Yann Le Bozec proposent une nouvelle création autour de plusieurs thèmes : le peuple, la nature, le sacré et la musique. Le chant traditionnel breton au cœur d’un voyage musical coloré.

Classique

Festival international d’orgue :

Claude Nadeau

Carnac7 août

11 h à 12 h. Gratuit.

www.facebook.com/orguecarnac

Après des années de travail sur le répertoire composé pour, ou joué par les femmes organistes à l’époque baroque, Claude Nadeau propose cette année de vivre l’expérience immersive de la célèbre messe des couvents de Couperin, avec l’alternance de chant grégorien.

Jazz

Concert Jazz avec le duo

Singing in the Rain

Pluméliau-Bieuzy7 août

02 97 51 90 10.

www.la-balade-du-pere-nicolas.com/fr

Le duo "Singing in the Rain" composé de Baptiste Boiron (saxophones, clarinette) et Antonin Volson (batterie, percussion) offre une expérience musicale unique en revisitant des mélodies emblématiques issues de films musicaux américains entre 1936 et 1964. Leur répertoire inclut des chansons rendues célèbres par des icônes telles que Charlie Chaplin, Gene Kelly, Audrey Hepburn, et d’autres, toutes liées à la danse et au chant. Leur approche vise à présenter ces mélodies dans leur forme la plus pure, sans la réappropriation typique des jazzmen, comme un hommage à la tradition orale. Ce duo invite à un voyage dans la magie de l’âge d’or d’Hollywood, promettant de susurrer de doux secrets ou d’inspirer l’envie de danser. À partir de 18 h dans l’espace concert de la Balade du Père Nicolas, entrée gratuite au parc à partir de 17 h 45.

Musiques du monde

Les Apéros Klam 2024

Camors7 août

18 h 30. Gratuit. 06 69 01 21 31.

www.klam-records.com

Madame Panache.

Rock

Le Grôs Tour

Josselin7 août

21 h à 23 h. Gratuit. 02 97 22 24 17.

www.josselin.com

Le groupe Le Grôs Tour transmet son énergie par son irrésistible bonne humeur avec des mélodies entêtantes, un véritable orchestre festif. Sur scène, les dix trublions sont déterminés à envoyer du Grôs.

Jazz

Animation musicale

avec Jazz Street Trio

Larmor-Plage7 août

18 h à 20 h 15. Gratuit. 02 97 84 26 52.

www.larmor-plage.bzh

Animation musicale en déambulation sur le marché de Toulhars.

Rock

Concert de Bandit Bandit

Quiberon7 août

21 h à 23 h.

www.linktr.ee/villedequiberon

Cité comme l’un des "cinq groupes à suivre en France cette année", Bandit Bandit ! sera à Quiberon pour vous présenter son nouvel album 11 : 11.

Le rock, mais plus encore. Des guitares sonnantes, une voix sur le fil et le duo Maëva et Hugo nous entrainent dans une musique quasi filmographique, avec une générosité contagieuse ! La presse les surnomme "les Bonnie and Clyde du rock". Repérés par les radios et médias nationaux qu’ils fréquentent régulièrement, ils ont ce pouvoir de créer un univers unique et reconnaissable entre 1000 ! À la frontière du grunge, du glam rock et de la chanson française, c’est LE concert de l’été !

Festival

Les Musicales du Golfe :

Arielle Beck, récital piano

Séné7 août

20 h à 21 h 30. Tarifs : 25 €, réduit 17 €, tarif spécial 12 €, enfants de moins de 13 ans : gratuit. 07 83 03 59 03,.

www.musicalesdugolfe.com

Arielle Beck a 15 ans et elle a déjà tout d’une grande. Premier grand prix au Concours jeune Chopin dans la catégorie 7-12 ans, de Chopin à Scriabine en passant par Fauré.

Balade

Josselin au fil des légendes

Josselin7, 14 et 21 août

14 h à 16 h, office de tourisme, 1 Rue Georges Le Berd. 02 97 22 36 43.

Petite cité de caractère en bordure du canal et du pays des Brocéliande, Josselin vit au rythme de l’histoire et de ses légendes. Eléanore, héritière de la Table Ronde, vous tisse le fil des contes et anecdotes historiques dans les ruelles de la vieille ville médiévale pour un voyage à travers le temps. Rendez-vous à 13 h 45, à l’office de tourisme.

Fin de visite à 16h. Tous les mercredis jusqu’au 21 août. Tarifs : 14 € tarif plein / 11 € réduit (-18 ans, demandeur d’emploi, situation de handicap) / gratuit -4 ans. Renseignements au 02 97 22 36 43. Prévoir chaussures adaptées à la marche et porte-bébé (4 km, impraticable en poussette, rues pavées et marches). L’Office de Tourisme se réserve le droit de modifier voire annuler la sortie selon la météo du jour (vigilance orange par ex.) ou tout autre événement exceptionnel.

Fest-noz

« Bretagne d’ici et… d’ailleurs » Les lavandières de la nuit

Belz8 août

18 h 30 à 20 h, Chapelle de Saint-Cado. Tarif : libre. 02 97 78 41 40, [email protected]

Une exploration en contes et gwerz traditionnels de l’univers troublant des tableaux de Yan' Dargent (XIX e). Pour tout public. Contes : Awenn Plougoulm (chant, vibraphone), Philip Hardy (contrebasse).

Musiques traditionnelles

Bleu-herbe

Guer8 août

20 h 30. Tarifs : 7 €, réduit 3,50 €. 02 97 93 26 74.

www.menhirsmonteneuf.fr

Banjo, violon-alto, voix. Une invitation dans l’univers poétique de Cyril Couchoux, à la recherche du chaînon manquant entre les musiques traditionnelles auvergnates et américaines.

Musiques traditionnelles

« Je dis musique » Barokistania

Pontivy8 août

21 h. Gratuit. 02 97 25 06 16.

www.ville-pontivy.bzh

Barokistania, c’est une formule de musique bretonne quasi orchestrale avec neuf artistes sur scène. Repli au Palais des congrès si intempéries.

Danse

Initiations aux danses bretonnes

Le Faouët8 et 22 août

18 h à 19 h, place des Halles. 02 97 23 23 23.

Novices, débutants, amateurs ou connaisseurs, rendez-vous pour des initiations aux danses bretonnes animées par les Danserien an Ellé, sous les halles au Faouët. L’andro, la gavotte et le plinn n’auront plus de secret pour vous !

Musiques du monde

Ansaxony en concert

Merlevenez9 août

19 h, place des Tilleuls. Gratuit.

Les saxophonistes d’Ansaxony vous invitent à explorer un répertoire depuis les seventies.

Fest-noz

Ker ar maen

Arzon9 août

19 h à 1 h, Place Saint-Nicolas, Kerners. Gratuit. [email protected]

Le traditionnel fest-noz de Kerners se déroulera place St-Nicolas. Sur place, petite restauration sucrée et salée ainsi qu’un bar. Musique bretonne pour danser et animer la soirée. Carte bancaire non acceptée. Entrée libre et gratuite.

Fest-noz

Les Vendredis Dañs Alre avec le duo Diridollou Lavigne

Auray9 août

20 h à 22 h 30, Espace culturel Athéna, 1, place du Golheres. Tarif : libre. 02 97 78 41 40, [email protected]

Initiation aux danses bretonnes de 20 h à 21 h. Fest-noz de 21 h à 22 h 30 animé par le duo Diridollou Lavigne, chant à danser. Buvette et restauration sur place.

Classique

Concert en plein air : Woodfalls Brass Band

Quéven9 août

19 h 30 à 21 h. Gratuit. 02 97 80 14 14, www.queven.com

Découvrir le groupe Woodfalls Band, son ensemble de cuivres, et plonger dans un répertoire diversifié couvrant des classiques et des arrangements contemporains. Quelques jours avant son passage au FIL de Lorient, les musiciens s’arrêtent à Quéven. Il y aura 150 transats.

Festival

Les Musicales du Golfe : M. Larc’hantec, J. Simon, J. Lambert-Wild

Saint-Avé9 août

18 h 30 à 19 h 30. Tarifs : 10 €, tarif spécial 5 €, enfants de moins de 13 ans : gratuit. 07 83 03 59 03.

www.musicalesdugolfe.com

« La ronde des korrigans » duo harpe celtique-accordéon, récitant. Inspirés par le conte breton « les deux bossus », une ronde de nuit en compagnie des korrigans et de deux bossus.

Musiques traditionnelles

Les Ribot

Saint-Gildas-de-Rhuys9 août

19 h, Verger de l’abbaye, rue Abélard. Gratuit.

Le frère et la sœur Ribot feront danser le public, des danses bretonnes sur des chansons maison.

Musiques traditionnelles

Elodie Jaffré et Awena Lucas en concert

Étel9 août

De 19 h à 20 h 15, Église Notre-Dame des Flots. Tarif : libre. Elodie Jaffré et Awena Lucas forment un duo voix et harpe qui s’inspire de thèmes traditionnels. Passionnées de musique à danser et à écouter, leur répertoire de chants bretons est riche et varié : gwerzioù, sonioù, kan ha diskan et chants du pays vannetais.

Théâtre

Les rencontres du château

de Coëtcandec

Locmaria-Grand-ChampDu 9 au 10 août

Tarifs : 10 €, samedi : visite guidée + spectacle 13 €, - de 12 ans : gratuit.

www.lesamisdecoetcandec.fr

C’est-à-dire de Nantes : « La devise » F. Bégaudeau. Instan(s) d’Elven : « Les jeux de l’amour et du hasard », Marivaux. DeuFoiZin de Fougères : « Demain peut-être » création originale. Les Uns sans C d’Oréee d’Anjou : « Petits crimes conjugaux », de E.-E. Schmitt. Parking, buvette.

Classique

Festival de la Ria : musique de chambre, Poulenc, Stravinsky et Rota

Nostang10 août

20 h 30. Tarifs : 27 €, réduit 17 €, moins de 12 ans : gratuit. 07 66 40 77 90, [email protected], www.amicorde.org

Concert d’ouverture : musique de chambre, Frank Braley (piano), Hugues Borsarello (violon), Emmanuelle Brunat (clarinette), Yan Levionnois (violoncelle). Œuvres de F. Poulenc, I. Stravinsky, N. Rota. Festival de la ria du 10 au 16 août.

Classique

Duo arrin « une heure de douceur

dans un monde de bruit »

Ploemeur10 août

20 h 30 à 21 h 30. Tarif : libre. 07 50 97 83 68, www.arrin.com. Flûte traversière, guitare et voix, percutrum barytar (le principe : une guitare qui se joue avec le pouce du pied droit). Musique classique d’inspiration celtique. Libre participation.

Musiques du monde

Chants de Calabre, voix d’Aspromonte par Davide Ambrogio

Ploërdut10 août

14 h à 17 h, Locuon. Tarifs : 30 €, 30 €+5 € d’adhésion à Drom 5 €. 06 77 45 34 91, [email protected]

Dans le cadre du festival Lieux mouvants, ce stage propose d’explorer les chants traditionnels d’Aspromonte (Italie) par transmission orale, sans partition, accompagné d’instruments traditionnels. Ouvert aux chanteurs de tous niveaux le 10 août 2024, Locuon, Ploërdut.

Animation

Nuit des Etoiles : observation des planètes, étoiles et constellations

Sarzeau10 août

Gratuit. 09 53 52 85 63, 07 44 76 20 49.

www.astro-rhuys.blogspot.com.

Les membres du Club Astronomie de Rhuys vous feront observer planètes, étoiles et constellations, donneront des explications sur le matériel utilisé et sur des thèmes d’astronomie puis répondront à vos questions. Balade commentée dans les constellations à partir de 23 h/23 h 30.

Festival

Ecume Festival

Saint-Pierre-QuiberonDu 10 au 11 août

Payant.

Festival

Lieux mouvants

PloërdutDu 10 au 11 août

14 h 30 à 19 h. Tarif : Carte 5 entrées non nominative 40 €, Entrée journée 10 €, - 12 ans : gratuit.

www.lieux-mouvants.com

Samedi, rencontre avec Agatha Liévin-Bazin, spécialiste du comportement des oiseaux puis le Trio Musica Humana pour un concert déambulatoire avec la LPO. Dimanche, rencontre avec l’historienne du féminisme Michelle Perrot et E. Castillo puis concert de Davide Ambrogio.

Festival

Festival de la ria, académie d’été

de l’association Amicorde

Locoal-MendonDu 10 au 16 août

Payant. 07 66 40 77 90.

www.amicorde.org

Concerts, masterclass, conférence, académies, rencontres pendant 7 jours dans les communes bordant la Ria d’Etel. Avec F. Alcaraz, C. Bellon, H. Borsarello, F. Boudot, F. Braley, E. Brunat, V. Courtois, M. Dobresco, L. Goossaert, Y. Levionnois, A. Maison, R. Perraud, etc.

Classique

Concert orgue et violon

Arradon11 août

20 h 30, Église Saint-Pierre. Tarif : libre. 06 82 12 99 30.

Clara Danchin au violon et Anne Tranchant à l’orgue reviennent proposer un concert autour d’un programme allant du baroque à la fin du XIX e siècle : Haendel, Biber, Beach, Gounod, Bach, Vitali.

Fest-noz

Les Glochos, Korriganed

et Carré Manchot

Arradon11 août

12 h à 23 h 30.

www;comitefetesmoustoir-arradon.fr

10 h 30 messe en plein air à la chapelle Saint-Martin. À 13 h 30, spectacles avec la participation de Chal Ha Dicha, du groupe Estello Aubanenco, de Fistouled Lann-Ester et du bagad de Malestroit. À 18 h concert avec Les Glochos. À 21 h, fest-noz avec Korriganed et Carré Manchot.

Fête communale

Fête de Cranne

Baud11 août

11 h à 0 h, Cranne. 06 85 73 55 31.

11h : pardon de St Jacques, vente de bouillie de millet. 12 h 30 : rost er forn. 15 h : jeux interclochers Cranne. En soirée : tripes à la mode de Cranne. Crêpes-grillades. 20 h 30 : fest-noz.

Festival

49ème Festival des Artisans d’Art

Lizio11 août

9 h 30 à 19 h 30. 02 97 74 92 67;

www.lizio.fr

Près de 120 exposants d’artisanat d’art et de modèles réduits seront présents. L’animation de la journée sera assurée par le groupe de musique rock celtique Ovidi ; le cercle celtique Eostiged ar stangala de Kerfeunten, champion de Bretagne 2023 ; et le bagad et le cercle celtique de la Kerlen-pondi. À partir de 21 h 15 : fest-noz gratuit animé par les groupes Kergallo et Estran

Ouverture au public de 9 h 30 à 19 h 30. Repas sous chapiteaux midi et soir. Entrée : 5 €, gratuit à partir de 16 ans. Attention : pas de distributeur de billets sur place.

Classique

Festival de la Ria : masterclass de cor de Jean-Michel Péresse

Locoal-Mendon11 août

16 h 30. Gratuit. 07 66 40 77 90;

www.amicorde.org

Masterclass du corniste Jean-Michel Péresse (ancion cor solo de l’orchestre national de Bretagne). Festival de la ria du 10 au 16 août.

Fête communale

Fête celtique

Saint-Gildas-de-Rhuys11 août

15 h. Gratuit. 02 97 45 23 15.

www.saint-gildas-de-rhuys.fr

Défilé dans les rues du centre bourg, prestations sur podium place Mgr-Ropert, triomphe des sonneurs, fest-noz place Mgr-Ropert.

Classique

Festival de la Ria : octuor de Mendelssohn, quatuor de Schubert

Plouhinec12 août

20 h 30. Tarifs : 27 €, réduit 17 €, moins de 12 ans : gratuit. 07 66 40 77 90

www.amicorde.org

Quatuor de Schubert « La jeune fille et la mort », octuor de Mendelssohn ; A. Maison (alto), H. Borsarello et F. Boudot (violons), R. Perraud (violoncelle), Quatuor Hermès (Omer Bouchez, Élise Liu, Lou Yung-Hsin Chang, Yan Levionnois). Festival de la ria du 10 au 16 août.

Classique

Haubois baroque et flûte à bec, violoncelle baroque, clavecin et orgue

Questembert12 août

10 h 45 à 12 h. Tarif : libre. 06 95 02 17 59, www.orguequestembert.e-monsite.com

Un concert du marché avec l’ensemble baroque international polyvalent Giardino musicale. 3 artistes mais 5 instruments au moins, pour une expérience musicale inhabituelle. La prestation des artistes est retransmise en direct sur grand écran. Entrée et placement libre.

Festival

Les Musicales du Golfe :

Philippe Cassard, récital piano

Baden12 août

20 h à 21 h 30. Tarifs : 30 €, réduit 20 €, tarif spécial 15 €, enfants de moins de 13 ans : gratuit. 07 83 03 59 03

www.musicalesdugolfe.com

Phillipe Cassard est une figure du piano français. Il fera danser le public avec Schubert (les Valses nobles), Chopin (Mazurka et Valse) et rêver avec Fauré (Nocturnes).

Festival

Festival Interceltique Lorient

LorientDu 12 au 18 août

02 97 21 24 29;

www.festival-interceltique.bzh

Ils sont plus de 750 000 chaque année, à monter à bord du Lorient Express. Pas d’affaires à résoudre ici, mais la crème des musiques celtiques à déguster dans la joie et la bonne humeur. Terminus, tout le monde descend au plus grand festival de musique celtique de Bretagne.

Classique

Festival de la Ria : Vincent Courtois improvise sur son album « West »

Belz13 août

20 h 30. Tarifs : 27 €, réduit 17 €, moins de 12 ans : gratuit. 07 66 40 77 90

www.amicorde.org

Vincent Courtois (violoncelliste, compositeur) improvisera autour de son album « West » inspiré d’une navigation de Pont-Lorois à la barre d’Étel. Festival de la ria du 10 au 16 août.

Chant choral

Mozart, Requiem en quatuor vocal

Carnac13 août

21 h à 22 h. Tarifs : 25 €, réduit 15 €, - 12 ans : gratuit. 07 68 94 64 69

www.clarabellon.com

L’ensemble vocal composé de Clara Bellon, soprano ; Camille Bordet, mezzo-soprano ; Martin Laskawiek, ténor et Antoine Deckeur, basse donneront le Requiem de Mozart dans son entièreté. Ils seront accompagnés au piano par Kévin Morens, pianiste.

Classique

Concert baroque : Giardino Musicale

Ploemeur13 août

20 h 30 à 22 h. Tarifs : 15 €, réduit 10 €, moins de 25 ans : gratuit. 06 03 64 95 69.

www.musik-europa-breizh.fr

L’ensemble baroque néerlandais Giardino Musicale nous vient des Pays-Bas pour ce concert. Eva Harmuthová (flûte hautbois), Elske Tinbergen (violoncelle) et Jérôme Brodin (clavecin) jouerons des œuvres de Philidor, Bach et Royer.

Festival

Les Musicales du Golfe :

Richard Galliano NYT Trio, jazz

Vannes13 août

20 h à 21 h 30. Tarifs : 35 €, réduit 25 €, tarif spécial 17 €, enfants de moins de 13 ans : gratuit. 07 83 03 59 03, [email protected]. Virtuose de l’accordéon, Richard Galliano revisite des morceaux de Piazzolla.

Musiques traditionnelles

Madelyn Ann

Josselin14 août

21 h à 23 h. Gratuit. 02 97 22 24 17.

www.josselin.com

À travers une atmosphère ou l’on rencontre pop et rock, il y a quelque part entre Tove Lo et Coldplay, Madelyn Ann un groupe breton. La voix douce et puissante de la chanteuse donne à la langue bretonne des sonorités anglaises, scandinaves.

Rock

Concert « Macadam Farmer »

Saint-Martin-sur-Oust14 août

19 h 30, 4, place de la Motte. Gratuit.

Concert folk rock et swing à partir de 19 h 30. Restauration et buvette sur place.

Festival

Les Musicales du Golfe :

Tierra del Sur, musique du monde

Arradon14 août

20 h à 21 h 30. Tarifs : 25 €, réduit 17 €, tarif spécial 12 €, enfants de moins de 13 ans : gratuit. 07 83 03 59 03.

www.musicalesdugolfe.com

Du soleil plein les oreilles avec Tierra del Sur, musiciens virtuoses issus des musiques du monde, du jazz, de l’improvisation. Loin de s’opposer, les musiques s’inspirent les unes les autres, les sonorités s’apprivoisent et pour finir caressent nos sens.

Classique

Festival international d’orgue

de Carnac : Loreto Aramendi (Espagne)

Carnac14 août

11 h à 12 h. Gratuit.

www.facebook.com/orguecarnac

Arrauxo, Bruna, Coll, Buxtehude, Corrette, GrignyLoreto Aramendi est titulaire de l’orgue de la basilique de Saint Sébastien. Elle a joué à Tokyo, à Notre-Dame de París, dans les cathédrales de New York, Moscou, Westmisnter et Berlin et à la Maison de Radio France.

Classique

Concert In mezzo al cielo

Crach14 août

20 h à 21 h 15. Tarif : Soutien 15 €, Tarifs : normal 10 €, Solidaire 5 €. 06 12 15 09 28.

www.larondebleue.com

Deux chanteuses mezzo-soprano répondent aux grandes orgues majestueuses. Le concert sillonne l’histoire de la musique sacrée. Poulenc, Mozart, Bach, Vivaldi, Pergolèse et Hildegarde de Bingen seront à l’honneur de cette soirée haute en couleurs.

Classique

Concert baroque : Giardino Musicale

Locmiquélic14 août

20 h 30 à 22 h. Tarifs : 15 €, réduit 10 €, moins de 25 ans : gratuit. 06 03 64 95 69.

www.musik-europa-breizh.fr

L’ensemble baroque néerlandais Giardino Musicale nous vient des Pays-Bas pour ce concert. Eva Harmuthová (flûte hautbois), Elske Tinbergen (violoncelle) et Jérôme Brodin (clavecin) jouerons des œuvres de Philidor, Bach et Royer.

Musiques du monde

Les Apéros Klam 2024

Sainte-Anne-d’Auray14 août

18 h 30. Gratuit. 06 69 01 21 31.

www.klam-records.com

Jack Tual Solo.

Classique

Festival de la Ria : musique de chambre autour de La truite de Schubert

Sainte-Hélène14 août

20 h 30. Tarifs : 27 €, réduit 17 €, moins de 12 ans : gratuit. 07 66 40 77 90, [email protected], www.amicorde.org

Concert autour de La truite de Franz Schubert. Mara Dobresco (piano), Clara Bellon (soprano), Hugues Borsarello (violon), Agnès Maison et Sabine Toutain (altos), Raphaël Perraud (violoncelle), Frédéric Alcaraz (contrebasse). Festival de la ria (du 10 au 16 août).

Balade

Madone des Motards

PorcaroDu 14 au 15 août

02 97 22 10 70;

www.madonedesmotards.com

Porcaro, petite commune du Morbihan qui compte 645 habitants, situé entre Guer et Ploërmel, à 45 km de Rennes. Chaque 14 et 15 août, près de 20 000 motards de toute la France et de l’Europe se retrouvent pour le « pardon de la madone » créé en 1979 par le père Louis Prévoteau. La Madone des motards est un évenement ouvert à tous dans le respect de l’esprit du pélerinage des motards : "Souviens-toi, sois prudent". Le 14 août, 14 h : ouverture du village et accueil des motards. 15 h 30 : surprise… venue du ciel. 17 h : vêpres pour les motards défunts dans l’église de Porcaro.

Pop

Bisiad, voix et harpes

Guer15 août

20 h 30. Tarifs : 7 €, réduit 3,50 €. 02 97 93 26 74.

www.menhirsmonteneuf.fr

Le duo emporte la harpe sur un chemin inédit, construit autour de multiples influences, de compositions et création pop.

Fête communale

Fête du pain et des traditions

Pluherlin15 août

Complexe sportif Albert-Allain. Tarifs : 4 €. [email protected]

Fabrication et cuisson de pains dans le four d’époque. Petite restauration dès 12 h. À partir de 14 h : battage, cidre, matériels anciens, artisans, danse bretonne et jeux bretons (en libre accès après entrée sur le site).

Musiques du monde

La valse de Sirba

Saint-Avé15 août

21 h, Quartier Beau-Soleil, clairière de la Petite ourse, rue des Astronomes. Gratuit. 02 97 44 44 66, [email protected]

Concert de musique Klezmer, valse swing et forro.

Festival

Festival Malguénac Arts des villes, arts des champs

MalguénacDu 15 au 18 août

Payant.

Patrimoine

Les bunkers du mur de l’Atlantique

PlouharnelDu 15 au 18 août

10 h à 18 h, Le Bego, route de Quiberon. Tarif : moins de 12 ans : gratuit. 06 12 80 18 98, 06 49 07 74 72.

[email protected]

Les Bunkers Mémoire de Guerre proposent la visite du bunker expo 39-45 à 5 € et la visite guidée des bunkers de la batterie d’artillerie de 340 mm et du mur de l’Atlantique à 5 €, durée de 2 h 30, départ à 10 h 30 et 14 h 30. Les deux visites : 8 €.

Fest-noz

Les vendredis Dañs Alre avec Zoñj

Auray16 août

20 h à 22 h 30, Espace Athéna, place du Gohlérez. Tarif : libre. 02 97 78 41 40.

[email protected]

Initiation aux danses bretonnes de 20 h à 21 h. Fest-noz de 21 h à 22 h 30 animé par le groupe Zoñj. Buvette et restauration sur place.

Son et lumières

Soirée moules frites et feu d’artifice

Larmor-Plage16 août

19 h 30 à 23 h. 02 97 84 26 33.

www.larmor-plage.bzh

À 19 h 30 : soirée moules frites organisée par l’USG (Union sportive des Goélands), animations musicales et grandes tablées, menus : 10 €, 13 €. À 22 h 30 : feu d’artifice tiré en musique du Petit-Port sur le thème « Fantasmagorie ».

Classique

Clôture du Festival de la Ria :

solistes, toujours par deux ils vont

Locoal-Mendon16 août

20 h 30. Tarifs : 24 €, réduit 15 €, moins de 12 ans : gratuit. 07 66 40 77 90.

www.amicorde.org.

Oeuvres symphoniques et concertantes. Clara Bellon (soprano) et Raphaël Perraud (violoncelle). Hugues Borsarello (violon) et Mara Dobresco (piano). Agnès Maison (alto) et Emmanuelle Brunat (clarinette). Boccherini, Mendelssohn, Bruch.

Musiques du monde

Mourad A et Fanch Nicolas

Questembert16 août

20 h 30 à 22 h 30, chapelle Saint-Michel, 1, rue Le Brun et Malard. Gratuit.

C’est un carnet de voyage autour des rythmes du monde, comme une conversation entre deux amis musiciens de longues dates, ils ont formé ensemble à quinze ans leur premier groupe de musique celtique « Alpho » à Questembert.

Chanson

Nocturne musicale

Séné16 août

19 h 30 à 22 h 30. Gratuit. 02 97 66 17 67, www.sene.bzh

Concert du groupe de musique HitHitHit, duo de reprises rock et variétés décalées. Barbecue en libre-service ou réservation possible au bar-restaurant Ti Anna.

Cirque

Absurcus Company

Saint-Gildas-de-Rhuys16 août

19 h, Verger de l’abbaye, rue Abélard. Gratuit.

Pandora et Sylvestre de la compagnie Absurcus présentent des numéros qui s’enchaînent à un rythme effréné : du diabolo, du cerceau, de la jonglerie, de la contorsion, des acrobaties, des équilibres et beaucoup d’humour.

Variété

Bal an Arvor, Boked er Lann

fait son grand bal guinguette

Larmor-Plage17 août

18 h 30 à 23 h 59, Esplanade ou salle des Algues. Gratuit. 06 73 11 68 15, [email protected]

Point d’orgue de leurs 50 ans, les danseurs de Boked er Lann présenteront leur spectacle, s’ensuivra un apéritif sonné et pour finir, Le Bal Floch, invité pour un grand bal au plus proche des gens, à ciel ouvert et hors du temps.

Théâtre

Théâtre en plein air :

« Les femmes savantes »

Quéven17 août

20 h à 21 h 30. Gratuit. 02 97 80 14 14, www.queven.com

Se laisser séduire par une pièce mêlant l’influence du théâtre baroque à l’humour visuel du cartoon tout en revisitant Molière. Dans cette comédie, Molière dépeint le Féminin dans toute sa diversité et sa complexité. En cas de météo défavorable, repli aux Arcs.

Fête thématique

Fête guinguette « La Gwag’ette des Naufragés »

Quiberon18 août

Festival

Festiv’Hallyday & rock, 4 e édition

GuidelDu 17 au 18 août

Sur le terrain de jeux, face à La Moule qui saoule. Tarifs : 5 €. 06 74 96 71 31.

[email protected]

Le 4 e Festiv’Hallyday et rock permettra aux fans de se retrouver le temps de deux journées de concerts de rock et reprise Hallyday à Guidel plage. Un autre rendez-vous leur est donné : une balade à moto le 18 août en faveur de l’association Gabriel Deshayes.

Théâtre

Théâtre équestre, histoire tzigane

Nivillac17 et 24 août

21 h à 23 h. Payant. 06 83 25 07 40.

www.spectacleterredecheval.com

Un jeune couple Sofia et Vladimir, elle, institutrice et lui, maréchal-ferrant, tous deux tzigane, nous raconte à travers la vie de leurs ancêtres, leurs origines.

Son et lumières

Spectacle son et lumière "Skedanoz", Les nuits scintillantes

CarnacDu 19 au 27 août

02 97 52 13 52.

www.ot-carnac.fr/skedanoz

Les 19, 20, 21, 22, 26 et 27 août 2024, deux séances chaque soir, à 22 h et 22 h 45. Les nuits scintillantes des Mégalithes sont un spectacle son et lumière narratif aux alignements du Ménec ! L’édition 2024 est proposée par la ville de Carnac et le Centre des monuments nationaux (CMN) en partenariat avec l’Office de tourisme de Carnac et l’association Paysage de Mégalithes, porteuse du projet d’inscription des Mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan au Patrimoine mondial de l’Unesco. Tarif : 6 € (gratuit pour les moins de 3 ans).

Point de vente des tickets : office de tourisme de Carnac ou billetterie en ligne. Les places restantes seront disponibles le soir des spectacles aux points de contrôle. Elles seront alors proposées à un tarif majoré de 8 €. (sous réserve de disponibilités, à partir de 21 h 30).

Musique

Présentation du chant traditionnel

breton, français et gallo

Sarzeau19 août

14 h 30 à 16 h 30. Gratuit. 06 06 43 56 94; www.andanskozh.fr

Illustration et apprentissage avec les musiciens et les chanteurs d’Añ Dañs Kozh. Tout public, limité à 15 personnes. Réservation. Contact Marie-Odile.

Classique

Hommage aux grands compositeurs romantiques : Alexandre Karpeyev

Saint-Gildas-de-Rhuys19 août

20 h 45 à 22 h 15. Tarifs : 15 €, Tarifs : moins de 12 ans 10 €. 02 97 45 23 10.

www.abbaye-de-rhuys.fr

Alexandre Karpeyev est un pianiste doté d’une rare sensibilité, d’une technique exceptionnelle et d’une superbe interprétation. Il ouvrira son récital par une des plus belles sonates de Schubert, puis suivra une sélection de nocturnes, valses, impromptus, de Chopin et Fauré.

Lyrique

Les héroïnes d’opéra : récital lyrique, soprano Clara Bellon

Carnac20 août

21 h. Tarifs : 20 €, réduit 15 €, -12 ans : gratuit. 07 68 94 64 69.

www.clarabellon.com

Concert florilège d’opéras autour des plus beaux airs de Mozart, Puccini, Bellini, Gounod, Donizetti avec la soprano Clara Bellon et la pianiste Héloïse Bertrand-Oléari. Pour un concert classique et récital lyrique.

Musiques traditionnelles

Inopiné du mardi : Dame Angèle

Questembert20 août

20 h 30, À la médiathèque municipale, ruelle de l’Église. Gratuit.

Yolaine Delamaire et Enora De Parscau forment deux voix douces et espiègles qui se confondent dans leurs harmonies, jouent de leurs couleurs proches et complémentaires, à travers des chansons personnelles ou des gwerzioù arrangées avec sensibilité.

Classique

« Dames de Cœur » : Trobairitz

Saint-Pierre-Quiberon20 août

21 h à 22 h 15, Chapelle de Lotivy, 10, place de la Chapelle. Tarifs : 12 €, moins de 12 ans : gratuit. 06 81 53 23 71, [email protected]

Un concert qui met à l’honneur des femmes oubliées de l’histoire. Chant, vielle à roue, percussions, setâr et babil mêleront leurs sons à la poésie courtoise d’autrices des XII e au XIV e siècles, mise en musique par Ingrid Blasco, ainsi que des pièces instrumentales médiévales.

Fest-deiz

Initiation à la danse bretonne

Sarzeau20 août

10 h à 12 h. Gratuit.

www.andanskozh.fr

Atelier d’initiation de danses bretonnes pour les fest-noz. Pour les adultes. Aucune limite de place. Se présenter directement dans la salle Armorique auprès de Christian Jacob.

Musiques traditionnelles

Pilhaouerien

Arradon21 août

Gratuit. 02 97 44 01 56.

www.arradon.com

Pilhaouerien est un groupe qui perpétue la tradition de la musique bretonne à danser avec une pointe d’originalité, par la présence du son chromatique qui accompagne le chant et le saxophone, parfois quelques percussions.

Musiques traditionnelles

Concert de harpe avec Bisiad

Bubry21 août

20 h à 21 h 30. Tarifs : 10 €, réduit 8 €, Moins de 12 ans : gratuit. 06 79 05 66 49.

www.collectif-arp.com

Le collectif ARP réunit quelques-uns des grands harpistes bretons d’aujourd’hui et propose tout au long de l’été une tournée de concerts de harpe acoustique. Le duo Bisiad fera étape le 21 août à Bubry.

Classique

Festival international d’orgue :

Juan Paradell Solé (Vatican)

Carnac21 août

11 h à 12 h. Gratuit.

www.facebook.com/orguecarnac

Juan Paradell Solé est organiste émérite des célébrations liturgiques du saint Père, de la chapelle Sixtine, et de la basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome. Il a reçu l'« Insigne Augustae Crucis pro Ecclesia et Pontifice », pour son travail envers l’Église et le saint Père.

Musiques traditionnelles

Trio Pêr Vari Kervarec

Hennebont21 août

20 h 30 à 21 h 45. Tarif : libre. 07 68 98 99 82, www.facebook.com/triopervarikervarec

Tout au long du siècle, des érudits, des poètes, des militants ont développé un discours sur les singularités de la Bretagne. Des écrivains et des peintres ont construit les images. Les Bretons ont mené des batailles pour préserver notre culture.

Musiques du monde

Jeyo

Josselin21 août

21 h à 23 h. Gratuit. 02 97 22 24 17.

www.josselin.com

Sur des airs Latino Swing festifs, Jeyo embarque le public dans un voyage musical métissé. De la cumbia ensoleillée, du swing pimenté, des rumbas endiablées, le tout avec une touche électronisée. C’est dans ses racines qu’il puise son style musical.

Musiques du monde

Les Apéros Klam 2024

Plumergat21 août

18 h 30. Gratuit. 06 69 01 21 31.

www.klam-records.com

Crabe Vert Mandoline.

Fest-deiz

Le petit bal breton : mini fest-deiz

Sarzeau21 août

10 h 30 à 11 h 30. Gratuit.

www.andanskozh.fr

Initiation à la danse bretonne pour tous les enfants, petits et grands. Avec le groupe de danseurs juniors, les chanteurs et les musiciens d’An Dañs Kozh. Un joyeux moment de partage qui fera découvrir aux participants les danses du pays vannetais et plus.

Festival

Festival International du film insulaire de Groix

GroixDu 21 au 25 août

Musiques traditionnelles

Concert de harpe avec Bisiad

Carnac22 août

21 h à 22 h 30. Tarifs : 10 €, réduit 8 €, moins de 12 ans : gratuit. 06 79 05 66 49.

www.collectif-arp.com

Le collectif ARP réunit quelques-uns des grands harpistes bretons d’aujourd’hui et propose tout au long de l’été une tournée de concerts de harpe acoustique. Le duo Bisiad fera étape le 22 août à Carnac.

Musiques traditionnelles

Ogma, duo handpan et harpe

Guer22 août

20 h 30. Tarifs : 7 €, réduit 3,50 €. 02 97 93 26 74.

www.menhirsmonteneuf.fr

Le duo fusionne les timbres insolites de la harpe celtique et du handpan, à travers des compositions originales créant un univers onirique et poétique.

Musiques du monde

Les Apéros Klam 2024

Pluvigner22 août

18 h 30. Gratuit. 06 69 01 21 31.

www.klam-records.com

Margot Rivaille.

Pop

« Je dis musique » Coucoucool

Pontivy22 août

16 h. Gratuit. 02 97 25 06 16.

www.ville-pontivy.bzh

Depuis des mois, Simon et Richard sont à l’entraînement avec en point de mire leur grande rencontre : le Match. Dans les tribunes, au cœur des épreuves, public et supporters encourageront leur favori. Repli au palais des congrès si intempéries.

Musiques du monde

Paloma Negra

Saint-Avé22 août

21 h, Le boulodrome. Gratuit. 02 97 44 44 66, [email protected]

Concert de flamenco et musique sud Américaine.

Classique

Dames de Cœur - Trobairitz

Questembert23 août

20 h 30 à 21 h 45. Tarif : libre. 06 81 53 23 71.

www.ingrid-blasco.com/spectacles/trobairitz/

Un concert qui met à l’honneur des femmes oubliées de l’Histoire. Chant, vielle à roue, percussions, setâr et babil mêleront leurs sons à la poésie courtoise d’autrices des XII e au XIV e siècles, mise en musique par Ingrid Blasco, ainsi que des pièces instrumentales médiévales.

Fest-noz

Les vendredis Dañs Alre avec Taouarh

Auray23 août

20 h à 22 h 30, Espace culturel Athéna, 1, place du Golheres. Gratuit. 07 97 78 41 40, [email protected]

Initiation aux danses bretonnes de 20 h à 21 h. Fest-noz de 21 h à 22 h 30 animé par le groupe Taouarh. Buvette et restauration sur place.

Cyclisme, cyclo, VTT

Grand prix cycliste de Plouay et Bretagne Classic

PlouayDu 22 au 25 août

Payant.

Contemporain

Dame de cœur 4 musiciens

Questembert23 août

20 h 30 à 22 h 30, Chapelle Saint-Michel, 1, rue Le Brun et Malard. Gratuit. Le concert que nous proposons tourne autour des textes de femmes poétesses du Moyen-Âge et allie à cette poésie féminine médiévale de la musique composée de nos jours dans un esprit « médiéval », et permet de découvrir des instruments peu communs.

Musiques du monde

Cuarteto Cubano

Saint-Gildas-de-Rhuys23 août

19 h, Verger de l’abbaye, rue Abélard. Gratuit.

Ce groupe reprend les classiques de la chanson française façon salsa cubaine. Ils embarquent leur public dans un voyage musical entre Cuba, la France et l’Italie.

Musiques traditionnelles

Fest-noz organisé par Añ Dañs Kozh

Sarzeau23 août

19 h 30. Gratuit.

www.andanskozh.fr

La fête celtique de Sarzeau se clôture par un fest-noz place des Trinitaires. Restauration et buvette sur place. Les groupes présents : Le Bagad de Rhuys, Añ Dañs Kozh, DK, Tildê et Spontus.

Musiques traditionnelles

Nocturne celtique

Séné23 août

19 h 30 à 22 h 30. Gratuit. 02 97 66 90 62, [email protected], www.sene.bzh

Avec le Pipe Band, Alba Bihan, Korollerion Bro Sine et les Copains sinagots, voyage de la Bretagne à l’Écosse en danse et en musique. Foodtruck sur place et barbecue en libre-service.

Patrimoine

Abri de défense passive

Lorient24 août

14 h à 18 h. Tarifs : 4 €. 02 97 02 23 29, [email protected], patrimoine.lorient.bzh

Cet abri bétonné et enterré sous la place Alsace-Lorraine a été construit pendant la Seconde Guerre mondiale afin de protéger la population civile des bombardements alliés. D’une capacité de 400 places, il témoigne des heures sombres que Lorient a traversé de 1940 à 1945.

Jazz

Avant-première des 20 ans

de « Jazz in Plescop »

Vannes24 août

16 h. Gratuit. [email protected], jazzinplescop.fr

Concert de Chill Jazz trio en ouverture des 20 ans de Jazz in Plescop qui se déroulera le vendredi 30 août à Plescop. Chill jazz trio mélange savamment les répertoires du latin jazz et les standards de jazz américains, alliant influences latines et swing.

Classique

Cellovannes

Vannes24 août

Chapelle des carmes, place th Decker. Gratuit.

Concert d’ensemble de violoncelles proposant un programme original allant de la musique baroque aux musiques de films. Les 40 violoncellistes interprètent des arrangements mettant en valeur la sonorité chaleureuse du violoncelle avec une présentation de chaque pièce.

Fête thématique

Journées médiévales : les Héritiers de la Table Ronde

MohonDu 24 au 25 août

Bodieu, camp des Rouëts. 02 97 22 36 43.

Le temps d’une journée, les Héritiers de la Table Ronde du Centre de l’Imaginaire Arthurien feront vivre un campement médiéval-fantastique au Camp des Rouëts : démonstrations, ateliers participatifs, spectacles pour plonger dans le monde merveilleux du Moyen-Âge ! De 11 h à 18 h. Billetterie sur place pendant le weekend. Entrée à 7 €, tarif réduit unique : paiement en espèces, chèque, chèques-vacances. Pas de CB ! Ateliers tir à l’arc à 11 h 30 et 15 h. Ateliers plantes au Moyen-Âge à 12 h et 16 h. Atelier Astronomie à 14 h et 16 h. Ateliers Enchantements à 13 h et 17 h. Ateliers combat médiéval à 13 h et 16 h. Spectacles de contes à 11 h 30 et 16 h 30. En continu : lancé de hache, démonstration de frappe de monnaie et héraldique, instrumentarium, mini escape-game, restauration, démonstrations de tir à l’arc, médecine et enchantements, petit marché.

Fête thématique

Fête de l’Andouille

Guémené-sur-ScorffDu 24 au 25 août

Festival

Festival Les Galettes du Monde

Sainte-Anne-d’AurayDu 24 au 25 août

www.festivalgalettesdumonde.fr/pratiques

Le Festival Les Galettes du Monde  a été créé en 2006 sous le nom "La fête de l’Âne" puis change de nom en 2011. Sainte-Anne d'Auray accueille ce week-end l’édition 2024, avec une invitation au voyage gustatif et une palette d’artistes pour des concerts inédits ! Programme complet sur le site du festival. Billetterie en ligne. Réservation recommandée.

Festival

Le club Kilt et le Lorient pipe band seront à la Fête de l’andouille

Guémené-sur-Scorff25 août

10 h à 18 h, Centre-ville. Gratuit. 06 70 00 03 12, [email protected]

Classique

Carnets de Dames : Trobairitz

Ploemeur26 août

20 h 30 à 21 h 45. Tarifs : 12 €, moins de 12 ans : gratuit. 06 81 53 23 71.

www.ingrid-blasco.com/spectacles/trobairitz-3/

Un concert qui met à l’honneur des femmes oubliées de l’Histoire. Une poésie courtoise d’autrices des XII e au XIV e siècles mise en musique par Ingrid Blasco, des pièces uniquement instrumentales du répertoire médiéval, souvent anonymes, certaines échappées du Manuscrit du Roi.

Contemporain

« Rétrospective musicale » :

Paolo Castorina, chanteur et musicien

Saint-Gildas-de-Rhuys26 août

20 h 45 à 22 h 15. Tarifs : 15 €, Tarifs : pour les moins de 12 ans : 10 €. 02 97 45 23 10.

www.abbaye-de-rhuys.fr

Voyage musical à travers le temps, des années 50 aux années 80, voilà ce que nous propose Paolo Castorina. Musicien exceptionnel qui a accompagné les plus grands, il a déroulé une longue carrière de professionnel pour nous offrir un répertoire varié. Un faiseur de bonheur.

Animation

Atelier jeux bretons

Brech27 août

16 h à 17 h. Tarifs : 10 €, réduit 7,50 €, famille 27 €, enfant 5 €. 02 97 57 66 00.

www.ecomusee-pays-auray.fr

Jeux de quilles, de palets et de boules seront de sortie à l’Écomusée pour un moment de partage, d’adresse et d’amusement.

Classique

Festival d’orgue de Carnac : Cristina García Banegas (Uruguay)

Carnac28 août

11 h à 12 h. Gratuit.

www.facebook.com/orguecarnac

Spécialiste de la musique pour orgue hispanique, Cristina Garcia Banegas a aussi enregistré l’intégrale pour orgue de Bach. Elle réside à Montevideo. Son programme « L’Amérique latine salue la France » présente des oeuvres du baroque colonial en Amérique latine et en France.

Musiques du monde

Les Apéros Klam 2024

Landévant28 août

18 h 30. Gratuit. 06 69 01 21 31

www.klam-records.com. Laka Duo.

Musiques du monde

Concert musique Klezmer

avec Grass’mat Project

Pluméliau-Bieuzy28 août

02 97 51 90 10,

www.la-balade-du-pere-nicolas.com/fr

C’est de la musique Klezmer (traditionnel yiddish) et des pays de l’est (Roumanie, Hongrie…), le tout arrangé à la sauce lorientaise. Portés par une clarinette décapante et un accordéon des Carpates, le Grass’Mat Project va vous faire voyager dans ces contrées lointaines de Birobidjan jusqu' aux Balkans, sur des rythmes cuivrés et galopants. Forts de leurs influences diverses, les musiciens de cette "mini fanfare Klezmer" vous invitent à partager leur musique : envoûtante, virevoltante, enivrante, klezmerisante quoi ! À partir de 18 h dans l’espace concert de la Balade du Père Nicolas, entrée gratuite au parc à partir de 17 h 45.

Théâtre

L’Australie de James Cook

La Gacilly28 août

19 h à 20 h. Payant. 06 09 25 42 50

www.equusarte.com

Théâtre équestre. Ce spectacle est une évocation du plus grand navigateur d’Europe, James Cook, célèbre explorateur du XVIII e siècle, de ses expéditions à travers les océans inconnus et de sa rencontre avec l’immense île continent l’Australie et ses Aborigènes.

Visite

Animations, visite et spectacles

au château de Castellan

Saint-Martin-sur-OustDu 28 août au 1er septembre

Tarif : adultes 12 €, tarif réduit adulte 9 €, enfants, de 3 à 12 ans inclus 7 €, tarif réduit enfant 5 €. 06 40 12 38 51, www.castelartspectacle.com/

Venez passer une après-midi en famille dans le parc du château de Castellan. Des animations, un jeu de piste, des spectacles et un salon de thé. Réservation obligatoire. Accès au site entre 15 h 30 et 16 h.

Musiques du monde

Les Apéros Klam 2024

Pluneret30 août

18 h 30. Gratuit. 06 69 01 21 31

www.klam-records.com. Wasaï.

Rock

Les Grands Méchants Loups

Saint-Gildas-de-Rhuys30 août

19 h, Verger de l’abbaye, rue Abélard. Gratuit.

Groupe pop rock d’hier et d’aujourd’hui.

Jazz

20 ans de « Jazz in Plescop »

Plescop30 août

19 h. Gratuit. jazzinplescop.fr

Au programme : Jacky Terrasson trio et leur nouvel album « Moving on ». Multiquarium 11tet avec la participation de Bireli Lagrene pour un hommage au grand Jaco Pastorius. Du son de la Nouvelle-Orléans avec la fanfare The Dab’Dixie. Buvette et restauration sur place.

Festival

Inopiné festival : arts de la rue

QuestembertDu 30 au 31 août

Gratuit.

L’Inopiné festival propose des spectacles de rue, concerts ainsi que la présence du clown Tuga, du cirque Galapiat, et de Claire Ducreux.

Festival

Noctambullerie #15

Saint-AignanDu 30 au 31 août

Jardin du musée de l’électricité. Payant. [email protected]

Le crocolion revient avec deux soirées de concerts. Vendredi : un concert du Ziveli orkestar. Samedi : Maïa Barouh, Lienard/Biget, Kaptain Bando, Julia Degan. Ouverture du jardin à 19 h, restauration sur place et camping gratuit.

Cabaret

Cavalcade à la bodega

La Gacilly31 août

19 h à 20 h. Payant. 06 09 25 42 50.

www.equusarte.com/billetterie

Cabaret équestre. Immerger dans une ambiance de feria autour d’un verre de sangria. Danses des chevaux sur les rythmes endiablés des musiques espagnoles.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
10 août 2024 2345 mots
Centre-Alsace. Les animations estivales de la semaine du 12 au 18 août

Les animations estivales 2024 en Centre-Alsace Au sommaire du dossier 1 Les animations estivales de la semaine du 12 au 18 août ... Voir l'article

Libération
samedi 15 juin 2024 1166 mots, p. 46

AUTRE

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14 juin 2024 - Libération (site web)

Asie soit-elle

Par Clémentine Mercier

Yannick Lintz La présidente du musée Guimet lance une saison chinoise et accepte de concilier culture et géostratégie. Le Portrait

E

LEscalier extérieur recouvert d'un vinyle corail et façade ornée d'alcôves rouges dans lesquelles se nichent de drôles de créatures, façon Pokémon : le musée Guimet a revêtu ses plus beaux atours pour fêter la Chine. L'installation monumentale Gardiens du Temps, signée par l'artiste designeuse et femme d'affaires Jiang Qiong Er, lance la programmation de Yannick Lintz, nommée présidente en 2022. Alors que s'est ouverte aussi mardi Au coeur de la couleur, une exposition de porcelaines monochromes chinoises - la plupart venues de Hongkong -, Yannick Lintz entend attirer les regards. Objectif: donner un coup de jeune au musée, faire revenir les visiteurs dans cette institution de connaisseurs -qui retrouve une fréquentation d'avant Covid mais qui s'érode depuis 2013-, et surtout, inaugurer des saisons asiatiques. L'année 2024 est donc chinoise, dans le cadre du 60e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et la république populaire de Chine, puis il y aura une année Corée et enfin une année indienne, en 2028. Un calendrier qui ancre l'institution dans une tectonique géostratégique. «Mettre ce musée au coeur de l'accélération de l'histoire et du rôle de l'Asie dans le monde fait partie de mon projet», précise

Yannick Lintz dans son grand bureau au sommet de Guimet. Lunettes turquoise, pull violet et pantalon rose, la présidente est énergique, chaleureuse. «Le poste est à pourvoir en février 2022 et la Russie envahit l'Ukraine. Je me dis: "Le monde bascule". Il va se réorganiser autour de ces grands pôles orientaux, Russie, Chine. J'ai toujours eu besoin d'être convaincue qu'un poste corresponde à un moment de l'histoire, ce que j'appelle le sentiment de l'utilité sociale et politique.» Conforme à la volonté du fondateur Emile Guimet, le musée, né en 1889, coopère avec les pays asiatiques. Et Yannick Lintz, tout en développant des «projets Guimet» à Clermont- Ferrand ou à Digne-les-Bains, met son établissement en orbite du soft power français, cap sur l'Orient. Embarquée dans les voyages présidentiels, elle a accompagné Emmanuel Macron en Thaïlande, en Chine, en Inde, en Ouzbékistan et au Kazakhstan. Avec le Président, elle parle de «vision partagée», mais garde secret son bulletin de vote.

Portrait

Guimet a signé un accord pour travailler sur les collections nationales avec le Cambodge, qui s'est lancé dans une campagne de demandes de restitutions auprès des Etats-Unis. «La confiance règne, car nos collections ne proviennent pas de pillages.

En cas de pillage avéré, il ne fait aucun doute que les oeuvres doivent être rendues aux Etats qui le demandent.» Avec Dunhuang en Chine, un site de la Route de la soie dont Guimet possède des reliques culturelles, il s'agit aussi de coopération: «Ils considèrent que la présence de collections de Dunhuang à Guimet constitue pour eux "une ambassade" en Occident. Ils sont fiers de cela et nous aussi.» Dans les cartons de Yannick Lintz, il y a des idées du côté du Kazakhstan et pourquoi pas un projet Guimet-Shanghai sur le modèle du Louvre Abou Dhabi Mais n'est-ce pas un problème de collaborer avec ces régimes autoritaires? La conservatrice défend plutôt «une mission d'échanges» à l'échelon des confrères locaux, et revendique l'initiative de projets culturels «qui ne sont en aucun cas politiques». Elle a embauché Jamel Oubechou, ex-conseiller d'Hubert Védrine, fin connaisseur de la diplomatie culturelle, en tant que directeur de cabinet, sur le modèle du Louvre. «Quand il y a des tensions politiques ou économiques, la culture, c'est souvent ce qui réconcilie ou ce qui évite qu'on se fâche.» Propulser Guimet à l'horizon 2030 avec une rénovation et un modèle à l'anglo-saxonne - plus de mécénat - est sa feuille de route. «C'est ce sentiment - assez prétentieux - qu'on sert à quelque chose. C'est peut-être mon côté alsacien. Je n'ai pas le droit de me faire plaisir pour moi-même.» L'Alsace natale lui permet de «garder les pieds sur terre». Née à Haguenau, Yannick Lintz perd son père, un fourreur juif, à l'âge de 4 ans. Elle aurait pu s'appeler Esther, comme Esther

Williams, la nageuse américaine, idole de sa mère, prénom jugé «trop juif» par la famille. Ce sera Yannick: «On m'appelle souvent monsieur.» Sa mère, femme de ménage, ne sait ni lire ni écrire et l'élève seule. «Les gens se demandent d'où vient ma force de travail. J'ai vu ma mère faire le ménage de 15 classes tous les jours, sans demander l'aide de personne, ça a été inconsciemment mon modèle.» Venir d'un milieu défavorisé, finalement, c'est sa «chance»: «Je ne dois rien à personne.» Agrégée de lettres et conservateur du patrimoine, c'est à 38 ans qu'elle entame une thèse sur l'Empire perse achéménide pour rejoindre «la grande famille des orientalistes». C'est aussi sur le tard qu'elle rencontre son mari, un physicien. Ils n'ont pas d'enfant et s'entourent de chats.

Etudiante, elle fait ses premiers voyages comme guide dans une agence de tourisme culturel. «Sans argent pour voyager, c'était une manière de découvrir le monde.» D'abord prof à Dieppe, elle débute au musée des Beaux-Arts d'Agen. C'est peut-être pour saluer ce professeur qui lui a fait découvrir les musées de Bâle qu'elle rejoint en 2000 le cabinet de Jack Lang à l'Education nationale, comme conseillère musée et patrimoine : «Ce n'est jamais bien vu quand tu es conservateur de rejoindre la politique.» Jack Lang se souvient: «Yannick est une personne ouverte et pleine d'idées. Elle a proposé que chaque école adopte un monument pour s'initier au patrimoine. Au moment de ses 18 expositions dans 18 villes françaises pour changer le regard sur l'art islamique, quand elle était au Louvre, nous avons aussi collaboré. Ce projet est sa grande réussite.» C'est en tant que directrice du département des Arts de l'islam au Louvre qu'elle fait ses griffes internationales, alors que Paris subit des attentats islamistes. Ouverte au dialogue, pragmatique, elle ne se démonte pas, arrive à ses fins, monte une exposition au Maroc puis une autre en Iran épaulée par l'archéologue Rocco Rante pour l'événement le Louvre à Téhéran dans la foulée de l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien, réchauffement ensuite pulvérisé par le retrait de Trump. «Jamais je n'oublierai le bonheur des foules se pressant devant le musée national à Téhéran.» Le tandem volcanique et complémentaire monte aussi Splendeurs des oasis d'Ouzbékistan, un événement diplomatique sur ce carrefour des civilisations. A Tachkent, Yannick Lintz est la première sur la piste de danse. Une attachée de presse glisse : «Elle est arrivée à Guimet, cela a fait boum » La conservatrice rit à cette phrase. «C'est vrai que je suis peut-être un peu moins académique que les autres » Après une visioconférence avec Washington, un dîner de gala l'attend pour célébrer Jiang Qiong Er -qui a levé 2,5 millions d'euros pour ses installations. Des bouquets de roses rouges embaument Guimet pour la fête chinoise. ?

1964 Naissance à Haguenau (Bas-Rhin) 2003 Entre au Louvre 2015 Prend la direction des Arts de l'islam au Louvre 2024 Année Chine au musée national des Arts asiatiques-Guimet.

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16 octobre 2024 389 mots
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14 juin 2024 - Libération (site web)
Patrimoine. Le château du Haut-Koenigsbourg entre en travaux pour deux ans

Patrimoine Le château du Haut-Koenigsbourg entre en travaux pour deux ans Un important chantier a démarré depuis quelques semaines au château du Haut-Koenigsbourg : la toiture du bastion en étoile... Voir l'article

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17 septembre 2024 324 mots
Journées du patrimoine. Des animations pour tous autour de Saverne et en Alsace Bossue

Journées du patrimoine Des animations pour tous autour de Saverne et en Alsace Bossue Samedi 21 et dimanche 22 septembre, pour les Journées européennes du patrimoine, des animations sont proposées dans... Voir l'article

Midi Libre
BEZIERS
samedi 25 janvier 2025 687 mots

[AUTIGNAC LOTO Loto de La Pétanque. À 21 h. Salle...]

AUTIGNAC LOTO Loto de La Pétanque. À 21 h. Salle Marc-Cassot, rue du Dabaladou. 04 67 90 44 11.

BÉZIERS CONFÉRENCE Conférence sur le thème "Texte funéraire au temps des pyramides" À 17 h. Centre languedocien égyptologie, 2 rue Jeanne-Jugan. Tarif 5 euros. 06 78 44 01 68.

CONFÉRENCE Conférence sur le thème "Le bréviaire d'amour" par Laurent Vassallo, docteur en droit. À 15 h. Sainte Famille, salle Saint-Guiraud.

OPÉRA LIVE L'opéra Aïda sera projeté en direct du Metropolitan Opera. À 18 h 30. Kinépolis Béziers, 3 carrefour de l'Hours. Tarif 32 euros; - de 26 ans 23 euros.

PATRIMOINE Visite guidée de la maison natale de Jean-moulin. Cette visite est aussi l'occasion de pousser les portes de la bibliothèque de Daniel Cordier, conservée à la Médiathèque André Malraux. À 14 h 30. Maison Jean-Moulin, 6 rue d'Alsace. Tarif 8 euros; tarif réduit 6 euros. 04 99 41 36 36.

BOUJAN- SUR-LIBRON SOIRÉE SALSA Soirée SBK (Salsa, Bachata, Kizomba), animation assurée par DJ Enries. À 20 h. Chapiteau des Arènes. Tarif 10 euros. 06 07 29 36 04.

CABREROLLES LES HIVERNALES DU RIRE ET DU VIN Spectacle Des Michels, duo poétique et loufoque, Les Michels partagent contrebasse, humour et ukulélé pour revisiter avec élégance et complicité le répertoire du patrimoine culturel francophone dans une sorte de karaoké spectacle joyeux et participatif. À 21 h. Salle des Rencontres, La Liquières. Tarif 12 euros; tarif réduit 5 euros - de 16 ans gratuit; tarif 6 spectacles 60 euros. 06 43 92 46 84.

CESSENON- SUR-ORB CONCERT Marie-Aude Lacombe s'accompagne à la guitare et présente son nouvel album Face au Vent , avec la complicité du pianiste Olivier Caillard. À 20 h 30. Au P'tit bravo, 12 avenue du Pont. Tarif 10 euros. 06 74 59 79 43.

FÉLINES-MINERVOIS SPECTACLE Dans le cadre des Rugissantes, Adèle Zouane sera sur scène avec son spectacle A mes amours. La comédienne traverse les différents visages de l'amour, du plus tendre aux plus inavoués, vus par les yeux d'une enfant, d'une adolescente, et enfin d'une jeune femme en devenir. À 20 h 30. Le Cellier, 2 rue de l'Occitanie. Tarif 12 euros; tarif réduit 8 euros; tarif enfant 5 euros. 06 64 16 05 08.

LESPIGNAN SPECTACLE La Couleur des émotions est un spectacle original et ludique qui mêle habilement clown et théâtre d'objets. À 10 h 30 à 12 h. Médiathèque, rue des Bassins. Gratuit. 04 67 26 07 68.

LIGNAN-SUR-ORB CONTE MUSICAL Dans le cadre des Nuits de la lecture, un conte musical est proposé, Dans la nuit étoilée de l'hiver, par la Cie Les p'tites notes. À 10 h 30. Médiathèque Albertine-Sarrazin, avenue des Frères-Boyer. Gratuit. 04 67 37 86 38.

LIGNAN-SUR-ORB NUITS DE LA LECTURE Dans le cadre des Nuits de la lecture les bibliothécaires proposent des lectures d'albums. Dès 18 mois. à 19 h 30. Médiathèque, avenue des Frères-Boyer. Gratuit. 04 64 73 78 63.

PORTIRAGNES JEUNE PUBLIC Le Noël de Coco, spectacle pour enfants présenté par l'amicale laïque. À 14 h 30. Maison des associations, avenue de l'Égalité. 04 67 90 94 44.

SÉRIGNAN CONCERT Dans le cadre du festival Chant d'hiver et de femmes, concert de La Dame blanche et de Que tengo. La chanteuse La dame blanche, percussionniste et flûtiste cubaine s'est imposée comme une véritable alchimiste du hip-hop afro-latin quant au groupe Que tengo, il navigue entre groove afro-caribéens et cumbia moderne, il est mené par la chanteuse hispano-marocaine Ambar. À 20 h 30. La Cigalière, 1 avenue de Béziers. Tarif de 12 à 18 euros; tarif enfant - de 11 ans 8 euros. 04 67 32 63 26.

SERVIAN NUITS DE LA LECTURE Dans le cadre des Nuits de la lecture, une animation est proposée, au programme de la lecture avec soupe, crêpes, jeux. À 19 h. Médiathèque, 13 place du Marché. Gratuit. 04 67 39 19 07.

VALRAS-PLAGE NUITS DE LA LECTURE Dans le cadre des Nuits de la lecture, une balade est proposée. "Les secrets du patrimoine valrassien" raconte l'histoire du quartier des pêcheurs à travers une balade à la lampe. À 17 h. Rendez-vous au Tinchadou. Gratuit. 07 50 89 30 49.

L'Est Républicain
Edition de Lunéville ; Edition de Nancy ; Edition de Pont-à-Mousson - Toul ; Edition de Meuse
Région | lorraine, lundi 15 juillet 2024 605 mots, p. BADU8,LUN8,NAAB8,PONT8

Agroalimentaire

Sous contrôle savoyard, des pâtes plus alsaciennes que jamais

Hélène David

Passés ces deux dernières années sous le giron d’un groupe savoyard, les fabricants de pâtes alsaciennes Grand’Mère et Jules Thirion continuent de cultiver leurs spécificités locales.

Crozets pour les uns, spaetzle pour les autres. Distantes de quelque 500 km, la Savoie et l’Alsace ont en commun une importante tradition pastière. Cette affinité gastronomique se traduit désormais dans le rapprochement économique d’acteurs du secteur. Après les Pâtes Grand’Mère en février 2022 , les pâtes Jules Thirion ont été acquises en mars dernier par le groupe savoyard Aster Développement , déjà propriétaire du fabricant de pâtes Alpina Savoie.

« Des services rendus dans les deux sens »

L’ensemble produit près de 40 000 tonnes de pâtes par an. Mais au terme « groupe », le président Nicolas Guize préfère celui de « fédération de PME. Les décisions qui concernent Alpina sont prises à Chambéry, celles qui concernent Grand’Mère sont prises à Marlenheim, dans le respect des particularités régionales », insiste-t-il, écartant les fantasmes de perte d’identité.

Si cette concentration a eu du sens, pour ces entreprises familiales en proie à des difficultés de succession et à des crises successives du blé et des œufs, c’est qu’ « il y a des services rendus dans les deux sens », résume Nicolas Guize. Désormais, les citernes de Marlenheim sont remplies de semoule (ou farine de blé dur) en provenance de Chambéry : Alpina y détenant de longue date un moulin. L’entreprise savoyarde avait quant à elle renoncé à la fabrication de pâtes longues : elles sont désormais produites à l’usine des Pâtes Grand’Mère. De ce site de 16 000 m2 doté de sept lignes de production qui emploie 85 personnes sortent chaque année de 7 000 à 8 000 tonnes de pâtes, déclinées sous quelque 200 références aujourd’hui consommées quasi exclusivement dans le Grand Est. Là encore, la « synergie » pourrait opérer : les équipes commerciales fusionnées entendent partir à l’assaut de l’Ile de France pour y faire découvrir les vertus des pâtes aux œufs, un produit simple, comprenant des protéines non carnées, vante en substance l’entreprise.

Des pâtes Thirion désormais 100 % alsaciennes

C’est aussi ici, sur une ligne existante dédiée à des productions spécifiques, que sont désormais confectionnées les pâtes alsaciennes Jules Thirion, fondées il y a 120 ans à Colmar. L’atelier artisanal a disparu, mais le nouvel actionnaire a souhaité manifester un certain volontarisme en matière de « made in Alsace ».

Dotées de l’indication géographique protégée (IGP) - qui garantit le respect de la recette traditionnelle alsacienne -, les pâtes Thirion affichent désormais le label « Savourez l’Alsace Produit du terroir » grâce à l’utilisation de matières premières 100 % alsaciennes : des œufs de plein air en provenance d’une casserie alsacienne et du blé dur alsacien, constitué en filière qualifiée par le Comptoir agricole d’Hochfelden.

À partir de 2018, le fabricant de pâtes alsaciennes Valfleuri, confrère et concurrent sis à Wittenheim, avait lui-même œuvré à la création d’une filière de blé dur alsacien. Pour Jules Thirion, après une interruption de la production, « on a voulu revenir le plus vite possible, tout en prenant le temps de réfléchir à la promesse », retrace Nicolas Guize qui espère atteindre les 100 tonnes produites cette année. Attentive au respect du patrimoine culinaire alsacien, la nouvelle direction n’écarte pas pour autant l’innovation, au service de la qualité nutritionnelle des produits. Dans les tuyaux, notamment : une nouvelle recette alliant blé dur et légumineuses.

France Culture (site web réf.) - Radio Show: France Culture les Jeudis de l'architecture
2 août 2024 1080 mots
Journée du patrimoine

Panneaux de circulation, bâtiments, boîte de nuit, athlètes, ils sont tous au panthéon Tout est parti d'une photo postée sur un forum internet, il y a une diazaine d'années... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
25 juin 2024 348 mots
Ungersheim. Écomusée : le plus grand musée à ciel ouvert de France fête ses 40 ans

Ungersheim Écomusée : le plus grand musée à ciel ouvert de France fête ses 40 ans L’Écomusée d’Alsace a ouvert ses portes au public le 1er juin 1984. Depuis quarante... Voir l'article

La Voix du Nord
17LENS
LOCALE, jeudi 28 novembre 2024 203 mots, p. 17LENS16
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28 novembre 2024 - Nord Éclair

« Premier club de sport ambassadeur du bassin minier »

DOURGES. L’ABC Dourges, 2 e au classement de la Nationale 2, accueillera l’actuel leader, le club alsacien de l’Alliance Sud Alsace Souffelweyersheim. Une rencontre de très haut niveau.

À cette occasion, ceux-ci porteront un nouveau maillot spécial Sainte-Barbe puisque le club est devenu ambassadeur du bassin minier.

Premier club ambassadeur

« Au mois de juin, j’ai pris contact avec l’institution qui gère l’inscription au patrimoine du bassin minier et de l’UNESCO. Elle m’a expliqué qu’il existait un statut d’ambassadeur du bassin minier. Nous avons souhaité nous rapprocher de ce patrimoine. Nous sommes le premier club de sport à obtenir ce titre d’ambassadeur », se réjouit David Da Costa, manager général du club.

Sur le nouveau maillot de l’équipe seront représentés différents motifs liés au patrimoine minier. Une convention sera signée avec le 9-9 bis d’Oignies et le musée de Lewarde qui permettra à chaque partie d’échanger. Les enfants de l’école Ferry présenteront une surprise à découvrir avant le match. Le président de l’association Acccusto Seci, Jean-Marie Minot, sera là pour présenter ses importants ouvrages sur le bassin minier.

Michel Slepak (CLP)

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
22 septembre 2024 331 mots
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28 novembre 2024 - Nord Éclair
Vieux-Ferrette. Le Musée du sapeur-pompier boosté par les Journées du patrimoine

Vieux-Ferrette Le Musée du sapeur-pompier boosté par les Journées du patrimoine Cent quinze visiteurs samedi 21 septembre, au moins 160 ce dimanche 22 : les Journées du patrimoine jouent sur... Voir l'article

La Tribune (site web)
OPINIONS, dimanche 17 novembre 2024 - 05:15 UTC +01:00 2083 mots

« La montagne souffre du changement climatique » (par Laurent Wauquiez, député, Frédérique Espagnac, sénatrice, Jean-Pierre Vigier, président de l’Association nationale des élus de la montagne et d'autres élus)

Laurent Wauquiez, Frédérique Espagnac, Jean-Pierre Vigier et et plus de 200 élus de montagne

OPINION — Aux côtés de plus de 200 élus de montagne, Laurent Wauquiez, député, Frédérique Espagnac, sénatrice, Jean-Pierre Vigier, président de l’Association nationale des élus de la montagne et Xavier Roseren, député, appellent les pouvoirs publics à prendre en considération la singularité des territoires de montagne dans la conception et la mise en œuvre des politiques publiques nationales.

La montagne se distingue par des caractéristiques objectives que sont l'altitude, la pente et le climat, qui ont une incidence forte sur la vie quotidienne et le fonctionnement de ces territoires. En raison du relief ou des rigueurs climatiques, on doit penser les territoires de montagne différemment des autres.

Sa géographie rend tout raisonnement en termes de distance caduque. Les questions d'éloignement - des centres de décision, de chalandise, des lieux de travail, des services publics et de soins, etc. - doivent être approchées en fonction de la durée. Cela concerne ainsi en premier lieu la question des transports. Mais on retrouve ces incidences dans tous les aspects de la vie en montagne. Les infrastructures de communication par exemple, sont du fait de l'enclavement, d'autant plus nécessaires, mais d'autant plus coûteuses aussi à déployer.

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L'accès des populations aux services (école, santé, service postal, transports, commerces de proximité...) y est plus difficile et leur maintien constitue un outil essentiel d'aménagement et d'attractivité du territoire, particulièrement sensible en montagne. L'activité en montagne, qu'il s'agisse d'agriculture, de tourisme ou de production d'énergie notamment, est rythmée par une saisonnalité marquée.

L'adaptation au changement climatique devient une priorité absolue pour assurer la pérennité des territoires de montagne.

La montagne souffre également d'un impact plus fort et plus rapide qu'ailleurs du changement climatique. Les évènements climatiques exceptionnels y sont de plus en plus nombreux. C'est aujourd'hui une véritable menace pour les écosystèmes, les activités économiques et la qualité de vie des habitants. L'adaptation au changement climatique devient une priorité absolue pour assurer la pérennité des territoires de montagne et garantir un développement durable à long terme.

Ainsi, du fait de ces spécificités géographiques, climatiques et socio-économiques, les territoires de montagne nécessitent des mesures adaptées, notamment en matière de développement économique, d'accessibilité, d'aménagement du territoire et d'organisation administrative pour permettre aux habitants de continuer à y vivre.

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Or, bien que le droit à la différenciation soit reconnu dès 1985 par la Loi montagne, première loi à s'appliquer à un espace géographique identifié, la spécificité de nos territoires reste difficile à faire reconnaître par les instances gouvernementales et administratives, ce qui rend toute application différenciée encore plus difficile à faire valoir. En atteste par exemple le manque de prise en compte de la loi montagne dans l'élaboration de la carte scolaire par les services déconcentrés de l'État. En atteste aussi le projet de budget pour 2025, en discussion au Parlement, qui ne garantit pas suffisamment le maintien de services publics locaux et les investissements nécessaires à la transition, dont les premiers impactés sont les communes de montagne.

Enfin, le manque d'outils à la main des élus est prégnant et les contraint dans leur capacité à agir sur leurs territoires et à mettre en place des mesures adaptées à leurs spécificités locales. Faute de moyens et d'approches adaptés, la montagne se retrouve trop souvent diluée dans la ruralité au moment de l'élaboration des politiques publiques ou dans la mise en oeuvre des programmes gouvernementaux. Nous, élus de la montagne demandons que soit prise en considération la singularité des territoires de montagne dans la conception et la mise en oeuvre des politiques publiques nationales.

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Liste des signataires Parlementaires : Jean-Pierre Vigier, Président de l'ANEM, Député de la Haute-Loire Frédérique Espagnac, Secrétaire générale de l'ANEM, Sénatrice des Pyrénées-Atlantiques Xavier Roseren, Vice-Président de l'ANEM, Député de Haute-Savoie Marie-Noëlle Battistel, Députée de l'Isère, Ancienne Présidente de l'ANEM Vincent Descoeur, Député du Cantal, Ancien Président de l'ANEM Laurent Wauquiez, Député de la Haute-Loire, Ancien Président de l'ANEM Marie-José Allemand, Députée des Hautes-Alpes Thibault Bazin, Député de Meurthe-et-Moselle Emilie Bonnivard, Députée de la Savoie, Conseillère régionale Jean-Yves Bony, Député du Cantal Hubert Brigand, Député de Côte d'Or Josiane Corneloup, Députée de Saône-et-Loire Virginie Duby Muller, Député de Haute-Savoie Eric Liégeon, Député du Doubs Louise Morel, Députée du Bas-Rhin Yannick Neuder, Député de l'Isère Eric Pauget, Député des Alpes maritimes Christelle Petex, Députée de Haute-Savoie Marie Pochon, Députée de la Drôme Nicolas Ray, Député de l'Allier Vincent Rolland, Député de la Savoie Valérie Rossi, Députée des Hautes-Alpes Jean-François Rousset, Député de l'Aveyron Jean-Pierre Taite, Député de la Loire Antoine Vermorel-Marques, Député de la Loire Guillaume Gontard, Sénateur de l'Isère, Jean-Claude Anglars, Sénateur de l'Aveyron Jean-Michel Arnaud, Sénateur des Hautes-Alpes Viviane Artigalas, Sénatrice des Hautes-Pyrénées Jean Marc Boyer, Sénateur du Puy de Dôme Max Brisson, Sénateur des Pyrénées-Atlantiques Bernard Buis, Sénateur de la Drôme, Conseiller Départemental du Diois Maryse Carrère, Sénatrice des Hautes-Pyrénées Olivier Cigolotti, Sénateur de la Haute-Loire Evelyne Corbière-Naminzo, Sénatrice de La Réunion Cécile Cukierman, Sénatrice de la Loire Bernard Delcros, Sénateur du Cantal Laurent Duplomb, Sénateur de la Haute-Loire Patrice Joly, Sénateur de la Nièvre Lauriane Josende, Sénatrice des Pyrénées-Orientales Jean-Jacques Michau, Sénateur de l'Ariège Sylviane Noël, Sénatrice de la Haute-Savoie Cyril Pellevat, Sénateur de la Haute-Savoie Didier Rambaud, Sénateur de l'Isère Jean-Yves Roux, Sénateur des Alpes-de-Haute-Provence, Conseiller départemental Jean Sol, Sénateur des Pyrénées-Orientales Michaël Weber, Sénateur de Moselle, Conseiller régional Grand Est Régions : Fabrice Pannekoucke, Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Président de la Communauté de Communes Coeur de Tarentaise Denise Buhl, Vice-Présidente de la région Grand-Est en charge de la Montagne, de la Ruralité et du Patrimoine local, Maire de Metzeral Kamel Chibli, Vice-Président de la région Occitanie, Président du Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises Jean-Félix Acquaviva, Conseiller territorial à l'Assemblée de Corse, Président du Comité de Massif Corse Martine Guibert, Conseillère régionale Auvergne Rhône Alpes, Vice-présidente de Saint Flour Communauté déléguée à la transition énergétique Sylvain Mathieu, Conseiller régional de la région Bourgogne-Franche-Comté en charge de la forêt, de la filière bois et de la montagne, Président du parc naturel régional du Morvan Marie- Hélène Michon, Conseillère Régionale Nouvelle Aquitaine Huguette Zeller, Conseillère régionale du Grand- Est Départements : Martial Saddier, Président du Département de la Haute-Savoie, Ancien Président de l'ANEM Marie Agnès Petit, Présidente du Département de Haute-Loire Christine Téqui, Présidente du Département de l'Ariège Philippe Alpy, Vice-président au département du Doubs, Maire de Frasne Nathalie Faure, Vice-présidente du Conseil départementale de l'Isère déléguée à la montagne Sylvie Lachaize, Vice-présidente du Conseil départemental du Cantal Jean-Pierre Mirande, Vice-président du conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques Emilie Helderle, Conseillère d'Alsace de la Collectivité européenne d'Alsace Annick Lutenbacher, Conseillère d'Alsace déléguée montagne de la Collectivité européenne d'Alsace Pierre Brau Nogué Conseiller Départemental des Hautes Pyrénées Jacques Rigaud, Conseiller départemental de l'Hérault Patrice Rival, Conseiller départemental de Haute-Garonne Isabelle Valentin, Conseillère départementale de Haute-Loire Communes et EPCI : Jean-Baptiste Giffon, Trésorier de l'ANEM, Maire de Bastelica Mylène Agnelli, Maire d'Isola Anthony Alessandrini, Maire d'Antisanti Lydie Althapé, Maire de Lanne en Barétous Michel Arcis, Maire de Monastier-sur-Gazeille Fabien Arrighi, Maire de Noceta Jean Pierre Astruch, Maire de La Llagonne Michel Aubazac, Maire de Venteuges Eric Azemar, Maire de Bagnères de Luchon Pierre Bataille, Maire de Fontrabiouse, Président de la Communauté de communes Pyrénées Catalanes Henri Baudet, Maire de Bolquère Gérard Baumel, Maire de Céreste-en-Luberon Jerome Bay, Maire de Le Brignon Bernard Beaudon, Maire de Javaugues Jean-Paul Beaumel, Maire de Lavoûte sur Loire Michel Beckert, Maire de Chilhac Julien Bégué, Maire d'Esbareich, 1er Vice-Président Communauté de Communes Neste Barousse Marie Bellon, Maire de Villar Loubiere Jean-Yves Beraud, Maire de Sanssac l'Eglise Victor Bérenguel, Maire de Savines-le-Lac Nicole Bertolotti, Maire de Sauze Robert Besse, Maire de Varennes Saint Honorat Gérard Bonjean, Maire de Azerat Michel Bourgeois, Maire Entre deux monts Alain Bousquet, Maire d'Eyne Pierrette Boutheron, Maire de Saint Jean d'Aubrigoux Jean Marc Boyer, Maire de Blanzac Paul Braud, Maire de St Jean Lachalm Pierre Bresselle, Maire de Lantriac Olivier Broussard, Maire de Le mas de Tence Lionel Bruchet, Maire de St Arcons de Barges Christophe Brugerolle, Maire de Domeyrat Bernard Cachenaut, Maire d'Iholdy Patrice Camps, Maire de Railleu Robert Casadebaig, Maire de Laruns Carole Cervel-Georgenthum, Maire de Valdeblore Christian Chaduc, Maire de Saint Vert Philippe Cham, Maire de St Christophe d'Allier Guy Chapelle, Maire de Saint-Germain-Laprade Francis Colin, Maire de Montaud Joelle Cordelette, Maire de Mont Louis Daniel Cornet, Maire de Lubilhac Emmanuel Correia, Maire de Anzat-Le-Luguet, Président de Montagnes Massif central Jessica Coudert, Maire de Pinols Emmanuel Cros, Maire de Laguepie Francis Cros, Maire de La Salvetat sur Agout Karine Cros, Maire de Ste Eugénie de Villeneuve Bernard Cubizolles, Maire de Cubelles Alain Cussac, Maire de Pebrac Christian Dauphin, Maire de Lavoute Chilhac Alain Debard, Maire de Mazet-St-Voy Martine Defay, Maire de St Ilpize Jacky Delivert, Maire de Cerzat Olivier Depalle, Maire de Monistrol d'Allier Philippe Digonnet, Maire de Chenereilles André Dirand, Maire de la commune de Saint Bresson André Dorier, Maire de Prades Bernard Dumail, Maire Antichan de Frontignes Marie Christine Egly, Bournoncle St Pierre Jean-François Farenc, Maire de Blanot Daniel Favier, Maire de Beaux André Ferret, Maire de Saint Julien Chapteuil Jacques Fortoul, Maire de Jausiers Cécile Gallien, Maire de Vorey sur Arzon Jean Pierre Gandois, Maire de Crots Michel Garcia, Maire de Matemale, Conseiller Départemental du canton des Pyrénées Catalanes Alain Garnier, Maire de St Georges d'Aurac Pascal Gibelin, Maire de Blesle Patricia Goudard, Maire de Retournac Marie-Paule Gay, Maire d Aubure Gérard Gayaud, Maire de Rauret Patrick Genre, Maire de Pontarlier, Président de la Communauté de Communes du Grand Pontarlier Serge Giordano, Maire de Saint-martin de Queyerieres Roland Gobet, Maire de Sembadel Laëtitia Hugon-Hilaire, Maire de Barges Alain Jarlier, Maire de Lamothe Daniel Joubert, Maire d'Aiguilhe Philippe Joujon, Maire de Vals près le Puy Bernard Juillard, Maire Adjoint de Saint Michel de Maurienne, Conseiller communautaire de la communauté de communes Maurienne-Galibier Michaël Kraemer, Maire de Lans-En-Vercors Claude Kirchhoffer, Maire de Geishouse Frédéric Laffont, Maire de Montferrier Christian Landrieu, Maire de Caudiès de Conflent Denise Leiboff, Maire de Lieuche Ludovic Leydier, Maire de la Commune Nouvelle de Thoras Daniel Liaboeuf, Maire de Arlempdes Pierrre Liogier, Maire de Yssingeaux Claudine Liothier, Maire de Valprivas Alain Lioutaud, Maire de Vernet Guy Lonjon, Maire de Lempdes sur Allagnon Alain Luneau, Maire de Font Romeu Aurélien Manenc, Maire de Lunas Romain Mangenet, Maire de Saâles Alain Marchaud, Maire de Saint-Beauzire Daniel Marin, Maire de Puyvalador David Mathieu, Roche en Régnier Olivier Maurin, Maire de Prévenchères Gilbert Meyssonnier, Maire d'Allègre Evelyne Miche, Maire de Champagnac le Vieux Alain Mirand, Maire de Saint-Etienne-Sur-Blesle Laurent Mirmand, Maire de Craponne sur Arzon Jean-Philippe Montagnon, Maire de Malvalette Alice Morel, Maire de Bellefosse Marie Laure Mugnier, Maire de St Paul de Tartas Jean-Paul Pastourel, Maire de Vergongheon Noël Pereira Da Cunha, Président de la communauté de communes Pyrénées Vallées des gaves, Maire de Pierrefitte Nestalas Franck Petit, Maire de Alleyras Philippe Petitqueux, Maire de Formiguères Guy Peyrard, Maire de Riotord Laurent Philippon, Maire de Paulhac Christian Pichoud, Maire du Freney d'Oisans Jean Piludu, Maire de Auzon Joël Plantin, Maire de Saugues André Poitrasson-Riviere, Maire de Chaniat Serge Polato, Maire de La Cabanasse Michel Poudade, Maire de Les Angles - Pyrénées Orientales Gisèle Raspail, Maire de Cronce Pierre Rebeix, Maire honoraire, Conseiller municipal, Délégué de la commune d'Echenevex Jean-Louis Reynaud, Maire de Landos Philippe Ritter, Maire de Monlet Pierre Riu, Maire de Planes Alain Robert, Maire de Pradelles Bernard Robert, Maire de Chaspinhac Didier Robert, Maire de Vezezoux Serge Rocher, Maire de St Berain Jean Pierre Sabatier, Maire de Queyrières David Salque - Pradier, Maire de Tence Michel Santanach, Maire de Sauto Béatrice Savornin, Maire de Montclar Frédéric Segart, 1er adjoint au maire de Cilaos Robert Serpol, Maire délégué de la commune d'Arviere en Valromey Thierry Sieffer Maire de Ranrupt Didier Soulier, Maire de Lorlanges Stessy Speissmann Mozas, Maire de Gérardmer, Président de la Communauté de communes "Gérardmer Hautes Vosges" Yves Tafin, Maire de Vazeilles-Limandre Jacques Techer, Maire de Cilaos Dominique Thollet, Saint Jean de Nay Yannick Tournadre, Maire de La Tour d'Auvergne Christelle Valantin, Maire de Coubon Georges Vicens, Maire de Ayguatebia Alain Vidal, Maire de Bouchet St Nicolas Jean-Claude Vigouroux, Maire Saint Haon Jean-Paul Vigouroux, Maire de Polignac Marie Pierre Vincent, Maire de Saint Paulien Nathalie Vizade, Maire de Ferrussac

Cet article est paru dans La Tribune (site web)

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
20 juillet 2024 824 mots
Archéologie. Des mammouths aux princes celtes, 150 ans de découvertes à Ensisheim

Archéologie Des mammouths aux princes celtes, 150 ans de découvertes à Ensisheim Rendons à César… Ensisheim occupe une place à part dans l’archéologie alsacienne, avec la découverte, depuis un siècle... Voir l'article

L'Est Républicain
Edition de Belfort
Vosges du sud, mercredi 13 novembre 2024 374 mots, p. EBEL20

Giromagny

Le 52e  numéro de la revue La Vôge a été présenté au public

L’Association pour l’histoire et le patrimoine sous-vosgien (AHPSV) a publié le 52e numéro de sa revue La Vôge, présenté lors d’un événement public à l’espace La Tuilerie, à Giromagny.

L’Association pour l’histoire et le patrimoine sous-vosgien (AHPSV), présidée par Marie-Noëlle Marline, vient d’éditer le 52e  numéro de la revue La Vôge.

Sa présentation au public a eu lieu lundi après-midi à l’espace La Tuilerie, en présence d’une bonne centaine de personnes dont le maire Christian Coddet et Didier Valverdu, représentant la communauté de communes des Vosges du sud (CCVS). Ainsi que les auteurs d’articles et responsables techniques de la fabrication.

Rubrique dédiée aux pilotes de chasse

À l’image des numéros précédents, les 132 pages du N°52 se révèlent très enrichissantes sur la vie du passé du secteur sous-vosgien. En concordance avec le 80e  anniversaire de la Libération, la première partie (24 pages) de l’ouvrage est consacrée au passage de la 1re  Division libre française (DFL) du Pays sous-vosgien. Une bible pour les amateurs d’histoire qui se prolonge par une rubrique dédiée aux pilotes de chasses durant la Seconde Guerre mondiale et à la libération très documentée du secteur sous-vosgien.

À noter qu’avant de passer à la présentation des auteurs, Stéphane Muret, un spécialiste de la 1re  DFL, a tenu une conférence, documents d’époque et carte à l’appui sur le passage de l’unité dans le secteur.

La Vôge, au fil des rubriques

Toute une page d’histoire aujourd’hui méconnue des jeunes générations.

Martine Demouge, l’historienne de Lepuix, consacre une brève rubrique, intitulée « Il y a 100 ans », à l’année 1924, suivie d’une revue de presse consacrée à l’histoire locale. Fanfare des Mineurs, propriétés forestières du massif du Ballon d'Alsace, histoire du Verdoyeux à Grosmagny, passé industriel et commercial de Giromagny ou encore la petite histoire en patois témoins de ce langage lointain, pratiqué dans la Seigneurie du Rosemont.

Sud Ouest - Charente-Maritime
Saintes et Grande Saintonge, samedi 31 août 2024 724 mots, p. 23
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30 août 2024 - Sud Ouest (site web)

On a testé le parcours «Méli-mélo à Mediolanum»

Tèrra Aventura

En Nouvelle-Aquitaine, plus de 600 parcours de balades/chasses au trésor sont disponibles gratuitement sur l’application Tèrra Aventura. La ville de Saintes héberge l’un d’eux. En route!

Après la passerelle, direction la rue Alsace-Lorraine où il faut trouver la maison à pans de bois et donner son numéro

«Sur la passerelle, combien de refuges arrondis permettent de regarder passer les bateaux?», interroge l’application. Debout, au milieu des passants qui traversent la passerelle, téléphone à la main, nous voilà lancés dans «Méli-mélo à Mediolanum», l’aventure proposée par Tèrra Aventura dans Saintes. La ville devient tout à coup le terrain d’une chasse au trésor.

Lancé en 2011 dans le Limousin et piloté par le comité régional du tourisme de Nouvelle-Aquitaine, Tèrra Aventura propose aux touristes et aux locaux de découvrir la ville en résolvant une série d’énigmes. Dans la région, plus de 600 parcours comme celui de Saintes existent et 3millions de joueurs sont inscrits sur la plateforme.

L’application indique à chaque nouvelle étape des coordonnées GPS et propose un logiciel de navigation pédestre afin de se rendre de lieu en lieu. Les questions posées sont en lien direct avec l’environnement de chaque point de rendez-vous. À la fin de la quête, un trésor (un joli badge) attend dans une cache.

À peine l’application ouverte, elle repère neuf parcours dans les environs de Saintes, à moins de 20km. Notre aventure du jour, «Méli-mélo à Mediolanum», forme une boucle urbaine de 5kilomètres dans la capitale saintongeaise. Tout est réfléchi, le téléphone indique même un parking gratuit à Mendès France, à proximité de la première étape.

Une fois partis, de petits personnages, les Poï’z, sont chargés de nous délivrer des énigmes… et de petites anecdotes lors des étapes traversées. Après la passerelle, direction la rue Alsace-Lorraine où il faut trouver la maison à pans de bois et donner son numéro. On apprend par ailleurs ce qu’était une cuculle, «ce manteau court à capuche était la spécialité de Saintes à l’époque antique». Instructif.

Ensuite, échauffons nos mollets pour l’ascension vers Saint-Eutrope et l’amphithéâtre, avec un arrêt en haut des marches pour répondre à une nouvelle colle sur la cathédrale Saint-Pierre… Puis place à la découverte de l’amphithéâtre, vieux de deux milleans! Autre époque mais patrimoine tout aussi exceptionnel, le temple protestant où notre sens de l’observation est de nouveau mis à l’épreuve avec les sculptures au-dessus des colonnes.

À chaque étape, les coordonnées GPS se révèlent d’une grande aide en cas de doute. S’ajoutent des mises en garde sur l’accessibilité (« trottoirs étroits/absents») ou le trafic («axes circulants» / «parking prudence»). Tout est vraiment bien pensé.

Le parcours nous emmène vers l’église Saint-Vivien, avant de se rendre aux thermes puis le quai de l’Yser avant d’arriver rue Victor-Hugo. Là, avec la vue sur l’arc de Germanicus, une nouvelle devinette s’offre à nous… Avant l’ultime étape au rempart de Mediolanum, pour obtenir le si précieux Graal, enfoui dans sa cache. Mission accomplie!

Attention toutefois: il faudra deux heures pour boucler l’aventure, recommandée pour les bons marcheurs (difficulté 4/5).

Tèrra Aventura vs En vadrouille avec Benéz

La popularité de Tèrra Aventura a inspiré certains villages alentour, comme Écoyeux. À l’origine, il avait travaillé sur un parcours Tèrra Aventura mais le projet a été rejeté. L’idée d’en créer un persiste. «En vadrouille avec Benéz», conçu avec l’office du tourisme saintongeais, est né et propose trois parcours, à Villars-les-Bois, Écoyeux et Fontcouverte.

Lorsque l’on compare les deux chemins, à Saintes par Tèrra Aventura et à Écoyeux, sur l’application Piste et trésor, on note plusieurs différences. D’abord, la première a mieux su impliquer ses joueurs. Les Poï’z recherchent une amphore, un thème récurrent tout au long du trajet, durant lequel on rencontre plusieurs personnages, à la manière d’un conte. Une véritable histoire que l’on ne retrouve pas vraiment sur le second parcours. La qualité des énigmes est également plus plaisante dans le premier.

Le Progrès (Lyon)
Edition d'Oyonnax – Léman – Bugey – Bas-Bugey ; Edition de Bourg – Bresse – Val-de-Saône-Nord ; Edition de Dombes – Côtière de L’Ain ; Edition du Roannais ; Edition du Forez ; Edition du Gier et du Pilat ; Edition de Saint-Etienne - Ondaine ; Edition de la Haute-Loire ; Edition du Jura ; Edition de Villefranche - Tarare ; Edition d'Oullins – Givors – Monts du Lyonnais ; Edition Ouest Lyonnais et Val de Saône ; Edition Est Lyonnais ; Edition de Lyon - Villeurbanne - Caluire
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Saga d’entreprise

Chocolaterie Weiss : un savoir-faire préservé depuis plus de 140 ans

Anaïs Digonnet

Avec une croissance intimement liée à l’histoire de Saint-Etienne, la Chocolaterie Weiss représente un artisanat marqué par une grande capacité d’innovation. La maison, fondée par Eugène Weiss, continue de se démarquer avec des produits précurseurs, pour le grand public et les professionnels des arts sucrés.

65, c’est le nombre de chocolateries que comptait Saint-Étienne à la fin du XVIIIe siècle. Une densité qui était permise par la proximité de la présence du fleuve de la Loire. « Lorsque se faisait l’extraction des minerais, et notamment du charbon, ces derniers étaient mis dans des bateaux qui descendaient le fleuve jusqu’à Nantes. Pour ne pas remonter à vide, des épices exportées des Caraïbes remplaçaient les minerais, dont de nombreuses fèves de cacao », raconte Éric Bouzard, le directeur général de la Chocolaterie Weiss. En 1827, la première ligne de chemin de fer, construite entre Saint-Etienne et Andrézieux-Bouthéon va accentuer le transport de ces marchandises.

De l’Alsace à Saint-Etienne, en passant par Genève

La présence de ces denrées en forte quantité constitue une des raisons pour laquelle Eugène Weiss s’installe dans le bassin minier ligérien à la fin du XIXe siècle. Né en Alsace, il quitte la région lorsque celle-ci passe sous le giron prusse. Direction Genève, avec son frère Léon, « pour apprendre les secrets du chocolat et de la confiserie, aux côtés d’Emile Gerbeaud », peut-on lire dans Audaces de chocolat, un ouvrage édité à l’occasion des 140 ans de la Chocolaterie Weiss en 2022.

Avec le maître suisse comme mentor, l’ex-Alsacien sera même nommé comme son successeur dans la maîtrise du travail du chocolat. Une reconnaissance qui le poussera à multiplier les nouveautés dans sa propre chocolaterie qu’il ouvre en 1882, tout près de la gare Châteaucreux. « L’esprit d’Eugène Weiss est encore très présent au sein de l’entreprise », assure le directeur en faisant référence des assemblages de crus d’exception auxquels s’adonnait le fondateur, inspiré par son père, un vigneron.

Impossible aussi de ne pas citer le lancement de catalogues promotionnels en 1912, une voie alors jamais explorée pour la commercialisation de chocolats, avant l’ouverture d’autres boutiques à Lyon au milieu des années 1960 puis, 35 ans plus tard à Strasbourg et Clermont-Ferrand. L’art du cadeau gourmand figure aussi parmi les coups de maître de Weiss et reste aujourd’hui encore une marque de fabrique. Pour chaque collection, à Noël et à Pâques, l’entreprise, propriété du Groupe Savencia Saveurs & Spécialités depuis 2013, s’entoure ainsi d’artistes de renom à l’image de la styliste Primrose Bordier ou du street artiste lyonnais PEC transformant ses éditions limitées en véritables objets d’art. En 2016, lors du déménagement dans une rue à quelques encablures du site historique, renommée en hommage au fondateur de l’entreprise, Ella&Pitr, le duo de street art stéphanois, fut même invité à illustrer un pan extérieur des murs du nouveau siège où trône une seconde boutique stéphanoise.

Co-développement et design d’innovation

Maîtrisant les différents processus de la torréfaction de la fève à la confection du chocolat, la Chocolaterie Weiss a souvent fait figure de pionnière, comme lors du lancement des Napolitains, premiers chocolats de voyage dont le brevet sera déposé en 1926. La récente mise sur le marché de VAO, une gamme végane et bio, imaginé avec Richard Hawke, en est un parfait exemple, pour répondre aux nouvelles tendances d’un secteur à la recherche d’ingrédients « sans ajout de beurre, avec moins de sucre et de matières grasses » !

L’excellence et la créativité des produits, deux piliers propices au développement du design d’innovation comme méthode de travail aujourd’hui indissociable de l’ADN de l’entreprise. En 2009, elle est même devenue un partenaire historique de l’incontournable Cité du Design stéphanoise. Afin de faire connaître son savoir-faire, l’institution, labélisée Entreprise du Patrimoine Vivant ouvre aussi au grand public les portes du son laboratoire, Les Ateliers Weiss. Comme pour rappeler que pleinement ancrée dans son territoire, la Chocolaterie Weiss et ses 130 salariés continuent d’incarner la mémoire et le savoir-faire d’un artisanat tourné vers la transmission.

La Montagne
Montluçon ; Montluçon ; Moulins ; Moulins ; Vichy ; Vichy
FDJ Auvergne, dimanche 8 décembre 2024 1003 mots, p. Montlucon-2,Montlucon-3
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30 août 2024 - Sud Ouest (site web)

Le patois bourbonnais

Il n'existe pas un, mais des patois bourbonnais. Quasiment un par commune. En témoignent les divers recueils publiés ces dernières décennies, par des amoureux de leur langue natale : Châtel-de-Neuvre, Cérilly, Ferrière, Nave, Châtel-Montagne, Langy Près d'une vingtaine de territoires ont eu droit à leur lexique de patois imprimé.

« Il y avait des petites différences de vocabulaire d'un village à l'autre, mais on arrivait tout de même à se comprendre. La différence majeure, elle se situe entre la langue d'oïl, qui était utilisée au nord du département, la langue d'oc, parlée au sud, et le franco-provençal de la Montagne bourbonnaise. »

Robert Thureau, aujourd'hui retraité, est un expert du sujet, mais il s'en défend, s'en excuse presque. Expert en assurances, ça, il l'avoue et, originaire de Sologne bourbonnaise, il parcourt son territoire des années durant pour les besoins du métier et s'amuse à relever les mots de patois qu'utilisent ses clients. « Souvent des anciens, à la campagne. Et puis je me suis pris au jeu. »

Il apprend des uns et des autres l'origine des langues locales, les coutumes, légendes et croyances qu'elles expriment. « Beaucoup de ces mots étaient liés à la vie agricole. » Il découvre la richesse d'un vocabulaire fleuri, que lui, « originaire du bourg », ne connaissait pas. À force de transmissions orales, tout comme se partageait le patois, il devient une référence en la matière. « Je faisais partie de plusieurs associations de valorisation du patrimoine de la Sologne bourbonnaise, on était à fond là-dedans et chacun apportait sa petite contribution. » Son histoire, son lexique.

Une collaboration qui finit par se concrétiser. « À l'initiative de l'ancien président de l'association CSB (Chevagnes en Sologne bourbonnaise) et de plusieurs associations folkloriques ou patrimoniales, comme la Société d'émulation du Bourbonnais, en 2012 nous avons réuni nos travaux pour publier l'ouvrage Mémoires du patois de Sologne bourbonnaise. C'est une oeuvre de sauvegarde, pour protéger de l'oubli ce qui appartient à l'histoire de la région. »

« On s'est dit qu'il y avait danger, qu'il fallait faire quelque chose »

Pour Sylvie Rayer, présidente actuelle de CSB, c'est un déclic. « Lorsqu'on a récolté les témoignages sur le patois pour ce livre, notamment dans les maisons de retraite, on a constaté que la transmission ne se faisait plus. C'est là qu'on s'est dit qu'il y avait danger, qu'il fallait faire quelque chose. » L'association, jusqu'alors dédiée à la valorisation du patrimoine naturel et architectural de son territoire, s'empare de la langue. Une nouvelle imaginée par Robert Thureau est mise en images pour créer une BD destinée à initier les enfants au patois. « Le but était de l'utiliser comme support pour des rencontres intergénérationnelles », reprend Sylvie Rayer. Autre prétexte de rencontre et d'échanges, le centre social de Chevagnes organise des soirées découverte du patrimoine, en parler bourbonnais, qui cessent durant les années Covid Mais viennent de reprendre en septembre. Il s'agit désormais d'ateliers mensuels durant lesquels une douzaine de participants « jargottent à qui mieux mieux », selon les mots de Robert Thureau, qui participe et anime, évidemment. « C'est une émulation, suscitée autour de l'ouvrage de 2012, qui ne tarit pas », se réjouit le retraité. Sylvie Rayer confirme : « Certains membres de l'atelier sont des Bourbonnais purs souche, mais d'autres viennent pour découvrir cette langue nouvelle pour eux, pour l'apprendre et progresser. » « Ils notent tout ce qu'on raconte, parce qu'ils ne comprennent rien ! », s'amuse l'animateur.

Ce renouveau pour le dialecte dépasse-t-il les frontières de la Sologne ? Dans le reste du département, le patois vit essentiellement durant les représentations de danse ou de théâtre de quelques associations folkloriques, qui mettent en scène la vie d'antan, ou à travers les récits de conteuses qui tentent de le faire perdurer. C'est le cas de Maryline Mallot, originaire de la Montagne bourbonnaise, qui narre les aventures de jeunesse de sa grand-mère Claudia en franco-provençal. Membre du Collectif oralité Auvergne, elle utilise le conte pour transmettre et garder vivantes ses origines. « Les membres de ma famille parlaient patois entre eux et j'ai pris des cours d'occitan à l'école. Ma mère aussi racontait des histoires en patois au groupe folklorique de Cusset. »

En patois, oui, mais en patois du sud, donc. « J'ai déjà entendu Maryline conter, témoigne Sylvie Rayer. Je n'ai absolument rien compris ! »

La faute, d'abord, à cette frontière historique qui sépare le territoire horizontalement, « au niveau de Saint-Pourçain-sur-Sioule, précise Robert Thureau. Vous remarquerez que la plupart des communes dont le nom se termine par at, comme Gannat, Domérat, Étroussat Sont plutôt au sud de cette ligne et celles qui se terminent par y ou ay (Urçay, Montilly, Bresnay) sont au nord de cette frontière de démarcation ». Un indicateur tangible, pour le linguiste amateur, de l'influence de la langue d'oïl, au nord, et de celle d'oc, au sud. « Le sujet est sensible Car c'est finalement ce qui différencie les Auvergnats et les Bourbonnais du nord. »

« Le y qu'on emploie à tout va, c'est vraiment une spécificité de la langue d'oïl »

Si les langues natales sont toujours pratiquées en Bretagne, en Alsace ou même dans le Cantal, selon Robert Thureau, c'est parce qu'il s'agit de territoires plus enclavés, qui ont donc moins subi l'arrivée de la langue française. « L'Allier a toujours été un territoire de passage. À Vichy, qui est depuis longtemps une ville internationale, ça s'est encore plus fondu. »

Aujourd'hui, l'idiome complet est tombé en désuétude faute d'avoir été maintenu en vie. Mais des mots de patois subsistent dans le vocabulaire local, et notamment deux particularités « bien de chez nous : le y qu'on emploie à tout va ! C'est vraiment une spécificité de la langue d'oïl et des Bourbonnais du nord. Et puis il y a l'élision des voyelles : Je vais devient j'va, bredin devient b'rdin. »

Ces traces de patois qui résistent ont tendance à provoquer des sourires amusés chez les jeunes Bourbonnais, lorsqu'on les interroge sur leur connaissance du dialecte (lire ci-dessous). Pour autant, à force de les entendre au sein du cercle familial, quelques mots ont fait leur place dans leur vocabulaire, sans même qu'ils s'en aperçoivent. Et vous, le patois, vous y savez-t-y ?

Sandrine Gras [email protected]

Cet article a également été publié dans les éditions suivantes : Montluçon, page 3; Moulins, page 2; Moulins, page 3; Vichy, page 2; Vichy, page 3

La Voix du Nord
27VILLENEU
LOCALE, jeudi 12 décembre 2024 442 mots, p. 27VILLENEU17

Les projets portés par les habitants devront profiter à toutes les générations

Virginie Boulet

Mons-en-Barœul. Le budget participatif est relancé pour la quatrième fois, avec cette année, une légère inflexion : qu’ils touchent au sport, au cadre de vie ou au patrimoine, les projets doivent profiter à tous. Et s’ils sont intergénérationnels, c’est encore mieux ! Le budget participatif, c’est 44 000 € dégagés chaque année pour financer des projets d’intérêt général imaginés par les habitants.

2024, une année record

Depuis qu’il a été lancé en 2022, ce dispositif a permis à dix projets d’être retenus : quatre relevaient des sports -le parcours sportif de la plaine du Fort, quatre autres gravitaient autour de la nature et de la cause animale – le parc canin au Fort et la micro-forêt au parc des Acacias, par exemple –, et deux portaient sur le patrimoine monsois. La moitié de ces projets sont aujourd’hui finalisés et ont été inaugurés.

L’année qui se termine a été celle des records en termes de projets déposés et soumis aux votes. Le budget participatif séduit, donc, mais le comité qui le chapeaute a voulu lui redonner une visibilité auprès de tous les Monsois, avec une nouvelle identité visuelle et la mise à l’honneur des porteurs de projets des éditions précédentes. Surtout, le dispositif a désormais un fil rouge, « l’intergénérationnel », pour inviter les habitants à vraiment penser leurs projets dans l’intérêt général, susceptible de profiter à des tranches d’âge variées.

Les grandes thématiques restent les mêmes (« sport-loisir et vivre ensemble », « patrimoine », « nature, biodiversité et cause animale »). Pas de changement non plus côté critères pour déposer et voter : il faut être monsois et avoir au moins 10 ans (mais une autorisation parentale est demandée pour les mineurs), porter un projet seul ou en collectif.

Dépôt des projets entre

le 1 er et le 31 janvier

dépôt des projets entre le 1 er et le 31 janvier ; étude des projets (faisabilité, respect des critères, etc.) entre février et mai ; vote des habitants entre le 1 er et le 30 juin.

Comme lors des précédentes éditions, tout pourra se faire de façon dématérialisée via le site https://jeparticipe.monsenbaroeul.fr. Mais le dossier en version papier pourra être déposé à la mairie provisoire (23 bis avenue du Maréchal Lyautey) et à la Maison des Associations (8 ter rue d’Alsace). On pourra aussi voter en ces deux lieux en juin. Virginie Boulet

L'Est Républicain
Edition de Belfort
Belfort, lundi 29 juillet 2024 603 mots, p. EBEL19

Belfort

Temple Saint-Jean : tout a commencé dans un pavillon de jardin

De notre correspondant local René Bernat

Notre série d’été présente en neuf épisodes des lieux de culte à Belfort. Ces édifices sont de riches éléments du patrimoine, témoins de l’histoire de la cité mais aussi des évolutions de l’architecture et de l’art sacré. Aujourd’hui, le temple Saint-Jean.

En 1854, César Waldner de Freustein (1792-1865) devient receveur particulier des finances à Belfort. Il est marié à Climène née Koechlin (1801-1895). Le couple fait l’acquisition d’un terrain sur lequel existait un bâtiment construit à la fin du XVIIIe  siècle par le futur général Jean-Baptiste Kleber alors architecte de la ville de Belfort. Il servait de pavillon de jardin servant à la détente. Ils font aménager le bâtiment en oratoire et l’offrent à la communauté protestante de Belfort.

137 fidèles en ville et 155 disséminés aux alentours en 1866

Elle s’en sert de lieu de culte entre 1855 et 1877. Le premier service y a lieu le 7 janvier 1855. Il ne manque plus qu’un pasteur à demeure. Claude Roy (1824-1881), originaire de Saône-et-Loire, est nommé cette année-là. C’est son premier poste après ses études à Strasbourg.

Dès 1862, la communauté protestante acquiert un terrain à proximité pour ériger un temple. Le protestantisme s’implante peu à peu, les fidèles se comptent 137 dans la ville en 1866 et 155 disséminés. L’oratoire doit donc être agrandi en 1866. Le projet de construction d’un temple est envisagé mais retardé par la guerre franco-prussienne (1870-1871).

L’afflux de protestants alsaciens

Le traité de Francfort (10 mai 1871) qui suit la défaite française voit l’annexion de l’Alsace par l’Allemagne. De nombreux protestants quittent alors la province perdue pour s’installer à Belfort, à l’image des sociétés industrielles de Mulhouse qui créent à Belfort des succursales. 650 protestants sont recensés à Belfort en 1872, plus de 1 000 après 1880 sans compter la « population flottante » de passage comme les fonctionnaires ou les militaires mutés. À la fin de l’année 1874, le conseil presbytéral décide de remplacer l’oratoire par un grand temple. Des subventions de la Ville, du ministère des cultes et des collectes en Alsace, pays de Montbéliard, Suisse, Paris et Lyon assurent le financement de la construction.

Le bâtiment devient propriété de la Ville. Construit en 1876-1877 sur les plans de Théodore Jundt, ingénieur des Ponts et Chaussées et membre du conseil presbytéral, il est inauguré le 10 mai 1877. Il se situe à proximité du bâtiment des Frères de Marie qui a ouvert ses portes en 1875. Le temple de Giromagny ouvre en 1902.

Une architecture très sobre

La loi du 11 décembre 1905 sépare l’Église et l’État et met fin au budget des cultes. Le temple appartient à la Ville de Belfort, la communauté en a la jouissance perpétuelle accordée par l’État.

Le temple a une architecture très sobre. Dans la conception protestante, ce n’est pas un lieu spécifiquement saint. Il est composé d’une nef unique bien éclairée par six grandes baies vitrées et un chevet plat. Les vitraux ne présentent pas de motifs figurés. La façade est surmontée d’un clocher carré et d’une flèche. Une Bible ouverte est figurée sur le tympan.

2,2 % C’est la proportion de Belfortains protestants en 1866.

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Les Echos Week-End
jeudi 19 décembre 2024 2335 mots

Meisenthal, ou la fabrique ancestrale des boules de Noël

FLORENCE BAUCHARD

Originaires de Lorraine, ces boules en verre soufflé font l'objet d'un véritable culte dans la région. Superbes objets de décoration, elles sont aussi le symbole d'une politique publique : la revitalisation culturelle et économique d'un patrimoine séculaire du nord des Vosges.

En trois heures, le chalet des boules de Noël de Meisenthal a tout vendu ou presque. En ce premier samedi du marché de Noël de Strasbourg, seuls subsistent quelques exemplaires transparents de la Kaktus, l'édition 2024 en forme de figue de barbarie inversée, voire quelques traditionnelles pommes de pin ou encore la série argentée, le nec plus ultra. Ces dernières peuvent grimper à 40 euros pièce, selon le modèle choisi ! Un investissement. Venue sur le conseil d'une amie, Lisa, une Américaine de Dallas, ne cache pas sa déception. Elle pourra se consoler le lendemain avec une Stella, le modèle de 2023. Une fois le stand réapprovisionné. Mais sans garantie sur les coloris ! Tout dépendra du programme de la production artisanale de la fabrique « publique » de la vallée des mésanges, à la frontière de la Lorraine et de l'Alsace.

En tous les cas, il faudra certainement venir tôt. Dès 8 heures, ce jour-là, une file d'attente s'est formée le long du canal de l'Ill, malgré le brouillard humide et froid de cette fin novembre, pour acheter les précieuses boules de verre soufflées. « À l'ouverture du stand, à 11 heures, pas moins de 200 personnes attendaient déjà », explique l'une des vendeuses, un bonnet rose vissé sur la tête. Depuis deux ans, le phénomène a pris de telles proportions que les clients faisant la route jusqu'à Meisenthal peuvent réserver sur le site un créneau de passage en boutique le jour de leur arrivée. Une réussite aux yeux de Stéphane qui a pu, cette année, compléter dans les temps la collection de son père. Et de surcroît dans le coloris rouge souhaité, sans faire chou blanc comme l'an dernier. Car l'achat des boules artisanales sous la marque déposée Meisenthal-France s'apparente à un vrai rituel pour les Alsaciens et les Lorrains, qui composent 80% de la clientèle. Chaque année, le Centre international d'art verrier (CIAV) fait appel à un designer différent, entretenant ainsi l'intérêt de la clientèle qui se presse dans un nombre de points de vente délibérément limités au Grand Est.

Mathieu et sa femme sont des inconditionnels. Chaque mi-novembre, ces collectionneurs strasbourgeois attendent avec impatience le dévoilement du nouveau millésime. En 2013, ce couple de quadragénaires a même baptisé leur fils aîné Sylvestre, du nom du modèle de super-héros des montagnes dessiné cette année-là par le studio BrichetZiegler. Ce grand blond aux yeux clairs comme son frère Marceau, 9,5 ans, conservent chacun leur précieux exemplaire dans leur chambre. Plus qu'une boule de Noël, c'est devenu un objet décoratif permanent de leur intérieur. À 26 euros la boule (29 euros pour le coloris rouge auquel on ajoute de l'or), contre une moyenne d'une douzaine d'euros pour ce type de décoration, le plus souvent fabriqué en plastique et made in China, cela se justifie pleinement.

Pour Mathieu, les collectionner s'apparente même à un geste militant. Il est allé en famille visiter le complexe de Meisenthal, qui abrite un atelier de production, la boutique principale, un musée du verre et… une halle de concert entièrement reconfigurés depuis 2022 par un duo franco new-yorkais d'architectes, Freaks et So-IL (lire encadré). Car ces décorations traditionnelles de Noël ne sont que la pointe de l'iceberg recouvrant un projet plus global : la revitalisation de ce coin isolé des Vosges et d'un savoir-faire verrier séculaire entretenu également à Wingen-sur-Moder par la manufacture Lalique ou encore à Saint-Louis-lès-Bitche par les Cristalleries de Saint-Louis. Des bourgs de fond de vallée situés à moins d'une dizaine de kilomètres les uns des autres dans ces Vosges du Nord appréciées dès le XVe siècle pour leurs abondantes ressources forestières et leurs concrétions de grès rouge, matières premières indispensables à la fabrication du verre. « Avec un millier d'emplois dont 600 directs, l'art verrier est aujourd'hui le premier employeur industriel de la région », confirme, de passage à Meisenthal, David Suck, président la Communauté de communes du pays de Bitche.

À Meisenthal, Yann Grienenberger, directeur du Centre international d'art verrier (Ciav), et ses équipes, s'y emploient activement. La renaissance du savoir-faire local remonte à l'ouverture d'un musée au début des années 1990 retraçant une aventure entamée en 1704 avec l'octroi d'un droit de bail du duc de Lorraine à cinq verriers. Sept ans plus tard, les premiers fours s'allument. À la faveur de la révolution industrielle et de la construction du chemin de fer, l'usine va se développer et accueillir les premières créations d'Emile Gallé, l'un des maîtres de l'Art nouveau (voir encadré). En 1920, elle comptait 650 salariés, avec une réputation bien établie pour ses beurriers et ses pots de confiture moulés et pressés. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la manufacture mosellane se tourne vers la verrerie et la gobeleterie à la main : verre blanc, verre opale et couleur, service de table… Sa production annuelle atteint 5,5 millions de pièces en 1963, avec parmi ses clients prestigieux le shah d'Iran. Mais, victime de l'évolution des modes de consommation et de la concurrence de verreries mécanisées belges et allemandes, elle ferme ses portes en 1969. Dans la foulée, la desserte de la gare est abandonnée. Le silence de ce méga site implanté en coeur de village va durer une dizaine d'années, jusqu'à ce qu'une poignée d'amoureux de patrimoine se mobilise avec succès pour monter des expositions temporaires dans l'ancien bâtiment administratif, devenu en 1983 un musée permanent du verre et du cristal. Le début d'un véritable conte de Noël pour Meisenthal.

Au cours de cette même décennie, en effet, Joseph Grébil, patron de la Cristallerie lorraine, à Lemberg et maire de son village, lance l'idée de rallumer un four à Meisenthal. Avec l'appui de la commune, du parc naturel régional des Vosges du Nord et de deux artistes, le projet décroche un financement européen. Et en 1992, la Communauté de communes des pays du verre et du cristal - à l'époque 7 communes et 8.500 habitants - prend le relais en créant le Ciav sous forme de régie directe. L'ancien atelier de gravure et taille est réhabilité. En 1998, des retraités de l'ancienne usine voisine de Goetzenbruck, qui a produit du verre optique - et des boules de Noël de 1858 à 1964 - viennent prêter main-forte à l'équipe pour souffler les premières boules de Noël. « On a ouvert un dimanche après-midi et on a vendu 50 boules 50 francs pièce. Les gens étaient choqués », se souvient Yann Grienenberger, l'un des pionniers de l'aventure. Et pourtant. Un quart de siècle plus tard, trois fours produisent chaque année plusieurs centaines de milliers de boules. Pour un tarif unitaire relevé de 2 euros cette année pour tenir compte de l'augmentation du coût du gaz. En 2023, un record de 82.000 exemplaires a même été établi. Chaque année depuis le tournant du siècle, des designers sont invités à revisiter l'héritage de Meisenthal. Pour le plus grand plaisir d'une clientèle très variée, qui, chaque année, afflue à la boutique et au musée de Meisenthal, dès le 14 novembre, en provenance de la région Grand Est, d'Allemagne, de Suisse et du Benelux.

« Si les boules contemporaines avaient du mal à s'écouler au début des années 2000, aujourd'hui elles s'arrachent », constate avec plaisir Yann Grienenberger, dans un bureau paysager entre les deux ateliers de production. Pour gérer ce succès, le personnel double quasiment pendant quatre mois, à 70 personnes, avec un effort particulier sur l'accueil, la boutique et la production. Et des quotas de vente sont imposés : deux nouveautés par foyer, voire une depuis début décembre. « Car en ce moment, nous accueillons 1.000 à 1.200 personnes par jour, explique Anne Marchand, responsable de la boutique . Avec une moyenne de quatre articles par panier actuellement et 500 tickets de caisse. Le fait que le designer de l'année soit allemand draine plus de flux que d'habitude d'Allemagne. » Un pays également réputé pour sa longue tradition de boules de Noël en verre, mais soufflées au chalumeau. Une grande partie de la clientèle en profite pour visiter le musée voisin et assister à une séance de production commentée. Une initiative rare dans une industrie historiquement très secrète. Mais une ouverture indispensable pour faire connaître le métier et susciter des vocations.

Car les fours ne sont pas seulement destinés à la fabrication des boules. Vases, verres et toupies conçus avec des designers sont produits et vendus sur place, quitte à tester de nouvelles techniques. En cette fin novembre, dans l'un des ateliers, Jacky, quarante ans d'expérience, dont près de la moitié à Meisenthal, s'apprête à polir le col d'un vase carré à la surface granuleuse. Le fruit de l'imagination du designer François Azambourg à partir d'un moule en bois de pin Douglas. Rien à voir avec les moules 100% métalliques traditionnellement utilisées comme pour les boules. Résultat, « toutes les dix ou quinze pièces, il faut refaire un moule, explique cet artisan-verrier, avec un large sourire . Aujourd'hui, ce vase fait partie des séries courantes vendues dans notre boutique ».

Meisenthal est aussi un lieu de formation et d'initiation qui accueille régulièrement des stagiaires, des alternants ainsi que 2.000 visiteurs scolaires par an. Avec un succès éclatant au regard de la jeunesse de la quinzaine de verriers qui s'emploient à transformer, en ce 30 novembre ensoleillé, un bâton de verre coloré en boule de Noël. Thomas, 22 ans, saisit sur une étagère un bâton de verre rouge - ou ballotte - qu'il fait préchauffer quelques secondes dans un four à 1.200 degrés, avant de le coller à chaud au bout d'une canne qu'il travaille à la fois avec un roulement sur une surface métallique et le souffle. Il introduit, ensuite, la préforme dans un moule manipulé par le jeune stagiaire Victor, 18 ans. Sous l'effet d'un coup de piston, le verre en fusion se plaque sur les parois internes du moule en forme de figure de Barbarie inversée. Ne reste plus qu'à lui adjoindre une anse en verre étirée comme du miel par une de ses collègues. Le tout passera quelques heures dans un four à refroidissement, au risque sinon que le verre éclate. Et puis, à nouveau douze heures dans un four de recuisson. Certaines de ces séries peuvent subir un dernier traitement de finition, comme le sablage effectué, dans la pièce voisine, par William, en première année de brevet des métiers d'art au lycée technique de Sarrebourg. Sous l'oeil attentif de Jacky. Chez tous ces jeunes, le même rejet de la vie de bureau au profit d'un travail de création manuelle. Ici, on ne cherche pas à produire toujours plus de boules aux dépens de la vocation pédagogique du lieu, mais à former de nouvelles générations de verriers. « Et si on ne crée avec les designers pour maintenir cet art vivant, on n'intéressera plus le public », observe Yann Grienenberger.

Florence Bauchard

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27 novembre 2024 223 mots
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Les Echos (site web)
vendredi 8 novembre 2024 - 12:00 UTC +0100 812 mots

Placements : ces super-livrets qui rapportent plus que le Livret A

LES ECHOS

Epargne de précaution par excellence, les livrets rassurent. Le Livret A, placement phare des Français, devrait toutefois voir son rendement passer de 3 % à 2,5 % au 1 er février 2025. A l'inverse, certains livrets bancaires sont proposés par des banques en ligne à des taux de plus en plus alléchants.

Comment bénéficier des meilleurs taux pour son épargne liquide ? Certaines banques en ligne et courtiers ont la solution et proposent des livrets à taux majorés pendant plusieurs mois, jusqu'à 5 % sur certains produits.

Le but affiché par leurs concepteurs est de faire sortir de leur torpeur les sommes qui dorment sur le compte courant des clients. Chez Cashbee (fintech française agréée par l'ACPR), le livret CFCAL affiche le taux le plus élevé en France, avec 5 % de rendements sur deux mois, et un retour au taux de base de 2,5 % au bout de cette durée.

« Ce taux est composé de deux éléments. Il y a les intérêts payés par la banque CFCAL (1), un taux de 3,75 %, et nous, on le booste de 1,25 %, dans une limite de 200.000 euros de dépôt », détaille Marc Tempelman, cofondateur de Cashbee. Le minimum de dépôt sur ce livret est de 10 euros. Sur un an, il rapporte donc 2,92 % bruts en comptabilisant le taux de base pendant dix mois, et le taux exceptionnel pendant deux mois.

Le livret le plus rentable

A ce jour, le super-livret qui apporte le plus haut rendement brut sur une année est Zesto de Renault Bank. Il propose 4 % pendant trois mois, puis un taux de base de 2,75 %, soit 3,06 % bruts sur une année. La banque offre également une prime de 60 euros versée en mai 2025 pour les personnes ouvrant leur livret avant le 15 décembre.

Mais attention : pour être éligibles à l'offre, les virements doivent être supérieurs à 500 euros, et le dépôt est limité à 100.000 euros. La période promotionnelle prend fin le 30 novembre, et seuls les versements effectués avant cette date pourront bénéficier des trois mois de bonus. Le taux de base du livret est d'ailleurs variable, et peut être modifié à tout moment par Renault Bank.

Parmi les taux les plus intéressants, on compte aussi Distingo Bank (marque de Banque Stellantis France) avec un taux à 4 % sur trois mois et Ramify (plateforme d'investissement et gestion de patrimoine) qui propose 3,8 % sur deux mois. L'avantage de ces produits d'épargne est bien sûr le faible risque, mais aussi un accès immédiat aux liquidités.

Des comptes rémunérés

Autre manière de faire travailler ses liquidités : recourir à un compte courant rémunéré. La pratique est peu courante mais elle fleurit dans les banques en ligne. Trade Republic (neo banque, disposant d'une licence bancaire allemande) en propose un particulièrement rentable, aligné sur les taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE), qui rémunère aujourd'hui ses clients au taux de 3,25 %. « Tous nos clients reçoivent des taux d'intérêt pour toutes leurs liquidités, jusqu'à 50.000 euros de dépôt », se targue Vincent Grard, directeur France de la banque. « L'avantage c'est que c'est transparent », ajoute-t-il concernant les variations que peut connaître le compte rémunéré.

En alignant le taux de rémunération du compte avec les taux directeurs de la BCE, Trade Republic offre une grande transparence sur l'évolution de ce taux. Actuellement, la tendance des taux directeurs de la BCE est à la baisse, mais à son lancement, le compte proposait 4 % de rémunération. En outre, le calcul de cette rémunération est fait quotidiennement, avec un versement tous les mois, qui permet de bénéficier d'intérêts composés dans le temps.

D'autres établissements comme Bunq, Revolut ou encoreN26 (néobanque allemande) ont adopté cette pratique. N26 par exemple offre à 3 % sur son compte rémunéré. Pour cela, il faut souscrire un compte N26 Metal, et ouvrir un compte Epargne express. La banque en ligne propose également le versement mensuel des intérêts, sans limite de dépôt.

(1) Crédit Foncier Communal d'Alsace et de Lorraine, filiale du Groupe Crédit Mutuel Arkéa.

Eliott Lerat

L'Auto-Journal (site web) - Auto Journal
vendredi 20 septembre 2024 - 15:33:24 -0000 489 mots

Journées du patrimoine 2024 : quels sont les véhicules à l'honneur ?

Quentin Dubois

Accueil Actu

Journées du patrimoine 2024 : quels sont les véhicules à l'honneur ?

Publié le 20 septembre 2024 à 15:00

Par Quentin Dubois

Crédit photo : Shutterstock

20 000 véhicules seront mis à l’honneur ce week-end en France, dans le cadre des journées européennes du patrimoine de 2024.

Chaque année, la France organise les journées européennes du patrimoine. L’occasion de célébrer ce qui fait la fierté de l’hexagone. Au niveau l’automobile, ce sont 20 000 véhicules de collection qui seront mis à l’honneur.

Un week-end de festivités !

Les journées du patrimoine se déroulent, en 2024, le 21 et 22 septembre. Lors de cet événement à l'échelle européenne, la FFVE, Fédération française des véhicules d’époque, organisent de multiples événements dans toute la France.

Cette année, dans le cadre de l’automobile, le thème est : “Itinéraire en véhicule d’époque”. De fait, plusieurs animations seront accessibles et proposeront des circuits dans des lieux historiques liés à l’automobile et son histoire ainsi que plusieurs villes et villages de France.

L’occasion de célébrer comme il se doit, le titre de “monument préféré des Français” décerné au circuit des 24 Heures du Mans cette année.

En 2023, 223 sites étaient disponibles durant ces journées. Ce qui avait attiré 145 000 visiteurs. Pour cette édition 2024, certains sites dont des châteaux seront mis à l’honneur, comme à Pornic, Brissac ou encore Rambures. Le château de Fontainebleau accueillera également un peu plus de 20 voitures datant des années 1950.

Des musées accessibles gratuitement

Quid des autres coins en France ? A Paris, il faudra se rendre dans la cour d’honneur des Invalides. Vous pourrez profiter de 6 véhicules exposés datant des années 1920 à 1940.

Lors de ces deux journées, vous aurez également la possibilité d’aller à certains musées et parfois même gratuitement. En Alsace, il sera possible d’aller au Musée National de l’automobile pour y observer l’exposition temporaire. Cette dernière tourne autour de la collection automobile du Prince Albert II.

Autre exemple : le Musée de l’Aventure Peugeot à Sochaux Au total, il y a 37 musées/conservatoires qui proposent des activités durant ce week-end en France.

Les férus d’histoire pourront se rendre au château de Juigné-sur-Sarthe afin de profiter de la mise en place d’un camp militaire. De quoi se remémorer le débarquement des alliés dans le cadre du 80eme anniversaire de l’événement.

Si vous aimez l’agriculture, il y en a aussi pour vous. Pour cela, il faut vous rendre au Musée Charolais du Machinisme Agricole de Neuvy-Granchamp. Les visiteurs pourront visiter une collection de tracteurs, de machines à vapeur ou encore de rouleaux compresseurs.

Pour connaître la liste complète des voitures et des événements, vous pouvez vous rendre sur le site officiel de la FFVE.

[Additional Text]:

Journées du patrimoine 2024 : quels sont les véhicules à l'honneur ?

Cet article est paru dans L'Auto-Journal (site web) - Auto Journal

Le Figaro (site web)
samedi 27 janvier 2024 - 07:00 UTC +01:00 7392 mots

Vox ; Vox Histoire

De Napoléon à nos jours, comment la France a cessé d’être un géant démographique

Guillaume Perrault

GRAND RÉCIT - Notre pays a été le plus peuplé d’Europe pendant des siècles et faisait encore jeu égal avec la Russie en 1800. Mais le nombre de naissances a baissé à partir du XIXe siècle et le baby-boom n’a été qu’une parenthèse.

Jamais, depuis l’après-guerre, les Français n’ont eu aussi peu de bébés qu’en 2023. Le vieillissement du pays est d’autant plus inquiétant que, jusqu’à l’orée du XIXe siècle, il était au premier rang des nations européennes par le nombre de ses habitants. L’histoire démographique de la France compte pour beaucoup dans son destin.

À l’échelle des siècles, l’augmentation spectaculaire du nombre d'habitants de ce qui est la France aujourd’hui a commencé vers l’an Mil et s’est poursuivie jusque vers 1320 environ. La population, dans les frontières actuelles du pays, passe de 7 à 20 millions d'âmes.

Défrichement et déforestation s'accélèrent pour étendre les espaces cultivés (ils continueront jusqu'au XIIIe siècle, par exemple autour d'Étampes, lisière nord du plateau de la Beauce). Des villages se fondent. Dans les terres anciennement peuplées comme le Bas-Languedoc, l'habitat se densifie. Des sites abandonnés depuis des siècles sont réoccupés. Même les régions alors peu propices à l'agriculture, comme la Bresse, se peuplent.

La population des anciennes cités gallo-romaines (Paris, Lyon, Toulouse, Bordeaux, Chartres, Tours, Metz) croît du surplus d'habitants des régions alentours. Des villes nouvelles apparaissent au XIe siècle (Montpellier, Lille). L'urbanisation, intense pour l'époque, demeure toutefois relative : seul 1/10e de la population réside en ville au début de la guerre de Cent Ans (1337). L'immense majorité vit à la campagne, dans des villages et des hameaux.

Les progrès des techniques agricoles (meilleure utilisation du cheval de labour, multiplication des moulins à eau, progrès de la rotation triennale avec jachère dans le nord du pays) améliorent les rendements. Le développement des jardins potagers, de la pisciculture, de la pêche contribue au recul des famines et des disettes. De larges parties de la population rurale ont accès à une alimentation plus diversifiée (comme les légumes), riche en protides et lipides. La santé et la résistance des contemporains s'améliorent. La féodalité garantit un certain ordre public. Les guerres entre seigneurs se font plus rares et moins meurtrières pour les civils, en raison, notamment, des efforts de l'Église pour les juguler.

Pour autant, la mortalité infantile et juvénile reste effrayante : un tiers voire la moitié des enfants meurent avant l'âge de 11 ans. Les familles sont alors très nombreuses, mais rares sont les parents qui n'ont pas perdu un ou plusieurs nourrissons et enfants en bas âge. Il est courant pour une femme mariée d'avoir, au cours d'une vie conjugale, huit enfants - au rythme d'un tous les deux ans - dont seuls quatre ou cinq (autant de garçons que de filles) survivent, même dans des familles bourgeoises. Les archives conservent la trace de malheureux qui ont eu huit ou dix enfants dont aucun n'est parvenu à l'âge adulte. Cas de figure assez peu fréquent sans doute, mais qui existait et n'était pas exceptionnel.

La cohorte des maladies qu'on ne savait ni prévenir ni guérir (tétanos ombilical, tuberculose, méningite tuberculeuse, gastro-entérite à colibacille, variole, rougeole, diphtérie, dysenterie, etc.) explique cette hécatombe. Des familles s'éteignent en ligne directe faute de descendants ayant survécu.

L'espérance de vie incroyablement basse d'alors (25 ans) s'explique par le fléau de la mortalité infantile et juvénile, puisque cette notion repose sur le calcul d'une moyenne. Mais s'il parvient à l'âge adulte, quel âge peut atteindre un Picard, un Bourguignon ou un Provençal ? Il est fréquent de mourir dans la quarantaine. Néanmoins, selon une étude, parmi 150 hommes adultes identifiés vivant en l'an 1338 dans un village du Bas-Languedoc (Conas, à côté de Pézenas), 25 au moins approchaient ou dépassaient la cinquantaine cette année-là*. Ces siècles connaissaient les sexagénaires, les septuagénaires et les octogénaires.

Les disettes, certes moins fréquentes, n'ont pas disparu pour autant. Les contemporains scrutent chaque jour la nature avec anxiété. Ils redoutent les pluies excessives, les étés pourris et les fortes gelées qui mettent en péril les récoltes.

Reste que l'essor démographique que connaît la France pendant plus de trois siècles aboutit au premier « monde plein » au regard des ressources disponibles. Mais dès 1315-1318, une grave crise de subsistances, provoquée par de mauvaises récoltes de blé, affecte le nord-ouest du royaume. Et au début de la guerre de Cent Ans (1337), on approche d'un point de rupture : les rendements agricoles ne s'améliorent plus tandis que la population continue à augmenter.

Les cent années qui suivent (1348-1450) sont un désastre démographique. La Peste Noire atteint Marseille en novembre 1347 et va emporter un tiers voire la moitié des Européens. En France, la première épidémie de peste, qui connaît une rémission à partir de 1353, est suivie de six autres vagues de virulence inégale jusqu'à la fin du siècle. Ce cycle se poursuit pendant tout le siècle suivant, ruinant chaque amorce de redressement démographique.

La peste se double souvent d'autres épidémies comme la coqueluche. À ces fléaux se conjuguent parfois de mauvaises récoltes suivies de disettes voire de famines. La guerre de Cent Ans et l'insécurité générale qui l'accompagne ajoutent leur cortège de malheurs à ce sombre tableau.

Le fond du gouffre est atteint, selon les régions, de 1420 à 1440, c'est-à-dire les années précisément où Jeanne d'Arc entre dans l'histoire, entre 1429 (délivrance d'Orléans assiégé par Anglais) et 1431 (mort de l'héroïne brûlée vive sur le bûcher à Rouen). La France, dans ses limites actuelles, ne compte plus alors que 10 millions d'habitants, soit moitié moins qu'un siècle plus tôt! Jamais le pays n'a été ni ne sera aussi dépeuplé de l’An Mil à nos jours.

Ce cauchemar démographique s'achève à partir de 1470. La fin de la guerre de Cent Ans, après les défaites des Anglais face au roi de France en Normandie (1450) et des Anglo-Bordelais en Aquitaine (1453) , contribue au retour d'une sécurité relative. Les guerres, dorénavant, auront lieu à l'extérieur de la France, en particulier en Italie. La mortalité est un peu moins virulente. L'espérance de vie pour les adultes augmente légèrement. Le regain démographique s'accentue jusqu'en 1490, se stabilise vers 1500 puis reprend dans certaines régions. La Provence, en 1540, retrouve son niveau d'avant la Grande Peste. Lyon serait passé de 20.000 habitants en 1470 à 80.000 au début du règne de François Ier (1515). La population de la France, dans ses limites actuelles, double entre 1450 et 1560.

Cette année-là, au lendemain de la mort du roi Henri II, alors que sa veuve, Catherine de Médicis, est devenue Régente, le pays se heurte de nouveau au plafond de verre de 20 millions d'âmes déjà atteint autour de 1330. À ces deux époques, la France est un géant démographique en Europe.

Puis commencent les guerres de religion (1560-1590), guerres civiles aux conséquences sanglantes. Les Français survivent au jour le jour. Montaigne, dans Les Essais (1588) , estime que ses contemporains se laissent trop attendrir par leurs bébés à l'avenir incertain. À ce qui lui paraît de la sensiblerie, il oppose son stoïcisme et confie, à propos de ses enfants : « Et j'en ai perdu, mais en nourrice, deux ou trois, sinon sans regret, au moins sans fâcherie[sans peine profonde] ». Deux ou trois, Montaigne ne se souvient plus très bien. Le fait l'a peu marqué. Non que l'auteur des Essais manque de cœur, mais il s'efforce de s'endurcir face à l'inévitable et de s'en détacher, comme les vieux Romains de l'Antiquité qui sont ses modèles.

Il est vrai que Montaigne y réussit peut-être trop bien, puisque le philosophe reconnaît qu'il se sépare de la sensibilité du plus grand nombre au sujet de la mort des enfants: « Si n'est-il accident qui touche au plus vif les hommes. Je vois assez d'autres communes occasions d'affliction qu'à peine sentirais-je si elles me venaient et en aient méprisé quand elles me sont venues, de celles auxquelles le monde donne une si atroce figure, que je n'oserais m'en vanter au peuple sans rougir »(Livre I, chap. XIV).

C'est aussi en réaction aux guerres civiles du temps que la population devient un objet d'études pour des penseurs. Dans Les six livres de la République (1576), Jean Bodin a cette phrase célèbre : « Il ne faut jamais craindre qu'il n'y ait trop de sujets, trop de citoyens, vu qu'il n'y a ni richesses ni forces que d'hommes ». (Livre V, chapitre 7).

Reste un fait contre-intuitif : malgré l'extrême violence des guerres de religion, les variations de la population semblent moins extrêmes que lors des crises démographiques précédentes. Selon l'historien Jacques Dupâquier, la population aurait retrouvé ses 20 millions d'habitants dès la fin du règne d'Henri IV (1610).

Le XVIIe siècle se maintient à ce niveau, ce qui fait alors de la France l'État le plus peuplé d'Europe, devant la Russie européenne. Non sans phases de recul, suivies de récupérations. Un fléau ancien, la lèpre, a disparu, mais d'autres (typhus, syphilis) lui ont succédé. La peste réapparaît dans les années 1620. Après que la France eut déclaré la guerre à l'Espagne (1636), la Picardie et l'Oise sont dévastées par les armées espagnoles. La Fronde (1648-1653), guerre civile cruelle, ébranle le pays. La démographie se redresse de 1665 à 1685, puis est durement éprouvée pendant les vingt-cinq années suivantes. Les impôts ne cessent de croître pour financer les guerres de Louis XIV.

En 1693, Fénelon adresse au roi Soleil une lettre de remontrance célèbre, sans doute jamais montrée à son destinataire : « Cependant vos peuples, que vous devriez aimer comme vos enfants et qui ont été jusqu'ici si passionnés pour vous, meurent de faim. La culture des terres est presque abandonnée, les villes et la campagne se dépeuplent ; tous les métiers languissent et ne nourrissent plus les ouvriers. Tout commerce est anéanti (…) La France entière n'est plus qu'un grand hôpital désolé et sans provision».

En 1694, un hiver exceptionnel ruine les récoltes, entraîne des famines, diminue la résistance des contemporains aux maladies et cause au total un million de morts. Vauban avertit bientôt: « La grandeur des rois se mesure par le nombre des sujets » (La dîme royale, 1707) , avant de préconiser une réforme fiscale visant à soulager le peuple. Mais en 1709, « le grand hiver » (la température atteint par moments -25°) et ses suites emportent 600.000 personnes.

La mort est omniprésente pour les Français du Grand Siècle. Célimène, dans Le Misanthrope de Molière, est veuve à 20 ans . Madame de Sévigné adjure son gendre de s'abstenir de relations sexuelles trop fréquentes avec sa fille car chaque accouchement peut lui coûter la vie. Le 18 octobre 1671, l'épistolière tance sa fille : « Je n'aime point cette grosseur excessive[ces grossesses trop fréquentes] ». Puis, Madame de Sévigné s'adresse à son gendre et, sous couvert de badinage, l'admoneste : « Vous vous plaisez dans vos œuvres ; au lieu d'avoir pitié de ma fille, vous ne faites qu'en rire. Il paraît bien que vous ne savez ce que c'est que d'accoucher. »Et la femme de lettres d'avertir, très sérieuse sous l'apparence de la plaisanterie : « Mais écoutez, voici une nouvelle que j'ai à vous dire : c'est que si après ce garçon-ci, vous ne lui donnez quelque repos, je croirai que vous ne l'aimez point (…) et de plus j'oubliais ceci : c'est que je vous ôterai votre femme. Pensez-vous que je vous l'aie donnée pour la tuer, pour détruire sa santé, sa beauté, sa jeunesse ? Il n'y a point de raillerie ; je vous demanderai cette grâce à genoux en temps et lieu».

À la mort de Louis XIV (1715), la France épuisée par ses guerres compte pourtant 20 à 21 millions de sujets, malgré l'émigration d'au moins 150.000 huguenots énergiques et entreprenants après la Révocation de l'Édit de Nantes trente ans plus tôt.

Surtout, la population française va connaître, tout au long du XVIIIe siècle, un essor sans précédent. Le plafond de verre des 20 millions d'habitants, atteint d'abord vers 1330, puis vers 1560 et enfin tout au long du Grand Siècle, est cette fois-ci percé : plus de 25 millions en 1760, plus de 27 millions en 1780 et 28 millions en 1789.

La paix (aucune province du royaume ne voit le moindre soldat étranger entre 1709 et 1792) contribue à une certaine sécurité. En dépit de la pauvreté persistante, l'alimentation des Français s'améliore. L'allaitement naturel se développe, permettant d'augmenter les chances de survie du nourrisson. La mortalité infantile au sens strict (de la naissance à un an) baisse de façon sensible, notamment dans le Sud-Ouest. L'espérance de vie (à ne pas confondre avec l'âge moyen de décès) augmente : 28,7 ans pour les femmes dans les années 1750, 29,6 dans les années 1770.

La médecine réalise quelques progrès. En juin 1774, à Marly, le jeune Louis XVI accepte de se faire inoculer la variole, qui venait d'emporter son grand-père Louis XV. Les partisans des idées nouvelles faisaient de l'inoculation un de leurs chevaux de bataille face aux réticences des facultés de médecine et de l'opinion. Victoire : le jeune roi se porte bien. Le royaume en est informé et la confiance envers l'ancêtre du vaccin reçoit un puissant encouragement.

La France, plus que jamais, est au premier rang des puissances sous le rapport de la population. Mais sa prépondérance se trouve menacée à long terme. L'essor démographique est alors un phénomène européen or l'augmentation est plus forte, en proportion, dans les autres pays. Surtout, la baisse de la natalité s'amorce en France dès la deuxième moitié du XVIIIe siècle (avant même le retournement de la mortalité). C'est un cas unique dans l’Europe de l'époque.

En 1740, 42% des Français ont moins de 20 ans et 8% seulement plus de 60 ans, reflet d'une natalité et d'une mortalité élevées. Or les moins de 20 ans ne représentent plus « que » 40% de Français en 1790. Proportion encore énorme, bien sûr, mais la réduction de la natalité est déjà engagée.

À l'échelle d'un siècle, à Rouen, la fécondité des épouses passe de 7,3 enfants par femme en moyenne pour 1640-1669 à 4,5 pour 1760-1789. La proportion de femmes mariées qui, jeunes encore, cessent d'avoir des enfants, augmente dans la capitale normande : de 1760 à 1789, une Rouennaise sur quatre n'a plus d'enfants après 30 ans, plus d'une sur trois à partir de 35 ans et plus de deux sur trois à partir de 40 ans. « L'atonie démographique est au cœur d'un idéal urbain qui voit dans la rente, l'administration et la marchandise, mais non dans la production, la source de la puissance citadine»(l'historien Bernard Lepetit).

Rouen est sans doute un cas exceptionnel, et le renversement de la courbe de fécondité davantage marqué dans le nord-ouest du pays qu'ailleurs. Mais une baisse de la fécondité, plus modeste, est établie dans des villes d'autres provinces. Et le changement touche aussi - à une échelle moindre - les campagnes, où vivent encore 80% des Français en 1789.

Ainsi, en matière de naissances, entre 1760 et 1800, la France se sépare de ses voisins et commence une trajectoire «baissière» qui n'a pas d'équivalent en Europe à l'époque.

Comment l'expliquer ?

D'une part, se marier est devenu toute une affaire. L'âge moyen au premier mariage n'a cessé de s'élever depuis deux siècles. À Bourg-en-Bresse, dès 1610-1619, l'âge moyen des jeunes femmes au premier mariage est de 22,3 ans. Sous Louis XIV, dans les campagnes du Bassin parisien, cet âge moyen dépasse 24 ans pour les filles et 26 pour les garçons. Cet âge moyen atteint 29 ans pour les hommes tout au long du XVIIIe siècle et passe de 26 à 27 ans pour les femmes. C'est un record dans l'histoire de France jusqu'aux années 1980.

Il peut s'agir d'un célibat temporaire et voulu, motivé dans le cas des jeunes femmes, par le désir d'avoir moins d'enfants au cours de leur vie conjugale en se mariant plus âgée ; ou, pour les jeunes hommes, d'un célibat subi, qui résulte de la volonté du chef de famille. Sous l'Ancien régime, en effet, un garçon jusqu'à 30 ans et une fille jusqu'à 25 ans ne peuvent pas se marier sans le consentement de leur père. Il reste d'usage de le solliciter même lorsque les futurs époux sont plus âgés. Or nombre de pères veulent éviter la dispersion précoce du patrimoine familial.

Le même souci de restriction des naissances peut conduire un cadet ou une fille à entrer dans les ordres, qu'ils aient ou non une vocation religieuse, ou à vivre dans le siècle tout en renonçant à se marier faute de le pouvoir : le marché matrimonial est extrêmement tendu et l'accès au mariage difficile. À l’époque, une femme sur quatre et autant d'hommes ne se marient pas. Cette proportion atteint même plus de 28% pour les hommes dans les années 1780, ce qui n'est pas sans conséquences politiques : la pression démographique menace les fragiles équilibres socio-économiques de la société d'Ancien régime.

Par ailleurs, les naissances illégitimes, fruit des relations sexuelles hors mariage, augmentent et représentent 8% à 10% des naissances dans les plus grandes villes du royaume dans les années 1780 (et bien davantage à Paris, où affluent les personnes dans cette situation).

D'autre part, au sein de ces couples qui se marient plus âgés, les pratiques de contraception se font plus fréquentes : retrait de l'homme avant la fin de l'acte sexuel, recours à des onguents à qui on prête des vertus contraceptives voire, de façon marginale, dans une fraction de la population des grandes villes, utilisation de préservatifs fabriqués en intestin d'agneau (appelés à l'époque «les redingotes anglaises» et identifiés aux milieux de la prostitution).

La France d'alors est le premier pays européen qui recourt autant aux pratiques contraceptives, bien avant ses voisins. À la fin du règne de Louis XV et sous Louis XVI , des choix individuels longtemps très isolés semblent adoptés par une part notable des couples mariés. L'affaiblissement du sentiment religieux, ou, ce qui est tout différent, l'indulgence escomptée de l'Église, ont peut-être joué.

Un des fondateurs de la démographie moderne, Jean-Baptiste Moheau, s'en alarme dans un style à la Rousseau. « Qu'on consulte ces hommes que la religion a constitué dépositaires des secrets des cœurs et des faiblesses de l'humanité[L'auteur fait bien sûr référence aux prêtres, qui entendent les fidèles en confession]. Ils vous diront que les femmes riches pour qui le plaisir est le plus grand intérêt et l'unique occupation ne sont pas les seules qui regardent la propagation de l'espèce comme une duperie: déjà les funestes secrets inconnus à tout animal autre que l'homme ont pénétré dans les campagnes: on trompe la nature jusque dans les villages» (Recherches et considérations sur la population de la France,1778).

Un certain progrès matériel, l'aspiration au bien-être et les prémices de l'individualisme entraînent l'essor de ces pratiques contraceptives chez aristocrates et bourgeois, puis celles-ci se diffusent dans une partie des couches populaires. Les liens plus intenses entre villes et campagnes sont en effet un trait d'époque. « Les villes constituent de gigantesques pompes, non seulement aspirantes, mais refoulantes; elles renvoient vers leurs lieux d'origine -ou ailleurs, une bonne partie de leurs immigrants, non sans les avoir métamorphosés, tant matériellement que moralement : anciens soldats, laquais et servantes, colporteurs et mendiants, tout un monde qui contribue à diffuse dans les campagnes les idées et les sentiments nouveaux»(Jacques Dupâquier).

Le retournement de la courbe de fécondité en France ne fera sentir ses effets qu'au siècle suivant. Pour les sujets de Louis XV et Louis XVI, il n'est pas spectaculaire. Eux n'en vivent que le début. Le stock de la population française d'alors « reste doué d'un formidable dynamisme par son volume et sa structure par âge » (Jean-Yves Grenier). Les 28 millions de Français de 1789 forment un peuple jeune, très nombreux et bouillant d'énergie.

La France, dans ses limites actuelles, est alors un géant démographique. Les Français représentent 20% de la population du vieux continent hors Russie (et 17% en incluant la Russie jusqu'à l'Oural). C'est le pays le plus peuplé, à égalité avec l'empire des Tsars dans sa partie européenne.

Or la guerre civile et les guerres engagées par la Révolution et poursuivies par Napoléon contre l'Europe des rois (quasi-ininterrompues entre 1792 et 1815) coûtent la vie à quelque 1.400.000 Français, en majorité jeunes. Ce bilan humain catastrophique crée ce qu'on appelle en démographie des classes creuses et aggrave la chute de la fécondité engagée avant la Révolution.

Certes, le pays connaît de nombreux progrès au XIXe siècle. Le taux de mortalité est divisé par deux entre 1800 et 1900. La mortalité infantile diminue presque dans les mêmes proportions (de 24 bébés sur 100 en 1790 à 12,5 bébés sur 100 en 1914). Par conséquent, l'espérance de vie bondit : 32 ans en 1800, 40 ans en 1850, 50 ans en 1910. Et, dans la société d'individus créée par la Révolution - le consentement du père n'est plus requis pour se marier, le droit d'aînesse a été supprimé au profit d'une conception égalitaire de l'héritage -, les femmes peuvent se marier plus jeunes (ce qui est souvent leur souhait à l'époque). L'âge moyen au premier mariage se réduit: 24,9 en 1850-1859, 23,8 en 1913. Le célibat définitif ne concerne plus que 10% des femmes nées après 1880.

Et pourtant la baisse de la fécondité engagée sous Louis XV et Louis XVI s'amplifie : 4,3 enfants par femme en moyenne en 1800, 3,4 en 1850, 2,8 en 1900. Le nombre des naissances, de l'ordre d'un million par an jusqu'en 1800, diminue à moins de 900.000 à partir de 1895 (encore ce chiffre inclut-il l'Alsace-Moselle, annexée par l'Allemagne en 1871).

Seul le fort recul de la mortalité rend possible la croissance démographique de la France au XIXe siècle. C'est une exception nationale dans l'Europe de l'époque. Le simple renouvellement des générations, pour maintenir la population égale, n'est plus certain à partir de 1890. Et le manque de naissances entrave aussi la croissance du pays.

La question de la dénatalité apparaît dans le débat public dès le Second Empire, alors qu'on craint les ambitions de la Prusse de Bismarck. « Si un grand changement ne se produit pas, si notre population, obstinément attachée au sol natal, continue, tantôt à s'y accroître avec une extrême lenteur, tantôt même à rester stationnaire ou à décroître, nous pèserons, toutes proportions gardées, dans le monde anglo-saxon, autant qu'Athènes, jadis, pesait dans le monde romain », écrit l'orléaniste Prévost-Paradol dans un livre qui retient l'attention des élites politiques, La France nouvelle (1868) .

Après la défaite de 1870-1871, le thème de la décadence devient omniprésent. Le terme est ambigu. Chez de nombreux auteurs, il exprime un jugement moral dépréciateur et un blâme adressé à l'époque. Chez d'autres, le mot se veut froid, technique et signifie simplement un déclin qu'on peut évaluer de façon objective. Dans les deux cas, on explique la victoire allemande, notamment, par la «dépopulation».

Personnage-clé mais un peu oublié, Adolphe Landry (1874-1956), démographe et homme politique radical-socialiste, fait partie de cette génération qui vivra deux guerres mondiales et des bouleversements inouïs. Or, dans sa thèse soutenue en 1901, L'utilité sociale de la propriété individuelle, poursuivie par un long article en 1909, l'intellectuel esquisse un concept alors nouveau, la transition démographique (passage d'une situation où natalité et mortalité, élevées, s'équilibrent à une autre où natalité et mortalité diminuent l’une et l’autre et s'équilibrent aussi).

Landry invoque le recul de la foi parmi les causes de la dénatalité, non sans précautions. Nombre de démographes républicains, en ces temps d'anticléricalisme, répugnent en effet à avancer cette explication, de crainte de paraître donner un argument à l'Église.

Landry poursuit : « à mesure que nous devenons plus raisonnables, nous inclinons davantage à l'égoïsme, car la raison nous fait calculer, elle nous fait peser avec plus de soin - et par suite redouter davantage - cette diminution de notre bien-être, ces incommodités de toutes sortes que la venue des enfants peut représenter pour nous ».Et le démographe d'ajouter : « Peu de gens concevront que c'est un devoir d'élever des enfants, et d'en élever un certain nombre ; et ceux-là mêmes qui le concevront ne sentiront pas très vivement, à l'ordinaire, un devoir qui se rapporte à des entités lointaines comme la patrie ou l'humanité. »

Landry souligne le dilemme que nous vivons toujours un siècle plus tard : «la direction de l'intérêt général ne coïncide pas nécessairement avec celle de la résultante des intérêts particuliers».L'auteur fait une comparaison, comme beaucoup d'intellectuels de son temps, avec la chute de l'Empire romain, qu'il attribue à titre principal à la dépopulation des provinces.

Pour le démographe, si l'on veut éviter une catastrophe, il faut donc promouvoir une politique nataliste dans le respect de la liberté individuelle. Des personnalités catholiques défendent une thèse identique à l'époque et le radical-socialiste arrive paradoxalement à la même conclusion que l'ennemi «clérical». Mais leurs préconisations restent lettre morte dans l'immédiat.

C'est aussi dans cette deuxième moitié du XIXe siècle, en réponse à la dénatalité, que la France devient un pays d'immigration. Le nombre d'étrangers, venus de pays européens voisins, augmente très fortement entre 1850 et 1880. Il atteint un million en 1881 selon les statistiques officielles. Au recensement de 1911, la France compte 1.132.000 étrangers pour près de 40 millions d'habitants, soit environ 3% de la population du pays, et 252.000 naturalisés, ce qui astreint les bénéficiaires au service militaire, porté à 3 ans en 1913.

En 1914, le poids relatif de la population française en Europe a été quasi-divisé par deux par rapport à ce qu'il était en 1789. Elle s'élève désormais à 40 millions (41,7 si l'on inclut l'Alsace et la Moselle), mais ne représente plus que 9% de la population européenne (hors Russie). C'est un véritable bouleversement des rapports de force.

Avant même le premier coup de fusil de la Grande Guerre, la France est déjà le pays le moins peuplé et le plus âgé des cinq principales puissances du continent. Le premier conflit mondial coûte 1.400.000 hommes à la nation. L'état-major, formé au culte de l'offensive en étudiant les campagnes napoléoniennes à l'École de guerre, a considéré le sang français comme inépuisable et tenu les pertes pour une considération accessoire jusqu'à l'échec sanglant de l'offensive Nivelle au Chemin des Dames (avril 1917). Lorsque sonne l'Armistice, la France a subi, en proportion de sa population masculine, les pertes les plus lourdes de tous les belligérants, après la Serbie.

Le pays se couvre de monuments aux morts. En 1931, les parlementaires choisiront comme président de la République Paul Doumer, qui a perdu quatre fils au front. De surcroît l'épidémie de grippe espagnole emporte 200.000 civils en 1918-1919, outre les soldats blessés qu'elle achève, comme Guillaume Apollinaire. Nombre de jeunes femmes ou de veuves de 20 à 40 ans ont du mal à trouver un mari de leur âge.

Le nombre de naissances s'effondre de 758.000 en 1914 (Alsace-Moselle comprises) à 384.000 en 1916 sans dépasser 506.000 en 1919. Les conséquences de ces classes creuses se feront sentir 20 ans plus tard : entre 1935 et 1939, moins de 400.000 jeunes Français soufflent leurs 20 bougies chaque année, alors qu'ils étaient 660.000 entre 1910 et 1914.

Certes, le nombre de naissances retrouve en 1924 son niveau de 1914 mais décroche à partir de 1932, lorsque la crise économique mondiale atteint la France. En 1938, on compte 20% de naissances de moins que quatorze ans plus tôt (615.000 seulement). Parmi les couples mariés entre 1925 et 1929, un sur quatre n'ont pas d'enfants après cinq ans de mariage. Et on compte plus de familles qui «s'arrêtent» à un enfant que de familles qui en ont deux, même si une minorité significative (plus de 15%) des pères et mères nés entre 1892 et 1916 fondent encore des familles nombreuses au sens actuel (trois enfants et plus). Par ailleurs, à Paris, plus de 20% des enfants naissent hors mariage dans les années Trente.

En 1937, dans le département de la Seine, qui englobe alors Paris et 80 communes alentours, le taux de fécondité moyen chute à 1,4 enfant par femme. Entre 1931 et 1936, il y a plus de décès que de naissances en France. La population, au moment du Front populaire, n'a fait que récupérer son niveau de 1913. Pour 1935-1937, 60 des 90 départements présentent un solde démographique déficitaire.

Une expression d'alors résume l'inquiétude de l'époque : « la France compte plus de tombeaux que de berceaux ».À la fin des années trente, le pays, dernier du classement européen quant à la natalité, est plus que jamais le moins peuplé et le plus âgé des principales puissances du continent.

Dès 1919, pourtant, les pouvoirs publics avaient réagi à l'hécatombe de la Grande Guerre et à la dénatalité en augmentant fortement l'immigration de travail venant de pays européens, destinée aux usines et aux champs (elle sera stoppée pour l'industrie à partir de 1932, mais se poursuivra pour l'agriculture).

Les premiers éléments d'une politique nataliste, par ailleurs, sont mis en place laborieusement. En 1920, alors que la droite est majoritaire à la Chambre (ce qui est exceptionnel sous la IIIe République), la médaille d'honneur de la famille française est instituée, avec trois grades à l'image de la Légion d'honneur, pour récompenser les mères de famille nombreuses. La même année est créé la Journée nationale des mères de famille nombreuses, fixée le 26 mai, et organisée, précise le décret, «sous le Haut Patronage de Monsieur le Président de la République». Une affiche montre une mère prenant dans ses bras son dernier né, que regardent ses cinq frères et sœurs. La légende proclame :" La France a besoin d'enfants. Honorons les familles nombreuses. Secourons celles qui en ont besoin : c'est notre devoir, c'est notre intérêt. La France vivra puissante, prospère et glorieuse. Donnons, donnons tous pour les enfants de France".

La loi Loucheur (1927), qui vise à encourager la construction de logements sociaux à loyer bas ou modéré, prend en compte le nombre d'enfants dans le calcul des aides qu'elle accorde.

Surtout, en 1931, le démographe Adolphe Landry, qu'on a déjà évoqué, devenu député-maire radical-socialiste de Calvi (Haute-Corse) est nommé ministre du Travail et de la prévoyance sociale. À son initiative, l'année suivante, la loi rend obligatoire l'affiliation des entreprises aux Caisses d'allocations familiales pour les salariés du commerce et de l'industrie. C'est un tournant. Seuls 10% des salariés du privé en bénéficiaient auparavant. Il s’agissait alors d’un avantage maison concédé par des patrons se réclamant du catholicisme social et contesté par les syndicats. Les fonctionnaires étaient mieux lotis à cet égard, car l'État avait instauré pour tous ses agents, entre 1897 et 1919, des indemnités spécifiques en cas de charge de famille Mais à partir de 1932 les allocations familiales deviennent un droit pour tous les salariés du commerce et de l'industrie, étendu aux ouvriers agricoles en 1938, et aux salariés des professions libérales.

En novembre 1938, au lendemain de Munich , alors que le gouvernement dirigé par le radical-socialiste Edouard Daladier a obtenu les pleins pouvoirs de la Chambre pour préparer le pays au risque d'une guerre avec Hitler, le système des allocations familiales est amélioré ainsi que précisé, et le montant des prestations fortement relevé. Le décret-loi, signé par Paul Reynaud, alors ministre des finances, a été préparé par le démographe Alfred Sauvy. Le 29 juillet 1939, in extremis, Daladier promulgue un décret-loi codifiant une politique familiale désormais complète et ambitieuse. Le droit aux allocations familiales est élargi à toute la population active.

Dans un discours du 4 juin 1939 aux accents dramatiques, alors que la guerre menace, le président du Conseil, annonçant au pays la promulgation de ce Code de la famille, déclare : « Un pays désert ne peut plus être un pays libre. Il est une route à toutes les invasions, une proie offerte à toutes les convoitises». La guerre est déclarée le 3 septembre 1939. La France envahie en mai-juin 1940.

La Seconde Guerre Mondiale coûte la vie à 600.000 Français. C'est pourtant, de façon paradoxale, au cœur de l'Occupation que commence le redressement de la fécondité, comme par un sursaut de l’instinct vital. En 1943, il naît autant d'enfants qu'en 1939 (616.000), alors même que plus d'1,5 million d'hommes sont prisonniers de guerre en Allemagne. La courbe ascendante se confirme les années suivantes : 630.000 bébés en 1944, 647.000 en 1945.

Non que le début du baby-boom ait été sans malheurs. La mortalité infantile, qui avait augmenté sous l'Occupation, s'aggrave encore pendant l'hiver 1944-1945, une fois la France libérée, en raison de la désorganisation générale, qui entraîne un approvisionnement très défectueux en charbon et en lait (les parents s'arrachent le lait condensé au marché noir). Par ailleurs, les retrouvailles avec les prisonniers revenus de quatre ans de captivité en Allemagne sont parfois difficiles : les divorces explosent (64.000 en 1946 contre 26.000 en 1938).

Reste que, dans la lignée du Conseil national de la Résistance , toutes les forces politiques, à la Libération, partagent la conviction qu’il faut une politique familiale ambitieuse. Certaines des mesures prises par Vichy sur ce sujet, comme l'allocation de salaire unique instituée en 1941, sont maintenues en vigueur. Le système complet de sécurité sociale créé par les ordonnances de 1944-1945 comporte une branche famille. La branche maladie a pour nom officiel «assurance-maladie-maternité« et prend en charge le coût du suivi médical de la femme enceinte et de l'accouchement. Les centres de PMI sont généralisés. Le principe de compensation des charges familiales est confirmé et le quotient familial créé. Le 2 mars 1945, devant l'Assemblée consultative provisoire, le général De Gaulle, chef du gouvernement provisoire, résume cette politique : «un grand plan est tracé» pour « appeler à la vie les douze millions de beaux bébés qu'il faut à la France en dix ans ».

Dans l'après-guerre, les jeunes gens se marient en masse et l'atmosphère est à l'optimiste. La France relève ses ruines et la famille est louée de toutes parts.

Bientôt, la barre des 800.000 naissances par an est atteinte, parfois dépassée (880.000 en 1964, c'est l'apogée) et le nombre des naissances ne redescend jamais en dessous des 800.000 par an jusqu'en 1974 inclus. Il diminue ensuite fortement en 1975 (745.000) et 1976 (720.000) avant de se redresser nettement (757.000 en 1979) et de dépasser de nouveau la barre des 800.000 en 1980 et 1981. La tendance à la baisse reprend ensuite, malgré des à-coups : 767.000 naissances en 1987, 710.000 en 1994. Les années suivantes sont marquées par un redressement (774.000 naissances en 2000) qui s'amplifie ensuite : 834.000 naissances en 2006, 802.000 encore en 2010. Puis la décrue reprend à un rythme accéléré depuis dix ans : il y avait encore 781.000 naissances en 2014, or ce nombre chute à 730.000 en 2017, 714.000 en 2019, 678.000 en 2023.

Le taux de fécondité était de 3 enfants par femme en métropole en 1947 et de 2,6 en 1956. Il est retombé, à partir de 1975, sous le seuil de renouvellement des générations (à savoir 2,1 enfants par femme) : 1,8 en moyenne de 1975 à 1988. Cette année-là, Alfred Sauvy juge le taux de fécondité « sans équivalent historique en période de paix ». Il chute ensuite à 1,6 (en 1994) avant de se redresser jusqu'à 2 (en 2011) puis de renouer avec sa tendance à la baisse (1,6 en 2023, hors outre-mer).

La baisse de la mortalité a en revanche contribué à l'essor de la population française. Pendant les Trente Glorieuses, grâce aux magnifiques progrès de la science, de graves maladies (diphtérie, tétanos, tuberculose, polio, méningite aiguë) ont été éradiquées. La proportion des maladies infectieuses s'est effondrée. En 1900 encore, près d'un bébé sur sept mourait avant l'âge de un an. Et en 1946, il est mort dix fois plus de bébé de 0 à 1 an qu'en 1986. Les Français nés à partir des années 60, habitués à bénéficier d'une médecine de pointe et de politiques de santé et d'hygiène publiques très efficaces, n'ont pas conscience du risque de deuil qui menaçait encore les familles à la génération de leurs grands-parents lors de chaque naissance.

De l'après-guerre aux années 1980, la population française, rattrapant son retard, a augmenté plus vite, en proportion, que le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Italie. La France est passée de 40 millions d'habitants en 1945 à plus de 55 millions en 1975, 57 millions en 1986 et 68 millions en 2023 (ce chiffre de l'Insee inclut les départements d'outre-mer, dont désormais Mayotte, mais pas la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie). La population française, notion qui comprend les ressortissants étrangers vivant en France, n'a augmenté que de 47.000 personnes en 2023. Un solde naturel négatif (plus de décès que de naissances) est désormais possible les années qui viennent.

Outre le baby-boom, l'accroissement de l'espérance de vie et le rapatriement d’un million de Français d’Algérie, l'immigration a joué un rôle dans l'augmentation de la population depuis 1945. L’immigration de travail a continué pendant les Trente Glorieuses. Néanmoins, selon l’estimation de Pierre Vermeren, professeur d’histoire du Maghreb contemporain à Paris I, le pourcentage d’immigrés ne retrouve son niveau de 1931 qu’en 1968. La situation change profondément après l’arrêt officiel de l’immigration de travail (1974). Le regroupement familial devient une des composantes structurelles de l’immigration ainsi que, dans une moindre mesure, les demandes d’asile. Les flux migratoires augmentent et se diversifient. Au total, «sur les 66,9 millions d’habitants de la France en 2018, 14 millions de personnes -soit 20,9% du total- sont directement issues de l’immigration», évalue l’historien. En outre, depuis un demi-siècle, «l’immigration est de moins en moins européenne et de plus en plus mondialisée» (La France face au défi de l’immigration, Le Figaro Enquêtes, 2020).

À partir des années soixante, on le sait, est aussi intervenue une révolution des mœurs à prendre en compte dans cette histoire démographique de la France. La loi du 31 juillet 1920, qui a réaffirmé l'interdiction de toute information sur les pratiques contraceptives et de toute vente de produits contraceptifs (hormis des préservatifs pour lutter contre les maladies vénériennes) est toujours en vigueur sous De Gaulle. Cette loi prohibe aussi le militantisme néomalthusien (il est théoriquement interdit de diffuser des tracts comme "Faisons la grève des ventres!") que la Belle Époque avait toléré. Mais cette disposition, prise après l'hécatombe de 14-18, a été peu appliquée.

Par ailleurs, l'avortement a été un crime passible des assises de 1791 à 1923. Cette année-là, à l'initiative d’une figure du centre-droit, Louis Barthou, l'avortement cesse d'être un crime pour devenir un délit. De façon paradoxale, cette réforme est motivée par la volonté d'une sanction plus effective. En correctionnelle siègent des magistrats et non des jurés tirés au sort comme aux assises. Or, Barthou arguait que les jurés étaient trop indulgents envers les femmes qui avortaient clandestinement (le thème de la jeune femme «séduite et abandonnée», qui suscite la compassion, fait partie de la littérature populaire de l'époque). Les magistrats seraient plus sévères, a argumenté Barthou.

Face à cette législation, dès 1956, la gynécologue Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé et la sociologue Evelyne Sullerot fondent le Planning familial. L'association, déclarée à la préfecture, prend pour nom « La maternité heureuse » afin d'éviter tout risque de poursuites judiciaires en application de la loi de 1920 (Evelyne Sullerot estimera plus tard avec amertume, dans son livre Lettre d'une enfant de la guerre aux enfants de la crise, que le Planning familial s'est écarté de son esprit initial).

Lors de la présidentielle de 1965 , le candidat unique de la gauche, François Mitterrand, sollicité par des féministes, accepte de faire figurer à son programme la légalisation de la pilule contraceptive, en dépit de la longue hostilité de la direction du PCF à cette réforme. L'évolution des mœurs est si rapide que la droite légalise la contraception à l'initiative du député gaulliste Lucien Neuwirth (loi du 31 décembre 1967).

La loi Veil est promulguée en janvier 1975. Dans son célèbre discours à l'Assemblée, le 26 novembre 1974, Simone Veil déclare qu’elle ne se propose pas de consacrer un droit à l’avortement, mais de l’autoriser en cas de «situation de détresse». Elle assigne au projet de loi, parmi ses objectifs, celui de «dissuader la femme» de recourir à l'IVG (tout en lui reconnaissant la possibilité de le décider, répétons-le) en apportant à celle-ci un soutien financier et moral. Simone Veil ajoute qu'elle n'entend pas faire rembourser l'IVG par la Sécurité sociale (sauf si cet acte motivé par le souci de protéger la santé de la femme ou si celle-ci n'a pas les moyens de payer). Elle justifie sa décision par la volonté de souligner la différence entre la contraception (remboursée par la Sécurité sociale à compter de ce même automne 1974 à son initiative) et l'avortement «que la société tolère mais qu'elle ne saurait ni prendre en charge ni encourager». Quoi qu'il en soit, le droit à l'avortement sera ensuite consacré puis renforcé.

En outre, en cette même année 1975, le délit d'adultère est supprimé et devient une cause de divorce pour faute. Le divorce par consentement mutuel est institué.

Par ailleurs, à partir des années 70, la politique familiale perd sa netteté initiale. Les prestations familiales, à l'objectif principalement nataliste, réalisaient une redistribution «horizontale» des revenus (des célibataires et couples sans enfants aux familles avec enfants). Or dès les années Pompidou, en pleine prospérité, les critiques fusent sur « la réduction des inégalités », toujours jugée insuffisante.

Or la droite répond en assignant à la politique familiale un second objectif, social, qui va se développer au préjudice du premier : réaliser une redistribution «verticale» entre ménages aisés et modestes. Les prestations sous conditions de ressources se multiplient: allocation pour frais de garde (1972), allocation de rentrée scolaire (1974), allocation de parent isolé (1976). Après 1981, la gauche poursuit cette évolution. La part des prestations familiales sous condition de ressources passe de 13% en 1970 à 53% en 1983 et n’a cessé d’augmenter depuis.

En 1982 est plafonnée la réduction d'impôt qui découle du quotient familial, première rupture avec l'esprit du dispositif depuis 1945. En 2015, François Hollande diminue encore la portée du quotient familial et place en pratique les allocations familiales, universelles depuis 1945, sous condition de ressources. Et, faute de groupes de pression efficaces, la branche famille est, depuis des décennies, la vache à lait des plans d'économies successifs de la sécurité sociale.

Ce changement de nature de la politique familiale est intervenu alors que nombre de familles renoncent à un troisième enfant, voire à un deuxième, par crainte d'une baisse de leur niveau de vie et des difficultés de garde lorsque les deux parents travaillent.

La difficulté à se projeter dans l'avenir, l'incertitude sur la pérennité des couples et la difficulté de se loger de façon satisfaisante contribuent à l'élévation de l'âge moyen des femmes qui ont leur premier enfant (31 ans en métropole en 2022). L'effondrement de l'influence de la culture chrétienne dans la société joue un rôle, de même que la fin des idéologies collectives. Le baby-boom fait figure d'heureuse parenthèse dont la France s'éloigne pour renouer avec un malthusianisme traditionnel.

En 1988 déjà, Alfred Sauvy écrivait : « Le droit de ne pas avoir d'enfant est, aujourd'hui, pleinement réalisé»cependant que «le droit d'avoir des enfants devient de plus en plus lourd à assumer, d'où un obstacle à l'exercice concret du libre choix de la dimension familiale».

Et dans ses Mémoires, six ans plus tôt, Raymond Aron concluait, très sombre: « Je ne découvre guère de raisons d'optimisme quand je regarde devant moi. Les Européens sont en train de se suicider par dénatalité. Les peuples dont les générations ne se reproduisent pas sont condamnés au vieillissement et, du même coup, guettés par un état d’esprit d’abdication, de ’’fin de siècle’’».

NB : On se réfère avant tout, dans ce grand récit, à l 'Histoire de la population française,livre collectif en quatre volumes dirigé par Jacques Dupâquier (PUF, 1988-1989). Et, notamment, aux articles des historiens Henri Dubois et Arlette Higounet-Nadal ainsi qu’aux travaux des démographes Louis Henry et Jean Houdaille évoqués dans cet ouvrage de référence.

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Voir aussi :

Pierre Vermeren: «Les jeunes hommes sont-ils en trop dans la société française?»

Tristane Banon et Jean-Michel Delacomptée: «La Guerre des sexes aura-t-elle lieu?»

«L'idéologie des droits de l'homme porte en elle une logique illimitée»

Cet article est paru dans Le Figaro (site web)

La Tribune dimanche (France)
CULTURE & TENDANCES, dimanche 22 décembre 2024 945 mots

FRANCE

Reims la pétillante

MATHILDE GIARD

La capitale de la Champagne et sa région regorgent de nouveautés. L’œnotourisme s’y réinvente et met en scène des expériences à vivre dans ses caves prestigieuses.

Il est 7 heures, le soleil ne s’est pas encore levé sur l’océan de vignes dénudées. Une équipe de tournage discute en anglais du programme du jour, attablée dans la salle du petit déjeuner de l’hôtel au design ultra-contemporain Loisium, à Mutigny, dans la Marne. « J’aimerais cadrer différemment la séquence », glisse Mark Steven Johnson, le réalisateur, incognito sous son bonnet noir. Ce mois de décembre, cet Américain finalise la comédie romantique Netflix de Noël de l’année prochaine, Champagne Problems, du nom d’une chanson de Taylor Swift. De nombreuses scènes se déroulent dans le berceau du champagne, la région de Reims. L’actrice Minka Kelly y incarne une femme d’affaires venue négocier la vente d’une marque du célèbre breuvage effervescent. Mais ses plans perdent de leur limpidité lorsqu’elle tombe amoureuse du fils du propriétaire du domaine convoité. Des acteurs français lui donnent la réplique, dont Thibault de Montalembert et Tom Wozniczka, repéré dans Les Gouttes de Dieu , une série sur le monde du vin, décidément inspirant.

Jardin de sculpture

Ce début d’hiver, les ouvriers viticoles taillent les sarments, emmitouflés dans leur doudoune au milieu d’un décor classé au patrimoine de l’Unesco depuis 2015 : « coteaux, maisons et caves de Champagne ». Un vent de modernité y souffle depuis plusieurs années, toujours vivace en cette période de fêtes. « Telle une belle endormie, la Champagne s’est réveillée bien après l’Alsace, le Bordelais et la Bourgogne », rappelle Arnaud Valary, directeur général du domaine Les Crayères, cinq-étoiles de Reims où Catherine Deneuve a ses habitudes. Dans un parc en chantier pour accueillir un vaste spa, cet hôtel de la butte Saint-Nicaise jouxte les plus grandes maisons de champagne. Et derrière ces longs murs, le schéma classique de la visite de caves devient périmé. Ruinart ouvre grand les portes de son 4, rue des Crayères autour d’un pavillon transparent de l’architecte japonais Sou Fujimoto inauguré cet automne, le toit incurvé comme pour recevoir une bulle de champagne. Les visiteurs peuvent flâner librement à travers un jardin de sculptures contemporaines, entre une fresque d’Ugo Gattoni – le dessinateur de l’affiche des JO – ou une micro-architecture de style rocaille d’Eva Jospin. « C’est un virage à 180 degrés pour ce site autrefois sur réservation », souligne Caroline Carton, responsable des projets culturels et ancienne coordinatrice des arts visuels de lille3000.

Studios de cinéma

Quelques rues plus loin, Pommery est en train d’installer dans ses galeries souterraines son Experience Pommery #18. Le nouveau parcours artistique, inauguré le 21 janvier, s’intitule « Mélodies en sous-sol », en écho à ces bouteilles qui vieillissent dans les crayères et émettent des sons en sourdine, avant le joyeux bruit d’explosion lors de leur ouverture… On traverse sous une voûte un poétique rideau de « Papillons dans le ventre » pour contempler une installation graphique au milieu de magnums empilés sur des pupitres de remuage.

Dans les profondeurs de Taittinger, les dessins gravés sur les parois en craie remontent, eux, au XIII e siècle, du temps d’une ancienne abbaye. Dans cette remise en valeur du patrimoine, Pierre-Emmanuel Taittinger, président d’honneur, participe à la renaissance de l’atelier de maîtres verriers Simon-Marq, fondé à Reims en 1640. « Un art encore plus ancien que le champagne », s’enthousiasme-t-il. Cette dynastie d’artisans avait sauvé des bombes, en 1917, les vitraux de la cathédrale de Reims qui ont laissé passer la lumière sur le sacre de 33 rois de France… Elle a aussi conçu le lustre pendentif de la bibliothèque Carnegie voisine, joyau de l’époque Art déco.

L’atelier a emménagé en 2021 dans l’église du Sacré-Cœur, où de jeunes passionnés reprennent le flambeau pour des restaurations et des créations. « L’incendie de Notre-Dame de Paris a suscité un regain pour ces métiers d’art », reconnaissent Philippine et Adrien, 21 et 23 ans. Ils sont en train de parer leur nef de seize vitraux dessinés par Rodrigo Salgado, le fils trisomique du photographe Sebastião Salgado. Un futur décor de film ? Jérôme Commandeur tourne en ce moment T’as pas changé dans les rues de Reims avec Vanessa Paradis, Laurent Lafitte et François Damiens. Le rachat cet été de l’ancienne base aérienne locale par Xavier Niel, patron de Free, pour un giga-projet de studios de cinéma, contribuera à l’effervescence de l’ancienne Champagne pouilleuse.

BULLES FESTIVES

La période des fêtes de fin d’année représente la moitié des ventes de champagne en France, produit en exclusivité dans l’appellation (Marne, Aube, sud de l’Aisne et une petite partie de la Haute-Marne et de la Seine-et-Marne). Le secteur recense 390 maisons, 125 coopératives et plus de 16 000 vignerons. Baromètre de l’humeur des consommateurs, les ventes de ce produit de luxe devraient diminuer de 8 à 9 % en 2024 par rapport à 2023 – près de 300 millions de bouteilles écoulées –, déjà en baisse de 8 % par rapport à 2022. En cause, selon le Comité interprofessionnel du vin de Champagne : le contexte inflationniste, une situation internationale tendue, les élections américaines et un surstockage post-Covid. Ces bulles de légèreté restent néanmoins prédominantes sur nos tables de réveillon. La température idéale pour les servir : 10 degrés !

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19 septembre 2024 133 mots
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20 novembre 2024 496 mots
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12 décembre 2024 2152 mots
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Ouest-France
Finistère
Finistère, dimanche 31 mars 2024 902 mots, p. DOF Actu Finistère_23

« J’avais envie d’un son de bastringue, de saloon »

Dans sa maison à Trégunc, Jean-Marie collectionne un orgue de barbarie, un orchestrion, un piano automatique… Pour la beauté des objets mais, surtout, par intérêt pour la mécanique.

Rencontre

Jean-Marie est un fan de bricolage. Dans sa maison de Trévignon, à Trégunc, cet ancien ingénieur des arts et métiers peut monter une maquette de bateau, bricoler un Solex ou piloter virtuellement un avion sur son ordinateur. Quand il en a le temps… Car Jean-Marie est aussi membre actif de l’Amicale laïque de Saint-Philibert, des Amis du patrimoine de Trégunc et chanteur au sein du groupe de chants de marins, La Bordée. Musicien ? Pas vraiment. Mais il a la tête pleine de musique et de chansons. Et une passion pour les instruments de musique… mécaniques !

« Pour comprendre comment ça marche »

 J’ai toujours adoré les vieux manèges, les orgues de barbarie, les limonaires. Pour mes 50 ans, ma femme m’a offert un piano pneumatique des années 1930, acheté dans une brocante. J’ai été vraiment surpris et surtout ravi ! La première chose que j’ai faite, c’est de le désosser, pour comprendre comment ça marche ! 

Il a tout démonté : le système de vide, le régulateur, le moteur, la partie arrière avec ses 88 petits soufflets…  Tout est amovible ! Si l’on enlève l’automatisme, il reste un piano droit normal !  Puis Jean-Marie a tout remonté, réparant au passage une petite fuite sur un tuyau craquelé. Il a placé un rouleau de musique… Et la magie a opéré !

 Chaque fois que quelqu’un venait à la maison, il avait droit à un petit concert. Les gamins étaient béats de voir les touches bouger toutes seules !  Seul problème : Jean-Marie n’était pas très satisfait des rouleaux d’époque dont il disposait.  Je n’avais que du classique ! Sur un piano mal accordé, c’est pas terrible ! J’avais envie d’un son de bastringue, qui joue de la musique de saloon ! 

Sur internet, il trouve un fournisseur aux États-Unis, chez qui il achète peu à peu quantité de rouleaux. Un peu de tout, de la polka, de la country, du boogie-woogie, de la musique du film Les Chariots de feu à celle de Jingle Bells !  Par ailleurs, j’aime aussi bien les cœurs de l’Armée rouge, Ferrat ou la musique sud-américaine ! 

« Certains disent que c’est de l’antimusique »

Jean-Marie s’assoit devant son piano, insère un rouleau de papier perforé, et nous voilà plongés dans l’atmosphère de Luky Luke !  Certains disent que c’est de l’anti-musique. Évidemment ça n’a rien à voir avec le toucher d’un pianiste, mais c’est un autre plaisir !  Quelques années plus tard, sa fille et son gendre, qui vivent en Alsace, tombent sur l’annonce d’un négociant en vin qui cherchait à se débarrasser d’un orchestrion, sorte de boîte à musique géante. « On est allé le chercher à Wasselone (Bas-Rhin), ça a été épique de le charger, il occupe le volume d’une petite armoire et le contrepoids à lui seul pèse 100 kg ! » Mais la boîte à musique XXL, arrive jusqu’en Bretagne.

« Roue par roue, pignon par pignon »

« Là encore, j’ai tout démonté, nettoyé toutes les pièces, j’ai vérifié tous les picots du rouleau, un par un, désossé le moteur à contrepoids roue par roue, pignon par pignon. J’ai graissé, repeint et tout remonté. Je prends des photos à chaque étape, par mesure de sécurité pour le remontage. »

Jean-Marie a réussi à trouver chez un antiquaire une peau pour changer celle de la caisse claire, et a acheté une tapisserie ancienne pour remplacer celle qui, à une époque, ornait la porte du meuble à musique.

Le fronton indique que l’instrument date d’une époque où l’Alsace était allemande et le monnayeur, sur le côté, doit être alimenté en pfennigs (centimes de mark).

La manivelle permet de remonter le poids, relié au mécanisme qui entraîne le rouleau. Celui-ci dispose d’une partie piano de 27 notes, d’une partie à effet de mandoline, d’une caisse claire et d’un triangle. « Tous ces instruments sont joués en même temps, jusqu’à sept airs différents par rouleau ! »Un vrai bastringue, ancêtre du juke-box… Jean-Marie possède bien évidemment quelques autres boîtes à musique dans sa collection, qui vont de la miniature basique à la petite merveille de mécanisme dans son coffret laqué, en passant par une amusante bouteille musicale dans laquelle une danseuse automate se met en mouvement lorsque, après avoir remonté le mécanisme caché sous le culot, on soulève la bouteille.

Mais l’instrument qu’il chérit un peu plus que les autres, c’est l’orgue de barbarie offert par ses enfants pour ses 70 ans . « Lui, c’est mon p’tit bébé ! Une de mes préoccupations, c’est de trouver les rouleaux. Les fournisseurs sont de plus en plus rares. J’épluche les catalogues de titres et je m’attache à acheter des musiques qu’on chante à la Bordée ».

L’orgue n’égrène que vingt notes, mais Jean-Marie est heureux et sourit comme un enfant quand la manivelle fait jouer Fanny de Laninon, Quinze marins, Jean-François de Nantes ou la Ballade Nord-irlandaise  !

Cet article est paru dans Ouest-France

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27 juin 2024 509 mots
Guebwiller et sa région. Des visites guidées gratuites tout l'été avec l'Office de tourisme

Guebwiller et sa région Des visites guidées gratuites tout l'été avec l'Office de tourisme L’Office de Tourisme de la région de Guebwiller propose de découvrir ou de redécouvrir... Voir l'article

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30 avril 2024 654 mots
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Haut-Rhin. Abandonnés depuis 30 ans, le Parc et le château de Wesserling rouvrent leurs portes
Benjamin Forant

Par Benjamin Forant Publié le 30 Avr 24 à 16:16   ... Voir l'article

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20 août 2024 296 mots
Lieux insolites sur le ban de Colmar. Des bornes routières parfois cachées mais toujours là

Série d'été : lieux insolites sur le ban de Colmar Au sommaire du dossier 1 Des bornes routières parfois cachées mais toujours là ... Voir l'article

Bulletin Quotidien
Les femmes, les hommes et les pouvoirs, vendredi 24 janvier 2025 1834 mots

Les femmes, les hommes et les pouvoirs

L'ancienne ambassadrice Pascale ANDREANI, le procureur financier Jean-François BOHNERT, le préfet des Hauts-de-France Bertrand GAUME, parmi les nouveaux officiers du Mérite

L'ancienne ambassadrice Pascale ANDREANI, le procureur financier Jean-François BOHNERT, le préfet des Hauts-de-France Bertrand GAUME, parmi les nouveaux officiers du Mérite

L'ancienne ambassadrice Pascale ANDREANI, le procureur financier Jean-François BOHNERT, le préfet des Hauts-de-France Bertrand GAUME, parmi les nouveaux officiers du Mérite

Dans le cadre de la promotion du Mérite qui vient d'être publiée, on remarque parmi les personnalités promues ou nommées officier :

Chancellerie de l'Ordre national du Mérite : Mme Pascale ANDREANI, ENA, ministre plénipotentiaire honoraire, conseillère du président de Framatome pour le développement international, ancienne ambassadrice à Budapest, ancienne conseillère diplomatique du gouvernement, ancienne secrétaire générale des affaires européennes, ancienne ambassadrice auprès de l'OTAN et de l'OCDE, ancienne porte-parole du Quai d'Orsay, ancienne directrice de cabinet de M. Alain LAMASSOURE au ministère chargé des Affaires européennes puis au ministère délégué au Budget et au porte-parolat du gouvernement, ancienne collaboratrice de Jacques CHIRAC à l'Elysée, et de MM. Jean-Pierre RAFFARIN et Dominique de VILLEPIN à Matignon; et M. Régis BELLO, président du Comité Est de Siparex, ancien président de la Fondation de l'Université de Strasbourg et des Hôpitaux universitaires de Strasbourg, ancien président-directeur général de Cogifer, ancien président-directeur général de De Dietrich et Cie.

Premier ministre : Mmes Estelle BRACHLIANOFF, ancienne élève de l'Ecole polytechnique, ancienne ingénieure des ponts, des eaux et des forêts, directrice générale et administratrice de Veolia Environnement, présidente de la Société des Eaux de Marseille; Cécile CABANIS, directrice financière de LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton, membre du comité exécutif de LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton, membre du conseil de surveillance de la SAS Les Echos, éditrice du quotidien "Les Echos", présidente du conseil de surveillance de Médiawan holding (BidCo Breteuil), vice-présidente du conseil de surveillance, présidente du comité d'audit, d'UnibailRodamco-Westfield, membre du collège de l'Autorité de la concurrence, ancienne directrice générale adjointe de Tikehau Capital, ancienne vice-présidente du conseil d'administration et ancienne directrice générale finances de Danone; Elisabeth CASTELLOTTI, administratrice de l'Etat, sous-directrice de la planification de sécurité nationale, adjointe de la directrice de la protection et de la sécurité de l'Etat au Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale, ancienne sous-préfète de Cherbourg; M. Patrick DONATH, maire (UDI) de Bourg-la-Reine; Mmes Sophie ELIZEON, administratrice de l'Etat, préfète de l'Ardèche, ancienne déléguée interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine envers les personnes lesbiennes, gays, bi et trans (Dilcrah), ancienne préfète de l'Aude et du Territoire de Belfort, ancienne préfète déléguée pour l'égalité des chances auprès du préfet de la région Hauts-de-France, préfet du Nord, ancienne déléguée interministérielle pour l'égalité des chances des Français d'Outre-mer; Florence GHILBERT-BEZARD, secrétaire générale des services de l'Etat, responsable de la coordination des politiques publiques auprès du préfet de la région Guyane; M. Pascal KIEKENS, président du conseil de surveillance du Groupe Weesure, juge médiateur international à la Cour internationale de médiation et d'arbitrage; Mmes Agnès MOULIN, directrice des ressources humaines et de la formation à la direction générale des ressources et des moyens du Sénat, vice-présidente de l'Association des administrateurs du Parlement; Florence SAUTEJEAU, déléguée générale de l'Union des transports publics et ferroviaires (UTPF), ancienne rédactrice en chef de la revue de droit du travail "Social pratique" (Groupe Liaisons), ancienne collaboratrice de M. Gérard LARCHER au ministère de l'Emploi, du Travail et de l'Insertion professionnelle des jeunes, puis à la présidence du Sénat, et de M. Jean CASTEX à Matignon; Sylvie SMANIOTTO-GRUSKA, conseillère maître à la Cour des comptes, présidente de formation de jugement à la Cour nationale de droit d'asile, ancienne collaboratrice de Mme Marie-Luce PENCHARD, de MM. Marc-Philippe DAUBRESSE, Jean-Louis BORLOO, Nicolas SARKOZY, François BAROIN, ancienne directrice du cabinet de Mme Catherine VAUTRIN au secrétariat d'Etat à l'Intégration et à l'Egalité des chances; M. Jean-Marie DEROUARD, vice-président et ancien président de l'office de tourisme de Châlons-en-Champagne; et Mme Marie-Claude GAUDEL, mathématicienne, informaticienne et professeure émérite d'informatique à l'Université Paris-Sud, ancienne présidente du conseil scientifique de l'Institut national de recherche informatique et en automatique (Inria), médaille d'argent du CNRS en 1996.

Ministère de la Justice : M. Jean-François BOHNERT, procureur de la République financier près le Tribunal judiciaire de Paris, ancien procureur général près la Cour d'appel de Reims, ancien membre du collège de l'Autorité de la concurrence, ancien procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Rouen, ancien avocat général près la Cour d'appel de Bourges, ancien magistrat de liaison auprès du ministère de la Justice de l'Allemagne à l'ambassade de France à Bonn; Mmes Catherine CHRISTOPHE, cheffe d'établissement de la maison d'arrêt de Nancy-Maxéville; Madeleine MATHIEU, avocate générale près la Cour de cassation, présidente du réseau européen des Conseils de justice, ancienne directrice de la protection judiciaire de la jeunesse, ancienne présidente de chambre (chambre sociale) à la Cour d'appel de Versailles; et Colette RENTY, directrice de greffe au Tribunal judiciaire de Paris.

Ministère du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation : MM. Christian DUPESSEY, maire (PS) d'Annemasse, premier vice-président d'Annemasse agglo, chargé des ouvrages et projets structurants, président de la Mission opérationnelle transfrontalière; Philippe DURON, ancien député (PS) du Calvados, conseiller municipal et ancien maire de Caen, conseiller communautaire de la communauté urbaine de Caen la Mer, ancien maire de Louvigny, ancien président du conseil régional de Basse-Normandie; Bruno GAZEAU, conseiller du président et ancien président de la Fédération nationale des associations d'usagers des transports, ancien délégué général de l'Union des transports publics et ferroviaires, ancien chef de cabinet de M. Jean-Pierre CHEVENEMENT au ministère de l'Education nationale; Pascal GIRARDET, président du conseil d'administration de la Compagnie fluviale de transport; Xavier HORENT, délégué général du Conseil national des professions de l'automobile; Bernard JAYOL, ancien conseiller départemental (PS) de la Loire, ancien maire de Riorges; Mmes Valérie LE BOURG, inspectrice de santé publique vétérinaire, ancienne directrice départementale de la protection des populations du Rhône; Sandra MONZANI, directrice du secteur public de Manpower France, conseillère régionale (LR) d'Ile-de-France; MM. François PATSOURIS, ostréiculteur, ancien conseiller régional (PRG) de Poitou-Charentes; Alain RAMDANI, président du conseil d'administration de l'association territoriale HLM d'Alsace d'un bailleur social, adjoint au maire de Colmar, vice-président de Colmar Agglomération; Mme Cécile RAQUIN, ENA, conseillère d'Etat, directrice générale des collectivités locales, présidente du Conseil national des opérations funéraires, ancienne directrice du cabinet de Mme Jacqueline GOURAULT, puis de M. Joël GIRAUD, au ministère de la Cohésion des territoires, ancienne collaboratrice de MM. Jean-Marc AYRAULT et Manuel VALLS à Matignon; M. Christian TERTRAIS, directeur de la sécurité des transports nucléaires au ministère, ancien responsable du dispositif militaire vigipirate Paris au ministère de la Défense; Mme Brigitte VERMILLET, maire (LR) de Morangis, vice-présidente du conseil départemental de l'Essonne, chargée du patrimoine, de la stratégie et la valorisation des domaines départementaux; et M. Pierre-Antoine VILLANOVA, directeur général de Corsica Linea.

Ministère de l'Intérieur : Mme Céline BERTHON, directrice des services actifs de la police nationale, directrice générale de la sécurité intérieure, ancienne directrice centrale de la sécurité publique à ce ministère, ancienne directrice de cabinet du directeur général de la police nationale, ancienne secrétaire générale du Syndicat des commissaires de la police nationale; MM. François-Xavier BIEUVILLE, ENA, administrateur de l'Etat, préfet, représentant du gouvernement à Mayotte, ancien sous-préfet de Dunkerque et de Douai, ancien directeur de programme à la Commission de régulation de l'énergie (Cre), ancien directeur général de la Fondation du patrimoine, ancien directeur général de l'Agence de l'Outre-mer pour la mobilité, ancien collaborateur de MM. Christian ESTROSI et Yves JEGO aux Outre-mer; Guillaume CARDY, contrôleur général de la police nationale, chef de l'unité de recherche, d'assistance, d'intervention et de dissuasion (RAID) à la direction générale de la police nationale, ancien directeur départemental adjoint de la sécurité publique des Alpes-Maritimes, commissaire central adjoint de Nice; Eric FREYSSELINARD, ENA, administrateur de l'Etat, conseiller de coopération intérieure auprès de l'ambassadeur de France à Madrid, vice-président délégué de l'Association du corps préfectoral et des hauts fonctionnaires du ministère de l'Intérieur, ancien directeur de l'Institut des hautes études du ministère de l'Intérieur et des Outre-mer, ancien préfet de Meurthe-et-Moselle, de l'Aude et de la Haute-Saône, ancien directeur des stages de l'ENA, ancien collaborateur de M. Roger KAROUTCHI au secrétariat d'Etat chargé des Relations avec le Parlement, ancien collaborateur de MM. Nicolas SARKOZY au ministère de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales, et Patrick DEVEDJIAN au ministère délégué aux Libertés; Bertrand GAUME, préfet de la région Hauts-de-France, préfet de la zone de défense et de sécurité Nord, préfet du Nord, ancien préfet de l'Essonne et du Vaucluse, ancien directeur du cabinet de Mme Najat VALLAUD-BELKACEM, au ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ancien directeur du cabinet de M. Benoît HAMON au ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, après avoir dirigé son cabinet au ministère délégué à l'Economie sociale et solidaire; Pascal LE BORGNE, inspecteur général de la police nationale, directeur adjoint des ressources humaines à la Préfecture de police, ancien sous-directeur du soutien opérationnel à la direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne, ancien directeur territorial de la sécurité de proximité de Paris; Mmes Vanina NICOLI, administratrice de l'Etat, préfète, secrétaire générale de la préfecture du Rhône, préfète déléguée pour l'égalité des chances auprès de la préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes, préfète de la zone de défense et de sécurité Sud-Est, préfète du Rhône, ancienne sous-préfète du Havre, ancienne sous-directrice de la performance financière à la direction de l'évaluation de la performance et des affaires financières et immobilières au ministère, ancienne secrétaire générale du Service d'information du gouvernement, ancienne collaboratrice de Mme Cécile DUFLOT, au ministère de l'Egalité des territoires et du Logement; Virginie PERREY, commissaire divisionnaire de police, responsable de la sûreté et de lutte contre la fraude chez Keolis, ancienne attachée de sécurité intérieure à l'ambassade de France à Londres; Christine PILTANT, ENA, première conseillère de tribunal administratif et de Cour administrative d'appel, sous-directrice du droit d'asile et de la protection internationale à la direction de l'asile du ministère; MM. Jean-Cyrille REYMOND, inspecteur général de la police nationale, directeur zonal de la police nationale Sud-Ouest, ancien directeur départemental de la sécurité publique de la Haute-Garonne, ancien sous-directeur chargé des missions de sécurité à la direction centrale de la sécurité publique; Christophe REYNAUD, administrateur général de l'Etat, directeur de projet chargé de la déclinaison de la police de sécurité du quotidien auprès du secrétaire général du ministère, ancien directeur de projet, chargé du programme "administration numérique pour les étrangers en France" auprès du directeur général des étrangers en France, ancien collaborateur de MM. Brice HORTEFEUX et Claude GUEANT, Place Beauvau; Mme Béatrice STEFFAN, administratrice de l'Etat, préfète, secrétaire générale de la zone de défense et de sécurité de Paris, ancienne secrétaire générale de la préfecture de Seine-Maritime, sous-préfète de Rouen, ancienne secrétaire générale de la préfecture du Puy-de-Dôme; et M. Philippe TIRELOQUE, inspecteur général de la police nationale, directeur national de la sécurité publique au ministère, ancien directeur zonal de la sécurité publique Sud à Marseille, ancien directeur zonal de la sécurité publique Est.

Actu.fr (site web réf.) - Actu (FR)
28 août 2024 1317 mots
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28 août 2024 - 78actu (site web réf.)
À moins d'une heure de Strasbourg, ce château et son donjon se visitent gratuitement toute l'année
Aurelia Brachet

Par Aurelia Brachet Publié le 28 août 2024 à 18h33 ... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
23 septembre 2024 530 mots
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Diaporama. Au fil des Journées du patrimoine dans la région d'Obernai

Diaporama Au fil des Journées du patrimoine dans la région d'Obernai De nombreux sites étaient ouverts samedi 21 et dimanche 22 septembre dans la région d'Obernai, à l'occasion... Voir l'article

FranceTv Info (site web réf.) - France TV Info
25 octobre 2024 965 mots
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Rachida Dati veut une entrée payante à Notre-Dame de Paris : la cathédrale de Strasbourg bientôt concernée ?
Loic Schaeffer

La ministre de la culture, Rachida Dati, a suggéré que l'entrée à Notre-Dame de Paris devienne payante pour les touristes, ouvrant le débat sur la gratuité de l'accès... Voir l'article

L'Union (France)
ARN
PAGES LOCALES, samedi 17 février 2024 659 mots, p. ARN10

Patrimoine

Cette si chère église classée qui mérite bien plus d’un million de travaux

Virginie Kiefer

Leffincourt Le village possède une église classée. Mais la toiture donne des signes de faiblesses, des travaux d’ampleur doivent être engagés. Comme d’autres villages dans le même cas, la commune doit trouver des financements.

Virginie Kiefer

Le village de Leffincourt doit se lancer dans un immense chantier : la réfection de son église. Et comme d’autres collectivités, elle doit faire face à la fois à une volonté de sauvegarder les richesses du patrimoine religieux, et trouver le financement. « Il faut que nous intervenions sur la toiture, car la charpente vieillit et nous assistons à un déplacement du clocher », explique le maire Christophe Manceaux. La charpente du chœur est la partie la plus âgée, elle s’affaisse sur la voûte. Pour parvenir à régler ce problème, il faut déjà démarrer par la réfection de la toiture. L’église de Leffincourt, est inscrite au titre des Monuments historiques depuis 1948, les services ont proposé avec l’architecte des Bâtiments de France, des préconisations sur la toiture, qui doivent se réaliser en plusieurs phases. « La première des choses à faire, c’est de sauvegarder les murs peints avant d’entamer les gros travaux », explique le maire.

Des polychromies du XV e siècle ont été découvertes ainsi que des vestiges

de « bleu » du XVIII e siècle

C’est pourquoi, ces dernières semaines, une entreprise spécialisée venue d’Alsace a effectué des sondages sur ces murs. Sur les colonnes, sur la nef latérale, le transept. « Et dans le chœur, nous avons trouvé des vestiges de polychromie du XVe siècle », explique le maire. « Nous essayons de remettre à jour des litres funéraires, ce sont de grandes bandes noires qui traversaient l’église. Il y a quelques vestiges lacunaires dans le chœur », explique Anna Barcelonne, conservatrice restauratrice d’œuvre d’art pour l’entreprise Eschlimann. « L’idée est de comprendre les différentes campagnes de peinture, on voit des éléments floraux du XVe en rouge, quand on gratte progressivement au scalpel. Il y a du bleu aussi sur le lavabo-niche, ce qui correspond au XVIIIe siècle. Le but est de conserver ces vestiges selon les choix de la Drac. Et cela avant d’entreprendre les gros travaux de rénovation. Sous la voûte, on a du plâtre qui tombe, les vitraux sont fragiles aussi, mais magnifiques », ajoute la conservatrice. La mairie de Leffincourt a dû faire appel à une architecte qui a élaboré un dossier complet sur l’église.

Un appel aux dons

Une première tranche de travaux est évaluée à 600 000 euros. Le diagnostic réalisé sur les décors peints est de l’ordre de 30 000 euros. Une deuxième tranche a été évaluée à 460 000 euros et une dernière à 240 000 euros. Pour un montant total de 1,430 million. Une somme colossale pour le village. « C’est effectivement un coût insupportable pour la commune » , confirme Christophe Manceaux. « Nous pouvons dégager chaque année environ 60 000 euros en investissement pour le village. Mais nous avons encore d’autres projets importants, donc pour l’église, le maximum qu’on puisse atteindre c’est 15 000 euros. » L’idée est donc de faire un prêt. Et d’obtenir bien sûr des subventions. La fondation du patrimoine a été contactée. « Nous espérons aussi des dons pour une somme de 50000 à 100000 euros. »

Pour ce faire, le maire compte mettre sur pied des visites particulières. « Pourquoi ne pas imaginer mettre en valeur les donateurs par des ex-voto, nous allons sensibiliser la population en ce sens, sachant qu’il y a une baisse d’impôts pour les donateurs. » Mais c’est là un projet long et fastidieux. Christophe Manceaux ne cache pas la difficulté qui s’impose au village. « C’est une démarche ruineuse pour la commune, mais comment faire autrement si nous voulons sauvegarder notre patrimoine ? »

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28 juillet 2024 299 mots
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L'Est Républicain
Edition de Vesoul
Gray et environs, jeudi 11 juillet 2024 542 mots, p. EVES22

Val de Gray

Quatre chemins de randonnée en vue pour l’intercommunalité

Maxime Chevrier

Les amoureux de la marche vont être comblés. Dès la fin d’année à Pesmes, en 2025 du côté de Valay et Nantilly, puis à Chargey-lès-Gray, des tracés seront proposés au public. Les clins d’œil qui seront faits, à chaque fois, à la biodiversité et au patrimoine local, rappellent une volonté de valoriser le territoire.

Le dossier est plus qu’ouvert. « Il est bien avancé », s’accordent les services et les élus de la communauté de communes Val de Gray (CCVG). Il faisait partie des projets de mandature, avait été confirmé il y a deux ans et demi au moment de la déclinaison du projet de territoire de l’intercommunalité , et a fait l’objet de précisions, lors des conseils communautaires de février et de juin.

15 kilomètres à Valay et Nantilly

À ces occasions, les secteurs de Pesmes, Valay, Chargey-lès-Gray et Nantilly avaient été visés, pour l’implantation de chemins de randonnée pédestre. Le premier qui sera livré, avant la fin de cette année, sera celui de Pesmes. Et ce sentier de 6 kilomètres devrait valoir le détour. Après un départ au-dessus de la place des Promenades, ses futurs utilisateurs pourront ensuite arpenter le centre historique pesmois, avant de prendre la direction des Forges. En complément de ceux qui existent, des pupitres patrimoniaux seront installés pour permettre la meilleure présentation du site aux locaux, mais aussi aux touristes. « Car je suis persuadé que cette nouvelle offre séduira et attirera les touristes », souligne Alain Blinette.

Le président de la CCVG, convaincu que les habitants auront la possibilité, par le biais de cette création, « de redécouvrir leur territoire », voulait que l’investissement s’imbrique dans d’autres (biodiversité, patrimoine, sport-santé), qui sont au cœur du projet de territoire.

Une fois qu’ils seront finalisés, les tracés du côté de Valay et de Nantilly donneront aux marcheurs du grain à moudre. Pour chacun, ce seront 15 kilomètres de réjouissances. Avec trois boucles dans le secteur valaysien, pour des départs côté Valay et La Résie-Saint-Martin. La possibilité sera offerte de traverser le hameau de Sainte-Cécile ou de se rapprocher de l’ancienne voie ferrée, dans un secteur plus forestier, mais aussi d’enchaîner ces trois boucles, reliées, pour les plus sportifs.

À Nantilly, où le patrimoine vernaculaire du village et sa biodiversité à travers ses bois seront en lumière, le circuit empruntera, dans sa partie nord, le tracé du Chemin de Compostelle. « Les sentiers sont validés. Il restera à inclure le mobilier », confie Céline Fahy.

Passionnée, la cheffe de projet développement touristique de la CCVG entrevoit la finalisation sur ces dossiers. Ces derniers temps, ils ont été facilités par le fait que l’essentiel des tracés se situait sur des terrains communaux, ainsi que l’avait rappelé le mois dernier Olivier Vuillier, le vice-président en charge du développement touristique. Ceci n’empêchera pas qu’il faudra encore un peu de travail pour achever la réalisation à Chargey-lès-Gray. Là aussi, la boucle mettra en relief le beau patrimoine communal.

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19 octobre 2024 240 mots
Dannemarie. Le Mémorial de Haute-Alsace accueille son 5 000e visiteur

L’association Devoir de mémoire et patrimoine a enregistré la venue au Mémorial de Haute-Alsace, à Dannemarie, du 5 000e visiteur de l’année lors Dannemarie Le Mémorial de Haute... Voir l'article

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3 juin 2024 201 mots
Patrimoine. Un prix européen pour les Châteaux forts d’Alsace

Patrimoine Un prix européen pour les Châteaux forts d’Alsace Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 17:05 ... Voir l'article

Sud Ouest – Pays Basque / Béarn
« Sud Ouest » et vous, mardi 30 janvier 2024 772 mots, p. 44
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29 janvier 2024 - Sud Ouest (site web)
30 janvier 2024 - Sud Ouest - Landes Sud Ouest - Charente-Maritime Sud Ouest - Dordogne Sud Ouest - Bordeaux Agglo Sud Ouest - Sud-Gironde

«La Cité du vin a su s’adapter,ce type de lieu doit se réinventer»

Recueilli par César Compadre

Unique au monde, le musée bordelais, qui a accueilli 385000visiteurs l’an dernier, achève de gros investissements. Presque huit ans après son ouverture, son directeur Philippe Massol fait le point

Avant-gardiste

Fruit de septans de gestation –Philippe Massol a commencé à y travailler en 2009–, la Cité du vin a ouvert le 1erjuin 2016 dans le quartier de Bacalan, au nord de Bordeaux. Avec un investissement de 81millions d’euros, la mairie en est propriétaire. Son objectif est de «défendre, sauvegarder, valoriser et transmettre le patrimoine culturel, universel et vivant que représente le vin». Ici, aucun vieux sécateur ni fût usagé mais du numérique, des images, des senteurs et autres dégustations. Une conception avant-gardiste unique au monde et à grande échelle (13500m² sur huit étages). Histoire, géographie, travail des vignerons, types de vin et associations avec des mets, tout y est, souvent de façon ludique et interactive. Le lieu est exploité par une fondation présidée par Sylvie Cazes, viticultrice à Saint-Émilion.

En 2023, nous avons reçu 385000visiteurs (à 22euros l’entrée), en étant fermé en janvier pour travaux. Il faut ajouter à cette fréquentation grand public 5000 professionnels (entreprises, associations) qui ont privatisé des activités (ateliers dégustation…), en utilisant parfois notre auditorium de 250places. Les visiteurs sont étrangers à 51%, et 11% sont des locaux. Des chiffres globalement stables. Nous avons aussi un millier d’abonnés qui peuvent venir à tous nos événements.

Hors Covid, nous sommes tous les ans sur la crête des 400000visiteurs et, dans neuf cas sur dix, ils viennent pour la première fois. Bordeaux attire du monde et la Cité en bénéficie. Nous sommes un élément de l’attractivité de la ville, avec 2,7millions de personnes reçues depuis notre ouverture, en provenance de 180pays. C’est le quatrième musée le plus visité du pays, hors Île-de-France. C’est important car la billetterie représente 70% de nos rentrées financières.

Oui. Nous ne sommes pas dans un modèle culturel –très fréquent par ailleurs– qui s’appuie sur des subventions. Notre fondation, qui emploie 160 ETP [équivalents temps plein, NDLR], doit subvenir à ses besoins. Au-delà de la billetterie, la privatisation des espaces (pour 10%), la boutique (10%) et le mécénat (10%) sont nos autres ressources financières. Nous avons pu passer les années 2020 et 2021 (Covid) grâce à nos réserves. La Cité du vin a su s’adapter et nous venons de mener de gros investissements.

Elle participe également au renouveau de tout le quartier de Bacalan, où l’on trouve des sièges d’entreprises (Crédit agricole…), des hôtels et autres commerces. Non loin de nous, les Bassins des lumières [à la base sous-marine] sont le site culturel le plus visité de la ville (755000 entrées en2023).

Nous avons investi 7millions d’euros en 2022 et 2023 pour moderniser nos outils (billetterie, informatique…) et notre offre culturelle. D’abord en revoyant la scénographie de certains des 18modules de notre exposition permanente, le cœur de notre activité (deuxième étage). Là où l’on survole les vignobles, où l’on comprend les terroirs du monde, où l’on se met symboliquement à table. Ensuite, en créant «Via Sensoria», un parcours sensoriel de dégustation (premier étage, quatre vins dégustés) qui a reçu 24000visiteurs pour sa première année(1). Cet investissement a été possible grâce à une importante subvention européenne (50% du montant). Nos types de lieux culturels doivent se réinventer tous les dix ans environ. Là, nous avons pris un peu d’avance.

En 2024 et 2025, on va capitaliser sur tout ce que l’on vient de faire. Peut-être aussi pour reconstituer des réserves. Nous proposerons toujours une programmation culturelle riche (conférences, dégustations, films, rencontres…) et «Via Sensoria» aura vocation à voyager dans d’autres lieux. Le grand hall d’entrée abritera également des expositions. Grâce à notre savoir-faire accumulé depuis bientôt huit ans, nous allons participer à la création d’une cité du vin en Alsace, en partenariat avec l’interprofession (Civa). Un lieu privé (1000m²), avec une ouverture prévue en 2025.

Et notre collaboration pour une cité du vin à Pékin (Chine), initiée il y aquatre ans, est toujours en cours (investissement de 50millions d’euros). La construction du bâtiment avance bien et c’est la municipalité de la ville qui en prend la charge. En interne, nous menons par ailleurs une démarche RSE [responsabilité sociétale des entreprises] qui va bien nous occuper.

«Grâce à notre savoir-faire, nous allons participer à la création d’une cité du vin en Alsace»

Le Populaire du Centre
Haute-Vienne
Haute Vienne, dimanche 31 mars 2024 547 mots, p. Pop87-10

En 1569, le duc de Deux-Ponts, Wolfgang von Zweibrücken, massacre la population à Aureil

L'autre massacre du 10 juin, à Aureil

Si le 10 juin 1944 restera à jamais gravé dans les mémoires des Limousins et de la population d'Oradour-sur-Glane, le 10 juin 1569 est une date toute aussi sinistre. Ce jour-là, la population d'Aureil, en Haute-Vienne, fut en effet décimée par Wolfgang von Zweibrücken, duc de Deux-Ponts.

Petit retour en arrière. Le 13 mars 1569, en pleine guerre de religions, les Huguenots sont défaits à Jarnac, en Charente. Complètement démunis, ils sollicitent les princes protestants allemands, mieux préparés et surtout plus nombreux que l'armée commandée par Louis 1 er , prince de Condé.

Les moines paient le plus cher tribut : certains sont noyés dans les étangs environnants

À la tête de 20.000 hommes, Wolfgang von Zweibrücken décide de passer à l'action. Sa funeste épopée commence à Aubepierre, en Creuse, où il ravage l'abbaye, se poursuit à Bénévent, toujours en Creuse, donc, et se termine à Aureil, le 10 juin. Le massacre fut terrible, la population catholique décimée. Et ce sont les moines qui paient le plus cher tribut. Certains sont noyés dans les étangs environnants.

Mais, puni peut-être par le sort, le duc décède le lendemain, à Nexon, victime d'une fièvre violente.

Wolfgang von Zweibrücken était né le 26 septembre 1526 à Deux-Ponts, ville allemande. Il était le fils de Louis II de Bavière et d'Elisabeth de Hesse. Duc palatin, autrement dit officier du palais impérial de Neubourg, Deux-Ponts et Soulzbach, près de Strasbourg, il conduit dès 1560 les protestants allemands dans les guerres de religion. Bien décidé à soutenir les protestants français, il prend la tête d'une troupe composée de mercenaires. Il se distingue en Bourgogne et dans les provinces du centre de la France dont la Creuse et une grosse partie de la Haute-Vienne.

À Châlus

Outre les populations, qu'il n'hésite pas à décimer, ce duc allemand s'attaque aussi aux abbayes et aux églises. En juin 1569, il arrive à Châlus où il rejoint les troupes de François de Coligny, fils de l'amiral Gaspard de Coligny et chef de file des protestants.

Après son détour meurtrier à Aureil, il arrive à Nexon où il décède donc sous les coups d'une subite et violente fièvre. Or, cette brutale et inattendue disparition désorganise les troupes. Très vite, son corps est transféré en Allemagne. Aujourd'hui, il repose en l'église du château de Meisenheim.

L'historien et archéologue Jean-Laurent Vonau s'est intéressé à ce personnage et notamment sa famille qui a joué un rôle important dans l'histoire de l'Allemagne. Il évoque dans ses écrits les conséquences de cette disparition qui a provoqué une redistribution des cartes.

Possessions en Alsace

« À son décès, ses possessions sont partagées entre ses fils. Le duché de Neubourg, que les Deux-Ponts ont reçu de l'électeur Palatin Othon-Henri du Palatinat, par le biais du traité de Heidelberg, revient au fils aîné de Wolfgang. Il hérite de tout sauf, sauf de la partie du duché autour de Soulzbach. Celle-ci échoue à Othon », explique Jean-Laurent Vonau.

Le comté de Vohenstrauss revient lui au plus jeune, Frédéric, tandis que le duché de Deux-Ponts, patrimoine originel de cette branche, est attribué à Jean. Au fil des ans, cette dynastie finit par obtenir de multiples possessions en Alsace.

Jean-François Julien

Le Courrier de l'Ouest
Nord Anjou ; Saumur
Baugeois Vallée, lundi 30 septembre 2024 687 mots, p. Le Courrier de l'Ouest Nord Anjou_9
Aussi paru dans
29 septembre 2024 - Le Courrier de l'Ouest (site web)

L’orgue restauré bientôt réinstallé

Agathe LE NUEFF

Lancée en 2019, la restauration de l’orgue de Cheviré-le-Rouge a connu de nombreuses péripéties. Aujourd’hui, le projet touche à sa fin. L’instrument devrait réintégrer l’église début novembre.

D’ici quelques semaines, l’orgue de Cheviré-le-Rouge devrait enfin retrouver son écrin de l’église Saint-Médard. L’heureux épilogue d’un feuilleton à rebondissements.

Lancé en novembre 2019, le projet de restauration, mené par l’association des Amis de l’orgue de Cheviré-le-Rouge et soutenu par la Ville de Baugé-en-Anjou, a rencontré de nombreux obstacles. Entièrement démonté, l’instrument est d’abord envoyé chez une factrice d’orgues, dans le Tarn-et-Garonne. Puis, plus rien. Le cahier des charges n’étant pas respecté, le contrat est résilié et l’orgue rapatrié, en février 2022, en quelques milliers de pièces détachées.  Il a alors fallu se mobiliser pour que la Ville relance un appel d’offres , raconte Denis Epié, président de l’association. À l’automne 2023, le marché est attribué à l’entreprise Hubert Brayé, en Alsace.

Parallèlement, un comité de pilotage est créé autour de Roland Galtier, technicien conseil agréé par la Direction régionale des affaires culturelles (Drac). Celui-ci se réunit tous les deux mois,  avec un objectif fort : amener le projet à son terme .

Le buffet fabriqué bénévolement

Dans le même temps, Les Amis de l’orgue entrent en contact avec Florian Proust, ébéniste à Baugé. Grand amoureux du patrimoine, ce dernier accepte volontiers de rejoindre l’aventure. Il propose de réaliser, bénévolement, le buffet.  J’ai rapidement rencontré Hubert Brayé. On était complètement en phase sur la fabrication. Lui, s’occupe de la partie mécanique intérieure, moi de l’habillage , indique l’ébéniste.

 À partir de ce moment, le projet a basculé. On avait devant nous des professionnels passionnés et rigoureux, nous savions que nous étions sur la bonne voie , s’enthousiasme Denis Epié.  C’est aussi un magnifique cadeau que Florian nous a fait, cela a permis de réduire considérablement la facture.  Celle-ci s’élève au total à 144 000 €. Baugé-en-Anjou y participe à hauteur de 96 000 €, la Fondation du patrimoine à hauteur de 21 600 €, le reste est à la charge de l’association.

Aujourd’hui, la restauration touche à sa fin. Jeudi 26 septembre, des élus de Baugé-en-Anjou sont venus à l’atelier de Florian Proust constater l’avancée du chantier. L’impressionnant buffet en bois de chêne, d’une hauteur de 7,20 mètres, est presque terminé.  Ça représente sans doute entre 1 200 et 1 400 heures, sur notre temps libre. C’est beaucoup de travail mais c’est vraiment très enthousiasmant. C’est aussi valorisant pour mon entreprise et j’espère avoir l’occasion de refaire une telle œuvre , continue l’ébéniste.

Une fois enduit d’une patine de finition, le buffet de l’orgue sera soigneusement emballé, avant d’être déposé dans l’église Saint-Médard, dès la fin octobre. Suivra immédiatement le montage de la partie instrumentale par le facteur d’orgue.  Il faut compter deux semaines de montage, puis trois semaines d’harmonisation. 

Un concert dimanche 6 octobre

En attendant, les amateurs de musique sont invités à un concert, dimanche 6 octobre, dans le cadre du troisième festival Orgues en Anjou. À l’initiative des Amis de l’orgue de Cheviré et de leurs homologues de Saint-Macaire-en-Mauges, l’événement a pour vocation  de mettre en valeur le patrimoine rural et d’amener de la musique de qualité en milieu rural , souligne Denis Epié.

Pour ce premier concert de la saison, l’ensemble professionnel Les Cantates Spirituelles, réunissant une cantatrice, une violoniste, un violiste et une claveciniste, donnera un programme intitulé « L’Europe du Baroque ».

Puis, 2025 marquera l’inauguration de l’orgue restauré, avec des concerts et diverses festivités.

Concert dimanche 6 octobre à 16 heures en l’église de Cheviré-le-Rouge. Participation libre.

Cet article est paru dans Le Courrier de l'Ouest

Ouest-France
Angers, Segré
Angers, jeudi 22 février 2024 657 mots, p. OF Angers Segré_10
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29 septembre 2024 - Le Courrier de l'Ouest (site web)

Maison bleue : dans les coulisses de sa restauration

L’édifice de la rue d’Alsace et du boulevard Foch, classé aux monuments historiques, est en restauration depuis janvier 2023. Visite guidée au cœur d’un chantier plein de surprises.

Reportage

Derrière les voiles blancs de protection, la Maison bleue, construite en 1929 à Angers, retrouve peu à peu l’éclat de sa jeunesse. En grimpant les 13 étages de l’échafaudage, le dégradé de mosaïque – du beige au bleu foncé – se dévoile un peu plus à chaque palier, d’un teint encore inédit.

Un spectacle permis dès que la façade s’est vue retirée, en mai dernier, la toile de protection blanchâtre qui y était apposée depuis les années 80. « À l’époque, on craignait que la mosaïque ne tombe. Mais le film avait terni et commençait à jaunir », se souvient François Jeanneau, architecte en chef du chantier.

Fissures et infiltrations

Malgré la splendeur retrouvée de la devanture, de plus près, le tableau est moins homogène. À plusieurs endroits, des carreaux de mosaïque dessinés par le célèbre artiste Isidore Odorico pendant l’entre-deux-guerres, manquent.

Certains se sont décollés à cause des infiltrations d’eau, d’autres étaient situés sur des fissures. D’autres, encore, se sont cassés au fil du temps et nécessitent d’être remplacés. Des sondages sont menés sur les pièces encore accrochées, pour évaluer leur état.

Sur l’entièreté des 25 m de hauteur du bâtiment, les balcons portent eux aussi les stigmates des infiltrations d’eau. « C’est la difficulté principale du chantier, car il y avait des choix techniques importants à faire »,explique l’architecte. Particulièrement exposés à la pluie, le béton s’y effrite et les ferrailles de l’armature et des garde-corps ont rouillé et gonflé.

Les études préliminaires, menées en amont de la restauration, n’avaient pas pris en compte un tel niveau de dégâts. Le chantier a donc pris du retard. La première phase des travaux, menée du côté de la rue d’Alsace avant de basculer sur le boulevard Foch, devait initialement se terminer en décembre. Ce sera pour plus tard…

« Pas un chantier facile »

Car le travail des ouvriers nécessite une grande minutie, particulièrement du côté de la mosaïque. Pour remplacer les carreaux perdus, les derniers stocks d’Odorico sont utilisés, mais ils restent insuffisants.

Les chutes des découpes sont gardées avec précaution et, pour le reste, il faut trouver des pièces qui ressemblent aux anciennes. « Techniquement, ce n’est pas un chantier facile car on est plus dans le décor que dans le gros œuvre », observe François Jeanneau.

Il faut également agir en profondeur du côté de la maçonnerie pour garantir la tenue de l’édifice, menacé par les infiltrations. L’acier du béton armé ayant rouillé, les maçons collaborent avec les mosaïstes pour retirer le décor, traiter l’acier, couler du béton puis replacer les carreaux.

Le tout, en ayant pris soin de prendre en photo l’assemblage précédent, pour reproduire à l’identique. « C’est de la chirurgie. On fait du gros œuvre dans du petit œuvre », analyse Damien Jamin, maçon.

Un lot de couverture s’ajoute au chantier, pour faciliter l’écoulement de l’eau sur la durée. Des gouttières plus larges ont été installées et de nouvelles descentes d’eau pluviales ont été créées.

Le montant initial des travaux, financés par le Loto du patrimoine et les pouvoirs publics, s’élevait à plus d’1,5 million d’euros. Les imprévus liés à la météo et aux infiltrations ont fait grimper le budget et les délais.

De quoi agacer la copropriété de ce bâtiment privé, à l’origine du chantier de rénovation. « Un chantier sur un bâtiment historique, on ne sait jamais ce que l’on découvre,commente François Jeanneau. Les montants et les délais sont parfois à recalculer ». Dont acte.

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22 septembre 2024 1248 mots
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22 septembre 2024 - France Info (site web réf.)
INSOLITE. 3,5 millions de documents, 70 km de rayonnages : découvrez les coulisses d'une des plus grandes bibliothèques de France
Éric Vial

Strasbourg, capitale mondiale du livre 2024, est le siège de la Bibliothèque nationale et universitaire. La BNU est la seule bibliothèque française, avec la Bibliothèque de France, à détenir le label... Voir l'article

Le Progrès (Lyon)
Edition du Jura
Actu | jura et région, dimanche 13 octobre 2024 575 mots, p. LCHJ11

Ils ont choisi le Jura Dole

Parti de Saxe, le chef allemand Stephan Geipel a ouvert son restaurant à Dole

De notre correspondant Léandre Morand

À première vue, rien ne le prédestinait à atterrir dans le Jura : le chef cuisinier Stephan Geipel, a en effet grandi dans une petite ville est-allemande près de la frontière tchèque et connaissait à peine quelques mots de français. Il est pourtant depuis dix ans chef cuisinier au restaurant dolois, Le Gustalin.

Avec son épouse Laëtitia Geipel, Stephan Geipel a repris, en juin 2014, le restaurant Le Gustalin, à Dole. Pourtant, comme son nom peut le laisser présager, le chef cuisinier n’est pas originaire du Jura, mais de la Saxe, en Allemagne. C’est dans cette région de l’ancienne RDA que Stephan Geipel a grandi et effectué son apprentissage de 2000 à 2003 avant de partir pour son service militaire à Hanovre.

Puis, en 2007, il quitte l’Allemagne, mais pas encore pour la France : il part faire la saison d’été dans la station suisse de Saint-Moritz. C’est là-bas qu’on lui propose un poste à Bagnols-sur-Cèze, dans le Gard.

« En français, je ne connaissais que ‘’bonjour’’ et les chiffres »

« En français, je ne connaissais que ‘’bonjour’’ et les chiffres », se remémore le cuisinier. Quelques Suisses, Autrichiens ou Allemands travaillent avec lui dans l’établissement mais Stephan Geipel est en revanche le seul germanophone en cuisine et doit apprendre le français à la hâte.

De Bagnols-sur-Cèze, il débarque ensuite à Avignon où il rencontre Laëtitia, sa future épouse. Cette dernière est originaire de Quingey, dans le Doubs. Pour autant, le couple ne retourne pas tout de suite en Franche-Comté, mais part pour Courchevel, puis l’Alsace. Et ce n’est qu’à la naissance de leur premier enfant qu’ils décident de revenir dans la région et de lancer leur propre affaire : « On souhaitait trouver un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, mais sans ma femme je ne me serai jamais lancé ! »

« La ville fait beaucoup pour allier patrimoine et gastronomie »

Le couple cherche alors dans le Doubs et dans le Jura. « Avec ses petites ruelles, Dole nous rappelait Avignon et ça nous a beaucoup plu, indique Stephan Geipel. On est sur un axe nord sud avec beaucoup de passage, et la ville fait beaucoup pour allier patrimoine et gastronomie. » Le Gustalin, ouvert depuis déjà trois ans était alors en vente : « Ça marchait bien et la taille du restaurant, pas trop grand, nous convenait bien. »

En juin 2014, Le Gustalin rouvre avec pour créneau la bistronomie, qui combine la décontraction d’un bistro tout en gardant les bases de la cuisine gastronomique. Tout est fait maison et en privilégiant des produits locaux ou régionaux, avec parfois dans le menu du jour en hiver, un petit retour à la gastronomie d’outre-Rhin, avec du goulash de Hongrie, des knödels et bien sûr de la choucroute. « Je pense bientôt faire de la soljanka, c’est une soupe traditionnelle ukrainienne, mais qui est aussi très populaire en ex-RDA », dévoile le chef cuisinier, qui n’a finalement la nostalgie de son pays qu’à Noël. « Dans ma région, on a une très grande tradition de Noël, avec beaucoup de décorations, des marchés, et on mange beaucoup de stollens ! »

Easybourse (site web réf.) - Easy Bourse
25 juillet 2024 274 mots
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22 septembre 2024 - France Info (site web réf.)
Actualités des OPCVM - EasyBourse, toute l'actualité des SICAV et FCP

Gestion de patrimoine: Crystal rachète trois sociétés AOF - Tous droits réservés. (AOF) - Le groupe Crystal annonce qu?il poursuit sa stratégie de croissance externe avec l?acquisition de trois sociétés de... Voir l'article

Ouest-France
Quimperlé, Concarneau
Concarneau et sa région, mercredi 23 octobre 2024 530 mots, p. OF Quimperlé - Concarneau_14

L’histoire de la commune à travers le noms des rues

L’association Histoire et patrimoine du pays de Rosporden présentera une exposition, samedi 2 et dimanche 3 novembre, sur l’origine et les évolutions des noms des rues.

Après trois ans de travail minutieux, l’association Histoire et patrimoine du pays de Rosporden (HPPR) présentera une exposition de vingt-sept panneaux illustrés de photos et un diaporama. Michel Quinet, le président d’HPPR, précise que l’accent a été mis sur les noms de rues qui, au début, désignaient quelque chose de précis comme la rue du Four qui conduisait au four.

« L’objectif était de restituer l’histoire de ces rues et places, explique René Landrain, un des bénévoles qui a travaillé sur le projet. La place de Verdun, par exemple, s’est appelée Place aux chevaux. C’est là que se passait la vente des canassons à partir de 1871. Elle a été renommée la place de Verdun en 1921. Le chemin de la fontaine était ainsi désigné étant donné qu’il menait à la fontaine de la vierge. » Aujourd’hui, le chemin est devenu la rue Alsace-Lorraine.

Des noms ridicules

Un tas d’autres noms de lieu sont évoqués dans l’exposition : ceux baptisés d’après des personnalités — tendance apparue à partir du XIX e siècle — ou encore les rues et place au nom commun. « Lors du conseil municipal de 1920, des noms de rues ont été désignés comme ridicules et il a été décidé qu’il fallait les changer comme la place au beurre », détaille Florence Delneufcourt, bénévole.

« On a surtout évoqué les rues de l’ancien centre-ville sachant qu’après la guerre 1914-1918, de nombreuses rues ont changé de nom »,souligne Patrick Lebègue, autre bénévole, précisant que l’association a fait le choix d’écarter les rues ne comportant aucun intérêt comme celles portant des noms de fleurs.

Cette exposition est aussi l’occasion de découvrir de multiples anecdotes sur l’histoire de la ville. Par exemple, en référence à la rue du docteur Herland, ancien maire de Rosporden, HPPR raconte : « Hippolyte Le Bas, dont la mère est décédée à Rosporden, avait fait un don à la commune de 100 000 francs. Cela représentait une dizaine de fois le budget communal. Le maire Herland avait alors utilisé cet argent pour créer un bureau de bienfaisance qui est l’ancêtre du centre communal d’action sociale. »

Une conférence sur le cadastre napoléonien

Par ailleurs, une conférence, en lien avec le bicentenaire du cadastre napoléonien, sera également organisée. «  On voit l’évolution des rues de Rosporden grâce à ce document très fiable. Ce cadastre est accompagné des états de section. Ce sont de grands registres qui indiquent les numéros de parcelles et leurs noms. » Un livre sera également mis en vente. «  L’exposition est un peu le résumé de ce livre », indique l’association.

Samedi 2 et dimanche 3 novembre, de 10 h à 19 h, au centre culturel de Rosporden. Conférence, le dimanche, à 16 h.

Cet article est paru dans Ouest-France

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1 juillet 2024 341 mots
Franck BURCKEL - La Seigneurie

Découvrez La seigneurie, à Andlau, centre d'interprétation du patrimoine de la Communauté de Commune du Pays de Barr. Entdecken Sie La Seigneurie in Andlau, das Interpretationszentrum des Kulturerbes der Gemeinde... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
28 décembre 2024 1679 mots
Rétrospective 2024. Les vidéos YouTube sur l’Alsace les plus vues de l’année

Rétrospective 2024 Au sommaire du dossier 1 Les vidéos YouTube sur l’Alsace les plus vues de l’année ... Voir l'article

Aujourd'hui en France
Edition Principale
_24 Heures en Region, dimanche 5 mai 2024 550 mots, p. AUJM18
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5 mai 2024 - Le Parisien (site web)

L'incroyable musée de Jean-Paul

Bas-rhin|Passionné par sa région et ardent défenseur de son histoire, Jean-Paul Koebel vient d'inaugurer un musée du patrimoine alsacien au sein de sa « maison château » à Gougenheim.

Martin Antoine

Entrer chez Jean-Paul Koebel, c'est mettre les pieds à l'intérieur d'une improbable caverne d'Ali Baba. « Depuis l'âge de 13 ans, je collectionne des objets en tout genre du patrimoine alsacien. J'en ai plus de 3 000 », lance avec fierté le sexagénaire. Une impressionnante collection que l'ancien paysagiste a décidé de dévoiler au public.

« J'ai créé un musée du patrimoine alsacien* dans ma demeure de Gougenheim (village alsacien situé à 25 km au nord-ouest de Strasbourg). Mon trésor est réparti en sept annexes selon l'utilité des objets », explique Jean-Paul Koebel. Le parcours de la visite débute avec la partie outillage et jardinerie. Des centaines d'objets s'amoncellent dans cette pièce, dont certains rarissimes, comme ce coupe-paille de 1902. « Cet outil servait à broyer les pailles de céréale pour réaliser du torchis », précise ce grand-père de 65 ans.

Une machine du début du XX e siècle est entreposée à côté d'une machine à tabac et d'une machine à vent. Des objets que Jean-Paul Koebel a chiné dans de nombreuses brocantes et vide-greniers de la région. « Ma collection est connue dans toute l'Alsace, et il arrive qu'on m'offre des objets. La semaine dernière, une habitante de Saverne m'a ainsi apporté trois mangeoires de 1920 », se félicite-t-il. Il nous emmène ensuite dans une dépendance où sont exposés d'anciens jouets. « C'est le lieu préféré des enfants. On y trouve notamment des maisons de poupées typiquement alsaciennes de la fin du XIX e siècle et des patins en fer à trois roulettes des années 1920 », détaille notre hôte du jour.

Maison transformée en château médiéval !

Il faut toutefois traverser le très joli jardin sauvage de Jean-Paul Koebel pour trouver la collection dont il est le plus fier : des poteries de Soufflenheim et de Betschdorf. « Je possède des centaines de pots à lait typiquement alsaciens. Ceux de Soufflenheim vont sur le feu contrairement à ceux de Betschdorf, ce qui explique le prix de certaines pièces », confie-t-il. Certaines poteries travaillées et gravées peuvent ainsi grimper jusqu'à 300 € dans des vide-greniers. Des objets précieux qui ont pris place au sein du « grand musée », deux pièces dédiées aux arts de la table, aux celliers et garde-mangers. La vaisselle régionale du siècle dernier y est à l'honneur. Sans oublier la pharmacie où trônent des centaines de pots en verre ou en céramique. Le tout forme un musée exceptionnel que Jean-Paul Koebel a choisi de créer dans son habitation. « J'ai transformé la maison des mes parents en château médiéval en dressant un mur d'enceinte autour du bâtiment avec des tourelles. Les travaux ont duré dix-huit ans », développe celui qui a été épaulé par son épouse, ancienne maître d'oeuvre.

Ce lieu se visite chaque après-midi, uniquement sur réservation. « Je demande aux visiteurs de m'appeler le soir pour réserver au plus tard vingt-quatre heures à l'avance. Les groupes sont les bienvenus, et je demande une petite contribution financière à chacun. J'adore pouvoir faire le guide touristique », promet Jean-Paul.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
1 novembre 2024 198 mots
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5 mai 2024 - Le Parisien (site web)
Kembs. La Maison du patrimoine ouverte ce dimanche

Kembs La Maison du patrimoine ouverte ce dimanche J.-L.N. - Aujourd'hui à 18:26 ... Voir l'article

Ouest-France
Lorient
Lorient, mercredi 17 juillet 2024 389 mots, p. OF Lorient_10

Nos idées de sorties pour ce mercredi

Un concert à la basilique, un marché nocturne ou la découverte d’une rade : que faire aujourd’hui dans le pays de Lorient ?

1  Visiter un abri de guerre à Lorient

Sous la place Alsace-Lorraine, en plein cœur de Lorient se cache un abri anti-bombes. Construit pendant la Seconde Guerre mondiale, il peut accueillir jusqu’à 400 personnes.

De 14 h à 18 h, le lieu ouvre ses portes. Entrée de l’abri place Alsace-Lorraine. Tarifs : 4 € pour les adultes, gratuit pour les moins de 12 ans. Durée de visite libre. Billetterie sur place et en ligne, sur le site patrimoine.lorient.bzh.

2  Flâner en musique au marché de Larmor-Plage

À Larmor-Plage, le marché nocturne de Toulhars reprend du service pour la saison estivale. Ce mercredi, à 18 h, le groupe les Playbobyl donnera un concert itinérant sur le marché.

Rendez-vous tous les mercredis de l’été de 17 h à 23 h sur le boulevard de Toulhars. Concert gratuit des Playbobyl, à 18 h.

3  Découvrir la rade entre Lorient et Locmiquélic

Les médiateurs de l’Espace des sciences et de la Maison de la mer proposent une découverte itinérante de la rade de Lorient. Au programme, traversée commentée en bateau-bus entre Lorient et Locmiquélic et parcours au fort de Pen Mané pour découvrir l’univers de la rade. Accessible aux enfants à partir de 6 ans.

Départ à 14 h 15, du quai des Indes. Plein tarif : 8, 50 €. Tarif réduit : 5,50 €. Réservation obligatoire en ligne, sur le site lorientbretagnesudtourisme.fr.

4  Assister à un concert d’orgue et de violon à Hennebont

Le duo orgue et violon Alma Vibrante se produit à la basilique Notre-Dame-de-Paradis, à Hennebont à 20 h 30.

Participation libre. Concert d’une heure suivi d’un pot de l’amitié.

5  Découvrir la biodiversité microscopique à Riantec

À la maison de l’île Kerner, à Riantec, atelier pêche à pied suivi d’une observation au microscope d’une goutte d’eau. Prévoir des bottes !

Départ à 14 h 30. Tarifs : 5,50 € pour les adultes, 3,30 € pour les enfants, 15 € pour une famille. Réservation en ligne sur le site lorientbretagnesudtourisme.fr.

Cet article est paru dans Ouest-France

L'Union (France)
ARD
PAGES LOCALES, samedi 17 février 2024 659 mots, p. ARD22

Patrimoine

Cette si chère église classée qui mérite bien plus d’un million de travaux

Virginie Kiefer

Leffincourt Le village possède une église classée. Mais la toiture donne des signes de faiblesses, des travaux d’ampleur doivent être engagés. Comme d’autres villages dans le même cas, la commune doit trouver des financements.

Virginie Kiefer

Le village de Leffincourt doit se lancer dans un immense chantier : la réfection de son église. Et comme d’autres collectivités, elle doit faire face à la fois à une volonté de sauvegarder les richesses du patrimoine religieux, et trouver le financement. « Il faut que nous intervenions sur la toiture, car la charpente vieillit et nous assistons à un déplacement du clocher », explique le maire Christophe Manceaux. La charpente du chœur est la partie la plus âgée, elle s’affaisse sur la voûte. Pour parvenir à régler ce problème, il faut déjà démarrer par la réfection de la toiture. L’église de Leffincourt, est inscrite au titre des Monuments historiques depuis 1948, les services ont proposé avec l’architecte des Bâtiments de France, des préconisations sur la toiture, qui doivent se réaliser en plusieurs phases. « La première des choses à faire, c’est de sauvegarder les murs peints avant d’entamer les gros travaux », explique le maire.

Des polychromies du XV e siècle ont été découvertes ainsi que des vestiges

de « bleu » du XVIII e siècle

C’est pourquoi, ces dernières semaines, une entreprise spécialisée venue d’Alsace a effectué des sondages sur ces murs. Sur les colonnes, sur la nef latérale, le transept. « Et dans le chœur, nous avons trouvé des vestiges de polychromie du XVe siècle », explique le maire. « Nous essayons de remettre à jour des litres funéraires, ce sont de grandes bandes noires qui traversaient l’église. Il y a quelques vestiges lacunaires dans le chœur », explique Anna Barcelonne, conservatrice restauratrice d’œuvre d’art pour l’entreprise Eschlimann. « L’idée est de comprendre les différentes campagnes de peinture, on voit des éléments floraux du XVe en rouge, quand on gratte progressivement au scalpel. Il y a du bleu aussi sur le lavabo-niche, ce qui correspond au XVIIIe siècle. Le but est de conserver ces vestiges selon les choix de la Drac. Et cela avant d’entreprendre les gros travaux de rénovation. Sous la voûte, on a du plâtre qui tombe, les vitraux sont fragiles aussi, mais magnifiques », ajoute la conservatrice. La mairie de Leffincourt a dû faire appel à une architecte qui a élaboré un dossier complet sur l’église.

Un appel aux dons

Une première tranche de travaux est évaluée à 600 000 euros. Le diagnostic réalisé sur les décors peints est de l’ordre de 30 000 euros. Une deuxième tranche a été évaluée à 460 000 euros et une dernière à 240 000 euros. Pour un montant total de 1,430 million. Une somme colossale pour le village. « C’est effectivement un coût insupportable pour la commune » , confirme Christophe Manceaux. « Nous pouvons dégager chaque année environ 60 000 euros en investissement pour le village. Mais nous avons encore d’autres projets importants, donc pour l’église, le maximum qu’on puisse atteindre c’est 15 000 euros. » L’idée est donc de faire un prêt. Et d’obtenir bien sûr des subventions. La fondation du patrimoine a été contactée. « Nous espérons aussi des dons pour une somme de 50000 à 100000 euros. »

Pour ce faire, le maire compte mettre sur pied des visites particulières. « Pourquoi ne pas imaginer mettre en valeur les donateurs par des ex-voto, nous allons sensibiliser la population en ce sens, sachant qu’il y a une baisse d’impôts pour les donateurs. » Mais c’est là un projet long et fastidieux. Christophe Manceaux ne cache pas la difficulté qui s’impose au village. « C’est une démarche ruineuse pour la commune, mais comment faire autrement si nous voulons sauvegarder notre patrimoine ? »

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
14 octobre 2024 393 mots
Stetten. La Fondation du patrimoine soutient la rénovation de l’ancienne maison curiale

Stetten La Fondation du patrimoine soutient la rénovation de l’ancienne maison curiale Grande première dans le Sundgau rhénan : samedi 12 octobre, Claude Gasser, délégué régional adjoint, a remis à Marine... Voir l'article

Sud Ouest - Béarn et Soule
Béarn et Soule, mardi 4 juin 2024 539 mots, p. 11

La maison Jeanne-d’Albret gagnera-t-elle les 100000€?

Grand Prix du patrimoine et tourisme local

Le monument en restauration d’Orthez, siège du musée du Protestantisme béarnais, représente la Nouvelle-Aquitaine parmi 13 projets retenus en France métropolitaine. C’est le public qui vote

Vous avez jusqu’au dimanche 30juin pour voter en faveur du monument historique de France que vous souhaitez voir bénéficier d’une jolie enveloppe pour sa restauration. La Fondation du patrimoine, en partenariat financier avec la plateforme de réservation en ligne Airbnb, a lancé le Grand Prix du patrimoine et tourisme local: 13sites ont été sélectionnés – un dans chaque région métropolitaine. «Seul celui qui obtiendra le plus grand nombre de votes du public remportera la somme de 100000euros, ont révélé les organisateurs ce lundi 3juin. Votez pour défendre et préserver votre patrimoine régional!»

Or, en Nouvelle-Aquitaine, c’est la maison Jeanne-d’Albret, à Orthez, qui a été retenue. La demeure, qui date des XVe et XVIesiècles, a appartenu à la reine Jeanne, mère d’HenriIV, et abrite le musée du Protestantisme béarnais. «Le bâtiment lui fut offert en 1555 par Arnaud de Gachissans, seigneur de Salles et maître d’hôtel d’Henri II d’Albret, le père de Jeanne, en échange de lettres de noblesse. La souveraine désirait en faire sa demeure lors de ses passages à Orthez», précisent les responsables de l’association qui pilote l’établissement.

Voilà des années que le bâti souffre de diverses dégradations, liées aux intempéries entre autres. Un important chantier extérieur porté par la Ville a démarré en avril, et devrait s’achever début 2025. «Le projet vise à sauvegarder le monument, indique-t-on du côté de la Fondation du patrimoine: remise hors d’eau par la reprise de charpente, restauration des maçonneries et parements, entretien et remplacement partiel des menuiseries, des fenêtres à meneaux et des vitraux.» Le tout pour un total de 800000euros TTC.

La Direction régionale des affaires culturelles (Drac) contribue pour 255144euros, la Région à hauteur de 93300euros. Et la Fondation du patrimoine avait déjà lancé une première cagnotte de 25000euros, qui a atteint la moitié de l’objectif. Elle est à retrouver sur le site: www.fondation-patrimoine.org/les-projets/restauration-exterieure-de-la-maison-jeanne-dalbret-a-orthez

Les 12 autres nommés

Outre la maison Jeanne-d’Albret à Orthez, les nommés – un par région en France métropolitaine – sont: le moulin oléicole de Bargemon, dans le Var; la demeure seigneuriale d’Imbert de Bathernay, dans la Drôme; la jumenterie du Lude, dans la Sarthe; le château de Méréville, dans l’Essonne; la ferme Nord à Zuydcoote, dans le Nord; le château de Gaillon, dans l’Eure; le musée Sérusier à Châteauneuf-du-Faou, dans le Finistère; la maison du vigneron de Wettolsheim à l’écomusée d’Alsace, à Ungersheim, dans le Haut-Rhin; la maison Rouge à La Châtre, dans l’Indre; le château de La Punta, à Alata, en Corse-du-Sud; la maison natale de Colette à Saint-Sauveur-en-Puisaye, dans l’Yonne; et la tour médiévale de Luzech, dans le Lot.

Le site qui aura reçu le plus de suffrages sera désigné le 4juillet prochain. Pour voter, il faut se connecter sur le site: www.fondation-patrimoine.org/campagnes/grand-prix-patrimoine-tourisme-local

La Croix, no. 43044
Religion&spiritualité, vendredi 11 octobre 2024 556 mots, p. 14
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13 octobre 2024 - La Croix (site web)

des femmes, des hommeset des dieux

L’œcuménisme des bâtiments

Par Sébastien Fath Chercheur au CNRS, spécialiste du monde évangélique

«L a tradition n’est pas le culte des cendres, mais la préservation du feu.» Cette citation est attribuée à Gustav Mahler, qui aurait paraphrasé le juriste et martyr Thomas More (1478-1535). Elle interroge aujourd’hui notre manière de gérer le patrimoine immobilier des Églises chrétiennes. L’Église catholique est, de loin, la plus investie dans cette réflexion. Historiquement la principale Église du pays, ultra-majoritaire dans l’espace chrétien, elle supervise en France un peu moins de 43 000 lieux de culte paroissiaux, dont près de 40 000 sont propriété des communes (édifices construits avant 1905). Cet énorme patrimoine immobilier, destiné au culte chrétien, s’inscrit dans une histoire contemporaine marquée par l’exode rural, l’essor des grandes agglomérations, la fin de la « civilisation paroissiale» jadis décrite par le sociologue Yves Lambert à partir de l’exemple de Limerzel, en Bretagne. La pratique religieuse se fait de plus en plus mobile. Or, les bâtiments, eux, ne bougent pas.

Apparaît, dans certains cas, un hiatus entre l’évidence architecturale chrétienne et le manque de pratiquantes et pratiquants sur place, pour faire vivre le lieu. Dans ce scénario, quatre solutions se présentent. En cas d’intérêt historique majeur, la patrimonialisation et l’exploitation touristique du bâtiment. Seconde option, face à la vétusté et au coût de rénovation trop élevé, la destruction. Une alternative tient dans le recyclage complet du lieu, transformé en salle de concert, centre social ou autre.

Enfin reste la perspective d’une forme de réaffectation œcuménique : en d’autres termes, le lieu de culte catholique est vendu à une autre Église chrétienne, afin de continuer à accueillir ce à quoi il était destiné au départ. Mais vers quels acquéreurs se tourner ? C’est peut-être du côté des protestants évangéliques qu’on observe, depuis quelques années, l’offre la plus marquée. Le mouvement est loin d’être massif, mais une tendance s’observe, qui s’inscrit dans un contexte plus large de bon voisinage chrétien, loin des anathèmes d’autrefois. Il n’est plus si rare, en France, de voir une Église évangélique louer un lieu monastique ou un espace diocésain pour une retraite spirituelle, ou de rencontrer des scouts évangéliques en séjour ponctuel dans un centre paroissial catholique.

Dans d’autres cas, c’est le bâtiment ecclésial catholique qui change de propriétaire, procédant à ce que l’on pourrait appeler une réaffectation œcuménique du lieu de culte. À Rennes (Bretagne), depuis 2015, l’Église des assemblées de Dieu (pentecôtiste), conduite à l’époque par le pasteur Jacky Leprat, a ainsi investi la chapelle gothique des Carmes. En 2020, à Fécamp (Normandie), le diocèse catholique cède la chapelle du Sacré-Cœur à une assemblée pentecôtiste précédemment à l’étroit. Un an plus tard, en Alsace, une autre Église locale des assemblées de Dieu réemploie la chapelle Saint-Odile de Wintzenheim. À Bar-le-Duc (Lorraine), l’Église évangélique du pasteur Haldemann rachète en 2023 l’église Saint-Charles, désacralisée en 2022. Et à Cambrai (Nord), en 2024, une Église baptiste fait l’acquisition de l’église Saint-Jean. La même année, sur son site Internet, le diocèse catholique d’Angoulême annonce que « l’église Sainte-Bernadette est vendue». Et ajoute ce commentaire, typique de ce nouvel œcuménisme des bâtiments : « La prière chrétienne continuera à y être vécue par des frères évangéliques.»

L'Est Républicain
Edition de Belfort
Sortir, samedi 17 août 2024 476 mots, p. EBEL30

Belfort

Montée historique du Ballon d’Alsace : les moteurs commencent à vrombir

Hugo Couillard

La huitième édition de la Montée historique du Ballon d’Alsace se tiendra ce dimanche 18 août au départ de Lepuix. Ce vendredi, les premiers participants ont été accueillis dans la cité du Lion, sur le parking de la place de l’Arsenal, où différentes vérifications (administratives et techniques) ont été réalisées.

Le parking de la place de l’Arsenal présentait un visage plutôt inhabituel ce vendredi 16 août. À la place des véhicules plus ou moins modernes généralement garés à cet endroit, des voitures de course, datant de plusieurs décennies (voire presque d’un siècle), commençaient à se stationner.

Elles participeront ce dimanche 18 août à la huitième édition de la Montée historique du Ballon d’Alsace , qui démarrera de la commune de Lepuix.

160 concurrents sont inscrits cette année. « Une trentaine doivent arriver aujourd’hui sur le parking de la place de l’Arsenal », indiquaient en début d’après-midi ce vendredi Jean-Pierre Munsch, le président d’Historally, organisateur de l’événement. « Plus ils habitent près, plus ils arrivent tôt. Ce vendredi, ceux qui viennent sont à moins d’une heure de route. Ceux qui viennent d’Allemagne par exemple arriveront plutôt ce samedi. »

« Le partage de la passion, dans la convivialité »

Il faut dire que l’on vient d’un peu partout pour participer à cette Montée. « Une petite moitié des équipages sont allemands et suisses. Les autres viennent de Belgique, du Luxembourg, d’Italie, d’Autriche et de France », précise le président de l’association organisatrice, avant de développer : « Parmi eux, on compte entre 50 % et 60 % d’habitués qui viennent tous les ans. 80 % sont déjà venus plusieurs fois. Par ailleurs, il y a entre 20 et 25 % de nouveaux venus chaque année. »

Ces voitures, elles ont au moins une trentaine d’années. « On privilégie les anciens véhicules de compétition. Et même s’il n’est pas question de compétition ce dimanche, les pilotes chercheront à montrer les capacités, les performances de leurs voitures. Ce ne sera pas une procession ni une balade de santé. La route sera fermée, ils pourront rouler. C’est une présentation dynamique du patrimoine automobile historique. »

Les premiers arrivés ce vendredi sont passés aux vérifications administratives et techniques. Il en sera de même pour ceux qui arriveront ce samedi, toute la journée. Passionnés et curieux sont donc invités à se rendre au pied du Lion de Belfort pour les voir (lire par ailleurs).

« Ils étaient environ 1 500 l’an dernier à être venus sur place la journée de samedi. C’est le meilleur moment pour rencontrer les participants », annonce Jean-Pierre Munsch. « Ils ne roulent pas, ils discutent, ils expliquent. C’est le partage de la passion, dans la convivialité. »

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
1 août 2024 271 mots
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13 octobre 2024 - La Croix (site web)
Lorentzen. Soirée spectacle avec le groupe folklorique d’Alsace Bossue

Lorentzen Soirée spectacle avec le groupe folklorique d’Alsace Bossue Le groupe folklorique de Drulingen était de passage à Lorentzen ce 19 juillet, pour animer une soirée orchestrée par l’office... Voir l'article

Le Journal de Saône et Loire
Edition du Charolais-Brionnais
Actu | grand charolais, dimanche 4 août 2024 411 mots, p. PCHR10

Paray-le-Monial

Les touristes apprécient l’expo Verdiano au musée Charnoz

Maryvonne Bidault (CLP)

Chaque année, les expositions estivales d’artistes mosaïstes attirent les touristes. Jeudi, Christian et Antoinette, venus d’Alsace, ont découvert le musée Charnoz, musée d’Art et d’industrie de Paray-le-Monial.

« L’idée de faire revivre la vie des ouvriers, partager ce savoir-faire, c’est excellent. On connaît les anciens carrelages, mais on n’imagine pas toute la technique qui est derrière la fabrication. C’est sublime de suivre la visite avec des anciens salariés », lance, enthousiaste, Christian. Sur le livre d’or, Antoinette, couche quelques lignes : « Les rosaces sont exceptionnelles. Reprendre la vie de l’usine, c’est une œuvre collective. Il faut garder le souvenir des moments florissants, quand il y avait 800 personnes. »

Du patrimoine

« Le côté technique est très intéressant. Les étapes de fabrication sont moins connues. Je ne me rendais pas compte de la complexité à l’époque des automatismes. C’était pointu. Les carreaux, c’est de l’art, ils ont embelli de nombreux lieux prestigieux dans le monde. J’ai grandi près de la frontière luxembourgeoise. Tout le patrimoine des hauts fourneaux, des aciéries, a disparu. Quand une usine est démantelée, tout est rasé. » Ce que confirme un autre visiteur, Gérard. « Je suis un ancien de Kodak, il n’y a plus rien à montrer. C’est triste. »

Antoinette poursuit : « Associer l’art et à la production industrielle est une manière différente de comprendre la création. Nous avons visité, à la Tour Saint-Nicolas, les mosaïques de Verdiano. Ici, l’exposition est très différente. L’artiste est créatif, j’aime beaucoup ses réalisations en verre de Murano. »

Une touriste hollandaise exprime aussi sa satisfaction : « La visite est bien documentée. Les explications sont même en hollandais, c’est rare. »

Jean-Jacques Revy, le président de l’association du musée, est satisfait. « Nous avons des réservations jusqu’à la fin de l’année. Les œuvres de Verdiano exposées sont le témoignage de son immense talent, dans des registres très variés. Il travaille, le verre, le bronze, le fil de fer, la tapisserie, etc. Beaucoup de ses créations “insolites” n’avaient jamais été exposées : elles sont réunies pour fêter ses 25 ans de fidélité à Paray-le-Monial. »

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
19 décembre 2024 313 mots
Loto du patrimoine. Les chapelles de Sainte-Odile et Fernet-Branca à Saint-Louis toucheront 310 000 euros au total

Loto du patrimoine Les chapelles de Sainte-Odile et Fernet-Branca à Saint-Louis toucheront 310 000 euros au total Sélectionnées par la Mission du patrimoine, les chapelles des Larmes et... Voir l'article

L'Est Républicain
Edition de Besançon
Loue et drugeon, vendredi 5 juillet 2024 434 mots, p. DOHD23

Ornans

Anniversaire : l’année 1944 se déploie au Caveau des Arts

Pour fêter le 80e  anniversaire de la libération d’Ornans et en préambule de la grande manifestation du 15 septembre, trois expositions estivales sont programmées. La première, au Caveau des Arts, attend d’ores et déjà le public et d’éventuels témoignages.

Le 80e  anniversaire de la libération d’Ornans fera l’objet de nombreuses animations pendant les trois mois qui mèneront jusqu’aux festivités du 15 septembre où est prévue la grande parade de véhicules militaires d’époque. Pendant ces trois mois, le public pourra découvrir à son rythme trois expositions mémorielles à Ornans au Caveau des Arts, à la médiathèque la Passerelle, et dans l’Église Saint-Laurent.

Des documents locaux inédits

La première a été inaugurée il y a une quinzaine. Organisée conjointement par la Ville et l’association Pays d’Ornans Patrimoine, elle a bénéficié notamment de l’aide du musée des Armées Lucien-Roy de Beure et du musée de la Résistance et de la Déportation de la Citadelle à Besançon. Ils ont mis à disposition de nombreux objets et documents à découvrir absolument car rarement exposés. D’autres, provenant des Ornanais, sont tout simplement inédits.

Une trentaine de panneaux sont proposés à la lecture : la vie sous l’Occupation, la Résistance, le Maquis Loue Lison, la 1re  Armée française, l’attentat d’Oerlikon, les évènements tragiques d’août 44, la libération d’Ornans avec le 4e  RTT et la 3e  DIA, le Groupe Mobile d’Alsace etc.

Vous y apprendrez obligatoirement quelque chose sur l’histoire récente d’Ornans. Vous pouvez également y apporter vos témoignages, vos documents et objets. Ils pourront enrichir l’exposition et le carnet du patrimoine en projet.

Le caveau des arts est orné des drapeaux français, américain et tunisien

C'est en effet le 4e Régiment de Tirailleurs Tunisiens (4e RTT) emmené par le capitaine René Lacroix qui a libéré Ornans des troupes allemandes. Ce régiment était rattaché à la 3e Division d'Infanterie Algérienne (3e DIA) qui combattait aux côtés des divisions américaines débarquées en Provence le 15 août 1944. Ce sont les Américains qui ont équipé la première armée Française, placée sous les ordres du Général de Lattre de Tassigny. Ils ont libéré ensemble la Provence, la vallée du Rhône avant la Franche-Comté puis les Vosges et l'Alsace.

À découvrir jusqu’au 14 septembre inclus, tous les jours de 14 h à 18 h au Caveau des Arts, place Saint Vernier.

France Bleu (site web réf.) - France Bleu
29 juillet 2024 400 mots
Road trip : les plus belles routes de France

La France, avec sa diversité de paysages, ses charmants villages et son riche patrimoine culturel, est une destination idéale pour un road trip. Voici une sélection des plus belles routes de... Voir l'article

La Croix (site web)
Actualité À vif, jeudi 26 septembre 2024 721 mots

« Les Églises doivent mettre leur patrimoine agricole au service du bien commun » : l'appel inédit de Terre de liens

Philippe Pointereau

Dans cet appel inédit publié par La Croix, Terre de liens, qui facilite l'installation d'agriculteurs sur des fermes menacées, propose aux Églises d'utiliser leur patrimoine agricole en les mettant au service du bien commun. En France, les Églises détiendraient plus de 10 000 hectares de terres.

Début 2024, manifestations, blocages et colonnes de tracteurs sont venus brutalement rappeler à chacun d'entre nous le malaise profond que traverse le monde agricole. Un cri d'alarme pour des revenus dignes et de meilleures conditions de vie adressé au gouvernement, qui, en forme de réponse, s'est violemment attaqué aux normes environnementales encadrant les pratiques agricoles.

Les haies continuent de disparaître, les revenus et la crise démographique que traverse le monde agricole ne se sont pas vus améliorés par la série de mesures d'urgence adoptées en catastrophe. Continuer à nous nourrir, vivre dignement de son métier, ces évidences ne sont plus en 2024. Mais qu'en est-il des citoyens et des citoyennes ? Quelle responsabilité avons-nous face à cette crise ?

Le rôle des Églises

Est-il encore utile de filer la métaphore du colibri ? En agriculture comme ailleurs, les petits ruisseaux peuvent faire de grandes rivières. Chacun et chacune d'entre nous détenons une partie de la réponse pour orienter durablement notre agriculture vers un modèle plus durable pour les agriculteurs et agricultrices, et pour l'environnement. Dans ce combat, les Églises, qui bénéficient d'un patrimoine agricole parmi les plus vastes du monde, ont un rôle majeur à jouer.

Si en France la part exacte de la surface agricole détenue par les institutions religieuses est difficile à quantifier, les estimations les plus basses chiffrent entre 10 000 et 15 000 hectares les terres détenues par les Églises. Quelle que soit sa taille réelle, et si ce patrimoine était mis au service du bien commun ? Pour installer des paysans et des paysannes qui pratiquent une agriculture bio, respectueuse de la nature.

Le monde agricole et les Églises, à la croisée des chemins

D'ici à 2030, plus d'un quart des agriculteurs et des agricultrices devraient partir à la retraite sans succession. Ce changement rapide, sans perspective rassurante d'un renouvellement générationnel, pose la question de ces millions d'hectares qui vont être amenés à changer de main.

Combien de ces surfaces iront au service d'une agriculture nourricière, agroécologique et paysanne, quand on connaît l'appétit spéculatif du secteur agro-industriel et de la construction ? À ce constat se superposent les contraintes climatiques de plus en plus fortes et l'adaptation toujours plus urgente du secteur pour y faire face.

En miroir, dans son exhortation apostolique Laudate deum, le pape pose le même constat d'urgence pour les Églises : «Le monde qui nous accueille s'effrite et s'approche peut-être d'un point de rupture. » Cette responsabilité globale questionne «l'héritage que nous laisserons de notre passage dans ce monde ». Le monde religieux vit lui-même un point de rupture : défis financiers, vocationnels, vieillissement de leurs membres, gestion d'un patrimoine bâti devenu trop lourd...

Ces crises qui se rejoignent sont un carrefour qui invite à poser des choix courageux et à questionner les valeurs qui les motivent. De ces défis pourraient naître des solutions tournées vers l'avenir.

L'accès à la terre, un levier du changement

Dans son rapport sur la propriété des terres agricoles en France, publié en 2023, Terre de liens analyse que, au moment où les propriétaires décident de l'usage des terres agricoles, ils permettent ou freinent de nouvelles installations agricoles. Ils dessinent le visage de l'agriculture et des campagnes.

Les gestionnaires des terres d'Église ont donc un rôle clé à jouer pour défendre une agriculture respectueuse des hommes et du vivant. Certaines se sont déjà lancées courageusement comme les Soeurs de la Croix de Strasbourg qui, accompagnées par Terre de liens Alsace, ont impulsé et soutenu l'abandon des cultures industrielles au profit de productions nourricières bio sur les 140 hectares qu'elles possèdent.

Passer d'un patrimoine préservé à des terres fertiles, matière vivante, résiliente, qui soit mise au service de l'avenir : voilà le projet que formule aujourd'hui Terre de liens pour les institutions religieuses propriétaires de biens agricoles. Ensemble, retrouvons le mandat de « prendre soin ». Ce changement de regard passe par des choix engagés pour donner du sens à cette propriété de terres, animés par les valeurs de bien commun, de justice et de solidarité.

Cet article est paru dans La Croix (site web)

Le Bien Public
Edition de Beaune ; Edition de la Haute Côte d'Or ; Edition de Dijon ; Edition de la Région Dijonnaise
Actu | auxois, mercredi 28 février 2024 420 mots, p. BEAU18,COTE18,DIJO23,RDIJ23

Époisses

La 5e  Foire aux vins de l’US Semur-Époisses, c’est ce week-end

Michel Sookhoo (CLP)

La Foire aux vins de France de l’Union sportive Semur-Époisses fêtera ses cinq années d’existence samedi 2 et dimanche 3 mars, avec sa nouvelle édition, qui se tiendra à l’espace de rencontres et de loisirs d’Époisses.

La Foire aux vins de France de l’Union sportive Semur-Époisses (USSE) fêtera ce week-end ces cinq années d’existence. Pour cette nouvelle édition, qui se tiendra donc samedi 2 et dimanche 3 mars à l’espace de rencontre et de loisirs d’Époisses, 15 vignerons, venus de Bourgogne, d’Alsace, du Jura, du Vaucluse ou encore du Lot et du Rhône, seront présents.

Du vin, mais aussi des produits régionaux

Comme chaque année, un stand de l’épicerie fine Les Délices du terroir proposera des produits régionaux de Bourgogne-Franche-Comté, comme de la charcuterie et des fromages, dont l’époisses, sacré meilleur fromage du monde en 2023.

« Nos objectifs en tant qu’association locale sont de proposer une animation supplémentaire dans la commune. C’est ce que nous essayons de faire chaque année avec nos deux lotos, le tournoi féminin, le vide-greniers et nos rassemblements et matchs du samedi ainsi que les rencontres dominicales à Époisses. D’ailleurs, cette Foire aux vins est très largement soutenue par la municipalité, qui nous aide sur le plan de la logistique notamment », explique Marc Genty, président de l’USSE, qui précise que l’idée est aussi de mettre en avant le vin, patrimoine culturel français et de la Bourgogne.

Restauration sur place pendant les deux jours

Le président de l’USSE rappelle également que cette manifestation permet au club de consolider sa capacité d’autofinancement afin de ne pas dépendre des subventions publiques. Lors de la foire, il sera possible pour les visiteurs de se restaurer sur place pendant les deux jours, pour les services du samedi midi, du samedi soir et du dimanche midi.

15 C’est le nombre de vignerons, venus de Bourgogne, d’Alsace, du Jura, du Vaucluse ou encore du Lot et du Rhône, qui seront présents ce week-end lors de cet événement.

Renseignements et réservations pour les repas au 06.16.27.35.14. Entrée gratuite. À l’espace de rencontres et de loisirs, rue de la Gare, à Époisses. Samedi, de 10 à 19 heures, et dimanche, de 10 à 18 heures.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
15 décembre 2024 233 mots
Ingersheim. Veillée de contes pour enfants et adultes

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25 juillet 2024 1499 mots
Loisirs. On fait quoi ce week-end autour de Guebwiller ?

Beaucoup de soleil dans le programme culturel de ce week-end dans la région de Guebwiller, avec la Fête de la moisson à Blodelsheim, du reggae aux afterworks de Guebwiller ou... Voir l'article

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Culture. Journées du patrimoine : tout le programme à Colmar et alentours

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La Croix (site web)
Actualité Dépêches, vendredi 31 mai 2024 761 mots
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31 mai 2024 - AFP Stories (français) Boursorama (site web réf.) Yahoo! Finance France (site web réf.) RTL Info (site web réf.) Free (site web réf.)
1 juin 2024 - Le Figaro (site web)
2 juin 2024 - AFP Stories (français) Yahoo! Finance France (site web réf.) Boursorama (site web réf.) Corse Matin (site web) RTL Info (site web réf.)
15 juin 2024 - Le Courrier du Vietnam (site web réf.)

Menacées de disparition, des maisons alsaciennes retrouvent leur lustre d'antan

AFP

Roses, bleues, jaunes ou blanches, elles font le charme des villages alsaciens. Mais des centaines de maisons à colombages disparaissent chaque année en Alsace où les autorités locales cherchent à enrayer ce déclin à coups de subventions.

Dans le petit village d'Uttwiller, à 40 kilomètres au nord de Strasbourg, un corps de ferme au colombage en chêne retrouve son lustre d'antan: ses propriétaires rénovent cette maison alsacienne, espérant bénéficier d'un fonds de sauvegarde récemment créé.

Cette ferme typique, avec ses pans de bois apparents et ses piliers en grès rose, date pour sa plus ancienne partie de 1810.

La façade, longue de près de 30 mètres, est en partie cachée par des échafaudages mais on peut y lire les noms de ceux qui y habitaient il y a deux siècles: Johannes et Catarina.

« On essaye de lui redonner l'aspect qu'elle avait lorsqu'elle a été construite », explique François Trevisan, 37 ans, en supervisant les travaux du bâtiment acheté il y a 12 ans.

Des ouvriers travaillent à la rénovation d'une maison alsacienne typique à Uttwiller (Bas-Rhin) le 22 mai 2024 / FREDERICK FLORIN / AFP

Cadre dans l'agroalimentaire, cet Alsacien voulait absolument une demeure traditionnelle: « Ce sont des maisons agréables, fraiches en été, chaudes en hiver, avec une esthétique typique. Ce sont plus des oeuvres d'art qu'autre chose ».

Mais rénover une oeuvre d'art a un coût, estimé pour ce chantier à 150.000 euros. Alors le père de famille a demandé un coup de pouce financier à la Communauté européenne d'Alsace (CEA, fusion des conseils départementaux du Haut et du Bas-Rhin), qui a lancé en janvier un fonds de sauvegarde des maisons alsaciennes.

Objectif: inciter à rénover dans les règles de l'art, en finançant jusqu'à 20% du montant des travaux, pour une somme maximum de 40.000 euros.

Queue de castorRénovation des pierres d'une maison alsacienne à Uttwiller (Bas-Rhin) le 22 mai 2024 / FREDERICK FLORIN / AFP

Avec ce fonds, dont ont déjà bénéficié une centaine de projets, « on est en train d'endiguer un désastre annoncé », explique Sabine Drexler, conseillère d'Alsace et vice-présidente de la Commission culture, en charge de la maison alsacienne.

Faute d'entretien ou d'argent, « plus de 300 maisons typiques disparaissent chaque année », se désole-t-elle.

Quant aux propriétaires qui tentent de rénover à moindre coût, ils commettent parfois des erreurs irréversibles.

Réfection de la toiture d'une maison alsacienne en rénovation à Uttwiller le 22 mai 2024 / FREDERICK FLORIN / AFP

« Les gens pensent bien faire et apposent en masse du polystyrène sur ce type de maisons, que ce soit des maisons à pan de bois ou en pierre, qui ont besoin de respirer », explique Mme Drexler. « Le problème c'est qu'il y a une méconnaissance des techniques adaptées, car elles existent, il suffit d'informer les gens. »

A Uttwiller, François Trevisan confirme: « Il faut trouver les bons artisans qui travaillent avec les bons matériaux ».

Perché sur un échafaudage, Steeve Faller, visage rougi par la poussière, pose des Biberschwanz, des tuiles « en queue de castor » fabriquées à 45 kilomètres de là, à Niderwiller.

L'artisan de 44 ans travaille dans l'entreprise Brenner tradition, spécialisée dans la restauration de maisons à colombages, et constate qu'il y a « de plus en plus de personnes intéressées par la rénovation de bâtis anciens ».

Tradition et confortRénovation de la porte d'une maison traditionnelle alsacienne à Uttwiller (Bas-Rhin) le 22 mai 2024 / FREDERICK FLORIN / AFP

Si de précédentes générations estimaient que ces maisons « faisaient partie du passé » et recherchaient plutôt « la modernité, le confort », aujourd'hui « ce sont surtout les jeunes qui sont intéressés... Et les vrais passionnés », compare M. Faller.

L'artisan l'assure: tradition et confort ne sont plus incompatibles. En isolant avec des matériaux comme le terre-paille ou le chaux-chanvre, « la maison alsacienne n'est plus une passoire thermique ».

Elle a même de nombreux avantages, dont « son adaptabilité aux mouvements du terrain ».

Son style unique séduit depuis longtemps les amoureux du patrimoine.

« Il a toujours dit qu'il voulait une maison alsacienne, il en a trouvé une », dit Cyrille Trevisan, 65 ans, à propos de son fils.

Retraité, il participe aux travaux. « Plus je suis là, plus je me dis que c'est pas mal du tout... mais c'est du boulot! ».

« Beaucoup de gens nous ont pris pour des fous mais je ne regrette pas », assure François Trevisan.

« Nous, ça nous rend triste de voir des maisons alsaciennes soit détruites, soit visuellement dégradées. On a la chance d'avoir une région touristique, qui est connue pour son architecture. Aujourd'hui, la valeur de notre région, on essaie de la défendre aussi au travers de la préservation de cette architecture. »

Cet article est paru dans La Croix (site web)

La Montagne
Corrèze
Brive Ouverture, mardi 8 octobre 2024 729 mots, p. Brive-7

Comment les Espaces verts travaillent à préserver les arbres remarquables et à les renouveler

Des arbres sous haute protection

C'est le « préféré » de Mathieu Béringuier, le Monsieur arbres de la Ville de Brive, et on comprend pourquoi en prenant le temps de l'admirer. C'est vrai qu'il en impose, le platane du jardin de l'Hôtel de ville avec son tronc dont le diamètre avoisine les deux mètres. Difficile de lui donner précisément un âge, mais l'agent municipal estime qu'il a « au minimum deux cents ans ». Et si son tronc est désormais totalement creux, il est toujours bien vivant.

Avec le cèdre de l'Himalaya de la cour du centre de l'enfance, place du Civoire, l'allée centrale de platanes de la Guierle et ceux du bas de l'avenue Alsace-Lorraine, en face du parking Churchill, il fait partie des arbres que le Service des espaces verts a fait découvrir lors d'une visite dans le cadre de la Semaine européenne du développement durable.

Des éléments du patrimoine de la ville

L'occasion pour Mathieu Béringuier et Frédéric Buisson, le chef du service en question, de mettre en avant « la chance qu'on a d'avoir ces arbres en centre-ville ». « Ces arbres font partie du patrimoine de la ville et comme nos beaux bâtiments, il faut les protéger. Un platane comme celui de la mairie n'existerait plus, ça ferait un vide immense », insiste Frédéric Buisson. Tout un travail est fait par la commune pour préserver le plus longtemps possible ces arbres anciens. Et c'est loin d'être une mince affaire entre les assauts du réchauffement climatique, et les maladies dont ils peuvent être victimes, à l'image du chancre coloré ou du phellin, ces champignons qui font si mal aux platanes.

Pour limiter ces risques, un soin particulier est apporté à l'élagage des arbres. Les Espaces verts ont rompu avec les tailles « trop fortes » pratiquées par le passé. Une manière d'éviter des blessures qui favorisent justement l'apparition de ces maladies.

En parallèle, ils ont également recours au haubanage, une technique de sanglage utilisée pour consolider certains platanes fragilisés. Elle permet à la fois de protéger les passants d'éventuelles chutes de branches et prolonge la durée de vie de l'arbre. C'est le cas pour le platane de la mairie, mais aussi pour certains de ceux de l'avenue de Paris.

« Il n'y a que ça pour climatiser nos villes »

En mettant en lumière ce travail, Mathieu Béringuier et Frédéric Buisson veulent attirer l'attention sur « l'importance de l'arbre en ville », à la fois pour ce qu'il apporte au paysage urbain, mais aussi (et surtout) « pour répondre aux enjeux environnementaux ». « Il faut que les gens comprennent que l'arbre n'est pas une contrainte en ville, mais une nécessité. Il n'y a que ça pour climatiser nos villes », insiste Frédéric Buisson.

« L'impact le plus efficace est lié au phénomène d'ombrage, même si l'évapotranspiration joue aussi un rôle dans le rafraîchissement de l'air », détaille Mathieu Béringuier. D'où l'enjeu, tout aussi prégnant de « renouveler ce patrimoine quand il le faut ».

C'est ce qui a conduit, ces dernières années, à la plantation de nouveaux platanes sur la première ceinture de boulevards, en remplacement de ceux, malades, datant de 1897. « À l'heure actuelle, il doit rester une soixantaine d'anciens. La première ceinture a été renouvelée aux trois quarts, souligne le technicien. L'objectif est de les laisser pousser pour avoir un vrai effet d'îlot de fraîcheur. »

Pour garantir leur longévité, tous ont aussi droit, désormais, à une fosse de plantation de neuf mètres cubes. « Les racines qui remontent et qui cassent les trottoirs, c'est parce que l'arbre vient chercher de l'air », justifie Mathieu Béringuier.

Dans cette perspective de temps long, Brive ne met pas « tous ses oeufs dans le même panier. On varie les essences à la fois par rapport au réchauffement et à l'impact des périodes de sécheresse, mais aussi par rapport au risque épidémiologique, pour éviter de perdre un alignement entier en cas de maladie », note Mathieu Béringuier.

Ce sera le cas avec le projet de transformation de l'îlot Churchill, où des dizaines d'arbres vont être plantées pour végétaliser tout le secteur autour de la Poste. Considérés pendant longtemps un peu comme la cinquième roue du carrosse en matière d'aménagement urbain, les espaces verts y occuperont une place centrale. Pour le plus grand bonheur de Frédéric Buisson et Mathieu Béringuier.

Faire comprendre que l'arbre n'est pas une contrainte en ville, mais une nécessité

Michaël Nicolas [email protected]

Le Journal des entreprises - Le Brief (Édition Grand Est), no. 20240627
jeudi 27 juin 2024 77 mots, p. 4

©ALSACE

2,90 M€ pour la valorisation des châteaux rhénans

EN BREF

La Collectivité Européenne d'Alsace, associée à une trentaine de partenaires français, allemands et suisses, vient d'obtenir un cofinancement européen à hauteur de 2,9 millions d'euros, issus des fonds FEDER, au titre du programme INTERREG Rhin Supérieur "Châteaux rhénans" pour la période de 2023 à 2025. Ce programme vise à promouvoir le patrimoine castral dans la région du Rhin Supérieur au travers d'une série d'événements touristiques.

Le Progrès (Lyon)
Edition de Dombes – Côtière de L’Ain ; Edition de Bourg – Bresse – Val-de-Saône-Nord
Actu | dombes, mardi 29 octobre 2024 414 mots, p. DOCA17,BBVS24

Vonnas

La fève s’essouffle au rendez-vous annuel du salon vonnassien

De notre correspondante Monique Fettet

Le dimanche 20 octobre, les membres de l’association Vonnas patrimoine accueillaient, à la salle des fêtes, plusieurs collectionneurs de fèves.

Ils étaient douze exposants et venaient, pour certains de loin : de la région Auvergne-Rhône-Alpes mais aussi d’Alsace, comme Danielle Schneider, pour qui c’était sa 22e édition au salon des fèves à Vonnas.

« J’ai été à l’initiative de ce salon, avec Mlle Berger, au centre Saint-Martin, où c’était le berceau », détaille Danielle, qui coordonne ce salon annuel avec d’autres participants.

Une collection de 70 000 fèves

« Ça fait 30 ans que je collectionne les fèves, j’ai commencé en 1993, et on se déplace dans de nombreux salons : 4 au cours de ce mois d’octobre, avec mon compagnon Jacques Perrin, tout aussi passionné que moi. Le binôme se déplace aux quatre coins de la France, comme à Rouen ou Rennes par exemple, pour étendre leur collection qui compte déjà 70 000 pièces. Mais il devient de plus en plus difficile d’en trouver : « Il y a des collections innovantes, mais c’est leur fabrication qui devient problématique, il ne reste plus que 5 ou 6 sculpteurs en France, d’où le prix. Les fèves viennent essentiellement maintenant du Vietnam. Et puis, notre passion a un coût, on fait avec notre budget » explique Jacques, qui a une connaissance intarissable sur le sujet.

Le salon vonnassien en déclin

« Le collectionneur est là de bonne heure, et puis il y a les curieux, pour qui, ça déclenche quelques fois des coups de cœur, poursuit Jacques, mais depuis 2010, il y a eu un déclin et c’est très vieillissant. Il existe encore des évènements, comme la fête du grès qui attire 1 500 visiteurs ».

Parmi, les exposants, il y en avait toutefois deux nouveaux : Alain, un Vonnassien qui cherche à vendre sa collection et puis la famille Chanussot Auger de Neuville-les-Dames, avec ses trois générations. C’est la grand-mère qui a donné le virus de la collection des fèves à sa petite-fille, entraînant en passant sa fille, qui indique : « J’ai grandi au milieu des fèves, alors on s’y intéresse forcément ».

Pour l’occasion, l’association Vonnas patrimoine fait faire une fève chaque année, essentiellement sur tout ce qui touche le patrimoine et la gastronomie, explique la vice-présidente Christiane Nizet.

Paris-Normandie
HAPL
PAGES LOCALES, mercredi 9 octobre 2024 1339 mots, p. HAPL10

Aujourd’hui

Aujourd’hui

LE HAVRE

Rencontre avec Amélie Nothomb

Retour au Japon pour Amélie Nothomb. Dans son nouveau récit " L’impossible retour ", elle raconte son voyage dans son « archipel idéal » en 2023 avec une amie. Elle nous fait la confidence de souvenirs fragmentés, et du fait que « tout départ est une aberration ». Mercredi à 16 h 30, à La Galerne.

Inscriptions en ligne.

Demain

LE HAVRE

Randonnées du Coders 76

Jeudi : Rouelles 5 km, départ à 14 h 30 de la mairie de Rouelles ; Fontaine-la-Mallet 8 km, départ à 14 h 15 du parking du Mougnan ; Turretot 10 km, départ à 13 h 30 de la mairie de Rouelles. Tél. 02 35 43 15 00.

Marche douce

La Véloce club du Havre (VCH) organise une marche douce jeudi. Rendez-vous à 9 h 30 sur le parking en espaliers de Rouelles. Tél. 06 51 65 93 09 ou

06 60 74 84 60.

Conférence de la SHED

On parle beaucoup de ce chemin et du nombre croissant de pèlerins qui se rendent chaque année à Saint-Jacques-de-Compostelle. Les motivations sont diverses et Bernard Espinosa essayera d’aborder au cours de cette rencontre, les raisons de cet engouement. Cette présentation dure environ une heure et du temps sera également accordé pour répondre aux questions des personnes désireuses de marcher jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle. Jeudi à 18 h au fort de Tourneville.

« Give me hope », concert avec

J.P. Bimeni & The Black Belts

J.P. Bimeni expie par la musique les traumas du passé et y brasse des thèmes forts qui lui tiennent à cœur. Son deuxième album « Give me hope » cultive un optimisme conscient et non béat, et rend hommage au militant afro-américain James Stern dans son combat contre le racisme. Jeudi à 20 h au Volcan. Tarifs : 5 à 40 €. Tél. 02 35 19 10 20.

Carnet d’idées pour mon jardin

Vous aimeriez penser votre jardin par vous-même ? Que faut-il prendre en compte ? Où placer les différents éléments ? Quelles plantes choisir ? Venez découvrir grâce à la connaissance et l’expérience des jardiniers, comment vous pouvez aménager votre jardin en fonction de son exposition, de son sol et de vos envies en termes de végétaux et d’entretien. Rendez-vous jeudi à 18 h à la Fabrique Massillon, 92 rue

Bourdaloue. Gratuit sur réservation au 02 32 74 04 33.

Théâtre : “ Charge mentale,

sauve qui peut ! ”

Une comédie menée par un duo de comédiennes qui dépeint avec humour et autodérision les défis des femmes d’aujourd’hui à travers l’interview exclusive de l’unique descendante d’Ève. Elle vous partagera son histoire et ses anecdotes de vie qui, sans aucun doute, vous parleront à tous. Jeudi, vendredi, samedi à 20 h 30 et dimanche à 15 h à La Comédie du Havre, 108 rue du Maréchal-Joffre. Tarifs : 18,99 et 24,99 €. Renseignements : comedieduhavre.com, 08 26 38 13 00.

À Venir

BRETTEVILLE-DU-GRAND-CAUX

Les Nuits de l’estuaire :

meurtre sur le carreau

Le village possède un très beau carreau typiquement cauchois, une place rectangulaire sur laquelle « trône » l’église. Celle-ci a été décorée au XVIe siècle grâce aux dons de Diane de Poitiers. C’est que les terres Brettevillaises relevaient de son mari Pierre de Brezé. Il y possédait des hommes de confiance. Seulement, par une sombre nuit, le corps de l’un d’eux est découvert sur le carreau. Au gré d’énigmes sur le patrimoine du village, découvrez qui est le meurtrier. Rendez-vous samedi 19 octobre à 17 h 30 et 18 h 30, place de l’Église. Gratuit. Réservation conseillée au 02 27 30 39 62.

ÉCRAINVILLE

Association Les amis de M. Lemire

Mercredi 16 octobre à partir de 9 h 30 à la salle des fêtes : vente de matériels cuisine, literie et autres, repas à midi gratuit pour tous et collation en fin de journée. Jeudi 12 décembre, journée au cabaret Voulez-vous de Caudebec-les-Elbeuf. Tarif : 101 €. Séjour du 4 au 7 avril 2025 pour la Fête de la jonquille en Alsace. Plus d’infos : 02 35 27 83 02.

ÉPOUVILLE

Inscriptions à la foire à tout et aux jouets

Le comité des aînés organise une seconde foire à tout et aux jouets dimanche 20 octobre de 8 h à 17 h, salle Grimaux. Tarif : 5 € les 2 m. Prévoir 2 photocopies de la pièce d’identité recto/verso et deux listes des objets à vendre. Inscriptions au 06 18 06 27 23.

LA REMUÉE

Les parlottes de la Hêtraie :

conférence sur Robert-Houdin

L’association culturelle La Hêtraie propose des moments de partage et d’échange uniques : les " parlottes ". Ces conférences explorent des sujets des plus divers, allant de l’héritage historique aux innovations modernes. Stéphane Fortrye présentera une conférence intitulée Robert-Houdin : père de la magie moderne. Frédéric Peloux, président de cercle Robert-Houdin de Normandie et les magiciens normands Michel Rats et Caroline Javaux, animeront la soirée et vous réserveront un final surprenant. Samedi 19 octobre à 20 h 30 à la salle omnisports. Gratuit.

LE HAVRE

L’explorateur : la ferme urbaine – produire et consommer autrement

Symbi0se est la ferme aquaponique du Hangar Zéro. L’aquaponie est la combinaison de l’aquaculture et de l’hydroponie pour proposer des produits sains, locaux et écologiques. Venez découvrir la ferme urbaine à travers une visite guidée, incluant son histoire, son fonctionnement au quotidien, son impact sur la communauté et une dégustation de produits frais. Samedi 19 octobre de 14 h 30 à 16 h 30. Tarifs : 10 et 5 € (enfant). Réservation : Le Havre Etretat Normandie Tourisme.

Visite de l’ex-hôpital allemand

L’armée allemande fortifie, occupe, réutilise les lieux stratégiques. La nécessité de créer un hôpital à l’abri des bombes est vitale pour pouvoir traiter les blessés ne pouvant être opérés sur place. Le site, situé à l’angle des rues de Trigauville et Henri IV, abrite depuis 1848 d’immenses caves glacières. Idéal pour un hôpital. Deux ans de travaux donnent naissance au

Hauptverbandsplatz, l’hôpital principal de la forteresse allemande du Havre. Visite proposée par les bénévoles de l’association Mémoire et patrimoine, le Havre 1939-1945. Samedi 19 octobre de 9 h 40 à 11 h et de 14 h à 16 h 20. Tarif : 7 €. Réservation :

[email protected]

Loto

L’Apel Saint-Léon organise un loto samedi 19 octobre à 18 h a la salle des fêtes de Graville. Ouverture des portes à 16 h. Les bénéfices serviront au financement des voyages scolaires des enfants. Réservation obligatoire par SMS au 06 26 71 98 82.

Café mémoire

France Alzheimer 76 propose un café mémoire samedi 19 octobre de 10 h 30 à 12 h 30 au Café French Coffee Shop, 5 rue Albert-André-Huet. Sur inscription au 02 35 24 26 96.

Théâtre “ Ma femme me prend pour un sextoy “

Lamine et Chryssa se réveillent mariés après une nuit bien (trop) arrosée dans un grand hôtel de Las Vegas. Le réveil de ce couple improbable, une nouvelle inattendue, le désir de l'un, l'incompréhension de l'autre va faire voler en éclats (de rires) quelques préjugés tenaces. Jeudi 17, vendredi 18, samedi 19 à 20 h 30 et dimanche 20 octobre à 15 h. A La Comédie du Havre, 108 rue du Maréchal-Joffre. Tarifs : 18,99 et 24,99 €. Réservation :

comedieduhavre.com

SAINT-SAUVEUR-D’EMALLEVILLE

Balade sophro et musique

Pascale Giraud Levacher, sophrologue et Lucie Le Collen, musicienne professionnelle et sonothérapeute, vous invitent à une « sophro balade : une exploration sensorielle associant des temps de marche consciente et des pratiques de sophrologie. Cette déambulation nocturne se prolongera dans l’église du village par un massage sonore. Rendez-vous samedi 19 octobre à 18 h sur le parking de la mairie. Gratuit sur réservation au 02 27 30 39 62.

VATTETOT-SOUS-BEAU MONT

Les Nuits de l’estuaire :

concert gospel

Venez vivre une soirée inoubliable en compagnie du quartet Gospel & You qui saura vous émouvoir avec des chants gospels inspirants et pleins d’énergie. Pour clôturer cette belle nuit, partez à la découverte des saveurs locales autour d’un apéritif convivial. Samedi 19

octobre à 20 h en l’église. Gratuit.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
24 avril 2024 812 mots
Aussi paru dans
31 mai 2024 - AFP Stories (français) Boursorama (site web réf.) Yahoo! Finance France (site web réf.) RTL Info (site web réf.) Free (site web réf.)
1 juin 2024 - Le Figaro (site web)
2 juin 2024 - AFP Stories (français) Yahoo! Finance France (site web réf.) La Croix (site web) Boursorama (site web réf.) Corse Matin (site web) RTL Info (site web réf.)
15 juin 2024 - Le Courrier du Vietnam (site web réf.)
Strasbourg. L’histoire de l’imprimerie se découvre à travers un jeu de piste en ville

Strasbourg, capitale mondiale du livre Au sommaire du dossier 1 L’histoire de l’imprimerie se découvre à travers un jeu de piste en ville ... Voir l'article

Le Progrès (Lyon)
Edition de la Haute-Loire
Actu | haute-loire et région, jeudi 29 août 2024 717 mots, p. HALO12

Haute-Loire

Sauvetage de l’église des Estables : « D’ici cinq ou dix ans, elle se serait effondrée »

Isabelle Devoos

L’église Saint-Philibert va pouvoir entrer dans une nouvelle ère. Elle est actuellement consolidée grâce à une charpente métallique. Et embellie par le rejointoiement des pierres et la pose de tuiles en lauzes. Un chantier titanesque commencé en avril qui se terminera en décembre.

Depuis quatre mois, le bourg des Estables est rythmé par le bruit des marteaux et des burins des ouvriers qui s’affairent sur le chantier de l’église Saint-Philibert. Une restauration de grande ampleur vue d’un bon œil par les habitants, satisfaits que l’édifice soit sauvé.

Sur le clocher, on a trouvé des pierres qui se tiraient comme des tiroirs. C’était vraiment le moment d’intervenir

Philippe Brun, maire

« Si on n’avait pas pu réaliser ces travaux, je crois qu’on aurait dû fermer l’église. On n’aurait pas eu le choix et cela aurait été regrettable », témoigne ce voisin

Philippe Brun, le maire, confirme : «  Le risque était grand que l’église, construite au début du XXe  siècle, ne s’effondre  : d’ici cinq ou dix ans selon les spécialistes. Quand il pleuvait, l’eau s’infiltrait par le clocher et au-dessus du chœur de l’église.

Un chantier de grande ampleur

Mais surtout, on s’est aperçu que les voûtes, au niveau des arcs maçonnés, menaçaient dangereusement de s’écrouler. Les pierres commençaient à bouger dans les angles. Le poids était mal réparti, et faisait pression sur les murs qui s’écartaient. »

Le parti pris du bureau d’études Decare, à Saint-Etienne, a donc été d’enlever quelque 80 tonnes de pierres pour les remplacer par une charpente métallique afin de consolider le bâti.

« On s’est lancé avec une enveloppe de 350 000 euros », se souvient le maire. Si la facture va finalement s’élever à près de 800 000 euros c’est parce que les architectes vont confirmer les graves défauts structurels dus « à une conception maladroite, avec des arcs, utilisés pour remplacer les fermes de charpente, qui déforment les voûtes. Les couvertures de l’église sont également défaillantes : les tuiles gélives reposent sur des pannes sous dimensionnées d’arc en arc. La restauration et l’adaptation de ces éléments sont indispensables pour permettre la mise hors d’eau », est-il noté dans la présentation faite aux habitants.

Une souscription en ligne a été lancée par la fondation du patrimoine

« On va aussi en profiter pour reprendre tous les joints du clocher et de la façade à la chaux. Là-haut on a trouvé des pierres qui se tiraient comme des tiroirs. C’était vraiment le moment d’intervenir », souligne Philippe Brun. Si l’aspect extérieur va être métamorphosé avec le rejointoiement des pierres et la pose de tuiles en ardoise au lieu de tuiles en ciment, à l’intérieur, les crépis seront également refaits. « Les paroissiens seront peut-être de retour le 25 décembre. C’est tout à fait possible », souhaitent les élus. Pour l’heure, la messe est donnée à la salle polyvalente aménagée avec un autel provisoire.

La station des Estables compte 330 habitants ; et près de 1 700 lors des pics touristiques. Le chantier de l’église pour lequel les entreprises de Haute-Loire sont largement représentées, a été financé par la Région (245 000 euros) ; la Fondation Stéphane Berne (215 000 euros) ; l’État (84 000 euros) ; et le Département (50 000 euros). Une souscription en ligne a été lancée par la fondation du patrimoine grâce à laquelle 25 000 euros ont déjà été collectés. Les cloches ont été démontées. La plus ancienne, celle datée de 1718, se trouve actuellement en Alsace pour être rechargée. La seconde, plus grande, de 1818, va être fondue mais les inscriptions du parrain et de la marraine seront réinscrites. L’appel au don est toujours en cours afin de restaurer le presbytère et remplacer les protections des vitraux.

Ouest-France
Saint-Malo
Saint-Malo, mercredi 21 août 2024 212 mots, p. OF Saint-Malo_10

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Culture et idées

Mémoire et patrimoine des Terre-Neuvas

Patrimoine. Durant cinq siècles, les pêcheurs français ont sillonné les bancs de Terre-Neuve pour pêcher la morue. Les derniers Terre-Neuvas vous invitent à vivre une campagne de pêche, à travers des scènes de mise en situation, des objets et documents.

Mercredi 21 août, 14 h à 17 h, Musée des Terre-Neuvas, 67, avenue de Moka. Tarifs : 6 €, réduit 1 €, groupe 5€. Contact : 07 87 65 19 18, [email protected], https://www.museedesterreneuvas.fr

Loisirs et sports

Visite guidée de la cité corsaire

Visite. Venez découvrir, accompagné par un guide conférencier, l'histoire de Saint-Malo. Les remparts, les Malouins célèbres, les ruelles et les forts maritimes n'auront plus de secrets. Durée 1 h 30.

Jeudi 22 août, 14 h 30 à 16 h, office de tourisme, esplanade Saint-Vincent. Tarifs : 10 €, de 8 à 11 ans inclus 5€, pour les moins de 8 ans : gratuit. Inscription avant le 22 août. Contact : http://www.saint-malo-tourisme.com

Grande braderie de la Saint-Michel

Vide-greniers. Organisation et inscriptions, à la maison de quartier de la Gare, 37, rue d'Alsace.

Samedi 28, dimanche 29 septembre, 8 h à 18 h, médiathèque, boulevard des Talards. Contact : 06 83 74 10 01, 02 99 40 39 27.

Annonce

L'Est Républicain
Edition de Besançon ; Edition de Montbéliard ; Edition de Lunéville ; Edition de Nancy ; Edition de Pont-à-Mousson - Toul ; Edition de Meuse ; Edition de Vesoul ; Edition de Belfort
France monde | le fait du jour, vendredi 25 octobre 2024 540 mots, p. EVES10,BADU10,MONT10,EBEL10,LUN10,NAAB10,DOHD10,PONT10
Aussi paru dans
25 octobre 2024 - Le Progrès (Lyon) Le Bien Public Le Journal de Saône et Loire

Art

« Il y a d’autres solutions pour financer la sauvegarde »

Propos recueillis par Théo Meunier

Que pensez-vous de l’idée lancée par la ministre de la Culture d’une entrée payante à Notre-Dame ?

« Je suis non pratiquant mais je pense qu’une Église est un lieu où l’on doit pouvoir rentrer librement. On peut s’y recueillir ou prier pour ceux qui le souhaitent, et voir des œuvres d’art gratuitement. On doit pouvoir y entrer, sortir, revenir le lendemain ou le surlendemain. C’est essentiel que les lieux de culte soient ouverts au public largement. Stéphane Bern, qui a par ailleurs beaucoup de bonnes idées, avait proposé la même chose il y a quelques années et cela avait suscité de nombreuses réactions, dont notamment celle des Évêques de France qui s’y étaient opposés. En Italie ou en Espagne, l’entrée est payante pour certains lieux de culte, ce qui est très pénible et peut revenir cher pour les familles. Je pense qu’il y a d’autres solutions pour financer la sauvegarde du patrimoine religieux. »

Quelles solutions préconisez-vous ?

« Je milite depuis un certain temps pour passer par la taxe de séjour. Faire payer l’entrée à Notre-Dame c’est faire payer les touristes, or la taxe de séjour en France est moins élevée que dans les autres pays. Si on l’augmentait d’un euro par nuitée – ce qui est ridicule par rapport au prix des hôtels – cela pourrait rapporter beaucoup.

La deuxième mesure serait une taxe sur les jeux d’argent, sur le modèle de ce qui existe déjà pour le financement du sport. Aujourd’hui, sur toutes les mises des jeux de la Française des jeux, 1,8 % est dédié au financement du sport. On pourrait faire la même chose pour financer le patrimoine. Si on ponctionne une petite part supplémentaire des gains reversés aux joueurs, cela n’ampute ni les finances de l’État, ni celles de la Française des jeux, et les joueurs ne s’en apercevront même pas. Avec ces deux mesures nous pourrions récolter 500 millions d’euros par an. On est loin des 75 millions hypothétiques de Rachida Dati. Je trouve ça très bien que la ministre se pose la question du financement du patrimoine et qu’elle cherche des solutions extra-budgétaires, mais il y a plein de solutions que l’on pourrait privilégier plutôt que de faire payer les visiteurs à l’entrée. »

Cette mesure poserait-elle une question légale ?

« Oui, la loi de 1905 concernant la séparation des Églises et de l’État [qui ne s’applique pas à l’Alsace-Moselle, NDLR] l’interdit. “La visite des édifices et l’exposition des objets mobiliers classés seront publiques : elles ne pourront donner lieu à aucune taxe ni redevance”, dispose la loi dans son article 17. On peut toujours la modifier, mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée de toucher à la loi qui fonde les relations parfois compliquées entre l’État et l’Église. Il ne faut pas commencer à mettre le doigt là-dedans. »

Questions à ▶ Didier Rykner Historien de l’art et fondateur du magazine de presse en ligne La Tribune de l’art

La Correspondance de la Publicité
La publicité et ses dirigeants, mardi 9 juillet 2024 2605 mots

La publicité et ses dirigeants

Plusieurs personnalités du monde des médias et de la communication battues au 2nd tour des élections législatives

Plusieurs personnalités du monde des médias et de la communication battues au 2nd tour des élections législatives

Plusieurs personnalités du monde des médias et de la communication battues au 2nd tour des élections législatives

Plusieurs personnalités du monde des médias et de la communication (ou ayant des relations avec ce secteur) ont été battues dimanche à l'issue du second tour des élections législatives. On remarque parmi elles :

- ALPES-MARITIMES 1ère circ. - M. Graig MONETTI [ENS-Hor], né en avril 1993, directeur des relations publiques, de la communication et de la RSE du Groupe Premium, adjoint au maire de Nice, ancien ancien chef de cabinet, conseiller spécial de Mme Frédérique VIDAL au ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, ancien président de la Fédération des associations étudiantes des Alpes Maritimes, ancien président de l'association France Maths.

- AUDE 2ème circ. - Mme Viviane THIVENT [UG-Ecolo], née en mai 1977, Gérante de Les Transméduses, ancienne professeur d'éducation socio-culturelle au LPA Martin Luther King, ancienne journaliste science et société freelance.

- BOUCHES DU RHONE 13ème circ. - M. Pierre DHARREVILLE [UG-PCF] (Sortant), né en juin 1975, journaliste et écrivain, élu depuis 2017, vice-président de la commission des affaires sociales, ancien responsable des questions de démocratie au sein de l'exécutif national du PCF, ancien secrétaire de la fédération communiste des Bouches-du-Rhône.

- BOUCHES-DU-RHONE 14ème circ. - Mme Anne-Laurence PETEL [ENS-Ren] (Sortante), née en février 1970, élue depuis 2017, vice-présidente de la commission des affaires économiques, conseillère municipale (LaREM) d'Aix-en-Provence, ancienne chargée des relations extérieures à la direction réseau de Bouygues Télécom Méditerranée.

- CHARENTE-MARITIME 4ème circ. - M. Raphaël GERARD [ENS-Ren] (Sortant), né en octobre 1968, élu depuis 2017, ancien responsable du Patrimoine et de l'action culturelle d'Hennessy & Co, ancien membre de la direction du patrimoine de Louis Vuitton, ancien directeur du Musée de Montmartre à Paris ainsi que du Musée de Brunoy.

- CHARENTE-MARITIME 5ème circ. - M. Aymeric MONGELOUS [RN], né en août 1996, collaborateur parlementaire à l'Assemblée nationale, délégué départemental du RN en Charente, ancien chef de projet éditorial au SDIS 17, ancien journaliste chez Equidia.

- CHER 1ère circ. - M. Ugo IANNUZZI [RN], né en octobre 1998, responsable de la communication du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale.

- COTE-D'OR 5ème circ. - M. Didier PARIS [ENS-Ren] (Sortant), né en février 1954, magistrat honoraire, élu depuis 2017, président de la délégation française à l'Assemblée parlementaire de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), juge titulaire à la Cour de justice de la République, co-président de l'Association nationale des élus de la vigne et du vin, ancien conseiller régional (LaREM) de Bourgogne-Franche-Comté, ancien directeur des affaires publiques et directeur de la communication, membre du comité exécutif de la SAUR, ancien directeur général des services de la région, ancien collaborateur de MM. François PATRIAT et Laurent FABIUS.

- DOUBS 1ère circ. - Mme Séverine VEZIES [UG-LFI], née en septembre 1973, professeure en droit et gestion à à l'Université de Franche-Comté, directrice de publication et co-rédactrice en chef du Journal de l'insoumission, membre de la coordination nationale de La France insoumise.

- EURE 1ère circ. - M. Julien CANIN [ENS-Ren], né en mars 1989, adjoint au maire de Pacy-sur-Eure, chargé de la communication, ancien collaborateur du ministère des Armées et du conseil départemental de l'Eure.

- EURE 5ème circ. - M. Frédéric DUCHE [ENS-Hor], né en mai 1968, maire (LR) des Andelys, vice-président (LR) du conseil départemental, chargé de l'aménagement du territoire, du numérique, de la mise en oeuvre du plan de relance et du soutien aux collectivités locales.

- GIRONDE 3ème circ. - Mme Ariane ARY [ENS-Mod], née en mai 1990, consultante en communication digitale publique et politique / formatrice, secrétaire générale du groupe Centre & Indépendants au conseil régional Nouvelle-Aquitaine, ancienne responsable communication et affaires publiques de l'Union régionale HLM en Nouvelle-Aquitaine, ancienne collaboratrice de M. Alain JUPPE à la mairie de bordeaux.

- GIRONDE 4ème circ. - Mme Julie RECHAGNEUX [RN], née en janvier 1996, conseil en relations publiques et communication, qui vient d'être élue députée au Parlement européen, conseillère régionale (RN) de Nouvelle-Aquitaine, conseillère municipale de Lormont, ancienne responsable du Front national jeunesse en Aquitaine.

- GIRONDE 5ème circ. - Mme Pascale GOT [UG], née en avril 1961, vice-présidente (PS) du conseil départemental, chargée de la Protection de l'environnement, espaces naturels sensibles, gestion des risques, co-présidente du Comité national de suivi de la stratégie nationale relative à l'érosion littorale, présidente du comité de la filière forêt et bois de l'Institut national de l'information géographique et forestière, ancienne députée (5ème circ) (2007/2017), ancienne journaliste aux Antilles pour Radio Caraïbes International.

- GIRONDE 6ème circ. - M. Eric POULLIAT [ENS-Ren] (Sortant), né en juillet 1974, fonctionnaire territorial, élu depuis 2017, porte-parole du groupe Renaissance, ancien vice-président de la délégation de l'Assemblée nationale aux collectivités territoriales et à la décentralisation, cofondateur d'Audace Républicaine, laboratoire d'idées engagé pour le non-cumul des mandats et le renouvellement des usages politiques.

- HERAULT 6ème circ. - Mme Emmanuelle MENARD [DVD] (Sortant), née en août 1968, élue depuis 2017, ancienne ancienne directrice de la publication du site internet Boulevard Voltaire, ancienne juriste à la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme, ancienne gérante des Editions Mordicus, épouse de M. Robert MENARD, maire (DVD) de Béziers.

- ILLE ET VILAINE 2ème circ. - Mme Laurence MAILLART-MEHAIGNERIE [ENS-Ren] (Sortant), née en avril 1967, élue depuis 2017, ancienne présidente de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire de l'Assemblée nationale, présidente du Conseil national de l'alimentation, présidente de la fédération départementale de l'Ille-et-Vilaine du parti Renaissance, fondatrice et ancienne directrice de l'agence éditoriale "Médiaverbe", nièce de M. Pierre MEHAIGNERIE, ancien maire (UDI) de Vitré, ancien député et président du conseil général d'Ille-et-Vilaine, ancien Garde des Sceaux.

- INDRE 2ème circ. - M. Marc SIFFERT [UXD-LR/RN], né en novembre 1993, secrétaire général adjoint de la Commission supérieure du numérique et des postes (CSNP), conseiller municipal délégué au tourisme et à l'attractivité du Plessis-Robinson, ancien responsable des relations exterieures Ile-de-France de Bouygues Telecom, ancien assistant parlementaire.

- LOIRE-ATLANTIQUE 4ème circ. - Mme Aude AMADOU [ENS-Ren], née en février 1980, fondatrice et ancienne présidente de La Bulle à Idées, agence de communication par le sport, ancienne handballeuse professionnelle passée par les clubs de Toulon et Nice, ancienne députée (REM) (4ème circ) (2017/2022).

- LOIRE-ATLANTIQUE 7ème circ. - M. Michel HUNAULT [UXD-LR/RN], né en février 1960, avocat au barreau de Nantes, membre fondateur, co-président de l'association @StopCorruption, membre du Club parlementaire sur l'avenir de l'audiovisuel et des médias (CPAA), enseignant à Sciences Po Paris, ancien conseiller général (RPR) et ancien député (NC) de la Loire-Atlantique (6ème circ) (1993/2012), ancien maire de Derval, ancien conseiller régional des Pays-de-la Loire.

- LOZERE 1ère circ. - M. Pierre MOREL-A-L'HUISSIER [DVC-UDI] (Sortant), né en décembre 1958, avocat spécialisé en droit des collectivités publiques, élu depuis 2002, secrétaire de l'Assemblée nationale, ancien maire de Fournels, ancien conseiller général.

- MEURTHE-ET-MOSELLE 2ème circ. - M. Emmanuel LACRESSE [ENS-Ren] (Sortant), né en juillet 1971, ENA (promotion "Valmy"), administrateur de l'Etat, élu depuis 2022, vice-président du groupe Renaissance, président de la fédération départementale de la Meurthe-et Moselle de Renaissance, ancien chef de la mission Parlement européen de la direction générale du Trésor, au ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance, ancien sous-directeur des assurances de la direction générale du Trésor, ancien directeur adjoint des cabinets de MM. Arnaud MONTEBOURG au ministère de l'Economie, du Redressement productif et du Numérique et Emmanuel MACRON au ministère de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique.

- NORD 17ème circ. - M. Frédéric CHEREAU [UG-PS], né en mars 1975, cadre territorial spécialisé dans l'information sur la formation professionnelle, maire (PS) de Douai, vice-président de l'Association des maires de France (AMF), co-président de la commission Santé, ancien conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais, ancien journaliste d'entreprise.

- OISE 1ère circ. - M. Victor HABERT-DASSAULT [LR] (Sortant), né en juillet 1972, avocat, élu depuis juin 2021, vice-président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), vice-président des Républicains (LR).

- ORNE 2ème circ. - M. Gérard VIENNE [RN], né en février 1953, ancien fonctionnaire, chargé de communication départemental du RN.

- PAS DE CALAIS 9ème circ. - M. Hadrien COISNE [ENS-Mod], né en avril 1995, conseiller élus locaux, collectivités et politiques territoriales au cabinet de Mme Sarah EL HAIRY, ministre déléguée chargée de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles, ancien collaborateur de Mme Aurore BERGE au ministère des Solidarités et des Familles, de MM. Damien ABAD et Jean-Christophe COMBE au ministère des Solidarités, de l'Autonome et des Personnes handicapées et de Mme Brigitte KLINKERT au ministère délégué à l'Insertion.

- PYRENEES-ATLANTIQUES 4ème circ. - M. Jean LASSALLE [DVD], né en mai 1955, technicien agricole spécialisé dans l'hydraulique et l'aménagement du territoire, fondateur d'un cabinet d'ingénieurs conseils, élu depuis 2002, membre du Club parlementaire sur l'avenir de l'audiovisuel et des médias (CPAA), président de l'Association départementale des élus de montagne des Pyrénées-Atlantiques, président de l'Association des populations des montagnes du monde, président de l'institution patrimoniale du Haut-Béarn, fondateur du Mouvement Résistons !, ancien député (LT) (4ème circ) (2002/2020), ancien maire (MoDem) de Lourdios-Ichère, ancien conseiller général, ancien conseiller régional d'Aquitaine, ancien vice-président du Mouvement Démocrate, ancien candidat à la présidence de la République (2017, 2022).

- BAS-RHIN 1ère circ. - M. Etienne LOOS [ENS-Ren], né en octobre 1998, ancien conseiller communication et presse au cabinet de Mme Marie GUEVENOUX, ministre déléguée chargée des Outre-mer, ancien collaborateur de M. Clément BEAUNE au ministère délégué chargé des Transports et de Mme Elisabeth BORNE à Matignon, fondateur et ancien président du Bureau national des étudiants en Ecole de Management.

- BAS RHIN 2ème circ. - Mme Rebecca BREITMAN [ENS-Mod], née en mai 1990, conseillère municipale (MoDem) et conseillère eurométropolitaine de Strasbourg, ancienne conseillère chargée du Parlement au cabinet de M. Jean-Noël BARROT, ministre délégué chargé de l'Europe, et à son cabinet au ministère délégué chargé du Numérique, ancienne présidente du Mouvement européen Alsace.

- BAS-RHIN 3ème circ. - M. Bruno STUDER [ENS-Ren] (Sortant), né en juin 1978, professeur d'histoire-géographie, élu depuis 2017, ancien président de la commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale, président de la fédération départementale du Bas-Rhin du parti Renaissance.

- RHONE 2ème circ. - M. Loïc TERRENES [ENS-Ren], né en juin 1996, chef de cabinet de la directrice générale de l'agence d'orientation professionnelle My Job Glasses, ancien responsable éditorial des Editions Point d'Orgue, ancien dirigeant et consultant des Nouveaux possibles, ancien secrétaire général du groupe progressistes et républicains à la Métropole de Lyon, ancien collaborateur parlementaire à l'Assemblée nationale, ancien collaborateur de M. Olivier VERAN au ministère délégué chargé du Renouveau démocratique, Porte-parolat du gouvernement.

- PARIS 3ème circ. - M. Stanislas GUERINI [ENS] (Sortant), né en mai 1982, élu depuis 2017, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, ancien délégué général de La République en Marche (LaREM), ancien directeur de l'expérience client chez Elis, fondateur et ancien directeur général de Watt & Home, entreprise spécialiste des énergies renouvelables.

- PARIS 11ème circ. - Mme Maud GATEL [ENS] (Sortant), née en avril 1979, proclamée députée enjanvier 2021 en remplacement de Marielle de Sarnez, décédée, élue en 2022, vice-présidente du groupe Démocrates, MoDem et Indépendants (Dem), conseillère de Paris, présidente du groupe MoDem, Démocrates et Ecologistes au Conseil de Paris, secrétaire générale du Mouvement Démocate (MoDem), ancienne directrice générale adjointe de TBWA\Corporate, directrice du pôle Influence, ancienne directrice du cabinet Tilder.

- SEINE-MARITIME 1ère circ. - M. Damien ADAM [ENS] (Sortant), né en juin 1989, élu depuis 2017, ancien chargé d'offres marketing au Crédit Agricole de Normandie-Seine.

- YVELINES 4ème circ. - M. Jean-François MOURTOUX [UXD], ENA, administrateur de l'Etat, chef de projet au cabinet de la directrice générale de l'Agence régionale de santé Ile-de-France, ancien professeur agrégé d'histoire, ancien journaliste au "Courrier des Yvelines", ancien conseiller municipal, délégué aux archives et au patrimoine, de la ville de Houilles, ancien conseiller communautaire de la communauté d'agglomération de la Boucle de la Seine.

- YVELINES 7ème circ. - Mme Babette de ROZIERES [UXD], née en mai 1946, chef cuisinière et animatrice de télévision, conseillère régionale (LR) d'Ile-de-France.

- TARN-ET-GARONNE 1ère circ. - Mme Valérie RABAULT [UG-PS] (Sortant), née en avril 1973, ingénieure, élue depuis 2012, vice-présidente de l'Assemblée nationale, présidente de la délégation du bureau de l'Assemblée nationale chargée des activités internationales, ancienne présidente du groupe socialistes et apparentés (PS) à l'Assemblée nationale, membre du conseil d'administration et d'orientation de La Chaîne parlementaire-Assemblée nationale (LCP-AN), conseillère départementale (UG), ancienne rapporteure générale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire de l'Assemblée nationale, ancienne présidente du comité de surveillance de la Caisse d'amortissement de la dette sociale (CADES), ancienne co-présidente du conseil d'analyse économique du Parti socialiste.

- VIENNE 1ère circ. - Mme Séverine SAINT-PE [HOR], née en juin 1976, chargée d'affaires entreprises au Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou, vice-présidente (LR) du Conseil départemental, chargée de l'inclusion numérique, maire de Neuville-de-Poitou, vice-présidente de la Communauté de Communes du Neuvillois.

- VOSGES 4ème circ. - M. Jean-Jacques GAULTIER [LR] (Sortant), né en juillet 1963, médecin, élu depuis 2017 après l'avoir été de 2002 à 2012, conseiller municipal et ancien maire (LR) de Vittel, ancien conseiller général, ancien directeur d'un laboratoire d'analyses médicales à Vittel.

- ESSONNE 8ème circ. - M. Nicolas DUPONT-AIGNAN [DSV] (Sortant), né en mars 1961, ENA (promotion "Liberté Egalité Fraternité"), administrateur de l'Etat, élu depuis 1997, conseiller municipal et ancien maire d'Yerres, membre et ancien président de la communauté d'agglomération Le Val d'Yerres Val de Seine, président de Debout la République, ancien candidat à la présidence de la République en 2012, 2017 et 2022, ancien collaborateur de MM. François BAYROU au ministère de l'Education nationale, et Michel BARNIER au ministère de l'Environnement.

- HAUTS-DE-SEINE 4ème circ. - Mme Isabelle de CRECY [ENS], née en août 1964, coach professionnelle certifiée en développement personnel, 3ème adjointe au maire de Suresnes, déléguée à la communication et la démocratie participative, présidente du Théâtre Jean Vilar de Suresnes.

- HAUTS-DE-SEINE 8ème circ. - Mme Salomé NICOLAS-CHAVANCE [UG], née en novembre 2004, étudiante, secrétaire fédérale adjointe à la communication du PS des Hauts-de-Seine.

- HAUTS-DE-SEINE 10ème circ. - Mme Cécile SOUBELET [UG-PS], née en novembre 1983, experte en stratégie de communication, directrice conseil à l'Agence Shan, secrétaire fédérale à la communication, secrétaire de section du PS d'Issy-les-Moulineaux.

- VAL-DE-MARNE 3ème circ. - M. Loïc SIGNOR [ENS], né en mars 1989, porte-parole de Renaissance, ancien journaliste à iTélé puis Cnews, ancien journaliste au quotidien "l'Opinion".

- VAL-D'OISE 6ème circ. - Mme Estelle FOLEST [ENS] (Sortant), née en juin 1976, élue depuis 2022, co-présidente du groupe d'études parlementaire Insertion des jeunes, stagiaires et alternants, ancienne directrice de la communication et du mécénat à l'Office français de la biodiversité, ancienne candidate PS.

- MAYOTTE 2ème circ. - M. Mansour KAMARDINE [LR] (Sortant), né en mars 1959, avocat au barreau de Mayotte, élu depuis 2017 après l'avoir été de 2002 à 2007, vice-président des Républicains (LR), chargé du Comité des Outre-mer, président de la fédération LR de Mayotte, membre du comité d'éthique de Twezi Télévision, ancien conseiller départemental, ancien maire de Sada.

- FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE 9ème circ. - Mme Samira DJOUADI [ENS], née en novembre 1970, présidente de l'agence de communication Nouvelle Cour, présidente de Tous en stage, membre et présidente du groupe Agir autrement pour l'innovation sociale et environnementale du Conseil économique, social et environnemental, ancienne déléguée générale de la Fondation TF1, ancienne chef de publicité à la régie publicitaire de TF1.

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Saint-Malo
Saint-Malo, vendredi 20 septembre 2024 661 mots, p. OF Saint-Malo_11
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Concerts et spectacles

¡ Poesía ! Eddy Maucourt chante Paco Ibañez

Chanson. Chants espagnols et guitare flamenca.

Vendredi 20 septembre, 21 h, église Saint-Méen, Cancale. Tarif : participation souhaitée 10 €. Contact : 06 75 68 46 92, https://www.poesia-concert.com/

Annonce

Compagnie des Jazz

Jazz. Laissez-vous embarquer pour un voyage à travers le jazz, le latino et la chanson française. Au programme : swing, émotion et convivialité. Organisation : Comité de quartier de Paramé et Mairie de Saint-Malo, Direction de la Culture.

Vendredi 20 septembre, 20 h 15, mairie annexe de Paramé, place Georges-Coudray. Gratuit. Contact : 02 99 40 58 72, 06 08 24 47 28, [email protected], http://www.saint-malo.fr

Culture et idées

Expo photos. Stop aux violences intrafamiliales

Exposition. À l’occasion de la conférence sur les violences conjugales organisées avec la Fédération nationale des victimes de féminicides, ce jour, à 19 h, une exposition, Stop aux Vifs, réalisée par la photographe Bretonne Delphine Herrou, sera présentée au public, à partir de 16 h.

Vendredi 20 septembre, 16 h à 19 h, théâtre Bouvet, salle Surcouf, place Bouvet. Gratuit. Contact : [email protected]

Centre Abbé-Fouré

Musée. JEP 2024. Présentation commentée de la vie et des œuvres de l’Abbé Fouré. L’exposition Sculpteur d’histoires, élaborée avec les archives départementales de Rennes, la visite virtuelle des falaises sculptées, hologrammes et répliques compléteront ces 2 journées.

Samedi 21 septembre, 11 h à 12 h et 15 h à 16 h, dimanche 22 septembre, 11 h à 12 h et 17 h à 18 h, centre Abbé-Fouré, en intérieur, 26, avenue de la Varde, Le Nicet. Gratuit. Contact : 07 87 16 39 91, [email protected], https://rochersrotheneufartbrut.com/

Journées Européennes du Patrimoine

Patrimoine. Découverte d’un bâtiment centenaire, propriété de l’association Maison du Peuple inscrit au répertoire des monuments historiques. De grands travaux ont été réalisés depuis 2016 ; l’association souhaite les poursuivre avec pour objectif de redonner vie à ce beau bâtiment.

Samedi 21 septembre, 13 h 30 à 17 h 30, dimanche 22 septembre, 10 h à 17 h 30, Maison du Peuple, 13, avenue Jean-Jaurès. Gratuit. Contact : 06 72 25 83 26, 06 31 83 04 80.

Laurent Lefebvre

Dédicace. « Mer promise » est un récit historique qui évoque le passé de marin de mon oncle Francis Lefebvre. Malouin connu pour ses activités de courtier maritime, il l’était moins pour son passé de jeune mousse au cours des années 30.

Samedi 21 septembre, 14 h à 16 h 45, Musée des Terre-Neuvas, 67, avenue de Moka. Contact : 06 66 18 12 17, [email protected]

Loisirs et sports

Journées Européennes du Patrimoine. Visite guidée de la cité corsaire

Visite. Venez découvrir, accompagné par un guide conférencier, l’histoire de Saint-Malo. Les remparts, les Malouins célèbres, les ruelles et les forts maritimes n’auront plus de secrets. Durée 1 h 30.

Samedi 21 septembre, 10 h 30 à 12 h, 14 h 30 à 16 h et 16 h 30 à 18 h, Office de tourisme, esplanade Saint-Vincent. Tarifs : 5 €, de 8 à 11 ans inclus 2,50€, pour les moins de 8 ans : gratuit. Inscription avant le 21 septembre. Contact : http://www.saint-malo-tourisme.com

Grande braderie de la Saint-Michel

Vide-greniers. Organisation et inscriptions, à la maison de quartier de la Gare, 37, rue d’Alsace.

Samedi 28, dimanche 29 septembre, 8 h à 18 h, médiathèque, boulevard des Talards. Contact : 06 83 74 10 01, 02 99 40 39 27.

Annonce

Vie quotidienne

Rassemblement dans le cadre de la journée internationale de la Paix

Rassemblement. Action avec la participation de L’AFPS, FS, CGT, FSU, Solidaires, LDH, ATTAC, ARAC et de partis politiques. Bannir la guerre, construire la Paix, doit devenir l’objectif numéro 1 de l’humanité. Pour son avenir, elle n’a d’autre chemin que la construction de la Paix.

Samedi 21 septembre, 15 h, esplanade Saint-Vincent. Gratuit. Contact : 02 99 80 37 15, 06 71 88 98 76, [email protected]

Midi Libre
BEZIERS
samedi 21 septembre 2024 1575 mots

[ASSIGNAN SOIRÉE CONCERT Soirée animée...]

ASSIGNAN SOIRÉE CONCERT Soirée animée par le groupe Carnaby Street. Musique 100 % ukulélé et reprises des plus grands titres de rock, funk, pop, disco ou encore de métal. À 19 h 30. Les Brasseurs de Castigno, 11 rue de l'église. Tarif plein 3 euros. 04 67 24 96 18.

BÉDARIEUX EXPOSITION Une exposition sur les biscuiteries de la ville. De 10 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 17 h. Salle achille Bex, 1 place Albert-Thomas. Gratuit. 04 67 95 48 27. https://www.curiositats.fr.

BESSAN AUTOUR DU VIN Visité guidée de l'exposition "La vigne, le vin et quoi d'autre ?". À 14 h. Salle des fêtes, 14 rue de la Promenade. Gratuit. 06 17 29 53 54.

BÉZIERS FORUM DES CRÉATEURS Organisé par la Société des beaux arts de Béziers, ce forum ouvre ses portes aux créateurs. De 10 h à 17 h. Société des beaux arts, allées Paul-Riquet. 04 67 49 18 58.

GRAND BAL DES VENDANGES Un grand bal animé par DJ Cassou pour célébrer la fin des vendanges. Tout au long de la soirée, dégustation des vins IGP de l'Hérault avec tapas. De 19 h à 1 h. Domaine de Bayssan, route de Vendres. Plein tarif 20 euros. 06 62 61 26 37 ou 04 67 28 37 32.

INDIAN FEST Béziers-plage propose une soirée thématique autour de l'Inde. De 17 h à 2 h. Château de Vaisseries 2505 chemin rural 10. Formule ticket de tombola + cheese nan + un verre de vin 12 euros. 06 69 61 98 96. https://beziersplage.fr

VINYL MARKET À LA GORGE FRAÎCHE Pour cette foire aux vinyles, seront présents une vingtaine d'exposants de disques vinyles passionnés, des DJs d'ambiance, des foodtrucks, des bières artisanales locales. After signée par le collectif biterrois La Clique. De 11 h à minuit. La Gorge fraîche, 2 avenue Joseph-Lazare. Gratuit. Contact : 04 67 37 06 97.

APPARTEMENT NATAL DE JEAN MOULIN Dans le cadre des Journées du Patrimoine. Visites guidées de l'appartement qui a été aménagé selon les goûts de l'époque et de la bourgeoisie à laquelle appartenait la famille Moulin. À 10 h 15, à 11 h, à 11 h 45, à 12 h 30, à 13 h 15, à 14 h, à 14 h 45, à 15 h 30, à 16 h 15 et à 17 h. Maison natale de Jean-Moulin, 6 rue d'Alsace, Béziers. Gratuit. 04 67 36 73 73.

HÔTEL BERGÉ Visite commentée du bâtiment et découverte des collections de la Société archéologique. Du samedi 21 au dimanche 22 de 10 h à 17 h. Hôtel Bergé, 14 rue des Docteurs Bourguet, Béziers. Gratuit.

JARDIN DE LA VILLA ANTONINE Ouverture de l'atelier d'Aracelli Vilar, artiste en résidence. Exposition. Le Conservatoire Béziers Méditerranée propose deux concerts : samedi à 15 h 30 et 16 h 30, "L'accordéon, un voyageur hors du temps", et dimanche 15 h 30 et 16 h 30, le Trio Tutti Fluti. De 10 h à 18 h. Villa Antonine, 74 rue Jean-Valette. Gratuit. 06 52 41 51 95.

ARÈNES Visites guidées des arènes créées en 1897 par Castelbon de Beauxhôte. Du samedi 21 au dimanche 22 à 10 h, à 11 h 15, à 14 h 30 et à 16 h. 1 avenue Jean-Constans. Gratuit. 04 67 76 13 45. https://www.arenes-beziers.com.

THÉÂTRE MUNICIPAL En 2024, le théâtre municipal de Béziers célèbre ses 180 ans ! Construit sous le règne de Louis Philippe avec une salle à l'italienne, il est l'un des seuls ouvrages en France datant de cette époque à avoir conservé son esthétique d'origine. Ces visites guidées seront l'occasion d'apprendre à mieux le connaître. À 11 h, à 14 h et à 16 h. Théâtre municipal, allées Paul-Riquet. Gratuit. 04 67 36 73 73.

CIMETIÈRE VIEUX Visites accompagnées de ce le lieu du repos éternel des grandes familles, des artistes des hommes et femmes qui ont fait Béziers. De 14 h à 18 h. Cimetière Vieux, avenue du Cimetière Vieux. Gratuit.

MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE Les Musées de Béziers ouvrent exceptionnellement à la visite les réserves du muséum d'histoire naturelle. Du samedi 21 au dimanche 22 à 10 h, à 11 h, à 14 h, à 15 h et à 16 h. Muséum d'histoire naturelle, caserne Saint Jacques, avenue de la Marne. Gratuit. 04 67 36 81 60.

LYCÉE HENRI IV Visite commentée de l'ancien collège des Jésuites par l'Amicale des anciens élèves et personnels du lycée. Jean Magrou, Jean Moulin et Edgard Faure y ont été élèves. De 10 h à 17 h. Lycée Henri-IV, 1 rue Ignace-Brunel. Gratuit. 04 99 41 36 36.

CAMPLONG FÊTE DE LA PIERRE Démonstrations de savoir-faire autour de la création d'une capitelle : pierre sèche et lauze, taille de pierre et sculpture. Exposition, buvette et restauration, contes, concert. À partir de 9 h 30. Au coeur du village. [email protected]

CAPESTANG VISITE GUIDÉE "Montée au clocher de la collégiale" : un guide fera découvrir aux participants la collégiale, monument gothique de XIVe.. Dégustation de vins du domaine Cros-Reboul. De 18 h à 19 h. Place Jean-Jaurès. Plein tarif 5 euros, tarif enfant 2,50 euros. 06 52 42 67 37 ou 04 67 37 85 29.

CAZOULS-D'HÉRAULT BALADE CONTÉE AU FIL DES RUES A l'heure où le soleil se retire. Pas après pas, le chemin des contes se révèlera ! Dans Cazouls-d'Hérault, de ruelle en ruelle, les histoires savoureuses demandent des oreilles complices ! Avec Philippe Charleux-conteur. Contes tout public, enfants à partir de 10 ans. à 16 h. Mairie, 3 place de la Fontaine. 04 67 98 36 40.

FÉLINES-MINERVOIS 3E SAISON "LES RUGISSANTES" Au programme : 18 h "Envie d'y croire", spectacle des ados du camp d'été théâtre. â?ºÀ 20 h sur l'esplanade Louvière, "Bleus", des fables sur la violence au travail par la cie Tungstène. À 21 h 15, duo poétique avec Jehan et Laurent au Cellier. À partir de 18 h. Foyer, Cellier et Esplanade Louvière, rue de l'Occitanie. Tarif plein trois spectacles, 16 euros, tarif réduit, 12 euros, tarif - de 18 ans, 6 euros. 04 68 91 41 70. [email protected].

MAGALAS OLEA! Spectacle sur l'olivier par la conteuse Mathilde de Lapeyre, suivi d'une présentation des produits de l'olive. De 16 h à 18 h. Médiathèque Kalliopê, avenue de la mairie. Gratuit.

MARAUSSAN BALADONS PATRIMOINE Une balade au coeur de l'histoire du terroir et des paysages viticoles de La Domitienne en compagnie d'Anaïs et Victoria, guides conférencières. Dégustation de vins locaux. De 10 h à 14 h. Plein tarif, 5 euros. 04 67 32 88 77.

FLAMENCO La compagnie flamenca Temperamento Andaluz présente sa création Figuras Flamencas. À 21 h. Esprit aare, place Marcel-Barrère. Tarif 15 euros, tarif de 12 à 18 ans 10 euros, gratuit - de 12 ans.

MINERVE L'ACCORDEON AUTREMENT L'association Menerbés propose un concert de l'accordéoniste Zoë Schade dans l'église Saint-Étienne de Minerve, suivi à 16 h 30 par la projection du film Musée de Minerve : retour aux origines au musée. Il sera ensuite proposé une visite guidée des collections. À 15 h. Rue des Remparts. Gratuit. 04 68 91 22 92.

MONTADY LA VOIX DE SARDOU Concert avec Jean-Pierre Virgil, dit "La voix de Sardou". À 20 h 30. Salle Claude-Nougaro.Tarif 15 euros. Réservations : www.helloasso.lou-redondel ou auprès du LCM

LE POUJOL- SUR-ORB THÉÂTRE Soirée théâtre avec la comédie d'Eric Assous "Les belles-soeurs", par la compagnie de théâtre amateur Les Roberts de N'Hérault. À 20 h 30. Salle des fêtes, place de l'Imbaïsse.

PUISSERGUIER CHÂTEAU MÉDIEVAL Visite commentée de ce château de la période cathare culminant au centre du village. Il sera également proposé un atelier de frappe de monnaie médiévale. De 10 h à 18 h, Plan des Cathares. Gratuit. 06 62 14 70 96. [email protected].

SAINT-NAZAIRE-DE-LADAREZ LES ROUTES DES DILIGENCES Une conférence-diaporama avec Alain Robert, directeur du centre de recherche du patrimoine de Rieumontagné, sur les chemins et les routes que les diligences empruntaient autrefois pour l'acheminement du courrier. De 18 h. Salle René-Gasc, Rue de la Bourrede. Gratuit. 06 79 64 00 93.

SÉRIGNAN GOÛTER PADDLE Esprit Glisse propose une initiation au stant-up-paddle sur l'Orb, aux enfants âgés de 6 à 12 ans et sachant nager. L'atelier sera suivi d'un goûter. De 15 h à 17 h. Maison de site des Orpellières, chemin de Mer-et-Soleil. Tarif enfant, 15 euros. 04 99 41 36 36.

CONCERT JAZZ SOUL Jaïza est un groupe de 5 musiciens caractérisés par un style lounge trouvant des influences dans le jazz, la musique latine, le reggae et la world music... À 18 h 45. Château Vargoz, rue du Pont. Gratuit. 04 67 39 57 50.

CONTE EN FAMILLE Olea, un spectacle de conte et de botanique, sera présenté par la conteuse Mathilde de Lapeyre. À 10 h 30. Médiathèque Samuel-Beckett, 146 avenue de la Plage. Gratuit. 04 67 39 57 50. https://www.ville-serignan.fr

ITINÉRANCE STREET-ART Une médiatrice culturelle guide le public à travers les rues du village pour découvrir les fresques street-art. À 16 h. Départ de la médiathèque. Gratuit. 04 67 39 57 50.

PROMENADE HISTORIQUE L'association "Histoire de Sérignan" propose une balade dans l'histoire de la ville. À 17 h. Départ sur la Promenade. Gratuit. 04 67 39 57 50

VILLENEUVE- LÈS-BÉZIERS BANQUET MÉDIÉVAL Villeneuve propose un voyage gastronomique dans le temps avec un banquet médiéval. Il est possible de venir costumé. À 20 h. Salle des fêtes, rue de la Source. Tarif 20 euros. 06 20 67 22 27 ou 04 67 39 47 80.

Le Télégramme (Bretagne)
mercredi 30 octobre 2024 555 mots, p. 5CCN-ROSP1

Rosporden

Rosporden À la découverte de l’histoire des rues de la commune

L’association Histoire et Patrimoine du pays de Rosporden propose une conférence et une exposition sur les rues et places de Rosporden, samedi et dimanche, au centre culturel.

Après plusieurs années de recherches, aux archives municipales et dans le cadastre Napoléonien notamment, René Landrain, Florence Delneufcourt, Patrick Lebègue, Jean-Pierre Le Cloirec et Jean-Claude Caron, historiens locaux au sein de l’association Histoire et Patrimoine du pays de Rosporden, présentent une exposition sur les rues et places de Rosporden, samedi et dimanche, au centre culturel. « C’est un vieux projet de l’association que nous avons remis en route il y a trois ans environ. L’idée est de rappeler aux habitants quand leur rue a été créée, quelle est son histoire, et il y a beaucoup à en dire. On a aussi eu la chance de trouver un plan de Rosporden qui date de 1848 », résume René Landrain.

La rue Le Bas à sens unique en 1962

Difficile d’imaginer aujourd’hui la rue Le Bas à double sens, c’était pourtant le cas avant 1962, année à laquelle un pont a été jeté sur le Gouréjou pour prolonger la rue Alsace-Lorraine, et donc créer une nouvelle sortie au centre-ville. « Il faut aussi se rappeler que les véhicules n’avaient pas les proportions d’aujourd’hui, et leur nombre n’avait rien à voir non plus. Toutefois, cela devait être assez compliqué de croiser des poids lourds dans cette rue. Par ailleurs, il faut se souvenir que la rue Le Bas, la ‘‘route de Paris’’, était une nationale », rappelle encore René Landrain.

Des noms de rues qui avaient du sens

Si l’on connaît encore la rue du Four, qui relie la rue Le Bas et la rue du Dr Herland, qui doit son nom à la présence d’un four à bois, d’autres ont disparu, remplacées au fil des ans et des évènements, comme le souligne Michel Quinet, le président d’HPPR. « C’est aussi l’histoire de Rosporden qui réapparaît, avec la rue de la Fontaine, la place au Beurre. Des rues ont aussi été renommées à la suite de la Grande guerre, une solidarité de ville à ville pour honorer les villes martyres, comme Reims ou Verdun par exemple ».

« Il fallait, selon les textes de loi, supprimer ces ‘‘noms ridicules’’, et leur donner des noms dignes de l’époque », abonde Florence Delneufcourt.

René Landrain rappelle aussi que la place de Verdun s’appelait la place aux Chevaux, la place de la Victoire regroupait tout un tas de placettes, au Blé, à l’Avoine, aux Cochons, aux Génisses… « Ces marchés ont disparu dans les années 1960, d’où l’abandon de ces placettes ensuite ». Toutes ces histoires, et bien d’autres, sont à découvrir dans une exposition de 27 panneaux, et dans un livre qui sera proposé à la vente dès samedi.

Pratique

Exposition samedi 2 et dimanche 3 novembre, de 10 h à 19 h, au centre culturel de Rosporden. Dimanche, à 16 h, Patrick Lebègue proposera une conférence sur le thème du cadastre Napoléonien de Rosporden. Entrée libre.

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10 octobre 2024 177 mots
Patrimoine. Journée de collecte du film amateur

Patrimoine Journée de collecte du film amateur Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 19:00 ... Voir l'article

Pleine Vie
MES VOYAGES, lundi 2 septembre 2024 1547 mots, p. PVIE_080,PVIE_081,PVIE_082,PVIE_083

Passion France

Les trésors cachés de la route des vins

Par Thierry Beaurepère; Par Thierry Beaurepère; Par Thierry Beaurepère; Par Thierry Beaurepère; Par Thierry Beaurepère; Par Thierry Beaurepère

Quête d'authenticité, retour aux sources, soif d'expériences : les voies qui sillonnent les vignobles français servent de fil rouge à la découverte de l'intimité de nos territoires et de leur patrimoine.

Les trésors cachés de la route des vins

Blanc, rosé ou rouge ? Avec dix-sept régions viticoles et des centaines de crus classés, des château x et des caves prestigieuses, la France conjugue vin avec diversité. Chaque année, des millions de touristes en quête d'authenticité et de convivialité, les visitent, et depuis quelque temps, l'offre ne cesse de se bonifier. Les routes et chemins de randonnée viticole - à parcourir en voiture, mais également à pied ou à vélo - sont l'occasion de faire rimer visites de domaines et de chais avec étapes gourmandes et découverte du patrimoine, et de constituer sa propre cave ! À l'automne, juste après les vendanges, la lumière se fait plus douce, les vignes plus rouges et les chais sont pleins. C'est le bon moment pour prendre la route.

PROVENCE, LÀ OÙ LE ROSÉ SE MARIE À L'ART

L e rosé n'a plus à rougir ! Dans son fief de Provence, on produit 150 millions de bouteilles par an. Entre Bouches-du-Rhône et Var, les vignes s'étirent au pied de la montagne Sainte-Victoire (photo ci-dessus)immortalisée par Cézan ne, filent jusqu'aux plages, se font une place au soleil dans les plaines tapissées de garrigues et partagent les pentes douces des collines avec les oliviers. Le voyage titille les sens entre nature et culture provençale… Parmi les 450 caves et domaines, Château Paradis (près de Brignoles) porte bien son nom ! Cachée au pied de collines boisées, une fraîche bastide éclaire la propriété que les plus sportifs explorent à vélo. Les autres filent à l'atelier. Ici, on “vit sa vie” de vigneron, en assemblant les cépages pour fabriquer son propre vin, sous l'œil amusé du maître de chai. Les artistes en herbe peuvent même dessiner l'étiquette de leur bouteille. Plus largement, dans cette Provence épicurienne, le vin se lie à l'art jusqu'à l'ivresse. Star de la région, à quelques kilomètres d'Aix-en-Provence, le domaine Château La Coste est jalonné d'œuvres monumentales signées des maîtres de l'architecture (Nouvel, Piano, Gehry…). Il abrite même deux hôtels chics pour une nuit de bon goût. Alanguie sur les contreforts du massif des Maures, la Commanderie de Peyrassol fait la différence avec ses sculptures (Buren, César, Dubuffet, Niki de Saint Phalle…) cachées dans le domaine qui mêle vignes, oliviers et chênes truffiers. On le visite à pied ou à bord d'une authentique calèche tirée par un cheval percheron !

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BOURGOGNE, DE VIGNES EN ABBAYES

De Chablis au nord jusqu'au Mâconnais au sud, la Bourgogne en fait voir de toutes les couleurs… et surtout du rouge ! Le vignoble étire ses 25 000 ha sur trois départements (Yonne, Côte-d'Or, Saône-et-Loire), avec une centaine d'appellations connues dans le monde entier comme pouilly-fuissé ou gevrey- chambertin. Leur réputation est telle que, en 2015, les climats (petites parcelles délimitées avec précision) de Bourgogne ont été inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco. Six routes des vins balafrent la région. La plus ancienne de France - créée en 1937 - est aussi la plus célèbre. De Dijon à Santenay en passant par Beaune, la route des Grands Crus relie les plus prestigieux domaines en 80 km, comme le château du Clos de Vougeot construit par les moines cisterciens. Tout du long, les villages portent les délicieux noms de Nuits-Saint-Georges, Aloxe-Corton (photo),Vosne-Romanée ou Pommard… Chapelles romanes et prestigieuses abbayes ajoutent une dose de culture, jusqu'aux hospices de Beaune aux célèbres toits de tuiles vernissées. Fin novembre, la vente de grands crus qui y est organisée attire les amateurs du monde entier. La Bourgogne abrite également quelques-unes des plus fameuses tables de France, comme la Maison Lameloise, triplement étoilée, à Chagny ou le restaurant Loiseau des Vignes, à Beaune, et sa large sélection de vins au verre. Enfin, dans cette région forte en saveurs, on peut s'initier aux plus célèbres nectars dans la Cité internationale de la gastronomie et du vin qui a ouvert ses portes à Dijon en 2022, ou dans celle des climats et vins de Bourgogne qui, depuis 2023, s'étend sur trois sites à Mâcon, Chablis et Beaune.

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ALSACE, AU PAYS DU BLANC

Sur le versant oriental des Vosges, entre Haut et Bas-Rhin, s'étire l'une des plus anciennes routes des vins de France. Créée en 1953, la route des Vins d'Alsace relie Thann au sud à Marlenheim au nord (près de Strasbourg), en passant par Guebwiller, Colmar et Obernai. Ses 170 km parcourent une campagne souriante qui alterne vignes et forêts, ondule à travers les collines verdoyantes et franchit des villages blottis dans les vallées : Marlenheim, Riquewihr, Eguisheim ou Kaysersberg (photo). Maisons à colombages, balcons dégoulinants de géraniums, ruelles pavées et clochers effilés… Dans ce décor bucolique, les blancs font la différence avec la majorité des cépages (riesling, gewurztraminer, muscat, pinot-gris…) et une cinquantaine de grands crus. On les déguste dans les caves de la région ou dans les winstubs, ces auberges typiques au cadre intime où la flammekueche et la choucroute règnent sans partage. Pour une découverte en profondeur, au plus près des vignerons toujours prêts à ouvrir les portes de leurs domaines et accueillir les visiteurs, il faut oser prendre des chemins de traverse. La route donne accès à 38 sentiers viticoles encore plus délicieux lorsqu'ils sont parcourus à pied ou à vélo. Ils grimpent au sommet des coteaux pour des points de vue à couper le souffle, filent jusqu'à des sites emblématiques comme le château du Haut-Kœnigsbourg. À l'arrivée à Strasbourg, on profite du voyage jusqu'à la lie en visitant la cave historique des hospices où, dans de grands fûts de chêne, se bonifient les précieux breuvages.

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BORDEAUX, STAR DES VIGNOBLES

Saint-émilion, médoc, pomerol… Que de stars (plus de 170 crus classés) ! Les vins de Bordeaux sont concentrés en six régions viticoles. Plusieurs routes se croisent dans ces 140 000 ha, autour de Saint-Émilion ou dans le Médoc. Créée en 2011, la route des vins de Bordeaux en Graves et Sauternes prend sa source aux portes de la métropole et s'étire le long de la rive gauche de la Garonne. Ici, on goûte des rouges et des blancs, des rosés et des liquoreux, pour satisfaire tous les palais. Une centaine de propriétés familiales, bastides et châteaux prestigieux (Haut-Brion, Yquem…) organisent des visites et dégustations. Pour se laisser surprendre, il est de bon ton de multiplier les expériences, par exemple avec l'agence Quatre Roues sous un parapluie qui explore le vignoble en 2 CV, ou avec Les Ateliers au château qui organisent des balades à vélo dans les vignes. Dans ces terres prestigieuses, Château Smith Haut Lafitte fait le show. En le rachetant au début des années 1990, les ex-champions de ski Florence et Daniel Cathiard ont ciselé un bijou. Le domaine dévoile un spectaculaire chai souterrain aux 1 000 barriques, une “Forêt des sens” jalonnée de sculptures et une “Pharmacie des vignes” où sont confectionnées des tisanes. D'autres préfèrent prendre de l'altitude. Le Château de Rayne Vigneau propose d'assembler son propre Sauternes, ou de déguster son premier grand cru classé dans un cèdre du Liban, perché à 11 m du sol ! Alors que le propriétaire de Château Vénus, par ailleurs pilote émérite, fait découvrir les domaines de la région à bord d'un petit coucou. Boire ou voler, il faut choisir…

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CHAMPAGNE, ROI DES VINS

Le champagne est peut-être le plus méconnu de nos vins. Qui sait comment cépages et cuvées des années passées sont mélangés pour obtenir l'assemblage parfait ? Qui connaît la méthode champenoise qui rend le précieux breuvage effervescent ? La leçon de choses est encore plus pétillante quand elle est apprise sur place. Il a longtemps fallu choisir entre Reims et Epernay. Distantes de 30 km, les deux villes sont réunies depuis 2015 par l'inscription des coteaux, maisons et caves de champagne au patrimoine mondial de l'Unesco. Trois sites sont concernés : la très chic avenue de Champagne à Épernay tout d'abord, bordée des maisons de négociants aux silhouettes de châteaux. Moët & Chandon, la plus prestigieuse aux allures de petit Versailles, cache un dédale de 28 km de galeries souterraines (les plus grandes caves de Champagne) où se bonifie le précieux nectar. Dans les airs, un ballon captif permet de ne rien rater du second site classé, les coteaux peignés de vignes encerclant Épernay, dont ceux du village d'Hautvillers. Son abbaye abrite la tombe du moine Dom Pérignon, inventeur du champagne, selon la légende. Les amateurs s'y recueillent comme devant le tombeau de Napoléon ! Troisième site, la colline Saint-Nicaise, à Reims, est trouée des crayères transformées en caves de six grandes maisons de champagne qui prennent les doux noms de Ruinart, Taittinger, Veuve Clicquot, Martel, Charles Heidsieck ou Pommery. Cette dernière est peut-être la plus belle, avec son extravagant bâtiment de style néo-gothique élisabéthain, avec tourelles et créneaux, construit au XIXe siècle. Trente millions de bouteilles se bonifient dans les 18 km de galeries souterraines, que des œuvres d'art contemporain rendent encore plus énigmatiques.

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Ouest-France
Mayenne
Sud-Mayenne, mercredi 31 juillet 2024 378 mots, p. OF Mayenne édition_11

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Arquenay

Randonnée nocturne

Randonnée. Randonnée de 6 ou 13 km. Circuit balisé et sécurisé accessible à tous. Le prix comprend, une galette saucisse, un dessert et la soupe à l’oignon au retour de la rando.

Vendredi 6 septembre, terrain de football, rue de la Gare. Tarifs : 10 €, réduit 8 €. Inscription avant le 26 août. Contact : 06 88 33 32 57, 06 71 62 94 27.

Château-Gontier -sur-Mayenne

Atelier du patrimoine : « Invasion au jardin ! »

Art contemporain. De nombreux animaux sauvages ont envahi le jardin. Explorez le travail de l’artiste Victoria Klotz autour de la biodiversité et créez votre jardin miniature. Atelier 6-12 ans proposé par le Service patrimoine dans le cadre de Gontierama 2024.

Mercredi 7 août, 14 h 30 à 16 h 30, jardin médiéval de la Source, rue d’Alsace Lorraine, Château-Gontier. Tarif : par enfant 4 €. Contact : 02 43 70 42 74.

Craon

Professionnels du tourisme

Animation. Vous souhaitez annoncer dans cette rubrique ? Inscrivez-vous sur Infolocale et annoncez vos événements et activités pour la saison touristique. Inscription sur Infolocale.fr.

Mercredi 31 juillet, jeudi 1 er, vendredi 2, samedi 3, lundi 5 août.

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Daon

Commémoration du 80 e anniversaire des Martyrs de Formusson

Commémoration. Une gerbe sera déposée en souvenir des martyrs de Formusson, au pied de la stèle édifiée en leur mémoire, près du moulin de Formusson.

Samedi 3 août, 11 h à 12 h 30, Formusson. Contact : 02 43 06 94 10, [email protected], http://daon53.com

Denazé

Concours de palets

Palets. Début inscription 9 h 30, début du concours 10 h 15, ouvert à 50 équipes, restauration.

Samedi 10 août, 9 h 30. Tarif : par équipe 10 €. Inscription avant le 10 août. Contact : 06 32 78 22 07.

Méral

Mairie

Fermeture.

Samedi 3, samedi 10, samedi 17, samedi 24 août,9 h à 12 h 15, 5, rue de Bretagne. Contact : 02 43 98 83 07, [email protected]

Senonnes

Réunion hippodrome de Senonnes-Pouancé

Equitation. Réunion hippique de clôture de la saison 2024.

Samedi 3 août, 11 h 30 à 17 h, Hippodrome des senonnettes. Tarif : Entrée avec un bon à parier offert de 2 € 5 €, moins de 18 ans : gratuit. Inscription avant le 3 août. Contact : 06 01 05 11 53, [email protected]

Actu.fr (site web réf.) - Actu (FR)
23 octobre 2024 903 mots
VIDÉO. La tour jumelle de 50 logements détruite dans ce quartier d’Argentan
Maryline Troquet

Par Maryline Troquet Publié le 23 oct. 2024 à 17h13 ... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
22 octobre 2024 500 mots
Wattwiller. Atelier, visites guidées, jeu de piste et expositions au Hartmannswillerkopf

Wattwiller Atelier, visites guidées, jeu de piste et expositions au Hartmannswillerkopf Pour les congés de la Toussaint, l’équipe du Hartmannswillerkopf a programmé toute une série d’animations plus enrichissantes les... Voir l'article

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19 juin 2024 1071 mots
Loisirs. Six idées de sorties pour le week-end dans le secteur de Wissembourg

Loisirs Six idées de sorties pour le week-end dans le secteur de Wissembourg Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 16:46 ... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
25 août 2024 545 mots
Diaporama. La semaine écoulée vue par nos photographes

Diaporama La semaine écoulée vue par nos photographes Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 11:00 ... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
26 mai 2024 227 mots
Patrimoine. Une immense fête de village pour les 40 ans de l’Écomusée d’Alsace

Le 1er juin 1984, l’Écomusée d’Alsace ouvrait pour la première fois ses portes au public. Pour fêter ses 40 ans, le musée de plein air propose un retour dans... Voir l'article

La Provence
AIXPR ; ALPES ; ARLES ; AUBAG ; AVIGN ; MARTI ; SALON ; SUVSE ; VILLE
; INFO GENERALES, lundi 22 juillet 2024 220 mots, p. METEO

En Alsace, la dernière cabine téléphonique de France

" Et là, vous avez la cabine": depuis quelques jours, c'est par ces mots que Thomas Studer, guide-conférencier, achève sa visite du patrimoine de Murbach, petite localité du Haut-Rhin d'environ 160 habitants. Nichée dans un écrin de verdure au pied du Grand Ballon des Vosges, elle était jusque-là connue pour sa magnifique abbaye bénédictine du VIIIe siècle et ses chemins de randonnées. Mais début juillet, un article de Paris Match a levé le voile sur un pan inconnu et insolite du patrimoine local : la présence, près du parking municipal, de la dernière cabine téléphonique encore en fonction en France. "Vintage" à souhait : portes manquantes, ancien logo "France Télécom" apposé sur une vitre, écran HS. Deux autres "points phone" sont également actifs, dans le Territoire de Belfort et dans la Drôme, mais ils sont "sans habitacle", précise Orange.

" Il y a beaucoup de curieux qui viennent voir cette cabine, qui la prennent en photo", confirme Esméralda Mura, deuxième adjointe à la maire de Murbach. Cette année, Orange comptabilisait pour cette cabine " moins de cinq appels sortants par mois" et " très peu d'appels entrants". Mais après les articles mentionnant son numéro (03 89 74 11 53), " elle n'arrête pas de sonner!", s'amuse Esméralda, qui confie que le village ignorait jusqu'alors qu'il abritait une telle curiosité.

L'Est Républicain
Edition de Meuse
De bar-le-duc à revigny/gondrecourt, jeudi 22 août 2024 191 mots, p. BADU19

Montiers-sur-Saulx

Des orgues d’exception pour le festival

Roland Lopes est organiste en Alsace et le nouveau technicien conseil du patrimoine pour la Région Grand-Est, après Christian Lutz, en particulier pour les orgues. L’organiste a ouvert dimanche 4 août, en l’église de Joinville, le Festival d’Orgue organisé par l’association « Renaissance de l’Orgue de Joinville » qui se poursuit jusqu’au 27 août avec un concert, à 20 h 30, en l’église Notre-Dame de Joinville. Hébergé chez Anita Guillemin à Morley, il en a profité pour visiter les orgues Charles Didier Van Caster de Montiers et de Morley. Il a été saisi par leurs qualités exceptionnelles : « Ce sont des instruments qui sont dans leur jus. Ils sont restés dans leur état d’origine. L’orgue de Montiers est plus fin, celui de Morley, plus fanfare et éclatant. Je suis aussi impressionné par la réputation des concerts qui y sont organisés par la fanfare de Montiers afin de valoriser ce patrimoine d’exception. Bravo aux communes qui les entretiennent ».

Ouest-France
Nord-Finistère
Morlaix et sa région, samedi 24 août 2024 624 mots, p. OF Nord-Finistère_19

Mathilde Dubois, vadrouilleuse et créatrice de carte

Camille BOUZA.

Mathilde Dubois vadrouille en van, à la rencontre d’artisans et de producteurs issus des métiers de bouche, qu’elle partage sur les réseaux sociaux et ses futures cartes routières.

Rencontre

Vadrouilleuse, aventurière, entrepreneuse ? « C’est difficile de déterminer ce que je suis. » Influenceuse peut-être ? « Surtout pas, je ne me reconnais pas du tout dans ce terme. » Si poser un mot sur ce qu’elle fait n’est pas encore chose aisée, Mathilde Dubois, 26 ans, réalise pourtant un travail remarquable au quotidien.

Depuis octobre 2023, elle parcourt la France à la rencontre des métiers de bouche et fait connaître, à travers ses réseaux sociaux, des artisans et producteurs. Un périple qui lui permet également de présenter les territoires dans lesquels elle passe et de mettre en avant le patrimoine ou encore « les recommandations des locaux ».

Son principal outil de travail ? Son van Volkswagen California T4 appelé Oscar, « un prénom allemand et ancien », avec lequel elle sillonnera, en septembre, les routes du Finistère. Une nouvelle étape dans cette aventure entamée à un moment où sa vie fût chamboulée.

« L’impression que tout était tracé »

Originaire de l’Allier, Mathilde Dubois réalise tout d’abord des études en langues étrangères et en immobilier commercial. Devenue développeuse commerciale à Lyon, elle est installée aussi bien professionnellement que personnellement, mais quelque chose coince. « CDI, appartement, couple… J’avais l’impression que tout était tracé », raconte-t-elle.

En juin 2023, sa situation change radicalement. « J’ai été licenciée pour motif économique et, en parallèle, j’ai connu une séparation amoureuse. »Un chamboulement qui devient très vite une occasion. « Je n’ai pas voulu reprendre le même mode de vie.  J’ai souhaité créer quelque chose, sans avoir de projet finalisé à ce moment. »

C’est imprégné de quelques bribes d’idées qu’elle embarque dans son van pour quinze jours dans le Jura. Elle sait déjà qu’elle souhaite rencontrer des artisans et publie dès le départ ses aventures sur les réseaux sociaux. « Rencontrer des artisans est plus facile que ce que l’on pense au premier abord. Ils sont généralement contents de partager leur quotidien. »

Du Jura au Puy-de-Dôme, en passant par le Pays basque et l’Alsace, elle explore ensuite de nombreux territoires tout en faisant évoluer son projet. « Au départ, j’ai basé mon travail sur la discussion, mais très vite, je suis passé à quelque chose de beaucoup plus concret et immersif. Je veux apprendre des personnes que je rencontre. »C’est aussi au fil de ces découvertes qu’elle décide de se concentrer sur la gastronomie et les métiers de bouche.

Des cartes routières

Si elle continue de partager son périple sur les réseaux sociaux, Mathilde Dubois a eu une nouvelle idée pour permettre à d’autres de suivre ses pas : la création de cartes routières. « J’ai pensé à créer un livre au départ mais le résultat aurait été beaucoup trop long. C’est finalement cet objet qui fait tout le charme du voyage qui s’est imposé. »

Concrètement, les acquéreurs découvriront, au recto, la carte IGN d’un département ou d’une région, à laquelle sera ajouté « un itinéraire de six jours permettant de rencontrer des artisans, de découvrir le patrimoine et de connaître les recommandations des locaux. »Le verso contiendra un index, les adresses, et des coupons cadeaux. « Ces cartes s’adressent aux touristes comme aux locaux en quête de bonnes adresses. »

Informations pratiques : Les artisans intéressés peuvent contacter Mathilde Dubois via son compte Instagram : vanitivadrouille. Les cartes, dont celle du Finistère, sont disponibles en prévente sur KissKissBankBank.

Cet article est paru dans Ouest-France

Bulletin Quotidien
Pour vos dossiers, lundi 8 juillet 2024 3670 mots

Les députés sortants battus lors des élections législatives anticipées

Les députés sortants battus lors des élections législatives anticipées

Les députés sortants battus lors des élections législatives anticipées

- ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE 2ème circ. - M. Léo WALTER [UG-LFI], né en avril 1972, directeur d'école, élu depuis 2022, conseiller municipal de Niozelles.

- ARDENNES 1ère circ. - M. Lionel VUIBERT [ENS-Ren], né en août 1968, chef d'entreprise, délégué général de l'Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) de Champagne Ardennes, élu depuis 2022, conseiller départemental, ancien maire (DVD) de Faissault.

- BOUCHES DU RHONE 8ème circ. - M. Jean-Marc ZULESI [ENS-Ren], né en juin 1988, élu depuis 2017, président de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, président du Collectif pour l'Avenir de notre Territoire, ancien co-président du Comité national stratégique de France Mobilités.

- BOUCHES DU RHONE 13ème circ. - M. Pierre DHARREVILLE [UG-PCF], né en juin 1975, journaliste et écrivain, élu depuis 2017, vice-président de la commission des affaires sociales, ancien responsable des questions de démocratie au sein de l'exécutif national du PCF, ancien secrétaire de la fédération communiste des Bouches-du-Rhône.

- BOUCHES-DU-RHONE 14ème circ. - Mme Anne-Laurence PETEL [ENS-Ren], née en février 1970, élue depuis 2017, vice-présidente de la commission des affaires économiques, conseillère municipale (LaREM) d'Aix-en-Provence, ancienne chargée des relations extérieures à la direction réseau de Bouygues Télécom Méditerranée.

- CHARENTE-MARITIME 4ème circ. - M. Raphaël GERARD [ENS-Ren], né en octobre 1968, élu depuis 2017, ancien responsable du Patrimoine et de l'action culturelle d'Hennessy & Co, ancien membre de la direction du patrimoine de Louis Vuitton, ancien directeur du Musée de Montmartre à Paris ainsi que du Musée de Brunoy.

- CORREZE 1ère circ. - M. Francis DUBOIS [LR], né en novembre 1961, élu depuis 2022, conseiller communautaire de la communauté de communes Ventadour Egletons Monédières, ancien maire de Lapleau.

- HAUTE-CORSE 2ère circ. - M. Jean-Félix ACQUAVIVA [REG], né en mars 1973, cadre du secteur privé, élu depuis 2017, ancien vice-président du groupe Libertés et territoires (LT) à l'Assemblée nationale, conseiller (REG) à l'Assemblée de Corse, ancien maire de Lozzi, ancien conseiller à l'Assemblée de Corse, ancien président de l'Office des transports de la Corse.

- COTE-D'OR 1ère circ. - M. Didier MARTIN [ENS-Ren], né en août 1956, praticien hospitalier retraité, élu depuis 2017, ancien conseiller municipal de Dijon, ancien membre de Dijon Métropole, ancien conseiller régional (PRG) de Bourgogne.

- COTE-D'OR 5ème circ. - M. Didier PARIS [ENS-Ren], né en février 1954, magistrat honoraire, élu depuis 2017, président de la délégation française à l'Assemblée parlementaire de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), juge titulaire à la Cour de justice de la République, co-président de l'Association nationale des élus de la vigne et du vin, ancien conseiller régional (LaREM) de Bourgogne-Franche-Comté, ancien directeur des affaires publiques et directeur de la communication, membre du comité exécutif de la SAUR, ancien directeur général des services de la région, ancien collaborateur de MM. François PATRIAT et Laurent FABIUS.

- CREUSE 1ère circ. - Mme Catherine COUTURIER [UG-LFI], née en février 1959, retraitée, élue depuis 2022, co-présidente du groupe détudes parlementaire Forêt et filière bois, cheffe de file de LFI en Creuse.

- DORDOGNE 1ère circ. - Mme Pascale MARTIN [UG-LFI], née en août 1961, ancienne cadre, élue depuis 2022, ancienne présidente de l'association "Femmes Solidaires".

- DOUBS 3ème circ. - M. Nicolas PACQUOT [ENS-Ren], né en décembre 1978, ingénieur, élu depuis 2022, ancien maire d'Etouvans.

- DROME 4ème circ. - Mme Emmanuelle ANTHOINE [LR], née en juillet 1964, avocate au barreau de Valence, élue depuis 2017, conseillère départementale.

- FINISTERE 2ème circ. - M. Jean-Charles LARSONNEUR [DVC], né en janvier 1984, secrétaire des affaires étrangères, élu depuis 2017, ancien conseiller politique chargé des partenariats de l'Otan à la représentation permanente de la France auprès de l'Otan.

- GARD 5ème circ. - M. Michel SALA [UG-LFI], né en mai 1954, ancien employé, élu depuis 2022, ancien maire de Saint-Félix-de-Pallières.

- GIRONDE 5ème circ. - M. Grégoire de FOURNAS [RN], né en mars 1985, agriculteur propriétaire-exploitant, élu depuis 2022, conseiller municipal de Pauillac, délégué départemental adjoint du RN en Gironde, ancien conseiller départemental.

- GIRONDE 6ème circ. - M. Eric POULLIAT [ENS-Ren], né en juillet 1974, fonctionnaire territorial, élu depuis 2017, porte-parole du groupe Renaissance, ancien vice-président de la délégation de l'Assemblée nationale aux collectivités territoriales et à la décentralisation, cofondateur d'Audace Républicaine, laboratoire d'idées engagé pour le non-cumul des mandats et le renouvellement des usages politiques.

- GIRONDE 7ème circ. - Mme Bérangère COUILLARD [ENS-Ren], née en juillet 1986, élue depuis 2017, secrétaire générale déléguée du parti Renaissance, chargée des relations avec les adhérents, ancienne porte-parole du groupe La République en Marche (REM) à l'Assemblée nationale, ancienne directrice régionale Grand Ouest du groupe IKKS, ancienne secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie, ancienne ministre déléguée chargée de la l'Egalité entre les Femmes et les Hommes et de la Lutte contre les discriminations.

- HERAULT 4ème circ. - M. Sébastien ROME [UG-LFI], né en octobre 1978, directeur d'école, élu depuis 2022, ancien adjoint à la mairie de Lodève, chargé de la politique de la ville.

- HERAULT 6ème circ. - Mme Emmanuelle MENARD [DVD], née en août 1968, élue depuis 2017, ancienne ancienne directrice de la publication du site internet Boulevard Voltaire, ancienne juriste à la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme, ancienne gérante des Editions Mordicus, épouse de M. Robert MENARD, maire (DVD) de Béziers.

- ILLE ET VILAINE 2ème circ. - Mme Laurence MAILLART-MEHAIGNERIE [ENS-Ren], née en avril 1967, élue depuis 2017, ancienne présidente de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire de l'Assemblée nationale, présidente du Conseil national de l'alimentation, présidente de la fédération départementale de l'Ille-et-Vilaine du parti Renaissance, fondatrice et ancienne directrice de l'agence éditoriale "Médiaverbe", nièce de M. Pierre MEHAIGNERIE, ancien maire (UDI) de Vitré, ancien député et président du conseil général d'Ille-et-Vilaine, ancien Garde des Sceaux.

- ISERE 1ère circ. - M. Olivier VERAN [ENS-Ren], né en avril 1980, médecin neurologue hospitalier, élu depuis 2017 après l'avoir été de 2012 à 2015, ancien conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, ancien ministre des Solidarités et de la Santé, ancien ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et de la Vie démocratique, ancien ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parolat du gouvernement.

- LOIRE-ATLANTIQUE 1ère circ. - M. Mounir BELHAMITI [ENS-Ren], né en mars 1985, élu depuis 2022, après l'avoir été en 2018-2019 (proclamé en remplacement de M. François de RUGY, nommé ministre dans le gouvernement M. Edouard PHILIPPE), whip du groupe Renaissance pour la commission de la défense à l'Assemblée nationale, conseiller municipal de Nantes, conseiller métropolitain de Nantes Métropole, président de la fédération départementale de la Loire-Atlantique du parti Renaissance.

- LOIRE-ATLANTIQUE 5ème circ. - Mme Sarah EL HAIRY [ENS-Mod], née en mars 1989, cadre dans l'économie sociale et solidaire, élue depuis 2017, ministre déléguée chargée de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles, vice-présidente et ancienne porte-parole du MoDem, conseillère municipale de Nantes et de Nantes Métropole, ancienne secrétaire d'Etat chargée de la Jeunesse et de l'Engagement.

- LOIRET 3ème circ. - Mme Mathilde PARIS [RN], née en janvier 1985, chef d'entreprise, élue depuis 2022, conseillère régionale du Centre-Val de Loire, membre du conseil national du Rassemblement national (RN), ancienne conseillère municipale de Blois.

- LOT 2ème circ. - M. Huguette TIEGNA [ENS-Ren], née en avril 1982, élue depuis 2017, ancienne ingénieure R&D chez Whylot.

- LOT-ET-GARONNE 3ème circ. - Mme Annick COUSIN [RN], née en août 1973, élue depuis 2022, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine, déléguée départementale du RN dans le département.

- LOZERE 1ère circ. - M. Pierre MOREL-A-L'HUISSIER [DVC-UDI], né en décembre 1958, avocat spécialisé en droit des collectivités publiques, élu depuis 2002, secrétaire de l'Assemblée nationale, ancien maire de Fournels, ancien conseiller général.

- MARNE 2ème circ. - Mme Anne-Sophie FRIGOUT [RN], née en avril 1971, enseignante en histoire-géographie, élue depuis 2022, qui vient d'être élue députée au Parlement européen, conseillère régionale de Grand-Est, ancienne vice-présidente de Debout la France.

- MARNE 3ème circ. - M. Eric GIRARDIN [ENS-Ren], né en février 1962, élu depuis 2017, ancien président d'Actese, spécialisé dans la transmission d'entreprises, ancien agent general d'assurance et gerant de la SARL Assurance de Champagne.

- MEURTHE-ET-MOSELLE 2ème circ. - M. Emmanuel LACRESSE [ENS-Ren], né en juillet 1971, ENA (promotion "Valmy"), administrateur de l'Etat, élu depuis 2022, vice-président du groupe Renaissance, président de la fédération départementale de la Meurthe-et Moselle de Renaissance, ancien chef de la mission Parlement européen de la direction générale du Trésor, au ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance, ancien sous-directeur des assurances de la direction générale du Trésor, ancien directeur adjoint des cabinets de MM. Arnaud MONTEBOURG au ministère de l'Economie, du Redressement productif et du Numérique et Emmanuel MACRON au ministère de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique.

- MEURTHE-ET-MOSELLE 3ème circ. - Mme Martine ETIENNE [UG-LFI], née en juin 1956, ancienne agent des Postes, élue depuis 2022, conseillère municipale de Longwy.

- MEURTHE ET MOSELLE 6ème circ. - Mme Caroline FIAT [UG-LFI], née en janvier 1977, aide soignante, élue depuis 2017, vice-présidente de l'Assemblée nationale, présidente de la délégation chargée de l'application du statut du député, conseillère départementale (UGE).

- MEUSE 1ère circ. - M. Bertrand PANCHER [DVD], né en juin 1958, élu depuis 2007, co-président du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et territoires (LIOT) à l'Assemblée nationale, conseiller communautaire de la communauté d'agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse, conseiller municipal et ancien maire de Bar-le-Duc, ancien responsable du Pôle Ecologie de l'UDI, ancien conseiller général et ancien président du conseil général, ancien président-directeur général de la société Archimest, ancien collaborateur de M. Serge LEPELTIER et de Mme Nelly OLIN au ministère de l'Ecologie et du Développement durable.

- MORBIHAN 5ème circ. - Mme Lysiane METAYER [ENS-Ren], née en août 1963, élue depuis 2022, présidente du groupe d'études parlementaire Industries de défense, présidente du Conseil de développement du Pays de Lorient, ancienne directrice du service recherche innovation doctorat à l'Université Bretagne Sud.

- MOSELLE 5ème circ. - M. Vincent SEITLINGER [LR], né en janvier 1987, élu depuis 2022, conseiller municipal et ancien maire de Rohrbach-lès-Bitche.

- NORD 5ème circ. - M. Victor CATTEAU [RN], né en septembre 1995, élu depuis 2022, ancien responsable des ressources humaine chez Loison Sas, enseignant vacataire (Relations individuelles de travail, Syndicats et conflits collectifs) à l'université de Lille.

- NORD 15ème circ. - M. Pierrick BERTELOOT [RN], né en janvier 1999, elu depuis 2022, conseiller régional (RN) des Hauts-de-France.

- OISE 1ère circ. - M. Victor HABERT-DASSAULT [LR], né en juillet 1972, avocat, élu depuis juin 2021, vice-président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), vice-président des Républicains (LR).

- OISE 7ème circ. - M. Maxime MINOT [LR], né en juillet 1987, élu depuis 2017, secrétaire de l'Assemblée nationale, vice-président de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, conseiller départemental, secrétaire général adjoint des Républicains (LR), ancien maire de Etouy.

- PAS DE CALAIS 7ème circ. - M. Pierre-Henri DUMONT [LR], né en octobre 1987, élu depuis 2017, vice-président de la commission des affaires européennes, conseiller municipal et ancien maire de Marck, conseiller communautaire de la communauté d'agglomération Grand Calais Terres et Mers, secrétaire général adjoint des Républicains (LR), chargé de la jeunesse et de la rénovation, ancien conseiller départemental.

- PAS-DE-CALAIS 8ème circ. - M. Bertrand PETIT [UG-PS], né en août 1964, élu en 2022 (élection annulée par décision du Conseil constitutionnel le 2 décembre 2022) et réélu en janvier 2023, conseiller départemental (PS), ancien maire de Saint-Martin-lez-Tatinghem, ancien maire de Saint-Martin-au-Laërt.

- PUY DE DOME 3ème circ. - Mme Laurence VICHNIEVSKY [ENS-Mod], née en février 1955, magistrate honoraire, élue depuis 2017, secrétaire de l'Assemblée nationale, ancienne juge titulaire à la Cour de justice de la République, membre du conseil exécutif du Mouvement Démocrate (MoDem), ancienne avocate générale près la cour d'appel de Paris, ancienne première juge d'instruction au pôle économique et financier du tribunal de grande instance de Paris, ancienne conseillère régionale d'Auvergne-Rhône-Alpes, ancienne conseillère régionale (EE-LV) de Provence-Alpes-Côte-d'Azur, ancienne porte-parole du bureau exécutif national d'EELV.

- BAS-RHIN 3ème circ. - M. Bruno STUDER [ENS-Ren], né en juin 1978, professeur d'histoire-géographie, élu depuis 2017, ancien président de la commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale, président de la fédération départementale du Bas-Rhin du parti Renaissance.

- BAS-RHIN 8ème circ. - Mme Stéphanie KOCHERT [ENS-Hor], née en août 1975, élue depuis 2022, vice-présidente de la délégation française à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, conseillère (LR) d'Alsace, ancienne maire (LR) de Climbach, ancienne vice-présidente de la Communauté de communes du Pays de Wissembourg.

- RHONE 1ère circ. - M. Thomas RUDIGOZ [ENS-Ren], né en janvier 1971, élu depuis 2017, conseiller municipal (MoDem) et ancien maire du 5ème arrondissement de Lyon, conseiller métropolitain de la Métropole de Lyon, ancien conseiller général.

- RHONE 4ème circ. - Mme Anne BRUGNERA [ENS-Ren], née en novembre 1970, élue depuis 2017, conseillère du 3ème arrondissement de Lyon, conseillère de la Métropole de Lyon, présidente du groupe Socialistes et républicains métropolitains, ancienne deuxième adjointe au maire de Lyon, ancienne ingénieure divisionnaire de l'agriculture et de l'environnement au sein de l'Agence de services et de paiement.

- RHONE 7ème circ. - M. Alexandre VINCENDET [LR-Hor], né en octobre 1983, élu depuis 2022, conseiller municipal et ancien maire (LR) de Rillieux-la-Pape, ancien conseiller de la Métropole de Lyon, ancien secrétaire général adjoint délégué Auvergne-Rhone-Alpes des Républicains (LR), ancien président de la fédération LR du Rhône.

- RHONE 8ème circ. - Mme Nathalie SERRE [LR], née en août 1968, proclamée députée en juin 2020 en remplacement de M. Patrice VERCHERE, élu maire de Cours, conseillère municipale (SEtiq) à l'Arbresle.

- SAONE-ET-LOIRE 3ème circ. - M. Rémy REBEYROTTE [ENS-Ren], né en mars 1966, professeur de sciences économiques et sociales, élu depuis 2017, secrétaire de l'Assemblée nationale, membre du collège parlementaire de l'Association des petites villes de France, conseiller régional de Bourgogne-Franche-Comté, conseiller municipal et ancien maire dAutun, conseiller communautaire de la communauté de communes du Grand Autunois Morvan, ancien conseiller chargé des ressources humaines auprès du président du groupe La République en Marche (REM), ancien conseiller général (PS).

- SAONE-ET-LOIRE 4ème circ. - Mme Cécile UNTERMAIER [UG-PS], née en décembre 1951, sous-préfète honoraire, élue depuis 2012, vice-présidente de la commission des lois, présidente du groupe d'études parlementaire Démocratie participative et e-démocratie, ancienne conseillère générale.

- PARIS 3ème circ. - M. Stanislas GUERINI [ENS-Ren], né en mai 1982, élu depuis 2017, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, ancien délégué général de La République en Marche (LaREM), ancien directeur de l'expérience client chez Elis, fondateur et ancien directeur général de Watt & Home, entreprise spécialiste des énergies renouvelables.

- PARIS 11ème circ. - Mme Maud GATEL [ENS-Mod], née en avril 1979, proclamée députée enjanvier 2021 en remplacement de Marielle de Sarnez, décédée, élue en 2022, vice-présidente du groupe Démocrates, MoDem et Indépendants (Dem), conseillère de Paris, présidente du groupe MoDem, Démocrates et Ecologistes au Conseil de Paris, secrétaire générale du Mouvement Démocate (MoDem), ancienne directrice générale adjointe de TBWA\Corporate, directrice du pôle Influence, ancienne directrice du cabinet Tilder.

- SEINE-MARITIME 1ère circ. - M. Damien ADAM [ENS-Ren], né en juin 1989, élu depuis 2017, ancien chargé d'offres marketing au Crédit Agricole de Normandie-Seine.

- SEINE-MARITIME 6ème circ. - M. Sébastien JUMEL [UG-PCF], né en décembre 1971, élu depuis 2017, conseiller municipal et ancien maire de Dieppe, conseiller communautaire de la communauté d'agglomération de Dieppe Maritime, ancien conseiller régional de Normandie, ancien conseiller général.

- SEINE MARITIME 10ème circ. - M. Xavier BATUT [ENS-Hor], né en décembre 1976, cadre commercial, élu depuis 2017.

- SEINE-ET-MARNE 1ère circ. - Mme Aude LUQUET [ENS-Mod], née en août 1967, élue depuis 2017, membre du conseil exécutif du Mouvement Démocrate (MoDem), ancienne directrice générale des services à la Communauté de communes Vallées et Châteaux, ancienne conseillère régionale d'Ile-de-France.

- SEINE-ET-MARNE 4ème circ. - Mme Isabelle PERIGAULT [LR], née en septembre 1971, cadre de la fonction publique, élue depuis 2022, secrétaire générale adjointe des Républicains (LR), conseillère municipale et ancienne maire (LR) du Plessis-Feu-Aussoux, ancienne présidente de la communauté de communes du Val Briard.

- SEINE ET MARNE 8ème circ. - M. Hadrien GHOMI [ENS-Ren], né en avril 1984, élu depuis 2022, whip du groupe Renaissance pour la commission des affaires étrangères à l'Assemblée nationale, président du "Cercle des nouveaux réformistes", ancien secrétaire général du groupe groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants (RDPI) du Sénat.

- YVELINES 7ème circ. - Mme Nadia HAI [ENS-Ren], née en mars 1980, cadre de banque, élue depuis 2017, vice-présidente de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, ancienne conseillère en gestion de patrimoine chez Barclay's, ancienne ministre déléguée chargée de la Ville.

- YVELINES 11ème circ. - M. William MARTINET [UG-LFI], né en septembre 1988, élu en 2022, président du groupe d'études parlementaire Logement et écoconstruction, ancien chargé de mission logement à la Fédération des acteurs de la solidarité, ancien président de l'Union nationale des étudiants de France (Unef).

- SOMME 3ème circ. - M. Emmanuel MAQUET [LR], né en juin 1968, agent général d'assurances, élu depuis 2017, conseiller régional (LR) des Hauts-de-France, ancien conseiller départemental, ancien maire de Mers-les-Bains.

- TARN 1ère circ. - M. Frédéric CABROLIER [RN], né en octobre 1966, cadre administratif et commercial d'entreprise, élu depuis 2022, conseiller municipal et communautaire d'Albi, ancien conseiller régional (RN) d'Occitanie.

- TARN-ET-GARONNE 1ère circ. - Mme Valérie RABAULT [UG-PS], née en avril 1973, ingénieure, élue depuis 2012, vice-présidente de l'Assemblée nationale, présidente de la délégation du bureau de l'Assemblée nationale chargée des activités internationales, ancienne présidente du groupe socialistes et apparentés (PS) à l'Assemblée nationale, membre du conseil d'administration et d'orientation de La Chaîne parlementaire-Assemblée nationale (LCP-AN), conseillère départementale (UG), ancienne rapporteure générale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire de l'Assemblée nationale, ancienne présidente du comité de surveillance de la Caisse d'amortissement de la dette sociale (CADES), ancienne co-présidente du conseil d'analyse économique du Parti socialiste.

- VAUCLUSE 1ère circ. - Mme Catherine JAOUEN [RN], née en avril 1962, avocate, proclamée députée en juin 2023 en remplacment de M. Joris HEBRARD, élu maire du Pontet.

- VOSGES 2ème circ. - M. David VALENCE [ENS-Rad/Ens], né en octobre 1981, élu depuis 2022, président de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation, président du conseil d'orientation des infrastructures, conseiller régional (Parti Radical) du Grand Est et président de la commission des transports et déplacements du conseil régional, vice-président du Parti radical, chargé des élections, président de la commission électorale, ancien maire (MR) de Saint-Dié-des-Vosges, ancien président de la communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges, ancien président de la fédération départementale du Parti radical des Vosges.

- VOSGES 4ème circ. - M. Jean-Jacques GAULTIER [LR], né en juillet 1963, médecin, élu depuis 2017 après l'avoir été de 2002 à 2012, conseiller municipal et ancien maire (LR) de Vittel, ancien conseiller général, ancien directeur d'un laboratoire d'analyses médicales à Vittel.

- YONNE 2ème circ. - M. André VILLIERS [ENS-Hor], né en décembre 1954, agriculteur-éleveur, élu depuis 2017, conseiller départemental (UCD) et ancien président du conseil départemental, ancien président de la communauté de communes de Vézelay, ancien maire de Pierre-Perthuis puis de Vézelay, ancien sénateur (ratt.adm.UMP).

- TERRITOIRE DE BELFORT 2ème circ. - M. Florian CHAUCHE [UG-LFI], né en janvier 1984, fonctionnaire territorial, élu depuis 2022, conseiller municipal de Belfort.

- ESSONNE 7ème circ. - M. Robin REDA [ENS-Ren], né en mai 1991, élu (LR) depuis 2017, président du Conseil national du bruit, conseiller régional d'Ile-de-France, conseiller municipal et ancien maire de Juvisy-sur-Orge, ancien président de l'association Bruitparif, ancien président de la communauté d'agglomération Les Portes de l'Essonne.

- ESSONNE 8ème circ. - M. Nicolas DUPONT-AIGNAN [DSV], né en mars 1961, ENA (promotion "Liberté Egalité Fraternité"), administrateur de l'Etat, élu depuis 1997, conseiller municipal et ancien maire d'Yerres, membre et ancien président de la communauté d'agglomération Le Val d'Yerres Val de Seine, président de Debout la République, ancien candidat à la présidence de la République en 2012, 2017 et 2022, ancien collaborateur de MM. François BAYROU au ministère de l'Education nationale, et Michel BARNIER au ministère de l'Environnement.

- HAUTS-DE-SEINE 2ème circ. - Mme Francesca PASQUINI [UG-Gén.S], née en décembre 1981, professeur des écoles,élue depuis 2022, conseillère municipale d'Asnières.

- VAL-DE-MARNE 7ème circ. - Mme Rachel KEKE [UG-LFI], née en mai 1974, employée d'hotellerie, élue depuis 2022, ancienne responsable syndical au groupe Ibis.

- VAL-D'OISE 1ère circ. - Mme Emilie CHANDLER [ENS-Ren], née en avril 1983, avocate, élue depuis 2022, juge titulaire à la Cour de justice de la République, fondatrice et présidente du Cercle Rimbaud, ancienne avocate associée au cabinet NMCG, ancienne membre du Conseil national des barreaux (CNBE), ancien experte auprès du Conseil des barreaux européens, présidente honoraire de la FNUJA.

- VAL-D'OISE 6ème circ. - Mme Estelle FOLEST [ENS-Mod], née en juin 1976, élue depuis 2022, co-présidente du groupe d'études parlementaire Insertion des jeunes, stagiaires et alternants, ancienne directrice de la communication et du mécénat à l'Office français de la biodiversité, ancienne candidate PS.

- MARTINIQUE 3ème circ. - M. Johnny HAJJAR [DVG], né en janvier 1973, assistant d'éducation, élu depuis 2022, ancien conseiller territorial (DVG) de Martinique, ancien conseiller général.

- MAYOTTE 2ème circ. - M. Mansour KAMARDINE [LR], né en mars 1959, avocat au barreau de Mayotte, élu depuis 2017 après l'avoir été de 2002 à 2007, vice-président des Républicains (LR), chargé du Comité des Outre-mer, président de la fédération LR de Mayotte, membre du comité d'éthique de Twezi Télévision, ancien conseiller départemental, ancien maire de Sada.

- POLYNESIE FRANÇAISE 2ème circ. - M. Steve CHAILLOUX [REG-PCF], né en novembre 1985, anthropologue et professeur de reo Tahiti, élu depuis 2022, vice-président de la délégation de l'Assemblée nationale aux Outre-mer, ancien conseiller municipal municipal de Teva i Uta.

- FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE 8ème circ. - M. Meyer HABIB [LR], né en avril 1961, directeur général du Groupe Vendôme, élu depuis 2013, vice-président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), membre du bureau exécutif du Congrès juif européen.

Les Echos (site web)
jeudi 11 juillet 2024 - 09:33 UTC +0200 448 mots

En Alsace, les meublés touristiques se multiplient dans les villages du vignoble et les agglomérations

Les locations Airbnb se sont beaucoup développées dans les zones touristiques alsaciennes, avec un possible impact sur le logement résidentiel, prévient l'Agence départementale d'information sur le logement du Haut-Rhin.

Riquewihr, ses maisons à colombages, son vignoble et ses meublés de tourisme, qui représentent près d'un quart du parc de logements. L'Agence départementale d'information sur le logement du Haut-Rhin, l'Adil 68, vient de présenter les résultats d'une étude sur l'impact des meublés de tourisme sur les marchés locaux du logement en Alsace. Si l'offre recensée sur les plateformes Airbnb, Abritel et HomeAway, n'occupe que 2 % de l'offre totale des logements alsaciens, elle se concentre sans surprise dans les communes touristiques et les agglomérations. Comme dans les villages traversés par la route des vins, ainsi qu'à Colmar, et dans une moindre mesure Mulhouse ou Saint-Louis (toutes trois dans le Haut-Rhin). « C'est un indicateur que nous surveillons de près, car si cette offre augmente trop, elle peut déséquilibrer le potentiel de logements disponibles pour les ménages qui s'installent ou vivent sur place », alerte Alexandre Probst, directeur de l'Adil 68. Sur les 13.000 meublés de tourisme recensés dans le Bas-Rhin, plus de la moitié se concentre sur l'Eurométropole de Strasbourg.

Rendement supérieur à la location classique

Même dans un contexte de fiscalité moins attractive pour les locations de courte durée à partir de 2025, le système reste avantageux pour les loueurs. « Pour un appartement de 40 mètres carrés acheté 100.000 euros à Colmar, le rendement est supérieur à la location classique dès 10 nuitées par mois », souligne Alexandre Methenier, chargé d'études à l'Adil 68, coauteur de l'étude. L'évolution du cadre réglementaire pourrait en revanche freiner la progression du nombre de meublés de tourisme. Ils seront soumis à partir de 2034, à l'interdiction de louer les biens les plus énergivores.

Plusieurs communes très touristiques comme Colmar, Ribeauvillé ou Kaysersberg dans le Haut-Rhin, ont déjàpris des dispositions pour ne pas se laisser submerger. Comme l'obligation, pour les propriétaires, de déclarer le changement d'usage de leur bien destiné à la location, des mesures de compensation, ou de limitation du nombre de gîtes par foyers, qui visent notamment à décourager les investisseurs. L'étude de l'Adil 68 relève aussi quelques effets positifs à l'augmentation des hébergements touristiques. Ils permettent de diminuer la vacance de logements dans certaines zones, complètent l'offre hôtelière et poussent les propriétaires à rénover leurs biens en centre-ville.

Coralie Donas

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
23 janvier 2025 1610 mots
Loisirs. On fait quoi ce week-end autour de Colmar ?

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31 octobre 2024 398 mots
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Patrimoine Les dessous de l’achat de la statuette de la Liberté par Socomec Le 29 octobre, une heure avant son intégration au catalogue d’enchères de la maison Artcurial, la... Voir l'article

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30 avril 2024 303 mots
Alsace. Villes et villages fleuris : la campagne de fleurissement est lancée

Alsace Villes et villages fleuris : la campagne de fleurissement est lancée La Collectivité européenne d’Alsace et Alsace Destination Tourisme ont officiellement lancé la campagne de fleurissement 2024 au jardin du... Voir l'article

La Dépêche du Midi
Tarn
Locale, jeudi 23 mai 2024 287 mots, p. 25

Tarn ouest

Vaour

Le Maquis d'Ornano de Penne à l'Alsace

Le mémorial du Maquis d'Ornano à Penne est bien connu. Il honore les six maquisards qui ont été fusillés ou brûlés dans la ferme de La Bourriette par la troupe allemande le 21 mars 1944. Mais l'histoire du Maquis d'Ornano est plus vaste. Pour en savoir plus, l'Association Patrimoine et Culture en Vaourais (PCV) organise le samedi 25 mai à 15 heures dans la salle des fêtes une conférence qui sera animée par Patrice Castel, professeur d'histoire-géographie EMC, membre de Mémoire Résiste Occitanie et coordinateur du comité de pilotage de la Commémoration-hommage des résistants du Maquis d'Ornano (qui a eu lieu les 23 et 24 mars) et de la création des sentiers de Mémoire. C'est le 23 août 1943 qu'un premier groupe de réfractaires au S.T.O se réunit à la ferme de Garran à Penne sous la direction de René Rigaud dit « Petit Père » (qui sera tué lors du massacre de Buzet-sur-Tarn le 17 août 1944). Le maquis est placé sous le commandement de l'Armée Secrète (A.S.) du Tarn-et-Garonne, qui regroupe des mouvements paramilitaires d'obédience gaulliste. Il a pour mission la réception de l'armement parachuté sur le terrain « Volcan » (homologué « Homo, arma, dépôt ») par les bombardiers britanniques Halifax.

Après les combats du 21 mars 1944, c'est la « mise au vert » à Lauzerte, Montaigut-de-Quercy, Mouillac, puis l'intégration au 3e régiment de Hussards dans la Première Armée Française qui se battra en Alsace et contribuera à la Libération de la France Des extraits du film DVD réalisé par l'AVQR illustreront les propos. Se réapproprier une mémoire, c'est le fil conducteur de la conférence de Patrice Castel

Renseignements: 0626278082

L'Est Républicain
Edition de Belfort
Vosges du sud, vendredi 31 mai 2024 161 mots, p. EBEL21

Rougemont-le-Château

Balade à remonter le temps ce dimanche

La Maison de la Terre de Haute-Alsace propose une balade à remonter le temps sur le sentier géologique de Sentheim, le dimanche 2 juin. Le site est classé trois étoiles d’intérêt international à l’inventaire national du patrimoine géologique. Il y aura de nombreux arrêts, le sentier géologique de Sentheim permet de raconter 350 millions d’années d’histoire de la région. Cette balade convient à tout public avec un peu de marche sur piste et sentier, sur une boucle de 6 km, pour une durée de 3 h 30 environ. Vous aurez un guide spécialisé de la Maison de la Terre. Le lieu du rendez-vous est à 14 h au Musée de la Terre de Haute-Alsace.

Tarifs 10 € par adulte et 4 € pour les enfants entre 7 et 12 ans, demi-tarif pour les adhérents. Réservations et renseignements au 06 47 29 16 20.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
29 décembre 2024 1659 mots
Aussi paru dans
3 juillet 2024 - L'Est Républicain
21 juillet 2024 - L'Est Républicain
18 août 2024 - L'Est Républicain
24 août 2024 - L'Est Républicain
1 septembre 2024 - L'Est Républicain
14 septembre 2024 - L'Est Républicain
Ungersheim. Cinq traditions incontournables de la petite année à découvrir à l’Écomusée

Ungersheim Cinq traditions incontournables de la petite année à découvrir à l’Écomusée Depuis le 26 décembre, l’Écomusée d’Alsace, à Ungersheim, est entré dans la bien nommée petite année... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
13 novembre 2024 780 mots
Magazine. “Trésors d’Alsace” invite à découvrir 25 domaines viticoles remarquables

Magazine “Trésors d’Alsace” invite à découvrir 25 domaines viticoles remarquables Après les tables remarquables d’Alsace, le magazine Trésors d’Alsace invite à (re) découvrir au travers de 25 domaines... Voir l'article

Les Echos (site web)
mardi 12 novembre 2024 - 14:00 UTC +0100 412 mots

Colmar s'associe à la Fondation du patrimoine pour restaurer son emblématique collégiale

La ville haut-rhinoise lance une collecte avec la Fondation du patrimoine pour inciter les particuliers et les entreprises à participer au financement de la restauration de la collégiale Saint-Martin. Un chantier de 18,5 millions d'euros qui va durer six ans.

Avec les travaux de la collégiale Saint-Martin, la ville de Colmar (Haut-Rhin) a lancé cet été un ambitieux chantier de restauration sur un bâtiment qui n'avait pas été rénové depuis plus d'un siècle. Le coût de la réhabilitation de cet imposant édifice gothique, classé au titre des Monuments historiques, est estimé à 18,5 millions d'euros. Une somme pour laquelle la ville cherche de nouveaux partenaires financiers. Elle a signé le 7 novembre une convention de mécénat avec la Fondation du patrimoine pour lancer un appel aux dons. La collecte concerne la première phase de travaux. Elle se poursuivra jusqu'à la fin 2025, avec l'objectif de réunir 150.000 euros.

Elle est ouverte aux particuliers et aux entreprises. « C'est un bâtiment emblématique du centre-ville qui suscite beaucoup d'intérêt. Cela peut aussi se traduire par des dons », souhaite Eric Straumann, le maire de Colmar. L'information sera relayée par un plan de communication dédié, porté par une campagne d'affichage, la réalisation d'une visite virtuelle du chantier ou encore des panneaux d'exposition extérieurs. « La communication est très importante pour soutenir ce type d'opération », souligne Hélène Baumert, déléguée de la Fondation du patrimoine en charge de l'opération. La fondation abonde les sommes récoltées de 15 % de leur montant et sollicite des mécènes nationaux pour compléter le financement. Cette première phase de travaux, réalisée sur la nef côté nord et le bras nord du transept, est dédiée à la restauration des parements des façades, des sculptures, des couvertures et charpentes, ainsi que la restauration des vitraux. Un nouvel appel aux dons doit être lancé à chaque nouvelle tranche de travaux. Quatre sont prévues jusqu'en 2030.

Réaménagement urbain

Le coût de la rénovation est principalement assumé par la ville, avec la participation de la Collectivité européenne d'Alsace à hauteur de 1,2 million d'euros et de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac), pour 282.400 euros. La restauration s'inscrit dans le prolongement des travaux de réaménagement de la place de la Cathédrale sur laquelle se dresse la collégiale. La nouvelle place, piétonne et végétalisée, et les travaux de la collégiale, s'inscrivent dans un projet de restructuration du coeur historique de la ville.

Coralie Donas

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Guide

Randos et bières dans le Grand Est

Yannick Loriette

Jérôme Derèze propose quarante randonnées dans le Grand Est pour découvrir son patrimoine brassicole.

Comme la tradition séculaire du brassage de la bière, la nouvelle édition des guides Randos Bière suit toujours la même recette. D’un côté la description d’une randonnée touristique en ville, forêt ou campagne qui passe par des lieux touristiques emblématiques et qui se termine à chaque fois dans une brasserie pour déguster la bière locale, évidemment avec modération.

Ces randonnées sont détaillées par le menu sur une carte géographique, avec les dénivelés et les difficultés du tracé et la façon la plus adéquate de s’équiper pour les réaliser sans avoir de mauvaises surprises.

Un Belge installé dans le Grand Est

De l’autre côté, la description des degrés et des arômes d’une bière et l’histoire de sa création. Dans le guide Randos Bière Grand Est (Alsace Lorraine Champagne-Ardenne), ce sont quarante des 340 brasseries artisanales du Grand Est qui sont, cette année, mises à l’honneur par Jérôme Derèze.

Belge d’origine qui s’est installé dans le Grand Est après de nombreux séjours à l’étranger, Jérôme Derèze s’est pris d’amour pour la région qui, selon lui, « n’a rien à envier à d’autres régions du monde, avec ses paysages envoûtants et son sublime patrimoine».

Pour la Champagne-Ardenne, la randonnée commence dans les Ardennes qui comptaient durant l’entre-deux-guerres plus de deux cents brasseries, disparues l’une après l’autre.

Créée en 1997, La Petite Brasserie Ardennaise a donné le jour à L’Oubliette, « bière des copains » dont le nom fait référence au château fort de Sedan et à la bière « 08 » en forme de clin d’œil au département. Autre bière ardennaise mise à l’honneur, la Donatello née à Sedan dans La Brasserie 90.

La randonnée se poursuit dans la Marne avec la brasserie La Bouquine créée par Mathieu Aubert en référence au gentilé des habitants de Verzenay et qui propose les gammes La Rémoise, la Bière des Sacres et la Bouquine. Elle continue à Épernay avec Ariane Abrard et Benoît Thomas qui ont appelé leur brasserie Tête de Chou en hommage à Serge Gainsbourg, puis dans la région du Lac du Der avec la bière Chantecoq, à Troyes avec la Roof et ses aromatiques pastorales et à Langres avec la brasserie Vauclair qui distille La Choue (« chouette » en patois).

La dernière étape qui conduit le lecteur-randonneur à Châlons-en-Champagne est un peu spéciale, car la brasserie Bières et Tentations qui produit l’Orjy (contraction d’orge et de Juvigny, le nom de la commune où est située la brasserie) a brûlé l’année dernière, mais cette bière continue d’être produite dans la région.

De notre correspondant Yannick Loriette

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mercredi 18 septembre 2024 - 07:38 GMT+1 4716 mots
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18 septembre 2024 - Web sites - Information Technology and Internet / Technologie de l'information, Internet

Découvrez le palmarès des Feef d'or 2024: 12 partenariats PME-distribution

A l'occasion de cette 26e édition des Feef d'or, les 12 meilleures collaborations ont été mises à l'honneur! Le jury a souhaité récompenser des relations commerciales innovantes et responsables allant au-delà du simple référencement, c'est-à-dire des rencontres humaines entre des entrepreneurs et des commerçants qui ont fait le choix d'une collaboration durable. Voici le palmarès dévoilé lors d'une cérémonie le mardi 17 septembre 2024 au Casino de Paris.

Les Feef d'Or valorisent les PME-ETI (adhérentes ou non à la Feef) qui ont développé un partenariat dans la durée qui dépasse l'action du référencement avec une enseigne dans tous les circuits de distribution : une enseigne généraliste, spécialisée, e-commerce ou RHD (Restauration Hors Domicile). La cérémonie récompense des collaborations originales et durables qui s'illustrent cette année autour des thématiques suivantes : nutrition, filière, durabilité, inclusion, soutien au lancement, innovation, agilité. « Le contexte actuel démontre la nécessité de renforcer des partenariats pérennes entre industriels PME-ETI et Distributeurs et de favoriser un commerce créateur de valeur : c'est ce que les Feef d'OR viennent pleinement illustrer! Cela passe par un juste prix pour assurer l'équilibre économique de nos entreprises et par un dialogue ouvert pour développer le courant d'affaires et répondre aux attentes sociétales », souligne Léonard Prunier, Président de la Feef. Des pâtes alsaciennes IGP qui offrent de nouvelles opportunités de croissance

Les points forts de la collaboration

- 50 ans de collaboration avec Provera France (magasins Cora et Match)

- Déploiement régional de la marque Grand'Mère dans tous les magasins Cora du Grand Est.

- Lancement en avant-première des innovations de la PME : les gammes Bio et Cuisson rapide.

- Accompagnement merchandising sur mesure dans chaque magasin (théâtralisation, activations événementielles...).

-Moyens humains et industriels investis par la PME pour réussir le développement des pâtes IGP sous la marque Grand'Mère et la marque thématique Patrimoine Gourmand de Cora.

Les résultats obtenus

-1,3 million d'euros de CA réalisés en 2023 avec Cora soit une croissance de + 5,5%.

-Plus de 50 références Grand'Mère présentes dans tous les magasins Cora et Match du Grand Est et 10 références de pâtes IGP sous la marque Patrimoine Gourmand diffusées dans toute la France. Ces pâtes sous marque Patrimoine Gourmand ont généré 385 k€ de CA en 2023 avec une progression de 11%.

-Au global un CA de 1,3 million d'euros avec une évolution de +6,5 % avec Cora et Match.

La prochaine étape

-Poursuivre le développement de la catégorie en magasin avec une équipe commerciale renforcée. Le lancement de la marque Thirion avec une offre IGP 100% locale avec des blés durs et oeufs frais plein air issus de fermes uniquement alsaciennes.

La PME

PATES GRAND'MERE (HEIMBURGER) : Entreprise leader des pâtes d'Alsace IGP aux 7 oeufs. La marque Grand'Mère est la marque la plus consommée dans le Grand Est avec 60% des volumes vendues en Pâtes d'Alsace IGP.

-Région : Grand Est (67)- Date de création : 1933- Effectifs : 80 pers- CA 2023 : 22 M€- Fabrication française- Circuits de distribution : Grande distribution, RHD, Industrie et export- Marques : Grand'Mère et Thirion

-Une PME engagée RSE : Développement de filières agricoles responsables françaises en travaillant des pâtes uniquement avec des blés durs et oeufs frais plein français. Création en 2012 de la première filière de blé dur alsacienne en partenariat avec 30 agriculteurs. Objectif de réduction de la consommation d'énergie carbonée de l'entreprise avec une feuille de route en cours de construction.

-Une entreprise labellisée PME+ depuis 2017.

Le lancement des cocottes de moules, prêtes en 2 minutes

Les points forts de la collaboration :

-14 ans de collaboration

-Séduire de nouveaux consommateurs qui délaissent les moules ne sachant pas les cuisiner ou par manque de temps.

-6 ans de R&D pour aboutir en 2024 au lancement des moules cuisinées Premium prêtes en 2 minutes.

-Valorisation de l'offre Premium de la PME grâce à un travail avec l'enseigne sur les packs (saisonnalité, calibre, spécificité produit).

-Développement de 2 recettes : « Crème d'Isigny AOP et oignons » et Marinière »

-Proposition de 5 références de moules françaises prêtes à cuire en magasin*

-Elargissement de la démarche de valorisation aux moules farcies et aux coquilles St Jacques françaises issues des marchés et filières françaises de Mytilimer.

-Co-création de produits de la mer élaborés issus de la pêche/aquaculture française sans colorant, sans additif ni conservateur.

Les résultats obtenus

-Un fort succès en magasin pour les cocottes dès leur lancement en juillet 2024. Une constante progression pour tous les produits en collaboration.

La prochaine étape :

-Développement d'une communication en magasin avec PLV pour valoriser la provenance locale de plusieurs produits de la mer dans les magasins situés à 100 km (truites et moules vivantes) et des dégustations de truite élevées en mer et fumées.

La PME MYTILIMER :

Premier groupe breton à proposer une large gamme de produits de la mer de qualité, locaux et de saison. 20 ans de savoir-faire dans ses filières de prédilection : mytiliculture, ostréiculture, coquillages et crustacés, aquaculture, mareyage.

-Région : Bretagne (35) - Date de création : 2003 - Effectifs : 175 pers - CA 2023 : 60 M€- Circuits de distribution : GMS, RHF et export - Marques : La Cancalaise, Mytimiler pro, Marie Luxe et MDD.

-Une PME engagée RSE : Nouveau site industriel qui rassemble plusieurs sites pour diminuer drastiquement les flux logistiques et les consommations d'énergie. Développement d'une nouvelle activité : la valorisation des petites moules habituellement jetées pour diminuer le gaspillage alimentaire. 7

Développer une marque dédiée 100% issue du territoire

Les points forts de la collaboration :

-Plus de 24 ans de collaboration, une proximité géographique et des valeurs humaines partagées.

-Co-création d'un jambon traditionnel supérieur 100% Hauts de France en Libre-Service à marque réservée « Le Jambon des Hauts-de-France » issu de porcs nés, élevés, abattus, transformés et distribués localement.

-Une relation privilégiée au niveau régional avec la signature d'un accord spécifique sur le rayon Libre-Service (plans promotionnels régionaux, nouveautés en avant-première).

-Le déploiement des produits du régional au national.

-Prix de l'innovation remporté par la PME lors du salon Carrefour en 2023 de la FEEF.

Les résultats obtenus :

-Le « Jambon des Hauts-de-France » est référencé au plan régional en Libre-Service dans les enseignes Carrefour, Carrefour Market, Carrefour Proxi et le Drive. Depuis le référencement du jambon Hauts de France, la PME génère 15% de CA additionnel avec l'enseigne.

-La PME est également référencée au national au rayon coupe et frais-emballé avec une vingtaine de références.

La prochaine étape :

-La PME prévoit de proposer de nouvelles recettes répondant aux mêmes exigences que le jambon 100% Hauts-de-France : par exemple un pâté de foie du Nord avec des ingrédients 100% Hauts-de-France.

LA PME DOMAINE PICARD : Charcuterie traditionnelle reconnue pour son savoir-faire et la qualité de ses produits, elle propose une gamme de jambons (dont les Jambons à l'ancienne), de pâtés (dont les recettes historiques de Muché et Much'ail), de spécialités, et plus récemment une gamme apéro.

-Région : Hauts-de-France (80)- Date de création : 1949 - Effectifs : 75 pers- CA 2023 : 17,5 M€- Fabrication française- Circuits de distribution : GSA, Grossistes, RHF - Marques : Domaine Picard, Les Apéros du Domaine.

-Une PME engagée RSE : Une charcuterie engagée pour une alimentation encore plus naturelle avec des produits moins transformés et toujours très gourmands. Approvisionnements Régionaux et Français majoritairement. Lancement en 2019 du jambon à l'ancienne sans sel nitrite ajouté. Réduction des emballages, démarche de co-produits, ligne de conditionnement avec boucle de récupération d'eau, flotte de voitures hybrides pour l'équipe commerciale, éclairage LED... 8

Du bio, du local et le moins transformé possible

Les points forts de la collaboration :

-18 ans de collaboration

-Des engagements communs pour proposer une alimentation saine et durable en circuits

-Une démarche de relocalisation des approvisionnements de Biocoop en France facilitée par la PME qui sélectionne de nouveaux partenaires locaux et sécurise les volumes nécessaires en ingrédients français.

-Des recettes retravaillées par Prosain en profondeur qui mobilisent les équipes production, approvisionnement et R&D pour réduire l'ultra-transformation et répondre au nouveau cahier des charges de l'enseigne.

-Un défi relevé conjointement pour maintenir des prix accessibles pour le consommateur final malgré les transformations majeures des chaines d'approvisionnement

Les résultats obtenus

-Une démarche de relocalisation et de réduction de l'ultra-transformation qui a permis à Biocoop et Prosain de se démarquer dans l'alimentation bio. Une croissance du CA chez Biocoop de +18% sur 3 ans entre 2021 et 2023, et ce sont plus de 3 millions de bocaux qui ont été vendus chez Biocoop en 2023 (marque Prosain et marque Biocoop fabriqués par Prosain).

-Exemples du travail réalisé : Pour la confiture de framboise : un approvisionnement en framboise relocalisé à 100% en France et la suppression de la pectine (marqueur d'ultratransformation) Pour la ratatouille : une recette sans ajout de sucres ni d'additifs et cuisinée avec des légumes frais de saison issus à 95% de l'agriculture bio française.

La prochaine étape :

D'ici fin 2024, amélioration du décollage des étiquettes pour faciliter la réutilisation domestique des bocaux par les consommateurs. Mise en place de consignes pour réemployer les pots et bocaux en verre à l'étude sur le moyen terme dans une optique de réduction de l'emballage à usage unique.

La PME PROSAIN : Entreprise pionnière de l'agroalimentaire biologique depuis 1968 spécialisée dans la transformation de fruits et légumes bio. Avec près de 300 références, Prosain offre une large gamme de produits salés (conserves de légumes, légumineuses, plats cuisinés, sauces tartinables) et sucrés (confitures, pâtes/purées de fruits).

-Région : Occitanie (66) - Date de création : 1968 - Effectifs : 60 pers - CA 2023 : 20 M€- Circuits de distribution : Magasins spécialisés Bio en France et à l'export, GMS (rayon bio), Vente en ligne (sites e-commerce et distributeurs pure player) - Marques : Prosain, MDD.

-Une PME engagée RSE : Entreprise labellisée BioEntrepriseDurable (BioEd). Parmi les engagements : Des recettes 100% bio, sans arômes ni colorants ou conservateur dont 88% des produits qui affichent un Nutriscore A ou B. 64% des ingrédients sont d'origine France et 81% des matières premières importées sont labellisées commerce équitable Nord-Sud en 2024. 35% de l'électricité est d'ores et déjà produite par des panneaux photovoltaïques. 9

Faire découvrir le « Local et Engagé » avec la sève de bouleau

Les points forts de la collaboration

-Proposer une nouvelle boisson innovante et saine : de la sève de bouleau bio dont la récolte permet de préserver une essence d'arbre peu valorisée tout en contribuant à la biodiversité.

-Les produits rejoignent la démarche U « Local et Engagé », bénéficient d'une montée rapide en DN et sont mis en avant dans des tracts promotionnels et dans les magasins.

-Signature d'un contrat unique favorisant la vente directe en magasins et la forte évolution du chiffre d'affaires au sein de l'enseigne.

-Intégration de la PME dans la logistique de l'enseigne (plan commerce) pour un meilleur maillage entre la forte saisonnalité des produits et les dispositifs commerciaux de la Coopérative U.

-La PME s'engage à récupérer les invendus aux magasins pour leur éviter tout risque financier et leur met à disposition des PLV et présentoirs pour expliquer la démarche aux consommateurs.

Les résultats obtenus

-Le contrat unique U Enseigne a permis à La Sève Française de réaliser une augmentation de +1205% de son CA entre 2022 et 2024.

-Les produits sont référencés dans 100 magasins U en 3 ans.

-Un travail commun sur l'expérimentation et la création d'une gamme avec le développement d'un nouveau produit aromatisé pomme/poire.

La prochaine étape

-L'invitation des magasins partenaires en forêt pour leur faire découvrir l'activité de la PME et les sensibiliser aux enjeux de la forêt dans les prochaines années.

-L'organisation d'opérations commerciales cohérentes avec la saisonnalité du produit. Des échanges sont en cours sur la MDD mais aussi l'accès à la logistique de l'enseigne au national.

La PME LA SEVE FRANCAISE : Récolte et commercialisation de Sève de Bouleau Origine France. La Sève de Bouleau est une boisson détox consommée en cure pour ses bienfaits drainants et revitalisants.

-Région : Pays de Loire (72)- Date de création : 2021 - Effectifs : 4 pers- CA 2023 : 250K€- Fabrication française- Circuits de distribution : GMS, magasins spécialisés, vente directe, circuits cours, marchés, e-commerce- Marque : La Sève Française

-Une PME engagée RSE : Une activité qui permet de valoriser les forêts de bouleaux tout en préservant la biodiversité. Protection de 20 hectares de forêts en évitant la coupe rase et la monoculture résineuse. 100% des bouteilles qui conditionnent la sève sont réemployables (consignées). 10% des bouteilles sont récoltées et fabriquées à façon au bénéfice d'une communauté d'adultes porteurs de handicap. Des collaborateurs qui investissent au total 900h d'engagement comme pompier volontaire sur leur temps de travail. Labellisée Bio. 10

Agilité et solidarité comme leviers pour développer les ventes

Les points forts de la collaboration :

-20 ans de collaboration

-Réactivité et solidarité durant la Crise Covid : l'entreprise donne du gel hydroalcoolique au personnel des magasins de Reims puis de toute la SCAPEST*. Le magasin E.Leclerc Champfleury offre des masques aux collaborateurs de l'entreprise.

-Charbonneaux Brabant livre en moutarde les magasins E.Leclerc selon un flux soutenu alors que la France est en pénurie en 2022.

Référencement et accompagnement au national de la marque de moutardes Clovis (conseils, préconisation, outils, animation commerciale) depuis 2023 puis élargissement de la gamme.

-E.Leclerc remet le prix des Alliances locales qui reconnait la participation de l'entreprise à l'effort collectif (cf photo)

Les résultats obtenus

-Au deuxième semestre 2022, livraison de 10 palettes de moutardes par semaine en pleine pénurie de moutarde aux centrales d'achats régionales E.Leclerc.

-En mars 2023, un accord national est signé avec Galec (centre d'achat national) avec 11 références.

En 2023, le CA généré par l'activité de la marque Clovis a augmenté de +28% avec E.Leclerc.

La prochaine étape

-Une mise en avant sur prospectus national est prévue fin 2024. La présence d'une offre drive est en cours. L'entreprise prévoit d'utiliser les moyens multimédias de l'enseigne (visibilité catalogue, drive, application enseigne...) pour faire connaitre la marque Clovis.

LA PME Groupe familial CHARBONNEAUX BRABANT reconnu pour la fabrication de vinaigres, moutardes, sauces, vinaigrettes et huiles; la formulation de produits d'entretien et de bricolage.

-Région : Grand Est (51) - Date de création : 1797 - Effectifs : 495 pers- CA 2023 : 230 M€- Fabrication française- Circuits de distribution : GMS, RHD et Export- Marques : Clovis, Beaufor, Vigean, Giovanna Pavarotti... différentes marques locales, MDD.

-Une ETI engagée RSE : Impliquée depuis 25 ans dans la valorisation des filières viticoles et agricoles françaises. Engagée dans une démarche de décarbonation : investissements depuis 2018 visant à réduire l'impact Energie du process de fabrication. Réduction des déchets non valorisés, mise en place de nouvelles filières de tri pour réduire les volumes DIB (déchet industriel banal) et de formations de sensibilisation à destination des collaborateurs. Réalisation de l'étude Great place to work pour compléter les actions déjà mises en place en faveur de la qualité de vie au travail.

-Une des premières entreprises labellisées PME+ en 2015. 11

Co-construire ensemble le commerce de proximité de demain

Les points forts de la collaboration

-Co-création de 70 références innovantes de fruits secs et de confiseries en 2 ans.

-Transformation d'une offre performante en HM/SM en une démarche servicielle adaptée aux enseignes de proximité du groupe Casino (Franprix, Monoprix...) avec un assortiment personnalisé en fonction de la vocation du magasin.

-Association de l'offre produit à des solutions de merchandising clés en main pour les magasins.

-Analyse consommateurs pour définir les marchés porteurs et réadapter l'offre snacking à travers 20 unités de besoin.

-Co-lancement d'une innovation et co-branding de displays pour Franprix.

-Réassurance de l'enseigne sur l'évolution du parc de magasins.

Les résultats obtenus

-En 2023, la PME a généré avec le groupe Casino un chiffre d'affaires sortie de caisses de 3,5M€ dont 400k€ en proxi, soit une progression de +18% et réalisé 5 opérations commerciales.

-A fin août 2024, la PME est présente dans 350 magasins Franprix, 200 magasins Monoprix et 106 magasins Vival/Spar/Sherpa/Le Petit Casino.

La prochaine étape

-L'obtention du label PME+ par l'entreprise en 2024 fera l'objet d'une communication commerciale dédiée. Un plan promotionnel annuel transverse avec displays co-brandés est également prévu en 2025. Maison Bassinet prépare une étude merchandising sur un nouveau concept serviciel de corner « kiosque snacking » et souhaite tester, au sein d'un magasin pilote, le système de vrac sur le format proxi.

-La PME MAISON BASSINET : Entreprise familiale spécialisée dans la sélection de fruits secs avec plus de 150 références présentes dans les rayons fruits et légumes et/ou épicerie selon les enseignes.

-Région : Auvergne-Rhône-Alpes (42)- Date de création : 1987 - Effectifs : 25 personnes - CA 2023 : 7M€- Fabrication française- Circuits de distribution : GMS, réseau bio - Marques : Maison Bassinet (GMS), MDD et sans marque en réseau spécialisé bio.

Une PME engagée RSE : Eco-conception des produits avec des contenants issus de matériaux recyclés, 100% recyclables et fabriqués en Auvergne-Rhône-Alpes. Les déchets de l'entreprise sont recyclés en isolant pour habitation. Partenariat avec une start up grenobloise pour adapter leur solution de vrac digitalisé au marché des fruits secs. Promotion de la pratique sportive et handi-sportive via du sponsoring.

-Une PME labellisée PME+ en juillet 2024 12

Une innovation qui répond aux enjeux du bien manger en restauration collective

Les points forts de la collaboration :

-17 ans de collaboration

-Co-création d'une gamme de fonds et bouillons concentrés* répondant aux nouvelles exigences des grosses collectivités en termes de compositions plus simples et plus saines.

-Plus d'1 an de R&D et d'échanges poussés entre la PME, Pro à Pro, des diététiciennes et approuvés par un client utilisateur.

Lancement de 5 produits innovants en exclusivité pour Pro à Pro sous la marque Dédicaces Culinaires.

-Des recettes Clean Nutriscore B au goût intense avec une liste d'ingrédients réduite au minimum, permettant de varier les menus et de s'adapter aux régimes spécifiques des convives.

-Un rendement optimisé grâce à la concentration de la gamme et une réduction de son emballage plastique.

Les résultats obtenus

-Une croissance du chiffre d'affaires de la nouvelle gamme de fonds et bouillons de +156% réalisée en 2023 avec Pro à Pro.

-Une nouvelle gamme qui offre aux professionnels de la restauration un rendement supérieur lors de sa mise en oeuvre entre +21% et +79% et une réduction de plastique des emballages allant de-9% à-38% selon les références.

La prochaine étape : Décliner la gamme dans un plus petit format pour s'adapter à tous les besoins de la restauration. Renouveler l'opération de solidarité avec les Restos du Coeur en octobre 2024 (depuis 2017 : 624 841 repas offerts avec Pro à Pro). Développer l'image de marque de la gamme Dédicaces Culinaires pour favoriser sa croissance.

La PME SOMAPRO : PME familiale spécialisée dans la fabrication de préparations culinaires déshydratées salées (soupes, sauces, fonds, aides culinaires) et sucrées (préparations pour desserts, mousses, crèmes, entremets, pâtisserie) depuis plus de 30 ans. Région : Grand Est (51) - Date de création : 1986 - Effectifs : 45 pers - CA 2023 : 17,7 M€- Circuits de distribution : Distributeurs Foodservice généralistes ou spécialisés, grande distribution, hard discount, chaines de restauration et industriels - Marques : Principalement en MDD et en marques propres. Dédicaces Culinaires est la marque réservée à Pro à Pro.

-Une PME engagée RSE : Pour le mieux manger : développement de recettes sans huile de palme (96% des produits) et de recettes Clean avec 56 recettes retravaillées depuis 3 ans. Pour réduire son impact environnemental : évolution des emballages avec 93% d'emballages primaires recyclables. Pour le bien-être au travail : animation de 3 comités de sécurité et réalisation de 78 actions de sécurité sur l'année. Pour le développement de partenariats et actions solidaires : depuis 2017, plus de 1 million de repas offerts aux Restos du Coeur.

-Une des premières entreprises labellisées PME+ en 2014. 13

Démocratiser une innovation écologique pour l'entretien de la maison

Les points forts de la collaboration

-5 ans de collaboration accélérée, du local au national

-Développement d'un concept innovant et vertueux : un verre doseur permettant de fabriquer 8 produits d'entretien naturels à base de bicarbonate

-Une réussite régionale qui se démultiplie dans toutes les régions grâce au soutien d'Intermarché : mises en relation avec les acheteurs, présentation des produits lors des salons enseigne réunissant les adhérents, communication interne...

-Une communication renforcée en magasin lors d'animations avec l'implantation de PLV et ILV pour soutenir les ventes et faire connaitre l'innovation.

Les résultats obtenus

-57 magasins référencent le concept en 2023 au bout de 4 ans de collaboration.

-Développement du référencement en région parisienne et dans l'Est. Un chiffre d'affaires qui est passé de 94k€ avec 52 magasins en 2019 à 670k€ avec 227 magasins en 2023.

-Un chiffre d'affaires qui continue de croitre en 2023 de +38%.

-Aujourd'hui, ce sont 226 magasins qui détiennent les produits dans 3 régions (Centre Ouest, Est, Paris).

La prochaine étape

-Une présence sur tract est prévue en région Centre Ouest en automne et en janvier 2025 sur région Est. La participation de la PME au salon Intermarché en septembre 2024 pour renforcer ses relations commerciales avec l'enseigne. Dupliquer la réussite en centre Ouest dans les autres régions.

La PME COMPAGNIE DU BICARBONATE : Fabrication et commercialisation d'une gamme complète de produits naturels et écologiques à base notamment de bicarbonate de soude.

-Région : Hauts-de-France (02)- Date de création : 2010 - Effectifs : 70 pers dont 40 commerciaux indépendants- CA 2023 : 5,8 M€- Fabrication française- Circuits de distribution : GMS- Marque : Bicarbonate & Compagnie

-Une PME engagée RSE : Environnement : Objectif de réduire de 30% le bilan carbone de l'entreprise d'ici 2030 (-12% depuis 2022 grâce au transport des marchandises au colza dans les Hauts-de-France. Insertion sociale : 15 collaborateurs sont en situation de handicap et 3 ont été embauchées depuis janvier 2024. Local : approvisionnement le plus local possible. Gamme de produits 100% française et 60% des matières premières proviennent de moins de 500 km. 14

Réduire le plastique au rayon eau minérale

Les points forts de la collaboration

-30 ans de collaboration

-Volonté commune de s'engager pour la réduction du plastique et faire découvrir aux consommateurs un nouvel usage sur un marché de l'eau très mature.

-Travail sur un nouvel emballage inédit au rayon eau : la fontaine 5L en bag-in-box.

-Réflexion commune sur le meilleur plan de lancement : flux poussé, promotion en carte U, datasharing mensuel, intégration des plans de merchandising.

-Soutien de l'enseigne et sécurisation des débouchés avec un référencement national de l'innovation sur tous les formats de magasins de l'enseigne (HM/SM/Proxi)

Les résultats obtenus

-Une diffusion large de la Fontaine Wattwiller 5L. Depuis le lancement en juin 2023, près de la totalité des magasins U ont détenu et vendu le produit.

-La bonne dynamique de marque et le référencement de la Fontaine permettent à Wattwiller de bien performer dans l'enseigne depuis le début d'année : +11% en volume sur un marché des eaux minérales naturelles à-7%.

-Le développement de la Fontaine se poursuit chaque mois, faisant du mois d'août 2024 le plus gros mois de vente depuis le lancement chez Coopérative U.

-De plus, 44% du CA généré est incrémental pour la catégorie des eaux plates et lui permet de recruter environ 8% d'acheteurs supplémentaires (source : étude Marketing scan).

La prochaine étape

-Poursuivre le développement de la fontaine 5L qui a encore du potentiel.

La PME WATTWILLER : Eaux minérales naturelles plates et pétillantes- Région : Grand-Est (68)- Date de création : 1993 - Effectifs : 50 pers- CA 2023 : 20 M€- Fabrication française- Circuits de distribution : GMS, hors domicile - Marque : Wattwiller

-Une PME engagée RSE : L'entreprise place le développement durable au coeur de sa mission d'entreprise (en savoir +). Wattwiller puise l'eau sans l'épuiser (3,5% de l'aquifère utilisé vs seuil légal à 20%). Eco-paturage, installation de ruches sur la zone de captage, diminution de l'empreinte carbone. Certifications AWS pour la gestion durable de sa ressource en eau, BCorp pour ses performances sociales et environnementales.

-L'entreprise est labellisée PME+ depuis 2015 15

Made in France et durabilité dans l'univers du café

Les points forts de la collaboration :

-Sortir du tout jetable avec une machine à café française durable avec un service SAV et une offre reconditionnée.

-Double référencement de la machine à café EOH de Malongo et des doses en papier naturel dans les magasins Fnac/Darty.

-Création d'une offre seconde vie avec la vente de machines EOH reconditionnées avec un juste prix pour le consommateur.

-Fabrication d'un présentoir qualitatif pour accueillir les 3 coloris de machine à doses et les packagings des doses, et de supports PLV.

-E-commerce : création d'outils pour développer les ventes en ligne (fiches produits, visuels immersifs, vidéos).

-Campagnes de publicités sur les sites Fnac/Darty sur le made in France et les valeurs portées par les machines EOH (sortir du tout jetable, lutter contre l'obsolescence programmée...).

Les résultats obtenus

-Un référencement des machines à café et des doses dans 180 magasins Fnac/Darty.

-10 000 machines et 45 000 étuis de doses vendus en magasin depuis le début de la collaboration en mars 2021.

-Un chiffre d'affaires (machines) en augmentation avec l'enseigne Fnac/Darty de +7% en 2023.

La prochaine étape

-Renforcer le suivi magasin par les forces de vente, accélérer sur le e-commerce en ligne, augmenter la communication visuelle en campagne d'affichage autour des magasins. Accélérer le développement de la seconde vie. Accroitre la visibilité du made in France et des machines EOH avec l'appui de la régie media Fnac Darty.

La PME MALONGO : Torréfacteur français, Malongo est le leader du café biologique et du café équitable, produit de façon artisanale au sein des coopératives de producteurs. En 2021, l'entreprise relocalise sa fabrication de machines à café en France à la Roche-sur-Yon et créé en 2022 une société dédiée à la fabrication des machines à café EOH à doses.

-Région : PACA (06)- Date de création : 1934 - Effectifs : 400 pers- CA 2023 : 117 M€- Fabrication française- Circuits de distribution : GSA, GSS, e-commerce, CHR, boutiques Malongo et export- Marques : Malongo, EOH, Concept 1,2,3 Spresso

-Une ETI engagée RSE : Cafés bio et équitables offrant des garanties économiques, sociales et environnementales aux producteurs de café. Valorisation du made in France en relocalisant la fabrication de ses machines en France (Label Origine France Garantie) et choix de fournisseurs et partenaires locaux. +50% de la machine est issu de composants fabriqués dans un rayon de 80km autour de l'usine. Emballages : des dosettes en papier de fibres naturelles, un emballage et un étui en carton recyclables. Réduction de 134T de plastique par an.

-Une des premières entreprises labellisées PME+ en 2015 16

Promouvoir la vente de produits handisolidaires

Les points forts de la collaboration

-Des produits d'épicerie fabriqués par des personnes en situation de handicap et dont tous les bénéfices sont reversés à des associations oeuvrant pour leur insertion.

-Des valeurs communes et un soutien fort d'Auchan avant le lancement de la démarche.

-Le référencement d'une gamme de 30 produits et une détention magasin accélérée sur une partie de la gamme grâce à des flux poussés.

-Une communication de l'enseigne en magasin, pour présenter la gamme aux consommateurs (ILV, PLV, dégustations), et en interne auprès des directeurs de magasins et de la centrale d'achat nationale.

-Des échanges réguliers entre les équipes Fiers et Achats, RSE et la Direction générale d'Auchan qui ont facilité le déploiement en magasin et les ajustements

Les résultats obtenus

-Une gamme de 30 références vendues dans une trentaine d'hypermarchés Auchan.

-Un chiffre d'affaires avec l'enseigne qui a augmenté de 100% en 2023. Un partenariat qui permet à Fiers de reverser 150 000€ à ses ateliers partenaires et la création de 5 emplois pour des personnes en situation de handicap.

La prochaine étape

-Lancement dès octobre 2024 de 8 nouveaux produits handisolidaires pour accompagner 5 nouveaux ateliers et plus de 300 personnes en situation de handicap.

-Poursuivre la mission d'insertion sociale pour les personnes en situation de handicap.

La PME FIERS : Entreprise à but non lucratif avec l'ambition de changer le regard sur le handicap, créer des opportunités d'emplois pour les personnes en situation de handicap et aider les établissements à sortir de la sous-traitance. Des produits fabriqués en France dont les bénéfices sont 100% versés pour l'inclusion.

- Région : Ile-de-France (75)- Date de création : 2022 - Effectifs : 5 pers- CA 2023 : 450 K€- Fabrication française- Circuit de distribution : GMS- Marque : Fiers

-Une PME engagée RSE : Un modèle économique sans but lucratif qui a pour vocation de commercialiser des produits fabriqués par des personnes en situation de handicap pour générer des revenus additionnels, de la visibilité additionnelle et des emplois additionnels. 400 personnes en situation de handicap produisent des produits Fiers. 17

Paris-Normandie
PNRS
PAGES LOCALES, dimanche 22 septembre 2024 560 mots, p. PNRS3

Saint-Aubin-Celloville

L’abbé Soury et son élixir célébrés dans sa chapelle

Véronique Baud

Dans le cadre des Journées du patrimoine, une exposition sur la Jouvence de l’abbé Soury est présentée dans la chapelle de Saint-Aubin-Celloville jadis fermée. Là où le prêtre est né et a officié.

Véronique Baud

C’est un événement pour la commune et au-delà, organisé dans le cadre des Journées du patrimoine. Saint-Aubin-Celloville rend hommage à une célébrité oubliée originaire du village. À cette occasion, elle ouvre ce week-end la petite chapelle du hameau de Celloville, où a officié… l’abbé Soury inventeur du célèbre élixir.

Samedi 21 septembre 2024 dans la matinée, le public est déjà au rendez-vous, pour découvrir l’exposition mise en place à cette occasion. Panneaux et objets sont joliment mis en valeur, tandis que la sacristie est transformée en cabinet d’apothicaire. Même les enfants ne sont pas oubliés avec une petite table à dessins préparée par l’illustratrice Elsa Dufils.

Mystère

Elisa Dufosse, conseillère municipale, et Frédéric Philippart accueillent les visiteurs. Le jeune enseignant en histoire-géographie, dont la maison est à deux pas de la chapelle, s’est le premier intéressé à cet insolite passé. « Cette histoire est tombée dans l’oubli et comme le patrimoine m’intéresse, je me suis dit que c’était intéressant de le valoriser pour les habitants et au-delà » , indique le jeune enseignant.

Un gros travail a été mené car une part de mystère entoure l’abbé, qui est né à Saint-Aubin-Celloville en 1732 et y est mort en 1810. « On ne sait pas où se trouve sa tombe, c’est la prochaine étape de notre enquête » , raconte Elisa Dufosse, également très investie dans la redécouverte du personnage.

Renommée

Sa Jouvence si célèbre, qui existe encore, est-elle aussi née dans le village ? C’est un peu plus compliqué que ça. C’est d’abord le précepteur de l’abbé Soury, l’abbé Delarue, qui va initier le jeune Gilbert Soury au latin et à l’usage des plantes. La renommée de ces religieux guérisseurs va aller bien au-delà de la Normandie.

A l’époque, « la bourgeoisie et l’aristocratie viennent de très loin, du Sud de la France et même d’Angleterre, pour avoir des remèdes » , précise Frédéric Philippart. « Mais tous ne sont guéris de leurs maux. On voit une stèle dans la chapelle d’un écuyer de 16 ans, seigneur de Pelletot, qui est enterré là. »

Par la suite, l’abbé Soury passera 25 ans à Alizay.

Prêtre réfractaire durant la Révolution, période où il aurait célébré des messes clandestines à Rouen, il sera libéré grâce à sa réputation de thérapeute.

Biberon

La suite de l’histoire du médicament au XIXe siècle, et après, est à découvrir dans la chapelle. Des pharmaciens, dont celui près de la place Saint-Marc rue Alsace-Lorraine, se sont revendiqué de la descendance de l’abbé en récupérant la marque. Mais les actuels propriétaires n’en ont plus aucune trace.

« Cette exposition va rester ici, et nous espérons pouvoir ouvrir d’autres week-ends pour la faire partager » , conclut Elisa Dufosse. Venue de Bonsecours spécialement, Mireille se souvient qu’enfant dans le Jura une fiole de la Jouvence lui servait de biberon…

Dimanche 22 septembre de 10 h à 18 h. Gratuit.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
7 septembre 2024 246 mots
Long format. Soixante ans d'inventaire en Alsace avec les enquêteurs du patrimoine

Long format Soixante ans d'inventaire en Alsace avec les enquêteurs du patrimoine Il y a soixante ans, en mars 1964, le ministre des Affaires culturelles André Malraux signait un décret... Voir l'article

Le Monde (site web)
societe, samedi 23 novembre 2024 - 16:15 UTC +0100 829 mots

Le « drapeau Lorentz », une histoire des 80 ans de la libération de Strasbourg

Stéphanie Wenger

Cet étendard, confectionné avec les moyens du bord et hissé le 23 novembre 1944 en haut de la cathédrale, est exposé au musée historique de la ville.

Samedi 23 novembre, lors de la journée de commémoration des 80 ans de la libération de Strasbourg, le drapeau bleu-blanc-rouge a été hissé en fin de matinée sur la flèche de la cathédrale de la capitale alsacienne. Une manière de rejouer l’ascension périlleuse effectuée le 23 novembre 1944 en début d’après-midi par le spahi Maurice Lebrun. Alors que les combats font rage, le combattant de la deuxième division blindée (2e DB), engagée pour la prise de Strasbourg, escalade les 142 mètres de la flèche pour fixer l’étendard au sommet. Ça tire encore dans les rues autour de lui, l’exploit n’est pas sans danger. Maurice Lebrun est décédé en 2009, mais le drapeau hissé ce jour-là est encore là, exposé actuellement dans une vitrine du musée historique de la ville de Strasbourg.

L’étendard cousu de trois pièces mesure 2,70 mètres : le bleu est un peu passé, sur le blanc central figure une croix de Lorraine et les détails du régiment de spahis écrits en lettres noires. Le rouge au bord inférieur irrégulier, provient d’un drapeau nazi découpé à la hâte. Il est baptisé « drapeau Lorentz », car à la manœuvre, c’est une charcutière du quartier, Emilienne Lorentz, qui coud cet étendard de fortune, encouragée par les spahis du 1er régiment de marche des spahis marocains. Jean-Paul Michel, président de l’Association de la maison des anciens de la 2e DB, a revu avec plaisir cet objet mythique lors de son passage à Strasbourg. Il s’est aussi réjoui de voir exposé dessous le fanion noir de la compagnie « Sahariana di Cufra », qui a servi en Lybie en 1941. Les deux pièces conservées longtemps au sein de son association ont rejoint en 2006 le patrimoine muséal de la ville de Strasbourg.

Le général Leclerc, une des figures de la libération de l’Alsace, est aussi celui qui, à la tête de quelques centaines d’hommes, enlève l’oasis de Koufra en Libye, en mars 1941, à l’armée italienne. Selon le « serment » du même nom, Leclerc déclare alors – à en croire la version la plus connue mais dont la seule trace écrite est postérieure de quelques années : « Nous sommes en marche, nous ne nous arrêterons que lorsque le drapeau français flottera sur la cathédrale de Strasbourg. »

« Pour que la mémoire soit maintenue »

« En donnant ces objets nous voulions que l’histoire soit racontée depuis le début, nous sommes là pour que la mémoire soit maintenue », explique Jean-Paul Michel pour lequel le fanion pose bien l’acte fondateur de la Deuxième division blindée et l’adhésion des hommes à ce serment, une véritable obsession pour certains. « Cette première victoire de l’armée de la France libre a installé la crédibilité de De Gaulle », poursuit-il, espérant que fanion et drapeau resteront exposés en permanence. Peu probable, répond la responsable des collections du musée, Sylviane Hatterer, invoquant leur fragilité. La partie bleue est en effet assez délavée, le morceau de tablier d’Emilienne Lorentz teint au bleu de méthylène résiste mal au passage du temps, « même si ce drapeau est un témoin historique de la libération de Strasbourg ».

Posséder un drapeau français en Alsace annexée pouvait vous envoyer en camp de concentration, Emilienne Lorentz avait dû sans doute changer son prénom aussi, certains à consonance trop française étant interdits d’usage dès 1941. Certains aspects de l’histoire restent flous : où a été pris le drapeau nazi ? Chez des habitants du quartier, ou a-t-il été décroché de l’espace public ? La spécialiste révèle aussi certaines subtilités peu perceptibles à l’œil non averti : « Sous un certain angle, on aperçoit le blanc du disque central du drapeau nazi. Il y a aussi des signatures : probablement des voisins ou des témoins de la confection. »

Frédérique Neau-Dufour, responsable de la stratégie mémorielle de la région Grand-Est, analyse la levée de ce drapeau dans une région meurtrie où plus de 100 000 hommes ont été incorporés de force : « Ce drapeau magnifie le geste de la deuxième division blindée, indéniable, mais il voile aussi d’autres réalités. En se concentrant sur ce symbole, on ne se demande pas où étaient tous les Alsaciens : ceux qui étaient en train de se faire tuer sous uniforme allemand sur le front de l’Est, ou ceux qui ont fait partie de la 2e DB, des résistants. Les Alsaciens n’ont pas été seulement délivrés, certains ont aussi été acteurs de cette libération. »

L’historienne y voit un rituel : « Cet épisode est emblématique du récit gaullien de la Libération. Très tôt, cette mémoire a été utilisée pour construire un grand récit national unificateur, la libération de Strasbourg est un chapitre indispensable de ce récit mais les combats en Alsace dureront jusqu’en mars 1945. »

Cet article est paru dans Le Monde (site web)

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
4 juillet 2024 1730 mots
Loisirs. Festivals, fêtes, Chimène Badi et parade vénitienne : 11 idées de sorties pour ce week-end en Alsace

Que faire ce week-end du 5 au 7 juillet du nord au sud de l'Alsace ? Voici une sélection de sorties pour tous les goûts et tous les âges Loisirs... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
14 mai 2024 466 mots
Insolite. Un pèlerin du XIIIe siècle sur le chemin des châteaux forts d’Alsace

Si vous croisez un homme en tenue médiévale sur les crêtes vosgiennes, il ne s’agit pas d’un figurant échappé d’un plateau de cinéma mais de Patrick Tessier, plus... Voir l'article

La Dépêche du Midi
Gers
Locale, lundi 20 janvier 2025 767 mots, p. 10

Auch

Sous les toits d'Auch, des messages sur les murs témoignent du siècle passé

À Auch, la rénovation d'un immeuble, avenue d'Alsace, dévoile des inscriptions mystérieuses datant du début du XXe siècle, témoins d'une vie culturelle et historique insoupçonnée.

Dans le chef-lieu gersois, à Auch, de nombreux bâtiments ont été témoins des siècles. Parfois, ils cachent des anecdotes insoupçonnées, des secrets inavouables, controversés, insolites mais historiques. C'est le cas dans l'avenue d'Alsace. Sous les toits d'un vieil appartement en rénovation, des dizaines d'écrits datant du début du XXe siècle sont lisibles sur les murs. Des pierres modestes qui tissent un lien entre patrimoine et mémoire.

En se promenant dans les rues, il suffit parfois de lever les yeux pour découvrir des trésors insoupçonnés. Avec un peu de chance, l'actuel propriétaire des lieux ouvrira les portes de la bâtisse, pour un saut dans le temps. Dans cet immeuble de l'avenue près de la place de la Patte-d'Oie, Sala est l'heureux nouveau propriétaire d'un appartement à rénover au-dessus du Petit Casino qu'il gère.

Avant de commencer les travaux, il prend le temps d'explorer et de partager son incroyable découverte. Au premier étage, au-dessus du commerce qu'il tient, le lieu semble figé dans le temps depuis près de cinquante ans.

Un réseau social avant l'heure

Il faut encore monter d'un étage pour un nouveau saut dans le passé. Dans le comble à la Mansart, la taille compte pour ne pas se cogner la tête. « Tout le sol était recouvert d'isolant la première fois que je suis venu, il fallait tout nettoyer et c'est là que j'ai vu », raconte le propriétaire des lieux.

Sous le toit, six petites pièces sont séparées, au-dessus des entrées, des numéros.

Chaque mur, dans ces petites pièces, est recouvert de multiples inscriptions. Des messages datant du début du siècle sont écrits au crayon à papier et signés. Sur le plafond, des inscriptions datant de la Première Guerre mondiale semblent avoir été réalisées à la suie, probablement grâce à l'utilisation de bougies.

Des poèmes, des adresses, des correspondances, un inventaire et des noms : ces écrits foisonnent et semblent défier toute tentative de comptage. « Jean Navarre, violon solo, du conservatoire, le 20 septembre 1901 », « Blatche Fernand, né le 16 septembre 1902, ici le 3 septembre 1918, commis chez Duval, Félix Potin », « Antoine Vietri, harpiste, le 3 octobre 1901 », « Marty Émile, baryton sortant du conservatoire de Toulouse et passé le 6 avril 1909. » Parfois, des messages non signés racontent les aventures et les histoires défendues qui auraient eu lieu entre les quatre murs de ces chambrettes.

La plupart de ces noms appartiennent à des musiciens, un fil conducteur évident. D'autres sont militaires, plongeurs, commis. Qui étaient-ils ? Ces chambres, souvent louées temporairement, témoignent de l'importance d'Auch comme carrefour culturel et militaire au début du XXe siècle.

Musiciens, commis et militaires de passage

Forte d'une histoire de plus de 125 ans, celle du commerce géré par Sala, « Le Petit Casino », commence pourtant qu'à partir de 2017. Mais avant cela, au XXe siècle, les lieux étaient également occupés par un commerce d'alimentation générale. L'historien et président de la société archéologique du Gers, Jacques Lapart, apporte un éclairage à ce sujet après s'être plongé dans les documents des archives départementales. « L'immeuble du Petit Casino a été occupé par une épicerie de la marque Félix Potin, gérée par un certain M. Duval. Elle est visible sur certaines cartes postales. »

Dans un ancien bail de 1922, on retrouve le nom de Georges Duval, négociant, et louant les lieux à un certain Joseph Saint-Arroman. « Il n'habitait pas sur place et pouvait louer les chambres mansardées à ses commis par exemple mais aussi aux musiciens qui devaient participer aux nombreux « repas dansants » ou aux spectacles musicaux montés dans les hôtels ou dans d'autres salles de la ville », explique Jacques Lapart qui décrit une « belle découverte ». Sur les murs, on voit ainsi revenir le nom de « François Navarre », premier violoniste du conservatoire de Toulouse, dans plusieurs de ces chambres. Il y indique sa date de passage sur chaque inscription (20 septembre 1901, 26 juin 1903, 6 octobre 1905 et 11 octobre 1903).

Les chambres de ce type, communément appelées "chambres de bonnes", font leur apparition à Paris autour de 1830. Relativement petites, dépourvues d'isolation et équipées du strict nécessaire, elles accueillaient les passants, notamment les militaires rejoignant la garnison de la caserne Espagne. Sa proximité avec la gare en faisait un emplacement de choix, stratégiquement parlant. Ces messages témoignent d'un flux important dans cet hôtel de fortune qui ne devait d'ailleurs pas être le seul.

Aeimen Benallouche

France Bleu (site web réf.) - France Bleu
29 novembre 2024 669 mots
Michel Schmitt pour son livre sur le palais des fêtes de Strasbourg

Michel Schmitt invité de Gsuntheim sur FR3 Alsace dimanche 2 décembre 2024 pour son livre " Le palais des fêtes de Strasbourg". Michel Schmitt wurde am Sonntag, den 2. Dezember 2024, für... Voir l'article

Ouest-France
Saint-Malo
Saint-Malo, samedi 30 mars 2024 432 mots, p. OF Saint-Malo_13

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Culture et idées

Mémoire et patrimoine des Terre-Neuvas

Patrimoine. Durant cinq siècles, les pêcheurs français ont sillonné les bancs de Terre-Neuve pour pêcher la morue. Les derniers Terre-Neuvas vous invitent à vivre une campagne de pêche, à travers des scènes de mise en situation, des objets et documents.

Samedi 30 mars, 14 h à 17 h, musée des Terre-Neuvas, 67, avenue de Moka. Tarifs : 6 €, réduit 1 €, groupe 5€. Contact : 07 87 65 19 18, [email protected]

Vie quotidienne

Messes catholiques. Paroisse Notre-Dame d'Alet

Vie paroissiale. À 18 h, églises Saint-François-Xavier, rue Père-Paul-Boulay, à La Découverte ; Saint-Michel des Sablons de Rothéneuf, place du Canada ; chapelles Sainte-Anne des Grèves, 65, boulevard Chateaubriand et Saint-Louis, 3, rue Ville-Pépin, à Saint-Servan.

Samedi 30 mars, 18 h à 19 h.

Soutien au peuple palestinien

Rassemblement. Plus de 32 000 morts, 2 millions de déplacés, une population soumise à la famine, un cessez-le-feu vient d'être signé. Mais les ventes d'armes continuent. Sans contrainte Israël ne respectera pas cette résolution. Exigeons un cessez-le-feu immédiat et permanent.

Samedi 30 mars, 17 h à 18 h, esplanade Saint-Vincent.

Messes paroisse Notre-Dame d'Alet

Vie paroissiale. À 9 h 30, église Saint-Jean-Baptiste, place de l'Église, à Saint-Jouan-des-Guérets ; à 10 h 30, églises Saint-Malo, rue Ange-Fontan, à Paramé et Sainte-Croix, rue Jeanne-Jugan, à Saint-Servan ; à 11 h, églises Notre-Dame-des-Grèves, rue de l'Abbé-Huchet, à Rocabey et Saint-François-Xavier, rue Père-Paul-Boulay, à La Découverte.

Dimanche 31 mars.

Collecte des ordures ménagères

Collecte. La collecte est maintenue, comme indiqué sur le calendrier. Contact, au 08 00 80 10 61.

Lundi 1 er avril, secteurs A et C.

Déchetterie

Fermeture. Les 5 déchetteries de l'agglomération seront fermées, en raison du jour férié.

Lundi 1 er avril, déchetterie, rue des Belettes. Contact : 08 00 80 10 61.

Report de la permanence d'élus

Permanence. La permanence ne pouvant se faire à la date indiquée ci-dessous en raison du jour férié, elle est reportée au lundi 8 avril.

Lundi 1 er avril, 17 h 30 à 18 h 30, la Gare, maison de quartier, 37, rue d'Alsace.

Amap du Bocage, association pour le maintien d'une agriculture paysanne

Horaires. Pour soutenir des agriculteurs locaux tout en mangeant des produits bios, rejoignez notre Amap. Nouvelle saison de distribution de paniers. Possibilité de s'inscrire sur place les 20 et 27 mars, ou sur notre site. Nous proposons des paniers découverte avant engagement.

Mercredi 3 avril, 18 h 30 à 19 h 30, quartier du Lévy, salle Théophile-Briant, 2, allée de la Goélette, à Paramé. Contact : 06 15 40 89 10, [email protected], http://www.amap-du-bocage-st-malo-35.fr

Annonce

FranceTv Info (site web réf.) - France TV Info
12 octobre 2024 565 mots
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12 octobre 2024 - France Info (site web réf.)
Cette association collecte vos vieux films de famille, "ne partez pas du principe que ça n'intéresse personne"
Michael Martin

Samedi 12 octobre, l'association Mira organise une journée de collecte de films amateurs en Alsace. Ces images privées, tournées il y a des décennies, seront inventoriées et numérisées, pour préserver... Voir l'article

France Bleu (site web réf.) - France Bleu
8 novembre 2024 248 mots
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12 octobre 2024 - France Info (site web réf.)
Le restaurant Zum Sauwadala à Mulhouse, l’Alsace et le Portugal à la même table

Zum Sauwadala, un restaurant à Mulhouse, mêle traditions alsaciennes et chaleur portugaise. Ses propriétaires, en costumes traditionnels alsaciens, surprennent et enchantent les convives. Plats alsaciens et ambiance festive s’unissent pour... Voir l'article

Le Parisien (site web)
Edition principale
jeudi 10 octobre 2024 598 mots

Journées Européennes du Patrimoine 2019 : idées de parcours

Gabriel

Les Journées Européennes du Patrimoine reviennent ce WE ! Préparez votre parcours de visites à l'avance ! Voici des idées de parcours thématique vous sont proposé pour vous aider à planifier vos visites.

Environ 16 000 sites publics ou privés seront ouverts au public...

avec des ouvertures exceptionnelles ou non pour découvrir le patrimoine de sa ville, son quartier, de sa région ou d'ailleurs ! Avec tant de choix difficile de savoir où aller...

La première solution pour s'orienter c'est de suivre le thème de l'année !

L'année 2019 propose le thème « Arts et divertissement » : musées, théâtre, cinéma, cirque... la 36e édition des Journées du Patrimoine mettront à l'honneur les pratiques festives (fête foraine, carnavals, processions, défilés...), ainsi que les jeux traditionnels et les pratiques physiques... dans les hippodromes, piscines, stades.... Cette 36e édition est également marquée par la deuxième édition du Loto du patrimoine et son emblématique Stéphane Bern, organisé par la Française des Jeux avec le concours de la Fondation du patrimoine. Les recettes vont ainsi bénéficier à la restauration de 103 sites sélectionnés comme prioritaires.

Attention !

Cette année, avec l'organisation de certaines manifestations, des lieux sensibles ont annulé leurs participations : Ministère de l'agriculture, Ministère de l'Education nationale, Loges maconique, Préfecture de Paris... et d'autres ont mis en place des systèmes de réservation obligatoire : Assemblée Nationale, Palais Royal, Ministère de l'intérieur...

Pour savoir quel "patrimoine" visiter ou découvrir il existe le programme officiel rassemblé par le Ministère et disponible en intégralité sur notre site : choisissez les bâtiments que vous souhaitez découvrir, des circuits (à pied, vélo ou canoë) sont parfois proposés pour découvrir en une visite tout un quartier ou un village.

Le programme lieu par lieu

Consultez sur notre site le programme complet des Journées du patrimoine : recherchez via votre code postal pour trouver le programme d'une commune.

Recherchez aussi par thème :

1 - Premières ouvertures ; lieux qui participent pour la premières fois aux Journées

2 - : ouvertures uniquement pendant les journées (ou très rares)

3 - : visites en petit nombre / un bon moyen d'éviter la queue

4 - : les animations, ateliers prévus pour les familles

5 - : Palais de l'Élysée, Assemblée nationale, tribunaux... les lieux prestigieux.

6 - : tous les lieux proposant des visites guidées avec conférencier.

7 - : de nombreux circuits de visites sont proposés pour découvrir une ville, un quartier... sur un thème précis ou non.

8 - vous ouvrent leurs portes pour accéder à deds zones habituellement réservées aux élèves ou adinstratifs (collections scientifiques, réserves, coulisses...)

Vous pouvez aussi construire vous même votre parcours pour profiter au maximum de votre WE patrimoine.

Ile-de-France : 3 guides à télécharger / imprimer au format PDF disponibles ici :

A Paris et en IDF, la Direction Régionale des Affaires Culturelles vous a concocté 5 parcours thématiques pour vous guider parmi tous les bâtiments, églises et autres lieux intéressants à découvrir. Repérages des animations, expos et autres ateliers :

1 - : les événements et lieux qui proposent des activités liés au thème de l'année (Théâtre du Châtelet, Grand Rex, Théâtre national de

l'Opéra-Comique, La Scala)

2 - : les lieux improbables ou décalés qu'on ne peut découvrir que pendant les #JEP2019 (Ambassade Suisse -

Hôtel de Besenval, Palais Royal, Centre national du livre, Ambassade du Brésil Hôtel Schneider)

5 - : (en Anglais) A mostly English Speaking, off the beaten tracks, within metro limits selection of sites.

Visite guidée du site du bocard, à Vialas en Lozère.

Le programme des journées du patrimoine dans toute la France :

France entière - Ile de France , Aquitaine , Nord-Pas-de-Calais , Rhône-Alpes , Provence-Alpes-Côte d'Azur , Languedoc-Roussillon , Pays de la Loire , Centre , Bretagne , Alsace , Midi-Pyrénées

Cet article est paru dans Le Parisien (site web)

Ouest-France
Lorient
Lorient, vendredi 8 mars 2024 268 mots, p. OF Lorient_10

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Concerts et spectacles

Contes d’amour

L’amour, toujours l’amour. Des contes d’amour pour attendre le retour du printemps et du renouveau. Un thème qui ne se démodera jamais. Un pot sera offert à la fin.

Dimanche 10 mars, de 16 h 30 à 18 h, le City, rue Salengro. Gratuit. Contact : 02 97 87 90 07, [email protected], www.iletait-unefois.org

Culture et idées

Abri de défense passive

Cet abri bétonné et enterré sous la place Alsace-Lorraine a été construit pendant la Seconde Guerre mondiale afin de protéger la population civile des bombardements alliés. D’une capacité de 400 places, il témoigne des heures sombres que Lorient a traversé de 1940 à 1945.

Samedi 9 mars, de 14 h à 17 h, rendez-vous devant l’entrée de l’abri, place Alsace-Lorraine. Tarif : 4 €. Contact : 02 97 02 23 29, [email protected], patrimoine.lorient.bzh

Loisirs et sports

Marché de Keryado

Chaque vendredi matin, marché de plein air, alimentaire et vestimentaire.

Vendredi 8 mars, place de la Liberté, Keryado. Contact : 02 97 02 22 00, www.lorient.bzh/marche

Vente à thèmes

Vente d’articles de Pâques.

Du vendredi 8 au samedi 30 mars, de 10 h à 12 h et 13 h 30 à 17 h 30, La Communauté Emmaüs, Les 3 Pierres à Rédené. Contact : 02 98 96 18 13, [email protected], www.emmaus-redene.com

Vie quotidienne

Espoir-amitié

Permanence.

Vendredi 8 mars, de 18 h à 19 h, salle Soleil-Levant, centre social de Kervénanec. Contact : tél. 06 87 67 93 59, [email protected]

FranceTv Info (site web réf.) - France TV Info
1 mai 2024 1223 mots
Biodiversité : pourquoi des associations s'opposent à la réintroduction du grand tétras dans les Vosges
Marie-Adélaïde Scigacz

Biodiversité : pourquoi des associations s'opposent à la réintroduction du grand tétras dans les Vosges Article rédigé par Marie-Adélaïde Scigacz France Télévisions ... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
14 juillet 2024 884 mots
Guebwiller. Trois ateliers familles cet été à la Neuenbourg

Guebwiller Trois ateliers familles cet été à la Neuenbourg Le service Pays d’art et d’histoire de la Communauté de communes de la Région de Guebwiller propose trois thématiques pour... Voir l'article

Maville (site web réf.) - Lens maville
27 février 2024 543 mots
Alsace. Cette cité fortifiée nichée en pleine nature est le cadre idéal pour un week-end

Info Lens Alsace Cette cité fortifiée nichée en pleine nature est le cadre idéal pour un... Lens par Accueil Info ... Voir l'article

La Correspondance de la Presse
Les médias et leurs dirigeants, Tuesday, June 11, 2024 707 mots

Les médias et leurs dirigeants

Plusieurs personnalités du secteur des médias et de la communication parmi les députés français élus au Parlement européen

Plusieurs personnalités du secteur des médias et de la communication parmi les députés français élus au Parlement européen

Plusieurs personnalités du secteur des médias et de la communication parmi les députés français élus au Parlement européen

Parmi les députés français élus dimanche au Parlement européen, figurent plusieurs personnalités du secteur des médias et de la communication. On remarque ainsi notamment :

Rassemblement national

Mme Malika SOREL, née en août 1962, essayiste et écrivaine, ancienne membre du Haut Conseil à l'intégration.

"Renaissance, Horizons, MoDem"

M. Bernard GUETTA, né en janvier 1951, journaliste, député au Parlement européen depuis 2019, vice-président de la sous-commission des droits de l'homme du Parlement européen. M. GUETTA, prix Albert-Londres en 1981, fut chroniqueur ("Géopolitique") sur France Inter, directeur de la rédaction du "Nouvel Observateur" et du bimensuel "L'Expansion", et correspondant du "Monde" à Varsovie, à Washington et à Moscou.

M. Pascal CANFIN, né en août 1974, député au Parlement européen de 2009 à 2012 et depuis 2019, président de la commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du Parlement européen, secrétaire général délégué du parti Renaissance chargé des relations avec le gouvernement, ancien ministre, ancien directeur général du WWF France. M. CANFIN fut journaliste au mensuel "Alternatives économiques" entre 2004 et 2009.

Mme Laurence FARRENG, née en septembre 1966, directrice de la communication, de l'événementiel et du protocole de la Ville de Pau, députée au Parlement européen depuis 2019, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine, vice-présidente du Mouvement Démocrate (MoDem).

M. Gilles BOYER, né en juillet 1971, député au Parlement européen depuis 2019, chef du pôle Europe/International du parti Horizons, ancien collaborateur de M. Edouard PHILIPPE à Matignon, ancien collaborateur de M. Alain JUPPE au Quai d'Orsay et ancien directeur de son cabinet à la mairie de Bordeaux. Ancien gérant de la société de conseil et de formation aux élus et dirigeants Brainstorm, ancien directeur des relations institutionnelles du groupe M6.

M. Christophe GRUDLER, né en avril 1965, président-directeur général des Editions du Lion, député au Parlement européen depuis 2019, vice-coordinateur pour le groupe Renew Europe de la commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie du Parlement européen, conseiller municipal de Belfort, membre du conseil exécutif du MoDem, ancien conseiller départemental (MoDem) du Territoire de Belfort, ancien chef du service publicité du quotidien "L'Alsace", ancien directeur de l'Alsace Magazine Editions et du "Journal des Enfants".

PS-Place publique

M. Raphaël GLUCKSMANN, né en octobre 1979, essayiste, député au Parlement européen depuis 2019, co-président de la délégation française du groupe S&D au Parlement européen, président de la commission spéciale du Parlement européen sur l'ingérence étrangère dans l'ensemble des processus démocratiques de l'Union européenne, vice-président de la sous-commission des droits de l'homme, cofondateur et coprésident du mouvement Place publique, ancien directeur du "Nouveau Magazine Littéraire".

M. Christophe CLERGEAU, né en septembre 1968, député au Parlement européen depuis juin 2023 (proclamé en remplacement de M. Eric ANDRIEU), conseiller régional (PS) des Pays-de-la-Loire, secrétaire national du PS à l'Europe, ancien président du cabinet de conseil C2Stratégies, ancien chargé d'enseignement à l'Université de Nantes et enseignant-chercheur à l'Institut Agro de Rennes, ancien collaborateur de MM. Louis LE PENSEC et Jean GLAVANY au ministère de l'Agriculture.

Mme Emma RAFOWICZ, née en juin 1995, conseillère municipale à Paris, adjointe au maire du XIème arrondissement de Paris, chargée de la culture, de l'artisanat et du patrimoine, présidente du Mouvement des jeunes socialistes (MJS).

M. François KALFON, né en juin 1968, consultant (Adela Conseils), membre du bureau national du PS, ancien conseiller régional (PS) d'Ile-de-France, ancien directeur de la communication et des relations publiques d'Altedia.

Liste Reconquête

M. Guillaume PELTIER, né en août 1976, conseiller départemental (UCD) et ancien député du Loir-et-Cher, vice-président exécutif de Reconquête !, ancien directeur associé de Com1+, directeur de la "Lettre de l'opinion", magazine numérique bi-mensuel, ancien conseiller régional du Centre-Val de Loire, ancien maire de Neung-sur-Beuvron, ancien porte-parole des Républicains, co-fondateur du mouvement "La Droite forte" au sein de l'UMP.

Mme Sarah KNAFO, née en avril 1993, ENA, auditrice à la Cour des comptes, membre du bureau exécutif, directrice de la stratégie de Reconquête !, compagne de M. Eric ZEMMOUR, journaliste, écrivain, président de Reconquête !.

La Dépêche du Midi
Tarn-et-Garonne
Locale, dimanche 21 avril 2024 1160 mots, p. 39

Sortir 82

[Animations...]

Animations

Bioule. Découverte. Au bonheur des jardiniers... pépinière Marty (chemin des Saulous).

Escatalens. Concours d'agility. Découvrez les différentes activités pour votre chien, samedi de 8 h à 17 h et dimanche de 8 h à 12 h.

Grisolles. Loto de la chasse. Espace socioculturel, à 14 h 30.

Lauzerte. Place aux fleurs. Vente de fleurs, plants, accessoires et décorations de jardins, en présence d'horticulteurs, de pépiniéristes, de professionnels du jardin et d'artisans d'art, place des Cornières, de 9 h à 18 h (05 63 94 66 54).

Mas-Grenier. Repas dansant. Bal d'ADM animé par l'orchestre David Firmin, salle des fêtes, de 18 h à 0 h; repas à 20 h (dernier repas dansant) (06 01 73 95 61).

Moissac. Journée internationale de la terre nourricière. Ramassage des déchets rive droite de la Garonne (St-Nicolas) à 10 h (rdv parking île de Beaucaire à 9 h 30 pour covoiturage), pique-nique tiré du sac vers 12 h 30.

Monclar-de-Quercy. Exposition canine nationale. Esplanade des Trois-Lacs (07 71 23 76 88, 06 15 08 83 63).

Montauban. Loto de Loisirs des aînés. Église Ste-Thérèse, à 14 h 30.

Monteils. Loto APE. Salle Côté-Lère, à 14 h 30.

Saint-Etienne-de-Tulmont. Puces des couturières et loisirs créatifs. Salle des fêtes, de 9 h à 17 h (06 25 69 49 25, 06 81 94 20 97, [email protected]).

Vazerac. Animations. Conférence sur Antonin Perbosc d'André Bressanges, salle des fêtes, à 14 h 30; participation de la chorale « Cor d'aïci »; pièce de théâtre en occitan et en français à 15 h 15.

Verdun-sur-Garonne. Loto des Amis de la maison de retraite St-Jacques. Salle des fêtes, à 14 h 30.

Villebrumier. Loto des Baladins Seniors-Club. Salle des fêtes, à 14 h 30.

Concerts/spectacles

Golfech. Concert. Les Diva Voce (opéra, musique sacrée, comédies musicales, jazz, répertoire français a cappella), église St-Louis, à 16 h (06 52 06 11 06).

Lauzerte. Concert. Chérikoko (voyage du Mali au Burkina Faso, en passant par la Guinée), au Puits de jour, à 19 h 30 (restauration possible).

Molières. Concert. Chorale des Piémontais, église de Ste-Arthémie, à 16 h 30 (06 26 81 02 18).

Montauban. Spectacle. « N'importe quoi » (dès 5 ans), à Eurythmie, à 17 h (05 63 91 03 61).

Spectacle. « Les Cons joints en deux maux », café-théâtre, au Violon dingue (3, rue d'Élie), à 15 h (06 37 90 53 51, [email protected]).

Concert. No Name, VO (1899, chemin de Paulet), à 16 h (au profit d'un orphelinat à Madagascar) (06 14 20 02 45).

Saint-Sardos. Spectacle déambulatoire. « Paradise corner » (dès 12 ans) (rdv parking base de loisirs, à 15 h 15) (07 82 85 24 64).

Expositions

Auvillar. Exposition. Sur le bout des plumes, l'art plumassier... avec 4 artisans d'art (Aline Goldfarb, Béatrice Bost, Céline Couédou et Yannick Delplace), ancien couvent des Ursulines (ancienne chapelle).

Bardigues. Exposition. Émilie Lurde (photographe), à l'Iris Café.

Bruniquel. « Le Faucon pèlerin ». Jean-Claude Capel (photographe animalier), aux châteaux.

Exposition. Laurent Marino (Atmosfer créations) (créations artisanales en métal), cour des châteaux.

Exposition. Natpixel (photos sur le faucon pèlerin), aux châteaux.

Castelsarrasin. Exposition. Kalidou Kassé, « Le Pinceau du Sahel » (peintre), espace A.-Delzers (maison d'Espagne).

Caussade. « Viaggio in Italia ». Autour de la trilogie d'Alfred, à la médiathèque intercommunale.

Lafrançaise. Exposition. De l'artiste Jean-Claude Mespoulet, restaurant L'Art du temps (Rival Haut).

Lauzerte. Exposition. Frédéric Jalran (peintre d'influence paysagiste), au Puits de jour.

Exposition. Cécile Zygalski (photos), Echoppe (4, rue du Marché).

Exposition. L'Union régionale des centres permanents d'initiatives pour l'environnement Occitanie propose « Le Sol vivant » : garde +-manger des plantes, l'architecture du sol et l'usine à recycler de la nature, médiathèque (29, rue de la Garrigue) (05 63 94 70 03).

Exposition. Elspeth Alexander (créations en feutrine), galerie Le 34.

« Le Sol vivant ». Sur le garde-manger des plantes, l'architecture du sol et l'usine à recycler de la nature, à la médiathèque.

Maubec. Exposition. Photographique de Laure Roux : « La Vie des femmes rurales d'hier et d'aujourd'hui », chemin d'Enoua. Entrée libre et gratuite.

Moissac. Expositions. Dominique Vial et Benoît Noulet : de la toile au papier, galerie (13, bd Pierre-Delbrel) (06 64 53 28 53).

Molières. « Art brut ». Serge David Angeloff, à la médiathèque.

Montauban. Exposition. Les 150 ans de l'impressionnisme, musée Ingres-Bourdelle.

« Moyen Age, entre Tarn-et-Garonne, artefacts et panoramas ». Espace des Augustins.

Exposition. Du peintre Kiko (sur l'enfance, la vie, l'innocence...), galerie Art 27 (angle de la rue Michelet et de la rue du Greffe).

« Etats d'âme ». Alain Frontenac (peintre), à la maison du Crieur.

Exposition. Pierre Marchand (peintre et sculpteur), galerie Blandine Roques.

Montricoux. Exposition. « Noces primordiales de la vie » par Koki A. Kubgé (Kufoff), centre culturel du Sacré-Coeur.

Nègrepelisse. Exposition. De l'artiste Lanh Granier, médiathèque (rue de la Piscine). Entrée gratuite.

« Reflets & Macro ». Imag'in 82 (photographies), complexe A.-Padié (06 78 43 80 07, 06 67 58 36 90).

Nohic. « L'Eau dans tous ses états ». Du Club photo des 2 Ponts, salle des fêtes.

Réalville. Exposition. Peggy Ménoire (peintre), médiathèque intercommunale.

Valence. Exposition. Sur les oiseaux de Jacques Laporte, office de tourisme (27, rue de la République).

Varen. Exposition. Monique Paugam (broderie), à la médiathèque (démonstrations les mercredis après-midi et samedis matin).

Foires et salons

Castelsarrasin. Vide-greniers. Complexe sportif Marceau-Faure (64, avenue de Courbieu), de 8 h à 17 h 30 (06 79 13 89 73, 06 50 20 49 76) (si pluie, repli sous la halle Occitane).

Larrazet. Salon de la sérénité et du bien-être. Enseignement méditatif, sensibilisation à la cartomancie, pendule, réflexologie... salle des fêtes, samedi de 15 h à 21 h et dimanche de 10 h à 17 h (atelier de réflexologie avec Nathalie Rispal, de 17 h à 19 h).

Montauban. Vide-greniers et brocante. Vide-greniers de Quartier 13, salle des fêtes de St-Hilaire (au profit de la Ligue contre le cancer).

Vide-dressing. Ancienne boulangerie Esbert (580, bd Alsace-Lorraine), de 9 h à 17 h (vêtements du 42 au 48).

Fêtes et festivals

Montauban. Vintage Festival. Voyage des Années folles aux yéyé, véhicules anciens de 1900 aux années « 70 », charleston, rock, musette, quartier Villebourbon, toute la journée (les participants sont invités à venir en tenue d'époque).

Gastronomie et Terroir

Mirabel. Marché des producteurs. Asperges, fraises... sous la halle, à partir de 9 heures.

Loisirs/tourisme

Durfort-Lacapelette. Sports et nature. Trail de Durfort (départ à 10 h).

Lafrançaise. Jeu de piste. Jeu de piste insolite, à 10 heures, rendez-vous à l'office de tourisme; réservation au 05 63 65 91 10.

Patrimoine

Donzac. Musées. Visite du conservatoire des métiers d'autrefois, de 14 h à 18 h.

Escatalens. Jardin remarquable. Jardin Laroque (faubourg Tutet), de 10 h à 19 h (les autres jours, sur r.-v. uniquement) (06 45 31 87 89).

Jardin remarquable. Jardin Laroque (303, fbg Tutet), de 10 h à 19 h (les autres jours, sur r.-v. uniquement) (06 45 31 87 89).

Lachapelle. Patrimoine. Visite guidée de l'église (art baroque), de 14 h à 18 h.

Danse

Montech. Thé-dansant de l'Escarbille montéchoise. Animé par l'orchestre Les Toulousains, salle Laurier, de 14 h à 18 h 30.

où aller aujourd'hui dimanche ?

Revue Lamy Droit des affaires, no. 206
Jurisprudence commentée, dimanche 1 septembre 2024 2418 mots

Localisation de la juridiction compétente en cas de perte purement financière en matière délictuelle

Julie CLAVEL-THORAVAL, Maître de Conférences (Le Mans Université), Membre du laboratoire Thémis UM, Avocat associé (Forseti Avocats)

Selon la Cour de cassation, le lieu où le dommage est subi doit être entendu comme celui où l’événement causal a produit directement ses effets dommageables à l’égard de celui qui en est la victime immédiate. Lorsque la responsabilité de la banque est recherchée sur le fondement d’un manquement à son obligation de vigilance à l’égard de fonds qui avaient été virés et frauduleusement appréhendés sur des comptes ouverts dans ses livres. La Haute juridiction juge que le dommage est matérialisé sur le compte ouvert dans les livres de la banque hongroise. Le rattachement à la France qui résultait effectivement du fait que les virements avaient été ordonnés depuis des comptes ouverts dans des banques françaises est insuffisant pour justifier la compétence des juridictions françaises.

Cass. civ. 1 re , 14 févr. 2024, n o  22-22.909

En droit international privé, la localisation du préjudice en matière délictuelle reste un problème majeur auquel il convient de porter une attention particulière à la veille de la réforme du concernant la compétence judiciaire, la reconnaissance et l’exécution des décisions en matière civile et commerciale, dit Bruxelles I bis. En la matière, la compétence juridictionnelle se fonde soit sur le lieu du fait générateur soit sur le lieu du dommage. Or, la localisation des préjudices exclusivement financiers reste problématique. En effet, la tentation est forte de localiser le dommage au lieu de détention du compte qui correspond souvent au domicile de la victime. On voir renaître de la sorte le forum actoris dont la CJUE tente de se départir en matière de compétence internationale.

Ainsi, la Cour de cassation a, par exemple, dû se prononcer sur cette question dans le cadre d’une décision de la première chambre civile en date du 14 février 2024. En l’espèce, le manquement au devoir de vigilance d’un établissement bancaire était invoqué par des investisseurs qui avaient procédé à des virements au profit d’une société depuis leur compte ouvert en France vers un compte ouvert auprès d’une banque hongroise. Les investisseurs ne pouvaient récupérer leur investissement. Ils avaient engagé la responsabilité de la banque afin d’obtenir une indemnisation. La banque contestait la compétence des juridictions françaises. Les événements à l’origine du dommage – à savoir l’appréhension frauduleuse des fonds placés et le manquement aux obligations de vigilance de la banque – avaient eu lieu depuis les comptes ouverts dans les livres de celle-ci en Hongrie. Ainsi selon l’établissement bancaire, le lieu où le dommage s’était matérialisé sur ces comptes serait donc en Hongrie.

La Cour d’appel de Montpellier (chambre commerciale), le 13 septembre 2022, a considéré que le tribunal de commerce de Béziers n’était pas territorialement compétent, en application de l’article 7, § 2, du règlement Bruxelles I bis. Les investisseurs se pourvoient alors en cassation. Selon le pourvoi, le lieu de matérialisation du dommage se situait au domicile de l’investisseur, lieu où les dommages financiers sont survenus. La cour d’appel aurait donc violé de l’article 7, § 2, du règlement Bruxelles I bis. Néanmoins, la Cour de cassation rejette le pourvoi. La responsabilité de la banque était recherchée sur le fondement d’un manquement à son obligation de vigilance à l’égard de fonds virés et frauduleusement appréhendés. Or, le rattachement à la France était ténu puisqu’il ne résultait que du fait que les virements avaient été ordonnés depuis des comptes ouverts dans des banques françaises.

Selon la Haute juridiction française, le dommage s’était matérialisé sur le compte ouvert dans les livres de la banque hongroise. La localisation des comptes ouverts, le siège social ou le domicile des investisseurs «  n’étaient que les lieux où les victimes avaient mesuré les conséquences financières des agissements invoqués ». Ainsi, une nouvelle fois, la localisation du dommage purement financier en matière délictuelle interroge en droit international privé (I) et pose des problèmes spécifiques en matière de perte purement financière (II).

I. – Localisation au lieu du dommage en matière délictuelle

La localisation des juridictions compétentes en matière d’action de nature délictuelle fait régulièrement l’objet de questions préjudicielles auprès de la CJUE. En effet, le Règlement Bruxelles I bis comme les textes précédents laissent place à interprétation spécialement en cas de délit complexe (A), mais également pour localiser le lieu de survenance du dommage (B).

A. – Délit complexe : localisation au lieu du dommage

En application de l’article 7 § 2 du Règlement Bruxelles I bis, en matière délictuelle ou quasi délictuelle, le défendeur peut être attrait devant la juridiction du lieu où le fait dommageable s’est produit ou risque de se produire. En matière délictuelle le for du dommage tout comme celui du fait générateur sont également compétents conformément à la jurisprudence Mines de Potasse d’Alsace (1). « La notion de lieu où le fait dommageable s’est produit » vise aussi bien « le lieu de la matérialisation du dommage et celui de l’événement causal qui est à l’origine de ce dommage, de sorte que le défendeur peut être attrait, au choix du demandeur, devant le tribunal de l’un ou de l’autre de ces deux lieux ». Ce choix offert par la CJUE a pour fondement non la protection de la victime mais la volonté de trouver un for proche du litige. C’est donc une solution assise sur le principe de proximité(2). Ainsi, le choix du lieu du dommage a pour ratio legis, « l’existence d’un lien de rattachement particulièrement étroit entre [la] contestation et la juridiction qui peut être appelée à en connaître, en vue de l’organisation utile du procès » (3). Or, les solutions traditionnelles amènent à donner compétence au domicile du demandeur en cas de préjudice purement financier, un forum actoris. Si, le for compétent en matière de préjudice purement financier devait dépendre de la seule localisation des comptes bancaires du demandeur, cela pourrait créer une insécurité certaine et un manque de prévisibilité.

B. – Lieu de survenance et non de constatation du dommage direct

Pour déterminer la compétence internationale, il faut retenir le lieu de la survenance du dommage et non de sa constatation. Ainsi, cette notion n’englobe pas les lieux où peuvent être ressenties les conséquences d’un fait dommageable survenu dans un autre lieu. Elle ne vise pas le lieu où la victime « prétend avoir subi un préjudice patrimonial consécutif à un dommage initial survenu et subi par elle dans un autre État contractant » (4), « ni le lieu du domicile du demandeur où serait localisé le centre de son patrimoine, au seul motif qu’il y aurait subi un préjudice financier résultant de la perte d’éléments de son patrimoine intervenue et subie dans un autre État contractant » (5). Le lieu où le dommage est subi doit être celui où l’événement causal a « produit directement ses effets dommageables à l’égard de celui qui en est la victime immédiate » (6). Ainsi, dans une (7), la Cour de cassation a transposé la jurisprudence de la CJUE concernant la localisation du préjudice financier en cas de perte d’investissement à un litige relatif à l’exécution d’une opération de paiement.

En conséquence, la perte financière n’est pas le dommage direct mais la conséquence de la dévalorisation des titres. Il convient toujours de se référer au dommage initial qui découle immédiatement et directement du fait générateur(8) si bien que les dommages purement financiers ne sont pas les plus fréquents. Le fait de ne prendre en compte que le dommage direct et initial n’est pas favorable au demandeur. Le fait de choisir le préjudice direct est sous-tendu par le principe de proximité(9). En conséquence, le préjudice financier doit être relocalisé en prenant en compte la partie endommagée du patrimoine et non le compte en banque du demandeur(10).

Il faut donc, en matière d’investissement, distinguer la perte de fonds – dommage direct – et la perte financière – dommage indirect. De ce fait, si c’est l’investissement lui-même qui est le préjudice, il devient l’élément de localisation au domicile de la victime. Pour la location de la perte financière sa localisation est autonome.

II. – Spécificité du préjudice financier

À la veille de la réforme du Règlement Bruxelles I bis, la localisation du préjudice purement financier comme le délit par voie d’internet devrait être repensé tant il est courant qu’il pose des problèmes d’application. Deux solutions se dégagent : soit rechercher un rattachement plus adapté (A) ; soit jouer sur la qualification de l’action pour la faire basculer dans le champ contractuel (B).

A. – Méthode des points de contact

La réforme du Règlement Bruxelles I bis pourrait également être l’occasion de prévoir des fors spécifiques à certaines matières délictuelles qui soit transcenderaient les notions de délictuelle et contractuelle soit prendraient en compte la spécificité de chacun des délits en créant des règles spécifiques et plus adaptées tout en respectant les exigences de prévisibilité, de proximité et de bonne administration de la justice. Par exemple, dans un litige opposant BP à une action collective de ses actionnaires à propos d’informations inexactes concernant le programme de sécurité et l’importance d’une marée noire en mer du Mexique, ces derniers considéraient que ce défaut d’information aurait entraîné un préjudice financier. Or, les comptes d’investissement étant aux Pays Bas, ils avaient saisi cette juridiction. La cour néerlandaise avait donc saisi la CJUE pour la localisation du préjudice financier en matière d’investissement et de pertes purement financières. Selon la CJUE, les juridictions du compte d’investisseur peuvent être compétentes lorsque c’est par exemple en ce lieu que l’émetteur de certificat n’a pas respecté ses obligations légales. La seule détention des titres en un lieu n’est pas suffisante pour justifier la compétence des juridictions.

Concernant le préjudice purement financier, la CJUE s’est déjà prononcée sur la localisation du dommage purement financier dans les décisions Kolassa et Löber (11) où elle avait précisé que les seules conséquences financières qui affectent le défendeur ne peuvent justifier la compétence du for du demandeur. Ainsi, si les juridictions du domicile du demandeur peuvent être compétentes en tant que lieu de réalisation du dommage ce n’est qu’à la condition que le préjudice financier soit réalisé directement sur le compte bancaire du demandeur(12) et qu’il existe au surplus « d’autres points de rattachement » (13). Ainsi, la CJUE n’exclut pas la compétence au domicile des comptes bancaires des parties si le préjudice est réellement purement financier mais elle applique in fine la méthodologie des points de contacts. C’est donc l’analyse des circonstances de fait qui va amener à s’éloigner de la solution traditionnelle et permettre la désignation d’un for compétent autre que celui de demandeur.

B. – Une requalification en action contractuelle (14)

Dans un certain nombre d’hypothèses, la qualification d’action délictuelle peut se discuter notamment au regard de la conception désormais large de la notion d’action contractuelle. On sait depuis l’arrêt Kalfelis (15) que toute obligation qui n’est pas contractuelle est délictuelle. Néanmoins, la CJUE a largement évolué concernant la notion de contractuel. En effet, alors que la jurisprudence Jacob Handte (16) exigeait « un engagement librement assumé d’une partie envers une autre » – la notion de contractuelle s’entendant donc qu’entre les parties – la CJUE a redéfini sa jurisprudence dans sa décision Flightair (17) et Feniks (18). L’engagement consenti n’est plus nécessairement entre les deux personnes et se définit comme « l’existence d’une obligation juridique librement consentie par une personne à l’égard d’une autre et sur laquelle se fonde l’action du demandeur » (19). Dès lors, on pourrait envisager de rattacher à la matière contractuelle toute action qui se rattache à une obligation légale à laquelle une partie consent envers une autre (création d’un prospectus par exemple)(20). De la sorte, le for compétent sera prévisible pour le professionnel.

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18 septembre 2024 319 mots
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Le Moniteur des Travaux Publics et du Bâtiment, no. 6309
vendredi 19 juillet 2024 334 mots, p. 23

TERRITOIRES / Est

Haut-Rhin : l'Ecomusée restaure en mode local

Coralie Donas

Avec sa façade mêlant styles gothique, Renaissance et baroque, la Maison des vignerons ne passe pas inaperçue parmi les 80 bâtiments traditionnels du musée à ciel ouvert de l'Ecomusée d'Alsace à Ungersheim (Haut-Rhin). Construite en 1706, elle se prépare à un chantier « voulu aussi exemplaire que possible de la restauration de bâtiment patrimonial », souligne Natacha Sengler, responsable des partenariats à l'Ecomusée.

Les différents lots de travaux - charpente, couverture et zinguerie, gros oeuvre, menuiserie, peinture, ferronnerie - doivent démarrer au cours de l'été, « avec des entreprises et des artisans exclusivement régionaux », pointe Natacha Sengler, alors que l'Ecomusée doit parfois chercher à l'autre bout de la France des compétences spécifiques comme la couverture en toits de chaume. Y participeront aussi les apprentis qui suivent sur place une formation d'ouvrier professionnel en restauration du patrimoine avec l'école Le Gabion. Une seconde phase mobilisera un tailleur de pierre pour restaurer un escalier et un peintre en décor afin de reproduire un plafond peint baroque.

Scénographie revue.A l'issue du chantier, la scénographie sera revue, avec reconstitution des pièces à vivre. « Ce sera un écrin pour présenter des objets et du mobilier qui reflètent le style de l'époque, dans de bonnes conditions de conservation », pointe Emeric Jungmann, chargé scientifique des collections.

Le budget, estimé à 434 000 euros, est pris en charge à hauteur de 50 % par la Collectivité européenne d'Alsace. Il s'étoffe progressivement d'autres ressources : mécénat de deux entreprises alsaciennes (10 000 euros chacune), produit de la vente solidaire de vins par le syndicat viticole de Wettolsheim (Haut-Rhin) dont la Maison est issue, fonds national de soutien aux métiers d'art (30 000 euros). Une collecte auprès des donateurs individuels a également été lancée par la Fondation du patrimoine début juin, à l'occasion des 40 ans de l'Ecomusée. Viennent de s'y ajouter 100 000 euros début juillet, en tant que projet lauréat national du « Grand prix du patrimoine et tourisme local » 2024 organisé par la Fondation du patrimoine et la plateforme Airbnb.

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30 septembre 2024 336 mots
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30 septembre 2024 266 mots
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Sud Ouest - Pays Basque
Sud Pays basque, mardi 23 avril 2024 807 mots, p. 18
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20 avril 2024 - Sud Ouest (site web)

L’harmonisation de l’orgue : un travail de titan, un travail d’orfèvre

Fabien Jans

église Saint-Jean-Baptiste à Saint-Jean-de-Luz

Après près de deux ans de travaux, la rénovation de l’orgue de l’église Saint-Jean-Baptiste entre dans sa dernière ligne droite

Le 7mai prochain, le son de l’orgue de l’église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-Luz envahira l’édifice d’une rondeur et d’une profondeur parfaitement maîtrisées. Les mélomanes pourront s’en régaler avec émotion. L’instrument parlera à nouveau, après quasiment deux années de réduction au silence, due à sa rénovation totale.

Hors la façade, l’orgue a été démonté pièce par pièce. Lesquelles ont été acheminées vers les ateliers de l’entreprise mandataire, Pellerin et Uys de Montfort-en-Chalosse (Landes), pour ce qui concerne les tuyaux; de l’entreprise cotraitante Gerhard Grenzing (Barcelone) qui s’est chargée de la console (clavier et pédalier). Laquelle, trop endommagée pour être conservée, a été reconstruite.

Dans la dernière ligne droite d’un chantier rare, le dernier de ce type ayant eu lieu il y a plus de quarante ans avec la reconstruction de la partie instrumentale, l’ultime tâche n’est pas la moindre. Depuis le mois de février, le facteur d’orgues harmoniste de l’entreprise landaise, Frédéric Brethes, avec à ses côtés l’organiste titulaire de l’instrument luzien, Jesús Martín Moro, s’attelle à l’ajustement du son: «Il ne s’agit pas d’accorder l’orgue, mais bien de travailler sur le timbre, qui permettra de reconnaître tel ou tel instrument, telle ou telle voix», explique l’artisan.

«Roi des instruments» selon l’expression attribuée à Guillaume de Machaut au XIVesiècle, l’orgue est en effet l’ancêtre du synthétiseur actuel, qui permet au seul organiste d’avoir sous ses doigts les instruments d’un orchestre complet: «À Saint-Jean-de-Luz, l’orgue comporte 47 jeux, soit 47 musiciens que l’on peut répartir sur les trois claviers de 56 touches, et le pédalier de 30 notes, illustre Frédéric Brethes. Ce qui commence à être plutôt intéressant et multiplie les possibilités.» Ce qui rend aussi dantesque, la tâche de l’harmoniste qui doit corriger les tuyaux, un par un. Ici, il y en a3151, pour certains nettoyés, pour d’autres en plus piteux état, changés et répartis en deux familles: «Les jeux à bouche, dont le fonctionnement est équivalent à celui d’une flûte à bec; les jeux d’anche, caractérisés par la languette qui vibre au passage de l’air.» De plus ou moins grande taille (jusqu’à près de cinq mètres pour des tuyaux en bois fournissant les sons les plus graves), ils permettent de couvrir l’échelle entière des sons humainement audibles.

Pour parvenir à ses fins, soit le respect du cahier des charges de l’orgue selon son histoire et le son recherché, l’harmoniste dispose d’outils somme toute rudimentaires: un marteau, une corne en laiton… et son oreille: «Nous nous servons de notre expérience. Chaque fois que nous rénovons un orgue, nous prenons un maximum de renseignements pour ajouter des éléments de repère. Nous dessinons, nous enregistrons les sons. Personnellement, j’écoute beaucoup de musique d’orgue. C’est une passion, cela parfait ma culture et cela m’aide dans ma profession.» C’est aussi pourquoi, il aura fallu fermer l’église au public, entre 8heures et 17 heures, l’opération nécessitant un silence absolu.

Un métier qui mélange les genres: Frédéric Brethes a débuté sa formation par un CAP de menuisier, avant de la poursuivre au sein du Centre national de formation d’apprentis facteur d’orgue d’Eschau (Alsace), d’abord comme organier (pour la partie bois), puis comme tuyautier.

Le 7mai, lui et tous les artisans qui sont intervenus sur ce chantier exceptionnel, d’un montant de près de 445000euros (assumé par la Ville de Saint-Jean-de-Luz, l’État et une large proportion de mécénat de la part de Dassault Histoire et Patrimoine, et la Fondation du patrimoine), soumettront leur travail au technicien conseil agréé, Roland Galtier. Cela en sera alors fini d’un extraordinaire travail de l’ombre. Et la musique reprendra ses droits.

Un mois pour l’orgue

Le grand orgue luzien rénové sera inauguré dimanche 9juin, à 16 h, par un récital de Vincent Dubois, organiste de Notre-Dame de Paris. Après la bénédiction de l’instrument par MgrAillet, il proposera un programme d’œuvres de Bach, Franck, Vierne, Ravel, Dupré… Ce concert est le premier des trois proposés en entrée libre, dans le cadre duMois de l’orgue luzien,imaginé par l’association Orgue à Saint-Jean-de-Luz.

Autre date à noter: celle du 29juillet, qui verra Jesús Martín Moro reprendre enfin possession de «son» instrument pour un récital judicieusement intitulé «Renaissance!»

Tous les renseignements sont à retrouver sur le site festiorgues.org

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6 novembre 2024 1539 mots
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20 avril 2024 - Sud Ouest (site web)
On fait quoi ce week-end. Photos magiques, artistes libres, livres à dévorer... nos idées de sorties à Strasbourg

On fait quoi ce week-end Photos magiques, artistes libres, livres à dévorer... nos idées de sorties à Strasbourg Salon du livre jeunesse, expo du génial Frantisek Zvardon, accrochage olympique des... Voir l'article

La République des Pyrénées
Edition Principale
mercredi 23 octobre 2024 380 mots, p. 11
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23 octobre 2024 - La République des Pyrénées (site web)

Pau & Agglo

La maison rurale, ce trésor du patrimoine béarnais

Jean Touyarou a animé une conférence sur ce thème dans le cadre des Journées du patrimoine.

Jean Touyarou a animé

une conférence sur ce thème dans le cadre des Journées du patrimoine.

A l’occasion des Journées européennes du patrimoine, la commune de Meillon avait choisi de mettre en lumière cette année «la maison rurale en Béarn». Pour ce faire, elle s’était associée au centre social Cap’ de Tout et avait confié le sujet à Jean Touyarou, un conférencier ayant ses habitudes ici.

Comme chaque année, la salle du centre culturel Paul-Mirat s’est avérée trop petite, et malgré l’ajout de chaises, il a fallu refuser du monde. Parmi les présents, on notait des propriétaires de maisons béarnaises, parfois nouveaux, des habitants de la région, des élus, des architectes…

Des différences dues aux matériaux

«Montre-moi ta maison et je te dirai qui tu es», dit le vieil adage. On pourrait dire aussi «Montre-moi ta maison et je te dirai où tu habites», tant la maison béarnaise du Vic-Bilh est différente de celle de la région de Salies, de celle de la vallée d’Ossau ou de la plaine de Nay. La différence vient d’abord de ce que les matériaux locaux disponibles n’étaient pas les mêmes: pierre taillée en montagne, galets roulés en plaine, ardoises au sud et différents modèles de tuiles au nord.

De même, on dormait au-dessus du bétail en montagne et à côté à Salies. Avec l’évolution des matériaux utilisés, et notamment de la chaux, les techniques de construction ont changé.

Dans certains endroits, avec la culture du maïs, le niveau social s’est élevé et on a alors affiché sa réussite par des cartouches gravées sur les façades et des linteaux décorés.

Il est à craindre qu’aujourd’hui, du fait d’une démographie galopante, l’architecture béarnaise ne s’uniformise, ne se banalise et perde ainsi son identité alors qu’elle devrait permettre, comme en Bretagne, en Alsace ou en Provence, qu’on puisse reconnaître notre Béarn grâce à l’architecture de ses maisons.

Un très intéressant débat a conclu la soirée, suivi par le pot de l’amitié.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
27 septembre 2024 258 mots
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23 octobre 2024 - La République des Pyrénées (site web)
Salmbach. Vif succès de la journée portes ouvertes à l’ancienne forge

Salmbach Vif succès de la journée portes ouvertes à l’ancienne forge L’ancienne forge de Salmbach a ouvert ses portes samedi 21 et dimanche 22 septembre, à l’occasion des... Voir l'article

Ouest-France
Nord-Finistère
Landerneau - Lesneven, lundi 22 avril 2024 684 mots, p. OF Nord-Finistère_14

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Daoulas

Inscription pour le repas des Anciens Combattants du 8 mai 2024

Cérémonie. Un repas est proposé à la Grignotière, aux adhérents à l'issue des cérémonies de 10 h 30 à Logonna puis de 11 h à Daoulas. Inscriptions avant le 26 avril auprès de Yolande Kervella au 02 98 20 67 18 ou André Ségalen. Participation de l'association pour le coût du repas.

Mercredi 8 mai, 12 h 30. Contact : 02 98 20 71 21, 06 12 64 45 23, [email protected]

Hanvec

Fermier d'un jour

Nature. Les animateurs vous donnent la clef des champs et vous emmènent à la rencontre des animaux de la ferme : moutons, chèvres, vaches, chevaux et cochons. Et pour un moment inoubliable, nourrissez les animaux et rencontrez les derniers nés à la ferme pédagogique.

Mercredi 24 avril, 14 h 30 à 15 h 15, domaine de Menez-Meur. Tarif : adulte (entrée au domaine incluse) 8,50€, enfant (entrée au domaine incluse) 5,50€. Contact : 02 98 68 81 71, 06 49 44 22 71, [email protected], https://menez-meur.pnr-armorique.fr/agenda/

Quand on parle du loup

Nature. Les loups avaient disparu des monts d'Arrée depuis plus de 100 ans. Leur retour fait parler, entre mystères, croyances et peurs, ils n'ont pas bonne réputation. Quoi de mieux que de rencontrer Oanel et Oregan, les louves du domaine de Menez-Meur, pour s'affranchir des on-dit.

Mercredi 24 avril, mercredi 1 er mai, 16 h à 16 h 45, domaine de Menez-Meur. Tarif : adulte (entrée au domaine incluse) 8,50€, enfant (entrée au domaine incluse) 5,50€. Contact : 02 98 68 81 71, 06 49 44 22 71, [email protected], https://menez-meur.pnr-armorique.fr/agenda/

Stage de danse orientale et indienne

Musique.

Samedi 27 avril, 14 h à 17 h, salle Jeanne Brigand au Faou. Tarifs : 20 €, tarif adhérent 15€. Inscription avant le 26 avril. Contact : 02 98 17 04 86, [email protected], http://www.kaniri.com

Hôpital-Camfrout

Bien-être : un moment pour soi

Rencontre. Discussions, échanges et détente avec une socioesthéticienne ou une réflexologue. C est gratuit et ouvert à tout public.

Mercredi 24 avril, 14 h 30 à 17 h, place Charles-de Gaulle. Gratuit. Contact : 06 50 18 55 24, [email protected], http://lemarsoins.fr

Landerneau

Visite de la ville

Visite. Le réseau landernéen des guides bénévoles accueille toutes les personnes qui souhaitent découvrir la ville, avec un guide passionné : histoire, patrimoine, anecdotes. Sur réservation.

Mardi 23 avril, 14 h 30 à 16 h, office de tourisme, place Général-de-Gaulle. Gratuit. Inscription avant le 23 avril. Contact : 02 98 85 13 09, [email protected], https://patrimoine.landerneau.bzh/

Inscriptions sur les listes électorales

Élections européennes. Pour voter, il est nécessaire d'être inscrit sur les listes électorales de la commune. Les inscriptions doivent se faire au plus tard le 1er mai 2024 sur le site www.service-public.fr ou le vendredi 3 mai 2024 en mairie ou par courrier.

Dimanche 9 juin, Mairie, 2, rue de la Tour-d’Auvergne. Contact : http://www.landerneau.bzh

Sortie pêche à pied à la pointe du Bendy

Sortie Nature. Cette activité propose de partir à la découverte de l'Estran, cette zone au cœur du balancement des marrées qui de part ses spécificités abrite une flore et une faune extraordinaire. À prévoir : chaussures d'eau, coupe-vent, gants, bouteille d'eau, casquette, crème.

Dimanche 28 avril, 13 h 30 à 15 h 30, Pointe du Bendy, Logonna-Daoulas. Tarifs : 15 €, Enfant 6 à 12 ans 10€, Gratuit - 6 ans : gratuit. Inscription avant le 26 avril. Contact : 02 98 85 13 09, [email protected]

Lesneven

Un ciné rencontre autour de l'éducation et du handicap

Ciné-débat. La CLCL organise un ciné rencontre autour de l'éducation et du handicap avec la projection du film « La nouvelle femme ». À l'issue, un temps de discussion animé par PRH29 invitera à échanger sur le handicap, l'accueil et l'accompagnement des enfants à besoins spécifiques.

Mercredi 24 avril, 19 h 45 à 22 h 30, Cinéma, 18, rue Alsace-Lorraine. Gratuit. Contact : 02 98 21 11 77, [email protected], http://www.clcl.bzh

L'Est Républicain
Edition de Belfort ; Edition de Montbéliard
Sud territoire, samedi 7 septembre 2024 796 mots, p. EBEL23,MONT26

Réchésy

Mission Patrimoine : le projet de la maison de Gaspar retenu

Gaspar Speiser est un petit chanceux : le projet de rénovation de sa maison à colombages, ferme typique du secteur sundgauvien, a été retenu par la Misson Patrimoine dans le cadre des projets départementaux, et fait partie des 100 projets retenus en France.

« Ça fait plaisir quand un projet de ce genre est retenu. Ça donne une bouffée d’air pour le propriétaire, et un coup de projecteur sur la commune », se réjouit André Kleber, le maire de Réchésy. Il est ravi qu’un projet de rénovation ait été retenu par la Mission Patrimoine, dans le cadre des projets départementaux du Loto du Patrimoine. La préservation des maisons à colombages, nombreuses dans le village limitrophe avec le sud de l’Alsace, appelé aussi Sundgau, est précieuse aux yeux du premier édile.

« Notre esprit a toujours été de respecter au maximum l’histoire de la maison »

Ce projet, c’est celui de Gaspar Speiser, qui rénove sa maison dans les règles de l’art. Il tient à ce que la ferme conserve son côté authentique : « Notre esprit a toujours été de respecter au maximum l’histoire de la maison. Nous avons par exemple retiré le béton qui recouvrait le colombage à l’intérieur, et limité l’utilisation de matériaux synthétiques autant que possible, entre autres en utilisant des enduits ou de la peinture à base de chaux. Ces travaux étaient d’une grande envergure, ont demandé plusieurs années d’efforts, et ne sont toujours pas achevés ».

Les parents de Gaspar avaient acheté en 1993 la ferme sundgauvienne, dont la date de construction n’est pas connue. « Je ne sais d’ailleurs pas exactement quand celle-ci a été érigée. Il semblerait qu’il s’agisse d’un assemblage de plusieurs maisons plus anciennes encore. Les traces que l’on trouve sur les poutres nous montrent que certaines d’entre elles ont été recyclées, et proviennent très probablement de constructions antérieures. Au moins une partie du colombage daterait du XVIe siècle », souligne Gaspar.

Les parents du jeune homme y avaient réalisé d’importants travaux, notamment au niveau de la charpente et de la toiture, et à l’intérieur pour la rendre habitable. Gaspard y a grandi avant de partir faire ses études à Sciences Po Lille, puis de travailler en Allemagne. Quelques aléas familiaux ont fait que la maison a été laissée un peu à l’abandon, jusqu’à cette année, où Gaspar est devenu le nouveau propriétaire, et a repris courageusement les travaux.

« Le dépôt du dossier pour le Loto du Patrimoine est le fruit du hasard. À la base, je voulais simplement bénéficier du label de la Fondation du patrimoine, qui, une fois décerné sur un projet de travaux précis dans le cadre d’une rénovation d’un bâtiment à caractère patrimonial, permet de bénéficier d’abattements fiscaux. Mes interlocuteurs ont attiré mon attention sur la Mission Bern, que je ne connaissais pas. Ils m’ont assuré que mon projet serait certainement éligible et m’ont vivement encouragé à faire davantage de devis et à déposer une candidature. Vu la nécessité des travaux et vu l’envergure des coûts que ceux-ci engendreraient, il m’a semblé tout naturel de monter un dossier », explique M. Speiser.

On pourrait presque dire que Gaspar est amoureux de sa maison, tant il en parle avec passion.

« C’est une bâtisse typiquement alsacienne »

« Cette maison m‘évoque la riche histoire régionale. C’est une bâtisse typiquement alsacienne qui rappelle que le Territoire de Belfort fut alsacien jusqu’en 1871, et que Réchésy fut le village frontière entre la France, la Suisse et l’Allemagne. Mais c’est aussi un témoin de la microhistoire, de l’organisation de la vie paysanne dans la région telle qu’elle l’a été durant des siècles. » Il compte bien y rester : « il faut dire que le cadre est exceptionnel, la maison est splendide, au calme, entourée de voisins sympathiques. Bien que ce soit la campagne, les commodités restent accessibles. La Suisse est proche, ce qui était important pour mes parents à l’époque, et le reste pour moi aujourd’hui ».

Outre les tickets à gratter de la Française des Jeux en vente depuis le début de la semaine, cinq tirages spéciaux auront lieu jusqu’au mois de novembre, dont une partie des bénéfices sera reversée à Fondation du Patrimoine. « Cette cagnotte sera répartie entre les 100 projets départementaux, avec des sommes différentes, selon les besoins de financement. Ces sommes seront attribuées aux porteurs de projets une fois les travaux réalisés, après contrôle de qualité », indique-t-on à la Fondation du Patrimoine.

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24 juillet 2024 186 mots
Feldbach. Le Lions club soutient aussi le patrimoine

Feldbach Le Lions club soutient aussi le patrimoine Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 19:21 ... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
7 juillet 2024 240 mots
Journées du Patrimoine au Musée des Eaux de Vie : Exposition à Lapoutroie

En savoir plus sur Journées du Patrimoine au Musée des Eaux de Vie à Lapoutroie : toutes les informations et dates avec Les Dernières Nouvelles d'Alsace Retour à la recherche A... Voir l'article

Le Moniteur (site web)
lundi 29 janvier 2024 - 08:40 GMT+1 1603 mots

La pierre massive abat ses atouts dans le bâtiment

Le troisième colloque du groupe de réflexion Pierre massive a étayé le plaidoyer d'une filière renaissante, le 26 janvier à la médiathèque nationale du patrimoine et de la photographie de Charenton-le-Pont (Val-de-Marne). L'argumentation associe l'écologie, la souveraineté industrielle et la vivacité d'une culture stéréotomique constitutive de l'imaginaire français de la construction.

La pierre naturelle se rallie à l'étendard des éco-matériaux. Signe de cette évolution en 2024, le concours mondial Materia Awards donnera une visibilité inédite à l'alliance du géo et du bio-sourcé, à l'issue d'un itinéraire en trois étapes : création du Terra Award dédié à la terre crue en 2015; élargissement aux fibres cinq ans plus tard, via le Terra Fibra Award; lancement des appels à candidature au Materia Award en décembre 2023 à Lyon, à l'occasion du salon Rocalia, jusqu'à la clôture des inscriptions arrêtée au 18 février 2024. Alliance des matériaux naturels

Parmi les fers de lance de l'initiative, le Pavillon de l'Arsenal, à Paris, offrira une caisse de résonnance à deux événements qui en porteront le message : un colloque « pierre et savoir-faire », en juin 2024, puis, un an plus tard, le lancement de l'exposition itinérante qui présentera les 25 lauréats du concours mondial.

Née à Arles (Bouches-du-Rhône) en 2017, la coopérative La Pierre au carré vit au quotidien l'enrichissement réciproque entre matériaux naturels: « La maitrise des ponts thermiques nécessite des formations croisées avec les spécialistes des isolants végétaux comme la paille de riz », souligne Simon Darves Blanc, compagnon tailleur de pierre et co-fondateur de l'entreprise de 15 salariés. Ses chantiers d'extension de logement en milieu urbain ont naturellement conduit la Pierre au carré à intégrer l'ossature bois dans ses compétences. De la petite entreprise au leader mondial

Leader mondial et national avec1600 salariés, dont 170 dans l'hexagone après le rachat de Rocamat en 2019, le Québécois Polycor se trouve en première ligne pour donner une assise juridique aux arguments écologiques de la filière. La firme canadienne a déjà bouclé sept fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES). Pour se mettre en phase avec la réglementation environnementale 2020 (RE2020), elle attend l'aboutissement de 30 nouvelles procédures en cours.

L'entrée dans la RE2020 fédère tous les étages de la profession, jusqu'aux délégations régionales du syndicat national des industries de roche ornementale et de construction (SN Roc). Parmi elles, l'Union des producteurs de grès des Vosges a missionné le Centre technique des matériaux naturels de la construction (CTMNC) pour dérocher une FDES collective. Tests de réemployabilité en Alsace

A travers des chantiers démonstratifs, le syndicat régional entend donner corps à l'argumentation de la filière sur la réemployabilité de la pierre naturelle. « La réussite repose sur l'anticipation, aux côtés des entreprises de déconstruction. Nous engageons une démarche dans ce but dans la ville alsacienne de Barr », annonce Margot Loubière, responsable d'exploitation de Carrière Rauscher (groupe Vinci), membre du syndicat régional.

En complément du bilan carbone, un nombre croissant de producteurs s'engage sur le terrain de l'identité régionale, garantie par des indications géographiques protégées (IGP). Après le granit breton en 2016, suivi par la pierre de Bourgogne, le grès des Vosges espère décrocher la sienne en 2025, à l'instar de plusieurs autres groupements régionaux, de l'Aquitaine au Massif central en passant par la Provence. L'atout géographique

Le 25 janvier en ouverture du colloque « Construire en pierre aujourd'hui », l'architecte Aldric Gayet a présenté un équipement emblématique de l'ancrage territorial du matériau : lauréat du grand prix du palmarès de la pierre naturelle en 2021, l'office de tourisme de Blaye (Gironde) actualise la mémoire locale des bâtisseurs, face à la citadelle de Vauban.

« Pendant le chantier, les visites des carrières ont ravivé la fascination exercée par une activité d'extraction qui a marqué l'histoire de la Gironde », relate l'architecte. Foisonnement industriel

« Les démarches d'IGP prolongent des investissements de modernisation industrielle », constate Bertrand Iribarren, président du SN Roc, moteur d'une filière qui regroupe 640 entreprises spécialisées et 4000 emplois directs pour 525M€ de chiffre d'affaires. Les carrières du Nord de l'Ile-de-France et de la Nouvelle Aquitaine se situent à la pointe du mouvement, avec des investissements évalués à 20 M€ et 10 M€.

« La France rattrape ses compétiteurs européens qui ont saisi plus tôt que nous l'opportunité des aides européennes », poursuit Bertrand Iribarren. Là encore, Polycor montre l'exemple, avec les 2,5 M€ investis dans la mise à niveau de sa carrière de Massangis (Yonne), titulaire de l'IGP Pierre de Bourgogne. Nouveaux marchés, nouveaux produits

L'assise internationale du leader canadien a facilité l'identification d'un nouveau marché au Royaume-Uni pour le calcaire français : l'avantage carbone des briques de pierre, par rapport à leurs homologues en terre cuite, séduit la maîtrise d'ouvrage d'Outre-Manche, tout comme le jury des Muuz International Award, qui a distingué ce produit en 2023. « Grâce à la valorisation des chutes de bloc, ce nouveau débouché permet au site d'extraction d'atteindre un rendement de 55 %, au lieu de 17 % auparavant », affirme Valérie Bergeron, directrice de Polycor Europe et vice-présidente du SN Roc.

D'autres diversifications concernent des industriels qui avaient longtemps privilégié les marchés de l'aménagement urbain et de la voirie. Le bourguignon SETP, à Comblanchien (Côte-d'Or), et les carrières de La Vallée heureuse, dans le boulonnais, illustrent ce mouvement vers le bâtiment. Culture renaissante

L'effervescence des carriers récompense la ténacité du groupe de travail « Pierre massive », organisateur du colloque du 25 janvier dans les locaux de la médiathèque du patrimoine et de la photographie de Charenton-le-Pont (Val-de-Marne) mis à sa disposition par le ministère de la Culture.

Michel Goutal, architecte en chef des Monuments historiques, anime le groupe de travail Pierre massive

« Se passer de ce matériau constitue une absurdité », martèle Michel Goutal, architecte en chef des monuments historiques et initiateur du groupe, qu'il co-anime avec Frédéric Auclair, architecte du patrimoine. Grâce au regard du professeur d'architecture italien Giuseppe Fallacara, la rencontre a donné l'occasion d'affirmer la légitimité hexagonale, dans la cause de l'architecture en pierre massive. Exception française

« Face à l'Italie, la France a mené la stéréotomie à son plus haut niveau culturel », a-t-il déclaré, rappelant que le concept est né au début du XVIIème siècle sous la plume du tailleur de pierre Jacques Curabelle. 100 ans plus tard, Charles Perrault a résumé la légèreté paradoxale recherchée par les maîtres de la discipline : « Se servir de la pesanteur de la pierre contre elle-même et la faire soutenir d'elle-même par le même poids qui la fait tomber ». Reflet de la voûte céleste, la figure de l'arche matérialise cette quête et renvoie la matière à sa dimension spirituelle, selon le professeur italien.

La terre d'élection de l'art stéréotomique n'a pas renié son héritage, comme le souligne cet autre hommage international : « La France n'a jamais perdu le savoir-faire en structurel, comme nous l'avons constaté avec surprise lors de notre arrivée voici cinq ans », souligne Valérie Bergeron. Références numériques

Le référencement des produits de Polycor dans le Building information model (Bim) prouve la capacité des acteurs contemporains de la filière à intégrer les nouvelles technologies.

L'école d'architecture de Grenoble confirme le franchissement de ce cap, à travers la direction de la thèse de Raphaël Vouilloz : pour montrer la continuité entre carrière et architecture, le doctorant décompose la voûte en fer à cheval de l'escalier du château de Fontainebleau. Son travail contribue à l'entrée de la pierre dans l'ère du jumeau numérique. Reconnaissance institutionnelle

Avec le grand prix du jury décerné à l'agence Teissier Portal pour le groupe scolaire d'Oppio (Alpes Maritimes) à l'automne 2023, les derniers trophées de la construction ont apporté à la pierre massive la consécration qui lui manquait, dans les institutions du BTP. « Aujourd'hui, j'identifie les stars de l'architecture comme les principaux freins », confie Richard Teissier, lauréat de la compétition portée par la Fédération nationale des TP avec le média en ligne Batiactu.

Outre la réticence à sortir de la culture du béton, il pointe un péché d'immodestie qui résisterait mal à une cure de pierre : « Les gestes servent le béton, alors que la découpe des blocs par les carrières amène la matière à commander le calepinage. L'architecte se tait, un peu », analyse-t-il. La caution de Kengo Kuma

Faute de star française, l'architecture en pierre massive jouit de l'aura internationale de Kengo Kuma. A partir de son agence européenne implantée à Paris, l'architecte japonais a habillé les trois fonctions du siège social du carrier suisse Truffer AG à Vals (canton des Grisons) : show-room, administration de la société familiale et résidence. Tenus par des câbles, les rideaux de quartzite concilient la filtration de la lumière et la protection de l'intimité des occupants, tout en s'insérant dans l'urbanisme local dominé par le matériau extrait de la montagne environnante, imposé à toutes les toitures.

Forte de cette référence alpine, la pierre massive continuera à battre la campagne du bâtiment dans les mois à venir. Le SN Roc diffuse l'étude comparative révélée en décembre au salon Rocalia : en intégrant les coûts sociaux et le bilan carbone, la compétitivité du granit breton et du calcaire de Bourgogne dépasse largement celles de leurs concurrents espagnol, portugais, turc ou chinois, avec des avantages comparatifs chiffrés entre 27 et 49%.

%%ARTICLELIE:2321327%% Avantages comparatifs

De son côté, le leader du secteur Polycor, fort de ses récents succès dans la brique de pierre, annonce la publication prochaine d'une autre étude très attendue, sur l'optimisation économique des dimensionnements de blocs.

Les débats du 25 janvier ont révélé d'autres besoins d'objectivation des avantages du matériau minéral naturel : pourquoi pas une étude comparative des coûts globaux sur 50 ans ? Les acteurs de la filière ne doutent pas de leur victoire, grâce à un gain de confort durable obtenu avec un faible coût d'entretien rendu possible par une technologie offerte par la nature.

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TV Mag (site web)
dimanche 31 mars 2024 - 07:00 UTC +02:00 449 mots

Accueil ; Actu télé

«Zone Interdite» met en lumière ces particuliers qui rénovent des bâtisses ancestrales

L’émission de M6 s’intéresse à plusieurs familles, amoureuses de vieilles pierres et de patrimoine, ayant décidé de retaper des trésors oubliés.

Les Français aiment les vieilles pierres. Ils sont nombreux à choisir de changer de vie ou de s'endetter pour réaliser leur rêve : rénover des bâtisses ancestrales et faire revivre une partie du patrimoine hexagonal.

Dans son nouveau numéro de « Zone interdite » , baptisé « Château, maison, moulin : en famille, ils rénovent des trésors oubliés » , M6 suit les pérégrinations de quatre témoins animés par le désir de redonner vie à des constructions historiques pour lesquelles ils ont un attachement particulier.

Une salle mythique du Havre

Bien souvent, derrière ces choix peu courants se cachent de belles histoires, comme celle de Jessie et de ses cinq frères et sœurs. Leur père, décédé en 2020 avait racheté sur un coup de cœur le Normandy il y a vingt ans. D'abord cinéma, théâtre, puis music-hall, cette salle mythique du Havre a vu défiler les plus grands, d'Aznavour à Reggiani en passant par Bécaud.

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Vingt ans durant, le lieu est resté à l'abandon jusqu'à ce que la fratrie se lance dans sa rénovation. La famille, notamment Jessie, multiplie les idées et les astuces pour faire connaître leur défi et glaner des fonds. Car redonner à cette salle son faste d'antan a évidemment un coût. Le clan a déjà englouti 800 000 euros dans ce projet…

Un château de 26 pièces pour 270 000 euros

Malheureusement pour tous ces courageux, la passion ne suffit pas. Caroline et Christophe en font aussi les frais. Ces quadragénaires, vivant en banlieue parisienne, ont décidé de repartir dans le village natal de Caroline, à Villemoutiers, dans le Loiret pour racheter le château de la commune comptant 26 pièces et 20 hectares de parc pour « seulement » 270 000 euros… Malgré une volonté de fer et des journées de travail de douze heures sur la propriété, le couple fait face à de nombreux coûts annexes. L'arrivée de leur deuxième enfant vient aussi chambouler leurs projets.

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L'émission suit également Nicolas, viticulteur dans le Tarn, qui réhabilite le moulin présent sur son terrain, mais aussi Élise et Cédric, férus d'histoire et jeunes propriétaires en Alsace d'une maison vieille de 500 ans. Ils la démontent poutre par poutre et souhaitent y vivre, mais les travaux prennent du retard… Entre abnégation et courage, ces amoureux du patrimoine forcent le respect.

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L'AGEFI patrimoine (site web)
jeudi 25 juillet 2024 - 13:44:13 GMT 264 mots

Crystal boucle trois acquisitions coup sur coup

Le groupe de conseil en gestion de patrimoine bientôt détenu par Goldman Sachs Alternatives rachète trois cabinets en Ile-de-France, en Alsace et dans les Antilles Françaises, ajoutant, ainsi, 440 millions d'euros d'encours.

Encore une annonce d'acquisition de cabinet de petite taille par des plateformes soutenues par des fonds d'investissement. Crystal, le groupe de conseil en gestion de patrimoine poursuit ainsi la consolidation du marché tant en région métropolitaine que dans les départements et régions d'outre-mer. Son pôle de gestion privée Laplace accueille trois nouveaux cabinets, PCA Finance, Opes Patrimoine et Kara Finance - Previka, ajoutant 440 millions d'euros d'encours. Le premier, dirigé par Dominique Gouyer possède 120 millions d'euros d'encours entre la Guadeloupe et la Martinique. Le deuxième couvre l'Est parisien. Les trois dirigeants Edwige Dantony, Johann Rivard et Florian Margot chapeautent 150 millions d'euros d'encours. Sous la houlette du duo Joffrey Pellerin et Jean Risser, le troisième est présent à Mulhouse et Strasbourg. Ses encours s'élèvent à 170 millions d'euros.

Des opérations structurantes au printemps

Pour soutenir son développement, Crystal est entré en négociations exclusives en mai dernier pour une prise de participation majoritaire de Goldman Sachs Alternatives sur la base d'une valorisation de 920 millions d'euros. Seven2, l'actionnaire depuis 2021, restera minoritaire. En attendant le closing de cette transaction XXL, Crystal a finalisé le rachat du pôle distribution de Primonial et du CGP manceau Opti Finance. Le groupe compte, aujourd'hui, 22 milliards d'euros d'encours conseillés. Il génère un chiffre d'affaires de près de 300 millions d'euros. Ses effectifs se portent à environ 1 000 personnes.

Cet article est paru dans L'AGEFI patrimoine (site web)

France Inter (site web réf.) - France Inter
21 septembre 2024 1329 mots
Un syrien réfugié aux Pays-Bas raconte au Point comment, jeune soldat, il garda le nazi Alois Brunner.

L'AFP, que reprennent le Monde et Sud-Ouest, raconte la découverte d'un inédit de Mozart. Une BD, une expo, et la mémoire de son fils adoptif, nous ramènent l... Voir l'article

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Salon. Le rendez-vous des voitures anciennes à Stuttgart du 25 au 28 avril

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Le Figaro (site web)
dimanche 22 septembre 2024 - 08:30 UTC +02:00 1220 mots

Lyon

«Le secret le mieux gardé de Lyon» : les arêtes de poisson, ces mystérieuses galeries romaines sous la Croix-Rousse, enfin dévoilées

Antoine Sillières

REPORTAGE - À l’occasion du lancement d’une visite virtuelle donnant pour la première fois accès à ces deux kilomètres de galerie qui ont fait fantasmer la ville depuis des siècles, Le Figaro a plongé dans les entrailles de Lugdunum.

Le Figaro Lyon

Même derrière son écran,  les gravures de lettrages romains  dévoilées par la lumière jaune d'une lampe torche numérique saisissent aux tripes et décuplent l'envie de percer «le secret le mieux gardé de Lyon».  Les mystérieuses arêtes de poisson  de la colline de la Croix-Rousse sont désormais accessibles à tous grâce à une visite virtuelle mise en ligne mercredi 17 septembre par le service archéologique de la mairie de Lyon. L’idée avait été soumise lors des consultations du budget participatif, en début de mandat. Elle a recueilli une large adhésion et un budget municipal de 250.000 euros, pour rendre accessible à tous ces galeries longues de deux kilomètres, dont la fonction n'a jamais été établie avec certitude.

«Les arêtes de poisson sont singulières dans le monde antique», replace Yasmine Bouagga, maire écologiste du 1er arrondissement. Leur usage n'est pas connu, ce qui a inspiré des légendes urbaines, des récits et une curiosité populaire très intense». Partiellement connues et utilisées dans l'histoire lyonnaise, ces galeries n'ont été réellement découvertes que tardivement et fortuitement. Il a fallu une série d’éboulements dans les années 1950, pour que des explorations soient menées la décennie suivante. 

Dès lors, cette série de 16 paires de galeries latérales terminant en cul-de-sac (les arêtes) a été peu à peu cartographiée. Longues de 32 mètres chacune, elles sont reliées à un couloir principal (la colonne dorsale), coudé pour se faufiler au milieu du granit, qui permet de les desservir. Une deuxième colonne a été construite par-dessus la première, le tout en forte pente rendant la circulation très complexe. 

Des puits à chaque intersection permettaient de ventiler l'ouvrage mais surtout d'y descendre des hommes et des denrées par l'emploi potentiel de monte-charges, même si ce n'est attesté par aucune trace historique. «C’est un patrimoine unique, sans équivalent dans tout le monde antique», insiste Sylvain Godinot (EELV), adjoint en charge du patrimoine à la mairie centrale. D'autant plus mystérieux que le réseau est relié au sanctuaire des Trois Gaules.

«Vous descendez dans les arêtes»

On est ici dans un des cœurs battants de  la cité romaine de Lugdunum , qui s'est déployée depuis ses premières constructions sur l'autre colline, celle de Fourvière. Aujourd'hui peu visible en dehors de l'amphithéâtre des Trois Gaules, le quartier d’époque est reproduit sur la carte animée de l'agence Mazedia, à l'origine de la modélisation virtuelle. Un temps de chargement plus tard et «vous descendez dans les arêtes». Écran noir, boule au ventre. Le visiteur se retrouve alors torche en main, en compagnie des tags laissés par les intrus sur les galeries voûtées et de vidéos explicatives cliquables au fil du parcours.

Le décor virtuel est fidèle aux véritables arêtes ; certes, sans les échelles boueuses ni les voix qui résonnent sur les parois millénaires ou les gouttes qui perlent à travers les renforts de béton. Ce monde réel, habituellement réservé aux archéologues de la ville et aux services de l'eau de la métropole, Le Figaro a pu y avoir accès. On bascule de l'autre côté du miroir par une large trappe métallique, masquée derrière des bacs à compost, quelque part à l'aplomb de la colline où un figuier s'est acrobatiquement enraciné dans un mur de renfort.

En remontant les galeries, dont plus de la moitié est recouverte de renforts de béton, l'œil glisse quand il le peut sur les maçonneries antiques, réalisées avec des blocs calcaires rougeâtres liés d'épais joints. Uniques à Lyon et inhabituels pour la période antique, ils proviennent de carrière du Mâconnais, 80 kilomètres en amont sur la Saône, où des prospections ont été menées en 2023.

Le plus grand mystère de Lyon

«Il y a une interrogation importante sur la méthode de construction, expose Cyrille Ducourthial, à la tête du service archéologique municipal. Comment et depuis quel côté les arêtes ont-elles été bâties ? Quels matériaux ont été utilisés et comment ont-ils été évacués ?». Sur la datation en revanche, le carbone 14 et les 230 graffitis romains retrouvés dans les arêtes certifient une construction à l'époque Augustéenne (entre 27 avant et 14 après JC). Le nom de Bituius Urasari Filius, gravé lors du chantier, a d'ailleurs été identifié par les archéologues comme celui d'un ouvrier gaulois qui n'avait pas la citoyenneté romaine.

Demeure le mystère de l'utilité de ces galeries. «Les deux grandes hypothèses sont celles d'un lieu de stockage de métaux pour l’atelier monétaire de Lyon ou de denrées alimentaires pour le sanctuaire des Trois Gaules». Ce dernier servait aux réunions entre tribus gauloises et émissaires de l'empire chaque année, nécessitant quelques vivres. Des expériences doivent d’ailleurs être menées pour vérifier les conditions de conservation alimentaire. Des prélèvements ont aussi été envoyés tout récemment au CNRS pour retrouver d'éventuelles traces d’or ou d’argent. Un état de la connaissance sera publié en 2026. Les légendes relatives aux trésors des templiers et les processions rituelles au flambeau en sont d'ores et déjà exclues par les scientifiques.

Plusieurs séries de galeries sont étagées au fil des 70 mètres de dénivelés de la colline. Au plus bas, sous la place Chazette, les premières galeries sont en réalité des soubassements d'un débarcadère du port, alors situé au niveau de l’actuelle rue Alsace-Lorraine où affleurait le Rhône antique. De quoi renforcer l'hypothèse d'une utilisation des arêtes voisines comme lieu de stockage. Au-dessus des arêtes enfin, les «antennes» sont aussi identifiées comme des fondations de constructions en surface.

Patrimoine Lyonnais

Malgré d’autres inscriptions laissées plus récemment par les cataphiles et autres explorateurs urbains qui masquent de précieuses informations archéologiques, on sait qu'il n'y a pas eu d'occupation des arêtes après la période antique. Elles ont néanmoins accompagné l'histoire lyonnaise. Soufflot, par ailleurs architecte de l'Hôtel-Dieu, était ainsi tombé dessus lors de chantier sur la colline. Il avait trouvé un ossuaire de cinq mètres cubes daté de l'époque carolingienne. Un soldat romain mort lors de la bataille de Lyon, entre Septime Sévère et Clodius Albinus en 197 a également été trouvé dans ces galeries.

» LIRE AUSSI - Lyon : des fouilles archéologiques lèvent un peu plus le voile sur la fin de Lugdunum

Depuis leur découverte dans les années 1960, elles ont été utilisées pour drainer les pluies tombées sur la colline. L’eau se noie dans un exutoire de la galerie inférieure avant d'infiltrer la nappe, abîmant au passage les arêtes. Les infiltrations créent d’ailleurs de petites stalactites de calcaire sous la voûte du béton de renfort. Cette eau a même un temps été utilisée pour alimenter la fontaine Bartholdi de la place des Terreaux. C'est à quelque pas de là, dans les salons de l'hôtel de ville que sera présentée la plateforme de visite virtuelle lors des visites du patrimoine de ce week-end.

La visite virtuelle est d’ores et déjà consultable sur le site  www.aretesdepoisson.lyon.fr

Voir aussi :

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Cet article est paru dans Le Figaro (site web)

L'Est Républicain
Edition de Montbéliard ; Edition de Belfort
Montbéliard agglomération, samedi 2 novembre 2024 215 mots, p. MONT20,EBEL28

Vandoncourt

Vision d’artistes : ils étaient trois à concourir

La commission culture organisait dernièrement le concours régional « Vision d’artistes », en partenariat avec l’association Cités de caractère de Bourgogne-Franche-Comté, en même temps que la balade gourmande. Une première ! Ce challenge de peintures et de dessins dans la rue, ouvert à tous, a réuni seulement trois personnes cette année. Sans doute que la météo capricieuse aura découragé quelques participants, car ils étaient une dizaine d’inscrits en juin avant report de la manifestation pour cause de pluie. Le but était de réaliser, sur place et dans un temps imparti, une œuvre représentant et mettant en valeur le patrimoine architectural, paysager, urbain ou industriel local. L’ambiance festive de la journée a contribué à mettre de la bonne humeur à l’ouvrage pour les trois peintres. En fin d’après-midi, le jury a délibéré devant les randonneurs, permettant ainsi au public de prendre connaissance de ce concours original. Jean-Louis Galy, venu d’Alsace, a remporté la catégorie « confirmé », et Alain Rougnant, du Territoire de Belfort, la catégorie « amateur ». Le troisième participant était Jean-Paul Vernier, du Jura. Les artistes ont apprécié l’accueil à Vandoncourt. Les tableaux gagnants participeront au concours régional en Saône-et-Loire.

H24 Finance (site web réf.) - H24 Finance
25 juillet 2024 433 mots
Acquisition de 3 nouveaux cabinets pour 440 M€ d’encours supplémentaires...

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Ouest-France
Lorient
Lorient, lundi 21 octobre 2024 714 mots, p. OF Lorient_9
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20 octobre 2024 - Ouest-France (site web)

Comment adapter la ville au changement climatique ?

Delphine LANDAY.

Au cours d’une balade urbaine et climatique, architecte, historien, urbaniste ont proposé des pistes pour adapter la ville au changement climatique.

Environnement

Violaine Lubin, architecte à Lorient Agglomération, Christophe Deutsch, du service patrimoine de la Ville de Lorient et Katell Chomard, urbaniste à Lorient Agglomération ont animé une balade urbaine et climatique, samedi, dans le cadre de Semaine de l’architecture. Le propos ? Regarder la ville telle qu’elle est construite, au regard des grands changements climatiques déjà en marche. Depuis la place Alsace-Lorraine, les guides du jour ont rythmé leur déambulation à travers trois enjeux, le ruissellement, les hausses des températures et les inondations.

Débitumer les places, les cours d’école

Place Alsace-Lorraine, rue Victor-Massé, pour poser le décor, les spécialistes de l’aménagement urbain ont pointé le risque de surchauffe urbaine dans ces espaces très minéraux. « D’ici 2100, la Bretagne va connaître une hausse de ses températures de 4° C, a posé Katell Chomard. Nous avons déjà connu le phénomène du dôme de chaleur en 2022. On se pensait à l’abri et finalement on ne le sera pas. »

Une chaleur démultipliée par le bitume, les façades en béton ou en granit. « En travaillant sur l’albedo (le pouvoir réfléchissant d’une surface, NDLR), on va pouvoir atténuer cette surchauffe, éclaire Violaine Lubin. Il faut choisir des couleurs claires, végétaliser les façades, les toitures.Contrairement à la pierre, le béton stocke la chaleur et la renvoie à l’intérieur et à l’extérieur. »

Un amplificateur qui peut être atténué par une isolation. Autant de leviers qui bien souvent dépendent de propriétaires privés et non de la politique publique. Dans les écoles, même chose, les cours sont très minérales. « Nous avons accueilli un étudiant allemand qui a halluciné de voir nos cours d’école. » La pratique bien française cède la place à des projets de végétalisation. L’école Bisson est en cours de transformation.

Questionner la place de la voiture

La capacité à débitumer se heurte aux usages de la voiture. Beaucoup de places, de cours, dans le centre de Lorient, accueillent du stationnement. « Pour nous adapter, il faudrait pouvoir planter des arbustes, pour contrebalancer l’accumulation de chaleur. Dans les cours, on se retrouve avec des conflits d’usage, il y a des garages, des places de stationnement. Cela oblige à renoncer à des places de parkings. »

Petite avancée dans ce domaine, désormais toute place de stationnement est conçue avec des pavés, pour permettre à l’eau de s’infiltrer. Le permis de végétaliser devant sa maison ou son immeuble est entré en vigueur. « Le chemin va se faire par rapport à la voiture et au stationnement, végétaliser les cours ou les trottoirs, c’est aussi agréable pour tout le voisinage, c’est aussi un amortisseur phonique. »

Préserver les îlots

Dans les quartiers de Lorient, les jardins intérieurs des maisons forment des îlots essentiels dans la retenue de l’eau, la filtration, le maintien de la fraîcheur. « Quatre-vingts îlots ont été recensés et déjà dix-huit sont classés. Ce qui veut dire que l’on va interdire les constructions dans ces espaces, pour permettre notamment la circulation de l’eau. » Dans le quartier Nouvelle-Ville, très exposé aux remontées d’eaux, c’est le cas. Plus question de construire une piscine ou un bâti de second rang, au risque d’accélérer le ruissellement de l’eau, au lieu de le ralentir et provoquer des inondations.

Ville construite sur l’eau

C’est aussi ce qu’a rappelé, à de nombreuses reprises, Christophe Deutsch. Très souvent dans Lorient, on marche sur l’eau.

Rue du Tour-des-Portes, dans le parc Jules-Ferry, à Nouvelle-Ville, « soit on a contraint des cours d’eau, comme le Faouëdic, soit on a construit sur des vasières, comme quai de Rohan, Nouvelle-Ville. » Ainsi, certains quartiers sont exposés à des remontées d’eau par fortes pluies ou aux grandes marées. « Il faut créer des fossés légers, termine Katell Chomard, des noues, pour permettre à l’eau de retourner à la terre, et non plus la contraindre vers des collecteurs. On a sorti l’eau de son cycle naturel. » Lorient, une ville en route pour l’adaptation.

Cet article est paru dans Ouest-France

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19 septembre 2024 280 mots
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21 août 2024 629 mots
Ungersheim. Près de vingt-cinq groupes à l’Écomusée pour le 16e Folk’estival

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Le Progrès (Lyon)
Edition Est Lyonnais ; Edition de Lyon - Villeurbanne - Caluire
Actu | grand est lyonnais, samedi 24 février 2024 651 mots, p. LYOE28,LYON28

Saint-Pierre-de-Chandieu

Oxana et ses deux filles : « Nous repartirons en Ukraine dès que la guerre sera terminée »

De notre correspondante France-Marie Arnaud

À leur arrivée à Saint-Pierre-de-Chandieu en mars 2022, Oxana et ses filles Karina et Paulina, qui ont fui Rivé, leur village bombardé d’Ukraine, n’imaginaient pas s’installer en France. Deux ans plus tard, la famille tente de vivre normalement en attendant un retour au pays.

« J’étais déjà venue en France dans le cadre d’échanges grâce à l’association d’Anne-Marie Galayda (1). C’est elle que maman a appelée à l’aide quand les bombes pleuvaient sur notre village », explique dans un français bluffant Karina, 13 ans, la fille aînée d’Oxana.

«  En arrivant ici en mars 2022 , nous étions en état de choc. Nous quittions tout, notre vie, notre famille, notre pays. Mon père et mon frère ont dû partir au combat. Ma petite sœur a longtemps fait des cauchemars », confie l’adolescente.

Hébergées quelques mois en famille d’accueil, c’est aujourd’hui en totale autonomie que les deux filles et leur maman vivent en France.

Dans leur appartement à Saint-Pierre-de-Chandieu, elles mènent une vie à la française, en sécurité, loin de chez elles.

« Nous continuons l’école en Ukraine, à distance »

« L’histoire et le français sont les matières le plus difficiles », lancent à l’unisson les deux adolescentes scolarisées au collège Les Maristes de La Verpillère (38) en classe de 4e et de 6e.

« Nous continuons l’école en Ukraine, à distance. Nous nous connectons tous les soirs pour préparer des examens », explique Karina. Car pour la petite famille, hors de question d’envisager l’avenir ailleurs qu’en Ukraine. « Nous repartirons dès que la guerre sera terminée. Là, nous rentrons de trois semaines en Ukraine où nous sommes allées voir mon papa, hospitalisé pour un problème cardiaque. Nous avions également des examens scolaires à passer pour notre passage au niveau supérieur », dit l’ainée.

Dans leur village de Rivné, l’école s’est vidée. Seuls six camarades de classe sur les vingt et un habituels étaient présents pour suivre les cours. À l’instar de Karina, tous ont fui.

« C‘était dur de revoir tout le monde, ma famille, mon mari malade qui, à peine sorti de l’hôpital, est reparti sur le front. C’était beaucoup d‘émotions », lâche timidement Oxana.

Découverte du patrimoine français

En recherche d’emploi, Oxana, 43 ans, a également pris le temps d‘étudier le français. « C’est important de s’intégrer, nous vivons ici aujourd’hui confie-t-elle. On est tranquille, tout le monde est très accueillant depuis notre arrivée. »

Si les pensées et la peur pour la famille restée au pays rythment leur quotidien, le trio s’emploie néanmoins à vivre une vie « normale » à la découverte du patrimoine français.

« On a visité Lyon et Paris aussi. On est même montées sur la Tour Eiffel », s’enthousiasme Karina, en évoquant la peur de sa sœur et de sa mère en haut du monument. « On est allée en Alsace et à la mer aussi. C’est très joli, la France et les crêpes sont très bonnes », s’amuse l’adolescente. Comme tous les jeunes, Karina et Paulina sortent, voient régulièrement leurs amies du collège et font du shopping.

Une vie en apparence normale pourtant suspendue au cours de l’histoire. « Je compte les jours, j’attends que tout s’arrête pour pouvoir repartir et retrouver ma vie, même si j’ai beaucoup d’amis ici », conclut Paulina.

J ’attends que tout s’arrête pour retrouver ma vie, même si j’ai beaucoup d’amis ici

Paulina

1- Anne-Marie Galayda, présidente de l’association Lyon-Lviv depuis douze ans, accueille chaque année la troupe de jeunes danseurs Les Joyeux petits souliers d’Ukraine.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
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Le Figaro, no. 24747
Le Figaro et vous, samedi 16 mars 2024 2670 mots, p. 29

à table

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16 mars 2024 - Le Figaro (site web)

LES 35 RESTAURANTS PRÉFÉRÉS DU « FIGARO »

AVANT LA CÉRÉMONIE DU GUIDE MICHELIN, CE LUNDI, À TOURS, NOS CRITIQUES DÉLIVRENT LEURS PROPRES ÉTOILES DANS TOUTE LA FRANCE.

Bosio, Alice, Durand-Souffland, Stéphane, Reynaud, Stéphane

Au tour de Tours : lundi prochain, après Cognac et Strasbourg, c'est la cité ligérienne qui accueillera le « Michelin Circus » pour son show annuel présenté, comme l'an dernier, par la journaliste Anaïs Bouton. Les noms des nouveaux étoilés seront dévoilés en grande pompe à partir de 17 heures. Les dégradés ont eu droit, eux, à un communiqué publié le 4 mars dernier, afin de ne pas ternir la liesse obligatoire du moment. L'an passé, un seul nouveau 3-étoiles (La Marine, à Noirmoutier) avait été distingué. Pour 2024, la rumeur en annonce deux, un à Paris, un autre quelque part ailleurs. En attendant la fin du suspense, Le Figaro publie la liste des 35 établissements qui ont enchanté ses dégustateurs itinérants ces douze derniers mois. En route pour notre tour de France à nous, riche en adresses déjà connues ou à découvrir d'urgence.

NOS 3-ÉTOILES

Le Clarence (Paris)

Sincèrement, une fois encore, une année de plus, nous convoquons la superbe de cette maison sans trop y croire. À ses salles comme à ses étages, il y a pourtant le nécessaire (et même le superflu) propice à gagner le firmament du Guide rouge : l'invention spectaculaire et sensible d'un château bordelais posé aux abords champs-élyséens, la cuisine de Christophe Pelé, modèle d'esprit et de raffinement, une cave exemplaire, un service de beaux gestes.

David Toutain (Paris)

Là encore, Michelin devrait réussir à faire ce qu'il fait de mieux : décevoir ! Peut-être un jour l'institution comprendra-t-elle que l'on ne laisse pas impunément des personnalités comme Toutain dans l'antichambre de la reconnaissance, pour la belle raison qu'elles ne sont pas nombreuses à dévoiler un authentique imaginaire gastronomique. Chez lui, avouons carrément un biotope où, saison après saison, chaque saveur de chaque recette compose une nature autant qu'une grande cuisine, au risque, un jour, de se faner d'avoir été si bêtement et si longtemps snobées.

Le Gabriel (Paris)

Artichaut cuit à la chaux, vinaigre à la fleur de cerisier : un des manifestes de Jérôme Banctel. Ancien disciple d'Alain Senderens et Bernard Pacaud, le Breton exilé à Paris a trouvé sa voie. Son répertoire recèle moult pépites, telles que cet imparable homard poché à l'eau de mer, saisi quelques instants sur un barbecue japonais, servi dans un gaspacho à la pêche avec amandes fraîches et herbes acidulés. Paré pour la consécration.

Fleur de Loire (Blois, 41)

Christophe Hay tutoie la Loire. Il a mis au point une cuisine maîtrisée de A à Z, concoctée avec les richesses du fleuve, les trésors d'un élevage de boeuf wagyu dédié à la maison, et la générosité du grand potager cultivé à cinq minutes du restaurant. Carpe à la Chambord ; silure confit ; petits pois (en saison) et caviar de Sologne... Le chef filiforme construit un récit ligérien de haute tenue.

La Grenouillère (La Madelaine- sous-Montreuil, 62)

Durement éprouvée par la crue de la Canche, La Grenouillère doit rouvrir ses portes au printemps. Plus que jamais, Alexandre Gauthier mérite d'accéder au sommet du classement rouge - où il devrait se trouver depuis longtemps. Chef virevoltant, inventeur insatiable d'assiettes mémorables, poète facétieux et exigeant sur les rimes comestibles, il exécute dans le Pas-de-Calais une partition à nulle autre pareille. Un maître.

La Table d'Olivier Nasti (Kaysersberg, 68)

Olivier Nasti cuisine l'Alsace du nord au sud. Il emprisonne l'omble chevalier d'une cire chaude pour en tirer le meilleur, fait passer l'anguille au vert en hommage à une recette antique des bateliers du Rhin, ose le tartare de cerf d'été au caviar sous un disque glacé à l'oseille (un monument), poche dans un bouillon fameux une langue de biche... Une maison de famille, une auberge au confort impeccable, un chef de première division.

La Table de Pavie (Saint-Émilion, 33)

Le village de Saint-Émilion devient peu à peu un pôle gastronomique attractif. En tête des adresses hautement recommandables : La Table de Pavie, sous la baguette de Yannick Alléno - avec les deux Sébastien, Faramond et Nabaile. Ici, on dépoussière le patrimoine gastronomique girondin, et le niveau monte haut, très haut, à l'instar de ce « air pigeon » rôti « au feu d'enfer » , qui va passer à la postérité.

Auberge du Père Bise (Talloires, 74)

Depuis des années, Jean Sulpice travaille, peaufine, améliore. Jadis à Val-Thorens, aujourd'hui au bord du lac d'Annecy, il livre une cuisine qui traduit dans l'assiette le goût des deux Savoie. Et on ne s'endort pas. Témoins, ces pétales de brochet, café et poutargue, sabayon aux oeufs de brochet fumés, céleri et raifort. Le genre de fantaisie qui ne supporte pas l'approximation. Chez Sulpice, il n'y en a jamais.

Le Coquillage (Saint-Méloir-des-Ondes, 35)

Autant le père, Olivier Roellinger, est volubile, autant le fils, Hugo, est un taiseux. Cet autodidacte tient les fourneaux de la maison familiale, près de Cancale, et sa cuisine tout en fraîcheur iodée, en délicatesse végétale, en légèreté océane, enchante. Hugo Roellinger n'est pas de ces chefs qui se poussent du col : sa modestie et ses assiettes devraient le porter là où il ne semble même pas demander à aller - en haut de la vague.

NOS 2-ÉTOILES

Granite (Paris)

Ne tournons pas autour du pot : Tom Meyer, 31 ans, est un grand chef. Depuis son installation derrière la colonnade du Louvre, ce pur-sang de l'écurie Éclore, de Stéphane Manigold, ne cesse de nous épater. Il a réussi du premier coup le concours de meilleur ouvrier de France, mais sa cuisine reste limpide et joueuse, avec des sauces racées, des cuissons millimétrées, des audaces permanentes. Et il ne fait que commencer.

La Table de La Butte, Plouider (29)

Nicolas Conraux opère au fin fond du Finistère, au-dessus de la baie de Goulven. Sa cuisine parle directement aux sens, elle dit la mer, puis la donne à manger. Avec, par exemple, son « estran » , fermentation de chanvre et de cocos de Paimpol humectée d'un bouillon façon dashi ; ou son homard, chou pointu du Léon et capucine. Tout est délicieux, joli à regarder et franc à dévorer. Un des phares de la Bretagne gourmande.

Espadon (Paris)

Le Ritz a eu la judicieuse idée de remettre sa destinée gourmande entre les mains d'une jeune chef, Eugénie Béziat. Celle-ci a l'inspiration voyageuse et la technique sûre. Elle envoie des assiettes pleines de saveurs, toujours au cordeau. Un exemple ? L'oignon maturé en croûte d'argile, volaille de Houdan contisée aux agrumes. Un style moderne, éclectique et audacieux au service d'un lieu de haute tradition.

AT (Paris)

Le chef Atsushi Tanaka propose, juste à côté de la Tour d'Argent, la singularité de sa cuisine. Les plats sont d'une subtilité inouïe, à l'instar de cet ormeau grillé au barbecue binchotan, jus de viande et foie d'ormeau, feuilles de brocoli, épinards et oignons. Des amuse-bouches au dessert, un festival pour les yeux et le palais.

Empreintes (Lambersart, 59)

Ismail Guerre-Genton propose, dans une chic banlieue limitrophe de Lille, une cuisine inspirée, très axée sur le végétal, avec un travail épatant sur les acidités. Son pigeon, crosnes fermentés et jus corsé, constitue un résumé parmi d'autres de son très grand talent. Accueil charmant orchestré par sa compagne, Inès Rodriguez, et addition dérisoire au regard de la qualité des préparations. Une valeur sûre depuis des années.

Arborescence (Croix, 59)

L'une des révélations de ces derniers mois : la table de Félix et Nidta Robert (passés par La Grenouillère), étoilée d'emblée, mérite déjà mieux. Ses fulgurances touchent juste, son imagination et sa technique lui permettent de revisiter des produits qu'on croyait connaître par coeur. Goûtez son « eau de langoustine » sous un nuage de bisque, et vous comprendrez qu'ici vous êtes chez un futur cador du circuit.

Le Mas Les Eydins (Bonnieux, 84)

Christophe Bacquié, ex 3-étoiles au Castellet, a racheté avec son épouse, Alexandra, un mas splendide dans le Luberon. On y retrouve des plats qui ont fait la gloire de ce meilleur ouvrier de France et n'ont pas pris une ride, comme l'aïoli moderne ou la fleur de courgette farcie de daurade sauvage et pochée dans un bouillon floral. Du très haut niveau qu'on déguste en plein air dès que le temps le permet (et c'est souvent).

Sept (Toulouse, 31)

Guillaume Momboisse met au point des menus spectaculaires sans viande (mais avec produits de la mer) époustouflants d'intelligence, longs crescendos gourmands qui s'avalent sans penser à autre chose qu'à son propre plaisir. Parfois, on a envie de crier « au fou » (maquereau brûlé à la flamme, épices mexicaines, bouillon de boeuf wagyu, crème d'oursin), mais en fait c'est exquis, parfaitement pensé et exécuté. Comme tous les plats.

L'Auberge de Saint-Rémy (Saint-Rémy-de-Provence, 13)

En duo complice avec son époux, Jonathan Wahid, sur la partition sucrée, Fanny Rey, bourguignonne de naissance, sublime son terroir provençal d'adoption de la meilleure des manières. Installée depuis douze ans au coeur de Saint-Rémy, dans un ancien relais de poste qu'elle a rénové cet hiver, elle s'amuse avec les richesses végétales du coin dans une partition iodée sensible et millimétrée, à l'image de son artichaut barigoule et galère de Méditerranée en deux services.

L'Écrin de Yohann Chapuis (Tournus, 71)

C'était il y a quelques semaines encore dans une Bourgogne où le Michelin ne semble pas franchement goûter l'étape (chaque année, cela sabre plus que ça ne sanctifie). Yohann Chapuis déposait truite de petite montagne, artichauts, oignons rouges à la cardamome ; escargots et oeuf de poule, ail, persil, oignons grelot, jus à la moutarde ; un pigeonneau de haute tenue ; un dessert autour du lait d'Etrez... Bref, un terroir puissant, actuel, pertinent dans la grande lignée des Ducloux, Loiseau, Meneau de l'âge d'or.

NOS 1-ÉTOILE

Datil (Paris)

Longtemps attendue, la première table de Manon Fleury, jeune chef engagée (pour une cuisine responsable autant que contre les violences en cuisine), est un enchantement. On s'y glisse comme dans un cocon épuré, à la découverte de plats poétiques majoritairement végétaux (mais pas que !), construits autour d'une relation privilégiée avec quelques maraîchers franciliens et producteurs. Jus sapides, bouillons réduits, jeux de textures, amertumes et acidités au juste équilibre... De quoi découvrir les légumes sous un jour nouveau, tout en se régalant.

Bellefeuille (Paris)

Grégory Garimbay a remplacé au pied levé le très célébré Julien Dumas en tout début d'année mais la maison ultrasélecte n'y a pas perdu au change. Le jeune chef démarre en fanfare au Saint James avec un style bien à lui qu'illustre parfaitement son ris de veau escorté d'un poireau « farci » de sardine. C'est chic et canaille, espiègle et raffiné. Surtout, c'est très bon, comme tout le premier menu signé Garimbay.

Géosmine (Paris)

Sur deux étages comme une maison en ville dans l'Est parisien, Maxime Bouttier met sa technique ciselée (acquise auprès de Christophe Hay et Jean-Luc Rabanel) au profit de ses souvenirs d'adolescence dans la campagne sarthoise. Sa première table au cadre boisé lumineux est le lieu idéal pour ses assiettes nature racées et graphiques, comme ses recettes audacieuses (mamelle, crème au foin et caviar).

Hémicycle (Paris)

Après avoir décroché, l'an passé, la bagatelle de 5 étoiles pour quatre de ses adresses (Substance, Contraste, Granite, Maison Rostang), la dernière création du groupe Éclore devrait légitimement en ajouter une de plus à son ciel. Celle-là pilotée par un jeune couple italien aussi charmeur que vindicatif à partager la cuisine de sensations fortes (alliances percutantes, saveurs toniques, sauces tendues, culte de l'amertume) du chef Flavio Lucarini que viennent apaiser les compositions de la pâtissière Aurora Storari. À deux pas de l'Assemblée nationale, une gastronomie d'audace propre à nourrir les débats.

Chambre Bleue (Paris)

Installée au printemps dernier au charme d'un patio qui invite une neuve Andalousie dans le quartier Madeleine, la table de l'hôtel Maison Delano, orchestrée par le chef star espagnol Dani Garcia, mérite très certainement une première récompense au regard d'une carte étoffée, appliquée, habile surtout à déposer des recettes hyper ibères naviguant entre patrimoine intègre (remarquables paellas) et compositions contemporaines. Il y a vingt ans, Michelin avait eu l'audace de récompenser le Fogon, aujourd'hui disparu.

Sushi Yoshinaga ou Chakaiseki Akiyoshi (Paris)

Après l'étoile gagnée en 2022 puis perdue en 2023 pour le pourtant toujours épatant Sushi Shunei (18e), Bibendum serait bien inspiré de regonfler un peu sa contenance en saluant Sushi Yoshinaga, récemment installé du côté de l'Opéra, dans un espace où le zen le dispute au futurisme. Une fine lame nippone y place sur orbite des nigiris d'élite dont certains inédits à ciseler les mers françaises. Autre option, celle du chef Akiyoshi qui, dans le 15e, révèle l'hypnose du chakaiseki, conjuration gastronomique entre comestibles précieux et cérémonies du thé.

La Laiterie (Lille, 59)

Il n'y aurait pas loin d'un malentendu (voire d'une injustice) à, cette année encore, ignorer cette maison studieuse à faire institution en ne lui accordant pas au coin de la nappe un joli macaron pour saluer justement les accords de cette matelote XO sur langoustines et cette chicorée, céleri, ails noirs sur veau de lait.

La Cueillette (Meursault, 21).

On attend la courtoisie d'une première étoile accordée à la tendre majesté d'une salle historique où les assiettes du chef Takashi Kinoshita offrent un écho sensible et bourguignon.

Inima (Bordeaux, 33)

La chef moldave Oxana Cretu a revisité de fond en comble son adresse bordelaise (Cromagnon) et haussé son niveau de jeu. Elle cultive sa singularité et envoie des plats remarquables. Lors de notre dernier passage, sa crevette de l'estuaire servie sur un tartare de même origine, avec une arachnéenne bisque safran-lavande et quelques grains de caviar, a achevé de nous convaincre qu'on tient là un talent brut.

Le Logis de la Cadène (Saint-Émilion, 33)

Une cuisine généreuse très axée sur le végétal et les produits de la mer (sans sectarisme), des sauces de premier ordre. Voici la recette de Thibaut Gamba pour attirer les gourmets dans une ruelle pentue de Saint-Émilion. Sa tartelette au sarrasin garnie de champignons, sauce à l'ail noir et ponzu, jaune d'oeuf pané et frit, illustre parfaitement la maîtrise technique et le sens des équilibres du chef. Miam !

Hortùs (Toulouse, 31)

Ici, en plein coeur de la Ville rose, le chef promet une « cuisine des suds » et Clément Lessoud tient parole. Sa partition, aussi à l'aise à la mer qu'à la campagne, pioche entre l'Atlantique et la Méditerranée pour régaler les clients. Son carré de cochon basque se pare ainsi d'une sauce de compétition sous la forme du jus de cuisson réduit au vinaigre, composition rafraîchie par l'amertume d'un pomelo rouge. Imparable.

Vous/Anata (Megève, 74)

Le quadragénaire Julien Gatillon fait un tabac sur les hauteurs du village avec Nous, table d'hôte niveau +++ (et cave de même catégorie). Avec sa compagne, Sonia, il a ouvert fin 2023 au centre de Megève une adresse à double fond : en bas, Vous, bistrot-comptoir gastronomique ; à l'étage, Anata, comptoir japonais gastronomique lui aussi. Peu de couverts (ou de baguettes), préparations minute, rien que du délicieux.

Onice (Nice, 06)

Elle est argentine, lui italien. Florencia Montes et Lorenzo Ragni se sont rencontrés dans les cuisines du Mirazur, de Colagreco, dont la trentenaire fut la chef éxécutive. Chez lui depuis l'été dernier à deux pas du port de Nice, le couple fait des merveilles depuis sa cuisine ouverte, sublimant les légumes et poissons locaux dans une démarche antigaspi. Leur plat de tagliolini au beurre et blanc et caviar reste gravé en mémoire.

Domaine de Fontenille (Lauris, 84)

Guillaume Goupil, meilleur ouvrier de France, ex-étoilé du Burgundy à Paris, a rejoint les beaux verts et les belles pierres de ce phalanstère luberonesque. La table y retrouve de la hauteur, l'étoile devrait la rejoindre.

Calice (Béziers, 34)

Longtemps étoilé pour son Octopus déjà biterrois, le MOF Fabien Lefebvre ne devrait pas passer à côté du palmarès au regard et au plaisir de cette villa contemporaine portée par une cuisine d'élégance méditerranéenne.

Lurrak (Arbonne, 64)

Au coeur de son petit bonheur de village basque, la vision très réussie d'une moderne auberge où les assiettes s'y entendent à installer de jolis paysages. L'étoile ne pâlirait pas à rejoindre le panorama que l'on découvre aux tables d'ici.

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27 avril 2024 317 mots
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L’éditorial d’Hélène David. Le pragmatisme alsacien

Cette fois c’est limpide. Lui président, le démantèlement du Grand Est n’aura pas lieu. La Collectivité européenne d’Alsace ne deviendra pas l’hybride institutionnel, à la fois département... Voir l'article

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28 novembre 2024 217 mots
Saint-Louis. Noël à la Maison du patrimoine

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Le Figaro (site web)
Vin, mardi 20 février 2024 - 12:30 UTC +01:00 794 mots

Culture ; Vin

Vignes centenaires épargnées par le phylloxéra : quel impact sur la dégustation ?

Ducoulombier, Romy

Le phylloxéra, ce puceron qui a décimé la quasi-totalité du vignoble français au XIXème siècle, a épargné quelques parcelles de vignes. Ces témoins de la viticulture d’antan constituent un patrimoine rare que des professionnels tentent de sauvegarder.

Elles ont entre 150 et 200 ans d’âge, ces vignes rarissimes, dites «franches de pied», qui ont résisté aux attaques du phylloxéra ! Débarqué de l’est des Etats-Unis à la fin du XIXème siècle, le puceron piqueur ravagea la quasi-totalité du vignoble français. Presque indétectable à l’œil nu, le nuisible apparaît sur les feuilles des vignes en bonne santé sous forme de gale avant de creuser des galeries souterraines dans les sols afin de provoquer la mort des souches. Face à l’ampleur de la catastrophe, les vignerons de l’époque durent, pour relancer leurs productions, arracher les vignobles avant de se tourner vers le greffage massif à l’aide de porte-greffes américains résistants aux attaques du parasite. De part et d’autre de l’Hexagone, des parcelles de vignes pré-phylloxériques, qu’il est difficile de recenser dans leur totalité, ont subsisté et composent un patrimoine végétal historique.

«Ce sont de très vieilles vignes qui sont le plus souvent plantées sur des sables graveleux, des sols volcaniques et des schistes ; des terroirs qui empêchent la progression du phylloxéra», explique Loïc Pasquet, propriétaire du domaine Liber Pater , dans la région des Graves et président de l’association «Les Francs de Pied : un héritage». Son objectif ? Fédérer l’ensemble des producteurs de ces vignes franches de pied pour participer à leur reconnaissance et à leur sauvegarde avec, en ligne de mire, la création d’un label européen et une inscription au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. «Avec l’utilisation du porte-greffe, les saveurs du vin ont changé, il a perdu en complexité aromatique et en finesse. C’est pour retrouver le goût pré-phylloxérique, sa pureté, sa lecture du terroir, que nous œuvrons à préserver ces plants», ajoute Loïc Pasquet.

» À LIRE AUSSI : La terre à boire : comment les sols sculptent le goût du vin ?

Salinité, finesse des tanins, élégance, le goût des francs de pied

Comment définir cette authenticité du goût dont parlent les producteurs de vignes franches de pied ? Gabriel Lepousez, chercheur en neurosciences , s’est penché sur la question. «De manière générale, puisqu’il s’agit de vieilles vignes, on sait que plus la plante vieillit, plus son enracinement est profond et sa productivité diminue. Cela donne une expression du fruit et du terroir plus concentrée. Dans le cas du franc de pied, la vigne qui porte ses raisins est dotée de ses vraies racines. Ce système racinaire livre-t-il un message plus sincère sur le terroir ? Les vignerons et sommeliers s’accordent à dire que la charge tannique du vin est plus faible dans les francs de pied, et que selon les sols, il est plus salin, avec moins d’épaisseur, un côté plus salivant, de la pureté et de la légèreté tout en conservant une grande persistance», explique-t-il.

À Chablis , le domaine L&C Poitout cultive une parcelle de très vieux chardonnays rescapés du phylloxéra. «Ils sont plantés sur des sols d’argiles gorgées d’eau et si compactes que l’insecte ne peut s’y frayer un passage. Cette parcelle nous permet d’élaborer notre cuvée l’Inextinct-Monopole franc de pied au profil très différent des vins de Chablis. C’est un vin marqué par le gras, des arômes confits, avec beaucoup d’opulence, de velouté avec de l’acidité en fin de bouche», explique le vigneron Louis Poitout. Sur l’appellation Moulin-à-Vent , Thibault Liger-Belair bichonne 0,5 hectare de vignes plantées entre 1872 et 1878 et qui donnent «Les vignes centenaires». «On a un vin très différent de ceux de son appellation, fluide, riche, avec beaucoup de finesse. Sans la greffe, on dirait qu’il n’y a plus de barrage à l’expression du terroir», note-t-il. Si les vignes franches de pied sont difficiles à cultiver, Gabriel Lepousez voit dans leur préservation et la dégustation des vins tels qu’ils étaient il y a 150 ans, une voie d’exploration face au changement climatique. «Goûter des vins anciens, c’est aussi s’inspirer de pratiques différentes qui nous conduisent vers des résultats vraisemblablement plus digestes, moins lourds, et un débat qui peut activer la recherche pour trouver des solutions contre le phylloxéra».

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Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
25 juillet 2024 271 mots
Dehlingen. Retour à l'Antiquité avec une reconstitutition de l'époque romaine

Dehlingen Retour à l'Antiquité avec une reconstitutition de l'époque romaine Organisée par la Villa- musée et sites archéologiques de l’Alsace Bossue, en partenariat avec la Société de recherche... Voir l'article

Le Progrès (Lyon)
Edition de Villefranche - Tarare ; Edition d'Oullins – Givors – Monts du Lyonnais ; Edition Ouest Lyonnais et Val de Saône ; Edition Est Lyonnais ; Edition de Lyon - Villeurbanne - Caluire
Le progrès | rhône | annonces légales, mercredi 9 octobre 2024 288 mots, p. VALS17,VILL17,LYOE17,OGML17,LYON17

Alpes-Maritimes

Le fonds familial de grands sculpteurs lyonnais sera mis aux enchères le 22 octobre

L’étude Pichon & Noudel-Deniau présente à la vente le fonds familial d’une des plus grandes familles de sculpteurs : les Coustou. C’est à Cannes que se déroulera la vente, le mardi 22 octobre dès 14 heures.

Vous avez sûrement vu les sculptures des frères Coustou, à Lyon. D’abord situées place Bellecour, au pied de la statue équestre de Louis XIV, les sculptures des Lyonnais Nicolas et Guillaume Coustou ont par la suite déménagé vers le musée des Beaux-Arts.

Pour rappel, ces deux allégories en bronze de la Saône et du Rhône ont été installées place Bellecour, en 1957. C’est également à Guillaume Coustou que l’on doit les « Chevaux de Marly ».

Les commissaires – priseurs Pichon & Noudel-Deniau mettent à la vente le patrimoine de cette famille de sculpteurs, le mardi 22 octobre 2024, à 14h à Cannes. Transmis depuis le XVIIe siècle, c’est la famille Brochant de Villiers qui est propriétaire de cette collection. Elle se compose de 22 tableaux anciens, de manuscrits et d’objets en lien avec la famille Coustou.

Vous retrouverez le portrait de Nicolas Coustou attribué à Jean-Baptiste Santerre, estimé à 12 000 à 15 000 €. « C’est probablement le seul portrait que l’on connaisse de lui aussi jeune », indique l’expert au cabinet Turquin, Stéphane Pinta. Les 17 portraits ont été expertisés par le Cabinet Turquin et les manuscrits ont été expertisés par Thierry Bodin.

Rendez-vous le mardi 22 octobre, à 14h, au 31, boulevard d’Alsace à Cannes pour assister à la vente.

Paris-Normandie
HAPL
PAGES LOCALES, mercredi 31 janvier 2024 1574 mots, p. HAPL9

Aujourd’hui

Aujourd’hui

ÉPOUVILLE

Aide administrative

Solidaribus vous accompagne dans les diverses démarches administratives et numériques. Permanence mercredi de 14 h à 16 h, place du Marché.

F éCAMP

Atelier parentalité

Dans le cadre de sa compétence petite enfance et du dispositif national « Les 1000 premiers jours », l’agglomération a créé un pôle parentalité et propose des ateliers gratuits réservés aux parents. Participez à ces ateliers ludiques, pédagogiques et sensoriels. Mercredi à 15 h 30 à l’espace petite enfance Le Pré des bulles, 7 rue d’Alsace : « En route vers l’autonomie ! » Gratuit. Inscription au 02 35 28 96 95.

LE HAVRE

Conférence-débat

« Les effets et méfaits du cannabis / chanvre indien ». Conférence animée par Jean Costentin, docteur en médecine, pharmacien, professeur émérite

de la faculté de santé de Rouen, auteur de nombreux livres sur les désastres causés par le cannabis. Proposée par l’association Cité Culture LH. Mercredi

à 18 h 30 à l’EM Normandie, 20 quai Frissard. Tarif : 10 €, gratuit pour les étudiants. Renseignements :

[email protected]

Café Réseau Escale Emploi

Le CV parfait n’existe pas. Venez rencontrer les bénévoles de l’association Café Réseau Escale Emploi région havraise pour faire le point sur votre CV. Les conseillers vous accueillent pour vous écouter, vous aider sur votre recherche d’emploi, d’alternance ou de stage. Tous les mercredis au Pôle Simone-Veil,

25 rue Lesueur de 14 h 30 à 16 h 30 (uniquement sur rendez-vous). Tous les jeudis au Nomad Hôtel, 5 rue Magellan de 14 h 30 à 16 h 30. Gratuit.

Renseignements : 06 22 75 97 12, [email protected]

Tournée Tremplin Phénix

Découvrez les vainqueurs du Tremplin Phénix Normandie 2023 sur la scène du Tetris : Oritrial, Lonely Gin, French Wanderer. Mercredi à 20 h. Gratuit sur réservation : letetris.fr

OCTEVILLE-SUR-MER

Inscriptions à la soirée

des jumelages

Le comité de jumelage organise sa 19 e Nuit des jumelages samedi 17 février à partir de 19 h 30 à la salle Michel-Adam avec un dîner dansant animé par

Sabrina et Freddy Friant. Inscriptions mercredi de 10 h à 12 h à la salle André-de-Saint-Nicolas. Renseignements et inscriptions : cjo.fr - [email protected] ou 06 65 02 88 07.

Demain

LE HAVRE

Randonnées du Coders 76

Jeudi : forêt de Montgeon 5 km, départ à 14 h 30 de l’entrée nord rue des Sports ; Gainneville 6 km, départ à 14 h 30 de la mairie ; Octeville 11 km, départ à 14 h du parking de l’aéroport ; Pennedepie 13 km, départ à 13 h 45 du parking de l’église. Tél. 02 35 43 15 00.

Théâtre : « Faux culs un jour,

faux culs toujours »

Attention les faux culs sont de sortie ! Hypocrisie, mensonges, sexe, cruauté et bonnes œuvres. Ça va swinguer dans la haute société. Jeudi à 20 h, vendredi et samedi à 21 h, dimanche à 15 h à La Comédie du Havre, 108 rue Maréchal-Joffre. Tarif : à partir de 16,99 €. Tél. 08 26 38 13 00.

Rencontre du Centre havrais

de recherche historique

Le Centre havrais de recherche historique vient présenter le nouveau

« Cahier havrais de recherche

historique », en présence de la présidente Marie-Françoise Rose et avec

les interventions des chercheurs

conférenciers. Jeudi à 18 h à La Galerne. Gratuit sur inscription en ligne.

Rencontre

Présentation de livres sur la révolution en Europe en présence de leurs auteurs : Anatole Lucet (philosophe, ENS de Lyon) : « Communauté et révolution chez Gustav Landauer » ; Elisa Marcobelli (historienne, EHESS) : « L’internationalisme à l’épreuve des crises : la II e internationale et les socialistes français, allemands et italiens (1889-1915) ». Discussion animée par Jean-Numa Ducange, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Rouen. Jeudi à 17 h 30 au PRSH (Pôle de recherche en sciences humaines) de l’université Le Havre Normandie, 25 rue Philippe-Lebon.

à Venir

GODERVILLE

Salon de l’habitat

Retrouvez des professionnels du secteur du bâtiment et de la rénovation à l’occasion du Salon de l’habitat qui aura lieu samedi 10 de 10 h à 19 h et dimanche 11 février de 10 h à 18 h à la salle La Ficelle, rue de La Chênaie. Entrée gratuite.

GONNEVILLE-LA-MALLET

Théâtre

L’Harmonie de Gonneville-la-Mallet organise un après-midi théâtre avec la pièce « Hors la loi » par la troupe Les 4 Tréteaux dans un champ. Dimanche 11 février à 16 h à la salle des fêtes. Tarif : 10 €. Réservation possible au 06 89 86 79 66.

LE HAVRE

Conférence-débat

« Soigner et éduquer, un quart de siècle de philanthropie féminine en Seine Inférieure (1890-1914) ». Conférence animée par Claire Saunier, chargée de cours à l’université du Havre-

Normandie, associée à LARHRA

(université Lyon 2), chercheuse en histoire du genre et en histoire des associations et de leurs réseaux. Proposée par l’association Cité Culture LH. Mercredi 14 février à 18 h 30 à l’EM Normandie, 20 quai Frissard. Tarif : 10 €, gratuit pour les étudiants.

Mail : [email protected]

Théâtre « La casa del papy »

Rufus et Christine profitent tranquillement de leur retraite à la campagne, jusqu’à l’arrivée de leur petit-fils Anthony. Feignant et ultra-connecté, celui-ci entend bien se la couler douce. Rapidement la situation dégénère dans un imbroglio comique et vient perturber les plans des grands-parents qu’ils auraient préféré garder secrets. Une comédie moderne et hilarante qui vous montrera que votre famille est loin d’être la pire. Jeudi 8 février à 20 h, vendredi 9 et samedi 10 février à 21 h et dimanche 11 février à 15 h.

à La Comédie du Havre, 108 rue

Maréchal-Joffre. Tarifs : à partir

de 16,99 €. Tél. 08 26 38 13 00.

Rendez-vous famille : « Ceci

n’est pas une visite de Sanvic »

Mobilisez vos sens pour (re)découvrir ce quartier aux multiples styles architecturaux. Jeux et manipulations vous invitent à découvrir maisons de brique, de style Art déco ou néo-normand, Sanvicaises typiques ou encore bâti de la Reconstruction ! Dimanche 11 février à 14 h 30 (lieu de rendez-vous communiqué lors de l’inscription). Tarifs : 3

ou 5 €. Réservation : lehavreseine-patrimoine.fr

Carte blanche au Quatuor Ludwig

Depuis plus de trente ans, le Quatuor Ludwig, figure marquante de la vie musicale française, partage sa vision exigeante et passionnée de la musique de chambre à travers une vie riche de voyages, de concerts et de rencontres. Au programme, musique allemande : Haydn, Brahms, Schumann. Avec Denis Pascal au piano. Dimanche 11 février

à 15 h au Théâtre de l’Hôtel de Ville. Tarifs : 8, 20 ou 25 €. Tél. 02 35 19 45 74.

Conférence : « Les monstres marins, entre mythe & réalité zoologique »

Le Volcan et le muséum d’histoire naturelle s’associent pour vous proposer une plongée dans les limbes sous-marines décrites par Jules Verne dans « 20 000 Lieues sous les mers »

en compagnie d’un scientifique et d’une dessinatrice. Mardi 13 février à 18 h au Volcan. Gratuit sur réservation au 02 35 19 10 20 ou sur levolcan.com

Renaud en concert

Renaud signe son grand retour sur scène avec « Dans mes cordes », une tournée en toute intimité où il sera accompagné au piano de son ami Alain Lanty et d’un ensemble d’instruments à cordes. Samedi 10 février à 20 h au Carré des Docks. Tarifs : de 39 à 69 €.

Théâtre : « Lucrèce Borgia »

Lucrèce Borgia serait un monstre implacable dont le fils serait le talon d’Achille, ou bien une victime de domestiques maudits, fruits d’une famille dégénérée. Le drame s’articule autour de Lucrèce

et Gennaro, le reste des personnages forment une ronde autour d’eux.

Par la compagnie Ici & Maintenant. Vendredi 9 et samedi 10 février à 20 h 30 au Poulailler, 7 rue Général-Sarrail. Tarif : 5 €. Réservation obligatoire au 02 35 43 32 10.

Visite galante

Pour la Saint-Valentin, les conférenciers de la Maison de l’armateur vous proposent des visites guidées thématiques autour de la galanterie. Ponctuée d’anecdotes, cette visite vous inspirera peut-être pour mettre en pratique cet art de vivre et de dire par excellence. Mercredi 14 février à 11 h, 14 h et 16 h à la Maison de l’armateur, 3 quai de l’Île. Tarif : prix compris dans le droit d’entrée du musée (5 et 7 €), gratuit pour les moins de 26 ans. Réservation sur

affluences.com

LE TILLEUL

Visite de l’église Saint-Martin

Dominant le village avec sa tour-clocher de 16 m, l’église Saint-Martin se distingue par son chœur gothique et ses vitraux des XVI e et XIX e siècles, récemment restaurés. La visite vous permet notamment d’admirer la verrière figurant la pêche miraculeuse, unique en France en raison de sa représentation,

à l’arrière-plan, des falaises d’Étretat. Dimanche 11 février à 14 h 30 et 15 h 30. Gratuit sur réservation :

lehavreseine-patrimoine.fr

ROLLEVILLE

Foire aux arbres

Le comité des fêtes organise une foire aux arbres et aux plantes. Des pépiniéristes proposeront des arbres et arbustes à feuilles ou à fleurs, des arbres fruitiers, poiriers, pommiers, abricotiers, pêchers. Samedi 10 et dimanche 11

février sur le site du Moulin, 19 rue Victor-Petitpas. Entrée gratuite.

SAINT-ROMAIN-DE-COLBOSC

Biennale de sculpture

La Hêtraie organise sa 17 e biennale

de sculpture dont l’invité d’honneur

sera Georges Goupy. Du samedi 3 au dimanche 18 février de 14 h à 18 h

du lundi au vendredi, de 10 h à 12 h

et de 14 h à 18 h le week-end, salle

des expositions, place Théodule-Benoist. La remise des prix aura lieu dimanche 18 février à 17 h 30. Entrée libre.

Ouest-France
Lannion, Paimpol ; Saint-Brieuc, Lamballe
Plérin-Binic-Etables-StQuay-Plou, lundi 15 juillet 2024 283 mots, p. OF Lannion - Paimpol_15
Aussi paru dans
13 juillet 2024 - Ouest-France (site web)

La Rando Tour refermée dans la commune

Jeudi, pour conclure leurs six jours de marche, les randonneurs de la Rando Tour de la baie de Saint-Brieuc ont effectué un parcours dans la commune.  Pour cette 7 e édition, qui a débuté samedi 6 juillet, à Plédran, nous avons programmé trois circuits terre et trois circuits mer. Depuis la création de ce rendez-vous, toutes les communes de l’agglomération ont été traversées , souligne François Essemilaire, président de l’association Patrimoine et découvertes, organisatrice de la Rando Tour.

Des randonneurs venus de la France entière

Lors de ces randonnées, le patrimoine culturel, environnemental, gastronomique et musical est mis en valeur.  À chaque étape, on fait travailler les commerçants locaux. 

Le circuit pordicais est parti de la salle des fêtes. 130 randonneurs ont pris part à cette balade de 10,5 km. Parmi les marcheurs, de nombreux touristes, venus des quatre coins de la France : du Nord, du Gard, de Mayenne, d’Alsace, de Loire-Atlantique…

Les randonneurs ont effectué une pause à la pointe de Pordic, où l’historien local, Yves Lamour, a donné des explications sur le patrimoine pordicais : le corps de garde, la digue du Petit-Havre, le Rocher du coucou… Puis ils ont emprunté le GR34, jusqu’à la Pointe de Bréhin, qui domine le port de Binic. Le retour s’est fait par la vallée du Vaumadec et les Coteaux de l’Étang.

À l’arrivée, à la salle des fêtes, un repas, concocté par la boucherie-charcuterie Maison Henry, attendait les randonneurs. Le Fournil de Pordic a fourni le pain et le trio, les Beautiful brothers, a animé, en chanson, l’après-midi qui a suivi la randonnée.

Cet article est paru dans Ouest-France

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
15 août 2024 297 mots
Aussi paru dans
13 juillet 2024 - Ouest-France (site web)
Lembach. Une visite guidée pour découvrir le patrimoine historique du village

Lembach Une visite guidée pour découvrir le patrimoine historique du village Au cours d’une visite proposée l’office du tourisme de l’Alsace verte mardi 13 août, Lembach a dévoilé... Voir l'article

Le Figaro (site web)
Vin, mardi 24 septembre 2024 - 17:30 UTC +02:00 1160 mots

Vin ; Terroir et viticulture

En Alsace, en Provence, dans la Loire et même dans le Pas-de-Calais : ces vendanges pas comme les autres

Romy Ducoulombier

Alors qu’elles battent leur plein un peu partout en France, les vendanges ont, dans certaines propriétés viticoles, le sens de l'extraordinaire. Vertigineuses, sur pentes raides, ou nocturnes dans le secret de la nuit, voici 4 témoignages de récoltes pas tout à fait comme les autres.Le vignoble de Rangen, le Grand Cru le plus héroïque d'Alsacele-vignoble-de-rangen-le-grand-cru-le-plus-heroique-d-alsaceVendanges nocturnes au Domaine Bargemonevendanges-nocturnes-au-domaine-bargemoneDans les Hauts-de-France : «Tout le monde n'est pas capable de gravir le terril»dans-les-hauts-de-france-tout-le-monde-n-est-pas-capable-de-gravir-le-terrilDomaine de La Grange Tiphaine : des vendanges zéro stress ni pollutiondomaine-de-la-grange-tiphaine-des-vendanges-zero-stress-ni-pollution

Le vignoble de Rangen, le Grand Cru le plus héroïque d'Alsace

Cultivé par le Domaine Schoffit , le Clos Saint-Théobald est installé sur les fortes pentes du Rangen, à Thann. Le vignoble le plus méridional d' Alsace , classé Grand Cru depuis 1983, a accédé au statut d'appellation Rangen Grand Cru en 2011. «À l'époque, jusqu'aux années 1970, personne ne voulait de ces terres pentues, difficiles à travailler et non mécanisables», explique la vigneronne Marion Schoffit. Très renommé pour ses vins solaires, amples et puissants, le Rangen est désormais cultivé par des mains d'orfèvres sur une superficie totale de seulement 22 hectares de vignes. «Les vignes sont plantées sur la face sud du Rangen, sur une pente qui démarre, au plus bas à 350 mètres d'altitude, pour culminer à 465 mètres. Le bas du Rangen est plus haut que le plus haut point des autres grands crus alsaciens. La nature du sol volcanique, la réverbération et la présence de la Thur, la rivière que surplombe le Rangen, l'amplitude thermique entre le jour et la nuit, tout concourt à produire des grands vins, puissants et empreints de délicatesse» , note la vigneronne.

Ici, les vendanges nécessitent certaines aptitudes physiques. «Nous ne sommes pas encordés, contrairement à nos voisins, mais les vendanges exigent une sérieuse mise au point car l'inclinaison de la pente est forte, il y a des cailloux au sol qui peuvent rouler sous les pieds, il faut se baisser énormément car les vignes sont plus basses qu'ailleurs, et ne pas avoir le vertige. L'essentiel est de ne pas renverser les seaux, c'est un exercice d'équilibriste que de récolter le fruit d'un vignoble qui mobilise 75% de notre temps à l'année», termine la vigneronne.

Vendanges nocturnes au Domaine Bargemone

Sur l'appellation Coteaux d'Aix-en-Provence , au Domaine Bargemone , les vendanges ont débuté le 3 septembre. Comme c'est très fréquemment le cas dans le sud de la France, la récolte a lieu en pleine nuit. Mais ce moment hors du temps n'en demeure pas moins hors du commun. «Ici, les vendanges mécaniques commencent vers 2h30 du matin afin de récolter les raisins destinés à l'élaboration des rosés lorsque les températures oscillent entre 10 et 15°C. Vendanger de nuit permet de conserver la fraîcheur, la couleur, la finesse, la qualité des baies mais aussi de faire des économies d'énergie !», explique le vigneron Pierre Einaudi. En cave, l'équipe est prête dès 3h30 du matin à réceptionner les premières bennes qui y sont acheminées jusqu'au milieu de la matinée, pendant environ 1 mois. «C'est plus facile de mettre un réveil à 3h du matin qu'à 6h. Il y a de l'excitation dans l'air, quelque chose de l'ordre de la joie. C'est le moment phare de l'année, celui où toutes les équipes se rassemblent avec un objectif commun, produire le meilleur vin », ajoute le vigneron.

Dans les Hauts-de-France : «Tout le monde n'est pas capable de gravir le terril»

C'est sur la commune d'Haillicourt, dans le département du Pas-de-Calais, dans Hauts-de-France, qu'a germé l'idée, en 2009, de planter des vignes sur un site exceptionnel : un hectare du terril d'Haillicourt. Une reconversion inédite pour l'un des emblèmes du patrimoine minier du territoire (avant le classement de 2016 de l'ensemble «des terrils formant la chaîne des terrils du Bassin minier du Nord de la France» au titre de la loi paysages de 1930). Porté par la société Les Vins Audacieux, et aidé par la commune d'Haillicourt, le terril viticole a donné son premier millésime en 2013. «Le terril est un monticule en forme de cône, avec une pente artificielle mais très forte (80% au sommet qui culmine à 100 mètres). On a choisi de planter duchardonnaysur la tranche exposée au sud entre le niveau 40 et le niveau 80 du terril. Le sol, qui se compose de schistes et de grès du carbonifère, est très friable, mais la vigne l'aide à se stabiliser», explique Olivier Pucek, l'un des six associés de la société Les Vins Audacieux, aux côtés du vigneron Henri Jammet. Ici la récolte va débuter mi-octobre : 60 ares de chardonnay destinés à la cuvée Charbonnay, un Vin de France produit à seulement 1200 bouteilles. «Quand on a planté, il n'y avait pas de voie d'accès, on a dû transporter le matériel grâce à des cordes. Les vendanges exigent une bonne condition physique, surtout pour les porteurs qui ont des caisses de 15 kg sur le dos et doivent se relayer au fil des remontées et des descentes. Autrement, on accueille tous ceux qui veulent venir, les vendanges sont portes ouvertes !» Au-delà du défi climatique, la culture et la récolte du vignoble d'Haillicourt représentent un véritable défi humain et technique. Heureusement l'implantation du terril et son sol, capable d'emmagasiner de la chaleur, favorisent les maturités des raisins, l'ampleur et la matière du vin blanc au profil de type bourguignon.

» LIRE AUSSI - Vendanges en Provence : pourquoi les vignerons travaillent au cœur de la nuit

Domaine de La Grange Tiphaine : des vendanges zéro stress ni pollution

Il a fallu 3 années de mise au point au domaine de La Grange Tiphaine et au constructeur Extramate pour créer cette voiturette taillée pour une vendange sur-mesure et moins pénible pour tous. C'est une machine agile et silencieuse qui permet de soulager les porteurs de hottes et de caisses en leur permettant d'être au plus proche des coupeurs. Car la vendange de ce vignoble de 18 hectares, réparti sur les appellations Montlouis-sur-Loire et Touraine-Amboise est entièrement manuelle. Le contenu des seaux de chaque coupeur est transféré dans des bacs de 240 kilos installés sur la machine, de façon à ce que le porteur puisse intervenir directement sur le tri sans avoir à soutenir le poids d'une charge éprouvante. Les caisses sont ensuite transférées dans une remorque qui se charge de les acheminer en cave. «Grâce à ces engins, on n'a aucun tracteur dans les rangs, aucun bruit ni pollution de fonctionnement, ça crée une ambiance zen et ça renforce l'esprit d'équipe car les vendangeurs doivent avancer au même rythme que la machine à laquelle ils ont été affectés», explique le vigneron Damien Delecheneau.

Le vignoble de Rangen, le Grand Cru le plus héroïque d'Alsacele-vignoble-de-rangen-le-grand-cru-le-plus-heroique-d-alsaceVendanges nocturnes au Domaine Bargemonevendanges-nocturnes-au-domaine-bargemoneDans les Hauts-de-France : «Tout le monde n'est pas capable de gravir le terril»dans-les-hauts-de-france-tout-le-monde-n-est-pas-capable-de-gravir-le-terrilDomaine de La Grange Tiphaine : des vendanges zéro stress ni pollutiondomaine-de-la-grange-tiphaine-des-vendanges-zero-stress-ni-pollution

Voir aussi :

Comment les vignerons fixent-ils la date du début des vendanges ?

«On travaille comme au XIXe siècle» : en Ardèche, une récolte du raisin à flanc de colline

Vendanges : un recul spectaculaire attendu dans presque toute la France

Cet article est paru dans Le Figaro (site web)

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
4 octobre 2024 512 mots
Husseren-Wesserling. Des skis inscrits au titre des... monuments historiques !

Husseren-Wesserling Des skis inscrits au titre des... monuments historiques ! Passionné de matériel de ski, le Bussenet Claude Richardin a fait l’acquisition de skis en 2021 dont la valeur historique... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
27 juillet 2024 2341 mots
Centre-Alsace. Les animations estivales de la semaine du 29 juillet au 4 août

Les animations estivales 2024 en Centre-Alsace Au sommaire du dossier 1 Les animations estivales de la semaine du 29 juillet au 4 août ... Voir l'article

Corse Matin
lundi 19 février 2024 489 mots, p. 12

Village préféré des Français Aregnu représente la Corse

Jean-François Pacelli
[email protected]

N otre première victoire, c'est de participer à ce programme. Les votes ouvrent dès lundi, j'espère que l'ensemble de la Corse nous soutiendra ! »En décrochant son téléphone pour prévenir la presse, le maire d'Aregnu est si enthousiaste qu'il oublie presque de mentionner l'embargo qui l'empêche d'ébruiter la nouvelle avant ce jour du 19 février.

"Aregnu est le candidat corse pour l'émission Le village préféré des Français 2024, lâche David Calassa avec fierté.  J'avais candidaté sur la toute fin novembre 2023 afin d'essayer de promouvoir au mieux ma commune et essayer de rentrer dans le cadre de cette émission présentée par Stéphane Bern et qui a un retentissement très large en termes de promotion de notre territoire. Je me félicite que notre candidature ait été admise et retenue, c'est un événement sans précédent au retentissement très large, on parle de millions de téléspectateurs."

Mettre en avant

sa culture,

son patrimoine

Sur sa page Facebook, la mairie d'Aregnu avait attisé la curiosité, il y a quelques jours, en postant le message suivant : "Juste pour vous dire que d'ici quelques jours j'aurai l'immense privilège de vous annoncer une très belle nouvelle pour l'ensemble de notre commune. Restez connectés, plus que quelques jours à patienter…"

Depuis ce matin, le voile est levé. À Aregnu, on s'attend maintenant à voir davantage de touristes venir visiter les atouts et charmes du village. " Le média télévisuel, c'est un énorme vecteur de visibilité, pour un territoire, une destination, une commune, indique Anne-Marie Piazzoli, la directrice de l'office de tourisme intercommunal de Calvi-Balagne. En Alsace, la région la plus nominée et la plus souvent lauréate, cela a développé fortement la fréquentation. Cette émission amène une visibilité qui coûterait très cher, si on devait l'acheter. C'est un vecteur inimaginable et, pour le lauréat, les retombées sont phénoménales. Notre office de tourisme va relayer le concours sur ses réseaux sociaux, cela crée de l'engouement dans la population locale, c'est assez fédérateur, cela rend fier de notre patrimoine. Il y a quelques années, Calvi avait participé à l'émission du Monument préféré des Français. C'était en plein été, la clientèle en séjour avait voté, ils étaient ravis."

Le tournage de l'émission est prévu sur deux jours, entre la mi-avril et la mi-mai. On ne sait pas encore si l'animateur Stéphane Bern sera présent. Pour la production, il s'agira de montrer aux téléspectateurs les atouts et les charmes d'Aregnu. Il y a son centre bourg, ses hameaux, son remarquable patrimoine bâti, sa façade littorale composée d'une belle et longue plage, ses artisans, son agriculture, ses fêtes religieuses et laïques.

"Cette année, nous aurons le plaisir d'inaugurer notre bureau d'information touristique dans un ancien moulin à huile, un endroit tout à fait remarquable, au rez-de-chaussée de notre école, conclu l'édile.  Je suis très heureux et fier de mettre ainsi en valeur ma commune. C'est une très belle réussite."

La diffusion de l'émission aura lieu fin juin.

Courrier picard
84GRAMIENS
PAGES LOCALES, vendredi 27 septembre 2024 431 mots, p. 84GRAMIENS13

Rainneville – Querrieu

Corentin Dupont et Jules Descamps, deux as du labour

CÉDRIC MERLO

Dimanche en Alsace, le Rainnevilllois Corentin Dupont a été sacré champion de France de labour à l’ancienne tandis que Jules Descamps, de Querrieu, a décroché une troisième place.

Notre correspondant CÉDRIC MERLO

Ce dimanche 22 septembre, la finale nationale du concours de labour à l’ancienne s’est déroulée à Sélestat en Alsace. Seize participants étaient réunis pour cette épreuve organisée par le Club Lanz Bulldog (une ancienne marque allemande de tracteurs) dans le cadre de la Fête des bergers.

Parmi les concurrents, il y avait Corentin Dupont de Rainneville et Jules Descamps de Querrieu. Les deux représentants de ces villages du Bocage-Hallue ne se sont pas déplacés pour rien, puisqu’ils ont respectivement récolté une médaille d’or et une de bronze. Jules Descamps, âgé de 15 ans, était le plus jeune de la compétition. Corentin Dupont a largement devancé le deuxième avec 130 points contre 113,5 points.

Les deux as du labour, également collectionneurs de matériel agricole ancien et membres de l’association Les moteurs d’hier, sont partis dans la nuit de vendredi avec leur charrue qu’ils ont transportée sur une remorque. Les tracteurs étaient, quant à eux, mis à disposition sur place. C’est ainsi que, dès dimanche matin, Corentin Dupont était au volant d’un Fendt 104 S tractant une charrue semi-portée de la marque américaine « International Harvester » (IH) et que Jules Descamps pilotait un fameux Massey-Ferguson 35, lui aussi attelé à une IH.

Les critères : sillons rectilignes, chaume enterré et absence de traces de socs

Sillons rectilignes, chaume bien enterré, bon nivellement et absence de traces de socs font partie des critères qui permettent aux laboureurs de décrocher la meilleure place dans ce genre de concours.

Des concours que connaît bien Bruno Dilly, 77 ans, d’Hébuterne (Pas-de-Calais), agriculteur en retraite et surtout passionné. C’est aussi, un ancien champion : en 2006, il termine 4ème lors de la finale nationale ; en 2009, il finit 2ème et monte sur la première marche du podium en 2011.

Cette année-là, il a même été élu champion des champions grâce à un nombre de points pulvérisant tous les records. « J’ai labouré à l’ancienne au Puy-en-Velay, à Mont-de-Marsan… Mais il n’y a pas de doute, les meilleures terres se trouvent dans les Hauts-de-France » , raconte celui qui accompagne les jeunes comme Corentin et Jules qui ont décidé de prendre la relève et de veiller à la conservation du patrimoine agricole.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
20 novembre 2024 412 mots
Drulingen. Le Chœur d’hommes d’Alsace Bossue invité aux 80 ans de la découverte du Struthof

Drulingen Le Chœur d’hommes d’Alsace Bossue invité aux 80 ans de la découverte du Struthof Ce samedi 23 novembre, le Chœur d’hommes d’Alsace Bossue aura le privilège... Voir l'article

La Provence
AIXPR ; ALPES ; ARLES ; AUBAG ; AVIGN ; MARTI ; SALON ; SUVSE ; VILLE
; INFO GENERALES, samedi 27 juillet 2024 339 mots, p. METEO

La dernière cabine téléphonique de France attire du monde en Alsace

" Allô, vous appelez d'où ?" Avec des coups de fil qui arrivent de la France entière, la dernière cabine téléphonique de l'Hexagone encore en activité, installée en zone blanche dans un village alsacien, suscite un engouement porté par la nostalgie d'une époque "vintage". " Et là, vous avez la cabine": depuis quelques jours, c'est par ces mots que Thomas Studer, guide-conférencier, achève sa visite du patrimoine de Murbach, petite localité du Haut-Rhin d'environ 160 habitants. Nichée dans un écrin de verdure au pied du Grand Ballon des Vosges, elle était jusque-là connue pour sa magnifique abbaye bénédictine du VIIIe siècle et ses chemins de randonnées. Mais début juillet, un article de Paris Match a levé le voile sur un pan inconnu et insolite du patrimoine local : la présence, près du parking municipal, de la dernière cabine téléphonique encore en fonction en France. Deux autres "points phone" sont également actifs, dans le Territoire de Belfort et dans la Drôme, mais ils sont " sans habitacle", contrairement à la cabine de Murbach, précise Orange. Avant, " on terminait la visite au niveau du jardin médiéval", juste au-dessus de la cabine, sourit Thomas Studer. Mais depuis, l'engouement médiatique pour cette relique des télécoms, objet de plusieurs reportages, a changé la donne, constate-t-il. " Il y a beaucoup de curieux qui viennent voir cette cabine, qui la prennent en photo", confirme Esméralda Mura, deuxième adjointe à la maire de Murbach. La topographie du village, situé en pleine zone blanche, dans un secteur vallonné et boisé, rend extrêmement compliquée l'installation d'une antenne-relais, explique-t-elle. Un service de wifi gratuit est disponible au niveau du parking. D'où la présence de cette cabine et des deux autres " points phone" encore " en service". La 468 fonctionne encore pour les appels d'urgence ou PCV. Cette année, Orange comptabilisait pour cette cabine " moins de cinq appels sortants par mois" et " très peu d'appels entrants". Mais après les articles mentionnant son numéro (03.89.74.11.53), " elle n'arrête pas de sonner!", s'amuse Esméralda Mura.

Ouest-France
Saint-Malo
Saint-Malo, samedi 31 août 2024 678 mots, p. OF Saint-Malo_11

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Concerts et spectacles

Dîner-spectacle Disco 80

Cabaret. Chants, danses, cinq artistes revisiteront en live le meilleur des années Disco 80. Une soirée aux couleurs des années bonheur. Un très beau cadeau à offrir. Boissons en suppléments. Inclus l'apéro (Kir) et le café. Billetteries : Leclerc, Carrefour, Cultura, Cora, Auchan.

Samedi 12 octobre, 20 h à 1 h, Cabaret Saint-Michel, Roz-sur-Couesnon. Tarif : 59 €. Contact : 06 07 49 54 36, 02 99 04 77 54, [email protected], https://www.billetweb.fr/disco-80s

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Culture et idées

Exposition de photographies de rue

Photographie.

Jusqu'au dimanche 15 septembre, 9 h à 18 h 30, Tour Bidouane, Passage de la poudrière. Gratuit. Contact : [email protected], http://www.photoalexandre.com

Mémoire et patrimoine des Terre-Neuvas

Patrimoine. Durant cinq siècles, les pêcheurs français ont sillonné les bancs de Terre-Neuve pour pêcher la morue. Les derniers Terre-Neuvas vous invitent à vivre une campagne de pêche, à travers des scènes de mise en situation, des objets et documents.

Samedi 31 août, 14 h à 17 h, Musée des Terre-Neuvas, 67, avenue de Moka. Tarifs : 6 €, réduit 1 €, groupe 5€. Contact : 07 87 65 19 18, [email protected], https://www.museedesterreneuvas.fr

Loisirs et sports

Randonnée pédestre

Randonnée. L'Abrec de Saint-Malo organise une randonnée à la journée, de 25 à 30 km. Prévoir son pique-nique. Rendez-vous, à 9 h 30.

Dimanche 1 er septembre, Place de la mairie, Bécherel. Tarif : non adhérents FFRP à l'essai 3€, adhérents FFRP 2€. Contact : 07 81 66 75 34.

Randonnée pédestre

Randonnée. L'Abrec de Saint-Malo organise une randonnée l'après-midi, de 6 à 8 km. Rendez-vous, à 13 h 45.

Dimanche 1 er septembre, parking de la Briantais. Tarif : non adhérents FFRP à l'essai 3€, adhérents FFRP 2€. Contact : 06 77 26 39 59, 06 32 11 37 31.

Club des Anciens de l'Espérance

Réouverture des jeux, tarots, belotte. Reprise des cartes pour 2025, 16 €. Prochain repas dansant, le 17 novembre.

Lundi 2 septembre, 13 h 30, 1, rue Félicité-Renaud.

Reprise activité du club Questions pour un champion

Jeux de société. Jeu de connaissances avec buzzers comme l'émission de France 3. 3 phases de jeux, 9 points gagnants, 4 à la suite et le face-à-face. Lundi 2 septembre de 14 h 30 à 18 h,.

Lundi 2 septembre, 14 h 30 à 18 h, maison de quartier de Rotheneuf, rue Mac-Donald-Stewart. Tarifs : 45 €, réduit 25 €. Contact : 06 47 59 12 32, [email protected], https://qpucsaintmalo.com

Visite guidée de la cité corsaire

Venez découvrir, accompagné par un guide conférencier, l'histoire de Saint-Malo. Les remparts, les Malouins célèbres, les ruelles et les forts maritimes n'auront plus de secrets. Durée 1 h 30.

Lundi 2 septembre, 14 h 30 à 16 h, office de tourisme, esplanade Saint-Vincent. Tarifs : 10 €, de 8 à 11 ans inclus 5€, pour les moins de 8 ans : gratuit. Inscription avant le 2 septembre. Contact : http://www.saint-malo-tourisme.com

Vie quotidienne

Messes paroisse Notre-Dame d'Alet

Vie paroissiale. À 18 h 30, église Saint-Jean-l'Évangéliste, boulevard Léonce-Demalvilain, à Bellevue ; église Saint-Ideuc, place de l'Église ; chapelle Sainte-Anne-des-Grèves, 65, boulevard Chateaubriand ; chapelle Saint-Louis, 3, rue Ville-Pépin, à Saint-Servan.

Samedi 31 août, 18 h 30 à 19 h 30. Gratuit.

Messes paroisse Notre-Dame d'Alet

Vie paroissiale. 9 h 30, église Saint-Jean Baptiste, place de l'Église, à Saint-Jouan-des-Guérets ; 10 h 30, église Saint-Malo, rue Ange-Fontan, Paramé, église Sainte-Croix, rue Jeanne-Jugan, Saint-Servan ; 11 h, église Notre-Dame-des-Grèves, rue de l'Abbé-Huchet, Rocabey, église Saint-François-Xavier, rue Père-Paul-Boulay, La Découverte.

Dimanche 1 er septembre.

Pierrette Tronel, conseillère municipale

Permanence.

Lundi 2 septembre, 17 h 30 à 18 h 30, La Gare, maison de quartier, 37, rue d'Alsace.

Université du Temps Libre du Pays de Saint Malo

Les inscriptions reprennent le 2 septembre, dans nos locaux, du lundi au vendredi, de 9 h à 12 h et de 14 h à 16 h 45 ou via notre site. Présents au village des associations, le 7 septembre. Les cours reprendront la semaine du 16 septembre. Toutes les informations utiles sur notre site www.utl-saint-malo.fr.

Lundi 2 septembre, 9 bis, rue de Bonneville. www.utl-saint-malo.fr

La République du Centre
Loire Sologne, jeudi 18 avril 2024 462 mots, p. Loiret-17

Deux nouvelles souscriptions ont été lancées

Pour rénover des trains d'antan

L'Amicale a pour objectif de faire revivre l'ambiance des trains d'antan à travers la préservation de matériels ferroviaires sous une forme vivante et, d'une certaine façon, de perpétuer l'histoire cheminote de la ville de Fleury-les-Aubrais, là où est basée l'association.

La cérémonie s'est déroulée en présence de Marie-Agnès Courroy, conseillère départementale, de l'adjoint au maire, Benjamin Delaporte, d'Anthony Brosse député de la cinquième circonscription, ou encore de deux représentants de la Fondation, Bernard Leleu délégué territorial et Guy Lasnier, délégué départemental.

Restauration complète de la peinture de la caisse

Jacques Bauchet, délégué AAATV-CVL auprès de la Fondation du patrimoine, a présenté les souscriptions. Une première concerne l'Allège Postale de 1932, véhicule logistique construit pour le compte du réseau Alsace-Lorraine, qui nécessite une restauration complète de la peinture de la caisse et dont le coût s'élève à plus de 27.000 euros. Ouverte depuis le 13 décembre, elle a déjà collecté plus de 13.000 euros.

La deuxième sera opérationnelle à la fin du mois d'avril. Elle est dédiée à la voiture voyageurs Dyle et Bacalan B11 de 1929, dont les bougies doivent être révisées. L'Amicale a choisi d'organiser cette rencontre dans les locaux de SDH Fer, qui est son principal acteur industriel depuis dix ans dans le cadre des travaux sur ce type de matériel, classé monument historique.

Son dirigeant Damien Limbach souligne : « Nous avons à coeur de soutenir ce patrimoine. Pour nos salariés, c'est une fierté de contribuer à cette sauvegarde. » Jérôme Ansel, président de l'Amicale, a précisé que les bénévoles sont également engagés dans cette démarche en effectuant un maximum d'entretien et d'améliorations. « Mais certaines opérations d'envergure, comme c'est le cas avec l'Allège Postale et la voiture voyageurs, ne peuvent être réalisées que dans des ateliers spécialisés et part du personnel qualifié. » Les autorités locales ont profité de l'occasion pour féliciter. L'Amicale et tous ces passionnés.

Rachetée le 24 juillet 1991

La cérémonie avait commencé par une visite de l'entreprise conduite par Damien Limbach et son adjoint, Anthony Flambard. Les visiteurs ont découvert l'activité et les deux véhicules qui avaient été acheminés sur site.

Pour la petite histoire l'Allège Postale a été acquise par l'Amicale auprès de La Poste, le 24 juillet 1991. Ainsi, elle a été sauvegardée sous une forme « vivante » et intégrée dans une rame voyageurs avec des voitures datant de 1920 à 1950, également rénovées par l'Amicale. Certains véhicules ont été classés, dont l'Allège Postale. Autrefois, celle-ci était destinée au transport des sacs postaux et de fonds. Aujoud'hui, elle participe à la constitution d'un authentique train à vapeur des années 50. Ce dernier est mis en circulation pour des voyages à but touristique et lors d'événements, comme les Journées du patrimoine ou des tournages de films.

France Bleu (site web réf.) - France Bleu
14 juin 2024 231 mots
L'Alsace Fan Day, c'est le 24 juin !

La fête de l’Alsace : Le 24 juin sera à nouveau l’occasion de célébrer l’Alsace dans le monde entier ! Pierre Nuss vous dit tout sur cet évènement. Le site... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
16 novembre 2024 370 mots
Dorlisheim. Les statues du château de Brosse vont être remplacées

Dorlisheim Les statues du château de Brosse vont être remplacées La Fondation du patrimoine et la commune de Dorlisheim ont signé une convention pour permettre la reproduction de deux statues remarquables... Voir l'article

La Tribune - Occitanie - Montpellier (site web)
ENTREPRISES, vendredi 28 juin 2024 - 11:37 UTC +02:00 1254 mots

La Botte Gardiane décroche une indication géographique pour protéger la botte « made in Camargue »

Cécile Chaigneau

Labellisée "Entreprise du Patrimoine Vivant", la Botte Gardiane est l’un des derniers fabricants français de chaussures. La PME camarguaise a œuvré, seule, à la création d’une Indication Géographique (IG) pour les objets manufacturés afin de protéger la fabrique de la botte camarguaise. C’est chose faite, avec l’homologation par le Journal Officiel, ce 28 juin, de cette nouvelle IG.

Terminé, les « bottes camarguaises » fabriquées en Chine. Ce 28 juin, l'Institut national de la propriété industrielle (INPI) homologue l'indication géographique « bottes camarguaises » par la publication de l'avis au Journal officiel. Il s'agit de la 19e IG homologuée par l'INPI et la deuxième de l'industrie de la chaussure. Une victoire pour une petite PME gardoise, La Botte Gardiane, qui a porté seule le dossier.

La Botte Gardiane, installée à Aigues-Vives, est aujourd'hui l'un des derniers fabricants français de chaussures (bottes camarguaises, bottes, bottines, sandales et chaussures et accessoires en cuir). Comme son nom l'indique, l'entreprise est intimement liée à la Camargue et s'est attachée, tout au long de son histoire, à transmettre son savoir-faire de bottier de génération en génération. Labellisée « Entreprise du Patrimoine Vivant » depuis 2007, elle renforce l'ancrage de son savoir-faire avec cette nouvelle indication géographique.

Créée en 1958, le petit atelier en liquidation judiciaire avait été repris par Michel Aguilhon qui créait un modèle de botte camarguaise et quelques modèles de sandales,... En 2002, il partait présenter sa collection sur un salon à Paris. De nombreux Japonais flashaient sur ces chaussures « made in Camargue », lançant la notoriété de la marque.

En dehors de la fast-fashion

Depuis un an, ce sont Antoine Aguilhon et sa soeur Fanny qui pilotent la petite entreprise familiale de 25 salariés. La marque compte deux boutiques à Paris, ouvertes en 2012 rue de Charonne et en 2014 dans le Marais. Outre la boutique adossée à son atelier à Aigues-Vives, les dirigeants ont ouvert un nouveau point de vente aux Saintes-Maries-de-la-Mer en 2023.

Aujourd'hui, une vingtaine de salariés travaillent à l'atelier, avec du cuir arrivant principalement de la tannerie Haas en Alsace, et dans une démarche volontairement en dehors de la fast-fashion, prônant la qualité et la longévité des chaussures qui peuvent être ressemelées ou réparées.

« Nous ne sommes que quatre ou cinq en France à fabriquer des chaussures sans faire de sous-traitance, souligne Antoine Aguilhon. Chaque paire nécessite un minimum de 60 opérations. En comptant les sacs et les ceintures, nous fabriquons environ 10.000 pièces par an, des modèles qui peuvent être personnalisés ou faits sur-mesure. »

Et cette botte camarguaise, alors ? Antoine Aguilhon raconte son histoire : « Elle a été créée après la Seconde guerre mondiale par le marquis de Baroncelli qui a voulu créer le vestiaire des gardians (les éleveurs de chevaux et de taureaux de la région, NDLR ) et des ouvriers agricoles, en s'inspirant des cowboys américains du spectacle Wild West Show lors de son passage dans le Midi de la France. Ce vestiaire comprenait la Botte camarguaise, avec sa coupe droite, deux baguettes sur le côté, plutôt sobre et au bout affiné ou rond, avec talon de deux ou trois cm. »

Le modèle est devenu une pièce de mode appréciée par les amateurs de cuirs, et La Botte Gardiane est la seule à encore les fabriquer en France.

Antoine Aguilhon et sa soeur Fanny dirigent la petite entreprise familiale de 25 salariés (© La Botte Gardiane).

Une aire géographique de 58 communes

La création de l'IG Botte camarguaise remonte à un peu avant le Covid, avec l'objectif de protéger ce produit de contrefaçons ou copies chinoises notamment...

« L'objectif de l'IG est d'apporter une protection aux objets manufacturés, par exemple le couteau Laguiole ou la Charentaise,explique Antoine Aguilhon. L'Espadrille de Mauléon a tenté de l'obtenir mais il y a eu opposition car les semelles sont fabriquées en Chine... La particularité de notre démarche, c'est que nous avons été la seule entreprise à porter le dossier, alors qu'habituellement, il y en a plusieurs. A cet effet, nous avons créé l'association Bottes Camarguaises. Nous avons donc été les seuls à établir le cahier des charges, mais aussi les seuls à supporter le coût. »

L'indication géographique « bottes camarguaises » couvre toutes les opérations de fabrication des bottes (coupe des pièces, piquage, assemblage, montage et finitions), qui doivent être réalisées dans l'aire géographique définie dans le cahier des charges, soit 30 communes du Gard, 18 communes de l'Hérault et 10 communes des Bouches-du-Rhône.

C'est l'Association Bottes Camarguaises qui est désormais l'organisme en charge de la défense et de la gestion de l'indication géographique éponyme, ce qui lui donnera le droit d'attaquer en justice en cas de vente de bottes camarguaises "fabriquées en Chine" notamment.

« La perspective de monter au créneau est en réflexion, probablement que nous privilégierons d'abord un dialogue car je ne souhaite pas forcément entrer dans des batailles juridiques, mais plutôt inciter les contrevenants à rapatrier leur atelier dans la zone Camargue », déclare aujourd'hui Antoine Aguilhon .

« Une histoire de mode »

Aujourd'hui, si elle reste un produit d'appel, la botte camarguaise et ses variantes représentent un peu moins de 10% du chiffre d'affaires de l'entreprise gardoise.

« C'est une histoire de mode dans les années 1970 jusqu'au début des années 1980 où il s'en vendait vraiment beaucoup, raconte le dirigeant . Puis l'effet de mode est un peu passé... »

Même si la mode est un éternel recommencement, Antoine Aguilhon n'espère pas vraiment pourvoir la remettre au goût du jour mais il compte néanmoins sur le regain de visibilité que pourrait apporter cette Indication géographique pour redonner un petit coup de boost au marché habituel.

La Botte Gardiane ne va plus sur les salons, sa réputation est faite « et le bouche-à-oreille fonctionne bien», remarque Antoine Aguilhon... Aujourd'hui, 30% de son chiffre d'affaires (1,6 million d'euros au 31 mars 2023) se réalise à l'export, principalement au Japon et en Corée du Sud, et les premières commandes pour la Chine sont tombées il y a quelques semaines. Outre ses boutiques, où elle réalise 15% de ses ventes, La Botte Gardiane est aussi référencées dans des magasins comme Le Bon Marché. Mais le gros des ventes, entre 50 et 60%, se réalise à la boutique d'Aigues-Vives, largement soutenues par les visites d'atelier organisées toute l'année, et sur internet, notamment aux Etats-Unis.

Préférant s'affranchir des intermédiaires, trop gourmands, La Botte Gardiane a joué la carte de la collaboration avec des créateurs de renom : Vanessa Bruno (2015), Jérôme Dreyfus (2016), Agnès.B (2019) ou encore Bonpoint et De Bonne Facture (2021).

« Nous allons travailler avec la marque de vêtements française Roseanna pour la collection hiver 2024-2025 et nous avons fait des échantillons de santiags multicolores pour Maison Cléo », annonce Antoine Aguilhon.

19e Indication géographique L'Indication Géographique (IG) est un droit de propriété intellectuelle qui vise à protéger le nom d'un produit ou objet ayant une qualité, des caractéristiques ou une réputation liée à son origine géographique. Elle est une garantie d'authenticité pour les consommateurs et un moyen de valoriser les savoir-faire. Les 19 autres IG existantes sont : le siège de Liffol, le granit de Bretagne, la porcelaine de Limoges, la pierre de Bourgogne, le grenat de Perpignan, le tapis d'Aubusson, la tapisserie d'Aubusson, la charentaise de Charente-Périgord, les pierres marbrières de Rhône-Alpes, l'absolue Pays de Grasse, le linge basque, la pierre d'Arudy, les poteries d'Alsace Soufflenheim/Betschdorf, le couteau Laguiole, les argiles du Velay, la pierre du Midi, la dentelle de Calais-Caudry, la pierre de Vianne et les bottes camarguaises.

Cet article est paru dans La Tribune - Occitanie - Montpellier (site web)

Ouest-France
Nord-Finistère
Landerneau - Lesneven, jeudi 27 juin 2024 999 mots, p. OF Nord-Finistère_17

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Hanvec

Les Bulleuses, spectacle de rue

Comédie décalée, sur les bienfaits de buller, au propre comme au figuré. La BIDB invite à partager un moment avec ses trois formatrices.

Jeudi 4 juillet, 17 h, esplanade de la salle Anne-Péron, rue du musée. Gratuit. Contact : 06 77 88 30 66, [email protected], animetesreves.fr

Kerlouan

Spectacle déambulatoire « Les naufrageurs »

La troupe Ar vro Bagan propose de déambuler dans le village pour se laisser conter l’histoire de Meneham et celle d’un terrible naufrage survenu en 1681. Deux départs : à 15 h 30 et 17 h 30.

Les mercredis, du 3 juillet au 28 août, deux départs, à 15 h 30 et 17 h 30, site de Meneham. Gratuit. Contact : 02 29 61 13 60, [email protected]

Visite d’entreprise : déchetterie de Lanveur

Découvrir ses coulisses et son fonctionnement avec les agents du service déchets de la communauté de communes. Réservations auprès des accueils de tourisme de la côte des Légendes.

Jeudi 4 juillet, 11 h à 12 h, Lanveur. Gratuit. Contact : 02 29 61 13 60, [email protected], www.cotedeslegendes.bzh

Landerneau

Assurance-maladie du Finistère

Jeudi, fermeture. Maison des services publics, 59, rue de Brest, 36 46, ameli.fr

UFC Que Choisir à Landerneau

Permanence fermée en juillet août. Des bénévoles accueillent et informent. Sans ou avec rendez-vous : tél. 02 98 80 64 30 (mardi, mercredi ou jeudi), ou via le site www.quechoisir.org/un-litige/al-20-ufc-que-choisir-brest.

Vendredi, 9 h 30 à 12 h, maison pour tous, place François-Mitterrand. Contact : 02 98 80 64 30, [email protected], brest.ufcquechoisir.fr

Exposition : « Sublimes paysages autour de Yan' Dargent »

Art contemporain. Sublimes paysages autour de Yan' Dargent. Focus sur un des artistes de l’exposition « Sublimes paysages autour de Yan' Dargent » : Yuna Amand, Nikolas Fouré, Angélique Lecaille, Quentin Montagne.

Les jeudis, du 1 er juillet au 31 août, 18 h à 19 h, galerie de Rohan, place Saint-Thomas. Gratuit. Contact : 02 56 31 28 15, [email protected], page Facebook. «Galeriederohan».

Visite flash, du Léon à Cornouaille

Patrimoine. Le pont de Rohan et la place Saint-Thomas en 30 mn : cette visite est axée sur la plus belle place et le monument emblématique de la ville : le pont habité. Gratuit sur inscription.

Lundi et vendredi, 11 h, du 2 juillet au 20 septembre, rendez-vous à l’office de tourisme de Landerneau-Daoulas, 16, place du Général-de Gaulle. Gratuit. Contact : 02 98 85 13 09, [email protected], www.tourisme-landerneau-daoulas.fr/agenda

Visite flash, du Léon à l’église Saint-Houardon

Patrimoine. De la place du Général-de Gaulle à l’église Saint-Houardon et ses œuvres de Yan' Dargent, la rive léonarde de la Cité de la Lune contient de nombreuses bâtisses emblématiques. Ses secrets vous seront dévoilés, le temps d’une visite flash de 30 minutes.

Les mercredis, du 3 juillet au 18 septembre, 11 h, office de tourisme de Landerneau Daoulas, 16, place du Général-de Gaulle. Gratuit. Contact : 02 98 85 13 09, [email protected], www.tourisme-landerneau-daoulas.fr/agenda

Lesneven

Assurance-maladie du Finistère

Jeudi, fermeture. Hôtel communautaire, 12, boulevard des Frères-Lumière. Contact : 36 46, ameli.fr

Bagad Kornog : pré-inscriptions

Orchestre pour enfants et adolescents, cours à partir de 8 ans (cornemuse, bombarde, batterie). Lundi,parc de l’Atelier, mercredià la maison des associations, salle derrière l’Atelier, rue de Dixmude, de 17 h 30 à 19 h. Gratuit. Contact : tél. 06 03 09 25 14 ou bien courriel [email protected]

Un ciné rencontre sur les addictions

Ciné-débat. La CLCL organise un ciné rencontre autour de la prévention des conduites addictives. Cinq courts-métrages seront diffusés et aborderont différents thèmes : alcool, drogues, réseaux sociaux. Ils ouvriront sur temps d’échange animé par Addictions France.

Mercredi, 20 h 15 à 22 h 30, cinéma, 18, rue Alsace-Lorraine. Gratuit. Contact : 02 98 21 11 77, [email protected], www.clcl.bzh

L’impressionnisme et la Bretagne

Conférence. 2024 est l’année de célébration des 150 ans de l’impressionnisme, Philippe Duthilleul, artiste et professeur d’histoire de l’art, propose une conférence sur l’impressionnisme et la Bretagne. À partir de 10 ans, sur inscription.

Vendredi 5 juillet, 18 h à 19 h, médiathèque municipale René-Pétillon, rue Dixmude. Gratuit. Contact : 02 98 21 12 47, [email protected], lesneven-portail.c3rb.org

Les recos de l’été

Livre, Lecture. Tu as entre 10 et 15 ans ? Rejoins-nous pour une présentation de romans, BD, mangas, séries et jeux histoire de ne pas t’ennuyer cet été ! Sur inscription.

Samedi 6 juillet, 11 h à 12 h, médiathèque René-Pétillon, rue de Dixmude. Gratuit. Contact : 02 98 21 12 47, [email protected], lesneven-portail.c3rb.org

Loperhet

Fête du port de Rostiviec

Fête communale. 12 h, fête du port avec inauguration du nom du quai et plaque de remerciements aux bénévoles. 14 h, arrivée des participants de l’opération « Au fil de l’eau ». Pot de la municipalité à 12 h 30.

Dimanche, 12 h à 16 h, port de Rostiviec. Contact : 02 98 07 07 07, [email protected], www.loperhet.bzh

Ploudaniel

Visite d’entreprise : fabrication de lessive naturelle

Découvrir l’activité de cet artisan et s’initier à la fabrication de cette efficace lessive à la cendre ! Réservations dans les accueils de tourisme de la côte des Légendes.

Les lunidis, 15 h, du 8 juillet au 26 août, 15 h à 16 h 30, 5, rue de la Liberté. Gratuit. Contact : 02 29 61 13 60, [email protected], www.cotedeslegendes.bzh

Ploudiry

Concert BEO

Musiques traditionnelles. Les Musicales de Saint-Antoine avec le groupe BEO, musique celtique vivante. Entrée libre, au chapeau.

Vendredi, 19 h à 20 h, chapelle Saint-Antoine, Pen-ar-Fers. Gratuit.

Conseil municipal

Tarifs cantine, subventions associations, coût d’un élève en école publique, autorisations spéciales d’absence, indemnité de gardiennage église, adhésion pack 3 informatique CAPLD, convention de participation frais de scolarité Ogec.

Lundi, 18 h 45, mairie, salle du conseil. Contact : 02 98 25 12 87, [email protected], www.mairie-ploudiry.fr

78actu (site web réf.) - Actu (FR)
22 juillet 2024 583 mots
La Fondation du patrimoine annonce le lauréat d'une dotation dans le Haut-Rhin : voici le projet soutenu
Benjamin Forant

Par Benjamin Forant Publié le 22 juil. 2024 à 16h05 ... Voir l'article

L'Est Républicain
Edition de Besançon
Région pontissalienne, dimanche 29 septembre 2024 238 mots, p. DOHD28

Bugny

Tracteurs d’antan : « Dix heures pour aller en Alsace »

A.L.

Ils font toujours leur petit effet. Une douzaine d’anciens tracteurs ont pris place sur le site de Bugny, à l’initiative de l’association “tracteurs d’antan”. « On aime bien se retrouver, être présents sur les comices. On était aux Terres de Jim aussi, où on a fait une démonstration de battage à l’ancienne, avec une machine à vapeur », glisse Fabrice, le vice-président.

Tous sont évidemment en état de marche. « On se fait aussi des balades, on est parti à trois dernièrement en Alsace. On a mis dix heures pour faire 150 km, en prenant les départementales. »

Le noyau dur du groupe, une trentaine d’adhérents, vient du Haut-Doubs mais certains sont du Jura, de Haute-Saône et de Suisse.

« Les engins doivent être anciens, le plus vieux aujourd’hui est un modèle américain, des années 40. Mais un tracteur des années 80, il est déjà bien ancien », poursuit Fabrice.

« Ce sont des tracteurs qui ont une histoire. Celui que j’ai amené, il appartenait à mon grand-oncle. J'en ai un qui vient du côté de ma femme, un autre qui m’a été offert pour mes 50 ans. Certains en font commerce, ce n’est pas notre truc. L’idée, c’est de les transmettre à nos descendants, qu’ils restent en famille. »

Ouest-France (site web)
societe, jeudi 12 septembre 2024 - 16:17 UTC 236 mots

Un petit train touristique ravagé par les flammes en Alsace

avec NG

Un incendie a ravagé un petit train touristique de Riquewihr (Haut-Rhin), mardi 10 septembre. Le véhicule circule tous les jours dans le village d’Alsace pour faire découvrir le patrimoine aux passagers. Le conducteur et les quelques personnes présentes lors du départ de feu n’ont pas été blessés.

Un incendie impressionnant s’est déclaré dans un petit train touristique de Riquewihr (Haut-Rhin), mardi 10 septembre 2024. Il a été ravagé par les flammes, en fin de matinée, rapporte L’Alsace. Fort heureusement, les quelques passagers présents dans le véhicule et le conducteur n’ont pas été blessés, malgré la violence du feu.

Une surchauffe au niveau du moteur

Trois lances à eau ont été nécessaires pour venir à bout de l’incendie. Selon BFM Alsace , une enquête est menée par les gendarmes. Leurs premières constatations font état d’une surchauffe de batterie au niveau du moteur électrique de la locomotive.

Le petit train de Riquewihr circule quotidiennement d’octobre à avril pour faire découvrir le patrimoine de la ville aux visiteurs. Il peut transporter jusqu’à 60 personnes pour effectuer un circuit de trente minutes, indique le site du train. La balade est commentée et retranscrite en quatorze langues différentes via des écouteurs fournis aux passagers. 

La Nouvelle République du Centre-Ouest
Vienne
vienne, vendredi 30 août 2024 1125 mots, p. 10

week-end

Brève

MUSIQUE

> Châtellerault

• Concert de musique irlandaise avec Grumpy O’Sheep pour les Escales musicales.

Sam. à 20 h 30, camping des Ormes, bord de Vienne et centre-bourg. Food-trucks. Entrée libre.

> Chauvigny

• Concert Bellevue Street (folk).

Ven. 20 h, Le Clou. Participation libre. Rés. 07.83.13.72.30.

> Gençay

• Concert hommage à Daniel Balavoine.

Ven. 21 h place du Champ-de-Foire. Repli salle des fêtes en cas de pluie. Buvette et restauration sur place. Entrée libre et gratuite.

• Concert : Bump (blues, jazz).

Sam. 21 h au Café-Cantine. Entrée libre. Repas possible dès 19 h. Rés. 09.73.69.03.78.

> La Roche-Posay

• Concert Locos Locaux (chanson festive).

Sam. à partir de 21 h, place de la République. Gratuit.

> Les Ormes

• Les Escales musicales : Grumpy O’Sheep (musique irlandaise). À 17 h, jeux géants en bois.

Sam. 20 h 30, au camping des Ormes, 8, rue de Buxière. Food-trucks. Entrée libre. Rens. 09.64.43.54.40.

> Loudun

• Concert d’Instant Karma (rock Flower power des années 70’s).

Ven. 19 h 30, au Café partagé 12, rue du Collège. Concert au chapeau. Tél. 07.64.01.56.71.

> Migné-Auxances

• Music Party. Soirée à thème et repas animé (jeux musicaux avec des lots) au profit secteur jeunes du CSC La Comberie.

Ven. 19 h, salle Van-Gogh. 10 €. Rés. : 05.49.51.48.36 ou 06.20.94.26.84 ou [email protected]

> Poitiers

• Dans le cadre d’Erasmus +, concert des jeunes musiciens slovènes, allemands et poitevins des Ateliers Misuk.

Dim. 15 h 30, auditorium Saint-Germain. Gratuit. Contact : [email protected]

> Saint-Georges-les-Baillargeaux

• Concert du Trio des légendes, sosies officiels d’Eddy Mitchel, Johnny Hallyday et Jacques Dutronc.

Ven. 19 h,au complexe des Sablières. Food-trucks. Feu d’artifice. Entrée gratuite.

> Saulgé

• Groovy Blenders en concert, quatuor pictavien au registre blues en clôture du 4 e festival Gartempe Guinguette.

Dim. partir de 17 h 30, sur l’aire de loisirs.Gratuit. Buvette et petite restauration sur place.

SPECTACLEs

> Bouresse

• Broglii, théâtre de rue la compagnie Lapin 34 , dans le cadre de la fête de Bouresse.

Sam. 21 h, parvis de l’église. Gratuit.

> Migné-Auxances

• Spectacles de l’association 40 mars : Pour qu’on s’apprivoise par la compagnie Artifis ; Une balle entre nous par Les Zigomatiks ; Les Raisins de la connerie par Les Humains gauches.

Sam. 20 h, place de l’Église. Gratuit.

> Poitiers

•  C’est idiot mais ça vous colle à la peau, spectacle sur fond de cirque contemporain, jonglerie, danse et théâtre de rue.

Ven. 18 h, centre d’animation de Beaulieu. Gratuit. Rens. 05.49.40.80.40.

> Savigny-sous-Faye

• Son et lumière. Des spectacles différents chaque semaine autour d’histoires légendaires.

Sam. 20 h 30, parc du château de la Victoresse.

NATURE ET PATRIMOINE

> Châtellerault

• Animation LPO : les gobemouches sont de passage, deux espèces de passereaux en halte migratoire.

Dim. 9 h à 11 h, rendez-vous à la base de canoë-kayak, quai Alsace-Lorraine. Contact : 06.95.16.05.72.

> Cherves

• Musée moulin de Cherves : visite guidée et projection du film Spectacle au château en 2023, conte des Amis de Cherves sur la remise en valeur du site par les propriétaires.

Dim. à 15 h, durée de la visite 1 h 30, puis projection à 16 h 30. Tarif : 5 € (à partir de 18 ans). Tél. 05.49.51.06.87.

> Chauvigny

• Cité médiévale. Visites guidées des différents édifices construits aux 11 e et 15 e siècles comme le château baronnial, la résidence des seigneurs de Chauvigny ou les châteaux de Montléon.

Dim. 17 h, office de tourisme, cité médiévale. Tarifs : 5 € ; réduit (7 à 18 ans, étudiants), 3,50 € ; –de 7 ans, gratuit. Renseignements au 05.49.46.35.45 ou [email protected]

> Coussay

Découvrez les extérieurs du château et les moments clés de ce lieu historique.

Dim. 15 h, sur réservation. Gratuit. Tél. 07.82.09.60.31 ou [email protected]

> Lathus-Saint-Rémy

• Balade du Roc d'Enfer. Randonnées libres ou guidées. Présence d’un animateur de 14 h à 18 h.

Dim. 14 h, parking du site du Roc d’Enfer. Gratuit. Inscription : 05.49.91.71.54.

> Marigny-Brizay

• Les Amis de la Pallu proposent une randonnée commentée sur le circuit des troglodytes (matin), et la visite de la carrière souterraine (après-midi).

Dim. départ à 8 h du Méocq gîte rural ; pique-nique sorti du sac le midi ; visite l’après-midi diaporama, présentation des céramiques trouvées lors des fouilles (9 e au 14 e siècle). Inscription : 06.71.74.60.96. Tarif : 8 €.

> Migné-Auxances

• Balade dans les jardins de la rue atypique de Giroir et le long de l’Auxance, avec une exposition d’artistes, rythmée par une déambulation musicale.

Sam. 10 h à 18 h 30, départ du numéro 1 de la rue de Giroir. Entrée gratuite. Annulation en cas de mauvais temps.

> Poitiers

• Mise en lumière de Notre-Dame-la-Grande : spectacle Révélation sur sa façade.

Tous les jours jusqu’au 22 septembre. Rendez-vous à 21 h 30, 21 h 45 et 22 h, sur le parvis de l’église Notre-Dame-la-Grande.

LOTOs

> Béthines

• De l’ACCA.

Dim. 14 h, loto de plein air à l’aire de loisirs. Rés. 06.48.18.78.43.

> Les Ormes

• De l’association Coup de main.

Sam. 20 h, salle des fêtes. Rés. 07.80.41.54.87.

> Lésigny

• Du groupement d’animation.

Sam. 20 h 30, salle du Pré-du-Four.

> Mairé

• Du comité des fêtes.

Dim. 14 h, salle polyvalente.

> Naintré

• De l’association Maéline.

Dim. 14 h, salle des fêtes. Rés. 07.80.41.54.87.

> Saint-Martin-la-Pallu

• De l’ACCA de Vendeuvre.

Sam. 20h30 et dim. 14 h 30, complexe des Mirandes. Rés. 06.52.12.14.99.

VENEZ DANSER

> Availles-Limouzine

Thé dansant de l’association Dansons au rythme de la Gartempe, avec l’orchestre Alexis Musette et Bruno Villautreix.

Dim. 14 h 30, salle des fêtes La Ribière. Entrée : 11 €. Rés. 06.30.64.82.46.

> Lencloître

• Thé dansant du club des Glycines, avec l’orchestre d’Aurélie et Jérôme Arnaud.

Dim. 14 h à 19 h, salle multimédia. Entrée : 10 €.

> Pamproux (79)

• Du club des retraités de la section UNRPA, avec l’orchestre Guy Roberto

Dim. 14 h 30, à l’espace culturel. Entrée : 9 €.

BELOTEs

> Ceaux-en-Couhé

• Du club de l’âge d’or.

Ven. 13 h 30, salle des fêtes. Participation : 8 €.

> Thollet

• Du club de l'amitié.

Sam. 13 h 30, salle des fêtes. Participation : 9 €. Rés. 07.67.21.30.73.

> Vasles (79) - Vouillé

•. Le club des aînés de Vasles convie ses amis de l’ancien canton de Vouillé.

Ven. 13 h 30, salle de La Villageoise-de-Vasles.

Ouest-France
Lorient
Lorient, vendredi 3 mai 2024 543 mots, p. OF Lorient_10

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Concerts et spectacles

Concert orgue par Teddy Garbet

Blues. Interprétation des œuvres suivantes : Georg Philipp Telemann, Vater unser im himmelreich. Johann Sebastian Bach, Fantaisie en La mineur. Georg Friedrich Haendel, Eternal source of light divine. Alexandre Guilmant, Ave Maria. John Stanley Voluntary N.1 Op 5 Adagio, Andante, etc.

Dimanche 5 mai, de 17 h à 18 h, église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, place de l’Yser. Gratuit. Inscription avant le 5 mai. Contact : tél. 09 86 39 68 44, [email protected], paroissesaintchristophelorient.com

Culture et idées

Abri de défense passive

Cet abri bétonné et enterré sous la place Alsace-Lorraine a été construit pendant la Seconde Guerre mondiale afin de protéger la population civile des bombardements alliés. D’une capacité de 400 places, il témoigne des heures sombres que Lorient a traversé de 1940 à 1945.

Samedi 4 mai, de 14 h à 17 h, rendez-vous devant l’entrée de l’abri, place Alsace-Lorraine. Tarif : 4 €. Contact : 02 97 02 23 29, [email protected], patrimoine.lorient.bzh

Convivialité et partage

Fest-noz avec Loened Fall, Pichard-Vincendeau, Jaffré-Lucas, Hiviz & Co.

Armor Argoat relance son fest-noz annuel.

Samedi 4 mai, de 20 h 30 à 1 h, centre Amzer Nevez, Plœmeur. Payant. Contact : 06 72 48 33 01, [email protected], www.armor-argoat.bzh

Présence des Blouses Roses dans la galerie du K2 pour recevoir des dons

Opération solidarité. Pour lui permettre de financer ses actions auprès des enfants hospitalisés, l’association les Blouses Roses de Lorient proposera à la vente des brioches, des chouquettes et des bouquets solidaires, offerts par Carrefour.

Samedi 4 mai, de 10 h à 17 h, galerie commerciale K2. Gratuit. Contact : 07 71 94 79 39, [email protected]

Loisirs et sports

Marché de Keryado

Chaque vendredi matin, marché de plein air, alimentaire et vestimentaire.

Vendredi 3 mai, place de la Liberté, Keryado. Contact : 02 97 02 22 00, www.lorient.bzh/marche

Vente de matériel photo et cinéma

Vente de matériel photo et cinéma, à la communauté.

Vendredi 3, samedi 4 mai, de 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h, La Communauté Emmaus, Les 3 Pierres à Rédené. Contact : 02 98 96 18 13, [email protected], www.emmaus-redene.com

Le Tour de Bretagne MCC

Le Tour de Bretagne MCC est un projet associatif, sportif et culturel. Parcours d’une distance de 1 200 km au profit de l’association Mécénat chirurgie cardiaque. Tous les dons sont importants. Départ à 6 h.

Du samedi 4 au jeudi 9 mai, GHBS. Gratuit. Contact : 06 29 80 01 56, 06 29 80 01 56.

Vie quotidienne

Espoir-amitié, association d’aide aux malades de l’alcool

Réunion mensuelle sur le thème : comment être accompagnés après une rechute ?

Vendredi 3 mai, de 18 h à 20 h, salle Soleil-Levant, centre social de Kervénanec. Contact : 06 87 67 93 59, [email protected]

Collecte des déchets : rattrapage du mercredi 8 mai férié

Le mercredi 8 mai étant férié, la collecte des poubelles à domicile dans les communes de Lorient Agglo est avancée au samedi 4 mai. Les habitants concernés sont invités à sortir leur poubelle la veille au soir, vendredi 3 mai. Toutes les déchèteries seront fermées le 8 mai.

Samedi 4 mai.

La Dépêche du Midi
Aude
Locale, mardi 12 mars 2024 447 mots, p. 26
Aussi paru dans
11 mars 2024 - L'Indépendant (site web)

Animation

Les trois évènements qui vont rythmer le territoire au printemps

24-25 mars: 10 tour-opérateurs à Limoux

Les 24 et 25 mars prochains, juste après la fin de Carnaval, Limoux accueillera pas moins de 10 tour-opérateurs dans sa commune. En amont de « Rendez-vous en France », le plus grand salon touristique professionnel de France organisé cette année à Toulouse, ces professionnels du tourisme vont donc venir découvrir la Maison Guinot et l'abbaye de Saint-Hilaire, grâce à un partenariat avec Aude Tourisme.

Les frais de transport sont pris en charge par le Comité régional du tourisme (100 %), et ceux liés aux loisirs sont divisés à parts égales entre Aude Tourisme et l'office de tourisme intercommunal du Limouxin.

Coût de l'opération pour l'intercommunalité : moins de 2 000 € TTC.

18 au 20avril: le congrès des crémants

Du 18 au 20 avril, l'AOC Limoux accueillera le congrès national des crémants de France et du Luxembourg. À cette occasion, 300 visiteurs sont attendus sur le territoire : une subvention de 7 500 € a donc été accordée à l'AOC Limoux sur un budget prévisionnel de 152 000 €, pour l'organisation de cet évènement, qui permet de faire rayonner le Limouxin partout en France. Le concours national des crémants, organisé à ce moment-là, compte plus de 600 échantillons des régions d'Alsace, de Bordeaux, de Bourgogne, de Die, du Jura, de la Loire, de la Savoie ou encore du Luxembourg.

25mai: les 12erandos du patrimoine

La 12e édition des randos du patrimoine aura lieu le samedi 25 mai à Seignalens, qui accueille l'évènement, mais également à Escueillens-et-Saint-Just-de-Bélengard, Lignairolles, Montgradail et Monthaut.

Les participations financières ont été votées comme suit par les élus de l'intercommunalité : 20 € par personne et 8 € pour les moins de 12 ans pour le repas, 5 € par personne et gratuit pour les moins de 12 ans pour les randonnées.

Le coût de l'opération est estimé à 12 900 €, autofinancé à hauteur de 8 900 €.

Marie Dédéban

À l'occasion du conseil communautaire du mercredi 6mars, les élus en ont dévoilé un peu plus sur la programmation touristique et événementielle des mois à venir. De quoi mettre en valeur et faire connaître le territoire du Limouxin.

- 70 000 € de contribution à l'abattoir de Quillan et 20 000 € de contribution au syndicat mixte de l'abattoir (investissement).

- 2,17 % de taux moyen pour l'exercice de la dette.

- 26 000 € de contribution annuelle à la voie verte canal du Midi-Montségur.

- 40 000 € de prime à l'installation de médecins généralistes.

- 60 000 € de participation à la construction d'une résidence accueil à Limoux.

Les 5 chiffres à retenir du débat

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
3 août 2024 2418 mots
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11 mars 2024 - L'Indépendant (site web)
Centre-Alsace. Les animations estivales de la semaine du 5 au 11 août

Les animations estivales 2024 en Centre-Alsace Au sommaire du dossier 1 Les animations estivales de la semaine du 5 au 11 août ... Voir l'article

Le Journal des entreprises - Le Brief (Édition Grand Est), no. 20240521
mardi 21 mai 2024 52 mots, p. 4

Les entreprises du patrimoine vivant se constituent en association

EN BREF Les 150 entreprises labellisées Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) recensées dans le Grand Est s'apprêtent à se réunir en association. L'assemblée constitutive de cette future structure aura lieu le 6 juin à Schiltigheim (Bas-Rhin) dans les locaux de la CCI Alsace-Eurométropole.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
20 juillet 2024 263 mots
Bischwiller. Plongée dans la cité des fifres à travers les âges

Bischwiller Plongée dans la cité des fifres à travers les âges Jusqu'au mois d'octobre la Ville de Bischwiller propose de nombreuses visites guidées pour découvrir l’histoire et le... Voir l'article

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26 juin 2024 581 mots
Turckheim. De toute matière, marché des métiers d’art de la Fremaa

Turckheim De toute matière, marché des métiers d’art de la Fremaa Le marché estival dédié à la création, au patrimoine et à la tradition est de retour à Turckheim. Organisé... Voir l'article

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14 septembre 2024 1549 mots
Plaine de l’Ill et Hardt. Le patrimoine se dévoile le week-end des 21 et 22 septembre

Plaine de l’Ill et Hardt Le patrimoine se dévoile le week-end des 21 et 22 septembre Une foule de propositions gratuites sont au programme des Journées du patrimoine, le... Voir l'article

La Correspondance de la Presse
Les médias et leurs dirigeants, lundi 1 juillet 2024 5140 mots

Les médias et leurs dirigeants

Plusieurs personnalités du monde des médias et de la communication en ballottage au 1er tour des élections législatives

Plusieurs personnalités du monde des médias et de la communication en ballottage au 1er tour des élections législatives

Plusieurs personnalités du monde des médias et de la communication en ballottage au 1er tour des élections législatives

Plusieurs personnalités du monde des médias et de la communication étaient en ballottage hier soir au 1er tour des élections législatives :

- AIN 4ème circ. - Mme Charline LIOTIER [UG-Ecolo], née en février 1981, responsable des services numériques à l'usagers à la Métropole de Lyon, adjointe au maire de Bourg en Bresse, déléguée au Patrimoine et à l'énergie, ancienne chef de projet déploiement chez Ubitransport, ancienne manager, responsable du pôle information-communication digitale chez Aintourisme (agence de développpement touristique de l'Ain).

- ARDENNES 3ème circ. - M. Jean-Luc WARSMANN [DVC] (Sortant), né en octobre 1965, proclamé député en octobre 1995 à la suite du décès de Claude VISSAC, réélu en 2012, 2017 et 2022, conseiller régional (DVD) du Grand Est, ancien président de la commission des lois de l'Assemblée nationale, ancien maire de Douzy, ancien conseiller général (LR).

- CALVADOS 3ème circ. - M. Jérémie PATRIER-LEITUS [ENS-Hor] (Sortant), né en mars 1989, élu depuis 2022, professeur de management des organisations culturelles et de mécénat à Sciences Po Paris, fondateur de la Bourse Cathy Leitus pour la recherche contre les tumeurs cérébrales, délégué du comité Horizons Lisieux Normandie, ancien directeur de la communication, du développement et de la programmation culturelle de l'Etablissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, ancien porte-parole adjoint de "La Droite avec Macron", ancien membre du bureau national des "Jeunes avec Juppé", ancien directeur des événements et du développement, représentant en France, conseiller spécial de la présidente, au French Institute Alliance Française (FIAF) de New York.

- CALVADOS 6ème circ. - Mme Elisabeth BORNE [ENS-Ren] (Sortant), née en avril 1961, ancienne élève de l'Ecole polytechnique (1981), ingénieure générale des ponts, des eaux et des forêts, élue depuis 2022, membre du bureau exécutif de Territoires de Progrès, ancienne présidente-directrice générale de la Régie autonome des transports parisiens (RATP), ancienne préfète de la région Poitou-Charentes, préfète de la Vienne, ancienne directrice de l'urbanisme de la Ville de Paris, ancienne directrice des concessions d'Eiffage, ancienne directrice de la stratégie de la SNCF, ancienne directrice du cabinet de Mme Ségolène ROYAL au ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, ancienne collaboratrice de M. Lionel JOSPIN à Matignon, ancienne ministre de la Transition écologique et solidaire, ancienne ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, ancienne Premier ministre.

- CHARENTE-MARITIME 4ème circ. - M. Raphaël GERARD [ENS-Ren] (Sortant), né en octobre 1968, élu depuis 2017, ancien responsable du Patrimoine et de l'action culturelle d'Hennessy & Co, ancien membre de la direction du patrimoine de Louis Vuitton, ancien directeur du Musée de Montmartre à Paris ainsi que du Musée de Brunoy.

- CHARENTE-MARITIME 5ème circ. - M. Christophe PLASSARD [HOR-Hor/Ens] (Sortant), né en novembre 1967, élu depuis 2022, président du groupe d'études parlementaire Economie fluviale et maritime et filière halieutique, conseiller municipal de Royan, ancien dirigeant de Baillard Metel & Compagnie (communication par l'objet), ancien vice-président du Ceser Nouvelle-Aquitainecréateur et ancien dirigeant de BDM Communication.

- CHER 1ère circ. - M. Ugo IANNUZZI [RN], né en octobre 1998, responsable de la communication du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale.

- CORREZE 1ère circ. - M. François HOLLANDE [NFP-PS], né en août 1954, ENA, conseiller référendaire honoraire à la Cour des comptes, président de la Fondation la France s'engage, président d'honneur de l'association @StopCorruption, fondateur et gérant de la SARL RDPA (Réflexions, Débats, Perspectives et Analyses), ancien Premier secrétaire du PS, ancien député (1ère circ : Tulle) (1988/1993 et 1997/2012) et ancien président du conseil général, ancien député au Parlement européen, ancien conseiller régional du Limousin, ancien maire de Tulle, ancien président de la République.

- COTE-D'OR 5ème circ. - M. Didier PARIS [ENS-Ren] (Sortant), né en février 1954, magistrat honoraire, élu depuis 2017, président de la délégation française à l'Assemblée parlementaire de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), juge titulaire à la Cour de justice de la République, co-président de l'Association nationale des élus de la vigne et du vin, ancien conseiller régional (LaREM) de Bourgogne-Franche-Comté, ancien directeur des affaires publiques et directeur de la communication, membre du comité exécutif de la SAUR, ancien directeur général des services de la région, ancien collaborateur de MM. François PATRIAT et Laurent FABIUS.

- COTES-D'ARMOR 3ème circ. - M. Corentin LE FUR [LR], chargé de mission sur les questions budgétaires et financières au groupe LR de l'Assemblée nationale, conseiller municipal de Quintin, fils de M. Marc LE FUR, administrateur civil honoraire, député (LR) des Côtes-d'Armor (3ème circonscription), qui ne se représente pas, conseiller régional (LR) de Bretagne.

- COTES-D'ARMOR 5ème circ. - M. Eric BOTHOREL [ENS-Ren] (Sortant), né en octobre 1966, proclamé député (NI) en mai 2017 en remplacement de Corinne ERHEL, décédée, réélu en 2017 et en 2022, ancien conseiller général (PS).

- DOUBS 1ère circ. - Mme Séverine VEZIES [UG-LFI], née en septembre 1973, professeure en droit et gestion à à l'Université de Franche-Comté, directrice de publication et co-rédactrice en chef du Journal de l'insoumission, membre de la coordination nationale de La France insoumise.

- DROME 3ème circ. - M. Lander MARCHIONNI [ENS-Ren], né en avril 1997, responsable de la communication et des relations publiques du groupe RDPI au Sénat, ancien Senior Account Executive de l'Agence Hopscotch.

- DROME 3ème circ. - Mme Marie POCHON [UG-Ecolo] (Sortant), née en mai 1990, élue depuis 2022, co-présidente du groupe d'études parlementaire Impact des changements climatiques, membre du collège parlementaire de l'Association des petites villes de France, ancienne collaboratrice parlementaire de Mme Marie TOUSSAINT, députée (Verts/ALE) au Parlement européen, ancienne secrétaire générale de l'association Notre affaire à tous, ancienne porte-parole de la Fédération des Jeunes Verts Européens.

- EURE 1ère circ. - M. Julien CANIN [ENS-Ren], né en mars 1989, adjoint au maire de Pacy-sur-Eure, chargé de la communication, ancien collaborateur du ministère des Armées et du conseil départemental de l'Eure.

- EURE 5ème circ. - M. Frédéric DUCHE [ENS-Hor], né en mai 1968, maire (LR) des Andelys, vice-président (LR) du conseil départemental, chargé de l'aménagement du territoire, du numérique, de la mise en oeuvre du plan de relance et du soutien aux collectivités locales.

- EURE-ET-LOIR 4ème circ. - M. Philippe VIGIER [ENS-Mod] (Sortant), né en février 1958, médecin biologiste, élu depuis 2007, conseiller régional (UDI) du Centre-Val de Loire, conseiller communautaire de la communauté de communes du Grand Chateaudun, vice-président du Mouvement Démocrate (MoDem), ancien président du groupe de l'Union des démocrates et indépendants (UDI) à l'Assemblée nationale, ancien maire de Cloyes-les-Trois-Rivières et ancien maire de Cloyes-sur-le-Loir, ancien secrétaire général et ancien porte-parole du Nouveau Centre.

- FINISTERE 5ème circ. - Mme Graziella MELCHIOR [ENS-Ren] (Sortant), née en avril 1960, enseignante en communication et management d'entreprise à l'IUT de Brest, élue depuis 2017.

- FINISTERE 8ème circ. - M. Erwan BALANANT [ENS-Mod] (Sortant), né en février 1971, photographe et réalisateur indépendant, élu depuis 2017, porte-parole du groupe Démocrate (MoDem et indépendants) (Dem), vice-président de la commission des lois, secrétaire général adjoint du Mouvement Démocate (MoDem), ancien conseiller municipal de Quimperlé et ancien conseiller communautaire à l'agglomération.

- HAUTE-GARONNE 5ème circ. - M. Jean-François PORTARRIEU [ENS-Hor] (Sortant), né en octobre 1965, journaliste, élu depuis 2017, ancien président du groupe d'études parlementaire Presse, ancien rédacteur en chef de l'hebdomadaire "Ô Toulouse -La Gazette" (Groupe Dépêche du Midi).

- HAUTE-GARONNE 10ème circ. - M. Jacques OBERTI [UG-PS], né en novembre 1960, ingénieur, maire de Ayguesvives, président de la communauté d'agglomération du Sicoval, vice-président d'Intercommunalités de France, chargé du numérique.

- GERS 1ère circ. - M. Jean-René CAZENEUVE [ENS-Ren] (Sortant), né en juin 1958, élu depuis 2017, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, membre du collège parlementaire de l'Association des petites villes de France, ancien président de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation de l'Assemblée nationale, ancien directeur général adjoint commercial, membre du comité exécutif, de Bouygues Telecom, ancien directeur de la filiale française d'Apple.

- GIRONDE 5ème circ. - Mme Pascale GOT [UG], née en avril 1961, vice-présidente (PS) du conseil départemental, chargée de la Protection de l'environnement, espaces naturels sensibles, gestion des risques, co-présidente du Comité national de suivi de la stratégie nationale relative à l'érosion littorale, présidente du comité de la filière forêt et bois de l'Institut national de l'information géographique et forestière, ancienne députée (5ème circ) (2007/2017), ancienne journaliste aux Antilles pour Radio Caraïbes International.

- GIRONDE 7ème circ. - M. Sébastien SAINT-PASTEUR [UG-PS], né en décembre 1980, chargé de mission au conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, vice-président (UGE) du conseil départemental, chargée de l' Accès au droit, santé, numérique, services publics de proximité et technologie civique.

- GIRONDE 9ème circ. - Mme Sophie METTE [ENS-Mod] (Sortant), née en septembre 1959, élue depuis 2017, membre du conseil exécutif du Mouvement Démocrate (MoDem), ancienne conseillère régionale d'Aquitaine.

- HERAULT 3ème circ. - Mme Laurence CRISTOL [ENS-Ren] (Sortant), née en novembre 1967, médecin spécialiste en onco-gériatrie, élue depuis 2022, présidente du groupe d'études parlementaire Santé environnementale, prévention et numérique, ancienne maire (ex-LR) de Saint-Clément-de-Rivière, ancienne conseillère départementale (DVD).

- HERAULT 6ème circ. - Mme Emmanuelle MENARD [DVD] (Sortant), née en août 1968, élue depuis 2017, ancienne ancienne directrice de la publication du site internet Boulevard Voltaire, ancienne juriste à la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme, ancienne gérante des Editions Mordicus, épouse de M. Robert MENARD, maire (DVD) de Béziers.

- ILLE ET VILAINE 2ème circ. - Mme Laurence MAILLART-MEHAIGNERIE [ENS-Ren] (Sortant), née en avril 1967, élue depuis 2017, ancienne présidente de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire de l'Assemblée nationale, présidente du Conseil national de l'alimentation, présidente de la fédération départementale de l'Ille-et-Vilaine du parti Renaissance, fondatrice et ancienne directrice de l'agence éditoriale "Médiaverbe", nièce de M. Pierre MEHAIGNERIE, ancien maire (UDI) de Vitré, ancien député et président du conseil général d'Ille-et-Vilaine, ancien Garde des Sceaux.

- INDRE 2ème circ. - M. Nicolas FORISSIER [LR] (Sortant), né en février 1961, consultant (NFConsulting), élu depuis 2017 après l'avoir été de 1993 à 2004 puis de 2007 à 2012, conseiller régional du Centre-Val de Loire, et président du groupe de l'Union de la droite, du centre et des indépendants au conseil régional, président de la fédération LR de l'Indre, co-fondateur du think tank "Les Hussards", ancien maire de La Châtre, ancien gérant de l'hebdomadaire "L'Echo du Berry", ancien gérant de l'imprimerie George Sand, ancien député, ancien secrétaire d'Etat à l'Agriculture, à l'Alimentation, à la Pêche et aux Affaires rurales.

- INDRE 2ème circ. - M. Marc SIFFERT [UXD-LR/RN], né en novembre 1993, secrétaire général adjoint de la Commission supérieure du numérique et des postes (CSNP), conseiller municipal délégué au tourisme et à l'attractivité du Plessis-Robinson, ancien responsable des relations exterieures Ile-de-France de Bouygues Telecom, ancien assistant parlementaire.

- INDRE-ET-LOIRE 5ème circ. - Mme Sabine THILLAYE [ENS] (Sortant), née en mai 1959, franco-allemande, élue depuis 2017, ancienne présidente de la commission des affaires européennes, co-fondatrice et ancienne cogérante de l'agence conseils en communication et signalisation OTC à Saint-Cyr-sur-Loire, ancienne co-présidente de l'Assemblée parlementaire franco-allemande.

- ISERE 9ème circ. - Mme Elodie JACQUIER-LAFORGE [ENS-Mod] (Sortant), née en avril 1978, élue depuis 2017, conseillère municipale de Bilieu, porte-parole du Mouvement Démocrate (MoDem), ancienne vice-présidente de l'Assemblée nationale, ancienne présidente de la délégation du bureau de l'Assemblée nationale chargée de la transparence et des représentants d'intérêts, ancienne déléguée générale de la Fédération française des entreprises de crèches, ancienne collaboratrice parlementaire de Mme Jacqueline GOURAULT, alors sénatrice (MoDem) du Loir-et-Cher.

- JURA 1ère circ. - M. Anthony BRONDEL [UG-LFI], né en septembre 1989, directeur du cabinet de M. René PILATO, député (LFI) de la Charente, ancien professeur de langue et culture française au Mexique, ancien animateur du mouvement des jeunes socialistes d'Eure-et-Loir, ancien membre de la direction de l'Unef.

- JURA 2ème circ. - Mme Evelyne TERNANT [UG-PCF], née en mars 1950, ancienne enseignante en sciences économiques à l'Université de Franche-Comté et en classe préparatoire aux grandes écoles au lycée Pergaud de Besançon, membre du comité de rédaction de la revue Economie et Politique, membre de la direction nationale du PCF.

- LANDES 3ème circ. - M. Boris VALLAUD [UG-PS] (Sortant), né en juillet 1975, ENA (promotion "Léopold Sédar Senghor"), administrateur de l'Etat, élu depuis 2017, président et ancien porte-parole du groupe socialistes et apparentés (PS), conseiller départemental, porte-parole du Parti socialiste (PS), chargé de l'Europe, ancien directeur général des services départementaux de la Saône-et-Loire, ancien secrétaire général adjoint de la présidence de la République et ancien conseiller à la présidence aux côtés de M. François HOLLANDE, ancien directeur du cabinet de M. Arnaud MONTEBOURG au ministère de l'Economie, du Redressement productif et du Numérique.

- LOIRE 1ère circ. - M. Quentin BATAILLON [ENS-Ren] (Sortant), né en septembre 1993, élu depuis 2022, whip du groupe Renaissance pour la commission des affaires culturelles à l'Assemblée nationale, délégué fonctionnel aux assemblées départementales de Renaissance, président de la fédération départementale de la Loire de Renaissance, ancien secrétaire général du groupe Agir Ensemble (AE) à l'Assemblée nationale, ancien directeur général d'Agir, la droite constructive, ancien collaborateur de M. Franck RIESTER au ministère de la Culture.

- LOIRE 4ème circ. - Mme Sylvie BONNET [LR] (Sortant), née en décembre 1969, proclamée députée en décembre 2023 en remplacement de M. Dino CINIERI, démissionnaire), conseillère départementale (LR).

- HAUTE-LOIRE 1ère circ. - M. Laurent WAUQUIEZ [LR], né en avril 1975, ENA, maître des requêtes au Conseil d'Etat, président (LR) du Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, vice-président de Régions de France, conseiller municipal et ancien maire du Puy-en-Velay, vice-président de la Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay, délégué au développement économique et au numérique, suppléant de Mme Isabelle VALENTIN, députée (LR) de la Haute-Loire, président de la fédération LR de la Haute-Loire, ancien député (2004/2007 et 2012/2017), ancien secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, porte-parole du gouvernement (2ème gouvernement de M. François FiILLON), ancien secrétaire d'Etat chargé de l'Emploi, ancien ministre chargé des Affaires européennes, ancien ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

- LOIRET 6ème circ. - M. Richard RAMOS [ENS-Ren] (Sortant), né en mars 1968, élu depuis 2017, président du groupe d'études à vocation internationale (Gevi) France-Palestine, co-président du groupe détudes parlementaire Gastronomie, métiers de bouche et arts de la table, chroniqueur gastronomique à la télévision sur France 3 Région Centre-Val de Loire,secrétaire général adjoint du MoDem.

- LOZERE 1ère circ. - M. Pierre MOREL-A-L'HUISSIER [DVC-UDI] (Sortant), né en décembre 1958, avocat spécialisé en droit des collectivités publiques, élu depuis 2002, secrétaire de l'Assemblée nationale, ancien maire de Fournels, ancien conseiller général.

- MANCHE 1ère circ. - M. Philippe GOSSELIN [DVD] (Sortant), né en octobre 1966, maître de conférences de droit public à l'Institut d'études politiques de Paris, élu depuis 2007, vice-président de la commission des lois, juge titulaire à la Cour de justice de la République, membre de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), conseiller départemental (DVD), président de la fédération LR de la Manche, ancien maire de Remilly-sur-Lozon.

- MANCHE 3ème circ. - M. Stéphane TRAVERT [ENS-Ren] (Sortant), né en octobre 1969, élu depuis 2012, président de la commission des affaires économiques, président de l'Observatoire national de la présence postale, ancien conseiller régional de Normandie, ancien délégué national du mouvement "En Marche !", ancien premier secrétaire de la fédération PS de la Manche, ancien ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation.

- MARNE 5ème circ. - M. Charles de COURSON [DVD] (Sortant), né en avril 1952, ENA (promotion "Michel de l'Hospital"), conseiller référendaire honoraire à la Cour des comptes, élu depuis 1993, conseiller départemental (Les Centristes), trésorier national des Centristes, ancien maire de Vanault-les-Dames, ancien conseiller régional de Champagne-Ardenne.

- MAYENNE 3ème circ. - M. Yannick FAVENNEC [HOR-Hor] (Sortant), né en août 1958, cadre supérieur, élu depuis 2002, réélu au premier tour en 2022, ancien membre du Club parlementaire sur l'avenir de l'audiovisuel et des médias (CPAA), ancien conseiller régional des Pays-de-la-Loire, ancien vice-président de l'Union des Démocrates et Indépendants (UDI), ancien directeur des relations extérieures de Bull France, ancien vice-président de l'Association pour les relations avec les pouvoirs publics, ancien collaborateur de Mme Christine CHAUVET au secrétariat d'Etat au Commerce extérieur et de M. François LEOTARD au ministère de la Culture et de la Communication.

- MEURTHE-ET-MOSELLE 2ème circ. - M. Emmanuel LACRESSE [ENS-Ren] (Sortant), né en juillet 1971, ENA (promotion "Valmy"), administrateur de l'Etat, élu depuis 2022, vice-président du groupe Renaissance, président de la fédération départementale de la Meurthe-et Moselle de Renaissance, ancien chef de la mission Parlement européen de la direction générale du Trésor, au ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance, ancien sous-directeur des assurances de la direction générale du Trésor, ancien directeur adjoint des cabinets de MM. Arnaud MONTEBOURG au ministère de l'Economie, du Redressement productif et du Numérique et Emmanuel MACRON au ministère de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique.

- MORBIHAN 1ère circ. - Mme Anne LE HENANFF [ENS-Hor] (Sortant), née en juillet 1969, consultante indépendante dans le numérique, élue depuis 2022, conseillère municipale de Vannes, conseillère communautaire à Golfe du Morbihan Vannes Agglomération, ancienne conseillère régionale (DVD) de Bretagne.

- MOSELLE 4ème circ. - M. Fabien DI FILIPPO [LR] (Sortant), né en août 1986, élu depuis 2017, conseiller municipal de Sarrebourg, vice-président des Républicains, président de la fédération LR de la Moselle, ancien analyste chez Rexel.

- MOSELLE 8ème circ. - M. Laurent JACOBELLI [RN] (Sortant), né en octobre 1969, élu depuis 2022, conseiller régional (RN) du Grand Est, directeur de la communication du Rassemblement national (RN), membre du bureau national, ancien président de Sunny Prod, ancien secrétaire général adjoint de Debout la France, ancien directeur général adjoint chargé de la programmation et de la production de TV5 devenue TV5Monde.

- NORD 10ème circ. - M. Gérald DARMANIN [ENS-Ren] (Sortant), né en octobre 1982, élu depuis 2022 après l'avoir été de 2012 à 2016, ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, conseiller municipal (Renaissance) et ancien maire de Tourcoing, conseiller métropolitain de la Métropole européenne de Lille, secrétaire général délégué de Renaissance, chargé de la formation, président de la fédération départementale du Nord de Renaissance, ancien conseiller départemental (DVD) du Nord, ancien conseiller régional des Hauts-de-France, ancien ministre de l'Action et des Comptes.

- NORD 21ème circ. - Mme Valérie LETARD [UDI-UDI/Ens] (Sortant), née en octobre 1962, conseillère départementale (UCD), secrétaire nationale de l'Association des communautés de France (AdCF), présidente du conseil national de l'Union des Démocrates et Indépendants (UDI), porte-parole, présidente de la fédération UDI du Nord, membre de la délégation française au Comité des régions de l'Union européenne, ancienne conseillère régionale des Hauts-de-France, ancienne sénatrice (UC) du Nord de 2010 à 2023 après l'avoir été de 2001 à 2007, ancienne vice-présidente du Sénat, ancienne secrétaire d'Etat chargée de la Solidarité, ancienne secrétaire d'Etat chargée des Technologies vertes et des Négociations sur le climat, ancienne secrétaire d'Etat auprès du ministre.

- OISE 1ère circ. - M. Victor HABERT-DASSAULT [LR] (Sortant), né en juillet 1972, avocat, élu depuis juin 2021, vice-président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), vice-président des Républicains (LR).

- OISE 4ème circ. - M. Eric WOERTH [ENS-Ren] (Sortant), né en janvier 1956, élu depuis 2010 après l'avoir été de 2002 à 2004, puis de 2005 à 2007, questeur de l'Assemblée nationale, ancien président de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire de l'Assemblée nationale, ancien maire de Chantilly, fondateur du Club de la Boussole, ancien conseiller régional de Picardie, ancienvsecrétaire général des Républicains, chargé du projet, ancien président de la fédération LR de l'Oise, ancien secrétaire d'Etat à la Réforme de l'Etat, ancien ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, ancien ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique.

- ORNE 1ère circ. - Mme Patricia CHAPELOTTE [ENS-Ren], née en septembre 1962, directrice générale de Hopscotch Décideurs, présidente de Génération Femmes d'Influence, administratrice du mouvement ETHIC (Entreprises de taille humaine indépendantes et de croissance), ancienne directrice générale de l'agence Leaders & Opinions, cofondatrice et ancienne présidente d'Albertine & Média devenue Albera Conseil, ancienne collaboratrice de MM. Jean-Claude GAUDIN au ministère de l'Aménagement du territoire, de la Ville et de l'Intégration et Dominique PERBEN, Place Vendôme.

- ORNE 2ème circ. - M. Gérard VIENNE [RN], né en février 1953, ancien fonctionnaire, chargé de communication départemental du RN.

- PAS-DE-CALAIS 2ème circ. - Mme Agnès PANNIER-RUNACHER [ENS-Ren], née en juin 1974, inspectrice des finances, ministre déléguée auprès du ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, ancienne ministre de la Transition énergétique, Ancienne ministre déléguée chargée de l'Industrie, ancienne secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances, ancienn directrice générale déléguée de la Compagnie des Alpes.

- PAS DE CALAIS 9ème circ. - M. Hadrien COISNE [ENS-Mod], né en avril 1995, conseiller élus locaux, collectivités et politiques territoriales au cabinet de Mme Sarah EL HAIRY, ministre déléguée chargée de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles, ancien collaborateur de Mme Aurore BERGE au ministère des Solidarités et des Familles, de MM. Damien ABAD et Jean-Christophe COMBE au ministère des Solidarités, de l'Autonome et des Personnes handicapées et de Mme Brigitte KLINKERT au ministère délégué à l'Insertion.

- PAS DE CALAIS 9ème circ. - Mme Caroline PARMENTIER [RN] (Sortant), née en décembre 1965, journaliste, élue depuis 2022, ancienne conseillère régionale (RN) d'Ile-de-France, ancienne rédactrice en chef du quotidien d'extrême droite "Présent", ancienne conseillère presse de Mme Marine LE PEN à l'élection présidentielle de 2022.

- PUY-DE-DOME 4ème circ. - Mme Delphine LINGEMANN [ENS-Mod] (Sortant), née en novembre 1972, élue depuis 2022, enseignante associée à Polytech Clermont, Sigma Clermont et à l'Université Clermont Auvergne, fondatrice et ancienne directrice de Become, agence de conseil en communication basée à Clermont-Ferrand, ancienne adjointe au maire à Royat, déléguée à l'environnement, attractivité de Royat, commerces.

- PYRENEES-ATLANTIQUES 4ème circ. - M. Inaki ECHANIZ [UG-PS] (Sortant), né en septembre 1993, cadre de la fonction publique, élu depuis 2022, conseiller municipal d'Oloron Sainte-Marie, secrétaire national thématique "Logement et qualité de l'habitat" du Parti socialiste (PS).

- PYRENEES-ATLANTIQUES 4ème circ. - M. Jean LASSALLE [DVD], né en mai 1955, technicien agricole spécialisé dans l'hydraulique et l'aménagement du territoire, fondateur d'un cabinet d'ingénieurs conseils, élu depuis 2002, membre du Club parlementaire sur l'avenir de l'audiovisuel et des médias (CPAA), président de l'Association départementale des élus de montagne des Pyrénées-Atlantiques, président de l'Association des populations des montagnes du monde, président de l'institution patrimoniale du Haut-Béarn, fondateur du Mouvement Résistons !, ancien député (LT) (4ème circ) (2002/2020), ancien maire (MoDem) de Lourdios-Ichère, ancien conseiller général, ancien conseiller régional d'Aquitaine, ancien vice-président du Mouvement Démocrate, ancien candidat à la présidence de la République (2017, 2022).

- HAUT-RHIN 6ème circ. - M. Bruno FUCHS [ENS-Mod] (Sortant), né en avril 1959, élu depuis 2017, secrétaire général parlementaire de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie, conseiller d'Alsace, porte-parole du Mouvement Démocrate (MoDem), ancien coprésident d'Image et Stratégie, ancien administrateur du Paris Football Club (Paris FC), ancien présentateur du journal de la nuit sur TF1, fils de Jean-Paul FUCHS, ancien député (UDF) du Haut-Rhin.

- SAONE-ET-LOIRE 3ème circ. - M. Richard BENINGER [UG-LFI], né en octobre 1953, membre de La France Insoumise, ancien directeur des opérations logistiques de Presstalis, ancien directeur général de la Société Presse Paris Services (SPPS), ancien directeur de Saône Diffusion Presse, ancien directeur général de la Société nouvelle du journal L'Humanité (SNJH), ancien secrétaire national du Secours populaire.

- SAVOIE 1ère circ. - Mme Marina FERRARI [ENS-Mod] (Sortant), née en octobre 1973, élue depuis 2022, secrétaire d'Etat chargée du Numérique, conseillère municipale d'Aix les Bains, secrétaire générale adjointe du Mouvement Démocrate (MoDem), présidente du Mouvement Démocrate Savoie, ancienne conseillère départementale, ancienne présidente de l'Institut national de l'énergie solaire.

- HAUTE SAVOIE 4ème circ. - Mme Virginie DUBY-MULLER [LR] (Sortant), née en août 1979, élue depuis 2012, première vice-présidente du groupe Les Républicains (LR) à l'Assemblée nationale, vice-présidente de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, chargée d'une mission temporaire sur l'ingénierie culturelle des collectivités territoriales en milieu rural, conseillère départementale, présidente du Conseil du lac Léman, vice-présidente des Républicains (LR), présidente de la fédération LR de la Haute-Savoie, ancienne conseillère régionale de Rhône-Alpes.

- HAUTE-SAVOIE 5ème circ. - M. Jean-Baptiste BAUD [UG], né en septembre 1987, directeur des relations institutionnelles de la Fédération nationale Familles Rurales, conseiller régional (PS) d'Auvergne-Rhône-Alpes, secrétaire général de RuralMouv, conseiller municpal de Thonon-les-Bains et conseiller de la communauté d'agglomération Thonon agglomération, ancien collaborateur de Mme Sylvia PINEL, au ministère du Logement et de l'Egalité des territoires et de M. Arnaud MONTEBOURG au ministère de l'Economie, du Redressement productif et du Numérique.

- SEINE-MARITIME 4ème circ. - M. Laurent BONNATERRE [HOR], né en janvier 1973, fondateur d'Argos, société de conseil et d'accompagnement des entreprises, conseiller régional de Normandie, maire de Caudebec-lès-Elbeuf, conseiller métropolitain de la Métropole Rouen Normandie, membre de son bureau politique national d'Horizons et référent régional pour la Normandie, ancien directeur général de Quevilly Habitat, ancien directeur de cabinet de M. Laurent FABIUS à la mairie de Grand-Quevilly et à la présidence de la Communauté d'agglomération de Rouen, ancien assistant parlementaire de M. Gilles SAVARY au Parlement européen.

- SEINE-ET-MARNE 2ème circ. - M. Frédéric VALLETOUX [ENS] (Sortant), né en août 1966, élu depuis 2022, ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention, conseiller municipal et ancien maire (Agir) de Fontainebleau, ancien conseiller régional d'Ile-de-France, ancien premier vice-président de la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau, ancien président de la Fédération hospitalière de France, ancien trésorier général adjoint de l'Association des maires de France (AMF), ancien vice-président de l'Association des journalistes du développement local.

- SEINE-ET-MARNE 5ème circ. - M. Franck RIESTER [ENS] (Sortant), né en janvier 1974, élu depuis 2007, ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité, de la Francophonie et des Français de l'étranger, conseiller municipal et ancien maire de Coulommiers, conseiller communautaire de la Communauté de communes du Pays de Coulommiers, président du parti "Agir, la droite constructive", chargé de la coordination de l'action, secrétaire général délégué du parti Renaissance, chargé des élections, président de la fédération départementale de Seine-et-Marne de Renaissance, ancien président-directeur général de Riester SA, concessionnaire automobile Peugeot, ancien co-président du Club parlementaire sur l'avenir de l'audiovisuel et des médias (CPAA), ancien membre du collège de la Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet, ancien ministre de la Culture, ancien ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité.

- YVELINES 9ème circ. - M. Bruno MILLIENNE [ENS] (Sortant), né en novembre 1959, élu depuis 2017, premier vice-président du groupe Démocrate (MoDem et Indépendants) (Dem), vice-président de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, porte-parole du Mouvement Démocrate (MoDem), ancien président de l'Agence régionale de la biodiversité en Ile-de-France, ancien directeur de la continuité des antennes au sein du Groupe M6, ancien conseiller régional d'Ile-de-France, ancien journaliste sportif (presse écrite, radio et télévision).

- YVELINES 10ème circ. - Mme Aurore BERGE [ENS] (Sortant), née en novembre 1986, élue depuis 2017, ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les Femmes et les Hommes et de la Lutte contre les discriminations, conseillère régionale d'Ile-de-France, secrétaire générale déléguée de Renaissance, chargée de la riposte, présidente de la fédération départementale des Yvelines de Renaissance, ancienne présidente déléguée du groupe République en Marche (REM) à l'Assemblée nationale, ancienne directrice conseil de Hopscotch Global PR Group, ancienne coordinatrice de la campagne digitale de M. Alain JUPPE, candidat à la primaire de la droite et du centre en vue de l'élection présidentielle de 2017.

- DEUX-SEVRES 2ème circ. - Mme Delphine BATHO [UG-Ecolo] (Sortant), née en mars 1973, cadre territorial, élue depuis 2007, présidente de Génération Ecologie, ancienne ministre délégué auprès du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, ancienne ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie.

- SOMME 1ère circ. - M. François RUFFIN [UG-LFI] (Sortant), né en octobre 1975, journaliste, essayiste et réalisateur, élu depuis 2017, fondateur et rédacteur en chef du journal Fakir, César du meilleur film documentaire pour son premier film, Merci Patron !.

- SOMME 4ème circ. - M. Jean-Philippe TANGUY [RN] (Sortant), né en mars 1986, conseil en stratégie free lance, élu depuis 2022, conseiller régional (RN) des Hauts-de-France, ancien assistant des directeurs de la communication et du marketing des marchés publics et ancien membre du cabinet de Mme Clara GAYMARD, alors présidente de General Electric France et vice-présidente de GE International, ancien directeur adjoint de la campagne présidentielle de 2022 de Mme Marine LE PEN, ancien délégué aux fédérations de Debout La France.

- TARN-ET-GARONNE 1ère circ. - Mme Valérie RABAULT [UG-PS] (Sortant), née en avril 1973, ingénieure, élue depuis 2012, vice-présidente de l'Assemblée nationale, présidente de la délégation du bureau de l'Assemblée nationale chargée des activités internationales, ancienne présidente du groupe socialistes et apparentés (PS) à l'Assemblée nationale, membre du conseil d'administration et d'orientation de La Chaîne parlementaire-Assemblée nationale (LCP-AN), conseillère départementale (UG), ancienne rapporteure générale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire de l'Assemblée nationale, ancienne présidente du comité de surveillance de la Caisse d'amortissement de la dette sociale (CADES), ancienne co-présidente du conseil d'analyse économique du Parti socialiste.

- VIENNE 1ère circ. - Mme Séverine SAINT-PE [HOR], née en juin 1976, chargée d'affaires entreprises au Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou, vice-présidente (LR) du Conseil départemental, chargée de l'inclusion numérique, maire de Neuville-de-Poitou, vice-présidente de la Communauté de Communes du Neuvillois.

- VOSGES 4ème circ. - M. Jean-Jacques GAULTIER [LR] (Sortant), né en juillet 1963, médecin, élu depuis 2017 après l'avoir été de 2002 à 2012, conseiller municipal et ancien maire (LR) de Vittel, ancien conseiller général, ancien directeur d'un laboratoire d'analyses médicales à Vittel.

- TERRITOIRE DE BELFORT 2ème circ. - M. Guillaume BIGOT [RN], né en novembre 1969, éditorialiste sur CNews, Europe 1 et Sud Radio, essayiste, ancien rédacteur en chef adjoint de "L'Evénement du Jeudi", ancien directeur général du Groupe IPAG Business School Paris Nice, ancien de l'Ecole de management du pôle universitaire Léonard-de-Vinci (EMLV), ancien chroniqueur de l'émission Les Insiders sur BFM Business, ancien collaborateur à Causeur et au Figarovox.

- MAYOTTE 2ème circ. - M. Mansour KAMARDINE [LR] (Sortant), né en mars 1959, avocat au barreau de Mayotte, élu depuis 2017 après l'avoir été de 2002 à 2007, vice-président des Républicains (LR), chargé du Comité des Outre-mer, président de la fédération LR de Mayotte, membre du comité d'éthique de Twezi Télévision, ancien conseiller départemental, ancien maire de Sada.

- POLYNESIE FRANCAISE 3ème circ. - Mme Mereana REID ARBELOT [REG] (Sortant), née en septembre 1970, aiguilleuse du ciel, proclamée députée en juin 2023 en remplacement de M. Moetai BROTHERSON, élu président de la Polynésie française.

Sud Ouest - Béarn et Soule
Ouest Béarn, mercredi 10 juillet 2024 181 mots, p. 17

La maison Jeanne-d’Albret manque sa chance

Orthez

Co-organisé par la Fondation du patrimoine, le Grand Prix du patrimoine a été décerné le 4 juillet

Ils avaient jusqu’au 30juin pour départager 13 lieux touristiques français (un par région) et leur projet de restauration, et élire leur favori.

C’est la Maison du vigneron de Wettolsheim à l’Écomusée d’Alsace pour la région Grand Est qui fut plébiscitée par les votants, et qui a empoché la dotation de 100000euros.

En Nouvelle-Aquitaine, la maison Jeanne d’Albret avait été choisie pour concourir. Son projet de restauration vise un meilleur accueil du public. La bâtisse des XVeet XVIesiècles décroche seulement la huitième place du podium. Son projet, assorti d’une cagnotte (toujours ouverte sur le site de la Fondation du patrimoine) a tout de même récolté 14000euros de dons de la part des internautes.

Le bâtiment classé est actuellement en rénovation. Le chantier, porté par la Ville, a démarré en avril, et devrait s’achever début 2025.

Le Moniteur des Travaux Publics et du Bâtiment, no. 6301
vendredi 24 mai 2024 280 mots, p. 25

TERRITOIRES / Est

Alsace : l'habitat stimulé jusqu'en 2029

C. R.

Des fonds, de l'ingénierie et de la proximité : la Collectivité européenne d'Alsace (CEA) mise sur ces leviers pour appliquer sa « stratégie de l'habitat 2024-2029 ». Adopté au début du printemps, ce plan pluriannuel de 292 M€ accorde la priorité à la rénovation énergétique du parc de logements privés et publics. Il vise un rythme de 2 000 réhabilitations thermiques par an, soit 12 000 à réaliser en six ans, dont deux tiers pour l'habitat privé.

Aux crédits des aides à la pierre dont elle a reçu délégation sur son territoire à l'exception de ses agglomérations, la collectivité ajoute des moyens spécifiques. Elle crée quatre fonds, pour l'« offre nouvelle » de logements, le foncier, la restauration du patrimoine bâti et la rénovation énergétique. Ce dernier, dénommé « Alsace Rénov' » et doté de 42,8 M€, veut créer un effet d'« amplification », notamment grâce un préfinancement des aides nationales et locales pour « accélérer le démarrage des travaux et sécuriser les entreprises engagées dans les rénovations ». Cinq « maisons de l'habitat » décentralisées doivent, en outre, devenir les « portes d'entrée simplifiées » des maîtres d'ouvrage particuliers perdus dans la complexité du montage des dossiers.

L'appel fait à Rita. La CEA compte aussi s'appuyer sur le riche tissu d'agences techniques de son territoire - le Réseau d'ingénierie territoriale d'Alsace (Rita) - afin d'explorer avec elles des pistes plus difficiles à identifier permettant de poursuivre la construction (production visée de 7 200 logements pour le seul parc social) à l'heure du ZAN : identification d'opportunités foncières, remise sur le marché de l'habitat vacant et dégradé, promotion du bail réel solidaire... La stratégie 2024-2029 cible par ailleurs l'adaptation au vieillissement et au handicap de 5 560 habitations.

Midi Libre
GARD_RHOD
samedi 29 juin 2024 1076 mots

[MUSIQUES...]

MUSIQUES

ALAIN SOUCHON ACCOMPAGNÉ PAR OURS ET PIERRE SOUCHON Il y a un peu plus de quatre ans, Alain Souchon publiait un nouvel album acclamé par la critique, Âme fifties , fruit d'une étroite collaboration avec ses deux fils. S'en est suivie une tournée triomphale de plus de 100 dates. Cette année, Alain Souchon repartira pour une nouvelle tournée accompagnée d'Ours et de Pierre Souchon. C'est tous les trois sur scène qu'ils s'apprêtent à revisiter le répertoire d'Alain Souchon, entre titres incontournables, perles rares et quelques surprises. 21 h 30. Arènes, Bouillargues. 60 euros, 35 euros. www.jazz70.fr.

CONCERT DE SOUTIEN AU SPOT Line up à base de disco, d'afro, de house, de R'N'B de terrain vague, d'électro 90's, de synthwave, de techno & bass music ! Paloma ouvre ses portes à l'équipe du Spot, pour organiser une soirée musicale mémorable permettant de clôturer la saison ensemble. Chaque billet et dons récoltés reviendront au Spot afin de les aider à maintenir leurs activités culturelles. À partir de 18 h dans le patio, Collectif Bon vivre (afro disco house), Beat beach biche (R'N'B). À partir de 20 h 30 dans la grande salle, Denuit (synthwave), Fasme (electro acid), Nene H (techno bass music, photo). À partir de 18 h. Paloma, 250 chemin de l'Aérodrome, Nîmes. 12 euros. 04 11 94 00 10.

DAVID SIRE Entrelaçant réel et fiction Bégayer l'obscur est une quête profondément donquichottesque, à la fois drôle et émouvante, liée à la rencontre de l'auteur avec un homme qui vit reclus dans la forêt depuis trente ans penché sur son petit butagaz. David Sire cuisine une fourchette dans une main et une poêle dans l'autre. 20 h 30. La Cave du Boschet, 1059D chemin du Mas du Consul, Beaucaire. 16 euros, 13 euros. 06 20 99 28 80.

JAZZ À VAUVERT Balade jazz et nature avec le trio vocal et instrumental Joulik. 11 h. Centre de découverte du Scamandre, route des Iscles, Gallician. Gratuit, sur réservation. Concert de l'école de musique de Petite Camargue, création Afrique du Sud inspirée de la musique d'Abdullah Ibrahim. Puis un ensemble jazz-funk revisite le répertoire du groupe Zapp. 19 h. Parc du Castellas. Gratuit. Inui s'invente en permanence, dans la nature et les clairs-obscurs, en jouant avec les voix et le vertige. La soirée se poursuit avec le duo le trompettiste sarde Paolo Fresu et l'accordéoniste Richard Galliano. 21 h. Parc du Castellas, Vauvert. 33 euros, gratuit - 16 ans. Pass 55 euros. 04 66 80 30 27.

GERARDO DI GIUSTO ET MICHEL BACHEVALIER Batterie piano, un duo hors du commun pour une musique virtuose, originale, dynamique, séduisante et poétique. Les racines argentines de Gerardo Di Giusto se métissent et fusionnent au passé jazz de Michel Bachevalier dans une quête contemporaine de leurs cultures populaires. 21 h 30. Jardin de l'Évêché, Promenade des Marronniers, Uzès. 18 euros. 04 66 22 68 88.

CINÉ JAZZ À LA TOUR Soirée jazz années 50 et Rockabilly avec concerts de Rose Betty Klub et Kill Billy. À partir de 18 h. Cour du château, 11 chemin du Château Fort, Sommières. 18 euros, réduit 12 euros, - 16 ans gratuit. 06 09 69 73 54. SORTIES

LA PLANÈTE AUX MILLE REGARDS Séance d'observation astronomique thématique, accessible à partir de 10 ans. 15 h. Planétarium, avenue Peladan, Nîmes. 5 euros, réduit 3 euros. 04 66 76 72 60.

OLYMPIADES CULTURELLES L'Olympiade culturelle explore le lien entre l'art, le sport et les valeurs olympiques. Programmation artistique et culturelle pluridisciplinaire ambitieuse pour explorer les liens entre l'art et le sport et ajouter aux émotions sportives des émotions culturelles. Au programme, Land Art, graffiti, déambulation musicale, danse des élèves de l'école primaire avec l'association L'hacienda, démonstration de break dance et concert. A partir de 10 h. Parvis de la mairie, Le Grau-du-Roi. Accès libre. 04 66 51 67 70.

SON ET LUMIÈRE AU PONT DU GARD Le Pont du Gard se transforme en écran géant avec un spectaculaire son et lumière conçu les artistes du groupe F. Un pur moment de contemplation à partager en famille ou entre amis. Avant le spectacle, une mise en lumière du monument A contre temps est proposée tous les soirs à la tombée de la nuit. À partir de 22 h 30. Au Pont-du-Gard, Rive droite, Vers-Pont-du-Gard. Gratuit, stationnement 9 euros. 04 66 37 50 99.

ACHILLE ET LA GUERRE DE TROIE Une visite qui invite le public à la découverte du mythe d'Achille et des origines de la guerre de Troie. 14 h 30. Musée de la Romanité, 16 boulevard des Arènes, Nîmes. 7-17 ans 6 euros, adhérents 3 euros, tarif plein 12 euros, tarif réduit 9 euros. 04 48 21 02 10.

FRANÇOISE SAINT-PIERRE Rencontre dédicace poétique, avec Françoise Saint-Pierre pour Chemin du plein soleil : Haïkus d'été / Path of the full sun : Summer haikus , illustrés par Alexis Seruzier. Quelques haïkus tout frais, haïkus d'été, c'est local, ça parle du soleil, des cigales, de la sieste, des pierres chaudes, des oliviers, du sable... 10 h à 13 h. La petite librairie, 7 rue Général-Bruyère, Sommières. Gratuit. 04 66 95 09 97.

NEMAUSUS, UNE CITÉ ROMAINE Nîmes dispose d'un patrimoine antique particulièrement riche et parmi le mieux conservé du monde. Traversez la ville et le temps pour découvrir tous les aspects de la vie quotidienne au temps des Romains : les divertissements avec l'amphithéâtre, la vie politique et sociale avec le Forum et sa Maison Carrée, l'urbanisme avec le rempart et la Porte Auguste. La visite ne comprend pas l'entrée dans les monuments. 10 h 30. Office de tourisme, 6 boulevard des Arènes, Nîmes. 8 euros, réduit 5 euros. 04 66 58 38 00.

MUSÉE DE LA ROMANITÉ Sur les chemins de l'Antiquité à Nîmes... Une visite guidée pour découvrir les collections permanentes du musée et avec elles, les petits détails historiques et les anecdotes. 15 h. Musée de la Romanité, 16 boulevard des Arènes, Nîmes. 12 euros, - 17 ans 6 euros, réduit 9 euros. 04 48 21 02 10.

À LA DÉCOUVERTE DES TRÉSORS DU GRAU-DU-ROI Venez découvrir l'histoire du Grau-du-Roi, du patrimoine maritime de la commune et comment le Grau-du-Roi a pris son indépendance envers sa voisine Aigues-Mortes, pour devenir l'un des plus importants ports de pêche chalutière de la Méditerranée Française. Un voyage de découvertes chargé de souvenirs avec des photos, des maquettes, des objets et des mannequins représentatifs des marins de diverses époques. 9 h-12 h. Salle Marcel-Pagnol, 24 rue Alsace-Lorraine, Le Grau-du-Roi. Gratuit. 04 66 51 67 70.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
5 octobre 2024 361 mots
Sparsbach. La Fondation du patrimoine s’associe à la restauration de l’église protestante et de la chapelle

Sparsbach La Fondation du patrimoine s’associe à la restauration de l’église protestante et de la chapelle L’église protestante et la chapelle catholique de Sparsbach sont actuellement en travaux... Voir l'article

France Bleu (site web réf.) - France Bleu
7 novembre 2024 368 mots
Colmar : une campagne de financement participatif est lancée pour la restauration de la collégiale

A Colmar, alors que les travaux de rénovation sur la collégiale ont commencé, une campagne de financement est lancée avec la Fondation du patrimoine. Les particuliers et entreprises qui souhaitent participer... Voir l'article

Sud Ouest - Bordeaux Agglo
Bordeaux, samedi 29 juin 2024 945 mots, p. 21

Le centre ancien poursuit son renouvellement urbain

Serge Latapy

Urbanisme

La halle des Douves accueillait une réunion publique consacrée au centre ancien, restitution de la concertation menée en amont d’une vaste opération de réaménagement urbain qui sera lancée en 2025

De nouvelles rues piétonnes dès lundi

Le nouveau périmètre piéton entre en vigueur dès lundi, à partir de midi. Deux nouvelles zones sont concernées. La première est comprise entre les rues Elisée-Reclus, Burguet et des Frères-Bonie, au niveau de la cathédrale et du parvis des Droits-de-l’Homme. Des bornes ont été mises en place à l’entrée des rues. Plus proche des quais, au niveau du cours d’Alsace-et-Lorraine, le deuxième périmètre situé entre les rues Ravez, Buhan et de La Rousselle est également concerné par la mesure dès lundi. D’autres changements sont prévus à partir du 1ᵉʳseptembre. Ainsi, l’accès à plusieurs rues sera également réglementé par des bornes d’accès entre la rue Nancel-Pénard et la rue Bouffard, derrière la place Gambetta, entre la place des Grands-Hommes et les allées de Tourny. Au total, 12hectares sont concernés par ces mesures, qui avaient été mises en place dès 2022 dans le quartier des Chartrons.

A l’étage, la halle des Douves ressemble plutôt à une étuve, mercredi. Ça tombe bien, on y parle îlot de chaleur, entre autres thèmes abordés, pour cette réunion publique consacrée à l’opération Bordeaux centre ancien. Devant un public méritant – une trentaine de personnes – et un autre plus discret en visio (la séance est retransmise sur la chaîne Youtube de la Métropole) l’adjoint à l’urbanisme résilient Stéphane Pfeiffer présente ce point d’étape d’une nouvelle entreprise de «renouvellement urbain» au long cours, prolongation de l’opération Recentres qui s’achèvera en 2025.

Il s’agit ici d’exposer les «diagnostics usagers et techniques», prélude à la future opération d’aménagement portée par la Ville et la Métropole, sur un périmètre redéfini à 323 hectares et 54700 habitants, découpé en trois secteurs: Bordeaux Centre (de Gambetta et Saint-Pierre à Victor-Hugo), Bordeaux Sud (Victoire, Saint-Michel, Marne, Saint-Jean) et Nansouty. Et si le précédent projet, dont le fer de lance était l’aménageur InCité, était centré sur l’habitat et sa réhabilitation, le nouveau s’élargit au changement climatique, au cadre de vie, à l’accessibilité, aux mobilités douces... tout en composant toujours avec la préservation du patrimoine.

Le maître mot ici est «participation», comme l’expose Ophélie Jovelin (agence Néorama), qui incite le public à alimenter le débat en direct via une application dédiée et revient sur la concertation menée depuis octobre, qui a impliqué des centaines de personnes ou suscité autant de contributions – forum, balades urbaines, stands mobiles, questionnaires en ligne, etc.

Que retenir de ce diagnostic usager? Que, dans ces trois secteurs, on aime son architecture et son patrimoine, on veut plus de vert et plus de propreté. Au Centre, on apprécie les services, au Sud la mixité sociale et, à Nansouty, la tranquillité. Qu’on déplore partout les loyers élevés, des passoires thermiques et le manque d’accessibilité pour les seniors et personnes à mobilité réduite (PMR). Que, côté cadre de vie, si on aime certains aménagements récents et les mobilités douces, on déplore «les incivilités» et on sent perdurer un «sentiment d’insécurité». Les attentes sont à l’avenant: réglementation des loyers, végétalisation, sécurisation, lien social, espaces partagés…

Le diagnostic technique présenté par Jean-Rémy Dostes, architecte urbaniste pour l’agence Hame, révèle côté démographie un cœur plus jeune et plus aisé, un sud plus âgé etplus pauvre, laissant apparaître des «secteurs de priorité», notamment autour du cours de la Marne. Côté cadre de vie, on décèle beaucoup de voies non accessibles aux PMR, voire des «zones d’exclusion» (Bordeaux Sud, mais aussi Saint-Pierre), des conflits de mobilité…

Pourtant, beaucoup a déjà été fait: «On a l’une des plus grandes aires piétonnes de France, mais elle n’est pas assez aménagée ni sécurisée.» La cartographie des arrêtés de péril et des vacances longue durée des logements permet de dresser des «concentrations potentielles d’habitat dégradé», autour de la rue Sainte-Catherine, à Saint-Michel, Marne ou Saint-Jean. La mesure des températures révèle sans surprise des zones de fraîcheur, autour du fleuve et espaces plantés. Mais aussi des zones de chaleur (notamment autour de la Victoire, les quartiers Kleber, Pressensé, Somme) et une «dorsale» Nord-Sud qui cumule les problèmes, chaleur et inaccessibilité.

Sans surprise dans une ville soumise au stress immobilier, les premières questions portent sur le parc disponible. Réponse: il y a un peu de marge avec les logements vacants (environ 2000, tout de même), sous-occupés ou mal entretenus, mais il ne faut pas trop compter sur la construction et le neuf. «C’est un espace déjà dense avec 40000logements», réplique le maire de quartier Bordeaux Sud, Olivier Cazaux. La réhabilitation sera la règle.

D’autres intervenants dénoncent le surtourisme, l’exploitation commerciale et la privatisation de l’espace public – ah, les terrasses des commerçants – au détriment de la végétalisation et de services associatifs ou culturels.On répond état des lieux, réglementation nationale, changements d’usage.

La prochaine étape est donc la constitution d’un «plan guide», sorte de cahier des charges, toujours collaboratif, sur les thèmes ci-dessus.

L’occasion de lister les priorités ou de concilier des aspirations parfois contradictoires: «On veut des animations et la tranquillité, de l’activité, des commerces et des espaces verts, etc.» Bref, d’ici le lancement du nouveau plan et sa budgétisation, qui sera encore une autre affaire, on n’a pas fini de concerter.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
21 janvier 2025 509 mots
Sainte-Croix-aux-Mines. Nuits de la lecture : cinq rendez-vous au programme

Sainte-Croix-aux-Mines Nuits de la lecture : cinq rendez-vous au programme Du jeudi 23 au samedi 25 janvier, dans le cadre des Nuits de la lecture, la médiathèque du... Voir l'article

La Tribune (site web)
TRIBUNES, mercredi 6 mars 2024 - 10:43 UTC +01:00 1184 mots
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24 octobre 2023 - The Conversation (France) (site web réf.)

Les universités françaises dans la tourmente budgétaire

Marc Bollecker

OPINION. Les évolutions règlementaires de ces 20 dernières années en termes de financement ont plongé les établissements d’enseignement supérieur et de recherche dans la difficulté. Par Marc Bollecker, Université de Haute-Alsace (UHA)

Lors de la rentrée 2023, le président de l'Université de Strasbourg et de l'Udice (association qui regroupe 10 établissements), Michel Deneken, alertait sur les difficultés budgétaires dans pratiquement toutes les universités, qui « seront toutes en déficit d'ici un ou deux ans ».

Plusieurs facteurs cumulatifs expliquent ces difficultés, qui ne sont certes pas nouvelles. Ils relèvent principalement de décisions de politiques publiques qui ont des impacts sur le budget des établissements. Or, ces difficultés risquent de s'aggraver en raison des 904 millions d'euros de coupes budgétaires annoncés début mars 2024 par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

De plus en plus d'étudiants

Ces dernières années, le choix d'élever le niveau de qualification de la population (pour stimuler la croissance économique et consolider l'emploi) s'est traduit par l'objectif de porter à 50 % d'une classe d'âge le taux de diplômés de l'enseignement supérieur. Les universités françaises accueillent ainsi de plus en plus d'étudiants : 1 660 000 environ pour l'année universitaire 2022-2023, soit 271 000 supplémentaires en 10 ans. Cette augmentation conséquente des effectifs a engendré de nombreux coûts additionnels pour les établissements (augmentation du nombre d'heures de cours, d'intervenants, de salles, de la consommation de chauffage, etc.).

La loi relative aux libertés et responsabilités des universités (2007) a particulièrement impacté le budget des universités. Elle a consisté à poursuivre le mouvement de

Si une dotation annuelle de l'État (devenue « Subvention pour charge de service public », ou SCSP) équivalente aux montants transférés a accompagné cette autonomisation, elle s'est érodée au fil des années si on la rapporte au nombre d'étudiants. L'augmentation des salaires des personnels fonctionnaires, inhérente à leur ancienneté et à leur progression de carrière, n'a été que partiellement (voire pas du tout) compensée par l'État, tout comme l'augmentation du point d'indice décidée en 2022.

Le poids du parc immobilier

Parmi les facteurs majeurs de tensions budgétaires, les coûts actuels et à venir de l'entretien du parc immobilier pèsent également lourdement sur la situation financière. Une étude de la Cour des comptes en 2022 sur l'immobilier universitaire révèle que 34 % des surfaces sont dans un état peu ou pas satisfaisant ; 9 % des établissements recevant du public ont reçu un avis défavorable de la commission de sécurité locale.

Le coût de réhabilitation du patrimoine universitaire avoisinerait les 7 milliards d'euros (15 milliards pour France Universités, organisation qui rassemble les dirigeants des universités et des établissements d'enseignement supérieur et de recherche), dont les trois quarts seraient en rapport avec la transition énergétique.

Certes, l'État ou les collectivités territoriales interviennent (notamment au travers des dispositifs comme les Contrats de plan État-Région ou les Programmes d'investissements d'avenir). Cependant, les établissements doivent prendre en charge l'entretien du patrimoine (qui présente désormais le deuxième poste de dépenses après la masse salariale) ainsi que les fluides (gaz, électricité, eau) qui alourdissent les comptes dans un contexte de forte inflation.

Par ailleurs, l'internationalisation de l'enseignement supérieur et de la recherche a connu une forte accélération à partir des années 1990. Au-delà de la traditionnelle mobilité internationale des étudiants et des enseignants, encouragée notamment par le processus de Bologne en 1998, l'internationalisation des programmes de formation ainsi que la création de consortiums ou alliances internationales se sont considérablement intensifiées. Si ces alliances bénéficient de financements conséquents de la part de l'Union européenne, l'internationalisation requiert des financements élevés, de l'ordre de plusieurs centaines de millions d'euros.

Le recrutement de personnels complémentaires est également devenu indispensable pour déployer le management de la qualité et le contrôle dans les universités. La loi de programme pour la recherche de 2006 a officiellement lancé le management de la qualité dans les universités par la création de l'agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (AERES, devenue le Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur, ou HCÉRES).

Il s'inscrit dans un mouvement plus global de labellisation et de certifications (label Développement durable et Responsabilité sociétale ; label européen Human Resources Strategy for Researchers, etc.). Des moyens humains et des coûts additionnels ont là encore été nécessaires, tout comme pour la mise en oeuvre des obligations légales prévues par la loi sur l'autonomie des universités de 2007 ou encore par le décret relatif à la gestion budgétaire et comptable publique en 2012.

New Public Management

Ces tensions budgétaires récurrentes ont conduit à la multiplication de rapports et travaux de recherche : beaucoup font le constat d'une inadéquation des financements actuels compte tenu des défis que les universités publiques françaises ont à relever.

Si les financements complémentaires récents prévus dans le cadre de la loi Orientation et Réussite (2018) de la loi de Programmation de la Recherche (2020) ou des pôles universitaires d'innovation (prévus dans le cadre du plan « France 2030 ») viennent soutenir les activités des universités, ils s'inscrivent dans un temps limité. Si les montants engagés par l'État depuis 2010 dans le cadre des Programmes d'investissement d'avenir sont conséquents, ils ont créé une forte différenciation entre les établissements en capacité de répondre aux appels à projet et les autres. Dans certains cas, ils sont en effet conditionnés aux regroupements entre les universités (Pôles de recherche et d'enseignement supérieur, communautés d'universités et établissements, établissement public expérimental) et à leur maintien.

Plusieurs pistes sont évoquées pour transformer le financement des universités. Dans un rapport de 2019, le sénateur Philippe Adnot propose que les établissements développent leurs ressources propres pour limiter leur dépendance à l'État : une augmentation raisonnée des frais d'inscription des étudiants français et étrangers, le développement de la formation pour adultes et de l'alternance, la création de nouvelles fondations universitaires, la valorisation du patrimoine immobilier. Comme d'autres, il préconise la mise en place de contrats d'objectifs, de moyens et de performance entre l'État et chaque établissement ainsi que la transformation de la SCSP pour qu'elle prenne en compte cette performance.

Cette transformation est inspirée des principes du New Public Management. Fondé sur les pratiques du secteur privé, il s'est développé en France depuis la loi organique relative aux lois de finance de 2001. Ces propositions de financement à la performance restent toutefois à méditer pour ne pas répéter les erreurs commises lors de la mise en place de la tarification à l'activité (T2A) dans les hôpitaux publics français.

Les universités françaises endossent de nombreuses missions : formation initiale et continue tout au long de la vie ; recherche scientifique et technologique, diffusion et valorisation de ses résultats au service de la société ; orientation, promotion sociale l'insertion professionnelle ; diffusion de la culture humaniste, participation à la construction de l'Espace européen de l'enseignement supérieur et de la recherche ; coopération internationale. Dans le contexte budgétaire particulièrement contraint du projet de loi finances 2024, France Universités se demandait, dans un communiqué de presse publié le 19 octobre dernier, si les universités allaient être contraintes de « sacrifier certaines de leurs missions ».

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Par Marc Bollecker, Professeur des universités en sciences de gestion, Université de Haute-Alsace (UHA)

Cet article est paru dans La Tribune (site web)

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
25 septembre 2024 987 mots
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Loisirs. Cinq idées de sorties pour le week-end autour de Saverne et en Alsace Bossue

Loisirs Cinq idées de sorties pour le week-end autour de Saverne et en Alsace Bossue Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 16:00 ... Voir l'article

Ouest-France
Nantes Sud-Loire Vignoble
Page Sud-Loire, jeudi 27 juin 2024 562 mots, p. OF Nantes Sud-Loire - Vignoble_17

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Bouaye

Recherche Rosalie et autres insectes

Sortie active dans la forêt et les prairies humides qui bordent le lac de Grand-Lieu pour rechercher sur les vieux arbres un insecte méconnu localement : la Rosalie des Alpes. Guidé par Christelle Priot, médiatrice de la Réserve naturelle nationale du Lac de Grand-Lieu.

Mercredi 10 juillet, 13 h 30, rue de l’Acheneau. Gratuit. Inscription avant le 8 juillet. Contact : 02 40 32 62 81, [email protected], www.snpn.com/reservedulacdegrandlieu/

Stage de pratique collective

L'association Clé de sol clé de fa propose des stages de pratique instrumentale pour débutants et amateurs. C'est l’occasion de partager sa passion pour la musique et de passer deux jours de musique intensive.

Samedi 26 octobre 2024, samedi 12 avril 2025, Atelier des soupirs, 6, avenue du bois. Tarifs : 100 €, réduit 80 €. Contact : 06 71 18 37 02, [email protected], ecoleetstagedemusiquenantes.wordpress.com/

Bouguenais

Atelier « prévention sécurité routière »

Domus Prévention organise un atelier pour les personnes de 60 ans et plus, conductrices, piétonnes ou cyclistes, dans le cadre d’un appel à projets de la conférence des financeurs de la Loire-Atlantique.

Mardi 9, mardi 16, mardi 23 juillet, 14 h 30 à 16 h 30, Domicile services, La grande Ouche, 8, rue de la Grande-Ouche. Gratuit. Contact : 02 40 58 76 73.

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Les Sorinières

Potes pour Rire

Aimée, Annya, Catherine, Corinne, Eric, Marie, Romain, de l’atelier théâtre, présentent le spectacle Pots pour Rire, une galerie d’individus suspects, louches, malfamés, peu fréquentables. Mais ils peuvent jouer aussi quelqu'un de bien... pour rire.

Du jeudi 27 au samedi 29 juin, 21 h, théâtre boulevard de la Comédie, 7, rue de la Petite-Meilleraie. Tarifs : 13 €, réduit 10 €. Contact : 07 82 82 86 79, www.boulevarddelacomedie.fr

Rezé

Roda de choro

Réunion de musiciens autour d'une table pour célébrer et jouer du Choro, une musique brésilienne, populaire, urbaine et instrumentale. Mandoline, guitare 7 cordes, cavaquinho, flûte traversière, trompette, clarinette, ou pandeiro s'y côtoient.

Jeudi 27 juin , 19 h 30 à 22 h, le Canon à pat', 51, rue Alsace-Lorraine. Gratuit. Contact : 02 28 00 06 46, [email protected], le-canon-a-pat.business.site/

Balade dans les prairies de bord de Sèvres

Venez en apprendre plus sur le fonctionnement de l'éco-pâturage et mieux comprendre l’écosystème de ce site préservé. L’occasion également d’observer le petit peuple de cet espace naturel : cicadelle turquoise, coccinelle à 7 points et coccinelle à 22 points… Dès 8 ans.

Samedi 29 juin, 17 h à 19 h. Gratuit. Contact :.

Saint-Aignan-Grandlieu

Atelier Brico' patrimoine

Les enfants de 4 à 7 ans découvrent le patrimoine en s'amusant et en bricolant. Atelier ludique et créatif pour découvrir un lieu et son histoire. Sur inscription. Thématique : à la découverte de l'église.

Mercredi 10 juillet, 10 h à 11 h, église, place de l’Église. Gratuit. Contact : 07 64 47 76 59, [email protected]

Vertou

Partage entre femmes et forêt

La Nature Gazouille propose des ateliers balades entre femmes pour partir à la découverte de la nature qui nous entoure en se mettant à l’écoute de nos sens (tactile, auditif, visuel….), de la créativité et de la préciosité de la nature.

Vendredi 28 juin, 9 h 30 à 12 h, forêt de Touffou. Tarifs : 30 €, Atelier-découverte 15 €. Contact : 06 60 15 17 04, [email protected], www.lanaturegazouille.org

La Dépêche du Midi
Tarn-et-Garonne
Locale, dimanche 7 juillet 2024 482 mots, p. 27

Lauzerte

Le musée du patrimoine démarre sa saison d'été avec des maquettes de moulins

La saison d'été est lancée au faubourg d'Auriac pour le musée du patrimoine. Le président et les bénévoles de l'association Les Amis de Lauzerte ont accueilli au musée du patrimoine, samedi 29 juin dernier, les adhérents et le public ainsi que Fernand Zulian, adjoint au maire, et Mathieu Albugues, conseiller départemental, pour le vernissage d'une exposition de maquettes de pigeonniers et de moulins de la région, réalisées à l'échelle 1/20e par le caylusien Roger Marc (1924-2010).

Ainsi, Jacques Jofre a présenté aux visiteurs son fils, Jean-Pierre Marc, accompagné par Brigitte son épouse, propriétaires de cette collection exceptionnelle et rappelé la longue carrière militaire de Roger Marc, commencée dès l'âge de 19 ans au maquis du camp de Caylus (1943) : Alsace dans la 1re armée française, commandé par le général de Lattre de Tassigny, Indochine, Tunisie, Algérie, Allemagne jusqu'à son affectation d'adjudant-chef au génie au camp de Caylus où il prendra sa retraite en 1975. Il s'est alors rapidement impliqué à titre bénévole à l'Office du tourisme, dont il a été un fervent artisan et, à ce titre, décoré de la médaille du tourisme en 2005.

Roger Marc, maquettiste passionné

Après avoir sauvé de la ruine le pigeonnier de la Macrelle à Caylus, sa passion de maquettiste est née, et il a réalisé, une trentaine de maquettes - une par an - en pierres calcaires de Solnhofen, délicatement découpées pour les murs, et en tiges de roseau peintes pour les tuiles. Rien ne manque : charpente, escaliers en bois, portes et fenêtres en bois entrouvertes, statuettes de meuniers et fermières, pigeons perchés sur le toit, canards dans la mare, moulin avec son bief et son canal de fuite.

On retrouve deux ou trois maquettes de pigeonniers proches de la cité médiévale en les comparant aux photos anciennes de Robert Pardo exposées au Musée. Signalons que ces chefs-d'oeuvre sont visibles tout l'été au musée du patrimoine aux côtés d'autres expositions : photos anciennes sur le village, une salle de classe des années « 40 » - « 50 », une cuisine ancienne reconstituée.

Par ailleurs, le musée propose à la vente une série de livres sur Lauzerte et la région : « Petites Histoires de Lauzerte » (4 tomes - édités par l'association), « Guide de Lauzerte-Promenade dans l'Histoire » de Rino Bandoch, « Les Plus beaux Villages de France 2024 », « Les années 1920 en Tarn-et-Garonne » édité par les Archives Départementales du T & G, « Les chroniques Lauzertines » et autres ouvrages de Patrice Brassier.

Musée du patrimoine, 2, place du faubourg d'Auriac. Entrée libre tous les jours, de 10 heures à 12 heures et de 15 heures à 18 heures 30. Jusqu'au 22 septembre.

Contacts : [email protected] ou 06 80 35 07 68/06 32 63 83 08.

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26 avril 2024 197 mots
Sommerau. De vieilles voitures de passage au musée du Patrimoine agricole

Sommerau De vieilles voitures de passage au musée du Patrimoine agricole Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 12:00 ... Voir l'article

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17 septembre 2024 225 mots
Fénétrange. Une série de concerts pour les Journées du patrimoine

Fénétrange Une série de concerts pour les Journées du patrimoine À l’occasion des Journée européennes du patrimoine, dimanche 22 septembre, le festival de musique et gastronomie de Fénétrange proposera ses... Voir l'article

Ouest-France
Nantes ; Nantes Sud-Loire Vignoble ; Nantes Nord-Loire
Nantes Métropole, lundi 27 mai 2024 1428 mots, p. OF Nantes_12

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Concerts et spectacles

Nantes gospel

Chant choral. 100 choristes, cinq musiciens.

Samedi 8 juin, 20 h, église Sainte-Madeleine, 14, boulevard Gustave-Roch. Tarifs : 10 €, moins de 12 ans : gratuit. Inscription avant le 5 juin. Contact : [email protected], nantesgospel.fr.

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Jason Brokerss

Comédie, humour. Découvrez Jason Brokerss sur la scène de la Compagnie du Café-Théâtre, et participez à la création de son nouveau spectacle. Membre de la Troupe du Jamel Comedy Club, Jason aime dire tout haut sur scène, ce à quoi personne ne pense.

Mardi 18, mercredi 19 juin,20 h 30 à 22 h, la Compagnie du Café-Théâtre, 6, rue des Carmélites. Tarifs : 22 €, réduit 18 €. Contact : 02 40 89 65 01, [email protected], www.nantes-spectacles.com.

Show Time Africa Festival (STAF)

Festival. Un événement culturel dans le but de faire découvrir davantage la culture africaine et de donner une note festive et musicale à la cité Nantaise cet été.

Samedi 6, dimanche 7 juillet, 12 h à 21 h, Parc des Chantiers, Boulevard Léon-Bureau. Tarif : libre. Contact : 07 51 30 28 24, [email protected], www.facebook.com/STANantes.

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Culture et idées

ICEBERG 2 : 134 projets d’architecture qui (n') ont (pas) vu le jour

Exposition. Iceberg 2 c’est : 54 Maîtres d’ouvrage qui ont sollicité le CROAPL, 92 architectes jurés titulaires proposés, 2 055 dossiers de candidatures examinés, 1 896 dossiers de candidatures refoulés, 159 équipes admises à concourir, 95 propositions non retenues, 42 concours exposés.

Jusqu’au vendredi 13 septembre, Galerie de l’ordre des architectes, 17, rue la Noue Bras de Fer. Gratuit.

Rencontre avec Nell Pfeiffer

Livre, Lecture. L’Engrange-temps est le premier roman de Nell Pfeiffer. Venez découvrir un univers magique et singulier en compagnie d’une héroïne courageuse, issue d’une lignée extraordinaire. Sophie Delapointe est une horlogère qui aspire à apprendre la langue des Horanimas…

Mercredi 29 mai, 17 h à 18 h, librairie Durance, 4, allée d’Orléans. Contact : 02 40 48 68 79, [email protected], www.librairiedurance.fr.

Interfaces

Exposition. L’artiste Gongmo Zhou a réalisé, trois ensembles de tableaux qui représentent des passants marchant dans les quartiers animés et les stations de métro de trois villes françaises : Nantes, Marseille et Paris.

Du jeudi 30 mai au dimanche 30 juin, 9 h à 19 h, Parvis Neptune – Bouffay. Gratuit. Contact : 02 40 37 13 89, [email protected].

Pourquoi créer un musée national de l’histoire du colonialisme ?

Débat public. La France en restera-t-elle à une vision nostalgique de son empire colonial qui a largement contribué à la construction du racisme contemporain ? Ou saura-t-elle assumer son passé dans un partage des mémoires ? Débat avec Augustin Grosdoy, président honoraire du MRAP.

Jeudi 30 mai, 18 h 30 à 22 h, salle Jules Vallès, 24, quai de la Fosse. Gratuit. Contact : 07 49 80 52 58, [email protected].

Les ponts Nantes en chansons, avec Dastum 44

Conférence arts. Pourquoi les ponts de Nantes sont-ils si présents dans les chansons traditionnelles ? Du pont de Pirmil au transbordeur, un exposé illustré par plus de vingt-cinq chansons d’amour, de danses, de guerre, histoires fictives ou réelles qui mettent en valeur le patrimoine nantais.

Samedi 1 er juin, 10 h à 12 h, pôle associatif Désiré Colombe, 8, rue Arsène-Leloup. Gratuit. Inscription avant le 31 mai. Contact : 02 40 35 31 05, [email protected], dastumla.blogspot.fr.

Collecte d’archives de la Seconde Guerre mondiale

Patrimoine. À l’occasion de la journée internationale des archives, les Archives départementales proposent un temps d’échange et de collecte des archives de la Seconde Guerre mondiale pour les particuliers qui souhaitent les confier aux Archives.

Dimanche 2, dimanche 9 juin, 14 h à 18 h, jeudi 6, vendredi 7 juin,9 h à 17 h, Archives de Loire-Atlantique, 6, rue de Bouillé. Gratuit. Contact : 02 51 72 93 20, [email protected], archives.loire-atlantique.fr.

La Shaner présente à la fête des plantes au lycée de Bouaye

Exposition. La société des horticulteurs amateurs nantais proposera sur son stand ses divers plants de légumes variés de saison, cucurbitacées, aromatiques, fleurs alliées.

Dimanche 2 juin, 10 h à 18 h, Lycée agricole Daniel Brottier, Les Apprentis d’Auteuil, 1, rue Daniel Brottier, Bouaye. Gratuit. Contact : 07 76 84 82 62, [email protected], shaner.fr.

Lecture d’archives par la compagnie la Fidèle idée

Livre, Lecture. À l’occasion de la journée internationale des archives, les Archives départementales proposent une lecture d’archives, datant de la période de la Libération, par les comédiennes et comédiens de la compagnie la Fidèle idée.

Dimanche 9 juin, 15 h 30 à 16 h et 17 h 30 à 18 h, Archives de Loire-Atlantique, 6, rue de Bouillé. Gratuit. Contact : 02 51 72 93 20, [email protected], archives.loire-atlantique.fr.

L’archéologie des conflits contemporains en Pays de la Loire

Conférence histoire. Genèse et développement. Conférence par Antoine Le Boulaire, responsable de recherche archéologique (Inrap Grand-Ouest-UMR 6566 CReAAH) et Gaëlle Dieulefet, maître de conférences en archéologie moderne et contemporaine (Nantes Université-UMR 6566 CReAAH).

Mardi 11 juin, 18 h à 19 h, Archives de Loire-Atlantique, 6, rue de Bouillé. Gratuit. Contact : 02 51 72 93 20, [email protected], archives.loire-atlantique.fr.

Convivialité et partage

Soirée festive et méditation

Fête thématique. « L’amour de soi et la gratitude » et Satsang. Soirée avec Swami Jyothirmayah organisée par l’assocation Art de vivre Nantes.

Vendredi 31 mai, 19 h à 22 h, Quartier Libre Chantenay, 5, rue de Courville. Payant. Contact : 06 28 25 75 79, [email protected].

Loisirs et sports

Pratique de l’aquarelle sur l’île de Versailles

Dessin, peinture. Karine de Courcy, artiste peintre nantaise, vous accompagne à la pratique du dessin et de l’aquarelle, dans un bel endroit inspirant ; l’île de Versailles à Nantes. Vous apprendrez à construire, composer, dessiner sur le motif, et à mettre en couleur à l’aquarelle.

Samedi 1 er juin, 14 h à 17 h, La cocotte solidaire, 1 île de Versailles. Tarifs : 55 €, réduit 45 €, Enfant jusqu’à 12 ans 45 €. Inscription avant le 28 mai. Contact : 06 66 25 20 64, [email protected], www.karinedecourcy.com.

Atelier Calligraphie

Relaxation, bien-être. Durant le mois de juin, quatre ateliers calligraphie se tiendront à la Maison des Haubans (salle d’activité 1).

Dimanche 2, dimanche 16 juin,10 h à 11 h 30, mercredi 5, mercredi 19 juin, 18 h 30 à 20 h, maison des Haubans, salle activité 1. Tarif : 20 €. Contact : 06 24 54 25 72, [email protected], yowuatelier.wixsite.com/yowu.

Méditation 45' : Méditons sur la compassion universelle

Relaxation, bien-être. Méditation de 45 minutes guidée par Alexandre Onnée. Ouvert à tous et tous niveaux, les débutants sont les bienvenus. Inscription sur place. Un moment de partage autour d’une collation est proposé à la fin de la séance.

Lundi 3 juin, 18 h 45 à 19 h 30, centre bouddhiste Kadampa Nantes, 2, rue Bertrand-Geslin. Tarifs : 7 €, réduit 5 €. Contact : 09 82 60 49 55, [email protected], meditation-nantes.org.

Sagesse bouddhiste sur le thème « Appréhender la vacuité de l’esprit »

Relaxation, bien-être. Cours pour tous niveaux, idéal pour les débutants, chaque séance est autonome, sans inscription préalable. Les séances du mardi soir donnent un réel aperçu de la manière dont le bouddhisme offre des solutions aux problèmes de notre vie quotidienne.

Mardi 4 juin, 19 h 30 à 21 h, centre bouddhiste Kadampa Nantes, 2, rue Bertrand-Geslin. Tarifs : 10 €, réduit 8 €. Contact : 09 82 60 49 55, [email protected], meditation-nantes.org.

Stage découverte – Cercle de l’Aviron de Nantes

Sports de plein air et de nature. Pour découvrir ou faire découvrir l’aviron à ses proches le temps d’une semaine de stage, cet été, sur les bords de l’Erdre, au Cercle de l’Aviron de Nantes. Sur inscription.

Du lundi 24 juin au vendredi 20 septembre, Cercle Aviron Nantes, 20, rue d’Alsace. Payant. Contact : 02 40 50 67 45, [email protected].

Atelier d’écriture : balade sensorielle et poétique

Lecture, écriture. Stage d’écriture poétique sur une journée.

Dimanche 7 juillet, 10 h à 16 h 30, maison des associations, 42, rue des Hauts-Pavés. Tarifs : 85 €, Tarif adhérents 2023-2024 65 €. Inscription avant le 19 juin. Contact : [email protected], laplumeetleclavier.fr.

Vie quotidienne

Michel Ménard, conseiller départemental du canton de Nantes

Permanence.

Lundi 10 juin, 9 h à 10 h, mairie annexe du Ranzay. Inscription avant le 6 juin. Contact : 02 40 99 10 15, 02 40 99 10 97, [email protected].

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
23 juin 2024 131 mots
Centre-Alsace. Au menu des « Esch’s wohr ? » : patrimoine classé

Centre-Alsace Au menu des Esch’s wohr ? : patrimoine classé Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 06:00 ... Voir l'article

Le Parisien (site web)
Edition principale
mercredi 13 mars 2024 649 mots
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14 mars 2024 - Aujourd'hui en France

Franche-Comté, Alsace... ces régions qui veulent leur autonomie sur le modèle Corse

Martin Antoine et Valentin Collin

Dans le Doubs, le projet d'autonomie corse a suscité un regain d'enthousiasme des régionalistes. Leur chef de file, Jean-Philippe Allenbach, président du Mouvement Franche-Comté, se bat depuis plusieurs décennies pour « une France fédérale ». « D'une manière générale, nous saluons l'accord trouvé avec les Corses. Mais nous le trouvons discriminatoire pour notre région qui possède une identité propre, au même titre que la Savoie, l'Alsace ou la Bretagne. Au MFC, nous souhaitons la même chose : c'est tout le monde ou personne, martèle le septuagénaire. Sans quoi, demain, nous aurons des élus de première classe qui pourront agir librement. Et des élus de seconde classe, qui seront privés de ce droit », prévient le président. Avant de s'interroger : « Est-ce qu'il faut un passé violent pour avoir une chance d'obtenir les mêmes faveurs de l'État ? »

Jean-Philippe Allenbach a également du mal avec la fusion des régions. Pour lui, il est urgent de revenir en arrière. « Nous demandons la scission de la Franche-Comté avec la Bourgogne. Qu'on nous redonne notre région et les mêmes droits pour adapter nos réglementations et nos lois. On remet complètement en cause le système centraliste. Il secrète le gaspillage de l'argent public. On veut une France fédérale dans une Europe fédérale. »

Des doléances qui, pour le candidat malheureux aux dernières élections municipales bisontines, vont dans le sens de l'Histoire. « Nous sommes une immense majorité dans notre pays à demander plus d'autonomie. Tous nos voisins européens sont engagés dans la voie du fédéralisme. Il n'y a que la France qui reste dans son vieux système Jacobin. »

Emmanuel Macron a dit « ne pas vouloir redessiner la carte des régions »

En Alsace , un autre homme incarne les velléités d'indépendance du territoire. Frédéric Bierry est celui qui a oeuvré pour la fusion des ex-conseils départementaux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin en janvier 2021. Celui qui préside la Collectivité Européenne d'Alsace (CEA) avait ainsi obtenu le transfert de la part de l'État de compétences transfrontalières avec l'Allemagne, de bilinguisme mais aussi de gestions des autoroutes publiques.

« Le fait de voir le mot Alsace intégrer le nom d'une nouvelle collectivité a été un signal fort pour les deux millions d'habitants », rappelle Philippe Breton, le Président de l'Observatoire de la Vie Politique en Alsace (OVIPAL). Frédéric Bierry s'est désormais fixé un nouvel objectif : la sortie de l'Alsace de la région Grand-Est. Artisan du lobbying de cette question auprès du Président de la République, le Président de la CEA se montre optimiste : « Nous devrions être fixés cette année selon mes échanges avec l'Élysée. À l'image de Paris qui dispose de compétences communales et départementales, nous souhaitons que la CEA bénéficie de compétences départementales et régionales. »

VIDÉO. Autonomie de la Corse : un accord trouvé entre État et élus sur une « écriture constitutionnelle »

Un élu qui s'appuie sur la grande consultation en ligne réalisée par la CEA auprès de 150 000 Alsaciens en fin d'année dernière : « 92 % des habitants se sont prononcés en faveur d'une sortie de la région Grand-Est. » Un optimisme douché par Philippe Breton : « Quand vous interrogez des gens qui sont d'accord avec vous, vous ne pouvez pas être déçus ! » Le politologue rappelle qu'Emmanuel Macron a dit « ne pas vouloir redessiner la carte des régions » lors d'un déplacement à Sélestat (Bas-Rhin) il y a un an. « Frédéric Bierry vise la loi de décentralisation annoncée par l'exécutif pour obtenir une sortie de la région de Grand-Est.

À en croire les récentes sorties du Premier ministre cela ne semble pas être la priorité de l'Élysée et de Matignon ». Le politologue va plus loin : « Je pense que, contrairement aux ambitions de Frédéric Bierry, les Alsaciens se désintéressent de cette question. Pour séduire les Alsaciens, il devrait mettre en avant la volonté de retrouver un patrimoine culturel et une identité locale. Cela serait plus concret que de mettre en avant un nouveau transfert de compétences qui ne parle à personne. »

Cet article est paru dans Le Parisien (site web)

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
18 septembre 2024 2060 mots
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14 mars 2024 - Aujourd'hui en France
Journées européennes du patrimoine. Le programme complet du week-end dans le secteur d’Obernai

Le riche patrimoine de la région d’Obernai, Barr et Rosheim s’ouvre largement à la visite à l’occasion des Journées européennes du patrimoine qui Andlau La Seigneurie Programme gratuit... Voir l'article

Le Courrier de l'Ouest (site web)
pays-de-la-loire, dimanche 10 novembre 2024 - 15:30 UTC 1031 mots

Baugé-en-Anjou. Entièrement restauré, l’orgue de Cheviré-le-Rouge réinstallé dans l’église

Agathe LE NUEFF

Entièrement restauré, l’orgue de Cheviré-le-Rouge a retrouvé son écrin de l’église Saint-Médard, mardi 5 novembre. Plus de 700 tuyaux doivent maintenant être replacés dans le buffet flambant neuf. L’épilogue d’un feuilleton à rebondissements.

L’émotion est palpable, ce jeudi 7 novembre, alors que débute le remontage de l’orgue, dans son écrin de l’église Saint-Médard de Cheviré-le-Rouge. Pour l’association des Amis de l’orgue, c’est l’aboutissement d’un projet lancé il y a presque dix ans.  Nous savions que ce serait un travail de longue haleine et nous sommes très heureux d’y être enfin parvenus , indique en préambule son président Denis Epié.

Il faut dire qu’un projet de restauration de cette ampleur est rare,  voire sans précédent , souligne Philippe Chalopin, maire de la ville de Baugé-en-Anjou, propriétaire de l’instrument.  L’association m’a présenté le projet dès 2016, juste après la création de la commune nouvelle. C’était l’occasion de participer à l’histoire du patrimoine du territoire mais aussi un moyen de garder une animation dans la commune déléguée. 

Une rencontre décisive

En novembre 2019, l’instrument est entièrement démonté et envoyé chez une factrice d’orgues, dans le Tarn-et-Garonne. Puis, plus rien. Le contrat est résilié et l’orgue rapatrié, en février 2022, en quelques milliers de pièces détachées. La Ville relance alors un appel d’offres. Un comité de pilotage est créé autour de Roland Galtier, technicien conseil agréé par la Direction régionale des affaires culturelles (Drac). À l’automne 2023, le marché est cette fois attribué à l’entreprise Hubert Brayé, en Alsace. Il sera chargé de restaurer la partie instrumentale.

Dans le même temps, Les Amis de l’orgue entrent en contact avec Florian Proust, ébéniste à Baugé. Grand amoureux du patrimoine, ce dernier accepte volontiers de rejoindre l’aventure. Il propose de réaliser, bénévolement, le buffet, l’habillage de l’instrument.  À partir de ce moment, le projet a basculé. C’est un peu la magie de l’histoire , souffle Denis Epié.

Inauguration prévue en juin

Au début de l’année, les trois hommes partent visiter plusieurs orgues fabriquées par Louis Bonn en Anjou et en Touraine.  Il fallait rester tout à fait cohérent pour respecter le matériel ancien et surtout ne pas dénaturer l’instrument , insiste Hubert Brayé. Des plans sont dessinés et validés, le travail technique peut enfin commencer.

Dix mois plus tard, le résultat est là, sous les yeux ébahis de chacun. Jeudi 24 octobre, accompagné de bénévoles, l’ébéniste Florian Proust érige le buffet de l’orgue flambant neuf. Un ensemble monumental de 7,20 mètres de haut et 4 mètres de large, en bois de chêne, représentant 1 400 heures de travail bénévole.

Puis mardi 5 novembre, le facteur d’orgues Hubert Brayé et son équipe ont débarqué pour assembler la partie instrumentale, composée de 706 tuyaux et de tout un mécanisme extrêmement précis. En décembre, viendront ensuite le temps de l’harmonisation de l’orgue puis celui de l’accordage. Avant l’inauguration officielle prévue courant juin 2025.

Un patrimoine à faire vivre

Pour autant, la mission des Amis de l’orgue n’est pas terminée.  On ne s’est pas investis dans ce projet pour réaliser une pièce de musée. On a pour souci de faire vivre le patrimoine. On aura beaucoup de propositions , promet Denis Epié.

Déjà, plusieurs organistes ont manifesté leur envie de venir jouer sur cet instrument, à l’instar de Thomas Pellerin, titulaire de l’orgue de la cathédrale Saint-Maurice d’Angers, Henri-Franck Beaupérin, organiste émérite de la cathédrale d’Angers et Michel Boursier, titulaire de l’orgue de la cathédrale de Nantes. Les deux derniers ayant même prévu d’enregistrer un disque à Cheviré-le-Rouge. L’École de musique Baugeois-Vallée, qui a ouvert une classe d’orgue l’an passé, y sera aussi régulièrement accueillie.

Enfin, l’association programme cinq concerts de juin à décembre, sans oublier la quatrième édition du festival Orgues en Anjou,  dont l’ADN est de défendre la musique de qualité en milieu rural , conclut Denis Epié. C’est une nouvelle histoire qui s’ouvre pour l’orgue restauré.

En chiffres

L’orgue de Cheviré-le-Rouge date de 1865. Il se compose aujourd’hui de 706 tuyaux (dont certains datent du XVII e siècle), qui ont pris place dans un buffet de 7,20 m de haut et 4 m de large. À terme, onze jeux supplémentaires pourraient être ajoutés.

Le montant global du projet de restauration s’élève à 161 000 € HT dont 114 000 € à la charge de Baugé-en-Anjou. Les Amis de l’orgue ont apporté une contribution de 26 000 €, la Fondation du patrimoine 17 000 € et la fondation Belle Main 4 000 €.

Cent soixante ans d’histoire

Avant même de débuter le projet de restauration, l’association des Amis de l’orgue s’est d’abord attachée à démontrer l’intérêt historique et artistique de l’instrument, acquis par la paroisse en 1865. L’examen du matériel permet d’en attribuer l’origine au facteur tourangeau Louis Bonn, lequel a placé des éléments de remploi, beaucoup plus anciens, en particulier dans la tuyauterie.

Une douzaine d’années plus tard, l’orgue fait l’objet d’une modification, par le facteur nantais Louis Debierre, qui installe la console des claviers devant l’instrument.

Plus tard, entre 1948 et 1962, c’est sous l’influence d’un artiste mondialement connu que cet instrument se fit entendre : l’organiste Marcel Dupré, directeur du Conservatoire de Paris, y composa notamment une œuvre à l’occasion du mariage de sa fille Marguerite, qui habitait le château voisin de la Roche-Hue. Pendant une douzaine d’années, cette dernière continua à jouer lors des offices dominicaux. Un hommage devrait lui être rendu courant 2025.

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Altkirch. À la rencontre d’une artiste au tempérament doux et électrique

Altkirch À la rencontre d’une artiste au tempérament doux et électrique Inspirée par les oiseaux, et plus particulièrement par leur façon de voyager librement, sans passeport ni frontière , Hatice Pinarbasi... Voir l'article

La Dépêche du Midi
Gers
Locale, lundi 27 mai 2024 349 mots, p. 15

Condom

Le choeur basque Hegaldia résonnera à Sainte Germaine

L'acoustique de la chapelle qui accueillera Hegaldia samedi prochain est propice au chant vocal.

C'est joyeusement, en chansons, que les Amis de Sainte Germaine vont ouvrir leur saison estivale culturelle au profit de la restauration de la chapelle. Le samedi 1er juin à 16 heures, la petite chapelle raisonnera de mille voix avec les Chants basques du choeur Hegaldia. Ce choeur est intégré à une amicale aux nombreuses activités se voulant être l'expression de la devise « Aider et aimer » et une vitrine du patrimoine culturel basque qui depuis des millésimes véhicule des valeurs qui donnent un sens à cette identité.

La trentaine de choristes masculins et instrumentalistes au clavier, à l'accordéon, la guitare, la flûte à la très forte identité du patrimoine musical et vocal basque chantent avec leur généreux coeur et dans la bonne humeur. Certains chanteurs traditionnels ou polyphoniques a cappella possèdent une expérience d'une quarantaine d'années.

Sous la direction de Séverine Dervaux qui sait conjuguer la variété et la puissance des timbres pour assurer une qualité musicale exceptionnelle, le répertoire et les rythmes seront variés mêlant les chants d'animation festive, des mélodies anciennes le plus souvent en langue basque ou des compositions plus récentes ayant un lien avec la vie, la nature, l'identité, la foi, signes d'une appartenance séculaire toujours vivante de nos jours.

Ils sont les seuls à interpréter une chanson d'un groupe polyphonique corse dont les paroles ont été adaptées en basque. De plus, ils savent s'exporter. Leur réputation a largement dépassé le sud ouest avec la production de concerts dans des festivals à l'échelle internationale et nationale aux fêtes de Bayonne, salon de l'Agriculture, dans douze concerts en Alsace dont deux au Parlement européen à Strasbourg ainsi que l'enregistrement d'un C.D. Chanter, c'est partager et être en communion avec les auditeurs pour le bien vivre ensemble.

Comme savent si bien le faire les Amis de Sainte Germaine, un moment convivial agrémenté de gourmandises prolongera ce moment vocal exceptionnel. L'entrée est fixée à 15 €.

J.Q.

L'Est éclair
EST
PAGES LOCALES, vendredi 10 mai 2024 353 mots, p. EST16

Journée des plantes de Bergères

« Je pense qu’on a battu des records »

Armand Patou

La 32 e édition de la Journée des plantes a attiré un grand nombre de visiteurs dans les rues du village.

Armand Patou

Il y avait foule ce jeudi pour la traditionnelle Journée des plantes de Bergères. Dès 10 h du matin et sous un grand soleil, les visiteurs, venus en nombre, déambulaient déjà parmi les nombreux stands. « C’est la folie, je pense qu’on a battu des records », partage Florence Petit, maire, ravie de voir un si grand nombre de personnes à Bergères. Pour rappel, environ 10 000 visiteurs étaient attendus.

Artisans, pépiniéristes, horticulteurs… Au total, plus de 160 exposants étaient présents, avec parmi eux de nombreux Aubois mais aussi une trentaine venant d’un peu partout en France (Isère, Nord, Ouest de la France, etc.). Comme ce pépiniériste originaire d’Alsace qui propose des plants de vigne. « Ça fait plus de 20 ans que je suis présent » , partage-t-il. Par la suite, les rues du village se sont vite remplies et n’ont pas désempli avec l’arrivée de Marine Le Pen (lire p.2).

Souscription à la Fondation du patrimoine

L’an passé, la commune de Bergères a profité de l’événement pour lancer une souscription en faveur de la restauration et la sécurisation d’un ensemble de statues de l’église Saint-Étienne. « Cinq œuvres en bois et en calcaire polychrome allant du XIV e au XIX e siècle, inscrites aux Monuments historiques », précise la Fondation du patrimoine, qui était présente hier. À ce jour, 7 214 € ont été récoltés auprès de 40 donateurs, sur l’objectif des 10 000 euros*. Les dons sont toujours ouverts.

*Informations sur le site de la Fondation

du patrimoine.

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27 septembre 2024 207 mots
Dimbsthal. Bernard Petit a ouvert son petit musée du cinéma pour les Journée du patrimoine

À l’occasion des Journée européennes du patrimoine, dimanche 22 septembre Bernard Petit a ouvert les portes de son petit musée cinématographique à Dimbsthal Bernard Petit a ouvert son petit musée... Voir l'article

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22 octobre 2024 344 mots
Patrimoine. La collection textile de l’Alsacienne Christianne Burckel en vente chez Ader à Paris

Patrimoine La collection textile de l’Alsacienne Christianne Burckel en vente chez Ader à Paris La maison Ader organise, ce jeudi 24 octobre à Paris, une vente hommage de la collection... Voir l'article

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23 septembre 2024 264 mots
Scherwiller. Les secrets de la chapelle et du village dévoilés pour les Journées du patrimoine

Scherwiller Les secrets de la chapelle et du village dévoilés pour les Journées du patrimoine À l’occasion des Journées européennes du patrimoine de ce week-end des 21 et 22... Voir l'article

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27 septembre 2024 227 mots
Dettwiller. Une viste pour découvrir l’histoire de la commune et son orgue Stiehr

Samedi 21 septembre, à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, Alfred Kleitz a fait découvrir le patrimoine historique de Dettwiller Dettwiller Une viste pour découvrir l’histoire de la commune... Voir l'article

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26 juin 2024 321 mots
Illkirch-Graffenstaden. Naturistes d'Alsace : un centenaire bien vert

Illkirch-Graffenstaden Naturistes d'Alsace : un centenaire bien vert Les Naturistes d’Alsace fêtent cet été leurs cent ans d’existence. Avec un seul objectif : préserver leur petit écrin de verdure... Voir l'article

Ouest-France
Mayenne
Sud-Mayenne, vendredi 12 juillet 2024 657 mots, p. OF Mayenne édition_14

[Château-Gontier-sur-Mayenne...]

Château-Gontier-sur-Mayenne

Atelier du patrimoine : « Invasion au jardin ! »

Art contemporain. De nombreux animaux sauvages ont envahi le jardin. Explorez le travail de l’artiste Victoria Klotz autour de la biodiversité et créez votre jardin miniature. Atelier 6-12 ans proposé par le Service patrimoine dans le cadre de Gontierama 2024.

Mercredi 17 juillet, 14 h 30 à 16 h 30, jardin médiéval de la Source, rue d’Alsace-Lorraine, Château-Gontier. Tarif : par enfant 4 €. Contact : 02 43 70 42 74.

Atelier du patrimoine 6-12 ans : « invasion au jardin »

Animation. Atelier 6-12 ans. « Invasion au jardin ». De nombreux animaux sauvages ont envahi le jardin. Explore le travail de l’artiste Victoria Klotz autour de la biodiversité et créé ton jardin miniature.

Mercredi 17 juillet, mercredi 7 août, 14 h 30 à 16 h 30, jardin médiéval de la source, quai de Lorraine, Château-Gontier. Tarif : 4 €. Contact : 02 43 70 42 74, http://www.sudmayenne.com/

Craon

Circulation et stationnement interdits quartier du Mûrier

Circulation et stationnement. En raison de la soirée guinguette, circulation et stationnement interdits : parking rue A. Gerbault dès vendredi 14 h ; rue A. Gerbault, allée de la Motte dès 19 h et chemin de la Motte, rue R.-Garros, rue F. Dunkerque et rue du Mûrier à partir de 22 h.

Samedi 13 juillet, quartier du Mûrier, rue Alain Gerbault. Contact : 02 43 06 13 09, http://www.ville-craon53.fr

Soirée guinguette et feu d’artifice

Feux d’artifice. Proposé par la ville, pour célébrer la Fête nationale. À partir de 20 h : apéritif offert, buvette et restauration ; de 22 h à 23 h et de 23 h 30 à 01 h : concert « Love Boat » ; à 23 h : spectacle pyromélodique (feu d’artifice mis en musique).

Samedi 13 juillet, 20 h, plan d’eau du Mûrier. Gratuit. Contact : 02 43 06 99 08, http://www.ville-craon53.fr

Les peintres, le yoga et la langue des signes française

Dessin, peinture. Stage de 4 jours : dessin peinture, séances de yoga et initiation à la LSF. Mercredi 17 juillet : soirée indienne avec danse et initiation.

Mercredi 17 juillet, 17 h à 19 h 45, jeudi 18, vendredi 19 juillet, 10 h à 12 h 30 et 14 h à 19 h 45, samedi 20 juillet, 10 h à 12 h 30, espace culturel Saint-Clément, place Saint-Clément. Payant. Contact : [email protected], https://ganecha.assoconnect.com/page/605619-ganesha

Gastines

Mairie fermée

Fermeture.

Du lundi 15 au dimanche 28 juillet.

Laubrières

Mairie

Fermeture.

Du lundi 15 au dimanche 28 juillet.

Meslay-du-Maine

Visite d’une station de traitement des eaux usées

Visite. Vous avez toujours voulu savoir à quoi sert une station de traitement des eaux usées ? Que devient l’eau avant d’être rejetée dans les rivières ou la mer ? Laissez-vous donc guider lors d’une visite exclusive d’environ 1 h à 1 h 30.

Jeudi 18 juillet, 10 h 20, Pôle intercommunal, 1, voie de la Guiternière. Gratuit. Contact : 02 43 64 37 44, [email protected]

Quelaines-Saint-Gault

Les samedis pendant la période estivale

Fermeture. Pendant la période estivale, la mairie de Quelaines-Saint-Gault sera fermée les samedis matin. La permanence reprendra le samedi 31 août. Merci pour votre compréhension.

Du samedi 13 juillet au samedi 24 août, mairie, 4, rue de la mairie. Contact : 02 43 98 82 08, [email protected], http://www.quelaines-st-gault.fr

Saint-Brice

Soirée d’été à Saint-Brice

Variété. Concert gratuit avec le groupe MaxBluemoon, chanteur guitariste pop/rock, passionné de folk. Suivi d’un feu d’artifice et d’un bal animé par le DJ d’Oxygène. Possibilité de se restaurer : saucisses, jambon grillé, crêpes, frites.

Samedi 13 juillet, 19 h 30 à 2 h, plan d’eau des Agêts. Gratuit. Contact : 06 37 05 83 36.

Mairie

Fermeture. En cas de besoins, contacter la mairie par mail ou s’adresser aux adjoints au 06 89 22 14 64 ou 06 86 26 92 93.

Du lundi 15 juillet au dimanche 4 août, Mairie.

Midi Libre
BEZIERS
mercredi 10 juillet 2024 1120 mots

[BÉDARIEUX CONCERT La fée et les frisés...]

BÉDARIEUX CONCERT La fée et les frisés, Des mots en ballade. À 20 h. L'Antre-sort, 1 place aux Fruits. Participation au chapeau.

LES MERCREDIS PIETONS Marché des artisans et ambiance musicale avec Sunshine Sisters. De 16 h à 23 h. Rue de la République.

BÉZIERS SON ET LUMIÈRE Un rêve de liberté , spectacle son et lumière projeté sur la façade de l'église. À 22 h 30 et à 23 h. Place de la Madeleine, 44 rue Paul-Riquet. Gratuit. 04 99 41 36 36.

CONCERT Concert d'Arcadia, chanson et poésie. À 18 h. Église Saint-Jacques, place Saint-Jacques. 06 17 18 62 53.

LES FOLIES GRUSS Spectacle équestre avec 50 chevaux, 24 artistes par la Cie Alexis Gruss. De 21 h 30 à 23 h. Les Folies Gruss, route de Narbonne. Tarif de 20 à 42 euros. 04 67 36 73 73.

TORO PISCINE 1 h 30 de spectacle avec des vachettes et des jeux autour d'une piscine géante. À 21 h 30. Arènes, 1 avenue Jean-Constans. Tarif 10 euros; tarif enfant 5 euros; s - 3 ans gratuit. 04 67 76 13 45.

VISITE GUIDÉE "Béziers la métamorphose" : visite qui présente l'essentiel de la ville, des bords de l'Orb aux allées Paul-Riquet Voie douce. De 14 h 30 à 16 h 30. Amphithéâtre du pont Vieux, 2 avenue du Pont-Vieux. Tarif 12 euros; tarif réduit 10 euros; tarif enfant 8 euros. 04 99 41 36 36.

MAISON JEAN MOULIN Visite guidée de la maison natale de Jean Moulin, découverte de quelque 200 dessins de Jean Moulin, ainsi que de la bibliothèque Cordier, à la Médiathèque André-Malraux. De 10 h 30 à 12 h 30. Maison natale de Jean-Moulin, 6 rue d'Alsace. Tarif 8 euros; tarif réduit 6 euros; tarif enfant 6 euros. 04 99 41 36 36.

LE BOUSQUET-D'ORB MUSÉE DE LA MINE Visite commentée de l'espace muséographique "Les lumières de la mine". À partir de 15 h. Musée Les Lumières de la mine, 2 chemin de Saint-Martin. Gratuit. 04 67 23 43 38.

FRAISSE- SUR-AGOUT PATRIMOINE Visite guidée du village. À 10 h 30. Bureau d'information touristique, route de la Salvetat-sur-Agout. Tarif 5 euros; enfants - 11 ans 2 euros. 05 32 11 09 45.

LUNAS VISITE GUIDÉE Découverte du village de Lunas à l'occasion d'une visite entre patrimoine et anecdotes locales. De 15 h à 17 h 30. Office du tourisme. Tarif 4 euros; - de 18 ans gratuit. 04 67 23 76 67.

MONTADY SOIRÉE LES SENSORIELLES Confortablement installés sur un transat, les visiteurs pourront explorer le goût, l'odorat, l'ouïe, la vue. Chaque soirée propose un thème différent autour d'un spectacle vivant, d'un parcours artistique et d'une expérience culinaire. À 19 h. Domaine de Soustres, Lieu-dit Soustre. Plein tarif 15 euros, tarif enfant 11 euros. 04 67 93 43 75.

MONTBLANC ÉGLISE Visite guidée pour découvrir l'église Sainte-Eulalie, classée au patrimoine historique pour la qualité de son architecture et sa préservation. De 10 h à 11 h 30. Église Sainte-Eulalie. Gratuit. 04 67 98 50 03.

NISSAN-LEZ-ENSERUNE AUTOUR DU VIN Dégustation de vins dans une ambiance musicale. À 19 h. Vignerons du Pays d'Enserune, route de Poilhes. 04 67 37 00 31.

PÉZENAS PARC ET LUMIÈRES Le château du Parc ouvre ses portes pour un spectacle intitulé Parc et lumières. Un parcours nocturne illuminé à la découverte des secrets et mystères qui entourent cette réserve du Moyen Âge. De 21 h à 0 h 45. Château du parc, 2 470 Route de Caux. Tarifs adultes 16 euros; enfants de 7 à 17 ans 13 euros; - de 7 ans gratuit. 04 83 43 43 38 ou 06 70 45 30 28.

THÉÂTRE Les Précieuses ridicules de Molière par la Cie de l'Illuste théâtre. Deux provinciales, Cathos et Magdelon, entêtées de galanteries et de mondanités, dédaignent les propositions de mariage de jeunes seigneurs, trop communs à leur gré... À 21 h. L'Illustre théâtre, 22 avenue de la Gare-du-Midi. Tarif 25 euros; tarif réduit 19 euros; - de 10 ans 12,50 euros. 04 67 98 09 91.

AUTOUR DU VIN Visite guidée du domaine, de la chapelle, des jardins et de la cave de la seigneurie de Peyrat. Les participants pourront admirer la chapelle du XVIIe siècle et ses fresques, se balader dans les jardins et le vignoble en ayant des explications sur la vinification et déguster les vins du domaine accompagnés de produits du terroir. De 11 h à 12 h. Seigneurie de Peyrat, route de Roujan. Tarif 6 euros; tarif enfant - de 17 ans gratuit. 04 67 38 08 43.

PÉZÈNES- LES-MINES MERCREDIS AU PAYS Mercredis au Pays fait découvrir les exploitations et la vie de la ferme, aujourd'hui découverte de l'exploitation Claude Jeanjean, balade contée dans un champ de pois chiches et dégustation d'une préparation très typique du producteur. À 17 h 30. Rendez-vous sur l'exploitation. Gratuit. Réservation obligatoire. 04 67 95 08 79.

PUISSERGUIER VISITE THÉÂTRALISÉE Visite du château ludique en costume, suivie de découverte d'anciens jeux de société à l'Ecomusée. De 14 h à 17 h. Écomusée et château. Tarif les 2 visites 6 euros; tarif par site 3 euros; - de 10 ans accompagnés gratuit. 04 67 37 85 29.

SAINT-PONS- DE-THOMIÈRES HISTOIRE DE PIERRES Visite guidée de la ville, elle est constituée de deux parties : la ville moindre, qui correspond au bourg médiéval commerçant et la ville mage, la cité épiscopale et son joyau, la cathédrale en marbre à l'histoire mouvementée. À 15 h 30. Place du Foirail. Gratuit. 04 67 97 06 65.

SÉRIGNAN LA TÊTE DANS LES ÉTOILES L'association Ciel, mon ami propose une soirée autour de l'astronomie avec observation des étoiles. De 19 h 30 à 22 h 30. Maison de site des Orpellières, chemin de Mer-et-Soleil.

LES MERCREDIS GUINGUETTE Soirée guinguette avec le groupe Zodyac. De 21 h à 23 h. Place de la Liberté. Gratuit. 04 67 32 60 90.

LES SOIRÉES ESTIVALES Les soirées estivales avec dégustation de vins, coquillages et fromages. La cave coopérative regroupe les vignerons de Sérignan, Sauvian, Vendres et Valras. De 18 h 30 à 22 h 30. Cave coopérative des Vignerons de Sérignan, 114 avenue Roger-Audoux. 04 67 32 23 26.

VALRAS-PLAGE SOIRÉE 90 Origine 90, soirée avec les vedettes des années 90, Boris, Allan Théo et Benny B. À 21 h 30. Théâtre de la Mer, esplanade Émile-Turco. Gratuit.

VIAS THÉÂTRE Un petit jeu sans conséquence par Le fût de scène. Claire forme avec François un couple modèle depuis des années, lors d'une fête de famille, ils annoncent par jeu qu'ils se séparent... mais le couple va réaliser que ce petit jeu n'est pas forcément sans conséquence ! À 19 h 30. Domaine Saint-Pierre. Tarif formule tapas 18 euros; tarif pièce de théâtre 19 euros. 06 16 51 65 93.

Ouest-France (site web)
leditiondusoir, jeudi 12 décembre 2024 - 18:30 UTC 182 mots

Depuis dix ans, il sillonne bénévolement les routes pour rénover les vieux panneaux de circulation

Correspondance, Dorian MAO.

Âgé de 26 ans et résidant à Obernai (Bas-Rhin), Nicolas Weber est passionné de panneaux. Depuis dix ans, il parcourt l’Alsace sur son temps libre à la recherche des derniers panneaux Michelin à restaurer pour entretenir ce « patrimoine qu’on ne remarque pas ».

Dans le désordre de sa voiture, Nicolas Weber saisit une petite cagette verte débordante d’outils. Pinceaux, grandes et petites brosses, pots de peintures, bouteille d’eau et ruban adhésif, l’alsacien de 26 ans originaire d’Obernai (Bas-Rhin) est équipé. « Tout le matériel nécessaire pour la restauration, je l’achète à mes frais », lance-t-il en claquant le coffre. Depuis ses 16 ans, il restaure et donne une nouvelle jeunesse aux panneaux de circulation estampillés Michelin, à travers tout le Bas-Rhin. « Je fais ça sur mon temps libre, totalement bénévolement, et surtout par passion », sourit-il.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
28 septembre 2024 264 mots
Kientzheim. 120 personnes sur les traces du patrimoine

Kientzheim 120 personnes sur les traces du patrimoine Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 20:07 ... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
24 septembre 2024 208 mots
Saverne. Des créations originales exposées à la Roseraie pour les journées du patrimoine

Les bénévoles de la Roseraie de Saverne ont proposé un programme diversifié, à l’occasion des Journées européennes du patrimoine dimanche Saverne Des créations originales exposées à la Roseraie pour les... Voir l'article

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20 septembre 2024 252 mots
Urbeis. Un week-end portes ouvertes et un concert au temple du Climont à l’occasion des Journées du patrimoine

Urbeis Un week-end portes ouvertes et un concert au temple du Climont à l’occasion des Journées du patrimoine Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 16:22 ... Voir l'article

Ouest-France (site web)
tourisme, lundi 17 juin 2024 - 17:00 UTC 524 mots
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17 juin 2024 - Maville (site web réf.)

Ce petit château alsacien en ruines, méconnu des touristes, se visite enfin dans le Bas-Rhin

avec Newsgene

Dans le cadre des journées européennes de l’archéologie, Archéologie Alsace a ouvert au public les fouilles menées sur le site du château de l’Œdenbourg (Bas-Rhin), le discret voisin du Haut-Koenigsbourg. Plus largement, un projet européen vise à mettre en valeur les 300 châteaux forts de la région du Rhin supérieur.

Un petit château en ruines qui vaut le détour. Archéologie Alsace, un établissement public qui exerce des missions scientifiques, patrimoniales, éducatives et culturelles en Alsace, a organisé des visites des fouilles qui sont actuellement menées au château de l’Œdenbourg, à Orschwiller (Bas-Rhin). L’événement était organisé à l’occasion des Journées européennes de l’archéologie, du 14 au 16 juin 2024.

Une première visite a eu lieu le 15 juin et une autre est prévue le 29 juin prochain. Cette initiative a pour but de faire découvrir ce monument méconnu aux touristes, qui le boudent souvent au profit du château voisin du Haut-Koenigsbourg, en bien meilleur état et bien plus célèbre, rapporte France 3 Grand Est.

Étudier la taille des pierres

« Nous voulons développer un programme de visites pour les enfants et le grand public sur le thème de l’archéologie », explique Céline Kugler, médiatrice culturelle et référente archéologie du Haut-Koenigsbourg. Il s’agit également de souligner l’importance des fouilles qui sont réalisées au sein de ces ruines, et qui divisent certains experts.

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« L’architecte Bodo Ebhardt, qui a restauré le Haut-Koenigsbourg, suppose que certains murs seraient d’origine celte », selon Jacky Koch, responsable de l’Unité des périodes historiques à Archéologie Alsace. Les recherches menées ces dernières décennies situent pourtant la construction entre le IXe et le XIe siècle, même si des preuves criantes restent à trouver. Les fouilles, réalisées en collaboration avec des étudiants et bénévoles locaux et allemands, se concentrent notamment sur l’étude des techniques de taille des pierres, qui pourraient aider à affiner la datation.

Lire aussi :Cité de l’automobile, Cité du train, mémorial… Ces musées à ne pas manquer en Alsace

Des modèles en 3D

Ce projet s’avère par ailleurs cohérent avec une initiative plus large et transfrontalière baptisée « Châteaux rhénans - Burgen am Oberrhein », qui vise à promouvoir les 300 châteaux forts de la région du Rhin supérieur, précise le site Web d’Archéologie Alsace. Ce partenariat inter-régional implique l’Alsace, l’Allemagne et la Suisse dans la valorisation et la promotion de ce patrimoine historique.

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Ce n’est pas tout. Des archéologues travaillent en collaboration avec l’INSA de Strasbourg afin de concevoir des modèles en 3D du château, destinés à enrichir la compréhension de ce monument à travers les siècles. Ces modèles serviront non seulement aux archéologues mais aussi à sensibiliser le grand public à l’existence et à l’histoire fascinante du château de l’Œdenbourg.

Le Point, no. 2733
Villes, jeudi 12 décembre 2024 1056 mots, p. 148,149,150

Strasbourg

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17 juin 2024 - Maville (site web réf.)

Imprimer l'avenir

Tatiana Geiselmann

Défi. La capitale alsacienne veut s'imposer comme une référence de l'impression et des arts graphiques.

Sa statue trône à quelques mètres seulement de la cathédrale, en plein coeur de Strasbourg. Gutenberg, l'inventeur de l'imprimerie moderne, a séjourné près de dix ans dans la capitale alsacienne avant de retourner dans sa ville natale, Mayence, en Allemagne, pour éditer en 1454 sa fameuse Bible à 42 lignes, " premier livre imprimé en caractères mobiles dans le monde occidental ". Une invention révolutionnaire qui a fait des émules à Strasbourg, où sera publiée quelques années plus tard, en 1466, la première Bible en langue vernaculaire (l'allemand à l'époque) et où paraîtra en 1605 le premier journal de l'Histoire.

Plus de six cents ans après ces premiers ouvrages, la capitale alsacienne est restée fidèle à la galaxie Gutenberg. La ville compte aujourd'hui plus de 40 maisons d'édition, 59 bibliothèques et 25 libraires. Elle a été désignée cette année Capitale mondiale du livre Unesco, première ville française à recevoir ce label. Surtout, la métropole est restée à la pointe en matière d'impression et compte devenir le nouveau hub des métiers de l'imprimerie et des arts graphiques grâce au projet Agoratrium.

" Le nom est provisoire ", prévient d'emblée Guy Tinsel, le président de l'Espace européen Gutenberg, une association de passionnés fondée en 2004 pour préserver le patrimoine d'imprimerie alsacien. " Avec l'arrivée du numérique, les imprimeries ont commencé à fermer, et les machines comme le savoir-faire des imprimeurs étaient en train de disparaître ", raconte Laurine Sandoval, sa directrice. Acquérant à travers toute l'Alsace ces pièces destinées à la casse, l'association s'est constitué un fonds d'une centaine de presses et de milliers de caractères typographiques, partiellement stockés chez une entreprise partenaire (Intergraphic) et dans des hangars prêtés par la ville.

Pointu

" L'idée, c'était de créer un conservatoire de l'imprimerie, explique Guy Tinsel. Surtout pas un musée ! " Car l'objectif de l'association est bien là : montrer que les anciennes machines d'imprimerie sont un patrimoine vivant compatible avec les technologies modernes. " Même si le numérique permet de nouvelles applications, pour certains projets, il n'y a rien de mieux que la sérigraphie ", souligne Sarah Lang, membre de l'Espace européen Gutenberg et à la tête de Continuum, spécialisé dans la sérigraphie artisanale de pointe, une technique d'impression par pochoir.

L'entreprise Fabéon, autre grand acteur du projet Agoratrium, est du même avis. Experte dans le domaine de l'impression numérique, elle forme des industriels ainsi que des jeunes à utiliser les tout derniers bijoux technologiques du monde de l'impression. Grâce à ces équipements dernier cri, elle peut imprimer n'importe quel motif sur n'importe quel support, mais aussi créer des objets grâce à d'imposantes imprimantes 3D. Il y a toutefois des limites : " Dans l'impression numérique,explique Frédéric Soulier, directeur de Fabéon, on est tributaire des constructeurs, en ce qui concerne les encres, lorsque l'on veut imprimer des composés électroniques, ce n'est pas de la couleur que l'on va déposer sur nos supports, ce sont des encres conductrices. " Et ça, seule la sérigraphie le permet. Récemment, la firme a utilisé cette technique pour " imprimer " un radiateur pour le compte d'un client industriel en recouvrant des plaques de métal de graphène (un conducteur thermique). " Nos deux savoir-faire ne sont pas concurrents, ils se complètent ", résume Sarah Lang. D'où l'idée de se regrouper dans un même lieu.

Créativité

Bien qu'ils aient été à la genèse du projet, l'Espace européen Gutenberg et l'entreprise Fabéon ne sont désormais plus les seuls à vouloir mutualiser leurs expertises au sein d'un hub de l'imprimerie. D'autres acteurs de l'eurométropole se sont greffés au projet. Parmi eux : les industries culturelles et créatives (ICC). " Ce sont souvent de très petites entreprises, mais elles disposent d'un savoir-faire technologique dans les domaines du print, de la 3D, de l'illustration, de l'audiovisuel, du design, du jeu vidéo, du cinéma, des images immersives et de la réalité augmentée ", énumère Magali Fischer, chargée de mission Économie créative au sein de l'eurométropole. Selon son décompte, plus de 3 200 établissements relèvent des ICC à Strasbourg, qu'il s'agisse de start-up ou de mastodontes de l'audiovisuel comme France 3 ou Arte. " Aujourd'hui, les ICC travaillent un peu en silo : l'audiovisuel parle à l'audiovisuel, les arts graphiques parlent aux arts graphiques, le design au design, etc. ", déplore Khaled Farah, directeur depuis cet été de l'association Accro, qui accompagne et met en relation ces différentes entités. Pour lui, le projet Agoratrium offre l'occasion parfaite pour fédérer ces membres. " Plus on est nombreux, plus on a la possibilité de se lancer dans des projets d'envergure et d'aller chercher des financements, par exemple européens. "

Les artisans d'art pourraient également y trouver leur compte. " On en a identifié une trentaine susceptibles de s'inscrire dans le projet ", précise Ninon De Rienzo, directrice de la Fremaa, la Fédération des métiers d'arts d'Alsace. Des sérigraphes bien sûr, mais aussi des dominotiers, marbreurs, enlumineurs, lithographes, taille-douciers. " Cela pourrait leur fournir des opportunités économiques, même si, pour l'instant, on a du mal à savoir comment. "

Magali Fischer est plus optimiste : " En créant un pôle régional de l'imprimerie et des arts graphiques, on va donner naissance à un véritable laboratoire de créativité et d'innovation. " Porté par la ville, le projet a d'ailleurs répondu en février 2024 à un appel à manifestation d'intérêt (AMI) lancé par l'État dans le cadre de son plan France 2030. Avec, à la clé, un soutien financier de la part de la Banque des territoires de l'ordre de 3 millions d'euros. La première phase a été validée, à savoir la présélection des dossiers, qui donnait droit à une enveloppe de 75 000 euros pour réaliser des bilans techniques d'étude.

Dynamisant

" Ça nous a permis de lister les acteurs qui pourraient être impliqués dans le projet, de consolider le choix du site[en l'occurrence deux espaces de la Coop, Coopactive et Coop 100, NDLR] , d'établir la gouvernance et de déterminer les statuts ",détaille Magali Fischer. Il faudra ensuite patienter jusqu'à fin 2025 pour savoir si le projet remporte l'AMI. " Ce ne serait qu'une aide au démarrage. À terme, le lieu doit fonctionner de manière autonome. " Il comprendra notamment un espace muséal, une micro-usine, un laboratoire de recherche, des espaces de formation, des salles de conférences, des lieux d'exposition, des lieux de coworking, un hébergement d'entreprises, des ateliers, un café et une boutique. De quoi dynamiser encore plus le quartier de la Coop, déjà bien bouillonnant de créativité et d'innovation

L'Est Républicain
Edition de Besançon ; Edition de Montbéliard ; Edition de Belfort
Pays horloger, lundi 8 juillet 2024 153 mots, p. DOHD33,EBEL38,MONT38

Morteau

Anciens sapeurs-pompiers : le feu couve toujours

Pompier un jour, pompier toujours. Retour aux sources, pourrait-on dire pour la trentaine de membres de l’Association des anciens sapeurs-pompiers de Morteau (AASPM) emmenée par Bernard Lambert, leur président. Jeudi, ils ont pu (re)découvrir ce qu’était la vie des hommes du feu dès 1649 avec les moyens dont ils disposaient à l’époque bien avant de ce que l’on connaît aujourd’hui. Le musée du sapeur-pompier d’Alsace, implanté à Vieux-Ferrette, est riche d’un patrimoine de plus de 260 engins avec chacun une histoire à raconter. Musée qui devrait prochainement se déplacer dans une autre région d’Alsace.

En attendant la bande de joyeux Mortuaciens a fait un petit détour par Eguisheim, le village bien connu pour ses cigognes avant le retour dans le Haut-Doubs.

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18 juillet 2024 911 mots
Wangenbourg-Engenthal. Quand Charles de Gaulle vécut dans la commune en 1939

Wangenbourg-Engenthal Quand Charles de Gaulle vécut dans la commune en 1939 Le 18 juin 1940, on sait que de Gaulle était à Londres. Deux mois plus tôt, l’on sait... Voir l'article

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19 juin 2024 1085 mots
Loisirs. Huit idées de sorties pour le week-end autour de Saverne et en Alsace Bossue

Loisirs Huit idées de sorties pour le week-end autour de Saverne et en Alsace Bossue Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 16:00 ... Voir l'article

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24 septembre 2024 248 mots
Ottrott. Journées du patrimoine : les châteaux ont toujours la cote

Ottrott Journées du patrimoine : les châteaux ont toujours la cote Samedi 21 et dimanche 22 septembre, à l’occasion des Journées du patrimoine, Les Amis des châteaux d’Ottrott ont guidé... Voir l'article

L'Opinion (site web)
Economie, mercredi 24 juillet 2024 930 mots

Patricia Jung-Singh : « Il faut connaître la nature si l'on veut s'en soucier plus tard, et pouvoir changer la société »

Irène Inchauspé

« Faire alliance avec le Vivant est la seule manière de survivre sur cette planète », estime la fondatrice de Terra Symbiosis. Qu'elle est la spécificité de Terra Symbiosis ? J'ai hérité d'un patrimoine familial, le produit de la vente dans les années 1990 de l'entreprise de grande distribution fondée en Alsace par mon grand-père. J'avais travaillé dans la solidarité internationale et la coordination de projet pour des ONG, cet héritage m'a permis de créer ma fondation en 2009. A ce moment-là, je m'intéressais beaucoup au changement climatique et aux idées de Pierre Rabhi autour de l'agroécologie. Mon objectif, à travers Terra Symbiosis, était de proposer des solutions concrètes pour permettre une meilleure symbiose entre l'humain et l'environnement, qui passe notamment par la possibilité de se nourrir en respectant mieux la nature. Nous avons commencé à financer des associations accompagnant des agriculteurs désireux de changer leurs pratiques et de se tourner vers l'agriculture biologique, ainsi que d'autres organisations comme Terre de Liens qui facilitent leur accès au foncier. Ou encore des projets d'agriculture urbaine et de jardins partagés. Nous avons aussi initié nos propres projets, notamment une coopérative à Strasbourg, Kouma, lieu de vie au service de l'alimentation bio et durable, avec un magasin de producteurs, une épicerie, trois restaurants et un espace d'animation. Comment choisissez-vous vos projets ? De manière assez classique, dans les premières années de la fondation nous lancions des appels à projet afin d'identifier les plus pertinents selon nos critères. J'ai été membre du comité environnement de la Fondation de France, qui abrite Terra Symbiosis. Cela m'a donné une vision d'ensemble des enjeux, des innovations possibles et des manques de financements sur tel ou tel projet. A partir de 2015, nous avons réorienté notre action vers des opérations concrètes autour de l'enfance, partant du principe qu'il faut connaître la nature si l'on veut s'en soucier plus tard et pouvoir changer la société, et que l'éducation dans ce domaine commence dès le plus jeune âge. Nous finançons la végétalisation de crèches et d'écoles, ainsi que la formation de professionnels accompagnant les enfants pour développer des projets en lien avec la nature (Ecole du Dehors, séjours nature, aires terrestres éducatives, crèches en forêt..). Nous organisons également des Rencontres Enfance et Nature annuelles en Alsace et Haute-Savoie pour sensibiliser, former et créer un réseau autour de ces questions. Nous sommes une petite fondation de deux salariés, dotée d'un budget annuel compris entre 150 000 et 200 000 euros pour accompagner tous ces projets. Pour avoir un impact plus fort, nous avons décidé depuis trois ans de nous coaliser avec d'autres fondations. Pour développer le même genre de projets ? Oui, mais l'appel à projet solitaire a cédé la place à un « appel à communs », qui s'appelle Grandir en lien avec la nature. Nous avons créé un pot commun avec plusieurs fondations, Nature & Découvertes, Léa Nature, Iris, Rustica, Lemarchand, une Goutte d'eau pour notre planète, sans oublier la Fondation de France. Notre but est de financer des dynamiques territoriales dans toute la France, c'est dire des collectifs d'associations dans lesquelles peuvent aussi figurer des collectivités, et dont la mission est d'intégrer le lien à la nature dans la politique éducative dès la petite enfance. C'est passionnant car, covid aidant, le rapport entre nature et santé est apparu au grand jour ce qui nous pousse à être plus transversal. Les travaux de recherche convergent pour constater les bienfaits du lien à la nature en matière de santé physique, de santé mentale et des capacités cognitives. Les activités de plein air permettent de lutter contre la sédentarité et le surpoids, de développer l'expérience par les sens, d'améliorer la concentration et la coopération, de gérer l'hyperactivité (ou diminuer le stress ?) et de s'éloigner des écrans... Nous avons aussi été à l'initiative d'un think tank, Tous Dehors France, qui planche sur les sujets de pédagogie, de santé, d'urbanisme en lien avec la nature. Il faut pouvoir bien identifier les problèmes à la racine si l'on veut agir sur les causes et pas seulement en gérer les conséquences. Quels sont les défis auxquels doit faire face votre fondation ? Nous devons absolument rester à l'affût des vrais besoins du terrain. C'est pour cette raison que nous organisons en novembre, et pour la première fois, la rencontre des lauréats de notre « appel à communs » afin de réfléchir avec eux sur ce dont ils ont vraiment besoin. Être en co-construction avec eux est le meilleur moyen d'avoir de l'impact. Il nous faut aussi réfléchir à l'innovation. Comment être un levier sur le sujet qui nous anime afin de fédérer plus de monde (et plus de moyens !) autour du collectif ? Le thème du lien avec la nature est considéré comme un effet de mode après la Covid, la connexion numérique a vite repris le dessus. On a besoin que ce thème essentiel soit reconnu politiquement. Il reste beaucoup de chemin à parcourir pour qu'il soit inscrit dans la formation des enseignants, ou que chaque nouvelle école dispose d'un espace de nature. C'est notre rôle de fondation de montrer les bienfaits de cette solution, c'est pour cela que nous soutenons aussi la recherche. Elle est à la peine en France par rapport au monde anglo-saxon qui a beaucoup travaillé sur le sujet. Qu'est-ce qui vous motive ? J'ai grandi dans une famille où régnait un fort lien à la nature, cet environnement a été très fondateur pour moi. Je suis convaincue que faire alliance avec le Vivant est la seule manière de survivre sur cette planète.

Cet article est paru dans L'Opinion (site web)

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Pourquoi le cabaret n'a jamais été aussi populaire

MARTINE ROBERT

Ce genre plébiscité en cette fin d'année est en plein renouveau. La ministre de la Culture, Rachida Dati, annoncera en janvier son plan pour soutenir la créativité et préserver ce patrimoine très français qui s'exporte de plus en plus.

« Décembre, c'est le moment chaud de l'année ! », souligne Philippe Lhomme, PDG du Crazy Horse et vice-président du pôle cabaret au sein du syndicat du spectacle vivant privé Ekhoscènes. D'autant qu'il y a, depuis la fin du Covid, un regain d'intérêt pour le cabaret, populaire, festif, et varié, des grandes revues aux shows intimistes ou décalés.

« Entre cabarets de tradition tels que le Moulin Rouge et formules plus 'hypes' comme Madame Arthur, tous se respectent. Il existe même des passerelles : La Barbichette, cabaret pluridisciplinaire de Monsieur K, se produit dans la Machine du Moulin Rouge, une autre salle que celle où est donnée la revue », pointe le dirigeant.

Renouvellement des chorégraphies, costumes et coiffures étonnants, jeu théâtral, diversité musicale, ouverture aux arts visuels, mise en avant des questions sociétales comme l'identité, l'acceptation de l'autre, l'écologie… les cabarets alternatifs en particulier ont de quoi séduire les nouvelles générations et gagner leurs lettres de noblesse.

Environ 200 cabarets en France

Au point que, « longtemps ignoré du ministère de la Culture, le cabaret a fait l'objet d'une mission d'étude de la Direction de la création artistique ; son rapport, paru en février, conclut à la nécessité de soutenir sa créativité et son patrimoine », précise Daniel Stevens, ancien délégué général du Camulc, le syndicat des cabarets et music-halls, absorbé désormais dans Ekhoscènes.

En juin, un plan Cabaret devait être annoncé par Rachida Dati, avant qu'Emmanuel Macron ne dissolve l'Assemblée, puis cet automne avant que le gouvernement Barnier ne saute. Reconduite rue de Valois, Rachida Dati va enfin dévoiler en janvier ces mesures attendues par un secteur qui échappe aux radars des aides habituelles du fait de son hétérogénéité.

Pourtant le genre essaime sur tout le territoire, des métropoles (Marseille, Reims, Angers…) aux villes moyennes (Dieppe…) en passant par le milieu rural à l'instar du Royal Palace, incontournable en Alsace bien que situé à 40 kilomètres de Strasbourg, ou du Cabaret Sancerrois à Menetou-Râtel (464 habitants). « Le cabaret est parfois le seul point de culture avec le cinéma de quartier », poursuit Philippe Lhomme. Selon le Camulc, on dénombre environ 200 cabarets sur le territoire réunissant 2,6 millions de spectateurs par an, sans compter les équipes artistiques indépendantes.

Le cabaret gagne ses galons

Mais les situations économiques des cabarets sont très disparates. Seules quelques grosses structures, comme le Moulin Rouge, le Paradis Latin, le Royal Palace, le Crazy Horse, l'Ange Bleu près de Bordeaux, emploient plus de 30 artistes, parfois même en CDI. Ailleurs, c'est plutôt entre 5 et 15, généralement intermittents, souvent nomades, se produisant aussi dans les casinos, les restaurants, lors de réceptions privées, ou dans des hôtels de plein air l'été.

Toutefois les « créatures » originales imaginées dans les cabarets interlopes de la capitale commencent à séduire des lieux subventionnés comme le Théâtre du Rond-Point, Chaillot, le Festival d'Avignon (« Le Cabaret de Miss Knife » d'Olivier Py), ou des scènes nationales telles que le Manège à Reims. « Le secteur culturel subventionné a longtemps porté un regard condescendant sur le cabaret. Aujourd'hui, tout indique un changement », pointe le rapport du ministère. En témoigne l'entrée du cabaret dans les offres du Pass Culture…

L'inventivité des tenues a même eu les honneurs d'une exposition au Centre national du costume de scène, dont le président n'est autre que le patron du Lido2Paris, Jean-Luc Choplin. Soucieux de préserver ces savoir-faire et ces métiers (modiste, perruquier, brodeur, corsetier, bijoutier…), le Moulin Rouge a d'ailleurs intégré les maisons Clairvoy (bottier) et Février (plumassier), qui continuent de travailler pour les opéras, la Comédie-Française et la haute couture.

Renouvellement permanent

Le Paradis Latin, le Crazy Horse, l'Ange Bleu, Madame Arthur maintiennent aussi des ateliers, complétant parfois par des fournitures importées de Chine ou d'Europe de l'Est pour réduire les coûts, car les costumes représentent couramment plus de la moitié du coût d'une création.

Au Moulin Rouge, qui tourne sept jours sur sept, avec deux ou trois représentations au quotidien, un millier de pièces ont été créées pour « Féérie » présentée depuis l'aube des années 2000, moyennant un budget de production équivalent à 20 millions d'euros, avec une dizaine de changements pour les 60 artistes en plateau. Pour le Cabaret Moustache et ses 14 artistes sur scène, les productions sont changées tous les ans pour 350.000 euros environ.

Cette profusion de tableaux pour les uns, ce renouvellement permanent pour les autres, séduisent les touristes qui contribuent pour beaucoup au modèle économique de certains cabarets. Le Crazy Horse (210 places) reçoit 150.000 à 180.000 spectateurs par an, lors de deux ou trois représentations par jour. « Nous avons toujours au feu un nouveau numéro, et en 2026 nous présenterons un spectacle inédit », confie Philippe Lhomme. Les entreprises apprécient aussi, et les privatisations par des sociétés sont fréquentes, même en tournée, pour des jauges de 300 à 350 places.

Un genre de spectacle qui s'exporte

Au Paradis Latin, l'homme d'affaires Walter Butler, qui a repris le cabaret, de 500 places en 2018, voit ses efforts récompensés, après avoir injecté des dizaines de millions d'euros pour tout rénover, doubler les effectifs, commander au chorégraphe Kamel Ouali une revue et au chef étoilé Guy Savoy un menu gastronomique. « 2024 sera la meilleure année de tous les temps. Notre spectacle a attiré 135.000 personnes dont 30 à 35 % de touristes étrangers », précise-t-il. C'est sans compter le show familial donné en matinée pendant les vacances.

Le cabaret est même une spécialité qui s'exporte. « Nous avons emmené récemment le Crazy Horse en Tchéquie, en Belgique, nous nous sommes déjà produits en Asie du Sud-Est et en Australie dans des hôtels ou des salles de spectacle. Avant la guerre en Ukraine, nous étions souvent sollicités en Russie pour des galas. Aujourd'hui nous regardons aussi Dubaï », précise Philippe Lhomme.

Si le Moulin Rouge fait moins de tournées que le Crazy, sa notoriété est également internationale grâce au film « Moulin Rouge » avec Nicole Kidman sorti en 2001, et à la comédie musicale du même nom - lancée en 2018 à Boston, puis programmée à Broadway, Londres, Melbourne, en Corée du Sud, en Allemagne, au Japon, et pour laquelle le cabaret a cédé ses droits. Tout comme il a octroyé une licence au parc d'attractions allemand Europa-Park pour son « Eurosat - CanCan Coaster ». Lors des JO cet été, sa démonstration de french cancan pendant les épreuves cyclistes à Montmartre lui a apporté une visibilité mondiale, et le classement envisagé de cette danse au patrimoine immatériel de l'Unesco pourrait avoir le même effet.

Quant à Madame Arthur, le cabaret est à l'assaut du Japon et des Etats-Unis. « Au Japon, nous avions essuyé des pertes car nous avions mal négocié la salle, mais nous avons bien vendu. A New York, nous avons fait un essai en novembre, avec des chansons en français et en anglais, et écoulé sur deux séances de 300 places, 400 tickets. Si New York marche, cela peut nous ouvrir tout le territoire américain », rêve déjà son directeur, Fabrice Laffon.

Martine Robert

La Tribune (site web)
GASTRONOMIE SORTIES, dimanche 22 décembre 2024 - 05:00 UTC +01:00 1609 mots

À Reims, l'œnotourisme du champagne fait effervescence

Mathilde Giard

La capitale du champagne et sa région pétillent de nouveautés. L'œnotourisme s'y réinvente et met en scène des expériences à vivre dans ses caves prestigieuses.

Il est 7 heures, le soleil ne s'est pas encore levé sur l'océan de vignes dénudées. Une équipe de tournage discute en anglais du programme du jour, attablée dans la salle du petit déjeuner de l'hôtel au design ultra-contemporain Loisium, à Mutigny, dans la Marne. « J'aimerais cadrer différemment la séquence  », glisse Mark Steven Johnson, le réalisateur, incognito sous son bonnet noir.

Ce mois de décembre, cet Américain finalise la comédie romantique Netflix de Noël de l'année prochaine, Champagne Problems, du nom d'une chanson de Taylor Swift. De nombreuses scènes se déroulent dans le berceau du champagne, la région de Reims. L'actrice Minka Kelly y incarne une femme d'affaires venue négocier la vente d'une marque du célèbre breuvage effervescent.

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Mais ses plans perdent de leur limpidité lorsqu'elle tombe amoureuse du fils du propriétaire du domaine convoité. Des acteurs français lui donnent la réplique, dont Thibault de Montalembert et Tom Wozniczka, repéré dans Les Gouttes de Dieu, une série sur le monde du vin, décidément inspirant.

Entouré de collines recouvertes de vignes, le village d'Hautvillers est truffé de maisons de champagne proposant des dégustations. (Crédits : LTD/Valentin Pacaut /The Explorers)

Jardin de sculpture

Ce début d'hiver, les ouvriers viticoles taillent les sarments, emmitouflés dans leurs doudounes au milieu d'un décor classé au patrimoine de l'Unesco depuis 2015 : « coteaux, maisons et caves de Champagne ». Un vent de modernité y souffle depuis plusieurs années, toujours vivace en cette période de fêtes. «  Telle une belle endormie, la Champagne s'est réveillée bien après l'Alsace, le Bordelais et la Bourgogne », rappelle Arnaud Valary, directeur général du domaine Les Crayères, cinq-étoiles de Reims où -Catherine Deneuve a ses habitudes.

Dans un parc en chantier pour accueillir un vaste spa, cet hôtel de la butte Saint-Nicaise jouxte les plus grandes maisons de champagne. Et derrière ces longs murs, le schéma classique de la visite de caves devient périmé. Ruinart ouvre grand les portes de son 4, rue des Crayères autour d'un pavillon transparent de l'architecte japonais Sou Fujimoto inauguré cet automne, le toit incurvé comme pour recevoir une bulle de champagne.

La Maison Ruinart a opéré une véritable métamorphose de son adresse emblématique, alliant tradition et modernité. (Crédits : LTD/Gregoire Machavoine)

Les visiteurs peuvent flâner librement à travers un jardin de sculptures contemporaines, entre une fresque d'Ugo Gattoni - le dessinateur de l'affiche des JO - ou une micro-architecture de style rocaille d'Eva Jospin. «  C'est un virage à 180 degrés pour ce site autrefois sur réservation », souligne Caroline Carton, responsable des projets culturels et ancienne coordinatrice des arts visuels de lille3000.

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Studios de cinéma

Quelques rues plus loin, Pommery est en train d'installer dans ses galeries souterraines son Experience Pommery #18. Le nouveau parcours artistique, inauguré le 21 janvier, s'intitule « Mélodies en sous-sol », en écho à ces bouteilles qui vieillissent dans les crayères et émettent des sons en sourdine, avant le joyeux bruit d'explosion lors de leur ouverture... On traverse sous une voûte un poétique rideau de « Papillons dans le ventre » pour contempler une installation graphique au milieu de magnums empilés sur des pupitres de remuage.

Dans les profondeurs de Taittinger, les dessins gravés sur les parois en craie remontent, eux, au XIIIe siècle, du temps d'une ancienne abbaye. Dans cette remise en valeur du patrimoine, Pierre--Emmanuel Taittinger, président d'honneur, participe à la renaissance de l'atelier de maîtres verriers Simon-Marq, fondé à Reims en 1640. «  Un art encore plus ancien que le champagne », s'enthousiasme-t-il. Cette dynastie d'artisans avait sauvé des bombes, en 1917, les vitraux de la cathédrale de Reims qui ont laissé passer la lumière sur le sacre de trente-trois rois de France... Elle a aussi conçu le lustre pendentif de la bibliothèque Carnegie voisine, joyau de l'époque Art déco.

Dans l'église du Sacré-Coeur de Reims, s'est installé l'atelier Simon-Marq depuis 2021.(Crédits : LTD/Alessandro Silvestri)

L'atelier a emménagé en 2021 dans l'église du Sacré-Coeur, où de jeunes passionnés reprennent le flambeau pour des restaurations et des créations. «  L'incendie de Notre-Dame de Paris a suscité un regain pour ces métiers d'art », reconnaissent Philippine et Adrien, 21 et 23 ans. Ils sont en train de parer leur nef de seize vitraux dessinés par Rodrigo Salgado, le fils trisomique du photographe Sebastião Salgado. Un futur décor de film ?

Jérôme Commandeur tourne en ce moment T'as pas changé dans les rues de Reims avec Vanessa Paradis, Laurent Lafitte et François Damiens. Le rachat cet été de l'ancienne base aérienne locale par Xavier Niel, patron de Free, pour un giga projet de studios de cinéma, - contribuera à l'effervescence de l'ancienne - Champagne pouilleuse. 

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Carnet d'adresses

Choisir son verre Lehmann

Plutôt coupe, flûte ou grand verre à champagne ? Cette marque rémoise a lancé en octobre un atelier de dégustation pour comparer l'impact des formes sur l'élixir doré. Une étape à considérer, après ce temps passé chez le caviste pour choisir un vin qui a vieilli durant des mois... L'oeil, le nez et la bouche sont sollicités face à cinq verres différents au fil d'une séance ludique et instructive.

➡️ Durée 1 h 30, 45 euros, 17 heures le vendredi, 10 h 30 et 14 h 30 le samedi.

📍 20, boulevard Lundy, Reims. ☎️ Tél. : 03 26 77 16 77.

Visiter la villa Demoiselle

Durant la fermeture pour rénovation des Beaux-Arts et du palais du Tau, la villa Demoiselle représente une belle alternative. Le bras droit de Mme Pommery (1819-1890), Henry Vasnier, commanda en 1890 ce rare exemple de transition entre l'Art nouveau et l'Art déco construit entre 1904 rt 1908. La maison de champagne Vranken a rouvert en 2008 la demeure restaurée, décorée de meubles signés Louis Majorelle ou Émile Gallé.

➡️ Visite puis dégustation à partir de 27 euros.

📍 56, boulevard Henry Vasnier, Reims. ☎️ Tél. : 03 26 61 62 56.

Dormir au Loisium

L'édifice bardé de bois trône sur une colline du parc naturel régional de la Montagne de Reims, au coeur du vignoble où des bornes délimitent des parcelles de Moët & Chandon ou de Veuve Clicquot. Après une balade sur le sentier du Vigneron, on fait trempette dans la piscine extérieure chauffée.

➡️ Double (lumineuse) à partir de 199 euros (petit déjeuner et accès au spa inclus).

📍 1, allée de la Sapinière, Mutigny. ☎️ Tél. : 03 10 01 82 00.

Festoyer à Arbane

L'ex-chef aux deux étoiles des Crayères, Philippe Mille, a baptisé son restaurant du nom de l'un des sept cépages du champagne, très ancien et particulièrement adapté au changement climatique. Ce virtuose rend hommage à la Champagne en reconstituant la rosace de la cathédrale dans l'assiette ou en évoquant la mer qui recouvrait ce territoire il y a 50 millions d'années.

➡️ À partir de 80 euros ; menu L'âme de la Champagne, 180 euros.

📍 7, rue Noël, Reims. ☎️ Tél. : 03 26 89 60 70.

Dévorer un Sacré Burger

Accompagner son burger (18 à 22 euros) d'un verre de champagne (11 euros) ? «  Il faut le considérer comme un vin, en privilégiant le pinot noir », assume Maxime Chenet, responsable de cette adresse qui jouxte la façade de la Maison des musiciens, exceptionnelle statuaire profane du XIIIe siècle.

📍 24, rue de Tambour, Reims. ☎️ Tél. : 09 56 60 61 61.

Boire une coupe aux Halles

Le bar à champagne Sacrée Marianne y est le rendez-vous du samedi, jour de marché aux halles du Boulingrin, devenues le repaire en vogue.

📍 50, rue de Mars, Reims. ☎️ Tél. : 06 62 51 76 44.

Se ravitailler aux Caves du Forum

Cette institution présente de façon complémentaire les grandes maisons et les pépites des vignerons indépendants, ces récoltants-manipulants au plus proche des sols.

📍 10, rue Courmeaux, Reims. ☎️ Tél. : 03 26 79 15 15.

Bulles festives La période des fêtes de fin d'année représente la moitié des ventes de champagne en France, produit en exclusivité dans l'appellation (Marne, Aube, sud de l'Aisne et une petite partie de la Haute-Marne et de la Seine-et- Marne), qui recense 390 maisons, 125 coopératives et plus de 16 000 vignerons. Baromètre de l'humeur des consommateurs, les ventes de ce produit de luxe devraient diminuer de 8 à 9% en 2024 par rapport à 2023 - près de 300 millions de bouteilles écoulées -, déjà en baisse de 8% par rapport à 2022. En cause, selon le Comité interprofessionnel du vin de champagne : le contexte inflationniste, une situation internationale tendue, les élections américaines et un surstockage post-covid. Ces bulles de légèreté restent néanmoins prédominantes sur nos tables de réveillon. La température idéale pour les servir : 10 degrés ! ➡️ Aller en Champagne ? Reims se situe à 45 minutes de Paris en TGV.

Cet article est paru dans La Tribune (site web)

La Montagne
Cantal ; Cantal
FDJ Auvergne, mercredi 25 décembre 2024 696 mots, p. Cantal-2,Cantal-3

Pourquoi l'Auvergne

Bientôt, les grandes régions vont fêter leurs dix ans. Avant ce changement conséquent, nombreux étaient les Auvergnats qui avaient peur d'être dans l'ombre des hautes montagnes de Rhône-Alpes et de son immense métropole lyonnaise. Finalement, il semblerait que l'Auvergne ait, au contraire, pris de la lumière ces dernières années. Comme un immense coup de projecteur éclairant non seulement sa longue chaîne des puys devenue en 2018 patrimoine mondial de l'Unesco, mais aussi sa multitude de savoir-faire (artisanal, culturel, économique, industriel).

« L'Auvergne ne produit pas seulement des fromages et des pneus »

Pourtant, cette richesse a toujours existé, et apparemment, n'a pas toujours été une évidence. À croire que la sacro-sainte discrétion de l'Auvergne, malgré ses imposants 80 volcans, prenait le dessus. Mais aujourd'hui, ce territoire est en train de s'affirmer, faisant rayonner ses produits partout. Mais pourquoi un tel revirement ? Tout simplement parce que des milliers d'irrésistibles Auvergnats l'ont décidé. Et notamment en se ralliant à la Marque Auvergne. Créée en 2017, cette association regroupe aussi bien des acteurs privés que publics. Au total, ils sont 600 adhérents à être des ambassadeurs, des porte-voix de l'Auvergne à travers tout le pays. Et ça marche. « Il existe cette volonté, portée par la fierté d'être Auvergnat, de faire savoir tous ensemble notre savoir-faire. De dire haut et fort que l'Auvergne ce n'est pas seulement des pneus, des fromages et des volcans. Et pour mettre en avant justement tous ces autres savoir-faire, nous avons mis en place la plateforme en ligne, Achetez en Auvergne (www.achetezenauvergne.fr), la marketplace des produits auvergnats. On est le seul territoire de France à proposer un tel site web », explique Cécile Cubizolle, déléguée générale de la Marque Auvergne.

Des produits du terroir et de qualité

Cette plateforme numérique, qui vend exclusivement du « made in Auvergne », regroupe 6.000 produits via 200 e-boutiques avec de la gastronomie, des arts de la table, de la mode, de la beauté, du bien-être « 80 % des connexions proviennent de l'extérieur de l'Auvergne. Ce qui est intéressant, c'est que souvent, les personnes viennent sur le site pour acheter quelque chose de précis, puis ils découvrent toute l'offre et ajoutent d'autres produits dans leur panier », poursuit Cécile Cubizolle.

Et quel est le produit qui connaît le plus de succès sur cette plateforme ? « La verveine et la gentiane », dévoile la déléguée générale de la Marque Auvergne. Et de poursuivre : « Sur ce type de produit, il se peut que les acheteurs les aient connus en dehors de la région, chez des restaurateurs. Et il y a aussi cette envie de consommer des produits qui ne sont pas industriels et pas ceux que l'on peut trouver dans n'importe quel supermarché. Les gens veulent des produits du terroir. Et pour cela, l'image de l'Auvergne colle parfaitement. Elle véhicule ses valeurs de travail et de qualité. C'est aussi pour cela que les produits auvergnats ont la cote ».

Une Auvergne qui s'affirme

Marc Chaumeix est à la tête de l'agence de communication Qui Plus Est, basée à Chamalières et adhérente à l'association Marque Auvergne. Creusois et Limousin de naissance, il ne cache pas son attachement pour sa région d'adoption, « qui fait aussi partie du Massif central ». Ainsi, si son travail est de mettre en oeuvre la communication de nombreuses activités auvergnates, il le fait aussi avec le coeur. Pour défendre son patrimoine et ses racines et pas juste pour faire tourner les affaires.

Il a clairement vu l'évolution de l'engouement « made in Auvergne », notamment auprès des journalistes extérieurs de l'ancienne région qu'il côtoie au quotidien. « Pour eux, c'est comme si un puzzle s'assemblait. Ils découvrent une chose, puis une autre et encore une autre Ils comprennent qu'il se passe quelque chose sur notre territoire. Du côté des influenceurs, aussi. Eux, ils recherchent du rare et de l'authentique à partager sur leurs réseaux sociaux, et en Auvergne, ils trouvent cette matière ». En parlant de réseaux sociaux justement, l'Auvergne est le territoire qui génère le plus d'interactions en France avec une communauté digitale engagée. Quant à la Marque Auvergne, elle est dans le top 5 des marques de territoire avec la Bretagne, l'Alsace, la Corse et le Pays basque.

Pas étonnant que ses produits cartonnent.

Stéphanie Merzet

Cet article a également été publié dans les éditions suivantes : Cantal, page 3

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27 décembre 2024 338 mots
Bas-Rhin. Jacques Zucker, médaillé d’argent du tourisme pour une vie au service de l’Alsace

Bas-Rhin Jacques Zucker, médaillé d’argent du tourisme pour une vie au service de l’Alsace Une médaille qui vient récompenser le terrain, la vraie vie, l’engagement pour notre... Voir l'article

Le Petit Bleu d'Agen
PB
Locale, vendredi 20 décembre 2024 300 mots, p. 10

Agenais

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20 décembre 2024 - La Dépêche du Midi
25 décembre 2024 - La Dépêche du Midi

cuq

Les Vieux Pistons repartent pour un tour

Le siège de l'association des Vieux Pistons se situe dans le village de Dunes, néanmoins, la majorité des membres du bureau sont issus du Lot-et-Garonne et en particulier de Cuq et Fals. Un des collectionneurs, dont son parc roulant ne compte pas moins d'une centaine de pièces, des Sociétés Françaises...

Un boulanger fan de vieilles mécaniques

Durant la réunion, il a été fait état du rapport d'activité de l'année 2024. La visite du Musée du Patrimoine Agricole et Automobile de Salviac dans le Lot. Un musée où l'on découvre plus de 250 tracteurs, 150 voitures utilitaires, 200 deux roues et des milliers de pièces et d'objets du quotidien de la vie d'avant... L'après a été consacré à une visite-dégustation de vins, noix et truffes...

Le 12 juillet dernier, les Vieux Pistons ont organisé une exposition des tracteurs et de machines agricoles à Calignac, à l'occasion du passage du tour de France. Les 20 et 21 juillet, s'est tenue sur le site de la Tour des Templiers, la traditionnelle Fête des Vieux Pistons. Bien que la météo soit venue jouer la perturbatrice, la fréquentation a été très importante. Plus de 1 000 repas ont été servis sur les 2 jours. Suite au concours de labour à l'ancienne du Club Lanz, le gagnant, Daniel Polès, un adhérent de l'association a participé à la finale nationale à Séléstat, en Alsace, où il a obtenu de la belle place de deuxième. Le président Julien Burgalasse, notre boulanger-paysan est fier d'être à la tête d'une association aussi dynamique et conservatrice de ce vieux patrimoine roulant, avec son équipe, il pense déjà à l'année 2025 avec la traditionnelle balade des vieilles mécaniques, qui vont déambuler les coteaux et vallons du Brulhois...

France Bleu (site web réf.) - France Bleu
5 décembre 2024 1634 mots
Quels marchés de Noël visiter ce weekend ?

Pour ce deuxième dimanche de l'avent (les 7 et 8 décembre 2024) France Bleu Alsace vous partage les marchés de Noël de la région Bergerheim Le charme du village de... Voir l'article

La République du Centre
Loiret, samedi 2 novembre 2024 1441 mots, p. Loiret-4

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Animations

Samedi 2 novembre

Artenay. Atelier créatif. Fabrication d'un chapeau d'Halloween « citrouille ». À 15 h au musée du Théâtre Forain, Quartier du Paradis. Tarif : 5 ? (à partir de 3 ans). Tél. 02.38.80.09.73.

Beaugency. « Mystères au château de lumières : un voyage entre Halloween et la Fête des morts ». Parcours et spectacles immersifs avec une nouvelle enquête grandeur nature. De 20 h à 23 h au château. Tarifs : de 7 à 20 ?.

Chilleurs-aux-Bois. Visite costumée de Chamerolles. Pour les 6-13 ans. À 14 h 30 au château de Chamerolles. Tél. 02.38.39.84.66. www.chateauchamerolles.fr/

Dampierre-en-Burly. Musée du cirque et de l'illusion. Visite du musée et de ses collections d'objets et costumes de cirque, spectacle de magie à 15 h 30. De 10 h à 18 h au musée du Cirque et de l'illusion. D952. Tarifs : de 6 ? à 8,50 ?. www.museeducirqueetdelillusion.com

La Ferté-Saint-Aubin. « Les Fantômes de la Ferté ». Parcours immersif pour découvrir le château. Une aventure mêlant enquête, décors hantés, escape game et théâtre immersif. Durée : 2 heures. À partir de 6 ans. De 14 h à 18 h au château, rue Général Leclerc. Tarifs : de 9,50 à 14,50 ?.

La Ferté-Saint-Aubin. « Les Nuits de l'orphelinat ». Parcours nocturne et immersif. Déconseillé aux moins de 15 ans. Départ toutes les 10 minutes. De 19 h 30 à 21 h au château, rue Général Leclerc. Tarifs : de 15,50 à 19,50 ?.

Meung-sur-Loire. « Halloween au château ». Rencontre avec les fantômes à travers plus de 25 pièces décorées. Déconseillé aux moins de 6 ans. De 14 h à 18 h au château, place du Martroi. Tarifs : de 9 à 12,50 ?.

Meung-sur-Loire. Le jardin arboretum d'Ilex. Ouverture exceptionnelle. Découvrir les couleurs d'automne le long des sentiers et des Mauves. De 13 h 30 à 17 h au jardin arboretum d'Ilex, chemin de Culand. Tarif : 6 ?, gratuit moins de 18 ans.

Saint-Brisson-sur-Loire. Halloween au château. Parcours immersif dans le château décoré pour Halloween de la cave au grenier. À partir 6 ans. De 14 h à 18 h au château. Tarifs : de 9 ? à 14 ?. Tél. 02.38.36.71.29.

Sandillon. Foire aux arbres. « Sur la route de l'Alsace ». Présence de nombreux pépiniéristes, arboriculteurs... Fête foraine, resto-foire et soirée dansante. De 10 h à 19 h dans le centre.

Tigy. Cluedo : bal au château. Par l'association des parents d'élèves. À 15 h au foyer rural. Tarifs : de 3 à 5?. Inscription obligatoire via HelloAsso.com

Dimanche 3 novembre

Dampierre-en-Burly. Musée du cirque et de l'illusion. Visite du musée et de ses collections d'objets et costumes de cirque, spectacle de magie à 15 h 30. De 10 h à 18 h au musée du Cirque et de l'illusion. D952. Tarifs : de 6 ? à 8,50 ?. www.museeducirqueetdelillusion.com

La Ferté-Saint-Aubin. « Les Fantômes de La Ferté ». Parcours immersif pour découvrir le château. Une aventure mêlant enquête, décors hantés, escape game et théâtre immersif. Durée : 2 heures. À partir de 6 ans. De 14 h à 18 h au château, rue Général Leclerc. Tarifs : de 9,50 à 14,50 ?.

Meung-sur-Loire. « Halloween au château ». Rencontre avec les fantômes à travers plus de 25 pièces décorées. Déconseillé aux moins de 6 ans. De 14 h à 18 h au château, place du Martroi. Tarifs : de 9 à 12,50 ?.

Meung-sur-Loire. Le jardin arboretum d'Ilex. Ouverture exceptionnelle. Découvrir les couleurs d'automne le long des sentiers et des Mauves. De 13 h 30 à 17 h au jardin arboretum d'Ilex, chemin de Culand. Tarif : 6 ?, gratuit moins de 18 ans.

Olivet. Courir pour guérir. Par Concrétiser l'espoir - Téléthon Olivet. Course de 5 ou 10 km au profit du Téléthon. À 10 h du centre de loisirs Le Donjon.

Saint-Brisson-sur-Loire. « Halloween au château ». Parcours d'énigmes dans le château décoré. Interdit aux moins de 12 ans. De 19 h 30 à 22 h au château, 9 rue du Château. Tarifs à partir de 15,50 ?. Tél. 02.38.36.71.29.

Bourses et vide-greniers

Dimanche 3 novembre

Baule. Bourse aux jouets. Par le comité des fêtes. De 8 h 30 à 16 h à l'espace Gérard-Dumard.

Châteauneuf-sur-Loire. Vide- greniers. Par les Chats castelneuviens libres. De 10 h à 17 h 30 à l'espace Florian.

Saint-Ay. Bourse aux jouets. Par l'Association des parents d'élèves indépendants. De 9 h à 17 h à la salle François-Villon.

Saint-martin d'abbat. Vide-armoires. Par l'association du tir de l'espérance. De 9 h à 17 h à la salle polyvalente.

Cinéma

Samedi 2 novembre

Neuville-aux-Bois. Cinémobile. À 16 h, « Le Robot sauvage », de Chris Sanders. À 18 h, « Beetlejuice, Beetlejuice », de Tim Burton. À 20 h 30, « Les Barbares », de Julie Delpy. Dans le centre. Tarifs : de 4 à 6,20 ?.

Vienne-en-Val. Cinémobile. À 16 h, « Mon petit Halloween », film d'animation. À 17 h 45, « All we imagine as light », de Payal Kapadia. À 20 h 30, « Quand vient l'automne », de François Ozon. Dans le centre. Tarifs : de 4 à 6,20 ?.

Concerts et spectacles

Samedi 2 novembre

Briare. 17 e Festival de L'Escabeau. Au programme : « Voir le loup » par La Sensible, à 11 h. « Rayon boucherie » par L'Escabeau pro à 15 h. « L'Amour Molière » par La Petite Compagnie, à 17 h 30. « La Beauté du monde » par Qualité Street à 20 h 30. Au Théâtre de l'Escabeau, ferme Rivotte. Tarif par spectacle : 15 ?, 8 ? (moins de 12 ans). Tél. 02.38.37.01.15. www.theatre-escabeau.com

Marcilly-en-Villette. « Tango Carné ». Par la compagnie Toutes Directions. Une histoire burlesque du tango argentin. À 20 h 30 à la salle Chantaloup (Marcilly-en-Villette). Tarifs : de 8 à 10 ?. Tél. 06.84.35.09.38.

Montargis. 18 musiciens dirigés par Jacky Borde, avec la chanteuse Dominique Guisgand : les grands classiques indémodables du jazz. À 20 h à la salle des fêtes. Tarif : 15 ?, gratuit pour les moins de 18 ans.

Orléans. Finale du 16 e Concours international de piano d'Orléans. Les trois finalistes donnent un concert avec l'Ensemble intercontemporain. À 15 h au théâtre. Tarifs : de 5 à 25 ?.

Dimanche 3 novembre

Briare. 17 e Festival de L'Escabeau. Au programme : « Des Fourmis dans les pieds » par la compagnie Decibal, à 11 h. « Les Sonderling », lecture à 14 h. Au Théâtre de l'Escabeau, ferme Rivotte. Tarif par spectacle : 15 ?, 8 ? (moins de 12 ans) Tél. 02.38.37.01.15. www.theatre-escabeau.com

Chaingy. 6 e Festival des orgues pays Loire Beauce. Concert de Frédéric Desenclos (orgue), Patrick Cohën-Akenine (violon) et l'ensemble instrumental Ephémère, dirigé par Pascal Leconte. À 16 h à l'église. Tarif : 10 ?.

Ormes. Orchestre d'Harmonie de la Région Centre. Concert sous la direction de Gildas Harnois. À 16 h à l'auditorium.

Quiers-sur-Bézonde. Les Mauvais Garçons du Loiret. Chansons populaires des années 1900 aux années 2000. À 16 h 30 à l'église. Tarif : 5 ?.

Patrimoine

Samedi 2 novembre

Nogent-sur-Vernisson. L'Arboretum et son marché d'automne. Artisans, animations, grimpe d'arbres, jeux, animations, visite guidée à 15 h. De 10 h à 18 h à l'Arboretum des Barres. Tarifs : 7 ?, 5 ?.

Orléans. « Saint-Marceau : un quartier d'horticulteurs ». Visite commentée Art et Histoire. RDV à 10 h 30 devant l'église Saint-Marceau. Tarifs : 5,50 à 7,50 ?. Tél. 02.38.25.04.04.

Saint-Gondon. Visite commentée par Saint-Gondon Patrimoine historique. RDV à 14 h 30 sur le parking du Paturiau. Visite gratuite. Renseignements au 06.63.04.45.46.

Dimanche 3 novembre

Nogent-sur-Vernisson. L'Arboretum et son marché d'automne. Artisans, animations, grimpe d'arbres, jeux, animations, visite guidée à 15 h. De 10 h à 18 h à l'Arboretum des Barres. Tarifs : 7 ?, 5 ?.

Orléans. « Les cimetières d'Orléans au fil des siècles ». A la fin du 19 e siècle, les cimetières Saint-Jean et saint-Vincent, créés après la fermeture du cimetière médiéval du Campo Santo, sont saturés. Le Grand Cimetière ouvre en 1886. RDV à 10 h 30 sur le parvis de l'église Saint-Euverte. Tarif : 7,50 ?. Tél. 02.38.24.05.05.

Sully-sur-Loire. Visite historique du château. Visite costumée. À 15 h au château, chemin de la Salle verte. Tarif d'entrée du château. Tél. 02.38.36.36.86.

Randonnée et balade

Dimanche 3 novembre

Rebréchien. Randonnée. Par Le RCR. Circuits en forêt d'Orléans : 5, 10, 15 et 22 km. De 7 h à 10 h 30 de la salle polyvalente. Tél. 06.81.33.94.47.

Salons, foires, marchés

Samedi 2 novembre

Lamotte-Beuvron (41). 35 e Salon des antiquaires. Professionnels et experts. De 10 h à 19 h à la salle des fêtes. Tarif : 4 ?.

Dimanche 3 novembre

Lamotte-Beuvron (41). 35 e Salon des antiquaires. Professionnels et experts. De 10 h à 19 h à la salle des fêtes. Tarif : 4 ?.

Pannes. e De 9 h à 18 h à la salle polyvalente.

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La première boucle à vélo 100 % imaginée pour les personnes à mobilité réduite
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C'est une première nationale et elle a été réalisée en Alsace ! Le premier itinéraire totalement accessible aux personnes à mobilité réduite. 18 kilomètres de balade sans dénivelé, de quoi pédaler... Voir l'article

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Loto du Patrimoine 2024. Deux sites alsaciens ont été retenus, découvrez-les
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L'histoire du foie gras : de l’Antiquité aux tables de Noël

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Patrimoine. Déambulation nocturne au château du Hohlandsbourg du 31 mai au 2 juin

Pour la 3e année consécutive, le festival Châteaux & Légendes, placé sur la direction artistique de John Howe (concepteur du Seigneur des Patrimoine Déambulation nocturne au château du Hohlandsbourg du 31 mai... Voir l'article

La Croix (site web)
Actualité À vif, mercredi 6 novembre 2024 811 mots

« Recruter des diacres, diversifier les événements culturels : quelques pistes pour sauver nos églises »

Jean-Baptiste de Varax

Les états généraux du patrimoine religieux, lancés par la Conférence des évêques de France, durent jusqu'au mois de décembre. Jean-Baptiste de Varax rappelle qu'une utilisation renouvelée des églises paroissiales est possible, afin d'éviter leur disparition du paysage.

Les états généraux du patrimoine religieux, lancés par la Conférence des évêques de France, durent jusqu'au mois de décembre. Ils constituent une occasion privilégiée pour réfléchir à l'avenir du patrimoine religieux catholique en France métropolitaine, notamment des églises paroissiales construites avant 1905 (hors Alsace-Moselle) qui appartiennent aux communes.

Après des années de baisse de la pratique religieuse et de désertification des campagnes, le nombre de clochers apparaît disproportionné par rapport aux besoins réels. Le coût de leur entretien peut représenter une charge importante pour des communes rurales aux moyens limités, notamment pour les églises construites au XIXe siècle et ne bénéficiant d'aucune mesure de protection au titre des monuments historiques. Le risque est que ces églises soient fermées, cessent d'être entretenues, fassent l'objet d'arrêtés de péril et soient désaffectées voire démolies. Pourtant nos concitoyens, même non pratiquants, y demeurent majoritairement attachés.

La solution diaconale

Le maintien des budgets destinés à l'entretien des églises implique en pratique qu'elles soient utilisées. L'utilisation idéale reste l'exercice du culte, qui pourrait s'appuyer davantage sur les diacres pour fournir un « service du culte de proximité ». Mais lorsqu'en pratique, un tel usage est inexistant ou insuffisant, une ouverture de certains espaces des églises à des utilisations autres que cultuelle pourrait être envisagée. Il apparaît préférable de sauver le choeur, même au prix d'une désaffectation passagère de la nef, plutôt que de laisser s'effondrer l'ensemble de l'église.

L'utilisation des églises conformément à leur destination initiale reste la meilleure garantie de leur pérennité. Mais il n'est plus possible de demander à des prêtres de moins en moins nombreux de desservir de plus en plus de lieux de culte. La pratique actuelle dans ces immenses paroisses consiste le plus souvent à avoir une messe dominicale fixe dans un clocher, une autre messe en alternance entre les autres clochers.

Une alternative insuffisamment explorée est celle d'un développement substantiel du diaconat permanent, affecté à un clocher unique, pour y dispenser certains sacrements de proximité tels que les baptêmes. Ces diacres seraient des catholiques pratiquants, qui se verraient proposer cet engagement au seuil de leur retraite, fournissant un but stimulant à une période de la vie qui en est parfois dépourvu et, sur un plan plus matériel, dans les diocèses dont les finances le permettent, un revenu complémentaire à leur retraite.

Pour éviter aux futurs diacres d'avoir à se déplacer dans des séminaires souvent éloignés de leur lieu de résidence, ils pourraient suivre les cours en visioconférence et ne s'y déplacer que pour leurs examens. Une fois ordonnés diacres et en cas de décès du conjoint, ces diacres pourraient constituer un vivier de futurs prêtres. La réussite de ces projets impliquerait toutefois une réorientation de la pastorale des vocations vers les personnes approchant de l'âge de la retraite.

Coexistence des usages

En l'absence ou l'insuffisance d'utilisation cultuelle une solution intermédiaire pourrait être d'envisager des affectations autres, au-delà des concerts, avec par exemple un traitement différencié des différents espaces de l'église. Une telle coexistence d'usages est moins inédite qu'il n'y paraît. Par exemple à Lyon, la chapelle Saint-Jacquême, aujourd'hui détruite, était à la fois un lieu de culte mais faisait également office de salle du conseil municipal entre 1320 et 1455 ainsi que de dépôt d'archives. Aujourd'hui, une commune pourrait trouver un intérêt à cette coexistence en utilisant des locaux supplémentaires sans avoir à les acquérir ou à régler un loyer à ce titre.

La commune serait toutefois tenue au respect du principe de laïcité, qui limite les usages possibles. Ainsi la tenue d'un bureau de vote dans l'église paroissiale de Cizancourt (Somme) a été considérée comme contraire à ce principe. Néanmoins entreposer des archives dans un bas-côté, avec un accès aux espaces de stockage réservé au personnel municipal, apparaît moins susceptible de contrevenir au principe de laïcité.

Mais la principale condition de cette coexistence est l'accord de l'affectataire, conformément à l'article L. 2124-31 du code général de la propriété des personnes publiques. À ce titre, l'affectataire pourrait rappeler la prééminence de l'activité cultuelle, qui aurait pour corollaire le caractère précaire et réversible des autres activités exercées dans l'église, lesquelles pourraient être arrêtées à tout moment à l'initiative de l'affectataire, sous réserve du respect d'un préavis raisonnable.

Dans le cadre de la coexistence d'usages, l'affectataire pourrait admettre une utilisation partagée de la nef comme espace d'archivage le long des murs et salle de réunion en son centre mais se réserver l'exclusivité de l'usage du choeur, partie la plus sacrée, avec la satisfaction d'y avoir pérennisé, pour paraphraser le verset 36 du chapitre 11 du Premier Livre des Rois : « Une lampe qui brille devant (Dieu). »

Cet article est paru dans La Croix (site web)

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
26 août 2024 295 mots
Oberrœdern. L’Almo fait perdurer le souvenir du décret sur l'incorporation de force en 1942

Oberrœdern L’Almo fait perdurer le souvenir du décret sur l'incorporation de force en 1942 Devant près de 80 personnes, dimanche 25 août l’association des Amis de la ligne... Voir l'article

Le Télégramme (Bretagne)
mercredi 11 décembre 2024 337 mots, p. SAINT-BRIEUC41

Pléneuf-Val-André

Pléneuf-Val-André Le verger partagé compte 65 nouveaux arbres fruitiers

En novembre 2024, après la préparation du terrain par les services techniques, c’est le service des espaces verts de la Ville qui a enrichi le verger de la rue du Petit-Train, avec 65 arbres fruitiers plantés et ce dans le prolongement du verger déjà existant. « Ce sera un verger nourricier composé de diverses espèces d’arbres fruitiers : 50 pommiers (Rousseau, Reinette d’Armorique, Melrose Elstar), des cerisiers (Géant d’Hedelfingen, Hâtif de Burlat) ; six pruniers (Mirabelle de Nancy, Quetsche d’Alsace, Belle de Louvain) ; deux abricotiers (Bergeron) et cinq poiriers communs », présente Patrice Milon, responsable du service des espaces verts.

Une association pour l’entretien du lieu ?

Et de préciser que « pour renforcer notre patrimoine fruitier local, cinq poiriers et cinq pommiers seront greffés au printemps 2025. Bernard Le Boucher, de l’association des Mordus de la pomme de Quévert , viendra y greffer des variétés locales avec pour objectif de le préserver ces dernières, en conservant le patrimoine génétique et ainsi sensibiliser la population à l’importance de la diversité écologique ».

À noter que la commune souhaiterait ouvrir ce jardin au public. Le maire et le conseiller Thierry Thomas, en charge de l’environnement, aimeraient trouver une association qui puisse s’investir dans l’entretien de cette parcelle.

Un plus écologique

« Il faudra attendre deux ou trois ans avant de voir le verger donner », est-il précisé. Depuis l’automne 2022, ce sont 220 arbres qui ont été plantés sur la commune, principalement des arbres d’ornement (aire de camping-car, Kennedy, parc de la mairie, chapelle de Dahouët, Salines…). « Ce lieu sera à terme un lieu de promenade, d’accès libre à la population, nourricier de surplus, refuge pour de nombreuses espèces et insectes pollinisateurs. Il va permettre de réduire l’érosion des sols et va améliorer la qualité de l’air en réduisant l’empreinte carbone », indique encore Thierry Thomas.

La Nouvelle République du Centre-Ouest
Deux-Sèvres
bressuire et le bocage, vendredi 13 décembre 2024 673 mots, p. 20

L’histoire des pompiers dans la revue

Tours - Le n° 91 de la revue Histoire et patrimoine du Bressuirais vient de sortir. En une figure un sujet méconnu du quotidien des Bressuirais. « Annie De Kieber raconte l’histoire des pompiers bressuirais. Elle ne revient pas aux origines du corps, issu d’une garde nationale créée par Napoléon, mais au début du 19 e siècle. »

On apprend par exemple que la première caserne était à l’emplacement actuel du Lidl. L’enseigne commerciale avait même repris les locaux avant de construire un local plus adapté, lui-même démoli pour construire l’actuelle grande surface. La caserne actuelle n’a été construite « qu’en » 1977.

Les tuyaux pendus sur le sapin

On découvre aussi des images d’archives des manœuvres et des défilés des pompiers en ville, de leurs véhicules d’intervention ou même du sapin qui surplombait la caserne où ils pendaient leurs tuyaux pour les faire sécher. Parmi les anecdotes, on citera aussi l’incendie de l’actuelle sous-préfecture le 24 décembre 1940. « Elle était occupée par les Allemands et la rumeur publique a prétendu qu’ils s’étaient saoulés et avaient mis le feu par inadvertance. Rien ne le prouve. C’était plus probablement un défaut d’entretien qui avait causé l’incendie. »

L’article suivant est la suite de celui publié en juin, dans le n° 90, sur la collection d’estampes et d’œuvres d’art d’Alfred Barrion. Bertrand Chevillard revient sur la collection de ce pharmacien qui avait accumulé près de huit mille estampes et œuvres d’artistes de renom (Manet, Rodin…). « Il analyse notamment sa correspondance avec Edmond Sagot, un collectionneur et critique d’art parisien. »

Vendue en 1913 à la suite de son décès pour la plus grande partie, puis en 1921 à Drouot par sa sœur Marguerite Cochot, cette collection serait inestimable aujourd’hui. « C’était un des plus grands collectionneurs d’Europe. À la fin de l’article, les lecteurs pourront scanner un QR code qui dirige vers un inventaire non exhaustif de la collection. »

Le petit tambour de Bressuire

Le troisième article de Philippe Grateau est parti d’un conte pour enfants publié par un certain Léon de Mortaix dans la revue la Jeunesse illustrée en 1911. Guy-Marie Lenne a été intrigué par ce conte qui se déroule en partie à Bressuire en 1793.

« Il raconte l’histoire d’un petit tambour dont le père, lui-même tambour dans l’armée républicaine, est tué à Bressuire durant les guerres de Vendée. Devenu tambour, son itinéraire le mène à la tête des troupes de Napoléon lors de la bataille du pont d’Arcole en 1796. Philippe Grateau a d’abord dû identifier qui se cachait derrière Léon de Mortaix, un certain Léon Ville. On ne sait pas pourquoi il a situé son conte à Bressuire. Dans son article, il analyse le conte dans le contexte patriotique de 1911, entre la perte de l’Alsace-Lorraine en 1870 et la Première Guerre mondiale. »

Enfin, un très court article est consacré à Abel Billy. Tué lors de l’assaut du Golf hôtel d’Hyères le 21 août 1944, à la suite du débarquement de Provence, ce Bressuirais de 35 ans né à Riparfond (Saint-Porchaire), fils d’un vétéran mutilé lors de la Grande Guerre devenu buraliste à Sauzé-Vaussais en 1921, est un des dix compagnons de la libération deux-sévriens.

« Nous l’avions oublié dans notre livreHistoire du Bressuirais, 100 portraits à découvrir . Il y avait pourtant toute sa place », s’excuse Guy-Marie Lenne. Ce livre tiré à six cents exemplaires a déjà été vendu à trois cent soixante passionnés de l’histoire de Bressuire. Il sera en vente avec le n° 91 de la revue HPB samedi 7 décembre lors du marché des saveurs de Bressuire.

Bulletin n° 91 d’«  Histoire et patrimoine du Bressuirais », 15 €, à la librairie Le Fréneau, à l’espace culturel Leclerc et au tabac-presse de la place Émile-Zola de Bressuire ou auprès de HPB : 06.85.61.05.98, hpb.asso.fr.

Midi Libre
NIMES
mardi 9 juillet 2024 803 mots

[LES MARDIS DE VAUVERT Ambiance musicale...]

LES MARDIS DE VAUVERT Ambiance musicale, restauration, place, espace jeux pour enfants pour une soirée familiale. 19 h à 23 h. Place de l'Aficion, Vauvert. Gratuit. 04 66 73 17 30.

PANTACOURT & CINÉPHILIE Baptiste, 37 ans, célibataire, gay, se sent périmé. Sa chance est d'avoir une soeur dévouée et un meilleur ami déjanté. Une comédie de Ludovic-Charles, à voir à partir de 14 ans. 21 h. Le quai des arts, quai Général-de-Gaulle, Beaucaire. 12 euros, 10 euros. 06 72 77 02 25.

IL ÉTAIT UNE FOIS BAYA ET LA MUSIQUE Luths, zournas, ouds : les instruments peuplent le monde de Baya. Après avoir observé l'univers musical de Baya, direction l'atelier pour dessiner, coller puis décorer son propre instrument de musique. À partir de 6 ans. 10 h 30. Musée des Beaux-Arts, rue Cité-Foulc, Nîmes. 5 euros, sur réservation. 04 66 76 71 63.

FESTIVAL UNE SALLE SOUS LES ÉTOILES Au programme de cette soirée, à 20 h, concert du groupe Entropie. Le groupe s'inspire des grands noms de la scène indie rock. A 22 h, projection du film Soyez sympa rembobinez de Michel Gondry. Après avoir accidentellement démagnétisé́ toutes les cassettes de leur vidéoclub, deux amis recréent des versions low-fi de films célèbres pour sauver leur magasin. Université de Nîmes, site Vauban, 5 rue Docteur-Georges-Salan, Nîmes. De 4 euros à 9 euros..

SON ET LUMIÈRE AU PONT DU GARD Le Pont du Gard se transforme en écran géant avec un spectaculaire son et lumière conçu les artistes du groupe F. À partir de 22 h 30. Au Pont-du-Gard, Rive droite, Vers-Pont-du-Gard. Gratuit, parking 9 euros. 04 66 37 50 99.

LES TRÉSORS DU GRAU-DU-ROI Venez découvrir l'histoire du Grau du Roi, son patrimoine maritime et comment la commune a pris son indépendance envers sa voisine Aigues-Mortes, pour devenir l'un des plus importants ports de pêche de la Méditerranée. 9 h à 12 h. Salle Marcel-Pagnol, 24 rue Alsace-Lorraine, Le Grau-du-Roi. Gratuit. 04 66 51 67 70.

ABBATIALE DE SAINT-GILLES Partez à la découverte de l'abbatiale de Saint-Gilles, inscrite au patrimoine de l'Unesco ! Haut lieu de pèlerinage chrétien durant le Moyen-Âge, l'abbatiale a conservé sa façade du XIIe siècle admirablement sculptée, l'église haute et ses reliquaires ainsi que la crypte monumentale abritant le tombeau de saint Gilles. 16 h 30. Office de tourisme, 5 place de la République, Saint-Gilles. 12 euros, réduit 9 euros. 04 66 58 38 00.

ABBAYE SAINT-ROMAN Sur les collines de Beaucaire, laissez-vous conter les vestiges d'une abbaye romane troglodytique devenue demeure seigneuriale fortifiée au XVIe siècle. Sur réservation. 10 h 30. Parking de l'abbaye Saint-Roman, route de Nîmes, Beaucaire. 7 euros, - 10 ans gratuit, réduit 5 euros. 04 66 59 26 57.

HARAS NATIONAL Visite guidée au haras national d'Uzès, l'un des quatre pôles de l'Institut français du cheval et de l'équitation. Découvrez l'histoire de ce patrimoine unique, les différents métiers liés au patrimoine hippomobile, des voitures d'attelage... Uniquement sur réservation, pas de billetterie sur place. 10 h. Haras national, chemin du Mas des Tailles, Uzès. 8 euros, - 7 ans gratuit, réduit 5 euros. 04 66 22 68 88.

L'HÉRITAGE DES ARÈNES Une visite théâtralisée des arènes pour prolonger de façon vivante l'expérience avec des saynètes permettant de redécouvrir la vie des arènes à l'époque antique, au Moyen Âge et à l'époque moderne. 10 h 30 et à 12 h. Arènes de Nîmes, boulevard des Arènes, Nîmes. - 7 ans gratuit, en plus du billet d'entrée 5 euros. www.arenes-nimes.com.

NÎMES AU CLAIR DE LUNE A la tombée de la nuit, Nîmes change de visage. L'air plus doux invite à la déambulation dans les rues apaisées du coeur historique pour voir la ville autrement. De places en ruelles, parcourez les deux mille ans d'histoire qui ont façonné notre belle cité. 21 h. Office de tourisme, 6 Boulevard des Arènes, Nîmes. 8 euros, réduit 5 euros. 04 66 58 38 00.

BALADE EN CALÈCHE Accompagnés d'un médiateur culturel, les visiteurs sont invités à profiter d'une flânerie paisible pour découvrir l'histoire du site du Pont du Gard à travers une visite guidée insolite, au rythme des sabots. 9 h et 10 h. Pont-du-Gard, Rive gauche, Vers-Pont-du-Gard. 21 euros, réduit 19 euros, enfants 15 euros. 04 66 37 50 99.

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La Matinale du Monde
; ; ; ; ;, dimanche 11 août 2024 2905 mots
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10 août 2024 - M Le Magazine du Monde
11 août 2024 - Le Monde (site web)

Simone Kahn, héroïne surréaliste, première épouse d'André Breton et grand-mère adorée

Par Emmanuelle Lequeux

Pour eux, elle est Simone, grand-mère vénérée, légende familiale. Pour André Breton, elle était « mon petit chéri », celle qu'il a toujours vouvoyée, son adorée, sa première épouse. La seule femme qui apparaisse sur une des photos de la Centrale surréaliste, entourée notamment de Paul Eluard, Robert Desnos, Philippe Soupault, Giorgio de Chirico, Roger Vitrac et Jacques-André Boiffard.

Le galeriste Vincent Sator et son grand frère, qui ne souhaite pas donner son prénom, ont grandi dans le souvenir de Simone Kahn, qu'ils connaissent en tant que Simone Collinet, épouse en secondes noces de leur grand-père Michel. Longtemps, celle à qui Breton a dédié son recueil poétique Clair de terre est restée une simple figurante dans l'histoire échevelée du surréalisme. La première des trois épouses du « pape » du mouvement, avant Jacqueline Lamba et Elisa Bindhoff.

Depuis une dizaine d'années, les recherches menées à son sujet l'attestent enfin : elle a joué un rôle essentiel dans l'épopée de cette avant-garde, elle dont Louis Aragon disait : « Elle vient du pays des oiseaux-mouches, ces petits éclairs de musique, elle ressemble au temps de tilleuls. » Ses sublimes lettres à sa cousine Denise Lévy le racontent : elle était à la fois cheville ouvrière de la troupe, médiatrice entre André Breton et certains artistes de sa garde rapprochée, dactylo malgré elle des songes éveillés qui occupaient leurs nuits.

A l'abri dans un lieu tenu secret

De sa pensée si fine, de ses intuitions, Simone Kahn a nourri l'aimé, rencontré quatre ans avant la sortie du Manifeste du surréalisme, qui signera l'acte de naissance du mouvement, en 1924. Le centenaire de celui-ci, célébré cette année par tant d'expositions et de publications, offre une occasion de porter la lumière sur Simone Kahn. En novembre, une exposition à la galerie Jocelyn Wolff, à Paris, lèvera un peu plus le voile sur les trésors qu'elle a préservés toute sa vie, dans l'appartement familial.

Les frères Sator ont grandi là, entourés des tableaux de Francis Picabia, André Masson, Max Ernst, Yves Tanguy, tous ces peintres que Simone Kahn-Breton-Collinet a défendus dans sa seconde vie, celle de galeriste, après-guerre. S'ils sont désormais à l'abri dans un lieu tenu secret, ils ont longtemps orné le salon et le cabinet de leur mère, Sylvie, psychanalyste. Mais jamais au grand jamais, ils ne se sont fait gloire de ce précieux héritage.

Aussi admirateurs l'un que l'autre de leur grand-mère, les deux frères sont des ayants droit qui se veulent très discrets, au point d'avoir refusé d'être pris en photo pour cette enquête. « Quand j'ai ouvert ma galerie, il y a treize ans, je ne voulais pas que cette histoire de famille influe sur le regard que les gens portaient sur mon travail. Aujourd'hui, la galerie a son identité, c'est différent », explique Vincent Sator, qui a ouvert son commerce d'art dans le Marais, avant de créer un second espace à Romainville, en Seine-Saint-Denis. « Nous avons été éduqués dans la discrétion la plus absolue,poursuit-il. On sait à la fois que c'est un cadeau et que nous n'avons à en tirer ni honneur ni distinction. »

Son frère d'enchaîner aussitôt : « C'est un héritage au sens symbolique, notre mère ne l'a pas constitué, elle est très humble par rapport à ça, et nous gardons cette humilité. Mais nous avons une très grande fierté de notre grand-mère, et sommes ravis du surcroît d'intérêt pour elle. Dans le prolongement de Metoo, on comprend enfin qu'elle n'était pas que “la femme de”, mais aussi une grande galeriste, et une femme engagée », conclut celui qui a hérité de cette conscience politique sur laquelle ont cristallisé les amours de Simone Kahn et Michel Collinet.

Man Ray aimait tant la photographier

Née en 1940, leur mère, Sylvie, « a grandi dans le trauma de la dénonciation, poursuit Vincent Sator . Notamment du fait que les parents de Simone, qui formaient une famille juive complètement intégrée, ont été dénoncés par leur concierge pendant la seconde guerre mondiale. Ils ont été sauvés de l'arrestation par leur bonne, c'était sans doute la première fois qu'ils prenaient l'escalier de service ! » Parvenus à s'échapper, ils se réfugient chez l'un de leurs amis, le psychanalyste Jacques Lacan, qui les accueille sous un faux nom dans la maison de repos qu'il dirige.

Son frère poursuit le récit, riche des détails que lui a livrés sa mère, l'an passé : « Notre grand-père Michel Collinet était mathématicien, breton et catholique, proche de la branche la plus à gauche de la SFIO. Simone a fait le choix, contrairement à nombre de surréalistes, de rester en France. Résistant, son mari a continué à vivre à Paris. Elle, elle est partie à Vézelay. Puis elle s'est cachée avec notre mère vers Milly-la-Forêt. Chaque week-end, notre grand-père faisait 80 kilomètres à vélo pour les rejoindre. »

La timidité des frères Sator à évoquer leur « héritage » a-t-elle un lien avec cette époque ? « Dans l'appartement familial, quand on abordait ces questions, il fallait fermer la fenêtre, par prudence et humilité », se souvient Vincent Sator. Pendant longtemps, ils ont grandi dans ces souvenirs, sans être totalement conscients de l'aura de cette envoûtante brune que Man Ray aimait tant photographier, et qui ravit le cœur de plus d'un surréaliste.

Depuis quelques années, ils prennent davantage la mesure du personnage. Leurs parents vieillissent, les souvenirs sont menacés de disparaître. « Nous avons une connaissance très empirique de toute cette histoire, mais plus on rencontre les grands fans de Breton, qui ont un savoir que nous n'avons pas, plus on comprend qu'il y a encore beaucoup de choses à découvrir sur Simone. On s'étonne toujours que certains soient presque prêts à sortir pour nous la fanfare municipale », s'amuse Vincent Sator.

Chaque missive est un trésor

Né en 1977, trois ans avant la mort de sa grand-mère, il ne l'a quasiment pas connue. Son frère garde, lui, quelques souvenirs émus du temps avec elle. « Elle vivait avec nous quand je suis né, dans l'appartement coupé en deux. Le matin, elle faisait son courrier au lit. Moi, je me cachais auprès d'elle pour ne pas aller à l'école. Jusqu'à la fin, elle tenait salon. » Il garde aussi le souvenir d'une réprimande, alors qu'il chahutait. « Je la revois encore, en contre-plongée ; je lui ai tiré la langue quand elle a fermé la porte. »

Pour le reste, c'est désormais à travers les archives que lui et son frère Vincent cherchent à se rapprocher de Simone. « J'ai retrouvé un écrit en fouillant dans son journal intime des années 1970, elle y raconte que sa fille est enceinte d'un homme qu'elle respecte beaucoup, et dit son bonheur de cet enfant désiré », sourit-il, comme adoubé.

Les deux frères ont ainsi appris peu à peu à connaître celle à qui Breton écrivait, dans une lettre du 16 septembre 1920, à l'en-tête de la brasserie Lutetia : « Je suis, par vous, depuis deux jours, bien au-delà du possible et du rêvé.(…) J'aborde avec timidité encore cette merveilleuse terre en fusion. Rien de ce que j'étais n'y demeure. Il n'y a plus que des soleils. Je ferme les yeux. » C'était les prémices de leurs amours, bientôt tourmentées, émaillées de tromperies plus ou moins cachées. Le couple finira par divorcer en 1928.

En 2005, la publication des lettres de Simone Kahn à Denise Lévy (éditions Joëlle Losfeld) leur donne accès à une femme insoupçonnée. Infiniment libre, curieuse de tout, elle s'y livre totalement, en un époustouflant flux de conscience. Elle se rêvait écrivaine, elle aurait pu l'être, sans doute. Chaque missive est un trésor pour les historiens, dévoilant sa rencontre avec Breton, leur passion, les soirées folles de la bande surréaliste qui se réunit chaque jour, au début des années 1920, dans l'appartement du couple, rue Fontaine, près de Pigalle. C'est aussi un trésor pour les frères Sator : « C'est génial d'approcher ainsi son quotidien, elle dialogue comme on le fait aujourd'hui sur Instagram, les anecdotes fourmillent : “Hier on était avec Picabia, on s'est tellement amusés”ou “Je t'ai trouvé un chouette Picasso, tu vas l'aimer”. »

Huit ans d'amour plein d'éclats

Ils adorent raconter aussi l'histoire rocambolesque des arrière-grands-parents, Félix et Anne-Blanche. Lui, juif de Lorraine, avait décidé, lors de l'annexion de l'Alsace-Lorraine, en 1870, de rester français. Monté à Paris, il peine à s'y faire une place, prend le bateau au Havre et « débarque au Brésil, en aventurier célibataire. Il s'engage sur l'Amazone en pirogue, s'arrête à Iquitos, ville du Pérou située au bord du fleuve. Le commerce du caoutchouc est en pleine explosion. Très vite, son affaire cartonne. » Avec sa femme, juive de Lorraine qu'il a fait venir au Pérou, ils retournent à Paris en 1899, avec la petite Simone, 2 ans, et sa sœur Janine, qui épousera Raymond Queneau.

Vingt ans plus tard, ces grands bourgeois voient d'un mauvais œil le mariage de leur fille chérie avec André Breton, poète désargenté, fils de gendarme. « Dans la famille, on raconte que Breton a alors demandé à ses amis de lui trouver un boulot,se remémorent les arrière-petits-fils. Aragon a fait l'intermédiaire avec le mécène Jacques Doucet, qui les a embauchés pour monter sa collection, et Breton a enfin pu débarquer chez les parents Kahn, fort de son CDI ! »

Le mariage a lieu le 15 septembre 1921. S'efforçant d'acheter et de revendre les peintures de l'avant-garde qu'il côtoie au quotidien pour gagner trois sous, le couple Breton est aussi aidé par les parents de Simone. « C'est drôle de penser que le caoutchouc a financé la révolution surréaliste », ironise Vincent Sator. Après huit ans d'amour plein d'éclats, le couple se sépare, mais renoue une amitié quelques années plus tard sur la base de son engagement antifasciste.

Un patrimoine qui inspire le respect

Quand Breton revient des Etats-Unis, où il s'est réfugié pendant la guerre, « il est déstabilisé, relate Vincent Sator. Simone ouvre dès1946 sa galerie, où elle défend les peintres surréalistes, comme pour ranimer la flamme du mouvement. A ce moment-là, c'est elle qui le porte. C'est du moins la thèse que défend l'historienne de l'art Monique Sebbag. » Sylvie Sator, leur mère, leur a souvent raconté qu'en sortant de l'école, elle croisait Breton, Duchamp ou Eluard. « Ils se moquaient un peu d'elle, lui demandaient quelle était la capitale du Nicaragua, pour la tester, et elle finissait dans sa chambre. Elle a toujours dit que les surréalistes n'aimaient pas les enfants. » La collection familiale est l'héritage de ces années-là, souvenir des expositions de la galerie Artistes et Artisans, au 31, rue de Seine à Paris, puis de la galerie Furstenberg, à Saint-Germain-des-Prés, de 1954 à 1965.

Un patrimoine qui inspire aujourd'hui le plus grand respect. Mais, rappellent les frères, « dans les années1970, il y avait un rejet du surréalisme, c'était considéré comme une peinture bourgeoise, à l'opposé de la vogue minimaliste et conceptuelle, d'après notre mère. Picabia n'était pas du tout considéré. »

A partir des années 1980, changement de tendance. La famille est souvent sollicitée pour des prêts. « Nos parents ont été beaucoup invités, au Japon, à Rio de Janeiro, aux Etats-Unis. Ces voyages étaient la seule contrepartie qu'ils tiraient, ils ne désiraient aucun autre bénéfice. »C'est surtout Marc Sator, l'époux de Sylvie, réalisateur de films, qui gère la collection. « Il a embrassé cet héritage. Sylvie donnait son avis, lui s'occupait de la gestion. »

Depuis trois ans, les parents prenant de l'âge, c'est aux petits-enfants qu'il revient de travailler sur ce patrimoine, tout en restant attentifs à ne pas abîmer la légende Breton. « Poursuivre l'engagement de Simone auprès des artistes est un devoir primordial pour moi, galeriste, comme pour mon frère. Cela a toujours été la politique de nos parents et cela reste la nôtre, assure Vincent Sator. Les artistes étaient tout pour elle. »

Pour en témoigner, il livre le souvenir d'une conversation qu'il a eue avec l'artiste Jacques Villeglé, peu avant sa disparition, en 2022. « Un jour, il me dit : “J'ai connu votre grand-mère, et pourtant je ne l'ai jamais rencontrée. Je n'ai jamais pu la remercier, alors je vous remercie pour elle”.  » Le plasticien, connu pour ses décollages d'affiches – mais qui n'est pas encore la tête de proue du nouveau réalisme –, lui raconte qu'il a exposé chez la successeure de Simone, qui avait repris sa galerie place Furstenberg, dans les années 1960. « Deux jours avant le vernissage, cette grande mondaine lui annonce: “Je pars en décapotable sur la Côte d'Azur avec mon amant. Tous mes vœux de succès, la concierge a la clef”. »

Jacques Villeglé est alors salarié. Comment tenir la galerie pendant deux semaines, alors qu'il travaille ? Avec la gardienne, ils se mettent d'accord : elle tient la garde pendant la journée, et à 17 heures, il prend la relève. Au bout des deux semaines, il lui demande combien il lui doit. Rien, assure-t-elle. Il insiste, elle avoue : « Je n'ai pas le droit de vous le dire, mais j'ai alerté Madame Simone, et elle a tout payé. » « Sublime », conclut Vincent Sator, encore ému.

« Une valeur historique très élevée  »

Au-delà de la valeur des tableaux, reste la richesse scientifique de cet héritage, longtemps insoupçonnée. « On a compris il y a seulement deux ou trois ans que les archives de la galerie étaient chez nos parents, dans la cave. Une fois, entre deux dossiers, surgit une feuille manuscrite, écrite en vert. Ma mère me dit : “On remonte cette page, Breton écrivait en vert” »,se souvient Vincent Sator. Tout ce qui concerne la gestion a été versé récemment à la bibliothèque Kandinsky, au Centre Pompidou, des documents qui feront le miel des historiens désireux de valoriser enfin le rôle des femmes galeristes. Au gré des chercheurs accueillis dans l'appartement où vivent toujours les parents, des merveilles se révèlent peu à peu, débordant de la bibliothèque aux battants vitrés.

Expert de la période, Emmanuel Tibloux y a passé cette année des journées enchantées, à fouiller dans les rayons pour préparer l'exposition prévue chez Jocelyn Wolff. « Toutes ces pièces ont une valeur historique très élevée,s'enthousiasme-t-il, et cela suscite beaucoup de gaieté chez les frères Sator, mais aussi une forme de mélancolie à en prendre conscience si tard. »Lui aussi a grandi dans le surréalisme, versant théorique. Il le découvre ici incarné, dans des dédicaces, des ex-libris, des missives.

« Le plus extraordinaire dans ces archives, c'est qu'elles contiennent l'essentiel des tracts, des revues et des papillons surréalistes, et une grande partie des revues éditées par le mouvement, souligne-t-il. Et, surtout, des trésors de premières éditions, dédicacées par Michel Leiris, Georges Bataille, Louis Aragon, Antonin Artaud. »Il en donne quelques exemples.

Aragon dédicace ainsi coquinement l'un de ses premiers ouvrages, Le Libertinage: « A Simone, pour lire quand elle aura vingt ans – dans la campagne en hamac, toilette claire et petits souliers. » Le poète n'était pas indifférent au charme de la jeune femme, même s'il lui préférait celui de sa cousine strasbourgeoise, Denise Lévy, qui lui inspirera, en pleine guerre, le personnage de la Bérénice d' Aurélien, provinciale en quête d'absolu. Artaud, lui, signe son Ombilic des limbes d'un : « A Mme Simone Breton, le cri de l'oiseau lui ressemble. »

« Un texte émouvant à pleurer »

« Nous arrivons avec nos exclamations, nos enthousiasmes et notre surprise, qui font un peu plus comprendre aux petits-enfants la richesse et l'intérêt universel de ce patrimoine, ou matrimoine, devrait-on plutôt dire », explique Emmanuel Tibloux. Quant aux lettres de Simone Kahn, elles « témoignent de sa finesse d'esprit, de son acuité de jugement, de sa gaieté et de sa liberté ; le contraste est saisissant avec l'esprit de sérieux et de gravité de Breton. Notre exposition a en partie pour propos de mettre en avant cette subjectivité féminine assez niée par le mouvement, qui soit a réifié la femme, soit l'a idéalisée et mythifiée. »

A la rentrée prochaine, la chercheuse Hélène Meisel, qui a accompagné Emmanuel Tibloux dans ses explorations, se lancera, à la demande des frères Sator, dans l'inventaire de la collection. Reste beaucoup à explorer, des lettres jamais ouvertes, des dizaines de photos des surréalistes, notamment de Man Ray, à analyser. Mais d'ores et déjà, des découvertes surgissent.

Au printemps, Hélène Meisel leur montre un écrit qu'elle vient de trouver, publié dans le premier numéro du Torchon brûle, journal édité par le Mouvement de libération des femmes (MLF) au début des années 1970. « Simone y raconte avoir avorté douze fois, la première a failli lui coûter la vie, et lui a, dit-elle, fait perdre son amour. Elle y évoque son engagement très fort pour la liberté des femmes. Cela ne nous étonne pas, car quelques jours avant sa mort, elle courait encore les manifs féministes. Mais jamais nous n'avions lu ce texte émouvant à pleurer », dévoile le grand frère.

Autre trouvaille, cette double page de reportage sur la guerre d'Espagne. « Elle s'est engagée très tôt pour la cause des républicains, poursuit-il. Elle a reçu chez elle des exilés. Surtout, elle a organisé un voyage, avec trois ou quatre personnes qu'elle conduisait à travers la France, car elle était la seule à avoir le permis. Son désir était de faire témoigner des intellectuels de ce qui se passait en Espagne. Pour financer ce périple, elle a vendu un très grand Picasso. »C'est de cet héritage qu'il semble le plus fier.

Prochaine mission que les frères se promettent d'accomplir : apposer enfin le nom de Simone Kahn sur sa tombe, au cimetière Montparnasse. « Notre maman, qui n'a jamais accepté sa mort, n'a pas réussi à faire graver le nom de sa mère sur la tombe. Il faut qu'on s'en occupe. »

Cet article est paru dans La Matinale du Monde

Paris-Normandie
PNEB
PAGES LOCALES, vendredi 22 novembre 2024 632 mots, p. PNEB8

Serquigny

Comment réhabiliter la friche du Petit Nassandres ?

Alexis Perché

La friche industrielle du Petit Nassandres, à Serquigny, s’étend sur 4,5 hectares et n’attend plus qu’une chose : être réhabilitée. Le site est d’ailleurs concerné par le dispositif Europan, dont l’Intercom Bernay Terres de Normandie a été lauréate an début d’année 2024.

Alexis Perché

Avec la loi sur la zéro artificialisation des sols, notre regard se tourne de plus en plus vers les friches industrielles, véritables trésors du passé qui ne demandent qu’à être réhabilités. Cela suffira-t-il à sauver le site de l’ancienne filature du Petit Nassandres, à Serquigny ? C’est du moins ce qu’espère son propriétaire, Jean Baïer.

« Il faut préserver ce patrimoine en l’intégrant dans la modernité »

Originaire d’Alsace, ce menuisier de 58 ans a créé son entreprise en 1966, spécialisée dans la restauration de monument historique. Il a notamment participé au chantier de Notre-Dame de Paris.

« La société est historiquement basée en région parisienne Mais cela devient difficile d’avoir des ateliers avec une surface importante. Ayant besoin de beaucoup de place, j’ai cherché en Normandie, région natale de ma mère » , explique-t-il.

4,5 hectares

Il y a une dizaine d’années, il découvre et tombe amoureux de cette friche de 4,5 hectares, témoignage du passé industriel local dans un cocon de nature, située à la confluence de la Risle et de la Charentonne. « À l’origine, c’était une filature, construite au milieu du XIXe siècle. Il y avait déjà un moulin, répertorié depuis le règne de Louis XIV. L’usine fait 5 000 m² et il y avait également un château » , raconte Jean Baïer.

En 1920, la filature fait faillite et le site est racheté par une entreprise pharmaceutique, Robert et Carrière. Le site d’origine est modifié, la surface d’exploitation est plus que doublée avec la construction d’environ 7 000 m² de bâtiments. Au plus fort de son activité, le laboratoire emploie jusqu’à 600 personnes.

« Heureusement, les élus locaux m’écoutent,

ça donne de l’espoir ! »

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le château est réquisitionné par les soldats allemands. En 1944, ils font sauter l’édifice pour ne pas laisser de traces. Il sera construit en tant que dommage de guerre.

1 à 2 millions d’euros de travaux

« L’entreprise a été vendue en 1990 à des Américains. Le complexe a ensuite connu plusieurs propriétaires et a été abandonné au début des années 2000. Le site se dégrade de plus en plus, malgré les travaux que j’effectue pour le sauver. Il faudrait refaire les toitures, la charpente, les huisseries et l’isolation de l’usine pour la mettre hors d’eau et hors d’air » , insiste le menuisier.

Il y a installé son atelier et utilise un tiers du bâtiment. Au total, la réhabilitation coûterait entre 1 et 2 millions d’euros. « La conception de cette usine est incroyable, il y a un effort de construction esthétique qui n’existe plus aujourd’hui. Il faut essayer de préserver ce patrimoine en le restaurant pour l’intégrer dans la modernité. Mais c’est le parcours du combattant… Heureusement, j’ai maintenant une oreille attentive des élus locaux, ça me donne de l’espoir ! »

Le site est d’ailleurs concerné par le dispositif Europan, dont l’Intercom Bernay Terres de Normandie a été lauréate en début d’année 2024. « Il y a tellement de place que nous pourrions imaginer plein de choses : la création de logements et d’une zone d’activité… » , insiste le passionné. Pour lui, la première étape serait de remettre le moulin en état en créant une station hydroélectrique. Des études sont déjà en cours.

La Dépêche du Midi
Toulouse
Locale, mercredi 13 novembre 2024 314 mots, p. 23

Toulouse

Un joyau de l'Art déco inauguré

Au coeur de Toulouse, rue Charles Camichel, dans le quartier Saint-Aubin, c'est un site emblématique de l'Art déco toulousain qui vient d'être réhabilité pour un montant de 14 millions d'euros. Depuis la mi-septembre, le bâtiment réalisé par le Toulousain Léon Jaussely entre 1925 et 1930, accueille 300 postiers (contre 100 auparavant) et rassemble 15 directions de l'entreprise dont la délégation régionale du groupe.

Le bureau de poste situé au rez-de-chaussée a pour sa part rouvert ses portes en janvier.

L'architecte Léon Jausselin, lauréat du grand prix de Rome, est également connu pour avoir conçu l'ancien siège de la Dépêche du Midi rue Alsace-Lorraine ainsi que le Monument des combattants sur les allées François-Verdier.

Après deux ans de travaux, l'inauguration de l'édifice de 6 000 mètres carrés a eu lieu ce mardi en présence d'élus et de représentants du groupe La Poste. Tous ont pu admirer la richesse architecturale du bâtiment classé patrimoine architectural du XXe siècle. L'escalier à spirale et ses luminaires octogonaux, en particulier, ont fait sensation. La restructuration avait comme « objectif de conjuguer respect du patrimoine et modernité ». Pari tenu.

« L'idée est de favoriser les échanges »

Baptisé le Village La Poste, le site dispose à présent de nombreux lieux de convivialité et de bureaux partagés. « L'idée est de créer du lien, de favoriser les échanges. Il faut que tous les services puissent se croiser et qu'il y ait de nouvelles manières de travailler », souligne Jérémie Harter, l'un des architectes en charge de la rénovation.

Présent lors de l'inauguration, Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, a félicité le groupe La Poste pour cette rénovation qui « participe au rayonnement de Toulouse ».

Le bâtiment postal de Saint-Aubin est finaliste du Simi, le Salon de l'immobilier d'entreprise. Le résultat sera connu le 10 décembre.

Julie Philippe

Capitole

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
22 juin 2024 278 mots
Neuwiller-lès-Saverne. Accueil touristique : ouverture dès samedi 29 juin

Neuwiller-lès-Saverne Accueil touristique : ouverture dès samedi 29 juin Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 12:00 ... Voir l'article

Bulletin Quotidien
Les femmes, les hommes et les pouvoirs, vendredi 3 janvier 2025 231 mots

Les femmes, les hommes et les pouvoirs

Mme Anne BOURGON, architecte et urbaniste de l'Etat, se voit confier la direction de l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Marseille (ENSA.M)

Mme Anne BOURGON, architecte et urbaniste de l'Etat, se voit confier la direction de l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Marseille (ENSA.M)

Mme Anne BOURGON, architecte et urbaniste de l'Etat, se voit confier la direction de l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Marseille (ENSA.M)

Mme Anne BOURGON, architecte et urbaniste de l'Etat, jusqu'alors adjointe au chef de service de l'unité départementale de l'architecture et du patrimoine (UDAP) de la Drôme, est nommée directrice de l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Marseille (ENSA.M). Elle remplace Mme Hélène CORSET-MAILLARD, architecte et urbaniste en chef de l'Etat, qui dirigeait l'école depuis février 2019.

Ancienne élève de l'Ecole d'architecture de Paris-la-Défense, Mme Anne BOURGON fut adjointe au chef du service de l'aménagement et de la prospective l'urbanisme opérationnel à la direction régionale de l'équipement d'Alsace (2002-2004). Directrice de la délégation au patrimoine et aux constructions universitaires du Rectorat de Paris (2004-2006), puis directrice du projet de valorisation de l'ancienne gare de déportation de Bobigny (2006-2015), elle fut ensuite directrice de la recherche et des relations avec la communauté universitaire à l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Paris la Villette (2015-2016). Mme Anne BOURGON était, depuis septembre 2018, adjointe au chef de service de l'unité départementale de l'architecture et du patrimoine (UDAP) de la Drôme.

Le Progrès (Lyon)
Edition d'Oyonnax – Léman – Bugey – Bas-Bugey ; Edition de Bourg – Bresse – Val-de-Saône-Nord ; Edition de Dombes – Côtière de L’Ain
Pour sortir | ain et région, vendredi 29 novembre 2024 276 mots, p. OLBB56,DOCA56,BBVS56

Ordonnaz

L’un des plus anciens marchés de Noël de la région est de retour

De notre correspondant Roger Neyret

L’un des plus anciens marchés de Noël de la région est de retour. Le marché patrimonial de Noël d’Ordonnaz, c’est le comité pour la restauration du patrimoine qui en avait jeté les bases dans la seconde moitié des années 1990. « À l’époque, seule l’Alsace organisait alors ce genre d’événement en France », selon les dires des organisateurs.

Ainsi, le public pourra découvrir le patrimoine local, à la découverte d’artisans locaux, mais aussi lors d’une promenade au cœur des quartiers du village. Le tout avec la complicité des Ordonnaxiens qui accueilleront les exposants dans leurs granges.

Une ribambelle de produits locaux

Chocolats fins, pâtisseries, confitures, miel, spécialités Réunionnaises, délices d’escargots, fromages ou autres vins du Bugey viendront charmer le palais des gourmets. À l’approche des fêtes de fin d’année, une foule d’idées cadeaux pourra inspirer les visiteurs, depuis les bougies appétissantes jusqu’aux bijoux originaux en passant par les accessoires de mode. Dans une ambiance montagnarde, les visiteurs pourront déguster des spécialités comme les diots cuits au four banal et boire de revigorantes boissons de saison.

Les enfants croiseront même le Père Noël, qui laissera sa boîte aux lettres à disposition…

Marché patrimonial de Noël d’Ordonnaz. Samedi 30 novembre de 15 à 20 heures. Accès gratuit sur le site. Contact : 06.49.95.66.09.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
28 août 2024 178 mots
Journées européennes du patrimoine : Exposition à Pulversheim

En savoir plus sur Journées européennes du patrimoine à Pulversheim : toutes les informations et dates avec Les Dernières Nouvelles d'Alsace Retour à la recherche A l'occasion des Journées européennes... Voir l'article

Nord Éclair
50ROUBAIX
VOTRE EDITION, mardi 21 janvier 2025 1325 mots, p. 50ROUBAIX21
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21 janvier 2025 - La Voix du Nord

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RENCONTRE

Mes films de chevet :

« Johnny Got His Gun ».

Un réquisitoire bouleversant contre la guerre, porté par une histoire humaine inoubliable. Séance animée par Grégory Marouzé, rédacteur cinéma.

À 19 h 30, Le Majestic, 54, rue

de Béthune, Lille. 11,60 € ; 8,80 €, tarif réduit. www.ugc.fr

THÉÂTRE

« Heroe(s) ». Trois acteurs-metteurs en scène s’adressent directement à nous et tentent de comprendre l’actualité récente, notamment les enjeux de l’écologie. Ouverture une heure avant les représentations.

À 20 h, Le Zeppelin,

23, rue Alsace-Lorraine,

Saint-André-lez-Lille. 10 €, 6 €, 5 € et 3 €. Réservation : tél. : 03 62 65 82 01.

DEMAIN

CONFÉRENCE

« Intervieweuse et interviewée ». Animée par Marie Sicaud, journaliste-rédactrice à France 3 Picardie, animatrice de l’émission quotidienne « Hauts féminin ». Dans le cadre du cycle de conférences « Être une femme en 2025 ». Ouverte à tous.

De 17 h 45 à 19 h 15, Sciences Po Lille, amphi 0.15 / La Boétie,

9, rue Auguste-Angellier, Lille. Réservation : www.sciencespo-lille.eu

EXPOSITION

Franck Dion : « Animalis Machina, Cococh Industry ». Dans cette fabrique alimentaire dystopique

où l’intelligence artificielle se met au service du bien-être animal, l’artiste questionne notre rapport à l’animal parfois perçu comme une machine avec un mélange unique de poésie et de sarcasme. Inspiré par Descartes et des œuvres dystopiques comme celles de Philip K. Dick ou Blade Runner, il pousse

à la réflexion sur nos contradictions humaines : empathie versus mécanisation.

Jusqu’au dimanche 2 mars ;

de mercredi à dimanche,

de 14 h à 18 h, Le Tripostal,

22, avenue Willy-Brandt, Lille. 5 € et 3,50 € ; gratuit, pour les moins de douze ans. Tél. : 03 20 14 47 60.

HUMOUR

« Happy ». De Anthony Kavanagh. Il a traversé l’Atlantique à la nage, abandonné sa femme, quitté ses enfants. Tout ça pour faire rire les Français.

À 20 h, Théâtre Sébastopol,

place Sébastopol, Lille. À partir de 34 €. Réservation : ticketmaster.fr

MUSIQUE

Puggy.Libre de ses mouvements, plus à l’aise que jamais avec ses instruments, il déclare son indépendance. Maître d’œuvre de son label, moteur de son propre studio d’enregistrement, le groupe bruxellois contrôle désormais chaque étape de la création.

À 20 h, L’Aéronef,

168, avenue Willy-Brandt, Lille. 27,80 €. agauchedelalune.tickandyou.com

THÉÂTRE

« La Louve ». Dans cette fable animiste de Clémentine Beauvais, les hommes se rendent coupables du péché d’orgueil en s’appropriant nature et faune. Une louve va s’opposer à ce cycle infernal.

À 19 h, et samedi, Le Grand bleu, 36, avenue Marx-Dormoy,

Lille. 13 € ; 9 €, moins de 26 ans

et +60 ans ; 8 €, tarif réduit. Tél. : 03 20 09 88 44 ; [email protected] ; www.legrandbleu.com

« Pistes... ». L’autrice Penda Diouf prend le prétexte de l’autofiction

et de sa réflexion sur la notion

de courage pour révéler la grande histoire oubliée de la Namibie.

En creux du récit de son road trip en solitaire dans ce pays du sud de l’Afrique, ce sont bien les exactions de la colonisation allemande qui

se dessinent. Un seul en scène qu’incarne l’artiste Nan Yadji Ka-Gara.

À 20 h ; jeudi, à 19 h ; vendredi,

à 20 h, samedi, à 18 h,

Théâtre du Nord, 4, place

du Général-de-Gaulle, Lille.

De 18 € à 30 €.

PROCHAINEMENT

ANIMATIONS

Les Bien’fêteurs, premier collectif des Hauts de France réuni autour du sans alcool.À l’occasion

du Dry January ou « Mois sans alcool », une soirée spéciale

de rencontre et de dégustation

est organisée.

Jeudi, de 18 h à 20 h,

Chaud bouillon, 70, passage

de l’Internationale, Lille. Tél. : 06 72 20 49 22.

Portes ouvertes.De l’association Marcq synchro aquatique club. Venez découvrir la natation artistique et le club.

Au programme : à 17 h, inscription aux activités ; à 18 h 30, initiation synchro ; à 19 h, aquasynchro ;

de 17 h 30 à 18 h 30 et de 19 h 30

à 20 h, démonstrations (entraînement, ballets, portés).

Samedi, à 17 h, piscine municipale, 102, rue de la Briqueterie,

Marcq-en-Barœul.

2 € ; 1 €, moins de huit ans. [email protected]

BOURSE

Bourse-exposition philatélique.Organisée par le Club philatélique lambersartois. Tombola et buvette.

Samedi, de 9 h à 16 h,

ferme du Mont Garin,

210, rue de Verlinghem,

Lambersart. Gratuit. Tél. : 06 30 38 45 77 ; clubphilateliquelambersartois@

gmail.com

CONFÉRENCES

La série européenne « Parlement ». Analyse et projection de deux épisodes en VOSF. Animée par Perrine Quennesson, journaliste spécialisée dans les arts du cinéma, partenaire du festival « Séries Mania ». Organisée par l’association étudiante Visions d’Europe en partenariat avec l’Association Cologne-Lille-Erfurt (ACLE).

Ouverte à tous.

Jeudi, de 18 h à 20 h, amphi 1.29/ Germaine-Tillion, Sciences Po Lille, 9, rue Auguste-Angellier, Lille. Réservation : www.sciencespo-lille.eu

« Influence de l’Orient dans l’art occidental : orientalisme, japonisme, calligraphie ». Animée par Valérie Buisine. Le Campus créatif de l’université propose des conférences culturelles ouvertes

à tous.

Vendredi, de 14 h 30 à 16 h 30, Université catholique,

60, boulevard Vauban, Lille. 8 €. Tél. : 03 20 13 47 47.

Conférence Nord madame :

« Le café et les Européens du XVII e siècle à nos jours ». Animée par Jacqueline Duhem. Le café est une boisson très appréciée. Que cache ou révèle le plaisir que nous y prenons ?

Jeudi, à 14 h 30, 2, rue

du Marquisat, Marcq-en-Barœul. 4 €, auditrices libres. ; gratuit, adhérent.

IMPRO

« Match d’improvisation professionnel ».

Spectacle/improvisation

par la Ligue d’improvisation professionnelle de Marcq.

Vendredi et samedi, à 20 h, Théâtre Charcot, 122, rue du Docteur-Charcot, Marcq-en-Barœul. 23 € ; 18 €, tarif réduit ;

14 €, moins de 16 ans. oandb.fr/fr/event/match-impro-

marcq-marcq-24-janvier-2025

LECTURES

« Les Nuits de la lecture ». Soirée dédiée à la littérature et au patrimoine. Lectures de contes pour enfants avec Léo et écoute de livres audio pour toute la famille, ateliers créatifs : aquarelle avec Franck et création de marque-page avec Chona, escape game « Mémoires de la forêt »

(sur inscription) avec Kévin.

Vendredi, de 19 h à 21 h, Cultura Lomme, ZA du Grand-But, Lille. Réservation : tél. : 03 20 19 32 00 ; [email protected]

« Nuit de la lecture ».

Embarquez pour un voyage

au cœur du patrimoine à travers

un retour dans le temps.

Vendredi, à 18 h, médiathèque

La Corderie, 56, rue Albert-Bailly,

Marcq-en-Barœul.

LOTO

À vos grilles.Organisé par l’association Marcq synchro aquatique club. Ouverture des portes, à 13 h 30.

Dimanche, à 15 h 30,

salle Serge-Charles,

391, rue de Rouges-Barres,

Marcq-en-Barœul.

MUSIQUE

Reference rock.Groupe spécialisé dans les reprises 100 % rock français.

Vendredi, à 20 h, Meet & Work, 165, avenue de la Marne,

Marcq-en-Barœul.

Rencontres régionales de la guitare.Organisées par la ville

et le conservatoire, en partenariat avec l’association Polymuses.

Dimanche, à 15 h 30, Colisée-Lumière,

56, rue Montgolfier,

Marcq-en-Barœul.

PROJECTIONS

« Les jeudis du cinéma doc ! ».

Entre Pyrénées et Atlantique coulent des rivières puissantes qu’on appelle les gaves. Les champs de maïs les assoiffent,

les barrages bloquent la circulation du saumon. L’activité humaine bouleverse le cycle de l’eau et la biodiversité de la rivière.

Jeudi, de 15 h à 16 h 30, médiathèque La Corderie,

56, rue Albert-Bailly,

Marcq-en-Barœul.

« L’École du climat ». Rencontre projection avec la réalisatrice Isabelle Bonnet Murray.

Samedi, de 15 h à 17 h, médiathèque La Corderie,

56, rue Albert-Bailly,

Marcq-en-Barœul.

RENCONTRE

Rencontre-dédicace avec Bernard Gérard.Auteur du livre Le Second, Éditions Gallimard.

Samedi, à 11 h, médiathèque

La Corderie, 56, rue Albert-Bailly,

Marcq-en-Barœul.

SALON

« Salon Maison & Co ».

Rénovation, aménagement intérieur et extérieur, solutions énergétiques…

Vendredi, de 14 h à 19 h ; samedi, de 10 h à 19 h ; dimanche, de 10 h à 19 h, Hippodrome, 137, boulevard Clemenceau, Marcq-en-Barœul.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
31 juillet 2024 449 mots
Altkirch. Elfi Turpin referme la malle à souvenirs du Crac Alsace

Altkirch Elfi Turpin referme la malle à souvenirs du Crac Alsace C’est une douce séparation, dans la joie de l’expérience vécue et la satisfaction du devoir accompli. Après plus... Voir l'article

France Bleu (site web réf.) - France Bleu
24 octobre 2024 246 mots
Quand gastronomie et solidarité s’unissent : le combat de Nicolas Rieffel contre le cancer

Un alsacien au grand cœur qui combat le cancer avec l'association Life Pink. Découvrez son histoire. Nicolas Rieffel, autodidacte passionné et militant de la gastronomie alsacienne, est connu pour son... Voir l'article

L'Union (France)
EPE
PAGES LOCALES, dimanche 17 novembre 2024 269 mots, p. EPE8

« On se retrouvait ici chaque week-end »

L’exposition des peintures sur papier de Charles Bilas constitue donc le baptême de la Maison Arts et Patrimoine d’Orbais-l’Abbaye. Lors du vernissage, ce vendredi 15 novembre 2024, mêlés à une belle affluence, figurent des visiteurs pas comme les autres. Les Schaefer sont là.

Ils ont vécu dans la maison Sarrasin, la plus vieille demeure du village. Rachetée par la commune, elle a été rénovée et est devenue la Maison Arts et Patrimoine. La famille Schaefer, qui a ses racines en Alsace, entrait pour la première fois dans son ancien domicile. « Ça a été un petit choc mais c’est bien rénové. C’est du beau travail » , sourit Florence, une des sept enfants de Elfriede, la maman qui fut une figure de la place Jean-d’Orbais jusqu’à son décès début janvier 2015. Tout le monde l’appelait par son diminutif, Frida.

Florence se souvient parfaitement du confort sommaire de son époque, notamment au rez-de-chaussée où la petite superficie était même réduite par la présence d’un coiffeur. « On arrivait à se tenir à 20 autour de la table. On se demande comment. Ça fait remonter des souvenirs. »

Sa sœur Christine est également sous le charme. « C’est magnifiquement refait. C’était un lieu de vie. Le noyau de la famille se retrouvait ici chaque week-end. Voir cette maison rénovée, ce n’est que du bonheur. On sait qu’elle est là. » En creux Christine comme toute la famille le dit : elle aurait mal supporté la démolition de la bâtisse, une option qui a été, un temps, sur la table.

Actu.fr (site web réf.) - Actu (FR)
12 juillet 2024 789 mots
Aussi paru dans
12 juillet 2024 - 78actu (site web réf.)
Monument préféré des Français 2024 : le château de Fontainebleau est fixé sur son sort
Geoffrey Faucheux

Par Geoffrey Faucheux Publié le 12 juil. 2024 à 18h28 ... Voir l'article

Actu.fr (site web réf.) - Actu (FR)
15 septembre 2024 1423 mots
Aussi paru dans
15 septembre 2024 - 78actu (site web réf.)
Près de Flers, une randonnée pour mettre en valeur un patrimoine unique
Rédaction Flers

Par Rédaction Flers Publié le 15 sept. 2024 à 16h00 ... Voir l'article

Ouest-France
Sarthe
Sarthe, dimanche 8 décembre 2024 639 mots, p. DOF Actu Sarthe_23
Aussi paru dans
7 décembre 2024 - Ouest-France (site web)

Dans ce château, ça fleure bon le chocolat chaud !

Véronique GERMOND.

À Sablé-sur-Sarthe, trois générations de Bodinat se sont mises en quatre pour réveiller ce bon vieux Saint-Nicolas endormi depuis le Covid. Le résultat sent bon les contes de Noël et les gourmandises.

Reportage

Villeneuve, la maison de maître de la famille de Bodinat, est nichée dans la campagne sabolienne, à deux pas du cœur de ville. Ce havre de douceur réveille tous les sens en cette fin d’année. Un petit tour en famille est l’occasion de mettre ses activités sur pause. Et de sentir, goûter, écouter, regarder, toucher.

Dans l’entresol du petit château, en effet, le divin chocolat chaud à l’ancienne, préparé par Suzanne, la cadette de la famille, embaume les 90 m² de surface glissés dans leurs habits d’apparat. Deux sapins de Noël recouverts de boules dorées et rouges font écarquiller les yeux des plus petits. Qui tendent déjà l’oreille vers la voix de Florian, le conteur, aux manettes de la lanterne magique de 1910… Silence, suspense le temps des contes de Grimm.

Costumes de fête

Dans la petite pièce voisine, en pierres apparentes, les joints ont récemment été tirés en famille et les pierres huilées au lin. Virginie de Bodinat, la fille aînée des propriétaires et ses deux petites filles, ont revêtu, elles aussi, leur costume de fête.

« Des tenues d’inspiration 1900 », sourit la jeune trentenaire, où dentelle blanche et taffetas longs et noirs offrent un petit air d’antan. À l’instar du son de sa harpe, qui trône dans la pièce. « Je n’ai plus beaucoup de temps pour jouer, mais je vais quand même interpréter quelques morceaux. Greensleeves, la musique de Malicorne… Pas de musique de Noël, je n’en maîtrise pas encore. »

Elle est la présidente de la toute récente association Villeneuve 1874, qu’elle a créée : « J’investis tout mon temps et toute mon énergie dans ce tiers lieu, que je souhaite faire vivre au-delà de la Saint-Nicolas. J’aimerais que ces ateliers soient mis à disposition d’artisans qui ont un savoir-faire mais qui n’ont pas d’endroit pour créer, exposer, animer. Et qui puissent accueillir des enfants. Je compte leur apprendre à travailler le cuir, la mosaïque, les poupées de chiffon…Une démarche de transmission valorisant les arts, la culture et le patrimoine »,se régale cette bijoutière de formation.

Un patrimoine local teinté de l’Alsace natale de Michèle de Bodinat, sa maman, qui vit toujours dans le château aux côtés de son mari, Charles. Sur une longue table de bois recouverte de napperons, des corbeilles entières de gourmandises de Noël, faites maison, qui allécheraient même les moins gourmands de passage.

Les 150 ans du château

Des pains d’épices, des cakes aux fruits confits, des bredele, petits fours alsaciens aux amendes, à la fleur d’oranger, à la cannelle… L’incontournable Kouglof, emblématique dessert de cette région du nord-est de la France. Les mannele, ces brioches en forme de bonhomme…

Que des délices à vendre, pour les fêtes. Dany, 70 ans, venue en voisine, a « décidé d’en emporter pour ses enfants et ses petits-enfants à l’occasion Noël ».Une partie des bénéfices iront dans la trésorerie de l’association afin de développer ses activités et d’entretenir la bâtisse.

Cent cinquante ans d’existence, en 2024, pour le château de Villeneuve. Un anniversaire qui méritait bien de réveiller Saint-Nicolas au cœur de cette maison de maître. Il était endormi depuis le Covid,

Ce dimanche , de 10 h à 18 h, avenue du Général-de-Gaulle, au pied du viaduc. Entrée gratuite.

Cet article est paru dans Ouest-France

L'Est éclair
EST
REGION, samedi 2 novembre 2024 555 mots, p. EST2
Aussi paru dans
9 novembre 2024 - Nord Éclair (Tournai)

Challenge des 587 cartes

Un aperçu de la France hors norme

J.-M. VAN HOUTTE

Dans un hangar troyen, Léopold Denis a assemblé les 587 unités (45 x 57 cm) qui constituent une carte hors norme de la France à la fin du XIX e siècle (20 x 20 m). La performance suscite une vraie curiosité et sert aussi une bonne cause.

J.-M. VAN HOUTTE

L’effet est impressionnant. En regardant la carte de France en cours d’élaboration, on perçoit nettement la courbure de la Terre dont les cartographes du service vicinal du ministère de l’Intérieur ont parfaitement rendu compte ! Cet effet, auquel Léopold Denis n’avait pas forcément pensé, ravit ce spécialiste troyen de cartes anciennes.

Le « challenge des 587 cartes » est ouvert (voir notre édition du dimanche 20 octobre) et jeudi 24 octobre dernier, à 16 h 30, l’initiateur de cette opération hors norme posait la carte de Marseille. Un symbole…

Dans cette vaste salle troyenne qui restera anonyme, le Troyen a commencé à assembler ces 587 cartes le lundi 21 octobre. 587 parcelles du territoire français tel qu’il paraît au lendemain de la défaite de 1870. Douloureusement amputé de l’Alsace et du Nord de la Lorraine. D’un point de vue pratique, ces cartes sont numérotées d’ouest en est et du nord au sud. Un tableau facilite l’opération d’assemblage. Et le grand étui noir qui contenait les cartes se vide lentement.

Même encore incomplet, l’effet était saisissant. Les pieds dans la Méditerranée, on pouvait embrasser à gauche la masse des forêts de pins des Landes et à droite celle, grise, des Alpes, remarque Léopold Denis.

Comme le projet est insensé, Nicolas Dohrmann, chartiste et directeur du service Archives et Patrimoine du Département, est passé ce jeudi 24 octobre au matin constater cette gageure érudite. Les Archives de l’Aube relaieront la performance.

Une vraie curiosité pour un événement inédit

Du reste, un drone est attendu qui fournira des photos et des films qui promettent d’être spectaculaires.

Outre Le Parisien, Libération Champagne, L’Est éclair, le projet intéresse nombre de blogueurs qui animent des sites consacrés à l’histoire, au patrimoine et à la culture en général. Sept d’entre eux étaient attendus vendredi 25 octobre avec, pour mission, d’assembler la Corse.

La mise en vente de ces cartes (45 € l’unité) a porté ses fruits. Rappelons que sur le prix de vente de chaque carte, 10 € seront reversés à l’association Au-delà de nos handicaps, qui vient en aide aux soldats, sapeurs-pompiers, policiers blessés physiquement ou psychologiquement en service.

Parmi les acheteurs, on compte naturellement des collectionneurs avertis. D’autres qui s’intéressent à leur territoire de naissance ou d’origine ou bien qui veulent offrir les campagnes natales de leurs conjoints ou de leurs amis. Et puis, satisfaction, des acheteurs à qui Léopold a révélé la beauté de cette cartographie de l’État – c’était aussi son objectif –, utile, riche de données, nécessaire à la défense de la France de 1880 mais singulièrement fascinante…

Tous, naturellement, ont en tête que l’opération sert une cause utile.

Site carteancienne.com ou sur Facebook et sur Instagram

La Dépêche du Midi
Toulouse
Locale, dimanche 10 novembre 2024 411 mots, p. 34

Sports 31

Un circuit pour mettre en avant le patrimoine

Pour cette nouvelle version du marathon, le parcours se concentre essentiellement en ville.

« Il y a deux points importants pour ce nouveau parcours. Il est assez roulant et il met en avant le patrimoine de la ville pour offrir une belle expérience aux coureurs. » Directeur du pôle événements grand public au sein de Playground (la société d'ingénierie événementielle en charge de ce Toulouse Métropole Run Experience), Jérémy Larson (co-fondateur de l'entreprise) explique ainsi cette nouvelle version du rendez-vous toulousain. Pour rappel, la précédente formule s'est arrêtée en 2019.

« Parmi les temps forts de ce circuit, il y a en première ligne la piste des géants. Les participants vont également passer dans la Cité de l'Espace. Le retour en ville se fera entre autres par le quartier des Minimes. On va aussi aller à l'hippodrome de la Cépière, sur l'Île du Ramier, en empruntant les deux nouvelles passerelles. Le départ (dès 7h30, NDLR) se tiendra boulevard de Strasbourg et l'arrivée aura lieu rue Alsace-Lorraine. En comptant le marathon en individuel, le marathon en relais, le semi et le 10 km, on tourne autour des 32 000 inscriptions. On espère avoir une belle fête, c'est notre priorité. Quant à la météo, elle s'annonce plutôt positive. Mais on sait que ça peut vite évoluer », poursuit notre interlocuteur, dont l'équipe mise sur le soutien de 1 400 bénévoles. « Ce nouveau parcours, les organisateurs travaillent dessus depuis plus d'un an. « On a l'habitude d'organiser de gros événements. Dans les villes, il y a toujours le problème des travaux. Toulouse n'y échappe pas. Mais sur ce point, globalement, on s'en est assez bien sorti. Même si, comme souvent, il y a le risque d'avoir des imprévus », indique Jérémy Larson.

On déconseille de venir en voiture »

Avec plus de 32 000 inscrits, la Ville rose est désormais, derrière Paris, l'une des deux plus grosses manifestations de l'Hexagone. « Dans ce contexte, on est très vigilant avec la sécurité. On déconseille d'ailleurs aux coureurs ou au public de venir en voiture. Il va y avoir beaucoup de perturbations », insiste Jérémy Larson. À noter que le parking du Capitole sera fermé aujourd'hui, au même titre que les stations de métro Capitole et Jean-Jaurès. Le tram, quant à lui, sera interrompu entre les stations Palais de justice et Arènes.

C.-H. O.

toulouserunexperience.fr

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
21 janvier 2025 791 mots
Aussi paru dans
9 novembre 2024 - Nord Éclair (Tournai)
Villé. De la découverte d’une technique ancestrale jusqu’à la Micro-Folie

Villé De la découverte d’une technique ancestrale jusqu’à la Micro-Folie Plongée dans les “Patrimoines” à la médiathèque de la vallée de Villé du jeudi 23 au samedi 25... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
26 septembre 2024 201 mots
Près de 600 personnes à La Seigneurie pour les Journées du patrimoine

La Seigneurie d’Andlau avait préparé un beau programme pour les Journées européennes du patrimoine samedi 21 et dimanche 22 septembre. Elle a Près de 600 personnes à La Seigneurie pour... Voir l'article

Lettre du cadre, no. 584
DOSSIER, lundi 6 janvier 2025 3699 mots, p. 26

L'interco reste coincée dans les tuyaux

EAU ET ASSAINISSEMENT

L'interco reste coincée dans les tuyaux

L'intercommunalisation de l'eau et de l'assainissement ne sera-t-elle qu'un lointain souvenir ? L'échéance de 2026 pour les communautés de communes devrait en tout cas disparaître, les parlementaires et le gouvernement de Michel Barnier s'étant mis d'accord.

Mais si elle satisfait nombre de maires, la mise à l'arrêt de ce projet (souvent) honni ne fait pas que des heureux.

Pas les communes qui avaient anticipé les échéances, qui sont les dindons de la farce. Pas non plus les intercommunalités, qui pensaient (et pensent encore) que ce projet était fondé et promettait de l'efficacité.

Pas non plus (probablement) les usagers, tant il apparaît à de nombreux acteurs que bien des communes ne peuvent pas être équipées pour gérer convenablement cette compétence.

Reste que ce droit va changer dans une période de grande instabilité politique, laissant les territoires hésitant entre désarrois, souvent, et soulagement, parfois. Avec, toujours, devant nous, des enjeux techniques, environnementaux et financiers qui, eux, n'attendront pas.

Comment le gouvernement a rendu les armes

Entre communes et intercommunalités, quel est le bon niveau pour la gestion de l'eau ?

Une histoire de ronds dans l'eau

Sur ce point, il arrive que les discours soient biaisés. Dans nombre de communes rurales, le maire se vante de la qualité et du bas coût de son eau. Souvent cette fierté cache de sombres secrets :

- il est fréquent que l'eau ait donné lieu à des investissements peu renouvelés depuis 50 ans… quand viendra le temps des dépenses, la facture sera fort douloureuse :

- l'urgence impose souvent de passer à des taux de fuite raisonnables, à des pompages souterrains et non plus de surface, à de nouveaux réservoirs…

- peu de services échappent aux ravages des PFAS (Ndlr : substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées) et autres polluants, ce qui impose là encore des dépenses et des interconnexions ;

- la qualité des eaux est parfois un peu masquée par l'espacement entre les contrôles, tel qu'il est admis au niveau des communes rurales ;

- l'abondance de la ressource, autrefois acquise, l'est de moins en moins, dans un cadre où il faut de surcroît de plus en plus faire un lien avec d'autres compétences (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations [Gemapi], gestion des eaux pluviales urbaines [Gepu], défense extérieure contre l'incendie, urbanisme…) ;

- le secret le mieux gardé du village est que les habitants isolés (au service public d'assainissement non collectif [Spanc]) payent, avec leur facture d'eau, pour l'assainissement collectif du centre bourg (ce qui est possible en dessous de 3 000 habitants, schématiquement).

Les chiffres et les études s'accumulent pour démontrer les limites de la qualité de gestion des eaux au niveau communal. Mais d'autres font valoir :

- qu'existent des territoires, notamment de montagne, où l'eau est réellement abondante et de qualité ;

- que l'intercommunalité souffre énormément d'avoir subi des transferts obligatoires de compétences qui ont entaché une construction initialement marquée par les traits, positifs, du volontariat et de la construction « sur-mesure » ;

- que la liberté de choix a, par principe, ses mérites ;

- que le périmètre idéal, à supposer qu'il existe, est en général syndical, ce qui peut être fondé sur du volontariat au stade des adhésions.

Michel Barnier, ou l'endiguement avant la noyade

Le 9 octobre 2024, au Sénat, Michel Barnier (souvenez-vous : il était Premier ministre) annonçait la fin du transfert obligatoire des compétences eau et assainissement aux communautés de communes en 2026. Cela n'a pas empêché son gouvernement d'être emporté par les eaux, mais, dans le flot, voici que cette proposition de loi va suivre son cours. Le jour même, le gouvernement engageait en effet une procédure accélérée pour permettre l'adoption rapide de la proposition de loi visant à assouplir la gestion des compétences eau et assainissement déposée en avril dernier. Dans la foulée, le 17 octobre 2024, le Sénat votait la proposition de loi, avant son passage en plénière à l'Assemblée nationale, sans doute le 17 ou le 18 décembre 2024. Ce serait la 4e (voire la 5e) modification législative en ce domaine depuis la fameuse loi portant nouvelle organisation territoriale de la République, dite loi Notre, de 2015.

Adieu, l'échéance de 2026

À ce stade, cette proposition de loi prévoit :

- le maintien en compétence obligatoire pour celles des communautés de communes qui ont déjà fait le transfert (avec ajustements pour les conventions entre communes et communauté, ou entre communauté et syndicats, en pareil cas)… étant rappelé que bien évidemment il n'est pas question de revenir sur l'intercommunalisation de ces compétences (eau, assainissement, Gemapi et Gepu), ni dans les communautés urbaines ou d'agglomération, ni dans les métropoles ;

- pour les autres communautés de communes, ces compétences reviennent en compétences facultatives… C'est la fin de l'échéance de 2026. Il avait été envisagé de maintenir l'échéance de 2026 avec un droit de véto pour une minorité de blocage. Mais c'est plus directement vers la suppression de ce transfert obligatoire que se sont orientés feu le gouvernement puis le Palais du Luxembourg.

Le Sénat, base électorale et/ou convictions obligent, est presque unanime en ce sens.

Et l'on sait depuis le 8 juin 2023 (à l'occasion d'un débat à ce sujet) que la majorité des députés voteront aussi en ce sens, sauf immense surprise. En effet, par rapport au début des années 2010, nombre de groupes parlementaires ont viré casaque : même s'ils aiment l'intercommunalité, ils n'osent plus l'avouer en public, encore moins voter en sa faveur.

De nombreux ajustements

Mais à côté de la suppression de l'échéance de 2026, d'autres réformes sont prévues qui, elles, font la quasi-unanimité :

- ajustements en conséquence des conventions propres à ce domaine, y compris la Gepu et y compris pour des syndicats intracommunautaires, même pour les communautés de communes ayant pris cette compétence en compétence optionnelle ;

- la commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) devra étudier le sujet une fois par an, car le législateur semble s'être souvenu qu'il y a un problème supra communal en matière d'eau et d'assainissement ;

- possibilité de mandat pour les départements en ce domaine ; adhésions partielles facilitées à des syndicats, sans doute y compris infracommunautaires (le texte permet à des syndicats mixtes d'eau de travailler en assainissement, même avec des départements pour membres. Mais la formulation retenue semble invalider certains montages de transferts partiels de compétences qui sont, eux, prévus à un autre article [Code général des collectivités territoriales, article L.5211-61], ce qui est fâcheux).

Mais, sur le terrain, il reste des réalités : l'eau et l'assainissement ne se conçoivent désormais, en raison des enjeux à relever dans les vingt ans qui viennent, que rarement à des échelles géographiques étroites. Sauf à n'avoir une position que court-termiste à laquelle, naturellement, nul élu ne saurait s'abandonner… On peut repousser une loi.

Voire un gouvernement. Pas un mur d'investissement…

De 3 à 5,4 Md€

C'est le besoin annuel d'investissement dans les réseaux d'eau potable en France, contre seulement 2,3 Md€ actuellement mobilisés.

300 000 personnes

300 000 personnes en France métropolitaine ne bénéficient pas d'un raccordement au réseau de distribution d'eau potable.

La réforme qui divise les élus

Le moins que l'on puisse dire dans cette affaire, c'est que les maires et les présidents d'intercommunalités ne défendaient pas le même point de vue. Pour illustrer la victoire des premiers et la défaite des seconds, rien ne vaut la publication « brute » des réactions de l'Association des maires de France (AMF) et d'Intercommunalités de France, à l'annonce de Michel Barnier.

Pour l'AMF, le mieux, c'est « rien d'obligatoire » « L'association des maires et des présidents d'intercommunalité soutient ce texte qui respecte la liberté d'organisation de ces compétences selon les choix des élus locaux et sous leur responsabilité. Elle ne promeut aucun modèle obligatoire unique. Si de nombreux regroupements ont déjà été mis en place librement pour les gérer - syndicats ou communautés -, d'autres communes ou intercommunalités voient leur transfert comme une contrainte inadaptée à leur territoire. Face aux défis de l'eau, la question de l'organisation ne doit pas masquer les réels enjeux : la préservation de la ressource et la réévaluation du modèle de financement, au regard notamment de l'impératif ultime de la qualité de l'eau. »

Pour les interco, on laisse les maires tous seuls « En matière d'eau et d'assainissement, la mutualisation procure des avantages indiscutables. En 2026, ils pourraient bénéficier à tous. À condition que les communautés de communes engagées dans les transferts puissent aller sereinement au bout de leurs travaux. Or, les revirements du législateur (quatre en dix ans) entraînent confusion, blocages et attentisme. La dernière proposition sénatoriale, si elle aboutit, laissera des milliers de maires seuls pour affronter les pénuries et les pollutions. »

L'intercommunalité, un amour honteux

Nombre d'intercommunalités affirment haut et fort être soulagées de ne pas récupérer ces compétences, que de toute manière elles auraient souvent redonnées à des syndicats ou à des entreprises privées. Mais c'est ainsi : l'intercommunalité a été tellement souvent forcée sur nos territoires par les gouvernements successifs, avec des fusions contraintes et des transferts de compétences déterminés par la loi… que maintenant les communautés de communes n'osent plus rien imposer.

Les communes sont-elles contentes ? Parfois. Celles qui étaient en avance sur la bonne gestion de leurs équipements, sont soulagées de ne pas confier leurs services à moins compétents qu'eux. Celles qui sont en retard de 50 ans sur leurs investissements se trouvent-elles aussi rassurées que… cela ne se voie pas trop vite. Donc oui, nombre de communes sont rassurées. Mais à terme, chacun a conscience d'être face à un mur d'investissements et d'avoir un problème de qualité et de quantité de l'eau, même dans des territoires où, autrefois, cette ressource était abondante. Donc peu pensent, in petto, tenable de rester en l'état. Mais, cela, ces communes nous le disent avant ou après les comités de pilotage sur les transferts de compétences. Pas pendant. Parce que l'intercommunalité souffre d'un retournement de mode, incarné par l'évolution de la position des élus nationaux.

Les parlementaires et les associations d'élus adoraient l'intercommunalité entre les années 1980 et 2015. Puis le monde rural - qui légitimement se sent abandonné - a basculé politiquement vers la protestation voire le poujadisme. Les sénateurs et les associations d'élus ont vu qu'ils perdaient « leur base ». Nombre de ces grands élus continuent de confesser, secrètement, leur amour pour l'intercommunalité. Ces amours honteuses sont aussi des choix de raison car, après tout, gérer des services à l'échelle de vie des gens, cela a du sens. Mais en public, force est à ces « grands élus » de hurler avec les loups des complaintes anti-intercommunalité et, plus largement, antisystème… Et on voit au Parlement, des élus issus des partis de gouvernement et qui, il y a cinq ou dix ans, voulaient à tous crins l'inter-communalisation de presque toutes les compétences, défendre l'inverse en public. Ce constat est triste. Les raisons pour lesquelles ces élus virent casaque sont, quant à elles, dangereuses. Cette question de l'eau est en réalité révélatrice d'un glissement vers le repli sur soi, sur un échelon communal qui n'est plus capable de répondre à de tels enjeux.

Christian Bouquespail, ancien cadre territorial, consultant

Soulagement des uns, désarroi des autres, inquiétude de tous

Nombre d'acteurs du monde de l'eau sont troublés par ces nouveaux remous.

En témoigne la réaction du syndicat des eaux et de l'assainissement Alsace-Moselle qui a estimé que « cette nouvelle orientation n'est ni respectueuse du considérable travail de concertation mené au niveau des territoires depuis plusieurs années, ni cohérente avec la volonté affirmée régulièrement au niveau national d'une gestion économe à tous les niveaux de la sphère publique ». Nombre de critiques portent sur les enjeux et sur le timing, mais d'autres acteurs de terrain expriment du soulagement, ou préfèrent affirmer que de toute manière une échelle supra communale s'imposera à terme, nécessairement.

Quelle réponse aux enjeux des territoires ?

Cyril Congy, directeur général des services (DGS) de la communauté de communes des 7 vallées (Pas-de-Calais), ne peut que constater qu'il est bon, en effet, dans le principe, que « les maires doivent choisir les transferts de compétences », mais que « le législateur doit être le garant de la stabilité et ne pas changer sans arrêt les règles du jeu ». Jean-Charles de Belly, DGS de la communauté de communes Mad & Moselle (Meurthe-et-Moselle), pointe quant à lui la contradiction entre la décision annoncée le 9 octobre par Michel Barnier et les « besoins d'investissement et les enjeux cruciaux liés à l'exercice de ces compétences en lien avec les impacts du réchauffement climatique ». Même écho du côté du syndicat des eaux et de l'assainissement d'Alsace-Moselle, lequel égrène ainsi les impératifs méconnus par la future loi : « mutualisation des investissements et des coûts de fonctionnement dans un contexte de difficultés accrues de financement des services ; intégration optimale des enjeux sanitaires, environnementaux et écologiques ; gestion intégrée petit-grand cycle de l'eau, à l'échelle de solidarités et de mutualisations pertinentes, en cohérence avec l'ensemble des politiques publiques des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) ; résilience et durabilité des services eau-assainissement ».

Et Arnaud Legras, DGS de la communauté de communes Inter Caux Vexin (Seine-Maritime), de pointer que cette réforme intervient « en cours de transfert, au ''milieu du gué” et sans mode d'emploi », avec un timing qui « dessert ce transfert » et intervient « dans un contexte de lois complexes, d'exaspération des maires, de crise des institutions, et de cherté de la vie pour les abonnés ».

Un arrêt de dernière minute

Un autre cadre territorial, anonyme, se fait plus sévère : « les EPCI et les communes ne se sont pas correctement saisis des opportunités de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République, dite loi Notre. Ce qui illustre parfaitement d'ailleurs la différence qui se creuse entre les objectifs de nos parlementaires un peu hors sols, et les préoccupations de nos élus locaux englués dans l'attachement à leur commune et la perspective plus étroite de leur terroir ».

À tout le moins, à court terme, cela percute-t-il le travail en cours. Ainsi, Romain Jacob, directeur du pôle ingénierie et gestion technique dans le Briançonnais (Hautes-Alpes), précise que cette réforme vient « modifier les équilibres et scénarios étudiés dans le cadre des études préalables aux transferts et en fragiliser la poursuite. » Même incertitude pour Cyril Congy, qui s'interroge : « Comment construire dans ces conditions ? ». Et ce cadre de signaler que « cette proposition de loi pourrait mettre à mal tout un travail de préparation technique et de concertation menée depuis trois ans ».

Jean-Charles de Belly insiste sur le trouble occasionné par ce changement de dernière minute. Dans sa communauté de communes, les élus « ont décidé, en responsabilité, d'avancer ce transfert d'une année afin de ne pas laisser cette charge aux futurs élus, issus des élections de 2026 ».

Cette anticipation a nécessité de la préparation, des études, des recrutements… Autant dire que cette évolution gouvernementale et parlementaire a semé le trouble avec « un sentiment de s'être fait avoir » pour avoir « voulu trop bien faire et anticiper les choses » et moult incertitudes sur les recrutements, les coûts des études…

Le choix de l'intercommunalisation volontaire

Ce territoire, d'ailleurs, Mad & Moselle, devrait rester in fine sur sa trajectoire d'un transfert de cette compétence. De même, Romain Jacob précise-t-il qu'il « pourrait être envisagé à terme dans le Briançonnais la poursuite des réflexions engagées sur la base de nouveaux scenarios, voire une mutualisation sans transfert à l'intercommunalité, avec un recours à une société publique locale déjà existante, dédiée à la gestion de l'eau et dont plusieurs communes membres sont actionnaires ».

D'ailleurs, ceux qui feront le choix de l'immobilisme seront souvent condamnés, selon Arnaud Legras, qui « souhaite bonne chance aux communes isolées et aux ''microsyndicats” dont la taille pose question face aux défis de ressource, de sécurisation, de turbidité, de patrimoine, de tarification… ». Pour certains syndicats, notamment ceux d'une certaine taille, c'est parfois la sérénité retrouvée qui prédomine. Ainsi, pour Didier Robert, président du syndicat de gestion des eaux du Brivadois (Haute-Loire), « la suspension du transfert obligatoire de la compétence eau et assainissement est reçue comme un soulagement pour les élus du syndicat. Cette annonce conforte le syndicat comme un acteur incontournable de l'eau et de l'assainissement à son échelle ». Pour Mathieu Michard, DGS de Commentry Montmarault Néris Communauté (Allier), faire une pause ne signifie pas reculer : « cette proposition de loi apporte de la flexibilité et du temps aux communes et intercommunalités dans leur choix de transfert », à la condition, précise ce cadre, de « bien mesurer le niveau d'investissement nécessaire dans le domaine de l'eau et de l'assainissement, qui reste difficilement soutenable pour nombre de nos communes ». La réflexion sur l'eau et l'assainissement « ne doit pas s'arrêter là », conclut-il.

L'immobilisme jusqu'à quand ?

Jean-Charles de Belly rappelle que « c'est surtout aux intercommunalités de convaincre leurs communes membres de l'intérêt de ces transferts ».

Mais cela prendra du temps. Et il sera alors fort tard, pour un cadre territorial anonyme qui prédit que « rien ne bougera jusqu'à ce que les coûts deviennent inacceptables pour les usagers. La mutualisation et donc le transfert seront alors remis sur la table […] par nécessité ». Sauf, poursuit ce cadre, que d'ici là « le prix de l'eau aura peut-être triplé, et le patrimoine sera réduit à néant. Le transfert se fera alors dans les pires conditions […]. Ce seront alors les interco qui devront porter tout le poids politique de ces décisions ».

Ce cadre anonyme est-il un Cassandre ? Peut-être. Souvenons-nous que celle-ci annonçait la chute de Troie. Laquelle finit par arriver.

Inéluctablement.

« Le législateur doit être le garant de la stabilité et ne pas changer sans arrêt les règles du jeu »« Rien ne bougera jusqu'à ce que les coûts deviennent inacceptables pour les usagers »

900 000 km

C'est le linéaire des réseaux de distribution d'eau potable en France.

L'ŒIL DE L'ÉLU

L'ŒIL DE L'ÉLU

« Les communes ont pris conscience qu'elles ne pouvaient pas avancer seules »

Quand la question de la mutualisation s'est posée sur votre territoire : comment ont réagi les maires ?

Toutes les communes n'avaient pas la même approche au début : certaines communes - les plus petites - qui avaient très peu d'investissements à faire, ne savaient même pas combien elles consommaient d'eau et n'avaient pas de compteurs… alors que d'autres avaient conscience des difficultés qu'elles avaient devant elles en matière de connaissance de la ressource et de qualité de l'eau…

Aujourd'hui, sur les 50 communes, 45 communes ont pris conscience que, seules, elles ne pourraient pas avancer et ont donc fait le choix de la mutualisation. La mutualisation, c'est vraiment, pour elles, une manière de partager des ressources d'ingénierie qu'elles ne sont pas capables de maîtriser, de payer, tout simplement.

La mutualisation semble évidente, comment s'est construit ce consensus sur votre territoire ?

Il s'est construit avec le temps et surtout contre l'idée du transfert, ressenti par les maires comme une « menace ». En fait, les petites communes avaient peur d'être « dépossédées », elles ont donc préféré se grouper volontairement pour faire face.

Après les annonces de M. Barnier qui mettent donc désormais fin à l'obligation du transfert, on s'est interrogé sur cette volonté de mutualisation : tenait-elle toujours pour les 45 communes ? La réponse a été « oui » !

On poursuit donc notre mutualisation mais les communes continueront à faire les relevés, à facturer l'eau, à avoir un budget de l'eau, etc. Dans la mutualisation, elles ne viennent chercher que les ressources qu'elles sont incapables d'avoir seules… contrairement à un transfert total de la compétence.

Justement, pouvez-vous nous expliquer quels étaient les principaux freins à l'idée d'un transfert obligatoire ?

Ce qui gênait les communes dans l'idée d'un transfert, c'est la professionnalisation inhérente à ce mode de fonctionnement.

Aujourd'hui, une grosse partie des charges liées à l'eau (la surveillance des réseaux, le nettoyage de certains capteurs) est assurée par les élus ou par des bénévoles de la commune. Et cette « professionnalisation », quasi-automatique dès qu'on change d'échelle, venait surenchérir le prix de l'eau. Donc il y a la notion de maîtrise des coûts qui jouait un rôle. Par ailleurs, le fait de garder de la trésorerie, un fonds de roulement au niveau de la commune, était aussi très important pour nos communes.

À l'inverse, qu'est-ce que cette mutualisation vous permet d'accomplir aujourd'hui qui n'aurait pas été possible dans certaines communes sans cela ?

Sans aucun doute, les travaux ! On a été capable de faire une dizaine de millions de travaux parce que le lien avec les financeurs a été fait par la communauté de communes, parce que la priorisation des travaux a été établie par une ingénieure mutualisée.

Sur l'amélioration des réseaux et de la qualité de l'eau, les maires ont vu qu'on avait avancé, c'est aussi pour cela qu'aujourd'hui ils n'hésitent pas quand on parle mutualisation.

Comment voyez-vous l'avenir ? Pensez-vous qu'un jour, les communes accepteront le transfert même s'il n'est plus obligatoire dans la loi ?

Je pense que le jour où on mutualisera tout, c'est-à-dire que l'ensemble des communes seront concernées avec une mutualisation à 100 % sur tous les domaines, on pourra faire un transfert à ce moment-là.

Cela viendra peut-être… mais pour l'instant on n'y a pas ni intérêt, ni envie. On préfère faire les choses petit à petit. Mais peut-être que dans dix ou quinze ans, les communes diront finalement : « la relève automatique des compteurs, c'est bien pratique, autant que ce soit la communauté de communes qui la mette en place pour l'ensemble du territoire ». Donc peut-être qu'une pièce de puzzle après l'autre, on arrivera à un transfert qui ne dira pas son nom, et qu'à un moment donné on le fera.

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Ouest-France
Saint-Malo
Saint-Malo, mercredi 11 septembre 2024 615 mots, p. OF Saint-Malo_13

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Concerts et spectacles

Dîner-spectacle Disco 80

Cabaret. Chants, danses, cinq artistes revisiteront en live le meilleur des années Disco 80. Une soirée aux couleurs des années bonheur. Un très beau cadeau à offrir. Boissons en suppléments. Inclus l'apéro (Kir) et le café. Billetteries : Leclerc, Carrefour, Cultura, Cora, Auchan.

Samedi 12 octobre, 20 h à 1 h, Cabaret Saint-Michel, Roz-sur-Couesnon. Tarif : 59 €. Contact : 06 07 49 54 36, 02 99 04 77 54, [email protected], https://www.billetweb.fr/disco-80s

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Culture et idées

Mémoire et patrimoine des Terre-Neuvas

Patrimoine. Durant cinq siècles, les pêcheurs français ont sillonné les bancs de Terre-Neuve pour pêcher la morue. Les derniers Terre-Neuvas vous invitent à vivre une campagne de pêche, à travers des scènes de mise en situation, des objets et documents.

Mercredi 11 septembre, 14 h à 17 h, Musée des Terre-Neuvas, 67, avenue de Moka. Tarifs : 6 €, réduit 1 €, groupe 5€. Contact : 07 87 65 19 18, [email protected], https://www.museedesterreneuvas.fr

Fort de la Conchée

Patrimoine. Ouverture exceptionnelle. Le fort est situé en pleine mer, à 3 miles de Saint-Malo. Ne pouvant être ouvert lors des journées du patrimoine à cause des coefficients des marées, il sera visitable une semaine avant. Réservez votre bateau taxi, dès à présent.

Samedi 14, dimanche 15 septembre, 10 h à 17 h, En mer. Tarif : 10 €. Contact : 06 17 09 18 99, 06 15 21 21 63, [email protected], http://www.fortdelaconchee.org

Loisirs et sports

École de danse Coryphée

Danse. Classique et contemporain, reprise des cours, renseignements et inscriptions. Éveil dès 4 ans, enfants, ados et adultes. 1 er mois gratuit à l'essai pour les nouveaux élèves. Tarifs inchangés et dégressifs. Acceptés, Pass'sport de 50 €, chèques et coupons ANCV.

Jeudi 12 septembre, 17 h 30 à 20 h, vendredi 13 septembre, 17 h 30 à 22 h, gymnase de La Gentillerie, 124, boulevard du Rosais. Payant. Contact : 06 38 90 45 11, 06 29 42 05 16, [email protected]

Pastel en pays de Saint-Malo

Dessin, peinture. Reprise des ateliers libres de l'association. Pratique du pastel sec.

Jeudi 12 septembre, 14 h 15 à 16 h 45, salle de la Guymauviere, 16-18, rue des Bleuets. Tarif : adhesion 30€. Contact : 06 81 15 92 10, [email protected]

Visite guidée de la cité corsaire

Visite. Venez découvrir, accompagné par un guide conférencier, l'histoire de Saint-Malo. Les remparts, les Malouins célèbres, les ruelles et les forts maritimes n'auront plus de secrets. Durée 1 h 30.

Jeudi 12 septembre, 14 h 30 à 16 h, office de tourisme, esplanade Saint-Vincent. Tarifs : 10 €, de 8 à 11 ans inclus 5€, pour les moins de 8 ans : gratuit. Inscription avant le 12 septembre. Contact : http://www.saint-malo-tourisme.com

Grande braderie de la Saint-Michel

Vide-greniers. Organisation et inscriptions, à la maison de quartier de la Gare, 37, rue d'Alsace.

Samedi 28, dimanche 29 septembre, 8 h à 18 h, médiathèque, boulevard des Talards. Contact : 06 83 74 10 01, 02 99 40 39 27.

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Vie quotidienne

Ideal Informatique

Portes ouvertes, forums. Venez nombreux découvrir nos activités et nos locaux, s'inscrire et adhérer à nos programmes de formations au numérique ou nos ateliers informatiques. Du débutant au perfectionnement, nous serons heureux de partager les difficultés de l'informatique.

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UFC Que choisir

Permanence. Défense du consommateur, le jeudi, sur rendez-vous.

Jeudi 12 septembre, 10 h à 12 h, 8E, avenue de Moka. Contact : 02 99 56 80 47, [email protected]

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100 % création - Alexandre Gougeon, un campaniste au service de Notre-Dame de Paris [2/9]

100% création vous propose une série spéciale en neuf épisodes, Les rebâtisseurs de Notre-Dame. Cinq ans après l'incendie de la cathédrale, nous vous proposons de partir à la rencontre... Voir l'article

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EN IMAGES. Voici dix des plus beaux monuments à visiter en France

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Le Bien Public
Edition de la Haute Côte d'Or ; Edition de Beaune ; Edition de la Région Dijonnaise ; Edition de Dijon
Actu | france, mardi 13 août 2024 810 mots, p. COTE27,BEAU27,RDIJ27,DIJO27
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13 août 2024 - L'Est Républicain Le Progrès (Lyon) Le Journal de Saône et Loire

Vie des entreprises

Labonal, la chaussette d’Alsace

À Dambach-La-Ville, Emma Fleter

Notre série consacrée aux sites industriels à visiter en été nous conduit dans le Bas-Rhin, où depuis cent ans, Labonal produit à Dambach-la-Ville des « chaussettes de qualité » made in France. À vos marques, prêts, filez ! Nous avons suivi toutes les étapes de la fabrication à l’occasion d’une visite guidée de l’usine.

« On a grandi avec la marque ici, vous savez… », lance Danielle Berger devant l’entrée de Labonal à Dambach-la-Ville (Bas-Rhin). Ancienne viticultrice d’un village voisin, la retraitée est venue montrer l’illustre usine de chaussettes à ses quatre petits-enfants, jeudi 25 juillet. Entre Vosges et vignes, les 15 000 m2 de bâtiments de Labonal appartiennent depuis cent ans au patrimoine alsacien.

Pour la période estivale, la marque – rendue célèbre par son logo panthère dans les années 1970 et qui se place sur le créneau du fabriqué en France haut de gamme – organise des visites quotidiennes d’une heure, gratuites, de ses ateliers de production. Ces petits tours entendent rendre ses fils de noblesse à un vêtement indispensable, qu’on porte constamment à nos pieds mais qu’on a rarement à l’esprit.

Dans une salle coupée du vrombissement des 90 machines à tricoter, Marie Herqué, chargée du tourisme industriel de Labonal, introduit au moyen d’un diaporama les dessous de la fabrication des chaussettes au petit groupe de huit personnes venues cet après-midi.

Une chaussette en 3 minutes 30

« Il y a en tout sept étapes : la création, le tricotage, la couture, le lavage/séchage, le formage, l’appairage et l’étiquetage. La première se fait sur ordinateur par des ingénieurs et designers spécialisés, donc on ne la verra pas durant notre tour », commente la guide.

Dans l’atelier de tricotage, trois rangées de machines s’étendent sur des dizaines de mètres. Le groupe se faufile dans un couloir de bobines et de métaux. « Nos métiers à tricoter récents sont capables de confectionner des chaussettes fermées en trois minutes et trente secondes grâce à ce tube composé de 200 aiguilles qui tricotent simultanément. » Pour chaque chaussette, 2,3 km de fils défilent ! À la fin du processus, la machine créée une dernière maille qui assemble les extrémités du tube en tissu en bout de chaussettes, ce qui ne laisse pas la marque de couture au niveau des orteils. « Ainsi c’est moins gênant à porter, précise la guide, et en plus, ça nous permet de distinguer les chaussettes Labonal. »

Entre 12 et 16 euros la paire

Ce tricotage 100 % français a un prix. Les chaussettes Labonal se vendent entre 12 et 16 euros la paire en moyenne, et jusqu’à 25 euros pour la gamme des chaussettes de sport Pulse. L’autre marque de la société, La Frenchie by Labonal, aussi produite en Alsace, propose des prix plus accessibles, entre 6 et 11 euros, et sont les seules chaussettes de l’entreprise vendues en grandes et moyennes surfaces. Au total, il sort 1,3 million de chaussettes par an (soit 6 000 par jour) de l’usine alsacienne, sur les 360 millions de paires consommées en France.

Des chiffres bien éloignés de ceux de l’âge d’or de la “Panthère française”, à la fin des années 1960. « Labonal était le premier fournisseur français des grands magasins et détaillants, avec 15 millions de paires produites par an et plus de 1 000 employés », explique Marie Herqué. En 2024, ils ne sont plus que 80 employés, dont une majorité de femmes.

Le formage, un travail physique

Direction l’atelier de finition, dans le vieux bâtiment de l’usine. Sous un toit de vitres teintées, des formes de pieds en inox défilent en continu sur une machine, comme sur un stand de tir à carabine dans une fête foraine. Une ouvrière place une à une les chaussettes lavées sur les pieds chauffants, qui vont en fixer la forme. À l’autre bout de la chaîne, une autre réceptionne les chaussettes repassées.

« Travailler au formage est très physique, c’est le poste où on a le plus de rotations », expose la guide, et d’ajouter : « On a donc acheté un nouvel appareil pour robotiser cette partie du travail, soulager nos employés et les placer plutôt en contrôle qualité. Mais il nous faut quand même un technicien sur place pour l’utiliser. »

Enfin, les chaussettes sont vérifiées, pliées, étiquetées et envoyées dans les magasins spécialisés et détaillants partenaires, en ligne, ou directement dans les sept boutiques Labonal ouvertes depuis 2009.

En 2023, le chiffre d’affaires de l’entreprise s’élevait à 7 millions d’euros.

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28 mai 2024 307 mots
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Ouest-France
Lorient
Lorient, vendredi 6 septembre 2024 594 mots, p. OF Lorient_10

[Concerts et spectacles...]

Concerts et spectacles

Concert de Djusu

Djusu est une fusion rare et insolite de chants en Attié (région d’Abidjan) et Malinké (Afrique de l’Ouest). Ce trio explosif puise dans le highlife, l’afrobeat, un mélange de musiques africaines, de rock et d’électro qui nous propulse vers une transe nomade.

Dimanche 8 septembre, à 17 h 30, parc de la Tour de la Découverte, rue des Fours-à-Chaux. Gratuit. Contact : [email protected]

Culture et idées

Fragments vagabonds #2, récits furieux

Une exposition proposée par l’École européenne supérieure d’art de Bretagne (EESAB, site de Lorient) présentant les travaux de ses diplômés issus de la promotion 2024.

Du vendredi 6 au dimanche 22 septembre, de 14 h à 19 h, Galerie du Faouëdic. Gratuit. Contact : 02 97 02 22 57, [email protected]

Napoléon et la Bretagne 1804-1815

Conférence histoire : quels sont les rapports du régime impérial de Napoléon Bonaparte et de la Bretagne ? Quelle va être sa popularité en Bretagne ? Quelle va être son impact ? Et son influence ? Enfin, quelles marques a-t-il laissées ?

Vendredi 6 septembre, de 14 h 30 à 16 h 30, Sacré-Cœur du Moustoir, rue François-Le-Levé. Tarif : libre.

Abri de défense passive

Cet abri bétonné et enterré sous la place Alsace-Lorraine a été construit pendant la Seconde Guerre mondiale afin de protéger la population civile des bombardements alliés. D’une capacité de 400 places, il témoigne des heures sombres que Lorient a traversé de 1940 à 1945.

Samedi 7 septembre, de 14 h à 18 h, rendez-vous devant l’entrée de l’abri, place Alsace-Lorraine. Tarif : 4 €. Contact : 02 97 02 23 29, [email protected], patrimoine.lorient.bzh

Convivialité et partage

Marché à Keryado

Chaque vendredi matin, marché de plein air, alimentaire et vestimentaire.

Vendredi 6 septembre, place de la Liberté, Keryado. Contact : 02 97 02 22 00, www.lorient.bzh/marche

Loisirs et sports

Qi gong

Tai Ji Qi Gong 56 reprend ses cours d’essai gratuits dès le 9 septembre et pendant toute la période scolaire à La Marne et Kerulve. La réservation est conseillée. Présent au forum des associations le 7 septembre.

Jusqu’au samedi 31 mai 2025, 1, avenue de la Marne. Payant. Contact : 06 59 07 33 50, [email protected], https://qigonglorienttaiji.com

Annonce

Soirée jeu de reprise de l’UVDJ

L’UniVers des jeux, association de jeux de société de Lorient, fait sa rentrée ce vendredi. Amateurs, curieux ou aguerris, venir tester les nouvelles pépites ludiques ou revoir les grands classiques.

Vendredi 6 septembre, de 20 h à 23 h, maison des familles, 2, rue du professeur Maze. Tarifs : 2 €, Abonnement annuel 15 €. Contact : 06 33 55 43 36, [email protected]

Brocante, vide-greniers

Cinquante exposants seront présents. Professionnels et particuliers attendent le public dans ce lieu magnifique au bord de la mer pour trouver un objet de déco, des vinyles, des livres, des objets insolites. La prochaine brocante vide-greniers aura lieu le 5 octobre, allée Loic-Le-Page.

Dimanche 8 septembre, de 9 h à 18 h, Le Péristyle, près de la Maison de l’agglomération. Gratuit. Contact : 06 58 33 24 17, [email protected]

Vie quotidienne

Forum des associations de Lorient

Atout cœur Morbihan sera présent au Forum de Lorient pour informer le public sur ses activités (marches, Journée du cœur, dépistage, formation aux gestes de 1 er secours, etc.) et proposera des documentations sur les maladies cardio-vasculaires.

Samedi 7 septembre, de 11 h à 18 h, palais des congrès. Contact : 06 15 40 74 44, [email protected], http://atoutcoeur56.jimdofree.com

MSN (France) (site web réf.) - MSN FR
27 septembre 2024 522 mots
Cette jolie petite commune, connue pour ses canaux et son centre historique, est surnommée la petite Venise d'Alsace

En Alsace, de nombreuses communes comptent parmi les plus beaux villages de France. Juste à côté de Strasbourg, l'une d'entre elles se démarque grâce à la beauté de ses... Voir l'article

Maville (site web réf.) - Arras Maville
15 novembre 2024 1403 mots
EN IMAGES. Voici dix des plus beaux monuments à visiter en France . Sport

Sport Arras EN IMAGES Voici dix des plus beaux monuments à visiter en France - La France attire... Arras Vendredi 15 novembre 2024 18:42 EN IMAGES. Voici dix des plus beaux... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
31 août 2024 341 mots
Télévision. Leïla Martin, ambassadrice culinaire de Strasbourg et de l’Alsace sur M6

Télévision Leïla Martin, ambassadrice culinaire de Strasbourg et de l’Alsace sur M6 La blogueuse culinaire Leïla Martin a été choisie pour représenter l’Alsace dans l’émission culinaire "Ma recette... Voir l'article

La Nouvelle République du Centre-Ouest
Loir-et-Cher
loir-et-cher, mardi 19 novembre 2024 339 mots, p. 8

actualité

Brève

en bref

centrale nucléaire

Reconnexion de l’unité n° 2

Dimanche 17 novembre, à 19 h 28, l’unité de production n° 2 de la centrale EDF de Saint-Laurent a été reconnectée au réseau électrique national et poursuit progressivement sa montée en puissance. Elle avait été déconnectée le 16 août dernier dans le cadre de sa visite partielle. Ainsi, cette reconnexion permet aux deux unités du site d’être en pleine production sur les prochains mois d’hiver.

Une réunion publique sur les pastilles d’iodes et le dérèglement climatique

La Commission locale d’information (CLI) de la centrale nucléaire organise une réunion publique, lundi 25 novembre, à 18 h, au cinéma Le Dunois, à Beaugency (11, rue de la Maille-d’Or). Les thèmes abordés seront « Les pastilles d’iode » et « Le dérèglement climatique » avec l’intervention d’experts nationaux ; en présence de la Préfecture de Loir-et-Cher et d’EDF de la centrale nucléaire de Saint-Laurent, accompagnés de leurs intervenants.

ÉCONOMIE

Le label Entreprise du patrimoine vivant attribué à Centre Bedding

Le site de production Centre Bedding, qui fabrique les produits de la Maison Tréca à Mer, obtient le label Entreprise du patrimoine vivant (EPV) pour cinq ans.Il s’agit de la seconde entité du groupe Adova à être labellisée après son site de Reichsoffen en Alsace (67) en 2022. Centre Bedding rejoint ainsi le réseau des 1.400 entreprises françaises reconnues pour leurs savoir-faire d’exception.À Mer, sont fabriqués entre 20.000 et 25.000 matelas par an, 10.000 sommiers et 3.000 têtes de lit.

Santé

Soirée « Troubles dys et entreprises » à Vendôme

Les troubles « dys » regroupent divers troubles neurologiques, tels que la dyslexie, la dyspraxie et la dysphasie, qui touchent de nombreuses personnes.Cette soirée vise à mettre en lumière les défis souvent méconnus liés à ces troubles dans le milieu professionnel, à promouvoir une meilleure compréhension et d’encourager la réflexion sur des stratégies innovantes.

Mardi 19 novembre, de 17 h 30 à 20 h, salons de la sous-préfecture de Vendôme.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
28 juin 2024 278 mots
Hunspach. Le public a découvert les activités des villageois avant l'arrivée du réseau d'eau

Hunspach Le public a découvert les activités des villageois avant l'arrivée du réseau d'eau L’Association d’histoire de Hunspach a accueilli environ 200 personnes pour la première participation... Voir l'article

L'Est Républicain
Edition de Belfort
Vosges du sud, samedi 13 juillet 2024 169 mots, p. EBEL22

Rougemont-le-Château

Marcher au fond d’un vieil océan dans la vallée de la Thur

La Maison de la Terre de Sentheim (68) vous propose le lundi 15 juillet une marche à travers de très beaux points de vue sur la vallée, vous marcherez sur le fond d’un vieil océan ! Unique en Alsace, l’un des hauts lieux de la géologie et de l’histoire alsacienne.

Le site est classé 3 étoiles, d’intérêt international à l’inventaire national du patrimoine géologique, vers Fellering et Oderen. Cette marche convient à tout public, pour une durée de 2 heures 30. Le départ est à 14h, le lieu de rendez-vous est le parking de l’église Saint-Antoine à Fellering. Cette balade est encadrée par un animateur spécialisé de la Maison de la Terre. Le tarif est de 10 € par adulte et 4 € par enfant de 7 à 12 ans. Réservations et renseignements au 06 47 29 16 20 ou [email protected]

L'Est Républicain
Edition de Lunéville ; Edition de Nancy ; Edition de Pont-à-Mousson - Toul ; Edition de Meuse ; Edition de Besançon ; Edition de Montbéliard ; Edition de Vesoul ; Edition de Belfort
Sports, mardi 13 août 2024 1624 mots, p. NAAB32,PONT32,LUN32,BADU32,DOHD32,EVES32,MONT32,EBEL32

Paris 2024

Les appréciations JO de nos envoyés

Ils ont arpenté les terrains et les salles pour vous faire vivre au mieux ces Jeux de Paris, en suivant notamment de près les athlètes régionaux de la zone du groupe Ebra. Pour clôturer cette belle aventure, les envoyés spéciaux de nos journaux se sont livrés au jeu du « J’ai aimé/Je n’ai pas aimé ».

Jessica Fiscal L’Est Républicain

ì J’ai aimé : « Vivre la cérémonie d’ouverture, depuis le pont Alexandre III, malgré la pluie incessante. Ressentir les vibrations de ce moment suspendu dans le temps m’a fait oublier les gouttes de pluie, le froid, la fatigue. »

î Je n’ai pas aimé : « Voir Magda Wiet-Hénin se faire éliminer dès le premier tour de son tournoi olympique. La taekwondoïste nancéienne nous avait ouvert son monde quelques mois avant les Jeux. Voir la tristesse et la déception sur le visage d’un athlète qu’on a approché est toujours délicat. »

Aurélien Poivret Ebra Info

ì J’ai aimé : « Le silence du public lors des épreuves d’équitation dans le magnifique site du château de Versailles. Une bouffée de calme et d’élégance, au service de chevaux et de leurs cavaliers, quand les autres sites olympiques vibraient de ferveur. »

î Je n’ai pas aimé : « Le football aux JO. Seul sport qui connaît des problèmes de comportement durant les Jeux, stades à moitié vides, légitimité douteuse… Le sport roi ne devrait-il pas faire profil bas le temps des JO ? »

Alexandre Marchi L’Est Républicain

ì   J’ai aimé : « L’engouement des supporters magiques, aussi bien pour l’équipe de France que pour les autres nations, le patrimoine mis en valeur partout. »

î   Je n’ai pas aimé : « La climatisation trop forte sur les lieux olympiques, surtout au Grand Palais où elle était particulièrement froide pour l’escrime. Et les shoots à 3 points de Stephen Curry, terribles pour les Français ! »

Jean-Marc Loos L’Alsace

ì   J’ai aimé : « Grand Palais, ce 3 août, juste avant la course au bronze des Françaises au sabre.Avant leur entrée en piste, Teddy Rinner combattait le Japonais Saïto. Le combat passe sur un moniteur à 3 m de moi. Je me suis retrouvé à le regarder entouré de photographes nippons. Nous nous sommes regardés. Tout le monde a souri sous la Grande coupole. »

î   Je n’ai pas aimé : « Je redoutais la fatigue liée au manque de sommeil et elle ne m’a pas oublié. Dans l’adrénaline des Jeux pas de souci, mais l’épuisement m’a rattrapé dans les périodes un peu plus creuses, particulièrement au moment de traiter mes (centaines) de photos dans le brouhaha sourd des salles de presse. »

Michaël Rigollet Le Journal de Saône-et-Loire

ì   J’ai aimé : « On attendait beaucoup des filles, 4es à Pékin en 2021, sur le basket 3x3. Et ce sont finalement les garçons qui ont mis le feu à la Concorde en décrochant une médaille d’argent inespérée. Les Bleus ont perdu la finale sur un missile venu de l’espace. Mais le basket 3x3, de par son format spectaculaire, a marqué des points. »

î   Je n’ai pas aimé : « L’équipe de France de gymnastique pouvait objectivement viser cinq finales, dont celle par équipes. Mais tout s’est arrêté subitement dès les qualifications. Un flop incompréhensible que Samir Aït-Saïd, unique Français qualifié (4e aux anneaux), n’a pas suffi à faire oublier. »

Philippe Court Le Dauphiné libéré

ì   J’ai aimé : « Derrière ces trois gaillards, un siècle vous contemple. La France attendait un triplé aux Jeux olympiques d’été depuis la dernière édition à Paris… en 1924. Et juchés sur leurs petits vélos, Joris Daudet, Sylvain André et Romain Mahieu ont cassé tous les verrous des portes qui mènent à la légende. Promis, on ne regardera plus le BMX d’un regard détaché. »

î   Je n’ai pas aimé : «  Tout est bon pour faire de l’argent. Dans l’environnement des JO, tout est très (trop) cher. Le verre d’eau à 5 euros, le sandwich triangle à 10 ou le tee-shirt collector… à 60, il y a là un immense business. Aux frontières de l’acceptable. »

Thomas Moulin Ebra Info

ì   J’ai aimé : « Les émotions sont encore plus belles quand elles sont partagées. Les judokas français ont réussi une improbable remontada pour renverser leurs rivaux japonais et conserver leur titre olympique par équipes, dans une ambiance incandescente. Si les tauliers Agbegnenou et surtout Riner ont assuré, l’exploit est venu de Joan-Benjamin Gaba, la révélation tricolore des tatamis du Champ de Mars. »

î   Je n’ai pas aimé : «  Il n’y a pas eu de miracle pour le tennis français à Roland-Garros, où seul Corentin Moutet a réussi à passer plus d’un tour. Les Bleus ont en plus été relégués sur les courts annexes (le minuscule n°13...). Une malédiction est à l’œuvre porte d’Auteuil puisque les trois boxeurs tricolores y ont aussi mordu la poussière. »

Alexandre Guitton Ebra Info

ì   J’ai aimé : « La première médaille d’or du camp tricolore a été glanée par le rugby à VII. Cette discipline, méconnue par rapport au XV, a bercé le Stade de France pendant trois jours. Les clameurs lors des percées de Dupont ont filé des frissons jusqu’à l’apothéose en finale face aux Fidji. »

î   Je n’ai pas aimé : «  Difficile de critiquer l’organisation de ces JO, tant le positif ressort. Mais il y a un aspect qui fâche : la nourriture. On sait que les Jeux sont un business, mais, quand on se définit comme la fine fleur de la gastronomie mondiale, il aurait été appréciable d’avoir des mets dignes de ce nom. »

Fabien Rouschop L’Alsace

ì   J’ai aimé : « Paris. Pour tout ce qu’elle est et qu’on ne voyait pas avant. Pour tout ce qu’elle a été et ne sera jamais plus comme avant. Pour les sites, les monuments, pour la Seine et le show permanent. Pour l’humeur, pour les médailles, pour la foule et pour Versailles. Pour Gala, pour Joe Dassin, pour les footings vers Bir-Hakeim. Pour Cassandre, pour Pauline, pour l’escrime et pour Shirine. Pour Léon et pour Teddy, pour tout l’or, bravo Tony. Pour le sport, pour la vie, pour l’ambiance jusqu’à plus nuit. »

î   Je n’ai pas aimé : «  La cérémonie d’ouverture, que je ne voulais pas regarder et qui m’a empêché d’aller manger... Pour toutes ces bouches qu’elle a fermées, je n’ai pas pu m’en décoller. Pour les symboles, pour le pied de nez, pour les surprises et la beauté. Pour les bateaux, pour les radeaux, pour toute cette pluie et pas le chaos (annoncé). Pour Aya, pour l’armée, pour la vasque, c’était gonflé. Pour Marie-Jo, Jamel, Zizou, encore merci pour la soirée. »

Marion Saive Le Progrès

ì   J’ai aimé : « On a beau eu tant l’entendre, on ne s’est jamais lassé de reprendre en chœur le tube de Joe Dassin Dans les yeux d’Émilie. Comme on s’est toujours “ambiancé” sur le Freed From Desire de Gala, le I Will Survive de Gloria Gaynor ou le Supernature de Cerrone. Avec des stades transformés en karaoké géant. »

î   Je n’ai pas aimé : «  Mais il est où… Mais il est où… Mais il est où ce chawarma poulet ? À l’Arena Paris sud, pardi ! Un délice comparé aux écœurantes parts de quiche lorraine et autres sandwichs infâmes hors de prix que l’on pouvait trouver sur les sites olympiques. »

Thimoté Garcin Le Dauphiné libéré

ì   J’ai aimé : « Même si elle n’a pas obtenu le résultat qu’elle était venue chercher pour ses septièmes JO (!), Mélina Robert-Michon aura marqué ces Jeux parisiens de son empreinte en étant élue par ses pairs porte-drapeau de l’équipe de France. Voir la discrète discobole de 45 ans et son grand sourire hisser haut l’étendard tricolore sur la Seine n’aura été que justice au regard de sa carrière. »

î   Je n’ai pas aimé : « Que d’ancestrales et emblématiques disciplines ne soient pas présentes en France, comme le karaté, était une aberration. L’apparition de la pétanque n’aurait pas fait tache non plus. Après tout, les Américains ne se sont pas privés d’inscrire le baseball, le flag football (sorte de foot US) et le lacrosse au programme de Los Angeles 2028… »

Amaury Prieur DNA

ì   J’ai aimé : « Le sourire et la gentillesse des bénévoles disséminés sur les différents sites de compétition, ainsi que l’amabilité des forces de l’ordre. On nous promettait le chaos lors de ces JO, mais la vie à Paris était très supportable. »

î   Je n’ai pas aimé : « Voir des dizaines de journalistes bloqués à l’entrée médias, dimanche devant Bercy, avant la finale des basketteuses françaises face aux États-Unis. Tous ont manqué le début de match. Le périmètre avait apparemment été fermé pour faire place nette à Emmanuel Macron... »

Jérôme Flury L’Est Républicain

ì   J’ai aimé : « Paris a réussi à parfaitement mettre en valeur ses richesses et son identité, jouant avec le cadre formidable offert par l’esplanade des Invalides ou le Grand Palais pour en faire des sites résonnant d’une furieuse ferveur. L’acoustique était parfaite, l’intégration des éléments historiques aux compétitions modernes très intelligente. Un sans-faute. »

î   Je n’ai pas aimé : « Seule ombre au tableau, mais difficile de changer ce critère puisqu’il est nécessaire aux athlètes, les climatiseurs ronflants dans plusieurs gymnases. »

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Challenges (site web)
dimanche 24 mars 2024 - 04:00 UTC 707 mots
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26 mars 2024 - Ouest-France - L'édition du soir

La réintroduction du grand tétras en débat dans les Vosges

AFP

Oiseau symbolique de l'air pur des massifs, le grand tétras est menacé de disparition totale dans les Vosges, entre réchauffement climatique et essor du tourisme, un scénario qui pousse des élus et le Parc naturel régional à vouloir réintroduire l'espèce, malgré des oppositions.La disparition du plus gros oiseau terrestre sauvage d'Europe inquiète: un projet développé par le Parc naturel régional (PNR) des Ballons des Vosges vise à "renforcer" la présence du grand tétras, en capturant des individus en Norvège, où ils prolifèrent, pour les translocaliser dans le massif vosgien.Un projet validé en octobre par une délibération du Comité syndical du PNR des Ballons des Vosges, constitué de représentants de nombreuses communes, des conseils départementaux ou du Conseil régional.Une concertation publique, qui prévoyait des contributions à envoyer par courriel, a débuté le 4 mars. Elle prend fin dimanche et les observations émises par le public seront "prises en compte par la préfète des Vosges, autorité compétente pour l'autorisation de ce projet", selon la préfecture.Le porteur du projet met en avant "des actions permettant d'améliorer les conditions de l'habitat du grand tétras sur le massif", en plus de simples lâchers d'oiseaux, qui seraient insuffisants.Coût de l'opération, environ 200.000 euros par an, sur cinq ans, pour la réintroduction de 40 oiseaux sauvages adultes chaque année. Les premières captures sont prévues au printemps en Norvège."La présence (du grand tétras) est une des dernières chances de préserver les milieux sauvages encore présents", indiquent dans un communiqué commun la Ligue de protection des oiseaux (LPO) Alsace et Alsace Nature.- Projet "politique" -Cependant, tout le monde ne soutient pas ce projet. L'association écologiste Vosges Nature Environnement a ainsi transmis aux autorités en charge de la consultation un avis "très défavorable" à la réintroduction.Elle pointe "un coût élevé, sans aucune garantie de réussite (...) pour une opération difficilement justifiable", les conditions de rétablissement de l'espèce n'étant "pas réunies".Pour que le grand tétras prolifère, il a besoin d'au moins six mois de neige par an et de calme. Des hivers longs de plus en plus rares dans les Vosges, où le calme est perturbé par le sur-tourisme.L'association Oiseaux-Nature a elle regretté un projet "avant tout politique. Les élus veulent à tout prix que l'oiseau emblème du massif vosgien reste présent dans leurs forêts".Le grand tétras, ou grand coq de bruyère, est considéré comme "vulnérable" sur la liste rouge française des espèces menacées et sa chasse est interdite en France pour cinq ans depuis 2022.Michel Munier, spécialiste du grand tétras, qu'il observe depuis 50 ans dans les Vosges mais aussi dans les pays nordiques où le climat est plus favorable à l'espèce, dit à l'AFP ne pas comprendre cette volonté réintroduction.Quand il les a observés en Norvège, en 2019, il a vu "une espèce libre, qui paradait, dans des conditions optimales pour vivre". Leur réintroduction dans les Vosges entraînerait "la souffrance" de les arracher de leur habitat, où ils seront "capturés et subiront un stress incroyable".- "Risque d'échec très important" -L'an passé, le Conseil scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN) du Grand Est avait également émis un avis défavorable au projet initial, depuis retravaillé.Selon le CSRPN, la population du grand tétras "peut être considérée comme virtuellement éteinte puisque cinq ou six individus sont encore recensés en 2022 sur l'ensemble du massif vosgien, dont deux à quatre individus sur un même site", contre une quarantaine en 2015.Le conseil scientifique du PNR des Ballons des Vosges avait lui aussi alerté sur "le risque d'échec très important".Selon des modélisations réalisées par les porteurs du projet, l'opération "peut dans tous les cas permettre de gagner du temps pour la sauvegarde de la population du grand tétras du massif des Vosges".Pour Michel Munier, la réintroduction "marchera tant qu'on en remettra", mais le nombre d'individus n'augmentera pas. "La biodiversité, ce n'est pas ça".Passionnés et associations opposés au projet plaident plutôt pour un travail sur les conditions d'habitat de la faune toujours présente, alors que l'augmentation du tourisme a déjà "des effets directs et indirects sur la biodiversité dans toutes ses déclinaisons", rappelle Vosges Nature Environnement.

La Gazette des communes, no. 2713
DOSSIER, lundi 29 avril 2024 1432 mots, p. 36,37

Le nouveau visage des zones commerciales

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30 avril 2024 - La Gazette des communes (site web)

Collectivités et foncières à la barre

RÉALISÉ PAR DELPHINE GERBEAU ET BRIGITTE MENGUY

Sortir de la mono-activité et du tout voiture, c'est ce que cherchent à mettre en œuvre les collectivités territoriales dans leurs projets, en partenariat avec les grandes et petites foncières.

L e zéro artificialisation nette (ZAN), introduit par la loi « climat et résilience » du 22 août 2021, a été le vrai déclencheur de la nécessité de réinvestir les zones commerciales, fréquemment aux mains de multiples propriétaires, ce qui complique les interventions. Avec leurs vastes parkings, leurs locaux immenses, elles sont un gisement de foncier déjà artifi-cialisé dont les potentialités de réemploi sont multiples.

Seulement, collectivités et foncières ou commerçants n'avaient jusqu'à maintenant pas forcément l'habitude de se parler. « J'ai trop souvent entendu “moins on parle aux élus, mieux on se porte” » rapporte Christophe Noël, de la Fact, qui se félicite des simplifications apportées par la loi « industrie verte » au projet partenarial d'aménagement (PPA) et aux grandes opérations d'urbanisme (GOU). Grâce à ces outils, promus par le plan gouvernemental, tous les acteurs se mettront autour de la table et s'accorderont sur un plan de financement. Parmi les 74 lauréats du plan gouvernemental, quatre seulement ont mis en œuvre un PPA opérationnel.

TERRAINS DE JEUX

Les foncières commerciales détiennent une partie de ce patrimoine et sont en ordre de marche. Chez Nhood, aménageur relié au groupe Auchan, Christophe Janet, directeur général délégué, estime le potentiel de son groupe à « 2 000 hectares aménageables, soit 7 millions de mètres carrés à bâtir, 6 millions de mètres carrés de parkings à réimperméabiliser. Ces surfaces en entrée de ville, déjà structurées, proches de la campagne, reliées aux transports, sont des terrains de jeux idéaux pour répondre à la demande de logements ».

Le groupe Frey, précurseur dans la réflexion sur la modernisation des zones commerciales, a créé avec CDC Habitat et la Banque des territoires un véhicule de portage foncier doté de 200 millions d'euros. Montigny-lès-Cormeilles (20 800 hab., Val-d'Oise) est son premier territoire d'expérimentation. Son entrée de ville est structurée autour de deux départementales et un alignement de cellules commerciales. L'objectif est de reconfigurer la zone, d'y apporter des services publics, des logements et de revoir les circulations.

RAMENER DE LA COHÉRENCE

Le groupe Frey a aussi travaillé sur la zone commerciale nord de la métropole de Strasbourg (lire p. 37). Joël Steffen, adjoint à la maire de Strasbourg, chargé du tourisme, du commerce et de l'artisanat, reconnaît que « si les collectivités avaient la maîtrise foncière du bâti, elles pourraient davantage avoir la main », mais déplore l'absence de moyens financiers pour y parvenir.

A Grasse (47 000 hab., Alpes-Maritimes), qui va bénéficier d'une subvention de 75 000 euros pour du financement d'ingénierie, la mairie - incluse dans le programme Action cœur de ville - travaille sur la zone d'aménagement concerté (ZAC) Marigarde, mélangeant commerces, loisirs, bureaux, ainsi que des locaux techniques municipaux, dans un contexte de tension foncière. Les locaux sont ultra-rentables pour leurs exploitants, mais la mairie veut ramener plus de cohérence dans la zone et de la complémentarité avec les activités du centre-ville. Elle veut faire migrer certaines activités, ce qui pose la question de la continuité d'exploitation des entreprises. Le maire mise sur un urbanisme de négociation et reçoit chaque porteur de projet.

Dans la banlieue de Rouen, Barentin (12 200 hab., Seine-Maritime) profitera, elle aussi, de 75 000 euros pour financer de l'ingénierie dédiée à la zone du Mesnil Roux, créée dans les années 70 autour d'un Carrefour et d'une galerie marchande, longeant l'autoroute. La mairie a mené un travail d'études sur le commerce dans la zone avec Carrefour et Nhood, « ce qui a permis de nouer le dialogue, rapporte Christophe Bouillon, le maire [LDVG] de Barentin. L'une des difficultés est que nous avons beaucoup de petites foncières propriétaires, parfois complexes à identifier, qui attendent le chaland. Or nous devons aller vite ».

MAINTIEN DES ÉQUILIBRES

La communauté de communes Caux-Austreberthe (9 communes, 25 200 hab.), à laquelle Barentin est rattachée, a déjà lancé un réseau de bus avec deux lignes pour desservir la zone commerciale et une seconde entrée d'autoroute a été créée pour désengorger le secteur. Un travail sur la trame viaire sera effectué afin de faciliter les circulations piétonnes. La phase suivante consistera à plancher sur la diversification des activités avec les foncières pour maintenir l'attractivité.

Enfin, au sein de Clermont Auvergne métropole (21 communes, 295 800 hab.), c'est la foncière Etixia qui transforme un secteur de la zone commerciale de La Pardieu en un lieu mixte où se côtoieront commerces, logements, tertiaire et services, tout en facilitant les transitions douces entre la ville et cet ensemble. L'aménageur développe ce programme en partenariat avec Equilis pour le volet logements : deux résidences - l'une destinée aux seniors, l'autre aux étudiants - et 200 logements seront à terme construits sur cette zone, à l' origine monofonctionnelle.

« Nous sommes vigilants quand nous réaménageons de telles zones pour préserver les équilibres, car ce type d'opération peut avoir des impacts sur les services publics, la carte scolaire, le besoin de nouveaux médecins… », précise Sylvain Casildas, vice-président (DVD) de Clermont Auvergne métropole. Selon l'élu, « lorsque l'on fait de la mixité fonctionnelle, il faut anticiper quels profils d' habitants on va accueillir dans les logements pour ne pas déséquilibrer l'ensemble de notre territoire ».

Simplification

La loi « industrie verte » (n° 2023-973 du 23 octobre 2023) a apporté une simplification très attendue. Elle permet le transfert de l'autorisation d'exploitation commerciale au sein d'une zone définie, sans repasser devant la commission départementale d'aménagement commercial. Cela peut faciliter le déplacement rapide d'une enseigne ou permettre de réaliser des « opérations tiroir » (en plusieurs phases).

QUESTIONS À…

QUESTIONS À…

ARTHUR GAYET, avocat associé, Urso avocats

Les dispositifs de la GOU (grande opération d'urbanisme) et du PPA (projet partenarial d'aménagement) sont-ils utilisés ?

Les GOU et les PPA ont été créés en 2018 par la loi « Elan ». Si les GOU sont peu utilisées, plusieurs PPA ont été signés. Certains PPA peuvent accompagner la requalification de zones commerciales mais le mécanisme ne les vise pas spécifiquement. Il s'agit plus de guider les opérations d'aménagement d'ensemble dans le cadre d'un partenariat entre différents acteurs.

Qu'est-ce qui a changé avec la loi « industrie verte » d'octobre 2023 ?

La loi « industrie verte » met en avant les GOU pour la transformation des zones commerciales.

Avant cette loi, l'un des effets de la GOU était de transférer automatiquement la compétence de délivrance des autorisations d'urbanisme à l'interco, ce qui a freiné son développement.

La loi « industrie verte » revient sur cette obligation en permettant une dérogation à la dérogation. Elle associe aux GOU divers mécanismes visant à faciliter le renouveau des zones commerciales tels que la possibilité de déroger au PLU ou un élargissement du droit de préemption commercial. L'exonération d'autorisation d'exploitation commerciale pour le transfert des surfaces de vente sous certaines conditions en zone d'activité économique (ZAE) participe aussi à cet objectif de restructuration de ladite zone.

Eurométropole de Strasbourg (collectivité européenne d'Alsace) 33 communes - 514 700 hab.

Eurométropole de Strasbourg (collectivité européenne d'Alsace) 33 communes - 514 700 hab.

La mixité fonctionnelle a transformé le site en espace de vie

Au nord de la métropole de Strasbourg, les badaudsde la Shopping promenade cœur d'Alsace n'en reviennent pas de la transformation de cette zone depuis sa construction dans les années 70. « Dès nos premières discussions au début des années 2000, nous voulions redonner de la lisibilité à ce site qui accumulait les enseignes marchandes », se rappelle Joël Steffen, adjoint à la maire de Strasbourg, chargé du tourisme, du commerce et de l'artisanat.

Une fois la zone commerciale créée en 2011, le groupe Frey s'est vu confier la mission d'aménageur, promoteur, investisseur et gestionnaire jusqu'en 2030. Son directeur du pôle « aménagement », Marc Lecocq, se remémore les étapes de ce gigantesque chantier : « Nous souhaitions, dès le départ, créer un ensemble d'espaces de qualité, verts, incluant les transports en commun, repenser le schéma de circulation et prévoir de nouveaux espaces piétons. » Après des échanges avec les collectivités concernées, il a été décidé d'intégrer une part importante de logements. « Construire des logements a facilité l'acceptation du projet car notre territoire souffre d'une pénurie en la matière », précise l'élu. Il faut reconnaître que cette mixité fonctionnelle horizontale, unique en France, a aussi permis de transformer cette zone en espace de vie. « Il n'est pas rare de voir des promeneurs sur les berges du canal juxtaposé à cette zone, ni des enfants jouer dans l'aire de jeux », se félicite Marc Lecocq.

Contact

Joël Steffen, 03.68.98.50.00.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
26 septembre 2024 1410 mots
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Loisirs. On fait quoi ce week-end autour de Guebwiller ?

Metal grec aux Dominicains, tubes revisités à l'accordéon à Rouffach, retour sur la Seconde Guerre mondiale à l'Écomusée, et pourquoi pas du Molière revisité ? Loisirs On fait quoi ce... Voir l'article

L'Indépendant (site web)
vendredi 22 mars 2024 - 18:19:42 795 mots
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23 mars 2024 - L'Indépendant

Une tour sur les anciennes fortifications romaines de Narbonne découverte dans un chantier de fouilles

Véronique Durand

Un chantier d'archéologie a dévoilé l'existence d'une tour de l'enceinte de Narbonne datant du Haut Empire romain.

Une journée portes ouvertes est organisée ce samedi 23 mars pour restituer aux Narbonnais cet élément majeur du patrimoine antique.

C'est en réalisant une fouille préventive au 15 quai d'Alsace, le long de la Robine, à l'emplacement des anciens ateliers réputés de l'entreprise de bois Guille, que les archéologues de l'INRAP ont dégagé ces vestiges. "Nous fouillons, c'est votre histoire ! " Telle est la devise de l'INRAP, Institut National de Recherches Archéologiques Préventives. Et c'est tellement vrai ! Car une fois encore, les archéologues ont fait mouche, avec la découverte des vestiges d'une tour des anciennes fortifications romaines. Alors qu'aucun écrit, jusqu'à ce jour, ne révélait la présence de cette partie de l'enceinte, datée du Haut Empire.

Depuis août 2023, l'INRAP réalise cette fouille préventive sur 3000 m , financée par les promoteurs Vinci et le groupe SM, qui édifient sur le site une résidence sénior. "Nous sommes en présence d'un quartier antique voué au stockage et au commerce de marchandises entre le I er siècle avant J.C. et le IV e siècle de notre ère", précise Jean-Baptiste Jamin, chargé du développement culturel et de la communication à l'INRAP.

La tour ne sera pas détruite

"L'ampleur de cette résidence, avec ses 118 logements, nous permet de financer la fouille", explique Laurent Maratuech, du groupe SM, qui avoue : "En tant que professionnels de l'immobilier, au départ, notre réaction, passée la surprise, n'était pas franchement heureuse, car une telle découverte nous contraint. Mais nous avons décidé de nous adapter et de modifier l'aménagement prévu. Nous étions partis sur une mise en valeur de la tour avec un plancher de verre, mais la présence de l'eau nous en empêche. Les archéologues travaillent en permanence grâce à des pompes. Nous avons décidé de la conserver et de la protéger avec des remblais et de réaliser un système de pont au-dessus". La tour sera bien recouverte, mais conservée pour la connaissance scientifique… Et qui sait, elle pourrait être à nouveau exhumée dans un siècle…

"Le tronçon de l'enceinte dégagée court sur 30 m de long : il comporte la courtine, (le mur d'enceinte) et une tour de 7 à 9 mètres de diamètre précise Grégory Vacassy, le responsable du chantier de fouilles. Elle est ronde, entourée de fondations carrées. La dimension et le mode de construction font dater l'ouvrage du Haut Empire romain ; on pense que la construction remonte aux dernières décennies du I er siècle avant notre ère Elle est comparable à celles de Lyon, Vienne et Orange." Le fait que cette portion de l'enceinte avec sa tour soit située loin de la ville antique ouvre la réflexion sur les limites géographiques de la ville.

Un quartier d'entrepôts lié au commerce portuaire

Les deux précédentes fouilles préventives avaient confirmé la présence d'entrepôts dans ce quartier excentré et urbanisé vers 50 de notre ère. Cette dernière fouille a montré l'implantation de trois entrepôts. Le site est quadrillé par trois rues, avec un trottoir à portiques et une ruelle, toutes dotées de canalisations destinées à l'évacuation des eaux. Sous l'un des entrepôts, un vide sanitaire était aménagé avec des débris d'amphores, et à l'étage, des fragments de sol en mosaïque et des enduits peints sur les murs démontrent l'importance de cette pièce dont l'usage est encore inconnu. Malheureusement, aucun vestige ne peut attester du type de marchandises entreposées, car plusieurs incendies semblent s'être produits dans ce quartier.

On sait que ce secteur, le long de la Robine, était dédié au débarquement des bateaux. L'activité commerciale était florissante pendant l'Antiquité : les bateaux à fond plat prenaient le relais des navires de haute mer qui abordaient la colonia Narbo Martius par l'île Saint-Martin, à Gruissan, au niveau de l'ancienne préfecture maritime. Les débarcadères du Grand Castelou et les entrepôts de la Nautique ont levé le voile sur l'ensemble portuaire de la Narbonnaise. Reste encore de nombreuses connaissances à affiner, dont, explique Grégory Vacassy, "la problématique de recherche sur l'identification du tracé antique du fleuve, dont le cours a été en partie artificialisé lors de la canalisation de la Robine au XVIII e siècle".

Ce samedi 23 mars, journée portes ouvertes au 15 quai d'Alsace ; accès par la rue de la Tonnellerie. De 9 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h. Port de chaussures adaptées. Gratuit, sur réservation https://my.weezevent.com/jpo-Inrap-Narbonne

Cet article est paru dans L'Indépendant (site web)

Le Parisien (site web)
Edition principale
vendredi 26 avril 2024 806 mots

Réintroduction du grand tétras dans les Vosges : pourquoi les écolos se volent dans les plumes

Frédéric Mouchon

Il n'est pas rare que les écologistes se volent dans les plumes. Mais voir des associations se diviser sur la réintroduction en France d'un oiseau en voie de disparition est plus cocasse. C'est pourtant le cas du projet de lâcher de grand tétras, dans les Vosges, où cet imposant gallinacé à la robe gris-noir et au plastron verdâtre est en voie de disparition.

La préfecture des Vosges a ainsi récemment donné son feu vert à la capture de quarante oiseaux par an pendant cinq ans en Norvège, où la population est estimée à 200 000 individus, afin de les réintroduire au coeur du massif du parc naturel régional des Ballons des Vosges. Mais alors que sept animaux ont déjà été prélevés, dont quatre doivent être relâchés très prochainement, cinq ONG environnementales locales ont déposé un recours en référé suspension devant le tribunal administratif de Nancy.

Cherchant à comprendre en quoi cette réintroduction porterait atteinte à l'environnement, le président du tribunal Sébastien Davesne a demandé au Parc de différer momentanément ce lâcher, soulevant une situation « au moins en apparence paradoxale ».

« Nous ne sommes pas contre le fait de réintroduire un animal sauvage là où il disparaît mais cette opération est vouée à l'échec si l'on n'a pas au préalable évalué et corrigé les raisons de sa disparition, explique le président de SOS massif des Vosges Dominique Humbert. Or, les causes de disparition de l'habitat du grand tétras dans les Vosges sont multiples ».

Le militant associatif de citer notamment la surfréquentation touristique du massif. « On continue à y développer des via ferrata et des luges d'été, à permettre aux Vététistes de descente de faire ce qu'ils veulent dans les forêts et à valider des manifestations de loisirs motorisés au coeur de zones classées Natura 2 000 », énumère Dominique Humbert.

La préfecture affirme de son côté que ces lâchers de grands Coqs de bruyère, d'un coût de 200 000 euros par an, seront effectués dans des « sites préservés où l'habitat est de bonne qualité ». Les services de l'Était précisent par ailleurs que « plusieurs actions ont été mises en oeuvre depuis les années 1990 » pour restaurer et préserver les zones de nichage du gallinacé.

« Les animaux réintroduits mourront un à deux ans après »

« Les animaux réintroduits mourront un à deux ans après leur réintroduction, parie le président de Sos massif des Vosges. Le territoire où ils sont censés vivre est dans un état désastreux entre les sangliers qui prolifèrent et piétinent les nichées de tétras et l'absence de régulation des cerfs, biches et chevreuils qui broutent les myrtilliers dont raffolent ces oiseaux. »

Si le projet a fait l'objet d'avis défavorables du Conseil scientifique régional du patrimoine naturel et du Conseil national de protection de la nature, d'autres associations écologistes défendent pourtant le principe de cette réintroduction. La Ligue de protection des oiseaux (LPO) d'Alsace et Alsace Nature estiment ainsi que ce programme est important « pour la protection de l'ensemble de la faune et de la flore des forêts vosgiennes ».

« Ce projet va plus loin que la simple survie du grand tétras sur le massif, argumentaient le 15 mars dernier auprès de leurs sympathisants Yves Muller et Michèle Grosjean, les présidents respectifs de ces ONG. Car sa présence est une des dernières chances de préserver les milieux sauvages et les espèces qui y trouvent refuge, comme la gélinotte des bois. » Les deux associations rejoignent néanmoins les opposants sur un point : « Pour que ce projet ait une chance de réussir, il faut que certaines conditions soient réunies. »

« Les conditions sur le massif ne sont absolument plus réunies »

La LPO et Alsace Nature militent notamment pour l'extension d'aires protégées dans les secteurs favorables au grand tétras, l'interdiction ou la limitation de l'accès aux zones sensibles, l'abandon des projets touristiques ou immobiliers impactant « dans toute la zone de reconquête affichée » et un meilleur équilibre forêt/gibier.

La préfecture a de son côté annoncé que le projet serait enrichi de « mesures d'accompagnement » comme « un renforcement de la signalétique » afin de « canaliser la fréquentation » sur le massif. Mais même le photographe animalier vosgien Vincent Munier n'y croit pas et a fustigé sur sa page Facebook un projet relevant de « la pure bêtise ». Le réalisateur du documentaire césarisé « la Panthère des neiges » estime que « les conditions sur le massif ne sont absolument plus réunies pour accueillir » le grand coq de bruyère.

« De quoi a-t-il besoin pour voir sa population survivre ? D'hivers, de quiétude, de forêts riches et variées, argumente le naturaliste. L'hiver ? Les Vosges n'en ont plus ! Réchauffement climatique oblige, il ne neige quasiment plus sur le massif. La quiétude ? Les Vosges attirent de plus en plus de touristes, en particulier hors sentiers depuis quelques années et les zones de quiétude, en soi tout à fait insuffisantes, ne sont même pas respectées ».

Cet article est paru dans Le Parisien (site web)

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
4 juillet 2024 1544 mots
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22 mars 2024 - L'Indépendant (site web)
23 mars 2024 - L'Indépendant
Loisirs. On fait quoi ce week-end autour de Guebwiller ?

Loisirs On fait quoi ce week-end autour de Guebwiller ? C'est un week-end très festif et très musical qui s'annonce à Guebwiller et alentours. Voici notre sélection culturelle... Voir l'article

L'Est Républicain
Edition de Lunéville ; Edition de Nancy ; Edition de Pont-à-Mousson - Toul
Meurthe-et-moselle, mercredi 2 octobre 2024 352 mots, p. PONT3,NAAB3,LUN3

Une exposition de photos en noir et blanc sur l’histoire de l’industrie

L.G.

Réunir mille et une disciplines différentes autour d’un même projet, établir des liens, des partenariats, « faire en sorte que nos utopies prennent corps, que nos rêves prennent forme et surtout soient partagés, c’est vraiment poser un geste culturel ! »

C’est donc aujourd’hui véritablement comme une « œuvre » que Stéphane Harter perçoit le Jardin éphémère dont il programme d’ailleurs les expositions.

Culturel est donc, aussi, ce jardin où d’ailleurs sont campés 24 grands tirages photos en noir et blanc, choisis en écho au thème de l’année : l’industrie. Associés à deux noms à la notoriété on ne peut plus contrastée.

« Honnêtement, qui connaît Jean Pottier ? Pas grand monde, convient ainsi Stéphane Harter. Pourtant, il a fourni un travail phénoménal autour de l’industrie nucléaire, qu’il a documentée depuis les origines ou presque. Il cultivait une véritable fascination pour cette branche. » Qu’il illustre autant par les structures que par les hommes au service de cette énergie dantesque. « Sans oublier d’y intégrer ses opposants bien sûr ! »

Quant au deuxième homme, il porte nom de Willy Ronis. Lui, au contraire, s’est imposé parmi les plus célèbres des grands maîtres de la photographie.

« Une énorme figure de la photo humaniste, même ! Or on ignore souvent que dans les années 50, il est venu dans nos régions, en Alsace, en Lorraine, pour travailler sur l’industrie. » Et ce n’est pas sans une certaine nostalgie qu’on retrouvera ainsi trace, entre autres, des ateliers de Baccarat.

Enfin, il est une « dernière » expo qu’on aura plaisir cette fois à fouler du pied. Deux cartes géographiques géantes, de chacune 18 m2 , fournies par l’IGN, Institut géographique national, venu spontanément se proposer auprès des jardiniers de Nancy. L’une consacrée au patrimoine industriel de Nancy et sa région, l’autre à son patrimoine forestier. Collées toutes deux sur un platelage sur lesquels les visiteurs pourront marcher. Et ainsi voyager à peu de frais !

L'Est Républicain
Edition de Lunéville ; Edition de Nancy
Pays du sel et au saintois, lundi 14 octobre 2024 260 mots, p. LUN19,NAAB22

Vézelise

Des experts ont fait carillonner les cloches de St-Côme et St-Damien

Chaque année, en octobre, des passionnés du patrimoine horloger et campanaire de Lorraine se réunissent à Vézelise. Les cloches de l’église Saint-Côme-et-Saint-Damien ont bénéficié de leur expertise.

Ces passionnés entretiennent l’horloge mécanique datant de 1729 et le carillon à « battants tirés » de l’église Saint-Côme-et-Saint-Damien. Ils étudient aussi le carillon des Halles. Denis Vialette de Briançon, originaire de Vézelise, animateur du projet Horloges d’Altitude (HdA), Christian et Philippe Wathelet d’Aubagne, membre de la Société française de campanologie, ont été rejoints par Aaron, 16 ans, jeune carillonneur d’Alsace. Ils ont été accueillis sur le parvis de l’église de Vézelise par Alain Mougenot, premier adjoint de la commune, Edwige Scheune, paroissienne, et Emmanuel Rusch, correspondant local du projet HdA. Cette année, l’objectif principal est de remettre en service le carillon des quatre cloches en utilisant le système à chaînes retrouvé par Thibaut Laplace, chargé d’inventaire du patrimoine campanaire de Lorraine, en 2018. Philippe et Aaron ont installé les vieilles chaînes, renforcées par des chaînettes plus récentes. Ils ont réglé les deux poignées et les deux pédales. Puis c’est Aaron qui a testé le dispositif avec brio sur des airs qu’il avait révisés chez lui. De l’avis de tous, il semblerait que le système soit maintenant bien au point, à tel point que les promoteurs de ce projet aimeraient associer, à l’occasion, les notes du carillon à celles de l’orgue.

Le Chef
TOUR DE TABLE, mardi 1 octobre 2024 3086 mots, p. 76,77,78,80,81

REPAS À 4 MAINS:CONFRONTER SA CUISINE

Adeline Glibota

Les 4-mains se multiplient, en France comme à l’étranger. À la fois outil de communication et de créativité, ils permettent d’aller à la rencontre d’autres cultures gastronomiques, de se dépasser et de rompre avec le rythme du quotidien. Décryptage de la tendance avec les témoignages des chefs Amaury Bouhours, Guillaume Gomez, Jérôme Schilling, Julia Sedefdjian, Paul Stradner et Kazuyuki Tanaka.

Les chefs oublient rarement leur premier 4-mains. Si le format est actuellement dans la tendance, il existe depuis longtemps. «Mon premier 4-mains m’a beaucoup marquée, se souvient Julia Sedefdjian, cheffe propriétaire du restaurant Baieta* à Paris (75). C’était en 2016, j’avais 21 ans et je venais d’avoir mon étoile, quand on m’a proposé de partir en Corée pour un dîner à 4 mains avec un chef sur place.»Il s’agit du chef Ryu Taehwan, du restaurant Ryunique, à Séoul. Pour ce premier 4-mains et ce «premier gros voyage à l’étranger», la jeune femme oscille entre enthousiasme et inquiétude:«C’était génial, mais ma peur était de savoir comment on allait faire pour se comprendre.»Elle tire de l’expérience un enseignement majeur:«Je me suis rendu compte que la cuisine était un langage universel. Une fois en cuisine, tout a été très fluide.»Pour Jérôme Schilling, chef du restaurant Lalique** au sein du domaine Lafaurie-Peyraguey, la motivation est avant tout caritative. «Tous mes dîners à 4 mains sont au bénéfice de mon association, en faveur des enfants atteints du cancer», explique-t-il. Pour son premier événement de ce type, il avait convié Jean Coussau, du Relais de La Poste** à Magescq (40), qui cuisinait pour la première fois hors les murs.

ENTRE PROXIMITÉ ET GRAND ÉCART CULINAIRE Faut-il choisir un chef avec une cuisine similaire, ou au contraire très différente ? D’après l’expérience de Paul Stradner, chef de la Villa René Lalique** (Wingensur-Moder, 67), il n’y a pas de règle:«Je crois que cela peut marcher dans les deux sens. Le plus important est la relation avec le chef qui est invité et l’alchimie entre les deux chefs.»Une optique que partage Amaury Bouhours, chef du restaurant Le Meurice Alain Ducasse** à Paris (75). Le 4-mains est avant tout «une rencontre humaine, à la fois pour moi et mon équipe». Il ajoute:«En général, nous essayons de créer l’événement avec quelqu’un qui a une approche similaire à la nôtre, en termes de sourcing notamment, mais qui a une cuisine différente, pour offrir une autre expérience que la nôtre.»Il cite en exemple l’événement organisé avec le chef suisso-américain Daniel Humm, du restaurant Eleven Madison Park*** à New York (États-Unis) et qui propose une cuisine exclusivement végétale. «Daniel Humm n’avait jamais fait de pop up en France, c’était un honneur pour nous de le recevoir. Et on était les premiers à faire un 4-mains dans son restaurant à New York», se rappelle-t-il, encore émerveillé par cette opportunité. Amaury Bouhours se plaît d’ailleurs, dans l’exercice, qu’il a expérimenté à de nombreuses reprises, y compris avec son homologue du Louis XV (Monaco), Emmanuel Pilon – «quelqu’un avec qui j’ai travaillé et qui est devenu mon meilleur ami», avec le chef de Sushi B*, Masayoshi Hanada, et très récemment avec les équipes du restaurant allemand Trantris**. Quant à Kazuyuki Tanaka, chef propriétaire de Racine** à Reims (51) et coutumier de l’exercice, il s’est rendu ces derniers mois chez Odette***, à Singapour ou encore chez Victor's Fine Dining by Christian Bau*** à Perl (Allemagne). Il y voit à la fois un outil d’ouverture sur les autres et une méthode de benchmark:«Ce qui m’intéresse dans ces projets, c’est la découverte et la culture. C’est de savoir pourquoi tel ou tel restaurant est tout le temps complet, pourquoi est-ce qu’il a trois étoiles ? J’aime venir voir ce qu’il s’y passe en personne.» Paul Stradner vient quant à lui de faire un 4-mains avec Christophe Dufossé (Château de Beaulieu**, à Busnes – 62). «Le projet est né parce que nous sommes tous deux aux Grandes Tables du Monde et Relais & Châteaux. On s’est vus sur différents événements et on a toujours eu un bon contact, donc nous avons eu envie de faire quelque chose en commun.»Le chef autrichien installé en Alsace a profité du 9e anniversaire de son établissement pour inviter son homologue. «Il connaît bien la région car il a grandi en Alsace et il a fait l’école hôtelière ici. Il a eu le restaurant La Citadelle, à Metz, qui n’est pas très loin de chez nous», expliquant ainsi les ponts entre leurs deux cuisines.

APPRENDRE DE L’AUTRE Lors de leur 4-mains en 2016, Julia Sedefdjian et Ryu Tae-hwan prévoient un menu en six temps:«On faisait chacun trois plats et il s’est passé quelque chose de très sympa:j’ai commencé à faire une brioche, ce qui n’était pas du tout dans la culture coréenne.»Le chef de Ryunique observe la technique et les ingrédients. Pour l’occasion, la cheffe a apporté dans ses valises certains ingrédients, comme le beurre pour la brioche, de l’huile d’olive ou des épices, «une base», selon les mots de Julia Sedefdjian. Une vision partagée par le Meilleur Ouvrier de France, Jérôme Schilling:«Ce qui me plaît, c’est d’échanger sur les techniques, le savoir-faire.»Paul Stradner abonde dans ce sens:«En tant que chef, il est toujours intéressant de travailler avec un autre chef en cuisine. On voit d’autres techniques, comment ils fonctionnent. Cela permet de voir tout le travail qu’il y a derrière les assiettes.»La soif de connaissance de Kazuyuki Tanaka explique son attrait pour l’exercice:«Les techniques m’intéressent, car elles sont différentes dans chaque pays.» D’après Amaury Bouhours, le concept est «stimulant»:«On ne se repose pas sur nos acquis, on ne reste pas dans des sentiers battus, on rencontre d’autres clients», estime-t-il. En revanche, le chef garde à l’esprit l’idée de proposer «une expérience client incroyable»et une forme de spontanéité dans la relation à l’autre. «Il ne faut pas que ça soit une obligation, cela ne peut pas être forcé.»Il n’est pas nécessaire de connaître l’autre chef avant l’événement, comme le confirme cette anecdote du chef parisien:«Un chef italien installé au Japon depuis 15 ans m’a invité là-bas. On ne se connaissait pas personnellement mais on connaissait le travail de l’autre. Cela a donné lieu à une super rencontre.»Il ajoute:«Aujourd’hui, avec les outils de communication et les réseaux sociaux, on sait ce que font les autres, on connaît leur état d’esprit.»Une bonne manière de trouver des partenaires de jeu pour des dîners événements.

La démarche permet de découvrir une autre scène culinaire mais aussi de s’y confronter. Kazuyuki Tanaka estime ainsi qu’à l’étranger, le niveau culinaire est «très élevé», et qu’il est justement «intéressant d’aller voir ce qui s’y passe».

S’ADAPTER À DE NOUVELLES CONDITIONS L’accueil d’un autre chef dans sa cuisine ne va pas sans pression. «On veut qu’il soit dans les meilleures conditions possibles», explique Jérôme Schilling. «On essaye de respecter l’esprit du chef que l’on invite et ce qu’il veut transmettre.»Amaury Bouhours le confirme, il y a une saine pression à recevoir une personnalité d’envergure en lieu et place d’un service classique:«Cela demande plus de travail, on est stressé d’être à la hauteur, de bien recevoir les chefs», explique-t-il. Il ajoute:«Au début, tout le monde est stressé mais après quelques heures, on se détend. J’essaye de mettre les chefs invités à l’aise, que la mise en place et le travail avancent avec nos équipes, pour que nos hôtes profitent de ce déplacement pour aller manger, vivre l’expérience parisienne.»Le cuisinier parisien se mue ainsi en ambassadeur de son pays auprès des chefs étrangers.

Cela vaut pour le match retour, qui se joue parfois en terre inconnue. Jérôme Schilling, en habitué des concours, l’explique:«J’aime bien anticiper, je n’aime pas être pris au dépourvu.»Il se souvient de son 4-mains à Tokyo avec Kazuyuki Tanaka en mai 2024 au sein de l’hôtel New Otani. «Même à 10 000 km de Sauternes, j’avais mes vins et des pièces Lalique sur table. J’avais apporté mes emporte-pièces, ma vinaigrette à la fleur de sureau», explique-t-il. À chaque événement ses contraintes spécifiques, plus ou moins évidentes à gérer et à anticiper:«Je fais un 4-mains en Indonésie fin octobre à Bali, au Kempinski avec Jean-Yves Leuranguer. Je ne peux rien apporter et l’import des produits est très compliqué.»Le chef s’adaptera donc aux produits locaux, ce qui nécessite un temps d’adaptation parfois important. «Au Japon, je n’ai pas pu faire le merlu de Saint-Jean-de-Luz. J’ai donc pris un autre poisson dont j’ai mis 2 jours à maîtriser la cuisson», se remémore Jérôme Schilling. Lors de son 4-mains avec Christophe Dufossé, Paul Stradner a fonctionné de la sorte:«Christophe a apporté ses propres produits, notamment ceux de son potager, et nous avons fait un peu de production pour lui.» Dans un contexte international, Amaury Bouhours le rappelle:la capacité à trouver ses ingrédients habituels est très aléatoire. «Certains pays sont plus simples que d’autres. En Union européenne, par exemple, il n’y a pas de problème. Mais tout n’est pas possible aux États-Unis ou au Japon.»Le chef doit donc se pencher sur la question. «On s’intéresse aux produits qu’il y a sur place, on s’adapte, on écoute.»Faisant partie des équipes d’Alain Ducasse, il bénéficie de l’aide du réseau du chef partout dans le monde. Kazuyuki Tanaka, lui, s’adapte aux circonstances et aime l’exercice d’improvisation, qui stimule sa créativité.

DES CHEFS AU SERVICE DES AUTRES Dans le cadre d’une opération caritative en faveur de la recherche en oncologie pédiatrique, et en particulier de la campagne «Guérir le cancer de l'enfant au 21e siècle», présidée par Frédéric Lemos, Marc-Antoine Jamet, du groupe LVMH, a offert une nuit et un dîner au Cheval Blanc, raconte Guillaume Gomez. «Lors de cette soirée n’étaient proposés que des lots uniques, que l’on ne peut pas acheter en temps normal, même avec beaucoup d’argent.»Le représentant personnel du Président de la République pour la gastronomie, l’alimentation et les arts culinaires s’est investi en coordonnant en coulisses l’opération qui a permis de mettre sur pied ce dîner «9 étoiles»– avec les chefs Christophe Bacquié, Arnaud Donckele et Emmanuel Renaut. «Chacun a fait un plat», se souvient l’ancien chef de l’Élysée, «et moi j’ai joué les commis», sourit-il.

«Pour qu’un dîner de ce type soit réussi, il faut une bonne entente, que les chefs soient copains. Il faut qu’ils se connaissent pour que ça soit fluide», ajoute-t-il. Parmi les autres opérations auxquelles il prend part, il cite le Club des chefs des chefs, qui orchestre chaque année un dîner caritatif au bénéfice d’associations ou la Tablée des chefs. «Les chefs répondent toujours présents», se satisfait-il. Lui-même organisera en novembre un dîner caritatif au profit des écoles qu’il a créées à Madagascar. «À titre personnel, je remercie tous ces chefs, pâtissiers, sommeliers et personnes au service qui s’impliquent, se mobilisent généreusement, pour une cause comme l’autisme, ou les blessés de guerre», partage Guillaume Gomez en guise de conclusion.

Il a d’ailleurs profité de vacances dans la région pour improviser un événement avec Benoît Vidal, doublement étoilé à Annecy. Son expérience lui a appris qu’on ne peut pas toujours compter sur les commandes passées en amont et qui peuvent se révéler pleines de surprises. Il mise donc désormais sur la spontanéité et la créativité de l’instant.

ALLER VERS LA CO-CRÉATION Un autre 4-mains est au programme pour la cheffe niçoise installée à Paris:un dîner événementiel pour «mettre à l’honneur l’Arménie», confie-t-elle. Pour l’occasion, elle sera accompagnée de Sarah Ledu, cheffe de L’Envol à Paris (75). Ce qui motive Julia Sedefdjian dans ce type de format, c’est «la rencontre entre deux chefs, deux personnalités», avec l’envie de «créer de nouveaux plats spécialement pour l’événement, qui nous ressemblent à tous les deux», confie-t-elle. Pour Jérôme Schilling, le moteur est «le partage, l’échange». «On le fait toujours par affinité, il doit y avoir une connivence entre les deux chefs.» En revanche, le chef de Lafaurie-Peyraguey privilégie généralement une alternance de plats plutôt qu’une création commune:«Il est très compliqué de faire une création à deux. Chacun fait plutôt ses plats, à l’exception des mises en bouche et des mignardises, que l’on réfléchit à deux. Cela permet de donner envie à nos clients d’aller découvrir l’univers d’un autre chef», explique-t-il. Pour Amaury Bouhours, l’idée est de proposer «la même chose qu’au Meurice»et notamment «des plats iconiques», mais avec des produits locaux.

Il en va de même pour Paul Stradner, qui aime à proposer le meilleur des deux cuisines:«Chacun fait ses plats:on fait un menu avec 6 plats, 3 de Christophe [Dufossé] et 3 de nos plats, en choisissant des créations qui représentent bien nos cuisines respectives.»Le principal point de vigilance est la redondance:«En amont, nous avons vérifié que les plats allaient bien ensemble et qu’il n’y avait pas de répétitions», ajoute le chef de la Villa René Lalique.

UN OUTIL DE MANAGEMENT… «Les 4-mains sont une bonne expérience pour les équipes, cela leur permet de voir un autre style de cuisine, cela leur apporte une expérience en plus, cela change nos habitudes», analyse Jérôme Schilling. Le Meilleur Ouvrier de France, à qui la transmission tient particulièrement à coeur, le rappelle:«Quand on forme des équipes, c’est pour qu’ils grandissent.»Amaury Bouhours ne le dit pas autrement:«C’est hyper important et stimulant pour l’équipe. Après, les autres chefs deviennent des amis, on n’a plus envie qu’ils partent, ni envie de partir quand on est chez eux.» Pour Amaury Bouhours, prévoir un match retour a de nombreuses vertus:«Je trouve ça bien, car on rencontre les équipes des autres. On découvre leur univers, on rencontre leur patrimoine gastronomique, on va rendre visite aux gens avec qui ils travaillent.»Il rappelle que ces valeurs partagées sont inhérentes au monde de l’hospitalité dans lequel chacun a sa place. «Quand on va à l’étranger, il ne faut pas rester terré dans sa cuisine», estime le chef qui n’aime rien tant qu’aller prendre le pouls de la ville d’accueil.

Si le chef invité vient généralement avec un noyau dur de collaborateurs, Amaury Bouhours va plus loin, et est accompagné, autant que faire se peut, de représentants de la salle. «Il faut aller voir le consommateur, lui parler, lui expliquer de ce qu’on fait. J’essaye d’emmener Olivier Bikao (directeur du restaurant Le Meurice Alain Ducasse, NDLR) et les équipes de salle pour rendre l’expérience globale.»Cela contribue à fidéliser les collaborateurs, car comme l’explique Amaury Bouhours:«On garde des souvenirs à vie de ces expériences. Les jeunes qui rejoignent mon équipe viennent pour une formation, pour découvrir l’environnement d’Alain Ducasse et pour vivre des moments hors du commun.»Au point que certains peuvent être repérés par le chef invité, et rejoindre un jour son équipe, comme cela a été le cas avec Daniel Humm qui a recruté quelques mois plus tard un cuisinier du Meurice, ce dont se félicite Amaury Bouhours.

… ET DE COMMUNICATION Spontanément, on peut imaginer que les 4-mains sont un outil de communication, qui permet de créer un temps fort dans l’année. Pour Paul Stradner, l’impact commercial est certain:«Cela fait 7 ans que je suis à la Villa René Lalique et nous avons à la fois une clientèle d’habitués et certains clients qui ne viennent que pour les événements. Nous en faisons 2 ou 3 dans l’année, ils y sont très fidèles, et viennent spécifiquement pour ça», détaille-t-il.

Certains chefs acceptent le défi dans une autre optique:«Je ne fais pas de 4-mains pour communiquer, explique Jérôme Schilling. Pour moi, le principal est de transmettre ma philosophie culinaire, mon état d’esprit, mes envies.» La communication se fait dans ce cas au service d’une grande cause.

Mais elle peut avoir également une portée presque diplomatique. Quand un chef français se rend à l’étranger, il devient en quelque sorte un ambassadeur de la gastronomie française sur place et contribue ainsi à son rayonnement. «On fait la promotion de la cuisine française à l’étranger, c’est très important», estime Amaury Bouhours. «Aujourd’hui, il y a un développement de la gastronomie au niveau mondial. Pour ma part, je suis très attaché à notre patrimoine culinaire et il ne faut pas se reposer sur nos acquis», ajoute-t-il. À l’heure où la place de la gastronomie française sur la scène internationale est questionnée, et où le précédent gouvernement s’était saisi du sujet pour enrayer la chute des restaurants français dans les classements internationaux, le format exclusif des 4-mains pourrait bien être l’un des outils de l’arsenal de communication de la haute cuisine française pour montrer sa modernité et le vent créatif qui souffle aujourd’hui dans les établissements de l’Hexagone.

" En faisant un 4-mains à Séoul avec Ryu Tae- hwan, je me suis rendu compte que la cuisine était un langage universel "Julia Sedefdjian Baieta* Paris (75) " Ce qui m’intéresse dans ces projets, c’est la découverte et la culture "Kazuyuki Tanaka Racine** Reims (51) " Ce qui me plaît, c’est d’échanger sur les techniques, le savoir-faire "Jérôme Schilling Restaurant Lalique** Château Lafaurie-Peyraguey " Le 4-mains est avant tout une rencontre humaine "Amaury Bouhours Le Meurice Alain Ducasse* Paris (75) " Collaborer avec un autre chef permet de voir tout le travail qu’il y a derrière les assiettes "Paul Stradner Villa René Lalique** Wingen-sur-Moder (67)

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
26 octobre 2024 328 mots
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3 décembre 2024 295 mots
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L'Est Républicain
Edition de Montbéliard
Montbéliard agglomération, jeudi 26 septembre 2024 307 mots, p. MONT21

Seloncourt

L’œuvre du docteur Schweitzer à la vieille église

Dans le cadre des Journées européennes du patrimoine, l’association Cossies fan Tutti a présenté une exposition très complète sur Albert Schweitzer samedi et dimanche, à la vieille église.

Albert Schweitzer (1875-1965) est un personnage qui semble avoir eu plusieurs vies tant il a excellé dans de nombreux domaines.

Né à Kaysersberg (Alsace), il fut notamment médecin, pasteur, théologien protestant, philosophe et musicien. À Seloncourt, il a laissé son empreinte en concevant l’orgue construit par Frédéric Haerpfer, inauguré en 1924. Il a même suivi les travaux en sa qualité de « réalisateur conseil ».

L’instrument, doté à l’origine d’une transmission pneumatique a été mécanisé en 1978 avec des claviers manuels et tirage des jeux. Enfin, en 2012, Cossies fan Tutti a engagé une rénovation complète visant à redonner, à l’instrument, une couleur plus romantique. Ces travaux avaient été confiés à la manufacture Jean-Christian Guerrier qui a assuré la dépose totale de l’appareil afin de procéder à la restauration de l’ensemble de la mécanique, des jeux et de la console du vent, du soufflet, des sommiers et tuyaux ainsi que de la mécanisation du pédalier complété par un jeu de huit pieds.

À l’occasion des Journées du patrimoine, les membres de l’association Cossies fan Tutti ont présenté une remarquable exposition sur l’orgue du docteur Schweitzer à travers les âges.

La vieille église était remplie de panneaux explicatifs illustrés, d’objets et de documents divers, de quoi permettre aux visiteurs, qu’ils soient initiés ou pas, de comprendre le mécanisme d’un orgue. L’œuvre d’Albert Schweitzer était largement développée dans cette exposition s’inscrivant également dans le cadre du centenaire de l’orgue qu’il a conçu.

Le Progrès (Lyon)
Edition d'Oyonnax – Léman – Bugey – Bas-Bugey ; Edition de Bourg – Bresse – Val-de-Saône-Nord ; Edition de Dombes – Côtière de L’Ain
Loisirs | ain et région, mardi 1 octobre 2024 330 mots, p. OLBB41,DOCA41,BBVS41

Ain

Tony Ferret, l’architecte qui a métamorphosé Bourg-en-Bresse

De notre correspondant Patrice Gagnant

De 1874 à 1924, il a multiplié les réalisations, dont la nouvelle préfecture, la Grenette et le théâtre de Bourg-en-Bresse, signant dans tout le département bon nombre d’édifices.

Reconstruction de la préfecture, du théâtre et de la Grenette à Bourg-en-Bresse, construction de l’Hôtel des Postes ou du square Lalande. Du bâtiment des archives départementales également et du lycée de jeunes filles dans la toute nouvelle avenue Alsace-Lorraine créée en 1894, sans oublier l’immeuble Milliat… Tony Ferret (1851-1923) a profondément marqué la ville chef-lieu et son organisation en accompagnant sa métamorphose à la fin du XIXe  siècle. Surtout si on y ajoute l’École normale de filles, la maternité de Brou, le temple protestant et ses chouettes dans la rue Lalande, ainsi que quelques villas, dont la sienne, au Bastion.

Personne sans doute n’a laissé une pareille trace dans le département, car Tony Ferret, en tant qu’architecte du diocèse, s’est vu confier en outre de nombreux chantiers religieux comme à Tenay, à Villars, à Sandrans, à Villemotier, à Challex, ou la reconstruction du clocher de Notre-Dame, là encore à Bourg-en-Bresse.

Philippe Dufieux, historien de l’architecture, vient de consacrer un livre à cet architecte audacieux qui a aussi été engagé dans les débats autour de la laïcité. La preuve, à côté des châteaux et des belles villas qu’il a signés, on lui doit aussi une quarantaine d’écoles, de nombreux monuments aux morts de mairies et plusieurs hospices pour les personnes âgées.

« Il apparaît nécessaire aujourd’hui d’ouvrir notre regard sur son travail, pour préserver et sauvegarder ce patrimoine encore ignoré », souligne Patricia Chmara, présidente du Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) de l’Ain.

Tony Ferret, architecte du département de l’Ain à la Belle époque de Philippe Durieux. Coédition Patrimoine des Pays de l’Ain et du CAUE.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
17 décembre 2024 268 mots
Patrimoine. Et la “voiture de l’année” est une Bugatti type 59 !

Patrimoine Et la “voiture de l’année” est une Bugatti type 59 ! Laurent Gentilhomme - Aujourd'hui à 06:50 ... Voir l'article

Le Journal de Gien
Locale, jeudi 26 septembre 2024 198 mots, p. Gien-26

Deux trophées décernés pour les BAL

Deux trophées décernés pour les BAL. Samedi matin, à la salle des fêtes, l'association SMA Demain a récompensé deux Abbatiens dans le cadre de son concours des boîtes aux lettres personnalisées.

« La remise d'un trophée chaque année met en valeur un habitant de Saint-Martin-d'Abbat. Par son oeuvre d'art, il enrichit l'identité culturelle de la commune », explique Michel Lafeuille, président de l'association. Il précise que « désormais, cette distinction s'inscrit dans le cadre de la Fête des Boîtes Aux Lettres, participant aux Journées européennes du Patrimoine ». Cette trilogie d'événements place la commune dans une manifestation nationale, lui reconnaissant son importance dans le patrimoine culturel local.

Ce sont les élus du conseil municipal qui ont voté pour élire le gagnant du concours 2024, et c'est la famille Aguenier qui remporte le Trophée avec leur BAL écureuil (dans la Grande Rue). Michel Aguenier est déjà l'auteur de plusieurs BAL comme celle des pompiers.

Un trophée de la créativité a été décerné à Gilles Rossner pour sa BAL sur le thème de l'Alsace (dans la Grande-Rue face à la boulangerie), mais également ses décorations à thème selon son inspiration et les saisons sur ses fenêtres et porte.

L'Est éclair
EST
LOISIRS, samedi 21 septembre 2024 411 mots, p. EST62

rendez-vous

Cinq idées de sorties du week-end à faire en famille

1 Les Journées du patrimoine à Essoyes. Pour les Journées européennes du patrimoine, tout le week-end, au centre culturel Renoir, à Essoyes, on célèbre le 150 e anniversaire de l’Impressionnisme et les Jeux olympiques de Paris. Dans le jardin, les visiteurs pourront s’affronter sur des épreuves olympiques présentes en 1900. C’est aussi la dernière occasion de contempler l’exposition inédite « Le Triomphe de Renoir chez Durand-Ruel », présentant quatre œuvres originales du maître de l’impressionniste. Visites guidées proposées.

2 Vive l’automne au Parc des Moulins, à Troyes. La 3 e édition de l’événement aura lieu le samedi 21 septembre de 14 h à 18 h. Tisanerie, vannerie, marché de producteurs prendront place dans le très beau cadre du parc. Les pressages de pommes et les extractions de miel en direct impressionneront petits et grands qui pourront profiter du moment pour pique-niquer et écouter des concerts toute l’après-midi. Ambiance guinguette assurée !

3 La Fête du cidre à Villemaur-sur-Vanne. Relancée en 2023, la Fête du cidre et du jus de pommes du Pays d’Othe a attiré 6 000 visiteurs l’an passé. Elle revient ce dimanche 22 septembre dans le superbe cadre du plan d’eau de Villemaur-sur-Vanne. Tour en calèche de l’étang, atelier jus de pommes, démonstrations et dégustations, présentation d’animaux au programme. L’entrée gratuite. Un pass dégustation à 5 €/pers (un verre pour la dégustation auprès des huit producteurs) est proposé.

4 Journée portes ouvertes à la caserne de Troyes-Ouest. Le dimanche 22 septembre, de 10 h à 18 h, rendez-vous au centre de secours Troyes-Ouest ouvert en 2021, pour découvrir une caserne moderne et tout le matériel qui va avec, comme la toute nouvelle grande échelle pivotante de 32 mètres. Les enfants auront les yeux qui pétillent devant les camions. La commission histoire de l’Union départementale des sapeurs-pompiers présentera notamment une collection de casques anciens.

5 La Fête de la choucroute à Brienne-le-Château. Quand on parle de choucroute, on pense d’abord à l’Alsace. L’Aube est pourtant le second producteur de choucroute à l’échelle nationale, derrière le Bas-Rhin. La Maison Guilleminot, célèbre pour sa choucroute briennoise, vous donne donc rendez-vous, avec les 120 autres exposants, les 21 et 22 septembre. Animations musicales, brocante, exposition de voiture sont aussi au programme.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
26 septembre 2024 194 mots
Reichshoffen. Un patrimoine funéraire bien conservé et présenté à l’église Saint-Michel

Les visiteurs de l’église Saint-Michel de Reichshoffen ont pu découvrir dimanche 22 septembre tout un patrimoine funéraire bien conservé, à Reichshoffen Un patrimoine funéraire bien conservé et présenté à... Voir l'article

La Voix du Nord (site web)
mardi 17 septembre 2024 - 11:51:30 3860 mots

Journées du patrimoine à Roubaix et Tourcoing : découvrez le programme complet

Dès ce vendredi 20 septembre et jusqu'au dimanche 22 septembre, des communes du secteur de Roubaix et Tourcoing organisent des rendez-vous dans le cadre des 41

e Journées européennes du patrimoine. Découvrez le programme de ces trois journées.

Découvrez le programme, commune par commune, de ces 41 e Journées européennes du patrimoine.

Comines

– Exposition sur les humanistes. Découvrez l'histoire des humanistes cominois des XV e et XVI e siècles à travers des calicots.

Vendredi , de 0 h 30 à 1 h ; samedi et dimanche , de 14 h à 18 h, hôtel-de-ville, Grand'Place. En accès libre.

– Visite crépusculaire. Explorez l'hôtel de ville à la lueur des lampes de poche. Découvrez les vitraux thématiques, le métier à tisser du XIX e siècle et la décoration de Louis-Marie Cordonnier. Une expérience unique et intimiste.

Samedi , de 19 h 15 à 20 h 45, rendez-vous à la Maison du patrimoine. Gratuit.

– Parcours-quiz. Sur les échanges culturels entre l'Orient et Comines. Explorez le centre historique et découvrez les références maritimes dans l'architecture locale. Quiz sur la Tour Eiffel inclus.

Samedi et dimanche , de 14 h à 18 h, départ de la Maison du patrimoine, 4/6, rue du Pont. Gratuit.

– Exposition sur l'histoire de la ville. À travers des affiches d'époque. Découvrez la reconstruction d'après-guerre, les Jeux olympiques de 1924 et l'Occupation allemande. Une rétrospective fascinante.

Samedi et dimanche , de 14 h à 18 h, Maison du patrimoine, 4/6, rue du pont. Gratuit.

– Visite de l'église Saint-Chrysole. Découvrez son histoire et son patrimoine avec les bénévoles de l'association. Admirez les dessins des « Urban sketchers » représentant l'édifice.

Samedi et dimanche , de 10 h à 18 h, église Saint-Chrysole, Grand'Place. Gratuit.

Croix

Visite du château de la Fontaine. Au programme : visites guidées, concert et marché des créateurs le dimanche. Pique-nique autorisé dans le jardin. L'occasion de redécouvrir ce joyau architectural fraîchement rénové.

Samedi et dimanche , de 10 h à 18 h 30, allée des deux lions. 50 places par créneau. Gratuit.

Halluin

Exposition sur la Lys. Explorez l'histoire et la culture de la Lys à travers trois expositions thématiques : le lin, l'activité économique fluviale, et l'écosystème de la rivière. Une immersion dans le patrimoine naturel local.

Samedi et dimanche , de 13 h à 19 h, ferme du Mont Saint-Jean. Gratuit.

Hem

Visite de la chapelle Sainte-Thérèse. Chef-d'œuvre de l'art sacré du XX e siècle. Découvrez les sculptures d'Eugene Dodeigne, Jean Roulland et Pierre Charlon. Une exposition hommage à ce dernier complète la visite.

Samedi et dimanche , de 10 h à 18 h 30, 14, rue de Croix. Gratuit.

Neuville-en-Ferrain

Rallye Fluo Game. Participez à un rallye ludique pour découvrir le patrimoine de Neuville-en-Ferrain. Résolvez des énigmes et relevez des défis tout au long de la journée. Une façon originale d'explorer la ville.

Dimanche de 9 h à 17 h, départ de l'espace Rocheville, rue du Vertuquet. Gratuit.

Roubaix

- Visite de L'Usine. Découvrez l'histoire de l'ancienne usine de velours Motte-Bossut, devenue premier centre commercial de magasins d'usines en France. Une plongée dans le patrimoine industriel roubaisien.

Samedi à 10 h, 228, avenue Alfred-Motte. Gratuit. Sur réservation, [email protected]

- Séance de marche sophronique. Dans le magnifique parc Barbieux, jardin à l'anglaise de 25 hectares. Une expérience alliant nature et bien-être.

Dimanche à 8 h 30, avenue Jean-Jaurès et avenue Le-Nôtre. Gratuit. Sur réservation, [email protected]

- Visite du parc des Sports. Visitez le vélodrome André-Pétrieux et le STAB vélodrome couvert. Une séance de sophrologie est également proposée.

Dimanche à 11 h, avenue du Parc-des-Sports. Gratuit. Sur réservation, [email protected]

- Visite des réservoirs d'eau du Huchon. Construits entre 1885 et 1930, ils témoignent du passé industriel de Roubaix. Un patrimoine technique inscrit aux Monuments historiques.

Samedi de 14 h à 17 h, 6, boulevard Lacordaire. Gratuit. Sur réservation, [email protected]

- Visite du vélodrome Jean-Stablinski. Explorez le STAB, vélodrome couvert inauguré en 2012. Découvrez cet équipement de pointe dédié au cyclisme sur piste et au paracyclisme.

Samedi et dimanche , de 9 h à 18 h, 59, rue Alexandre-Fleming. Gratuit.

- Visite de l'hospice Barbieux. Découvrez son histoire et son architecture lors d'une visite guidée. Une plongée dans le patrimoine social et médical de Roubaix.

Dimanche à 14 h 30, 37, rue de Barbieux. Gratuit. Sur réservation, tél. : 03 20 65 31 90.

- Visite de l'usine Cavrois-Mahieu. Explorez cette ancienne filature de laine du XIX e siècle. Visites guidées, exposition et concert au programme. Découvrez le fonctionnement d'une usine textile de l'époque.

Samedi et dimanche , de 14 h à 19 h, 117, rue du Montgolfier. Gratuit.

- Exposition « De fil en tissu ». Plongez dans l'histoire du tissu roubaisien à travers objets et documents d'époque.

Samedi et dimanche , de 14 h à 19 h, 117, rue Montgolfier. Gratuit.

- Visite guidée de l'usine Cavrois-Mahieu. Découvrez l'histoire de cette usine textile des XIX e et XX e siècles. De la chaufferie au bureau du patron, explorez les évolutions du bâtiment et ses nouveaux usages. Une visite inédite du patrimoine industriel.

Samedi et dimanche , de 14 h à 19 h, 117, rue Montgolfier. Gratuit.

- Concert « Adieu Misère ! ». Assistez à un spectacle musical retraçant l'histoire du travail textile à travers le monde. Une performance folk avec une touche expérimentale dans le cadre unique de l'usine Cavrois-Mahieu.

Samedi à 17 h 30, 117, rue Montgolfier. Gratuit.

- Visite de La Manufacture. Découvrez l'histoire textile de Roubaix dans cette ancienne usine devenue musée. Explorez la collection de métiers à tisser, du Moyen Âge au XXI e siècle, et l'exposition « Roubaix Sports».

Samedi et dimanche , de 14 h à 18 h, 29, avenue Julien-Lagache. Gratuit.

- Visite de La Teinturerie. Découvrez l'histoire de l'ancienne teinturerie Roussel-Desrousseaux. Conférence sur les femmes marquantes du Nord et visites guidées du site. Une plongée dans le patrimoine industriel roubaisien.

Vendredi à 19 h ; samedi et dimanche , à 14 h, 16 h et 18 h, 102, boulevard Montesquieu. Gratuit. Sur réservation, tél. : 03 20 65 31 90.

- Spectacle au Gymnase. Assistez au spectacle « Espacées », d'Eva Assayas, dans ce bâtiment emblématique, ancien gymnase devenu centre chorégraphique. Suivi d'une visite guidée.

Samedi , de 17 h à 21 h, 5, rue du Général-Chanzy. Gratuit. Sur réservation, [email protected]

- Exposition à l'église du Saint-Rédempteur. Découvrez l'exposition du dixième concours photos « Roubaix dans les yeux » et une rétrospective des éditions précédentes. Visites commentées de l'église moderne.

Samedi , de 13 h à 18 h ; dimanche , de 11 h à 17 h, 6, rue Bourdaloue. Gratuit.

- Visite de la Villa Derveaux. Explorez cette villa art nouveau conçue par Elie Derveaux en 1904. Découvrez l'intérieur et l'extérieur de cette demeure en cours de restauration.

Samedi , de 14 h à 17 h, 16, boulevard du Général-Leclerc. Gratuit. Sur réservation, [email protected]

- Exposition à La plus petite galerie du monde. Découvrez les œuvres du peintre Lucas Hair et du céramiste Charles Hair dans cette galerie installée dans une maison roubaisienne typique. Visite de l'atelier et de la galerie.

Samedi et dimanche , de 14 h à 18 h, 69, rue des Arts. Gratuit.

- Visite du monastère des Clarisses. Explorez ce monastère du XIX e siècle avec une visite guidée à deux voix. Concert, exposition et ateliers au programme. Une immersion dans l'histoire et la transformation du lieu.

Samedi et dimanche , de 14 h à 18 h, 2, rue de Wasquehal. Gratuit. Sur réservation, tél. : 03 65 31 90.

- Ateliers à l'espace Croisé. Participez à un atelier de cyanotype et découvrez l'exposition des œuvres réalisées cet été.

Samedi et dimanche , de 14 h à 18 h, 2, rue de Wasquehal. Gratuit.

- Visite de l'école de protection judiciaire. Découvrez l'ancienne filature Delattre, devenue École nationale de protection judiciaire de la jeunesse. Une plongée dans le patrimoine industriel reconverti.

Samedi et dimanche à 14 h et 15 h, 16, rue du Curoir. Gratuit. Sur réservation (se munir d'une pièce d'identité), [email protected]

- Visite de La Porte-Rouge. Découvrez l'histoire de la Goutte de lait, institution emblématique de Roubaix, et sa transformation en chambres d'hôtes et atelier de céramique. Une plongée dans le patrimoine social et architectural de la ville.

Samedi à 14 h 30 et 15 h 30, 26, rue de la Poste. Gratuit. Sur réservation, tél. : 03 20 65 31 90.

- Balade nocturne. Explorez le patrimoine roubaisien mis en lumière, de l'Avant-Poste à la gare Jean-Lebas. Une promenade alliant histoire et développement durable.

Samedi à 20 h 30, départ de l'Avant-Poste, 33, boulevard du Général-Leclerc. Gratuit. Sur réservation, [email protected]

- Visite des Archives nationales du travail. À travers des visites guidées, des animations pour familles et une séance de pilate. Une immersion dans l'histoire sociale.

Samedi et dimanche , de 10 h à 18 h, 78, boulevard du Général-Leclerc. Gratuit. Sur réservation, tél. : 03 20 65 31 90.

- Exposition à la Maison Verte. Admirez les céramiques de Robin Souaied et les œuvres d'Hugo Laruelle dans cette maison Art nouveau unique. Découvrez l'architecture originale de ce monument historique.

Samedi et dimanche , de 14 h à 18 h, 28, rue du Maréchal-Foch. Gratuit.

- Animations à La Condition Publique. Visites guidées, parcours d'art urbain, ateliers et expositions. Découvrez l'histoire industrielle et la création contemporaine de Roubaix.

Samedi et dimanche , de 13 h 30 à 19 h, 14, place Faidherbe. Gratuit. Sur réservation, [email protected]

- Visite de l'hôtel de ville. Explorez ce bâtiment emblématique de la puissance industrielle roubaisienne. Visite accessible aux personnes en situation de handicap.

Samedi à 14 h et 16 h, Grand'Place. Gratuit sur réservation, [email protected]

- Conférence et concerts à la Cave aux Poètes. Assistez à une conférence sur les scènes de musiques actuelles dans le patrimoine européen, suivie de concerts de Jef Kino et des Mauvaises Langues.

Samedi à 16 h, 16, rue du Grand-Chemin. Gratuit. Sur réservation, [email protected]

- Visite du Palais de Justice. Découvrez l'histoire de cet ancien hôtel particulier. Une plongée dans le patrimoine architectural et judiciaire de Roubaix.

Samedi à 9 h 30 et 11 h, 45, rue du Grand-Chemin. Gratuit. Sur réservation, tél. : 03 20 65 31 90.

- Circuit des chapelles. Participez à un circuit pédestre commenté des chapelles de Roubaix. Découvrez ce patrimoine méconnu et menacé, avec l'association Chapelles & Co.

Samedi à 10 h, départ de l'église Saint-Martin, Grand-Place. Gratuit. Sur réservation, [email protected]

- Visite et concerts à l'église Saint-Martin. Découvrez l'architecture néo-gothique de l'église et assistez à des concerts contés par le chœur Cœli et Terra. Concerts à 15 h et 16 h.

Samedi , de 14 h à 18 h ; dimanche , de 14 h à 17 h30, Grand-Place. Gratuit.

- Visites guidées du musée La Piscine. Explorez les collections du musée à travers trois thématiques : voyage, sport et hygiénisme, réhabilitation du bâtiment. Une immersion dans l'art et l'histoire locale.

Samedi et dimanche , de 13 h à 18 h, 23, rue de l'Espérance. Gratuit.Sans réservation, inscriptions à l'accueil du Musée 30 minutes avant le départ de la visite.

- Animations familiales du musée La Piscine. Participez à des ateliers ludiques sur les moyens de transport dans l'art et la transformation de la piscine en musée. Activités adaptées dès quatre ans.

Samedi et dimanche , de 13 h à 18 h, 23, rue de l'Espérance. Gratuit.

- Visite de l'école Léon Gambetta. Découvrez l'histoire et l'architecture de cette école emblématique, accompagnés par les élèves. Une plongée dans le patrimoine éducatif local.

Samedi à 9 h 30 et 10 h 30, 167, boulevard Gambetta. Gratuit. Sur réservation, [email protected]

- Visite théâtralisée de l'Oiseau-Mouche. Explorez les coulisses du théâtre lors d'une visite performée par les comédiens de la troupe. Une découverte originale des espaces et de l'histoire du lieu.

Samedi à 10 h, 12 h, 14 h 30, 16 h 30 et 18 h 30, 28, avenue des Nations-Unies. Gratuit. Sur réservation, tél. : 03 20 65 96 50.

- Visite et concert à l'ARA. Découvrez l'histoire de cet ancien hôtel particulier devenu lieu musical. Visite guidée suivie d'un mini-concert dans la salle Alcatraz. Exposition sur le patrimoine musical.

Samedi de 14 h à 18 h, 301, avenue des Nations-Unies. Gratuit. Visites guidées à 14 h 30 et 16 h 30 sur réservation, [email protected]

- Démonstration à l'atelier des Œuvriers. David Poiron, artisan en maçonnerie du patrimoine, partage ses techniques de taille de pierre et de construction en chaux chanvre. Une immersion dans les savoirs-faire traditionnels.

Samedi , de 14 h à 18 h ; dimanche , de 14 h à 17 h, 3/5, rue des Lignes. Gratuit.

- Visite de la chapelle du lycée Saint-Rémi. Découvrez l'histoire et le patrimoine de cette chapelle du XIX e siècle, avec ses vitraux, son orgue et son tableau d'Eugène Leroy.

Samedi , de 9 h 30 à 12 h 30, 10, rue-Notre-Dame-des-Victoires. Gratuit. Sur réservation, tél. : 03 20 65 31 90.

- Animations au Canal. Participez à des visites commentées, dégustations, ateliers de pêche et jeu de piste sensoriel. Une journée pour découvrir l''histoire et l'écologie du canal.

Samedi , de 14 h 30 à 18 h, 202, Grande-Rue. Gratuit.

- Exposition au bureau d'Art et de Recherche. Découvrez l'exposition « Tout ou partie » et assistez à une lecture à haute voix. Une exposition photographique est également présentée au Métropolitain.

Vendredi , de 18 h à 22 h 30 ; samedi et dimanche , de 15 h à 19 h, 112, avenue Jean-Baptiste-Lebas. Gratuit.

- Visite du jardin de Chlorophylle. Explorez ce site éco-pédagogique de 9 000 m² avec ses espaces de culture, son village des animaux et son rucher école. Une immersion dans la nature en ville.

Samedi , de 14 h à 18 h, 315, Grande-Rue. Gratuit.

- Visite de l'ESAAT. Découvrez l'École Supérieure des Arts Appliqués et du Textile lors d'une visite guidée. Une plongée dans l'histoire de l'enseignement artistique à Roubaix.

Samedi à 14 h, 15 h 15 et 16 h 30, 539, avenue des Nations-Unies. Gratuit. Sur réservation, [email protected]

- Visite des Manufactures Tissel. Explorez cette ancienne usine textile devenue lieu emblématique de l4économie circulaire. Visite guidée et escape game au programme.

Samedi à 14 h et 16 h, 17, rue du Nouveau-Monde. Gratuit. Sur réservation, [email protected]

- Visite de l'église du Sacré-Cœur. Découvrez l'architecture et l'histoire de l'église du Sacré-Cœur lors d'une visite libre. Une opportunité de contempler ce patrimoine religieux roubaisien.

Dimanche , de 14 h à 18 h, 128, boulevard de Strasbourg. Gratuit.

- Découverte du Couvent-RBX. Explorez-le et assistez à des performances en live le dimanche, de 11 h à 15 h. Une immersion dans un lieu culturel unique.

Samedi et dimanche , de 11 h à 18 h, 128, boulevard de Strasbourg. Gratuit.

- Visite du cimetière. Parcourez ce musée à ciel ouvert de 17 hectares, découvrez l'architecture funéraire et les personnalités qui y reposent. Un voyage dans l'histoire locale.

Dimanche à 10 h 30, 1, place Chaptal. Gratuit. Sur réservation, [email protected]

- Animations aux Jardins du Hêtre. Participez à un jeu de piste, découvrez des œuvres d'art en verre et des expositions photos. Ateliers pour enfants au programme. Une journée nature et culture.

Samedi , de 14 h à 19 h ; dimanche , de 10 h à 17 h, 42, avenue d'Alsace. Gratuit.

- Exposition à l'église Saint-François d'Assise. Découvrez l'histoire de cette église néogothique à travers une exposition et une projection d'archives. Focus sur l'occupation franciscaine et la Vierge de Roubaix.

Dimanche , de 10 h à 16 h, 94, rue Saint-Joseph. Gratuit.

- Visite de l'église Saint-Joseph. Explorez ce joyau architectural classé monument historique. Visites guidées, ateliers sur la statuaire et jeux pédagogiques au programme.

Samedi et dimanche , de 14 h à 18 h, 125, rue de France. Gratuit.

- Conférence « Des équipements pour le sport à Roubaix ». Présentation de la diversité des équipements sportifs nés à Roubaix. Par François Vergin, animateur de l'architecture et du patrimoine.

Samedi , de 11 h à 13 h, médiathèque La Grand-Plage, 2, rue Pierre-Motte. Gratuit.

- Présentation de documents « Trésors de sport ». Découverte de documents anciens présentés par les bibliothécaires et les archivistes.

Samedi , de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h ; dimanche , de 15 h à 17 h, médiathèque La Grand-Plage, 2, rue Pierre-Motte. Gratuit.

- Ateliers « L'histoire du sport, un jeu d'enfants ». Création de fanions, de médailles, repérage des lieux de sport, espace photo. Pour les enfants accompagnés. Dès cinq ans.

Samedi , de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h ; dimanche , de 15 h à 17 h, médiathèque La Grand-Plage, 2, rue Pierre-Motte. Gratuit.

Tourcoing

- Visite du campus ARTFX. Découvrez le campus ARTFX lors d'une visite guidée. Explorez les installations et apprenez-en plus sur les formations proposées dans le domaine des arts numériques.

Samedi à 10 h, 11 h, 14 h et 15 h, 111, boulevard Descat. Gratuit.

- Visite du Fresnoy. Explorez les coulisses du Fresnoy, studio national des arts contemporains. Découvrez l'architecture unique, les espaces de création et l'exposition Panorama 26. Une immersion dans l'art contemporain.

Dimanche , de 14 h à 18 h 30, départs toutes les 30 minutes, 22, rue du Fresnoy. Gratuit. Sur réservation, [email protected] ; tél. : 03 20 28 38 00.

- Exposition « La Résonance des choses ». Visite commentée par Éric Harasym, bibliothécaire de l'école supérieure d'art.

Samedi et dimanche , de 10 h à 17 h, galerie des Ursulines, 36 bis, rue des Ursulines. Gratuit.

- Visite architecturale du MUbA. Explorez l'architecture du musée des Beaux-Arts, du XIX e siècle à nos jours. Découvrez l'évolution du bâtiment et son adaptation aux besoins muséaux.

Samedi et dimanche à 14 h et 15 h, 2, rue Paul-Doumer. Gratuit. Sur réservation, tél. : 03 20 28 91 60.

- Exposition Božič et Martin au MUba. Découvrez les œuvres de Gregor Božič et Léonard Martin, jeunes artistes du Fresnoy, en dialogue avec les collections permanentes du musée. Une rencontre artistique intergénérationnelle.

Samedi et dimanche à 15 h 30 et 16 h 30, 2, rue Paul-Doumer. Gratuit. Sur réservation, tél : 03 20 28 91 60.

- Atelier paysage au MUba. Créez en famille un paysage panoramique en utilisant peinture et collage. Jouez avec les couleurs, les échelles et les matières pour réaliser une œuvre unique.

Samedi à 16h ; dimanche à 14 h, 15 h et 16 h, 2, rue Paul-Doumer. Gratuit. Sur réservation, tél : 03 20 28 91 60.

- Concert Bach revisité au MUba. Assistez à un concert unique mêlant musique baroque et jazz. Pauline Bartissol au violoncelle et Jean-Charles Richard au saxophone réinterprètent les Suites de Bach.

Samedi à 17 h 30, 2, rue Paul-Doumer. Gratuit. Sur réservation, tél : 03 20 76 98 76.

- Concert hommage. Découvrez l'histoire des sœurs Boulanger à travers un concert des classes de piano, chant, flûte, violoncelle et théâtre du conservatoire. Une exploration de la musique au féminin.

Samedi à 15 h, conservatoire, 6, rue Paul-Doumer. Gratuit.

- Conférence. Assistez à une conférence de Charlotte Landru-Chandès sur les sœurs Boulanger, figures emblématiques de la musique du XX e siècle. Une plongée dans leur vie et leur œuvre.

Samedi à 16 h, 6, rue Paul-Doumer. Gratuit.

- Visite botanique. Participez à une visite guidée « Au fil des plantes » du Jardin botanique. Découvrez la diversité végétale et les secrets botaniques avec l'équipe des parcs et jardins.

Dimanche , de 14 h à 18 h, 32, rue du Moulin-Fagot. Gratuit.

- Exposition photo sur l'école de natation. Découvrez l'histoire de l'école de natation de Tourcoing. Un regard patrimonial sur ce bâtiment emblématique avant sa réhabilitation.

Samedi et dimanche , de 13 h à 18 h, Institut du monde arabe, 9, rue Gabriel-Péri. Gratuit.

- Conférence sur l'école de natation. À partir de l'exposition et des archives. Une plongée dans le passé sportif de la ville.

Samedi et dimanche à 14 h 30 et 16 h, Institut du monde arabe, 9, rue Gabriel-Péri. Gratuit.

- Visite de la caserne des pompiers. Découvrez les coulisses et explorez les équipements et le quotidien des soldats du feu.

Samedi à 10 h et 11 h, 280, chaussée Marcelin-Berthelot. Gratuit.

- Initiation au jeu de bourle. Découvrez et initiez-vous au jeu de bourle, tradition locale, avec les membres du Cercle Saint-Louis. Une immersion dans le patrimoine ludique du Nord.

Samedi , de 14 h à 18 h, bourloire Notre-Dame-de-Lourdes, 119, rue Ingres. Gratuit.

- Jeu de bourle. Participez à une initiation au jeu de bourle avec les membres du Cercle Saint-Christophe. Découvrez cette tradition sportive locale dans une ambiance conviviale.

Dimanche , de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, bourloire Saint-Christophe, 34bis, rue du Moulin-Fagot. Gratuit.

Wasquehal

Balade nature en ville. Promenade d'une heure pour observer et reconnaître le patrimoine naturel de Wasquehal. L'objectif est de mieux protéger et valoriser la nature en milieu urbain.

Samedi à 14 h 30, 26, rue Delerue. Gratuit.

Wattrelos

- Exposition sur La Lainière. Découvrez l'histoire de cette emblématique entreprise textile à travers l'exposition « Textile : passé, présent, avenir ». Visite libre ou guidée sur demande.

Samedi et dimanche , de 10 h à 17 h, 151, rue d4Oran. Gratuit. Réservation de la visite guidée, tél : 03 20 75 85 86.

- Circuit pédestre des chapelles. Organisé par l'association Chapelles & Co. Circuit de 2 h.

Dimanche , de 10 h à 12 h, rendez-vous devant l'église Saint-Maclou, Grand-Place. Gratuit.

- Immersion dans la culture japonaise. Exposition avec concours de carpes japonaises et village japonais. Artisans d'art, spécialistes du bonsaï, calligraphie, érables, shiatsu. Présence de l'école japonaise de Villeneuve-d'Ascq. Juges internationaux pour le concours de poissons. Buvette et restauration sur place.

Samedi et dimanche , de 9 h à 18 h, 95, rue François-Mériaux. Entrée : 4 €, 2 € pour les Wattrelosiens, gratuit pour les cosplayers.

- Contes et comptines d'autrefois. Écoutez des contes et comptines d'autrefois et découvrez leur face cachée. Activité pour toute la famille.

Samedi , de 10 h 30 à 11 h 30, 2, rue Émile-Basly. Gratuit.

- Démonstration de reliure Bradel. Assistez à une démonstration de reliure et fabriquez un petit livre.

Samedi , de 13 h 30 à 15 h, 2, rue Émile-Basly. Gratuit.

- Dictée sur le Nord. Participez à une dictée spéciale sur le Nord.

Samedi , de 15 h à 16 h 30, 2, rue Émile-Basly. Gratuit. Sur réservation, tél. : 03 20 81 66 38.

Wervicq-Sud

Exposition « Vie de la paroisse de 1875 à nos jours ». Les associations « Église et Patrimoine », « Généalogie et archives wervicquoises » et « Hier Wervicq » se sont réunies pour présenter à l'église, une exposition. Celle-ci retrace la vie de la paroisse. Textes et photos, ornements liturgiques et diaporama.

Samedi et dimanche , de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h, église de l'Immaculée Conception. Gratuit.

Cet article est paru dans La Voix du Nord (site web)

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
28 mai 2024 485 mots
Éducation aux médias. Des collégiens alsaciens reporters en herbe

Éducation aux médias Des collégiens alsaciens reporters en herbe Pour sa 25e édition, l’opération Journal au collège a réuni pas moins de 650 élèves alsaciens qui se sont glissés dans... Voir l'article

Liaisons sociales Quotidien, no. 191
Maladie, vendredi 18 octobre 2024 10337 mots, p. B1

le dossier pratique

La complémentaire santé solidaire (C2S)

Conditions d’octroi, participation, couverture, démarches, etc.

La complémentaire santé solidaire (C2S) permet la prise en charge de la part complémentaire des dépenses de santé pour les personnes sans revenu ou disposant de faibles revenus. Entrée en vigueur le 1 er  novembre 2019, elle remplace la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS).Le point dans ce dossier sur les conditions d’octroi de cette aide, les démarches pour l’obtenir, la durée de la prise en charge, etc.

La complémentaire santé solidaire a été créée au 1 er novembre 2019 par l’article 52 de la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2019. Elle permet au bénéficiaire de voir la part complémentaire de ses dépenses de santé prise en charge. La loi a procédé à la fusion de la CMU-C et de l’ ACS au sein d’ un seul dispositif à deux étages, un gratuit et un avec un mécanisme de participation financière applicable au-delà d’un certain niveau de ressources. Bien que le dispositif soit entré en vigueur le 1 er  novembre 2019, certains contrats ACS ou droits à la CMU-C étaient encore en cours à cette date. Il a fallu attendre fin octobre 2020 pour que la C2S prenne entièrement le relais.

En juillet 2021, ce nouveau dispositif a été jugé par la Cour des comptes comme trop complexe et n’atteignant qu’imparfaitement ses cibles (v. l’actualité n° 18377 du 2 sept. 2021). Suivant les recommandations de la Haute juridiction financière, le législateur a facilité l’accès au dispositif. La loi n° 2021-1754 du 23 décembre 2021 de financement de sécurité sociale pour 2022 a ainsi prévu l’attribution automatique de la C2S pour les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) et institué une présomption de droit à la C2S avec participation pour les bénéficiaires de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) (v. le dossier juridique -Sécu.- n° 23/2022 du 3 févr. 2022). La loi n° 2022-1616 du 23 décembre 2022 a, quant à elle, simplifié l’accès pour les membres de la famille des bénéficiaires du RSA et de l’Aspa. (v. le dossier juridique -Sécu.- n° 40/2023 du 27 févr. 2023). Elle a également ouvert l’accès à la C2S aux assurés mahorais en situation de précarité.

Dernièrement, la loi n° 2023-1250 du 26 décembre 2023 de financement de la sécurité sociale pour 2024 a notamment étendu, sous conditions, l’attribution simplifiée de la C2S avec participation aux bénéficiaires de l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI), l’allocation adulte handicapé (AAH), l’allocation de solidarité spécifique (ASS) et l’allocation du contrat d’engagement jeune (ACEJ) (v. le dossier juridique -Sécu.- n° 32/2024 du 15 févr. 2024).

À NOTER

Dans une circulaire du 5 juin 2024, la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) a détaillé l’application des dispositions relatives à la complémentaire santé solidaire (C2S), applicables à Mayotte, issues du décret n° 2023-1425 du 29 décembre 2023 et d’un arrêté du 29 décembre 2023 (v. l’actualité n° 18961 du 18 janv. 2024). Elle est également revenue sur les dispositions organisant la transition des bénéficiaires de l’exonération du ticket modérateur au 31 décembre 2023 vers la C2S sans participation financière jusqu’au 31 décembre 2024 (Cnam, circ. n° 16-2024, 5 juin 2024 ; v. l’actualité n° 19058 du 11 juin 2024).

1 Qui peut en bénéficier ?

Pour bénéficier de la complémentaire santé solidaire, l’assuré doit remplir des conditions cumulatives de ressources et d’activité professionnelle. Toutefois, à défaut d’activité professionnelle, une condition alternative de résidence est prévue.

CONDITIONS D’ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE OU DE RÉSIDENCE

Le bénéfice de la protection complémentaire en matière de santé est accessible à une personne exerçant une activité professionnelle, ou à défaut, à une personne justifiant d’une résidence stable et régulière sur le territoire français (CSS, art. L. 160-1 et L. 861-1).

Activité professionnelle

Sont considérées comme exerçant une activité professionnelle les personnes affiliées à un régime obligatoire de base de sécurité sociale, quel que soit leur lieu de résidence :

- soit les personnes qui exercent sur le territoire français une activité pour le compte d’un ou de plusieurs employeurs, ayant ou non un établissement en France, ou une activité professionnelle non salariée ;

- soit les personnes qui exercent une activité professionnelle à l’étranger et qui sont soumises à la législation française de sécurité sociale en application des règlements européens ou des conventions internationales (CSS, art. L. 111-2-2).

Résidence

Lorsque la personne n’exerce pas d’activité professionnelle, c’est le critère alternatif de résidence stable et régulière qui prime, et peut être prouvé par tout moyen. Pour être considéré comme résidant en France de manière régulière, il faut avoir la nationalité française ou être titulaire d’un titre de séjour ou avoir entamé des démarches pour obtenir un titre de séjour. Sont considérées comme résidant en France de manière stable les personnes qui ont leur foyer ou le lieu de leur séjour principal sur le territoire métropolitain, en Guadeloupe, en Guyane, à la Martinique, à La Réunion, à Saint-Barthélemy ou à Saint-Martin. Le foyer s’entend comme le lieu de leur résidence habituelle, à condition que cette résidence ait un caractère permanent. La condition de séjour principal est satisfaite lorsque les bénéficiaires sont personnellement et effectivement présents à titre principal sur le territoire pendant plus de six mois au cours de l’année civile de versement des prestations. La résidence en France peut être prouvée par tout moyen (CSS, art. L. 160-1, L. 861-1 et R. 111-2). L’accès à la C2S est ouvert aux assurés mahorais en situation de précarité depuis le 1 er janvier 2024, en application de l’article 92 de la loi du 23 décembre 2022 de financement de la sécurité sociale pour 2023 et le décret n° 2023-1425 du 29 décembre 2023.

À NOTER

Les personnes qui sont sans domicile fixe peuvent effectuer une demande de domiciliation auprès d’un centre communal ou intercommunal d’action sociale, ou auprès d’un organisme agréé à cet effet afin de justifier d’une résidence stable et régulière (CASF, art. L. 264-1 et L. 264-3).

CONDITIONS DE RESSOURCES

La complémentaire santé solidaire est accordée sans participation à l’assuré dont les ressources du foyer ne dépassent pas un certain plafond.

Lorsque les ressources du demandeur sont comprises entre le plafond d’octroi de la C2S sans participation et ce même plafond majoré de 35 %, la C2S est accordée sous réserve d’une participation financière(CSS, art. L. 861-1). Les plafonds de ressources varient selon que le bénéficiaire réside en métropole ou en outre-mer et selon la composition de son foyer (v. les tableaux ci-dessous).

Le plafond est fixé par arrêté au 1 er avril de chaque année, puis majoré de :

- 50 % au titre de la deuxième personne membre du foyer ;

- 30 %au titre dela troisième et de la quatrième personne ;

- 40 % par personne supplémentaire à compter de la cinquième personne (CSS, art. R. 861-3).

Quelles sont les ressources prises en compte ?

Ressources

L’ensemble des ressources des membres composant le foyer est pris en compte pour la détermination du droit à la C2S. Il s’agit de l’ensemble des ressources nettes de prélèvements sociaux obligatoires, après déduction des charges consécutives aux versements des pensions et obligations alimentaires, à l’exception du RSA, de la prime d’activité, de certaines prestations à objet spécialisé et de tout ou partie des rémunérations de nature professionnelle lorsque celles-ci ont été interrompues (v. « prestations et aides exclues des ressources prises en compte », page 4) (CSS, art. L. 861-2), soit :

- les salaires nets imposables ;

- les revenus non salariés ;

- les pensions, retraites et rentes y compris veuvage ;

- les pensions et obligations alimentaires perçues.

En revanche, celles versées par l’assuré doivent être déduites des ressources ;

différentes prestations sociales (allocations chômage, allocation de solidarité spécifique, allocation adulte handicapé, allocations familiales, etc.) ;

la contribution de l’employeur au financement de la complémentaire santé (depuis le 1 er janvier 2022).

Sont également évalués dans les ressources selon différentes modalités, les avantages en nature et les libéralités ainsi que les revenus du patrimoine et les produits de placement qui sont retenus pour leur montant imposable après application d’un abattement (CSS, art. R. 861-2 à R. 861-9).

À NOTER

Le demandeur ne pouvant produire les éléments justificatifs des revenus du foyer atteste de l’impossibilité de produire ces pièces et de l’exactitude des revenus renseignés dans un formulaire homologué (CSS, art. R. 861-4).

Période d’évaluation

Les ressources prises en compte sont, depuis le 1 er janvier 2022, les sommes effectivement perçues ainsi que les avantages en nature dont les membres du foyer ont bénéficié au cours de la période de 12 mois courant du treizième au deuxième mois civil précédant le mois de la demande(CSS, art. R. 861-8). En revanche, les revenus de placement et du patrimoine sont évalués au regard du dernier avis d’imposition. Il en sera de même, à compter du 1 er janvier 2025, pour les revenus des droits d’auteur et des fonctionnaires chercheurs, les salaires et pensions de source étrangère imposables ou exonérés ainsi que les pensions et obligations alimentaires perçues (CSS, art. R. 861-8 à venir).

Concernant les travailleurs non salariés, le calcul des ressources s’effectue sur les revenus nets résultant de l’activité professionnelle et portés sur le dernier avis de situation déclarative, ou avis d’imposition, connu au moment de la demande. Lorsqu’aucun revenu ou chiffre d’affaires résultant de l’activité non salariée n’a encore été déclaré à l’administration fiscale, les revenus professionnels pris en compte sont constitués du chiffre d’affaires hors taxe des quatre trimestres civils précédant la demande, sur lequel les abattements fiscaux au Code général des impôts (abattement régime micro-BIC, régime micro-BA et micro-BNC) sont appliqués, en fonction du type d’activité, pour tenir compte des charges liées à l’activité (CSS, art. R. 861-15).

À NOTER

Le décret du 27 juillet 2023 a modifié de manière progressive la période de référence, pour l’évaluation du total des ressources du foyer, des pensions et obligations alimentaires versées par le demandeur. Ainsi, les charges consécutives aux versements des pensions et obligations alimentaires déduites ne seront plus ceux « intervenus au cours de la dernière année civile », mais sont, du 29 juillet au 31 décembre 2023, ceux intervenus au cours d’une période de référence de 12 mois courant du treizième au deuxième mois civil précédant le mois de la demande. À compter du 1er janvier 2024, seront déduits les versements « figurant sur le dernier avis d’imposition connu ». (CSS, art. R.861-9 ; D.n° 2023-671, 27 juill. 2023 ; Cnam, circ. n° 20/2023, 27 oct. 2023).

Évaluation de l’avantage en nature logement

Si le demandeur est propriétaire de son logement, hébergé gratuitement ou bénéficiaire d’une aide personnalisée au logement (APL), un montant forfaitaire variant selon la composition de son foyer correspondant à un pourcentage du revenu de solidarité active (RSA) est ajouté à ses ressources (CSS, art. R. 861-5 et R. 862-7 ; D. n° 2004-942, 3 sept. 2004, art. 15-1 nouveau) (v. le tableau ci-dessous).

Abattements applicables à certains allocataires

Suite aux revalorisations exceptionnelles de l’allocation adulte handicapé (AAH), de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), de l’allocation supplémentaire de vieillesse (ASV) et de l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI) en 2019, la loi de financement de la sécurité sociale pour 2018 a prévu un abattement applicable à ces allocations afin qu’elle ne fasse pas obstacle à l’attribution de la C2S (CSS, art. L. 861-2 ; A. 20 avr. 2018, NOR : SSAS1811326 ; Instr. intermin. n° DSS/SD2A/2023/98, 22 déc. 2023 ; Cnam, circ. n° 19/2024, 10 juill. 2024).

Abattement Aspa et ASV

Le montant de l’abattement sur l’Aspa et l’ASV pour les personnes seules ou lorsque seul un des conjoints, concubins ou partenaires liés par un pacte civil de solidarité bénéficie de l’une de ces allocations est de 71 € à compter des prestations versées au titre du mois d’avril 2021 et de 95 € à Mayotte pour les allocations versées dans la période de référence. Le montant de l’abattement sur l’Aspa et l’ASV lorsque les deux conjoints, concubins ou partenaires liés par un pacte civil de solidarité bénéficient de l’une de ces deux allocations, est de 110 € à compter des prestations versées au titre du mois d’avril 2021 et de 138 € à Mayotte à compter des prestations versées au titre du mois d’avril 2021. Les montants pour l’année 2024 restent identiques à ceux pour 2021, 2022 et 2023.

Abattement AAH

Inchangé depuis novembre 2019, le montant de l’abattement sur l’AAH pour les personnes seules ou lorsque seul un des conjoints, concubins ou partenaires liés par un pacte civil de solidarité bénéficie de l’AAH est de 68 € et à 95 € à Mayotte pour chaque personne percevant l’allocation. Ce montant se cumule donc lorsque plusieurs personnes au sein du même foyer perçoivent l’AAH.

Abattement ASI

Le montant de l’abattement sur l’ASI pour les personnes seules ou lorsque seul un des conjoints, concubins ou partenaires liés par un pacte civil de solidarité bénéficie de cette allocation est de 49 € à compter des prestations versées au titre du mois d’avril 2021. Le montant de l’abattement sur l’ASI lorsque les deux conjoints, concubins ou partenaires liés par un pacte civil de solidarité bénéficient de cette allocation est de 86 € à compter des prestations versées au titre du mois d’avril 2021. Les montants pour l’année 2024 restent identiques à ceux des années 2021 à 2023.

À NOTER

Lorsqu’une personne perçoit l’AAH et l’ASI, seul l’abattement sur l’AAH doit être appliqué (Cnam, circ. n° 19/2024, 10 juill. 2024).

Abattement de 30 % sur les revenus d’activité

Les rémunérations d’activité perçues par toute personne du foyer pendant la période de référence sont affectées d’un abattement de 30 % :

- en cas d’ interruption de travail supérieure à six mois au titre de la maladie ;

- en cas de chômage indemnisé, qu’il soit total ou partiel, la rémunération perçue par les stagiaires de la formation professionnelle, pendant la durée de la formation et pour l’application de l’abattement, est assimilée à l’allocation de chômage à laquelle elle s’est substituée lors de l’entrée en formation ;

- s’il perçoit l’ allocation de solidarité spécifique ;

- s’il est sans emploi et perçoit une rémunération de stage de formation professionnelle légale, réglementaire ou conventionnelle (CSS, art. R. 861-8).

Prestations et aides exclues des ressources prises en compte

Un certain nombre de prestations et d’aides n’entrent pas dans l’évaluation des ressources (CSS, art. L. 861-2 et R. 861-10). Il s’agit notamment :

- du revenu de solidarité active (RSA ) et de la prime d’activité ;

- de la prestation d’accueil du jeune enfant, à l’exception de la prestation partagée d’éducation de l’enfant ;

- de l’ allocation d’éducation de l’enfant handicapé et de ses compléments ;

- de la prestation complémentaire pour recours à tierce personne et des majorations pour tierce personne ;

- de la prestation de compensation du handicap ;

- de l’ allocation personnalisée d’autonomie ;

- de certaines prestations liées à la maladie et à la maternité : les indemnités complémentaires et allocations de remplacement versées aux non-salariés ;

- l’ indemnité en capital attribuée à la victime d’un accident du travail ;

- les aides et secours financiers versés par des organismes à vocation sociale dont le montant ou la périodicité n’ont pas de caractère régulier ainsi que les aides et secours affectés à des dépenses concourant à l’insertion du bénéficiaire et de sa famille notamment dans les domaines du logement, des transports, de l’éducation et de la formation ;

- les bourses d’études des enfants ;

- le capital décès servi par un régime de sécurité sociale et, depuis le 1 er avril 2022, les sommes versées en cas de décès en application des règles du régime d’assurance chômage ;

- les mesures de réparation prévues pour les orphelins dont les parents ont été victimes de persécutions antisémites ou dont les parents ont été victimes d’actes de barbarie durant la Seconde Guerre mondiale (depuis le 1 er janvier 2022).

Le décret n° 2023-671 du 27 juillet 2023 a complété cette liste en y ajoutant les allocations servies aux harkis et à leurs veuves ainsi que l’allocation versée aux jeunes bénéficiant d’un contrat d’engagement jeune des ressources prises en compte pour le bénéfice de la C2S (CSS, art. R. 861-10 ; Cnam, circ. n° 20/2023, 27 oct. 2023). Dernièrement, le décret n° 2024-627 du 28 juin 2024 l’a de nouveau enrichi. À compter du 1 er janvier 2025, seront ainsi exclues des ressources prises en compte :

- les indemnités et allocations pour remplacement versées en cas de maternité, paternité, d’accueil de l’enfant ou d’adoption pour les conjoints collaborateurs et certaines catégories de non salariés des professions agricoles ;

- les bourses d’études et les bourses visant à favoriser la diversité dans la fonction publique ;

- l’ AJPP (allocation journalière de présence parentale) ;

- l’ AJPA (allocation journalière du proche aidant) ;

- l’aide personnalisée de retour à l’emploi ;

- l’allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie ;

l’aide financière d’urgence versée à une personne victime de violences conjugales ;

- les indemnités destinées à l’entretien de l’enfant (CSS, art. R. 861-10, à venir ; Cnam, circ. n° 28/2024, 4 oct. 2024).

Comment fonctionne la procédure de vérification dite du « train de vie » ?

Lorsqu’il est constaté par l’organisme local de sécurité sociale, à l’occasion de l’instruction d’une demande ou lors d’un contrôle, une disproportion marquée entre le train de vie du demandeur ou du bénéficiaire et, les ressources qu’il déclare, une évaluation forfaitaire des éléments de train de vie est effectuée (CSS, art. L. 861-2-1).

Ressources prises en compte

Les éléments de train de vie pris en compte sont les suivants :

- les propriétés bâties détenues ou occupées par le demandeur ou le bénéficiaire ;

- les propriétés non bâties détenues ou occupées par le demandeur ou le bénéficiaire ;

- les travaux, charges et frais d’entretien des immeubles ;

- les personnels et services domestiques;

- les automobiles, bateaux de plaisance, motocyclettes ;

- les appareils électroménagers, équipements son-hifividéo, matériels informatiques ;

- les objets d’art ou de collection, articles de joaillerie et métaux précieux ;

- les voyages, séjours en hôtels et locations saisonnières, restaurants, frais de réception, biens et services culturels, éducatifs, de communication ou de loisirs ;

- les clubs de sports et de loisirs, les droits de chasse ;

- les capitaux.

Ces éléments sont évalués au cours de la période correspondant à la déclaration des ressources (12 mois courant du treizième au deuxième mois civil précédant le mois de la demande), en quelque lieu que ce soit, en France ou à l’étranger (CSS, art. L. 861-2-1 et R. 861-15-1).

Déroulement de la procédure

L’ organisme de sécurité sociale informe le demandeur ou le bénéficiaire de la prestation, par tout moyen donnant date certaine, à la réception qu’une procédure « train de vie » va être effectuée.

Cette notification vise à l’informer de l’objet de la procédure, de son déroulement, de ses conséquences, de sa possibilité de demander à être entendu et à être assisté, lors de cet entretien, du conseil de son choix, des sanctions applicables en cas de déclarations fausses ou incomplètes et de ce que le résultat de cette évaluation sera transmis aux autres organismes de sécurité sociale qui lui attribuent, le cas échéant, des prestations sous conditions de ressources.

À cette occasion, la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) l’invite à renvoyer, dans un délai 30 jours, un questionnaire visant à évaluer les différents éléments de son train de vie accompagné de toutes les pièces justificatives, en précisant qu’à défaut de réponse complète il s’expose à une suspension de l’instruction de sa demande ou de ses droits (CSS, art. R. 861-15-4).

À NOTER

Pour la détermination du droit à la complémentaire santé solidaire et le contrôle des déclarations de ressources, les CPAM peuvent demander toutes informations nécessaires à l’administration fiscale, aux organismes de sécurité sociale et aux organismes d’indemnisation du chômage qui sont tenus de les leur communiquer. Les informations demandées doivent être limitées aux données strictement nécessaires à l’accomplissement de cette mission. En cas de réticence du bénéficiaire de la protection complémentaire en matière de santé à fournir les informations requises ou de fausse déclaration intentionnelle, la décision attribuant la protection complémentaire est rapportée. Le rapport de la décision entraîne la nullité des adhésions et contrats à une mutuelle ou auprès d’une institution de prévoyance ou encore à une entreprise régie par le Code des assurances (CSS, art. L. 861-9 et L. 861-10).

Effet de l’évaluation des ressources

Si le montant du train de vie évalué forfaitairement est supérieur ou égal au double du plafond d’attribution de la complémentaire santé solidaire avec ou sans participation financière, augmentée des revenus perçus, pour la période de référence, au titre des prestations et rémunérations exclues en tout ou en partie, la disproportion entre le train de vie et les ressources déclarées est constatée. Dans ce cas, l’ évaluation forfaitaire des éléments du train de vie est prise en compte pour la détermination du droit à la prestation(CSS, art. R. 861-15-5).

Comment est prise en comptela composition du foyer ?

Les membres constituant le foyer

Le foyer du demandeur de la complémentaire santé solidaire se compose de l’auteur lui-même, ainsi que de :

- son conjoint ou de son partenaire lié par un pacte civil de solidarité (Pacs) lorsqu’ils sont soumis à une imposition commune ;

- de son concubin ;

- des personnes à charge réelle et continue du demandeur, de son conjoint, de son concubin ou de son partenaire de Pacs.

Sont considérées comme personnes à charge réelle et continue au sein du foyer :

- les enfants et les autres personnes, âgés de moins de 25 ans à la date du dépôt de la demande, rattachés au foyer fiscal du demandeur, de son conjoint, de son concubin ou de son partenaire de Pacs ;

- les enfants du demandeur, de son conjoint, de son concubin ou de son partenaire de Pacs, âgés de moins de 25 ans à la date du dépôt de la demande, vivant sous le même toit que le demandeur et ayant établi une déclaration au titre de l’impôt sur le revenu en leur nom propre ;

- les enfants majeurs du demandeur, de son conjoint, de son concubin ou de son partenaire de Pacs âgés de moins de 25 ans à la date du dépôt de la demande et qui reçoivent une pension alimentaire faisant l’objet d’une déduction fiscale dont le versement ne fait pas suite à une décision judiciaire (CSS, art. R. 861-2, al. 1 er à 4).

À NOTER

Les enfants mineurs en résidence alternée au domicile de chacun de leurs parents, en application de l’article 373-2-9 du Code civil, sont considérés à la charge réelle et continue de leurs deux parents ou à la charge réelle et continue de l’un d’entre eux en fonction de leur rattachement fiscal (CSS, art. R.861-2, al. 5).

À quelle date s’apprécie la composition du foyer ?

La composition du foyer est établie conformément au dernier avis d’imposition ou de non-imposition, ou de la dernière déclaration effectuée au titre de l’impôt sur le revenu si celle-ci est plus récente.

Concernant le rattachement au foyer du concubin, il s’apprécie à la date du dépôt de la demande (CSS, art. R. 861-2, al. 6).

Modification de la composition du foyer

En cas de naissance, adoption ou arrivée d’un enfant de moins de 25 ans en cours de droit, le demandeur informe l’organisme gestionnaire de la complémentaire santé solidaire. Cet enfant bénéficie, pour la période de droit restant à courir pour son foyer, de la complémentaire santé solidaire sans que ce bénéfice donne lieu au paiement d’une participation financière sauf si celui-ci est majeur (CSS, art. R. 861-16-5, I).

En outre, un bénéficiaire de la complémentaire santé solidaire peut, depuis le 1 er avril 2022, demander l’ ouverture du droit pour toute personne majeure arrivant dans le foyer et ce, sans attendre l’expiration du droit ouvert précédemment. La personne majeure ne doit toutefois pas être déjà couverte par une protection complémentaire en matière de santé. Dans le cas où le foyer ne remplit plus les conditions de ressources permettant de bénéficier de la C2S, le droit antérieur à la demande reste ouvert jusqu’à la date à laquelle il devait expirer (CSS, art. R. 861-16-5, II).

Si le demandeur décède ou cesse de résider en France, l’organisme doit être informé, auquel cas, la protection cesse d’être assurée et la participation prélevée (CSS, art. R. 861-16-5, III). À cet égard, lorsqu’une personne bénéficie de la complémentaire santé solidaire en raison de son appartenance à un foyer éligible, elle continue, après le décès de l’auteur de la demande à bénéficier de cette protection jusqu’à l’expiration du droit initial, sauf si elle déclare s’y opposer auprès de l’organisme gestionnaire (CSS, art. R. 861-16-5, IV).

Les conjoints, partenaires de Pacs et autres personnes rattachées au foyer peuvent bénéficier de la protection complémentaire à titre personnel lorsque les conditions de rattachement au foyer prennent fin entre la date de la dernière déclaration fiscale et la demande d’octroi. S’ils ne sont pas en mesure de fournir les justificatifs relatifs à leurs ressources, ils peuvent produire une déclaration l’attestant et les éléments d’appréciation en leur possession sur leurs revenus, en s’engageant à établir dorénavant une déclaration de revenus distincte de celle du foyer fiscal auquel ils étaient antérieurement attachés (CSS, art. R. 861-16, al. 5).

À NOTER

Lorsque la recomposition du foyer entraîne pour l’assuré le paiement d’une participation financière, ce dernier dispose d’un droit d’option. En effet, il peut décider soit d’accepter de basculer vers le dispositif de la C2S avec une participation financière pour que la personne nouvellement intégrée au foyer puisse bénéficier d’une complémentaire santé, soit de refuser ce changement pour conserver ses droits à la C2S sans participation financière jusqu’à son échéance (Cnam, circ. n° 19/2022, 6 juill. 2022). Cette mesure est applicable depuis le 1er avril 2022.

ACCÈS FACILITÉ POUR LUTTER CONTRE LE NON-RECOURS À LA C2S

Afin d’accroître le taux de recours à la complémentaire santé solidaire, l’article 88 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2022 a prévu plusieurs mesures destinées à en faciliter l’accès pour les bénéficiaires de certaines prestations sociales.

En outre, une obligation d’information s’impose aux organismes chargés de la prise en charge des frais de santé vis-à-vis des bénéficiaires de l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI) et de ceux de l’allocation aux adultes handicapés (AAH).

Attribution automatique de la C2S aux allocataires du RSA et aux jeunes majeurs à leur charge

L’assuré titulaire du RSA bénéficie d’une présomption de droit à la complémentaire santé solidaire sans paiement d’une participation financière lors de la première attribution de droit (CSS, art. L. 861-2). En dépit de ce mécanisme, une partie des allocataires du RSA reste sans couverture complémentaire. Aussi, ces allocataires bénéficient automatiquement du droit à la complémentaire santé solidaire, sauf opposition expresse de leur part. Cette attribution automatique vaut également pour les jeunes majeurs âgés de moins de 25 ans à leur charge (L. n° 2022-1616, 23 déc. 2022, art. 105, 1º, a ; CSS, art. L. 861-2, al. 2 modifié).

Le droit est ouvert au travers des demandes de RSA effectuées soit par téléservice, soit par le dépôt d’un formulaire papier. Sauf opposition des demandeurs, ce sont alors les organismes chargés de l’instruction et du service du RSA qui transmettent les informations nécessaires à l’ouverture du droit à la C2S aux caisses d’assurance maladie dont relèvent les intéressés (CSS, art. R. 861-16).

En cas d’opposition de la part de l’assuré à l’attribution automatique de la C2S, celle-ci vaut pour l’ensemble des membres de son foyer. Pour autant, rien n’empêche l’assuré de procéder à une demande ultérieure (Cnam, circ. n° 19/2022, 6 juill. 2022).

À NOTER

Attention, les personnes bénéficiant déjà du RSA avant le 1er janvier 2022 et n’ayant jamais demandé la C2S avant cette date ne peuvent se prévaloir de ce nouveau dispositif d’attribution automatique. Elles doivent procéder à la transmission d’une demande auprès de leur caisse d’assurance maladie.

Présomption de droit à la C2S participative pour les bénéficiaires de certains minima sociaux

À l’image de ce qui existe déjà pour les bénéficiaires du RSA concernant la C2S sans participation financière, depuis le 1 er avril 2022, les bénéficiaires de l’Aspa sont présumés satisfaire à la condition de ressources permettant de bénéficier de la C2S avec participation financière, lorsqu’ils n’ont pas exercé d’activité salariée ou indépendante pendant les trois mois civils précédant le dépôt de la demande (CSS, art. L. 861-2 et R. 861-11). Cette présomption permet aux allocataires de l’Aspa de bénéficier du droit moyennant paiement d’une participation financière, sur demande de leur part, sans avoir à remplir la rubrique « ressources » du formulaire de demande de C2S, dès lors qu’aucune activité salariée ou indépendante n’a été exercée sur cette période (Cnam, circ. n° 19/2022, 6 juill. 2022). Par ailleurs, les conjoints, concubins et partenaires de Pacs des bénéficiaires de l’Aspa bénéficient également de cette présomption de droit à la C2S, sous réserve qu’ils n’exercent pas non plus d’activité professionnelle pendant les trois mois civils précédant le dépôt de leur demande d’attribution de la C2S. Cette limitation ne concerne pas les personnes à charge qui, pour rappel, ne sont pas soumises à l’exigence de l’absence d’activité professionnelle et dont la présence ne nécessite pas non plus d’étudier les ressources du foyer (CSS, art. L. 861-2 et R. 861-11 ; Cnam, circ. n° 19/2022, 6 juill. 2022).

L’attribution simplifiée de la C2S a été étendue aux bénéficiaires de l’ ASI, seuls ou en couple à partir du 1 er juillet 2024 (CSS, art. L. 861-2 ; v. le dossier juridique -Sécu.- n° 32/2024 du 15 févr. 2024). Désormais, ils sont présumés satisfaire à la condition de ressources permettant de bénéficier de la C2S avec participation financière. En revanche, cette présomption ne s’applique pas si durant les trois mois civils précédant le dépôt de la demande d’attribution de la C2S, le bénéficiaire de l’ASI ainsi que, le cas échéant, son conjoint, concubin ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité, a exercé une activité salariée ou indépendante (D. n° 2024-627, 28juin 2024 ; Cnam, circ. n° 28/2024, 4 oct. 2024 ; v. l’actualité n° 19075 du 4 juill. 2024). Elle ne s’applique pas non plus à Mayotte car l’ASI n’est pas une prestation versée dans ce département (Cnam, circ. n° 28/2024, 4 oct. 2024).

Situation des assurés bénéficiaires de l’AAH, l’ASS et l’ACEJ

L’attribution simplifiée de la C2S avec participation financière va être étendue aux bénéficiaires des trois minima sociaux suivants :

- l’ AAH versée à taux plein ou en complément d’un avantage de vieillesse ou d’invalidité ou d’une rente d’accident du travail, vivant seul, sans enfant à charge et sans activité professionnelle, le 1 er juillet 2025  ;

- l’ ASS seuls et sans enfant à charge, le 1 er juillet 2026  ;

- l’ ACEJ dont le foyer fiscal est non imposable, le 1 er juillet 2026.

Ainsi, les assurés concernés bénéficieront, sous conditions, d’une présomption de droits à la C2S avec participation financière et de renouvellement automatique de ce droit dès lors que leur situation reste inchangée, sauf opposition de leur part (CSS, art. L. 861-2 modifié à venir ; v. le dossier juridique -Sécu.- n° 32/2024 du 15 févr. 2024).

À NOTER

Concernant les assurés bénéficiaires de l’ASI et de l’AAH, le Code de la sécurité sociale impose aux organismes d’assurance maladie et aux organismes de protection sociale complémentaire chargés de la prise en charge des frais de santé de les informer de leur éligibilité potentielle au bénéfice de la protection complémentaire et de leur proposer un accompagnement dans leur démarche d’ouverture et de renouvellement du droit à cette protection (CSS, art. L. 861-5).

Délivrance d’une attestation de droit aux bénéficiaires autonomes de plus de 16 ans

En principe, les personnes âgées de moins de 25 ans sont rattachées au foyer de leur parent bénéficiaire de la C2S. Toutefois, dans le cas où ils sont autonomes ou en rupture familiale, ceux-ci peuvent demander à en bénéficier à titre personnel. Après validation de la demande, une attestation de droit à la C2S (mentionnant la période d’ouverture du droit, l’adresse de l’organisme gestionnaire et, le cas échéant, ses ayants droit) leur est alors transmise immédiatement par la caisse primaire d’assurance maladie.

Le décret n° 2023-671 du 27 juillet 2023 modifie l’âge de délivrance de l’attestation en prévoyant un envoi au bénéficiaire autonome « âgé de 18 ans révolus ou d’au moins 16 ans » et non plus aux « 16 ans révolus » (CSS, art. R. 861-16-1 modifié ; D.n° 2023-671, 27 juill. 2023 ; Cnam, circ. n° 20/2023, 27 oct. 2023).

2 Quel est le montant de la participation financière ?

Le bénéficiaire de la C2S avec participation, c’est-àdire dont les ressources pour une personne seule sont comprises entre 10167 € et 13724 € (depuis le 1 er avril 2024 en métropole) est tenu de s’acquitter de la participation financière mensuellement, au risque de voir sa couverture suspendue.

MONTANT VARIABLE SELON L’ÂGE DE CHACUN DES MEMBRES DU FOYER

Le montant de la participation financière varie en fonction de l’ âge de chacun des membres du foyer au 1 er janvier de l’année où le droit à la C2S est ouvert. Il est déterminé, pour chaque membre du foyer et est versé par l’assuré à l’organisme assureur choisi (CSS, art. L. 861-11 et R. 861-16-1). Cinq tranches d’âge sont prévues.

Les montants mensuels de la participation financière applicables depuis le 1 er novembre 2019 ont été fixés par un arrêté du 21 juin 2019 (A. 21 juin 2019, NOR : SSAS1914067A, JO 23 juin ; v. le tableau page 6).

Par exemple, pour une famille comprenant un parent de 51 ans et deux enfants à charge de 16 et 22 ans, la participation sera de 21 € par mois pour la personne de 51 ans et de 8 € par mois pour chacun des enfants, soit un total de 37 € par mois.

À NOTER

Des tarifs réduits sont applicables aux bénéficiaires du régime local d’Alsace-Moselle.

OBLIGATION DE PAIEMENT

Le paiement des participations financières est opéré chaque mois, à terme à échoir (CSS, art. R. 861-16-4). Si l’assuré ne s’acquitte pas de tout ou partie d’une mensualité, le reliquat dû, est cumulé avec la mensualité suivante(CSS, art. R. 861-30).

SUSPENSION DE LA COUVERTURE POUR NON-PAIEMENT DE LA PARTICIPATION PENDANT UNE CERTAINE DURÉE

Lorsque l’assuré n’acquitte pas tout ou partie de la participation correspondant à deux mensualités successives, l’organisme l’informe qu’en l’ absence de paiement du montant dû dans les 30 jours à compter de la date de la notification de cette information, le droit au bénéfice de la protection complémentaire sera suspendu (CSS, art. L. 861-11 et R. 861-30).

À l’expiration des 30 jours, et en l’ absence de régularisation, le directeur de l’organisme suspend le bénéfice de la C2S. La suspension prend effet au premier jour du mois suivant l’expiration du délai de 30 jours, et l’intéressé ne peut déposer une nouvelle demande de couverture pendant la période de suspension de son droit.

Le directeur de l’organisme gestionnaire notifie sa décision au bénéficiaire et précise à l’assuré qu’il dispose d’un délai de 30 jours à compter de la date de notification pour présenter ses observations écrites ou orales, ou régulariser les sommes dues, et qu’en l’ absence de régularisation des sommes à l’issue de ce délai, il sera mis fin au bénéfice de la C2S(CSS, art. R. 861-31).

L’acquittement du montant des participations échues entraîne la fin de la suspension, l’abandon du recouvrement desdites sommes ainsi que des frais de santé qui auraient été indûment pris en charge pendant la période de suspension (CSS, art. R. 861-33).

À défaut de régularisation, deux situations se présentent :

- la C2S est gérée par un organisme complémentaire gérant la C2S ; cet organisme informe le directeur de la caisse assurant la prise en charge des frais de santé de l’absence de régularisation pour qu’il notifie au bénéficiaire la fin de la prise en charge des frais de santé au titre de la C2S ;

- la C2S est gérée par un organisme d’assurance maladie ; en l’absence de régularisation, le directeur de la caisse notifie la fin de la prise en charge.

La notification est adressée par tout moyen donnant date certaine à sa réception, et mentionne les voies et les délais de recours à l’encontre de cette décision (CSS, art. R. 861-32).

Par ailleurs, cette fermeture fait échec à la procédure de renouvellement (v. ci-dessous).

EFFET DU NON-PAIEMENT DES PARTICIPATIONS SUR UN RENOUVELLEMENT DU DROIT OU UNE NOUVELLE ADMISSION

Depuis le 1 er juin 2022, une condition d’acquittement des participations précédentes s’impose en cas de demande de renouvellement du droit à la complémentaire santé solidaire ou de nouvelles admissions. Ainsi, lorsque le bénéficiaire ne s’est pas acquitté de ses participations, il ne peut se voir attribuer la C2S pendant deux ans à compter de date d’effet de la fermeture du droit ouvert précédemment, sauf s’il paye les sommes dues.

Néanmoins, n’est pas soumis à cette condition l’assuré qui a bénéficié d’une aide pour le paiement de ses participations, d’une remise ou d’une réduction même partielle de sa dette ou d’un échéancier de paiement (CSS, art. L. 861-5 et R. 861-36).

À NOTER

Lorsqu’un assuré dépose une nouvelle demande de C2S une fois passé le délai de deux ans et s’il est encore redevable de participations au titre de son ancien droit, les caisses d’assurance maladie sont tenues d’examiner avec lui les modalités envisageables de régularisation des sommes restant dues. Selon l’Assurance maladie, « l’objectif est de privilégier la mise en place de plan d’apurement, de solliciter ou de renouveler des demandes d’ASS en parallèle de la demande d’ouverture de droits » (Cnam, circ. n° 19/2022, 6 juill. 2022).

3 Que couvre la C2S et pour combien de temps ?

La complémentaire santé solidaire couvre un certain nombre de frais de santé et est accordée pour une durée limitée et renouvelable (CSS, art. L. 861-3).

GARANTIES OFFERTES PAR LA C2S

La complémentaire santé solidaire, avec ou sans participation, donne droit à la prise en charge de la part complémentaire des dépenses de santé de l’assuré. Les dépenses de santé sont prises en charge à hauteur de 100 % des tarifs de la sécurité sociale.

Par ailleurs, les titulaires de la complémentaire santé solidaire bénéficient :

- de tarifs médicaux sans dépassements d’honoraires lorsqu’ils respectent le parcours de soins ;

- de la prise en charge du forfait journalier hospitalier ;

- de l’ exonération de la participation forfaitaire de 2 € et des franchises médicales ;

- du tiers payant ;

- de forfaits de prise en charge pour prothèses dentaires, lunettes, aides auditives ;

- de forfaits de prise en charge pour certains dispositifs médicaux, tels que canne, fauteuil roulant ou pansements (CSS, art. L. 861-3).

DURÉE D’OCTROI DE LA C2S

Ouverture du droit à la C2S pour une année

Une fois attribuée, la date d’ouverture de la C2S intervient le premier jour du mois qui suit la date de la décision, sous réserve (le cas échéant) que l’assuré ait transmis les éléments nécessaires au paiement de la participation. Dans le cas contraire, cette prise en charge prend effet au premier jour du mois qui suit la réception de ces éléments.

Lorsque la situation du demandeur l’exige, le bénéfice de cette prise en charge est attribué au premier jour du mois de dépôt de la demande, ou à la date du bénéfice de la prise en charge des frais de santé si cette date est postérieure, aux personnes présumées remplir les conditions d’octroi de la C2S.

La C2S est accordée pour une durée d’un an renouvelable(CSS, art. L. 861-5).

Maintien du tiers payant à l’expiration de la C2S

Les assurés dont la complémentaire santé solidaire vient à expiration bénéficient, pour une durée d’ un an à compter de la date d’expiration de ce droit, du tiers payant pour la part de leurs dépenses prise en charge par les régimes obligatoires d’assurance maladie et maternité (CSS, art. L. 861-3).

Pour faire valoir ce droit, l’assuré reçoit une attestation de droit, valable un an, qu’il devra présenter aux professionnels de santé (CSS, art. D. 861-8).

Droit au renoncement à la C2S

La LFSS pour 2022 a ouvert la possibilité pour les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire de renoncer à leurs droits à tout moment, sans frais ni justification(CSS, art. L. 861-5). Cette mesure s’applique depuis le 1 er juin 2022 (D. n° 2022-565, 15 avr. 2022, JO 17 avr.).

L’assuré peut en effet trouver un intérêt dans le renoncement de ses droits à la C2S avec participation financière notamment lorsque celui-ci peut désormais prétendre, en raison d’une baisse des revenus du foyer, à la C2S sans participation.

Le renoncement peut ne concerner qu’une partie du foyer et la demande peut intervenir à tout moment (Cnam, circ. n° 19/2022, 6 juill. 2022).

La demande de renoncement est adressée à l’organisme gestionnaire par tout moyen conférant date certaine à la réception de celle-ci. L’organisme gestionnaire met fin au droit à la protection complémentaire en matière de santé au dernier jour du mois de la réception de la demande de renoncement (CSS, art. L. 861-5).

Le renoncement à la C2S n’empêche pas l’assuré d’effectuer une nouvelle demande postérieure au renoncement de ses droits (CSS, art. R. 861-16-7, v. ci-après). Attention cependant, lorsque le bénéficiaire renonce à ses droits, il perd également les droits attachés à l’expiration naturelle du droit de la C2S. Ainsi, l’assuré ne peut pas bénéficier du tiers payant sur la part obligatoire et d’un contrat de sortie en cas de gestion par un organisme privé (Cnam, circ. n° 19/2022, 6 juill. 2022).

À NOTER

L’assuré qui aurait mal estimé sa situation ne peut revenir ultérieurement sur sa renonciation et demander la réouverture de droits antérieurs. Par conséquent, l’assurance maladie invite les assurés à procéder à une simulation de droit avant toute décision de renoncement sur le site sur le site www.mes-aides.gouv.fr.

4 Quelles démarches effectuer pour obtenir la C2S ou son renouvellement ?

QUI SONT LES ORGANISMES GESTIONNAIRES ?

Un contrat de C2S peut être géré :

- soit par une caisse d’assurance maladie ;

- soit par adhésion à une mutuelle, par souscription d’un contrat auprès d’une institution de prévoyance ou d’une société d’assurance, faisant partie de la liste des organismes gestionnaires de la C2S (https ://www. complementaire-sante-solidaire.gouv.fr/mes-demarches/trouver-un-organisme-complementaire ; CSS, art. L. 861-4).

À NOTER

Pour faire partie de cette liste et ainsi participer à la mise en œuvre de la C2S, les organismes de protection sociale complémentaire doivent adresser une déclaration au ministre chargé de la Sécurité sociale. Un modèle fixé par arrêté est prévu à cet effet (CSS, art. L. 861-4 ;A. 9 févr. 2021, NOR : SSAS2104662A).

COMMENT S’EFFECTUE LE CHOIX DE L’ORGANISME ?

C’est au bénéficiaire de choisir auprès de quel organisme il souhaite voir gérer sa complémentaire santé solidaire (CSS, art. L. 861-4).

Ce choix n’impacte pas les garanties offertes, toutefois l’assuré qui souscrit auprès d’un organisme complémentaire pourra demander le bénéfice d’un contrat de sortie à des prix réglementés à l’expiration de son droit à la C2S (v. ci-après).

Le choix de l’organisme diffère selon la situation de l’ assuré au moment du choix ainsi :

- s’il est déjà couvert par une couverture santé auprès d’un organisme assureur faisant partie de la liste des organismes complémentaires gérant la C2S, l’assuré doit obligatoirement rester engagé auprès de cet organisme pour la première année d’attribution, et son contrat sera à sa demande transformé en contrat d’adhésion à la C2S ;

- s’il était couvert par une couverture santé auprès d’un organisme ne faisant pas partie des organismes gestionnaires de la C2S, alors l’assuré pourra résilier son contrat santé en cours, et obtenir le remboursement des versements de cotisations déjà effectués, afin de solliciter un organisme gestionnaire ou la caisse primaire d’assurance maladie dont il dépend ;

- s’il n’était pas couvert par un organisme assureur, il pourra choisir un organisme gestionnaire de la liste, ou sa caisse primaire d’assurance maladie (CSS, art. 861-4, L. 861-4-1 et L. 861-8).

En l’absence de choix du bénéficiaire, c’est la caisse d’assurance maladie dont dépend l’assuré qui gérera la C2S (CSS, art. R. 861-16).

PROCÉDURE DE DEMANDE D’OCTROI DE LA C2S

La demande de complémentaire santé solidaire mentionnant le choix opéré relatif à l’organisme assureur, est faite auprès de la caisse primaire d’assurance maladie du demandeur. Elle est valable au titre de l’ensemble des personnes de son foyer, y compris si elles ne relèvent pas de cet organisme pour la prise en charge de leurs frais de santé.

Le demandeur peut obtenir une assistance à la constitution de son dossier auprès de sa CPAM, du centre communal d’action sociale (CCAS), des services sanitaires et sociaux, d’une association agréée ou d’un établissement de santé. Ces intermédiaires pourront également transmettre le dossier complet à la CPAM, avec l’accord du demandeur (CSS, art. L. 861-5).

CONTENU DU DOSSIER DE DEMANDE

Le dossier à transmettre soit en ligne (depuis le compte Ameli, rubrique « Mes démarches »), soit par courrier, est constitué d’un formulaire Cerfa n° 12504*11 et des pièces justificatives suivantes (en fonction de la situation du demandeur) :

- avis d’impôt ou de situation déclarative à l’impôt ;

- avis de taxe foncière ;

- avis de taxe locale d’habitation ;

- en cas de résidence à l’étranger au cours des 12 derniers mois, justificatif de situation fiscale et sociale du ou des pays concernés ;

- pour la personne ayant demandé le revenu de solidarité active (et/ou si un des membres du foyer a plus de 18 ans et moins de 25 ans, et a fait une demande de RSA jeune ou bénéfice du RSA jeune), l’attestation de ressources présumées inférieures au montant forfaitaire du RSA, délivrée par la CAF ou la caisse de la Mutualité sociale agricole (MSA).

NOTIFICATION DE LA DÉCISION

Le directeur de l’organisme compétent pour l’instruction de la demande notifie sa décision à l’intéressé dans un délai de deux mois à compter de la réception du dossier complet. Cette notification précise, le cas échéant, le montant de la participation financière que l’assuré doit acquitter pour bénéficier de la C2S (CSS, art. R. 861-16-1).

Cette décision peut faire l’objet d’un recours contentieux. À noter qu’en l’absence de notification de la décision, la demande est considérée comme acceptée (CSS, art. L. 861-5).

À compter de la notification du droit à la C2S avec participation, chacun des membres du foyer dispose d’un délai de trois mois à compter de la date d’envoi du bulletin d’adhésion et du mandat de prélèvement pour faire valoir son droit auprès de son organisme gestionnaire de la C2S par la transmission d’un moyen de paiement et du bulletin d’adhésion ou du contrat (CSS, art. R. 861-16-3)

Enfin, après que la décision d’attribution de la C2S a été prise, si certains membres du foyer ont choisi un organisme complémentaire gestionnaire de la C2S ou s’ils sont rattachés à un organisme assurant la prise en charge des frais de santé différent de celui du demandeur, la CPAM à laquelle le demandeur est rattaché transmet sans délai aux organismes concernés les renseignements relatifs au bénéficiaire de la protection complémentaire et aux personnes à sa charge. Elle indique notamment si l’une ou plusieurs de ces personnes sont des enfants mineurs en résidence alternée chez chacun de leurs parents considérés à la charge réelle et continue de leurs deux parents (CSS, art. R. 861-17).

À NOTER

L’assuré éligible au bénéfice de la C2S peut se dispenser de l’obligation d’adhésion à la couverture en matière de remboursement complémentaire santé mise en place par son employeur, jusqu’à l’expiration de son droit à la complémentaire santé solidaire (CSS, art.L. 911-7 et D. 911-2).

FORMALISATION DE L’ADHÉSION À LA C2S AVEC PARTICIPATION

Lorsque le foyer se voit notifier un droit à la C2S moyennant paiement d’une participation financière, l’organisme gestionnaire choisi, qu’il s’agisse d’un organisme d’assurance maladie ou d’un organisme complémentaire participant au dispositif, transmet sans délai au demandeur les éléments suivants :

• un bulletin d’adhésion ou un contrat qui précise :

- le montant annuel de la participation financière due pour chaque membre du foyer qui l’a choisi,

- les garanties prises en charge au titre de la C2S,

- la durée du bénéfice du droit,

- la procédure applicable en cas de non-paiement des participations financières ;

• un document autorisant le prélèvement du montant des participations financières (CSS, art. R. 861-16-2 et R. 861-17).

Ce bulletin peut être accompagné d’un contrat comportant des garanties facultatives. Il indique alors le montant des cotisations supplémentaires associées à ces garanties (CSS, art. R. 861-16-2 II).

À NOTER

L’assuré peut opter pour un autre moyen de paiement que le prélèvement en retournant, en lieu et place de l’autorisation de prélèvement, le montant de la première échéance ainsi qu’une déclaration l’engageant à acquitter le montant des participations mensuelles avec un unique mode de paiement (CSS, art. R. 861-16-4).

DIFFÉRENTES MODALITÉS DE RENOUVELLEMENT

Renouvellement normal de la C2S

La demande de renouvellement doit être déposée au plus tôt quatre mois e t au plus tard deux mois avant l’ expiration de la période pour laquelle la C2S a été attribuée. La demande de renouvellement est identique à la demande d’octroi, l’assuré transmet les mêmes documents pour que soit étudiée son éligibilité au renouvellement de droit.

S’il est accordé, le renouvellement prend effet le premier jour du mois qui suit l’expiration du droit précédent (CSS, art. R. 861-18).

Concernant plus particulièrement la demande de renouvellement de la C2S avec la participation, ses modalités sont simplifiées à compter du 1 er avril 2022. En effet, l’assuré est désormais dispensé de renvoyer le bulletin d’adhésion ou contrat et le document autorisant le prélèvement s’il a toujours droit à la C2S avec participation sans modification du montant annuel de la participation financière due par le foyer et s’il ne change pas d’organisme gestionnaire. Ainsi, seule la demande de renouvellement auprès de la caisse est requise (CSS, art. R. 861-16-2 ; D. n° 2021-1642, 13 déc. 2021).

Renouvellement tardif

À titre exceptionnel, lorsque la demande de renouvellement a été déposée dans un délai inférieur à deux mois avant l’échéance du droit ou, le cas échéant, que le bulletin d’adhésion a été réceptionné dans un délai inférieur à un mois après l’expiration du droit précédent, le directeur de l’organisme assurant la prise en charge des frais de santé peut décider que le droit prend effet le premier jour du mois qui suit l’expiration du droit précédent (CSS, art. R. 861-18).

Renouvellement automatique pour certains allocataires

Le droit à la C2S est renouvelé automatiquement à l’issue d’une période d’un an pour les bénéficiaires du RSA, de l’ Aspa ou des allocations du minimum vieillesse, dès lors que les assurés continuent de bénéficier de l’une de ces allocations. Le montant de leur participation est déterminé, le cas échéant, à chaque renouvellement (CSS, art. L. 861-5). La personne est informée, par l’organisme chargé de la prise en charge de ses frais de santé, au moins trois mois avant la fin de son droit en cours, de cette reconduction et, le cas échéant, du montant de la participation due au titre du foyer. Il lui est notifié qu’en l’absence de réponse dans un délai d’un mois son droit est renouvelé auprès du même organisme gestionnaire qui en est informé. Si l’intéressé ne souhaite plus bénéficier de son droit ou s’il souhaite changer d’organisme gestionnaire, il en informe l’organisme chargé de la prise en charge de ses frais de santé. Cet organisme notifie ce changement à l’organisme gestionnaire en cours, et, le cas échéant, au nouvel organisme gestionnaire choisi (CSS, art. R. 861-18).

À NOTER

Les jeunes majeurs âgés de moins de 25 ans à la charge d’allocataires du RSA bénéficient également du renouvellement automatique des droits à la C2S (CSS, art. L. 861-5).

NOUVELLE DEMANDE SUITE À RENONCIATION

Lorsqu’un bénéficiaire de la C2S a utilisé la possibilité, ouverte par la LFSS pour 2022, d’y renoncer gratuitement en cours de droit (v. ci-avant), il peut toutefois effectuer postérieurement une nouvelle demande, sous réserve, de respecter les conditions d’acquittement des participations.

Ainsi, si la demande est déposée dans le mois qui suit la date d’effet du renoncement, le nouveau droit à la C2S sans participation financière prend effet au premier jour du mois de la demande. Pour la C2S participative, le droit prend effet au premier jour du mois qui suit la réception des éléments nécessaires au paiement de la participation financière (CSS, art. R. 861-16-7 ; D. n° 2022-565, 15 avr. 2022 ; v. l’actualité n° 18539 du 26 avr. 2022).

5 Quel contrat peut être souscrit par l’assuré à la sortie de la C2S ?

Les personnes dont le droit à la complémentaire santé solidaire a expiré et qui en avaient bénéficié auprès d’un organisme complémentaire gestionnaire de la complémentaire santé solidaire peuvent souscrire, pour une durée d’un an, un contrat complémentaire santé dont le contenu est à la discrétion de l’organisme, mais respectant le cahier des charges du contrat responsable. Le tarif de ce contrat de sortie a été fixé en fonction de l’âge de l’assuré, par un arrêté du 27 décembre 2019 (NOR : SSAS1935326A ; v. le tableau page 9). Des tarifs spécifiques sont prévus en Alsace-Moselle.

L’organisme est chargé de proposer le contrat et les démarches de souscription incombent à l’assuré (CSS, art. L. 861-12).

6 Qu’encourt le bénéficiaire en cas d’indu ?

Lorsque l’assuré a perçu à tort le bénéfice de la complémentaire santé solidaire avec ou sans participation financière, les organismes ayant versé indûment des prestations peuvent en obtenir le remboursement. Ils peuvent également obtenir le remboursement de la participation non acquittée par l’assuré. Toutefois, en cas de précarité de la situation du demandeur, la dette peut être remise ou réduite sur décision du directeur de l’organisme assurant la prise en charge de ses frais de santé (CSS, art. L. 861-10 IV).

PROCÉDURE DE RECOUVREMENT DE L’INDU

La procédure de recouvrement des prestations de couverture complémentaire versées à tort par les CPAM et des participations financières non acquittées par le bénéficiaire est celle applicable aux indus de prestations de sécurité sociale (CSS, art. R. 861-22 et R. 133-9-2 ; Cnam, circ. n° 30/2019, 21 août 2019).

La procédure de recouvrement est applicable aux bénéficiaires dont les droits sont fermés en raison du non-paiement de la participation, pour les prestations versées postérieurement à la suspension du droit (CSS, art. R. 861-35).

Notification de payer

La caisse primaire adresse au bénéficiaire une notification de payer le montant dû par tout moyen permettant de rapporter la preuve de sa date de réception.

La notification de payer indique :

- la nature et la date du ou des versements en cause, le montant des sommes réclamées et le motif justifiant la récupération de l’indu ;

- les modalités selon lesquelles l’assuré peut, dans un délai de 20 jours à compter de la réception de cette notification et avant l’exercice du recours préalable obligatoire (mentionné à l’article L. 142-4), demander la rectification des informations ayant une incidence sur le montant de l’indu ;

- la possibilité pour l’organisme, lorsque l’assuré ne fait pas usage de son droit à rectification, de récupérer à compter de l’expiration du même délai de 20 jours les sommes indûment versées par retenues sur les prestations à venir, sauf si l’assuré, dans ce même délai, rembourse ces sommes ou accepte le principe d’un échéancier de paiement, dont la durée peut être fixée ultérieurement sans pouvoir excéder 12 mois ;

- la possibilité pour l’organisme, à l’expiration du délai d’un mois suite à une demande de rectification entraînant une décision implicite de rejet, de procéder à la récupération des sommes après expiration du délai de deux mois sauf si l’assuré, dans ce même délai, rembourse ces sommes ou accepte le principe d’un échéancier de paiement dont la durée peut être fixée ultérieurement sans pouvoir excéder 12 mois ;

- les voies et délais de recours(CSS, art. L. 133-4-1 et R. 133-9-2, I).

Mise en demeure

La mise en demeure est adressée ensuite par tout moyen permettant de rapporter la preuve de sa date de réception :

- à l’issue du délai de deux mois après expiration de celui de 20 jours permettant à l’assuré d’user de son droit de rectification ; en l’absence de paiement, en l’absence d’observations ou en cas de rejet des observations formulées, en l’absence de recours devant la CRA, et en l’absence de demande de remise ou de réduction de dettes ;

- à l’issue du délai de deux mois à compter de l’expiration du délai d’ un mois de décision implicite de rejet ou dès la notification de la décision du directeur à l’assuré lorsque cette notification intervient avant l’expiration du délai valant décision implicite de rejet en cas d’exercice du droit de rectification de l’assuré ;

- après la décision du directeur statuant sur la demande de remise ou de réduction de dette ;

- après la décision de la CRA statuant sur la contestation.

La mise en demeure mentionne :

- la nature et le montant de la somme réclamée (participations financières non acquittées ou nature et montant des prestations complémentaires versées à tort) ;

- la date de paiement des sommes réclamées ou des échéances impayées ;

- la réponse aux observations éventuellement formulées par l’assuré, justifiant de leur rejet total ou partiel ;

- le délai d’unmois pour s’acquitter dessommesdues ;

- la possibilité de former un recours CRA dans le délai de deux mois (CSS, art. R. 133-9-2).

Injonction de payer

Si la mise en demeure reste sans effet, la caisse peut mettre en œuvre la procédure d’injonction de payer, la demande est alors portée devant le président du tribunal du lieu où demeure le débiteur (CSS, art. R. 861-22 et R. 142-10-8).

À NOTER

La contrainte n’est pas applicable au recouvrement de l’indu des prestations complémentaires et des participations financières non acquittées (CSS, art. L. 161-1-5).

DEMANDE DE REMISE OU DE RÉDUCTION DE DETTES

En cas de précarité de la situation du demandeur, la dette peut être remise ou réduite sur décision du directeur de l’organisme assurant la prise en charge de ses frais de santé (CSS, art. L. 861-10).

La décision du directeur de la CPAM est notifiée dans les deux mois au bénéficiaire et, le cas échéant à l’organisme complémentaire. Elle mentionne le montant de la somme restant due et/ou le montant de la remise accordée. La procédure de recouvrement se poursuit par l’envoi de la mise en demeure (CSS, art. R. 861-24).

SOURCES// • L. n° 2023-1250, 26 déc. 2023 • D. n° 2024-627, 28 juin 2024 • D. n° 2023-1425, 29 déc. 2023 • A. 26 mars 2024, NOR : TSSS2409002A • Instr. intermin. n° DSS/SD2A/2023/98, 22 déc. 2023 • Cnam, circ. n° 28/2024, 4 oct. 2024 • Cnam, circ. n° 19/2024, 10 juill. 2024 • Cnam, circ. n° 16-2024, 5 juin 2024

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
17 décembre 2024 175 mots
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29 septembre 2023 - Liaisons sociales Quotidien
Conférence-débat. Préserver le patrimoine culturel à Mulhouse

Conférence-débat Préserver le patrimoine culturel à Mulhouse Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Hier à 20:15 ... Voir l'article

L'Union (France)
SOI
PAGES LOCALES, mercredi 18 septembre 2024 265 mots, p. SOI9

Spectacles, balades et visites aux journées du patrimoine

Soissons

Spectacles, balades et visites aux journées

du patrimoine

Les musées de Soissons sont gratuits ce week-end à l’occasion des journées du patrimoine. En voici le programme. Vendredi: randonnée urbaine commentée de 6 km de 19 h 45 à 22 heures au départ du quai Saint-Waast. Samedi: « Kontrol », spectacle d’un athlète jongleur à 16 heures à l’abbaye Saint-Jean-des-Vignes ; visite de la sous-préfecture de 10 à 12 heures. Portes ouvertes à église Saint Waast de 15 à 17 heures. Samedi et dimanche: « Les vitraux de la chapelle Saint-Charles » de 14 à 18 heures ; « Voyage en enfance avec Sylvain et Sylvette », présentation des planches de la BD de 14 à 18 heures au logis de l’abbé à Saint-Jean-des-Vignes ; vestige de l’abbaye Saint-Médard, à 10 h 30 et 14 h 30 ; visite guidée des vestiges des fortifications de la ville à 14 heures à l’abbaye Saint-Jean-des-Vignes ; visite guidée de l’abbaye à 14 h 30 ; portes ouvertes à la cathédrale de 9 h 30 à 18 heures ; montée à la tour de la cathédrale sur réservation obligatoire.

Dimanche: « La traversée des louves », spectacle en déambulation à 15 heures aux abords du musée de l’Arsenal ; voies ferrées, routes et canaux, de 14 à 16 heures à la bibliothèque municipale (sur réservation au 03 23 74 33 10) ; itinéraire guidé d’1 h 30 à la découverte des arbres, rdv à 10 h 30 place Alsace-Lorraine, ; conférence par Alexis Pardon, à la médiathèque, sur Sylvain et Sylvette, à 10h30. Tél. : 03 23 73 61 81.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
6 octobre 2024 395 mots
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Insolite On a testé Strasbourg Obscur, la visite entre énigmes et étranges anecdotes Dire qu’après plus de vingt ans à Strasbourg, je pensais – presque - tout connaître de ma ville. C... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
20 septembre 2024 194 mots
Vieux-Ferrette. Journées du patrimoine : le Musée du sapeur-pompier d’Alsace de la partie

Le Musée du sapeur-pompier d’Alsace ouvert depuis dix ans à Vieux-Ferrette participe pour la première fois ce week-end aux Journées européennes du C’est un patrimoine souvent... Voir l'article

Les Echos (site web)
mardi 19 mars 2024 - 12:21 UTC +0100 742 mots

Immobilier : l'étonnant palmarès des rues les plus chères de France

Sur les 50 plus grandes communes passées au crible par la plateforme Meilleurs Agents, la capitale se démarque toujours. En dépit d'une baisse des prix moyens à l'échelle de la ville, l'immobilier parisien reste le moins accessible. L'une de ses rues affiche un prix au mètre carré dépassant les 24.000 euros. Et la plus chère n'est pas forcément la plus connue. Qui remporte cette année la palme de l'artère la plus cotée ?

Les amateurs historiques du Monopoly risquent de se sentir quelque peu floués. La très célèbre rue de la Paix, située dans le deuxième arrondissement de Paris, n'est en réalité pas la rue la plus chère de France. A 17.237 euros du mètre carré au 1er mars 2024, selon la plateforme immobilière MeilleursAgents, elle est même très loin de s'approcher de la véritable artère où le coût de la pierre se révèle le plus onéreux.

Géographiquement, la rue de la Paix n'est toutefois pas très loin de la rue la plus chère de France. Cette dernière se situe à quelques stations de métro. Il s'agit de la rue de Furstemberg localisée dans le très central et prisé, notamment des investisseurs étrangers, 6e arrondissement de Paris. Ici, un seul mètre carré se paie actuellement 24.272 euros, a estimé MeilleursAgents dans une étude parue ce 19 mars consacrée aux rues les plus onéreuses dans les 50 plus grandes métropoles de l'Hexagone.

Surreprésentation du centre de Paris

Cette rue parisienne n'est pas un cas isolé. En effet, « le coeur historique parisien abrite à lui seul les 5 rues les plus chères des 50 plus grandes villes de France, avec des prix qui s'élèvent au-dessus de 20.000 euros du mètre carré », constate la plateforme d'annonces immobilières. Viennent en effet juste après le quai des Orfèvres dans 1er arrondissement (23.777 euros), l'avenue Montaigne dans le 8e (23.123 euros), la rue de l'Abbaye dans le 6e (21.833 euros) et la rue Guynemer (21.739 euros) également dans le 6e arrondissement.

Dans aucune autre commune de France, de tels niveaux de prix ne sont constatés, démontrant le caractère singulier et atypique du marché parisien. En effet, même à Cannes, la deuxième ville de l'Hexagone connue pour la cherté de certains quartiers, le coût de la pierre est très loin de tutoyer les niveaux de Paris. Ses artères les plus onéreuses dépassent tout de même les 12.000 euros du mètre carré. Il s'agit du célèbre boulevard de la Croisette (12.410 euros) et de la rue Gray Street (12.311 euros).

Attractive Côte d'Azur

D'autres villes de la Côte d'Azur attirent également à elles les acheteurs aisés, comme Antibes et Nice. Dans ces deux villes, pour habiter dans les rues les plus prisées, il faut en moyenne débourser plus de 10.000 euros du mètre carré. C'est le cas sur le boulevard John Fitzgerald Kennedy, le boulevard de Bacon ou encore l'avenue Tour Gandolphe à Antibes. La barre des 10 000 est également franchie avenue Jean Lorrain et avenue Germaine à Nice.

A proximité immédiate de Paris, Versailles et Boulogne-Billancourt comptent également des rues où les prix dépassent le seuil des 10.000 euros. Il s'agit, à Boulogne-Billancourt, de l'avenue Robert Schuman, de la rue d'Alsace-Lorraine ou encore de la rue Max Blondat, toutes les trois au-dessus des 10.800 euros du mètre carré. A Versailles, la rue Mouchy et ses 10.784 euros le mètre carré constatés au 1er mars se démarque.

Ce palmarès des rues les plus chères, ville par ville, confirme la très grande hétérogénéité du marché immobilier français. Ainsi à Saint-Etienne, à 2.165 euros du mètre carré, la rue Gabriel Calamand, la plus coûteuse de la ville, vaut 11 fois moins que la rue de Furstemberg. Un constat semblable à Limoges, Mulhouse, ou encore à Tourcoing où les prix dans les quartiers les onéreux sont divisés par 10 par rapport à l'artère la plus chère de France.

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MARIE-EVE FRENAY

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
27 décembre 2024 301 mots
Diemeringen. Une collecte de dons pour la restauration du clocher de l’église protestante

Diemeringen Une collecte de dons pour la restauration du clocher de l’église protestante Une convention a été signée, vendredi 20 décembre, entre la commune de Diemeringen et la Fondation du... Voir l'article

L'Express (site web)
Culture, mardi 26 mars 2024 1457 mots

Langues : faut-il accorder les mêmes droits au créole et au français en Martinique?

Michel Feltin-Palas

En émettant cette revendication, les élus antillais estiment mener un combat "pour la dignité et l'identité du peuple martiniquais". Le préfet s'y oppose.

La proportion est impressionnante : en Martinique, le créole est parlé ou compris par environ 80 % de la population! Pour autant, son statut est celui de toutes les langues dites "régionales". Il est réduit à la portion congrue à la télévision. Il n'est pas enseigné systématiquement dans les écoles publiques ou, quand il l'est, c'est à raison de quelques heures par semaine à peine. Et s'il est toléré dans les administrations, les entreprises et les assemblées locales, c'est par effraction. C'est pourquoi les élus antillais ont décidé de poser un acte politique fort. Le 25 mai dernier, ils ont voté la délibération suivante : "L'Assemblée de Martinique reconnaît la langue créole comme langue officielle de la Martinique, au même titre que le français."

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Comme on pouvait s'y attendre, le préfet a aussitôt attaqué ce texte devant les tribunaux administratifs et, selon toute vraisemblance, la justice lui donnera raison in fine. Selon l'interprétation - contestée - du Conseil constitutionnel, le français doit être en effet partout la seule langue officielle de la République. Mais là n'est pas l'essentiel. L'essentiel, pour les élus caribéens, consiste à passer d'un imaginaire à l'autre, à rappeler que toutes les langues se valent, et, au fond, à refuser une forme de colonialisme culturel. Il s'agit d'un "combat pour la dignité et l'identité du peuple martiniquais", a commenté Serge Letchimy, le président du Conseil exécutif de Martinique.

Oh, bien sûr, dans ce territoire marqué par le chômage et la pauvreté, certains estiment que les priorités se situent ailleurs. "Se battre pour la langue n'empêche pas de prendre en compte et de s'occuper du chômage, des infrastructures ou de l'économie", réplique à L'Express Michelle Monrose, la présidente de la commission culture, art et patrimoine de la collectivité. D'autres considèrent que l'anglais serait bien plus utile. "Non seulement la valorisation du créole est reconnue comme un excellent moyen de lutter contre l'illettrisme et de favoriser la maîtrise du français, reprend l'élue, mais il est évidemment possible d'apprendre plusieurs langues." D'autres encore redoutent que cette revendication ne masque un désir de "distanciation" et de "rupture" avec la France, comme le soulignent les signataires d'une tribune. " En rien, assure Michelle Monrose. Il s'agit simplement d'une volonté de reconnaissance de l'égale valeur des deux langues. Au demeurant, l'argument me paraît dangereux pour la France elle-même car il sous-entend qu'elle serait incapable de reconnaître sa diversité; ce qui serait une marque de faiblesse."

Le débat, on le voit, est tout autant politique que linguistique. Dans cette île où plane le lourd souvenir de l'esclavage, il réveille à Paris des complexes qui ne jouent pas quand on parle du breton, du basque ou de l'alsacien. Et pourtant, à bien y réfléchir, la question se pose aussi en métropole. "Aucune langue ne saurait se constituer en "centre", prétendre à l'"universalité" ou se voir reléguée dans une périphérie, souligne l'écrivain Patrick Chamoiseau (Prix Goncourt 1992 pour Texaco). L'idée d'une "langue officielle" s'inscrit dans l'imaginaire monolingue des proto-colonialistes. Ces barbares avaient hiérarchisé les langues entre elles pour mieux positionner la leur [...]. Depuis, toute "langue officielle" se dresse sur un cimetière de langues minorées."

En demandant à la France de revaloriser le statut du créole, les élus martiniquais tentent donc de renverser la hiérarchie instituée entre langue "haute" - à laquelle sont réservées toutes les fonctions de prestige - et langue "basse" - limitée aux usages du quotidien. Une hiérarchie qui, de fait, classe aussi les cultures et les civilisations.

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Aya Nakamura est-elle légitime pour représenter la France aux JO?

Oui, répond la linguiste Corinne Mencé-Caster, après qu'Emmanuel Macron a émis le voeu que l'artiste francophone la plus écoutée au monde interprète Edith Piaf lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques. Certes, la chanteuse n'utilise pas un français académique, mêlant termes africains, verlan et structures non conventionnelles. Mais "la vitalité de la langue française est due en grande partie aux parlers populaires", souligne Corinne Mencé-Caster, qui rappelle notamment que le nom de scène de Piaf est lui-même issu de l'argot.

Quand France 2 entretient la glottophobie

Triste exemple de glottophobie (discrimination liée à la langue employée ou à la manière de la parler) dans l'émission Echappées belles, diffusée le 16 mars sur France 2. D'une part, les Réunionnais interrogés y sont sous-titrés quand ils parlent français (une attention à laquelle les Réunionnais n'ont jamais droit lorsqu'un Parisien passe à l'antenne). D'autre part, il y est affirmé que la dénomination "Cafres" (désignant les Réunionnais supposés d'origine africaine) a pour origine le terme "musulman" kafir... alors qu'il s'agit d'un mot d'origine arabe. Ce faisant, le service public entretient la confusion entre une langue et une religion, semblant ignorer que la majorité des musulmans ne sont pas arabes, et qu'il y a des non-musulmans parmi les Arabes...

Au Canada, les Français se mettent à parler comme les Québécois

Les Français établis dans ce pays d'Amérique du Nord adoptent des expressions locales. Et ce n'est pas seulement une question d'intégration.

La région Grand Est s'oppose à "l'écriture inclusive"

Les agents de la région Grand Est ne doivent plus utiliser "l'écriture inclusive" dans les documents issus de la collectivité . "L'écriture dite "inclusive" est proscrite dans la rédaction des courriers, notes, rapports, voeux, motions, actes, délibérations et tout autre document émanant de la collectivité", stipule un courriel adressé par le directeur général des services. Le haut fonctionnaire s'appuie notamment sur une circulaire de 2017 rédigée par Edouard Philippe, alors Premier ministre.

Participez au festival de la langue francique

Mir redde platt, ("Nous parlons le platt"), qui met à l'honneur cette langue germanique de Moselle, a commencé le 20 mars à Sarreguemines et se poursuivra tout au long de l'année. Au programme : films, bals, concerts et conférences.

Opération "printemps" pour l'alsacien

Seuls 3 % des Alsaciens de 18 à 24 ans parlent l'alsacien, alors que cette proportion s'élève à 69 % chez les plus de 55 ans et affiche une moyenne de 46 % dans l'ensemble de la population. Le Printemps de la langue régionale, qui se déroule de mars à juin, propose plus de 800 rendez-vous pour inverser cette tendance.

Quelle stratégie linguistique pour la France?

"Lorsque disparaît une langue, disparaît avec elle la culture qu'elle véhiculait, c'est-à-dire une certaine lecture du monde, de la vie, des gens et des choses [...]. En se privant des langues régionales, la France se prive des cultures qui s'y rapportent." Partant de ce constat, Pierre Klein, président de la Fédération Alsace bilingue, a organisé en 2023 un colloque visant à explorer les concepts d'identité et de stratégie linguistique. Cet ouvrage rassemble les actes de ce colloque auquel j'ai eu le plaisir de participer.

Identité, politique et aménagement linguistiques. Actes du colloque. Sous la direction de Pierre Klein. Editions Fédération Alsace bilingue.

LaConvivéncia, d'Alem Surre Garcia

Le concept de Convivéncia ("convivialité", "coexistence"), commun aux cultures castillane, catalane, portugaise et occitane, a été repris depuis les années 1980 par le milieu occitaniste. Dans cet ouvrage, Alem Surre Garcia, tout à la fois essayiste, traducteur, poète et philosophe, s'interroge sur sa pertinence et son intérêt pour la société contemporaine.

La Convivéncia, par Alem Surre Garcia, Editions Troba Vox.

Petit guide pour bien gérer les anglicismes

Limiter les emprunts à l'anglo-américain aux termes qui enrichissent vraiment la langue française. Refuser ceux qui traduisent une forme de domination culturelle. Associer à cette démarche nos voisins allemands, italiens, roumains, croates soumis à la même pression. Telle est l'approche, ouverte et intéressante, proposée par l'Observatoire européen du plurilinguisme, consistant non pas à rejeter les anglicismes par principe, mais à instaurer "une politique de coexistence pacifique" entre les langues.

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En ce mois de la francophonie, Radio Canada se penche sur la relation particulière entre l'Afrique et le français. Et met en avant le processus en cours visant à revaloriser les langues locales au détriment de l'idiome de l'ancienne puissance coloniale.

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Utilisez les langues régionales pour apprendre d'autres langues

Xavi Marquez Ayllon est l'un des lauréats du concours "Ma thèse en 180 secondes". Ce doctorant de l'université Paul-Valéry de Montpellier défend une idée simple : la connaissance d'une langue régionale facilite l'apprentissage d'autres langues. Un élève qui parle occitan comprend ainsi spontanément deux fois mieux l'italien et le portugais qu'un élève monolingue.

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Les Echos (site web)
lundi 29 janvier 2024 511 mots

Bière : un appel à manifestation d'intérêt pour succéder à Heineken à Schiltigheim

L'Eurométropole de Strasbourg et plusieurs partenaires locaux, plus Heineken, lanceront ce jeudi un appel à manifestation d'intérêt pour le devenir de la brasserie de l'Espérance. Le brasseur néerlandais a annoncé sa fermeture d'ici à la fin 2025.

Passé le choc de l'annonce en novembre 2022, par Heineken, de la fermeture d'ici à la fin 2025 de la brasserie de l'Espérance à Schiltigheim (Bas-Rhin) au profit de ses deux autres usines en France dans les Bouches-du-Rhône et dans le Nord, les collectivités locales ont décidé de lancer un appel à manifestation d'intérêt (AMI) pour le devenir du site. Il sera officiellement lancé ce jeudi 1er février 2024 pour trouver un ou des repreneurs à cet emplacement de 12,95 hectares en coeur de ville et éviter qu'il ne se transforme en friche. « Il ne faut pas attendre le départ de l'industriel pour se poser la question du devenir de ce site », souligne Pia Imbs, présidente de l'Eurométropole de Strasbourg (EMS).

« Il pourra par exemple s'agir d'une locomotive avec d'autres entreprises, et quoi qu'il en soit avec une vocation économique », expose la maire de Schiltigheim et présidente déléguée de l'EMS, Danielle Dambach. Sans construction de logements à la clé. « Notre ville, qui est la deuxième de la métropole, est déjà très densément peuplée et nous avons encore gagné 4.000 habitants ces dernières années, explique l'édile. Cela ne va pas cesser avec la livraison de plusieurs projets immobiliers, nous devons garantir l'équilibre et la viabilité de cette ville. »

Les secteurs ciblés sont larges, allant d'une préférence marquée aux activités brassicoles, jusqu'à l'économie sociale et solidaire, en passant par les activités liées à la transition écologique, l'artisanat et les associations.

Bière Fischer

Heineken pourrait éventuellement continuer à produire sur place la Fischer, bière emblématique schilikoise. La firme entend en tout cas poursuivre la production des volumes locaux en Alsace, soit en créant une petite brasserie dédiée, soit en sous-traitant les volumes mais dans tous les cas sans céder la marque.

L'AMI, qui se veut « très ouvert » selon Pia Imbs, sera lancé sous la houlette de l'EMS, douée d'une compétence de développement économique. Il sera conduit en lien avec la préfecture du Bas-Rhin, la Région Grand Est, la Ville de Schiltigheim, l'Agence de développement d'Alsace (Adira) et Heineken. Il prend la suite de la recherche d'un repreneur de l'activité, imposée par la loi Florange et qui s'est avérée infructueuse.

Le site est doué d'une dimension patrimoniale, avec une démarche en cours d'inscription de ses bâtiments et en particulier de sa salle de brassage de style Art déco. « Nous pourrions imaginer une maison du patrimoine brassicole pour valoriser cette histoire et ces bâtiments dans une démarche de tourisme industriel », suggère Danielle Dambach.

Le résultat de l'AMI devrait être connu d'ici cet été, pour un démarrage d'activité envisagé au second semestre 2026.

Bénédicte Weiss

Le Berry Républicain
Cher
Vierzon Ouverture, mardi 17 septembre 2024 383 mots, p. Berry-11

De nombreux rendez-vous sont prévus pour les Journées du patrimoine, ce week-end

Les trésors du patrimoine se dévoilent

Son moteur et ses organes de transmission sont en ce moment en chantier, dans l'atelier de la Mémoire industrielle et agricole du Pays de Vierzon Les passionnés qui le soignent y comptent bien, sa restauration sera terminée l'année prochaine.

À l'occasion des Journées européennes du patrimoine, ce week-end (voir aussi ci-dessous) , l'association présentera au public un prototype mis au point par la Société française de Vierzon à la fin des années 1950. Une pièce unique.

L'engin est le témoin d'une époque charnière pour le constructeur vierzonnais. « À cette époque, la firme allait très mal, explique Michel Hervé, président de la Mémoire industrielle et agricole. Elle a lancé deux nouveaux tracteurs bicylindres, les modèles 303 et 403, qui ont connu des déboires mécaniques. En parallèle, l'un des patrons, Claude Arbel, a mené l'étude d'un autre modèle. Deux prototypes ont été construits. Leur réalisation a été confiée à l'usine Bugatti, à Molsheim, en Alsace. Ils ont fonctionné, car on sait que des tests ont eu lieu dans une ferme d'essai, près de Coulommiers. »

Pour autant, la conception du tracteur n'a pas été plus loin que ces prototypes. « Le projet a été présenté à Case, qui a repris les rênes de la Société française en 1959, mais la firme américaine a préféré l'abandonner, car elle voulait avant tout diffuser ses propres modèles. »

Il sera prêt pour 2025

L'engin choyé par la Mémoire industrielle et agricole a passé des années à tous vents, avant d'être confié à l'association dans les années 2010. « Claude Arbel a quitté la Société française au moment de la reprise par Case. Et, en partant, il l'a emporté. Il l'a utilisé chez lui, dans sa propriété, près de Biarritz. L'autre prototype dort peut-être au fond d'une grange. Ou a été mis à la ferraille »

Il reste encore beaucoup de travail à l'association pour que le tracteur retrouve vie pour de bon. « Il a souffert des intempéries et il faut refabriquer des pièces. Mais, aujourd'hui, le moteur fonctionne, se réjouit Michel Hervé. Nous espérons le présenter fini au public les 31 mai et 1 er juin 2025, lors du traditionnel rassemblement Tracteurs en fête, au parc des expositions de Vierzon. »

Vincent Michel [email protected]

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
3 juillet 2024 1280 mots
Loisirs. Sept idées de sorties pour le week-end dans le secteur de Wissembourg

Sélection de sorties pour le week-end des 6 et 7 juillet à Wissembourg et dans les communes alentour Loisirs Sept idées de sorties pour le week-end dans le secteur... Voir l'article

Science et Vie (site web)
mardi 26 mars 2024 - 12:02:22 1144 mots

Une tour sur les anciennes fortifications romaines de Narbonne découverte dans un chantier de fouilles

Laurie Henry, Henry-Laurie

La ville de Narbonne, célèbre pour son riche patrimoine historique, vient d'offrir au monde une nouvelle page de son passé glorieux.

Au cœur de cette révélation se trouve la découverte d'une tour appartenant aux anciennes fortifications romaines, mise au jour lors d'un chantier de fouilles.

EN BREF

La ville de Narbonne révèle une tour des fortifications romaines, découverte lors d'une fouille préventive au 15 quai d'Alsace.

Cette tour, datant du Haut-Empire romain, souligne l'importance stratégique de Narbonne et ouvre de nouvelles perspectives sur son passé.

La découverte enrichit la compréhension de l'architecture militaire romaine et de l'organisation spatiale de Narbonne à l'Antiquité.

La ville de Narbonne, héritière d'une histoire riche qui remonte à l'Antiquité, continue de révéler ses secrets grâce à l'archéologie. Récemment, une tour des anciennes fortifications romaines a été découverte dans un chantier de fouilles, soulignant une fois de plus l'importance de Narbonne dans le réseau urbain et défensif de l'Empire romain.

Cette trouvaille, aux côtés de la mise au jour d'une nécropole antique en 2020, met en lumière des aspects jusqu'alors méconnus de la vie quotidienne, commerciale et spirituelle de la cité, offrant de nouvelles pistes de réflexion sur son passé et sa place dans l'histoire méditerranéenne. Elle révèle l'ampleur de l'influence romaine et soulève des questions sur l'étendue géographique de l'ancienne Narbonne.

Une tour romaine au cœur de Narbonne

Au 15 quai d'Alsace, à l'endroit même où s'écoule tranquillement la Robine, les archéologues de l'INRAP ont mis au jour un vestige significatif de la grandeur passée de Narbonne : une tour de l'enceinte du Haut-Empire romain. Cette découverte s'est produite au cours d'une fouille préventive, entreprise dans le cadre d'un projet immobilier.

Les travaux de fouilles ont révélé cette structure historique, témoignant ainsi de la richesse inexplorée du sous-sol narbonnais. Jusqu'à présent, aucune source écrite ne mentionnait l'existence de cette tour, ce qui rend sa découverte d'autant plus précieuse pour les historiens et archéologues.

Elle ouvre une nouvelle page dans l'histoire de Narbonne, apportant un éclairage inédit sur la configuration et l'étendue de la ville à l'époque romaine.

Les premières analyses suggèrent que cette tour faisait partie de l'enceinte fortifiée destinée à protéger la cité. Sa localisation, au bord de la Robine, indique l'importance stratégique de ce cours d'eau pour Narbonne, à la fois comme voie de communication et comme élément défensif naturel.

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Les archéologues estiment que la construction de cette tour pourrait remonter aux dernières décennies du Ier siècle avant notre ère, période correspondant à l'apogée du développement urbain et militaire de Narbonne sous l'Empire romain.

Grégory Vacassy, le responsable du chantier de fouilles explique, dans un article de l'Indépendant : « Le tronçon de l'enceinte dégagée court sur 30 m de long. Il comporte la courtine (le mur d'enceinte) et une tour de 7 à 9 mètres de diamètre précise. Elle est ronde, entourée de fondations carrées. La dimension et le mode de construction font dater l'ouvrage du Haut-Empire romain. On pense que la construction remonte aux dernières décennies du Ier siècle avant notre ère. Elle est comparable à celles de Lyon, Vienne et Orange ».

Implications historiques et questions soulevées

Cette découverte interroge non seulement sur l'architecture militaire romaine, mais aussi sur l'organisation spatiale de Narbonne durant l'Antiquité. L'emplacement de la tour, loin du centre-ville actuel, suggère que les limites de l'ancienne Narbonne étaient plus étendues qu'on ne le pensait jusqu'à présent.

Ces fouilles ont révélé l'existence d'un quartier commercial vibrant, datant aux environs de 50 de notre ère, marqué par la présence de trois entrepôts stratégiquement situés le long de la Robine. Ce secteur, structuré par trois rues principales, bénéficiait d'une infrastructure avancée comprenant des trottoirs à portiques, une ruelle et un système de canalisations pour l'évacuation des eaux.

Des découvertes telles qu'un vide sanitaire rempli de débris d'amphores sous l'un des entrepôts et des fragments de mosaïque ainsi que des enduits peints sur les murs à l'étage, bien que l'usage précis de ces espaces reste inconnu, soulignent l'importance de ce quartier dans le tissu urbain de Narbonne.

Cette zone jouait un rôle clé dans le commerce maritime, agissant comme point de transit pour les marchandises arrivant de la mer Méditerranée vers la colonia Narbo Martius via des routes maritimes bien établies. Malgré l'absence de preuves directes sur le type de biens échangés, la nature florissante de l'activité commerciale est indiscutable.

Elle s'illustre par l'interaction dynamique entre les navires à fond plat et les infrastructures portuaires comme les débarcadères du Grand Castelou et les entrepôts de la Nautique. Cela révèle ainsi l'ampleur et l'organisation du port narbonnais de l'Antiquité.

La présence de cette tour révèle également l'ingéniosité et la précision des ingénieurs romains dans la conception de leurs fortifications. En effet, l'étude détaillée de sa structure et de ses fondations pourrait offrir des indices sur les techniques de construction romaine, en particulier sur la manière dont ils intégraient des éléments défensifs dans le tissu urbain existant.

La nécropole de la Robine : un cimetière raconte son histoire à Narbonne

À quelques pas de la découverte de la tour romaine, la nécropole antique de la Robine révèle également son histoire enfouie. Sur un terrain de 2 000 mètres carrés, ce sont environ 1430 sépultures qui ont été exhumées. Elles datent toutes du Haut-Empire romain. Cette découverte massive souligne l'ampleur considérable du site funéraire. Elle réaffirme, mais aussi l'importance capitale de Narbonne en tant que hub commercial en Méditerranée.

Les fouilles ont mis en évidence une variété remarquable de rites funéraires, d'objets personnels et de marqueurs sociaux, reflétant la diversité et la richesse de la population de Narbonne à cette époque. Ces sépultures, avec leurs trésors d'informations sur la vie, la mort et les croyances des anciens Narbonnais, offrent un aperçu précieux sur les pratiques culturelles et les interactions commerciales qui se déroulaient à Narbonne, point de convergence crucial pour les routes commerciales terrestres et maritimes de l'Empire romain.

La présence romaine à Narbonne, de la fondation de la ville par les Celtes jusqu'à son apogée sous l'Empire, a induit d'importantes transformations urbanistiques. Les Romains ont contribué au développement de la ville en y implantant un réseau routier avancé, dont la Via Domitia.

Cet axe majeur reliait Narbonne à d'autres parties de l'Empire. Il facilitait le mouvement des armées et des marchandises. Il illustrait aussi la maîtrise romaine de l'ingénierie et du plan urbain. Ces infrastructures ont été fondamentales pour l'intégration de Narbonne dans l'économie et la culture romaines, marquant de façon indélébile son paysage urbain et son développement historique.

Cet article est paru dans Science et Vie (site web)

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Les Echos (site web)
mardi 20 août 2024 - 10:00 UTC +0200 513 mots

Strasbourg et son monde des livres foisonnant

STRASBOURG, VILLE LIVRE (1/6) Cet été, « Les Echos » vous emmènent à la découverte du monde du livre de la capitale alsacienne, désignée « Capitale mondiale du livre » pour 2024. Une ville qui abrite une forte concentration d'acteurs de la filière, éditeurs, libraires, bibliothèques, auteurs et illustrateurs.

« L'histoire de Strasbourg se confond avec celle du livre imprimé, des premiers imprimeurs, d'illustrateurs comme Gustave Doré ou Tomi Ungerer à la nouvelle génération nationale et internationale ». En présentant en janvier 2024 la programmation de l'événement « Lire notre monde », marquant la consécration de la ville du Bas-Rhin comme « Capitale mondiale du livre », sa maire Jeanne Barseghian ne manquait pas de superlatifs pour qualifier le rapport de sa ville à la lecture. Il faut dire qu'avec une trentaine de maisons d'édition, 25 librairies et 59 bibliothèques dont la Bibliothèque nationale universitaire, deuxième plus grande bibliothèque de France après la Bibliothèque nationale de France, la ville n'a pas de quoi rougir.

« ll y a une forte concentration d'éditeurs en Alsace avec de 40 à 44 % des maisons d'édition du Grand Est dans le seul département du Bas-Rhin », abonde Gilles Million, directeur de la Confédération interprofessionnelle du livre - Grand Est. Sans, pour autant, que cela se traduise par une surabondance de productions alsatiques, qui porteraient exclusivement sur l'histoire, le patrimoine et la culture régionales, l'un des pans d'activité des éditions de la Nuée bleue, par exemple. Ce sont plutôt les éditeurs de littérature, de BD et d'album jeunesse qui ont le vent en poupe. Parmi eux, l'on compte par exemple les éditions Accès, plus importante maison dans le Grand Est, qui n'a longtemps proposé que des supports pédagogiques pour les enseignants d'écoles maternelles et élémentaires.

Libraires de quartier

La diversité de sujets se retrouve dans les autres segments d'activité du livre, notamment les libraires. « Il y a tout de même ici beaucoup de librairies comparé à d'autres grosses villes », estime Eric Schultz, gérant de La tache noire, spécialisée dans le polar. Il énumère différentes librairies de quartier, installées au plus proche des habitants mais aussi toutes celles qui sont spécialisées. Cela va du roman noir, le concernant, aux bandes dessinées et à la littérature jeunesse en passant par les ouvrages religieux, les livres anciens, le manga voire la galerie d'art.

Avec parfois la volonté de rapprocher aux yeux du public ces deux grandes familles d'acteurs du livre. En juin, des « rallyes du livre » ont ainsi invité des éditeurs et des illustrateurs dans des vitrines de libraires, permettant de mettre en exergue les liens entre eux et les travaux qui sont les leurs. Si Strasbourg et l'Alsace comptent des auteurs connus bien plus largement que leur territoire, à l'instar d'Agnès Ledig ou de Blutch, elles recèlent aussi un vivier d'illustrateurs grâce, notamment, à la Haute école des arts du Rhin. La relève de Gustave Doré semble donc en effet bien assurée.

Bénédicte Weiss

Le Progrès (Lyon)
Edition d'Oyonnax – Léman – Bugey – Bas-Bugey ; Edition de Bourg – Bresse – Val-de-Saône-Nord ; Edition de Dombes – Côtière de L’Ain
Loisirs | ain et région, jeudi 19 septembre 2024 356 mots, p. BBVS40,DOCA40,OLBB40

Bourg-en-Bresse

Découvrez le palais de justice de Bourg avec des professionnels du droit

Le palais de justice de Bourg-en-Bresse ouvre ses portes samedi 21 septembre. Mais au-delà du lieu, c’est aussi un patrimoine vivant qui sera à découvrir. Dans une salle d’audience, magistrats et avocats échangeront avec les visiteurs autour d’extraits d’audiences.

Samedi 21 septembre, 19 magistrats, avocats, greffiers, juristes et autres assistants de justice - dont Toundra, le chien d’assistance judiciaire - se relaieront pour incarner une justice de proximité. Au-delà du patrimoine immobilier, le tribunal judiciaire de Bourg-en-Bresse (32 avenue Alsace-Lorraine) ambitionne de participer à une justice compréhensible, à l’écoute et accessible aux Aindinois, tout au long de cette journée portes ouvertes.

Quatre ateliers seront proposés tout au long de la journée, adaptés à tout public, dès 10 ans :

▶   Une exposition C’est quoi la justice  ?, en accès libre, toute la journée, animée par un fonctionnaire du palais de justice.

▶   Une visite guidée du palais de justice. Départ toutes les 20 minutes, pour 20 personnes maximum, de 9 heures à 11 h 20 et de 14 heures à 16 h 20 (durée 40 minutes).

▶   Un quiz « la justice dans l’Ain » pour tester votre niveau de connaissance sur la justice, au cœur d’une salle d’audience : fonctionnement, métiers, chiffres clés, affaires retentissantes et faits insolites. Entrée toutes les 20 minutes, pour 40 personnes maximum, de 9 heures à 11 h 40 et de 14 heures à 16 h 40. Durée 20 minutes.

▶   La justice en France : regards croisés entre professionnels et justiciables. Échangez, à partir d’extraits d’audiences, avec un magistrat, un avocat et les équipes autour du magistrat. Approfondissez vos connaissances du procès pénal, installés sur les bancs de la cour d’assises, de la cour criminelle départementale et du tribunal correctionnel. Entrée à 10 h 30 et à 15 h 30, pour 80 personnes maximum. Durée 1 h 30.

Le Journal des entreprises - Le Brief (Édition Grand Est), no. 20240410
mercredi 10 avril 2024 98 mots, p. 3

Le Crédit Agricole Alsace Vosges lance sa fondation dotée de 2,4 millions d'euros

EN BREF Créée au mois de février, la Fondation d'entreprise du Crédit Agricole Alsace Vosges dotée d'un budget de 2,4 millions d'euros sur cinq ans vise à soutenir cinq axes prioritaires : la culture et le patrimoine, l'inclusion, l'éducation, la santé et l'environnement sur les territoires alsacien et vosgien Le lancement de cette fondation s'inscrit dans une tradition entretenue par la caisse régionale, notamment auprès des clubs sportifs, et a pour ambition de donner "davantage de visibilité" aux actions de mécénat du groupe bancaire.

L'Est Républicain
Edition de Nancy
Du saintois à moselle et madon, samedi 19 octobre 2024 300 mots, p. NAAB27

Omelmont

Les jardins remarquables récompensés

Samedi dernier, à la salle des fêtes, les membres et amis de l’association Saintois Patrimoine Fleurissement se sont retrouvés samedi après-midi pour une rétrospective des actions de l’année écoulée. Au programme : conférence, visite de villages, découverte des jardins remarquable et voyages.

L’après-midi a débuté avec la projection d’un diaporama commenté par Mady Tassel et les animateurs des sorties parmi lesquels Jean-Claude Monin, passionné de l’histoire du Saintois. Ce fut l’occasion de revivre la visite des villages fleuris, le fleurissement certes mais aussi les monuments et autres bâtiments chargés d’histoire de Germonville, Battigny, Xeuilley, Pierreville et Vicherey.

Autres temps forts : les voyages. Celui d’un jour en Alsace avec le musée de la poterie et Hohwiller, village 4 fleurs et celui de 4 jours en Touraine à la fin du mois d’août. Avec un passage par Troyes et le château de Chambord.

Jardins remarquables

Autre animation : la découverte de jardins de particuliers du Saintois méritant le déplacement. L’occasion pour les membres de Saintois Patrimoine Fleurissement de décerner le prix du jardin de la diversité à Monique et Pascal Colin de Thorey-Lyautey, le prix du jardin d’une artiste à Sylvette Fluviot de Roville-devant-Bayon, le prix du jardin du château à Alice et Cyrille Rocquin d’Omelmont, le prix du bonheur à Mme et M. Ruche de Bayon et le prix du jardin des couleurs à Marie-Thérèse et Daniel Pillot de Chaouilley.

Autant de différents jardins pouvant donner quelques idées aux amateurs de fleurissement présents ce samedi après-midi.

Chacun des lauréats, ainsi que les représentants des communes visitées, ont reçu une plante qui assurément sera mise en valeur par les mains vertes du Saintois.

La Dépêche du Midi
Toulouse ; Est toulousain - lauragais
Locale, mardi 24 septembre 2024 260 mots, p. 35

toulouse

Neuflize OBC ouvre un nouveau siège

La banque privée spécialiste de la gestion de patrimoine privé

et professionnel emménage dans un hôtel particulier à Toulouse.

C'est Valérie Spies, la patronne de la clientèle France qui est venue inaugurer les nouveaux locaux toulousains de la banque privée Neuflize OBC.

Auparavant installé rue Alsace Lorraine c'est dans un hôtel particulier totalement rénové situé boulevard Carnot face au métro François Verdier que le spécialiste de la gestion de patrimoine et du financement des entreprises a installé sa nouvelle adresse. Présente à Toulouse depuis plus de 40 ans, Neuflize OBC compte six collaborateurs spécialisés dans l'accompagnement d'entrepreneurs et d'entreprises familiales.

« Nos experts travaillent à la valorisation des patrimoines privés et professionnels : du conseil à l'investissement, au financement et à la gestion d'actifs. Nos équipes toulousaines accompagnent les clients lors de toutes les étapes clés de leur vie » a résumé Valérie Spies lors de l'inauguration.

Cette nouvelle implantation toulousaine veut réaffirmer « l'ancrage à long terme » de la banque à Toulouse et dans sa région. Une grande région sud-ouest qui a été confiée fin 2021 à Valérie Révereau qui pilote les bureaux de Toulouse et de Bordeaux dans un marché où les banques généralistes vont de plus en plus sur le segment de la banque privée et de la gestion de fortune. Depuis 1977, Neuflize OBC est partie intégrante de la banque hollandaise ABN Amro qui affiche 216 milliards d'euros d'actifs sous gestion pour ses activités de banque

privée. G.B.

La Dépêche du Midi
Toulouse
Locale, jeudi 18 avril 2024 722 mots, p. 21

Grand toulouse

« 10 ans de progrès à Toulouse » : l'exposition qui fait polémique

Le maire de Toulouse et président de Toulouse a lancé, hier, l'exposition « 10 ans de progrès pour Toulouse » qui sera visible jusqu'au 25 mai au square Charles-de-Gaulle. Mais l'opposition dénonce une campagne électorale déguisée.

C'est sous un barnum sphérique, installé au croisement du square Charles-de-Gaulle et de la rue d'Alsace-Lorraine, à deux pas du Capitole, que Jean-Luc Moudenc a lancé, hier, le coup d'envoi d'une exposition baptisée « 10 ans de progrès pour Toulouse » en présence de deux proches adjoints, Marion Lalane de Laubadère et Jean-Jacques Bolzan. L'exposition est ludique, avec écran géant qui diffuse en boucle un petit film de la Ville rose vue du ciel (grâce à un drone), et met à la disposition des visiteurs quatre tables tactiles sur lesquelles on peut, quartier par quartier, visualiser les 200 réalisations et celles en cours, engagées par la ville depuis 2014.

Pour les projets futurs, le maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole, candidat à un troisième mandat aux municipales de 2026, indique qu'ils seront dévoilés lors du conseil municipal du mois de juin.

« Nous vivons une crise de confiance de la chose publique »

« On a des projets déjà prévus, explique-t-il, mais vous ne les trouverez pas dans cette exposition, elle est uniquement axée sur les dix premières années, 2014-2024. L'idée est bien évidemment de rendre compte de notre action, c'est important de remettre les choses en perspective et de rendre compte régulièrement à nos concitoyens. Nous vivons une période de crise de confiance vis-à-vis de la chose publique. » Cette grande exposition, qui sera ensuite diffusée dans de nombreux quartiers et s'accompagne d'une campagne de communication, coûte 100 000 euros à la collectivité, a assuré M. Moudenc. Sauf que l'opposition municipale voit davantage dans cet événement le début d'une campagne électorale déguisée, financée par des fonds publics. Pour les conseillers municipaux François Briançon et Vincent Gibert, il y a un hic. « Nous sommes inquiets de constater que depuis l'annonce de votre candidature à votre succession aux élections municipales de 2026, votre communication politique et la communication institutionnelle se confondent, écrivent les élus au maire [...] Cette initiative contrevient aux principes d'éthique et de légalité en matière de financement politique. Comme vous le savez, l'article L52-1 du Code électoral interdit formellement l'utilisation des fonds publics à des fins partisanes, stipulant que les dépenses de toute nature [...] ayant pour objet ou pour effet de favoriser directement ou indirectement un candidat, sont interdites. Ainsi, malgré les finances contraintes de la collectivité, nous considérons que cette campagne est une violation manifeste des règles régissant le financement des campagnes politiques ».

Les opposants ont fait copie de leur courrier au préfet de la Haute-Garonne et à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques « pour porter signalement d'une situation utilisant des fonds publics à des fins de campagne partisane ». Dans la foulée, c'est l'ensemble de l'opposition qui est monté au créneau : « Les contribuables toulousains qui n'ont pas à financer le coût important d'une opération de campagne ». Pour Jean-Luc Moudenc, il ne s'agit nullement d'une campagne électorale : « L'opposition parle d'une manière imprudente. Il n'y a aucun aspect électoral et politique dans cette exposition. Ils auraient dû attendre de la voir avant de tirer. Je leur rappelle qu'en matière de communication, les restrictions liées à la campagne électorale commencent le 1er septembre 2025. Nous en sommes loin... » Les Toulousains jugeront sur pièces.

Gérald Camier

La transformation de la ville rose en dix ans

S'il n'avait qu'un grand projet à retenir, ce serait la troisième ligne de métro. C'est en tout cas le choix du maire de Toulouse et président de la métropole Jean-Luc Moudenc. « Depuis 2014, la ville de Toulouse s'est transformée : patrimoine architectural, espaces publics, infrastructures de déplacements, nature en ville, équipements scolaires, sportifs, culturel. Ce développement urbain, intégrant les nouveaux défis climatiques, environnementaux et sociétaux, traduit la volonté depuis 10 ans de préparer l'avenir, dans un contexte de croissance démographique pour permettre, avant tout, un confort et un cadre de vie agréable pour tous les habitants à l'échelle de chaque quartier ». L'exposition « 10 ans de progrès pour Toulouse : une ville en transformation », est visible jusqu'au 25 mai, rue d'Alsace-Lorraine sous une géode. Afin « d'imaginer la ville dans 15 ans », promet l'exposition.

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dimanche 21 juillet 2024 - 08:28 UTC +02:00 717 mots

Actualité ; Société

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«Elle n'arrête pas de sonner!» : en Alsace, la dernière cabine téléphonique en France attire les curieux

Le Figaro avec AFP

Avec des coups de fil qui arrivent de la France entière, la dernière cabine téléphonique de l'Hexagone encore en activité, installée en zone blanche dans un village alsacien, suscite un engouement porté par la nostalgie d'une époque «vintage» .

«Et là, vous avez la cabine»: depuis quelques jours, c'est par ces mots que Thomas Studer, guide-conférencier, achève sa visite du patrimoine de Murbach, petite localité du Haut-Rhin d'environ 160 habitants. Nichée dans un écrin de verdure au pied du Grand Ballon des Vosges , elle était jusque-là connue pour sa magnifique abbaye bénédictine du VIIIe siècle et ses chemins de randonnées.

Mais début juillet, un article de nos confrères de Paris Match a levé le voile sur un pan inconnu et insolite du patrimoine local: la présence, près du parking municipal, de la dernière cabine téléphonique encore en fonction en France. Deux autres «points phone» sont également actifs, dans le Territoire de Belfort et dans la Drôme, mais ils sont «sans habitacle», contrairement à la cabine de Murbach, précise Orange.

Télécarte et annuaire papier

Avant, «on terminait la visite au niveau du jardin médiéval», juste au-dessus de la cabine, sourit Thomas Studer. Mais depuis, l'engouement médiatique pour cette relique des télécoms, objet de plusieurs reportages, a changé la donne, constate-t-il. «Il y a beaucoup de curieux qui viennent voir cette cabine, qui la prennent en photo», confirme Esméralda Mura, deuxième adjointe à la maire de Murbach.

La topographie du village, situé en pleine zone blanche, dans un secteur vallonné et boisé, rend extrêmement compliquée l'installation d'une antenne-relais, explique-t-elle, même si le village dispose de la fibre. Un service de wifi gratuit est disponible au niveau du parking. D'où la présence de cette cabine et des deux autres «points phone» encore «en service tant que leur point d'implantation ne sera pas couvert en réseau mobile par au moins un opérateur», précise Orange.

Portes manquantes, ancien logo «France Télécom» apposé sur une vitre, écran HS: la cabine numéro 468 n'est plus toute jeune. À l’intérieur, ni annuaire papier ni mégots écrasés, comme c'était l'usage lorsque ses homologues maillaient encore le territoire, avant de décliner inexorablement face à la généralisation des téléphones mobiles.

La 468 fonctionne encore pour les appels d'urgence ou PCV: impossible d'y insérer des pièces ou une «télécarte», ces cartes à puce qui permettaient de téléphoner dans les publiphones (et qui, de toute façon, ne sont plus en vente depuis longtemps). Cette année, Orange comptabilisait pour cette cabine «moins de cinq appels sortants par mois» et «très peu d'appels entrants».

Mais après les articles mentionnant son numéro (03.89.74.11.53), «elle n'arrête pas de sonner!», s'amuse Mme Mura, qui confie que le village ignorait jusqu'alors qu'il abritait une telle curiosité. Elle a depuis scotché dans la cabine une feuille et un stylo pour que les personnes qui décrochent notent les appels qui viennent de toute la France, mais aussi de l'étranger: la semaine dernière «quelqu'un d'Afrique a essayé d'appeler», glisse-t-elle.

L'AFP a pu constater que la sonnerie un brin rustique retentissait régulièrement, souvent dans le vide. Même si parfois une main curieuse décroche le combiné.

Appels «secrets»

Comme celle de Jean-Paul Grasser, un retraité strasbourgeois qui se lance dans un bref échange avec un inconnu: «Dites-moi d'où vous êtes? Amiens? C'est pas la porte à côté! (...) Allez, je vous quitte! Au revoir Monsieur!» «Ça me rappelle des bons souvenirs!», s'enthousiasme l'octogénaire. «Il y a 30, 40 ans, j'avais des coups de fil secrets à passer, je les passais dans la cabine téléphonique», explique-t-il, mystérieux.

Nouvelle sonnerie, l'AFP décroche. Alex Thibaud, 46 ans, au bout du fil. «Je suis assez branché ’’vintage’’», explique cet auto-entrepreneur qui appelle de Haute-Saône où il est en vacances.

«Je ne veux pas dire que c'était mieux avant, mais il y avait à l'époque un goût d'autre chose, notamment au niveau du relationnel», soupire le quadragénaire, qui trouve que «le tissu social s'est perdu avec la technologie», à l'image des smartphones sur lesquels les gens sont désormais «tous penchés». «Et pourquoi ne pas remettre» des cabines téléphoniques en souvenir du «bon temps»?, avance Jean-Paul Grasser. Ça peut être «utile pour des (coups de fil) un peu secrets...»

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Brève

dans l’actu

Le documentaire animalier de Guilaine Bergeret ce samedi sur Arte

Samedi 21 septembre, à 12 h tapantes, la chaîne Arte diffuse un nouvel épisode de sa série Secrets sauvages du patrimoine avec Châteaux de la Loire, le bestiaire des rois. Un documentaire animalier entre patrimoine, écologie et biodiversité qui porte son regard sur les châteaux de Chambord, Chenonceau et Villandry et réalisé par Guilaine Bergeret, réalisatrice établie dans le Ménigoutais et passée par les rangs de l’Iffcam. La cinéaste planche désormais sur un nouvel épisode, prévu pour la deuxième saison de la série d’ Arte, cette fois en Alsace sur les hauteurs du château du Haut-Koenigsbourg.

Épisode déjà disponible en ligne sur le site arte.tv.

agenda

> CHNDS. Standard : 05.49.68.49.68 ; prises de rendez-vous : 05.49.68.29.77.

> Hôtel de ville et de communauté. De 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30.

> Déchetterie. De 9 h à 11 h 50 et de 14 h à 17 h 45.

> Police municipale. Tél. 05.49.94.90.08.

> Musée. 1, rue de la Vau-Saint-Jacques, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h.

> Espace public numérique Armand-Jubien. De 13 h 30 à 17 h 30.

> GatinéO. De 7 h 30 à 9 h, de 12 h à 14 h et de 19 h à 21 h 15.

> Ciap. De 10 h à 13 h et de 14 h à 18 h.

> Médiathèque. De 15 h à 18 h.

> Croix-Rouge. Distribution alimentaire, réservée aux bénéficiaires, de 14 h à 17 h au 11, rue Prosper-Jouneau. Tél. 05.49.94.23.45.

en bref

fourrière

À qui les chats ?

La fourrière municipale recherche les propriétaires d’un chat mâle, âgé de 6 mois, noir et blanc, trouvé à Parthenay. D’une chatte, âgée de 3 ans environ, qui a mis bas le 7 septembre dans le quartier du Maréchal-Leclerc, avec ses trois chatons. Contact de la fourrière : 06.30.25.37.18.

le coupe-gorge

Programme

Vendredi 20 septembre à 21 h, Omani. Samedi 21 septembre à 21 h, Nos Lubbies.

2, rue de la Vau-Saint-Jacques, Parthenay.

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Arc-et-Senans

Monument préféré des Français : la Saline royale qualifiée

La Saline royale d’Arc-et-Senans a passé avec brio la sélection régionale de mai pour l’émission télévisée Le Monument préféré des Français. Elle fait partie des 14 monuments français en lice, dévoilés sur France Télévisions. Les internautes peuvent voter pour la cité idéale de l’architecte Ledoux jusqu’au 24 juillet. Elle fait face notamment au sanctuaire du Mont Sainte-Odile en Alsace, du château de Fontainebleau ou encore du circuit des 24 Heures du Mans. Cette fois-ci, il s’agit de l’ultime étape pour que la Saline royale soit considérée comme le monument préféré des Français en 2024. C’est le nombre total de votes qui permettra de décerner ce prix.

Le nom du gagnant sera dévoilé lors de la diffusion de l’émission télévisée en septembre, lors des Journées du patrimoine. Qu’importe le résultat, il y aura bien un coup de projecteur sur ce monument classé à l’Unesco en 1982 et dont le cercle immense qui parachève la cité rêvée de l’architecte, a été terminé en 2022.

Vote e n ligne sur le site internet de France Télévisions ou par téléphone au 32 45 (service : 0,80 €/min + prix appel).

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Voici un listing non-exhaustif des animations prévues par les offices de tourisme de Sélestat Haut-Koenigsbourg, de la vallée de Villé, du Val d'Argent et du Grand Ried Les... Voir l'article

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Maisons Côté Sud
VIE DES VILLES, dimanche 1 décembre 2024 7269 mots, p. 66,67,68,69,70,71,72,73,74,75,76,77,78,79,80,81,82,83,84,86,87,88,89,90

AIGUES-MORTES ET LA CAMARGUE

ESPRITS LIBRES ET PAYSAGES SAUVAGES

Virginie Bertrand

ENTRE LES BRAS DU RHÔNE S’ÉTEND LA GRANDE CAMARGUE, BOUT DU MONDE, OÙ LE MOUVEMENT PERMANENT DE L’EAU CRÉE L’IMPERMANENCE DE LA TERRE. LA PETITE, PLUS DOUCE. À LEURS PAYSAGES EN DEUX DIMENSIONS, S’INVITE UNE TROISIÈME, MYTHIQUE, MYSTIQUE. L’ARTISTE STANISLAS BLOHORN EXPRIME À TRAVERS SES PERFORMANCES «CETTE RÉSERVE D’IMAGINAIRES», QUAND LA GALERISTE ANNE CLERGUE LA VIT DANS LES PHOTOGRAPHIES DE SON PÈRE LUCIEN. DANS LEUR CAMARGUE, SURNAGE LE LIEN ESSENTIEL DE L’INDIVIDU AVEC SA NATURALITÉ PROFONDE.

La Camargue:romantique ou dramatique, attirante ou inhos-pitalière, mythique ou biblique, Éros ou Thanatos, attirante ou sauvage ? La Camargue est un tout. Elle ne demande pas de choisir, ses espaces sont assez grands, façonnés par l’homme à l’aide d’un ingénieux système hydraulique:canaux, rou-bines, martellières, marais, et cultivés par les paysans, protégés par les gardians. Ses traditions sont assez fortes, façonnées aussi par Frédéric Mistral et son disciple Folco de Baroncelli, enrichies par la littérature. «Ce dernier, en 1890, voit dans cette terre inculte un sanctuaire provençal mêlant traditions, cavaliers, chevaux, taureaux. Joseph d’Arbaud, en 1950, crée la quintessence du mythe de la Camargue avec son livre La Bête du Vaccarès, contant le choix du dernier faune antique de se réfugier en Camargue.»Rémi Venture, historien spécialiste de la culture provençale, archiviste de la Confrérie des gardians fondée en 1512, insiste sur cet imaginaire fort de la Camargue, qui puise son inspiration en son coeur, l’étang de Vaccarès jusqu’au mythique bois des Rièges, vieux d’un millénaire, et qui se revendique de Sète à Montpellier. Il en souligne un autre aspect qui laisse aussi rêveur:sa virginité. «Elle est le seul territoire vierge entre Menton et La Grande Motte.»L’architecte Rudy Ricciotti, qui a passé son enfance à Port-Saint-Louis-du-Rhône et envisage aujourd’hui un renouveau de sa ville en donnant une deuxième vie à la Minoterie Gautier, icône industrielle de la région à réincarner, parle avec ferveur de cette terre «à laquelle on n’arrive pas à définir une limite territoriale à l’horizon, elle n’a pas de fin. Le paysage est vivant, mouvant, changeant, passant du rose au gris, du cuivre au bleu. Où peut-on voir, ailleurs qu’ici, de l’eau qui change de couleur sans profondeur. Je recommande d’explorer la Camargue, elle dégage une félicité, une richesse animale, végétale. C’est aussi un laboratoire politique et sémantique. Je vis cette Camargue qui est un lieu interrogatif permanent, face à la montée de la mer, à la salinisation, à l’érosion. Elle ne doit pas subir les oukases de ces écologistes sectaires qui coupent l’irrigation. Deux siècles de tradition asséchés. Il ne restera plus que du sel et des rats.»L’artiste Stanislas Blohorn, ami de Rudy Ricciotti, s’empare de la question de l’eau, donc de la vie rappelle-t-il, en interpelant les Camarguais, les politiques, les scientifiques par des actions artistiques. Il les multiplie, joue de tous les médiums, convie les autres à y participer. Le chef Armand Arnal de La Chassagnette le rejoint afin d’explorer La cuisine du Delta, Jean-Pierre Grossi ouvre son mas de Fiélouse à une résidence d’artistes. «Le Vaccarès est en train de mourir. Mes Gardiens de l’immensité, ces têtes de taureaux trouées par la balle qui les a tués, plantés sur des piquets dans l’étang, expriment cela. Je fais couler sur une dent du verre à mille degrés, quand elle se consume, elle dégage un souffle qui insuffle une bulle. J’y ajoute des reliques du territoire. Je participe à cette mythologie de la Camargue et mes performances la font vivre.»Les portes de son atelier au mas du Carrelet sont toujours ouvertes. Il préside aussi l’association La Camargue à l’Unesco. Il milite pour une écologie humaniste, «pour diffuser la valeur universelle exceptionnelle de ce patrimoine naturel et culturel. Je parle de biodiversité animale, végétale et sociale.»Le débat est plus actuel que jamais car est en question la survie à terme de la Camargue. Le musée de la Camargue pose aussi la problématique du sel dans une exposition qui durera jusqu’en 2026. «L’imaginaire collectif urbain ne comprend pas le sauvage»:Stanislas Blohorn, comme toutes les autres personnalités de cette traversée camarguaise, invite à le découvrir.

Performances plurielles L’ART, ANTICIPATEUR D’UNE VISION ABSENTE EN POLITIQUE POINTANT UNE CAMARGUE EN PÉRIL. TOUS LES MÉDIUMS SONT BONS DANS CE COMBAT DE SENSIBILISATION MENÉ PAR L’ARTISTE STANISLAS BLOHORN. PHOTOGRAPHIE, FILM, PERFORMANCE, SCULPTURE SE CONJUGUENT DANS SON MOUVEMENT DELTA. DES PERSONNALITÉS L’ACCOMPAGNENT COMME FRANÇOIS-PIERRE GROSSI DU MAS DE FIÉLOUSE, FUTURE RÉSIDENCE D’ARTISTES AVEC UNE PREMIÈRE OEUVRE IN SITU, «LE FLAMANT ROSE DE TROIE»DE PORKY HEFER, ET L’ARCHITECTE RUDY RICCIOTTI.

ARTISTE ACTIVISTE De retour en Camargue pendant les confinements, Stanislas Blohorn est bouleversé par la détresse dans le regard du gardian de la manade familiale face aux taureaux de combat partant à l’abattoir. En un geste de résistance, il récupère les têtes de taureau au front troué par balle, les nettoie, les plante sur des piquets dans le fameux étang de Vaccarès, le plus grand de France. Dans son atelier au mas de Carrelet, il pratique un art se rapprochant de l’animisme. Son mouvement Delta, qu’il lance et orchestre, éclaire sur une cartographie sensible de la Camargue. Il défend une écologie humaniste qui redynamiserait et régénérerait cette terre en activant le potentiel de la paysannerie, de l’artisanat, de l’artistique.«Plus nous serons à observer ce territoire, plus nous serons à le protéger.» STANISLAS BLOHORN Dans son atelier du Carrelet, l’artiste pratique un art se rapprochant de l’animisme. Il a créé le mouvement Delta.

Récit culinaire STANISLAS BLOHORN, ARTISTE «PLURI-INDISCIPLINAIRE», ET ARMAND ARNAL, CHEF ÉTOILÉ DE LA CHASSAGNETTE, DONNENT CHAIR À LEUR VOYAGE SUR LE PETIT RHÔNE DU HAUT DE LA CAMARGUE, À LA POINTE DU DELTA. ENSEMBLE, ILS TRADUISENT EN IMAGINANT DE SURPRENANTS METS, LA COMPLEXITÉ ET LA FRAGILITÉ DU TERRITOIRE, SUBLIMANT CE QU’IL OFFRE, SUR TERRE ET DANS L’EAU. LEUR RÉCIT GUSTATIF, ORGANIQUE, SENSITIF, PREND AUSSI LA DIMENSION D’UNE PERFORMANCE PARTAGÉE.

LA CUISINE DU DELTA «Ce sont des dîners thématiques sur ce sujet qui nous anime, la Camargue, dans son identité et dans son imaginaire, les incarner en associant dans l’assiette des animaux qui se côtoient dans la nature.»Stanislas Blohorn complète les propos d’Armand Arnal en pointant aussi l’aspect engagé de ce repas qui pose la question de la salinisation des sols, des enjeux de l’eau. L’agneau dans sa croûte de sel est une métaphore de ce qui est en train de se passer, le magret de colvert et jus de favouilles parle de la cohabitation de la faune, le sandre, poisson emblématique, dans la cendre a un accent dramatique, le sorbet d’huître relevé à l’eau-de-vie, la griotte et chips de mûres illustrent que l’eau c’est la vie. Les deux amis invitent à table l’étang de Vaccarès, les marais, la mer, les champs, les bois.

LA CHASSAGNETTE Le chef étoilé Armand Arnal, avec son potager de 4 hectares, est devenu un acteur engagé de ce territoire depuis bientôt vingt ans.

Attachement viscéral À TERRE DÉTREMPÉE – CE QU’EST LA CAMARGUE MÊME S’IL LUI FAUDRAIT TOUJOURS PLUS D’EAU DOUCE –, CARACTÈRES BIEN TREMPÉS. CLAUDE VIALLAT, ARTISTE DU MOUVEMENT SUPPORTS/SURFACES MARQUANT DANS L’HISTOIRE DE L’ART, DESSINE À 85 ANS SUR LE SOL DES ARÈNES DE MÉJANES. LA GALERISTE ANNE CLERGUE PROPOSE UNE RICHE PROGRAMMATION D’EXPOSITIONS AU SEIN DE SA GALERIE CROISANT ARTISTES LOCAUX ET INTERNATIONAUX, QUAND ELLE N’ORGANISE PAS UNE RÉTROSPECTIVE DE LUCIEN CLERGUE AU JAPON.

DESSINS EN ARÈNE Artiste membre fondateur du mouvement Supports/Surfaces dans les années 1970, qui appelle à un renouvellement de l’art hors des matériaux traditionnels, Claude Viallat commence à travailler sur des bâches industrielles, sur lesquelles il répète à l’infini une même forme abstraite. Répété au pochoir sur divers supports, ce motif ouvre une réflexion sur le sens du geste créatif et le statut d’oeuvre d’art. Reconnu internationalement pour cette pratique, il l’est moins pour ses dessins de taureau, sauf sur sa terre camarguaise. «J’ai passé ma jeunesse à Aubais et le taureau a toujours eu une grande importance. Mon grand-oncle a soigné Le Sanglier, ce taureau devenu mythique qui remplaçait dans les cuisines le Christ. Jusqu’à 55 ans, j’ai raseté (défier un taureau) en amateur et je l’ai toujours dessiné.» CLAUDE VIALLAT A participé au festival taurin caritatif «Un toro pour un rêve d’enfant»avec affiche sérigraphée, oeuvres dans les arênes et dessin au sol.

ÂME PHOTOSENSIBLE Après New York au côté d’un des plus grands marchands d’art, Leo Castelli, Anne Clergue retrouve sa terre natale en Arles à la fin des années 1980 et rejoint la Fondation van Gogh. Aujourd’hui galeriste et commissaire d’exposition, elle cultive cette ligne curatrice locale et internationale à la fois. Elle révèle des artistes régionaux, Jules Milhau, Vanessa Gilles, Swan Soto ancien torero… profitant de cet épicentre de culture artistique qu’est la ville d’Arles, visible depuis la création des Rencontres Internationales de la Photographie par son père. Dans ses moments libres, elle retrouve la plage de son enfance et marche dans les photographies de son père, avec l’impression d’être hors du monde. «Je ne peux pas vivre sans ces repères de lumière, d’infini, c’est mon inspiration, ma respiration.» ANNE GLERGUE GALERIE Expo du 5 décembre au 5 janvier:peintures de Cyril Duret, photos de gitans de Jack Leonard, céramiques de Salvatore Puglia.

La Camarge de Clergue LUCIEN CLERGUE, ARTISTE, FONDATEUR DES RENCONTRES INTERNATIONALES DE LA PHOTOGRAPHIE D’ARLES ET DE L’ÉCOLE NATIONALE DE LA PHOTOGRAPHIE A ÉTÉ LE PREMIER PHOTOGRAPHE À ÊTRE ÉLU À L’ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS EN 2006 ET À EN DEVENIR PRÉSIDENT EN 2013. IL A PORTÉ LA CAMARGUE À L’INTERNATIONAL, À TRAVERS DE NOMBREUSES EXPOSITIONS ET DE MULTIPLES OUVRAGES:«CAMARGUE SECRÈTE», «LANGAGE DES SABLES», «LES GITANS»... PLUS DE SOIXANTE LIVRES PUBLIÉS SUR PRESQUE CINQ DÉCENNIES.

«Dans les marais d’Arles s’étend le pays de l’au-delà. C’est la Camargue secrète que l’artiste nous livre à travers ses images remplies d’une lumière qu’il fait sienne… À travers les méandres du Rhône s’installent le Vaccarès, le delta et ses limons, la beauté des roseaux, les étendues de sel, la violence des craquelures du sol, l’artiste se nourrit de cette nature généreuse qui échappe à l’oeil humain. Une véritable poésie s’installe au sens le plus profond de son auteur», peut-on lire sur le site des Archives de Lucien Clergue. Dès 1955, il intègre le sujet des gitans en se rendant aux Saintes-Maries-de-la-Mer où se déroule chaque année le pèlerinage en l’honneur de la sainte patronne des gitans, Sara la noire. Il y retrouve l’un de ses voisins d’Arles, le chanteur José Reyes, avec le jeune guitariste Manitas de Plata, alors inconnu. Il dira d’eux:«Les gitans sont des gens pour lesquels n’existe que le présent.»Un troisième sujet est montré dans la sélection de photographies choisies pour ses pages par sa fille Anne Clergue, galeriste et en charge des archives:Le Langage des sables. Ce titre est celui de sa thèse préfacée par Roland Barthes pour son doctorat en photographie à l’université de Provence. Lucien Clergue écrit aux côtés des photos:«Ces images prétendent raconter une histoire, celle de l’homme, et découvrir au milieu des sables le cheminement de la vie sur notre planète. Déjà, au creux des roches océaniques, les signes avant-coureurs, les symboles de l’homme et de la femme, ces coulées, ces formes évocatrices, comme un être rêvé par un créateur ayant abandonné là des esquisses inutiles désormais. La mer, la plage nue, vierge comme aux premiers âges, et puis les sables, balayés par les vents.» HOMMAGE À LUCIEN CLERGUE Expo «Les Arlésiens choisissent Lucien Clergue»au musée Réattu, à Arles, jusqu’au 30 mars 2025, pour le dixième anniversaire de sa mort.

Septième génération CHARLOTTE YONNET, SEULE AVEC UN GARDIAN, PERPÉTUE LA TRADITION FAMILIALE DE LA GANADERIA-MANADE YONNET DE 165 ANS D’ÂGE, CRÉÉE PAR SON TRISAÏEUL JOSEPH EN 1859, AU SALIN DE GIRAUD. SUR 1 000 HECTARES DE SANSOUÏRES, STEPPES CAMARGUAISES OÙ POUSSENT SALICORNE, SALADELLE, SOUDE ET OBIONE SUR UN SOL SALÉ, 400 BÊTES PAISSENT. TAUREAUX DE COMBAT, D’ÉLEVAGE, VACHES ET CHEVAUX DE CAMARGUE S’Y RETROUVENT DANS UN ÉLEVAGE PAR ESSENCE BIO AUX CONFINS DU DELTA DU RHÔNE.

MISSION MANADIÈRE «Mon grand-père Hubert a été le premier éleveur français à se rendre dans les arènes de Madrid en 1991 et à Séville en 1992. Parallèlement, il a été le directeur des arènes d’Arles pendant quinze ans.»Charlotte Yonnet a le taureau dans le sang. Chaque jour, elle se rend dans les pâturages à cheval afin de les observer au plus près, leur dispensant attention et soin. Elle perpétue cette alchimie qui, par la sélection des mères et des géniteurs, donne des combattants, fiers et braves. «Au-delà de tout cela, il y a la satisfaction du campo que personne d’autre ne peut avoir. Ici, on trime tous les jours au milieu des taureaux. On est ganadero, mayoral, ouvrier agricole. On fait tout. C’est grâce à ce contact charnel que l’on connaît nos taureaux. Ce sont des animaux mystérieux et surprenants. On pense maîtriser des choses qu’on ne maîtrisera jamais.» MANADE YONNET Charlotte Yonnet organise des visites, même pour la tienta (sélection des animaux reproducteurs) dans les arènes du domaine.

La relève à 18 ans EMMA COLOMBEAU A AUJOURD’HUI 25 ANS ET REPREND LES RÊNES DE LA MANADE, TOUJOURS AUX CÔTÉS DE SON GRAND-PÈRE FRANCIS, 85 ANS. S’INSCRIRE DANS SES PAS ET DANS CEUX DE SON ONCLE, DÉCÉDÉ EN 2004 BLESSÉ PAR UN TAUREAU, RELÈVE D’UN DÉFI PERSONNEL DE CONTINUER À INSCRIRE LE NOM FAMILIAL DANS L’ÉLEVAGE DE TAUREAUX DE COMBAT. ELLE LE MÈNE AVEC UNE VOLONTÉ DE FER, UNE ATTENTION EXTRÊME ET UNE FASCINATION SANS BORNE, POUR SES ANIMAUX MYTHIQUES ET PRÉHISTORIQUES.

L’ESPRIT DE COMBAT Emma Colombeau forge son esprit, sa personnalité au contact de ses taureaux de combat. Son grand-père ne cesse de rappeler que ce sont des bêtes nobles et braves. «Ils ont l’instinct de la charge.»Emma Colombeau apprend depuis son enfance à les côtoyer. Elle les sait «aussi puissants que fragiles». Ils peuvent se battre entre eux, se casser une corne, se blesser dans les pâturages. «Ils ont l’esprit de combat, même les veaux de quelques jours.»Élevage très extensif, toujours dehors, ils font l’objet de toutes les attentions. «J’ai précédé les écologistes dans la pratique», souligne Francis. Qu’en est-il de la corrida? «Elle doit exister afin qu’ils existent. Le taureau meurt en héros. À l’abattoir, non. L’essence de la tauromachie est dans l’élevage.»Les manadières sont toujours moins nombreuses en Camargue.

MANADE CYRIL COLOMBEAU Emma et Francis Colombeau accueillent les visiteurs et leur expliquent le métier, pensant qu’ils changeront le regard sur la tauromachie.

Le style gardian LES BAINS GARDIANS, OUVERTS AU DÉBUT DE L’ÉTÉ 2024, SONT LA DERNIÈRE ADRESSE DE L’HÔTELLERIE CAMARGUAISE. LEUR PROMESSE HOLISTIQUE ASSOCIE, DANS UNE ALCHIMIE, UN TERRITOIRE NATUREL OÙ SE DÉPLOIENT FAUNE ET FLORE ET LE CÔTÉ FESTIF DU NOUVEAU RESTAURANT LE PONT DES BANNES, AVEC DES DJ EN RÉSIDENCE. LE STYLE D’ÉRIC BERGÈRE, FONDATEUR DE LA MARQUE DOU BOCHI (LE FOU EN PROVENÇAL) SE PRÊTE À L’ESPRIT LIBRE ET SAUVAGE DES LIEUX.

AUBERGE CAVALIÈRE Jean-Pierre Marois avait déjà réactivé un lieu mythique parisien, Les Bains Douches, devenue Les Bains Paris, 5 étoiles et meilleur bar à cocktails de la capitale. Il récidive avec un mas, une auberge cavalière connue sous le nom Le Pont des Bannes et quarante-huit cabanes de gardian. Restaurés par le duo d’architectes Hauvette & Madani, les lieux retrouvent leur authenticité. À l’intérieur, murs à la chaux, meubles chinés par l’antiquaire Julie Barrau, plafonds peints par des artistes, ex-voto sur les murs… À l’extérieur, en lisière du parc naturel régional, s’ébat une faune bigarrée. L’adresse est prisée des designers et des créateurs. Le couturier Éric Bergère, dont la boutique Dou Bochi est à Arles et le mas en Camargue, y présente quelques pièces de sa collection hivernale.

LES BAINS GARDIANS Le chef Bruno Grossi du restaurant Le Pont des Bannes signe la carte méditerranéenne avec incises camarguaises.

Mas généalogique PARMI SES AÏEULS, IL Y A «L’INVENTEUR»DE LA CAMARGUE, LE MARQUIS FOLCO DE BARONCELLI, AMI DE L’ÉCRIVAIN FRÉDÉRIC MISTRAL, DÉFENSEUR ET PROMOTEUR DES TRADITIONS DU PAYS, LE COSCÉNARISTE DE «CRIN-BLANC», SON PÈRE DENYS COLOMB, AUTEUR AUSSI DE «GLAMADOR», LA SUITE. FLORIAN COLOMB ACCUEILLE TOUJOURS AU MÊME MAS CACHAREL. AUX MURS, LES PHOTOGRAPHIES CONTENT L’ÉPOPÉE FAMILIALE, ET ACCOMPAGNENT LA PERMANENCE DE L’AMOUR DE LA CAMARGUE DANS L’IMPERMANENCE DES ÉLÉMENTS.

LIEU ICONIQUE «Mon père avait cinq chambres qui étaient destinées aux cavaliers, aux écrivains, aux gens bohèmes épris de liberté. Ils restaient un mois et demi, le temps des vacances. Il n’y avait pas d’électricité jusqu’en 1968. J’avais alors 18 ans. J’ai repris le mas en 1985. Les murs sont toujours blancs, les rideaux rouges, le mobilier en noyer ciré, les chevaux jamais très loin.»Florian Colomb partage sa Camargue avec tout visiteur. «Folco de Baroncelli a inventé l’image de la Camargue, mon père l’a exportée.»Il porte aussi son message proche de l’éthologie exprimé quarante ans avant les chercheurs actuels:«Cette façon douce d’aborder les chevaux et de les dresser.»Et le sien pour la sauvegarde de la Camargue et de ses 12 000 habitants, «qui n’est pas une parenthèse qui se referme, débutée par son endiguement sur trois côtés par Napoléon III».

LE MAS DE CACHAREL La cuisine met aussi à l’honneur le terroir:gardiane de taureau (bocal Maison Perez) et riste d’aubergines avec riz de Camargue.

Maison de famille ENTRE LE SAMBUC ET SALIN-DE-GIRAUD, LE MAS DE PEINT SE DÉCOUVRE AU BOUT D’UNE LONGUE ALLÉE BORDÉE D’IMMENSES LAURIERS.

LA BÂTISSE DE PIERRES BLONDES, DATANT DE 1602, PREND LA LUMIÈRE. TERRASSE SOUS LES CANNISSES, JARDIN D’HIVER SOUS VERRIÈRE, ELLE TIENT PLUS DE LA MAISON DE FAMILLE QUE D’UN HÔTEL 5 ÉTOILES. IMPRESSION RENFORCÉE QUAND SE DÉCOUVRENT TOUT AUTOUR LES ACTIVITÉS AGRICOLES:CULTURE DU RIZ, DE BLÉ, DE FOURRAGE, CHAMPS D’OLIVIERS, SANS OUBLIER LA MANADE.

SIMPLICITÉ NATURELLE Frédéric et Clémence Bon ont agrandi l’hôtel Le Mas de Peint, ouvert par leurs parents, Jacques et Lucille, elle-même architecte d’intérieur. Ils transforment les dépendances en suites en conservant la filiation décorative:matières naturelles, moquette en laine, rideaux en lin, tomettes au sol, plaids réalisés dans les couvertures des chevaux et mobilier provençal. Frédéric poursuit aussi l’activité de la Manade Bon sur 500 hectares:chevaux et taureaux destinés à la course à la cocarde. Aux fourneaux, le chef colombien Juan Ipuz, invente chaque jour un menu unique. «Je mixe mes voyages et les palais d’ici. J’adore les produits locaux:parilla de poissons à l’émulsion de chorizo, trois riz de la propriété cuits comme un risotto à la bisque, Rossini de taureau, velouté de champignons crumble aux olives.» LE MAS DE PEINT 5 étoiles, 8 chambres et 7 suites junior. Location en hiver d’une partie du mas:3 chambres, service hôtelier et le chef Juan Ipuz à domicile.

Vieilles pierres DE CHANTIERS TITANESQUES EN PHARAONIQUES, CÉCILE ET STÉPHANE RIVES ONT LE SENS DE LA TRANSFORMATION ET DE LA CONVIVIALITÉ.

DEUX HÔTELS À CARCASSONNE, LE PREMIER AVEC VUE SUR L’IMPOSANTE CITADELLE DU MOYEN ÂGE, LE SECOND AU PIED DE LA CITÉ, ET LE TROISIÈME À AIGUES-MORTES. L’HÔTEL DES REMPARTS LOGE DANS UNE CASERNE DU XVIIIE SIÈCLE FACE À LA TOUR DE CONSTANCE, À L’INTÉRIEUR DES REMPARTS PRESQUE MILLÉNAIRES, SOUHAIT DE LOUIS IX. IL ILLUSTRE LEUR PASSION POUR LES BÂTIMENTS REMARQUABLES.

ANCIENNE CASERNE «Nous sommes d’abord un couple d’entrepreneurs. Nous avons bâti, imaginé l’expérience que nous voulons partager avec nos clients et en réaliser chaque détail.»Leur passion pour l’hôtellerie est précoce. À l’adolescence, déjà amoureux, ils travaillent pendant les vacances à l’Hôtel des Lices à Saint-Tropez, propriété de l’oncle et de la tante de Stéphane Rives. À 28 ans, ils achètent leur premier hôtel à restaurer totalement. Stéphane s’est formé sur différents chantiers afin de concrétiser leurs rêves. «Il nous faut des vieilles pierres, ancrées dans le temps, qui ont traversé des tempêtes.»L’ancienne caserne leur demande près de deux ans de travaux:«Nous avons conservé au maximum les éléments d’architecture.»Le minéral est omniprésent mais réchauffé et adouci par des jeux de panneaux muraux tapissés.

HÔTEL DES REMPARTS 5 étoiles, 14 chambres spacieuses, cheminée d’époque, terrasse aux pieds des remparts et piscine.

Artisans du cuir L’ODEUR DES PEAUX EST PRÉGNANTE. LA FABRIQUE DE LA BOTTE GARDIANE À AIGUES-VIVES BRUISSE DES SONS DES DIFFÉRENTES ÉTAPES DE LA CRÉATION, DE LA DÉCOUPE DES SEMELLES À L’EMPORTE-PIÈCE JUSQU’À LA CHAÎNE DE MONTAGE. VINGT PERSONNES S’ACTIVENT, RÉALISANT SOIXANTE-DIX MODÈLES DE BOTTES ET SANDALES. DANS L’ATELIER DE CHRISTOPHE BERTI, S’OUVRANT SUR UN JARDIN, UN SILENCE STUDIEUX EST DE MISE. L’ARTISAN SE CONCENTRE SUR LA RÉALISATION DE SA SELLE QUI EXIGE UN MOIS DE TRAVAIL.

BOTTES LABELLISÉES Des cuirs épais provenant des meilleures tanneries, dont l’alsacienne Haas, des teintures végétales de châtaignier, de chêne, de mimosas, une coupe droite, un bout arrondi, un talon jamais biseauté, la botte gardiane est la santiag des gardians de Camargue. «Une soixantaine d’étapes manuelles sont nécessaires pour la fabriquer.»Antoine et sa soeur Fanny s’inscrivent dans les pas de leur père, Michel Agulhon, qui, en 1995, achète La Botte Gardiane fondée en 1958. Elle est labellisée entreprise du patrimoine vivant en 2007. Sortent chaque année 10 000 paires bénéficiant depuis juin 2024 d’une indication géographique. Seule La Botte Gardiane peut la revendiquer, réalisant toutes les opérations de fabrication dans son atelier d’Aigues-Vives.

LA BOTTE GARDIANE Les paires peuvent être réalisées sur mesure dans 80 couleurs de cuir, pleine fleur, souple, veau velours, et avec dessins en surpiqués.

À FLEUR DE PEAU «J’étais Falco dans Crin-Blanc.»Dans son atelier, Christophe Berti a toujours l’affiche du film d’Albert Lamorisse. Cavalier émérite, il lâche la bride sur son métier de visiteur médical et se reconvertit à 30 ans en sellier. Dès son diplôme en 1995 de l’école Ferrandi, section métiers de la maroquinerie, il intègre les ateliers d’Hermès, section sacs à main puis selles, et s’installe à Arles avant Vauvert. Il reste partenaire de la maison jusqu’en 2017. «Aujourd’hui je suis reconnu entreprise du patrimoine vivant et meilleur ouvrier de France.»Il modèle, assemble, coud à la main des cuirs d’exception, en provenance des tanneries Gal et Chamont, dans le Centre de la France, et Haas, en Alsace, et réalise une douzaine de selles par an.«170 heures sont nécessaires pour une selle camarguaise très emboîtante, 70 pour une selle anglaise.» ATELIER CHRISTOPHE BERTI Également ceintures en cuir et crin teinté, tissé, ou en fibres de cactus brodées, et sacs à motifs en cuir repoussé par le spécialiste Yves Lesire.

Sculpteurs de paysage LUCE MONIER, FLEURISTE SANS FLEURS, COMPOSE AVEC LES PAYSAGES CAMARGUAIS QUAND LA FAMILLE MICHEL LES DESSINE EN LES CULTIVANT. LA PREMIÈRE CRÉE DES BOUQUETS DE VÉGÉTAUX GLANÉS SUR LES BORDS DE ROUTE, RÉVÉLANT LA BEAUTÉ DES MAUVAISES HERBES. LES SECONDS CHOISISSENT LA VIGNE, LE RIZ, LE BLÉ ET LE TOURNESOL SUR DES CENTAINES D’HECTARES, VEILLANT SUR LES SOLS AFIN QU’ILS DONNENT LE MEILLEUR D’EUX-MÊME. EN OSMOSE AVEC LA TERRE, ILS EN PRENNENT SOIN ET COLLABORENT AVEC ELLE.

HERBES FOLLES «Sans argent et sans boutique, le parti pris du sauvage s’est imposé. Je voulais aussi me réancrer dans un territoire, celui de mes ancêtres, me réapproprier cette terre.»Luce Monier l’explore et cueille de-ci de-là. L’idée d’un CAP de fleuriste germe, elle le passe en 2019. D’un besoin essentiel de se retrouver, elle le transplante en démarche créative, tout aussi vitale. Elle compose d’incroyables bouquets de cheveux d’ange, de seigle forestier, de fleurs de cassie, de lavande de mer, de saladelle, et tresse des croix avec les graminées. Elle réalise pour Les Bains Gardians son premier chantier de paysagiste qu’elle aborde avec cette même liberté du regard qu’elle ne cesse de cultiver. Au lieu de planter, elle épure, révélant le paysage originel camarguais, dans le prolongement du parc régional naturel.

LUCE MONIER Elle se concentre en cette fin d’année sur les tiges, feuillages et plumets de sagne, en créant bouquets de gardian et couronnes XXL.

VENT ET VIGNES «C’est un terroir à nul autre pareil. On a la chance d’être sur un ancien bras du Rhône qui a été comblé. Sur une bande de 700 mètres, on trouve des sols argileux, limoneux, sablés.»Maxime Michel, oenologue, travaille aux côtés de son frère, son cousin, son père et son oncle. S’adaptant aux sols, en osmose avec cette terre de Camargue si résiliente, ils cultivent des céréales et élèvent des vignes, en écopâturage et avec tapis de protection végétal. Maxime et son père Patrick s’engagent dans le bio dès 2008. «Il y a 300 jours de vent par an ici, théoriquement les maladies sont chassées. Mais nous devons inonder les sols en sortie des vendanges. Si nous ne le faisons pas, le sel tue 30% des pieds.»Mais ce même sel apporte à ces vins un caractère spécial. «Les raisins ont ce côté salé même s’il y a toujours le sucre. Cela amène de la fraîcheur.» MAS DE VALÉRIOLE La famille Michel a acquis ce mas dans les années 1960. Ils produisent 14 vins dont certains sont vieillis en barrique ou dans des amphores.

Dessiner sa ville LES DESSINS DE LOTFI MEZLINI PRENNENT FORME PAR STRATIFICATIONS DE FEUTRES NOIRS REPRÉSENTANT LES DIFFÉRENTES STRATES D’HISTOIRE DE LA VILLE DE SON ENFANCE, PORT-SAINT-LOUIS. LE DESSINATEUR DÉSIRE CHANGER LE REGARD POSÉ SUR CES FRICHES INDUSTRIELLES QUI SONT DES LIEUX EMBLÉMATIQUES. RIZERIE, PISCINE DU VILLAGE DE VACANCES, GRANDS POTEAUX DU PORT, LOTFI MEZLINI SE VEUT GARANT DE CE PATRIMOINE ARCHITECTURAL ET SOCIÉTAL. CES FRICHES INDUSTRIELLES PEUVENT REVIVRE, AUTREMENT.

TRAITS D’ESPRIT «Je dessine là où j’ai grandi, à Port-Saint-Louis. Sans ces bâtiments que personne ne regarde plus, mes parents ne seraient pas venus en France. En les mettant sur le papier, je leur rends ce qu’ils m’ont permis de vivre.»Designer, Lotfi Mezlini pose un regard particulier sur l’objet et son contenant, mais aussi sur l’architecture. Ses recherches portent sur la disparition de certains objets en Tunisie, conséquence de la mondialisation. Il les repense en prenant en compte l’aspect contemporain:un moucharabieh esthétique et climatique, un four à pain en argile. À l’inverse, il dessine un catalogue d’objets trouvables. «Je hachure couche sur couche pour rendre compte de la ville de mon enfance, je dessine mes racines. Mes parents parlaient toujours de déracinement, moi je parle d’enracinement.» LOTFI MEZLINI Ses dessins au feutre noir sont réalisés sur des cartons alvéolés, de formats étroits ou de grande dimension. Exposition en préparation.

Coeur de pêcheur MANGER DU POISSON FRAIS ET FAIRE LA FÊTE AU BORD DU RHÔNE, TELLE EST LA PROMESSE DE ZA. CRÂNE RASÉ, REGARD AIGUISÉ, ACCUEIL ATTENTIONNÉ, L’ANCIEN PÊCHEUR N’A PAS PERDU LA MAIN ET PREND LE CONVIVE DIRECTEMENT DANS SES FILETS. LA JOURNÉE PEUT ÊTRE LONGUE CAR, LE SOIR, ZA EST FERMÉ, MAIS L’APRÈS-MIDI PEUT S’ÉTIRER JUSQU’À DANSER SUR LES TABLES, APRÈS AVOIR DÉGUSTÉ DEVANT LA CHEMINÉE OU AU BORD DE L’EAU TOUT CE QUE LA MÉDITERRANÉE ET LA CAMARGUE ONT À OFFRIR.

DANS SES FILETS La Cabane du pêcheur de Daniel Zarate, dit Za, est le rendez-vous des Camarguais, mais introuvable dans le Gault et Millau ou Le Fooding, seul le New York Times a écrit sur ce lieu au bord du Rhône, au bac du Sauvage, où l’esprit prend le large. À déguster, ses poissons grillés à la plancha. Un turbot clouté de 500 grammes, est proposé à 36 euros. Za, qui fut pêcheur dans une vie antérieure, peut comme les poissonniers se rendre à la criée du Grau-du-Roi, et a ce goût du partage qui se traduit par des prix très accessibles. Le décor, une surprenante alliance de mobilier d’une maison close côtoie une collection de vierges – «parce que je suis le diable»–, à côté de tables hautes entre bar et cheminée ou les pieds dans le sable. Homme de la fête aussi, de Saint-Tropez à Courchevel, Za sait vraiment recevoir.

CHEZ ZA, CABANE DU PÊCHEUR FOU Rougets, tellines, dorades… s’accompagnent de vins d’amis vignerons:château de la Gardine, Générations Gaston-Philippe.

À QUATRE MAINS «J’ai repris l’atelier de terre vernissée de ma mère, Geneviève Von Fritschen, céramiste connue qui a eu une rétrospective à Saint-Quentin-la-Poterie. Mon mari m’a rejoint.»Véronique Ricard peint les décors sur la terre crue avant les deux cuissons. Les formes utilitaires comme les mugs, assiettes, coupes, sont tournées par Jean-Claude Ricard, son mari. Elle a développé une technique particulière qui mêle gravure et dépôt de la couleur à l’aide d’une poire achetée en pharmacie. L’inspiration réunit motifs floraux, grappes de raisin, volutes… Elle a ajouté à sa gamme de couleurs ocre, vert, terre, l’éclat d’un rouge très provençal.

LA POTERIE DU CAILAR Une boutique jouxte l’atelier de tournage, peinture, et cuisson. Leurs créations s’exportent jusqu’à New York et sont vendues sur les marchés d’artisanat.

RETOUR AUX SOURCES Après des études en Californie, une carrière d’avocate à Paris, Amandine Lieurade fait un retour aux sources suite aux confinements. Elle continue le travail de ses parents à la tête des Indiennes de Nîmes, fondée en 1938. La marque propose toujours l’habit de gardian, veste velours, gilet et pantalon en moleskine avec liseré noir, chemise à motif et chapeau à petits bords. Elle le transpose aussi dans le quotidien à travers une collection de chemises en popeline et coton aux motifs exhumés des archives. S’ajoutent les ponchos frangés réalisés avec les couvertures à damiers des chevaux.

LES INDIENNES DE NÎMES Lancement de coussins et de nappes dans les camaïeux chers à la marque avec les motifs originels, mosca et cachemire, surdimensionnés.

PALETTE COULEUR «Je fabrique des plaids et des coussins qui vont dans les roulottes avec les tissus surchargés de motifs d’Odile Bailloeul, je peins de toutes les couleurs des vierges en albâtre, leur conférant une certaine légèreté, je crée des croix avec de multiples fleurs, le tout est très kitch.»Sophie Coll a son atelier attenant à sa boutique installée à Aigues-Mortes depuis vingt-trois ans. «La tendance Bollywood avant Bollywood.»Aux murs, des ex-voto en métal repoussé en direct du Mexique, au sol, de joyeux tapis en plastique tissé en provenance d’Inde, comme les casseroles et les plats en métal ou émaillés. La vie en couleurs ! SOPHIE COLL Elle réalise également des chantiers de décoration de roulottes et de maisons, et façonne des rideaux, couvre-lits et nappes sur mesure.

TERRE DE FEU ET PAYS D’EAU PAGE DE GAUCHE Immense brasero face à l’étang de Vaccarès, installations et performances artistiques par Stanislas Blohorn, à l’initiative du mouvement Delta, qui souhaite réinvestir la mémoire du sauvage dans une écologie humaniste. Derrière le brasero, l’architecte Rudy Ricciotti.

PAGE DE DROITE Le rempart sud d’Aigues-Mortes, avec ses imposantes tours millénaires, classé Grand Site de France de la Camargue gardoise.

LA PETITE CAMARGUE DE L’OUEST PAGE DE GAUCHE 1. La tour Carbonnière et ses marais.

2. La Vierge à l’enfant dans l’église Notre-Dame-des-Sablons de style gothique primitif, éclairée par des vitraux réalisés par l’artiste contemporain Claude Viallat.

3. Les salins d’AiguesMortes datent de l’Antiquité. Aujourd’hui, dix sauniers y perpétuent une tradition transmise de génération en génération, gérant les mouvements des eaux en fonction du vent, des orages et de la salinité, et continuent ainsi la récolte du sel de Camargue.

4. Salle des Prisonnières dans la tour de Constance. 5. Chevaux de race camargue aux abords de la cité médiévale. 6. Le peintre nomade Robin Leforestier a choisi Arles et la Camargue pour illustrer un territoire et ceux qui le façonnent, après La Cambre à Bruxelles et les Beaux-Arts de Paris.

PAGE DE DROITE Les remparts d’AiguesMortes avec, ici, le chemin de ronde allant à la tour de Constance, cernent la cité sur 1,5 km. Le lieu fut sous Louis IX le port d’embarquement pour les croisades.

BOUT DU MONDE Le domaine Le Sauvage aux Saintes-Marie-dela-Mer se découvre juste après le bac du Sauvage permettant de traverser le Rhône. Labellisé Natura 2000, toute la biodiversité de la Camargue est représentée, flore et faune, sur ses 2 000 hectares. Il se découvre à cheval, à vélo, en marchant jusqu’à ses plages désertes. Il participe à l’appel à projet Europe 2030 avec Eranove sur le potentiel des algues:dépollution du Rhône et solution atlernative au pétrole dans le plastique.

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Les Echos (site web)
samedi 22 juin 2024 - 10:04 UTC +0200 3168 mots

Législatives : Jean-Luc Mélenchon « n'exclut pas » d'être le futur Premier ministre

LES ECHOS

Le Nouveau Front populaire n'a pas encore tranché comment et qui il proposera au poste de Premier ministre en cas de victoire aux législatives anticipées. Alors que de nombreuses voix à gauche, dont Raphaël Glucksmann ou François Hollande, s'élèvent contre le leader de la France insoumise, lui s'estime légitime à prendre la tête d'un gouvernement d'union de la gauche.

Dernier week-end avant le premier tour des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet prochains. La campagne bat son plein. A la radio, à la télé, dans la rue, à la rencontre des électeurs, les candidats et les chefs de file des partis politiques défendent leurs programmes.

Sur leurs terres à 8 jours des législatives anticipées, François Hollande et Marine Le Pen ont fait flèche de tout bois contre le chef de l'Etat, qui a encore renvoyé les «extrêmes» dos à dos. Dans les sondages, le Rassemblement national est toujours donné grand favori.

» Les principales infos de ce samedi

20h09 - Jean-Luc Mélenchon n'exclut pas d'être le futur Premier ministre

Sur France 5, ce samedi soir, le leader de La France insoumise a répondu à Raphaël Glucksmann, pour qui Jean-Luc Mélenchon « ne sera pas Premier ministre ». « Monsieur Glucksmann, il ne faut pas parler comme ça, trop vite. On va discuter et on est tombé d'accord sur un point : c'est le groupe parlementaire le plus important qui présente le candidat » à Matignon, « puisque Monsieur Faure l'a dit et que tout le monde est d'accord là-dessus », a affirmé Jean-Luc Mélenchon.

Interrogé sur la possibilité qu'il devienne Premier ministre après les législatives, Mélenchon a répondu «bien évidemment». «Je ne m'élimine pas et je ne m'impose pas. Je pense que c'est une formule qui est assez respectueuse du collectif», a-t-il déclaré.

Le chef de file de LFI a, par ailleurs, estimé que les élections européennes avaient tranché en sa faveur sa «divergence» idéologique avec François Ruffin. «Je suis obligé de le dire : (M. Ruffin) a pris la responsabilité d'une rupture». A la question de savoir si M. Ruffin était encore à LFI, il a répondu: «Je ne sais pas, vous lui poserez la question. Moi, je n'exclus personne».

Jean-Luc Mélenchon a également réagi soupçons d'antisémitisme qui pèsent sur son parti : « L'antisémitisme est une réalité en France, je le sais d'autant mieux que je l'ai combattu toute ma vie, alors ça suffit maintenant », a-t-il déclaré.

19h54 - « + de Lesbiennes, - de RN » : deuxième marche des fiertés LGBTI + en Corse

Quelque 150 personnes ont participé samedi à la première « marche des fiertés » d'Ajaccio, la seconde de Corse. « + de Lesbiennes, - de RN », plutôt fauchés et PD que Facho », « touche pas à nos droits », « i Fascisti fora » (les fascistes dehors en langue corse) pouvait-on lire sur les pancartes des participants qui ont défilé en musique dans le centre-ville d'Ajaccio avec des drapeaux arc-en-ciel, d'« Ensemble, mouvement pour une alternative de gauche écologique et solidaire » ou de la ligue des droits de l'Homme.

Au total, 25 associations, syndicats, partis politiques ont signé l'appel de l'association l'Arcu, organisatrice de cette marche, parmi lesquelles la CGT, la CFDT, la France Insoumise, le Parti communiste français ou Amnesty international.

18h36 - A Nantes, 4.000 personnes défilent contre l'extrême droite

Quelque « 4.000 personnes au plus fort de la manifestation », selon la préfecture de Loire-Atlantique, ont défilé cet après-midi à Nantes contre l'extrême droite. Le cortège était encadré par une forte escorte policière. Aucun heurt n'a eu lieu, selon des correspondants de l'AFP sur place.

Depuis le Château des Ducs de Bretagne, en passant par la préfecture, les manifestants ont brandi des pancartes aux slogans inventifs, comme « Au vert et contre les réactionnaires » ou encore « L'été sera chaud sans les fachos ». Le début du cortège rassemblait quelques centaines de personnes, notamment des femmes, sous des banderoles et mots d'ordre féministes.

17h58 - « Aucune voix » ne doit aller à « l'extrême droite » en cas de triangulaire, déclare Manon Aubry

« Il faudra tout faire pour faire battre le Rassemblement national », a expliqué Manon Aubry, sur BFMTV. L'eurodéputée La France insoumise (LFI) explique « attendre de voir le nombre de circonscriptions qui sont concernées » par une triangulaire pour prendre une décision sur un éventuel retrait de candidat du Nouveau Front populaire (NFP) pour faire barrage à l'extrême droite.

14h59 - Pour Michel Barnier, la France doit tirer les leçons des erreurs du Royaume-Uni et du Brexit

« Je suis convaincu que nous devons accorder une grande attention et un grand respect à ce que pensent les gens sur le terrain dans certaines régions très pauvres. C'est ce qui s'est passé au Royaume-Uni, expliquant une grande partie du vote sur le Brexit, et je pense qu'il pourrait en être de même en France. », estime l'ex-commis14h45 - Pour Michel Barnier, la France doit tirer les leçons des erreurs du Royaume-Uni et du Brexitsaire européen et ancien négociateur en chef de l'UE, chargé de mener les négociations liées au Brexit, dans une interview accordée au média britannique « The Telegraph ». « Nous devons être très prudents quant à ce qui pourrait se produire en France », a-t-il encore assené, appelant les Français à « regarder ce qui s'est passé au Royaume-Uni depuis le Brexit ».

14h50 - Manifestation contre l'extrême droite à Nantes

Une autre manifestation doit avoir lieu à partir de 17 h à Strasbourg, en Alsace.

14h40 - Des professionnels de santé appellent à voter pour le Nouveau Front populaire

Dans cette tribune, relayée par Mediapart, plus de 3.600 « professionnels de santé et usagers des services de santé » estiment que « l'extrême droite aggraverait l'état d'un système de soins et d'accompagnement médico-social fragilisé depuis déjà de nombreuses années ».

« L'accès à la santé pour tous fait partie des droits humains fondamentaux et des principes essentiels de notre pacte Républicain, protecteur notamment des plus vulnérables. Toute politique xénophobe ou discriminatoire conduisant à supprimer des droits sociaux et à la santé sur des critères d'origine ou de nationalité est contraire à ces valeurs universelles », estiment les signataires parmi lesquels on retrouve notamment Karine Lacombe, cheffe de service des maladies infectieuses et tropicales à l'hôpital Saint-Antoine de Paris et Jean-Daniel Lelièvre, professeur d'immunologie à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil. Selon eux, une politique conduite par l'extrême droite « mettrait par ailleurs en péril la santé publique et donc potentiellement la santé de toutes et tous ».

13h51 - Le macronisme, « c'est terminé », lance François Hollande en campagne

Le macronisme est « un moment qui a été long », qui a « coûté cher sur le plan politique » mais qui « est terminé », a déclaré ce samedi, lors d'un entretien avec l'AFP, l'ancien président socialiste François Hollande, en campagne pour les législatives en Corrèze sous la bannière du Nouveau Front populaire.

« Je le dis sans hostilité particulière, poursuit François Hollande. Je n'ai aucun compte à régler. Pas du tout. Tout ça est passé. Et puis de toute façon, il n'est pas candidat à sa propre succession. Ça ne veut pas dire que son mandat se termine, ça, c'est autre chose. Mais ce qu'il a pu, à un moment, représenter, c'est terminé. […] Le temps est à la recomposition. »

12h49 - Assurance-chômage : Catherine Vautrin confirme la publication d'un décret pour le 1er juillet

Sur BFMTV, la ministre du Travail explique que le décret qui entrera en vigueur le 1er juillet au sujet de l'assurance-chômage, tel qu'il a été envoyé au Conseil d'Etat, est le « décret de jointure ». C'est-à-dire celui qui permettra la mise en oeuvre de la réforme « au 1er décembre 2024 le temps que les systèmes d'information se mettent en place ». C'est la seule manière, martèle-t-elle, de protéger et pérenniser le modèle social français.

12h40 - Face aux extrêmes, Catherine Vautrin évoque un « bloc central »

« Le seul vote qui évite le chaos, c'est celui du bloc central », défend, sur BFM, la ministre du Travail et de la Santé Catherine Vautrin. Qui préfère employer cette expression plutôt que celle de camp macroniste ou de camp présidentiel. Un peu plus tôt, sur Sud Radio, elle avait indiqué que l' « on voit une montée de la violence qui est inacceptable. Et cette violence est sur un fond d'antisémitisme. Aucune campagne électorale ne peut justifier cette montée d'antisémitisme. On ne peut pas travailler avec l'antisémitisme comme drapeau ».

11h50 - Propos racistes dans « Envoyé spécial » : le garde des Sceaux veut la « suspension » d'une fonctionnaire

Le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, a demandé samedi un rapport en vue d'obtenir la « suspension » d'une fonctionnaire du tribunal de Montargis, dont les propos racistes diffusés à la télévision dans une séquence d'« Envoyé spécial » sont « absolument inadmissibles ». Dans ce reportage diffusé jeudi soir sur France 2 à propos de la campagne des législatives à Montargis, dans le Loiret, un couple blanc de sympathisants Rassemblement national (RN) invective leur voisine, une aide-soignante noire, qui assure être victime régulièrement d'agressions verbales et de cris de singe.

« J'ai demandé aux chefs de la cour d'appel d'Orléans un rapport immédiat en vue de la suspension à titre conservatoire de la fonctionnaire du tribunal de Montargis pour ses propos absolument inadmissibles tenus dans cette vidéo. La haine n'aura jamais sa place dans nos tribunaux », a écrit samedi le ministre de la Justice sur le réseau social X. La veille, le parquet de Montargis avait annoncé s'être saisi de ces mêmes faits.

11h20 - L'essayiste David Djaïz et l'économiste Xavier Jaravel plaident pour un scrutin proportionnel

Le mode de scrutin des élections législatives explique pour une large part la polarisation extrême de la vie politique française, estiment les deux hommes dans une tribune publiée par le journal « Le Monde ». Selon eux, si « ce mode de scrutin a eu ses vertus dans le passé », il est « aujourd'hui à bout de souffle, car notre paysage politique n'est plus structuré par deux grands partis, l'un de sensibilité sociale-démocrate, l'autre d'obédience libérale ou conservatrice ».

Et d'ajouter que « la rhétorique des'trois blocs', en plus de faire le jeu du populisme (qu'il s'agisse d'un populisme d'extrême droite, d'extrême gauche ou même du centre), ne reflète aucunement la réalité sociopolitique du pays ». « Plus que trois blocs, il existe une dizaine de sensibilités politiques différentes dans le pays », expliquent-ils encore.

10h31 - Pour Marine Tondelier, « le scénario le plus probable, c'est une confusion politique » après les législatives

La patronne des Ecologistes, Marine Tondelier, membre du Nouveau Front populaire, estime sur France Inter, que « le scénario le plus probable » au lendemain des législatives est celui d'une « confusion politique ». Selon elle, « ce sera ou l'extrême droite ou nous ». « On a une semaine d'existence, on est à dix points devant la majorité présidentielle et deux devant le RN qui n'en a plus sous la pédale », ajoute-t-elle en prédisant la disparition de la majorité macroniste.

10h10 - L'or reste-t-il une valeur refuge dans la tourmente politique ?

La dissolution a plongé les épargnants dans la tourmente. L'instabilité politique pèse sur l'indice parisien mais brouille aussi les cartes sur l'ensemble des marchés actions européens. L'or permet de se couvrir face aux turbulences boursières mais sa trajectoire est moins prévisible que par le passé.

Est-ce le moment pour les épargnants d'acheter le métal précieux ? Faut-il acheter de l'or physique ou miser sur les valeurs mobilières ? Réponses d'experts.

9h57 - Le Drian estime que « le Nouveau Front populaire, c'est la Nupes 2 »

Dans un entretien accordé à Ouest France, l'ancien ministre des Affaires étrangères estime qu' « il y a une incompatibilité entre ce que représente la candidature de Glucksmann aux européennes et la radicalité de la France insoumise », lance Jean-Yves Le Drian. « Pendant la campagne électorale, le candidat Glucksmann avait annoncé qu'il voulait retrouver la gauche de Delors et de Badinter. Là, en fait, on retrouve la gauche de Robespierre, et encore. » « Le véritable rempart, c'est l'union des forces républicaines, dans laquelle la gauche de gouvernement aurait pu avoir sa place, poursuit-il. Je crains une grande désillusion parce que ce Front populaire est dominé par les Insoumis, en particulier par un programme totalement irréaliste. Cette situation est intenable voire dramatique. »

Pour autant Cependant, Jean-Yves Le Drian appelle à « battre le Rassemblement national ». Car « même si Bardella veut en gommer les aspérités, les fondamentaux de ce parti demeurent. C'est la brutalité de la préférence nationale, de leurs positions sur l'immigration, l'exclusion et le repli sur soi. Tout cela est contraire à notre histoire et aux valeurs qui fondent la république. Il faut tout faire pour contrer ce scénario. »

9h45 - Pour Sandrine Rousseau, le NFP n'est pas « extrême »

Le Nouveau Front Populaire « n'est pas extrême ». « Emmanuel Macron n'est pas à la hauteur du moment depuis longtemps », a réagi sur RMC Sandrine Rousseau après les propos du président de la République lors de la Fête de la musique. « Je ferai tout pour qu'il y ait le moins de députés RN, si cela passe par le désistement, j'appellerai au désistement », déclare aussi Sandrine Rousseau, candidate du Nouveau Front populaire et députée sortante de la 9e circonscription de Paris. Et de rappeler « qu'il y a un premier tour » et que le Nouveau Front Populaire est « en mesure de gagner ».

9h00 - Exclu de Reconquête !, Nicolas Bay tacle Eric Zemmour

« Avec Marion Marechal nous pensons qu'il faut soutenir les candidats de l'Union nationale, derrière le Rassemblement national et les LR qui ont suivi Eric Ciotti », a expliqué Nicolas Bay sur Franceinfo. « Je suis fidèle à l'esprit de Reconquête. Eric Zemmour nous a exclus parce qu'il voulait préserver un peu une boutique », a poursuivi le député européen. « Si le Rassemblement national évolue sur un certain nombre de sujets en s'approchant des positions que nous défendons, je m'en réjouis », a-t-il encore expliqué.

8h45 - Pour Marine Le Pen, qu'« il ne restera à Macron que la démission »

« Je n'appelle pas Emmanuel Macron à démissionner. Je suis respectueuse des institutions. Je note juste que, quand il y a un blocage politique, quand il y a une crise politique, il y a trois possibilités », explique Marine Le Pen en marge d'un déplacement à Courrières, dans la circonscription dans le Pas-de-Calais. « Il y a le remaniement, il y a la dissolution ou il y a la démission du président. Le remaniement, pour le coup, dans cette circonstance, ne m'apparaîtrait pas extrêmement utile. La dissolution vient d'être opérée. Il ne restera donc au président que la démission pour sortir potentiellement d'une crise politique », a encore estimé Marine Le Pen.

« C'est un constat. C'est pas une demande, il fera exactement ce qu'il veut et ce que la Constitution lui donne liberté de faire », a encore ajouté la triple candidate malheureuse à l'Elysée. Emmanuel Macron avait indiqué la semaine dernière qu'il excluait de démissionner, quelle que soit l'issue des élections législatives des 30 juin et 7 juillet.

8h25 - Pour Matignon, les Français préfèrent le PS à LFI

Selon l'enquête LegiTrack d'OpinionWay-Vae Solis pour « Les Echos », 81 % des Français estiment que le Nouveau Front populaire est une alliance de circonstances pour obtenir le meilleur score électoral. En cas de victoire de la gauche, ils sont 44 % à citer un Premier ministre issu du PS et 25 % issu de LFI.

8h15 - Le RN toujours loin devant, gauche et majorité progressent

Surfant sur sa victoire aux élections européennes, le parti de Jordan Bardella est en position de force dans les intentions de vote au scrutin du 30 juin, dans le LegiTrack d'OpinionWay-Vae Solis pour « Les Echos ». L'intérêt des Français pour la campagne est élevé.

8h09 - Des transports gratuits pour aller voter en Occitanie

Trains et cars régionaux seront gratuits dans toute la région Occitanie pour le premier et second tour des élections législatives, à condition de se rendre à son bureau de vote, a annoncé la région administrée par la socialiste Carole Delga.

Pour prendre le car, les usagers n'auront qu'à montrer leur carte d'électeur ou un justificatif d'inscription sur les listes électorales lors de leur montée à bord. Pour les trains régionaux (TER), les usagers devront au préalable remplir un formulaire en ligne à compter du 24 juin pour le premier tour et à compter du 1er juillet pour le second tour. Ils recevront alors un courriel contenant leur billet, qu'ils devront présenter, avec une pièce d'identité ainsi qu'une carte d'électeur ou un justificatif d'inscription sur les listes électorales, en cas de contrôle à bord.

8h05 - Deux manifestations contre l'extrême droite dans des grandes villes

Comme le week-end, des appels à la mobilisation contre l'extrême droite ont été lancés ce samedi. Une manifestation est ainsi prévue en début d'après-midi à Nantes, en Loire-Atlantique. Une autre, à l'appel d'association, doit se dérouler en fin d'après-midi à Strasbourg, en Alsace.

8H03 - Lors de la Fête de la musique, Macron lance un appel à la responsabilité

S'exprimant à l'Elysée lors de la Fête de la musique, le président Emmanuel Macron a, une fois de plus, défendu sa décision de dissoudre l'Assemblée nationale et provoquer des élections anticipées les 30 juin et 7 juillet. « Il y a des extrêmes qu'on ne peut pas laisser passer », a-t-il martelé à propos de la gauche comme de l'extrême droite. « Je vous le dis en responsabilité, on ne peut pas l'air de rien les laisser monter en se disant 'c'est très grave et ça va arriver'. C'est maintenant qu'il faut être responsable ! ».

« J'ai confiance dans le peuple français, son intelligence, sa force », a encore assuré Emmanuel Macron, appelant à « ne pas avoir peur pour le 30 juin prochain ». « Il y a plein de femmes et d'hommes qui auront à gouverner ensemble, quelles que soient leurs différences », a-t-il poursuivi.

8h00 - Il est « impossible » de collaborer avec le RN au Parlement européen, selon Rome

Il est « impossible » de collaborer au Parlement européen avec les députés du Rassemblement national (RN), parti d'extrême droite favori des prochaines législatives en France, a jugé le ministre italien des Affaires étrangères italien Antonio Tajani dans une interview diffusée vendredi par la chaîne LCI. La présidente du RN Marine Le Pen « n'est pas dans la famille des conservateurs. Son parti est dans l'extrême droite et ses positions ne sont pas très proches, (elles sont) en opposition (avec celles) du PPE », le Parti populaire européen, le grand groupe de centre-droit du Parlement européen, a encore estimé Antonio Tajani, qui en est le vice-président.

Autre problème pour M. Tajani, le Rassemblement national « demande à sortir » du commandement intégré de l'Otan et le RN est hostile à « plus de solidarité européenne dans le domaine de l'immigration », nécessaire selon lui pour « battre l'immigration illégale ». « Voilà pourquoi c'est impossible d'avoir une coopération avec Identité et Démocratie », a-t-il lancé.

L'Est Républicain
Edition de Belfort
Mon beau village | eté, dimanche 4 août 2024 691 mots, p. EBEL23

Territoire de Belfort

Frais, une commune paisible dans un écrin de verdure

Pascal Chevillot

Parmi les plus beaux villages sélectionnés pour 2024, la commune rurale de Frais, dans le Territoire de Belfort, dispose d’un cadre bucolique qui incite au repos et à la découverte de son patrimoine naturel. Elle a un indéniable atout : il y fait bon vivre comme en témoigne la fidélité de sa population.

Traversée par deux départementales, la 419 (entre Belfort et Dannemarie) et la 11 (entre Frais et Fontaine), et par la rivière Saint-Nicolas, Frais offre calme et paysages vivifiants. Des atouts qui peuvent expliquer la fidélité de sa population et de son évolution, selon les derniers recensements. Ils ont comptabilisé environ 240 Fraisiers (chiffre 2021), soit une augmentation de 13,21 % par rapport à 2015.

« En revanche, constate le maire, Miltiades Constantakatos, nous ne recensons aucune nouvelle construction. Ce n’est pas sans poser de problèmes pour maintenir les effectifs d’élèves dans les écoles du regroupement pédagogique intercommunal, en forte baisse. »

Un patrimoine rare

Cela n’ôte rien au caractère plaisant et attachant de cette commune qui dévoile sur 2,81 km2 , bois, étangs, terres agricoles et secteur urbanisé. On peut la traverser pour se rendre à Fontaine ou à l’Aéroparc, la grande pépinière d’entreprises , ou en Alsace.

Un arrêt permettra la découverte de son rare patrimoine. « Il se limite à la Croix du Chemin qui se trouve au niveau de la dernière maison à la sortie de la commune sur la RD11 », indique M. Constantakatos. « Elle date de 1780 et a été classée aux monuments historiques en 1980. »

Mais Frais possède aussi en sa mairie un clocheton et une superbe horloge mécanique de la société jurassienne Louis-Delphin Odobey Cadet. Disposant d’un mouvement à poids et d’un balancier, son mécanisme rutilant datant de 1890 est toujours en état de marche. Protégée par une caisse en chêne d‘époque, elle est remontée une fois par semaine et produit un tic-tac métallique tout à fait caractéristique.

« Un de mes prédécesseurs a voulu l’enlever pour la remplacer par une horloge électrique », se souvient le premier magistrat. « À l’époque, elle était en panne. Un des engrenages avait cassé. Au sein du conseil municipal, j’ai milité pour la conserver. Ce qui a été fait. Nous avons trouvé un horloger à Strasbourg pour la réparer. »

Aucune église mais un café

Parmi ses autres caractéristiques, Frais dispose avec la carrosserie Lidy d’une seule entreprise. Elle s’est fait connaître notamment en aménageant des véhicules pour les personnes à mobilité réduite ou des véhicules pour les pompiers.

Détail étonnant, la commune n’a pas d’église. « Avec Foussemagne, révèle Miltiades Constantakatos, nous partageons l’église de Fontaine. » En revanche, elle présente des maisons à colombages au style sundgauvien et un café « Chez Georges Cottin ».

« Alors que tant de communes se plaignent de ne plus avoir de café, souligne l‘édile, le nôtre a rouvert il y a une trentaine d’années. Depuis, il apporte de la vie dans la commune, grâce à ses habitués. Ils y jouent aux cartes dans une ambiance agréable. On les entend parfois rouspéter mais ils reviennent toujours bras dessus bras dessous.  »

L’animation et les rencontres conviviales reposent sur l’association Sport loisirs. Chaque année, elle organise une dizaine de marches et surtout en juin un méchoui à la grecque. « C’est moi qui le prépare et qui le cuit à la broche », s’amuse M. Constantakatos.

De par sa situation, la commune, qui est liée à l’histoire de Montreux-Château puis de la mouvance de la Seigneurie de Foussemagne-Grandvelle, dispose d’une biodiversité riche avec notamment un étang communal, destiné à la pêche. En plus de disposer d’une aire de pique-nique ombragée, il est le point de départ d’un itinéraire de randonnée de 8 à 9 km.

Il sera bientôt complété de trois étangs que le Grand Belfort a acquis récemment à un propriétaire. Ils seront destinés à la fois à la valorisation d’une zone humide et à l’observation des petites bêtes.

Courrier picard
84GRAMIENS
PAGES LOCALES, mardi 9 juillet 2024 1464 mots, p. 84GRAMIENS19

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Aujourd’hui

Amiens

Permanencede Dolorès Esteban et Laurent Beuvain, conseillers départementaux, quartier Étouvie tous les mardis de 10 h à 11 h 30, salles des Provinces, allée de l’Île de France. Renseignements : [email protected]

Permanence du Cercle généalogique de Picardie tous les mardis de 15 h à 18 h, 265 chaussée Jules Ferry. Aide dans les recherches pour les débutants et les passionnés de généalogie. Sur réservation. genealogiepicardie.fr

Permanence des conseillers départementaux de Dolorès Esteban et Laurent Beuvain à Longpré-les-Amiens tous les 2 ème mardi du mois de 17 h à 18 h, à la salle communale de Longpré-les-Amiens. [email protected]

Foire de la Saint-Jean

jusqu’au dimanche 14 juillet, Parc de

la Hotoie, allée du Bassin.

Molliens-Dreuil

Permanence cantonale de Catherine Bénédini et Jean-Jacques Stoter de 18 h 30 à 19 h 30, à la Mairie, rue du Général Leclerc. Conseillers départementaux du canton d’Ailly-sur-Somme.

Saint-Sauflieu

Travaux à l’aire de jeux jusqu’au dimanche 14 juillet. Les derniers équipements sportifs sont en cours d’installation : streetworkout, table de tennis de table, baby-foot d’extérieur. Les travaux ne sont pas finis (sol souple à installer). Il est strictement interdit d’utiliser ce matériel jusqu’à nouvelle information. Pour leur sécurité, merci

de bien informer vos enfants. Les autres équipements : espace de jeux de ballons et pumptrack restent accessibles. Renseignements : 03 22 42 14 46

Villers-Bocage

Live entre les livres : Amouë, concert pop à 19 h, à la Bibliothèque, rue du 14 Juillet. Sur scène, Amouë se livre avec sa voix cristalline et envoutante, elle mélange des sujets comme le désir féminin, les relations humaines ou encore sa vie artistique.

Renseignements : 03 22 93 66 98

Demain

Amiens

Amiens en baskets : apéro au petit trot avec le Festival International de Jardins de 18 h à 20 h. Les apéros au petit trot, c’est la combinaison entre plaisir du sport (tout en douceur), richesse du patrimoine et dégustation de gourmandises. Suivez la guide-conférencière pour une découverte au petit trot du centre-ville d’Amiens. À la ligne d’arrivée, un artisan amiénois récompensera votre effort par un délicieux apéro préparé avec des produits locaux. Départ de l’Office de Tourisme, 21 place Notre-Dame. 10 €. Réservation : www.amiens-tourisme.com/aperopetittrot, 03 22 71 60 50, www.amiens-tourisme.com/visites

Permanence de Guillemette Quiquempois, conseillère départementale du canton Amiens 4 tous les 2 ème mercredi du mois de 16 h à 17 h, à la Mairie de proximité Jules Ferry, 166, Chaussée Jules Ferry.

Conty

Présence du bus La Boussole tous les mercredis de 13 h 30 à 16 h à la Mairie de Conty, Luzières et Wailly, rue de la Poste. Ce bus multi-services offre aux habitants un grand panel d’activités et d’accompagnements : démarches administratives, accueils aidants et aidés au sein de la halte répit, animations pour les familles et borne de télémédecine. Renseignements :

06 16 66 50 43, [email protected]

Doullens

Réunion du Conseil municipal à 18 h, Hôtel de Ville, avenue du Maréchal Foch, salle du Conseil municipal.

Randonnée à Naours organisée

par Les randonneurs de Doullens et Brévillers, à 9 h. Départ du stade pour un parcours de 11 km. 2 € pour les non adhérents. Renseignements :

randoulbreviller.canalblog.com

Famechon

Randonnée pédestre organisée par le Touring Pédestre Amiénois. Rendez-vous à 8 h 45 à la gare de Famechon pour un parcours de 12,4 km avec Régis. Renseignements : [email protected]

Gentelles

Randonnée à Gentelles organisée par le Club cœur et santé d’Amiens. Départ à 13 h 45 de la place de la mairie pour un parcours de 9,8 km.

Renseignements : 06 08 57 55 99

À Venir

Ailly-sur-Noye - Berny-sur-Noyé

Concours de pêche à l’Américaine

organisé par l’AAPPMA La Mouche de la Noye, samedi 20 juillet de 6 h 30 à 14 h, à Berny. À 6 h 30, rendez vous sur place à l’ancien terrain de camping.

7 h, tirage au sort. 8 h 20, amorçage.

De 8 h 30 à 12 h 30, pêche avec canne limitée à 11,50 m, canne feeder ou anglaise autorisée. Amorces 10 litres maximum, 1 litre d’esches dont 1/2 litre de fouillis, places limitées à 30 équipes (pas d’inscription sur place). Lots pour tous les pêcheurs. Buvette et sandwichs. 12 €. Réservation : 07 78 63 20 90, inscriptions avant le 12 juillet.

Amiens

Rassemblement statique de véhicules de sport et d’exception (anciens et récents) organisé par Cars and Share, dimanche 14 juillet de 10 h à 12 h 30 au Shopping promenade, avenue de l’Europe. Rassemblement convivial entre amis des belles mécaniques. Les conditions et listes d’éligibilité sont indiquées sur www.carsandshare.com. Accès libre pour les visiteurs. Gratuit. Mail : [email protected]

Beaucamps-le-Vieux

Réderie dimanche 14 juillet de 7 h à 17 h, place du Marché et rue Jean Gilles, organisée par le Comité des fêtes. Restauration. 60 exposants. 1 € le mètre. Réservation : 06 25 11 61 55

Beaumetz

Cinéma en plein air : Plancha mercredi 14 août à l’Espace Culturel Gérard De Berny, rue Principale. Projection à la tombée de la nuit vers 22 h. À partir de 20 h, Richard Watson chante : Mike Brant, Johnny Hallyday et Michel Sardou, les années 60 à 80. Restauration (food truck) dès 19 h. Pensez à apporter vos sièges et couvertures. En cas de pluie, projection possible dans la salle des fêtes. Huit ans ont passé pour les personnages de Barbecue : cette année ils se réjouissaient de fêter les 50 ans d’Yves. Ce devait être en Grèce ce sera finalement dans le manoir familial d’Yves en Bretagne. Gratuit.

Beauquesne

Live entre les livres : Atelier & mini concert, Coucou Uku samedi 13 juillet à 9 h 30, à la Bibliothèque, rue du Bac. Tout public dès 12 ans avec Alex Humbert. Cet atelier a pour but de rassembler un groupe de personnes désirant s’initier ou se perfectionner au ukulélé. Aucune formation musicale ni pratique préalable n’est nécessaire, novices et ukulélistes sont les bienvenus. Prêt de ukulélé possible. Temps d’échange sur l’histoire du Ukuklélé et mini concert,

à l’issue de l’atelier.

Sur réservation : 03 22 32 79 93

Bosquel

Un soir, une commune vendredi 12 juillet à 18 h, avec le service Tourisme de la CC2SO, découvrez ou

re-découvrez une nouvelle commune dans son intégralité tous les vendredis du mois de juillet en fin d’après-midi. Gratuit. Réservation : [email protected], 03 22 41 08 18

Camon

Sortie à la Mer de Sable organisée par l’Association ACI Toujours debout

dimanche 18 août. Départ à 9 h place de la mairie et retour vers 21 h. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 25 juillet. 42 € pour les adhérents, 45 € pour les 3 ans et plus, gratuit moins de 3 ans. le prix comprend l’aller-retour en car, l’entrée du parc et le pique-nique du retour. Réservation :

07 81 48 45 28, 06 19 91 26 06

Canaples

Repas dansant dimanche 14 juillet à 12 h 30 à la salle Gilbert Temmermann, 156, rue du Château. 13 € le menu (moules ou jambon à l’os), 7 € pour les moins de 12 ans. Réservation : 06 15 82 49 97, 03 22 52 91 98

Conty

À la découverte du patrimoine

samedi 13 juillet à 14 h. Partez en balade guidée avec le service Tourisme de la CC2SO dans les rues de Conty et venez découvrir ou redécouvrir cette ville et son patrimoine. Gratuit.

Réservation : 03 22 41 08 18,

[email protected]

Cottenchy

Bivouac Napoléonien 13-14 Juillet Cottenchy 2024 organisé par Les Baïonnettes de Cottenchy, du samedi 13 au dimanche 14 juillet, place Jean Moulin. Une reconstitution d’événements napoléoniens le 13-14 Juillet 2024 à Cottenchy qui regroupera près de 200 reconstituants français et alliés issus d’associations françaises et étrangères de qualité, avec lesquelles nous sommes habitués à évoluer vers le même but. Elle permettra de répondre à toutes les questions sur cette partie de notre histoire. Ouvert à tous, entrée libre. Renseignements : www.facebook.com/LesBaionnettesDeCottenchy

Coullemelle

BBQ Party du samedi 13 au dimanche 14 juillet. À partir de 19 h 30, sandwichs saucisses merguez à 4 € et buvette, sans réservation, dans la cour de l’école. Retraite aux flambeaux à 22 h suivie d’un feu d’artifice. Le lendemain cérémonie du 14 juillet à 11 h.

Dury

Voyage en Alsace du jeudi 12 au samedi 14 décembre, organisé par l’association Le Temps Libre de Dury. Départ du parking de la Mairie à 4 h 30 et retour vers 23 h. Déjeuner-spectacle au Cabaret de Kirrwiller « Royal Palace » Visite d’une cave et des marchés de Noël à Colmar, Riquewhir et Ribeauvillé. 531 €. Réservation avant le

15 octobre : 06 13 76 17 26.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
28 mai 2024 434 mots
Dambach-la-Ville. Exposition “Échos forestiers” : deux artistes se dévoilent

Dambach-la-Ville Exposition “Échos forestiers” : deux artistes se dévoilent Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 11:30 ... Voir l'article

La Voix du Nord
03CALAIS
LOCALE, jeudi 1 août 2024 1263 mots, p. 03CALAIS14

AGENDA

ATELIERS

AUJOURD’HUI

ATELIERS

Biodiversité. Vous participez à

un quiz pour apprendre tout en jouant, à se questionner sur la notion de biodiversité.

jusqu’au vendredi 23 août,

Le Palais de l’univers et des sciences, rue du Planétarium, Cappelle-la-Grande.

Le job-labo industrie. Grâce à des jeux interactifs, sur tablette ou fictifs, vous identifiez vos qualités, aptitudes et compétences aux métiers du secteur industriel.

Jusqu’au dimanche 25 août, le Palais de l’univers et des sciences, rue du Planétarium, Cappelle-la-Grande.

Chantons le sport. Atelier d’écriture de chansons pour devenir

un musicien ou un poète.

De 14 h à 17 h, La Halle aux sucres, Dunkerque. Gratuit. Renseignements : halleauxsucres.fr

ANIMATION LOCALE

Village olympique.

Des animations sportives et des défis à relever tous ensemble.

Jusqu’au dimanche 11 août de 14 h 30 à 18 h 30, place Jean-Bart, Dunkerque. Gratuit.

Réservation : tél. : 03 28 64 60 49, [email protected]

BALADE CONTÉE

Visite contée et costumée du jardin du sorcier et dégustation.

Le sorcier vous attend au jardin, qui ouvre ses portes pour vous faire découvrir les plantes magiques, médicinales et maléfiques qui côtoient l’homme depuis la nuit des temps. À partir de 12 ans.

Arrêt des ventes la veille de la prestation.

Les lundis et jeudis à 15 h, jusqu’au lundi 12 août, Esquelbecq.

8 € par personne. Réservation : boutique.ot-hautsdeflandre.fr

BOURSE AUX LIVRES

Bourse aux livres. Des livres

de poches, des classiques,

des beaux livres, des livres jeunesses en état neuf à tout petit prix. Du mardi au samedi de 14 h

à 18 h 30, jusqu’au samedi 31 août, La Brocante de Camille,

90 rue Vauban, Saint-Pol-Sur-Mer. Gratuit. Renseignements : labrocantedecamille.fr

SPECTACLES

« La Malédiction de l’ambassadeur damné ». Un spectacle d’aventures, d’actions et de combats. Alors que l’ensemble de l’équipage du capitaine Michel Jacobsen célèbre leur retour sur terre, un étrange individu raconte au capitaine qu’ici, au Fort-Louis, vivait un puissant gouverneur anglais qui disparut un jour sans laisser aucune trace. La légende raconte que son trésor est enfoui quelque part.

Du mardi au samedi, de 15 h à 16 h jusqu’au samedi 31 août,

Le Fort-des-pirates, rue des Forts, Coudekerque-Branche. 11 € et 8 €. Réservation : lefortdespirates.com

« À L’Abordage moussaillon ».

Un plongeon dans la Flandre du XVI e siècle au temps des pirates et du royaume d’Espagne dirigé par le roi Philippe II. Bagarres, musiques, chants ou encore cavalcades.

Tout ce que le nouveau monde « Les Amériques » a apporté en Europe comme l’importance du cheval à cette époque ou des démonstrations d’armes et combats sans pitié.

Du mardi au vendredi, de 11 h à 12 h jusqu’au samedi 31 août,

Le Fort-des-pirates, rue des Forts, Coudekerque-Branche. 8 € et 6 €. Réservation : lefortdespirates.com

SPORT

Watt’athlon #23. Dans le cadre de Terre de Jeux 2024. Sept épreuves à pratiquer en famille : course à pied de 400 m, football, saut en longueur, basket, lancer de poids, pétanque : tir et pointer. Récompenses à tous les participants.

À 14 h, espace Jean-Marie-Harlay, Watten. Gratuit.

Renseignements : watten.fr

VISITES GUIDÉES

Jardin du Sorcier. Vous découvrirez les plantes magiques, médicinales et maléfiques qui côtoient l’homme depuis la nuit des temps. Dégustation de confit de fleurs.

À partir de 12 ans. Arrêt des ventes en ligne la veille à 16 h.

Les lundis et jeudis, jusqu’au

12 août et mercredi 14 août,

à 15 h, mairie, Esquelbecq.

8 €. Réservation : boutique.ot-hautsdeflandre.fr

Espace Tourville. Le village artisanal invite à découvrir

le chantier de construction du Jean-Bart, cathédrale maritime emblématique de la grande marine de Louis XIV, armée de 84 canons. Elle se construit grâce aux charpentiers de marine

et aux forgerons qui œuvrent,

sous vos yeux, à la restauration

de ce patrimoine historique

unique en France.

Espace Tourville chantier

de construction du Jean-Bart,

135, rue de Calais, Gravelines. Renseignements : espacetourville.com

Moulin Spinnewyn. Elisabeth

vous fait revivre l’histoire de la ville, célèbre pour sa bataille du 8 septembre 1793, qui libéra Dunkerque. Ce fait d’armes

est immortalisé par le Moulin

de la Victoire, construit pour

le bicentenaire de cette bataille. Accompagnateur obligatoire

pour les enfants. Arrêt des

ventes en ligne la veille à 16 h.

À 10 h, moulin Spinnewyn, Hondschoote. 2,50 € et 1,50 € enfant. Réservation : boutique.ot-hautsdeflandre.fr

Hôtel de ville. Témoins de la prospérité d’antan, l’Hôtel de ville, ses armoiries et les nombreux tableaux qu’il renferme, vous transporteront vers un passé chargé d’histoire et de célèbres personnages. Arrêt des ventes

en ligne la veille à 16 h.

À 14 h 30 et les jeudis 22 août, 12 septembre et 24 octobre, mairie, Hondschoote. 3 €. Réservation : boutique.ot-hautsdeflandre.fr

DEMAIN

CLUBBING ET SOIRÉE

Summer disco party.

Discothèque de plein air

organisée par la municipalité.

De 21 h 30 à 0 h, parc du Fort-Louis, Coudekerque-Branche. Gratuit.

LOTO

Loto. Organisé par l’Association

les amis des huttes. Ouverture des portes à 18 h 30. Petite restauration et buvette.

À 19 h 30, salle de l’ancien cinéma Merlen, boulevard Léo-Lagrange, Gravelines. 2 € le carton,

15 € les neuf et 20 € les treize. Renseignements au

tél. : 03 28 23 59 50.

VISITE GUIDÉE

Le patrimoine d’Esquelbecq. Découvrez au cours d’une visite guidée l’histoire de ce village des Hauts de Flandre qui, avec son château, son église et sa place en pavés, a été élu le village préféré des Français en 2023. Arrêt des ventes en ligne la veille de la visite.

Les vendredis à 11 h, jusqu’au vendredi 23 août, espace culturel La Maison du Westhoek, Esquelbecq. 3 € par personne

(40 pers. maxi). Réservation : boutique.ot-hautsdeflandre.fr

PROCHAINEMENT

ATELIER, STAGE

Stage d’initiation au lavis.

Crayons et Pinceaux à Uxem vous propose un stage d’initiation au lavis, animé par Isabelle Coux, artiste-peintre, (3 séances de 2 h). L’ensemble du matériel

nécessaire vous sera fourni.

Lundi 5 août de 14 h 30 à 16 h 30, mardi 6 août de 9 h 30 à 11 h 30

et mercredi 7 août de 14 h 30

à 16 h 30, 2, route de Ghyvelde, Uxem. 80 € et 70 €. Réservation avant samedi. Renseignements : crayonsetpinceauxauxem.fr

BALADE CONTÉE

« Au fil de l’eau ».

Balade commentée, par

Le Pôle animation du patrimoine.

Dimanche à 15 h et à 16 h, embarcadère Vauban, Gravelines. 5,50 € et 5 € enfant.

Réservation : tél. : 03 28 24 99 79, [email protected]

BRICOLAGE

Repair café. Des bénévoles vous aident à réparer gratuitement n’importe quel objet cassé, abîmé, ou en panne. Les objectifs de cette démarche visent à réduire les déchets, aider les ménages en difficulté et renforcer les liens sociaux.

Samedi de 14 h 30 à 17 h 30,

MADE, place de l’Abbé-Pierre, Grande-Synthe. Gratuit. Réservation : tél. : 03 28 29 17 63.

CAFÉ-THÉÂTRE

Café Théâtre.

Avec le théâtre de l’âme. Repas flamand et spectacle théâtre humour.

Samedi à 19 h, au Jardin-Curieux, Watten. 10 €. Réservation

au tél. : 06 70 74 30 78.

CHINE

Brocante du centre-ville, quartier des Provinces. Organisée par l’Association les enfants de la peule rues Pillet, du Maine, du Béarn,

du Languedoc, de Gascogne,

du Poitou, d’Anjou, d’Alsace.

Dimanche de 6 h à 18 h, Coudekerque-Branche. Renseignements au

tél. : 06 50 57 25 80.

FAUNE & FLORE

Plantes médicinales

et biodiversité. Par l’association Circea, jeu de reconnaissance

des plantes suivi d’une localisation de ces dernières dans le jardin.

À partir de 10 ans.

Samedi à 15 h, jardin André-Caudron, près de la ferme des Jésuites, Grande-Synthe. Réservation : tél. : 03 28 29 17 63.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
1 octobre 2024 325 mots
Dehlingen. La Villa a reçu un label pour son architecture remarquable

Dehlingen La Villa a reçu un label pour son architecture remarquable Le musée et sites archéologiques de l’Alsace Bossue, La Villa, à Dehlingen, a fêté ses dix ans lors des... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
2 août 2024 318 mots
Struth. L'office de tourisme intercommunal propose une visite de la synagogue

Struth L'office de tourisme intercommunal propose une visite de la synagogue Une visite guidée gratuite de la synagogue de Struth est proposée par l'office de tourisme intercommunal de Hanau... Voir l'article

Le Télégramme (Bretagne)
vendredi 12 juillet 2024 227 mots, p. 10MLX-TAULE1

Saint-Thégonnec Loc-Eguiner

Saint-Thégonnec Loc-Eguiner De jeunes guides à pied d’œuvre à l’enclos paroissial

Depuis lundi, deux guides de la Sprev (Sauvegarde du patrimoine religieux en vie) sont en poste au pied de l’enclos paroissial de Saint-Thégonnec Loc-Eguiner. Les deux jeunes filles ont été formées le matin par Yvon Abiven, maire honoraire.

Ce dernier a expliqué avec beaucoup de passion l’historique de cet enclos et de l’incendie survenu le 8 juin 1998 qui avait partiellement détruit l’église. Cette dernière avait été fermée durant quatre longues années.

Des profils différents

Originaire d’Alsace, Clémence Boll, 23 ans, est étudiante en histoire de l’art à Strasbourg. L’été dernier, elle était déjà guide Sprev à Pleyben. Pour Clara Charlut, 19 ans, qui réside à Langolen, c’est une première expérience.

Elle est en seconde année d’histoire de l’art à l’UBO de Quimper. Les deux jeunes filles vont guider (gratuitement) les visiteurs et seront en poste jusqu’au 2 août. Elles envisagent également de mettre sur pied une soirée « patrimoine »

Pratique

Présence du lundi au vendredi de 10 h à 13 h et de 14 h 30 à 18 h, le dimanche de 14 h 30 à 18 h, absentes le 14 juilletVisites guidées gratuites.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
7 août 2024 501 mots
Suisse. L’Alsace est invitée d’honneur au marché équin de Saignelégier ce week-end

L’Alsace est l’invitée d’honneur du célèbre marché concours équin de Saignelégier. 50 000 visiteurs sont attendus les 9, 10 et 11 août Suisse L’Alsace est invitée d... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
24 septembre 2024 490 mots
Strasbourg. Récital de piano Journées du patrimoine organisé par Paroisse protestante Sainte Aurélie

Strasbourg Récital de piano Journées du patrimoine organisé par Paroisse protestante Sainte Aurélie Paroisse protestante Sainte Aurélie - Aujourd'hui à 08:29 ... Voir l'article

L'Est Républicain
Edition de Lunéville ; Edition de Nancy
Pays du sel et du vermois, samedi 10 août 2024 472 mots, p. LUN19,NAAB23

Chaligny

Patrimoine local : retour sur l’histoire multimillénaire de la région

Jean-Luc Eauclaire a planché sur la formation de l’environnement de Chaligny, visible depuis le plateau Sainte-Barbe. Il nous livre le fruit de ses recherches.

Depuis qu’il est en retraite, le Chalinéen Jean-Luc Eauclaire, d’un naturel curieux, essaie de trouver des réponses aux questions qu’il s’est toujours posées. Cette fois, il a planché sur la formation de l’environnement de Chaligny, visible depuis le plateau Sainte-Barbe. Il y a exposé le fruit de ses recherches aux adhérents de Chaligny Patrimoine.

- 450 millions d’années : formation de la Terre. Les plaques tectoniques « flottent ». Sur la plaque Armorica s’édifiera la Lorraine et une partie de la France. Coincée entre deux mastodontes qui la poussent, Gondwana au sud et Laurasia au nord, « Twingo entre deux 36 tonnes », elle résiste.

Montagnes très élevées

Les géantes doivent s’incliner sous elle. Des montagnes très élevées se forment alors. Après 50 millions d’années d’érosion, il n’en restera rien. La Lorraine est sous l’équateur, il fait un 50° humide. Armorica continue à dériver et arrive sous les tropiques. Sel, fer et pétrole se forment. Ils seront exploités dans les environs de Chaligny des millions d’années plus tard.

Avec le plissement alpin, la Lorraine et les Vosges sont relevées. Des failles entre le Massif Central et l’Alsace impactent la Lorraine Sud. Des volcans entrent en éruption à Thélod et Essey-la-Côte. Les rivières, installées sur les plateaux, s’encaissent. La Moselle, qui se jetait dans la Meuse, rejoint la Meurthe. Le Madon arrose Viterne et Sexey-aux-Forges. Plus tard, ils trouveront leur cours actuel.

Le climat se refroidit. Il y a 600 000 ans, l’homme apparaît en Lorraine. Il vivra dans les grottes de Pierre-la-Treiche, Gondreville ou Maron. Sa présence est attestée à Ludres entre -130 000 et -50 000 ans. Astucieux, le Lorrain a dans sa boîte à outils le propulseur pour lancer des javelots, le harpon, le racloir en silex pour préparer des peaux d’animaux et s’habiller. Il y a 6 000 ans, il se lance dans le commerce en suivant les cours d’eau et continue aujourd’hui.

Les prévisions scientifiquement établies pour le futur, dans la région de Chaligny

Les rivières continueront à s'encaisser jusqu'à 100 mètres plus bas. Dans un ou deux millions d'années, la Moselle rejoindra la Meurthe à Tonnoy : la capture est en cours. Le soulèvement alpin se poursuit. Il provoque des secousses en Lorraine et l'écartement de la faille alsacienne (la plaine s'affaisse de 0,2 à 0,7 mm/an). Nos descendants vivront-ils dans un climat plus chaud ou plus froid ? Mystère. La Terre est en transformation constante, avec dans un coin, notre petite Lorraine.

Ouest-France
Lorient
Lorient, mercredi 17 juillet 2024 643 mots, p. OF Lorient_10

[Concerts et spectacles...]

Concerts et spectacles

Concert de Teenage Bed + Fourni-Rage

Pop. Folk de chambre-Pop maison. Le natif de Lorient navigue avec aisance entre tradition folk bricoleuse américaine et chanson française. C’est accompagné de son lecteur K7 qu’il déroule des performances immersives. En première partie Fourni-Rage, chanson française.

Jeudi 18 juillet, 19 h 30 à 22 h, Parc de la Tour de la Découverte, Rue des fours à chaux. Gratuit.

Culture et idées

Exposition Xavier de Langlais (1906-1975)

Exposition. Exposition des œuvres de Xavier de Langlais peintre, graveur, illustrateur, écrivain à l’église jusqu’au 15 octobre.

Du mercredi 17 juillet au mardi 15 octobre, église Saint-Louis, place Alsace-Lorraine. Contact : 02 97 64 39 64, paroissesdelorient.fr

Cité de l’habitat provisoire à Soye

Située dans le parc de Soye, la Cité de l’habitat provisoire est constituée de trois baraques meublées. Un site inscrit au titre des monuments historiques et géré par l’association « Mémoire de Soye ».

Jeudi 18 juillet, 15 h à 16 h 30, parc de Soye, rue Galilée (puis direction centre de loisirs), Ploemeur. Tarifs : 6,50 €, réduit 4 €. Contact : 02 97 02 23 29, [email protected], patrimoine.lorient.bzh

Convivialité et partage

Marchés du mercredi

Marché. Marché de plein air devant les halles provisoires de Merville. À Bois-du-Château, un boucher charcutier et un poissonnier s’installent le matin au centre commercial Kennedy. Vente à la ferme Gaec du Champ des tours dans le parc du Bois-du-Château, de 16 h 30 à 18 h 30.

Mercredi 17 juillet. Contact : 02 97 02 22 00, www.lorient.bzh/marche/

Summer Party 2024 au K5 : soirée festive des années 80 à aujourd’hui

Soirée dansante. Rejoignez-nous pour des soirées estivales au K5 ! La programmation est lancée : une ambiance festive allant des années 80 à aujourd’hui, tout au long de juillet et août. Les réservations sont fortement conseillées : 02 30 91 70 00.

Vendredi 19 juillet, vendredi 2, vendredi 23, vendredi 30 août, 19 h à 2 h, Au K5, 1, rue d'Estienne-d'Orves. Gratuit. Contact : 02 30 91 70 00, 02 30 91 70 00, [email protected], www.k5brasserie.com

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La marée du jour, un circuit tout public au port de pêche de Keroman

Visite. Un médiateur de la Maison de la mer propose un circuit sur les quais et dans les criées puis la visite d’un atelier de marée pour découvrir le parcours du poisson dans l’un des plus grands ports de pêche français. Réservation obligatoire.

Vendredi 19 juillet, 9 h 45 à 11 h 45. Tarifs : 7 €, réduit 4 €, moins de 4 ans : gratuit. Contact : 02 97 84 78 00, www.maisondelamer.org

Secrets de navires : aire de réparation navale de Keroman

Visite. Hissés hors de l’eau par l’un des élévateurs les plus puissants d’Europe, les voiliers, chalutiers ou ferrys révèlent leur face cachée. Flottaison, propulsion, stabilité, c’est bien en dessous que tout se joue. Réservation obligatoire.

Vendredi 19 juillet, 14 h 15 à 16 h 15. Tarifs : 7 €, réduit 4 €, moins de 4 ans : gratuit. Contact : 02 97 84 78 00, www.maisondelamer.org

Brocante vide-greniers de La Bôve

Brocante. 60 exposants. Pour la troisième année, l’association des commerçants du cours de la Bôve et des rues attenantes (Bôve & co) anime leur quartier et propose cette brocante vide-greniers pour chiner auprès des exposants professionnels et particuliers.

Samedi 20 juillet, 8 h à 18 h, cours de la Bôve. Gratuit. Contact : 06 58 33 24 17, 06 59 19 08 78, [email protected]

Vie quotidienne

Alcool assistance

Réunion. Groupe de paroles. Aide et accompagnement des personnes en difficulté avec l’alcool et leur entourage. Sensibilisation au risque.

Jeudi 18 juillet, 20 h à 22 h, 21, rue du 62e-R.-I. Contact : 06 09 60 72 04, 02 97 34 02 64, [email protected], www.alcoolassistance.net

Le Bien Public
Edition de Beaune ; Edition de la Région Dijonnaise
Actu | rives de saône, samedi 18 mai 2024 295 mots, p. BEAU16,RDIJ18

Saint-Jean-de-Losne

Des journalistes de plusieurs régions ont sillonné la voie bleue

Sylvaine Guerault (CLP)

C’est dans le cadre de la promotion de la voie bleue que des journalistes du Bien public, du  Journal de Saône-et-Loire,Dernières Nouvelles d’Alsace, L’Alsace, Respire , France Dimanche , La Voix du Nord et Femme Actuelle  ont participé à un voyage organisé par le comité d’itinéraire de la Voie Bleue, en partenariat avec les destinations partenaires, fin avril.

Le groupe, encadré par Yoann Gauthiot, animateur du comité d’itinéraire de la voie bleue et Mylène Fargeot, directrice du service tourisme de Rives de Saône, a découvert le tronçon de Saint-Jean-de-Losne à Trugny, en passant par Seurre.

Une pause pour observer et dessiner la nature

Au programme, entre autres, une visite guidée à vélo de Saint-Jean-de-Losne, puis de Lechâtelet (17 km) par la voie bleue, avec l’accompagnement d’une médiatrice nature, Bénédicte Jolliet, qui a permis aux participants d’écouter et d’observer la nature, puis de dessiner au fusain les beautés environnantes.

Une escale a aussi été effectuée au musée de l’Étang Rouge , où Clémence Trabac, animatrice du patrimoine s’est fait a partagé sa passion. Le groupe s’est séparé à Trugny, les journalistes poursuivant l’aventure jusqu’à Chalon, puis Tournus pour une arrivée à Mâcon.

La voie bleue s’étend de la frontière du Luxembourg à Lyon. Cet itinéraire cycliste passe par la Lorraine, le canal des Vosges, la Saône, de la Franche-Comté à la Bourgogne et s’étire jusqu’au Lyonnais, en passant par la Bresse. Informations sur le site internet de la voie bleue.

L'Union (France)
ARN
PAGES LOCALES, samedi 10 août 2024 304 mots, p. ARN20

Aujourd’hui

Aujourd’hui

Donchery

Messe Une messe sera célébrée à 18 h 30 en l’église Saint-Onésime.

Mouzon

Démonstrations Une démonstration de Street Workout aura lieu de 16 heures à 18 heures sur le site de la Balière.

Après les démonstrations, chacun pourra s’essayer gratuitement à ce sport.

Sedan

Centre aquatique Il est ouvert de 10 heures à 12 h 30 et de 14 h 30 à 17 h 30 (de 9 heures à 10 heures sans accès bassins).

Fête foraine La fête patronale de la Saint-Laurent ouvre ses portes, à partir de 15 heures, sur la place d’Alsace-Lorraine. Les manèges et attractions resteront en place jusqu’au 19 août.

Visite guidée La Maison du Patrimoine organise une visite guidée « Laissez-vous conter Turenne » ce samedi, à partir de 14 h 30. Point de rendez-vous devant l’Office de tourisme. Réservations conseillées auprès de la Maison du Patrimoine, sur place ou par téléphone au : 03 24 27 84 85.

Demain

Carignan

Messe Une messe sera célébrée à 10 h 30 en la collégiale.

Sedan

Messe Une messe sera célébrée à 10 h 30 en l’église Saint-Charles.

À Venir

Carignan

Brocante Une brocante aura lieu au hameau de Wé le jeudi 15 août de 6 à 18 heures.

Fermetures L’accueil de la Communauté de Communes des Portes du Luxembourg, ainsi que les Maisons France Services de Carignan et Mouzon seront fermés le vendredi 16 août.

Margut

Brocante Les habitants du quartier de la Marche organisent une brocante vide-grenier le jeudi 15 août de 6 heures à 18 heures.

Renseignements et inscriptions au 06 10 26 45 19.

Mouzon

Tickets de manège La distribution de tickets de manège de la fête patronale, aura lieu les 12 et 13 août de 10 heures à 16 heures à la salle bleue de la mairie.

L'Est Républicain
Edition de Besançon ; Edition de Montbéliard ; Edition de Vesoul ; Edition de Belfort
Région | franche-comté, dimanche 14 juillet 2024 172 mots, p. EVES9,MONT9,EBEL9,DOHD9

Un prix et 100 000 € pour rénover la maison du vigneron

P.-B. M.

La maison du vigneron de Wettolsheim, désormais installée dans l’Écomusée d’Alsace d’Ungersheim (Haut-Rhin), vient de recevoir le Grand prix du patrimoine et tourisme local. Lancé en 2022, orchestré par la Fondation du patrimoine, du 3 au 30 juin derniers, ce prix propose de soutenir financièrement la restauration d’un des 13 sites patrimoniaux sélectionnés. Sur les 61 360 votants à cette 1re édition, 15 % ont voté en faveur de la Maison de Wettolsheim. « Ce prix, d’une valeur de 100 000 €, permettra de contribuer à la restauration de ce lieu emblématique des traditions et savoir-faire viticoles alsaciens », souligne Véronique Keiff, la déléguée régionale. Cette maison construite en 1706, et fermée au public depuis deux ans, témoigne des métiers et traditions vigneronnes alsaciennes des siècles passés. Véronique Keiff met en avant qu' « un diagnostic de la maison a montré que sa toiture n’est plus étanche et que des insectes xylophages s’attaquent à la charpente ».

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
21 septembre 2024 233 mots
Colmar. Chantier de la Collégiale : une collecte de fonds avec la Fondation du patrimoine

Colmar Chantier de la Collégiale : une collecte de fonds avec la Fondation du patrimoine Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 13:15 ... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
22 septembre 2024 470 mots
Mulhouse. Carrés Hermès retrouvés et peintures de fleurs à voir au Musée de l’impression

Journées du patrimoine 2024 Au sommaire du dossier 1 Carrés Hermès retrouvés et peintures de fleurs à voir au Musée de l’impression ... Voir l'article

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21 septembre 2024 395 mots
Mulhouse. Petits joyaux au cœur du 16e Salon du modélisme à la Cité du train

Journées du patrimoine 2024 Au sommaire du dossier 1 Petits joyaux au cœur du 16e Salon du modélisme à la Cité du train ... Voir l'article

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24 septembre 2024 203 mots
Le Hohwald. Exposition et concert au menu des Journées du patrimoine

Le Hohwald Exposition et concert au menu des Journées du patrimoine Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 19:13 ... Voir l'article

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17 septembre 2024 389 mots
Journées du patrimoine. Visite guidée de la voie ferrée du Florival

Journées du patrimoine Visite guidée de la voie ferrée du Florival À l’occasion des Journées européennes du patrimoine, Florirail proposera une visite guidée de la voie ferrée du Florival, patrimoine... Voir l'article

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25 septembre 2024 207 mots
Val de Moder. Les derniers visiteurs ont profité de l’exposition au musée de l’Image populaire

Val de Moder Les derniers visiteurs ont profité de l’exposition au musée de l’Image populaire Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 18:14 ... Voir l'article

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22 octobre 2024 363 mots
Urbès. Trois ans de travaux de préservation à la tourbière du See

Urbès Trois ans de travaux de préservation à la tourbière du See En mars 2022, pour la première fois en France, la Fondation du patrimoine lançait une collecte de dons afin... Voir l'article

France Nature Environnement (site web réf.) - France Nature Environment
15 juillet 2024 1852 mots
7 bonnes idées pour (re)découvrir la nature pendant les vacances !

© Freepik Actualité Education à l'environnement 7 bonnes idées pour (re)découvrir la nature pendant les vacances ! Publié le 15 juillet 2024 En-fin ! L’été est là et avec lui... Voir l'article

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19 septembre 2024 212 mots
Balbronn. Un week-end pour découvrir l’église romane

Balbronn Un week-end pour découvrir l’église romane Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 13:55 ... Voir l'article

La République des Pyrénées (site web)
Accueil Pyrénées-Atlantiques Orthez, mercredi 10 juillet 2024 357 mots

Orthez : la Maison Jeanne d'Albret classée 8e du Grand prix du patrimoine

L.V.

Les internautes devaient voter pour récompenser un monument du patrimoine en milieu rural dans toutes les régions de France métropolitaine, à la clé un chèque de 100 000 euros.

La maison Jeanne d'Albret d'Orthez faisait partie des treize sites retenus pour participer au Grand prix patrimoine et tourisme local, soutenu par la Fondation du patrimoine. Le 4 juillet, la Maison du vigneron de Wettolsheim à...

La maison Jeanne d'Albret d'Orthez faisait partie des treize sites retenus pour participer au Grand prix patrimoine et tourisme local, soutenu par la Fondation du patrimoine. Le 4 juillet, la Maison du vigneron de Wettolsheim à l'Écomusée d'Alsace, représentant la région Grand Est, a convaincu les votants et remporté ce concours, offrant un chèque de 100 000 €. Une enveloppe financée par le géant de l'hébergement touristique Airbnb. Le château de Gaillon en Normandie et le Moulin oléicole de Bargemon en Provence-Alpes-Côte d'Azur complètent le podium.

L'association Bulle & Sens accueille pendant les vacances scolaires des enfants atteints de troubles du développement neurologique, dans une salle mise à disposition par la mairie d'Ozenx-Montestrucq. Une cagnotte en ligne

L'ancienne demeure de la reine Jeanne d'Albret, monument emblématique d'Orthez et porte-drapeau de la Nouvelle-Aquitaine, a terminé à la 8e position.

La bâtisse, construite aux XVe et XVIe siècles, est en travaux depuis le mois d'avril et jusqu'à février 2025. Toiture, charpente, façade, menuiseries, maçonneries : des artisans spécialisés mènent ce chantier estimé à 800 000 €, financé en partie par la DRAC, la Région et la Ville. Le projet de restauration est déjà soutenu par la Fondation du patrimoine.

La rédaction vous conseille Orthez : dans son dernier livre, René Descazeaux rend hommage à sept artisanats Dans son dernier livre, l'Orthézien René Descazeaux rend hommage aux artisans du passé qui ont forgé la renommée de la Cité Fébus.

Une cagnotte est lancée sur son site internet depuis avril afin de financer les travaux. 14 210 € ont déjà été récoltés grâce à 39 donateurs à 232 jours de la clôture de l'appel aux dons. Pour participer à la cagnotte en ligne, se rendre sur www.fondation-patrimoine.org

Cet article est paru dans La République des Pyrénées (site web)

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
9 juillet 2024 305 mots
Dambach-la-Ville. Les amis du château d’Ottrott fiers de leur savoir-faire

Dambach-la-Ville Les amis du château d’Ottrott fiers de leur savoir-faire Une quarantaine de personnes, toutes bénévoles, œuvrant pour la sauvegarde de dix des châteaux d’Alsace, ont... Voir l'article

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17 mai 2024 340 mots
Dabo. La maison forestière du Spitzberg, futur monument préféré des Français ?

Dabo La maison forestière du Spitzberg, futur monument préféré des Français ? La maison forestière du Spitzberg, dans la forêt de Dabo, a été sélectionnée pour représenter le Grand Est au concours... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
6 août 2024 278 mots
Kintzheim. Travaux d’envergure au château, « le patrimoine est une vocation »

Kintzheim Travaux d’envergure au château, le patrimoine est une vocation La campagne de travaux 2024 continue sur les remparts du château de Kintzheim afin de maintenir les vestiges dans le... Voir l'article

La Gazette de Thiers et d'Ambert
Locale, jeudi 6 juin 2024 279 mots, p. Thiers-12

Mais qui donc étaient les Gergoviotes ?

Les Gergoviotes présentés par Arnaud Pocris. Invité par l'association Courpière Renaissance qui a à coeur la mise en valeur du patrimoine, Arnaud Pocris a présenté « Les Gergoviotes, des étudiants en Résistance » à la salle d'animation de Courpière, à la fin du mois de mai.

Dès l'introduction, le public nombreux et très intéressé a découvert l'héroïsme de ces jeunes étudiants entre 1940 et 1945.

L'histoire commence par le repli de l'université de Strasbourg à Clermont-Ferrand dès la déclaration de guerre de la France à l'Allemagne en septembre 1939. Elle se poursuit en juin 1940 lorsque des dizaines d'étudiants se trouvent coupés de leurs familles restées en Alsace et en Moselle, territoires désormais allemands. Que faire alors ? Rentrer et risquer de devenir citoyen du Reich ou rester et devoir supporter les affres de la séparation ?

Dans la confusion générale, deux professeurs ont l'idée de proposer un chantier archéologique sur le plateau de Gergovie pour occuper ces jeunes durant l'été. Aidés par le général de Lattre de Tassigny, cantonné à quelques kilomètres, une vingtaine d'entre eux vont, au cours de l'été, bâtir une maison qui va rapidement devenir un lieu de rassemblement et de retrouvailles pour le groupe, véritable foyer alsacien au coeur de l'Auvergne.

Au sein de cette communauté, très vite vont se manifester le refus du défaitisme, l'espoir d'une libération prochaine de l'Alsace et de la Moselle annexées, ainsi qu'une opposition au Maréchal Pétain. Cette réunion de personnalités diverses aux convictions différentes, mais toutes habitées par leur attachement à une France libre et une même soif d'engagement, conduira la plupart d'entre eux à la résistance active, de la propagande clandestine à la lutte armée.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
2 octobre 2024 197 mots
Linsdorf. Une 45e marche populaire entre nature et patrimoine

L’association de gestion de la salle communale de Linsdorf organise sa 45e marche populaire internationale FFSP (Fédération française des sports Linsdorf Une 45e marche populaire entre nature et patrimoine Les... Voir l'article

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9 juillet 2024 204 mots
Erstein. Mercredi 10 juillet, une découverte du patrimoine insolite de la ville

Erstein Mercredi 10 juillet, une découverte du patrimoine insolite de la ville Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 06:00 ... Voir l'article

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14 octobre 2024 338 mots
Distinctions. Les Bretzels d’or 2024 décernés à Thann le 20 octobre

Distinctions Les Bretzels d’or 2024 décernés à Thann le 20 octobre La promotion 2024 des Bretzels d’Or, décernés par l’Institut des arts et traditions populaires d’Alsace, porte... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
27 mai 2024 191 mots
Tenues d'Alsace : Exposition à Truchtersheim

En savoir plus sur Tenues d'Alsace à Truchtersheim : toutes les informations et dates avec Les Dernières Nouvelles d'Alsace Retour à la recherche Cette exposition fera découvrir les costumes alsaciens... Voir l'article

France Bleu (site web réf.) - France Bleu
3 juillet 2024 252 mots
Aussi paru dans
29 octobre 2024 - Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.)
OT Alsace Rhin Brisach

Les ballades en vélo vous tentent ? En Alsace Rhin Brisach, près de 155km de pistes cyclables s’offrent à vous, dont l’Eurovélo15 qui traverse notre territoire. Vous trouverez forcément l... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
19 septembre 2024 323 mots
Betschdorf. Journées européennes du patrimoine : une maison de maître prend la pose

Betschdorf Journées européennes du patrimoine : une maison de maître prend la pose Élisabeth et Didier Picart ont l’habitude d’ouvrir leur jardin aux visiteurs à Betschdorf, mais dans le cadre... Voir l'article

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27 avril 2024 224 mots
Uffheim-Sierentz. Une nouvelle saison pour les casemates

Uffheim-Sierentz Une nouvelle saison pour les casemates Une nouvelle saison se profile au Mémorial Maginot de Haute-Alsace. À la sortie du sommeil hivernal, les grosses portes blindées s’ouvriront... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
21 janvier 2025 511 mots
Culture. Le musée le plus fréquenté d’Alsace est-il vraiment à Strasbourg ?

Pour illustrer un bilan de la fréquentation des musées alsaciens en 2024, nous avions publié un top 5 des musées (en nombre de visiteurs) qui a L’organisation particulière des Musées... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
23 avril 2024 321 mots
Tradition. Top départ de la Ronde des fêtes avec 50 manifestations en Alsace

Tradition Top départ de la Ronde des fêtes avec 50 manifestations en Alsace Des milliers de bénévoles s’investissent, parfois sans relâche, pour créer des moments festifs qui font rayonner leurs... Voir l'article

France Bleu (site web réf.) - France Bleu
4 décembre 2024 214 mots
France Bleu Alsace en direct du marché de Noël de Colmar

Retrouvez France Bleu Alsace en direct au marché de Noël de Colmar mardi 10 décembre 2024 de 16 à 19h Venez voir vos animateurs bien-aimés François Pinganaud, Serid Bellik et... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
6 juillet 2024 423 mots
Patrimoine. Au Mont Sainte-Odile, la visite inédite de la bibliothèque et de ses ouvrages

Patrimoine Au Mont Sainte-Odile, la visite inédite de la bibliothèque et de ses ouvrages Visiter la bibliothèque du Mont Sainte-Odile est un privilège rare, les lieux étant fermés au... Voir l'article

News Asset Pro (site web)
lundi 3 juin 2024 815 mots

Gestion de patrimoine – Où trouver des CGP ?

Guillaume Clément

Infographies – Plus de la moitié des 2 316 cabinets de conseil en gestion de patrimoine membres de la CNCGP résident en Île-de-France, en Auvergne Rhône Alpes ou en Aquitaine, selon le premier baromètre de l’association présidée par Julien Séraqui. Au-delà de cette concentration, la grande majorité des CGP restent de petite taille, malgré la consolidation en cours.

Infographies – Plus de la moitié des 2 316 cabinets de conseil en gestion de patrimoine membres de la CNCGP résident en Île-de-France, en Auvergne Rhône Alpes ou en Aquitaine, selon le premier baromètre de l’association présidée par Julien Séraqui. Au-delà de cette concentration, la grande majorité des CGP restent de petite taille, malgré la consolidation en cours.

Il est plus probable de croiser un CGP en Île-de-France qu’en Champagne-Ardenne. Si ce constat a tout d’un lieu commun, la CNCGP vient de lui donner de la consistance avec les résultats de son premier baromètre consacré aux profils des conseillers en gestion de patrimoine. Sur ses 2 316 sociétés adhérentes, l’association constate en effet que pas moins de 29,1% d’entre elles sont basées dans la première région, contre 0,56% dans la seconde.

Les deux territoires se situent ainsi chacun à une extrémité du palmarès des zones géographiques les plus peuplées de CGP. Entre eux, Auvergne Rhône Alpes s’assure la deuxième place avec 14% des adhérents de la Compagnie nationale des conseillers en gestion de patrimoine, suivie de l’Aquitaine avec 7,25%. L’Est de la France – où Haenggi & Associés entend s’imposer comme un consolidateur – se révèle bien moins peuplé, comme l’illustrent les chiffres de l’Alsace-Lorraine (2,8% des membres) et la zone Bourgogne Franche-Comté (2,6%).

Partant de loin, certains territoires ont tout de même enregistré de fortes progressions pour la CNCGP. C’est notamment le cas de la Normandie (+40% d'adhérents, à 63 cabinets), de la zone Champagne-Ardenne (+30%, à 13) et du Centre (+22%, à 45).

Le changement, ça dépend

L’association concurrente de l’Anacofi et de La Compagnie des CGP a d'ailleurs elle-même enregistré une hausse significative de ses adhésions en 2023. Elle comptait en effet 4 083 personnes physiques en fin d’année, soit 16% de plus qu’en 2022. Parmi elles, figurent 1 633 salariés (+26% en douze mois) et 2 450 dirigeants (+11%). Les personnes morales adhérentes ont pour leur part crû de 12,9%, à 2 316 sociétés. Alors qu’elles n’étaient « que » 1 821 en 2021. Une évolution en partie due à l’entrée en vigueur de la réforme du courtage au 1er janvier 2023, qui a conduit courtiers IAS (intermédiaires en assurance) et IOBSP (intermédiaires en opérations de banque et services de paiement) à rejoindre des associations professionnelles.

Les nouveaux arrivants de la CNCGP affichent des profils légèrement différents que ses membres historiques. Par exemple, l’âge moyen de dirigeants qui ont adhéré l’an dernier s’établit à 45 ans, contre 49 ans pour les « anciens ». Cet indicateur tombe à 38 ans parmi les nouveaux membres salariés, contre 40 ans pour leurs prédécesseurs. Certaines choses ne changent toutefois pas : comme en 2021 et en 2022, les femmes représentent toujours environ 20% des adhérents de l’association dans la catégorie « dirigeants » et un peu moins de 50% parmi les « salariés ». Et ce, alors que les initiatives promouvant davantage d'inclusivité fleurissent notamment en banque privée et en gestion d'actifs.

Seul ou accompagné

Si l’arrivée des fonds de private equity dans le secteur du conseil en gestion de patrimoine a donné naissance à des poids-lourds conseillant des milliards d’euros , la plupart des cabinets restent encore de petite taille. Voire de très petite taille. Le baromètre de la CNCGP indique en effet que 61% de ses membres comptaient seulement un conseiller en 2022, 35% entre deux et cinq et à peine 4% plus de cinq. En 2023, à peine 168 cabinets (soit 7% des adhérents) déclaraient par ailleurs appartenir à un groupement, citant notamment CGP Entrepreneurs (43 répondants), Magnacarta (24), Conseil Privé (20) ou encore La Boétie (18) et Cercle France Patrimoine (11), qui a décidé de s’unir avec Hubsys en février dernier.

Reste que les affaires de la profession se portent toujours bien dans leur ensemble. Du moins, au regard des statistiques publiées par la CNCGP pour la période 2020-2022. Le nombre médian de clients des cabinets adhérents est en effet passé de 115 à 130, leur chiffre d’affaires moyen de 476 000 à 596 000 euros et leurs revenus médians de 194 000 à 220 000 euros. Quant à leurs encours, le montant médian ressortait à 15 millions d’euros en 2020 et la moyenne à 60 millions. Sur l’ensemble de l’année 2022, l’encours total des adhérents de la CNCGP ressortait ainsi à 93 milliards et leur collecte totale à 12 milliards.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
28 septembre 2024 427 mots
Strasbourg. Portrait : Yannick Lefrançois, lauréat de la fondation Aquatique Show

Strasbourg Portrait : Yannick Lefrançois, lauréat de la fondation Aquatique Show Yannick Lefrançois est l’un des trois co-lauréats de la fondation Aquatique Show, qui promeut ceux qui participent au rayonnement... Voir l'article

Le Chef
Une, mercredi 1 mai 2024 3813 mots, p. 1,20,21,22,23,24,25,26,27

CHRISTOPHE DUFOSSÉ

À LA UNE

Adeline Glibota

Le maître des lieux nous accueille avec chaleur et un sourire en coin qui ne le quitte jamais. Tour à tour piquant, touchant et déterminé, cette personnalité qui n’a rien de consensuelle a le verbe haut, parfois fleuri, et la conversation toujours franche et directe. Avec Christophe Dufossé, le «retour aux sources»– nordistes comme végétales – n’a jamais aussi bien porté son nom. Et ne va pas sans ambition.

C’est dans un parc verdoyant qu’est niché le Château de Beaulieu. Ses propriétaires, Delphine et Christophe Dufossé, en ont fait leur projet de vie, après une carrière riche d’expériences et d’étoiles. On sent poindre la fierté au moment de visiter, aux côtés du chef, les différents espaces qui composent le domaine et la volonté de partager ce qui l’anime profondément. Dans ce qui est aussi une exploitation agricole, entre espaces de maraîchages et ferme, l’attention a été portée à l’écosystème, afin de le préserver et de lui donner une ampleur inédite. Cette démarche s’accompagne d’investissements de grande ampleur, qui n’ont pas tous pour objectif la rentabilité, mais parfois, simplement, d’apporter sa pierre à l’édifice du développement durable et de la préservation de l’environnement.

UNE JEUNESSE ENTRE LE NORD ET L’ALSACE Né à Calais, en 1968, Christophe Dufossé est issu d’une famille qui possède une entreprise de métallurgie. Le divorce de ses parents, à l’âge de 7 ans, le marque profondément. Sa mère, Alsacienne d’origine, fait le choix de retourner dans sa région natale avec ses enfants. Mais «mon ADN reste chti et mes valeurs aussi», estime le chef. De cette séparation, il garde un goût de l’autonomie et du défi:celui de la liberté, en somme. Très jeune, il a la responsabilité de sa fratrie lorsqu’il s’agit d’effectuer les trajets Alsace-Bretagne qui séparent les domiciles de ses parents, pendant les vacances scolaires. En grandissant, cela fait de lui un esprit libre. «Je n’aime pas avoir quelqu’un qui me commande, j’aime avoir ma liberté, intellectuelle et d’expression et cela a un prix», analyse-t-il. Cela lui vaudra une réputation de fort caractère. «Je n’ai pas beaucoup d’amis chefs de cuisine», sourit-il. «Et je ne me force pas», ajoute-t-il sur le ton de la plaisanterie. Les moments passés au contact du chef, à la découverte de son univers, nous apprendrons qu’il masque derrière l’humour et un brin de provocation une grande sensibilité et une certaine réserve, loin des clichés qui lui collent à la peau. Il le reconnaît sans peine:«Contrairement à ce qu’on peut penser, je suis quelqu’un de timide !»Facette moins connue de sa personnalité, sa curiosité, corollaire de son goût pour la liberté, qui le pousse à découvrir sans cesse de nouveaux territoires – géographiques et gastronomiques. «Je suis un grand rêveur. Depuis l’enfance, j’adore voyager:les vacances avec mes parents m’ont permis de m’évader.»Un goût qui ne l’a jamais quitté et le conduira jusqu’en Chine pour mener d’ambitieux projets.

Retour en Alsace. Nous sommes au début des années 80, et le jeune Christophe est passionné de football. Il pratique même le sport à haut niveau et envisage, un temps, de passer professionnel. «Mon rêve était d’être footballeur. J’étais très bon jusqu’à 16 ans, mais après cela, je n’étais pas sûr d’avoir le niveau et mon père m’a dit de choisir un vrai métier», se souvient-il. Le lien avec le sport, qu’il abandonnera ensuite, ne se démentira jamais et il nouera des amitiés solides et durables avec des joueurs et patrons de clubs professionnels, créant parfois des liens entre son quotidien de chef et l’univers sportif. Raisonnable, Christophe Dufossé s’inscrit à l’école hôtelière en Alsace. Un choix qu’il explique par le goût du bien manger transmis par sa grandmère alsacienne, véritable cordon bleu –son oeil frise à cette évocation, conscient du cliché que cela peut représenter. Mais aussi car il voit dans le métier de cuisinier une opportunité «de s’évader et de voyager». Un passeport pour un ailleurs, dans tous les cas. Dès cette période de formation, il vise les étoiles. «Les chefs de renom, Paul Bocuse, Alain Ducasse, me faisaient rêver», confie-t-il. Il apprend le métier «à la dure», dans des ambiances de cuisines aujourd’hui révolues – ou en passe de l’être.

LE TEMPS DES PALACES Il effectue sa première saison au Palm Beach, aux côtés de Jean-Luc Ferrato. Il oeuvre notamment au Mogambo, concept de restauration haut de gamme, qui répond aux besoins du casino, de la piscine et à une demande semigastronomique le soir. «C’étaient les grandes années:il n’y avait aucune limite à ce que demandaient les clients», se remémore le chef. Puis il est appelé sous les drapeaux, et passe une année à l’armée en tant que chef personnel du général Hennebbe à Mulhouse. Le soir, il travaille en parallèle au sein d’un restaurant étoilé, l’Altea, où il est deuxième sous-chef. Il passe ensuite un an à Saint-Martin aux Antilles, où il s’adonne à sa passion pour la mer. Il apprécie l’ambiance de la grande brigade de pas moins de 80 cuisiniers, dédiée à la «mise en avant de la cuisine française». «C’est là que j’ai commencé à me forger des amitiés», se souvient-il. De retour en Métropole, il intègre l’Eden Roc par le biais de son chef pâtissier. Lors de sa première saison avec le chef Bernard Signoré, le jeune cuisinier est ébloui. «C’était “palace”:on faisait des choses extraordinaires, nous servions Madonna.»Le chef ne manque pas d’anecdotes, toutes plus incroyables les unes que les autres. «C’était une belle maison, qui m’a beaucoup marqué.»Il y rencontre également le chef Arnaud Poëtte, figure importante de la Côte d’Azur et de son parcours.

Arrive ensuite une étape très attendue:Christophe Dufossé se confronte enfin à la cuisine d’un de ses maîtres, Alain Ducasse, en rejoignant la brigade de Franck Cerutti au Louis XV. «Il me faisait rêver car c’était un entrepreneur, un visionnaire.»Le côté humain le séduit également:«C’est un grand monsieur et quelqu’un de très attachant, quand il connaît les gens. Il sait s’entourer et accorder sa confiance», admire-t-il. Au bout d’un an, il retrouve cependant les cuisines de l’Eden Roc, car Arnaud Poëtte y prend le poste de chef. Pendant la saison d’hiver, direction Courchevel et le Byblos des Neiges, qui est alors le palace de référence. «C’était l’endroit où il fallait être», se remémore-t-il. S’il semble collectionner les établissements de luxe, c’est pour répondre à une stratégie précise:«Ce qui m’intéressait, c’était de voir les différentes cuisines pour pouvoir, un jour, avoir mon propre restaurant.»L’entrepreneur qui sommeille en lui commence à se réveiller. Le jeune homme sait également raison garder dans un environnement propice aux excès:«Je n’ai jamais perdu la tête grâce aux vraies valeurs chti que m’ont inculquées mes parents», explique-t-il.

Après Courchevel, Christophe Dufossé ressent le besoin de «se stabiliser»en arrêtant les saisons. L’Alsace lui sert de base lorsqu’il prend une place à Bâle, en Suisse au Drei Könige* pendant un an. Intervient alors une rencontre décisive, avec celle qui deviendra sa femme, associée, et le «yin de son yang», Delphine. Alors qu’il passe par hasard devant l’Altea où il a travaillé quelques années auparavant, devenu un hôtel Mercure du groupe Accor, il échange avec l’équipe en place. Il a alors 25 ans et s’y voit proposer une place de chef. Il accepte, pour quelques mois, avec «l’envie de tout révolutionner». Delphine, salariée de l’hôtel, elle aussi, s’oppose à ses velléités. De la confrontation de ces deux forts tempéraments naîtront une belle histoire et deux enfants. Au bout d’à peine quelques semaines, ils décident de partir ensemble pour relever le défi d’une création d’hôtel à Nantes, dans lequel ils voient l’opportunité «d’apprendre la gestion». Au bout de cinq mois, le projet est abandonné et le couple trouve du travail à Reims:Delphine à la Briqueterie et Christophe au Royal Champagne.

LA COURSE AUX ÉTOILES L’établissement a perdu son étoile Michelin trois ans auparavant.

Au bout d’un an, en 1998, le jeune chef la reconquiert. Cette période champenoise est aussi celle de la naissance de son premier fils, la même année. «C’est l’environnement qui a fait de moi un homme», dit-il avec émotion, 25 ans plus tard.

Quelques mois après l’étoile, le couple se questionne déjà sur la prochaine étape. Ils sont approchés par le Domaine du Roncemay, en Bourgogne, dont la particularité est d’être situé sur un golf. Christophe Dufossé sait pertinemment que le Michelin ne récompense pas d’établissements dans ce type d’environnement, le prisme n’étant généralement pas focalisé sur la gastronomie. Il relève cependant le défi, et au bout d’un an, se voit récompensé d’une étoile. Le duo passe trois ans dans la région, entouré de 30 ha de vergers. Ils se passionnent pour la production des confitures biologiques et développent même une gamme de produits. À cette même période naît leur deuxième fils, en 2001. Cela fait émerger en eux une «envie de stabilité». Ainsi naît l’idée d’«être chez soi», nouvelle étape de leur éveil entrepreneurial.

«ÊTRE CHEZ SOI» Le couple prend la direction de Metz. Ils visitent La Citadelle:Delphine «tombe immédiatement sous le charme». Cet établissement historique et classé, qui fait partie du patrimoine de la ville, est un projet d’envergure pour ce couple de moins de 40 ans. Ils s’appuient donc sur un investisseur, au vu de l’ampleur de la réhabilitation et des travaux nécessaires, afin de faire de ce lieu un hôtel et un restaurant gastronomique. «Il fallait tout construire:on a créé notre première société d’exploitation.»Pour la troisième fois consécutive, Christophe Dufossé obtient une étoile au bout d’un an.

Mais la situation est loin d’être simple:ils sont en effet victimes de «cavalerie financière»et le promoteur fait faillite. Le couple, qui aurait pu renoncer au projet, sous-estime l’enjeu financier et décide de poursuivre en dépit des vents contraires. Afin de «prendre les problèmes à bras le corps», ils doivent renoncer à l’ambition d’une deuxième étoile. Ce n’est qu’au bout de 8 ans qu’ils parviendront à «sortir la tête de l’eau». Dans l’intervalle, le chef confie avoir «passé des nuits blanches»et se rappelle avoir dû se porter caution personnelle «pour faire passer les salaires».

Dans une perspective de stabilité, ils s’étaient associés au début des années 2010 avec Bernard Serin, le président du FC Metz. Comme aime à le rappeler Christophe Dufossé, sa carrière «a toujours été marquée par le football». L’homme d’affaires cherche un chef étoilé pour des prestations événementielles en marge de la saison footballistique. Le chef développe donc une activité de traiteur sur mesure. Mais, pris par ses multiples activités, il fait le constat suivant:«Je maintenais une étoile, mais je ne pouvais pas développer la partie gastronomique.»À partir de 2015, il essaye donc de se recentrer sur la cuisine.

En arrivant à Metz, le chef s’est donc rapproché du club de foot:«Ils envoyaient des entraîneurs en Chine pour former des jeunes sur place.»Pour le chef voyageur, cela représente une opportunité.

L’AVENTURE CHINOISE En avril 2008, il passe un mois en Chine, découvrant Shanghai, Pékin et Chengdu. Une «belle histoire»se noue avec le Jin Jiang Hotel par l’intermédiaire de M. Dang, vice-président des lieux et chef reconnu en Chine. Quand Jean-Pierre Raffarin apprend qu’un chef français s’apprête à ouvrir un restaurant dans cet établissement d’État de 800 chambres et de 1000 salariés, il propose d’être le parrain du projet. TF1 suivra Christophe Dufossé pendant les deux années précédant l’inauguration, à chaque fois qu’il se rend en Chine, pour retracer l’événement.

Ce projet vise une «mise à l’honneur du meilleur de l’artisanat français», explique le chef, avec l’objectif de proposer une cuisine de niveau étoilé, bien que le guide Michelin ne soit pas encore présent en Chine à cette période. Le lieu se distingue par son identité française dans les moindres détails:décoration, cave à vin. Si 50% des produits sont de provenance locale, le reste vient de France et surtout, les recettes sont françaises. L’établissement opérera sous l’oeil attentif de Christophe Dufossé, qui s’y rend plusieurs fois par an pendant 12 ans, jusqu’en mars 2024. Moment d’exception qui restera longtemps dans les mémoires:le 50e anniversaire de l’amitié franco-chinoise, qui fait l’objet de deux dîners d’État orchestrés par le chef, en présence de Jean-Pierre Raffarin, avec une délégation de cuisiniers français parmi lesquels Michel Roth et Éric Briffard.

50 ANS OU L’ÂGE DE RAISON À 50 ans, Christophe Dufossé a une épiphanie, et décide, pratiquement du jour au lendemain, de cesser son activité à La Citadelle. «La pression financière nous faisait courir après quelque chose qui ne pouvait pas exister», analyse-t-il avec lucidité. L’affaire restant lourdement endettée, il négocie, fin 2019, avec son partenaire Bernard Serin, une reprise du passif en échange d’un renoncement au lieu. «Je suis reparti avec rien, expliquet-il avec sérénité. Je l’ai aussi fait pour Delphine, car je sentais qu’elle était au bout.»L’envie d’entreprendre est toujours là, cependant. «Je voulais reconstruire quelque chose de sain. À 50 ans, nous sommes repartis de zéro, et j’en suis fier», confie-t-il. Pendant un moment suspendu, il reconnaît:«À Metz, je me suis perdu mais je n’ai pas le caractère pour avoir des regrets.» Pendant le Covid, le couple parcourt près de 20 000 km en voiture, dans toute la France, à la recherche de son nouveau projet de vie. «On nous a proposé une cinquantaine d’établissements, dont 3 ou 4 qui nous titillaient:la flamme est repartie !», sourit-il. Il se projette à nouveau. Par un heureux concours de circonstances, il vient fêter l’anniversaire de sa belle-mère au Château de Beaulieu. Lors d’un échange informel avec le chef propriétaire, Marc Meurin, ce dernier lui apprend qu’il cherche à se séparer de l’établissement. Comme un signe du destin. En janvier 2021, les deux chefs parviennent à un accord. Le 4 août, les lieux rouvrent sous la houlette de leurs nouveaux propriétaires et après 6 millions d’euros de travaux, réalisés sans investisseur. Parmi les chantiers prioritaires, la création d’un bar, d’une cuisine d’été sur la terrasse et la mise en place d’un écosystème durable et d’une exploitation agricole.

Cette prise de conscience écologique, à la cinquantaine, Christophe Dufossé l’attribue à son amour de la nature et des animaux, mais aussi à son tempérament «d’entrepreneur et de bâtisseur», qui sait pertinemment que «l’avenir passe par le bien-être de nos enfants». «J’avais dit à Delphine:je veux rentrer chez moi et créer un écosystème, travailler en circuits courts… Aller à l’essentiel, me mettre dans une dynamique de bon, de beau», analyse-t-il.

UNE CUISINE IDENTITAIRE Ce nouvel état d’esprit qui accompagne le retour aux sources –et à son Pas-de-Calais natal – lui permet désormais de «travailler autant qu’avant mais en prenant beaucoup plus de plaisir». Il a le sentiment d’avoir réussi à créer «une bulle et une identité culinaire». Il est loin le temps où le chef se démultipliait pour maintenir à flot le navire:«Aujourd’hui, je fais tous les services. Je suis dans ma cuisine. Je suis bien. Je vais voir mes clients.»Avec l’ambition ultime que ceux-ci disent:«On va chez Delphine et Christophe, et pas au Château de Beaulieu.»L’hiver suivant, le couple entreprend à nouveau de gros travaux d’une durée de trois mois. Dans la foulée, le palmarès Michelin leur accorde une première étoile, en mars 2022. Ils sont rassurés par la récompense, la quatrième du chef en quatre établissements. Mais rien n’arrête les ambitions du couple, et en octobre 2022, ils amorcent la construction d’un spa, dont les travaux dureront un an. En mars 2023, le chef reçoit une deuxième étoile, qui lui fera «monter les larmes aux yeux», récompense que son épouse explique de la sorte:«Tu te sens chez toi.»Celle-ci n’a pas manqué de noter qu’il fait désormais une quinzaine d’essais pour ses nouveaux plats, contre deux ou trois à l’époque de La Citadelle, faute de temps. «J’ai mis en place une cuisine identitaire, basée sur le produit», explique Christophe Dufossé. «La règle:pas de chichis, et un plat construit autour de trois touches:le produit, la sauce et la garniture», analyse-t-il.

«Avant, à Metz, je n’avais pas le temps de me pencher sur les détails. Ici, je prends le temps.»Il complète:«Je me suis rapproché de ma sensibilité, je mets de côté ce qui n’est pas sincère, ce qui est futile.»Droit au but, en substance. Une évolution qu’il attribue à la maturité, mais pas à l’âge. «Un chef de cuisine est au point en cuisine quand il atteint sa maturité, mais ça peut être à 30, 40 ou 50 ans», estime-t-il.

UN «ARTISAN EN CUISINE»ET UN «CUISINIER PAYSAN» Lui qui a adopté une démarche d’«artisan en cuisine», l’applique désormais à toute son équipe. Il a ainsi créé une boulangerie interne, estimant que «le pain, c’est l’identité de la France et le symbole de l’artisanat». Il a également recruté un bouchercuisinier, ce qui lui permet d’acheter des animaux sur pied et de les valoriser dans leur entièreté, au restaurant gastronomique ou à la brasserie. Il cite en exemple le boeuf angus, produit non loin de là et dont il achète «une belle pièce»tous les deux mois, l’agneau du Boulonnais et sa vingtaine de pièces par an, le cochon des Hauts-de-France ou encore l’«emblématique»volaille de Licques. Il aime également à rendre hommage à son terroir à travers les fromages, notamment une tarte au maroilles servie en amuse-bouche ou dans le plateau de formages 100% local. «Chaque chef devrait être l’ambassadeur de sa région», estime-t-il.

Au Château de Beaulieu, autonome à 80% sur les légumes, c’est «la nature et le produit qui dictent l’assiette», partage le chef.

«Je me considère comme un cuisinier paysan», ajoute-t-il.

Côté ferme, il a créé une basse-cour qui accueille des animaux maltraités par le passé. Le but ? Contribuer à cet écosystème qui l’habite désormais pleinement.

UNE ÉVOLUTION DANS LE FOND COMME DANS LA FORME À la mort de son père, en 2018, Christophe Dufossé ressent le besoin de changer d’attitude en cuisine. «J’ai eu envie d’aller à l’essentiel de mon métier:prendre plus de plaisir dans ce que je faisais. Un plaisir sincère et profond», explique-t-il. Il souhaite laisser derrière lui les «crises en cuisine», changement qu’il attribue également à sa femme. «Elle m’a adouci», estime-t-il. Il se confie «Je suis individualiste dans l’ambition mais j’aime jouer collectif dans le travail. J’ai pris conscience qu’il me reste 15 ou 20 ans de travail et à travers l’exemple d’amis ou chefs, je sais qu’à 60 ans tout peut s’arrêter.»Il a donc pour projets de continuer à embellir l’écosystème pour lequel il se passionne et à tendre toujours plus vers l’autosuffisance. Mais aussi à travailler sur les questions de responsabilité sociale, à l’appui des équipes, qui sont, selon ses propres termes «la richesse d’une entreprise».

À présent, le chef aspire également à donner le meilleur de lui-même à sa famille. «Mes enfants sont ma perle et j’essaye de leur apporter aujourd’hui ce que je ne leur ai pas donné quand ils étaient plus jeunes parce que je travaillais énormément», confie-t-il. L’un de ses fils, Marc-Antoine, a d’ailleurs embrassé la carrière des métiers de la salle, marchant en cela dans les pas de sa mère. Après des stages dans de belles maisons, il a rejoint ses parents à Metz, puis à Busnes, où il officie comme assistant maître d’hôtel. La fierté de son père se lit dans son regard à son évocation:«J’espère que nous allons faire un bout de chemin ensemble.»Ajoutant:«Avec Delphine, on se recentre sur notre cocon.»De sa femme, il dit d’ailleurs:«On est à deux et je ne fais rien sans elle.» À 50 ans passés, l'ambition de Christophe Dufossé ne s’est pas tarie, bien au contraire. Celui qui se décrit comme un «compétiteur dans l’âme», mentalité héritée de son passé de jeune sportif, n’a pas dit son dernier mot. «Une troisième étoile serait l’aboutissement d’une identité culinaire», sourit-il.

CHRISTOPHE DUFOSSÉ RETOUR AUX SOURCES REPÈRES Nombre de couverts par service 30 Ticket moyen 300€ Équipe 14 personnes en cuisine, pâtisserie et boulangerie, dont Mickael Gillioen (chef de cuisine), Pierre-Olivier Sac-Épée (chef boulanger), Ludovic Soufflet (chef pâtissier) et 9 personnes en salle, dont Stéphane Chavaudra (chef sommelier) et Fabien Bournonville (directeur de salle) Fournisseurs Olivier Thomas de La ferme du Pont d’Achelles à Nieppe, l’agneau du Boulonnais de Patrick Vaniet à Arques et la volaille de Licques de Carine Marchand Vins 950 références Menus Menu «Autour des saisons»en 3 services (140€), 5 services (190€) et 7 services (240€) Jours d’ouverture Du mercredi au samedi au déjeuner et au dîner, et le dimanche au déjeuner 1968 1982 1998 2002 2006 2011 2021 2022 2023 Naissance à Calais Rachat du Château de Beaulieu à Busnes (62) BEP et CAP cuisine au lycée hôtelier de Guebwiller (68) Première étoile Michelin pour le restaurant gastronomique Une étoile Michelin à La Citadelle à Metz (57) Une étoile Michelin au Royal Champagne, à Champillon (51) Obtention d’une deuxième étoile Michelin et d’une Étoile verte LES DATES CLÉS DE CHRISTOPHE DUFOSSÉ Lancement d’un restaurant à Chengdu (Chine) Une étoile Michelin au Domaine du Roncemay, à Chassy (89) PORTRAIT CHINOIS Si vous deviez choisir… Une destination/lieu préféré(e) sur terre l’île Maurice Un artiste Johnny Hallyday, pour son côté bête de scène Un autre métier footballeur au RC Lens Un plat de votre enfance le poulet rôti Un ingrédient fétiche les légumes Un plaisir sucré le chocolat Un aliment que vous détestez je ne suis pas friand des abats

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planete, vendredi 26 avril 2024 - 18:11 UTC +0200 1332 mots
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27 avril 2024 - La Matinale du Monde

La justice autorise l’introduction controversée de grands tétras capturés en Norvège dans le massif des Vosges

Perrine Mouterde

Associations, scientifiques et experts locaux estiment que le projet de « renforcement » des populations de ces gallinacés porté par le parc naturel régional est voué à l’échec.

Il a fallu trouver en catastrophe un endroit pour les héberger. Quatre grands tétras (trois poules et un coq) ont finalement passé la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 avril dans un tunnel dans une forêt, fermé par une clôture électrique et sous la garde d’une équipe du parc naturel régional (PNR) des Ballons des Vosges, en attendant que la justice française décide de leur sort. A l’origine, ces quatre gallinacés devaient être relâchés jeudi après-midi juste après être arrivés de Norvège, où ils ont été capturés en début de semaine.

L’opération, suspendue in extremis, devait finalement avoir lieu vendredi 26 avril, après le rejet par le tribunal administratif de Nancy du recours en référé-suspension déposé par cinq associations vosgiennes, qui contestent le projet de « renforcement » du grand tétras porté par le parc. Après des dizaines d’heures de transport par la route, ces gros et lourds volatiles, appelés aussi coqs de bruyère, devaient prendre leur envol depuis la réserve naturelle nationale du massif du Grand Ventron. D’autres devraient bientôt les rejoindre, au moins sept oiseaux ayant déjà été capturés.

Dans son ordonnance, le juge des référés n’a pas retenu le caractère d’urgence du recours et a estimé que le lâcher n’était « pas susceptible de porter une atteinte suffisamment grave à la protection des oiseaux », en soulignant que « le taux de mortalité lors de telles opérations est faible ». Il a également jugé que l’introduction de ces grands tétras répondait à « un motif d’intérêt général » de préservation de la biodiversité.

Débat très vif

Cette décision de justice ne devrait toutefois pas clore le débat très vif sur ce projet controversé et sur les questions soulevées par ce recours, qui doit encore être jugé sur le fond. Ces gallinacés boréaux, prélevés à plus de 2 000 kilomètres au nord, vont-ils survivre dans le massif des Vosges ? Et, surtout, leur introduction peut-elle contribuer à maintenir une population viable du plus gros oiseau forestier de France dans la région, et empêcher son extinction locale ?

C’est en tout cas ce que défendent le parc et les services de l’Etat. Lancé il y a deux ans, ce projet passe, selon ses promoteurs, par la capture de quarante oiseaux par an durant cinq ans, pour un budget de 200 000 euros. Les oiseaux prélevés en Norvège, où vivent 200 000 grands tétras, seront décomptés du quota de chasse dans le pays. Un document émanant des autorités norvégiennes, consulté par les associations et par Le Monde, évoque toutefois le chiffre de cinquante oiseaux en cinq ans, soit seulement dix par an.

Cette stratégie de « renforcement » est vivement contestée par des associations environnementales, mais aussi par des scientifiques, des experts locaux et des citoyens, qui l’estiment vouée à l’échec. Jeudi, lors de l’audience à Nancy, le président Sébastien Davesne a pointé une situation « au moins en apparence paradoxale », avec « des associations de défense des animaux qui s’opposent à la réintroduction » du grand tétras.

Espèce en grave déclin

Emblématique des Vosges, l’espèce, dont le mâle est reconnaissable à son plumage sombre, son bec blanc et son excroissance rouge au-dessus de l’œil, connaît un déclin très marqué depuis cinquante ans : ses effectifs ont chuté de plus de 90 %, passant d’un peu plus de 500 individus à la fin des années 1970 à quelques individus seulement – seulement trois ou quatre grands tétras ont été recensés dans le massif en 2023, selon le décompte du Groupe Tétras Vosges, qui assure le suivi de l’espèce depuis quarante ans.

Cet effondrement a de multiples causes, mais les scientifiques du centre d’expertise et de données sur le patrimoine naturel PatriNat pointent, dans une étude de juillet 2023, un facteur prédominant : le dérangement des oiseaux par les activités humaines, alors que l’espèce a besoin de beaucoup de quiétude. « Les Vosges sont un petit massif avec une forte pression touristique qui ne cesse d’augmenter », écrivent-ils.

A cela s’ajoutent la destruction et la fragmentation des habitats forestiers, la présence trop importante d’ongulés et de sangliers, la cueillette sauvage de myrtilles dont se nourrissent ces volatiles, le dérèglement climatique qui réduit l’enneigement, la perte de diversité génétique, ou encore les collisions avec des câbles de remontées de ski, des clôtures ou des lignes à haute tension.

Les mesures mises en place depuis des années n’ont pas enrayé le déclin de l’espèce, qui s’est au contraire encore accéléré depuis 2015, et les menaces sont plus fortes que jamais puisque de nouveaux aménagements touristiques, tels qu’une via ferrata, sont prévus dans le massif. Dans ces conditions, introduire quelques grands tétras n’a, pour les opposants, aucun sens.

« Etant donné que la population de grands tétras est éteinte, pourquoi ne pas, dans les années à venir, travailler sur les milieux, la quiétude, de manière significative, avant d’aller chercher des oiseaux ? Se donner les moyens d’une réussite, là l’on va droit à l’échec en toute précipitation et sans aucune écoute des associations compétentes », a écrit Vincent Munier, photographe animalier vosgien, récompensé du César du meilleur documentaire pour La Panthère des neiges. « On se trompe. On n’a pas à forcer une espèce à vivre là où elle ne peut pas vivre », expliquait aussi dans une interview à France 3 Grand Est son père, le naturaliste Michel Munier, qui observe ces animaux depuis cinquante ans.

Avis défavorables au projet

Dominique Humbert, le président de SOS Massif des Vosges, l’une des associations à l’initiative du recours, estime que le parc ne porte que des projets d’équipements de loisirs, au détriment de la préservation de la biodiversité. « L’opération grands tétras vise à redorer l’image de défenseur de l’environnement du PNR, alors que son agrément doit être renouvelé en 2027 », accuse-t-il.

Sollicité par Le Monde, le parc n’a jusqu’ici pas souhaité s’exprimer. Dans une interview à Vosges Matin, publiée le 31 mars, son président, Laurent Seguin, rassurait le secteur touristique sur le fait qu’il n’était « pas question de rajouter plus de contraintes » ni de « renforcer la réglementation » pour limiter l’accès au massif. « La fermeture de la route des crêtes n’est pas d’actualité, et en plus elle a ouvert encore plus tôt cette année », expliquait-il.

Outre les associations, le conseil scientifique régional du patrimoine naturel du Grand Est et le Conseil national de protection de la nature avaient rendu, en février 2023, des avis défavorables au projet. Ils estimaient que la population vosgienne pouvait être considérée comme virtuellement éteinte, qu’une translocation n’était pas possible tant que les menaces n’avaient pas été supprimées ou amoindries, et regrettaient la non-prise en compte des effets du changement climatique, la « frilosité » des mesures d’accompagnement ou encore l’absence totale d’évaluation des risques.

La consultation publique a recueilli une très large majorité d’avis défavorables et même les deux associations qui soutiennent le projet le font avec des réserves. La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) voit ces réintroductions comme une opération « de la dernière chance ». « A partir du moment où l’on relâche des oiseaux, il faut que des conditions favorables à l’espèce soient mises en place, sinon ça ne réussira pas, concède Yves Muller, le président de la LPO Alsace. Mais ça vaut le coup d’être tenté pour essayer de maintenir des Vosges sauvages. S’il n’y a plus de grands tétras, on a peur que la pression des aménageurs soit encore plus forte. » Le PNR assure avoir renforcé son projet en prenant compte ces différents avis.

Cet article est paru dans Le Monde (site web)

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mardi 31 décembre 2024 - 09:00:42 -0000 546 mots

Oubliez Strasbourg, ce village alsacien a été élu préféré des Français en 2022

Paul Mocka

Ce village nous fait oublier Colmar ou encore Strasbourg et devient the place to be à Noël, il a été élu préféré des Français

Toutes les régions ne sont pas égales à l'époque de Noël. En effet, si le sud fait rêver l'été pour ses fleurs, ses odeurs et ses couleurs l'été, il ne bat pas l'Alsace. En effet, l'ancienne région regorge d'un charme particulier en hiver qu'aucune autre ne peut concurrencer en France. Il existe bien d'autres villages qui deviennent magnifiques en hiver, on pense notamment aux villages de Montagne. Mais les colombages du Nord-Est de la France possèdent quelque chose de tellement charmant qu'on ne peut y résister. Par conséquent, des villes comme Strasbourg se font envahir par des touristes. Les marchés de Noël, les illuminations, le vin chaud et les plats plus caloriques qu'un fast food nous font rêver. Par contre, les lieux bondés de touristes nous fatiguent et l'ambiance de film de Noël disparait. Pour contrer cela, on choisit un village moins connu.

Quel est ce village qui fait rêver à Noël ?

Situé à une quinzaine de kilomètres au Nord de Colmar, ce village a été élu préféré des Français selon l'émission de Stephane Bern au nom similaire. Niché au cœur du vignoble alsacien, Bergheim est un village médiéval remarquable pour son patrimoine historique et architectural. Il signifie "Village de Montagne". Entouré de remparts datant du XIVᵉ siècle, il offre aux visiteurs une plongée presque irréelle dans le passé. En flânant dans ses ruelles pavées, on découvre des maisons à colombages magnifiquement préservées, ornées de fleurs en été,mais aussi très colorée. Dans l'histoire, on nous apprend qu'une maison très pigmentée signifie que l'on a de l'argent. C'est un symbole de richesse de l'époque. L'Obertor, ou Porte Haute, fait partie des entrées emblématiques de Bergheim, ou l'on remarque son riche passé médiéval.

Un village rempli d'histoire

Ce village magnifiquement fleuri ne possède pas une histoire aussi colorée que celle-ci. Tout d'abord, les remparts de 7 mètres de hauts montrent que le village a eu une histoire assez forte et tentait de se protéger. D'ailleurs, il s'agissait d'une terre d'Asile. C'est-à-dire que les bagnards pouvaient venir dans ce village auparavant. Par rapport à cette histoire, on peut y trouver des représentations d'hommes qui montrent leurs fesses. Cela fait rire les enfants. Celles-ci sont en opposition avec la police. On pense évidemment à la tour des sorcières. Au seizième siècle, on y a brulé plus de 40 femmes pour sorcellerie. La tour leur rend hommage.

On y mange et boit très bien

Entouré de vignobles réputés, Bergheim reste un classique de la Route des Vins d'Alsace. Les visiteurs peuvent déguster des crus locaux dans les caves traditionnelles. Ils profitent des sentiers viticoles offrant des panoramas exceptionnels sur le paysage alsacien également. Une des rues principales du village est bordée de maisons de vignerons traditionnelles, certaines agrémentées d'élégantes enseignes en fer forgé. On y mange des excellents Kouglof. Il s'agit d'une brioche alsacienne en couronne, garnie de raisins secs. Pour faire passer tous ces mets, on peut y faire de la randonnée. Le village nous emmène vers la colline du Grasberg, classée Natura 2000, idéale pour les amoureux de la nature.

Cet article est paru dans Biba (site web) - BIBA

FranceTv Info (site web réf.) - France TV Info
5 octobre 2024 737 mots
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5 octobre 2024 - France Info (site web réf.) France 3 Régions (site web réf.)
La célèbre knack revisitée et proposée en cornets, "il y a des friteries partout en Belgique, pourquoi pas des knackeries en Alsace"
Philippe Dezempte

Laure Flesch, jeune entrepreneuse, vient d'ouvrir la Knackerie à Strasbourg. L'idée est d'offrir aux amateurs de knacks, la possibilité de déguster la célèbre saucisse alsacienne dans un cornet... Voir l'article

Télé Magazine
mardi 31 décembre 2024 258 mots, p. 23

AUTRE

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5 octobre 2024 - France Info (site web réf.) France 3 Régions (site web réf.)

France 5

AUTRE

6.00 Okoo Dessin animé. 10.15 SOS Afrique sauvage Série documentaire.

Singe orphelin cherche maman.

10.50 Silence, ça pousse! Magazine. 12.40 Dora, la jeune loutre géante Documentaire.

13.35 Aventures en terre féline Série doc.

Esprit de conquête.

14.35 Les secrets enfouis d'Herculanum Documentaire.

15.30 Alaska, l'aventure grandeur nature Documentaire.

16.25 Les 100 lieux qu'il faut voir Série documentaire. Sur les traces de Vauban, du Morvan à Besançon.

17.25 L'invité de «C dans l'air» Magazine. 17.40 C dans l'air Magazine.

18.55 C l'hebdo Magazine. 20.00 Vu Magazine. 20.05 C l'hebdo, la suite Magazine. 20.55 C'est bon à savoir 21.00 MAGAZINE Échappées belles V Alsace, sur la route des vins.

Présentation: Sophie Jovillard. En Alsace, Sophie Jovillard part à la découverte des cités médiévales et à la rencontre d'habitants. Au sommaire : «OEnotourisme sur la route des vins d'Alsace» ; «Fête de la transhumance dans la vallée de Munster» ; «Transmission du patrimoine viticole» ; «Portrait du chef étoilé Thierry Schwartz» ; «Le long de l'Ill» ; «La choucroute, un produit pas si connu que ça».

22.30 MAG.

Échappées belles REDIF. Féroé, l'archipel spectaculaire.

Prés.: Jérôme Pitorin. Au sommaire de ce numéro: «Se déplacer aux Féroé»; «Vivre isolé»; «La cuisine des îles Féroé»; «Kappróour, le sport national»; «L'île aux moutons»; «Portrait, le voleur d'oeufs.

0.05 La p'tite librairie Magazine. 0.10 Outremer.story Magazine.

Nouvelle-Calédonie, escale en province Nord.

0.35 Les heures sombres de l'Égypte antique Documentaire.

2.00 Les animaux des hauts plateaux tibétains Documentaire.

Le Figaro (site web)
samedi 14 décembre 2024 - 09:02 UTC +01:00 619 mots

Lyon

«Lyonnaise», de «Marans» ou «Gauloise noire» : une association veut sauver les races de poules anciennes

Justin Boche , Le Figaro Lyon

La France est probablement le pays qui compte le plus de races anciennes de poules. Pourtant, 46 sur 47 sont aujourd’hui menacées de disparition. Dans l’Ain, l’association Roule ma poule a lancé un appel aux dons pour essayer de préserver cette biodiversité domestique menacée d’extinction.

Pays aux mille fromages , la France est aussi celui des races de poules. «La Lyonnaise», la «poule de Marans»«la gauloise noire», la «Gâtinaise» ou encore la poule «d’Alsace»...L’Hexagone compte 47 races dites «anciennes» ou «rustiques» de poules. Autant de variétés pourtant menacées d’extinction. 46 d’entre elles sont aujourd’hui considérées en «situation de disparition» par l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE). Seule la poule de Bresse a trouvé une pérennité, grâce à son élevage et sa qualité protégés par une AOC.

Pour préserver le «patrimoine génétique» de cette faune domestique, Édouard Jannot, originaire de l’Ain, a décidé de lancer mi-octobre avec des amis l’association Roule ma poule afin d’ «assurer la pérennité des 16 races de poules anciennes couvées par l’association» et d’ «élargir leur poulailler pour en conserver de nouvelles».

Des poules de basse-cour

L’histoire des poules françaises est indissociable de celle de l’agriculture hexagonale. «Les races ont évolué selon les besoins de nos différents territoires. Et comme on a une grande diversité de ce côté-là, on a eu une grande diversité de races», poursuit Édouard Jannot, par ailleurs directeur du centre de sélection de Béchanne (Ain). Ces poules rustiques de basse-cour ont longtemps convenu aux besoins des ménages français. «Elles devaient résister aux prédateurs (chats, chiens, renards) pouvoir vivre et manger seules et pondre pour la famille. Leur objectif n’était pas la rentabilité mais plutôt d’être nourricières». La modernisation de l’agriculture au tournant de l’après-guerre demande des poules à croissance plus rapide. Les races sont alors sélectionnées pour leur rendement ou leur maturation. « Il faut environ 24 semaines pour une poule de race ancienne pour devenir adulte. Aujourd’hui les races à viandes précoces atteignent cet âge en 35 jours », poursuit Édouard Jannot.

Et d’ajouter : «Jusqu’à aujourd’hui, il n’y a jamais eu de programme ambitieux de conservation des races rustiques. Il y a beaucoup de passionnés qui ont des clubs selon les variétés et font vivre ces poules via des concours mais ça s’arrête là», explique Édouard Jannot. Une pérennité des espèces qui passe également par certains éleveurs investis. C’est le cas de la poule Lyonnaise, reconnue en 1969 et fruit de vingt années de recherche et de croisements, qui n’est plus présente aujourd’hui que dans un seul élevage en France, situé dans le Haut-Doubs. « Il ne reste que 30 individus de Lyonnaise. Quand dans quelques années cet éleveur va arrêter, cela signera l’arrêt de mort de cette poule».

Les conseils régionaux d’Auvergne-Rhône-Alpes, d’Alsace ou encore de Normandie ont déjà rejoint le projet Roule ma poule pour préserver leurs variétés locales. «Il y a un enjeu de biodiversité important. Mais c’est aussi symbolique. Le coq gaulois est un symbole français. S’il disparaît pourquoi le porter encore sur les maillots de nos équipes de France ?», conclut le fondateur du projet.

Pour le moment, il est toujours impossible de devenir propriétaire d’une de ces variétés anciennes. Mais si cette démarche prend de l’ampleur, ses promoteurs souhaitent réintroduire dans les jardins ces races locales. Avec l’objectif de revoir peut être un jour des Lyonnaises dans les poulaillers lyonnais.

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Cet article est paru dans Le Figaro (site web)

Biba (site web) - BIBA
dimanche 22 décembre 2024 - 12:05:06 -0000 448 mots

Ce marché de Noël alsacien est celui qu'il faut absolument visiter (et ce n'est pas Strasbourg)

Laura D'Angelo

Strasbourg ? Trop classique ! Cette année, misez sur un autre village alsacien pour visiter un magnifique marché de Noël

Quand on parle de marchés de Noël en Alsace, Strasbourg est souvent le premier nom qui vient en tête. Alors pourquoi ne pas changer cette année ? Perdu dans les collines alsaciennes, le village se transforme en un décor de carte postale pour célébrer Noël. Bienvenue dans l’un des plus beaux villages d’Alsace : Riquewihr. Loin des foules des grandes villes, il vous propose un marché de Noël tout aussi authentique. Du 29 novembre au 22 décembre 2024, Riquewihr brille de mille feux. Ici, l’esprit de Noël est partout : des façades des maisons aux rues pavées qui brillent sous la lumière des guirlandes.

Un marché unique même dans les activités

Le marché de Riquewihr regorge de surprises. Les chalets, décorés avec soins, abritent des artisans passionnés qui proposent des décorations uniques : boules en verre soufflé, guirlandes lumineuses, ou encore des objets faits mains pour compléter vos cadeaux de fin d’année. Si vous cherchez un cadeau original c’est le moment de foncer. Et alors impossible de résister à toutes ces douceurs qui réveillent des souvenirs d’enfance. Pain d’épices, kouelhopfs tout chaud, bredele ou bretzels dorés : chaque stand est une invitation à craquer. Pour les fans de marrons chauds, vous serez au paradis. Ici, les saveurs alsaciennes sont à l’honneur, une belle manière de faire saliver les papilles tout en réchauffant les cœurs.

En plus de flâner au milieu des chalets, pourquoi ne pas partir à l’aventure ? À Riquewihr, Noël rime aussi avec découverte. Le village vous propose de participer à son emblématique chasse au trésor de Noël. Munies d’un livret disponible gratuitement à l’Office du Tourisme, suivez un parcours ludique d’environ 1h30 dans le village. Au programme : symboles cachés, dates mystérieuses et anecdotes sur le patrimoine. Une super activité pour découvrir Riquewihr autrement ! En famille, entre amis ou même solo, c’est l’occasion parfaite d’en apprendre plus sur l’histoire et les secrets de ce joyau alsacien. Et qui sait ? Vous découvrirez peut-être le trésor !

Les tips pour profiter des festivités

Pour éviter les galères de stationnement, misez sur la navette de Noël. Depuis Colmar, elle vous emmène facilement à Riquewihr, mais aussi aux marchés voisins comme Ribeauvillé et Kaysersberg. Un moyen pratique de visiter plusieurs lieux en une journée sans se soucier de la place de parking à trouver. Avec ses ruelles illuminées, ses chalets remplis de trésors et ses gourmandises, Riquewihr est la destination de Noël à ne pas manquer.

Cet article est paru dans Biba (site web) - BIBA

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
4 décembre 2024 557 mots
Société. La « culture foraine » inscrite au patrimoine mondial immatériel de l'Unesco

Société La culture foraine inscrite au patrimoine mondial immatériel de l'Unesco La demande était portée conjointement par la France et la Belgique où respectivement 50 000 et 7 000 personnes... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
19 septembre 2024 4153 mots
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19 septembre 2024 - Web sites - Information Technology and Internet / Technologie de l'information, Internet Le Dauphiné libéré (site web réf.)
Télévision. "Le Monument préféré des Français" : qui a remporté l'édition 2024 ?

Télévision "Le Monument préféré des Français" : qui a remporté l'édition 2024 ? Mercredi soir sur France 3, Stéphane Bern a dressé le classement des 14 pépites régionales sélectionnées en juillet par... Voir l'article

Télé Star (site web) - Telestar
dimanche 31 mars 2024 - 12:27:41 -0000 476 mots
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19 septembre 2024 - Web sites - Information Technology and Internet / Technologie de l'information, Internet Le Dauphiné libéré (site web réf.)

Zone interdite : quel est le thème de l'émission d'M6 ce 31 mars ?

Telestar.fr

Ophélie Meunier sera aux commandes d'un nouveau numéro inédit du magazine Zone Interdite dimanche 31 mars 2024, à partir de 21h05 sur M6. Voici

Lancé pour la première fois sur l'antenne de M6 en 1993, le magazine Zone Interdite est aujourd'hui devenu l'un des programmes les plus incontournables de la chaîne dirigée par Nicolas de Tavernost. Diffusée en alternance avec le magazine Capital, l'émission sera de retour pour un nouveau numéro inédit dimanche 31 mars 2024, à partir de 21h05 sur M6. Pour rappel, plusieurs figures emblématiques du paysage audiovisuel français se sont succédées à la présentation de Zone Interdite au fils des années. Bernard de la Villardière, Anne-Sophie Lapix, Mélissa Theuriau, ou bien encore Wendy Bouchard ont incarné ce magazine, qui est désormais présenté par Ophélie Meunier depuis 2016.

Cette semaine, les équipes de Zone Interdite se sont intéressées à la restauration des trésors oubliés de notre patrimoine. "Châteaux, demeures historique, moulins et même des salles de spectacles... chaque année, des familles s'unissent autour d'un même projet : faire revivre ces pépites endormies. Elles doivent se retrousser les manches, trouver de l'argent, faire face aux imprévus, surmonter parfois les moments de découragement et surtout être bien entourées. Pendant un an, nous avons suivi quatre familles lancées dans l'aventure de la rénovation des joyaux de notre patrimoine. À chaque fois, le pari est osé et loin d'être gagné d'avance", a indiqué M6 dans un communiqué.

"Caroline et Christophe, la quarantaine tous les deux, voulaient changer de vie. Ils ne sont pas déçus. Avec leur fille Augustine, 8 ans, ils ont quitté une confortable maison moderne en grande banlieue parisienne pour se réinventer en châtelains dans un petit village du Loiret. Vu de l'extérieur, le château du XIIe siècle qu'ils ont acheté en met plein la vue. Mais à l'intérieur, c'est une autre histoire. Une tour est en ruine, la toiture fuit, certains escaliers sont vermoulus, la chaudière tombe en panne et la petite famille n'a pu emménager que dans trois pièces sur vingt-six. Alors, Caroline et Christophe n'ont-t-il pas vu un peu trop grand ? Ce chantier de rénovation titanesque va mettre leur couple à l'épreuve...", a ajouté la chaîne.

"En Alsace, Élise et Cédric sont tombés raide dingues d'une maison à colombages alsacienne datant du XVIe siècle, dans un village près de Strasbourg. Ils ont à peine 30 ans et sont passionnés d'histoire médiévale. Ils l'ont achetée à un prix avantageux mais l'édifice menace de s'effondrer. Pour sauver le cachet de la demeure, ils vont tenter un pari audacieux : démonter la maison du sol au plafond, poutre par poutre, pour en réparer les charpentes et la reconstruire à l'identique. Si la première partie du programme s'est déroulée sans encombre, les difficultés vont surgir dès qu'il s'agira de remonter ce lego géant", a finalement conclu M6.

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Le Journal des Femmes (site web) - Journal des Femmes
vendredi 13 décembre 2024 - 11:26:50 -0000 495 mots

Voici le seul marché de Noël où les lutins et les légendes prennent vie - il se trouve en France

Voici le seul marché de Noël où les lutins et les légendes prennent vie - il se trouve en France

Le village qui accueille ce marché de Noël devient totalement féérique pour l'occasion. De quoi émerveiller les enfants et les plus grands !

© naumoid-123RF

C'est bien connu, les marchés de Noël sont incontournables à l'approche des fêtes, et de nombreuses villes en France en proposent. Si la plupart des stands se ressemblent, avec des produits traditionnels et une déco qui nous plonge dans l'ambiance, il est tout de même rare de trouver un marché de Noël tout à fait original. Dans une commune du Haut-Rhin, en Alsace, un marché à la fois authentique et hors du commun fait sensation auprès des visiteurs. 

Il se distingue des autres en étant le marché des lutins de Noël. C'est simple, les visiteurs en prennent plein les yeux grâce notamment aux décorations alsaciennes, installées dans tout le village. Sur la place principale, il y a les maisonnettes en bois des lutins, décorées avec soin, et tout autour, une vingtaine de chalets qui mettent en avant l'artisanat local et les spécialités régionales comme les Bredala. Il s'agit du marché de Noël de Turckheim, un village réputé aussi pour ses vignobles et son patrimoine historique.

En plus de ces décors, vous avez diverses animations : la tournée du veilleur de nuit en costume d'époque, qui raconte l'histoire et les légendes alsaciennes, l'atelier du père Noël, la lecture de contes, la projection lumineuse le soir qui illumine le marché des lutins, la chasse au trésor, les ateliers culinaires ou encore les chants de fêtes. Il y a également une tradition particulière, celle du calendrier de l'Avent. Tous les jours à 17h, les petits porteurs de lumière et des personnages d'époque se réunissent devant le calendrier de l'Avent, symbolisé par les maisonnettes en bois, pour dévoiler une légende ou une tradition de Turckheim, racontée par une voix mystérieuse.

@spdrzv Ruta por Alsacia Turckheim, el pueblo del calendario de adviento @colmaroriginals #Alsace #France #Colmar #turckheim2021 #JoyeuxNoel #travelineurope Photograph - <3

Une signalisation criarde s'invite sur les autoroutes de France : la bonne conduite à avoir

Cet email malveillant cible tous les utilisateurs Gmail, il faut le supprimer immédiatement

Ce marché si typique se tient du 29 novembre au 30 décembre 2024. Il est ouvert tous les jours de 10h à 19h (excepté le 24 décembre où il ferme à 18h, et le 25 décembre). Plusieurs nocturnes sont encore prévues les 14 et 21 décembre 2024. Sachez aussi que des navettes sont à disposition pour transporter les visiteurs entre Colmar, Turckheim et Munster les vendredis, samedis et dimanches jusqu'au 22 décembre (Navette de Noël n°4). Plus de renseignements sur le site www.turckheim.fr. 

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Voici le seul marché de Noël où les lutins et les légendes prennent vie - il se trouve en France

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Le Moniteur (site web)
vendredi 13 décembre 2024 - 17:00 GMT+1 962 mots

A Besançon, des vestiges archéologiques parent le futur centre de conservation

Pour mettre en oeuvre des panneaux de béton préfabriqués qui incorporent des vestiges archéologiques, architectes et artisans ont mis en place une méthodologie sur-mesure.

Céramique, terre cuite, verre, pierre... De vrais vestiges parent le futur Centre de conservation et d'étude archéologique de Besançon (CCEA), dans le Doubs. Le service régional de l'archéologie (SRA) y étudiera ses collections des mobiliers du territoire franc-comtois en vue de leur inventaire, puis de leur conditionnement selon les normes de conservation actuelles. Une activité qui se dévoile en façade. Déjà en place, elle témoigne de l'expression du travail de l'archéologue. « Dès le concours, les chercheurs nous ont montrés des vestiges déclassés, et ont émis la possibilité de les utiliser pour le projet architectural, ce dont nous nous sommes emparés », explique Louis Piccon, co-gérant et fondateur du pôle Alsace de Nunc Architectes, maitre d'oeuvre de l'opération. Ils ont dès lors été intégrés à des panneaux préfabriqués de béton, dessinant un terrazzo constitué de divers fragments.

Louis Piccon, architecte, apprécie la mise en oeuvre intégrant les vestiges déclassés lors d'une visite de chantier de l'Oppic © Frederic Delangle/Oppic Encadrement préfabriqué

Pour fabriquer ces 14 panneaux de 2,20 m de haut, « nous avons d'abord conçu un cadre préfabriqué en béton gris auto-plaçant de 16 cm d'épaisseur et son fond de 10 cm d'épaisseur dans les ateliers du pré-fabriquant Cotec situé à une vingtaine de kilomètres, à Etalans », explique Vincent Pasteur, conducteur de travaux de l'entreprise CGBAT. Puis, les équipes ont passé un désactivant sur le fond et réalisé des trous selon un maillage de 30 cm de manière à lui donner de l'adhérence. En effet, il devait accrocher le mortier qui a ensuite été coulé à l'horizontale. « Il s'agit d'un mortier de sable et de ciment blanc de 6 cm d'épaisseur, que nous avons simplement lissé à la règle, avant d'y incorporer les vestiges archéologiques », explique-t-il.

Les murs de parement ont été réalisés au sein des ateliers du pré fabricant Cotec, par les artisans de l'entreprise de gros oeuvre CGBAT © CGBAT Une douzaine d'essais préliminaires

Pour aboutir à ce résultat, de nombreux essais ont été nécessaires avant de définir la bonne méthodologie avec les artisans. « Notre première idée consistait à couler le mur en une seule étape à l'envers, avec les vestiges disposés au préalable sur la table de préfabrication. Mais ça engendrait des problématiques de maintien des éléments à leur place lors du coulage, quand ils ne se retrouvaient pas carrément noyés dans la masse », se remémore Emma Le Guellec, cheffe de projets à l'agence d'architecture. Qui plus est, « le béton blanc ne pouvait être retenu, car les volumes de béton étaient trop faibles pour la centrale à béton qui fournit notre pré-fabricant. De là, nous avons opté pour un mortier à base de ciment blanc, ce qui nous limitait à une épaisseur de 6 cm maximum, qui ne pouvait se tenir seule verticalement. Il fallait donc l'accrocher à un fond avec des propriétés structurelles. L'idée de l'encadrement était là », complète Vincent Pasteur. Une douzaine d'échantillons de 50 cm de côté ont été nécessaires, pour tester différentes solutions : bétonnage à l'endroit, à l'envers, teinte du mortier et finition désactivée, poncée, sablée.

Une douzaine d'essais pour tester différentes méthodologies et esthétiques ont été nécessaires avant d'aboutir au produit fini © CGBAT La main à la pâte

Une fois, la technique trouvée, les premiers panneaux pouvaient être réalisés. « Nous nous sommes rendus à l'atelier et nous avons mis les mains dans le mortier », confie l'architecte. « Nous avons choisi et reparti les vestiges de différentes formes et origines (poterie, enduit, marbres, mosaïque, verres, tuiles, silex, terre cuite émaillée...) pour chacun des 14 panneaux, avant de les disposer dans les premiers éléments de béton frais », poursuit-elle. Le relais a ensuite été passé à une équipe de trois artisans de CGBAT. « Les ouvriers se sont pris au jeu de la composition des ouvrages, et sont fiers d'avoir participé à la disposition comme aux choix des couleurs et des formes », témoigne Kevyn Mahamedbhay, chef de projets à l'Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la Culture (Oppic), maître d'ouvrage.

Les architectes Emma Le Guellec et Louis Piccon du pôle Alsace de l'agence Nunc ont incorporés les vestiges déclassés dans les premiers panneaux, pour donner l'exemple à suivre de leur disposition. © CGBAT Pose liaisonnée sur mur à ossature bois

En ce qui concerne la pose, l'intégration des vestiges aux panneaux ne leur permettait pas d'être porteurs. Les équipes ont donc dû réaliser un mur à ossature bois (MOB) isolé à l'arrière, mais où la suspension d'éléments massifs n'était pas possible. « Les panneaux de parement reposent finalement en pied sur des longrines, auxquels ils sont liaisonnés par des tiges métalliques scellées dans des boîtes d'ancrage. Et pour éviter qu'ils ne se déversent en tête, ils sont liaisonnés au MOB au moyen de deux goujons chacun », explique Vincent Pasteur. Leur mise en oeuvre n'a demandé que quatre jours en septembre dernier, au milieu d'un chantier de 2300 m² débuté en décembre 2023, dont l'achèvement est prévu pour mi 2025. Le marché de travaux représente 5,2 M€ HT sur un montant global de 10,3 M€ TDC.

Ces parements abriteront des bureaux, et dissimuleront les salles de réserve et de stockage enterrées. De fait, le bâtiment reste discret sur sa pleine mesure, même s'il ouvre sur l'extérieur. La construction des Centres de conservation s'inscrit dans une politique volontariste du ministère de la Culture lancée, dès 2008, pour la création sur la totalité du territoire national d'un réseau destinés à rationaliser et améliorer la gestion du mobilier archéologique issu des opérations de fouilles préventives ou programmées.

In fine, les 14 panneaux de parement ont été liaisonnés sur des murs à ossature bois © Frederic Delangle / Oppic

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France Bleu (site web réf.) - France Bleu
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Le Figaro (site web)
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Culture ; Patrimoine

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29 mars 2024 - Le Figaro Magazine

Zuber: en Alsace, un atelier unique au monde de papier peints panoramiques

REPORTAGE - La manufacture alsacienne est la dernière à réaliser des décors scénographiés imprimés à la planche. Une maison unique au monde qui, grâce à l'élan donné par l'éditeur de tissus Pierre Frey, peut continuer à voir les choses en grand.

Mardi 5 mars, la journée a commencé sur les chapeaux de roue pour Patrick Frey. Panne de réveil, taxi filant dans les rues d'un Paris qui s'éveille… C'est à la volée qu'il a attrapé le premier TGV du matin pour Mulhouse. Sur le quai de la gare alsacienne, l'incident l'amuse encore. « Monsieur tout va bien », comme le surnomment certains, aime voir devant, le présent et les lendemains qui l'enchantent. Saisir l'avenir par les racines : l'éditeur et créateur de tissus a la fibre pour ça !

En juillet dernier, le groupe familial qu'il dirige avec ses trois fils – Pierre, Vincent et Matthieu – a racheté Zuber , la plus ancienne manufacture de papiers peints encore en activité, et vieille de plus de deux siècles. Il y a les acquisitions que l'on chasse et celles qui vous désignent de façon impromptue. Avec Gisèle Chalaye, propriétaire de l'entreprise de 1985 à 2023, tout est allé très vite. Une transaction née d'évidences, une passation de famille à famille unies par un même amour des arts décoratifs , un attachement commun porté à ce patrimoine qu'il est heureux de voir rester français.

Tisser, broder, tapisser… La maison Pierre Frey , dirigée par la troisième génération, sait apprécier la valeur d'un savoir-faire ancestral, donc rare. « C'était dans nos cordes! » lance sur un ton badin le dirigeant de cette PME dont l'amour du bel ouvrage a déjà permis de sauvegarder bon nombre d'entreprises historiques : Braquenié, Boussac, Fadini Borghi, Le Manach, Thorp of London…

Présider la destinée de Zuber réclame une passion du métier et une implication qui se traduisent dans chacun de ses propos, lorsqu'il évoque « le précieux héritage culturel qu'incarne le dernier atelier à maintenir la tradition de l'impression à la planche pour les décors panoramiques »ou l'engagement « de faire au mieux pour valoriser cet art de vivre à la française ».La création a toujours été un maître-mot. Son ambition réside dans cet élan et dans l'accomplissement d'une transmission. Une mission d'humbles « passeurs »,insiste-t-il.

Connue dans le monde entier

Arrivé dans la petite ville de Rixheim, c'est du pas des volontaires que Patrick Frey pousse la porte vitrée de la commanderie de l'Ordre teutonique qui abrite, depuis 1797, la manufacture Zuber. «Les vieilles dames se bougent avec beaucoup de précautions »,avertit l'homme d'expérience qui n'a pas craint de placer toute sa confiance dans une jeune équipe dynamique. À sa tête, Sébastien Paillard, directeur de fine pointe. En quelques mois, un travail d'inventaire et une sérieuse mise en ordre des archives, liasses et catalogues ont été entrepris. Pas une mince affaire quand, depuis toujours, un ou plusieurs exemplaires des créations ont été précautionneusement conservés, soit environ 70.000 documents datant surtout de la première moitié du XIXe siècle.

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Un soin de la préservation qui s'est également appliqué à l'incroyable fond de la manufacture angevine Mauny, rachetée par Zuber dans les années 1980. Comme une bibliophile tomberait sur des manuscrits originaux oubliés, Lison Verhaeghe, responsable studio papier peint , s'émerveille devant les centaines de rouleaux qui tapissent les murs d'une vaste pièce. Répertorier, numéroter, identifier le dessinateur, définir l'époque… Ce travail d'enquête ouvre la perspective jubilatoire de pépites à exhumer, de rééditions à présenter dans les showrooms de Paris, de New York et Londres désormais installés dans des design centers.

Dans le monde entier, la marque est connue des architectes et des décorateurs de renom – Graf, Garcia, Grange… –, pour la qualité de ses dessins, complexes, hauts en couleur, et surtout pour ses décors panoramiques. « Sur une centaine produits en France entre 1800 et 1870, 22 auraient été créés ici. Le premier, Les Vues de Suisse, de Mongin, a été réalisé en 1804 »,précise Sébastien Paillard. Les 1 024 planches qui ont permis d'imprimer ce décor bucolique s'épanouissant sur plus de 10 mètres de large (16 lés) sont toujours prêtes à être utilisées. Le temps a passé, mais la production se déroule dans les mêmes conditions qu'au XIXe siècle, à la main.

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On peine à imaginer que cet artisanat à l'ancienne existe encore, alors les portes s'ouvrent sur l'atelier. Dans la salle des revêtements muraux dédiée à la sérigraphie et à l'impression au pochoir se dressent deux longues tables où s'affairent trois imprimeurs chargés des collections à « motifs répétitifs »… De l'impression au cadre sur papier intissé, cuir ou tissu au séchage des lés, de la patine au vernissage, chaque étape est manuelle. Chaque geste s'inscrit en marge d'une époque qui s'étourdit d'avancées technologiques, comme le digital soumis à des exigences de rentabilité toujours plus accrue. Le tampon Zuber est le gage de cet artisanat qui sait encore prendre le temps. « Et vous n'avez pas tout vu, assure Johann de Sorbay, chargé de mission. Je vais vous montrer ce que la manufacture Zuber est la seule à posséder : son trésor, des planches classées monuments historiques ».

Les marches étroites d'un escalier métallique en colimaçon nous mènent dans des caves voûtées du XVe siècle. Étrange impression d'avoir emprunté un vortex spatio-temporel menant à un monde souterrain où, hormis la lumière crue des néons, la modernité n'a pas pénétré. Sur de grossières étagères de bois s'étourdissant de leur hauteur, 5 mètres au bas mot, s'empilent cahin-caha, et dans un ordre relatif, 150.000 planches gravées par les ouvriers de l'entreprise entre 1797 et 1830. Une mine. Un conservatoire. « Nous avons les droits d'exclusivité sur leur utilisation, mais nous ne pouvons ni les reproduire ni même les réparer »,précise-t-il .Poudrées d'une poussière crayeuse qui masque en partie l'inscription de codes chiffrés, elles sont de taille et de forme différentes. Certaines n'ont pas encore quitté les limbes de l'oubli .Ces dormeuses attendent dans le noir que la réédition d'un panoramique, pilotée par Hélène Dellinger, leur redonne des couleurs. Sa production prendra un an, avant une suivante. Quinze ans seraient nécessaires pour renouveler tout le stock.

1265 planches gravées pour le décor hindoustan

Actuellement, ce sont les planches portant le nom joliment désuet d'Hindoustan que l'on retrouve dans l'atelier du dernier étage. Un travail de patience a permis de réunir les 1265 planches qui composent ce décor dessiné par Pierre-Antoine Mongin, daté de 1807. Nettoyées, elles sont organisées par lés dans l'immense salle qui réunit la « cuisine », où s'effectue la composition des couleurs, les plus fidèles possibles à la palette originale – des pigments uniquement, aucun produit chimique –, et la salle d'impression. Pas de machines, ici, mais des tables rustiques. À la manœuvre, Khalid et Youssef Hebbal, trente-six et vingt-deux ans de maison, Fernando Natali… Tous autodidactes.

Parce que le papier intissé naturel peut varier de teinte en fonction du sourcing et de l'exposition à la lumière, les fonds des lés ne restent jamais blancs. Un camaïeu de peintures allant d'un bleu soutenu au jaune pâle est appliqué à l'aide d'une large brosse. Des oscillations régulières domptent la matière, des va-et-vient maîtrisés créent l'animation subtile d'un ciel nuancé. Youssef invite à « entendre le geste » de la brosse ronde qui, maniée d'un poignet assuré, effectue des mouvements circulaires pour éviter les démarcations, lisser l'ensemble en préservant une profondeur. Ces opérations prendront trois semaines. Sur les 680 lés, au moins une vingtaine devront se raccorder pour composer une vision panoramique harmonieuse. Puis, après séchage sur des clayettes, suivront les nombreuses étapes de l'impression à la planche, fragment de dessin après fragment de dessin, couleur après couleur.

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De sa main droite, glissée sous la lanière fixée à la planche en poirier, dur et résistant, l'imprimeur vient tamponner une feutrine imbibée de peinture, en suspension au dessus du bac rempli d'eau. Il faut un sacré coup d'œil et du biceps, pour la caler sans trembler à l'endroit voulu sur le lé. Une précision millimétrique guidée par des picots, sorte de clous de fortune qui ont démontré depuis des siècles leur efficacité. Enfin, une presse à bras aplatit définitivement la planche. C'est ainsi que le jaune, le bleu, le rouge…, 30 teintes différentes vont être apposées une à une pour colorer le dessin d'un simple éléphant. L'état de conservation du bois, la qualité de sa gravure, son poids changent l'exécution de cet exercice de précision assez physique. Chaque petit défaut réclamera une rectification au pinceau. Là encore s'opèrent des gestes d'une patience à rebours de l'usage des technologies actuelles permettant que tout se duplique d'un claquement de doigts.

Des dessins de folon

Faut-il penser pour autant que Zuber ne vit pas avec son époque ? Sans être un substitut, un atelier d'impression numérique, créé il y a dix ans, réalise non seulement la réédition de motifs – très proche de la sérigraphie – , mais il reconstitue aussi des documents disparus. «Ce que l'on découvre est d'une richesse folle, s'étonne encore Patrick Frey dont l'œil expert de directeur artistique s'attarde sur les papiers peints contemporains dessinés par Jean-Michel Folon ou Valérie Morien. C'est ça aussi, Zuber : des motifs extrêmement modernes, géométriques, du floral…»

Un catalogue répondant parfaitement aux tendances actuelles du décor panoramique qui conquiert à nouveau les intérieurs des restaurants, des hôtels ou des appartements. Ce revêtement scénique mural, de plus ou moins grand format, fait rêver, offrant, selon, des vues exotiques et des géographies lointaines qui inspirent l'évasion, le témoignage historique d'une bataille ou une nature florissante comme si l'artiste avait planté son chevalet dans un paysage… Les Vues d'Amérique du Nord, exposées à la Maison Blanche, restent un best-seller. Les prix peuvent aller de 5500 et 55 000 euros, voire davantage, pour du sur-mesure, mais « quand on achète un Zuber, on achète une œuvre d'art originale! »précise Sébastien Paillard. Et de souligner l'existence d'un second marché très dynamique chez Sotheby's notamment.

Si le passé oblige Patrick Frey, l'avenir l'implique plus que jamais : « C'est reparti pour les deux ou trois prochains siècles! » La maison Zuber se dessine un futur encré et bien vivant.

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Les Echos (site web)
mardi 17 décembre 2024 - 17:43 UTC +0100 525 mots

A Strasbourg, l'église Saint-Paul se dote d'un café pour financer sa restauration

La paroisse protestante de Saint-Paul a installé un café dans l'un des bas-côtés de son église. Le but affiché : réunir des fonds pour la restauration de l'édifice. Une campagne de financement participatif a été lancée en parallèle.

Un café dans l'un des bas-côtés, accompagnant un appel au financement participatif pour la restauration de l'église Saint-Paul, à Strasbourg (Bas-Rhin). Ce projet, présenté comme une première en France, a été lancé fin novembre pour réunir la moitié des fonds nécessaires à la rénovation de l'édifice, soit cinq millions d'euros. Le reste du financement, soit cinq millions d'euros également, devrait dépendre de la direction régionale des affaires culturelles et du financement de collectivités.

Pour mettre sur pied son café, la paroisse s'est appuyée sur des partenaires locaux, comme les cafés Reck qui lui ont fourni une machine. Ephémère jusqu'à Noël sous une première forme, il doit être pérennisé au premier semestre 2025 une fois qu'une licence III aura été obtenue afin d'élargir la carte. « Nous avons souhaité éprouver la formule avant de passer à la phase suivante, relate Marie-Claire Gaudelet, pasteure. Nous ne désemplissons pas et nous recevons des appels de personnes souhaitant réserver des tables », précise celle qui avait observé des initiatives proches en Allemagne, en Suisse ou encore en Grande-Bretagne. « Beaucoup de gens qui viennent au café donnent plus que le montant de leur boisson pour nous aider », relève Renaud Schoettel, président du fonds de dotation « Le coeur à l'ouvrage » qui centralise les efforts de financement pour la restauration. La création du lieu a nécessité 50.000 euros, pris sur fonds propres.

Eglise de garnison

L'église protestante, qui est située sur une presqu'île à quelques pas de l'hypercentre dans le quartier classé Unesco de la Neustadt, a été bâtie à la fin du XIXe siècle alors que l'Alsace et la Moselle étaient allemandes. Elle avait vocation à devenir une église de garnison. D'architecture néogothique, ce monument historique (classé en 1998) se veut imposant avec deux tours de 76 mètres de haut et une capacité d'accueil de plus de 1.600 personnes.

Du fait de la météo notamment, les dommages sont aujourd'hui nombreux sur les charpentes comme pour les vitraux. Ils ont entre autres conséquences des dérangements de l'orgue symphonique, le plus grand d'Alsace qui est lui aussi classé monument historique. La rénovation est envisagée en six phases, sur les cinq à dix prochaines années. Elle concernera tant les sujets de mise au nome d'accessibilité ou incendie que la restauration proprement dite du patrimoine.

Saint-Paul n'est pas seule paroisse du secteur à réunir des fonds pour restaurer ses murs. Un peu plus loin sur les quais strasbourgeois, celle de Saint-Guillaume a lancé une nouvelle campagne de dons en juillet 2024. Elle a pour l'heure réuni environ 54 des 80 milliers d'euros escomptés pour, notamment, restaurer ses portes historiques datant des XVIIe et XVIIIe siècles.

Bénédicte Weiss

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Rapports - Marketing - INSEE

Date de publication : 20 février 2024 60944 mots

Transformations de l'agriculture et des consommations alimentaires - L'agriculture | Insee - Version imprimable (pdf, 25 Mo) - AGRI24.pdf

143 pages

NB : cette extraction brute des 30 premiers mots ne forme peut-être pas un paragraphe bien construit

... Tr an sf or m at io ns d e l’a gr ic ul tu re et d es c on so m m at io ns a lim en...

Pour voir le rapport :
https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/7728903/AGRI24.pdf
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La Gazette de Thiers et d'Ambert
Locale, jeudi 18 avril 2024 789 mots, p. Thiers-9

« Comme orphelin de mes racines »

Puisqu'il s'agit d'histoire, elle sait parfois être cocasse. Comme un signe du destin.

Un même lieu, deux rencontres. C'est en 1986, que Laurent Mosnier, alors jeune adolescent thiernois, fait une première rencontre aussi imprévue que décisive, au pied du rocher des Margerides, au-dessus des Millières à Thiers. Un premier échange dans ces chemins escarpés avec une figure de l'histoire locale croisée par hasard, André Kristos (1922-2013), de 50 ans son aîné, annonce une collaboration et une amitié sans faille.

Un premier texte édité dans Le Pays Thiernois et son Histoir e

35 ans plus tard, à quelques dizaines de mètres de là, au-dessus du Bout-du-Monde, le jeune homme devenu adulte aura cette fois-ci rendez-vous avec l'histoire. C'est lui qui, poussé par ses camarades, relancera l'intérêt que d'autres (notamment Damien Martinez archéologue et maître de conférences à l'Université Lyon 2) avaient déjà porté au site quelques années plus tôt. Son intuition était la bonne et l'histoire de Thiers s'en trouve chamboulée. Les ruines des Millières ne sont pas celles d'un château médiéval comme évoqué dans une chanson populaire au 19 e siècle mais bien celle d'une place forte mérovingienne (époque gallo-romaine au 5 e siècle et jusqu'au 7 e siècle). Menées par Damien Martinez au printemps 2023, les premières fouilles archéologiques confirment l'hypothèse. Quinze jours de travail et de collaboration avec les Amis du patrimoine thiernois pour la logistique mettront en lumière : ossements d'animaux, céramique, bout de verre et autre objet du quotidien (peigne). En quoi cette découverte est-t-elle d'une importance capitale ? Il est aujourd'hui plus que probable que le fameux castrum Thigernum (place forte), le Thiers originel, cité par l'évêque Grégoire de Tours (6 e siècle) ne se trouve pas au Moutier comme il était commun de penser mais bien sur le site des Millières.

Dans la lignée d'historiens érudits locaux. Que Laurent Mosnier ait relancé la « machine » ne tient rien du hasard. En passionné d'Histoire et d'Histoire locale, l'homme aime à aller gratter là où beaucoup s'interrogent.

L'ingénieur en pharmaceutique dans l'est de la France avait pourtant peu d'appétence pour la discipline au départ. « Au collège, la matière m'a pourtant un peu dégoûté. Elle se résumait à apprendre des dates. À partir de la troisième, mon regard a changé lorsqu'il a fallu se rendre aux archives pour réaliser un diaporama sur l'histoire du couteau », explique-t-il. L'élément déclencheur, la bascule, intervient quelques années plus tard alors que l'étudiant part vers d'autres horizons entreprendre un cursus scientifique. « Cela a été un peu dur de partir, je ne pensais pas être autant déraciné. Je me suis senti comme orphelin de mes racines. »

Installé en Alsace, l'ingénieur garde alors un pied en cité coutelière à travers les lectures d'historiens locaux comme Alexandre Bigay. Son intérêt se porte également sur les brochures éditées par l'association Le Pays Thiernois et son Histoire, auxquelles participe un certain André Kristos, alors président. Au milieu des années 90, une deuxième rencontre s'opère entre les deux hommes, à l'initiative de Laurent. Le vingtenaire lui soumet un premier texte sur les Arbres remarquables de Thiers qui sera édité dans la brochure numéro 22. Débute peu après une longue collaboration avec celui qu'il considère comme son mentor. Elle débouchera en 2012 sur l' Atlas de Thiers à travers l'Histoire. Un ouvrage de 150 pages et 27 cartes réalisés à partir des terriers de la ville (documents administratifs dont le plus ancien date du 15 e siècle). Un langage manuscrit, savamment déchiffré et traduit sur des cahiers d'écoliers durant des décennies par un autre historien local, et archiviste : Henri Soanen. Ce dernier fit don de ses cahiers à André, à sa disparition. André Kristos eu alors l'idée de compiler ces informations sous forme de cartes et fit appel à Laurent Mosnier pour la mise en forme. « Ce qui l'intéressait c'était mes connaissances en informatique qui facilitait les choses. » L'ouvrage pourrait être édité prochainement.

Deux mondes. Comme Alexandre Bigay, Henri Soanen, André Kristos ou encore certains membres des associatons Escotal ou Les Amis du patrimaine thiernois plus récemment, Laurent Mosnier, fait partie de cette lignée d'« érudits » sans qui une partie de l'histoire de Thiers et ses environs resterait dans l'ombre (*). En 2023, aux Millières, au-delà de l'avancée historique, c'est aussi deux mondes qui se côtoyaient enfin. « Entre les passionnés amateurs d'histoire et les universitaires, il y a eu méfiance et mépris, le dialogue était inexistant. Ce n'est pas mon approche ni celle de Damien Martinez qui a compris tout l'enjeu de travailler avec les Amis du patrimoine thiernois dont je fais partie. »

L'histoire locale n'a pas fini de s'écrire. Celle des hommes qui s'y intéressent et la partagent, non plus.

(*) Laurent Mosnier a notamment publié des chroniques de ses recherches aux Millières sur les réseaux sociaux.

Le Figaro (site web)
dimanche 15 décembre 2024 - 09:00 UTC +01:00 2254 mots

Voyage

Noël, Nouvel an : pourquoi ne pas passer les fêtes en croisière ?

Gaëlanne Biarez

Au milieu de l’Antarctique ou des eaux translucides des Caraïbes, les croisiéristes embarquent chaque année leurs passagers pour une expérience unique alliant magie et dépaysement.À la découverte du grand froida-la-decouverte-du-grand-froidLa promesse du luxela-promesse-du-luxePour&amp;nbsp;les tribus&amp;nbsp;&amp;nbsp;pour-les-tribusLa féerie des marchés de Noëlla-feerie-des-marches-de-noel

Quoi de plus mémorable que de fêter Noël et le Nouvel an sur l’eau ? C’est ce que proposent les croisiéristes aux voyageurs désireux de changer leurs habitudes pendant cette période de l’année. Décider de partir en croisière pendant les fêtes est une chose, mais où et avec quelle compagnie ? Alors que certains croisiéristes misent sur les codes traditionnels de Noël (décorations clinquantes, sapin géant, père Noël), d’autres jouent sur la discrétion à la faveur d’expériences toutes aussi féeriques. Afin de déterminer laquelle vous conviendrait le mieux, voici une sélection de compagnies qui vous invitent à passer à leurs côtés le cap de la nouvelle année.

Bon à savoir : comme une croisière est un voyage qui se prépare, les expéditions mentionnées ne concernent pas l’année 2024/2025 mais servent plutôt à illustrer le programme des différents croisiéristes pour les années suivantes.

À la découverte du grand froid

EXPLORIS

Même en plein milieu de l’Antarctique, l’ambiance chaleureuse de Noël se fait ressentir sur les bateaux Exploris , décorés pour l’occasion. En cette période magique, la compagnie française propose de partir à la découverte des vastes étendues du continent blanc et de son incroyable faune. L’expédition commencera par la découverte des paysages majestueux des fjords chiliens, puis se dirigera lentement vers l’ Antarctique où les passagers monteront à bord d’un zodiac ou d’un kayak pour aller explorer de plus près la pureté et fragilité de cet environnement. Au niveau des festivités, le jour de Noël sera marqué par un atelier de pâtisserie, un cocktail et un diner de gala. Pour le réveillon du Nouvel an, les passagers pourront revêtir leurs tenues de soirée pour danser au rythme de la musique.

Prix de la croisière « Réveillon sous les étoiles polaires » (de Buenos Aires à Buenos Aires) : à partir de 10.240 euros par personne, pour 12 nuits et 14 jours, du 22 décembre 2025 au 4 janvier 2026. Dans le cadre des vacances scolaires, Exploris incite vivement les familles à rejoindre cette aventure extraordinaire. Les voyageurs âgés de 7 à 25 ans bénéficieront de la croisière gratuite s’ils sont accompagnés de leurs parents ou grands-parents. Pour plus d’informations, visitez le siteexploris.co.

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GRANDS ESPACES

Les eaux de l’Arctique étant gelées à cette période de l’année, la compagnie Grands Espaces, spécialisée dans les expéditions polaires, propose de passer le Nouvel an dans la petite ville d’Illulisat, située sur la côte ouest du Groenland. Célèbre pour son fjord glacé, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, Ilulissat est considérée comme la capitale mondiale des icebergs. À bord d’un bateau local, les voyageurs auront l’occasion d’approcher ces immenses blocs de glace, en perpétuel mouvement. Au cours du séjour, Grands Espaces propose également à ses participants d’aller à la rencontre des communautés inuits qui leur feront découvrir leur mode de vie et leurs traditions, toujours très ancrées dans la culture locale. Après une balade en chiens de traîneau, ils pourront notamment inviter ces derniers à partager un café et des spécialités. Le jour du Nouvel an, les voyageurs profiteront d’un cocktail et d’un repas groenlandais préparé par un chef, puis assisteront, depuis le restaurant panoramique de leur hôtel, au feu d’artifice, tiré de chaque maison par les habitants eux-mêmes. Si le ciel est dégagé, ils auront peut-être la chance d’assister au spectacle des aurores boréales.

Prix : à partir de 4 950 euros par personne, pour 6 nuits et 7 jours. Pour plus d’informations, visitez le sitegrands-espaces.com. À partir de 2025, à l’occasion des fêtes de fin d’année, Grands Espaces organisera de véritables croisières en Antarctique, en Norvège, et sur la côte est du Groenland. La compagnie prévoit de donner plus de précisions d’ici le mois d’avril.

La promesse du luxe

CUNARD

Voyager avec Cunard pendant les fêtes c’est vivre un véritable Noël à l’anglaise. Dès l’entrée dans le navire, les passagers seront plongés dans une atmosphère féerique grâce aux nombreuses décorations et lumières. Même les habitués de la maison seront émerveillés. En effet, chaque année, de nouvelles pièces de décoration viennent compléter celles de l’an passé. La magie opère jusque dans les cabines qui seront, elles aussi, décorées. Les clients des « top suites » auront la possibilité de commander à l’avance un arbre de Noël pour leur chambre ! Par ailleurs, l’ensemble des passagers pourra profiter de l’immense sapin qui trônera dans le lobby et autour duquel ils pourront se rassembler pour écouter les chants de Noël, dirigés par le capitaine et les officiers. Dans la Queen’s Room, où est servi chaque jour le « tea time », l’arrivée du Père Noël et la distribution des cadeaux aux enfants par ses lutins rendront le séjour féerique. Dans la plus pure tradition anglaise, petits et grands auront l’occasion de suivre à la télévision le discours du roi Charles III qui sera retransmis sur BBC World. Celui-ci sera suivi, comme au réveillon du Nouvel an, d’un dîner de gala lors desquels seront servis de délicieux plats : homard, bœuf Wellington, filet mignon… Cunard, qui fêtera en 2025 ses 185 ans, met un point d’honneur à conserver son élégance traditionnelle. Ainsi, elle invite les voyageurs pendant ces soirées à respecter un code vestimentaire habillé. Pour fêter le passage à la nouvelle année, la compagnie positionne au moins un de ses quatre navires (Queen Anne, Queen Mary 2, Queen Elizabeth, Queen Victoria) au large de Madère (Portugal), afin d’assister au feu d’artifice, réputé le plus grand du monde.

Prix pour la croisière « Célébration de fin d’année aux Caraïbes » (de New York à New York) : à partir de 2 240 euros par personne, pour 12 nuits et 13 jours, du 22 décembre 2025 au 3 janvier 2026. Prix pour la croisière « Célébration aux îles Canaries » (de Southampton à Southampton) : à partir de 2 840 euros par personne, pour 12 nuits et 13 jours, du 16 au 28 décembre 2025.

Pour plus d’informations, visitez le sitecunard-france.fr.

PONANT

Que vous souhaitiez passer les fêtes sous les tropiques ou au milieu des ours blancs, Ponant saura répondre à vos attentes. Chaque année, la compagnie française de luxe propose plusieurs itinéraires entre l’Antarctique, les Caraïbes, et la Polynésie. En cette période festive, les passagers monteront à bord de navires décorés avec raffinement et profiteront d’attentions particulières comme des animations et excursions thématisées. Au cours de la croisière «Perles des îles de la Société», le navire fera escale les 24 et 25 décembre 2025 à Bora Bora (Polynésie Française), où les voyageurs pourront partir à la découverte des sommets spectaculaires de l’île, de son récif corallien et de ses eaux turquoise. Deux dîners de gala gastronomiques se dérouleront les soirs de Noël et du Nouvel an.

Prix de la croisière « Perles des îles de la Société » (de Papeete à Papeete) : à partir de 3 990 euros par personne, pour 7 nuits et 8 jours, du 20 décembre au 27 décembre 2025. Prix de la croisière « L’Antarctique emblématique » (d’Ushuaia à Ushuaia) : à partir de 12.505 euros par personne, pour 10 nuits et 12 jours, du 27 décembre 2025 au 7 janvier 2026. Prix de la croisière « Histoire et culture dans les bijoux des Caraïbes » (de Philipsburg à Pointe-à-Pitre) : à partir de 8 170 euros par personne, pour 7 nuits et 8 jours du 27 décembre 2025 au 3 janvier 2026.

Outre les destinations habituelles mentionnées précédemment, la flotte de Ponant se rend aussi dans d’autres destinations (Indonésie, Amérique centrale, Afrique du Sud…), qui changent, elles, d’une année à l’autre. Pour plus d’informations, visitez le siteponant.com.

Pour les tribus

MSC CROISIÈRES

Les fêtes de fin d’année sont l’occasion de se retrouver avec ses proches. C’est ce qu’encourage MSC Croisières. Chaque année, le croisiériste propose un large éventail d’animations, pour adultes comme pour enfants. Au milieu des décorations festives, les plus grands pourront s’essayer à la cuisine avec une reproduction du célèbre concours MasterChef, remixé à la sauce Noël. L’expérience ne se limite pas la croisière : l’heureux gagnant aura la possibilité de participer au casting de l’émission télévisée ! Si vous ne devenez pas une star des fourneaux, vous deviendrez peut-être une star de la chanson à l’occasion du Christmas Karaoke. Au réveillon du Nouvel an, le bateau revêt son habit de fête. Afin de faire monter la tension, plusieurs comptes à rebours seront projetés jusqu’au passage à la nouvelle année, où une pluie de confettis s’abattra sur les voyageurs. Les plus petits ne seront pas en reste. Au sein du village Winter Wonderland, ces derniers pourront profiter de jeux, de danses et d’autres activités amusantes sur le thème de Noël. Le clou du spectacle sera très certainement l’arrivée du Père Noël, qui offrira un cadeau à chaque enfant de moins de 11 ans.

Prix de la croisière « Amérique du Sud » (de São Paulo à São Paulo) : à partir de 935 euros par personne, pour 7 nuits et 8 jours, du 22 au 29 décembre 2025. Prix de la croisière « Asie » (de Taïpei à Taïpei) : à partir de 461 euros par personne, pour 4 nuits et 5 jours, du 23 au 27 décembre 2025. Prix de la croisière « Îles Canaries et Madère » (des Îles Canaries aux Îles Canaries) : à partir de 975 euros par personne, pour 7 nuits et 8 jours, du 26 décembre 2025 au 02 janvier 2026.

Pour plus d’informations, visitez le sitemsccroisieres.fr.

COSTA CROISIÈRES

Entre la Méditerranée , les Caraïbes ou encore les Émirats arabes unis, Costa Croisière promet de passer des fêtes au soleil. La journée, les voyageurs pourront explorer ces destinations exotiques, et le soir, à bord des bateaux, vivre la magie de Noël avec des tables garnies de plats traditionnels, de la musique et de nombreuses animations à thème. Petits et grands pourront notamment participer au concours de chant The Voice of the Sea, profiter d’une incroyable pool party ou encore se promener le long des boutiques, qui se transforment pour l’occasion en véritables marchés de Noël. Pour les plus jeunes, Costa prévoit aussi de nombreuses animations dont un atelier de rédaction de lettres au Père Noël, un concours de dessin et de nombreuses compilations de musiques sur lesquelles danser. Mais la particularité d’une croisière pendant les fêtes est aussi de pouvoir découvrir différentes traditions d’un pays à l’autre. Aux Antilles , les passagers auront l’opportunité d’assister à des Chanté Nwèl, des chants typiques de Noël, par un groupe local, spécialement monté à bord du navire.

Prix de la croisière « Caraïbes » (de La Romana/Saint-Domingue à La Romana/Saint-Domingue) : à partir de 2 099 euros par personne, pour 14 nuits et 15 jours, du 21 décembre 2025 au 4 janvier 2026. Prix de la croisière « Dubaï et Émirats » (de Dubaï à Dubaï) : à partir de 999 euros par personne, pour 7 nuits et 8 jours, du 20 au 27 décembre 2025. Prix de la croisière « Méditerranée » (de Marseille à Marseille) : à partir de 1 129 euros par personne, pour 7 nuits et 8 jours, du 21 au 28 décembre 2025.

Pour plus d’informations, visitez le sitecostacroisieres.fr

La féerie des marchés de Noël

CROISIEUROPE

Pour les fêtes, CroisiEurope propose d’embarquer pour un voyage au cœur des traditions européennes de Noël. Au fil du Rhin ou encore du Danube , les navires feront escale dans certains des plus beaux marchés de Noël européens. La convivialité et la générosité émanant de ces lieux se feront ressentir à bord, où les passagers seront reçus chaleureusement autour de délicieux repas inspirés de la gastronomie locale : pain d’épices, brioche alsacienne, vin chaud, pâtisseries... Certaines croisières offrent même la possibilité de mettre la main à la pâte en participant à des ateliers de cuisine, lors desquels les voyageurs apprendront par exemple à faire des Bredele, des petits biscuits typiques de l’ Alsace. Les décorations et les menus seront, quant à eux, adaptés en fonction de la destination. Le jour de la Saint-Nicolas, CroisiEurope aura un petit geste pour chacune des personnes, avec la distribution de gourmandises, suivis d’un dîner de gala et de jeux thématisés autour de Noël.

Prix de la croisière « Marchés de Noël en Alsace et en Forêt-Noire » (de Strasbourg à Strasbourg) : à partir de 665 euros par personne, pour 3 nuits et 4 jours, du 17 au 20 décembre 2025. Prix de la croisière « Les marchés de Noël des grandes capitales danubiennes » (de Vienne à Vienne) : à partir de 1 590 euros par personne, pour 5 nuits et 6 jours, du 25 au 27 décembre 2025.

Pour plus d’informations, visitez le sitecroisieurope.com

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Cet article est paru dans Le Figaro (site web)

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Vacances à la campagne : voici la commune rurale, comptant parmi les Plus Beaux Villages de France, qui séduit le plus les Français cet automne

Emilie Gille

Vacances à la campagne : voici la commune rurale, comptant parmi les Plus Beaux Villages de France, qui séduit le plus les Français cet automne

Publié le 23 octobre 2024 à 17:21

Par Emilie Gille

Crédit photo : Shutterstock

Selon Airbnb, plusieurs communes rurales ont la cote auprès des Français. Parmi elles, ce village médiéval situé dans le Grand-Est.

Ces dernières années, les vacances à la campagne attirent de plus en plus les Français, en quête de lieux où ils peuvent se ressourcer, loin du tumulte de la ville. D'après un communiqué d'Airbnb, célèbre plateforme de locations de vacances, l'intérêt de ces voyageurs pour les destinations rurales est encore plus fort cet automne. En effet, selon une étude Deloitte, 25% des réservations de séjours en France sont réalisées dans des départements ruraux, souvent peu urbanisés. Selon le célèbre site, huit communes rurales sont les plus tendances pour des séjours entre septembre et novembre 2024, dont l'une d'entre elles fait partie de l'association des Plus Beaux Villages de France.

Quelle commune rurale figurant parmi les Plus Beaux Villages de France attire les Français cet automne ?

Selon Airbnb, la commune de Riquewihr, dans le département du Haut-Rhin, est l'une de celles qui se démarquent auprès des Français pour des séjours automnaux. Rappelons alors que d'après un communiqué d'Abritel diffusé cet été, juste avant les congés estivaux, les recherches de locations de vacances avaient déjà bondi de 30 à 40% en moyenne dans ce département. De manière générale, l'Alsace est une destination recommandée à toutes les saisons. À l'automne, les vignes que l'on peut admirer sur la Route des Vins se parent de sublimes couleurs.

En Alsace, Riquewihr est une commune incontournable, célèbre pour son architecture médiévale et typique de la région. C'est justement sur ces critères qu'elle a rejoint l'association des Plus Beaux Villages de France, tout comme Eguisheim, Hunawihr et Bergheim, autres villages authentiques situés dans le Haut-Rhin. Par chance, la commune a échappé aux destructions de la Seconde Guerre mondiale et ses bâtiments, dont 40 sont protégés au titre des monuments historiques, sont bien préservés.

Riquewihr cherche à endiguer le tourisme de masse

Cependant, comme d'autres communes françaises, Riquewihr n'est pas épargnée par le tourisme de masse. Comme le rapporte France 3 Régions sur son site, le village accueille en moyenne 1,5 million de visiteurs par an - même s'il compte 1 700 habitants à l'année. Même si le stationnement est payant en son sein, cela ne décourage pas les visiteurs qui souhaitent le visiter.

crédit photo : Shutterstock Le Dolder, tour emblématique de Riquewihr.

Il est d'autant plus pris d'assaut pendant les marchés de Noël, si bien que la ville a déjà anticipé l'édition 2024 qui se tiendra du 29 novembre au 22 décembre. D'après France Bleu, la commune de Riquewihr va taxer davantage les cars qui stationnent sur les parkings le week-end, jusqu'à 100 euros par jour pour ceux qui n'ont pas réservé leur emplacement, et 70 euros sur réservation. Le reste de la semaine, le tarif sera de 40 euros par jour. Des agents de la commune s'assureront alors que cette mesure est appliquée à la lettre.

Quelles sont les autres communes rurales qui ont la cote auprès des Français cet automne ?

En plus de Riquewihr dans le Haut-Rhin, d'autres communes rurales attirent particulièrement les Français cet automne. À deux pas des gorges de l'Ardèche, la commune médiévale d'Aubenas (Ardèche) figure parmi les destinations phares de la saison. Elle se situe à proximité du Parc Naturel des Monts d'Ardèche, idéal pour des balades automnales. Dans le Doubs, la commune de Métabief connaît aussi un véritable engouement et offre de sublime panoramas des montagnes et des vallées pendant l'automne.

crédit photo : Shutterstock Le charmant centre historique d'Aubenas.

Comme le village de Saint-Emilion, Chablis (Yonne) séduit les visiteurs grâce à sa tradition vinicole. Airbnb décrit alors la commune comme "la destination parfaite pour les amateurs d’oenotourisme", une tendance très en vogue depuis quelques années. En Normandie, c'est plutôt la commune de Saint-Lô qui attire les Français, avec ses remparts qui donnent sur la vallée de la Vire (Manche).

crédit photo : Shutterstock Vue sur le village de Chablis, dans l'Yonne.

Dans le sud de la France, trois communes s'imposent parmi les plus recherchées pour un séjour automnal. La Réunion, dans le Lot-et-Garonne, offre un véritable dépaysement rural, idéal pour déconnecter. Dans le Var, la commune de Draguignan est aussi très populaire, étant alors une ville provençale par excellence, située non loin des Gorges du Verdon, toujours très prisées. Enfin, Millau, dans l'Aveyron, célèbre pour son viaduc, abrite d'incroyables espaces naturels et un riche patrimoine historique.

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Le Journal du Centre
Nièvre
Decize, jeudi 11 avril 2024 324 mots, p. JDC-36

L'association a dévoilé son programme en assemblée

Les temps forts de Cerciacum

C erciacum, association pour l'étude, la recherche et la protection du patrimoine cercycois et de sa région, a tenu son assemblée générale, dernièrement, au foyer municipal, en présence de Caroline Marceau, représentant la municipalité, Michel Mulot, conseiller départemental, et d'une vingtaine d'adhérents.

Yves Ducroizet, président de l'association, a présenté le bilan moral et financier avant de dévoiler le programme des manifestations prévues cette année. Un programme qui s'annonce riche en activités variées et enrichissantes et promet des moments de partage pleins d'émotions pour les membres de Cerciacum et tous les participants.

80 ans de la libération de Cercy

Plusieurs temps forts sont, en effet, à signaler.

Après la Fête du Train avec une exposition de photos, fin mars, Cerciacum participera, dimanche 14 avril, à la Foire aux livres, à Fours.

Mardi 7 mai, mercredi 10 juillet et mardi 1 er octobre, visites guidées du bourg de Cercy.

Samedi 15 et dimanche 16 juin, exposition et présentation de la réédition du livre sur le chemin de fer, au centre culturel François-Mitterrand.

Samedi 22 et dimanche 23 juin, dans le cadre des Journées du Patrimoine de pays, exposition sur les lavoirs de Cercy et de Saint-Gratien, à la salle des expositions (rue d'Aron).

De jeudi 4 à samedi 6 juillet, voyage en Alsace.

Samedi 10 août, exposition sur les faïences de Montereau et Creil, à La Marquise (Saint-Gratien).

Samedi 14 et dimanche 15 septembre, commémoration des 80 ans de la libération de Cercy : exposition sur la libération de la commune, le camp militaire, hommage à Hippolyte Duprilot au centre culturel, défilé dans les rues avec la troupe Historic Overlord Club, la batterie municipale, les pompiers, la Fnaca, les élus et toute la population qui voudra se joindre à cet hommage.

Bureau (inchangé). Président, Yves Ducroizet; vice-président, Christian Verdure; vice-président et trésorier, Gérard Peltier; trésorier adjoint, Jean Boucaut; secrétaire, Alain Dubois; secrétaire adjointe, Bernadette Petit.

Ouest-France
Lorient
Lorient, mardi 12 mars 2024 970 mots, p. OF Lorient_10

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Concerts et spectacles

Yves Duteil

Concert unique d'Yves Duteil à Lorient, organisé par le Rotary club de Lorient au bénéfice de l'association Info Sarcome.

Vendredi 15 mars, 20 h 30 à 22 h 30, église Notre-Dame-de-Victoire, place Alsace-Lorraine. Tarifs : 40 €, réduit 35 €. Inscription avant le 14 mars. Contact : [email protected], lorient.rotary-bretagne-mayenne.org/fr

Les Gabiers d'Artimon chantent pour les Deizioù

Après avoir été la commune d'inauguration des Deizioù, Plouay accueille le groupe de chants de marins. 40 chanteurs et musiciens interprètent un répertoire de la mer et de marins riches de plus de 200 titres.

Dimanche 17 mars, 15 h 30, Salle des fêtes, Plouay. Tarif : libre. Contact : 02 97 21 37 05, [email protected], www.emglevbroanoriant.bzh

Culture et idées

L'ancien réservoir d'eau douce

Vestige de la conquête de l'eau douce dans l'enclos du port, un site aussi insolite que majestueux.

Mercredi 13 mars, 14 h à 17 h, réservoir, enclos du port. Tarif : 4 €. Contact : 02 97 02 23 29, [email protected], patrimoine.lorient.bzh

Ambassadeur en Malaisie (1995-98), par Edouard Braine

Conférence histoire. Sauver le numéro 2 du régime menacé d'assassinat, vendre une flotte sous-marine, défendre les valeurs laïques et républicaines avec le soutien de 2 Ulémas, telles sont les missions inattendues d'un ambassadeur de France. Inscription nominative sur le site du Carrefour des humanités Paul-Ricœur (CHPR).

Jeudi 14 mars, 20 h à 22 h, lycée Dupuy- de-Lôme, salle Ricœur, 4, rue Le-Coutaller. Gratuit. Contact : [email protected], assochpr.fr

Les travailleuses de la mer

Ciné-débat. La nuit, les trieuses de poisson, le jour, les fileteuses. Dans les années 70, près de 800 femmes ont travaillé sur le port de pêche de Lorient dans le froid et l'humidité. Carole Rossopoulos décrit les conditions de vie et de travail de ces ouvrières.

Vendredi 15 mars, 18 h à 19 h 30, médiathèque François Mitterrand, 4, esplanade François-Mitterrand. Gratuit. Contact : 02 97 35 48 77, [email protected], www.bcd.bzh

Rencontre avec Émilie Querbalec

Dédicace. Émilie Querbalec surprend avec son quatrième roman Les sentiers de Recouvrance, paru chez Albin Michel Imaginaire, où elle décrit un futur proche en pleine révolution écologique, et la reconstruction de deux jeunes gens marqués dans leur chair.

Samedi 16 mars, 16 h à 18 h, librairie Au vent des mots, 7, rue du Port. Inscription avant le 13 mars. Contact : 02 97 84 16 50, [email protected], www.auventdesmots.fr

Convivialité et partage

Marché bio

Commerçants et producteurs proposent un marché bio chaque mardi avec des fruits et légumes de saison, du pain, des fromages, des conserves et bières locales, des infos sur le Segal (monnaie locale).

Mardi 12 mars, 16 h à 19 h, place de l’Hôtel-de-Ville. Contact : 02 97 02 22 00, www.lorient.bzh/marche

Associations de santé au GHBS

Les bénévoles des associations : Afdiag (intolérance au gluten), Espoir amitié (accompagnement des malades alcooliques) et Verneuil Grand Ouest (maladie de Verneuil) seront présents pour informer le public sur les associations de santé agréées par le GHBS.

Jeudi 14 mars, 14 h à 17 h, hall hôpital du Scorff, 5, avenue de Choisel. Gratuit.

Loisirs et sports

Les rendez-vous de l'IA

Numérique. Des ateliers pour se familiariser avec les enjeux et les concepts clés de l'Intelligence Artificielle générative (ChatGPT, NightCafé) de façon interactive et ludique.

Du mercredi 13 mars au mardi 30 avril, 10 h à 11 h 30, médiathèque François Mitterrand, 4, place François-Mitterrand. Gratuit. Contact : 02 97 84 33 60, mediatheque.lorient.bzh

Atelier Agora des jeunes : fresque de la mer en débat

La fresque est une façon de se questionner sur un sujet de société, de partager des idées et de proposer des solutions. Les 14-25 ans sont invités à s'exprimer sur l'éolien en mer, la pollution côtière, le changement climatique. Sur inscription en ligne.

Mercredi 20 mars, 18 h à 20 h 30, hôtel de ville, 2, boulevard Général-Leclerc. Gratuit. Contact : 02 97 35 32 97, [email protected], www.lorient.bzh/agoradesjeunes

Vie quotidienne

Inscriptions sur les listes électorales

Pour pouvoir voter le 9 juin aux élections européennes : être âgé d'au moins 18 ans la veille du jour du scrutin et être inscrit sur les listes électorales. Inscription jusqu'au 1er mai en ligne ou jusqu'au 3 mai par courrier en mairie.

Jusqu'au mercredi 1 er mai, hôtel de ville, 2, boulevard Général-Leclerc. Contact : 02 97 02 23 89, [email protected], www.lorient.bzh/elections

Bien vivre dans ma ville : réaménagement de l'Estacade - Quai de Rohan

Réunion de concertation sous forme d'atelier dans le cadre du projet d'aménagement de l'Estacade à Lorient.

Mardi 12 mars, 19 h à 21 h, centre social Escale Brizeux, 4, rue Jean-Lagarde. Contact : 02 97 64 36 54, [email protected]

ADFI Bretagne Sud : association d'aide aux victimes de sectes

Sur rendez-vous seulement : accueil, aide, accompagnement de victimes d'organisations sectaires ou de pratiques thérapeutiques non conventionnelles. Sur demande, interventions de prévention en milieu scolaire ou associatif, en entreprises et administrations.

Mercredi 13, mercredi 27 mars, Udaf, 1, rue Maurice-Thorez. Contact : 06 37 60 47 43, [email protected]

France Parkinson 56

Gymnastique adaptée à la maladie de Parkinson et activités cérébrales. L'après-midi se terminera comme toujours par un goûter. Les personnes intéressées peut contacter l’association.

Mercredi 13 mars, 14 h 15 à 17 h 30, espace Rostand, salle Glenmor, rue des Chênes, Caudan. Contact : 06 60 95 40 81, [email protected]

Unafam permanence

Aide aux familles ou amis ayant un proche malade et, ou handicapé psychique, par une écoute et un partage d'expériences avec : informations, documentation, conseils pour une orientation et une défense de leurs intérêtss. Ouverte à tous.

Mercredi 13 mars, 10 h à 12 h, maison des associations Coutaller, 5, place Bonneaud. Contact : 06 47 47 47 67, [email protected]

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Près de Pont-de-l'Arche, EV Charpente veut s'agrandir
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Le Journal de Gien
Locale, jeudi 7 mars 2024 331 mots, p. Gien-13

Découverte du territoire avec Le Carrouge

Découverte du territoire avec Le Carrouge. Fondée au milieu des années 80, avec l'objectif de prospecter et de mener des études historiques, tout en prenant connaissance des chemins, carrefours et sites antiques et médiévaux de la Puisaye et du Val-de-Loire, l'association Le Carrouge poursuit ses activités, sous la présidence de Solange Frottier, autour de la découverte du patrimoine.

Structure. Mise en action par des personnes soucieuses de comprendre et découvrir le patrimoine de leur territoire, autour de leurs enjeux historiques, l'association du Carrouge, « compte 70 adhérents, qui viennent d'un périmètre assez large, notamment des départements frontaliers de l'Yonne et de la Nièvre. Nous conservons les objectifs initiaux mais nous avons adapté en fonction du vieillissement de nos membres et des contraintes liées aux sorties et voyages », souligne Solange Frottier, présidente depuis peu, à la suite de Robert Poivet.

Activités. Après la réussite de l'après-midi chansons en début d'année, en présence de Pascalina Petit, les adhérents seront conviés à un repas festif, avec traiteur, le 14 mars prochain à la salle polyvalente.

« Ensuite, du 13 au 18 mai, nous partirons à la découverte du Pays-Basque, avec onze personnes inscrites. Il s'agit d'un territoire inédit pour Le Carrouge et nous irons visiter Saint-Jean-de-Luz et Biarritz, notamment. Le 27 juin, nous visiterons la cathédrale de Linard, à Neuvy-les-deux-Clochers (Cher), puis du 11 et 13 septembre, nous ferons une escapade en Alsace avec un retour par Nancy, à la découverte de la place Stanislas. Enfin, le 13 octobre, nous aurons un repas, avec une thématique encore en réflexion, suivi d'une animation théâtrale par les Émotifs associés », ajoute la présidente, secondée par Robert Poivet à la vice-présidence, tandis que Liliane Poivet et Pierre Havet assument, respectivement, le secrétariat et la trésorerie.

Projet. « Nous avons la volonté de planifier, probablement en 2025, une croisière à la demande de nos adhérents. La découverte du Rhin reçoit l'approbation, reste à organiser tout cela », conclut Solange Frottier.

Pratique. La cotisation se monte à 15 ?.

Ouest-France
Mayenne
Sud-Mayenne, jeudi 11 avril 2024 565 mots, p. OF Mayenne édition_16

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Ballots

Restauration scolaire

Lundi : saucisson, filet de poulet sauce forestière haricots verts, saint Paulin, fruit frais ; mardi : potage varié, saucisse pommes de terre sautées, yaourt fermier ; mercredi : salade de riz, boulette d'agneau purée de légumes, vache qui rit, fruit frais ; jeudi : chou-fleur vinaigrette, steak haché macaroni, entremet pistache ; vendredi : salade strasbourgeoise, colin sauce duglérée julienne de légumes, gruyère, fruit frais.

Du lundi 15 au vendredi 19 avril.

Soirée jeux de société

Proposée par l'association intercommunale le Nulle Part Ailleurs, en partenariat avec la médiathèque du Pays de Craon. C'est l'occasion de découvrir des jeux variés, pour tous les âges. Restauration : pizzas fabriquées et cuites sur place. Sur inscription.

Mardi 23 avril, 19 h à 22 h, salle des fêtes. Gratuit. Contact : 02 43 09 09 69, [email protected]

Bierné-Les-Villages

Conseil municipal

Demande subvention fonds de livres, révision tarification E-Collectivités, rénovation éclairage public allée des Tilleuls (Saint-Michel-de-Feins).

Jeudi 18 avril, 20 h 30, mairie, rue d’Anjou, Bierné.

Château-Gontier-sur-Mayenne

Randonnée pédestre

Randonnée. Retraite sportive CSDMA. Randonnée pédestre de 13 km avec raccourci. Rendez-vous quai d'Alsace à Château-Gontier pour les adhérents.

Mardi 16 avril, 13 h 30, La Pouëze, Erdre-en-Anjou.

Cossé-en-Champagne

Lâcher de truites

Buvette sur place et sandwichs, possibilité de repas le midi à 10 €.

Samedi 20 avril, 8 h à 18 h 30, Plan d'eau. Tarif : 7 €. Contact : 06 37 75 28 00, [email protected]

Cossé-le-Vivien

A Bocca Chiusa en concert

Le quatuor A Bocca Chiusa présentera De bouche-à-oreille, leur dernier album, qui revisite Queen, Charles Trenet, Édith Piaf, Billy Joel, etc.

Samedi 27 avril, 20 h à 23 h, salle Saint-Exupéry, place du Champ-de-Foire. Gratuit. Contact : http://www.ensemble-aboccachiusa.com

Gennes-Longuefuye

Week-end en fête

Fête communale. Samedi : après-midi récréatif tout public (rallye photo, spectacle enchanteur) et karaoké danse, croque-monsieur en soirée. Dimanche : vide-greniers, courses cyclistes matin et après-midi, fête foraine, animation musicale Banda Maracha' Go et restauration.

Samedi 13, dimanche 14 avril, salle polyvalente, 2, rue des Oiseaux, Gennes-sur-Glaize. Gratuit. Inscription avant le 12 avril. Contact : 06 15 05 56 98, [email protected]

Annonce

Méral

Journée des sociétaires

Lâcher de truites. Pêche réservée aux sociétaires (1 gaule par pêcheur). Sur présentation de leur carte de pêche obligatoire (casse-croûte offerts).

Samedi 27 avril, plan d’eau. Gratuit. Contact : 06 85 86 84 88, 06 31 82 54 30.

Peuton

Concours de belote

Lots alimentaires dans la limite des stocks. Organisé par le club de l'amitié.

Du vendredi 12 au dimanche 14 avril, 13 h 30 à 18 h 30, salle des fêtes (magnolia), 3, route de Marigné-Peuton.

Prée-d’Anjou

Mairie de Laigné fermée

Pour formation.

Lundi 15, mardi 16 avril, 13, rue du maine, Laigné.

Mairie annexe d'Ampoigné

Mercredi 17 avril, 8 h 30 à 12 h 30, vendredi 19 avril, 13 h 30 à 17 h 30, bâtiment multifonctions, 2, rue du stade, Ampoigné.

Mairie de Laigné

Ouverture exceptionnelle.

Jeudi 18 avril, 8 h 45 à 12 h 30, vendredi 19 avril, 8 h 45 à 12 h 30 et 13 h 30 à 18 h, 13, rue du maine, Laigné.

Saint-Denis-d’Anjou

Soirée sur le patrimoine

L’association de Varennes à Saint-Martin organise une rencontre, suivie d’échanges autour d’un verre, à l’issue de la soirée sur le thème du patrimoine.

Vendredi 12 avril, à 20 h, salle des fêtes.

Senonnes

Accueil de la mairie fermé

Jeudi 11 avril, 1, rue de la poste.

Sud Ouest - Bassin d'Arcachon / Médoc
La région, jeudi 19 septembre 2024 551 mots, p. 10
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19 septembre 2024 - Sud Ouest - Landes Sud Ouest - Libournais / Blayais Sud Ouest - Lot-et-Garonne Sud Ouest - Bordeaux Agglo Sud Ouest - Béarn et Soule Sud Ouest - Charente-Maritime Sud Ouest - Pays Basque Sud Ouest - Sud-Gironde Sud Ouest - Dordogne

«L’art contemporain, c’est penser avec des formes»

Recueilli par Emmanuelle Debur

Ancienne directrice du Centre rhénan d’art contemporain en Alsace, ElfiTurpin a pris sesfonctions à la direction du Frac Nouvelle-Aquitaine

Elfi Turpin a été nommée à la direction du Fonds régional d’art contemporain (Frac) Nouvelle-Aquitaine, un des établissements culturels phares de la région qui dispose d’une collection de 1200œuvres, de plus de 500 artistes et de généreux espaces d’exposition au sein de la Méca à Bordeaux.

Quelle est la particularité du Frac Nouvelle-Aquitaine?

Chaque Frac est le reflet de sa collection, et de son territoire qui inspire les artistes. La singularité de celui de Bordeaux repose sur une collection qui fait battre son cœur. C’est un Frac nouvelle génération. Il est exemplaire en France, en termes de moyens et de capacité.

Quel est votre rôle au sein du Frac?

Je suis en charge de la définition du projet d’établissement. Avec l’équipe, je vais concevoir des projets, des expositions dans les murs et hors les murs, en région. Je suis en charge de la gestion de la structure qui compte une vingtaine de personnes, de la valorisation, de la conservation et du développement de la collection.

Qu’est-ce que c’est, l’art contemporain pour vous?

Ma définition du jour: c’est l’art de notre époque, une relation au monde. C’est penser avec des formes. Une forme de connaissance que les artistes nous offrent, une porte d’entrée sur des imaginaires.

Quelle est votre ambition pour le Frac?

L’ADN de mon projet, c’est la coopération avec tous les acteurs de la filière des arts visuels. Pour qu’on allie nos forces. à l’échelle du quartier, de la ville et de la Nouvelle-Aquitaine avec les deux autres Frac de la région (Limoges et Poitiers, NDLR). C’est aussi continuer à enrichir la collection, faire rayonner le Frac en dehors de ses frontières.

Les deux prochaines expositions sont celles de votre prédécesseure. Quand verra-t-on votre premier projet?

En 2026. Mon projet pour le Frac s’appelle «Multiplier les mondes», l’idée est de comprendre comment, en s’intéressant à une multitude d’imaginaires artistiques, on habite un peu mieux le nôtre. Il va s’appuyer sur les mémoires atlantiques, toute l’histoire coloniale qui a traversé le territoire. J’aimerais aussi travailler autour de certains affects, m’interesser aux sentiments, la joie comme stratégie politique ou artistique par exemple.

Une œuvre que vous affectionnez particulièrement au Frac?

J’ai fait le tour des réserves lundi, je suis tombée nez à nez avec «Wittika» de Lena Vandrey, une artiste qui a fait le portrait de l’écrivaine féministe Monique Wittig. J’ai une relation très personnelle avec cette œuvre: au gré d’un projet d’exposition au Crac Alsace, j’ai remis la main sur cette peinture perdue, conservée depuis une vingtaine d’années dans une arrière-cuisine derrière des pots de confiture. J’ai pu la récupérer et la faire restaurer. Elle a été donnée par les ayants droit de Lena Vandrey au Frac Aquitaine. Et elle m’a accueillie ici.

Frac Aquitaine, ouvert pour les Journées européennes du patrimoine samedi21 et dimanche 22septembre. Prochaine exposition «Primavera, Primavera» du 16novembre au 25mai 2025. Frac Nouvelle-Aquitaine, 5, parvis Corto-Maltese, Bordeaux. 0556247136.

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La Montagne (site web) - Lamontagne
vendredi 11 octobre 2024 - 22:02:37 -0000 1727 mots

70 ans après, cette ancienne salariée d'EDF raconte les travaux titanesques de la centrale hydroélectrique de Montpezat

Centre France

Simone Baderou, âgée de 93 ans, a travaillé comme secrétaire pendant près de cinq années à l’immense chantier de la centrale hydroélectrique de Montpezat-sous-Bauzon en Ardèche, en fonctionnement depuis octobre 1954. Alors qu’EDF célèbre aujourd’hui les 70 ans de la mise en service de l’usine, Simone était de retour il y a quelques jours sur le site pour livrer ses souvenirs. Elle fait partie des rares acteurs et témoins encore en vie de ces travaux titanesques pour l’époque. Séquence nostalgie.

Entre 1947 et 1954, l’Ardèche a connu l’un de ses plus grands chantiers avec la construction du complexe hydroélectrique de Montpezat. Connue, parfois décriée, pour turbiner les eaux de la Loire supérieure et des hauts plateaux avant qu’elles arrivent en Haute-Loire, cette centrale hydroélectrique a embauché jusqu’à 1.200 personnes pendant ses immenses travaux. Rares sont celles à y avoir travaillé et à encore être en vie désormais. Parmi elles, Simone Baderou, entrée sur le chantier de Montpezat à l’âge de 19 ans comme secrétaire pour EDF. Soixante-dix ans après la fin des travaux, Simone était de retour à la centrale de Montpezat. Une journée émouvante de fin septembre pour celle qui n’était pas revenue sur le site même depuis 1955.Lors de la conférence organisée à Montpezat, Simone a pu échanger avec Marc Lantheaume dont le père, Jean, était le premier chef de quart et avait participé à la mise en service de la centrale. Photo l. ciochetto

Aujourd’hui âgée de 93 ans, et installée en Ardèche après une carrière professionnelle aux quatre coins de la France avec EDF, elle a pu redécouvrir la centrale et livrer tous ses souvenirs. En très grande forme, la nonagénaire s’appuie sur une mémoire impressionnante, riche de détails, dans laquelle elle puise d’innombrables anecdotes. Lorsqu’elle parle de Montpezat, son premier chantier avec EDF, Simone le fait avec une rare précision.

Elle rejoint sa sœur Augusta comme secrétaire

Simone Mounier, de son nom de jeune fille, est née le 7 février 1931 en Ardèche, sur la commune de Chirols, au pied du château de Ventadour, au village du Pradel. Il y a d’ailleurs une petite centrale hydroélectrique juste en face aime-t-elle à rappeler.Simone, à droite, au secrétariat du lot aval à Montpezat, avec sa soeur Augusta à gauche, le 8 janvier 1952.

En arrivant devant les infrastructures de Montpezat avec les bureaux au sein des bâtiments extérieurs, elle ne peut s’empêcher d’évoquer les souvenirs associés à chacun de ces lieux et tous les visages qui refont surface dans sa mémoire plus vite que le funiculaire ne remonte de la salle des machines souterraine. Pendant la guerre, Simone était scolarisée à Aubenas, où elle a passé un brevet d’enseignement commercial. Elle a rejoint ensuite Cannes pour poursuivre ses études. À 19 ans, elle a été embauchée par EDF. Ma sœur Augusta (son aînée née en 1928, NDLR) travaillait déjà comme secrétaire pour la Société Générale d’Entreprises, à Montpezat. Dès que j’ai obtenu mon diplôme, elle m’a appelée et m’a dit : “Simone, tu montes à La Palisse (l’immense chantier du complexe hydroélectrique était divisé en deux lots distincts : amont et aval NDLR) !” Je suis donc rentrée le 7 juin 1950. J’ai commencé sur le chantier du barrage. Au début, on m’avait donné un vélo et il fallait aller de Saint-Cirgues-en-Montagne à La Palisse avec ! Puis j’ai eu un logement sur place. C’était sommaire… Les WC : c’était un cabanon le long de la Loire. Dans la première chambre que j’occupais, il y avait des jambons qui séchaient ! Magnifique photo de Simone réalisée par Claude Coste à Montpezat, avec le chien du photographe (il était un peu la mascotte et avait été adopté par beaucoup de monde sur le chantier), et l’une des Jeep utilisées pour parcourir les différents sites en travaux. Le photographe est malheureusement décédé l’an passé dans le Gard, à l’âge de 94 ans. Photo Claude Coste - archives famille Baderou

Georges Soullié : On l’appelait le patron !

Très rapidement, dès le mois d’octobre 1950, elle est partie rejoindre le lot aval du chantier. J’ai retrouvé ma sœur Augusta qui a ensuite rejoint EDF. Elle est toujours en vie aujourd’hui.

Des cinq années passées au secrétariat du chantier, plusieurs personnalités ont marqué Simone. C’est le cas du responsable de l’ensemble du chantier : Georges Soullié. Il était hébergé à Vals-les-Bains, comme tous les cadres EDF. C’est lui qui supervisait tout. C’était un homme très compétent, un homme formidable. Il venait toujours faire un tour sur le chantier. À chaque fois, même si nous étions en avance sur les prévisions, je prévenais les surveillants de sa venue. Mais il trouvait toujours une petite chose à faire remarquer ! Tout le monde l’appelait “le patron” ! Il était respecté. Simone et Elise devant l'un des éléments de la conduite forcée en cours d'installation.

Montpezat a non seulement marqué la carrière de Simone, mais le chantier a véritablement bouleversé sa vie. C’est pendant les travaux que la jeune femme a rencontré Jean Baderou, devenu son mari en 1954, puis le père de ses quatre enfants. La dernière fois que j’ai visité la salle des machines sous terre, c’était pour notre mariage, le 7 août 1954 ! Cela avait été tout un périple pour pouvoir y accéder à l’époque ! , se remémore-t-elle.

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Un couple du chantier

Toutes ces années de travaux ont permis à de nombreux couples de se former. Beaucoup d’ouvriers ont rencontré de jeunes ardéchoises avec qui ils ont fait leur vie, c’est une réalité sociale du chantier.

C’est l’histoire de Simone et son mari, aussi celle du photographe Claude Coste qu’elle a bien connu. Chargé des sondages et des analyses de la roche dans les galeries, il photographiait toute la vie du chantier et en a saisi toute la dimension humaine : des moments de convivialité aux visites les plus solennelles, des congères en hiver aux baraquements des cités provisoires… Claude avait épousé Josette, une fille de Montpezat-sous-Bauzon , se souvient la nonagénaire. Claude et son épouse sont hélas décédés à quelques mois d’intervalle l’un de l’autre, l’an passé dans le Gard. Ils étaient très proches des Baderou à l’époque du chantier comme en témoignent les nombreux clichés de Claude (voir ci-contre).Simone a rencontré son mari Jean Baderou sur le chantier de Montpezat. Ancien parachutiste, il était initialement employé par une société spécialisée. Jean était né en 1930. Avant de rejoindre EDF, il travaillait pour Luscan. Il appliquait un revêtement noir bitumeux sur les parois de la conduite forcée , se souvient Simone. Ils se sont mariés en juillet 1954. Pour notre mariage, nous sommes descendus visiter la salle des machines de la centrale?! Photo claude coste - archives famille baderou

Quant à Simone et son mari Jean (décédé en 2006), après Montpezat, ils sont restés à EDF. Au gré des grands chantiers en cours, ils ont ainsi participé à la construction du barrage de Grangent dans la Loire ou encore à celle de l’usine marée motrice de la Rance en Ille-et-Vilaine. Une vie au rythme des grands travaux, de l’hydraulique au nucléaire, jusqu’à la centrale de Fessenheim en Alsace, où son fils, Pierre, venue l’accompagner en Ardèche dernièrement aux côtés de son épouse, Gisèle, est resté faire sa vie.

Avant de partir de Montpezat, Simone ne peut toutefois s’empêcher de penser : Une année, il faudra que mes fils descendent voir cette centrale. Elle est belle à l’intérieur ! Si le rendez-vous n’est pas encore fixé, nul doute que Simone redécouvrira la salle des machines, 70 ans après son mariage.

Un monument du patrimoine industriel mis à l’honneur

Simone et son fils Pierre découvrent les installations de maintenant.

Dans le cadre du 70e anniversaire de Montpezat, de nombreux rendez-vous sont programmés par EDF. Au niveau des visites proposées au grand public, l’immense succès de toutes les dates sur 2024 (environs 800 visiteurs depuis le mois de mai) montre l’engouement suscité par l’équipement. Ces visites au grand public seront renouvelées l’an prochain.

Fin septembre, dans l’ancienne salle des commandes de la centrale, une conférence était donnée par Flore Vignié, chargée de mission patrimoines industriels au Parc naturel des monts d’Ardèche et docteur en géographie. Une soixantaine de personnes, dont beaucoup de passionnés par le sujet, y ont assisté.

Flore Vigné est revenue en détail sur les débuts et l’évolution de l’hydroélectricité en Ardèche. Puis elle a retracé l’histoire du complexe de Montpezat et sa construction, en donnant de nombreuses explications sur le chantier des différents ouvrages qui composent le site.

Un patrimoine à valoriser

Elle abordait enfin une notion un peu nouvelle et finalement capitale aujourd’hui. Celle du patrimoine que représentent ces centrales hydroélectriques. Compte tenu de la singularité de Montpezat (notamment sa salle des machines enterrée), c’est un monument du patrimoine industriel , symbole de cette France d’après-guerre en quête d’électricité. Elle évoquait le label Architecture contemporaine remarquable qui pourrait, par exemple, être attribué à la centrale de Montpezat. Pendant tout le chantier, des liens se sont créés entre Simone et les autres salariés d’EDF, comme le photographe Claude Coste (tout à gauche sur la photo), qui a réalisé beaucoup des clichés de Simone et de sa sœur sur cette période. Photo DR - archives famille Baderou

À Jaujac et Lac-d’Issarlès. Pour les 70 ans de la centrale, une exposition a vu le jour, grâce au travail de l’historienne Sophie Maneval et de la réalisatrice Claire Lauzon. Elles ont rencontré les derniers acteurs du chantier de Montpezat. Cette exposition offre une expérience immersive aux visiteurs par la possibilité d’entendre des témoignages , rappelle EDF. L’exposition aborde les enjeux d’avenir sur la production énergétique. Elle sera visible en mairie de Jaujac du lundi 14 octobre au jeudi 7 novembre puis en mairie du Lac-d’Issarlès du mardi 12 novembre à la fin décembre.

Lionel Ciochetto

Cet article est paru dans La Montagne (site web) - Lamontagne

Le Figaro (site web)
dimanche 23 juin 2024 - 07:00 UTC +02:00 4192 mots

Culture ; Actualité ; Le Figaro Magazine

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21 juin 2024 - Le Figaro Magazine

Théâtre, concert, exposition... Le programme de l'été dans le Nord-Est

SÉLECTION - La rédaction du Figaro Magazine vous propose une programmation estivale riche de près de 130 événements culturels en région.

eHardelot / musique classique

Folies baroques : Midsummer Festival

L'enceinte du château néogothique d'Hardelot, dans le Pas-de-Calais, célèbre chaque année avec faste l'aube de l'été. Et qui dit faste dit Haendel, dont l'Acis et Galatée par les Masques d'Olivier Fortin, le très beau programme Chevaliers et enchanteresses avec la soprano révélation Lauranne Oliva et les Accents de Thibault Noally ainsi que la soirée « God Save the King ! » proposée par le merveilleux Concert Spirituel d'Hervé Niquet prendront naturellement leur place dans l'impressionnant théâtre élisabéthain qui rappelle que la région fut (il y a certes bien longtemps !) anglaise. Pour ceux qui en douteraient, d'autres intitulés d'événements proposés durant les deux derniers week-ends de juin sont aussi là pour le rappeler : « Music & Cup of Tea », « After »... On n'oubliera pas non plus les sonates retrouvées de Marin Marais par les excellents Musiciens de Saint-Julien de François Lazarevitch.

Jusqu'au 29 juin (Chateau-hardelot.fr/midsummer-festival-0).

Vendôme / classique

La carte jeunes : Quatuor à Vendôme

Encore dans sa jeunesse (8e édition cette année), le festival vendômois construit autour du Quatuor Voce oriente ses efforts vers la découverte et le partage. L'ouverture du festival à proprement parler sera offerte au Sirba Octet, qui promène son enthousiasmant projet Tsuzamen, tandis que le Voce Orchestra, dirigé par Benoît Fromanger, investira le château de Rochambeau. Le pianiste François Dumont honorera Chopin, et le Trio Chausson proposera sa lecture du 2e Triode Schubert, ainsi que celle du Quatuor de Messiaen, avec le clarinettiste Rémi Delangle.

Du 23 au 28 juillet (Quatuorvoce.com/vendomefestival ).

Fontainebleau / jazz

Guitares en fête : Festival Django Reinhardt

Les frères Ferré, le quartet d'Hono Winterstein, de Pansch Weiss ou celui du jeune talent Fanou Torracinta, Rodrigo y Gabriela, Angelo Debarre, le All Stars d'Amati Schmitt, le Collectif Paris Swing, la New Generation d'Aurore Voilqué ou les Doigts de l'Homme : derrière les têtes d'affiche Melody Gardot ou Ibrahim Maalouf, la guitare et toutes ses traditions seront évidemment à la fête durant le festival portant le nom du divin manouche. On ne ratera pas non plus l'excellent European Quartet du batteur Snorre Kirk, la soul inspirée de Jalen Ngonda et le feu scénique des Black Pumas.

Du 27 au 30 juin (Festivaldjangoreinhardt.com ).

Paris 16e / pop-rock

Réenchantement : Solidays

S'il plaît aux organisateurs de penser que Solidays est un festival où la génération des « éveillés » pourra s'atteler à révolutionner le monde, c'est avant tout un lieu où la fête coule à flots. Quatre-vingts concerts en trois jours, c'est la promesse faite à ceux venus danser de jour comme de nuit. Pop, rap, électro, les grandes figures de la musique contemporaine française et internationale telles que Anitta, Sam Smith, Isaac Delusion, Zola, Georgio ou la jeune Adèle Castillon se réuniront pour électriser l'air et ambiancer les nombreux festivaliers attendus cette année.

Du 28 au 30 juin (Solidays.org ).

Paris 12e / jazz

Au vert et pour tous : Paris Jazz Festival

Dans la fraîche verdure du Parc floral et du bois de Vincennes tout proche, le public trouvera probablement avec ce festival gratuit une saine alternative à la fièvre olympique. Entouré d'Arnaud Dolmen, Enzo Carniel, Gauthier Toux et Csaba Palotaï, le trompettiste Antoine Berjeaut ouvrira la campagne, suivi de la pianiste Macha Gharibian, du collectif jazz-funk Aldorande, de Léon Phal pour son bien nommé projet Stress Killer, du Latin Quintet de la saxophoniste Jeanne Michard et des très attendus Charlotte Planchou, chanteuse, et Vincent Peirani, accordéoniste, pour son projet Jokers.

Du 30 juin au 8 septembre (Festivalsduparcfloral.paris/programmation/paris-jazz-festival ).

Villers-Cotterêts / Expo

Vive la francophonie ! « C'est une chanson qui nous ressemble. Succès mondiaux des musiques populaires francophones»

Voici enfin la première exposition de la Cité internationale de la langue française, qui a la bonne idée d'aborder le thème fédérateur de la chanson ! Objectif : dévoiler la richesse infinie de notre patrimoine musical, au rayonnement international. «Le français est à la fois une langue de prestige, de littérature, de diplomatie et de tradition mais aussi une langue populaire mondiale», explique le commissaire Bertrand Dicale. Costumes de scène, instruments de musique, manuscrits… Les surprises s'enchaînent au fil de la visite, qui offre une place de choix aux artistes féminines telles Édith Piaf, Juliette Gréco ou Françoise Hardy (photo).

Jusqu'au 5 janvier 2025 (Cite-langue-francaise.fr ).

Châlon-sur-Saône / Cirque

Folies circassiennes : Châlon dans la rue

rares festivals où l'art vivant le plus populaire – à savoir le cirque – est omniprésent. La créativité des circassiens est sans limites et tellement rafraî chissante car ce sont des artistes déconnectés de la problématique financière ! On applaudira notamment la Compagnie Daraomaï, les incroyables ballets aériens de Cirkvost, les élucubrations très originales autour d'une baignoire du Cirque Compost ou Avis de Tempête, qui lie cirque aérien et musique live. En tout, une centaine de troupes se produiront dans la ville natale de Niépce. Une féerie saupoudrée d'un peu de danse et de théâtre de rue avec, par exemple, Molière revisité par la troupe 800 Litres de Paille.

Du 10 au 13 juillet (Chalondanslarue.com ).

Beaune / musique classique

Quand la musique est beaune : Festival international d'opéra baroque et romantique

La basilique Notre-Dame et la cour des Hospices résonneront une fois encore de la programmation originale et vibrante du festival bourguignon. Haendel sera à l'honneur avec Alcina,porté par les Épopées de Stéphane Fuget et un magnifique casting féminin composé d'Ana Maria Labin, Ambroisine Bré et Jodie Devos ; Rinaldo défendu par les Accents de Thibault Noally ; les Coronation Anthems que feront revivre Hervé Niquet et son Concert Spirituel et La flûte enchantéedirigée par Jérémie Rhorer (photo).

Les Arts Florissants de Paul Agnew seront attendus pour l' Orphée et Eurydice de Gluck. Le Tamerlanode Vivaldi par l'Accademia Bizantina d'Ottavio Dantone, les rares Motetspour la reine Christine du compositeur bohémien Frantisek Tuma (précurseur de Haydn) exhumés par Andreas Scholl, de non moins rares messes vénitiennes de couronnement devenues une des spécialités du Gabrieli Consort and Players de Paul McCreesh, ainsi qu'un programme Bach, céleste et grandiose, donné par l'Accentus & Insula Orchestra de Laurence Equilbey, complètent un tableau qu'on devine déjà idyllique.

Du 5 au 28 juillet (Festivalbeaune.com ).

Saint-Cloud / rock

Du bruit à Saint-Cloud : Rock en Seine

Comme chaque année, le festival situé sur les hauteurs de Saint-Cloud où Oasis s'est séparé après une énième embrouille entre les frères Gallagher (remplacés in extremis par Madness), fait fort. Lana Del Rey viendra susurrer sa musique mélancolique digne d'une B.O.F. de David Lynch. LCD Soundsystem enverra son mélange fabuleux de rock et d'électro, Massive Attack ressuscitera le trip-hop de la fin des années 1990, PJ Harvey, qui n'a jamais fait un mauvais disque de sa vie en plusieurs décennies, montrera une fois de plus l'étendue de son talent, les Hives et les Kills enverront des décharges rock and roll, et beaucoup de nouveaux venus démontreront que tout n'est pas perdu.

Du 21 au 25 août (Rockenseine.com).

Le Bourget / cinéma

Effets spatiaux : Ciné Tarmac

Pour permettre aux visiteurs de prendre un peu de hauteur, le Musée del'air et de l'espaceorganise un cinéma en plein air original puisque le fuselage d'un Boeing 747 y sert de toile de projection ! En s'installant dans un transat, à même le tarmac, on pourra décoller chaque soir avec un film très « spatial » : L'Astronaute, l'atypique comédie dramatique de Nicolas Giraud, Buzz l'Éclair, l'inoubliable film d'animation d'Angus MacLane ou Proxima,le drame d'Alice Winocour où Eva Green jongle habilement entre action et émotion. Une expérience à compléter avec une visite de l'exposition-dossier « Antoine de Saint Exupéry. Fragments d'histoire ».

Du 5 au 7 juillet (Museeairespace.fr/agenda/cine-tarmac-2024).

Paris 16e / Classique

Notes fleuries : Festival Chopin

Dans le très bucolique parc de Bagatelle, le 39e Festival Chopin met le romantisme à l'honneur. Ses concerts aux chandelles vous plongeront dans la plus exquise des ambiances : cinq sont prévus, où seront joués évidemment Chopin, mais aussi Schubert, Liszt ou Ravel. On profitera également des concerts gratuits du dimanche 23 juin (il faut néanmoins s'acquitter du droit d'entrée au parc), avec la découverte de sept jeunes concertistes. Clôture en beauté avec un des plus talentueux pianistes français, Philippe Bianconi, qui donnera à tous l'envie de danser avec les trois valses et la Barcarollede Chopin.

Du 22 juin au 7 juillet (Frederic-chopin.com ).

Metz / Arts numériques

La ville autrement : Constellations de Metz

Grâce à ce festival gratuit, la si belle et injustement méconnue ville de Metz a trouvé le moyen de briller et de se faire mieux connaître. Un million de visiteurs viennent chaque été accomplir les deux parcours de jour et de nuit, conçus avec beaucoup d'intelligence par Jérémie Bellot. Du plus vieux théâtre de France à la cathédrale, du Temple neuf au plan d'eau de la Moselle, 44 sites sont dotés d'installations numériques qui les mettent en lumière et en beauté. Une visite réjouissante de la ville. Le parcours de nuit est accessible les jeudis, vendredis et samedis soir, avec un incroyable mapping sur la façade de la cathédrale Saint-Étienne.

Jusqu'au 31 août (Constellations-metz.fr ).

Colmar / classique

Programme de gala : festival international de Colmar

Le Festival international de Colmar ,dont la renommée européenne voire mondiale n'est plus à prouver, revient pour la deuxième année consécutive sous la direction artistique d'Alain Altinoglu. Le directeur musical du Théâtre royal de la Monnaie à Bruxelles, largement reconnu par la critique pour sa touche intense et raffinée, ouvrira le bal en beauté avec l'orchestre bruxellois qu'il dirige : au programme, Wagner, Mahler et Franck. Parmi les artistes attendus les jours suivants : l'incontournable Renaud Capuçon, le violoniste prometteur Grégoire Torossian, le Quatuor Modigliani, le jeune accordéoniste Julien Beautemps, le flûtiste Emmanuel Pahud, etc.

Du 5 au 14 juillet (Festival-colmar.com ).

Paris 7e / art

Monet comme en vrai : « Un soir avec les impressionnistes. Paris 1874»

Difficile d'être plus complet que le musée d'Orsay en cette année du 150e anniversaire de l'impressionnisme ! Son remarquable parcours « Inventer l'impressionnisme » déplace les foules. D'autres initiatives méritent d'être saluées, comme la passionnante plongée immersive au cœur de l'ancien atelier de Nadar où se tint la première exposition des représentants du célèbre mouvement. Un espace choisi jadis par Claude Monet, Auguste Renoir, Camille Pissarro et leurs amis pour présenter leurs œuvres, au sein duquel les visiteurs pénètrent grâce à des casques de réalité virtuelle.

Jusqu'au 11 août (Musée-orsay.fr ).

Paris 9e / spectacles

Danses & Cie : Paris l'été

Un peu de théâtre, un peu de musique, un peu de cirque et beaucoup de danse. Dans leur grande majorité, les spectacles auront lieu dans la cour du Lycée Jacques-Decour, dans le 9e arrondissement. Une belle occasion de sortir des sentiers battus avec une programmation originale, à l'image du concert de clôture de Johan Papaconstantino et du spectacle Battle of Styles(photo), qui débarquera le même soir dans le grand auditorium de la Maison de la radio et de la musique. Olivier Dubois tentera, lui, chaque soir une sorte d'installation, quand sa consœur suisse Mélissa Guex, en duo avec le batteur Clément Grin, osera les précipices et le déraisonnable.

Du 3 au 16 juillet (Parislete.fr ).

Colmar / Musique

Variété, quand tu nous tiens : festival de la foire aux vins d'Alsace

Le temps passe, mais l'enthousiasme demeure d'année en année. Pour sa 75e édition, le célèbre festival alsacien ne dérogera pas à la tradition. Le plateau ne manquera pas de vedettes. Et ce, dès le premier jour où James Blunt (photo) ouvrira les festivités. Succès assuré pour l'interprète de You're Beautiful! On peut miser aussi sur l'accueil chaleureux que réservera le public à deux ténors de la variété française, annoncés les jours suivants : Patrick Bruel, toujours à l'aise sur scène, et Calogero, qui sait pareillement dynamiser les foules. Sans parler de Matt Pokora, mais également de Louis Bertignac, qui compte des fans issus de toutes les générations. À noter enfin la présence réjouissante de deux groupes qui ont marqué les esprits dans les années 1980 : les Américains de Toto, inoubliables auteurs du tube Africa, et les Écossais de Simple Minds, dont les morceaux Don't You et Mandela Dayn'ont pas pris une ride .Idem pour 99 Luftballonsde Nena, qui devrait faire chavirer l'auditoire si près de la frontière allemande…

Du 26 juillet au 4 août (Foire-colmar.com ).

Paris 19e / jazz

Fort taux de partition : Jazz à la Villette

Rien de tel pour prendre la rentrée du bon pied que de se rendre à la Villette, où le jazz y est toujours présenté dans toute sa vivacité. Le saxophoniste Immanuel Wilkins viendra présenter son prometteur quartet (avec le fabuleux Micah Thomas au piano), augmenté de trois chanteuses. Son maître Kenny Garrett offrira, lui, le contenu de son dernier album en date au titre évocateur (Sounds from the Ancestors)et à la fougue intacte. Le grand Brad Mehldau devrait provoquer l'affluence, avec son trio comme en solo pour revisiter par l'improvisation l'héritage de Bach et Fauré, chers aux jazzmen. La jeune contrebassiste de Detroit Endea Owens ouvrira la soirée pour le batteur chicagoan Makaya McCraven et Sophye Soliveau (photo) fera des merveilles à la harpe. Jazz à la Villette a aussi toujours cultivé le pas de côté et ce sera encore le cas cette année avec les vocalistes soul Omar, Curtis Harding, Mahalia et Alice Russell, les brûlants Caribéens Delgres, le blues ensorcelant du désert de Tinariwen et le rouleau compresseur sud-africain BCUC.

Du 29 août au 8 septembre (Jazzalavillette.com ).

Saint-Germain-en-Laye /musique classique

Futurs talents : les Étoiles du classique

Le tout jeune festival aux portes de Paris réunit depuis trois ans plus de 200 jeunes talents, sous le parrainage du chef d'orchestre Jean-Jacques Kantorow et avec les éclairantes présentations de Gabrielle Oliveira Guyon, Clément Rochefort et François-Xavier Szymczak de France Musique. Ce sont donc les grands talents de demain qui défileront sous divers registres (piano, vocal, symphonique, concerto, etc.) dans le Domaine national de Saint-Germain-en-Laye, le Théâtre Alexandre-Dumas et l'église Saint-Germain. Vous pourrez dire que vous étiez les premiers à les découvrir !

Du 26 au 30 juin (Lesetoilesduclassique.fr ).

Belfort / Rock

Rock en stock : Les Eurockéennes

L'édition 2024 des Eurockéennes ne devrait pas décevoir les aficionados du festival installé sur un site de toute beauté (avec un lac) : Lenny Kravitz et son rock très seventies, David Guetta, le retour des Prodigy après la disparition d'un de leurs membres fondateurs, les explosifs Dropkick Murphys (du punk à l'irlandaise), les tout aussi tonitruants Royal Blood, les Idles, très bons sur scène, les Pretenders menés par une Chrissie Hynde toujours aussi royale depuis ses débuts en 1979 (Brass in Pocket), les excellents Black Pumas, et la révélation française de l'année, Zaho de Sagazan. L'une des plus belles affiches de l'été.

Du 4 au 7 juillet (Eurockeennes.fr ).

Versailles / Spectacles

Que la lumière soit ! Les Grandes Eaux nocturnes

Comme drapé de diamants, le ciel de Versailles s'illumine cette année encore pour présenter aux spectateurs un tableau digne des contes de fées. À la nuit tombée, chaque samedi pendant plus de trois mois, le château et ses jardins se dévoilent dans leurs plus beaux apparats, offrant aux visiteurs une promenade de 2 h 30 au rythme de la musique baroque. Au détour d'un bosquet, le bassin de Neptune se laisse découvrir, plus étincelant que jamais. Et si l'on reste jusqu'à la fin, un feu d'artifice éblouissant saura émerveiller petits et grands.

Les samedis, du 8 juin au 21 septembre (Chateauversailles-spectacles.fr ).

Paris 1er / Art

Les beaux marchés : « La Naissance des grands magasins. Mode, design, jouets, publicité, 1852-1925»

Fort originale, la nouvelle exposition du musée des Arts décoratifs dédiée à la création des grands magasins ! Un parcours très instructif aussi, grâce à la multitude d'objets présentés durant la visite : affiches, jouets, vêtements… Napoléon III est à l'honneur. Par sa politique de modernisation de la société, il a grandement contribué à l'apparition de ces espaces. La bourgeoisie s'engouffre dans la brèche. Elle prend d'assaut ces nouveaux temples de la consommation, comme elle se rend au théâtre. Émile Zola les dépeint comme «le royaume de la femme». Place à l'entrepreneur Aristide Boucicaut. Il ne manque pas d'idées. Il invente les soldes et la vente par correspondance. Chaque section est riche en informations. L'enfant devient une nouvelle cible commerciale. Il est question parallèlement de l'apparition des ateliers d'art en leur sein. Des photographies d'Albin Salaün et de François-Antoine Vizzavona rendent compte de la beauté de ces grands magasins, à l'extérieur comme à l'intérieur. La créativité y est de mise. Une visite à consommer sans modération…

Jusqu'au 13 octobre (Madparis.fr ).

Paris 10e / jazz

Coup de chaud à paris : All Stars Festival New Morning

Il devrait faire très chaud dans le temple parisien du jazz et de toutes ses branches les plus sauvages avec ce festival intra-muros qui porte bien son nom : impossible de rater la légende soul jazz Patrice Rushen (photo), les vétérans Lee Ritenour et Dave Grusin, le maître Monty Alexander qui vient de livrer un magnifique dernier album, la très rare (en France) chanteuse indienne Asha Puthli (soutenue par Shawn Lee), la sensation brésilienne Baco Exu Do Blues, l'organiste transcendant Cory Henry (échappé des Snarky Puppy) et le non moins génial Chief Adjuah (anciennement Christian Scott). L'été sera brûlant, rue des Petites-Écuries !

Du 27 juin au 25 juillet (Newmorning.com ).

Treigny / spectacles

La vie de château : château de Ratilly

Le lieu est extraordinaire et mérite vraiment le détour. Dans ce superbe château du XIIIe siècle que la famille Pierlot gère avec passion de génération en génération, on découvrira une belle exposition des œuvres du peintre Claude Garache (jusqu'au 22 septembre), tout comme une programmation de qualité dans la cour de l'édifice avec projections et concerts. On assistera ainsi à la présentation du film de Martin Pierlot (le 6 juillet) et de celui de son fils Alexis (le 30 juillet), et à deux récitals de piano. Sans oublier l'exposition permanente des grès exquis de Nathalie Pierlot. Enfin, ne manquez pas l'occasion d'admirer l'extraordinaire ancien pigeonnier du lieu.

Du 22 juin au 22 septembre (Chateauderatilly.fr ).

Vézelay / musique classique

En bonnes voix : rencontres musicales de Vézelay

Dédiées aux voix, sacrées pour la plupart, que l'équipe diffuse tout autour de la célèbre basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay, les Rencontres musicales se veulent exploratrices et foisonnantes pour leur 24e édition. Des Vêpres de la Viergede Monteverdi par Leonardo García Alarcón, la Cappella Mediterranea et le Chœur de chambre de Namur, jusqu'à l'inclassable Symphonie de psaumes, de Stravinsky, avec les Métaboles et l'Orchestre philharmonique de Strasbourg, en passant par le programme romain de Bruno de Sá avec les Accents de Thibault Noally, et les découvertes de l'Ensemble Irini et de l'Escadron Volant de la Reine, Vézelay accueillera des doutes et des espoirs profondément humains.

Du 22 au 25 août (Lacitedelavoix.net/festival/rencontres-musicales-de-vezelay ).

Chamarande / pop-rock

Quand vient la fin de l'été... Essonne en scène

C'est pour finir l'été en douceur qu'Essonne en scène revient dans les somptueux décors du Domaine de Chamarande afin de faire profiter les festivaliers des derniers rayons des vacances. Encore jeune et déjà si florissant, cet évé nement aime faire dans l'efficacité : en deux jours, il a prévu de réunir 11 artistes aux énergies bien différentes qui promettent d'en faire voir de toutes les couleurs. Certains sont incontournables comme Mika, Kyo (photo), Hoshi, Étienne Daho), d'autres sont à ne pas manquer, comme la nouvelle Billie Eilish française Nochka, dont le premier album sera dévoilé le 28 juin.

Du 30 au 31 août (Festivalrtl2essonneenscene.fr ).

Ornans / Art

En bonne compagnie : « De Courbet à Monet, le triomphe de la nature»

Attention, chefs-d'œuvre ! Rendez-vous dans la commune d'Ornans, dont le musée Courbet propose un passionnant dialogue entre le maître du réalisme, ses amis et ses contemporains. Leur point commun ? Leur amour immodéré pour la nature. L'harmonie est de rigueur. De magnifiques toiles du natif des lieux suscitent immédiatement l'admiration. Elles racontent le Gustave Courbet des jeunes années. On ne se lasse pas d'admirer son Chevreuil chassé aux écouteset son Saut du Doubs.Des paysages de mer frappent par leur beauté. À leurs côtés (jusqu'au 27 août), la superbe composition Tempête, côtes de Belle-Île, exécutée en 1886 par Claude Monet. Riche idée que celle d'avoir noué une collaboration avec le musée d'Orsay pour célébrer le 150e anniversaire de l'impressionnisme ! Le musée des Beaux-Arts Jules-Chéret de Nice a également été mis à contribution. Des noms prestigieux apparaissent, tels Camille Corot, Théodore Rousseau, Narcisse Diaz de la Peña et Constant Troyon. Un ensemble complet !

Jusqu'au 31 décembre (Musee-courbet.fr ).

Arras / pop-rock

Le Nord dans le vent : Main Square Festival

Du beau monde se succédera dans le Pas-de-Calais, à l'occasion de la nouvelle édition de ce festival à la programmation toujours riche. Parmi les vedettes : l'indémodable Lenny Kravitz, qui vient de faire un retour tonitruant avec son album Blue Electric Light et n'a rien perdu de son énergie. Même dynamisme chez Placebo qui, malgré les années qui passent, demeure d'une rare efficacité en live. La délégation française aura aussi fière allure. Citons l'incontournable Zaho de Sagazan, dont les mélodies au piano séduisent un large public, mais aussi Justice qui reste une valeur sûre de la musique électronique. Le Belge Pierre De Maere figure parmi les autres têtes d'affiche très attendues.

Du 4 au 7 juillet (Mainsquarefestival.fr ).

Compiègne / Musique classique

Nature et patrimoine : Festival des forêts

Des rameaux, des arbres et des notes… Voici la 32e édition de ce festival qui se veut toujours plus tourné vers la nature. S'il fait la part belle au plein air avec ses « bains de forêt musicaux », il prévoit également des concerts plus intimistes sur les bords de l'Oise, ainsi qu'au Théâtre impérial. Plus original, ce voyage vers l'Olympie antique dans le parc de Songeons animé par la comédienne Fenia Papadodima et la pianiste Zoe Samsarelou, ou ce pique-nique convivial en musique à l'abbaye d'Ourscamp. On note la présence du très bon Orchestre national de Metz Grand Est, qui jouera tout au long du festival.

Jusqu'au 13 juillet (Festivaldesforets.fr ).

Paris 8e / cinéma et gastronomie

Aux petits oignons : Plaza Cinéma Club by Jean Imbert

Tous ceux qui connaissent Jean Imbert le savent : ce chef a un appétit vorace pour le 7e art ! « Le lien entre la gastronomie et les films a toujours été un sujet très inspirant,avoue-t-il. J'adore l'idée que les gens puissent vivre l'expérience immersive et manger des plats en relation avec le film qu'ils sont en train de regarder. » Cette année, la Cour Jardin du Plaza Athénée se transformera donc encore en cinéma en plein air pour servir, dans une mise en scène savamment orchestrée, des hors-d'œuvre assortis aux chefs-d'œuvre. On pourra déguster, devant Le Parrain,un menu où les saveurs italiennes se mêlent à l'atmosphère captivante des grandes tables familiales siciliennes ; apprécier, devant Les Visiteurs, des mets qui font voyager à travers le temps ; vivre une véritable expérience culinaire avec James Bond – Opération Tonnerre; tester des goûts intenses qui plongeront les audacieux dans l'obscurité de Gotham aux côtés de The Dark Knight - Le Chevalier noiret apprécier toutes les facettes d'un western-spaghetti devant Le Bon, La Brute et Le Truand.Miam !

Du 30 juin au 4 juillet (Sevenrooms.com/events/lacourjardin ).

Belfort / musique classique

Romantiquement vôtre : Festival Escales en musique

Fidèle au Territoire de Belfort, l'ancien événement Fort en musique cultive une simplicité et un attachement à la nature qui se traduisent dans cette 7e édition par une couleur musicale romantique et expressive à souhait. Les interventions de la soprano Julie Cherrier-Hoffmann avec la violoniste Saskia Lethiec, le violoncelliste David Louwerse et l'accordéoniste Pascal Contet autour des 13 Liederde Schubert, ainsi que le programme pour pianoforte (un Zuckermann d'après Stein, 1790 copie de 1984) d'Hugues Leclère n'y seront pas pour rien.

Du 22 au 25 août (escalesenmusique.com ).

Villepinte / Expo

Ici, c'est nippon : Japan Expo

Ce qui a commencé dans une petite salle des congrès à la Défense est devenu, après 23 éditions, l'une des plus grandes manifestations culturelles de France, entièrement dédiée à la culture japonaise. Concerts, dédicaces de mangas, tatouages, rencontres avec des artistes, gastronomie, conférences, démonstrations d'arts martiaux... Au total, 600 événements sont organisées sur quatre jours dans un espace de 140 000 m2. Le tout à trente minutes de Paris. Une grand-messe qui s'adresse aussi bien aux passionnés qu'aux amateurs du pays du Soleil-Levant. Depuis quelques années, la programmation accueille également des concerts de K-pop de la Corée du Sud voisine... Une « Asian Expo », en quelque sorte.

Du 11 au 14 juillet (Japan-expo-paris.com).

Charleville-mézières / pop-rock

Ondes de choc : Cabaret vert

Ce ne sont que des figures iconiques qui mettront le feu à la scène du festival Cabaret vert cet été. Pour le rock, on attend PJ Harvey, Queens of the Stone Age, Shaka Ponk ou encore The Liber tines. Pour l'électro, Vladimir Cauchemar et Justice répondront présent. 21 Savage, Ninho, SCH et Shay, eux, se chargeront du rap, et Louis Tomlinson et Macklemore feront briller les catégories pop et R&B. Des genres et des styles bien différents mais qui se rejoignent dans l'énergie et l'intensité que leurs artistes proposent, pour le plus grand bonheur des fans et des festivaliers à qui l'on promet de vivre quatre jours de fête inoubliables.

Du 15 au 18 août (Cabaretvert.com ).

Voir aussi :

Les Vieilles Charrues dans la tourmente : «L'édition 2024 pourrait bien être la dernière»

Ces 10 grands vins du Sud-Ouest, région la plus abordable de France, mais plus pour longtemps

À Angers, Goldorak, Ellroy, Largo Winch et les autres à l’honneur dans un nouveau festival

Cet article est paru dans Le Figaro (site web)

L'Yonne Républicaine
Yonne, samedi 6 juillet 2024 261 mots, p. Yonne-8

En bref

Vie associative Grand déstockage à la vestiboutique de la Croix-Rouge à Auxerre

L'unité auxerroise de la Croix-Rouge française organise un déstockage exceptionnel dans sa vestiboutique (23, avenue de Puisaye à Auxerre) mercredi 10 et vendredi 12 juillet, de 13 h 30 à 17 heures. « À cette occasion, tous les produits afficheront moins 50 %, précise Violette Tollot, la présidente de l'unité locale. La réussite de ces deux journées et donc les recettes récoltées nous permettront de renforcer nos différentes aides aux familles que nous accompagnons. » La responsable rappelle que « la vestiboutique est ouverte à tous les publics et que les règlements s'effectuent uniquement en espèces. »

Chantier La RD 660 sera en travaux entre Pont-sur-Vanne et Villiers-Louis

La rénovation de la couche de roulement de la RD 660 entre Pont-sur-Vanne et Villiers a été programmée par le Département du 15 au 26 juillet. « Les travaux seront réalisés entre la route du Relais de la Poste au hameau Le Petit-Villiers et Pont-sur-Vanne sur un linéaire de 2,6 km. Un secteur où la chaussée présentait d'importantes fissurations et déformations », précise la collectivité. Coût total du chantier : 449.955 euros TTC.

Patrimoine Colette termine septième

La maison natale de Colette, à Saint-Sauveur-en-Puisaye, était en lice pour le Grand prix du patrimoine et tourisme local, organisé par la Fondation du patrimoine avec le soutien d'Airbnb. Le lauréat a été dévoilé ce jeudi. La maison du vigneron de Wettolsheim (Alsace) remporte une aide de 100.000 euros pour sa restauration. Représentant la Bourgogne Franche-Comté, le site poyaudin termine quant à lui à la septième place.

Ouest-France
Saint-Malo
Saint-Malo, mercredi 14 février 2024 309 mots, p. OF Saint-Malo_11
Aussi paru dans
21 juin 2024 - Le Figaro Magazine

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Culture et idées

Mémoire et patrimoine des Terre-Neuvas

Patrimoine. Durant cinq siècles, les pêcheurs français ont sillonné les bancs de Terre-Neuve pour pêcher la morue. Les derniers Terre-Neuvas vous invitent à vivre une campagne de pêche, à travers des scènes de mise en situation, des objets et documents.

Mercredi 14 février, 14 h à 17 h, musée des Terre-Neuvas, 67, avenue de Moka. Tarifs : 6 €, réduit 1 €, groupe 5€. Contact : 07 87 65 19 18, [email protected]

Loisirs et sports

Concours de belote

Jeux de cartes. Concours en individuel, lot à tous les participants.

Dimanche 18 février, 13 h 30 à 18 h, salle du comité de quartier de la gare, 37, rue d'Alsace. Tarif : 5 €. Contact : 06 83 74 10 01, 02 99 40 39 27.

Annonce

Vie quotidienne

Coupure d'eau

Travaux voirie. En raison de travaux sur le réseau d'eau potable, la Régie Malouine de l'Eau procédera à une coupure d'eau, dans le secteur suivant, Quelmer, Launay-Crehen, rue de la Goeletrie, rue de la Passagère, La Simonais, la Ville-Huchet, Le Champoisel.

Jeudi 15 février, 14 h 30 à 17 h 30. Contact : 02 99 20 38 35.

Coupure d'eau

Travaux voirie. En raison de travaux sur le réseau d'eau potable, la Régie Malouine de l'Eau procédera à une coupure d'eau, rue Ville-Pépin, du N° 75 au 104.

Jeudi 15 février, 14 h 30 à 17 h 30. Contact : 02 99 20 38 35.

UFC Que choisir

Permanence. Défense du consommateur, tous les jeudis, sur rendez-vous.

Jeudi 15 février, 10 h à 12 h, 8E, avenue de Moka. Contact : 02 99 56 80 47, [email protected]

Église adventiste du 7 e jour

Culte. Temps de louange et prière. À 11 h 15, étude de la Bible. Thème, les psaumes.

Samedi 17 février, 10 h, église adventiste, 52, rue des Cosnes.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
17 octobre 2024 1999 mots
Loisirs. On fait quoi ce week-end dans le Sundgau et les Trois frontières ?

Loisirs On fait quoi ce week-end dans le Sundgau et les Trois frontières ? Une soirée la tête dans les étoiles , des arts, des saveurs, des spectacles : dans le Sundgau et... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
3 janvier 2025 1642 mots
Rétrospective. Les coups de cœur 2024 des correspondants sundgauviens

Rétrospective Les coups de cœur 2024 des correspondants sundgauviens Toute l'année, elles et ils couvrent l'actualité locale pour votre quotidien régional : voici les coups de coeur 2024 des correspondants... Voir l'article

MSN (France) (site web réf.) - MSN FR
7 octobre 2024 1378 mots
Voici les 10 spécialités gastronomiques françaises les plus appréciées au monde !

Il n'y a pas que la baguette qui constitue la culture gastronomique française dans le monde. En plus du pain, plusieurs spécialités françaises séduisent et régalent les papilles gustatives des... Voir l'article

Midi Libre
GARD_RHOD
jeudi 11 juillet 2024 543 mots

[SON ET LUMIÈRE AU PONT DU GARD Le Pont...]

SON ET LUMIÈRE AU PONT DU GARD Le Pont du Gard se transforme en écran géant avec un spectaculaire son et lumière conçu les artistes du groupe F. À partir de 22 h 30. Au Pont-du-Gard, Rive droite, Vers-Pont-du-Gard. Gratuit, stationnement 9 euros. 04 66 37 50 99.

TRÉSORS DU GRAU-DU-ROI Venez découvrir l'histoire du Grau-du-Roi, son patrimoine maritime et comment elle a pris son indépendance envers sa voisine Aigues-Mortes, pour devenir l'un des plus importants ports de pêche chalutière de la Méditerranée. 9 h à 12 h. Salle Marcel-Pagnol, 24 rue Alsace-Lorraine, Le Grau-du-Roi. Gratuit. 04 66 51 67 70.

NEÏLA CZERMAK ITCHI & BAYAE Découvrez le dialogue artistique aux multiples points communs entre la jeune peintre Neïla Czermak Itchi & Baya icône de la peinture algérienne : vibration des couleurs, musique, contes, femmes ou mondes peuplés d'étranges chimères. 15 h 30. Musée des Beaux-Arts, rue Cité-Foulc, Nîmes. 8 euros, 6 euros. 04 66 76 71 63.

GRAND RODÉO CAMARGUAIS Un spectacle avec de nombreux jeux gardians, le saut de cheval à cheval, le saut de cheval à taureau, le rodéo sur taureau, le ferrade en piste et l'abrivado. 21 h 30. Arènes, route d'Aigues-Mortes, Le Grau-du-Roi. 8 euros, 5 euros, -5 ans gratuit. 04 67 50 39 56.

NÎMES AU FIL DES SIÈCLES Parcourez plus de 2 000 ans d'histoire à travers les ruelles de l'Ecusson, centre historique de la ville et site patrimonial remarquable, des arches de l'amphithéâtre antique aux colonnes en acier du Carré d'Art, de la cathédrale médiévale à la Maison Carrée... 10 h 30. Office de tourisme, 6 boulevard des Arènes, Nîmes. 8 euros, réduit 5 euros. 04 66 58 38 00.

HARAS NATIONAL D'UZÈS Visite guidée au haras national d'Uzès, l'un des quatre pôles de l'Institut français du cheval et de l'équitation. Uniquement sur réservation, pas de billetterie sur place. 10 h. Haras national d'Uzès, chemin du Mas des Tailles, Uzès. 8 euros, - 7 ans gratuit, réduit 5 euros. 04 66 22 68 88.

L'HÉRITAGE DES ARÈNES Une visite théâtralisée pour redécouvrir la vie des arènes à l'époque antique, au Moyen Âge et à l'épo que moderne. 10 h 30 et à 12 h. Arènes, boulevard des Arènes, Nîmes. - 7 ans gratuit, en plus du billet d'entrée 5 euros. www.arenes-nimes.com.

LES HÔTELS PARTICULIERS DE BEAUCAIRE Parmi les témoignages du riche passé de Beaucaire, figurent de remarquables hôtels particuliers ainsi que d e belles demeures étalant sur la rue leur ostentatoire façade réservant aux visiteurs curieux de surprenantes et élégantes cours intérieures, dès la porte franchie. Un visite pour découvrir ces trésors cachés. 10 h 30. Maison du Tourisme et du Patrimoine, 8 rue Victor-Hugo, Beaucaire. 7 euros, - 10 ans gratuit, réduit 5 euros. 04 66 59 26 57.

VISITE DE SALINELLES Découverte du village en balade au fil de l'eau. Découvrez l'histoire des seigneurs du château et de la magnifique orangeraie datant d'environ 1830, et laissez-vous guider jusqu'aux noria et fontaine qui approvisionnait les cultures et le village en eau... Anecdotes et découvertes garanties ! 18 h. Place Etienne-David-Meynier, Salinelles. 10 euros, - 6 ans gratuit, 7-17 ans 5 euros. 04 66 80 99 30.

MARCHÉS NOCTURNES Artisans et créateurs. 19 h à minuit. Quai d'honneur, Le Grau-du-Roi. 04 66 51 67 70.

Bus et Car - Tourisme de groupe (site web)
Tendances, mardi 25 juin 2024 398 mots
Aussi paru dans
25 juin 2024 - Tour Hebdo (site web) Web sites - Travel and Vacations / Voyage et tourisme

Quelles sont les tendances voyage du Guide Michelin 2024 ?

Rédaction

Cette saison, Michelin Editions voit de nouvelles destinations entrer dans le Top 15 de ses ventes comme la Norvège ou l'Ecosse ainsi qu'un fort intérêt porté aux régions françaises et aux modes de transports alternatifs.

Europe et Monde : vers des destinations plus confidentielles et moins chaudes

Cette année, on observe plusieurs changements majeurs dans la liste des meilleures ventes. Ainsi, la Norvège fait son entrée dans le Top 15 et se hisse à la deuxième place derrière l'Italie, suivie de l'Ecosse et quelques marches plus bas de l'Irlande, soulignant l'intérêt porté aux destinations moins touristiques et moins caniculaires. Le Guide Michelin Voyage & Cultures dédié à la Suisse réalise par ailleurs une augmentation de +60% des ventes, tout comme celui de l'Angleterre, Pays de Galles (+42% vs 2023).

Côté soleil, le Portugal et l'Andalousie demeurent stables et occupent respectivement la 3e et 4e place du podium. Sans surprise enfin, le boom de l'Asie, notamment le Japon et la Corée du Sud a été accompagné par une forte augmentation des ventes tandis que sur les destinations week-end, Rome, Londres, Lisbonne, New York et Barcelone font toujours course en tête. Parmi les destinations court séjour plus confidentielles, certaines sont en plein essor comme Naples, dont le Guide Michelin Voyage & Cultures voit une augmentation de +100% des ventes, tout comme le guide Cap-Vert (+125% vs 2023).

France : l'attachement au bord de mer et des destinations nature et patrimoine qui intègrent le Top 10

Les Français restent des champions du tourisme local, notamment pour les vacances d'été (42%, baromètre Vacances Ipsos/Europ Assistance), comme en témoigne l'engouement pour les guides valorisant les régions du territoire. Les chiffres traduisent leur attachement au bord de mer ainsi qu'aux régions plus ensoleillées en réaction à la météo maussade, avec la Corse, la Côte d'Azur mais aussi la Normandie/Cotentin (sans doute encouragée par l'anniversaire du Débarquement), et la Bretagne. Côté nature et patrimoine, ce sont l'Auvergne, le Périgord et l'Alsace qui font leur entrée dans le top 10 des meilleures ventes de ce début d'année.

Transports alternatifs, le succès des guides thématiques

Enfin, Michelin Editions observe une forte augmentation des ventes de ses guides thématiques permettant de prévoir son voyage avec un mode de transport alternatif à la voiture. C'est le cas notamment pour « L'Europe en Van », « Road trips à moto » ou « Week-ends à vélo ».

Cet article est paru dans Bus et Car - Tourisme de groupe (site web)

La Correspondance économique
Les femmes, les hommes et les affaires, mardi 9 juillet 2024 1466 mots

Les candidats battus en Ile-de-France, dans les grandes villes et dans les circonscriptions des Français établis hors de France

Les candidats battus en Ile-de-France, dans les grandes villes et dans les circonscriptions des Français établis hors de France

Les candidats battus en Ile-de-France, dans les grandes villes et dans les circonscriptions des Français établis hors de France

Les résultats de certaines circonscriptions à Paris, en Ile-de-France, et dans certaines grandes villes, mais aussi de celles des Français établis hors de France, ne sont tombés que tard dans la soirée dimanche, au-delà de nos horaires de bouclage. Les personnalités suivantes figurent parmi les candidats battus :

- ALPES-MARITIMES 1ère circ. - M. Graig MONETTI [ENS-Hor], né en avril 1993, directeur des relations publiques, de la communication et de la RSE du Groupe Premium, adjoint au maire de Nice, ancien ancien chef de cabinet, conseiller spécial de Mme Frédérique VIDAL au ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, ancien président de la Fédération des associations étudiantes des Alpes Maritimes, ancien président de l'association France Maths.

- EURE-ET-LOIR 3ème circ. - M. Christophe BAY [RN], né en septembre 1962, ENA, administrateur de l'Etat, ancien directeur de campagne de Mme Marine LE PEN, candidate (RN) à l'élection présidentielle de 2022, ancien préfet de l'Aube et de la Dordogne, ancien directeur adjoint du cabinet de M. Brice HORTEFEUX, Place Beauvau, ancien collaborateur de MM. Jean-Pierre CHEVENEMENT et Daniel VAILLANT à ce même ministère.

- GIRONDE 2ème circ. - Mme Véronique JURAMY [ENS-Ren], née en mars 1981, ancienne élève de l'Ecole polytechnique, ingénieure, directrice du développement de SNCF Renouvelables, ancienne administratrice ICF Habitat, ancienne directrice de l'immobilier Sud-Ouest de SNCF Immobilier.

- ISERE 1ère circ. - M. Olivier VERAN [ENS-Ren] (Sortant), né en avril 1980, médecin neurologue hospitalier, élu depuis 2017 après l'avoir été de 2012 à 2015, ancien conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, ancien ministre des Solidarités et de la Santé, ancien ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et de la Vie démocratique, ancien ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parolat du gouvernement.

- ISERE 3ème circ. - Mme Christel DUPRE [RN], née en septembre 1970, chargée de clientèle dans une banque, conseillère régionale (RN) d'Auvergne-Rhône-Alpes.

- BAS-RHIN 1ère circ. - M. Etienne LOOS [ENS-Ren], né en octobre 1998, ancien conseiller communication et presse au cabinet de Mme Marie GUEVENOUX, ministre déléguée chargée des Outre-mer, ancien collaborateur de M. Clément BEAUNE au ministère délégué chargé des Transports et de Mme Elisabeth BORNE à Matignon, fondateur et ancien président du Bureau national des étudiants en Ecole de Management.

- BAS RHIN 2ème circ. - Mme Rebecca BREITMAN [ENS-Mod], née en mai 1990, conseillère municipale (MoDem) et conseillère eurométropolitaine de Strasbourg, ancienne conseillère chargée du Parlement au cabinet de M. Jean-Noël BARROT, ministre délégué chargé de l'Europe, et à son cabinet au ministère délégué chargé du Numérique, ancienne présidente du Mouvement européen Alsace.

- PARIS 11ème circ. - Mme Maud GATEL [ENS-Mod] (Sortant), née en avril 1979, proclamée députée en janvier 2021 en remplacement de Marielle de Sarnez, décédée, élue en 2022, vice-présidente du groupe Démocrates, MoDem et Indépendants (Dem), conseillère de Paris, présidente du groupe MoDem, Démocrates et Ecologistes au Conseil de Paris, secrétaire générale du Mouvement Démocate (MoDem), ancienne directrice générale adjointe de TBWA\Corporate, directrice du pôle Influence, ancienne directrice du cabinet Tilder.

- PARIS 13ème circ. - Mme Aminata NIAKATE [UG-Ecolo], née en novembre 1980, avocate au barreau de Paris, fondatrice du cabinet NKT, présidente de la commission Parité-Egalité de l'Union nationale des professions libérales (UNAPL), membre du Conseil économique, social et environnemental (Cese), conseillère (EELV) de Paris (15ème secteur-15ème arr.), porte-parole d'Europe Ecologie-Les Verts, ancienne présidente de l'Union des jeunes avocats de Paris, ancienne présidente de la Fédération nationale des Unions de jeunes avocats.

- PARIS 15ème circ. - Mme Céline VERZELETTI [UG-LFI], née en février 1969, secrétaire générale de l'Union fédérale des syndicats de l'Etat (UFSE-CGT).

- SEINE-MARITIME 1ère circ. - M. Damien ADAM [ENS-Ren] (Sortant), né en juin 1989, élu depuis 2017, ancien chargé d'offres marketing au Crédit Agricole de Normandie-Seine.

- SEINE-MARITIME 7ème circ. - Mme Anaïs THOMAS [RN], née en novembre 1994, employée de commerce, conseillère régionale (RN) de Normandie, conseillère municipale de Port Jérôme-sur-Seine.

- SEINE-ET-MARNE 1ère circ. - M. Théo MICHEL [UXD-LR/RN], né en septembre 1994, fiscaliste, family office de Rothschild & Co, vice-président des LR.

- YVELINES 4ème circ. - M. Jean-François MOURTOUX [UXD-LR/RN], ENA, administrateur de l'Etat, chef de projet au cabinet de la directrice générale de l'Agence régionale de santé Ile-de-France, ancien professeur agrégé d'histoire, ancien journaliste au "Courrier des Yvelines", ancien conseiller municipal, délégué aux archives et au patrimoine, de la ville de Houilles, ancien conseiller communautaire de la communauté d'agglomération de la Boucle de la Seine.

- YVELINES 7ème circ. - Mme Nadia HAI [ENS-Ren] (Sortant), née en mars 1980, cadre de banque, élue depuis 2017, vice-présidente de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, ancienne conseillère en gestion de patrimoine chez Barclay's, ancienne ministre déléguée chargée de la Ville.

- YVELINES 11ème circ. - M. William MARTINET [UG-LFI] (Sortant), né en septembre 1988, élu en 2022, président du groupe d'études parlementaire Logement et écoconstruction, ancien chargé de mission logement à la Fédération des acteurs de la solidarité, ancien président de l'Union nationale des étudiants de France (Unef).

- VAR 3ème circ. - Mme Isabelle MONFORT [ENS-Hor], née en mars 1960, consultant en environnement, aménagement et développement du territoire, présidente du Parc National de Port-Cros, vicepPrésidente de la commission locale de l'eau du bassin versant du Gapeau, adjointe au maire d'Hyères, déléguée départementale du Nouveau Centre, membre de l'UDI.

- ESSONNE 5ème circ. - M. Pierre LARROUTUROU [UG-Ecolo], né en octobre 1964, économiste, délégué général du Pacte Finance Climat, ancien conseiller régional (PS) d'Ile-de-France, ancien président de Nouvelle Donne, ancien député (S&D) au Parlement européen.

- ESSONNE 8ème circ. - M. Nicolas DUPONT-AIGNAN [DSV] (Sortant), né en mars 1961, ENA (promotion "Liberté Egalité Fraternité"), administrateur de l'Etat, élu depuis 1997, conseiller municipal et ancien maire d'Yerres, membre et ancien président de la communauté d'agglomération Le Val d'Yerres Val de Seine, président de Debout la République, ancien candidat à la présidence de la République en 2012, 2017 et 2022, ancien collaborateur de MM. François BAYROU au ministère de l'Education nationale, et Michel BARNIER au ministère de l'Environnement.

- ESSONNE 8ème circ. - M. François DUROVRAY [DVD], né en mars 1971, président (LR) du Conseil départemental, président de la communauté d'agglomération Val d'Yerres Val de Seine, président de la CODATU (Coopération pour le développement et l'amélioration des transports urbains et périurbains), président de l'association Grande Couronne Capitale, délégué régional Ile-de-France du mouvement "Nous France" fondé par M. Xavier BERTRAND, ancien conseiller régional (UMP) d'Ile-de-France, ancien maire de Montgeron.

- HAUTS-DE-SEINE 6ème circ. - M. Geoffroy DIDIER [LR], né en avril 1976, avocat au barreau de Paris, associé of counsel au cabinet Carbonnier Lamaze Rasle et Associés, au département Corporate - Financement - Opérations internationales, maître de conférences à l'Institut d'études politiques de Paris, conseiller régional (LR) de l'Ile-de-France, ambassadeur de la région chargé des Relations internationales et des Affaires européennes, secrétaire général délégué des Républicains (LR), ancien député au Parlement européen, ancien collaborateur de M. Brice HORTEFEUX au ministère de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire.

- VAL-DE-MARNE 3ème circ. - M. Arnaud BARBOTIN [UXD-LR/RN], né en mars 1972, président fondateur de Themis Conseil, co-fondateur de Co-FounderCo-Founder EVELEAN.

- VAL-D'OISE 1ère circ. - Mme Emilie CHANDLER [ENS-Ren] (Sortant), née en avril 1983, avocate, élue depuis 2022, juge titulaire à la Cour de justice de la République, fondatrice et présidente du Cercle Rimbaud, ancienne avocate associée au cabinet NMCG, ancienne membre du Conseil national des barreaux (CNBE), ancien experte auprès du Conseil des barreaux européens, présidente honoraire de la FNUJA.

- VAL-D'OISE 6ème circ. - Mme Estelle FOLEST [ENS-Mod] (Sortant), née en juin 1976, élue depuis 2022, co-présidente du groupe d'études parlementaire Insertion des jeunes, stagiaires et alternants, ancienne directrice de la communication et du mécénat à l'Office français de la biodiversité, ancienne candidate PS.

- FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE 2ème circ. - M. Sergio CORONADO [UG-Ecolo], né en mai 1970, ancien député (Ecologiste puis NI) représentant les Français établis hors de France (2ème circ : Amérique du Sud-Caraïbes), ancien co-porte-parole des Verts, ancien directeur des campagnes de M. Noël MAMERE et Eva JOLY aux élections présidentielles de 2002 et 2012.

- FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE 9ème circ. - Mme Samira DJOUADI [ENS-Ren], née en novembre 1970, présidente de l'agence de communication Nouvelle Cour, présidente de Tous en stage, membre et présidente du groupe Agir autrement pour l'innovation sociale et environnementale du Conseil économique, social et environnemental, ancienne déléguée générale de la Fondation TF1, ancienne cheffe de publicité à la régie publicitaire de TF1.

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Le Figaro, no. 24752
Le Figaro, vendredi 22 mars 2024 1894 mots, p. 15

Enquête

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22 mars 2024 - Le Figaro (site web)

Le grand défi de la succession des vignerons de légende

Depuis une dizaine d'années, de nombreux domaines réputés tournent une page de leur histoire avec l'arrivée d'une nouvelle génération.

Plummer, William

D'un seul clin d'oeil, on se comprend et on sait quoi faire. C'est un vrai bonheur.» Dans sa cave du XVIIe siècle, qui a vu naître tant de grands vins, ou sur les pentes des plus belles appellations de Chablis, Vincent Dauvissat n'est désormais plus seul. Depuis près d'une dizaine d'années, ce vigneron, dont la réputation rayonne bien au-delà des seules frontières de l'Hexagone, s'évertue à transmettre son savoir à ses deux enfants, Étiennette et Ghislain. Du travail de la terre à la taille des vignes jusqu'à la maîtrise d'une vinification qui permet de révéler toute la richesse et la complexité de ces terroirs. Mais aussi cette magie enivrante que seule une poignée de virtuoses réussissent à mettre en bouteille. «Je revis le passage de relais que j'ai connu avec mon père dans les années 1970, mais de l'autre côté, cette fois. Et c'est marrant, car ils ont les mêmes interrogations que j'avais à leur âge» ,s'amuse ce sculpteur hors pair de chardonnay. Des réponses ? Il en a beaucoup, mais pas toutes. « Avec le vin, rien n'est gagné. J'apprends moi-même à leur contact, d'autant plus qu'ils prennent de plus en plus d'initiatives. Il va falloir désormais lâcher un peu et essayer de m'effacer à leur profit. C'est un vrai travail » , raconte-t-il, empreint de bienveillance.

Comme chez Vincent Dauvissat, d'illustres domaines tournent aujourd'hui une page de leur histoire. Tous ces enfants de grands vignerons élevés au rythme des vendanges reprennent peu à peu le flambeau de leurs parents. Et cette succession n'a rien d'évident, tant la génération précédente - celle mise en lumière dans les années 1970 et 1980 - a marqué de son empreinte le monde du vin. Avec l'envolée de la demande internationale, l'essor des critiques, dont la moindre note pouvait bouleverser la vie d'un domaine, et l'évolution des pratiques dans les vignes comme aux chais, de nombreux grands noms sont nés de cet âge d'or. Et toutes leurs cuvées - où se marient ces subtils bouquets de fruits frais aux fines notes minérales et aux discrets arômes fumés - sont entrées dans le panthéon du vin. « Cette période a été un tournant pour le vignoble français. Certains vignerons ont acquis leurs lettres de noblesse et sont devenus aux yeux du monde de vrais porte-drapeaux de leur région et de leur terroir » ,se souvient Olivier Poussier, meilleur sommelier du monde en 2000. De quoi générer une certaine pression chez ceux qui leur succèdent.

À Turckheim, petit village alsacien, Pierre-Émile Humbrecht mesure le poids du nom qu'il porte. Avec des vignerons de père en fils, sa famille façonne les rieslings, gewurztraminers et autres pinots gris depuis 1620. « On ne peut pas se permettre de décevoir quand tant de générations ont travaillé dur avant nous et mis la barre si haut » , lance ce trentenaire au franc-parler. C'est grâce à son grand-père et à son père que ledu mandat de gestion n° 16353est aujourd'hui un véritable monument. Il est le seul de toute l'Alsace à bénéficier de quatre étoiles dans le très réputé Guide des meilleurs vins de France. Impossible dès lors de confier les quelque 40 hectares du domaine par simple legs patronymique. « Chez nous, on n'hérite pas de ces terres, on doit les mériter » , résume-t-il. Il a donc été formé « à la dure » chez les plus grands. Que ce soit au domaine de la Romanée-Conti, en Bourgogne, ou auprès de Marie-Thérèse Chappaz, dans le Valais. Des expériences qui lui ont permis d'éveiller sa curiosité et d'explorer des goûts d'ailleurs. En 2019, il fait son retour dans le fief familial, dont il prend le contrôle « de la taille jusqu'à la bouteille ». «Il a fallu que je trouve mes repères, et ça ne se fait pas d'un claquement de doigts. Il faut bien quatre saisons pour appréhender nos si différents terroirs» , admet-il. S'il se donne cinq ans pour affirmer pleinement son style, Pierre-Émile veut avant tout magnifier et poursuivre ce qui a été fait par le passé.

Cette quête de continuité est bien souvent le maître mot chez ces vignerons qui héritent d'un nom sacré. « On ne change rien, mais tout est différent » , nuance Louis-Benjamin Dagueneau. En 2008, alors tout juste âgé de 26 ans, il prend dans la précipitation les rênes de l'exploitation à la suite du décès de son père lors d'un tragique accident. «C'est arrivé à dix jours des vendanges, donc je n'ai pas eu le temps de me poser de questions. On a fait ce millésime à quatre mains : lui à la vigne, moi à la cave» , relate-t-il. Les vins de Didier Dagueneau - vigneron aussi atypique qu'audacieux - faisaient alors tourner la tête des amateurs. Ses sauvignons blancs qui ont fait briller l'appellation Pouilly-Fumé s'arrachaient aux quatre coins de la planète. Si bien qu'à sa mort certains acheteurs assoiffés de profits se sont jetés sur ses bouteilles élevées au rang de graal. «Les ruptures soudaines et brutales au sein d'un domaine peuvent engendrer des mouvements spéculatifs. Les connaisseurs veulent conserver dans leur cave la patte du vigneron» , analyse Angélique de Lencquesaing, cofondatrice d'idealwine.com. Les évolutions entreprises par Louis-Benjamin ont donc été scrutées de près. Et les attentes étaient d'autant plus nombreuses. « On a beaucoup travaillé à faire des vins plus ouverts sur la jeunesse et qui ont des choses à raconter. C'était déjà la volonté de mon père, mais on a des moyens techniques qui nous le permettent davantage aujourd'hui » ,confie-t-il. Sans faire passer le travail de son père au second plan, il réussit à amener sa propre touche dans la bouteille, avec des vins d'une précision millimétrée à l'expression pure. Et le succès est au rendez-vous. En 2016, il est élu meilleur vigneron de l'année par LaRevue du vin de France. Une distinction qui n'a rien d'un hasard. « Quelque mois avant son décès, Didier me racontait qu'il avait pleinement confiance en son fils pour reprendre un jour le domaine. Il l'avait formaté pour réussir » , souffle Olivier Poussier.

Cette soif de pérennité chez la plus jeune génération est loin d'être anecdotique. Elle reflète une philosophie qui dépasse les seules frontières du monde du vin. « Je suis née dans la biodynamie et dans le respect de la terre et du vivant. Ça se traduit dans la bouteille, mais c'est avant tout un style de vie » , glisse Virginie Joly, à la tête de la Coulée de Serrant, à Savennières. Cette approche, elle la doit à son père, Nicolas Joly, véritable pionnier de cette pratique théorisée au début du XXe siècle et appliquée dès les années 1980 sur cette pente schisteuse qui se jette dans la Loire. « Mon père a été dépeint comme un charlatan et sa démarche, comme sectaire » , se souvient-elle. Mais les années faisant, la biodynamie a conquis de très nombreux adeptes, parmi les plus grands noms. Et par sa sensibilité, Nicolas Joly s'est employé à bâtir des chenins des plus singuliers. En vendangeant certaines années avec près de 20 % de raisins botrytisés - atteints par un champignon qui concentre et complexifie les arômes -, il délivre des vins au profil oxydatif, à la robe dorée étincelante. «Ce sont des vins qui ont une expression très profonde mais qui ont besoin de temps. Ça donne une facette particulière. J'aime l'idée de proposer des bouteilles prêtes à boire et qu'on peut déguster sans avoir à trop réfléchir» , explique Virginie Joly, qui aujourd'hui n'excède pas les 5 % à 10 % de botrytis en tendant à vendanger plus tôt. Une démarche que son père observe avec attention. « J'ai parfois peut-être été excessif en poussant ma philosophie assez loin. Ma fille est venue pondérer ça. C'est intéressant, de voir ce vignoble qui change entre ses mains » , lance Nicolas Joly.

Aujourd'hui plus qu'hier, le marché du vin est sensible à ces détails. Les grands domaines sont sujets aux affres de la spéculation et les amateurs sont davantage avertis. « Mon père m'avait prévenu que mon travail serait observé et que je serais jugé à l'aune de mon premier millésime. Par chance, j'avais de super raisins cette année-là » , plaisante Mathieu Lapierre, fils du « pape du vin nature » , Marcel Lapierre. Mais, dès 2011, au lendemain de la mort de cette légende du Beaujolais, Mathieu a vu naître des interrogations. «Certains m'ont dit que le vin n'était plus pareil, que des choses avaient changé. Pourtant, le processus et les idées n'ont pas bougé. Et, de surcroît, cela faisait six années qu'on préparait la transmission avec mon père, donc j'étais déjà à la manoeuvre dans l'ombre» , raconte-t-il. D'habituels acheteurs ont intensifié leurs visites dans cette petite commune de Villié-Morgon pour voir l'évolution du domaine. « Il y aura toujours des amateurs qui auront envie de comparer » , souligne Angélique de Lencquesaing. Les quelques remarques récoltées n'ont pas pour autant bridé le vigneron. Avec sa soeur Camille, ils ont procédé au fil du temps à divers petits changements en laissant par exemple plus s'exprimer le raisin que le terroir. Des évolutions, plus que des révolutions.

Ces passations sont loin d'être exemptes de doutes, de questionnements, voire de peurs. « Cela prend du temps, de trouver son style. Les grands débuts sont toujours faits d'expérimentations et de tâtonnements. Mais, quand les parents permettent de laisser un cheminement se faire, il y a une vraie intelligence dans la succession » ,commente Olivier Poussier. À juste titre, la liberté est, elle aussi, une composante clé de la réussite. Charles Lachaux le sait mieux que quiconque. En 2012, ce natif de Vosne-Romanée se voit confier, à 22 ans, toute la partie technique du domaine familiale. « Dès le départ, mes parents m'ont demandé si j'avais envie d'essayer de nouvelles choses » , relate-t-il. Il décide alors de vinifier en vendange entière et convertit ensuite le domaine à la biodynamie. Le tout en diminuant les rendements et en mettant fin au labour ainsi qu'au rognage. En résultent des vins rouges infusés d'une profondeur inouïe, encensés par la critique. À chaque virage, il embarque avec lui sa mère, l'actuelle propriétaire du domaine. « Il me faisait goûter à l'aveugle ses expérimentations et m'expliquait sa démarche » , témoigne Florence Arnoux-Lachaux. Un travail de confiance qui se solde chaque fois par un chèque en blanc. « Ma famille ne m'a jamais fait ressentir le poids des générations. Ça m'a beaucoup aidé pour façonner les vins que je voulais » ,explique ce jeune père. Et ce, même si ces grands changements ont parfois pu inquiéter. Notamment en 2020, quand le domaine a rentré très peu de raisins. « Économiquement, on ne pouvait pas renouveler un tel épisode. Alors, on a beaucoup discuté pour comprendre ce qu'il s'était passé. Mais j'ai compris qu'il avait une vision de long terme et qu'il faisait ses choix pour les bonnes raisons » , confie la mère de Charles.

Un an plus tard, ce passionné est élu meilleur jeune vigneron de la planète par un jury de plus de 400 professionnels. Une récompense qui fait bondir encore plus la cote du domaine et qui lui permet d'assurer sa pérennité. Mais, peu enclin à rester figé, Charles Lachaux l'assure, il continuera à avancer. Et ce pour laisser, demain, « un outil de travail optimal » à ceux qui, comme lui, s'empareront d'un patrimoine érigé en fierté de la viticulture française.

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Radio, samedi 18 janvier 2025 1079 mots, p. 36,37

À Strasbourg, pas trop de bleu à l'âme

Sophie Gindensperger

Dans la capitale alsacienne, comme dans quarante-trois autres villes, l'antenne locale de France Bleu devient Ici. Un changement de label qui vise à relancer un réseau en pleine mutation.

« Il est des journées historiques, et ce 6 janvier en est une. » Ce ne sont pas les bons chiffres du tourisme hivernal en Alsace ni le diamant qu'un pâtissier strasbourgeois a osé glisser dans une de ses galettes qui justifient cette annonce solennelle. Car en ce petit matin, l'animateur Hubert Desmarest inaugure le nouveau nom de la station sur laquelle il officie depuis quatre ans : fini France Bleu, place à Ici Alsace. Sur les micros, les bonnettes flambant neuves affichent fièrement le nouveau logo du réseau des locales de Radio France, qu'elles partagent avec les émissions régionales de France 3, où il a été généralisé au mois de novembre. Imaginée par les directions conjointes de la Maison ronde et de France Télévisions, cette nouvelle marque a pour ambition d'unifier l'information de proximité du service public audiovisuel sous une même bannière. Avec une différence : la troisième chaîne garde son nom pour ses programmes nationaux, tandis que France Bleu disparaît.

« Quand j'ai réalisé que c'était la dernière fois que je prononçais ce nom, ça m'a fait un pincement au cœur », confie Maud Czaja, qui dirige la rédaction d'Ici Alsace. Elle ne regrettera cependant pas l'ancienne marque, qui n'avait pas réussi, depuis sa création il y a vingt-cinq ans, à se défaire de l'image de l'ancienne Radio Bleue, destinée aux seniors. « Ça ne représentait pas ce qu'on est vraiment », juge-t-elle. Dans les couloirs de la station, logée dans un immeuble cossu du centre-ville de Strasbourg, l'excitation est palpable. Sylvia Vetter, chargée du standard, a posé devant elle en guise de mémo une grande boîte de biscuits siglée « France Bleu devient Ici ». Elle se trompe quand même, et c'est son interlocutrice qui la corrige. Les fidèles de l'antenne semblent avoir déjà pris le pli du changement. « Ils sont parfaits », se réjouit Céline Rousseau, la directrice d'Ici Alsace, quatrième station du réseau avec 129 300 auditeurs quotidiens. Il faut dire que, depuis plusieurs semaines, la direction n'a pas lésiné sur les annonces pour promouvoir la nouvelle marque. Une vaste campagne d'affichage commence aussi dans toute la France.

Pour les équipes, le passage à Ici semble en ce jour surtout symbolique : leur sentiment est d'avoir déjà largement entamé leur mue. L'étape la plus récente date de septembre. La grille a été profondément remaniée, selon une nouvelle stratégie éditoriale impulsée par le directeur adjoint du réseau Yann Chouquet, ex-numéro deux de France Inter. Persuadé qu' « il y a une audience pour l'info locale, la proximité et la vie quotidienne »,il s'est donné pour mission de « redorer l'image »de la station avec deux principes, « relocaliser »et « défolkloriser ». Ainsi, la place des programmes nationaux a été réduite, certains étant mis à disposition « clés en main ». « Pierre Fabing, bonjour docteur, vous êtes le vétérinaire d'Ici Alsace », entame ainsi à l'antenne Hubert Desmarest, simulant parfaitement une interview en direct à partir de réponses préenregistrées — que l'ensemble des autres Ici de France peuvent, elles aussi, diffuser. 

« Plus de local ne veut pas dire plus de patrimoine »,expose le directeur adjoint, qui veut s'adresser aux « jeunes » auditeurs de 50 ans (la moyenne est à 59 ans). Un ciblage qui passe également par la musique, désormais plus présente, et une playlist renouvelée — la montée en puissance de Radio Nostalgie ces dernières années n'est pas passée inaperçue. L'arrivée de la truculente Valérie Damidot à l'animation du jeu de la mi-journée signe aussi un changement de ton, que confirme l'animateur de la matinale alsacienne : « On nous a demandé de changer notre façon d'écrire, de faire plus court pour que ça donne du rythme. »Signe encourageant, après plusieurs années en berne, le réseau a recommencé à progresser, se stabilisant à 2,7 millions d'auditeurs quotidiens selon les chiffres publiés par Médiamétrie début janvier.

Ce matin, et malgré tous ses efforts, Hubert Desmarest laisse échapper un « France Bleu »au micro, gentiment relevé par ses collègues. À sa décharge, le nom désormais caduc de la station s'étale devant lui sur des immenses panneaux qui habillent les murs du studio strasbourgeois. Invisibles sur les ondes, ces derniers sont bien présents à l'écran : depuis quatre ans, la matinale est retransmise sur Ici, la chaîne de télé (ex-France 3 Régions). Filmée de façon rudimentaire, elle est mise en images par un éditeur visuel embauché par une société externe. Installé sur trente-sept antennes des quarante-quatre du réseau, ce dispositif se veut la preuve que les collaborations entre radio et télé sont possibles. « Passer devant la caméra, c'est ça qui a été le vrai changement, se souvient Sébastien Cabrita Dos Santos, journaliste de la locale alsacienne. Il y a forcément un moment où quelqu'un se cure le nez et passe pour un imbécile. »Certains ont très mal vécu ce passage à l'image, ressenti comme forcé. Désormais ancré dans les habitudes, il a donné une visibilité accrue au travail des matinaliers.

Cette première expérience n'a pas permis de resserrer les liens avec France 3. « Ils profitent de nos ondes et on profite de leurs caméras, c'est un échange de bons procédés », résume Hubert Desmarest. Ponctuellement, les moyens sont mis en commun sur des opérations spéciales ou les programmes en alsacien. Mais sur le numérique, ça coince : l'application Ici, créée dès 2022, agrège automatiquement les articles produits par les deux rédactions. Aujourd'hui encore, difficile d'éviter les doublons — et les divergences parfois. Sauf qu'une meilleure coordination éditoriale est à la fois souhaitée et redoutée : face à la télévision, la radio a peur de ne pas peser bien lourd, tandis que le projet de fusion porté par la ministre de la Culture, Rachida Dati, continue de planer. Depuis les prémices du rapprochement, les syndicats de Radio France insistent sur la défense des spécificités de leur métier. Et ne comprennent pas toujours les dépenses engagées pour ce changement de marque. Modifier l'habillage des studios, la signalétique des locaux et le flocage des voitures sur l'ensemble de la France coûte cher, « quelques millions d'euros »,selon la directrice du réseau Céline Pigalle. « Les autres antennes, pour l'essentiel d'entre elles, vont plutôtbien. Que l'attention et l'investissement soient portés sur Ici, c'est une chance »,assure-t-elle. Ce matin-là, au micro de la station alsacienne, on s'emploie à rassurer les auditeurs. « Rien ne change, sauf le nom », martèle l'équipe. Comme un mantra, ou une formule magique •

Par Sophie Gindensperger

Photo Dorian Rollin pour Télérama

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Courrier picard
84GRAMIENS
PAGES LOCALES, jeudi 11 juillet 2024 1725 mots, p. 84GRAMIENS18

[Bernaville...]

Bernaville

Concert de l’Orchestre hollandais Excelsior jeudi 25 juillet à 20 h 30, à

la salle de l’Usine, sous la houlette de l’Association des Anciens Élèves, avec Rudy Welle, chef d’orchestre et au programme 6 solistes pour un registre contemporain et moderne. Vente de billets avec places numérotées possible et conseillée le vendredi 19 juillet de 15 h à 19 h au marché à l’Abreuvoir de Bernaville. Pré-inscriptions possibles au 06 26 19 03 41.

12 € billets disponibles à la porte et gratuit pour les moins de 16 ans.

Bougainville

Fête locale & réderie dimanche 28 juillet de 7 h à 18 h. Animations : rencontre de véhicules anciens, exposition de tableaux, sculpteur, cartes postales de Bougainville d’hier et d’aujourd’hui, artisanat local, fête foraine, démonstration de nettoyage

de toiture avec un drone Éridrone, majorettes de Conty. Animation pour

les enfants : maquillage. Atelier : Élise dessin. Animateur musical Guy Sellier. 1,50 € le mètre pour la réduire 45€ pour les professionnels.

Inscriptions :

03 22 90 71 08, 06 37 80 13 20

Bussy-lès-Daours

Atelier explorateurs en herbe

organisé par l’Office de Tourisme du Val de Somme, samedi 20 juillet à 10 h, encadré par un animateur, les enfants découvriront l’écosystème fascinant d’un marais. De la faune délicate à la flore étonnante, chaque recoin révélera les mystères de la nature. Comme de vrais petits explorateurs, ils apprendront au fur et à mesure de leur découverte, l’importance cruciale de ces écosystèmes fragiles. 5 € les 4-12 ans.

Réservation : [email protected], 03 22 96 95 76

Camon

Sortie à la Mer de Sable organisée par l’Association ACI Toujours debout,

dimanche 18 août. Départ à 9 h place de la mairie et retour vers 21 h. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 25 juillet. 42 € adhérents, 45 € 3 ans

et plus, gratuit moins de 3 ans. Le prix comprend l’aller-retour en car, l’entrée du parc et le pique-nique du retour. Réservation :

07 81 48 45 28, 06 19 91 26 06

Canaples

Repas dansant dimanche 14 juillet à 12 h 30 à la salle Gilbert Temmermann, 156, rue du Château. 13 € le menu (moules ou jambon à l’os), 7 € pour les moins de 12 ans. Réservation : 06 15 82 49 97, 03 22 52 91 98

Caulières

Rèderie organisée par le Comité des fêtes, dimanche 28 juillet de 7 h à 18 h, sur la place de la salle des fêtes à l’occasion de la fête locale. Restauration. 40 exposants. Emplacement gratuit. Attractions foraines. Réservation : 03 22 38 00 71, 06 07 99 28 74

Conty

À la découverte du patrimoine

samedi 13 juillet à 14 h. Partez en balade guidée avec le service Tourisme de la CC2SO dans les rues de Conty et venez découvrir ou redécouvrir cette ville et son patrimoine. Gratuit.

Réservation : [email protected], 03 22 41 08 18

Corbie

Les Fantômes du Vendredi tous les vendredis et du vendredi 19 juillet au vendredi 13 septembre à 20 h 30 à l’Office de Tourisme du Val de Somme, 28, place de la République. Les Fantômes du Vendredi reviennent pour un tout nouveau spectacle. Accompagné de votre guide, suivez les traces des âmes qui ont forgé l’histoire de Corbie, depuis les temps tumultueux de la Révolution Française, à l’écho plus récent de la Libération en août 1944. 13 € pour les plus de 13 ans et 7 € pour les 6-12 ans.

Réservation : 03 22 96 95 76,

[email protected]

Pique-nique républicain dimanche 14 juillet à 12 h au Parc de la mairie,

1, avenue Jean Moulin. Le Comité des fêtes vous invite à passer un agréable moment, venez avec votre pique-nique et profitez des jeux pour les enfants. Structure gonflable gratuite et Buvette. Renseignements :

[email protected]

Doullens

MisAmpli festival hors les murs : Squad organisé par Doull’en Scène,

jeudi 18 juillet à 19 h, La Pizza Dorée, place de l’Église. Un concert de pop soul blues des années 60’s.

Participation libre.

Renseignements : 06 08 89 11 10

Randonnée à Beauquesne mercredi 17 juillet à 9 h. Départ du Silo pour un parcours de 12 km. 2 € pour les non adhérents. Renseignements :

randoulbreviller.canalblog.com

Dury

Voyage en Alsace du jeudi 12 au samedi 14 décembre, organisé par l’association Le Temps Libre de Dury. Départ du parking de la Mairie à 4 h 30 et retour vers 23 h. Déjeuner-spectacle au Cabaret de Kirrwiller « Royal Palace ». Visite d’une cave et des marchés de Noël à Colmar, Riquewhir et Ribeauvillé. Réservation avant le 15 octobre. 531 €. Réservation : 06 13 76 17 26

Flers-sur-Noye

Cinéma plein air : L’avare vendredi 26 juillet à 21 h 30. Cette année, le Département de la Somme a choisi de mettre à l’honneur Louis de Funès dans le cadre du 110 e anniversaire de sa naissance. Le cinéma plein air et sur écran géant, s’installera sur la place du village, un moment de partage, de rires et de convivialité. Gratuit.

Flixecourt

Collecte de bouchons plastique

lundi 15 juillet de 9 h à 12 h au

Centre de Loisirs, dans le but de financer un fauteuil handisport.

Renseignements : 06 08 18 86 17

Folleville

Ouverture des portes de l’église de Folleville tous les dimanches de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h, rue Saint-Vincent de Paul, organisée par l’association « Folleville, une Église, une histoire. » classée à l’UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques de Compostelle. Les autres jours sur rendez-vous par mail : [email protected]

Fouilloy

Atelier pâtisserie mercredi 17 juillet au Centre Sir John Monash. Pour notre atelier de juillet, rejoignez-nous à 14 h pour passer un moment en famille et confectionner des gâteaux australiens, très appréciés par les troupes pendant la Première Guerre mondiale. L’atelier est ouvert aux adultes et aux enfants accompagnés à partir de 7 ans. L’atelier du mois d’août sera un atelier de création sur le thème des fleurs du souvenir. Sous réservation avant le 17 juillet. Gratuit. Renseignements :

[email protected], 03 60 62 01 40

Grouches-Luchuel

Fête nationale dimanche 14 juillet.

Au programme : une cérémonie patriotique à 18 h au monument aux morts suivie de jeux traditionnels à 18 h 30. Retransmission en direct de la finale de l’euro 2024 à 21 h. Feu d’artifice à la tombée de la nuit. Nouveau : buvette et restauration.

Métigny

Randonnée « le Chapeau de Rose »

organisée par Chemins libres et randonnées, dimanche 14 juillet à 9 h 15, 4 bis rue de l’Église. Une randonnée pédestre en groupe avec accompagnateur sur un parcours à relief de 10 km. Boissons et brioche avant le départ. Nos conseils : porter des vêtements clairs, tél. sac à dos, gourde et gobelet; bâton(s). Covoiturage si possible. Inscription sur place. Départ de la Mairie, 4 bis rue de l’Église. 2,50 €.

Renseignements : 06 80 01 48 01

Naours

Brocante Troc’Nor organisée par la Société de Chasse de Naours, dimanche 14 juillet de 6 h 15 à 18 h, dans les rues du village et sur la place. Fête foraine. Restauration. Parking prévu. Circulation à sens unique. 400 exposants. 2,50 € le mètre.

Réservation : 06 76 04 15 56,

[email protected]

Picquigny

Circuit du Château Fort - Challenge Maurice Herlein samedi 13 juillet au Château de Picquigny, 33, Chemin de Fourdrinoy. Le départ de la course à pied du circuit du château fort sera donné à 18 h. Les participants auront à parcourir 4 boucles du centre ville au château fort pour parcourir au total 8800 mètres et 588 marches à monter. Inscription en ligne sur

http://circuitduchateaufort.free.fr

Poix-de-Picardie

Feu d’artifice organisé par la Mairie

samedi 13 juillet à 21 h, La Héronnière. 21 h, distribution de lampions, départ du défilé à 22 h, retraite aux flambeaux accompagné des Western Band de Seugy. Rendez-vous du parcours au Quartier La Héronnière : bois de Quesnoy, rue du Bois de Quesnoy, rue Maurice Bécart, place de la République, rue Saint-Denis, rue des Fontaines et stade de la Source. Feu d’artifice musical suivi du bal public animé par DJ SPE80 et buvette tenue par les Sapeurs Pompiers. Gratuit.

Renseignements : 03 22 90 32 90

Prouzel

Circulation fermée du lundi 15 au vendredi 19 juillet. La route de Fossemanant sera barrée de la sortie de Prouzel jusqu’au chemin de la pisciculture.

Ribemont-sur-Ancre

VéloVisite « Le Circuit des Celtes »

organisée par l’Office de Tourisme du Val de Somme, mercredi 17 juillet à 9 h 30, au Centre archéologique de Ribemont-sur-Ancre, place du Général de Gaulle. Embarquez pour une visite guidée en deux roues le long du « circuit des Celtes » entre Ribemont-sur-Ancre et Heilly. Votre périple débute dans le charmant village de Ribemont, où les Gaulois ont laissé leur empreinte trois siècles avant notre ère. En chemin, vous passerez près du site de fouille de Ribemont, du grand canal d’Heilly, sans oublier les joyaux cachés comme le château de Baizieux et la motte castrale de Bresle. Durée : 3 h. Distance : 15 km. 6 € pour les plus de 13 ans et 4 € pour les 6-12 ans.

Réservation : 03 22 96 95 76

[email protected]

Rouvrel

Festivités de la fête nationale

samedi 13 juillet. Le Comité des fêtes de Rouvrel vous propose une retraite aux flambeaux à 20 h.

Saint-Maulvis

Fête locale du samedi 27 au lundi 29 juillet. Samedi soir, moules frites sur réservation au 06 76 14 39 29.

Dimanche, attractions foraines, à 17 h, fanfare de Beauval. Lundi, 11 h, messe pour les défunts.

Saint-Sauflieu

Week-end du 14 juillet du samedi

13 au dimanche 14 juillet. Samedi, retraite aux lampions suivie d’un pot convivial au café du centre. Rendez-vous à 21 h 30 devant la mairie. Les enfants sont invités à venir avec leur vélo décoré aux couleurs nationales.

Dimanche, à 12 h 30 sur la place aux tilleuls pour un concert de « Un pas d’côté ». Buvette, repas. Animations.

Saleux

Commémoration du 14 juillet

dimanche 14 juillet. Cérémonie officielle au monument aux morts : rendez vous 10 h 30 sur le parvis de la mairie.

Thézy-Glimont

Réderie dimanche 14 juillet de

7 h à 17 h 30. 120 exposants. Restauration. 2 € les 2 mètres pour les particuliers et 5 € les 2 mètres pour les professionnels.

Réservation : 03 22 34 01 47

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
22 juin 2024 194 mots
Weckolsheim. L’intérieur de l’église va être rénové

Afin de conserver le patrimoine communal en bon état, le conseil municipal de Weckolsheim et le conseil de fabrique de l’église Saint-Sébastien de Weckolsheim L’intérieur de l’église... Voir l'article

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24 juin 2024 848 mots
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24 juin 2024 - 78actu (site web réf.)
Jordan Jégat, ce jeune cycliste du Morbihan, va faire le Tour de France
Rédaction Locminé

Par Rédaction Locminé Publié le 24 juin 2024 à 14h39 ... Voir l'article

Le Figaro, no. 24755
Le Figaro et vous, mardi 26 mars 2024 1410 mots, p. 36

voyage

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24 juin 2024 - 78actu (site web réf.)

HÔTEL, RESTAURANT, GALERIE D'ART CONTEMPORAIN... LES BUNKERS DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE S'OUVRENT À DES PROJETS PACIFIQUES. UNE FAÇON DE SE RÉAPPROPRIER UN PATRIMOINE MILITAIRE SOUVENT À L'ABANDON ALORS QUE L'ON CÉLÈBRE BIENTÔT LE 80E ANNIVERSAIRE DU DÉBARQUEMENT.

Debras, Bérénice

Et si la musique triomphait des cauchemars du passé ? Elle adoucit les moeurs, dit-on. Osons croire qu'elle adoucit les murs. Au coeur de Hambourg, à St Pauli, le nouvel hôtel Reverb by Hard Rock ouvrira fin mai dans le bunker de la Feldstrasse, témoin encombrant du passé nazi. Sinistre géant de béton, il comptait parmi une série de huit Fläkturme, tours de défense antiaérienne installées également à Berlin et à Vienne. Érigé en cent jours en 1942 par 3000 travailleurs forcés, il abrita jusqu'à 25 000 personnes durant les raids aériens français et anglais de la Seconde Guerre mondiale. Le conflit terminé, sa destruction s'est avérée trop onéreuse et dangereuse. Voyez : des murs de 3,8 mètres d'épaisseur, une superficie de 75 mètres par 75 mètres au sol et 38 mètres de haut (soit la taille d'un immeuble de plus de 15 étages) ! Le bunker est resté debout. Les Hambourgeois se sont habitués à sa présence tandis que les touristes le regardent comme une inquiétante curiosité.

Expérience sensorielle

En travaux depuis 2019, le blockhaus s'est agrandi de cinq étages coiffés d'un immense jardin. Lequel sera bientôt accessible à tous par un chemin extérieur, accroché à la façade, semblant mener au ciel. Au total, 10 000 mètres carrés d'espaces verts et communs seront créés où près de 4 700 plantes ligneuses et 16 000 plantes vivaces seront plantées. Bientôt, la verdure débordera sur les murs gris de la couleur d'un jour de pluie. La surélévation comptera des salles d'expositions, de spectacles et un hall sportif.

« Modifier la construction d'une ancienne tour antiaérienne, rappelant le chapitre le plus sombre de l'histoire allemande, en faire un lieu de loisirs tout en créant une oasis urbaine, est un projet sensible. La protection du monument, la culture du souvenir et le respect de l'histoire jouent ici un rôle important » , souligne Marek Riegger, PDG de RIMC Hotels & Resorts qui exploitera l'hôtel Reverb by Hard Rock, le premier en Europe après Atlanta. « C'est un projet unique, non seulement en Allemagne, mais probablement dans le monde entier. La clé est de ne pas cacher l'histoire, mais de créer un lieu de mémoire vivant. » L'hôtel Reverb by Hard Rock comptera 134 chambres et suites avec vue saisissante sur la ville. Elles conjugueront le concept « vert » , du bâtiment à la domotique et à la technologie de pointe. Côté table, le chef étoilé Frank Rosin, connu pour ses émissions de télévision, donnera le rythme au restaurant Karo & Paul comme conseiller gastronomique - il a par ailleurs enregistré plusieurs disques. Pour lui, la musique et la cuisine vont de pair. « Les deux célèbrent le plaisir et la vie ! » , écrit-il. La musique, signature de la marque Reverb by Hard Rock, court depuis longtemps dans les couloirs du bunker. Dès les années 1990, des sociétés de production musicale s'y sont installées, aux côtés de studios de photographes. L'hôtel jouera une autre partition en accueillant de jeunes artistes en résidence dans ses trois appartements dédiés.

L'art, on le sait, n'a que faire des frontières et des murs. Il investit les espaces clos et obscurs des bunkers. Confrontées au béton, peint ou non, les oeuvres prennent une autre dimension. À Berlin, la Boros Collection ouvrait ses portes en 2008 sur des enfilades de salles aux murs rappelant l'histoire - impacts de balles de la Seconde Guerre mondiale et graffitis des soirées hardcore des années 1990. Cette collection d'art contemporain des plus grands artistes internationaux ouvrait une brèche dans le béton. À Berlin toujours, The Feuerle Collection s'est installée dans deux bunkers de télécommunication. Repensés de façon minimaliste par l'architecte John Pawson, les espaces sont bruts, un brin glaçant et d'une beauté folle. On y déambule dans la pénombre au milieu d'un mobilier de la Chine impériale, de sculptures d'Asie du Sud-Est du VIIe au XIIIe siècle et d'oeuvres d'art contemporain.

L'expérience, sensorielle, débute par les notes de Music for Piano 20de John Cage (1953) dans le noir complet. C'est grâce à ces exemples que Stéphanie Utz a pu relier, en 2019, le bâtiment du MUCA (Museum of Urban and Contemporary Art) à un bunker voisin classé à Munich. « Mon ambition est de présenter des oeuvres contemporaines là où on ne les attend pas. L'exposition de Damien Hirst, en cours, dialogue avec ce lieu mêlant histoire et architecture. C'est unique. » À Milan, un ancien abri antiaérien accueille, lui, les oeuvres de Flavio Lucchini, artiste et ancien directeur artistique des magazines Amica, Vogue Italia, Vogue Casa, Donna... Les bunkers se réinventent lentement. Data center et buvette estivale de plage apprivoisent les murs. Des champignonnières apparaissent, comme celle de Strasbourg, exploitée par la Fédération des aveugles d'Alsace-Lorraine Grand Est. D'autres projets vont bien plus loin. Ainsi, à Hambourg encore, après soixante ans d'abandon, une tour de défense antiaérienne de 1943 s'est transformée en centrale électrique à énergie renouvelable. Son rooftop accueille le bien nommé Café Vju à la vue portant loin. Mais tous les bâtiments de guerre n'ont pas aussi bien résisté au temps. Nombreux bunkers de la côte atlantique française sombrent, désossés ou en équilibre, dans les dunes ou sur la plage. « Sans entretien et sous les effets du sel marin, du vent et de la pluie, les ferrailles du béton armé finissent par rouiller et faire exploser la matière en fragmentant progressivement les blocs. La pérennité du béton armé s'avère plus faible que celle des forteresses en pierre » , souligne Philippe Prost, grand prix national de l'architecture 2022, à qui l'on doit la réhabilitation de la citadelle Vauban à Belle-Île-en-Mer.

Pas pour tout le monde

Le bunker des calanques, lui, tient bon. Au bord de la grande bleue, les îles du Frioul au loin, c'est un tiers lieu marseillais qui se loue et accueille des shootings, des débats, des projections de films et une foule d'événements culturels. « Le ministère des Armées s'est débarrassé des bunkers de la côte sud en 1948. Nous avons acheté ce bunker à un particulier en 2006 » , explique Jean-Christophe Victor. Il y vit avec sa famille. Deux extensions ont été ajoutées au bâtiment d'origine, peint à la chaux, et offrant différentes terrasses. « C'est un lieu unique qui pousse aux rencontres créatives. On est dans le Parc national des calanques, le seul parc périurbain en Europe ». On y oublierait presque les outrages de la guerre...

Dans son livre Ré:habiter. Réutiliser, transformer, expérimenter, Olivier Darmon note : « En dépit de leur situation bénéficiant´ du panorama dégagé propre aux constructions défensives, peu de bunkers sont aménagés en habitation. L'obscurité ambiante, l'épaisseur des murs de béton, la faible hauteur sous plafond, découragent les particuliers. » L'auteur y présente un abri de 9 m2 datant du XVIIIe siècle, à Vuren aux Pays-Bas, et aménagé par le bureau d'architecture B-Ild (Bruxelles). Avec des meubles pliables et modulables inspirés du cabanon de Le Corbusier, cette location de vacances peut accueillir quatre personnes. Mais l'expérience des blockhaus n'est pas pour tout le monde. « Dormir dans un fort de Vauban n'a d'ailleurs pas la même symbolique qu'un bunker réalisé par l'organisation nazie Todt » , souligne l'architecte Philippe Prost. « Il faut que le temps passe pour que nous puissions considérer autrement ces monuments militaires » , notait déjà Paul Virilio dans son ouvrage de référence Bunker archéologie. C'était en 1975, les cicatrices de la guerre étaient encore à vif. Et pourtant. Selon Philippe Prost, l'architecture militaire inspire l'architecture contemporaine. « La première se qualifie à toutes les époques par une économie de moyens et de ressources pour un maximum d'effet. Elle fonctionne en « circuit court » : des matériaux à trouver sur place, une mise en oeuvre rapide selon des pratiques locales. À l'époque de Vauban, l'eau était essentielle lors d'un siège. Il fallait un système à la fois de captation d'eau de pluie, de stockage et de filtration. » Autant dire que les problématiques d'hier et d'aujourd'hui n'ont guère changé.

D'ailleurs le grand bunker de Hambourg n'est-il pas en train de se couvrir de verdure ? Est-ce pour mieux se cacher ou en réponse au climat et à l'environnement ? Espérons que l'hôtel Reverb by Hard Rock y distillera une nouvelle musique. Loin du bruit de bottes qui se fait entendre en Europe.

L'Est éclair
EST
REGION, jeudi 8 février 2024 743 mots, p. EST2

Taxe de séjour

Airbnb, généreux bienfaiteur du tourisme aubois… vraiment ?

Clément Battelier

Le géant du logement saisonnier affirme qu’il contribue de plus en plus au développement touristique en France, en ville comme dans la ruralité. Nous avons voulu le vérifier pour l’Aube, où c’est l’agglomération troyenne, logiquement, qui en bénéficie le plus.

Clément Battelier

Airbnb, cheville ouvrière du rayonnement touristique dans le Grand Est et dans l’Aube ? C’est ce qu’a affirmé le géant du logement saisonnier en ce début d’année. Dans un communiqué, l’entreprise a révélé, entre autres, avoir reversé plus de 240 000 € aux collectivités auboises qui recueillent la taxe de séjour*. Ces dernières sont censées ensuite réutiliser cette manne pour des projets touristiques. Ce qui fait dire aujourd’hui à Airbnb qu’il « participe à une meilleure répartition des revenus du tourisme en France ».

Un contributeur fiable

Vrai. Depuis le 1 er juillet 2018, Airbnb collecte automatiquement la taxe de séjour et la verse à toutes les communes qui l’ont mise en place, en particulier sur les meublés non classés. Une nouvelle donne visant à prendre le pas des particuliers loueurs, peu nombreux à s’y conformer jusqu’alors, et à compenser en partie la concurrence déloyale dénoncée par les professionnels hôteliers. « C’est une assurance » , admet Christelle Taillardat, directrice de l’Agence départementale de tourisme (ADT) de l’Aube, qui met en parallèle les difficultés plus fortes de collecte auprès des meublés touristiques ou des hôtels, hors gros établissements. Une « assurance » qui permet en outre d’avoir de bons indicateurs sur la fréquentation touristique. Les pics se retrouvent ainsi lors des grands week-ends du printemps (Pâques, Ascension, Pentecôte), le cœur de l’été et les vacances de la Toussaint et de Noël.

Un contributeur de plus

en plus important

Vrai. Les chiffres ne mentent pas. Selon l’ADT, Airbnb a vendu 12 % de plus de nuitées dans l’Aube en 2023 par rapport à 2022 avec un chiffre d’affaires qui a augmenté de 18 %. Une croissance qui peut épouser celle de la redevance « taxe de séjour ». « Le prix moyen de la nuit est très faible (moins de 30 € la nuit par personne) mais la durée de séjour est plus longue que la moyenne auboise (2,75 jours), donc ils prennent un créneau low-budget des familles et celui des plus longs séjours » , analyse Christelle Taillardat.

En revanche, l’augmentation du nombre de logements classés qui se vérifie dans l’Aube – de 24 en 2019 à 58 en 2023 – n’en est pas forcément une explication. « C’est un signe d’augmentation de l’offre de meublés sur le marché aubois, et donc de plus de taxes collectées ». À noter qu’une proposition de loi pour lutter contre « les déséquilibres locatifs en zone tendue », qui cible notamment la prolifération des Airbnb, est en cours et intègre entre autres la fin de l’avantage pour les propriétaires de tels logements en termes d’abattement fiscal. Dans le même temps, le montage en société civile immobilière, qui existe pour ce type de logements, échappe à cette fiscalité.

Un contributeur du monde rural

À voir. Même s’il participe à des opérations de soutien à de la rénovation de patrimoine, comme la Villa Compte à Bar-sur-Aube**, Airbnb touche avant tout le tissu urbain selon Christelle Taillardat. « Ils arrosent plus les villes, où ils créent de la concurrence. Ils ne rééquilibrent pas le tourisme entre urbain et rural comme ils peuvent le dire. Vous trouvez rarement des boîtes à clés à Mussy-sur-Seine. » Et de citer les cas des Ardennes, de la Haute-Marne ou de la Meuse, départements par excellence ruraux, dont les retombées en termes de taxe de séjour sont réduites. « En fait, on retrouve la carte de l’offre » , résume la directrice de l’ADT. Selon les chiffres de l’agence régionale de tourisme, l’Aube pèse 6 % des réservations-jours des locations de type Airbnb et Vrbo dans la région Grand Est. Pour la seule Alsace, c’est sept fois plus.

*La taxe de séjour est un impôt qui porte sur les hébergements touristiques et qui est réglé par le vacancier en plus du prix de l’hébergement.

**En partenariat avec la Fondation du patrimoine, Airbnb développe un programme « patrimoine et tourisme », dont le site baralbin a fait partie en 2023.

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Par Ninon Oget Publié le 8 Mar 24 à 18:10   ... Voir l'article

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Soultzmatt En voiture pour la troisième édition des Soupapes de la Vallée Noble Voitures anciennes, de sport, ou de prestiges convergeront vers le parking de la salle des fêtes de Soultzmatt... Voir l'article

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Biesheim 200 danseurs et musiciens pour le festival de folklore européen Le groupe folklorique Rhénania Alliance de Biesheim organise, du 20 au 25 juillet, la Semaine européenne de la jeunesse et... Voir l'article

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Weiterswiller Uniques, les fresques de l’église Saint-Michel se dévoilent cet été Dans le cadre des Rendez-vous découvertes, l’association des Amis de l’église historique de Weiterswiller a... Voir l'article

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24 avril 2024 391 mots
Pulversheim. Une nouvelle saison au Carreau Rodolphe

Pulversheim Une nouvelle saison au Carreau Rodolphe Le Groupe Rodolphe a dévoilé la liste des animations de la saison 2024. Au programme : Kalistoire, portes ouvertes, et journées européennes du patrimoine. M... Voir l'article

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8 août 2024 1556 mots
Loisirs. On fait quoi ce week-end autour de Guebwiller ?

Pas de fausses notes dans le programme culturel de ce week-end dans la région de Guebwiller, avec la deuxième fête du cheval de Gueberschwihr, des danses et chansons folkloriques ukrainiennes... Voir l'article

La Voix du Nord
03CALAIS
LOCALE, dimanche 4 août 2024 946 mots, p. 03CALAIS16

AGENDA

ACTIVITÉ ENFANT

AUJOURD’HUI

ACTIVITÉ ENFANT

Sculpture de ballons. Par les Grandes Godasses.

De 10 h à 12 h, sur le marché, Gravelines.

ANIMATIONs LOCALEs

Plage en fête. Déambulations, artistes de rue, musiciens ambulants, danseurs, jeux et expositions.

De 10 h à 19 h, Digue de mer, secteur plage, Bray-Dunes. Gratuit. Renseignements : bray-dunes.fr

Village olympique. Des animations sportives et des défis à relever tous ensemble.

Jusqu’au dimanche 11 août de 14 h 30 à 18 h 30, place Jean-Bart, Dunkerque. Gratuit. Réservation : tél. : 03 28 64 60 49, [email protected]

ATELIER

Biodiversité. Venez participer à un quizz pour apprendre tout en jouant, à se questionner sur la notion de biodiversité.

jusqu’au vendredi 23 août, Le Palais de l’univers et des sciences, rue du Planétarium, Cappelle-la-Grande.

Brocantes

Brocante du centre-ville, quartier des Provinces. Organisée par l’Association les enfants de la peule rues Pillet, du Maine, du Béarn, du Languedoc, de Gascogne, du Poitou, d’Anjou, d’Alsace.

De 6 h à 18 h, Coudekerque-Branche. Renseignements : tél. : 06 50 57 25 80.

Brocante. Animation musicale, buvette et restauration.

De 8 h à 18 h, centre du village, Lederzeele. 6 € les 7 m. Renseignements : tél : 03 61 17 96 87.

CONCERTs ET SPECTACLEs

Concert et bal. Dans le cadre des plus beaux dimanches de France. Marché artisanal de 10 h à 17 h 30. À 11 h, concert de carillon par Alfred Lesecq, dans le cadre du « Festival de carillons en Flandre ». À 15 h 30, bal folk par Mine de rien.

De 10 h à 19 h, place de la République, Bergues. Gratuit. Renseignements : bergues.fr

Fête champêtre, avec Sloane. Ambiance années 80, avec l’invitée d’honneur Sloane, mais aussi Lilli White et DJ Dario. Des animations, des spectacles, des structures gonflables. Sur réservations également, un menu Cochon à la broche (20 € ; cochon grillé, buffet de légumes froids et chauds) ou un menu Presto (7 € ; saucisse, merguez, fricadelle + frites).

À partir de 12 h, La ferme de la Hooghe Moote, 188, route d’Uxem, Ghyvelde. Réservation : tél. : 03 28 26 02 32.

DÉFILÉ DE VÉHICULES ANCIENS

Exposition de véhicules anciens. Voitures et motos anciennes.

De 9 h 30 à 12 h 30, flaque aux Espagnols, Grand-Fort-Philippe. Gratuit.

LOISIRS FAMILIAUX

Fort historique. Venez visiter le Fort et (re)plongez-vous avec l’association Hispasec, dans le quotidien des soldats au Fort. Dès 14 h, exposition de véhicules militaires d’époque avec l’Association du club ansérien de reconstitution historique de véhicules militaires (CARHVM).

De 14 h à 18 h, Fort-de-Petite-Synthe, Dunkerque.

Élection des Stars de la plage. À l’entracte : sculptures de ballons. Inscriptions au kiosque.

À 15 h, podium plage, Gravelines.

PETIT TRAIN TOURISTIQUE

En tramway touristique. Reconstitution d’un tramway des années 1900, le tram’99 vous emmènera à travers la ville. Des commentaires vous dévoileront l’histoire de la ville et vous indiqueront le patrimoine à ne pas manquer. Durée de la visite, 30 min.

Du mardi au dimanche de 10 h 30 à 11 h 30 et de 15 h 30 à 16 h 30 jusqu’au samedi 31 août, beffroi de Bergues, place de la République, Bergues. 6 € à partir de 12 ans, 4 € enfant de 5-11 ans, 18 € pass famille et gratuit moins de cinq ans, sur place à l’accueil de l’office de tourisme.

VISITES GUIDÉES

Le patrimoine d’Esquelbecq. Vous suivez le guide à la découverte de l’histoire et de l’architecture de ce village des Hauts de Flandre, élu Le Village préféré des Français en 2023. Visite suivie d’une montée au clocher. Réservation obligatoire.

À 15 h et les dimanche 18 août, 1 septembre et 13 octobre, Esquelbecq. Gratuit. Réservation : boutique.ot-hautsdeflandre.fr

« Au fil de l’eau ». Balade commentée, par le Pôle animation du patrimoine.

À 15 h et à 16 h, embarcadère Vauban, Gravelines. 5,50 € et 5 € enfant. Réservation : tél. : 03 28 24 99 79, [email protected]

Beffroi. Visite guidée du beffroi.

De 10 h à 12 h 30, place Albert-Denvers, Gravelines. 2 €. Renseignements : tél. : 03 28 23 59 00.

Eglise Saint-Vaast. Visite guidée organisée par les Retables de France. Sans réservation.

À 16 h, église Saint-Vaast, Hondschoote. Gratuit. Renseignements : [email protected]

DEMAIN

ATELIER, STAGE

Stage d’initiation au lavis. Crayons et Pinceaux à Uxem vous propose un stage d’initiation au lavis, animé par Isabelle Coux, artiste-peintre, (3 séances de 2 h). L’ensemble du matériel nécessaire vous sera fourni.

Lundi 5 août de 14 h 30 à 16 h 30, mardi 6 août de 9 h 30 à 11 h 30 et mercredi 7 août de 14 h 30 à 16 h 30, 2, route de Ghyvelde, Uxem. 80 € et 70 €.

Renseignements : crayonsetpinceauxauxem.fr

BALADE CONTÉE

Visite contée et costumée du jardin du sorcier et dégustation. Le sorcier vous attend au jardin, qui ouvre ses portes pour vous faire découvrir les plantes magiques, médicinales et maléfiques qui côtoient l’homme depuis la nuit des temps. À partir de 12 ans. Arrêt des ventes la veille de la prestation.

Les lundis et jeudis à 15 h, jusqu’au lundi 12 août, Esquelbecq. 8 € par personne. Réservation : boutique.ot-hautsdeflandre.fr

FERME PÉDAGOGIQUE

Rencontre et activités avec les lamas et les alpagas. Dans la ferme, les enfants et les adultes sont invités à vivre une expérience unique dans un monde différent de la vie quotidienne où ils peuvent entrer en contact direct avec les camélidés.

Les lundis à 14 h et à 16 h et les samedis à 10 h 30, jusqu’au samedi 31 août, 13, route du Deullaert VC302, Pitgam. 30 € forfait 2-4 personnes et 5 € par personne supplémentaire. Réservation : boutique.ot-hautsdeflandre.fr

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13 août 2024 246 mots
Lieux insolites sur le ban de Colmar. La rotonde et le château d’eau du pont SNCF, un vénérable patrimoine

Lieux insolites sur le ban de Colmar La rotonde et le château d’eau du pont SNCF, un vénérable patrimoine Le patrimoine ferroviaire de la ville de Colmar est conséquent, à... Voir l'article

L'Indépendant (site web)
samedi 26 octobre 2024 - 23:31:40 483 mots

Cuisine des correspondants à Monze : les foies balsamiques de Jacques Vergnes

Toute l'année, ils informent sur la vie du village. Aujourd'hui, ils dévoilent leur recette préférée.

Monze est une petite commune de 230 âmes blottie au pied de l'Alaric, dans laquelle il fait bon vivre. Depuis 2010, Jacques Vergnes en est le correspondant. "Si je suis devenu correspondant, c'est à la demande de Thérèse Caverivière, dont le mari venait de devenir le maire du village". Né à Douzens il y a 75 ans, il n'y est resté que le temps de grandir et de partir, comme beaucoup d'hommes de son époque, faire "son service". Il était lieutenant de réserve dans les transmissions. En 1970, il épouse la douce Catherine originaire de Monze. Ils auront deux enfants et une vie heureuse riche de 55 ans de mariage. "Vous savez, nous avons toujours réussi à être prêts l'un de l'autre, malgré une carrière qui m'éloignait souvent de miens" , sa famille l'ayant suivi tout au long de ses différentes mutations. Retraité depuis décembre 2005, il s'est retiré à Monze. Charismatique, il participe naturellement à la vie de sa commune. Il est président de l'association Les amis du patrimoine Monzois. "Notre église date du début du XIIIe siècle. Classée aux Monuments Historiques et précieux, elle a besoin d'une sauvegarde. Nous avons un compte à la Fondation du patrimoine qui encaisse les dons pour nous".

Une carrière militaire

Son service militaire lui a donné l'envie d'embrasser la carrière militaire. "En 1970, je suis parti dans les transmissions à Bayonne". Une carrière riche qui l'a amené de sergent à colonel en passant par Bayonne, Strasbourg et Bourges comme élève officier dans le matériel, puis à Tarbes. Un petit retour en école militaire et le voilà capitaine à Bitch, à la tête d'un détachement de soutien logistique pour les artilleurs, puis à la direction du matériel à Metz. Dans les années 93/96, lieutenant-colonel, il est à l'état-major de la Légion à Nîmes. Durant cette période, il part pour deux séjours en ex-Yougoslavie gérer la logistique des bataillons étrangers de l'Onu et de l'Otan. Puis retour en Alsace, avant de partir à Nouméa. Il est alors colonel. Il achèvera sa carrière, en métropole, comme chef de corps et directeur de maintenance.

Il présente sa recette, celle qu'il aime réaliser, les foies de volaille au vinaigre balsamique. "La seule que je maîtrise d'ailleurs, toute ma vie active je n'ai mangé que des rations militaires. Mais attention, les rations françaises sont les meilleures du monde. Ma recette me vient de ma belle-mère. Maintenant c'est moi qui la réalise à chaque fois, surtout quand nous avons des invités".

Pour soutenir la réparation de l'église Saint-Félix-de-Valois : www.fondation-patrimoine.org/87606 (ne pas oublier les chiffres) – ou par chèque : Fondation du patrimoine L'église Saint-Félix de Valois.

1027 1F RIGUEUR La cuisine des correspondants : la recette

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Cet article est paru dans L'Indépendant (site web)

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4 juillet 2024 963 mots
Strasbourg. Visites guidées de l’office de tourisme : le programme de l’été

L’office de tourisme propose des visites guidées durant tout l’été. Des recoins les plus insolites aux endroits classés au patrimoine de l’Humanité, on fait le point sur le... Voir l'article

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3 août 2024 512 mots
Guebwiller. Les visites guidées estivales gratuites se poursuivent

Guebwiller Les visites guidées estivales gratuites se poursuivent L’office de tourisme de la région de Guebwiller propose de découvrir ou de redécouvrir le riche patrimoine du secteur à l’occasion... Voir l'article

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13 août 2024 328 mots
Friesen. Visite du patrimoine sundgauvien : 25 maisons historiques à découvrir

Friesen Visite du patrimoine sundgauvien : 25 maisons historiques à découvrir La commune de Friesen organise cet été des visites commentées de son patrimoine, constitué de nombreuses maisons anciennes restaurées. Patrice Stoecklin... Voir l'article

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24 septembre 2024 303 mots
Cérémonie. Les Alsaciens en Grèce : 30 ans de liens intimes

Cérémonie Les Alsaciens en Grèce : 30 ans de liens intimes Ce lundi, l’amicale des Alsaciens en Grèce a fêté ses 30 ans à l’ambassade, à Athènes, lors d’une... Voir l'article

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25 octobre 2024 237 mots
Alsace. Un livre sur les châteaux vus du ciel, préfacé par John Howe

Lucas Ruch, journaliste audiovisuel de 26 ans, originaire de Bischoffsheim et passionné de châteaux, vient de publier De l’ombre à la lumière, ma Alsace Un livre sur les châteaux vus... Voir l'article

L'Est Républicain
Edition de Vesoul
Haute-saône | Été, vendredi 16 août 2024 168 mots, p. EVES5

Rencontrer

Ils visitent la chapelle Notre-Dame-du-Haut

L.Mn

Lui, c’est un passionné d’automobile, elle d’architecture. David Rabouine et Céline Lobry, en vacances à Champagney chez de la famille, ont décidé de profiter de leur séjour pour faire le tour du patrimoine local. Originaire de Bourges, dans le centre de la France, le jeune couple n’a évidemment pas manqué l’occasion de venir découvrir la célèbre chapelle du Corbusier à Ronchamp. Après le musée de l’Aventure Peugeot , le Lion de Belfort , et le Ballon d’Alsace , c’était au tour de la chapelle, seul monument haut-saônois classé au patrimoine mondial de l’Unesco. « J’ai fait des études d’architecture, et j’apprécie les petits détails de la visite. Cela me parle de savoir comment ils ont coulé le toit », raconte Céline Lobry. Pour eux, ce petit séjour c’était l’idée de « se dépayser à moindres frais ».

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
7 mai 2024 615 mots
Ungersheim. Deux journées consacrées à la biodiversité à l’Écomusée les 11 et 12 mai

Ungersheim Deux journées consacrées à la biodiversité à l’Écomusée les 11 et 12 mai L’Écomusée d’Alsace consacrera le week-end des 11 et 12 mai à la biodiversité... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
13 septembre 2024 309 mots
Patrimoine. L’aigle de Fernet-Branca à Saint-Louis bientôt restauré

Patrimoine L’aigle de Fernet-Branca à Saint-Louis bientôt restauré L’aigle de Saint-Louis, qui trône au-dessus de l‘ancienne distillerie Fernet-Branca, a été sélectionné par la... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
2 septembre 2024 320 mots
Patrimoine. À Brunstatt, la rénovation d’une maison de la Renaissance suscite l’incompréhension

Patrimoine À Brunstatt, la rénovation d’une maison de la Renaissance suscite l’incompréhension Sur la porte figure l’inscription 1604. Mais sur cette maison considérée comme l’une des plus... Voir l'article

Les Echos (site web)
mardi 10 septembre 2024 - 14:39 UTC +0200 336 mots

L'université de Haute-Alsace expérimente l'autonomie

L'établissement est engagé dans trois expérimentations nationales, dont l'acte de 2 de l'autonomie des universités.

Autonomie, financement, simplification… L'université de Haute-Alsace (UHA) s'engage sur plusieurs terrains à l'occasion de la nouvelle année universitaire. L'établissement, implanté à Mulhouse et Colmar dans le Haut-Rhin, participe à trois expérimentations nationales. Parmi celles-ci, l'acte 2 de l'autonomie des universités. L'établissement alsacien met en oeuvre dès cette rentrée certaines mesures élaborées dans ce cadre. Par exemple, la création d'un statut de vice-président étudiant. Ou l'assouplissement des procédures de recrutement des vacataires, enseignants contractuels et des attachés temporaires d'enseignement et de recherche. « L'autonomie se traduit beaucoup par des mesures de simplification », souligne Pierre-Alain Muller, président de l'UHA. L'université porte huit mesures qui concernent le patrimoine, les ressources humaines, la gouvernance, les finances et les formations. L'UHA figure aussi parmi les établissements qui expérimentent des mesures de simplification de la gestion de la recherche.

Elle participe également, avec les universités Clermont Auvergne et Aix Marseille, à la définition d'une plateforme de financement immobilier universitaire. « Nous avons mobilisé 10 millions d'euros en plus des 32 millions du contrat de plan Etat-région pour financer la réhabilitation de trois bâtiments sur le campus. Les universités ont besoin de fonds », illustre Pierre-Alain Muller.

Attirer de nouveaux étudiants

L'université de Haute-Alsace, qui entame son nouveau projet d'établissement jusqu'en 2028, démarre de nouveaux cursus à la rentrée. L'approche par compétences se ménage une place dans les parcours et tous les étudiants de licence seront sensibilisés aux enjeux de la transition écologique.

Autre nouveauté de la rentrée, la faculté de marketing de Colmar adopte le nom de « business school », pour renforcer son attractivité. Un sujet dont l'université s'est saisie ces dernières années. « Il y a un déficit de 6.500 jeunes personnes dans l'enseignement supérieur dans le Haut-Rhin. Nous pourrions en capter une partie dans les prochaines années », souligne Pierre-Alain Muller. L'université est engagée dans le plan de réussite éducative « Ambitions Mulhouse » qui a notamment pour objectif de lutter contre le décrochage scolaire.

Coralie Donas

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
23 mai 2024 352 mots
Alsace du Nord. Le printemps des cimetières met en avant les femmes dans le conflit de 1870

Alsace du Nord Le printemps des cimetières met en avant les femmes dans le conflit de 1870 Le printemps des cimetières se tient ce week-end, du vendredi 24 au dimanche... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
22 avril 2024 513 mots
Aussi paru dans
22 avril 2024 - Web sites - Information Technology and Internet / Technologie de l'information, Internet
Patrimoine. Loi sur les noms de rue : une association bretonne en appelle à l'Unesco

Patrimoine Loi sur les noms de rue : une association bretonne en appelle à l'Unesco Une association de sauvegarde de la langue bretonne a envoyé une requête à l'Unesco pour... Voir l'article

Sud Ouest - Bordeaux Agglo
Gironde, samedi 8 juin 2024 959 mots, p. SUP3
Aussi paru dans
22 avril 2024 - Web sites - Information Technology and Internet / Technologie de l'information, Internet

«Chacun doit prendre conscience qu’il est en possession d’un gisement d’énergie important»

Pierre Hurmic détaille les enjeux de son «Alliance pour l’énergie solaire», qui réunit les acteurs publics et privés pour doper la pose de panneaux photovoltaïques

Nous voulons faire de Bordeaux une ville solaire. C’est un travail d’équipe: on a besoin les uns des autres, de rassembler les acteurs du territoire, dans une démarche volontariste de développement de cette énergie renouvelable. Le préfet, les présidents et présidente du Département, de la Région et de la Métropole, mais aussi les bailleurs sociaux, l’Université, les entreprises, comme Auchan ou Carrefour, les fédérations professionnelles… Ce sont les principaux propriétaires du patrimoine solarisable de la ville. Chacun doit prendre conscience qu’il est en possession d’un gisement d’énergie solaire important et sans artificialiser.

Je veux persuader les uns et les autres que cette mobilisation est une réponse à l’urgence climatique. Nous l’avons décrétée au début du mandat et depuis, notre souci, c’est de donner de la consistance à ce qui n’était pas un slogan, mais une feuille de route. Bordeaux doit faire sa part dans la sobriété énergétique et le développement des énergies renouvelables. Le solaire, c’est du bon sens. C’est économique, environnemental, c’est bon pour le pouvoir d’achat et bon pour nos entreprises. Avec le solaire thermique, vous chauffez «gratuitement» l’eau chaude sanitaire du logement au moins la moitié de l’année! Et en produisant de l’électricité, l’installation est rentable au bout de 10, 15ans et vous contribuez à l’autonomie énergétique de notre ville. On centralise la production d’électricité sur les lieux de consommation; en plus, on évite la déperdition de l’énergie dans ces immenses lignes à haute tension qui balafrent les paysages, bien plus que les éoliennes, d’ailleurs! Je suis convaincu que cela vaut le coup.

Les services ont estimé que nous avons 588600m² exploitables en couverture photovoltaïque sur la ville de Bordeaux – en comptant les toitures des bâtiments, les parkings, les sols artificialisés, etc. En production d’énergie, cela représenterait 140gigawatts heures – pour comparer, la consommation moyenne annuelle d’un logement bordelais, c’est 10mégawattheures. Sur le patrimoine municipal, l’objectif est d’installer 60000m² de panneaux, ce qui est énorme, pour atteindre 41% d’autonomie énergétique en fin de mandat: nous étions à 3% en 2020 et actuellement, à 19%. Sur la base sous-marine, le projet consiste à couvrir 25000m². Mardi, nous dévoilerons l’idée de couvrir le préau des terrains de tennis du Parc Lescure: c’est 1600m². Le groupe scolaire des Aubiers, qu’on a inauguré jeudi 30mai, c’est 400m². La piscine du Grand-Parc, 470m². Nous préparons aussi un projet sur un site dont le sol sont pollués…

Ce sera un marqueur fort. Le geste écologiste marquant d’une ville qui veut être au rendez-vous de la transition écologique. Cela correspond aussi à une conviction: les villes, sont des territoires pertinents et assez agiles pour réaliser la bifurcation écologique. La reconquête végétale est un autre vrai marqueur, qui se voit dans nos rues, nos places. C’est aussi l’apaisement de la circulation – sur les boulevards, il y a désormais autant de personnes à vélo et dans les transports collectifs qu’en voiture! –, et surtout le fait que ma 1readjointe Claudine Bichet est à la fois chargée des finances et du défi climatique. Tous nos investissements sont examinés à l’aune de leur impact climatique.

Je plaide cette cause auprès de l’association des villes Unesco depuis 2022: nous avons les mêmes difficultés pour planter plus d’arbres ou solariser notre patrimoine protégé. Ici, on avance bien avec l’Architecte des bâtiments de France (ABF). Les règles sont strictes, mais on s’est rendu compte que la mairie faisait aussi de l’autocensure: on a refusé beaucoup de demandes, en supposant que l’ABF dirait non. Les chiffres ont bien évolué: en 2023, les services ont examiné 280demandes, sept fois plus qu’en 2020. Et désormais nous opposons très peu de refus... Quand «Sud Ouest» a parlé de ce couple à qui on avait refusé des panneaux solaires à la Bastide, ça m’a aidé: j’ai dit «plus jamais ça».

Oui, les Chinois ont pratiquement le monopole sur cette production, mais il y a trois ou quatre entreprises d’assemblage en France – dont Voltec, en Alsace, à qui on a fait appel pour l’école des Aubiers – et des structures locales de recyclage. Et contrairement à une idée reçue, au bout de 20, 25ans, ils perdent un peu de capacité mais ne sont pas obsolètes. Et c’est aussi l’intérêt de cette «alliance pour le solaire»: on aimerait que la demande permette de structurer l’offre et donc une filière locale, c’est un écosystème. Ce n’est pas tout à fait impossible. C’est aussi une question européenne: si les Chinois payaient le coût carbone de leur production, ils seraient moins compétitifs. C’est l’enjeu d’une taxe carbone aux frontières de l’Europe, une forme de protectionnisme industriel.

«Un geste écologiste marquant, un pas en avant pour être au rendez-vous de la transition écologique»

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
21 mai 2024 254 mots
Ungersheim. Le Feuillu fait revivre la Pentecôte d’antan à l’Écomusée

Ungersheim Le Feuillu fait revivre la Pentecôte d’antan à l’Écomusée Un public nombreux était rassemblé ces dimanche 19 et lundi 20 mai à l’Écomusée d’Alsace à Ungersheim... Voir l'article

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17 septembre 2024 357 mots
Rittershoffen. Des trésors archéologiques exposés à la centrale de géothermie

Rittershoffen Des trésors archéologiques exposés à la centrale de géothermie Dans le cadre des travaux de canalisation de la centrale de géothermie, en 2015, des fouilles archéologiques avaient été entreprises à... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
5 octobre 2024 435 mots
Pfaffenheim. La rénovation du chœur roman de Saint-Martin distinguée par un Ruban du patrimoine

Pfaffenheim La rénovation du chœur roman de Saint-Martin distinguée par un Ruban du patrimoine La qualité de la restauration intérieure de l’ancien chœur roman de l’église Saint-Martin... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
11 juillet 2024 349 mots
Haute-Alsace. Un nouveau président pour les troupes de théâtre alsacien

Haute-Alsace Un nouveau président pour les troupes de théâtre alsacien Les Théâtres alsaciens réunis de Haute-Alsace (Tarha) viennent d’élire Manu Jaggi à leur présidence. Ils regroupent cinq troupes... Voir l'article

Libération (site web)
mardi 21 janvier 2025 - 20:49:26 647 mots

Cabarets : Rachida Dati détaille ses propositions pour la «reconnaissance» du secteur

LIBERATION, AFP

La ministre de la Culture a présenté, ce mardi 21 janvier depuis le Moulin Rouge, les aides financières à hauteur de 475 000 euros, destinées à «renforcer la visibilité du cabaret».

Un art qui incarne «la culture française et la liberté», selon Rachida Dati. La ministre de la Culture a annoncé ce mardi 21 ;janvier des mesures de «soutien et de reconnaissance du cabaret»,devant les acteurs du secteur auxquels elle a promis un appui pour obtenir une aide fiscale. Ces propositions, d’un montant de 475 ;000 ;euros, visent à «marquer un soutien à la création», «renforcer la visibilité du cabaret» et lui donner «une reconnaissance véritablement méritée», a soutenu la ministre de la Culture depuis l’estrade du Moulin Rouge, célèbre cabaret parisien et temple du cancan, où elle a rendu visite aux différents ateliers. Elles s’ajoutent aux aides déjà existantes – à l’emploi notamment – qui ont représenté 3,5 ;millions d’euros en ;2024.

Le cancan, patrimoine culturel français

En France, le secteur compte quelque 200 cabarets, 2,7 ;millions de spectateurs, 5 ;000 emplois (dont 1 ;600 artistes venant de la danse, du chant, du cirque burlesque ou encore de la magie) et 225 ;millions d’euros de chiffre d’affaires, selon les données du ministère de la Culture. Cet art a connu une «reprise rapide de la fréquentation après la crise Covid»,relevait un rapport du ministère publié en juillet.

Le secteur, essentiellement privé, réclame depuis plusieurs années de pouvoir bénéficier du crédit d’impôt spectacle vivant (CISV), dont il est exclu. Rachida Dati a affirmé qu’elle soutenait la démarche du syndicat Ekhoscènes d’obtenir cette extension auprès des services de Bercy. Cela devrait «permettre aux plus petites structures de renforcer leur effort de création (chorégraphies, musique, costumes, décors), mais également de diffusion des spectacles»,selon le ministère. La ministre va aussi «soutenir la démarche»d’inscription du cancan, la danse emblématique du cabaret, à «l’inventaire national du patrimoine culturel immatériel», via une mission confiée au Moulin Rouge. Dans cet inventaire figure déjà, par exemple, l’école française du mime.

Ce «plan cabaret» prévoit également la création d’un «fonds de soutien au développement de ‘‘personnages‘‘ ou de numéros»,à hauteur de 150 ;000 ;euros, et l’accompagnement financier de «résidences cabaret» dans des lieux pluridisciplinaires ou des centres d’art, jusqu’à 75 ;000 ;euros. Une enveloppe de 200 ;000 ;euros, nommée «focus cabaret», permettra de financer des événements, spectacles et un podcast au cours de la saison ;2025-2026. Des recherches et publications (50 ;000 ;euros) seront en outre encouragées.

Valorisation auprès des jeunes

Les métiers d’art du cabaret (costumes, bottiers, plumasserie, broderie, ;etc.) vont être valorisés auprès des jeunes et des créateurs. Pour Jean-Victor Clérico, patron du Moulin Rouge, ce plan «est d’abord [une] reconnaissance». Lors d’un discours, il a salué «une dynamique de travail qui […] contribuera à renforcer la place du cabaret dans le paysage culturel français». «Ce qui est important, c’est la reconnaissance du secteur, mais aussi l’engagement du ministère de le soutenir dans toute sa diversité par plusieurs mécanismes de soutien et de mise en lumière»,s’est aussi félicitée Isabelle Gentilhomme, secrétaire générale d’Ekhoscènes, auprès de l’AFP.

En dehors de six grosses maisons qui emploient plus de 30 artistes, dont le Moulin Rouge, Madame Arthur à Paris ou encore le Royal Palace en Alsace, la majorité des cabarets se trouvent hors des grandes villes et souvent dans des petites communes rurales, et ne comprennent que 5 à 15 artistes. Se côtoient des cabarets traditionnels proposant des revues et du music-hall et alternatifs «défendant une position […] ouverte à la cause LGBT +», soulignait le rapport du ministère.

Cet article est paru dans Libération (site web)

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
5 juillet 2024 485 mots
Kutzenhausen. Le blog « Road trip im Elsass » partage ses bons plans touristiques alsaciens

Kutzenhausen Le blog Road trip im Elsass partage ses bons plans touristiques alsaciens Angélique Scheidecker et Christophe Bletterer forment une famille recomposée avec quatre enfants de 7 à 14 ans. Depuis... Voir l'article

France Bleu (site web réf.) - France Bleu
19 juin 2024 188 mots
Visitons la Maison du Pain d’Alsace à Sélestat

La maison du pain à Sélestat est bien plus qu’un endroit où trouver de délicieux produits de boulangerie. C’est avant tout un musée, un centre d’interprétation où l... Voir l'article

Libération (site web)
mercredi 20 novembre 2024 - 11:21:39 1066 mots

Les évêques s’opposent à l’idée de Rachida Dati de rendre l’entrée de Notre-Dame payante

Chez Pol

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

Extrait deChez Pol,notre newsletter politique réservée à nos abonnés ;:découvrez-la gratuitement.

Dati et Orbi

Rachida Dati aime bien rappeler, à l’occasion, qu’elle a été éduquée à la dure par des religieuses. Ce passé scolaire ne saurait toutefois lui accorder une absolution de principe. Et quand la ministre de la Culture imagine des mesures que l’Eglise juge contraire à ses dogmes, cette dernière le lui fait savoir. Lundi 18 ;novembre, à la Conférence des évêques où elle était reçue, Dati a réaffirmé son souhait de rendre l’entrée de Notre-Dame payante pour financer l’entretien du patrimoine religieux français. Une mesure à laquelle s’oppose notamment l’archevêque de Reims et président de l’épiscopat, Eric de Moulins-Beaufort, comme l’a noté le Figaro.

L’archevêque a rappelé à la ministre que, depuis la loi de séparation des Eglises et de l’Etat de ;1905, «les lieux de culte sont affectés au culte exclusivement et intégralement et leur accès est gratuit».Et le même, après avoir estimé que rendre payante l’entrée de Notre-Dame trahirait sa «vocation originelle», de souhaiter que «nos églises et nos cathédrales soient préservées de la marchandisation croissante que l’on constate des lieux de culture». «Je n’ai pas eu l’impression de “marchandiser” le patrimoine religieux monseigneur, loin de moi cette idée, je “marchandise” pas plus ce lieu dont tant de Français ont besoin pour se recueillir», a rétorqué Dati, toujours décidée à convaincre les religieux du bien-fondé de sa démarche. Il va falloir prêcher mieux que ça.

Il est trop tôt pour faire un choix

Cela fait maintenant plusieurs semaines que le RN agite la menace d’une motion de censure contre le gouvernement Barnier. Ce mercredi 20 ;novembre sur RTL, en marge de sa tournée médiatique pour expliquer que la justice est bien trop sévère avec les délinquants de son camp, Marine Le ;Pen a de nouveau menacé l’exécutif. «Nous n’accepterons pas que le pouvoir d’achat des Français soit encore amputé. C’est une ligne rouge. Et si cette ligne rouge est dépassée, nous voterons la censure»,a-t-elle déclaré. Le RN crie au loup depuis longtemps mais, pour l’heure, rien ne se passe. Et du côté du groupe lepéniste, cette agitation sans action a une explication ;: «Nos électeurs réclament de plus en plus la censure, indique Renaud Labaye, secrétaire général du groupe RN à l’Assemblée, cité par le Canard enchaîné. Mais le faire aujourd’hui, ça atteindrait Barnier sans toucher Macron. Or il faut toucher Macron, et Barnier le protège.» Idéalement, le parti d’extrême droite aimerait donc que le Premier ministre soit moins populaire et que, de fait, son rôle de fusible soit amoindri. C’est à ce prix qu’une censure toucherait Macron. Mais le RN pourra-t-il attendre aussi longtemps ;?

Ping-pong

Nouvelle déconvenue dans le long automne budgétaire du gouvernement Barnier ;: les députés ont retoqué en première lecture dans la nuit du mardi ;19 au mercredi 20 ;novembre le projet de loi de fin de gestion 2024, laissant présager d’un éventuel 49.3 pour son adoption finale. Le texte a été rejeté par 146 voix contre 53 , le RN et la gauche s’y opposant. Mais si Ensemble pour la République (EPR), Modem, Horizons et la Droite républicaine ont voté pour de concert, les alliés de la coalition gouvernementale se sont quand même tirés dans les pattes le jour où les conclusions de la mission sénatoriale sur le dérapage budgétaire ont accablé la macronie.

Le gouvernement a ainsi dû essuyer les attaques du groupe présidé par Gabriel Attal, qui avait déposé plusieurs amendements pour inciter le gouvernement à davantage réduire le déficit 2024. «Il était possible […] d’être sous la barre des 6 ;% de déficit. Pour ce faire, le gouvernement aurait dû présenter une loi de finances rectificative dès le mois d’octobre, des mesures fiscales auraient pu être prises dès maintenant et des crédits auraient pu être annulés plus tôt et de façon plus conséquente. Le gouvernement est donc comptable de ce déficit»,a cinglé le député EPR Charles Sitzenstuhl. Son collègue LR Corentin Le ;Fur lui a répondu en pointant la «situation cataclysmique»dont a hérité Barnier, «funeste cadeau empoisonné laissé par nos prédécesseurs».Le «socle commun»vit toujours aussi bien.

Vous n’aurez pas l’Alsace et la Touraine

Quel que soit le sujet politique, l’ombre du congrès PS n’est jamais loin. Nouvel exemple avec la future niche parlementaire des insoumis, le 28 ;novembre. Les ouailles mélenchonistes vont proposer d’abroger la réforme des retraites. Mais pas que. Le groupe LFI devrait également proposer d’abroger la réforme Touraine adoptée en ;2014 et qui a allongé de manière progressive le nombre de trimestres nécessaires pour obtenir une retraite à taux plein. Et qui était président en ;2014 ;? Un certain François Hollande, désormais député PS de la Corrèze. Ce dernier a donc déjà indiqué qu’il ne voterait pas le texte des insoumis s’il abroge la réforme Touraine, rapporte le Canard enchaîné ce mercredi 20 ;novembre.

Le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, que Hollande aimerait bien voir remplacé , est moins regardant et devrait tout voter. Bonne ambiance… En réunion de groupe mardi, les députés PS ont donc décidé de déposer un amendement pour distinguer le sort réservé aux deux réformes. Et un autre amendement, du groupe Liot cette fois, pourrait préserver la réforme Touraine. Auprès de l’AFP, le député rose Arthur Delaporte ménage la chèvre et le chou. Abroger la réforme Touraine «n’est pas une demande partagée par l’ensemble des organisations syndicales».Mais ce ne sera pas un «point de blocage» pour les socialistes, qui devraient donc voter le texte.

Et sinon…

Le groupe LFI à l’Assemblée a annoncé avoir saisi la justice pour dénoncer l’utilisation par la police de Briefcam, un logiciel de reconnaissance faciale. Cet outil, qui permet d’exploiter des images de vidéosurveillance grâce à une intelligence artificielle, a été mis en œuvre par plusieurs ministres de l’Intérieur, de ;2015 à ;2023, «hors de tout cadre légal»,déplore le député insoumis Aurélien Saintoul.

Cet article est paru dans Libération (site web)

Pleine Vie
PASSION FRANCE 21 ESCAPADES, mercredi 15 mai 2024 560 mots, p. PVHS_041

Destination Est

Agenda

Petit mémo pour avoir en tête toutes les manifestations des prochains mois : festivals, salons, expos, sport, musique, théâtre, jeux…

Agenda

PATRIMOINE

Chaque 1er dimanche du mois entre mars et décembre : le marché aux puces de Belfort.

Le plus grand marché aux puces de l'est de la France.

Du 7 avril au 7 juillet : festival Mille pas aux Mille Étangs. C'est la 21e édition pour ce festival de randonnées qui permet de découvrir des sites habituellement inaccessibles au public (sentiers et étangs privés, chemins non balisés…).

Les 25 et 26 mai :Coupes moto légende, circuit de Dijon-Prenois. La 30e édition du plus grand rassemblement européen de motos de collection.

Du 11 au 13 juillet :Panorama sonore à la citadelle de Besançon. Des artistes partagent une immense scène musicale avec, pour toile de fond, une vue sur les lumières de la ville.

Du 12 juillet au 24 août : son et lumière au château de Saint-Fargeau. Les vendredis et samedis soir, acteurs et cavaliers retracent 1 000 ans d'histoire.

10 août :Corso fleuri à Sélestat. Chaque été, les rues de la ville alsacienne accueillent un défilé de chars recouverts de plus de 500 000 dahlias !

CULTURE

Du 23 au 26 mai :les Imaginales d'Épinal. Ce festival dédié aux amateurs de littérature de l'imaginaire réunit près de 200 auteurs, illustrateurs et éditeurs. Gratuit.

À partir de juin : Constellations de Metz. Des artistes internationaux dévoilent leurs prouesses techniques et artistiques sur le patrimoine urbain et architectural : son et lumière, projections, concerts…

Du 22 juin au 27 juillet : Des flammes à la lumière, à Verdun. Spectacle de son et lumière évoquant la Première Guerre mondiale.

Du 26 juin au 15 juillet :le relais de la flamme olympique.

Le parcours de la flamme passera par le Grand Est, au départ de Colmar.

Les week-ends en juillet : 42 efestival international d'opéra baroque de Beaune.

Un événement européen qui propose des concerts sur instruments anciens.

Du 1er au 7 juillet :Les Zaccros d'ma rue, à Nevers. Les arts de rue (cirque, spectacles, concerts) s'emparent de la ville.

Du 4 au 7 juillet :les Eurockéennes de Belfort.

L'un des plus grands festivals rock en France avec une cinquantaine de concerts.

Du 10 au 13 juillet :Chalon dans la rue, à Chalon-sur-Saône. Près de 160 compagnies françaises et internationales des arts de rue sont attendues.

GASTRONOMIE

Du 1erjuin au 14 juillet : le Mois des climats. Ce festival a pour objectif de présenter les divers aspects du vignoble de Bourgogne avec 60 manifestations (expositions, balades dans les vignes, dégustations, conférences…).

2 juin :SlowUp Alsace. Une journée festive sans voiture.

À pied ou à vélo, les participants sillonnent la route des vins ou la véloroute du vignoble d'Alsace et prennent part aux activités ludiques et aux dégustations gourmandes proposées dans les communes parcourues.

ET AUSSI

En septembre :Fantastic Picnic, en Bourgogne-Franche-Comté. Une trentaine de pique-niques sont organisés dans des lieux d'exception.

En septembre :la coulée du mont d'or à Pontarlier. Cet événement lance l'arrivée de ce fromage du Haut-Doubs.

Du 13 au 22 septembre : le Festival international de musique de Besançon.

Les 28 et 29 septembre : Week-end gourmand du chat perché à Dole. 10e édition de ce rendez-vous qui célèbre le “bien manger”.

Du 5 au 19 octobre :Nancy Jazz Pulsations. Pour fêter les 50 ans du festival.

Du 31 octobre au 11 novembre : Foire internationale et gastronomique de Dijon.

La Correspondance de la Presse
Etude documentaire, vendredi 24 mai 2024 3974 mots

Dans son analyse des conséquences potentielles du rachat d'Altice Média par CMA CGM, l'Arcom estime que l'opération "n'est pas de nature à altérer le format des médias"

Dans son analyse des conséquences potentielles du rachat d'Altice Média par CMA CGM, l'Arcom estime que l'opération "n'est pas de nature à altérer le format des médias"

Dans son analyse des conséquences potentielles du rachat d'Altice Média par CMA CGM, l'Arcom estime que l'opération "n'est pas de nature à altérer le format des médias"

Dans son étude d'impact publiée mercredi, l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) a jugé que le rachat de BFMTV, RMC ou BFM Business par l'armateur marseillais n'aura pas de conséquences sur leur format. En revanche, face à "la place accrue de CMA CGM dans le domaine des médias", le régulateur exige "des engagements formels" sur l'indépendance des rédactions.

Dans le cadre de notre étude documentaire hebdomadaire, nous nous intéressons à l'analyse des impacts potentiels d'une modification du contrôle du groupe Altice Média sur les secteurs de la télévision gratuite nationale, de la télévision gratuite locale et de la radio.

Le soulignement est de notre fait

"(...) Analyse des impacts potentiels d'une modification du contrôle du groupe Altice Média sur les secteurs de la télévision gratuite nationale, de la télévision gratuite locale et de la radio

Analyse de l'Arcom de l'impact potentiel de l'opération sur la diversité des opérateurs, le pluralisme et l'information

Impact sur l'offre globale d'information

Le groupe CMA CGM considère que le regroupement des médias qu'il détient aujourd'hui avec ceux d'Altice Média aura un impact positif sur l'offre d'information. Il conduira en effet à la mise en oeuvre d'investissements lourds, nécessaires pour répondre aux attentes des audiences. L'opération permettra la mise en commun de ressources entre presse écrite et médias audiovisuels, notamment aux plans technologique et commercial. CMA CGM souligne que les titres de presse écrite sont aujourd'hui pour la plupart en situation fragile et sont confrontés à court terme à des enjeux pour leur modèle économique et éditorial (fin des cookies tiers, intelligence artificielle). Les éditeurs vont donc devoir innover dans les formats et se développer dans la vidéo et l'audio.

Ce regroupement aboutirait à créer un groupe de médias de grande ampleur.

En cas d'agrément, le groupe disposerait de trois chaînes de télévision autorisées en TNT (BFM, RMC Découverte et RMC Story), de deux services de télévision conventionnés (BFM Business et BFM TV (Suisse)), d'un service de télévision déclaré (Tech&Co), de dix chaines de télévision locales (BFM Régions), de trois stations de radio (RMC, BFM Business et BFM Radio), d'un titre de presse économique et de sa déclinaison du 7ème jour (La Tribune et La Tribune Dimanche) et de deux titres de la presse quotidienne régionale (La Provence, Corse Matin).

Le groupe disposerait en outre de plusieurs services numériques, liés notamment aux marques audiovisuelles et de presse écrite. A ce titre, l'apport des sites du groupe CMA CGM pourrait offrir un incrément d'audience numérique aux services numériques d'Altice Média.

Le groupe CMA CGM n'entend pas fusionner les rédactions entre les services audiovisuels et de presse écrite, mais rappelle toutefois que "l'acquisition d'Altice Média, éditeur de BFM et de RMC, lui permettrait de s'appuyer sur un socle de compétences audiovisuelles et numérique unique en France. Un groupe de médias d'information, pour répondre au mieux aux attentes de ses audiences, doit aujourd'hui disposer d'une plateforme technologique, marketing et commerciale, qui permet à chaque média d'être produit et distribué sur tous les canaux : texte, audio, vidéo, print ou même événementiel".

L'opération pourrait ainsi conduire à des synergies en matière de valorisation des contenus et de commercialisation des espaces publicitaires des différents services du groupe.

Au niveau national, si La Tribune ne dispose que d'une diffusion limitée face aux titres concurrents de la presse économique ou de la presse d'information politique et générale, ses audiences numériques sont plus significatives et en progression. Les synergies entre les différentes offres du futur groupe, BFM TV et radio, RMC, BFM Business et La Tribune en matière d'information, notamment économique, seraient par ailleurs susceptibles de favoriser l'augmentation des audiences de La Tribune.

Au niveau local, dans les départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse, l'opération pourrait conduire à un renforcement de l'offre d'information grâce aux synergies procurées par le rapprochement dans un seul groupe de chaînes locales et de titres de presse régionale. Il convient de relever que la recherche de synergies plurimédias a déjà conduit plusieurs groupes de PQR à entrer dans le capital de chaînes de télévision locale ou de services de radio locale.

Par ailleurs le service de radio RMC est autorisé en catégorie E. Cette catégorie, qui impose la diffusion d'un même programme sur l'ensemble des zones où le service est autorisé permet, sous réserve des limites inhérentes aux moyens de communication et notamment de la planification des fréquences radioélectriques, de diffuser dans certaines des zones des informations locales pour une durée totale quotidienne d'au plus une heure. Actuellement, RMC ne recourt pas à cette faculté.

Le groupe CMA CGM a indiqué ne pas s'interdire de le faire à l'avenir, dans les limites prévues par la convention en vigueur, sans pour autant multiplier le nombre de décrochages locaux. Le groupe CMA CGM considère que l'opération ne sera pas de nature à modifier les équilibres existants. Pour ce qui concerne la PQR, CMA CGM relève que si La Provence est un média important sur sa zone de diffusion, il fait néanmoins face à la concurrence d'autres titres de presse (La Marseillaise, Vaucluse Matin et le Dauphiné Libéré). (...)

CMA CGM considère en outre qu'afin d'apprécier la place de La Provence en matière d'information et de tenir compte des habitudes de consommation plurimédia, la méthode la plus pertinente consisterait à s'appuyer sur le chiffre d'affaires publicitaire tous médias confondus. Ainsi, les données de l'institut France Pub montreraient que "La Provence" représenterait seulement environ [...] % des dépenses des annonceurs locaux dans les médias dans les départements où le journal est diffusé. De la même façon, BFM Marseille représenterait quant à elle moins de [...] % des dépenses des annonceurs locaux dans le département des Bouches-du-Rhône.

Cette approche apparait cependant insatisfaisante puisque tous les médias intégrés dans ce calcul ne proposent pas une offre d'information.

Par ailleurs, selon les informations communiquées par CMA CGM, l'audience cumulée de BFM Marseille était de [...] téléspectateurs sur la vague de septembre 2022-juin 2023, pour une population des Bouches-du-Rhône de près de 2 millions d'habitants. L'audience cumulée correspond par ailleurs au nombre d'individus ayant regardé la chaîne ne serait-ce qu'une fois, sur un jour moyen de la période étudiée et quelle qu'en soit la durée, ce qui conduit à des chiffres nécessairement plus élevés que la consommation moyenne réelle du média. Sur un quart d'heure moyen, ce sont seulement [...] individus en moyenne qui ont regardé BFM Marseille sur la période septembre 2022-juin 2023. Il reste probable que les audiences du service bénéficieront des synergies liées à l'opération.

Impact sur les enjeux relatifs à l'indépendance des rédactions et à la transparence de l'information

Le groupe Altice Média a instauré plusieurs mesures destinées à favoriser le respect de la déontologie et de l'indépendance de l'information, dont CMA CGM indique qu'il n'a pas l'intention de les remettre en cause.

BFM TV a mis en place un comité d'éthique dès 2005, qui a été généralisé à l'ensemble du groupe Altice lorsque la loi du 14 novembre 2016 a été adoptée. Il est composé de cinq personnes indépendantes associées à toutes les réflexions du groupe en lien avec la déontologie et l'indépendance de l'information.

En 2015, le groupe s'est doté d'une charte de déontologie, qui comprend cinquante engagements en matière d'honnêteté, fiabilité et pluralisme de l'information, sources et vérifications de l'information, images, traitement de l'information, indépendance de l'information, impartialité de la rédaction et respect de la personne.

Altice Média affirme également travailler à assurer une transparence totale et pédagogique sur le processus de fabrication de l'information et indique par ailleurs garantir une stricte indépendance des rédactions vis-à-vis de son actionnaire et de ses annonceurs.

Il mentionne l'existence de plusieurs instances permanentes de dialogue, à l'instar du comité éditorial, qui réunit mensuellement des membres de la rédaction et la direction, les sociétés de journalistes ou encore les organisations représentatives des salariés.

Le groupe CMA CGM indique pour sa part qu'à l'occasion de l'acquisition du groupe La Provence en 2022, il s'est engagé à mettre en oeuvre des chartes déontologiques et d'indépendance pour chacune des rédactions concernées. Ces textes auraient vocation à être publiés au printemps 2024. Par ailleurs, lors de l'acquisition du groupe La Tribune en 2023, le groupe CMA CGM se serait engagé à confirmer l'application des chartes déontologiques alors en vigueur au sein de la rédaction. Le groupe CMA CGM s'engage à confirmer et renforcer la bonne application de la charte déontologique des médias d'Altice Média.

L'acquéreur s'est également déclaré prêt à étudier toute mesure destinée à renforcer la visibilité du comité relatif à l'honnêteté, à l'indépendance et au pluralisme de l'information et des programmes des médias d'Altice Média, notamment en ce qui concerne sa composition et les modalités de sa saisine par le public.

CMA CGM indique qu'Altice Média assure aujourd'hui une stricte indépendance de ses rédactions vis-à-vis de ses actionnaires et de ses annonceurs, notamment grâce à l'instauration au sein de BFM TV d'un comité éditorial et au travail du comité d'éthique.

CMA CGM déclare qu'il étudiera toute mesure permettant de partager ces principes avec le public, dans la plus grande transparence. CMA CGM estime que le pluralisme de l'expression des courants de pensée et d'opinion est un principal fondamental pour Altice Média, notamment réaffirmé dans sa charte de déontologie. Il s'engage à respecter les règles du pluralisme prévues dans les textes en vigueur.

Enfin, CMA CGM indique que les rédactions des médias aujourd'hui détenus par Altice Média et de CMA CGM resteraient indépendantes les unes des autres, chacune étant liée à une marque, un produit ou un service d'information qui cherche à fidéliser son public.

Comme l'indique le groupe TF1 dans sa contribution à la consultation lancée par l'Arcom, l'opération, si elle se réalise, verrait "émerger un groupe d'information pluri-médias particulièrement puissant". En cas de réalisation de l'opération, la place de CMA CGM dans les médias serait effectivement significativement renforcée, avec notamment une présence radio/TV/presse dans certaines zones. Cette situation appelle à conforter les garanties d'indépendance des rédactions, notamment vis-à-vis des intérêts des actionnaires.

Les propositions formulées par CMA CGM, et rappelées ci-dessus, doivent donc se traduire par des engagements formels. Ceux-ci pourraient notamment consister en la signature d'une charte d'indépendance éditoriale et de déontologie concernant les rédactions des services audiovisuels du groupe CMA CGM par la direction de celui-ci. Cette charte serait construite de façon symétrique à celles en voie de conclusion pour les titres de presse du groupe CMA CGM. De la même façon, CMA CGM pourrait s'engager à ce que la gouvernance des sociétés éditrices reflète la préoccupation accordée à la déontologie et à l'indépendance de l'information, à l'instar de l'administrateur référent en matière de déontologie et d'indépendance de l'information introduit dans de récentes conventions de chaînes autorisées.

Au demeurant, plusieurs répondants (SNJ, groupe TF1, SIRTI) ont exprimé leurs inquiétudes à l'occasion de la consultation publique menée par l'Arcom quant aux enjeux de pluralisme interne. De tels engagements seraient à même d'y répondre comme l'indique le SNJ dans sa réponse à la consultation lancée par l'Arcom : "une telle charte enverrait également un signal rassurant au régulateur de l'audiovisuel et au grand public, dans un contexte de défiance grandissante vis-à-vis des médias et de leur manque supposé d'indépendance. Elle constituerait une première dans un groupe audiovisuel français". Le SNJ rappelle également que "le futur actionnaire du groupe s'est montré ouvert à la rédaction d'une telle charte".

2. Analyse de l'Arcom de l'impact potentiel de l'opération sur l'économie des médias audiovisuels

2.1. Impact potentiel de l'opération sur les marchés publicitaires

En préambule de l'analyse de l'impact sur les marchés publicitaires, l'Arcom souligne qu'il n'entre pas dans le champ de son pouvoir d'agrément d'analyser l'impact de l'opération sur les annonceurs ni sur les titres de presse concurrents de ceux des parties.

Dans sa réponse au questionnaire de l'Arcom, le groupe CMA CGM n'annonce pas de modification substantielle en matière de commercialisation publicitaire.

Le groupe CMA CGM précise ainsi qu'il "prendra le temps, une fois l'Opération réalisée, de bien analyser les mécanismes du marché publicitaire TV, radio, audio et vidéo, en s'appuyant sur l'expertise des équipes d'Altice Média, avant d'établir ses propres prévisions". Il indique également qu'il "ne s'interdit pas de poursuivre la mise en place de partenariats commerciaux".

La poursuite, sans changement majeur de stratégie, des activités publicitaires liées aux chaînes de télévisions gratuite (la chaîne BFM Business tirant ne tirant ses revenus de la publicité qu'à la marge), aux radios ainsi qu'aux services de médias audiovisuels à la demande du groupe Altice Média ne devrait pas emporter d'effet majeur sur le marché publicitaire national.

Sur le marché local dans les départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse, le rapprochement au sein d'un même groupe d'un important titre de la presse quotidienne régionale (PQR), en l'occurrence La Provence, avec plusieurs chaînes de télévision locale pourrait conduire à la mise en place d'offres couplées. Ces offres seraient susceptibles de renforcer l'attractivité des offres publicitaires locales du groupe Altice Média, mais ne devraient cependant pas avoir d'effets majeurs sur le marché publicitaire audiovisuel dans cette zone.

Tout d'abord, il n'existe pas de chaînes de télévision concurrentes aux chaînes locales d'Altice Média, l'opération n'est donc pas susceptible d'avoir un impact négatif sur un concurrent télévisuel. En état de cause, le marché de la publicité à la télévision locale sur l'aire urbaine de Marseille-Aix en Provence demeure limité, comparativement à celui de la presse, de la radio ou de l'affichage, par exemple. En 2022, les dépenses de publicité des acteurs locaux dans les médias (hors médias propriétaires) étaient dirigées à 6 % vers la presse quotidienne régionale et à 2 % vers la télévision et le cinéma. En ce sens, le risque de voir l'offre locale du groupe CMA CGM concentrer les dépenses locales de communication apparaît modéré.

Le groupe CMA CGM a fourni des estimations de parts de marchés qui pointent la place importante qu'occupe La Provence sur le secteur de la publicité en presse quotidienne régionale dans sa zone de diffusion ([...] % de parts de marché en 2023 avec [...] M€ de CA publicitaire net), tant sur la composante locale ([...] % de parts de marché avec [...] M€ de CA publicitaire net) que sur la composante extra-locale ([...] % de parts de marché avec [...] M€ de CA publicitaire). Cependant, l'opération intervient dans un contexte de diminution tendancielle, à l'échelle nationale, du marché de la presse quotidienne régionale (-1,7 % de recettes nettes en 2023 par rapport à 2022, -16,7 % par rapport à 2019), ainsi que, dans une moindre mesure, de la télévision (-3 % en 2023 vs. 2022, -0,6 % vs. 2019).

L'opération, par les synergies apportées par la puissance de la régie publicitaire du groupe Altice Média, ainsi que dans une moindre mesure par la capacité à pouvoir proposer des offres couplées avec les chaînes BFM Marseille et BFM DICI, serait favorable au développement commercial de La Provence auprès des annonceurs.

Les répondants à la consultation publique de l'Arcom n'ont pas fait état de risques sur les marchés publicitaires. Il convient cependant de noter que l'un d'entre eux (SIRTI) a pointé le risque résidant selon lui dans la participation par ailleurs détenue par le groupe CMA CGM au capital du groupe M6, qui pourrait "conduire à des rapprochements ou des partenariats (...) pouvant porter préjudice (...) à l'équilibre des marchés publicitaires", sans développer cet argument plus avant.

2.2. Impact potentiel de l'opération sur l'intérêt du public et sur les marchés d'acquisition de droits de diffusion

Evolution anticipée de la programmation des chaînes de télévision et de radio du groupe Altice Média

Dans sa réponse au questionnaire adressé par l'Arcom, le groupe CMA CGM indique qu'il "n'envisage pas de faire évoluer la programmation et/ou le positionnement éditorial des services de télévision (nationaux et locaux) édités par Altice Média". Il ajoute que "les lignes éditoriales de RMC Découverte, RMC Story et BFM TV ont [...] vocation à être maintenues".

RMC Découverte devrait poursuivre sa "consolidation d'une politique forte et ambitieuse dans la production de documentaires d'expression originale française et de magazines, autour des thématiques telles que : Technologie et Patrimoine, Sciences, Histoire, Moteurs, Construction, Aventure et Découverte". Ainsi, "le groupe CMA CGM s'engage en particulier à maintenir le volume horaire actuellement fixé de 5 255 heures et veillera à une bonne exposition des documentaires et des magazines d'expression originale française".

Le volume de diffusion de sport pourrait progresser de quelques dizaines d'heures, à l'instar des deux retransmissions sportives réalisées en 2023. Depuis le début de l'année 2024, la chaîne a également procédé à la diffusion de deux matchs de football, en février et en mars.

Le service RMC Story a, quant à lui, vocation à renforcer son offre de divertissements [...]. Le seul élément de la réponse au questionnaire portant sur la mise à l'antenne de programmes en lien avec la diversité de la société française est l'annonce du "[...]". Les thématiques et le format de ce nouveau magazine ne sont pas précisés par l'acquéreur. Par ailleurs, ce dernier estime "que son ancrage territorial fort est à cet égard un marqueur d'identité et un atout permettant d'aborder concrètement la question de la diversité de la société française au travers de ses implantations sur l'ensemble du territoire hexagonal".

De plus, CMA CGM prévoit le "lancement, dans le respect de sa convention, d'une offre de fiction audiovisuelle", sans pour autant que le volume prévisionnel de ce genre de programme pour les exercices 2024 et 2025 n'évolue. Il semble donc qu'il souhaite plutôt renouveler l'offre de fiction actuelle. En outre, l'acquéreur envisage de reprendre la diffusion d'oeuvres cinématographiques en 2025, mais "à la marge, [avec] moins de 52 oeuvres par an".

Le groupe CMA CGM indique également que le positionnement de BFM TV et le traitement de l'information par cette chaîne répondent de manière adéquate aux attentes des Français et n'ont pas vocation à évoluer.

Enfin, le groupe précise qu'il entend inscrire la programmation et le positionnement éditorial des services de radio d'Altice Média dans la continuité.

Au final, l'opération ne devrait pas affecter sensiblement la programmation des services de télévision et de radio du groupe Altice Média. Son impact direct sur les téléspectateurs devrait donc être limité. Certains tiers (groupe TF1) ont toutefois, dans leur réponse à la consultation publique lancée par l'Arcom, souligné que la modification du contrôle de ces chaînes pourrait s'accompagner de l'imposition d'obligations supplémentaires en termes de programmes, comme ce fut le cas lors de la prise de contrôle de TMC et NT1 par le groupe TF1 en 2010.

Enfin, l'agrément ne pourra être délivré qu'en cas d'abrogation des autorisations des chaînes de BFM Lyon et de BFM Alsace (cf supra, p 7). Un appel aux candidatures devra être relancé dans les zones où ces services sont présents en vue de réattribuer la ressource radioélectrique. Leur distribution sur les autres réseaux de communications électroniques pourra en revanche se poursuivre.

Impact potentiel de l'opération sur le marché de l'acquisition des droits audiovisuels et cinématographiques

Dans sa réponse au questionnaire de l'Arcom, le groupe CMA CGM précise qu'il ne prévoit pas, à ce stade, de dénoncer ou renégocier les engagements en matière de production audiovisuelle souscrits par le groupe Altice dans les accords signés les 20 et 21 septembre 2021 avec les organisations professionnelles du secteur de la création.

Il affirme par ailleurs qu'il entend poursuivre, pour l'ensemble des services concernés, la politique actuelle de diffusion d'oeuvres cinématographiques, de sorte que ceux-ci ne seraient toujours pas soumis aux obligations d'investissement dans le cinéma.

L'opération ne devrait donc pas avoir d'effet notable sur le marché de l'acquisition des droits audiovisuels et cinématographiques. Les réponses à la consultation de l'Arcom ne mettent pas non plus en avant de risques pour ces marchés. L'USPA relève cependant que CMA CGM pourrait prendre des engagements complémentaires en faveur du documentaire de création, notamment en matière d'obligations de production.

Impact potentiel de l'opération sur le marché des droits sportifs à la télévision

S'il détient encore jusqu'à l'été 2024 une part significative des droits premium des compétitions européennes de football (Ligue des Champions, Ligue Europa, Ligue Europa Conférence), le groupe Altice Média a révisé au cours des dernières années sa stratégie en matière d'offre sportive, par un recentrage de son portefeuille sur des compétitions de boxe et d'arts martiaux mixtes (MMA), aux coûts d'acquisition moindres et à la forte popularité auprès du jeune public.

L'ensemble des droits sportifs acquis par Altice Média visent prioritairement à nourrir les chaînes payantes RMC SPORT 1 (football) et RMC SPORT 2 (sports de combat), malgré quelques diffusions très ponctuelles sur les chaînes gratuites RMC Story (5h16 au total en 2023) et RMC Découverte (2h38 en 2023).

S'il était agréé, le rachat du groupe Altice Média par le groupe CMA CGM ne devrait pas entraîner de modification majeure des équilibres sur les marchés des droits sportifs, la société SPORTSCO TV, qui édite et commercialise les chaînes de télévision payantes RMC SPORT 1 et 2, étant exclue du périmètre de l'opération. Celle-ci conserverait par conséquent toute latitude financière et stratégique pour poursuivre sa politique d'acquisition de contenus sportifs.

Dans sa réponse au questionnaire, le groupe CMA CGM indique vouloir inscrire son projet dans la continuité du groupe Altice Média, pour qui la diffusion de compétitions sportives à la télévision gratuite est restée dans l'ensemble marginale - et subordonnée aux acquisitions réalisées pour les chaînes payantes RMC SPORT. Il précise en outre qu'il "n'entend pas s'interdire de développer une stratégie propre dans le domaine des droits sportifs".

La stratégie de CMA CGA sur ses chaînes de télévision gratuites pourrait se traduire par une incursion sur le marché des événements d'importance majeure, ou s'orienter vers des disciplines plus confidentielles et moins coûteuses - le groupe mentionnant notamment un intérêt pour le sport féminin et le parasport, aujourd'hui largement sousreprésentés à la télévision.

En tout état de cause, l'opération pourrait être de nature à renforcer la concurrence entre éditeurs gratuits pour l'acquisition de droits sportifs. Toutefois, cette évolution pourrait avoir lieu dans des proportions limitées, eu égard à la difficulté des chaînes de télévision gratuite de rentabiliser l'acquisition de droits sportifs.

Cette scission ne devrait pas avoir d'effet notable sur le secteur de la distribution de services de télévision, étant donné qu'à l'exception de la chaîne BFM Business, l'essentiel des médias audiovisuels du groupe Altice Média accessible en clair.

Au surplus, l'opération aurait pour conséquence de créer un nouvel acteur dans le secteur de l'édition de services de télévision. Comme l'indique l'un des répondants (Molotov) à la consultation publique menée par l'Arcom, l'opération pourrait contribuer à rééquilibrer les pouvoirs de marché respectifs des éditeurs et des distributeurs.

Conclusion

En conclusion, l'Arcom estime que l'opération étudiée n'est pas de nature à altérer le format des chaînes de télévision hertziennes nationales gratuites BFM TV, RMC Découverte et RMC Story, des chaînes hertziennes locales BFM Régions, des chaînes payantes et des services de radio édités par le groupe Altice Média.

Toutefois, la place accrue de CMA CGM dans le domaine des médias appelle à un renforcement des mesures assurant une indépendance des rédactions, notamment visà-vis des intérêts des actionnaires. Il est attendu des engagements formels de la part de l'acquéreur, qui pourraient notamment consister en la signature d'une charte d'indépendance éditoriale et de déontologie concernant les rédactions.

Enfin, il convient de souligner que ce document présente une analyse du secteur audiovisuel en complète continuité avec celle menée dans l'étude d'impact préalable à la délivrance d'autorisations de services de télévision numérique terrestre en métropole publiée par l'Arcom le 15 décembre 2023. Ainsi, les conclusions de cette dernière étude ne sont pas remises en cause par le projet analysé dans le présent document."

Bulletin Quotidien
Pour vos dossiers, vendredi 31 mai 2024 1577 mots

Les propositions du rapport de M. Eric WOERTH sur la clarification de l'action publique territoriale et l'identification de nouvelles pistes de décentralisation

Les propositions du rapport de M. Eric WOERTH sur la clarification de l'action publique territoriale et l'identification de nouvelles pistes de décentralisation

Les propositions du rapport de M. Eric WOERTH sur la clarification de l'action publique territoriale et l'identification de nouvelles pistes de décentralisation

L'ancien ministre Eric WOERTH, député (Ren) de l'Oise, questeur de l'Assemblée nationale, a remis hier son rapport sur la clarification de l'action publique territoriale et l'identification de nouvelles pistes de décentralisation. (cf. supra).

Nous présentons ci-dessous les 51 propositions de ce rapport.

1/ Consacrer le rôle du maire comme "premier mètre" de l'action publique, en lui permettant d'obtenir rapidement des réponses de la part des services de l'Etat et des autres échelons, et d'aider les citoyens dans leurs démarches.

2/ Compléter les compétences du bloc communal en matière de logement et d'habitat. Conforter la place du maire dans l'attribution de logements sociaux. Transférer les aides à la construction de logements sociaux aux intercommunalités et expérimenter la délégation des aides à la rénovation énergétique aux grandes intercommunalités volontaires.

3/ Créer un établissement public local, "service départemental des solidarités", présidé par le président du conseil départemental, avec des cofinancements et une gouvernance de l'Etat et du département sur l'ensemble des compétences sociales obligatoires.

4/ Faire du département l'acteur principal de la prévention et de la perte d'autonomie en renforçant sa compétence d'accompagnement à domicile, notamment à travers la décentralisation de MaPrimeAdapt'. Recentraliser le financement et la tutelle des EHPAD et des foyers d'accueil médicalisés.

5/ Faire du département l'échelon des réseaux en lui transférant la majorité des routes nationales non concédées, et en lui conférant une compétence en matière d'eau.

6/ Renforcer les compétences des départements en matière de prévention des aléas climatiques dans les territoires (recul du trait de côte, inondations, retrait-gonflement de l'argile, adaptation de l'agriculture).

7/ Faire de la région l'échelon de la transition écologique et du développement économique en lui confiant des outils de planification, en la faisant participer aux CRTE ainsi qu'à la définition des zonages en matière de logement et/ou fiscaux.

8/ Puissamment renforcer les prérogatives des régions en matière de développement économique en faisant d'elles le premier partenaire des entreprises dans les territoires.

9/ Affirmer le rôle des régions dans la gestion des infrastructures régionales structurantes (ferroviaire, ports, aéroports).

10/ Impliquer plus fortement les régions dans la stratégie et le financement de l'enseignement supérieur.

11/ Faire du bloc communal le chef de file en matière de sport et la seule collectivité gestionnaire d'infrastructures sportives. Transférer au département les musées de l'Etat, service à compétence nationale, et les équipements culturels régionaux.

12/ Mettre en place, par la loi, une gouvernance durable et partagée des finances locales, associée à une loi d'orientation des finances locales et de simplification, des conférences annuelles et pluriannuelles de financement. Créer un nouvel observatoire des finances publiques locales.

13/ Inscrire en loi organique la nécessité de définir les modalités de partage de l'impôt national, en associant les collectivités territoriales.

14/ Mobiliser la nouvelle gouvernance des finances locales pour modérer les recettes nationales des collectivités territoriales, via un couloir de recettes et un régime d'auto-assurance.

15/ Créer, sous leur contrôle, un service d'appui aux collectivités territoriales pour les accompagner dans l'amélioration de leur performance et la revue de leurs dépenses.

16/ Concentrer davantage la fiscalité foncière sur le bloc communal et renforcer les pouvoirs de taux sur certains impôts.

17/ Reconfigurer le schéma de financement du département grâce à une dotation de solidarité finançant les compétences sociales obligatoires, une nouvelle fiscalité locale avec pouvoir de taux et une fraction de CSG.

18/ Affecter une part d'IS territorialisée et une fraction de CFE avec pouvoir de taux aux régions pour les intéresser au développement économique.

19/ Réformer les dotations de fonctionnement de l'Etat pour mettre fin aux ancrages du passé et renforcer la solidarité nationale vis-à-vis des communes, notamment pour la protection de l'environnement et du patrimoine culturel.

20/ Rénover les dotations de fonctionnement des EPCI et développer la péréquation horizontale grâce aux DMTO.

21/ Modifier l'article 21 de la Constitution en ajoutant "et en tenant compte de l'article 72" afin d'améliorer l'articulation du pouvoir réglementaire des collectivités avec celui du Premier ministre.

22/ Modifier la loi organique pour imposer la justification dans les études d'impact des projets de loi la nécessité de légiférer ou l'intervention du pouvoir réglementaire du Premier ministre plutôt que celui des collectivités territoriales.

23/ Redonner la main aux employeurs territoriaux en structurant une "branche" fonction publique territoriale qui aurait notamment la responsabilité de l'évolution du point d'indice. Simplifier la gestion des ressources humaines du quotidien (recrutement, promotion, rémunération) sous l'égide de cette nouvelle branche. Obliger les employeurs territoriaux à plus de transparence dans leur gestion des ressources humaines.

24/ Désigner par une même élection les conseillers régionaux et les conseillers départementaux lors d'un scrutin cantonal.

25/ Elire les conseillers de Paris et les conseillers municipaux de Lyon et Marseille au scrutin de liste à deux tours. Maintenir une élection des conseillers d'arrondissement ou de secteur au scrutin de liste.

26/ Généraliser l'élection au scrutin de liste paritaire pour l'ensemble des communes. Réduire de 20 % le nombre de conseillers municipaux.

27/ Donner un véritable statut aux élus locaux pour améliorer les conditions d'exercice de leur mandat tel que proposé par les propositions de loi déposées par les députés Violette SPILLEBOUT et Sébastien JUMEL, et les sénateurs Françoise GATEL, Matthieu DARNAUD, François-Noël BUFFET, Bruno RETAILLEAU et Hervé MARSEILLE.

28/ Dans le cadre de la mission confiée à M. Christian VIGOUROUX sur la responsabilité pénale, étudier les modalités de dépénalisation de certains délits au profit d'infractions financières relevant de la Cour des comptes.

29/ Revaloriser les indemnités des maires et adjoints des communes de moins de 20 000 habitants.

30/ Permettre à tout parlementaire d'exercer le mandat de maire, d'adjoint au maire ou de président d'EPCI. Interdire le cumul de la présidence d'un EPCI, d'un département ou d'une région.

31/ Engager une révision constitutionnelle afin de faire du chef de file le détenteur du pouvoir réglementaire et l'organisateur des financements dans le champ de sa compétence. Assouplir les modalités d'organisation des compétences partagées en supprimant ou rendant optionnelles les instances de coopération prévues par la loi, telles que la CTAP.

32/ Simplifier les intercommunalités autour d'un seul statut juridique associé à une liste de compétences obligatoires

33/ Engager un processus de dissolution des pôles d'équilibre territorial et rural (PETR) et d'une partie des syndicats intercommunaux.

34/ Renforcer la place des maires au sein de l'EPCI en donnant la possibilité à la conférence des maires de voter une motion d'alerte. Rendre obligatoire l'adoption d'un pacte de gouvernance, d'un pacte fiscal et financier et d'un projet de territoire.

35/ Réformer les modalités d'attribution de compensation des EPCI aux communes.

36/ Relancer le processus de création de communes nouvelles en levant les freins associés aux effets de seuil, et par un accompagnement renforcé de l'Etat.

37/ Rendre obligatoire la contractualisation entre le département et l'EPCI dès lors que la population intercommunale représente une part significative de la population départementale.

38/ Mettre en place une contractualisation obligatoire entre la métropole et le département, et la métropole et la région pour partager les compétences sur le territoire métropolitain. Prévoir une contractualisation entre la métropole et les EPCI alentours pour organiser le développement de l'hinterland.

39/ Supprimer la métropole du Grand Paris, transformer les EPT en EPCI et répartir les compétences entre les EPCI, les départements et la région. Faire à terme de l'Ile-de-France une "région-métropole".

40/ Mettre en cohérence la gestion des axes routiers stratégiques en Ile-de-France, notamment en nationalisant le boulevard périphérique de Paris.

41/ Supprimer la clause générale de compétence de la métropole de Lyon. Mieux associer les maires à la gouvernance en leur conférant la possibilité de voter une "motion d'alerte". Elire le conseil métropolitain sur un scrutin de liste avec une circonscription unique et une prime majoritaire de 25 %.

42/ En cas de blocage politique persistant, adopter une loi spécifique à la métropole d'Aix-Marseille-Provence afin de réformer les modalités de gouvernance, d'attribution de compensation et d'exercice des compétences214.

43 / Créer un syndicat de transports sur le périmètre de la métropole d'Aix-Marseille-Provence.

44/ Maintenir la Collectivité européenne d'Alsace dans la région Grand Est. Etudier la possibilité de transférer ou déléguer de nouvelles compétences comme la gestion de lycées, l'artisanat et le commerce de proximité.

45/ Rendre obligatoire une mobilité dans une administration déconcentrée ou décentralisée pour tout fonctionnaire d'Etat avant d'accéder à des postes à responsabilité.

46/ Créer une dotation unique d'investissement à l'usage flexible, confiée aux préfectures de département.

47/ Encadrer drastiquement les appels à projets nationaux à destination des collectivités territoriales dans l'objectif d'en réduire le nombre et de mieux les adapter aux territoires.

48/ Créer une plateforme départementale de financement et d'ingénierie territoriale pour faciliter le dépôt et l'accompagnement des projets des collectivités territoriales et renforcer le rôle des préfets vis-à-vis des agences nationales.

49 / Etendre le pouvoir de dérogation des préfets.

50/ Recentrer les contrats Etat-collectivités autour de quelques grands dispositifs, mieux territorialiser ces contrats et solidifier les engagements financiers.

51/ Créer un mécanisme encadré de substitution en cas de carence d'une collectivité territoriale sur un service public essentiel. Etendre les cas d'inscription d'office et de mandatement d'office afin de permettre au préfet de contraindre, dans les cas les plus flagrants, une collectivité à financer en priorité ses compétences essentielles.

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mardi 3 décembre 2024 - 18:15:08 -0000 560 mots

Ce marché de Noël médiéval, en plein cœur d'une ville classée par l'UNESCO, se trouve à seulement une heure de Paris

Emilie Gille

Ce marché de Noël médiéval, en plein cœur d'une ville classée par l'UNESCO, se trouve à seulement une heure de Paris

Publié le 3 décembre 2024 à 16:21

Par Emilie Gille

© Shutterstock

A seulement une heure de Paris - et toujours en Ile-de-France - un marché de Noël médiéval est à ne pas manquer ce mois-ci.

Depuis quelques jours, de nombreuses communes françaises ont ouvert leurs marchés de Noël. A Lyon, Lille, ou encore Colmar, les visiteurs se pressent déjà dans les allées, en quête de cadeaux pour leurs proches et de décorations pour les fêtes. Dans certaines villes, l'ambiance de Noël se mêle à celle du Moyen Âge, comme à Ribeauvillé, dans le Haut-Rhin. Cependant, pas besoin d'aller jusqu'en Alsace pour profiter de cette atmosphère chaleureuse ! À seulement une heure de Paris, un marché médiéval ouvre bientôt ses portes dans une commune d'exception, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Connaissez-vous ce marché de Noël médiéval à une heure de Paris ?

En France, il existe assez peu de marchés de Noël médiévaux. Toutefois, celui de Provins vaut amplement le détour ! Pour y accéder, il faut compter environ 90 kilomètres en voiture depuis Paris, ou bien un trajet d'un peu plus d'une heure et vingt minutes en train, en prenant la ligne P depuis gare de l'Est.

Les 14 et 15 décembre 2024, l'association les Gardes-Foires de Champagne invite les visiteurs à la 13ᵉ édition de son marché de Noël médiéval à Provins. Un véritable voyage dans le temps grâce aux nombreux artistes présents, des cracheurs de feu aux troubadours, en passant par les jongleurs. C'est aussi l'occasion rêvée pour découvrir la commune, inscrite depuis le 13 décembre 2001 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, car elle est l'ancienne capitale des comtes de Champagne.

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Le marché de Noël médiéval de Provins, un événement unique en Ile-de-France

Si certains marchés de Noël durent tout le mois de décembre, les festivités ont seulement lieu le week-end du 14 et 15 décembre à Provins. Ne le loupez donc pas, sinon il faudra attendre l'année prochaine ! Comme nous le disions plus haut, le marché médiéval sera animé par des artistes dignes de cette époque. De plus, il sera aussi possible de s'essayer à quelques pas de danse médiévaux avec les Danceries Thibaud de Champagne, le samedi et le dimanche à seize heures. Les visiteurs pourront également assister à plusieurs spectacles de feu et découvrir des campements médiévaux.

En parallèle de ces activités à la sauce médiévale, une crèche vivante sera aussi visible au sein de la Collégiale St Quiriace, avec pas moins de 50 acteurs. Le Père Noël fera également un saut à Provins à la Tour César. En parallèle de toutes ces animations, les petits comme les grands pourront chausser leurs patins à glace et glisser sur la patinoire de 420 m² sur le parvis du Centre culturel et sportif Saint-Ayoul, installée du 6 décembre au 5 janvier. Le 12 décembre, Philippe Candeloro se produira sur la glace pour un spectacle gratuit d'une heure. Un événement à ne pas manquer !

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Ce marché de Noël médiéval, en plein cœur d'une ville classée par l'UNESCO, se trouve à seulement une heure de Paris

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23 mai 2024 1234 mots
Région de Molsheim - Obernai. Fête de la nature : des animations pour célébrer la biodiversité locale

Région de Molsheim - Obernai Fête de la nature : des animations pour célébrer la biodiversité locale Avolsheim, Gresswiller, Klingenthal, Soultz-les-Bains et Wolxheim seront le théâtre, les samedi 25 et dimanche... Voir l'article

Le Pays
Tarare
Montbrison Ouv, jeudi 28 novembre 2024 731 mots, p. Tarare-29

Le chantier de réhabilitation de l'ex-friche industrielle GéGé avait été lancé il y a deux ans et demi

Les premiers locataires sont attendus

Et si la première locataire à prendre possession de son appartement se prénommait Caroline (comme la poupée la plus célèbre de GéGé) ? Et s'il s'agissait d'une ancienne employée de l'entreprise créée en 1933 par Germain Giroud (dont les initiales sont l'acronyme de GéGé) ? La totalité du chantier de requalification de la désormais ex-friche du quartier de Moingt n'est pas terminée et ne le sera pas avant fin 2025/début 2026 mais, conformément au planning, l'emblématique bâtiment qui a abrité la production des poupées GéGé se prépare à accueillir ses premiers nouveaux locataires. D'ici la fin de la semaine ou au début de la suivante.

Ce projet de réhabilitation a une dimension nationale

Près de huit décennies après la mise en service, en 1947, le long de l'avenue thermale d'un site qui abritait la principale usine et le siège de l'entreprise spécialisée dans la fabrication de poupées puis de jouets, ce bâtiment, patrimoine majeur de l'histoire économique et industrielle de Montbrison, va revivre. Plus de 40 ans après l'arrêt de l'activité de GéGé, en 1979.

Appartements BBC avec loggia intérieure

Les locataires de Deux fleuves Loire habitat vont découvrir 15 logements sociaux (15 autres ont été réservés par Action logement pour des salariés du secteur privé) adaptés aux seniors, matérialisés dans un bâtiment qui a conservé son caractère architectural originel fait de béton ajouré de nombreuses fenêtres. Les baies, rectangulaires et horizontales, comportent quatre vitres superposées et encadrées de deux autres, enchâssées dans des cadres métalliques. La lumière naturelle inonde des appartements basse consommation (BBC) qui disposent de brise-soleil orientables. Et parce que l'Architecte des bâtiments de France (ABF) a proscrit la création de terrasse dans cette aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (A vap), ils abritent une loggia fermée (mais dont les vitres latérales peuvent s'ouvrir), en guise de balcon. Les espaces communs seront aménagés en lieu de rencontres pour favoriser la mixité sociale et l'intergénérationnel.

Au rez-de-chaussée, un nouveau restaurant scolaire de 250 m² devrait ouvrir au premier trimestre 2025. L'ADMR sera aussi localisée à cette adresse. Une grande arche ceinte d'acier Corten a été percée au milieu de ces bâtiments; un élément architectural et urbanistique fort destiné à rattacher ce site (de désormais 1,5 hectare, après le rachat de quelques parcelles par la Ville de Montbrison) en pleine renaissance avec le centre historique du quartier de Moingt.

À l'intérieur du site, les imposantes structures métalliques de la future halle du marché du mercredi matin ont été érigées tandis qu'ouvriers et artisans s'affairent sur deux autres immeubles. L'un (photo du haut à droite) est en cours de finition. Il proposera 15 appartements certifiés Passiv haus (une isolation qui promet de limiter les dépenses de chauffage à 200 euros par an pour un appartement de 70 m²), dédiés à l'accession à la propriété et pouvant faire l'objet d'un prêt social location-accession (PSLA). Ici, les personnes intéressées ont ou vont signer une promesse de vente puis vont y vivre pendant huit mois comme locataires. Avant de décider si elles achètent ou non. Les premiers habitants sont attendus aux alentours de Noël.

Un projet chiffré à 26 millions d'euros

Au rez-de-chaussée, la crèche des P'tits loups, sise rue Alsace-Lorraine et désormais gérée par le réseau associatif Crescendo, filiale du groupe SOS, devrait prendre possession de ses nouveaux murs au premier trimestre 2025. Elle pourra alors accueillir 31 enfants contre 28 actuellement. L'autre immeuble (photo du haut à gauche), en cours de construction, est porté par Inovy, promoteur privé du groupe montrondais Thomas SA. Lui aussi proposera 15 logements en accession à la propriété classique. Enfin, neuf petites maisons avec un bout de terrain doivent être construites sur l'arrière du site. Livraison attendue au dernier trimestre 2025.

Au total, cette réhabilitation/revitalisation aura coûté 26 millions d'euros, notamment financés à hauteur de cinq millions hors taxes par la Ville de Montbrison. Deux Fleuves Loire habitat a investi près de neuf millions, l'Établissement foncier de l'ouest Rhône-Alpes (É pora), a consacré plus de 1,8 million d'euros pour la requalification foncière (acquisition, désamiantage, démolition partielle) Une deuxième phase du projet devrait voir le jour avec l'aménagement de deux hectares situés à côté en prévoyant notamment le déplacement du centre technique municipal.

Rodolphe Montagnier [email protected]

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
25 juin 2024 342 mots
Wesserling. Balade entre histoire textile, passé industriel et jardins

Wesserling Balade entre histoire textile, passé industriel et jardins Il y a du nouveau cette année au Parc de Wesserling. Les visiteurs peuvent enfin découvrir le château rénové avant de plonger... Voir l'article

La Tribune (site web)
GASTRONOMIE SORTIES, dimanche 8 décembre 2024 - 05:00 UTC +01:00 1582 mots

Montbéliard sort des oubliettes

Mathilde Giard

Capitale française de la culture 2024, la ville de Montbéliard, dans le Doubs, et son agglomération, ont profité des budgets alloués grâce à ce label pour soigner leur attractivité touristique.

Sa forteresse médiévale trône sur son éperon rocheux, parée d'un impérial manteau blanc après les dernières chutes de neige... Depuis début 2024, Montbéliard est capitale française de la culture. Deuxième ville de l'Hexagone à porter cette couronne éphémère, sera-t&#8209;elle aussi la dernière ?

« &#8239;Nous n'avons eu aucun écho concernant notre successeur éventuel en 2026&#8239;» , s'étonne Charles Demouge, président de l'agglomération de cette cité du Doubs, qui a porté le projet. Villeurbanne, près de Lyon (Rhône), avait étrenné en 2022 ce label visant à valoriser une ville moyenne tous les deux ans et à offrir une alternative au titre de capitale européenne, dévolu à la France seulement une fois tous les neuf à quinze ans. Ce titre a été créé par le ministère de la Culture qui, sollicité par La Tribune Dimanche, n'a pas commenté.

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Une histoire singulière

Sur un budget de 6,5&#8239;millions d'euros consacrés à la manifestation, 1&#8239;million a été octroyé par l'État pour une belle et sobre programmation : bals, défilés de mode ou expositions se suivent chaque week-end dans les 73&#8239;communes de ce petit pays rural et industriel. Sauriez-vous le placer sur une carte ? Êtes-vous sûr de ne pas le confondre avec Montélimar, dans la Drôme ?

Car il ne &shy;faudrait pas mélanger la &shy;saucisse et le nougat... &shy;Montbéliard, 25 000&#8239;habitants, se situe dans un étroit couloir entre les Vosges et le Jura, près des frontières suisse et allemande. La réouverture du château des ducs de Wurtemberg marquera la fin des festivités, du 21 au 23&#8239;décembre. «&#8239; Et le début d'un rayonnement touristique, à l'heure du regain pour les particularismes régionaux&#8239;» , espère la maire (LR), Marie-Noëlle Biguinet, qui chiffre ce réaménagement à 26&#8239;millions d'euros.

À la place de l'ancien dédale poussiéreux, nous avons imaginé un circuit libre fondé sur les figures clés. Cécile Rey Hugelé, conservatrice du patrimoine et directrice des musées de la ville

Le nouveau parcours de visite relate l'histoire singulière de cette enclave germanique qui ne devint française qu'en 1793. «&#8239; À la place de l'ancien dédale poussiéreux, nous avons imaginé un circuit libre fondé sur les figures clés&#8239;» , décrit la conservatrice du patrimoine et directrice des musées de la ville, Cécile Rey Hugelé. Première d'entre elles, Henriette d'Orbe-&shy;Montfaucon, mariée en 1407 au comte&#8239;de Wurtemberg, issu d'une famille allemande qui va gouverner la principauté durant quatre siècles.

Le clap de fin de la capitale française de la culture 2024 sera donné le 20 décembre lors de l'inauguration du nouveau parcours de visite du château de Wurtemberg. (Crédits : LTD/Alain DOIRE/BFC Tourisme)

L'actrice qui l'incarne sur l'un des écrans multimédias transmet toute la fougue de cette souveraine indépendante. Le duc humaniste &shy;Frédéric&#8239;Ier, lui, partit incognito en Italie, en 1599, puiser des idées. Il était accompagné de son architecte Heinrich Schickhardt, surnommé «&#8239;le Léonard de Vinci souabe&#8239;». Et assurément, son temple Saint-Martin, plus ancien édifice en France pour le culte luthérien, s'inspire du Cinquecento... Tout un quartier fut bâti pour accueillir les protestants.

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En&#8239;1713, Montbéliard ouvrit aussi ses remparts à des anabaptistes mennonites suisses. Venus avec leur bétail, qu'ils vont habilement croiser au fil du temps avec les races locales, ils donneront vie à la vache montbéliarde, si généreuse en lait. Cette page d'histoire se clôt avec Sophie-&shy;Dorothée de Wurtemberg-&shy;Montbéliard, future tsarine de Russie après une enfance au château.

À travers la fenêtre de l'une des tours, on aperçoit un train chargé de Peugeot&#8239;3008 noires sortir de l'usine Stellantis de Sochaux et passer près du célèbre stade de foot Bonal. L'ancien plus grand site industriel de &shy;l'Hexagone, qui compta plus de 40 000&#8239;salariés en 1979, emploie désormais moins de 5 000&#8239;personnes... Dans la commune voisine d'Audincourt, le «&#8239;quartier des Autos&#8239;» était en telle expansion en 1950 qu'il fallut construire de nouvelles infrastructures, dont une église.

Le Musée de l'Aventure Peugeot regroupe un grand nombre de voitures d'époque. (Crédits : LTD/LTD/Office de Tourisme du Pays de Montbéliard)

Fernand Léger, pourtant athée, accepta d'en dessiner les vitraux, dans l'idée d'apporter de la couleur au milieu du gris. L'artiste n'y représenta que des mains, munies des instruments de la Passion : des clous, des tenailles, un marteau... « &#8239;Il présentait ses esquisses à une assemblée d'ouvriers bénévoles pour la construction, L'Humanité sous lebras&#8239;» ,raconte François Nageleisen, membre de la commission de préservation de l'église. On y entre après avoir appelé le numéro de téléphone scotché sur la porte en bois, seul, ébaubi face à 17&#8239;chefs-d'oeuvre accompagnés des créations de Jean Le&#8239;Moal et de Jean Bazaine.

Un autre chantier n'en finit pas : les fouilles du site archéologique de Mandeure, sur l'ancienne ville d'Epomanduodurum, vaste cité gallo-romaine qui connut son apogée au Ier&#8239;siècle. En attendant l'ouverture d'un pavillon d'exposition en 2026, ses trésors ornent les vitrines du musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). Son théâtre de 18 000&#8239;places aurait été un des plus grands de Gaule, sur ce lieu de transit entre le Rhône et le Rhin. à l'époque, déjà une capitale &shy;culturelle...&#8239;

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Carnet d'adresses

Le 19, Crac

Comparer Manhattan et Montbéliard ? Tel est le défi relevé par Marie Lorenz lors de sa résidence au Centre régional d'art contemporain, dans l'entrepôt du premier siège social de Peugeot. Après un projet sur les industries en bordure d'eau à New York, l'artiste américaine a navigué en barque sur l'Allaine, la rivière locale. Elle a assemblé les déchets collectés en une immense installation suspendue, présentée parmi des vidéos. Exposition «&#8239;Confluence&#8239;», jusqu'au 5&#8239;janvier.

&#128205;19, avenue des Alliés, Montbéliard.

Rôtisserie du Coinot

La saucisse de Montbéliard était déjà appréciée du temps des Gaulois, comme le prouvent des vestiges de fumoirs à viande... Elle se mange accompagnée de cancoillotte, deux produits proposés par ce traiteur à l'ancienne.

&#128205;8, rue du Général-Leclerc, Montbéliard.

La saucisse de Montbéliard était déjà appréciée du temps des Gaulois. (Crédits : LTD/Office de Tourisme du Pays de Montbéliard)

Hôtel La Balance

Cette vieille maison montbéliardaise de 1559 a servi de QG au général de Lattre de Tassigny, du 19&#8239;novembre 1944 au 22&#8239;février 1945, pour la libération de l'Alsace. Préférer les chambres rénovées, à partir de 80&#8239;euros. Petit déjeuner dans une superbe salle de bal.

&#128205;40, rue de Belfort, Montbéliard.

Musée de l'Aventure Peugeot

Des lames de scie aux voitures futuristes en passant par les moulins à café puis les vélos, cet immense hangar abrite plus de deux cents ans d'histoire industrielle. Parmi les bolides exposés : la Peugeot Type&#8239;184 Landaulet des années 1920 du film Minuit à Paris (2011), de Woody Allen.

&#128205;Carrefour de l'Europe, Sochaux.

Les Bains Douches

Ce restaurant a conservé des mosaïques de l'ancien établissement de bains communaux. Plat à partir de 26,50&#8239;euros, dont le suprême de pintade aux morilles, spécialité franc-comtoise.

&#128205;4, rue Charles-Contejean, Montbéliard.

Musée Beurnier-Rossel

Dans cet hôtel particulier du XVIIIe&#8239;siècle, on contemple des portraits de bourgeois dont la baronne d'Oberkirch, amie d'enfance de Sophie-Dorothée de Wurtemberg, qui narrales caractères de la cour de Louis&#8239;XVI dans ses Mémoires. Un tableau y symbolise l'âme de Montbéliard : la lecture de la Bible par une jeune protestante coiffée d'un diairi, la coiffe traditionnelle.

&#128205;8, place Saint-Martin, Montbéliard.

Cérémonie de clôture Le clap de fin de la capitale française de la culture 2024 sera donné le 20 décembre lors de l'inauguration du nouveau parcours de visite du château de Wurtemberg. Deux artistes originaires de Montbéliard seront réunies : Axelle Saint-Cirel, la mezzo-soprano qui a interprété La Marseillaise aux JO, et Jeanne Morel, connue pour ses&#8239;danses sur les toits de Paris ou&#8239;en apesanteur lors d'un vol parabolique avec Thomas Pesquet. Cette dernière met en scène avec Paul Marlier un opéra performance, Le Secret, qui mêle danse, chant, cirque, musique et arts numériques de façon poétique. Gratuit sur réservation, du 21 au 23&#8239;décembre. &#128205;Pays de Montbéliard Agglomération et Musée du château des ducs de wurtemberg

Jeanne Morel, connue pour ses&#8239;danses sur les toits de Paris ou&#8239;en apesanteur lors d'un vol parabolique avec Thomas Pesquet, sera présente pour la cloture. (Crédits : LTD/LTD/DENIS BRETEY/VILLE DE MONTBELIARD)

Lumières de Noël Le marché de Montbéliard est le seul français dans le top&#8239;10 des marchés de Noël européens aux côtés de Gdansk en Pologne ou Craiova en Roumanie selon le classement «&#8239;European Best Christmas Markets&#8239;». Déployés autour du temple Saint-Martin, ses chalets ne proposentque des produits artisanaux.

Cet article est paru dans La Tribune (site web)

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
14 mai 2024 837 mots
Zimmerbach. Troisième festival d’histoire d’Alsace : huit conférences gratuites

Zimmerbach Troisième festival d’histoire d’Alsace : huit conférences gratuites Sur le thème Au-delà du Rhin , le troisième festival d’histoire d’Alsace de Zimmerbach annonce huit conférences gratuites, animées... Voir l'article

Lettre du cadre, no. 583
TRANSITIONS, lundi 2 décembre 2024 1629 mots, p. 44,46

Entretien

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5 novembre 2024 - La Lettre du cadre (site web)

« La gestion des cimetières reste un impensé dans les services »

Sarah Boucault

Le nombre de morts augmente et, avec, la physionomie et l'imaginaire des cimetières. Mais ces espaces restent souvent les grands oubliés des services d'urbanisme. Pourtant, une nouvelle approche plus active des cimetières est indispensable.

Aujourd'hui, en France, le nombre de morts s'élève à quasiment 640 000 par an et les projections tablent sur 800 000 en 2050. Les cimetières sont-ils prêts à les accueillir ?

C'est très relatif en fonction des communes. Certaines ont une réserve foncière encore relativement importante au sein même de leur cimetière existant et n'auront pas de soucis dans les années à venir. Pour d'autres, c'est plus compliqué, et de manière générale, on l'anticipe assez peu. C'est assez marquant lorsqu'on assiste à des séminaires ou à des démarches prospectives concernant les évolutions démographiques, notamment dans des contextes très urbanisés.

Il y a toujours une projection sur l'augmentation de la population et on dit : cela correspond à tant de logements, tant d'écoles, tant de services, et puisque la population vieillit, il faut des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), des équipements médicaux. Mais on n'imagine pas l'étape d'après. Les projections au niveau des cimetières sont mal anticipées. Aujourd'hui, dans les collectivités, il y a rarement une personne chargée de prévoir, d'estimer, d'un point de vue foncier et au vu de l'évolution des pratiques funéraires, le nombre d'emplacements nécessaires dans le cimetière à court, moyen et long termes.

« Puisque la population vieillit, il faut des Ehpad, des équipements médicaux, mais on n'imagine pas l'étape d'après »

Pourquoi certaines communes ont de la réserve foncière et d'autres pas ?

Dans un cimetière communal, quatre critères déterminent le droit à la sépulture. Soit la personne habite dans la commune ; soit elle y décède ; soit la famille possède une sépulture ; soit on est inscrit sur les listes électorales (pour les Français résidant à l'étranger). Donc dans les villes où il y a des hôpitaux, les personnes qui y décèdent ont droit à une sépulture dans l'un des cimetières communaux. Ensuite cela dépend des équipements funéraires déjà présents sur la commune. Certains vieux cimetières, souvent autour de l'église, sont pleins à craquer car il y a beaucoup d'anciennes tombes perpétuelles, et les reprises administratives sont compliquées. Dans d'autres cimetières, qui ont été translatés et créés très grands au début du XXe siècle, il y a un peu plus de marge.

Aujourd'hui, quels choix sont faits par les communes pour optimiser l'espace ?

D'abord, il y a la mise en place de procédures de reprises administratives dans le cadre de concessions échues, c'est-à-dire arrivées au terme de l'échéance plus deux ans minimum. Dans le cas des tombes perpétuelles, la loi 3DS a permis de passer le constat d'abandon de trois à un an, ce qui permet d'augmenter le rythme des reprises. Mais tous les frais sont à la charge de la commune et cela représente un coût assez considérable. Parfois, c'est mathématiquement impossible car il y a plus d'inhumations que de reprises. Un autre levier consiste à jouer sur l'essor de la crémation (même si cela repose toujours sur le choix des familles) : des équipements cinéraires sont installés, comme des columbariums, afin d'économiser des mètres carrés. Enfin, les communes jouent parfois sur l'aménagement du cimetière et souvent à contresens par rapport aux enjeux écologiques, c'est-à-dire que pour mettre une nouvelle rangée de tombes, on arrache des haies et des massifs fleuris.

Depuis 2022, il est interdit d'utiliser des produits phytosanitaires dans les cimetières. Quelles sont les conséquences en matière d'aménagement ?

La loi Labbé date de 2014 avec une mise en application obligatoire tardive dans les cimetières, en juillet 2022, même si beaucoup de communes sont passées au zéro phyto avant. La première conséquence, c'est la réorganisation du mode d'entretien. Avant, un petit coup de désherbant et c'était fini.

Maintenant, il faut repasser plus régulièrement avec un désherbage souvent manuel. Pour les petites communes, où il y a un ou deux employés communaux à l'entretien des espaces verts, cela peut être difficile. Donc certaines ont opté pour un enherbement spontané, qui ne coûte pas cher mais demande deux ou trois ans pour avoir un résultat.

Il y a aussi l'hydroseeding [ensemencement hydraulique] et le gazon de plaquage. Ces techniques coûtent plus cher, mais donnent tout de suite l'effet « waouh ». Les communes ayant de la réserve foncière peuvent aussi faire une gestion différenciée en aménageant des prairies fleuries, qui ne demandent qu'une ou deux fauches par an. Parmi les rares effets négatifs de la loi Zéro phyto, il peut y avoir de l'inaction, ce qui entraîne la prolifération des mauvaises herbes et les plaintes des usagers.

Les modes de sépulture évoluent, liés à la sensibilité écologique croissante. En quoi cela modifie-t-il la physionomie et l'imaginaire des cimetières ?

Les sépultures utilisant du végétal comme monument ont notamment été portées par l'essor de la crémation. Dans les années 1980, des communes ont planté des rosiers du souvenir, au pied desquels on met les cendres. Aujourd'hui, un nouveau stade est franchi, avec non plus seulement la strate arbustive, mais aussi la strate arborée, qui explose. Ces nouveaux modes de sépulture conduisent à sortir du cimetière. Il y avait déjà la dispersion en pleine nature et on voit désormais des sites cinéraires isolés qui n'ont pas la typo-morphologie classique d'un cimetière, comme la forêt sanctuaire de Muttersholtz, en Alsace. Mais cela pose la question du dépôt d'un chrysanthème en tissu ou une plaque dans un espace naturel, et beaucoup de communes se réfugient dans les limites du cimetière, parce que c'est un espace connu, contrôlé, où il y a du passage et où l'on peut surveiller les opérations funéraires.

Les cimetières s'ouvrent aussi sur l'extérieur. Au-delà d'accueillir les défunts et leurs proches, quels sont leurs nouveaux usages ?

Des gens viennent au cimetière pour le traverser, se balader, s'asseoir sur un banc et pique-niquer sur une pause de midi parce que c'est un endroit calme et parfois ombragé. Tous les cimetières n'autorisent pas les animaux (même tenus en laisse), ni les vélos pour des raisons de sécurité. C'est aussi un lieu de culture : depuis quatre ans, pendant les journées du patrimoine à Strasbourg, une balade théâtrale est organisée en l'honneur du matrimoine : une déambulation passe sur quatre ou cinq tombes de femmes, pour dire que toute vie mérite d'être racontée. Pourtant, parmi les commentaires sur cette initiative, on trouve : « Le cimetière n'est pas un lieu de fête, et doit rester un espace de recueillement. Où est le repos de nos défunts ? » Donc, au-delà des volontés politiques, il y a des administrés pour qui c'est inadmissible. Enfin, quand on pense enjeux environnementaux, on pense souvent aux services de la nature rendus à l'humain, mais c'est une vision anthropocentrée. Quand un cimetière n'est pas très fréquenté, la faune et la flore s'y développent. La nuit, par exemple, un cimetière est propice aux chauves-souris car c'est fermé et sombre.

« Beaucoup de communes se réfugient dans les limites du cimetière, parce que c'est un espace connu, contrôlé »

Quid de la rénovation énergétique du patrimoine bâti dans les cimetières ?

Souvent, les bâtiments de la conservation ou de l'accueil du cimetière sont vieux, inusités et de véritables passoires thermiques. À Strasbourg, deux chantiers viennent de se terminer au cimetière ouest. Un petit kiosque à l'entrée, ancien bureau du préposé au cimetière, n'était plus utilisé depuis des années et a été rénové pour accueillir des expositions ou des familles en cas de pluie. En parallèle, un bâtiment des années 1970, qui rassemblait l'ancien logement de fonction du conservateur et un réfectoire, a été rénové énergétiquement pour en faire un atelier, un vestiaire et une salle de réunion pour la collectivité et le personnel du cimetière.

Vous dites que « le cimetière reste souvent une tache grise sur un plan d'urbanisme ». Comment est pensée cette place dans les services ?

Dans la plupart des cas, la gestion des cimetières est rattachée à des missions d'état civil, pas en lien avec la planification territoriale et l'aménagement du territoire. Et les services d'urbanisme ne s'y intéressent pas d'emblée. La sonnette d'alarme est souvent tirée trop tard : il n'y a plus de place dans le cimetière et il faut en créer un nouveau, sans prendre le temps de la réflexion autour des enjeux territoriaux et environnementaux. Ce dialogue, qui doit se faire entre services qui n'ont pas les mêmes compétences, ni le même vocabulaire, n'est pas évident. Les procédures, assez lourdes administrativement, entraînent aussi des conflits de compétences. Par ailleurs, il est intéressant de voir qu'aujourd'hui, les paysagistes ou les urbanistes s'emparent de cette question alors que pendant longtemps, les architectes concevaient les cimetières. Au début du XIXe siècle, des concours étaient organisés dans les écoles d'architecture pour les dessiner, avec une profusion de projets.

Les métropoles de Nantes et Bordeaux ont créé un poste de chargé de mission funéraire afin de gérer l'évolution et la saturation foncière dans les cimetières. L'échelle intercommunale est-elle la bonne pour cette gestion ?

Cette échelle est intéressante car les petites communes sont rarement outillées pour prévoir l'avenir du cimetière. Elles n'ont pas de service d'urbanisme, et la gestion quotidienne du cimetière leur prend déjà énormément de temps, avec des agents démultipliés sur tout un tas d'autres missions. Avoir une stratégie sur le territoire peut aider à accompagner de manière plus cohérente la transformation du cimetière, à la fois dans l'aménagement de son espace public et dans la mise en place d'une nouvelle offre de sépulture. Cependant, il est difficile de penser de manière uniforme la place des cimetières à une échelle intercommunale parce qu'une commune le déminéralise quand l'autre y coule des dalles de béton. La gestion quotidienne du cimetière doit selon moi rester communale, car il est essentiel que les communes gèrent leur fichier d'état civil.

Acteurs Publics - Nominations
jeudi 23 janvier 2025 208 mots
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5 novembre 2024 - La Lettre du cadre (site web)

Aménagement du territoire : Florian Ripert intègre le cabinet de François Rebsamen

Nouvelle évolution dans la carrière de Florian Ripert. Cet administrateur territorial a été nommé au cabinet du ministre de l'Aménagement du territoire et de la Décentralisation, François Rebsamen, en tant que conseiller technique chargé du budget et de l'aménagement du territoire. Il était précédemment directeur de la culture, du patrimoine et de la mémoire au conseil régional du Grand Est.

Ancien élève de Sciences Po, de l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne et de l'Institut national des études territoriales (Inet), également titulaire d'un DEA en administration publique, Florian Ripert a effectué toute sa carrière dans l'Est de la France.

Directeur financier du conseil régional du Grand Est

Tout d'abord chef du service de la commande publique de la ville et de l'eurométropole de Strasbourg (2001-2004), il a ensuite passé onze ans comme directeur des finances de l'ancien conseil régional d'Alsace. Cela avant de prendre des fonctions similaires au conseil régional du Grand Est, de 2016 à 2022.

Nommé, juste après, directeur de la maison de région de Sélestat, toujours dans le Bas-Rhin, Florian Ripert a pris ses dernières fonctions en date de directeur de la culture, du patrimoine et de la mémoire du conseil régional du Grand Est en 2023.

Cet article est paru dans Acteurs Publics - Nominations

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
3 juillet 2024 170 mots
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Loisirs. On fait quoi ce week-end autour de Guebwiller ?

Fête du cochon à Ungersheim, fête de la biodiversité à l'Ecomusée et fête du vin à Guebwiller : de nombreuses activités sont prévus dans les environs de Guebwiller jusqu'à dimanche... Voir l'article

Biba (site web) - BIBA
mardi 24 décembre 2024 - 04:36:29 -0000 579 mots

A 1h de Paris, cette ville médiévale aux illuminations uniques au monde est plus féerique qu'un marché de Noël

Virginie Gonçalves

Alors que les marchés de Noël s'apprêtent à fermer leurs portes, cette ville médiévale à 1h de Paris vous permettra d'en prendre plein la vue pendant les fêtes avec ses incroyables spectacles de lumières

La période des fêtes est l'occasion pour les amoureux de cette saison festive d'explorer les plus beaux marchés de Noël de France. Et il y a de quoi faire tant cette tradition est implantée aux quatre coins du pays ! De Strasbourg à Colmar, en passant par Kaysersberg ou Mulhouse ; l'Alsace est évidemment le hot spot où se trouvent les meilleurs (et les plus anciens) d'entre eux. Mais d'autres marchés de Noël méritent le détour, comme celui de Montbéliard en France-Comté. Le hic ? Nombre de ces marchés événementiels ferment entre le 24 et le 29 décembre. Ce qui est bien dommage pour ceux et celles qui comptait en profiter pendant les vacances. Mais on a trouvé la parfaite alternative d'escapade festive ! A 1h de Paris en train, Chartres vous en mettra éblouira encore plus avec ses illuminations féeriques.

L'incroyable spectacle de Chartres en Lumières

Attention, on ne parle pas des classiques illuminations qui ornent nos villes au moment de la période des fêtes mais d'un vrai show qui en met plein les yeux. Chaque année, pendant 9 mois, Chartres met en effet en valeur son riche patrimoine avec d'incroyables spectacles de lumières projetés sur une vingtaine de sites emblématiques de la cité médiévale. Créée en 2024, cette manifestation annuelle baptisée Chartres en lumières dure d’avril à janvier, 7 jours sur 7. En comparaison, la célèbre Fête des Lumières de Lyon ne se déroule que sur un long week-end au début du mois de décembre. Par son ampleur et sa durée, Chartres en lumières est la plus grande mise en lumière du monde ! On ne s'étonne donc pas que ce rendez-vous accueille plus d’un million de visiteurs chaque année.

Et si vous voulez en prendre plein la vue, il ne vous reste plus que deux semaines. La 21ème édition Chartres en lumières, qui a débuté en avril dernier, s'achèvera en effet le 5 janvier 2025. Cette nouvelle saison compte 21 sites patrimoniaux illuminés répartis dans le centre-ville historique. Sur leur façade, vous ne découvrirez pas de simple projections de lumières mais bien des scénographies pensés par des artistes et qui racontent des histoires. Une expérience magique. Et Chartres en lumières se fait même encore plus féerique pendant les fêtes puisque les illuminations se font alors sur le thème de Noël.

Des monuments encore plus beaux illuminés

Chartres en lumières est totalement gratuit et ses différents sites peuvent se découvrir pendant une promenade nocturne au gré de nos envies, de la tombée de la nuit à 23h30. Pour les paresseux, le petit train de Chartres permet aussi de profiter d'un tour commenté de Chartres en lumières, et cela sans se fatiguer les jambes. Il faut absolument aller admirer la Cathédrale de Chartres, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Déjà époustouflante en tant normal, cette église aux vitraux colorés uniques l'est encore plus illuminée. Votre balade vous emmènera aussi devant l’église Saint-Aignan et le Conseil Départemental (les deux nouveautés de cette édition), ou encore devant le théâtre de la ville, ses ponts, lavoirs et moulins, etc. Et comme, chaque année, la ville propose des illuminations inédites, on peut y revenir encore et encore sans se lasser.

Cet article est paru dans Biba (site web) - BIBA

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
14 septembre 2024 343 mots
Meisenthal. Des animations sur le site verrier pour célébrer les Journées du patrimoine

Meisenthal Des animations sur le site verrier pour célébrer les Journées du patrimoine L’ensemble du site verrier de Meisenthal sera en accès libre pendant le week-end des Journées européennes... Voir l'article

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24 décembre 2024 401 mots
Mertzen. Un chèque de 85 000 € sous le sapin pour la rénovation de l’église Saint-Maurice

Mertzen Un chèque de 85 000 € sous le sapin pour la rénovation de l’église Saint-Maurice Grâce à la collecte de fonds en faveur du patrimoine religieux et aux espèces... Voir l'article

La Voix du Nord (site web)
mardi 26 novembre 2024 - 14:37:51 258 mots

L'association basket Courcelles devient ambassadrice du bassin minier

Michel Slepak Clp

L'équipe locale de basket de Dourges (N2) affronte le leader de la compétition ce week-end. Ce match prometteur sera l'occasion de célébrer le titre d'ambassadeur du bassin minier obtenu récemment par le club.

Par Michel Slepak (CLP)

L'ABC Dourges, 2 ème au classement de la Nationale 2, accueillera l'actuel leader, le club alsacien de l'Alliance Sud Alsace Souffelweyersheim. Une rencontre de très haut niveau.

À cette occasion, ceux-ci porteront un nouveau maillot spécial Sainte-Barbe puisque le club est devenu ambassadeur du bassin minier.

Premier club ambassadeur

« Au mois de juin, j'ai pris contact avec l'institution qui gère l'inscription au patrimoine du bassin minier et de l'Unesco. Elle m'a expliqué qu'il existait un statut d'ambassadeur du bassin minier. Nous avons souhaité nous rapprocher de ce patrimoine. Nous sommes le premier club de sport à obtenir ce titre d'ambassadeur », se réjouit David Da Costa, manager général du club.

Sur le nouveau maillot de l'équipe seront représentés différents motifs liés au patrimoine minier. Une convention sera signée avec le 9-9bis d'Oignies et le musée de Lewarde qui permettra à chaque partie d'échanger. Les enfants de l'école Ferry présenteront une surprise à découvrir avant le match. Le président de l'association Accusto Seci, Jean-Marie Minot, sera là pour présenter ses importants ouvrages sur le bassin minier. D'autres ambassadeurs seront également présents comme la Banque des territoires ou encore le groupe Nicollin.

Cet article est paru dans La Voix du Nord (site web)

France Bleu (site web réf.) - France Bleu
6 décembre 2024 3419 mots
TÉMOIGNAGES - "C'est le chantier de ma vie" : partout en France, ces artisans ont œuvré à reconstruire Notre-Dame

La cathédrale Notre-Dame de Paris accueillera de nouveau "le monde entier" à partir de ce samedi 7 décembre, plus de cinq ans après l'incendie d'avril 2019. L'occasion... Voir l'article

Points de Vente
BUSINESS/ACTUALITÉS, lundi 9 décembre 2024 2693 mots, p. 7,8,9,10,11

29 FLEURONS DE L’INDUSTRIE FRANÇAISE

LARMORIE Larmorie est une marque de maroquinerie qui propose une collection de portefeuilles et d’accessoires en cuir fabriqués en France. L’aventure commence en 1968 avec l’ouverture de la boutique de maroquinerie Larmorie dans le quartier d’Alésia, au coeur de Paris. Cinquante ans plus tard, la marque est reprise par une entreprise familiale. Depuis 2018, la marque s’engage à proposer une maroquinerie de qualité, fabriquée en France, alliant tradition et modernité. Larmorie encourage la consommation locale, responsable et respectueuse de l’environnement. En effet, les produits de petite maroquinerie sont fabriqués dans un atelier à Graulhet, la capitale du cuir français. Les boîtes, bandeaux, et cocardes sont produits en région parisienne.

LES PARAPLUIES DE CHERBOURG Créée en 1986, la Manufacture des Parapluies de Cherbourg est renommée pour son savoir-faire artisanal. Une équipe de manufacturiers fabrique à la main chaque parapluie. Reconnue par le Label Entreprise du Patrimoine Vivant, la marque Le Parapluie de Cherbourg propose des produits d’excellence fabriqués en France. Chic et pratique, il est l’accessoire incontournable des temps modernes. Adoré et adopté par les grandes maisons du luxe, le Parapluie de Cherbourg s’exporte partout dans le monde.

MAISON SARAH LAVOINE Maison Sarah Lavoine signe la décoration intérieure de la Maison Élysée. Pour l’occasion, une collection capsule d’objets de décoration est proposée par la boutique de l’Élysée. Ces objets fabriqués en exclusif, tous France, sont directement inspirés des salons du palais de l’Élysée. Depuis 2012, Maison Sarah Lavoine distille à travers ses projets d’architecture et ses créations, ses valeurs et sa vision audacieuse du design:elle ose l’expression et le métissage des couleurs, des lignes et des matières et crée des espaces chaleureux et contemporains.

LA MAISON DEGRENNE La Maison Degrenne s’associe à l’Élysée pour célébrer l’art de recevoir et la gastronomie française à travers une collection en porcelaine de Limoges. Fabriquée en France et qui donne à chaque moment de dégustation une «french touch»subtile et charmante. La Maison Degrenne c’est l’histoire d’une formidable aventure humaine et industrielle. Née en 1948, elle a su traverser le temps et marquer les tables de son empreinte. Avec ses collections identitaires de couverts et de vaisselle, elle habille les plus belles tables du monde et défend les belles valeurs de la gastronomie et de l’art de vivre à la française.

LE JACQUARD FRANÇAIS Inspirée par le palais de l’Élysée et par l’art de vivre français, la collection Élysée évoque l’esprit des guinguettes, celui des nappes de bistrot et des pique-niques typiquement français. Le Jacquard Français est une grande histoire humaine, celle de femmes et d’hommes passionnés par leur métier et qui, depuis 1888, ont chacun contribué à bâtir une marque de linge de maison sans égale à travers le monde. Au fil des collections, les équipes recomposent les techniques du passé pour s’inscrire dans la modernité et conjuguer l’innovation technologique à un savoir-faire unique. La fierté d’être à la fois les dépositaires d’une tradition ancestrale, et un acteur majeur de l’évolution des modes et des tendances, voilà ce qui réunit tisserands, noueurs, ourdisseurs, et encolleurs… autant de métiers réunis sur le site de production de la marque, situé à Gérardmer, dans les Vosges.

JEAN DUBOST C’est à Viscomtat, petit village de montagne, près de Thiers, capitale de la coutellerie française, que la société fabrique depuis 1920 des couteaux de cuisine et des couverts de table de qualité. Assembler, façonner, polir, aiguiser… Voilà désormais plus d’un siècle que les mêmes gestes sont répétés de manière précise, délicate pour apporter toute la qualité à des produits d’excellence. Un métier unique de femmes et d’hommes qui oeuvrent au quotidien dans ses ateliers depuis 4 générations.

PAPIER TIGRE Papier Tigre c’est la marque française qui réinvente la papeterie et apporte de la créativité, de l’audace et des couleurs partout depuis 2012. Tout est imaginé au studio, en face de la boutique et de l’atelier, rue des Filles du calvaire à Paris. La plupart des papiers sont issus de la valorisation des déchets de la région. Et tout est fait avec attention, et passion. Pour l’Élysée, Papier Tigre réinterprète les couleurs nationales et propose une gamme de papeterie portant les dorures prestigieuses de la Présidence.

OBUT X ELYSÉE Les boules de pétanque Obut x Elysée rendent hommage à ce sport populaire qui exprime l’identité du Sud de la France. Avec leur marquage exclusif et leur «cochonnet»tricolore, elles permettent à tous de continuer à jouer avec style et patriotisme. Les boules de pétanque Obut sont fabriquées à Saint-Bonnet-le-Château, dans la Loire, depuis 1955. La collection est complétée par des sacoches fabriquées en Ardèche par l’atelier Maroquinor, et des cochonnets en bois fabriqués à la main par la tournerie Monneret dans le Jura.

MAISON PINTON La Maison Pinton présente une collection d’objets de décoration imaginée à partir des caractères typographiques issus du sceau R.F. Composé de pleins et de déliés aux courbes intemporelles, ce dessin original est décliné en deux gammes colorées:en bleu blanc rouge ou gris et beige sable. Cette dernière est inspirée des couleurs de la salle des fêtes de l’Élysée, dont la manufacture Pinton a réalisé la moquette en 2018. Depuis 1867, la passion de la famille Pinton pour l’art des lisses et le savoir-faire séculaire de ses artisans se sont mêlés pour tisser un avenir prometteur et innovant. Référence incontournable dans le milieu de la décoration, elle enrichit aujourd’hui son catalogue de modèles Jacquard uniques fabriqués par Tissage des Flandres. 150 années au service de la perfection ont fait de Pinton l’une des plus grandes références du tapis et de la tapisserie d’Aubusson.

CHOCOLAT ALAIN DUCASSE Pour l’Élysée, le Chocolat Alain Ducasse a créé une collection de tablettes, de mendiants, de biscuits et de pépites revisitant les symboles de la France. Après, l’Hexa-Français qui rendait hommage aux contours de la France, le Chocolat Alain Ducasse signe de nouvelles créations aux airs républicains. Affichant fièrement la devise française, la nouvelle tablette de chocolat Élysée valorise la richesse du terroir national. Décorée de divers fruits secs et confits en provenance de l’Hexagone ou de l’Ile de Beauté, sa dégustation apporte une variété de saveurs et de textures. Le Chocolat Alain Ducasse fait également un clin d’oeil à l’emblème français et inscrit la mention Cocorico sur ses pépites. Très gourmandes, elles cachent un coeur bi-praliné:Praliné noisette & praliné amande grué pour les noires, et praliné amande & praliné noisette vanille pour le lait.

DOUDOU ET COMPAGNIE Connu pour avoir lancé le premier doudou sans rembourrage il y a 25 ans, la marque Doudou et Compagnie est devenue une référence incontournable dans le monde de la petite enfance et le spécialiste du Doudou. Avec une expertise de plus de 45 ans, la marque est devenue leader sur le marché du Doudou et du Jouet en peluche en France et ne cesse de se réinventer en cultivant ses valeurs originelles:créativité, qualité, sécurité. Depuis 2019, le groupe Doudou et Compagnie détient sa propre manufacture en Bretagne et développe des collections «made in France».

MARIUS FABRE Depuis 120 ans et quatre générations familiales, à Salon-de-Provence, la savonnerie Marius Fabre perpétue la fabrication traditionnelle du savon de Marseille et du savon noir à l’huile d’olive. Son secret de fabrication garantit un produit naturel, sain pour l’homme et respectueux de l’environnement. Aujourd’hui, Julie et Marie Bousquet-Fabre poursuivent l’aventure familiale commencée en 1900 par leur arrièregrand-père, Marius Fabre.

FILT 1860 Tombé en désuétude dans les années 80, c’était sans compter sur l’audace de la Manufacture Filt 1860, basée en Normandie depuis 1860, pour remettre au goût du jour le traditionnel filet à provisions de nos grands-mères. Aujourd’hui, son utilité ne fait plus aucun doute:Robuste, pratique et extensible, c’est un accessoire intemporel, à la fois écologique et tendance. Originalité:les prénoms des couturières et des couturiers de Filt 1869 sont inscrits dans chacun des filets à provisions.

MAISON TIROT L’entreprise a été fondée en 1946 par Francis Tirot, en Bretagne, là où l’atelier est toujours installé 75 ans après. Celui-ci travaillait dans le monde du bois et l’arrivée des tout premiers congés payés lui a donné l’envie de créer un jouet en bois pour enfant… De cette idée est née une fabrication unique, à savoir un bateau jouet en bois navigable. Cela fait quatre générations que ce savoir-faire se perpétue. Chaque année ce sont plus de 15 000 bateaux qui sont fabriqués, tous peints à la main.

LA CHAMBRE En quête permanente de goûts et d’originalité, La Chambre s’associe ici avec les Cuisines du palais de L’Élysée pour imaginer des confitures rendant hommage à la gastronomie française et aux terroirs. La Chambre sélectionne des fruits et des légumes venus de France, à la recherche de saveurs, d’épices, de plantes pour créer des recettes atypiques et raffinées et faire découvrir chaque jour des associations sucrées et salées d’exception fabriquées en France.

MOULIN CASTELAS L’histoire de Castelas commence en 1997 par un coup de coeur pour de vieux oliviers plantés versant sud-Alpilles au lieu-dit Castelas. Aujourd’hui le Domaine Castelas produit de l’olive sur 45 hectares en Appellation d’Origine Protégée huile d’olive de la Vallée des Baux-de-Provence. C’est dans leur moulin situé au pied du château des Baux de Provence que la famille Hugues allie passion, rigueur, technique et sensibilité d’oliveron pour donner naissance chaque année à des huiles d’olive d’une grande puissance.

KUSMI TEA L’Élysée confie l’élaboration de sa gamme de thé et de tisane à Kusmi Tea:des ingrédients bio provenant du monde entier réunis dans des recettes Made in France et certifiées bio par Ecocert. Fondée en 1867, Kusmi Tea est une maison de thés et infusions française qui cultive à la fois modernité et tradition au travers de ses grands classiques et recettes exclusives incontournables.

MARTIN-POURET Maître Vinaigrier et Moutardier depuis 1797, Martin-Pouret est la dernière maison vinaigrière à perpétuer une recette ancestrale tenue depuis la Renaissance. La maison Martin-Pouret a élaboré une gamme de produits d’excellence allant du vinaigre élaboré en fût de chêne, à la moutarde broyée à la meule de pierre, aux cornichons frais cultivés dans le Centre-Val de Loire, au ketchup 100 % français jusqu’aux mayonnaises délicieusement moutardées et vinaigrées.

MALONGO Découvrez les notes de fruits rouges, d’abricot et de réglisse de ce café Élysée 100 % arabica créé spécifiquement pour la Présidence de la République. Conformément aux valeurs de Malongo, ce café de petits producteurs est biologique et équitable, torréfié à Carros, sur la Côte d’Azur. Pour réaliser cet assemblage, Malongo a sélectionné trois arabicas d’exception:Mexique, Ethiopie et Laos. Fondée à Nice en 1934, Malongo est spécialisée dans l’importation, la torréfaction et la distribution de cafés biologiques et équitables.

CANASUC La marque crée des sucres d’exception, des sucres qui ont la forme d’un coeur, d’une rose ou d’une plume. Des sucres qui s’offrent comme un bouquet de fleurs et créent la surprise. Le coq français prend la forme d’un sucre grâce au savoir-faire de la marque. Cet emblème de l’Hexagone saura fièrement faire chanter l’art de vivre à la française au moment du thé ou du café ! Moulé avec du pur sucre de canne roux de l’Île de la Réunion, Cocorico est 100 % fabriqué en France.

MAISON MARC Depuis 1923, trois générations se succèdent, en préservant la qualité du produit. Dans les années 1950, Marc, le grand-père cultivait les cornichons de manière artisanale et les conservait selon une recette concoctée sans aucun adjuvant, ni conservateur, un produit de qualité. Au début des années 2000, face à la mondialisation, les grands groupes industriels délocalisent leur production et décident de s’approvisionner en Inde. En 2012, Henri Jeannequin, fils de Florent, petit-fils de Marc prend la relève. Maison Marc devient alors le dernier producteur de cornichons en France.

S.T DUPONT À l’occasion de l’accueil des Jeux Olympiques de Paris 2024, S.T. Dupont s’associe à l’Élysée afin de célébrer l’artisanat français à travers une collection d’instruments d’écriture fabriqués en France. Le stylo Eternity a spécialement été créé pour la Présidence de la République. Conçus dans les ateliers de Faverges, en Savoie, les stylos Eternity médium roller se parent d’une laque bleu profond, inspirée du drapeau français, illustrant à merveille la technique emblématique de laquage de S.T. Dupont.

CHAUSSE MOUTON Fabricant de charentaises et de chaussons depuis 1930, Chausse Mouton allie le savoir-faire français avec les dernières tendances de mode. Ces charentaises sont produites dans le Périgord Vert et selon la méthode traditionnelle du «cousu retourné». Cette technique ancestrale garantit à la fois un grand confort et une grande résistance. Elles bénéficient de l’indication géographique Charentaise de Charente-Périgord, qui permet de garantir leur qualité et leur authenticité.

LA TRINITAINE La Trinitaine s’associe à l’Élysée pour représenter l’excellence biscuitière française à travers son emblématique Galette bretonne pur beurre à la fleur de sel de Guérande, fabriquée depuis trois générations dans son unique atelier de Saint-Philibert dans le Morbihan. Marque emblématique du patrimoine breton, l’histoire de la Biscuiterie La Trinitaine repose sur une famille, un territoire et un savoir-faire. Depuis 1955, la famille Petit est aux fourneaux, fière de perpétuer, de génération en génération, le précieux héritage gastronomique breton, dans le respect des traditions avec toujours autant d’audace et d’agilité pour innover et proposer de nouveaux biscuits et gâteaux.

PIERRE LANNIER Depuis plus de 45 ans, la Maison Horlogère française Pierre Lannier conçoit et fabrique des montres à quartz et automatiques. Fondé par la famille Burgun, l’atelier Pierre Lannier est basé au coeur de l’Alsace. Près de 120 collaborateurs travaillent sur les collections de montres, avec passion et avec une attention toute particulière au détail.

MAISON BROUSSAUD Au coeur d’un village du Limousin, l’usine de Maison Broussaud fabrique des chaussettes depuis 1938. C’est l’histoire de trois générations de passionnés qui se transmettent le savoir-faire du tricotage depuis 85 ans. À travers cette collection, c’est le savoir-faire historique de la Maison Broussaud ainsi que le raffinement et l’élégance de la Présidence française qui s’expriment. Pour cela des cotons Oekotext et des matières de qualité ont éte utilisés par la manufacture française.

PEQUIGNET Pequignet lance la série spéciale Attitude Élysée, en association avec la Présidence de la République. Ce modèle d’exception est commercialisé en série limitée et numérotée à 300 exemplaires sous la marque “Élysée Présidence de la République”. Cette montre représente toute l’excellence de la haute horlogerie entièrement française de la manufacture Pequignet. Sa vente contribue au rayonnement du «Fabriqué en France», à la préservation et au rayonnement du patrimoine du palais de l’Élysée.

KI ET LA Incassables, fabriquées dans une matière ultra douce, les lunettes de soleil Ki Et La sont légères et recyclables, dotées de verres miroirs catégorie 3 avec un filtre anti-lumière bleue. Créée en 2010, par les amis d’enfance Anne-Charlotte Le Grand et David Angibaud, Ki Et La est une marque française de lunettes de soleil spécialisée dans les modèles pour enfants.

AIX&TERRA L’histoire débute en 2010 à Aixen-Provence. À l’époque, Aix&Terra est une petite épicerie. Lorsqu’ils la découvrent pour la première fois, Marina et Richard Alibert entrent dans une échoppe colorée et pleine de parfums. Le couple vient de quitter Paris pour s’installer à Mirmande, en Drôme provençale. Depuis plusieurs années, ils ont rénové une ancienne bastide et sont tombés amoureux de la région, de ses traditions agricoles, de son art de vivre gourmand et convivial. Un premier atelier de fabrication des produits est construit sur le domaine avant de donner naissance à la petite Manufacture, ses 53 recettes et son premier restaurant en 2015 à Saulce-sur Rhône.

Les Echos (site web)
mercredi 8 janvier 2025 - 11:29 UTC +0100 304 mots

Deux nouveaux projets alsaciens soutenus par le Loto du Patrimoine

310.000 euros vont aider à la restauration des chapelles du Mont Sainte-Odile dans le Bas-Rhin et à celle de l'aigle de l'ancienne distillerie Fernet-Branca, dans le Haut-Rhin.

C'est un coup de pouce bienvenu pour réhabiliter deux sites patrimoniaux alsaciens. Les chapelles du Mont Sainte-Odile à Otrott (Bas-Rhin) et la sculpture d'aigle qui surplombe l'ancienne distillerie Fernet-Branca à Saint-Louis (Haut-Rhin), bénéficieront respectivement de 200.000 euros et 110.000 euros pour leurs travaux. Les deux projets ont été sélectionnés par la Mission Patrimoine pour la sauvegarde du patrimoine en péril portée par Stéphane Bern. L'offre de jeux du « Loto du Patrimoine » permet de collecter de l'argent, reversé à la Fondation du Patrimoine qui gère ensuite les dotations des 100 sites départementaux sélectionnés lors de cette dernière édition.

Situé sur un sommet vosgien, le Mont Sainte-Odile fait partie des lieux les plus visités d'Alsace. Le site abrite une ancienne abbaye et deux chapelles datant de la seconde moitié du XIIe siècle. Ces deux chapelles, actuellement fermées au public, doivent faire l'objet d'importants travaux de sécurisation et de consolidation, et les mosaïques intérieures doivent être restaurées. Les travaux sont estimés à près d'un million d'euros.

Vestige de l'Exposition Universelle de 1906

Plus au sud, près de Bâle en Suisse, l'aigle en cuivre monumental qui surplombe le bâtiment de l'actuelle fondation d'art contemporain Fernet-Branca à Saint-Louis, risque l'effondrement. Il a été fabriqué en 1906 pour le pavillon de la distillerie Fernet-Branca à l'Exposition Universelle de Milan, puis a été placé sur le bâtiment industriel de la marque l'année suivante. L'aigle et le globe vitré sur lequel il repose doivent faire l'objet cette année d'une restauration complète. Les dotations du Loto du Patrimoine sont complétées par des collectes de dons et des subventions des collectivités locales.

Coralie Donas

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29 décembre 2024 1460 mots
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L'Est Républicain
Edition de Meuse
Meuse, dimanche 12 janvier 2025 368 mots, p. BADU2

« Le Grand Est accueille 800 jours de tournage »

Questions à Martine Lizola, présidente de la commission culture et mémoire de la Région Grand Est

La Région Grand Est est-elle une terre de tournage ?

« Oui car il y a une vraie volonté politique qu’elle le soit. La Région soutient la filière image de manière structurelle. Pour ce faire, elle accompagne sa politique d’un soutien financier mais aussi en ingénierie. Nous avons un fonds de soutien dédié de 6 millions d’euros toutes disciplines cinématographiques confondues, court, long métrage, documentaire, animation. Auquel participent 12 collectivités à travers le réseau Plato. Nous avons soutenu récemment La plus précieuse des marchandises de Michel Hazanavicius ou La Panthère des Neiges de Vincent Munier. Le Grand Est accueille 800 jours de tournage par an. »

Et en matière d’ingénierie ?

« Ça consiste à mettre des ressources à disposition de la profession pour faciliter les tournages. On a un bureau des tournages qui présente aux cinéastes un catalogue des atouts du territoire, un référencement des décors. Par exemple, s’ils ont besoin de vignoble, on peut proposer des sites en Alsace, ou en Champagne. »

La Meuse a-t-elle vocation à être une terre de tournage ?

« Évidemment ! Tous les départements de la région le sont. D’autant plus que la Meuse est une terre mémorielle. Nous avons énormément d’atouts. À commencer par du patrimoine historique de premier ordre et aussi un patrimoine bâti exceptionnel. D’ailleurs nous veillons à l’équité territoriale, et que des tournages aient lieu un peu partout. »

Si je suis un cinéaste amateur qui porte un projet à quelle porte dois-je frapper ?

« Il faut taper à la porte de la Région. Nous avons 5 fonds de soutien selon le format du film projeté. »

Et en matière de formation ?

« Du côté institutionnel, nous avons l’IECA (Institut européen de cinéma et d’audiovisuel) à Nancy et un master à Strasbourg. Nous avons aussi nos formations locales. Nous avons un bureau des images qui travaille avec les professionnels. Grâce à eux, nous mettons en place des rencontres et nous avons aussi trois centres de formation à l’écriture. »

La Dépêche du Midi
Aude
Locale, samedi 11 janvier 2025 805 mots, p. 27
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6 janvier 2025 - L'Indépendant (site web)
7 janvier 2025 - L'Indépendant

Nautisme

Narbonne : L'Espérance renaît sur les bords de la Robine

Le dernier bateau boeuf de la Méditerranée française a été remis à l'eau. Née en 1881, L'Espérance a été restaurée sous les doigts magiques de Yann Pajot, agent du Parc naturel régional de la Narbonnaise etcharpentier de marine.

1881 n'est pas que le nom d'un parfum pour homme de Nino Cerruti, c'est aussi l'année où le président américain James A. Garfield prête serment en mars mais est assassiné six mois plus tard, ou encore celle de la création d'un bateau boeuf. Indissolublement lié à l'histoire du port de Sète, c'est entre Narbonne et Gruissan, sur les bords de la Robine, que le grand voilier de pêche a retrouvé son lustre. 144 ans plus tard, on retrouve sur les bords de la Robine, au domaine de Grand Mandirac, ce plus ancien bateau de travail à la voile et dernière embarcation de ce type en France.

Lundi 6 janvier, avant sa mise à l'eau, l'Espérance est portée sur les fonts baptismaux. Son parrain, Didier Codorniou, directeur du Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée, organisme reconnu pour son expertise en matière de conservation du patrimoine maritime méditerranéen, l'ondoie : «Quel beau nom que celui de l'Espérance. C'est une sacrée histoire et de belles histoires que transporte ce bateau. Il vient redonner du sens à ce que nous faisons dans un temps long. Nous sommes dans une société très connectée et tout va tellement vite que l'on ne prend plus le temps. Là, nous l'avons pour savourer ce qui se passe dans le cadre de la tradition.Fatigué par le poids des années, cette opération de la dernière chance a permis au Parc, et en particulier à Yann Pajot, qui a une renommée nationale, voire internationale, de restaurergrâce au remarquable chantier d'insertion des charpenteries de marine ce non moins remarquable bateau boeuf, passeur de mémoire».

Et de citer Paul Valéry : «Il n'y a pas dans toute la Méditerranée de bateaux de pêche aussi forts, aussi beaux que les nôtres. Rien n'est plus gracieux que la gerbe des antennes de nos boeufs quand ils sont à quai et bordent le vieux port».

Christine Antoine, adjointe déléguée au Patrimoine et aux Musées de la Ville d'Agde, exprime ensuite, face au public essentiellement constitué d'agents du Parc, mais aussi de la Drac, «sa fierté. Les Agathoises et les Agathois retrouveront bientôt leur bateau à quai (il a été construit au chantier Vidal de la ville, NDLR) . Il va, au bout de tant d'années, rentrer à la maison, place de la Marine, où nous lui avons réservé un quai patrimonial. C'est aussi un soulagement qu'il soit enfin restauré après cette aventure humaine».

À la tête d'un chantier d'insertion, fier de ses équipes, Yann Pajot est aussi fier alors que va être remis à l'eau «le dernier bateau boeuf de la Méditerranée française, le plus vieux bateau de travail à voiles des côtes deFrance. À l'époque, rien que le port de Sète armait 72 bateaux et on appelait ça boeuf parce que deux bateaux naviguaient de concert en tractant un filet. Il a fonctionné comme ça durant très longtemps avant d'être transformé en bateau de servitude. Il a notamment participé à l'enrochement du port de Monaco avec deux bathyscaphes de chaque côté, il a appartenu ensuite au club de plongée de Monaco où vous aviez prince et princesse qui ont plongé depuis L'Espérance. Il s'est aussi appelé LeDauphin».

Coulé dans le fleuve Hérault

Le charpentier de marine raconte encore : «L'Espérance a été également achetée par trois copains dans les années 1980 alors qu'il était déjà bien abîmé. Ils l'ont amené à Canet-en-Roussillon puis l'ont monté en Alsace, par les canaux, pour le refaire.Des promenades étaient organisées à bord depuis Canet puis il a été abandonné. Il a été inscrit aux Monumentshistoriques par une commission qui a récupéré deux bateaux, L'Espérance, mais aussi Le Tarzan qui vient d'arriver chez nous. L'Espérance a été ensuite rachetée par un homme, depuis décédé, et qui l'avait ramené à Agde. Sauf qu'il a coulé dans l'Hérault il y a une quinzaine d'années... Il y a eu plusieurs tentatives de renflouement jusqu'à ce que, lorsquenous réparionsla goélette majorquine de 1916 Miguel Caldentey, longue de 30m, je profited'une visite du ministère de la Culture et de Yann Mauffret, charpentier de marine, pour m'inquiéter du sort de L'Espérance. Yann est parti à Agde et a fait déclencher une nouvelle tentative de renflouement en 2012 qui, cette fois, a abouti».Treize ans après et une totale restauration plus tard, L'Espérance a été mise à l'eau à 15 h 50.

Cyril Calsina

Le bateau va rentrer à la maison »

Le Monde
Culture, lundi 27 mai 2024 1367 mots, p. 24
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26 mai 2024 - Le Monde (site web)

Arts

Les peintures germaniques brillent à l’Est

Trois expositions à Besançon, Colmar et Dijon couronnent un travail de recherchesà l’Institut national d’histoire de l’art, autour de 500 œuvres produites de 1370 à 1550

Harry Bellet

Besançon, Colmar et Dijon - Les salles qui lui sont dévolues au Louvre ne sont pas, loin de là, les plus fréquentées du musée, et la première (qui fut aussi la dernière) grande exposition à lui avoir été consacrée à Paris eut lieu en 1950 : mal-aimée, peu étudiée, la peinture germanique de la fin du Moyen Age et du début de la Renaissance est trop souvent éclipsée par son homologue italienne, ce qui est aussi, dans de moindres proportions, le sort de la peinture flamande.

Par « germanique » il faut entendre celle produite dans la partie septentrionale de ce qui fut l’empire des Habsbourg, gouverné à cette époque par Maximilien Ier puis par Charles Quint. Un territoire gigantesque et morcelé qui incluait notamment les principautés de ce qui n’était pas encore l’Allemagne, l’Autriche, le Tyrol, la Suisse (jusqu’en 1501) et la Bosnie-Herzégovine à l’est, et, à l’ouest, les anciens Etats de Bourgogne (par le mariage de Maximilien avec Marie, héritière de Charles le Téméraire), qui possédaient une bonne partie des Pays-Bas. Plus l’Espagne et un gros morceau de l’Italie, mais cela sort de notre propos.

Une mosaïque parfaitement reflétée par trois expositions qui couronnent un travail de plus de quatre ans de recherches menées à l’Institut national d’histoire de l’art par Isabelle Dubois-Brinkmann, conservatrice en chef du patrimoine, et Aude Briau, doctorante. S’appuyant sur une équipe internationale, elles ont dressé un répertoire d’environ 500 œuvres produites entre l’Allemagne et l’Autriche, la Suisse du Nord et l’Alsace, à la fin du Moyen Age et à la Renaissance (de 1370 à 1550), toutes conservées dans les collections publiques françaises. Leur analyse approfondie a permis de nombreuses restaurations, quelques découvertes, et deux ou trois propositions de réattribution spectaculaires (un Dürer notamment), si tant est qu’elles soient validées par la communauté scientifique.

Une bonne partie de ce corpus (un peu moins de la moitié) fait donc l’objet de trois expositions simultanées : à Dijon sont montrées, sous le titre « Maîtres et merveilles », les peintures des XIVe et XVe siècles ; à Besançon (« Made in Germany »), les œuvres de la Renaissance et leurs copies ultérieures, et, à Colmar (« Couleur, gloire et beauté »), les peintures exécutées dans le Rhin supérieur.

On ne saurait trop recommander la visite successive des trois expositions : outre que cela promet un week-end agréable et instructif, on aura un aperçu très intéressant de la manière dont un même sujet peut être mis en espace selon des façons radicalement différentes, ce qui apprend beaucoup sur l’art de scénographier une exposition aujourd’hui, entre l’accrochage rigoureux et aéré de Dijon, celui, classique, de Besançon, et enfin celui à hauteur d’enfant, sympathique, pédagogique, souvent ludique et drôle, mais assez déroutant, de Colmar.

Temps troublés

Quelles sont les caractéristiques communes de ces œuvres ? L’iconographie, en premier lieu : ainsi, parmi les sujets privilégiés, figure le martyre de sainte Ursule et des onze mille vierges, massacrées par les Huns à Cologne, où elle est vénérée depuis. Même si elles sont peintes dans toute la chrétienté, il s’agit ici presque de figures locales. Rassurons les incrédules qui douteraient de la possibilité de réunir onze mille femmes encore vierges en ces âges obscurs : le chiffre provient, pense-t-on désormais, d’une erreur de traduction des premiers hagiographes qui, déchiffrant l’inscription « XI.M.V. » sur une pierre tombale, l’ont traduite par « undecim milia virginum ». On préfère aujourd’hui « undecim martyres virgines », soit onze vierges seulement, ce qui est plus raisonnable…

Les martyres, en général, rencontrent un franc succès, comme dans d’autres scènes bien sanguinolentes tirées des Saintes Ecritures. C’était aussi, hélas, la réalité de ces temps troublés. Le massacre des innocents, par exemple, est à déconseiller aux âmes sensibles, avec ces bébés joufflus embrochés sur la lance d’un lansquenet. Saint Laurent est cuit à point sur son gril, saint Barthélemy écorché, vif comme il se doit. Or tous, ou presque, ont le sourire. Ils savent que leurs souffrances leur vaudront le paradis. Les bourreaux, par contre, sont laids à souhait, édentés, grotesques, ils roulent de gros yeux et tirent la langue. Normal, ce sont eux les méchants, et il s’agit pour le peintre d’être bien compris.

Même idée dans cette crucifixion de Niklaus Manuel Deutsch (1484-1530), tableau d’autant plus rarissime – c’est l’une des découvertes de ces expositions – que son auteur, touché par les idées de la Réforme telles qu’elles étaient professées en Suisse par Ulrich Zwingli (1484-1531), a détruit une grande partie de son œuvre. Celui-ci fut sauvé par Louis d’Augerant de Boisrigaud, ambassadeur de François Ier à Berne, qui l’acheta en 1528, avant la crise iconoclaste, et le légua à sa seigneurie d’Usson (Puy-de-Dôme), où il est, depuis, accroché très haut, et à peu près oublié, dans l’église Saint-Maurice.

Une crucifixion en apparence classique, où le Christ est entouré des deux larrons, le bon et le mauvais. Or, et c’est là l’invention de Niklaus Manuel Deutsch, le bon est peint à l’image de Jésus, mais le corps bien plus droit, la tête haute, transfiguré par la grâce. Il se détache sur un fond lumineux. Le mauvais, lui, est du côté obscur. Il regarde vers le bas, le sol et, par-dessous, l’enfer qui l’attend. Comme si cela ne suffisait pas, il est représenté avec un gros bedon…

Sur le plan stylistique, on assiste, fasciné, au passage d’une esthétique médiévale, où les retables et les fonds d’or prédominent, à un mouvement que l’on a nommé, faute de mieux, le « gothique international » –peinture précise, léchée, rendue plus précieuse encore par l’usage de l’huile plutôt que de la tempera, permettant des surfaces presque émaillées et, par superposition, des couleurs d’une intensité et d’une profondeur inégalées, cela jusqu’à ce que, grâce à des peintres comme Albrecht Dürer (1471-1528) et Hans Holbein le Jeune (1497-1543), celui qu’on a qualifié de « Vinci du Nord », on entre pleinement dans la Renaissance.

D’où notre frustration de ne voir de ce dernier (à Besançon) que deux copies, certes anciennes, mais qui sont hors sujet, dans la mesure où elles reproduisent le portrait de sa famille et le Christ mort, tous deux conservés non en France, mais à Bâle. Même si, par solidarité professionnelle, les organisatrices de cet ensemble remarquable se refusent à commenter, on sent qu’elles auraient bien aimé que le Louvre fasse un geste. Le portrait d’Anne de Clèves par Holbein, récemment restauré – son fond autrefois verdâtre a laissé la place à son beau bleu d’origine –, est ainsi reproduit en pleine page dans le catalogue.

Grande fragilité

Pauvre Anne de Clèves, qui attend désespérément au Louvre, dans les salles quasi désertes des écoles du Nord, que quelqu’un vienne jeter sur elle le regard énamouré qu’eut Henri VIII d’Angleterre quand il la vit (la peinture s’entend, car le modèle original, une fois épousé, le désappointa grandement) ! Le Louvre plaide la très grande fragilité des panneaux de bois sur lesquels sont réalisées la majorité des peintures de cette époque. C’est exact : leur transport nécessite de coûteux caissons climatisés.

Or, le portrait d’Erasme par Holbein fut montré à l’inauguration du Louvre-Lens. Il doit donc avoir encore, rangée quelque part, sa caisse adaptée. Las, au lieu de briller dans ces remarquables expositions temporaires dont il eût été l’une des vedettes, il tient tristement compagnie à Anne de Clèves, à l’archevêque William Warham, à l’astronome Nicolas Kratzer ou à Sir Henry Wyatt, chefs-d’œuvre d’un des plus grands portraitistes de tous les temps. Autant dire que le Musée du Louvre se doit d’être la dernière étape de ce périple à la découverte des peintures germaniques des collections françaises.

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Ouest-France (site web)
culture, lundi 29 juillet 2024 - 16:26 UTC 784 mots

Empruntée en 1943, « La Vraie Jeanne d’Arc » de retour à la BNU de Strasbourg

Pendant quatre-vingt-un ans, les cinq tomes contant la vie de l’héroïne nationale ont été conservés par une ancienne étudiante alsacienne. En 1943, elle les avait empruntés à la bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg, alors que la ville et la région avaient été annexées par les Allemands dès 1940. Après le décès de l’étudiante devenue centenaire, les volumes ont retrouvé leur rayonnage.

1943 : depuis trois ans, l’Alsace et la Moselle sont territoires allemands, germanisés de force par le IIIe Reich. Dans ces régions, il est interdit de parler français, et des milliers de livres écrits dans la langue de Molière ont été brûlés. C’est dans cette ambiance qu’une jeune étudiante en anglais d’à peine 20 ans, Marguerite Klein, se rend dans l’immense bibliothèque de Strasbourg, devenue « Universitäts und Landesbibliothek ». Elle y emprunte La Vraie Jeanne d’Arc, l’histoire, en cinq volumes, de l’histoire de l’héroïne nationale publiée entre 1890 et 1902 par le jésuite Jean-Baptiste Ayroles, avec la bénédiction du pape Léon XIII. « Elle n’avait pas de passion particulière pour Jeanne d’Arc », estime sa petite-fille, Anne Bauer, qui imagine que sa grand-mère avait peut-être ressenti le devoir de protéger ce patrimoine français.

Lire aussi :  Ces lieux à visiter où l’on sent l’histoire de France : Domrémy, le village de Jeanne d’Arc

Marguerite emporte les lourds ouvrages dans son village du nord de l’Alsace, puis, alors qu’approche la Libération, elle se décide à les rapporter à Strasbourg. Sauf que le train dans lequel elle voyage est mitraillé par l’aviation alliée. Bloquée en rase campagne, « elle est rentrée au village à pied avec ses bouquins », a rapporté Anne Bauer à l’AFP.

« On va prendre une amende »

La guerre s’achève, les années passent, Marguerite enseigne l’anglais, s’installe à Strasbourg… et garde les livres, tout en racontant sa guerre à ses petits-enfants. « Quand j’ai eu 15 ou 16 ans, j’ai dit : « Mamy il faut qu’on les rende ces bouquins »», témoigne sa petite-fille. Mais sa grand-mère prend peur : « On va prendre une amende… et puis on va nous traiter de voleurs ! » Marguerite décide finalement que les ouvrages seront rendus « quand je ne serai plus là ».

En décembre 2023, tout juste centenaire, Marguerite décède. En vidant son appartement, ses héritiers récupèrent les cinq volumes et contactent la BNU (Bibliothèque nationale et universitaire) pour procéder à la restitution eds ouvrages, que la conservatrice, Madeleine Zeller, a récupéré en juin dernier. Avec quatre-vingt-un ans de retard, les volumes ont retrouvé leur emplacement dans le gigantesque magasin situé au sous-sol de la BNU, l’une des plus grandes bibliothèques de France, avec ses 4 millions de volumes, 70 km de rayonnages et son plus ancien document, un livre manuscrit syriaque de l’an 837.

L’absence de La Vraie Jeanne d’Arc est signalée par un « fantôme », un fin carton sur lequel est inscrite la mention « Susceptible d’être manquant depuis 1960 ». Elle date d’un inventaire qui a mis en évidence la disparition. « Le problème des bibliothèques, c’est le manque d’espace, observe la conservatrice. Les cinq volumes mesurant 26 cm de large, il a fallu jouer aux chaises musicales pour les remettre à leur place. »

Pas d’autodafés à la BNU de Strasbourg

Pour l’historien alsacien Christophe Woehrlé, « en gardant ces bouquins, la petite dame les a peut-être sauvés. » En effet, quelque 300 000 ouvrages ont été détruits lors de bombardements subis par la bibliothèque durant la guerre. Si à la déclaration de guerre en 1939, le contenu de la BNU a été mis en sûreté à Clermont-Ferrand, les Allemands ont tout rapatrié à Strasbourg à partir de 1941, « avant un « tri » ordonné par le régime nazi », comme le rappelle Catherine Maurer, professeure d’histoire contemporaine à l’Université de Strasbourg. Des ouvrages d’auteurs juifs, « marxistes » ou » partis en exil », ont alors été mis à l’index. Cependant, bibliothèque scientifique et non grand public, l’établissement n’a pas été concerné par les autodafés « et a même récupéré bon nombre d’ouvrages confisqués à des Français », souligne-t-elle.

Quant à La Vraie Jeanne d’Arc,  « c’est très intéressant », assure Françoise Delavenay, la fille de Marguerite, qui a parcouru les cinq volumes avant de les rendre. « Je vais peut-être les emprunter. » Mais cette fois, elle devra les consulter sur place.

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31 juillet 2024 331 mots
Alsace Bossue et Moselle Est. Un festival au fil de l’eau le long des canaux de « Terres d’Oh ! »

Alsace Bossue et Moselle Est Un festival au fil de l’eau le long des canaux de Terres d’Oh ! Du 3 au 18 août, l’association du bassin touristique des... Voir l'article

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30 juillet 2024 332 mots
Mulhouse et son agglomération. Quand Destination automobile devient le Festival des légendes

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20 septembre 2024 248 mots
Reichshoffen/Niederbronn-les-Bains. Une plongée dans l’histoire de la synagogue et les chants yiddishs

Reichshoffen/Niederbronn-les-Bains Une plongée dans l’histoire de la synagogue et les chants yiddishs Les Amis des sites hébraïques des environs de Reichshoffen et de Niederbronn-les-Bains proposaient... Voir l'article

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28 septembre 2024 422 mots
Derniers témoins #14. Pour carnaval ou le potager, les sabots faits par Pauline ne sont pas démodés

Confortables, naturels et uniques : les sabots ont plus d’une qualité. C’est ce qui a poussé Pauline Haeberlé, 33 ans, à reprendre la saboterie familiale de Luttenbach-près-Munster Derniers... Voir l'article

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18 septembre 2024 367 mots
Journées du patrimoine. Un programme d’animations foisonnant dans le secteur de Haguenau

Journées du patrimoine Un programme d’animations foisonnant dans le secteur de Haguenau De nombreuses animations sont proposées dans le secteur de Haguenau à l'occasion des Journées du patrimoine, samedi... Voir l'article

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4 juillet 2024 1023 mots
Loisirs. Notre sélection de sorties ce week-end dans le Centre-Alsace

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2 octobre 2024 282 mots
Strasbourg et Mulhouse. De passage en Alsace, le prince Albert II de Monaco a visité le Musée de l’auto

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30 septembre 2024 1232 mots
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23 septembre 2024 - Web sites - Information Technology and Internet / Technologie de l'information, Internet
Tourisme. Privas, Nyons, Beaufort…Les Sites remarquables du goût de nos régions

Tourisme Privas, Nyons, Beaufort…Les Sites remarquables du goût de nos régions Jeanne Palay - Aujourd'hui à 13:00 ... Voir l'article

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25 octobre 2024 289 mots
Aussi paru dans
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Dialecte. Une bibliographie pour partager l’alsacien avec des enfants

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21 octobre 2024 192 mots
Dialecte. Un nouveau Feriespàss sur le thème du chocolat

Dialecte Un nouveau Feriespàss sur le thème du chocolat Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 13:00 ... Voir l'article

L'Humanité (site web)
vendredi 20 septembre 2024 791 mots

La filière du foie gras ouvre ses portes aux visiteurs

Ce vendredi 20 septembre, les enfants des écoles peuvent visiter les élevages de palmipèdes à foie gras. Demain, ce sera au tour du grand public d'être accueilli dans les fermes afin de mieux connaître cette filière qui garde une bonne image chez les Français. Ils sont 91% à considérer que le foie gras fait partie des traditions gastronomiques de notre pays.

Cette année encore, le foie gras de canard figurait au menu de nombreux stands de restauration sur la fête de l'Humanité. C'était le cas pour ceux des départements producteurs, mais pas seulement tandis que le magret et le cassoulet mettaient aussi la viande de canard au menu. S'offrir « une bonne viande, un bon fromage et un bon vin » reste une tradition française dans le cadre d'un repas festif. Pour l'avoir déclaré publiquement un jour, Fabien Roussel fut rageusement critiqué par certaines personnalités politiques, à commencer par l'écologiste Sandrine Rousseau.

Certes, réduire sa consommation moyenne annuelle de produits carnés en augmentant parallèlement la consommation de protéines végétales comme les lentilles, les pois chiches et les haricots secs, est possible et souhaitable. Encore faudrait-il les produire et les transformer en France, ce qui implique de privilégier en même temps notre souveraineté alimentaire. Ce ne fut jamais le cas depuis plusieurs décennies dans le cadre de l'Union européenne.

Souveraineté alimentaire ou déforestation ?

Stéphane Séjourné, un proche du président Macron, vient d'être désigné commissaire européen, suite à deux initiatives conjointes du chef de l'Etat et d'Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission visant à faire démissionner Thierry Breton le commissaire sortant de nationalité française (1). Est-ce pour faciliter la négociation de nouveaux accords de libre-échange avec des pays tiers? On peut le redouter. Dans un communiqué de la Confédération paysanne publié le 1O septembre on pouvait lire ceci :

« À l'hiver 2024, au plus fort des mobilisations paysannes pour des prix rémunérateurs et la fin de la mise en concurrence des produits agricoles et alimentaires via les accords de libre-échange, Emmanuel Macron avait annoncé avoir «bloqué» l'accord UE-Mercosur. L'accord pourrait être formalisé lors du G20 à Rio les 18 et 19 novembre prochains. C'est ce qu'ont affirmé les négociateurs des deux blocs en amont d'un nouveau round de négociations organisé à Brasilia la semaine dernière (...) C'est donc au nom de la France et des 26 autres Etats-Membres que la Commission poursuit les négociations. Et celle-ci (la Commission, ndlr) serait prête à mettre en minorité les Etats européens s'opposant à l'accord, dont a France, pour que l'accord puisse être ratifié une fois finalisé ».

Les élevages de palmipèdes à foie gras sont écologiques

Dans un livre qui vient de paraître en ce mois de septembre (2) on peut lire cette phrase : « En Amazonie, on constate une baisse de 30% du CO2 stocké entre 2000 et 2010 par rapport aux années 1990-2000 ». Il faut voir-là une conséquence des accords de libre-échange qi poussent à la déforestation pour exporter du bois, cultiver de nouvelles terres afin d'exporter du soja du maïs et de la viande de bovins, de porcs et de volailles. Ce n'est donc pas l'élevage des canards et des oies à foie gras en France qui contribue à l'accélération du réchauffement climatique en cours. D'autant que ces animaux sont nourris de grains produits sur l'exploitation, que leurs déjections donnent du fumier qui sert de fertilisant et que les abattoirs ne sont jamais éloignés des exploitations.

Ce vendredi 20 septembre des producteurs de volailles à foie gras des régions Nouvelle Aquitaine, Occitanie et Alsace ouvrent les portes de leurs exploitations aux enfants des écoles avec les enseignants. Demain, les mêmes producteurs accueilleront le grand public. Les organisateurs de ces deux journées précisent qu'un « espace web dédié permet de trouver et de géolocaliser toutes les fermes participantes près de chez soi, pour visiter les installations, échanger avec les professionnels et déguster du foie gras ainsi que du magret et du confit » (3).

Les élevages de volailles à foie gras sont critiqués par certaines associations en raison des dix jours de gavage qui précèdent l'abattage. Mais 90% de la durée de vie de ces volailles leur permet d'accéder au plein air tous les jours en dehors du bâtiment d'élevage.

Notons enfin que 92% des Français disent consommer du foie gras à certains moments de l'année. Ils sont 91% à considérer qu'il fait partie du patrimoine gastronomique de notre pays tandis que 88% affirment qu'il est issu d'un savoir-faire traditionnel à préserver. La visite des élevages donnera aussi l'occasion d'acheter directement des produits fermiers sans passer par la grande distribution à l'approche des fêtes de fin d'année.

Voir l'Humanité du 18 septembre en pages 2 et 16 Exploiter durablement les forêts tropicales de Plinio Sist, éditions Quae patrimoine-foiegras.fr

Cet article est paru dans L'Humanité (site web)

Dordogne Libre
Grand Périgueux, mercredi 23 octobre 2024 615 mots, p. 4
Aussi paru dans
22 octobre 2024 - Dordogne Libre (site web)

Patrimoine et gourmandises à l’honneur pour cette fin d’année

Antoine Beert; [email protected]

L’office de tourisme de Périgueux a présenté les activités qui animeront Périgueux dans les prochaines semaines. Du Festival du livre gourmand, en novembre, jusqu’au marché de Noël, le programme se veut être riche en matière patrimoniale et gourmande.

Un parcours Terra Aventura pour Noël

Parcours gustatif

Périgueux

L’office de tourisme Destination Périgueux poursuit ses temps forts avec l’arrivée progressive des fêtes de fin d’année. Alors qu’il mise déjà sur trois grands axes que sont l’accueil, les visites patrimoniales et enfin la partie boutique, l’office de tourisme a présenté, lundi 7octobre, la collection des événements qui continueront d’animer la ville. Déjà «très satisfaite de l’année 2024», selon ses mots, Delphine Labails, maire de Périgueux, aux côtés de Jean Siefert-Ostermann, directeur de l’office du tourisme, fixe la barre encore plus haute.

Côté patrimoine, le Festival du livre gourmand reprendra ses marques du 15 au 17novembre, quelques jours seulement après l’ouverture du marché au gras, prévue le 9novembre. À cette occasion, l’office de tourisme sera présent avec une gamme de produits du territoire issue de la collection automne/hiver Destination Périgueux. «L’idée, c’est de s’adresser aux habitants en étant présent sur les événements de la ville», avoue Jean Siefert-Ostermann, le directeur de l’établissement. L’office de tourisme réitère ainsi l’expérimentation réussie lors de Péri’Meuh. «On a constaté une augmentation de la fréquentation à l’office de tourisme», sourit le directeur.

Il en va de même pour le marché Noël qui ouvrira dès le 30novembre. Pour cet événement traditionnel, la Ville de Périgueux s’est portée candidate à Terra Aventura pour le parcours éphémère de Noël. Le dossier a été retenu sur la thématique Gourmandises et saveurs. Sur un parcours de trois kilomètres, les terra-aventuriers partiront à la recherche de Zaméla. Cette chasse au trésor vient récompenser la ville, car si elle a été sélectionnée, c’est parce qu’au-delà d’être un marché de Noël, elle opte pour avoir un véritable village féerique. «Il y a une envie et un besoin de ces temps de cohésion», souligne Delphine Labails.

Justement, pour créer davantage de cohésion, un déplacement à Amberg (Allemagne) est prévu du 13 au 15décembre pour célébrer le 60e anniversaire du jumelage entre Périgueux et Amberg. L’occasion de faire découvrir les spécialités périgourdines.

Durant ces festivités, les participants pourront également éveiller leurs papilles en dégustant les produits sélectionnés pour la collection gourmandise automne/hiver de Destination Périgueux. Ces produits, issus d’artisans locaux, s’articulent principalement autour de la fameuse noix du Périgord, déclinée sous diverses formes. «On a la volonté de faire valoir les artisans locaux», insiste la maire de Périgueux.

Cette gamme comprend une confiture de questsches (prune venue d’Alsace) associée à la noix, produite par le confiturier Au Temps d’Eugénie, accompagnée également de pâtes de fruits issues des mêmes produits fabriquées par l’artisan chocolatier Domaine de Béquignol ou encore le beignet réalisé par la boutique du Beignet Troué. Enfin, une tablette de chocolat au lait avec des éclats de noix sera proposée par Hervé Robin, tout comme le noiselé (une tartelette aux noix élaborée sans origine animale) et le flocon de Noël suggérés par le salon de thé Avec et Sans.

Une variété de produits à découvrir sur les différents stands ou directement en boutique. «En proposant aux gens la promotion de produits du territoire, l’idée c’est de renvoyer vers les partenaires commerçants», espère Delphine Labails.

L'Est Républicain
Edition de Lunéville ; Edition de Nancy
Pays du sel et du vermois, dimanche 12 janvier 2025 467 mots, p. LUN22,NAAB23
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22 octobre 2024 - Dordogne Libre (site web)

Chaligny

Invité par Chaligny patrimoine, Jean-Claude Perrin évoque Nancy

Du premier château du XIe  à la ville de Stanislas, en passant par la bataille de Nancy, une conférence de Jean-Claude Perrin.

Tout comme Paris, Nancy ne s’est pas fait en un jour. C’est ce que Jean-Claude Perrin, autodidacte érudit de Chaligny, médaille d’or de la Ligue universelle du bien public, va raconter au public cette semaine.

Mordu d’histoire depuis son plus jeune âge, Jean-Claude Perrin a dévoré les livres, construit des maquettes et fait revivre l’épopée napoléonienne à travers l’association qu’il a fondée : Le Livre, l’Histoire et l’Obusier. Son garage est peuplé de reconstitutions grandeur nature de matériel militaire de la Grande Armée.

Mais l’histoire locale l’intéresse aussi, et en particulier celle de Nancy. Un sujet qu’il connaît à fond. Sur une grande maquette de sa conception, il a représenté la bataille de Nancy, matérialisant les positions des armées par des LED. On y voit en relief la ville de René II, ses rues tortueuses autour du palais ducal, les étangs et forêts qui l’entouraient. On y situe avec étonnement des quartiers du Nancy actuel, comme Bonsecours : à l’époque du duc de Lorraine, ils étaient loin en dehors des murailles de la petite ville de 5 000 habitants.

Apprendre à reconnaître les traces du passé

Tout ce passé historique, depuis la construction du premier château du XIe  siècle par Gérard d’Alsace, jusqu’aux fastueuses constructions de Stanislas Leszczynski, en passant par la ville nouvelle de Charles III, Jean-Claude Perrin va le faire revivre pour le public, émaillant son récit d’anecdotes insolites. À l’appui, des plans, cartes, tableaux, vidéos. On apprendra à reconnaître les traces de ce passé à travers ce qui en subsiste, anciens bastions, portes, relief d’anciens fossés, et par le nom de certaines rues : faubourg des Trois-Maisons, rue Saint-Dizier, rue du Pont Mouja, etc.

Après ce voyage dans le Nancy du XIe  au XVIIIe  siècle, les auditeurs se rassembleront autour de la maquette de la bataille de Nancy. Allumant les LED, M. Perrin expliquera les mouvements des troupes, ce frileux 5 janvier 1477. Et l’on comprendra concrètement pourquoi Charles le Téméraire l’a perdue et y a péri.

La conférence, où et quand ?

La conférence de Jean-Claude Perrin : « Du premier château de Nancy à la ville de Stanislas » se déroulera à Chaligny vendredi 17 janvier 2025, à 20 h, à l’école de Banvoie, entrée par la rue de Hautonchamps, bâtiment de droite en remontant la rue. Entrée libre.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
25 septembre 2024 375 mots
Ungersheim. Les combats sur le Rhin reconstitués à l’Écomusée

Ungersheim Les combats sur le Rhin reconstitués à l’Écomusée L’Écomusée d’Alsace, à Ungersheim, accueillera la deuxième édition de Mémoires de guerre les 28 et 29 septembre. Le temps... Voir l'article

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5 mai 2024 511 mots
Les 40 ans de l’Écomusée d'Ungersheim (1). La maison de Koetzingue, premier bâtiment du site

Les 40 ans de l’Écomusée d’Alsace à Ungersheim Au sommaire du dossier 1 Une fête des pionniers pour le 40e anniversaire de l’Écomusée d’Alsace à Ungersheim ... Voir l'article

Bulletin Quotidien
Pour vos dossiers, lundi 20 janvier 2025 8160 mots

Le Premier ministre, M. François BAYROU, et plusieurs membres de son gouvernement, complètent leurs cabinets

Le Premier ministre, M. François BAYROU, et plusieurs membres de son gouvernement, complètent leurs cabinets

Le Premier ministre, M. François BAYROU, et plusieurs membres de son gouvernement, complètent leurs cabinets

Le Premier ministre, M. François BAYROU, et plusieurs membres de son gouvernement, complètent leurs cabinets.

Cabinet de M. François BAYROU, Premier ministre

Le Premier ministre, M. François BAYROU, vient de compléter son cabinet. Ont ainsi été nommés :

- au pôle éducation nationale, enseignement supérieur, recherche, jeunesse et sports :

Conseiller sport, jeunesse et vie associative : M. Dimitri GRYGOWSKI, ancien directeur général de l'agence régionale de santé (ARS) de Guyane, ancien collaborateur de Mme Laura FLESSEL au ministère des Sports, de M. Patrick KANNER, au ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, de Mme Brigitte BOURGUIGNON au ministère délégué chargé de l'Autonomie, et de M. Olivier VERAN au ministère des Solidarités et de la Santé, qui occupait ces mêmes fonctions au cabinet de M. Michel BARNIER à Matignon.

Né en 1974, diplômé de l'Institut d'études politiques de Lille, docteur en histoire contemporaine, diplômé de l'Ecole des hautes études en santé publique, M. Dimitri GRYGOWSKI fut directeur adjoint aux ressources humaines du groupe hospitalier des hôpitaux Paris-Nord Val de Seine à l'AP-HP, puis directeur des ressources humaines de l'hôpital Charles Richet de Villiers le Bel, avant d'être détaché en 2011 en qualité d'adjoint au conseiller financier au Secrétariat général aux affaires européennes. Chef du bureau du sport professionnel et de l'économie du sport (sous-direction de la vie fédérale et du sport de haut niveau) à la direction des sports au ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, il fut conseiller aux grands événements et équipements sportifs (janvier-février 2016), puis conseiller spécial chargé du sport au cabinet de M. Patrick KANNER, au ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports de février 2016 à mars 2017. Sous-directeur des fédérations de haut niveau, des établissements, des relations internationales et de l'économie du sport à la direction des sports (mars-mai 2017), il fut directeur adjoint du cabinet de Mme Laura FLESSEL au ministère des Sports de mai 2017 à septembre 2018. Nommé en avril 2019 sous-directeur du tourisme de la direction générale des entreprises, au ministère de l'Economie et des Finances, il fut ensuite directeur général du GIE France Sport Expertise (2019-2020), puis fut conseiller territoires et élus locaux au cabinet de Mme Brigitte BOURGUIGNON, au ministère délégué chargée de l'Autonomie d'août 2020 à août 2021, avant d'être conseiller diplomatique à ce même cabinet jusqu'en mai 2022, occupant parallèlement ces mêmes fonctions au cabinet de M. Olivier VERAN au ministère des Solidarités et de la Santé (janvier-mai 2022). Conseiller référendaire en service extraordinaire à la Cour des comptes, détaché notamment au Conseil des prélèvements obligatoires, de septembre 2022 à mars 2023, il fut alors nommé chef des affaires gouvernementales et de la politique publique (head of public affairs) de Cisco. Directeur général de l'agence régionale de santé (ARS) de Guyane, de juillet 2023 à octobre 2024, M. Dimitri GRYGOWSKI fut conseiller sport, jeunesse et vie associative au pôle éducation nationale, enseignement supérieur, recherche, jeunesse et sports du cabinet de M. Michel BARNIER à Matignon jusqu'en décembre 2024.

Conseillère éducation : Mme Cécile LALOUX, inspectrice d'académie, inspectrice pédagogique régionale, ancienne conseillère technique au pôle éducation nationale, enseignement supérieur, recherche, jeunesse et sports du cabinet de M. Michel BARNIER à Matignon.

Née en 1969, diplômée en Biochimie de l'Université de Lille, titulaire d'un diplôme universitaire acteur de la transition éducative de l'Université Paris Descartes, Mme Cécile LALOUX fut inspectrice de l'éducation nationale au sein de l'Académie de Lille (2002-2010) puis conseillère technique auprès de l'IA Dasen de l'Académie de Lille pour l'école maternelle, la maîtrise de la langue et la prévention de l'illettrisme (2010-2015). Ingénieure de formation auprès de l'Ecole supérieure de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche (2015-2017), elle rejoignit ensuite la direction générale de l'enseignement scolaire et fut membre de la mission de prévention et de lutte contre les violences en milieu scolaire (2017-2018), puis responsable de la mission chargée de la prévention des violences (2018-2019). Inspectrice d'académie Etablissements et Vie Scolaire au sein du rectorat de Reims (2019-2023), elle fut directrice de cabinet de M. Olivier BRANDOUY à la direction de ce même rectorat, de mars à septembre 2023. Nommée à cette date conseillère pédagogique au cabinet de M. Gabriel ATTAL au ministère de l'Education nationale, puis en janvier 2024 conseillère pédagogique, chargée du choc des savoirs et du climat scolaire au cabinet de Mme Amélie OUDEA-CASTERA au ministère de l'Education nationale, de la Jeunesse, des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques, elle fut ensuite conseillère pédagogique au cabinet de Mme Nicole BELLOUBET au ministère de l'Education nationale et de la Jeunesse, de février à septembre dernier. Secrétaire générale du Conseil supérieur des programmes (septembre-octobre 2024), Mme Cécile LALOUX fut conseillère technique au pôle éducation nationale, enseignement supérieur, recherche, jeunesse et sports du cabinet de M. Michel BARNIER à Matignon jusqu'en décembre 2024.

- au pôle intérieur : chargée de mission : Mme Nolwenn CHOUFFOT, commandant divisionnaire de police (cf. BQ du 16/12/2024).

- au pôle économie, finances, industrie et numérique : conseiller entreprises, adjoint au chef de pôle : M. Charles CLEMENT-FROMENTEL, conseiller petites et moyennes entreprises, consommation, économie responsable à la présidence de la République, ancien collaborateur de Mme Elisabeth BORNE puis de M. Gabriel ATTAL à Matignon.

Né en juin 1984, diplômé de l'Ecole supérieure de commerce de Paris (ESCP-EAP), titulaire d'un master de l'Ecole nationale des ponts et chaussées et de l'Université Paris X, M. Charles CLEMENT-FROMENTEL fut adjoint au chef du bureau EDF et autres participations à l'Agence des participations de l'Etat (2008-2010), avant d'être investment manager au Fonds stratégique d'investissement (FSI) (2010-2011). Rapporteur au Comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri) d'août 2011 à juillet 2012, puis chef de bureau, secrétaire général adjoint de ce même Comité de 2012 à 2016, il fut ensuite adjoint du directeur de participations Energie de l'Agence des participations de l'Etat à Bercy (2016-2017). Directeur adjoint du département des fusions acquisitions du groupe Orange (2017-2021), puis directeur financier de Totem Group (groupe Orange) (2021-2022), il fut managing director prévention de BTSG de septembre 2022 à octobre 2023. M. Charles CLEMENT-FROMENTEL est conseiller petites et moyennes entreprises, consommation, économie responsable à la présidence de la République depuis octobre 2023. Il fut parallèlement conseiller technique petites et moyennes entreprises, consommation, économie responsable au cabinet de Mme Elisabeth BORNE (octobre 2023-janvier 2024) puis de M. Gabriel ATTAL à Matignon (janvier-septembre 2024). Il est le fils de l'ancien ministre de la Justice Pascal CLEMENT, avocat au barreau de Paris, ancien député et ancien président (UMP) du Conseil général de la Loire et de Mme Laure de CHOISEUL-PRASLIN, magistrate, ancienne conseillère d'Etat en service extraordinaire, ancienne directrice générale de l'Agence française de l'adoption.

- au pôle environnement, énergie, transport et logement : conseiller technique : M. Jonathan VAN PARYS.

Titulaire d'un master 2 droit des affaires, M. Jonathan VAN PARYS fut collaborateur parlementaire de Mme Aude LUQUET, alors députée de Seine-et-Marne, porte-parole du groupe "Les Démocrates" de juillet 2017 à juillet 2024.

- au pôle parlementaire : conseillère parlementaire : Mme Ludivine MOLES, qui était directrice des affaires publiques de Qare (service de téléconsultations médicales), ancienne directrice des affaires publiques de FTI Consulting, ancienne collaboratrice du groupe UMP puis LR à l'Assemblée nationale.

Née en janvier 1986, titulaire d'un master 1 et d'un master 2 de Sciences politiques, Mme Ludivine MOLES fut chargée de communication chez Tilder (2008-2009), puis consultante Affaires publiques chez TBWA Corporate (2010), avant d'être chargée de mission pour les élections cantonales des 20 et 27 mars 2011 à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (2011). Cheffe de projet relations institutionnelles et publics chez TBWA Corporate en 2012-2013, elle fut ensuite chargée de presse et de communication dans l'équipe de campagne de Mme Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET pour la mairie de Paris (2013-2014). Chargée de communication interne et externe (2014-2017), puis conseillère législative de la commission des Lois du groupe UMP puis LR à l'Assemblée nationale jusqu'en 2023, elle fut directrice des affaires publiques de FTI Consulting, de juin 2023 à mars 2024. Mme Ludivine MOLES était, depuis lors, directrice des affaires publiques de Qare (service de téléconsultations médicales).

Cabinet de M. Manuel VALLS, ministre d'Etat, ministre des Outre-mer

Mme Rachel CHANE-SEE-CHU, jusqu'alors conseillère chargée du logement, de l'énergie, des transports et de la recherche auprès de M. François-Noël BUFFET, au ministère chargé des Outre-mer, ancienne directrice générale de l'Agence nationale de contrôle du logement social (Ancols), ancienne directrice adjointe du cabinet de M. Julien DENORMANDIE au ministère chargé de la Ville et du Logement, a été nommée conseillère chargée de l'équipement, des transports, de l'aménagement du territoire et de l'énergie au cabinet de M. Emmanuel VALLS au sein de ce même ministère.

Née en 1975, titulaire d'une maîtrise en droit public, ancienne élève de l'Institut régional d'administration de Lyon, Mme Rachel CHANE-SEE-CHU fut responsable juridique de la SEM d'aménagement réunionnaise Station balnéaire (devenue Tamarun) (1998-2000), puis cheffe du bureau des affaires juridiques à la direction départementale de l'équipement de Seine-Saint-Denis (2000-2005), avant de rejoindre la direction générale des routes du ministère de l'Equipement comme adjointe au chef du bureau des affaires juridiques, puis, à partir de 2007, comme chargée du cabinet du directeur général des routes et des relations avec la presse. Nommée en 2008 conseillère chargée du traitement des affaires réservées et de la coordination de l'activité des directions d'administration centrale auprès du secrétaire général du ministère de l'Ecologie, elle fut ensuite chargée de mission juridique (2010-2011), cheffe de cabinet, conseillère juridique du directeur (2011-2014), puis adjointe au sous-directeur de l'aménagement durable à la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages au ministère de la Transition écologique et solidaire (2014-2017). Directrice des stratégies urbaines, cession, logement à la direction de la stratégie et de valorisation de SNCF Immobilier, de janvier 2017 à janvier 2018, elle fut alors nommée conseillère logement au cabinet de M. Julien DENORMANDIE au secrétariat d'Etat auprès du ministre de la Cohésion des territoires. Conseillère logement et politiques sociales du logement au cabinet de M. DENORMANDIE au ministère chargé de la Ville et du Logement, d'octobre 2018 à octobre 2019, elle fut directrice adjointe de ce cabinet d'octobre 2019 à juillet 2020. Directrice générale de l'Agence nationale de contrôle du logement social (ANCOLS), de novembre 2020 à octobre 2022, elle fut par la suite chargée de mission logement à la Délégation interministérielle aux jeux Olympiques et Paralympiques 2024 (Dijop), de février à décembre 2023. Nommée à cette date, directrice de cabinet du président de la Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM), Mme Rachel CHANE-SEE-CHU fut conseillère chargée du logement, de l'énergie, des transports et de la recherche auprès de M. François-Noël BUFFET au ministère chargé des Outre-mer, d'octobre à décembre 2024.

Mme Catherine VAUTRIN, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, a complété son cabinet

Mme Catherine VAUTRIN, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, a complété son cabinet que dirige M. Jérôme MARCHAND-ARVIER, conseiller d'Etat.

M. Ulric de LA BATUT, jusqu'alors directeur adjoint du cabinet chargé de l'aménagement des territoires et des politiques contractuelles au cabinet de Mme Catherine VAUTRIN au ministère du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation, a été nommé directeur adjoint du cabinet, chargé de la synthèse financière et du financement de la protection sociale.

Né en novembre 1989, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, titulaire d'une licence d'économie et de sociologie, M. Ulric de LA BATUT fut affecté au ministère de l'Economie et des Finances en janvier 2017 à sa sortie de l'ENA (promotion "George Orwell"). Adjoint au chef du bureau de la politique salariale et de la synthèse statutaire (2BPSS) de la direction du Budget (2017-2018), il fut ensuite secrétaire général adjoint auprès du délégué du gouvernement, haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie (2018-2020). Adjoint au chef du bureau de l'emploi et de la formation professionnelle de la direction du Budget (2020-2022), il fut ensuite chef du bureau du logement, de la ville et des territoires de cette direction du ministère (2022-2024). Conseiller budgétaire aux cabinets de Mmes Catherine VAUTRIN, au ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, et Fadila KHATTABI, au ministère délégué chargé des Personnes âgées et des Personnes handicapées, d'avril à septembre 2024, M. Ulric de LA BATUT fut directeur adjoint du cabinet chargé de l'aménagement des territoires et des politiques contractuelles au cabinet de Mme Catherine VAUTRIN au ministère du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation, de septembre à décembre 2024.

Mme Agnès BASSO-FATTORI, jusqu'alors directrice du cabinet de Mme Agnès CANAYER au ministère délégué chargé de la Famille et de la Petite Enfance et directrice adjointe du cabinet de M. Paul CHRISTOPHE au ministère des Solidarités, de l'Autonomie et de l'Egalité entre les femmes et les hommes, a été nommée directrice adjointe du cabinet, chargé des solidarités, des familles et de l'enfance.

Née en 1972, diplômée de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence et de l'Ecole nationale supérieure de sécurité sociale (EN3S), Mme Agnès BASSO-FATTORI fut responsable gestion des comptes et recouvrement de l'URSSAF de Lyon (1999-2001), avant d'être directrice du recouvrement (2001-2006) puis directrice coordinatrice (2006-2009) de l'URSSAF de Paris Région Parisienne. Directrice adjointe chargée des opérations de l'URSSAF Ile-de-France (2009-2013), elle fut ensuite directrice générale de la Caisse d'allocations familiales de Seine-et-Marne (2014-2018). Nommée en février 2018, directrice du projet d'intégration du RSI au régime général de sécurité sociale à la direction de la sécurité sociale au ministère des Solidarités et de la Santé, elle fut directrice générale déléguée, chargée de la direction du réseau des Caisses d'allocations familiales (CAF), de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF), de janvier 2020 à octobre 2024. Mme Agnès BASSO-FATTORI fut nommée à cette date, directrice du cabinet de Mme Agnès CANAYER au ministère délégué chargé de la Famille et de la Petite Enfance et directrice adjointe du cabinet de M. Paul CHRISTOPHE au ministère des Solidarités, de l'Autonomie et de l'Egalité entre les femmes et les hommes.

M. Geoffroy de VITRY, administrateur de l'Assemblée nationale, ancien directeur du cabinet du de M. Olivier DUSSOPT au ministère du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion, ancien haut-commissaire à l'enseignement et à la formation professionnels, qui vient d'être nommé directeur du cabinet de Mme Astrid PANOSYAN-BOUVET, ministre chargée du travail et de l'emploi (cf. BQ du 13/01/2024), a été nommé parallèlement directeur adjoint du cabinet de Mme VAUTRIN.

M. Michaël GALY, directeur d'hôpital, ancien préfet de la Nièvre, ancien directeur général du CHU de Strasbourg et du CHU de Saint-Etienne, qui était directeur du cabinet de Mme Geneviève DARRIEUSSECQ au ministère de la Santé et de l'Accès aux soins, qui vient d'être nommé directeur du cabinet de M. Yannick NEUDER, ministre chargé de la Santé et de l'Accès aux soins (cf. BQ du 02/01/2025), a été nommé directeur adjoint du cabinet de Mme VAUTRIN.

M. Vincent REYMOND, administrateur de l'Etat, ancien délégué Outre-mer des ministères sociaux, ancien directeur du cabinet de M. Adrien TAQUET au secrétariat d'Etat chargé de l'Enfance et des Familles, ancien secrétaire général de la délégation interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté, reconduit dans ses fonctions de directeur du cabinet de Mme Charlotte PARMENTIER-LECOCQ, ministre déléguée chargée de l'Autonomie et du Handicap (cf. BQ du 02/01/2024), a été nommé directeur adjoint du cabinet de Mme VAUTRIN.

Mme Rosalie SUC, ancienne chargée de mission au cabinet de Mme Amélie OUDEA-CASTERA, au ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, jusqu'alors cheffe de cabinet adjointe de Mme Catherine VAUTRIN au ministère du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation, conserve ses fonctions à son cabinet au ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles. Rappelons que le chef de cabinet est M. Tristan DELEHONTE.

Mme Louise OLNOIS, jusqu'alors conseillère technique Assemblée nationale au pôle parlementaire du cabinet de M. Michel BARNIER à Matignon, ancienne collaboratrice de Mme Catherine VAUTRIN et de M. Olivier DUSSOPT, au ministère du Travail, a été nommée conseillère parlementaire et diplomatique.

Née en 1997, titulaire d'un master de droit de l'économie du numérique, Mme Louise OLNOIS fut collaboratrice parlementaire de Mme Coralie DUBOST, alors députée (REM) de l'Hérault, d'août 2020 à juin 2022, puis de M. Marc FERRACCI, alors député (Renaissance) des Français établis hors de France jusqu'en mai 2023. Conseillère parlementaire au cabinet de M. Olivier DUSSOPT au ministère du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion, de mai 2023 à janvier 2024, elle fut nommée à cette date conseillère parlementaire au cabinet de Mme Catherine VAUTRIN au sein de ce même ministère. Mme Louise OLNOIS était depuis septembre 2024, conseillère technique Assemblée nationale au pôle parlementaire du cabinet de M. Michel BARNIER à Matignon.

M. Thomas FABRE, ancienne collaboratrice Charlotte CAUBEL au secrétariat d'Etat chargé de l'Enfance, jusqu'alors conseiller presse et communication au cabinet de Mme Catherine VAUTRIN au ministère du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation, conserve ses fonctions à son cabinet au ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles.

Mme Virginie BAZIN, jusqu'alors conseillère technique chargée des subventions aux collectivités locales, de l'aménagement et du développement des territoires au cabinet de Mme Catherine VAUTRIN au ministère du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation, a été nommée conseillère action territoriale et services publics.

Née en septembre 1976, titulaire d'une maitrise en droit social et d'un DESS en droit et relations sociales en entreprises de l'université Lumière Lyon 2, titulaire d'un diplôme universitaire Liberté religieuse et laïcité, droit et théologie de l'université catholique de Lyon, Mme Virginie BAZIN fut juriste en droit social à l'Institut français du textile et de l'Habillement (2020-2022) puis par la suite juriste en droit social dans un groupe mondial de transport (2005-2006). Inspectrice du travail (2006-2012) elle fut ensuite chargée de mission projets territoriaux et politique contractuelle à la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (DIRECCTE) d'Auvergne-Rhône-Alpes (2012-2018) et fut par ailleurs référente égalité professionnelle et mixité femmes/homme à la DIRECCTE d'Auvergne-Rhône-Alpes (2015-2017). Déléguée du préfet du Rhône (2018-2022), elle est par ailleurs depuis 2020, adjointe au maire de Lentilly, déléguée à l'économie de proximité et aux déplacements et vice-présidente de la communauté de Communes du Pays de L'Arbresle, déléguée aux transports et mobilités. Nommée octobre 2022, cheffe de mission "Emploi, Formation, Jeunesse, fonds européens" auprès de la préfète de région Auvergne-Rhône-Alpes, Mme Virginie BAZIN était, depuis novembre 2024, conseillère technique chargée des subventions aux collectivités locales, de l'aménagement et du développement des territoires au cabinet de Mme Catherine VAUTRIN au ministère du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation.

Mme Jeanne LANQUETOT-MORENO, administratrice de l'Etat, ancienne collaboratrice de M. Marc FESNEAU au ministère l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, jusqu'alors conseillère chargée du financement du système de santé et des produits de santé au cabinet de Mme Catherine VAUTRIN au ministère du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation, a été nommée conseillère comptes sociaux.

Ancienne élève de l'Institut régional d'administration de Lyon, Mme Jeanne LANQUETOT-MORENO fut successivement responsable de la synthèse budgétaire au bureau de la culture, de la jeunesse et sports (8 BCJS) (2007-2009), responsable du pilotage et de la synthèse du projet de loi de finances rectificative (PLFR) au bureau des lois de finances (1 BLF) (2010), puis responsable de la synthèse budgétaire au bureau de l'agriculture (7 BA) de la direction du Budget, au ministère de l'Economie et des Finances (2009-2012). Adjointe au chef du bureau de la synthèse financière (2012-2016), puis adjointe chef du bureau des régimes professionnels de retraite et institutions protection sociale complémentaire (2012-2016), elle fut ensuite cheffe du bureau du pilotage budgétaire et de la performance des organismes de sécurité sociale à la direction de la sécurité sociale, au ministère des Solidarités et de la Santé (2018-2022). Elle fut nommée administratrice de l'Etat au tour extérieur en février 2022. Cheffe du bureau des budgets et des établissements publics à la direction générale de la performance économique et environnementale des entreprises au ministère l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, de septembre 2022 à janvier 2024, elle fut alors nommée conseillère installation-transmission, foncier et territoires, PAC au cabinet de M. Marc FESNEAU au ministère l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire puis en mars 2024, conseillère politique agricole commune et simplification au sein de ce cabinet. Mme Jeanne LANQUETOT-MORENO fut nommée en octobre 2024, conseillère chargée du financement du système de santé et des produits de santé au cabinet de Mme Catherine VAUTRIN au ministère du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation.

M. Hadrien MIGNON, ancien collaborateur de Mmes Aurore BERGE et Fadila KHATTABI au ministère des Solidarités et des Familles, jusqu'alors conseiller budgétaire, financement et efficience au cabinet de M. Paul CHRISTOPHE au ministre des Solidarités, de l'Autonomie et de l'Egalité entre les femmes et les hommes, a été nommé conseiller solidarités.

Né en 1996, diplômé de l'ENSAE Paris, titulaire du master affaires européennes de l'Institut d'études politiques de Paris et du master 2 de sociologie quantitative et démographie de l'Institut Polytechnique de Paris, M. Hadrien MIGNON fut stagiaire puis chargé de mission notamment sur les investissements du Ségur de la santé puis sur les métiers de l'accompagnement social et médico-social au cabinet de M. Olivier VERAN, au ministère des Solidarités et de la Santé, de septembre 2021 à avril 2022. Nommé alors conseiller transition écologique solidaire, prestations sociales et évaluation à la Délégation interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté, il fut ensuite conseiller budgétaire aux cabinets de Mmes Aurore BERGE au ministère des Solidarités et des Familles et Fadila KHATTABI au ministère délégué aux Personnes handicapées, d'août 2023 à janvier 2024. Conseiller chargé du risque autonomie et du financement de l'offre médico-sociale au cabinet KHATTABI au ministère délégué aux Personnes âgées et aux Personnes handicapées, de février à septembre 2024, M. Hadrien MIGNON fut nommé à cette date, conseiller budgétaire, financement et efficience au cabinet de M. Paul CHRISTOPHE au ministre des Solidarités, de l'Autonomie et de l'Egalité entre les femmes et les hommes.

Mme Marine PARDESSUS, administratrice de l'Etat, ancienne collaboratrice de M. Clément BEAUNE au ministère délégué chargé des Transports, jusqu'alors conseillère sociale chargée de la fonction publique territoriale au cabinet de Mme Catherine VAUTRIN au ministère du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation, a été nommée conseillère filières, métiers et attractivité.

Née en novembre 1977, Mme Marine PARDESSUS fut attachée d'administration centrale, chargée de mission à la Mission emploi et compétences et au bureau du Fonds national pour l'emploi (sous-direction des mutations économiques) de la Délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle (DGEFP), de septembre 2002 à juin 2008. Adjointe au chef du bureau de la gestion budgétaire et comptable des organismes de sécurité sociale (2008-2013), puis cheffe du bureau des régimes de retraite (3B) à la direction de la sécurité sociale, au ministère chargé des Affaires sociales (2013-2017), elle fut ensuite cheffe de cabinet du directeur général de la cohésion sociale, de mai 2017 à février 2020. Nommée alors administratrice civile au tour extérieur, elle fut affectée à la Caisse des dépôts et consignations. Auditrice à l'inspection générale (direction de l'audit du Groupe-IGAu) de la Caisse des dépôts, de septembre à décembre 2021, elle fut ensuite responsable du département politiques sociales et performance opérationnelle à l'inspection générale-audit du Groupe (IGAu) CDC (2022-2023). Conseillère sociale au cabinet de M. Clément BEAUNE au ministère délégué chargé des Transports, de juillet 2023 à janvier 2024, elle fut alors nommée conseillère technique chargée de la formation, de l'apprentissage et des petites et moyennes entreprises au cabinet de Mme Catherine VAUTRIN au ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités. Mme Marine PARDESSUS était depuis octobre 2024, conseillère sociale chargée de la fonction publique territoriale au cabinet de Mme Catherine VAUTRIN au ministère du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation. Elle était parallèlement conseillère sociale aux cabinets de Mme Françoise GATEL, au ministère délégué chargé de la Ruralité, du Commerce et de l'Artisanat, de M. François DUROVRAY, au ministère délégué chargé des transports, et de M. Fabrice LOHER, au ministère délégué chargé de la Mer et de la Pêche.

Mme Brigitte CHABROL, cheffe de service de neurologie pédiatrique à l'hôpital La Timone à Marseille, professeure à la faculté de médecine de l'Université d'Aix-Marseille II, a été nommée conseillère médicale.

Née en 1958, titulaire d'un doctorat en médecine et d'un DEA de neurosciences de l'Université Aix-Marseille II, Mme Brigitte CHABROL fut nommée interne des Hôpitaux de Marseille en 1983. Elle est depuis 1999, professeur des Universités - Praticien Hospitalier à la faculté de médecine de l'Université d'Aix-Marseille II. Nommée en 2008, cheffe du service de neurométabolisme pédiatrique, elle fut cheffe de pôle de Pédiatrie (2015-2019). Présidente de la Société française de pédiatrie (2011-2017) et du Conseil national des professionnels de pédiatrie (2017-2020), elle fut nommée en 2020 experte auprès de la mission IGAS sur la qualité et la sécurité des soins pour les enfants. Mme Brigitte CHABROL est depuis février 2024, membre du Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé.

Cabinet de M. Laurent MARCANGELI, ministre de l'Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification

M. Laurent MARCANGELI, ministre de l'Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification, a complété son cabinet que dirige M. Arnaud LACAZE, administrateur de l'Etat.

M. Alexandre BONIS, ancien chef de cabinet adjoint, chargé des relations avec le Parlement auprès de M. Guillaume KASBARIAN, au ministère de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l'action publique, a été nommé conseiller parlementaire et élus locaux.

Né en janvier 1993, diplômé de l'Institut d'études politiques de Lille, M. Alexandre BONIS fut consultant et analyste junior en stratégie et développement chez Eurotradia International (février-décembre 2017). Responsable des Affaires Publiques et des Relations Institutionnelles du Mouvement des Entreprises de Taille Intermédiaire (METI), de janvier 2018 à décembre 2022, il fut à partir de cette date, conseiller économie et entreprise auprès de M. Guillaume KASBARIAN, alors député (Renaissance) de l'Eure-et-Loir, à la présidence de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale. Conseiller parlementaire au cabinet de M. Guillaume KASBARIAN, au ministère délégué chargé du Logement, de février à septembre 2024, M. Alexandre BONIS fut nommé à cette date chef de cabinet adjoint, chargé des relations avec le Parlement auprès de M. Guillaume KASBARIAN, au ministère de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l'action publique.

M. Grégoire CAZCARRA, ancien conseiller communication, stratégie et discours au cabinet de Mme Geneviève DARRIEUSSECQ au ministère de la Santé et de l'Accès aux soins, ancien collaborateur de MM. Thomas CAZENAVE et Olivier VERAN ainsi que de Mme Olivia GREGOIRE, a été nommé conseiller communication, stratégie et opinion.

Né en 1999, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, titulaire d'un master en Management de l'ESCP, ainsi qu'en master humanités à l'Ecole normale supérieure et l'Ecole des chartes, M. Grégoire CAZCARRA est le fondateur du mouvement citoyen Les Engagés en juin 2017 qu'il présida jusqu'en juin 2022. Co-fondateur et porte-parole de l'ONG apartisane A Voté, dédiée à la défense des droits civiques et du progrès démocratique (juin 2021-juin 2022), il est co-créateur de l'application Elyze, en janvier 2022 dont il fut le CEO de janvier à juin 2022. Conseiller chargé de la communication numérique et de la prospective au cabinet de Mme Olivia GREGOIRE au secrétariat d'Etat auprès de la Première ministre, Porte-parolat du gouvernement (juin-juillet 2020), il fut ensuite conseiller chargé de la participation citoyenne et de la prospective (juillet 2020-avril 2023) puis conseiller chargé du renouveau démocratique et prospective au cabinet de M. Olivier VERAN au ministère délégué au Renouveau démocratique, Porte-parolat du gouvernement (avril-septembre 2023), avant d'être directeur adjoint de ce cabinet (septembre 2023-janvier 2024). Chef de cabinet de M. Thomas CAZENAVE au ministère des Comptes publics de février à septembre 2024, M. Grégoire CAZCARRA fut alors nommé conseiller communication, stratégie et discours au cabinet de Mme Geneviève DARRIEUSSECQ au ministère de la Santé et de l'Accès aux soins.

Mme Aurélie CAPGEN-JOLY, jusqu'alors responsable Europe et grands événements sportifs à la direction des affaires publiques du groupe ADP, a été nommée cheffe de cabinet adjointe, chargée des affaires européennes et internationales.

Agée de 32 ans, titulaire d'une licence de droit européenne de l'Université Catholique de Lille, d'un master de droit international de l'Université d'Alberta, diplômé de l'Institut d'études politiques de Lille, Mme Aurélie CAPGEN-JOLY rejoignit en 2016 le groupe ADP et fut affectée à la direction de la stratégie (2016-2017) avant d'être Innovation Project Manager (2017-2018) puis chargée de mission affaires publiques européennes, tourisme et attractivité à la direction des affaires publiques (2018-2020). Collaboratrice parlementaire à l'Assemblée nationale de mars à septembre 2020, Mme Aurélie CAPGEN-JOLY fut responsable des Affaires Publiques Européennes (2020-2022) puis responsable Europe et grands événements sportifs à la direction des affaires publiques du groupe ADP, à partir de janvier 2022. Elle est par ailleurs présidente de l'Union Des Jeunes Aidants, depuis février 2020.

Cabinet de M. Philippe BAPTISTE, ministre chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

M. Philippe BAPTISTE, ministre chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, complète son cabinet qui est dirigé par Mme Pauline PANNIER, maître des requêtes au Conseil d'Etat.

Directeur adjoint du cabinet : M. Guillaume CLEDIERE, administrateur territorial, jusqu'alors directeur du programme France Services à l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), ancien collaborateur de Mme Amélie de MONTCHALIN, au ministère de la Transformation et de la Fonction publiques (cf. BQ du 14/01/2025).

Conseiller spécial : M. François GERMINET, professeur de mathématiques, directeur du pôle Connaissances au secrétariat général pour l'investissement (SGPI), ancien président de CY Cergy Paris Université, ancien président de la commission formation et insertion professionnelle de la Conférence des présidents d'université (CPU).

Né en septembre 1971, diplômé de l'Ecole nationale des ponts et chaussées, docteur en mathématiques, M. François GERMINET fut allocataire-moniteur puis ATER à l'Université Paris VII (1994-1998). Maître de conférences à l'Université Lille I (1998-2003), il fut professeur à l'université de Cergy-Pontoise (2003-2012) et membre junior de l'Institut universitaire de France (2007-2012). Président de l'université Cergy-Pontoise (2012-2020), il fut chargé en 2015 par Mme Najat VALLAUD-BELKACEM alors ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, d'une mission destinée à promouvoir l'implication des universités dans la formation professionnelle tout au long de la vie. Président de la commission formation et insertion professionnelle de la Conférence des présidents d'université (CPU), depuis décembre 2016 et membre du Conseil national de l'emploi, de la formation et de l'orientation professionnelles, depuis novembre 2017, il présida CY Cergy Paris Université de mars 2020 à janvier 2023. M. François GERMINET était, depuis lors, directeur du pôle Connaissances au secrétariat général pour l'investissement (SGPI).

Conseiller formation : M. Thibaut DUCHENE, né en 1981, conseiller régional (LR) du Grand Est, ancien directeur des relations institutionnelles et du développement de l'Institut polytechnique de Paris, membre du comité exécutif, ancien préfigurateur de l'Observatoire de l'Enseignement supérieur du Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur, qui occupa ces mêmes fonctions au cabinet de M. Patrick HETZEL à ce ministère (octobre-décembre 2024).

Conseiller budgétaire : M. Thomas DELOEIL, né en 1992, ancien conseiller budgétaire au cabinet de Mme Amélie OUDEA-CASTERA au ministère des Sports et des jeux Olympiques et Paralympiques, qui occupa ces mêmes fonctions au cabinet de M. Patrick HETZEL à ce ministère (septembre-décembre 2024).

Conseiller spécial santé : M. Emmanuel TOUZE, professeur des universités-praticien hospitalier en neurologie, président de l'Observatoire national de la démographie des professions de santé (ONDPS), jusqu'alors conseiller médical, enseignement supérieur et recherche au cabinet de Mme Geneviève DARRIEUSSECQ, au ministère de la Santé et de l'Accès aux soins (cf. BQ du 09/01/2025).

Conseillère sciences humaines et sociales : Mme Delphine PAGES-EL KAROUI, jusqu'alors conseillère prospective et stratégie à la Mission prospective à la direction générale de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, professeure de géographie à l'Inalco.

Née en 1973, ancienne élève de l'ENS Fontenay Saint-Cloud (géographie), Mme Delphine PAGES-EL KAROUI fut maître de conférences HDR en géographie (2003-2021) et est professeure de géographie à l'Institut national des langues et civilisations orientales depuis septembre 2021. Chargée de mission SHS (2017-2020), puis adjointe à la cheffe du secteur SHS du service de la stratégie de la recherche et de l'innovation à la direction générale de la recherche et de l'innovation du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, d'octobre 2020 à novembre 2023, Mme Delphine PAGES-EL KAROUI était, depuis lors, conseillère prospective et stratégie à la Mission prospective à la direction générale de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle de ce ministère.

Conseillère parlementaire : Mme Justine ROUSSE, ancienne collaboratrice parlementaire de M. Stéphane PIEDNOIR, sénateur (LR) de Maine-et-Loire, qui occupa ces mêmes fonctions au cabinet de M. Patrick HETZEL à ce ministère (octobre-décembre 2024).

Cabinet de M. Yannick NEUDER, ministre chargé de la Santé et de l'Accès aux soins

M. Yannick NEUDER, ministre chargé de la Santé et de l'Accès aux soins, vient de nommer plusieurs des collaborateurs de son cabinet qui est dirigé par M. Michaël GALY, directeur d'hôpital (cf. BQ du 02/01/2025).

Mme Lise ALTER, médecin de santé publique, qui était directrice générale de l'Agence de l'innovation santé depuis novembre 2022, a été nommée directrice adjointe du cabinet, ainsi que nous l'annoncions (cf. BQ du 07/01/2025).

Mme Elsa CLEMENT, née en février 1978, attachée d'administration de l'Etat, ancienne collaboratrice de MM. François BRAUN, Aurélien ROUSSEAU et Mme Agnès FIRMIN LE BODO au ministère de la Santé et de la Prévention, qui fut cheffe adjointe du cabinet de Mme Geneviève DARRIEUSSECQ au ministère de la Santé et de l'Accès aux soins, conserve ses fonctions.

M. Bastien TISSIER, jusqu'alors collaborateur parlementaire de M. Yannick NEUDER, alors député (REP) de l'Isère, rapporteur général de la commission des Affaires sociales à l'Assemblée nationale, été nommé conseiller parlementaire.

Titulaire d'un master Conseil et management des systèmes d'information de Grenoble IAE et d'un master 2 Science politique, M. Bastien TISSIER fut chargé de mission au Service d'information du gouvernement (janvier-juillet 2020), avant d'être collaborateur parlementaire de M. Julien AUBERT, alors député (LR) du Vaucluse (2020-2022). M. Bastien TISSIER était, depuis juillet 2022, le collaborateur parlementaire de M. Yannick NEUDER, alors député (REP) de l'Isère, et chef de son cabinet au rapport général de la commission des Affaires sociales à l'Assemblée nationale depuis juillet 2024.

Mme Sandrine WILLIAUME, ancienne collaboratrice de Mme Brigitte BOURGUIGNON, MM. François BRAUN et Aurélien ROUSSEAU puis Mme Agnès FIRMIN LE BODO au ministère de la Santé et de la Prévention, qui était conseillère sociale, attractivité et ressources humaines en santé au cabinet de Mme Geneviève DARRIEUSSECQ au ministère de la Santé et de l'Accès aux soins, conserve ces mêmes fonctions.

M. Evan MALCZYK, directeur d'hôpital, ancien collaborateur de M. François BRAUN et de Mme Agnès FIRMIN LE BODO au ministère de la Santé et de la Prévention, et de M. Frédéric VALLETOUX au ministère délégué chargé de la Santé et de la Prévention, qui était conseiller sécurité sanitaire, santé environnementale et international au cabinet de Mme Geneviève DARRIEUSSECQ au ministère de la Santé et de l'Accès aux soins, devient conseiller sécurité sanitaire, santé environnementale, Outre-mer et diplomatie.

M. Marc PENAUD, inspecteur général des affaires sociales, ancien directeur général du CHU de Toulouse, est nommé conseiller spécial.

Né en octobre 1969, diplômé de l'Institut d'études politiques de Bordeaux et de l'Ecole des hautes études en santé publiques, titulaire d'un Mastère spécialisé en management technologique et innovation, M. Marc PENAUD fut directeur des finances et du contrôle de gestion (1996-2001), puis directeur des achats et services économiques au Centre hospitalier régional et universitaire (CHRU) de Strasbourg (2001-2003). Directeur financier du Centre Hospitalier de Cannes (2003-2005) puis directeur adjoint du CHRU de Strasbourg (2005-2006), il fut ensuite directeur adjoint, chef du pôle stratégie (2006-2007) puis directeur adjoint, chef du pôle financier de ce CHRU (2007-2009), avant d'être directeur général adjoint du CHU de Grenoble (2009-2016). Directeur général du Groupe hospitalier de la région de Mulhouse et Sud Alsace, de janvier 2016 à juin 2018, puis directeur général du CHU de Toulouse (2018-2021), M. Marc PENAUD est, depuis décembre 2021, inspecteur général des affaires sociales.

Mme Stéphanie FAZI-LEBLANC, première conseillère du corps des magistrats des tribunaux administratifs et des Cours administratives d'appel, devient conseillère financement et produits de santé, ainsi que nous l'indiquions (cf. BQ du 09/01/2025).

Mme Eléonore DUVEAU, ancienne conseillère communication adjointe au cabinet de Mme Geneviève DARRIEUSSECQ au ministère de la Santé et de l'Accès aux soins, a été nommée conseillère communication.

Titulaire d'un master 2 en Management International de l'EDHEC Business School, Mme Eléonore DUVEAU fut chargée de production junior chez Globe Diffusion (2010), puis assistante Relations presse junior chez RPCA Thompsoncorp (2011), avant d'être chargée de communication interne junior aux Fromageries Bel (2012). Chargée de communication Services et produits de l'Agence Flag (2012-2014), puis conseillère en communication chez Image 7 (janvier-octobre 2015), elle fut ensuite consultante chez GiacomettiPéron & Associés (janvier-mai 2016) puis à l'Agence Wellcom (2016-2017), avant d'être chargée de communication et presse à l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (2019-2022). Chargée de communication et presse à l'Agence régionale de santé d'Ile-de-France, d'avril 2022 à mai 2023, puis responsable du département presse, veille et communication de crise de l'ARS Ile-de-France jusqu'en octobre 2024, Mme Eléonore DUVEAU fut conseillère communication adjointe au cabinet de Mme Geneviève DARRIEUSSECQ au ministère de la Santé et de l'Accès aux soins jusqu'en décembre dernier.

M. Olivier PALOMBI, professeur des universités - praticien hospitalier, professeur d'anatomie à l'Université Grenoble-Alpes, neurochirurgien au CHU de Grenoble, vice-président de l'Université numérique en santé et sport (Uness.fr), est nommé conseiller médical, enseignement supérieur et recherche.

Docteur en médecine et titulaire d'un doctorat en informatique et modélisation 3D, M. Olivier PALOMBI est professeur des universités - praticien hospitalier, professeur d'anatomie à l'Université Grenoble-Alpes depuis novembre 1997, et fut vice-président Santé (2020-2022) de cette université. Neurochirurgien au CHU de Grenoble, il est doyen de la faculté de médecine de Grenoble depuis novembre 2022. Il est l'un des pionniers de l'utilisation du numérique pour l'enseignement médical en France et a déployé la plateforme nationale SIDES, qui permet depuis 2014 de réaliser des tests sur tablettes dans toutes les facultés de médecine. Il est vice-président depuis décembre 2016 de l'Université numérique en santé et sport (Uness.fr) qui est le directeur national de toutes les universités en santé. Enfin, il porte un projet national (SIDES 3.0) sur la recherche en éducation numérique dans le domaine des Learning Analytics et de l'Intelligence Artificielle en éducation.

M. Dinh-Phong NGUYEN, né en mai 1991, médecin de santé publique, qui était conseiller santé publique, prévention, numérique au cabinet de Mme Geneviève DARRIEUSSECQ au ministère de la Santé et de l'Accès aux soins depuis octobre 2024, conserve ces fonctions.

M. Martin TRELCAT, qui était directeur adjoint du cabinet de Mme Geneviève DARRIEUSSECQ au ministère de la Santé et de l'Accès aux soins depuis octobre 2024, a été nommé conseiller offre de soins.

Agé de 44 ans, diplômé de l'Institut d'études politiques de Rennes, puis de l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), M. Martin TRELCAT fut affecté au CHU de Reims (2007-2009), puis directeur de l'hôpital départemental de Felleries-Liessies (Nord) (2009-2013), étant parallèlement directeur par intérim des CH de Fourmies (Nord) et Hirson (Aisne) (2012-2013). Directeur du centre hospitalier de Calais de 2013 à 2018, et président de la Commission spécialisée de l'offre de soins (CSOS) des Hauts-de-France (2016-2018), il fut ensuite directeur du groupe hospitalier du Havre, de mars 2018 à octobre 2024. M. Martin TRELCAT était, depuis lors, directeur adjoint du cabinet de Mme Geneviève DARRIEUSSECQ au ministère de la Santé et de l'Accès aux soins.

Cabinet de Mme Véronique LOUWAGIE, ministre déléguée chargée du Commerce, de l'Artisanat, des PME et de l'Economie sociale et solidaire

Mme Véronique LOUWAGIE, ministre déléguée chargée du Commerce, de l'Artisanat, des Petites et moyennes entreprises et de l'Economie sociale et solidaire, vient de compléter son cabinet.

Rappelons (cf. BQ du 06/01/2025) que c'est M. Philippe RAMBAL, inspecteur général des finances, qui devrait se voir confier la direction du cabinet de Mme Véronique LOUWAGIE.

M. Jean-Baptiste BERNARD, ancien élève de l'Ecole polytechnique (2007), administrateur de l'INSEE, ancien directeur du cabinet de Mme Marie-Agnès POUSSIER-WINSBACK au ministère délégué chargé de l'Economie sociale et solidaire, de l'Intéressement et de la Participation (septembre-décembre 2024), et parallèlement directeur du cabinet adjoint de M. Antoine ARMAND au ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie (novembre-décembre 2024), est nommé directeur de cabinet adjoint.

M. Laurent BETEILLE, né en juillet 1991, administrateur du Sénat, qui était directeur du cabinet de Mme Laurence GARNIER au secrétariat d'Etat chargé de la Consommation et parallèlement directeur de cabinet adjoint de M. Antoine ARMAND au ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, ancien collaborateur de Mme Olivia GREGOIRE, au ministère délégué chargé des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation, devient conseiller spécial chargé du pôle commerce-consommation.

Mme Léa LE GALIARD, magistrate, ancienne conseillère chargée de l'évolution des modes de consommation et du suivi des réformes au cabinet de Mme Laurence GARNIER au secrétariat d'Etat chargé de la Consommation, est nommée conseillère commerce-consommation.

Mme Sophie CHANELET, jusqu'alors cheffe de projets artisanat à la direction générale des entreprises, au ministère de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, devient conseillère artisanat.

Titulaire d'une licence de sciences de l'éducation et sciences sociales et d'un master en formation, Mme Sophie CHANELET fut responsable de la formation pour l'Ile-de-France des Compagnons du devoir et du tour de France de 2016 à 2019, avant d'être instructrice à la direction de la certification professionnelle de France Compétences (2019-2023). Chargée de mission artisanat et métiers d'art à la direction générale des entreprises, au ministère de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique de mars 2023 à septembre 2024. Mme Sophie CHANELET était, depuis lors, cheffe de projets artisanat à cette direction générale.

Cabinet de Mme Clara CHAPPAZ, ministre déléguée chargée de l'Intelligence artificielle et du Numérique

M. Adrien PASCAL a été nommé conseiller Europe, compétitivité et régulation du numérique au cabinet de Mme Clara CHAPPAZ, ministre déléguée chargée de l'Intelligence artificielle et du Numérique.

Diplômé de l'Institut d'études politiques de Lille, titulaire d'un master of science de The London School of Economics and Political Science, M. Adrien PASCAL fut responsable du pôle Média et Communication de Sciences Po Lille Junior Conseil (2013-2014) puis chargé d'études au département Média, Télécom, Entertainment et Technologies de Harris Interactice France (2015-2016). Il rejoignit en 2016 le Conseil supérieur de l'audiovisuel où il fut chargé des questions économiques et de prospective puis fut chef de file du groupe de travail "Télévisions gratuites nationales et locales" (2017-2019). Attaché à l'économie numérique et aux nouvelles technologies à l'ambassade de France aux Etats-Unis (2019-2021), M. Adrien PASCAL, était depuis mai 2021, chef du pôle Agenda international du numérique à la sous-direction des communications électroniques et des postes à la direction générale des entreprises au ministère de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique.

Cabinet de Mme Nathalie DELATTRE, ministre déléguée chargée du Tourisme

Mme Nathalie DELATTRE, ministre déléguée chargée du Tourisme, vient de compléter son cabinet que dirige Mme Juliette PART, administratrice de l'Etat.

Mme Sophie PORTIER, ancienne responsable du fonds tourisme durable et coordinatrice du pôle tourisme et territoires de l'Ademe, qui était conseillère tourisme durable et de pleine nature, tourisme social, accessibilité et itinérance au cabinet Mme Marina FERRARI au ministère délégué chargé de l'Economie du tourisme depuis octobre 2024, devient conseillère tourisme durable, tourisme social et accessibilité, plein air et itinérance.

M. Barthélemy PICHE, né en juin 1987, qui était conseiller territoire, ruralité, montagne, thermalisme, agritourisme et oenotourisme au cabinet de Mme Marina FERRARI au ministère délégué chargé de l'Economie du tourisme depuis octobre 2024, conserve ces mêmes fonctions.

Mme Noémie GADDARKHAN, conseillère territoire, littoral, Outre-mer, Corse, patrimoine, tourisme de savoir-faire et tourisme mémoriel au cabinet de Mme Marina FERRARI au ministère délégué chargé de l'Economie du tourisme depuis octobre 2024, conserve également ces mêmes fonctions.

Mme Esther GARCIA, qui était conseillère communication et presse au cabinet de Mme Nathalie DELATTRE au ministère délégué auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement, devient conseillère communication et presse.

Mme Laure-Emmanuelle BARILLET, née en novembre 1991, qui était conseillère parlementaire au cabinet de Mme Nathalie DELATTRE au ministère délégué auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement, est nommée conseillère parlementaire et relations avec les élus.

Cabinet de Mme Françoise GATEL, ministre déléguée chargée de la Ruralité

Mme Françoise GATEL, ministre déléguée chargée de la ruralité, a complété son cabinet que dirige Mme Cécile DINDAR, administratrice de l'Etat.

M. Julien PAUDOIE, ancien collaborateur de Mme Sabrina AGRESTI-ROUBACHE au secrétariat d'Etat chargé de la Ville et de la Citoyenneté, jusqu'alors conseiller élus locaux, chef de cabinet adjoint au cabinet de Mme Françoise GATEL, au ministère délégué chargé de la Ruralité, du Commerce et de l'Artisanat, a été nommé chef de cabinet adjoint, conseiller égalité des chances et lien avec la société civile. Rappelons que le chef de cabinet est M. Hadrien COISNE.

Né en juin 1993, M. Julien PAUDOIE rejoignit en 2016 le cabinet du président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur où il fut chargé de mission (2016-2017), chef du pôle rédactionnel (2017-2019), chargé de mission auprès du chef de cabinet (2019-2021), puis auprès du directeur adjoint de ce même cabinet (2021-2022). Conseiller lycées, enseignement supérieur, recherche, formation et jeunesse au cabinet de M. Renaud MUSELIER, président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, de février 2022 à juillet 2023, il fut alors nommé conseiller spécial au cabinet de Mme Sabrina AGRESTI-ROUBACHE au secrétariat d'Etat chargé de la Ville puis en octobre 2023, conseiller spécial, chargé des relations avec les élus locaux au cabinet de Mme AGRESTI-ROUBACHE au secrétariat d'Etat chargé de la Ville et de la Citoyenneté. M. Julien PAUDOIE fut conseiller élus locaux, chef de cabinet adjoint au cabinet de Mme Françoise GATEL, au ministère délégué chargé de la Ruralité, du Commerce et de l'Artisanat, d'octobre à décembre 2024. Il est par ailleurs conseiller municipal de Rochefort du Gard depuis 2014, ainsi que conseiller communautaire du Grand Avignon depuis 2020.

M. Tristan ROCHAS, ancien conseiller parlementaire au cabinet de Mme Marie LEBEC au ministère délégué chargé des Relations avec le Parlement, jusqu'alors conseiller parlementaire et aménagement rural au cabinet de Mme Françoise GATEL, au ministère délégué chargé de la Ruralité, du Commerce et de l'Artisanat, a été nommé conseiller spécial, chargé des affaires parlementaires et de l'aménagement rural.

M. Jean-Victor ROUX, jusqu'alors conseiller institutions locales en ruralité au cabinet de Mme Françoise GATEL, au ministère délégué chargé de la Ruralité, du Commerce et de l'Artisanat, a été nommé conseiller institutions locales, finances et simplifications pour la ruralité.

M. Mathias DUFOUR, administrateur de l'Etat, ancien collaborateur de Mme Roselyne BACHELOT-NARQUIN au ministère de la Santé et des Sports, jusqu'alors conseiller partenariats pour le développement des territoires ruraux et de montagne, stratégies d'innovation et de simplification au cabinet de Mme Françoise GATEL, au ministère délégué chargé de la Ruralité, du Commerce et de l'Artisanat, a été nommé conseiller innovation et développement des territoires ruraux et de montagne.

Cabinet de M. Thani MOHAMED SOILIHI, ministre délégué chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux

M. Balthazar LIONNARD, secrétaire des affaires étrangères, jusqu'alors conseiller chargé des affaires internationales et européennes au musée du Louvre, a été nommé directeur de cabinet adjoint, chargé des partenariats internationaux, au cabinet de M. Thani MOHAMED SOILIHI, ministre délégué chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux.

Rappelons que la directrice de cabinet de M. Thani MOHAMED SOILIHI est Mme Marie PHILIPPE, administratrice civile.

Né en novembre 1980, titulaire d'un master en management et d'un master 2 en relations interculturelles, M. Balthazar LIONNARD fut coordinateur culturel pour les établissements pénitentiaires du Val-de-Marne (2006-2008), avant d'être secrétaire général de l'Institut français du Tchad à N'Djamena (2008-2011), puis de l'Institut français d'Afrique du Sud à Johannesburg (2011-2013). Admis au concours pour l'accès à l'emploi de secrétaire de chancellerie en 2013, il fut chargé du suivi du Fonds de solidarité prioritaire à la direction générale de la mondialisation (2013-2014), puis chef du bureau de la gestion administrative et financière du cabinet de la secrétaire d'Etat chargée du Développement et de la Francophonie (2015-2016). Admis au concours pour l'accès à l'emploi de secrétaire des affaires étrangères en 2016, il fut conseiller humanitaire au Centre de crise et de soutien (2016-2018), puis conseiller politique à la direction de l'Afrique et de l'océan Indien du Quai d'Orsay (2018-2020). Adjoint à la sous-directrice de la culture et des médias à la direction de la diplomatie d'influence du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (2020-2023) M. Balthazar LIONNARD était, depuis septembre 2023, conseiller chargé des affaires internationales et européennes au musée du Louvre.

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23 septembre 2024 443 mots
Thann. Des Journées du patrimoine sous le signe des bistrots

Thann Des Journées du patrimoine sous le signe des bistrots Le temps d’une journée, Thann, la ville aux soixante bistrots au début du XXe siècle, a vécu à nouveau au... Voir l'article

Le Monde
spéciaux, samedi 7 décembre 2024 357 mots, p. SPA1

La Champagne sort le grand jeu pour conquérir les visiteurs

PAGES 2

Rémi Barroux et Michel Guerrin

Regardez cette photo. Elle montre le bâtiment élégant inauguré par Ruinart, à Reims, pour accueillir le public. Pas pour assembler du champagne ; seulement pour recevoir les touristes du monde entier et les Rémois d’à côté. Ce Pavillon symbolise une région de vin qui s’ouvre de façon spectaculaire.

Les mauvaises langues disent qu’elle n’en avait pas besoin, tant la bulle se vend de façon insolente, beaucoup à l’étranger, et qu’elle aime se cacher pour garder son mystère. Toujours est-il que la Champagne avait un gros retard, par rapport à l’Alsace, notamment, et à sa route des vins. Elle le rattrape, à sa façon, alors que les ventes de bulles en 2024 seront médiocres sur tous les continents, après deux années d’euphorie.

Ceux qui ont montré la voie de l’œnotourisme sont souvent des marques installées à Reims ou à Epernay (Marne) – à une heure de Paris –, qui possèdent de fantastiques crayères sous terre, inscrites au Patrimoine mondial de l’Unesco, et les ouvrent au public : Ruinart, Veuve Clicquot, Pommery, Taittinger, Moët & Chandon, Mumm, Mercier… Ouvrir un restaurant est un autre moyen de rencontrer le public, comme l’a fait Mumm en 2023, alors que Bollinger ou Lanson s’y préparent.

D’autres attirent avec l’art, comme Perrier-Jouët, à Epernay, porté par une exceptionnelle collection Art nouveau. Un peu partout chez les marques prestigieuses, on ne parle plus de visites, mais d’ « expériences ». Il s’agit de vivre l’esprit d’une maison à travers une offre aussi riche qu’un couteau suisse : bâtiments élégants, jardins, caves, collection d’art, dégustation de cuvées, gastronomie, boutique…

Cet éclat ne doit pas cacher une révolution œnotouristique plus profonde, fruit du travail discret de vignerons et de coopératives. Dans les vignes et les villages s’ouvrent des chambres d’hôte, des producteurs proposent des pique-niques ou des balades à vélo. Les vignerons apprennent à parler anglais pour mieux recevoir, et la très longue – 600 kilomètres – route touristique du champagne est mieux identifiée. C’est une bonne nouvelle.p

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7 octobre 2024 205 mots
Dettwiller. Le groupe Vint’Age a donné un concert de rock au musée

Afin de clore en beauté les animations musicales annuelles au musée du Patrimoine et de la Chaussure de Dettwiller, l’équipe locale avait invité Dettwiller Le groupe Vint’Age a donné... Voir l'article

Le Figaro, no. 25011
Le Figaro et vous, jeudi 23 janvier 2025 1122 mots, p. 33

Culture

LE CABARET FRANÇAIS A-T-IL ENCORE DES PLUMES ?

CE 21 JANVIER, RACHIDA DATI ÉTAIT AU MOULIN-ROUGE POUR ANNONCER DES MESURES EN FAVEUR DU CABARET. LE MILIEU ET SES CRÉATURES APPLAUDISSENT.

Bavelier, Ariane

Elles n'ont pas de truc en plumes mais des coiffes de Bigoudène. De quoi décoiffer cancan et spectateurs au Cabaret Moustache. L'institution est un des phares de Nouvoitou, éden de 3 700 âmes, à 12 km de Rennes. Mickael Coelo l'a installée dans un vaste atelier de soudure industrielle planté dans le parc d'activité de l'Écotay. Autour, des entrepôts. Pas de problème de tapage nocturne. «J'ai commencé dans la restauration et suivi ma passion: j'avais envie de faire découvrir l'univers du music-hall que j'avais découvert à la télé», dit Mickael Coelo, qui tient la boutique et crée les spectacles. Treize artistes sur scène, 35 000 spectateurs, 170 représentations d'une revue renouvelée chaque saison sur un thème qui «fait réfléchir: climat, tolérance, les artistes essentiels ou pas, et toujours un cancan, car c'est l'ADN du cabaret à la française» , détaille Coelo. S'y ajoute la revue, à l'origine revue d'actualités, manière acide de commenter la vie politique, plus ou moins tombée en désuétude.

Le cabaret à la française ? C'est lui que Rachida Dati, ministre de la Culture, a célébré ce 21 janvier au Moulin-Rouge pour reconnaître et soutenir ce genre inclassable qui rassemble chaque année 2,5 millions de spectateurs dans 200 établissements (dont 30 à Paris). Les shows qui se revendiquent sous cette étiquette semblent habiter aux extrêmes. Quoi de commun entre le Moulin-Rouge, ses 100 artistes sur scène pour deux représentations par jour, Madame Arthur, qui rejoue les tubes de variétés rue des Martyrs avec une irrésistible extravagance, et Les Moches, où se retrouvent autour d'Axel Ibot, danseur de l'Opéra de Paris, quelques-uns de ses pairs, dont l'étoile Hannah O'Neill, pour un soir de folie ?

Douce ou furieuse, c'est elle qui lie le genre. Et le fait qu'on ait un verre à vider et quelque chose à grignoter le temps de la représentation, comme naguère au cabaret du Chat Noir de Rodolphe Salis où se produisait avec autant de désinvolture que de soufre une brochette de talents ébouriffants, chanteurs, danseurs, contorsionnistes, bonimenteurs... Un modèle transformé par les Berlinois dans l'entre-deux-guerres avec une dimension politique forte avant de le développer du côté du music-hall sur une piste avec artistes de cirque.

Si la fermeture des grands cabarets parisiens - derniers en date, le Lido et chez Michou - a pu laisser penser à des menaces sur le secteur, il se porte bien. En région, les cabarets poussent à la campagne, là où le mètre carré n'est pas cher, et font venir le public de loin. Le Royal Palace, planté dans la plaine d'Alsace à Kirrwiller, à 45 km de Strasbourg, est aux entrepreneurs de cabaret ce que l'Eldorado représentait pour les chercheurs d'or. Le show de 1 000 places, soutenu par de belles assiettes, bat des records d'affluence et, aujourd'hui, des immeubles pour le séjour des spectateurs poussent dans les champs à la place des betteraves. L'Ange Bleu, à Gauriaguet près de Bordeaux, suit le mouvement, L'Élégance, près de Roanne, Le Diamant Bleu, près de Pithiviers, Les Belles Poules, près d'Angers... en rêvent. Ouvrir un cabaret est une passion plutôt rentable.

En ces temps de vaches maigres pour la culture, les institutions publiques en programment de plus en plus : le magistral Madame ose Bashung a mis le public debout au Théâtre du Rond-Point pour les fêtes et sera à Fourvières cet été ; La Barbichette, troupe rassemblée par Monsieur K., a enchanté les Célestins à Lyon à Noël ; François Chaignaud, cabarettiste intermittent échappé de chez Madame Arthur et chorégraphe contemporain, a transformé le Louvre et Chaillot en cabaret : «Les institutions se rabattent sur le cabaret, genre peu coûteux parce qu'il naît de la réunion d'artistes qui travaillent sans répétitions. C'est un show inédit avec un casting haut de gamme qui permet de renouveler les publics», dit-il.

Est-ce à dire qu'il ne faudrait pas déshabiller Pierre pour habiller Paul ? À ce titre il est en tout cas intéressant que le ministère s'en mêle. Sa reconnaissance vient à point pour donner des lettres de noblesse au cabaret. «Et prendre des mesures concrètes comme la possibilité de lui étendre le crédit d'impôt ouvert au spectacle vivant, obtenir des aides du Fonpeps - aide à l'emploi pérenne qui permet aux petits lieux d'employer des artistes supplémentaires -, travailler sur le patrimoine et la mémoire de cet art» , dit Isabelle Gentilhomme, d'Ekhoscènes, première organisation représentative du spectacle vivant.

«Et mettre en place une aide à la créature.» Corrine, celle de Sébastien Vion, est une célébrité : «Quand j'ai commencé, le cabaret était l'endroit où les gens un peu perdus se retrouvaient. J'avais fait du cirque et du théâtre de rue et trouvé, pour pouvoir manger, un rôle de placeuse mal lunée au Vertigo, un café-théâtre à Nancy. C'est ainsi que Corrine est née, voici 30ans.» Les créatures ont leurs numéros, évoluent, voyagent. Elles passent de chez Madame Arthur au Cabaret de Poussière, ou à La Barbichette, ancienne chaufferie du Moulin-Rouge. Monsieur K. qui, avec «de l'huile de coude et de l'imagination», travaille dans le milieu depuis vingt-cinq ans, avait lancé Madame Arthur en 2015, puis Le Secret, et continue avec La Barbichette à rassembler le nec plus ultra des créatures, pratiquant cet art de la «célébration joyeuse et unique qu'est une soirée de cabaret».

«Avec 135ans d'existence, nous sommes iconiques, et pratiquons une large solidarité avec le secteur», dit Jean-Victor Clerico, patron de ce géant privé qu'est le Moulin-Rouge, avec ses 15 000 m2 et ses 450 salariés. Il n'a pas oublié qu' « a - XIXe, le cabaret le plus souvent fermé par la préfecture était le Moulin-Rouge à cause du cancan, danse guerrière où les femmes fatiguées de se faire agresser par les hommes leur décochaient grands coups de pied et lancers de chaussures avec atterrissage en grand écart, culotte à vue», rappelle Martin Dust, du Cabaret de Poussière.

La solidarité reste de mise, aujourd'hui, entre les différentes maisons. «Elle est intercabaret» ,dit Jean-Victor Clerico. «Quand on a besoin d'un coup de main, de conseils, les choses se font simplement. Depuis 2007, ce qu'il faut préserver, ce sont les savoir-faire spécifiques aux spectacles de cabarets qui sont en passe de disparaître. Ils sont issus d'entreprises familiales aujourd'hui sans repreneurs. Nous avons racheté le plumassier Février, le bottier Clairvoy, la broderie Valentin, le costumier Mine Verges. Ils nous permettent de maintenir la qualité du spectacle.»Preuve que depuis le Chat Noir, si tout semble avoir changé, l'esprit perdure : « Les cabarets sont des maisons de tolérance et d'amour où tout le monde peut survivre, les femmes à barbe comme les garçons sensibles» , dit Martin Dust. A. B.

La Tribune dimanche (France)
JEUX, dimanche 22 décembre 2024 460 mots

LES NEWS PEOPLE DE LA SEMAINE

PAR JOSÉPHINE SIMON-MICHEL

QU’EST-IL DEVENU ?

Vous souvenez-vous du gamin de 11 ans giflé par notre actuel Premier ministre, qui l’avait surpris en train de lui faire les poches lors d’un déplacement à Strasbourg en pleine campagne de 2002 ? Selon BFM Alsace, Yacine a été condamné en 2022 à dix ans de prison ferme pour trafic de drogue. Ses problèmes avec la justice remonteraient à 2012, avec des condamnations en cascade et une cavale pendant plusieurs années.

ÇA SE LIT SANS FIN

Gilbert Montagné et Didier Barbelivien ne toucheront plus les royalties sur la chanson On va s’aimer. Le chanteur et le parolier ont été condamnés en Italie pour avoir plagié Une fille de France, interprétée par Gianni Nazzaro en 1976. Dominique Tapie a révélé avoir versé 15,422 millions au fisc. Une somme infime par rapport aux 650 millions de dettes et qui correspond aux intérêts de celles-ci, qui augmentent chaque jour. La Charente-Maritime et la Fondation du patrimoine lancent un appel aux dons pour financer des travaux de restauration majeurs du fort Boyard, estimés à plus de 9 millions d’euros. Le tribunal correctionnel de Paris a condamné cinq « amis » d’enfance de Paul Pogba à des peines allant jusqu’à huit ans de prison et des amendes de 20 000 à 40 000 euros pour l’avoir séquestré et avoir exercé un chantage dans le but de lui extorquer 13 millions d’euros. Également impliqué dans l’affaire, son frère aîné Mathias Pogba a été condamné à trois ans d’emprisonnement, dont deux avec sursis.

L’actrice espagnole Marisa Paredes, qui nous a tant émus dans le film Talons aiguilles de Pedro Almodóvar, est décédée mardi dernier à 78 ans. Pour info, la chanteuse Cher souhaiterait être enterrée à Paris, au cimetière du Père-Lachaise. Avec Jim Morrison, Frédéric Chopin ou Édith Piaf, c’est bamboche assurée !

DEVINETTE

Avec quelle star internationale François Bayrou se trouve-t-il une ressemblance ? Avec Richard Gere. En 2016, lors d’une interview avec Karine Le Marchand pour Une ambition intime, notre nouveau Premier ministre avait confié avoir un p’tit côté de l’acteur de Pretty Woman… Pour le moment, on aimerait juste un François-qui-gère.

LOUIS, WILLIAM, KATE, CHARLOTTE ET GEORGEVoilà une photo de famille qui fait du bien. Après une année 2024 particulièrement douloureuse pour la Couronne, le duc et la duchesse de Cambridge ont choisi pour la traditionnelle carte de vœux une photo très symbolique puisqu’elle a été prise en septembre, lors du tournage de la vidéo de Kate annonçant la fin de sa chimiothérapie. Comme un beau message d’espoir qui véhicule les valeurs de l’amour et de la famille. Une mise en scène royale !

L'AGEFI Quotidien - Édition de 7h
lundi 2 décembre 2024 - 06:00:00 GMT 1247 mots, p. 35,36
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29 novembre 2024 - L'AGEFI.fr Investisseurs Institutionnels

La CDC poursuit sa revue de participations avec les Ehpad d'Arpavie

Lionel Garnier; Laurence Pochard

La structure associative de gestion de maisons de retraite devrait rejoindre le Groupe SOS afin d'assurer sa pérennité. L'opération se profile alors que la Caisse se penche sur le sort d'autres participations stratégiques, comme Transdev. Une revue d'actifs lourde d'enjeux.

Après avoir sauvé l'ex-Orpea, la Caisse des dépôts cherche une solution pour sa filiale Arpavie. Le gestionnaire associatif de résidences pour personnes âgées a eu besoin que la Caisse le recapitalise à hauteur de 60 millions d'euros durant ces trois dernières années, alors que ses 127 établissements génèrent un volume d'affaires annuel de 200 millions d'euros. Arpavie accueille aujourd'hui environ 10.000 résidents et emploie plus de 3.000 personnes.

La CDC a sélectionné le Groupe SOS avec qui elle est entrée en négociations exclusives pour lui adosser Arpavie, dans le but d'atteindre une taille critique à même de lui assurer sa pérennité, et ce pour poursuivre sa mission auprès des seniors les plus vulnérables. Le Groupe SOS - Seniors a convaincu la Caisse car il est lui-même une association (de droit local d'Alsace-Moselle) et constitue avec Arpavie le duo de tête en termes de taille chez les gestionnaires associatifs de maisons de retraite en France. Les deux groupes se connaissent bien. Au conseil d'administration de SOS, dont le fondateur Jean-Marc Borello est proche du président de la République, on trouve Sophie Ferracci, ancienne chef de cabinet d'Emmanuel Macron à Bercy, devenue directrice régionale de la Banque des Territoires, émanation de la Caisse.

Leur rapprochement créerait un acteur gérant 116 établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, 88 résidences autonomie et services, 3 services d'aide et d'accompagnement à domicile et 8 services de soins infirmiers à domicile. La CDC indique qu'elle «accompagnera financièrement le transfert vers le Groupe SOS», et que l'opération pourrait ensuite être finalisée au premier semestre 2025 après la procédure d'information et de consultation des instances représentatives du personnel des entités concernées.

Celles-ci ont découvert le projet jeudi soir dans un communiqué de presse. « On tombe de l'armoire. Les services au grand âge constituent une des missions de la Caisse, mais elle se débarrasse aujourd'hui d'Arpavie dans le secteur non lucratif des Ehpad après avoir pris le contrôle d'Orpea l'an dernier», réagit un syndicaliste de la CDC.

Evolution du pôle grand âge de la CDC

Ce projet de désengagement intervient en effet un peu plus d'un an après un mouvement majeur sur le terrain du grand âge. En décembre 2023, la prise de contrôle effective de l'ex-Orpea a été finalisée. En 2022, l'institution de la rue de Lille s'était portée au chevet de l'opérateur de maisons de retraite médicalisées et de cliniques, au bord de l'effondrement financier en raison d'un endettement massif et des pratiques discutables de l'ancienne direction, révélées dans le livre «Les Fossoyeurs» de Victor Castanet (éd. Fayard).

Au terme d'une restructuration massive du bilan, l'opération a vu un groupement, composé de la Maif, CNP Assurances, la MACSF (mutuelle des professionnels de santé) et la Caisse des dépôts en chef de file, obtenir 50,18% du capital de l'ex-Orpea, rebaptisé Emeis. Ce dernier est loin d'être sorti d'affaire, mais les signaux encourageants sont bien présents. Sur les neuf premiers mois de 2024, son chiffre d'affaires a progressé de 8,2% à 4,2 milliards d'euros à périmètre et changes constants, alimenté par un meilleur taux d'occupation de ses établissements.

Mais la rentabilité est encore faible, avec un Ebitdar escompté entre 700 millions et 730 millions en 2024, une performance encore trop faible pour tenir le rythme de réduction du levier financier. Emeis qui vise 1,5 milliard d'euros de cessions d'actifs d'ici à fin 2025 a du mal à convaincre les investisseurs qu'il pourra s'épargner une nouvelle recapitalisation. L'action qui perd deux tiers de sa valeur depuis le début de l'année évolue à proximité de ses plus bas historiques.

Transdev vers la sortie, Icade ballottée

Au-delà d'Arpavie, qui était rattachée à la direction des politiques sociales de la Caisse des dépôts, l'institution s'attaque au c_ur du réacteur, avec un examen approfondi de ses participations stratégiques. En haut de la pile des dossiers prioritaires de cette revue figure Transdev, dont la Caisse détient 66% du capital. Elle ne cache plus sa volonté d'une cession, du moins partielle, de cet opérateur de transports publics qui réalise 70% de ses 9 milliards de chiffre d'affaires à l'international. Le scénario d'une vente partielle tient aujourd'hui la corde, car l'option d'une vente totale aurait été remise au nom de la préservation de l'ancrage français de ce rival de Keolis et de la SNCF. Deux principaux candidats s'affrontent dans un bras de fer franco-allemand. Le fonds d'investissement Meridiam de Thierry Déau est en lice face au groupe industriel allemand Rethmann, déjà actionnaire à de Transdev à hauteur de 34% et qui part, de ce fait, avec un sérieux avantage.

Outre Transdev, le sort d'autres filiales cotées retient l'attention, notamment celui d'Icade, dont la CDC détient 39,2%, ce qui en fait sa plus importante participation cotée. La foncière fait pâle figure et souffre des doutes persistants sur la valeur de son patrimoine de bureaux, notamment ses actifs tertiaires en deuxième couronne parisienne. Et alors qu'elle peine à céder le solde de ses parts dans l'ex-Icade santé, le marché doute.

Proche de ses plus bas historiques, Icade lâche 37% en Bourse en 2024 et son action affiche une décote record de 65% sur son actif net réévalué au 30 juin. Un gouffre qui traduit à la fois un flou stratégique croissant et la crainte de la part des investisseurs d'une dégradation du bilan. Avec la baisse des valeurs de ces actifs tertiaires délaissés, les ratios d'endettement se dégradent. La loan-to-value atteint 35,9% au 30 juin, contre 33,5% à fin 2023. «La Caisse des dépôts pourrait demander à Icade de se positionner en tant que foncière logement. Pas de quoi éclaircir l'_equity story'», déplore un gérant, spécialiste de l'immobilier coté.

Nouvelle commission de surveillance

Enfin, la CDC et Tikehau Capital auraient mandaté JPMorgan pour réfléchir à l'avenir de leurs participations respectives de 34% et 40% chez Egis, rapportait récemment Bloomberg. L'institution de la rue de Lille avait fait entrer fin 2021 le fonds d'investissement au tour de table de l'entreprise d'ingénierie française, dont les dirigeants et salariés détiennent le solde du capital. De sources concordantes, la piste d'un fonds de continuation, qui prendrait le relais du véhicule T2 Energy Transition de Tikehau, tiendrait la corde.

Cette revue d'actifs stratégiques intervient à un moment sensible où l'institution se voit privée de l'atout de la stabilité de sa gouvernance. Avec la dissolution de l'Assemblée nationale en juin dernier, il a fallu trouver un successeur à Alexandre Holroyd pour la présidence de la commission de surveillance car le député sortant ne se représentait pas. Jean-René Cazeneuve, député Ensemble Pour la République (ex-Renaissance/En Marche), élu du Gers, a été choisi le 20 novembre.

Mais sa désignation, notamment face au sénateur Arnaud Bazin, qui assurait depuis juin l'intérim de la présidence, a été source de tensions entre les représentants de l'Assemblée et du Sénat à la commission. Quelle sera la durée du bail du nouveau président ? Chantre du long terme, la Caisse doit composer avec une gouvernance sous influence d'échéances politiques qui lui échappent. Pas la meilleure des configurations pour se projeter à dix ans.

A lire aussi: La Caisse des Dépôts prend des mesures pour redresser Novethic

L'Est Républicain
Edition de Lunéville
Lunéville ouest, dimanche 15 septembre 2024 375 mots, p. LUN20

Einville-au-Jard

La section Est de la V52 reliant Einville à Bauzemont a été inaugurée

Ce vendredi, le président de la Région Grand Est était de passage dans le Lunévillois. Parmi ses rendez-vous, l’inauguration d’un tronçon de 1 800 mètres de la véloroute 52. Parmi les aménagements, du stationnement à proximité des zones de pêche.

Vendredi, Marc Villeman, maire de la commune, a accueilli Franck Leroy, le président de la Région Grand Est, et Chaynesse Khirouni, la présidente du Département pour inaugurer le dernier maillon de la V52 menant vers la Moselle et l’Alsace.

C’est à bicyclette que les élus ont emprunté ce tronçon de 1 800 m, reliant Einville à Bauzemont. Le projet a transformé l’ancienne D2 en voie centrale partagée. Grâce aux financements du Département Meurthe-et-Moselle, c’est désormais un plaisir de pédaler en toute sécurité sur une voie ombragée et sinueuse.

Audrey Bardot, vice-présidente du CD54 et déléguée aux infrastructures et aux mobilités, et Roselyne Pierrel, déléguée au service coordination territoriale et circulations douces du département, ont mis en valeur cette nouvelle structure dotée d’une voie centrale partagée permettant aussi de circuler tout en longeant le canal de la Marne au Rhin.

Le patrimoine paysager à découvrir à vitesse réduite

Cet aménagement dédié aux mobilités douces permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre et favorise les déplacements quotidiens à vélo ; ou les promenades. Il permet aussi de découvrir les richesses du patrimoine paysager de la vallée du Sânon. À terme, il permettra d’emprunter un itinéraire continu à vélo entre Paris et Strasbourg.

Ce nouveau dispositif favorise le maintien de la bonne cohabitation entre usagers puisqu’il y a une préservation de plusieurs zones de pêche avec une création de stationnements à proximité.

Avec des matériaux biosourcés ou locaux

Ce projet complète les travaux réalisés par la Communauté de communes du Pays du Sânon entre Maixe et Xures. Il a privilégié le choix de matériaux réduisant l’impact carbone avec l’utilisation d’un enrobé tiède à partir de matériau biosourcé produit dans une centrale d’enrobé située dans le Lunévillois, soutenu d’enrochements calcaires provenant d’une carrière locale.

Le Télégramme (Bretagne)
dimanche 1 septembre 2024 289 mots, p. 24HIST

Inscrit au Patrimoine immatériel français

C’est l’une des victoires obtenues par les cinq dernières entreprises de la région à fabriquer des craquelins (les Craquelins de la Baie, les Craquelins Bellier, les Craquelins Margely, les Craquelins de Saint-Malo et le Petit Craquelin) : en juillet dernier, ils ont obtenu l’inscription de ce biscuit emblématique de la gastronomie bretonne à l’Inventaire national du patrimoine culturel immatériel. Une démarche qui s’avérait indispensable, reconnaît Régis Boiron, le patron des Craquelins de Saint-Malo : « Il s’agit de sauvegarder et de promouvoir ce produit si unique, mais aussi reconnaître les personnes qui sont attachées à ce biscuit parce qu’il s’inscrit dans leur histoire personnelle, familiale. Cinq fabricants, c’est une base notoirement insuffisante pour perpétuer les savoir-faire, élargir nos zones de commercialisation et assurer l’avenir d’un biscuit qui a tellement partie liée avec l’histoire de la Bretagne ».

Cette inscription, actée par le ministère de la Culture, va permettre de financer des recherches universitaires sur l’histoire du craquelin, des craqueliniers et de leur savoir-faire (des échanges sont déjà prévus avec l’Université Rennes 2). Une réflexion est aussi en cours pour structurer les échanges entre les entreprises et une confrérie du craquelin pourrait même être constituée. De plus, en lien avec le futur parc naturel régional Vallée de la Rance - Côte d’Émeraude, un espace muséographique consacré au craquelin, à son histoire et à son savoir-faire devrait voir le jour. Autant d’éléments qui permettront peut-être, à terme, de faire classer le craquelin au patrimoine mondial de l’Unesco.

S.R.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
23 septembre 2024 293 mots
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29 novembre 2024 - L'AGEFI.fr Investisseurs Institutionnels
Kutzenhausen. Les artisans du feu ont investi la Maison rurale de l'Outre-Forêt

Kutzenhausen Les artisans du feu ont investi la Maison rurale de l'Outre-Forêt Lors des Journées du patrimoine, samedi 21 et dimanche 22 septembre, la Maison rurale de l’Outre... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
10 avril 2024 217 mots
Langensoultzbach. Une matinée citoyenne pour l’entretien de la nature et du patrimoine

Langensoultzbach Une matinée citoyenne pour l’entretien de la nature et du patrimoine Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 19:19 ... Voir l'article

France Bleu (site web réf.) - France Bleu
3 août 2024 298 mots
Haut-Rhin : l'écluse Le Corbusier de Kembs bientôt rénovée pour devenir un lieu de balade et de découverte

C'est la seule œuvre de Le Corbusier en Alsace : l'écluse de Kembs-Nieffer va prochainement être rénovée. Une somme de 1,8 millions d'euros totale va être injectée... Voir l'article

MSN (France) (site web réf.) - MSN FR
22 avril 2024 1070 mots
Marie-Sophie Lacarrau : 'Votre plus beau marché', c'est le Routard ou le guide Michelin, gagner, c'est s'offrir un label"

La journaliste a dévoilé, ce lundi 22 avril 2024, le nom des 24 marchés candidats au titre de la septième édition de l'opération emblématique du "13 Heures" de TF1. La... Voir l'article

Aujourd'hui en France
Edition Principale
_24 Heures en Region, mardi 17 décembre 2024 562 mots, p. AUJM18,AUJM19,AUJM19,AUJM20
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22 avril 2024 - MSN (France) (site web réf.)

Rhône-Alpes Stations prisées Parmi le top 25 mondial

Rhône-Alpes

Stations prisées

Parmi le top 25 mondial des destinations à visiter en 2025 selon Airbnb, on note deux stations de ski françaises des Alpes du nord. La plate-forme a mis en avant dans son classement Combloux (Haute-Savoie), qui se distingue par sa position face au mont Blanc, et la station internationale des Deux Alpes (Isère), située à côté du parc national des Écrins.

Bretagne

Congélateur collectif

La commune de Bais (Ille-et-Vilaine) effectue des travaux d'isolation sur un bâtiment original qui fait partie intégrante du patrimoine : son congélateur collectif. Au coeur du bourg, cet équipement construit en 1965 est toujours utilisé par les habitants. Moyennant une adhésion annuelle à une association, ils peuvent y stocker leurs viandes, fruits et légumes.

Centre - Val de Loire

École dégradée

Stupéfaction hier à l'école maternelle Maryse-Bastié de Bourges (Cher). Des actes de malveillance ont été commis ce week-end dans cet établissement qui venait d'être rénové. De la peinture a été jetée au sol et du matériel a été dégradé, tandis que les salles ont été inondées. La réouverture de l'école est attendue ce mardi, une fois les locaux entièrement nettoyés.

Corse

Cure de jouvence

Le port de Santa Severa, à Luri (Haute-Corse), fait l'objet d'un plan de rénovation à hauteur de 1,3 million d'euros. Prévu pour quatre mois, le chantier vient de débuter dans ce port de pêche régulièrement sinistré par les tempêtes. Au programme : réfection des digues, de la voirie et des quais. L'objectif est de mettre le site en sécurité et d'accroître son attractivité.

Grand-Est

Ligne réactivée

Nancy-Lyon en 4 h 30... Interrompue pendant six ans, la ligne ferroviaire Nancy-Lyon a rouvert ce dimanche avec un aller-retour par jour par train Intercités. La liaison avait été interrompue en raison de travaux en gare de Lyon -Part-Dieu. L'exploitation doit coûter 48,6 millions d'euros, coût partagé entre l'État et les collectivités pour 2025-2028.

Poste incendié

Le poste de secours du massif du Champ-du-Feu (Bas-Rhin) a été entièrement ravagé par un incendie ce week-end. Ce chalet détenu par la Collectivité européenne d'Alsace avait été entièrement rénové pour 350 000 € en 2022. Il servait à la protection civile mais aussi aux gendarmes une bonne partie de l'année. Une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine du sinistre.

Normandie

Polémique au musée

Le musée qui abrite la Tapisserie de Bayeux (Calvados), mondialement connue, doit s'agrandir. Mais l'association Tapisserie 2027, regroupant 150 riverains, conteste cette extension et lance une pétition contre l'abattage de 36 tilleuls et 48 bouleaux prévu le mois prochain. La mairie répond qu'elle va replanter plus de 200 arbres en ville, dont 80 sur ce site.

Occitanie

A 69, stop ou encore ?

Les collectifs opposés à l'A 69, qui doit relier Toulouse (Haute-Garonne) à Castres (Tarn), ont demandé hier l'arrêt des travaux par référé-suspension, le temps que le tribunal statue sur leur recours. Ils veulent éviter une situation similaire à celle de Strasbourg, où le contournement a certes été déclaré illégal mais l'autoroute, déjà construite, est restée en service.

Provence-Alpes- Côte d'Azur

Nouvelles rassurantes

Alors que les riverains s'en inquiètent de longue date, une étude lancée par Santé publique France et l'agence régionale de santé montre que, statistiquement, les habitants de la zone industrielle de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) ne sont pas plus touchés que les autres par certains cancers - rein, vessie et leucémies aiguës de l'adulte.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
30 octobre 2024 579 mots
Rouffach. Le théâtre alsacien s’apprête à remonter en scène

Rouffach Le théâtre alsacien s’apprête à remonter en scène Au mois de novembre, la troupe du Théâtre alsacien de Rouffach présentera sur scène une comédie en trois actes, qui permettra... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
1 mai 2024 414 mots
Histoire. À Castroville au Texas, l’Alsace en famille 180 ans après

Histoire À Castroville au Texas, l’Alsace en famille 180 ans après Ville américaine fondée par des émigrés alsaciens au milieu du XIXe siècle, Castroville organise chaque printemps une fête populaire... Voir l'article

Ouest-France (site web)
pays-de-la-loire, samedi 4 mai 2024 - 12:02 UTC 1092 mots

Albert II de Monaco en visite en Mayenne : six choses à savoir sur le prince avant sa venue

Emmanuel BLUMSTEIN et Marion DANZÉ.

Pour sa toute première visite en Mayenne, le prince Albert II de Monaco vient deux jours dans le département, dimanche 5 et lundi 6 mai 2024. Avant sa venue, voici six choses à savoir sur « Son Altesse Sérénissime ».

Le prince Albert II de Monaco est attendu en Mayenne, dimanche 5 et lundi 6 mai 2024 pour une « visite de travail ».  Il débutera sa visite à Mayenne, avec notamment une déambulation dans le centre-ville à la rencontre des habitants et une visite au château du musée, où il remettra les prix aux lauréats du concours international de piano, qui se déroule dans la ville du 2 au 5 mai.

Le lendemain, direction Fontaine-Daniel où il ira visiter l’entreprise Toiles de Mayenne , puis Laval, où il inaugurera une exposition retraçant les liens qui unissent la famille royale monégasque et le département mayennais aux Archives départementales de la Mayenne.

Comment s’adresse-t-on au prince ? Quelle requête particulière a-t-il faite au château de Mayenne ? Voici cinq choses à savoir avant sa venue.

Comment s’adresser au prince Albert II de Monaco ?

Si vous souhaitez vous adresser au prince Albert, il convient de l’appeler « Monseigneur » ou « Altesse royale » ou encore « Son Altesse Sérénissime ».

Mais attention : lors de ses nombreuses visites princières menées en France sur les traces de ses ancêtres, l’homme sait se rendre accessible. Comme en 2019 lorsqu’il plaisante et tape dans la main d’écoliers de Valmont (Seine-Maritime) après que ceux-ci ont chanté l’hymne national monégasque.

Le monarque se prête parfois aussi au bain de foule, avec autographes et selfies , comme à Parthenay (Deux-Sèvres) en 2014 ou lors d’une visite en Alsace, en mars dernier.

Le prince Albert II de Monaco s'offre un bain de foule à la sortie de la collégiale de Thann, où il vient de visiter l'orgue. #Monaco pic.twitter.com/5fjcPqv9Uf — France Bleu Alsace (@bleualsace) March 17, 2024

Toujours sous l’œil de ses gardes du corps.

Le public pourra rencontrer le prince à Mayenne le dimanche 5 mai, lors d’une déambulation annoncée dans le centre-ville avant une prise de parole, à 17 h, dans le parc du château.

Quelles sont ses attaches avec la Mayenne ?

Albert II et Charlène de Monaco sont duc et duchesse de Mayenne. Pour bien comprendre le lien qui unit le Rocher à la Mayenne, il faut remonter à 1777. Cette année-là, « Honoré de Grimaldi, l’un des ancêtres du prince Albert II, épouse Louise-Félicité-Victoire d’Aumont, duchesse de Mayenne et descendante du cardinal Mazarin. Par cette union, le duché de Mayenne est offert à la famille Grimaldi ».

Lire aussi :À Mayenne, d’où viennent les drapeaux de Monaco installés avant la venue du prince Albert II ?

En 1997, en hommage à ce lien séculaire, Claude Leblanc, défunt maire de Mayenne , s’était rendu à Monaco. Président de la Croix-Rouge monégasque, le prince Albert II a effectué des gestes à l’égard de la Mayenne. Il a ainsi offert 3 000 € au Rotary club ou versé 10 000 € pour une maison de retraite d’Ambrières-les-Vallées, en 2008.

Enfin, comme Ouest-France le relatait en 2015, le lien entre la Mayenne et Monaco a aidé un négociant en vin de Saint-Saturnin-du-Limet à attirer l’attention du prince. Et ainsi vendre des bouteilles au prince. « Je savais qu’il était duc de Mayenne. Je me suis donc présenté à lui en mettant le département en avant », racontait alors le Mayennais Richard Bédouet, qui avait croisé le prince lors de la foire de Monte-Carlo.

Le prince sera-t-il accompagné de la princesse de Monaco ?

Elle avait accompagné son mari lors d’une visite en Alsace, au mois de mars. Mais celles et ceux qui pensaient pouvoir approcher Charlène de Monaco vont être déçus : la princesse ne sera pas du voyage à Mayenne.

Quelle faveur a-t-il demandée lors de sa venue en Mayenne ?

« Il a insisté pour avoir un petit concert privé par les gagnants », a dévoilé Svetlana Samsonova, responsable artistique du concours.

Le concours n’est pas inconnu pour le prince : en 2018, il avait parrainé l’évènement. Un prix portait alors déjà son nom.

Quelle est la fortune d’Albert II de Monaco ?

En 2019, le patrimoine financier d’Albert II de Monaco s’élevait à 894 millions d’euros en 2019, sans compter le patrimoine immobilier. À cela s’ajoute la collection de 100 voitures anciennes héritées de son père à la mort de celui-ci. Il est ainsi le 9 e souverain le plus riche du monde.

Depuis 2011, Albert II de Monaco est marié avec Charlène Wittstock, une ancienne nageuse sud-africaine. Dès lors, elle porte le nom de Charlène de Monaco. Depuis décembre 2014, ils sont parents de jumeaux : Gabriella et Jacques, héritier du trône.

Début 2024, une série d’articles publiée dans Le Monde début 2024 s’intéresse au complexe budget monégasque. Il est indiqué que Charlène se voit octroyer une dotation annuelle « proche de 1,5 million d’euros ». Une somme parfois insuffisante au regard de ses dépenses. Ce sont 683 000 € qui ont été déboursés pour les naissances et baptêmes. Les sœurs du prince se voient octroyer chaque année 900 000 € (pour Caroline) et 800 000 € (pour Stéphanie).

Un passionné de sport et un mécène

Albert II de Monaco s’engage régulièrement en faveur de l’environnement. En 2006, il est le premier chef d’État à rejoindre le pôle Nord à traîneau (il en fera de même au pôle Sud en 2009). Le but était d’alerter l’opinion publique sur le réchauffement climatique. La même année, il a créé une fondation portant son nom et dédiée à la protection de l’environnement. En 2022, il a publié son premier livre, L’homme et l’océan , qui lui permet de souligner la fragilité de notre planète.

Passionné de photographie, de sculpture, de peinture et également de philatélie, il pratique le mécénat. Lundi 5 mai, il sera à Laval pour inaugurer une exposition organisée aux archives départementales et consacrée aux liens qui unissent la Principauté de Monaco à la Mayenne.

Enfin, Albert II de Monaco est un sportif accompli, puisqu’il pratique l’athlétisme, le football, le tennis, le judo, l’aviron, la voile, le ski, le squash, la natation et le pentathlon moderne. Il a représenté son pays aux Jeux olympiques d’hiver de 1988, 1992, 1994, 1998 et 2002 en bobsleigh.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
30 novembre 2024 438 mots
Scherwiller. Le Pavillon des vignes cherche des donateurs pour sa restauration

Scherwiller Le Pavillon des vignes cherche des donateurs pour sa restauration Propriétaire du Pavillon des vignes depuis trois ans, la commune de Scherwiller entend restaurer ce patrimoine aujourd’hui à l... Voir l'article

Le Figaro, no. 24942
Le Figaro et vous, vendredi 1 novembre 2024 1097 mots, p. 28

Vin

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3 novembre 2024 - Le Figaro (site web)

DEMAIN, LES CUVÉES BRETONNES

LE SOMMELIER GAYLORD GOULETTE ÉVOQUE L'AVENIR DU VIN DANS UNE RÉGION DONT IL AVAIT QUASIMENT DISPARU. MAIS OÙ L'ÉVOLUTION CLIMATIQUE LUI DONNE TOUTES SES CHANCES.

Lapaque, Sébastien

Entré, en 2008, comme sommelier au restaurant d'Olivier Roellinger à Cancale, Gaylord Goulette travaille depuis 2014 avec Hugo, le fils du chef breton, au Coquillage à Saint-Méloir-des-Ondes. L'esprit vif, curieux de tout, il est un observateur attentif des premières vendanges des nouveaux vignerons bretons.

- LE FIGARO. - LE FIGARO. - Lorsque vous avez appris que l'on replantait de la vigne en Bretagne, notamment à proximité du château Richeux, à Saint-Jouan-des-Guérets, dans l'agglomération de Saint-Malo, avez-vous cru à cette renaissance des vins bretons ?

- GAYLORD GOULETTE. -En songeant au réchauffement climatique, dont on entend souvent parler et dont on peut vérifier la réalité saison après saison, j'ai immédiatement cru cette renaissance possible. Il ne faut pas oublier qu'il y a eu de la vigne en Bretagne par le passé. Comme dans de très nombreuses régions de France, elle a été arrachée au profit des très grands terroirs viticoles qui incarnent le vin français à travers le monde, la Bourgogne, la Champagne, le Bordelais. Mais, en Bretagne aussi, il y a des terroirs. Nous sommes sur le Massif armoricain, avec du granit, du schiste, des sables. Les conditions météorologiques sont moins défavorables que nous le pensons souvent. Au domaine des Longues Vignes, à Saint-Jouan-des-Guérets, Édouard et Pauline Cazals ont eux-mêmes entrepris une étude géologique et météorologique avant de s'investir dans leur projet. Celle-ci a établi qu'il y avait plus d'ensoleillement en Bretagne qu'en Champagne et moins de pluie qu'à Bordeaux ou qu'au Pays basque. Nous avons par ailleurs des hivers doux, avec peu de gelées, surtout peu de gelées tardives, qui sont devenues un fléau dans l'Est et dans le Val de Loire.

-

LE FIGARO. - Vous évoquez un climat moins rude qu'on ne le croit. L'ensoleillement est-il cependant suffisant pour produire dix bons millésimes au fil de dix années ?

- Non. Pour l'instant, ce sera plutôt quatre ou cinq sur dix ans. Comme cela se fait traditionnellement en Champagne et aujourd'hui dans le sud de l'Angleterre, il faudra également produire des effervescents. D'abord, parce qu'il y a une demande. Ensuite, parce que les vignerons bretons savent très bien qu'à l'heure actuelle des conditions climatiques favorables ne seront pas réunies tous les ans pour obtenir des maturités suffisantes des raisins, notamment pour les vins rouges. En France, 2021 n'est pas un grand millésime, nous avons clairement manqué de soleil, les vins sont plutôt frais, avec cependant de jolis équilibres et des degrés d'alcool moindres qui satisfont la clientèle. Mais, en Bretagne, des années comme 2021 ou comme 2024, avec beaucoup de pluie au printemps, où l'on comptait fin mai les journées de grand beau temps sur les doigts d'une main, ne peuvent pas donner naissance à de grands vins blancs secs.

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LE FIGARO. - Faut-il alors réfléchir à l'encépagement ?

- Je le crois. Il ne s'agit pas de planter de la vigne pour planter de la vigne. Celle qui est plantée aujourd'hui est un patrimoine que nous allons laisser aux générations futures. Ce sont elles qui produiront de grands vins bretons aux alentours de 2050. La génération actuelle de vignerons bretons est composée de chercheurs, de pionniers, d'entrepreneurs. Au vu du très jeune âge des plantes, avec des vignes qui ont trois ans, je trouve que les premiers résultats sont bluffants, avec les cuvées en blanc et rouge du millésime 2022 de la cuvée Glaz du domaine des Longues Vignes. Moi-même, j'ai été surpris, surtout par le blanc. Je ne pensais pas qu'on pouvait produire un vin avec autant d'équilibre en Bretagne. Mais il va falloir attendre dix ans avant que cela devienne intéressant et quarante ou cinquante ans pour toucher à l'excellence. Les vignerons bretons doivent bien réfléchir aux cépages qu'ils introduisent aujourd'hui. En sachant qu'ils seront régulièrement confrontés au manque de soleil, il me semble qu'ils doivent plutôt privilégier des cépages septentrionaux. Le chenin, planté dans le Finistère sud, me paraît intéressant. Comme le melon de Bourgogne, sans vouloir faire concurrence au muscadet... Je ne suis pas oenologue, mais je me souviens de mes débuts professionnels au restaurant Akelarre de Saint-Sébastien et de ma découverte des vins de Galice. L'albariño, en portugais alvarinho, le cépage des vins de la région Rias Baixas, dans le nord-ouest de l'Espagne et du vinho verde au Portugal, est très adapté à l'influence océanique. Planté en Bretagne, en milieu de Manche, ce serait un cépage très identitaire.

-

LE FIGARO. - Vous évoquez surtout les blancs. Parce que vous avez un doute sur les rouges ?

- Je privilégie les bulles et les blancs. Grolleau ou pineau d'Aunis, pourquoi pas ? Mais la plantation de cépages rouges en Bretagne reste encore très expérimentale.

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LE FIGARO. - Comment les clients qui viennent découvrir la cuisine d'Hugo Roellinger au Coquillage perçoivent-ils les vins bretons ? Vous en demandent-ils ?

- Ces vins ne sont pas encore assez connus. C'est à moi de les proposer. C'est un sujet qui est très délicat et je reste un peu sur mes gardes. Leur prix de vente relativement élevé n'en fait pas des vins très concurrentiels avec un pinot noir d'Alsace ou un chardonnay du Jura, qui accompagnent bien la cuisine proposée au Coquillage. Fixer le prix d'un vin est une chose compliquée : je reconnais le travail des vignerons, leur patience, le coût de leur projet, la valorisation d'un terroir inédit... Mais il ne faudrait pas que ce soit uniquement justifié par le folklore de goûter un vin breton. Dans une maison comme la nôtre, un vin proposé à 45 euros ou à 60 euros sur table doit être très satisfaisant au niveau de l'intensité. Mais je joue le jeu, car je veux aider ces vignerons bretons.

-

LE FIGARO. - Vous semblez avoir des scrupules à proposer du vin breton ?

- Ce ne sont pas des scrupules, mais je me permets de suspendre mon jugement sur des vins produits avec de très jeunes vignes, des bébés plantes. Mais je joue le jeu. Je n'ai pas inscrit les vins des Longues Vignes sur la carte, mais ils sont proposés au verre. C'est normal que nous fassions partie des acteurs qui s'attachent à mettre en avant le travail local, comme Hugo Roellinger le fait avec ses maraîchers ou ses ostréiculteurs. Nos clients sont heureux de déguster un vin produit à Saint-Malo à l'apéritif.

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
26 octobre 2024 552 mots
Gerstheim. Le château des De Bancalis de Pruynes livre ses secrets

Gerstheim Le château des De Bancalis de Pruynes livre ses secrets Anciennes portes de ville, château ou maison alsacienne à l’architecture biscornue s’inscrivent dans le paysage local depuis des... Voir l'article

Le Courrier de l'Ouest (site web)
pays-de-la-loire, dimanche 29 septembre 2024 - 16:05 UTC 700 mots

Dernière ligne droite pour la restauration de l’orgue de Cheviré-le-Rouge

Agathe LE NUEFF

Lancée en 2019, la restauration de l’orgue de Cheviré-le-Rouge (Maine-et-Loire) a connu de nombreuses péripéties. Mais aujourd’hui, le projet, soutenu par la Ville, touche à sa fin. L’instrument devrait réintégrer l’église début novembre.

D’ici quelques semaines, l’orgue de Cheviré-le-Rouge devrait enfin retrouver son écrin de l’église Saint-Médard. L’heureux épilogue d’un feuilleton à rebondissements.

Lancé en novembre 2019, le projet de restauration, mené par l’association des Amis de l’orgue de Cheviré-le-Rouge et soutenu par la Ville de Baugé-en-Anjou, a rencontré de nombreux obstacles. Entièrement démonté, l’instrument est d’abord envoyé chez une factrice d’orgues, dans le Tarn-et-Garonne. Puis, plus rien. Le cahier des charges n’étant pas respecté, le contrat est résilié et l’orgue rapatrié, en février 2022, en quelques milliers de pièces détachées.  Il a alors fallu se mobiliser pour que la Ville relance un appel d’offres , raconte Denis Epié, président de l’association. À l’automne 2023, le marché est attribué à l’entreprise Hubert Brayé, en Alsace. 

Parallèlement, un comité de pilotage est créé autour de Roland Galtier, technicien conseil agréé par la Direction régionale des affaires culturelles (Drac). Celui-ci se réunit tous les deux mois,  avec un objectif fort : amener le projet à son terme .

Le buffet fabriqué bénévolement

Dans le même temps, Les Amis de l’orgue entrent en contact avec Florian Proust, ébéniste à Baugé. Grand amoureux du patrimoine, ce dernier accepte volontiers de rejoindre l’aventure. Il propose de réaliser, bénévolement, le buffet.  J’ai rapidement rencontré Hubert Brayé. On était complètement en phase sur la fabrication. Lui, s’occupe de la partie mécanique intérieure, moi de l’habillage , indique l’ébéniste.

 À partir de ce moment, le projet a basculé. On avait devant nous des professionnels passionnés et rigoureux, nous savions que nous étions sur la bonne voie , s’enthousiasme Denis Epié.  C’est aussi un magnifique cadeau que Florian nous a fait, cela a permis de réduire considérablement la facture.  Celle-ci s’élève au total à 144 000 €. Baugé-en-Anjou y participe à hauteur de 96 000 €, la Fondation du patrimoine à hauteur de 21 600 €, le reste est à la charge de l’association.

Aujourd’hui, la restauration touche à sa fin. Jeudi 26 septembre, des élus de Baugé-en-Anjou sont venus à l’atelier de Florian Proust constater l’avancée du chantier. L’impressionnant buffet en bois de chêne, d’une hauteur de 7,20 mètres, est presque terminé.  Ça représente sans doute entre 1 200 et 1 400 heures, sur notre temps libre. C’est beaucoup de travail mais c’est vraiment très enthousiasmant. C’est aussi valorisant pour mon entreprise et j’espère avoir l’occasion de refaire une telle œuvre , continue l’ébéniste.

Un concert ce dimanche 6 octobre

Une fois enduit d’une patine de finition, le buffet de l’orgue sera soigneusement emballé, avant d’être déposé dans l’église Saint-Médard, dès la fin octobre. Suivra immédiatement le montage de la partie instrumentale par le facteur d’orgue.  Il faut compter deux semaines de montage, puis trois semaines d’harmonisation. 

En attendant, les amateurs de musique sont invités à un concert, dimanche 6 octobre, dans le cadre du troisième festival Orgues en Anjou. À l’initiative des Amis de l’orgue de Cheviré et de leurs homologues de Saint-Macaire-en-Mauges, l’événement a pour vocation  de mettre en valeur le patrimoine rural et d’amener de la musique de qualité en milieu rural , souligne Denis Epié.

Pour ce premier concert de la saison, l’ensemble professionnel Les Cantates Spirituelles, réunissant une cantatrice, une violoniste, un violiste et une claveciniste, donnera un programme intitulé « L’Europe du Baroque ».

Puis, 2025 marquera l’inauguration de l’orgue restauré, avec des concerts et diverses festivités.

Concert dimanche 6 octobre à 16 heures en l’église de Cheviré-le-Rouge. Participation libre.

MSN (France) (site web réf.) - MSN FR
7 octobre 2024 506 mots
Cette cité médiévale, située juste à côté de Paris et parmi les plus belles de France, est à voir au moins une fois dans sa vie

Juste à côté de Paris, dans le département de Seine-et-Marne, se cache l'un des plus beaux châteaux de France. Entre nature et patrimoine, cette jolie cité médiévale fait... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
3 août 2024 348 mots
Patrimoine. En voiture pour les “Coulisses de la Cité du train” à Mulhouse

Patrimoine En voiture pour les “Coulisses de la Cité du train” à Mulhouse Après avoir signé Secrets du Musée de l’auto aux éditions du Signe, la photographe strasbourgeoise Chloé Sinanoglu... Voir l'article

L'Est éclair
EST
PAGES LOCALES, mardi 17 septembre 2024 240 mots, p. EST26

Patrimoine

Une marche patrimoniale organisée par la Région

N.T

Pont-sur-Seine – Marnay-sur-Seine. Samedi 14 septembre, quelques privilégiés ont pris la route pour découvrir les petites pépites des deux communes.

T ous les ans, une journée par secteur – Champagne-Ardenne, Lorraine, Alsace – est organisée, informe Romy Berthou, chargée de mission auprès du comité d’histoire régionale. « Cette année, nous avons proposé de faire découvrir Pont et Marnay, l’église Saint-Martin de Pont, le village et ses sites, la partie pontoise animée par Marie-Thérèse Simoutre et Christina Pauty de Connaissance et sauvegarde du patrimoine pontois. Guillaume Nicoud, enquêteur auprès de l’inventaire a pu également apporter ses connaissances. »

Marnay, son jardin botanique, son église

Guillaume Reby, animateur au jardin botanique, a pris en charge un groupe pour lui faire découvrir la flore, les plantes à toucher, à humer. De nombreuses saveurs telles que celles du cola et du chewing-gum sont en fait déjà présentes dans la nature.

Puis Nicole Domec a eu le plaisir d’ouvrir l’église romane classée, Notre-Dame-de-l’Assomption, édifiée dès le XII e siècle. Ses murs sont ornés de décorations peintes d’origine en partie conservées, d’animaux fantastiques. Elle fut détruite puis reconstruite et agrandie au XVII e siècle. « Cette église fut l’objet de pèlerinages, a révélé Nicole Domec, « on pouvait soi-disant y être guéri de la rage… » N.T

Actu.fr (site web réf.) - Actu (FR)
20 septembre 2024 1712 mots
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20 septembre 2024 - 78actu (site web réf.)
Benoît Labre : la statue du saint d’Amettes est allée à Paris
Rédaction Pas de Calais

Par Rédaction Pas de Calais Publié le 20 sept. 2024 à 11h54 ... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
26 septembre 2024 307 mots
Feldbach. Dans l'église romane Saint-Jacques, un nouvel orgue prend place

Feldbach Dans l'église romane Saint-Jacques, un nouvel orgue prend place Organisée par la municipalité de Feldbach, la journée du patrimoine a également été ponctuée par l’inauguration du nouvel... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
22 septembre 2024 212 mots
Soultz-sous-Forêts. Les stèles des seigneurs de Fleckenstein dévoilées au public

Soultz-sous-Forêts Les stèles des seigneurs de Fleckenstein dévoilées au public Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 18:39 ... Voir l'article

Var-Matin (site web réf.) - Varmatin
11 octobre 2024 841 mots
Les candidats en lice pour le 39e édition du Meilleur apprenti de France dans la catégorie glacerie remportent le concours
La rédaction

Brignoles Vie locale Les candidats en lice pour le 39e édition du Meilleur apprenti de France dans la catégorie glacerie remportent le concours Le centre de formation de l’artisanat du... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
11 avril 2024 271 mots
Patrimoine. La Grange à bécanes a rouvert ses portes

Patrimoine La Grange à bécanes a rouvert ses portes Depuis le 1er avril, la Grange à bécanes de Bantzenheim accueille à nouveau le public motard mais pas seulement. Le lieu est... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
13 avril 2024 289 mots
Patrimoine. L’histoire du Mont Sainte-Odile racontée en objets à la cathédrale de Strasbourg

Patrimoine L’histoire du Mont Sainte-Odile racontée en objets à la cathédrale de Strasbourg Tout le mois d’avril, la cathédrale de Strasbourg accueille une exposition itinérante retraçant l’histoire... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
20 septembre 2024 508 mots
Gunsbach. Un concert-hommage au docteur Schweitzer

Gunsbach Un concert-hommage au docteur Schweitzer Le respect de la vie sera au centre du concert commémoratif donné ce dimanche à 17 h 30 à l’église simultanée de Gunsbach... Voir l'article

France Bleu (site web réf.) - France Bleu
19 septembre 2024 289 mots
EN VIDEOS - Qui sont Hafele et Storichele ?

Nous avons pour mission de mettre tous ceux qui transmettent l'Alsacien à l'honneur, comme notre invité sur le bateau pour une croisière alsacienne avec Manon Zinck Dambach de Hafele... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
26 septembre 2024 323 mots
Bourgogne du Sud. Entre montagne celte et capitale « sœur » de Rome

Bourgogne du Sud Entre montagne celte et capitale sœur de Rome À un peu plus de trois heures de route et de train de l’Alsace, Autun et le Morvan déploient... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
20 octobre 2024 335 mots
Strasbourg. Octobre rose : flâner le nez en l’air pour lutter contre le cancer

Strasbourg Octobre rose : flâner le nez en l’air pour lutter contre le cancer Quatre-vingts personnes ont participé dimanche 20 octobre à la balade solidaire et patrimoniale dans la ville... Voir l'article

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21 octobre 2024 445 mots
Neuf-Brisach. Les Frangins Lindecker à la Tour des Beaux-Arts ce samedi

Neuf-Brisach Les Frangins Lindecker à la Tour des Beaux-Arts ce samedi Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 17:15 ... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
10 octobre 2024 322 mots
Strasbourg, Molsheim, Obernai et Sélestat. Faites expertiser gratuitement vos objets d’art

La maison de ventes aux enchères Rossini reviendra en Alsace pour proposer des journées d’expertises gratuites d’objets d’art et de collection les Strasbourg, Molsheim, Obernai et Sélestat Faites... Voir l'article

MSN (France) (site web réf.) - MSN FR
26 avril 2024 481 mots
Des capteurs installés sur la cathédrale de Strasbourg pour mesurer l'impact du changement climatique

Depuis le début de la semaine, des capteurs sont installés sur la façade de l'édifice pour mesurer l'humidité et le taux de CO2. Depuis le début de la semaine... Voir l'article

Ouest-France
Quimper, Centre-Finistère ; Nord-Finistère
Presqu’île de Crozon, mercredi 18 septembre 2024 463 mots, p. OF Quimper - Centre-Finistère_17

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Camaret-sur-Mer

Circuit de Keraudren, Camaret sur mer

Patrimoine. Au départ de la biscuiterie, et du village de Keraudren à Camaret-sur-mer, balade commentée (environ 6, km) des lavoirs et fontaines des villages de Keraudren, Lambézen, Rigonou et Poteau Bleu-Penfrat pour se terminer du côté de Toul ar Raniguet à la gare de Penfrat.

Samedi 21 septembre, 10 h à 12 h et 14 h 30 à 16 h 30, dimanche 22 septembre, 10 h à 12 h et 14 h 30 à 15 h 30. Gratuit. Inscription avant le 21 septembre. Contact : 06 89 00 40 39, [email protected], https://padlet.com/envorandour/Camaret

Crozon

Atelier d’écriture « Découverte »

Lecture, écriture.

Jeudi 19 septembre, 18 h à 19 h 30, La Maison de Mili, 62, rue Alsace-Lorraine. Gratuit. Contact : 06 82 12 01 36, [email protected], https://www.facebook.com/lireetecrireenpresquile/

Énergies renouvelables : comment y participer, seul ou à plusieurs ?

Réunion publique. Au programme : des infos sur un achat groupé local de kits solaires plug and play, les projets et installations d’énergies renouvelables, ainsi que des temps d’échanges pour en savoir plus et partager ses envies sur les projets citoyens.

Mercredi 25 septembre, 18 h 30 à 20 h, communauté de communes, ZA Kerdanvez. Gratuit. Contact : 02 98 33 15 14, [email protected], https://www.energence.bzh

Adil du Finistère

Permanence. Propriétaire, locataire, propriétaire bailleur, copropriétaire, futur acquéreur, investisseur, vous avez des questions, les conseillers juristes de l'Adil du Finistère vous accueillent et vous informent gratuitement et en toute objectivité.

Vendredi 18 octobre, 9 h à 12 h et 13 h 30 à 16 h 30, Maison de l’emploi, Résidence du Cré. Contact : 02 98 46 37 38, [email protected], http://www.adil29.org

Landévennec

Mathurin Méheut, un Breton au front : octobre 1914 – mars 1919

Conférence histoire.

Dimanche 22 septembre, 15 h à 16 h 30, Salle municipale, Bourg. Tarifs : 5 €, – 12 ans : gratuit. Contact : 06 80 44 11 80, [email protected]

Le Faou

Pastime aux Journées du Patrimoine, Rumengol

Classique. Le trio vocal Pastime fait revivre quelques joyaux du répertoire italien et anglais, autour de 1600, à l’aube de l’ère baroque. Entrée libre.

Samedi 21 septembre, 16 h à 17 h, église de Rumengol. Payant. Contact : 06 65 03 79 95, [email protected]

Roscanvel

Activités de La ligue contre le cancer

Permanence. Des bénévoles formés à l’écoute vous proposent des conseils sociaux, vous dirigent vers des soins esthétiques, de bien-être, des séances de psychologie, des ateliers diététiques et de coiffure pratiqués par des prestataires professionnels. Yoga et qi gong en collectif.

Vendredi 20 septembre, 10 h à 12 h, mairie, salle du Conseil, rue de la mairie. Contact : [email protected]

L'Union (France)
SOI
PAGES LOCALES, mardi 10 septembre 2024 398 mots, p. SOI8

aujourd’hui

aujourd’hui

Braine

Boxe éducative Mardi 10 septembre. Nouvel atelier pour les 5/7 ans au foyer rural le mardi de 18 à 19 heures. Tarif annuel : 85 € + adhésion au foyer). Renseignements au 03 23 74 11 60 ou [email protected]

Théâtre enfants Mardi 10 septembre. Reprise de l’atelier tous les mardis pour les 6/12 ans. De 17 à 18 heures au foyer rural. Tarif annuel : 120 € + adhésion au foyer (10 €). Renseignements et inscriptions : 03 23 74 11 60 ou [email protected].

Bernoy-le-Château

Boxe cardiotraining Mardi 10 septembre. Reprise de l’atelier pour les plus de 15 ans au foyer rural de 19 à 20 heures. Tarif annuel : 100 € + adhésion au foyer. Renseignements au 03 23 74 11 60 ou [email protected]

Yoga Mardi 10 septembre. Reprise de l’atelier le mardi de 18 h 30 à 19 h 30. Tarif annuel : 170 €/+ carte adhésion au foyer. Renseignements au 03 23 74 11 60 ou [email protected].

Vailly-sur-Aisne

Permanence impôts Mardi 10 septembre. Permanence d’un agent des finances publiques de 9 à 12 heures et de 14 à 16 heures dans les locaux de France services place Edouard Herriot.

à venir

Soissons

Visite guidée exposition François Rouan Dimanche 15 septembre au musée Arsenal Saint-Jean-des-Vignes à 17 heures. Parcours interactif de l’exposition « Histoires de tressage » (1965-2024). Tarif : 7 €. Renseignements : 03 23 93 30 56 ou [email protected]

Les talents du kiosque Dimanche 15 septembre. À partir de 14 h 30, place Alsace-Lorraine en présence de talents du Soissonnais.

Permanence du maire Alain Crémont Vendredi 13 septembre. De 14 h 30 à 16 h 30 au centre social de Saint-Waast/Saint-Médard. Permanence sans rendez-vous.

Forum des associations Dimanche 15 septembre. De 10 à 18 heures à la Maison des associations, rue de l’Arquebuse. Démonstrations, animations et ateliers de découverte. Entrée libre et ouverte à tous. Pour plus d’informations, consulter le site officiel de la ville ou contacter la Maison des associations au 03 23 59 90 80.

Visite-Thé : François-Rouan et Gérard-de-Nerval Jeudi 12 septembre. À 15 h 30 au musée Arsenal Saint-Jean-des-Vignes. Courte visite guidée suivie d’un « tea time » pour poursuivre la discussion. Tarif : 7 €. Renseignements : 03 23 93 30 56 ou [email protected]

24 heures de Soissons Du samedi 14 au dimanche 15 septembre. Départ de la course à 10 heures au quai Saint-Waast.

Actu.fr (site web réf.) - Actu (FR)
27 avril 2024 2537 mots
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27 avril 2024 - 78actu (site web réf.)
Grand format. Patrimoine : le mystère des Celliers de Landéan enfin percé ?
Manuel Rodriguez

Par Manuel Rodriguez Publié le 27 Avr 24 à 18:00   ... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
27 avril 2024 199 mots
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27 avril 2024 - 78actu (site web réf.)
Feldbach. Le patrimoine sous toutes ses formes

Feldbach Le patrimoine sous toutes ses formes Clément Heinis - Aujourd'hui à 18:19 ... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
11 avril 2024 949 mots
En images. Vacances de Pâques : découvrez la France hors des sentiers battus

Tourisme - En images Vacances de Pâques : découvrez la France hors des sentiers battus S.P. - Aujourd'hui à 13:00 ... Voir l'article

Challenges (site web)
dimanche 18 août 2024 - 07:00 UTC 1736 mots

Chez les Burrus, chacun son business

Esther Attias

500 fortunes. Petits-fils d'un industriel du tabac passé au chocolat, Jean-Paul et Christian Burrus ont suivi des parcours différents. L'un dans l'entreprise familiale, l'autre dans l'assurance. Mais tous deux avec le même appétit pour bâtir.

La célèbre winstub « Chez Yvonne » est une institution à Strasbourg. Le président français Chirac et le chancelier allemand Kohl y ont troussé les fondements de l'amitié franco-allemande fin des années 1990 ; Sarkozy, Johnny Hallyday, Léa Seydoux et Patrick Bruel y ont dîné, laissant des autographes fièrement exposés aux murs. Mais en cette chaude journée de printemps, deux figures plus discrètes déjeunent. Le plus jeune, Christian Burrus, a des airs de business man des années 1980, avec son bouc poivre et sel, ses Ray-Ban et ses deux téléphones portables. L'aîné, Jean-Paul Burrus, chevelure blanche et rasé de près, ressemble plus à un chatelain friand de bonne chère et de chasse. Contre toute attente, ces deux-là sont frères. D'apparence, rien ne les rapproche, à commencer par leurs plats. Christian picore dans un bar aux légumes tandis que Jean-Paul dévore du foie gras poêlé et de la choucroute royale.Leurs personnalités, elles aussi, n'ont rien à voir. « Jean-Paul prévoit tous ses rendez-vous des mois à l'avance », plaisante Christian. Il inscrit tout dans son agenda. « Moi, je ne supporte pas la contrainte sur le temps ». Pour revenir à Paris ce soir-là, a pris trois billets de train, histoire d'avoir le choix du retour.Lire aussiDécouvrez le classement 2024 des 500 fortunes de FrancePetits-fils de Fernand Burrus, industriel franco-suisse du tabac passé dans le chocolat en 1912, ils se sont – chacun à leur manière – inscrits dans la lignée des bâtisseurs de leur famille. Christian Burrus, homme d'affaires, possède 43 % du leader français du courtage Diot-Siaci (905 millions d'euros de chiffre d'affaires et 6 000 collaborateurs en 2023).Christian Burrus réalise son rêveSon frère, Jean-Paul, est industriel du chocolat. Comme son père, comme son grand-père. Via son entreprise Salpa (157 millions d'euros de chiffre d'affaires et 650 employés l'an dernier), il a redressé le business familial et est devenu le deuxième producteur français de chocolat pour professionnels, derrière Valrhona. Il est également propriétaire de fameux Chez Yvonne et de huit autres restaurants à Strasbourg, dont l'étoilé Le Relais de la Poste.Pour l'un comme pour l'autre, le succès n'était pas garanti. Pour Jean-Paul, comment se faire sa place et imposer sa vision en ayant les coudées franches et sans avoir l'impression de trahir ? Pour Christian, quel sens donner au travail quand on est petit dernier et que les parents, les yeux rivés sur le cacao, n'attendent rien de vous ? « A la maison, c'était clair que l'aîné reprendrait la suite et que les autres seraient dédommagés », dit Jean-Paul. La loi salique l'emporte, dans cette famille dont la vie tourne autour de l'usine de chocolats de Saint-Dié-des-Vosges, fief initial, puis de Geispolsheim, en Alsace. L'odeur de chocolat a baigné l'enfance de Jean-Paul, Christian, et de leur sœur Laurence. Tous les week-ends, leurs parents les embarquent à l'usine pour emballer des confiseries dans de l'aluminium. Tous sont impliqués, mais seul l'aîné reprendra l'affaire. Ce consensus, institué dès le départ, déterminera les trajectoires sans heurts.Usine de Geispolsheim (Alsace). Enfants, Jean-Paul et Christian Burrus y venaient tous les week-ends pour emballer les confiseries. Mais seul l'aîné reprendra l'affaire. Crédit: SPLire aussiCNews, JDD, Europe 1...Vincent Bolloré, le télévangéliste de la droite conservatriceExcellent en maths, le benjamin est libre de choisir sa voie. Et il n'a qu'une envie : partir à l'étranger. Il parcourt le monde pour American Express, puis le cabinet de conseil Oliver Wyman, et vit une vie trépidante entre Londres, Panama, New York et Lausanne. « Je réalisais mon rêve », se rappelle Christian. Sous les radars. Un jour, en 1991, il reçoit un appel de son père. Le sujet ? L'Esca, une petite compagnie d'assurance strasbourgeoise tombée par héritage dans le giron de la famille.Du choc à la vocationAvec 150 millions d'euros d'actifs sous gestion, la maison est un confetti dans la galaxie de l'assurance. Mais le père est catégorique : « Soit tu prends la compagnie, soit je la vends. » Accepter, c'est rentrer à Strasbourg, qui paraît bien morne à la lumière des capitales mondiales. Refuser, c'est rejeter un actif familial, s'exclure pour de bon de la lignée. A ce moment-là, Christian va être père. Le conseil l'ennuie ; le challenge d'être patron l'intrigue. Il sait que rentrer sera « un enterrement de première catégorie », selon ses propres mots. Mais il accepte. « Nous avons été élevés dans l'idée de la transmission », dit celui qui, à 64 ans, combine un humour pince-sans-rire et une gêne presque juvénile à parler de lui. « Nous sommes dans un passage de témoin d'une génération à une autre. » A-t-il eu le sentiment d'avoir le choix ?Le temps passe, avec un sentiment de retour au point de départ. Christian et sa famille habitent jusqu'au même immeuble que ses parents, une propriété de l'Escal. L'homme bosse dur, l'affaire tourne. Huit ans plus tard, il rachète l'assureur alsacien Joliez Regol, en faillite, et se consacre au redressement de l'entreprise. Au bout d'un an, c'est le choc. « Je me suis rendu compte que l'Esca, que j'avais abandonnée pendant un an, avait fait autant de croissance que les années précédentes » lorsqu'il s'y consacrait à corps perdu, se rappelle-t-il, encore une pointe de sidération dans la voix. « J'avais passé huit ans à développer la boîte mais je ne lui avais rien apporté. » Christian a alors 42 ans. Le constat est accablant. Mais paradoxalement, cette amère réalisation déclenche sa vocation d'homme d'affaires. « J'ai décidé de me retirer du quotidien de la gestion et de penser à la stratégie », dit-il. Ce fut la bonne décision.Lire aussi« Il est extrêmement courtois, mais avec une main de fer » : John Elkann, digne héritier de l'empire AgnelliCar Christian se révèle. La suite est une succession de coups. Il engloutit ses concurrents et crée le groupe Burrus, fort aujourd'hui d'une cinquantaine de cabinets et d'un vaste patrimoine immobilier, comme la tour Pleyel à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Mais c'est en 2020 qu'il signe le plus gros succès de sa carrière, en fusionnant le courtier Diot, qu'il détient, avec son rival Siaci, plus gros mais surendetté et à l'actionnariat conflictuel. « Il est arrivé comme un chevalier blanc, en dictant ses conditions », se rappelle un dirigeant de l'assurance qui le connaît bien. Aujourd'hui, l'homme d'affaires, qui travaille sans secrétaire ni chauffeur, reste à l'abri des regards. Petit assureur de province à patron de rang européen, il ne s'est pas encore complètement habitué à ce changement de vie. Il n'habite à Paris que depuis quelques années. Ce qu'il préfère, c'est profiter de ces matins vides que le Suisse, debout quand les Parisiens dorment encore, consacre au sport ou au traitement tranquille des mails. Loin des mondanités, il aime surtout les dîners en famille et sortir ses voitures de collection le dimanche.Le succès de Jean-Paul Burrus dans le chocolatPour Jean-Paul, c'est une autre histoire. Il n'a pas 24 ans quand son père l'appelle à son côté. « Il était malade, et il m'a demandé de venir l'aider », dit Jean-Paul. En tant que « fils de », comment s'imposer face au père omniprésent ? « Nous avions chacun notre pré carré : lui, l'ingénieur arts et métiers passionné par les machines, moi, par le marketing et le commercial », éclaire celui qui s'était lancé dans une thèse sur les marques distributeurs avant de reprendre le chocolat. Il sait avoir bénéficié d'une relation privilégiée avec son père, que son frère et sœur n'ont pas eue. Mais son père est aussi devenu son patron.Reste que l'outil de production vieillit, la vision aussi. La maison périclite. Dans un secteur - l'agroalimentaire - où la compétition est devenue mondiale, avec des géants industriels de la production équipés de machines de pointe et aux process de plus en plus digitalisés, de nouveaux réseaux de distribution, où la guerre des matières premières fait rage, avec des enjeux de droits de l'homme de plus en plus centraux, repenser le business est devenu urgent. Quand Jean-Paul reprend les manettes, à 38 ans, il en est convaincu. Il faut tout maîtriser, de la fève de cacao à la boutique en ville.Son amie d'enfance, Manou Massenez Heitzmann, consul d'Equateur à Strasbourg, témoigne : « nous sommes allées pour la première fois en Equateur ensemble. En moins de 10 ans, il avait acheté des centaines d'hectares ! » Il fait aussi main base sur 380 hectares de vergers et de noisetiers dans le Lot. Il ouvre le domaine familial de Hombourg, dans l'Est, au public en y construisant un vaste golfe (120 hectares) et un restaurant. Dans la foulée, il y développe la culture de céréales en bio.Lire aussi« Ne jamais renoncer » : quel avenir pour l'empire vinicole de Bernard Magrez ?Christian poursuit sa stratégie totale : il fait alliance avec le chocolatier Meilleur ouvrier de France Yves Thuriès, fournit ses 73 magasins en cacao ; il achète et redonne du lustre à la marque Marquise de Sévigné et confiserie Cruzilles. Il s'attaque au thé, au café, aux fruits confits. Il modernise l'appareil productif et multiplie les références pour la marque phare, Schaal. Il se lance dans le tourisme gourmand en ouvrant le Musée des arts du sucre et du chocolat, en banlieue strasbourgeoise, et le Château de La Grave Béchade. Des années plus tard, l'ex-petite entreprise compte parmi les leaders de son secteur, et s'est largement diversifiée. Ce succès, il le doit aussi à sa passion personnelle pour les bonnes tables. « C'est une personnalité très généreuse dans le travail et dans la fête, dit son amie Manou. Ce sont deux choses qu'il adore faire, et que son métier lui permet de combiner. » Un heureux alignement d'intérêts !Jean-Paul Burrus modernise l'appareil productif et multiplie les références pour la marque phare, Schaal. Crédit: SPLe goût du travail, un héritage familialAujourd'hui, les Burrus se retrouvent surtout à Verbier, en Suisse, où ils partagent un grand chalet – et 30 % des remontées mécaniques de la station. Eux aussi se posent la question de la transmission. Côté Christian, ce sont ses deux filles qui s'intéressent le plus. Chez Jean-Paul, son fils a dirigé la diversification dans la restauration.Au dessert, les frères se remémorent leur enfance. « Nos parents passaient leur temps à travailler », observe Jean-Paul. Elevés dans deux pensionnats différents, ils ont appris à se connaître une fois adultes. Et constaté avec amusement qu'ils ont hérité, à parts égales, de la même manie du labeur. Un trait familial.

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23 avril 2024 496 mots
L’éditorial de Franck Buchy. Strasbourg à livre ouvert

Strasbourg, capitale mondiale du livre Au sommaire du dossier 1 Strasbourg à livre ouvert ... Voir l'article

Le Télégramme (Bretagne)
mardi 17 septembre 2024 408 mots, p. 1UNE-CAR
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16 septembre 2024 - Le Télégramme (Bretagne) (site web)

Carhaix-Plouguer

Carhaix-Plouguer Il y a 60 ans, à Carhaix, le premier inventaire patrimonial en France

Peu s’en souviennent, sans doute, mais Carhaix fut l’un des tout premiers cantons de l’Hexagone à bénéficier d’un inventaire patrimonial. Le projet d’« Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de France » avait été lancé en mars 1964, à l’initiative d’André Malraux, ministre de la Culture, et d’André Chastel, historien de l’art. L’ambition était de « recenser, étudier et faire connaître » l’ensemble du patrimoine du pays suivant l’adage, resté célèbre, « de la cathédrale à la petite cuillère ». À l’époque, seulement deux cantons ruraux avaient été choisis pour devenir les laboratoires de cet inventaire : Carhaix-Plouguer, et Guebwiller, en Alsace. L’inventaire sera mené dans le canton de Carhaix en 1964 et 1965, et ce sont ces travaux qui donneront lieu à la première publication d’un livre, par le Service de l’Inventaire, dès 1969. « Toutes les études lancées à l’époque sont toujours en cours, puisqu’on n’a eu de cesse d’étendre le champ du patrimoine au fil des ans », insiste Clément Perrichot, directeur du Centre d’interprétation archéologique Vorgium.

Parcours photo et patrimonial

C’est pour marquer les 60 ans de cette campagne que le service tourisme de Poher Communauté proposera, ce week-end, avec le concours de la Ville de Carhaix et du Service de l’Inventaire de la Région Bretagne, un parcours photographique et patrimonial et des visites guidées dans Carhaix. Ces visites valoriseront in situ des clichés de l’époque et révéleront un Carhaix en pleine métamorphose, bouleversé par l’évolution des modes de vie et le besoin de confort croissant de ses habitants, en pleines Trente Glorieuses.?

Pratique

Les visites, qui sensibiliseront le regard du public au paysage patrimonial qui l’entoure, à expliquer les missions de l’Inventaire seront proposées à 10 h, 10 h 30, 11 h 30, 14 h, 14 h 30, 15 h 30, 16 h et 17 h, au départ de la Maison du Sénéchal, rue Brizeux. Gratuit - réservation conseillée (places limitées). Contact, informations et réservations auprès de l’office de tourisme de Carhaix Poher : tél. 02 98 93 04 42 | [email protected]

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24 octobre 2024 431 mots
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24 octobre 2024 - Web sites - Information Technology and Internet / Technologie de l'information, Internet
Décryptage. Faire payer l'entrée de Notre-Dame pour financer la restauration des églises ? Le débat relancé

Rachida Dati a proposé de faire payer cinq euros aux touristes la visite de Notre-Dame de Paris. Les défenseurs du patrimoine y voient l’occasion de réfléchir à de nouveaux... Voir l'article

Sud Ouest - Lot-et-Garonne
Marmande et Marmandais, samedi 9 mars 2024 341 mots, p. 21
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24 octobre 2024 - Web sites - Information Technology and Internet / Technologie de l'information, Internet

Des passerelles très actives en 2024

Cocumont

Lundi 4mars, l’association des Passerelles cocumontaises organisait son assemblée générale à la mairie. Les trois sections, à savoir l’Italie, l’Alsace et les burlesques, sont revenues sur les activités de 2023 et ont évoqué les actions prévues pour cette année.

Après une visite d’une délégation cocumontaise à Sarmede au mois de mai 2023, les Italiens seront présents, du 16 au 20mai, à Cocumont et Goutz, 2024 marquant le centenaire de l’arrivée des migrants italiens en terre gasconne, en particulier au hameau de Goutz.

Les Transalpins découvriront le bassin d’Arcachon, la dune du Pyla, feront le tour de l’Île aux oiseaux, se rendront à Barbaste et Nérac, dégusteront de l’Armagnac après une visite de Fourcès; tout cela au cours de deux journées de visites du patrimoine régional. Les cérémonies officielles se dérouleront le dimanche et, bien entendu, tout ce programme sera ponctué par des repas au cours desquels retentiront de nombreux chants.

Pour la section Alsace, 2024 est synonyme de visite d’une délégation de Dessenheim. Celle-ci se déroulera du 3 au 5août. Une partie des Alsaciens a décidé de rallier la Gascogne à vélo et une petite délégation de Cocumontais l’accompagnera sur sa dernière étape. Le dimanche sera consacré aux cérémonies officielles du jumelage et, comme toujours, tout se terminera autour d’une table, dans une ambiance propre à ces retrouvailles qui ont vu le jour en 1990.

Au sein de l’association, la troisième entité n’est pas la plus inactive. Les rencontres des communes aux noms burlesques se déroulent tous les ans et, depuis leur création en 2003, une délégation cocumontaise participe à cette fête de la ruralité et de la bonne humeur. Après Corps-Nuds (35) en 2023, le rendez-vous est fixé à Vatan (36), les 6 et 7juillet. Le programme n’est pas tout à fait validé; une réunion de présentation est à programmer d’ici fin mars.

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18 septembre 2024 201 mots
A la découverte du chemin de ronde

A la découverte du chemin de ronde Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 19:58 - Temps de lecture : ... Voir l'article

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15 mai 2024 325 mots
Patrimoine culturel. Théâtre alsacien : « De 40 000 à 50 000 spectateurs » par an

Patrimoine culturel Théâtre alsacien : De 40 000 à 50 000 spectateurs par an À l’occasion de son assemblée générale ce dimanche 12 mai dans la salle du Brassin de Schiltigheim... Voir l'article

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8 décembre 2024 379 mots
Patrimoine. Un nouvel appel à dons pour sauver la ferme Boecklé d’Oberbruck

Patrimoine Un nouvel appel à dons pour sauver la ferme Boecklé d’Oberbruck Un appel à dons est lancé pour soutenir les travaux de sauvegarde de la ferme Boecklé, qui se... Voir l'article

Actu.fr (site web réf.) - Actu (FR)
14 novembre 2024 306 mots
Morbihan : de nombreux vignerons attendus à ce salon des vins et de la gastronomie
Rédaction Ploërmel

Par Rédaction Ploërmel Publié le 14 nov. 2024 à 12h18 ... Voir l'article

Ouest-France (site web)
tourisme, mardi 9 juillet 2024 - 18:15 UTC 561 mots

Cette charmante cité médiévale alsacienne est l’un des plus beaux villages de France

avec Newsgene

Située à une quinzaine de kilomètres de Colmar, la commune de Bergheim a remporté l’édition 2022 de l’émission « Le Village préféré des Français ». Parmi les curiosités qui attendent les visiteurs : la maison des sorcières et un tilleul planté en 1300.

La commune de Bergheim (Haut-Rhin) fait partie des incontournables à visiter lors de vacances en Alsace. Classée parmi les « Plus beaux villages de France », elle a également remporté  l’édition 2022 de l’émission Le Village préféré des Français , présentée par Stéphane Bern. Un sacre qu’elle doit avant tout à son patrimoine médiéval. Comme l’explique le site de tourisme du village , les deux kilomètres de remparts vraisemblablement érigés au XIV e  siècle témoignent de son passé mouvementé. Au cours de leur promenade à travers les ruelles, les touristes apprécient aussi l’impressionnant cadran solaire, daté de 1711.

Les sorcières de Bergheim

Impossible de faire une halte à Bergheim sans passer la porte de sa synagogue, achevée en 1863, qui renferme une incroyable mosaïque gallo-romaine. Cet édifice religieux a été reconstruit sur l’emplacement d’une ancienne synagogue, bâtie au début du XIV e siècle. C’est ainsi l’une des rares, si ce n’est l’unique synagogue qui se trouve encore sur son emplacement initial. Une particularité unique dans la région, qui attire chaque année de nombreux visiteurs. Jusqu’au XX e siècle, la commune a d’ailleurs abrité l’une des communautés juives les plus importantes d’Alsace.

Lire aussi :Alsace. Quatre choses à savoir avant de visiter le château du Haut-Kœnigsbourg

Bergheim a également acquis sa renommée en raison des dizaines de procès en sorcellerie qui s’y sont tenus entre 1582 et 1683. La commune a souhaité se réapproprier ce passé funeste en ouvrant en 1997 un musée dédié à l’histoire de la sorcellerie en Alsace. Baptisé La Maison des Sorcières, celui-ci interroge notamment la représentation de la femme et les questions liées à la crainte de l’inconnu.

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Deux grands crus

Les amoureux de la nature ne seront pas en reste, puisque Bergheim peut se targuer d’abriter un arbre remarquable. Planté en 1300, ce tilleul a été un point de rassemblement essentiel pour les habitants à travers l’histoire du village. Malgré un incendie criminel en 1917 et les ravages causés par de multiples intempéries, il continue de fleurir chaque année. Si vous souhaitez approfondir votre communion avec la nature, n’hésitez pas à vous lancer dans une randonnée. Classée Natura 2000, la colline du Grasberg et ses paysages merveilleux sauront vous enchanter.

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Lire aussi :La route des vins d’Alsace, un road trip inoubliable à travers sept cépages et de sublimes villages

Après avoir arpenté la commune, certains visiteurs optent pour une pause bien méritée, en profitant des produits issus des multiples vignobles de la région. Capitale du gewurztraminer, le village s’est également spécialisé dans le riesling, le muscat et le pinot Gris. Comme le précise le site des « Plus beaux villages de France » , Bergheim compte même deux grands crus : le Kanzlerberg et l’Altenberg.

L'Équipe
vendredi 4 octobre 2024 918 mots, p. 18

PARIS RETROUVE LE HAUT DU PANIER Vingt-six ans après le PSG de Charles Biétry en 1998, la capitale française, sous la bannière du Paris Basketball, revient en Euroligue, la compétition phare du basket européen. Le club rêve de s'y installer sur la durée.

Yann Ohnona (avec Ar. L. et S. Sa.)

Que la bicoque semble loin, vue de la porte de la Chapelle, où l'hymne de l'Euroligue, épreuve phare du basket masculin en Europe, retentira ce soir pour la première fois depuis près de trois décennies dans la capitale française. La bicoque ? C'est le surnom donné au préfabriqué planté à quelques mètres de la halle Carpentier du XIIIe arrondissement qui a servi six ans d'incubateur aux artisans - investisseurs US compris, David Kahn et Eric Schwartz - du Paris Basketball. Dans ce bureau étriqué, il fallait slalomer entre les dossiers empilés sur des tables surchargées, entre autres cartons, mugs à café noircis, et quelques cadavres de bière.

Né à l'été 2018, le club bâti sur les cendres du Hyères-Toulon Var Basket et alors lancé en Pro B, vainqueur de l'Eurocoupe et finaliste du Championnat l'an passé face à Monaco (1-3), découvre le grand monde ce soir face à l'Étoile Rouge Belgrade. Il devient le troisième représentant parisien (*) de l'histoire de l'Euroligue, après le Paris Université Club (PUC, 1963-1964) et le Paris Basket Racing 1997-1998 époque PSG, Canal + et Charles Biétry. Michael Jordan régnait encore aux Chicago Bulls, présents à Paris pour l'Open McDonalds à Bercy. Une autre époque, qui rappelle à quel point la capitale, pépinière de talents hors norme, passionnée de balle orange, de culture US et de NBA, a peiné à valoriser son patrimoine et son identité. L'ADN urbain sur lequel s'est appuyée l'équipe du Paris Basketball pour positionner son club tant sportivement qu'au niveau marketing.

Un petit d'Europe malgré un budget en forte hausse

« C'est un nouveau chapitre, en avance sur la feuille de route, mais une opportunité incroyable, explique Alex Requena, directeur du développement stratégique. Après la fête des JO à Paris, l'Euroligue arrive à point nommé pour lancer cette saison historique : lancement de l'équipe féminine, ouverture de la boutique, concerts, un show en mapping retraçant l'histoire du basket parisien... On délocalisera aussi plusieurs matches à l'AccorArena (le premier contre le champion d'Europe Panathinaïkos le 15 octobre). Nous ne connaissons pas encore notre avenir à ce niveau mais nous faisons un investissement structurel, pour figurer au mieux sportivement et donner un aperçu de ce que l'Euroligue à Paris pourrait devenir. »

Concrétiser sur le parquet sera une gageure, avec une équipe inexpérimentée, loin de la concurrence sur le papier. Cela n'empêche pas Paris, titulaire d'un accessit d'une saison seulement, de rêver de s'installer sur la durée dans l'épreuve-reine. Sportivement, il faudrait une qualification en play-offs tout en devançant au final Monaco si l'ASM voyait aussi le top 8 - à moins de l'attribution toujours possible d'une wild-card.

Le budget est en forte hausse (19 millions d'euros, le 3e de Betclic Élite derrière Monaco et l'Asvel), tout comme la masse salariale (entre 4 et 5 MEU). Il n'empêchera pas Paris de faire partie des petits en Europe. Tiago Splitter, ancien joueur référencé mais sans expérience de coach en Euroligue, succède à Tuomas Iisalo, l'homme considéré comme la clé de la réussite de Paris l'an passé, débauché par Memphis. Le club ne s'est toujours pas remis d'un départ dont il conteste la régularité auprès des Grizzlies pour obtenir compensation.

"L'Euroligue est renforcée par la présence de Paris. C'est le marché numéro 1 en Europe. Je pense que nous serons là pour toujours, du moins assez longtemps

David Kahn, président du Paris BasketbaLl

Les recrues - Yakuba Ouattara, Kevarrius Hayes, Maodo Lo, Leo Cavaliere, ou Daulton Hommes, blessé - apporteront un cadre au duo électrique qui a tout emporté derrière lui la saison passée, TJ Shorts et Nadir Hifi. Le tandem, 0 match d'Euroligue au compteur, garant du jeu survitaminé et imprévisible de Paris, dont l'adaptabilité au plus haut niveau est une (passionnante) énigme, portera beaucoup des espoirs d'une Adidas Arena à guichets fermés ce soir. Autant dire que pour se maintenir, il faudra mettre autant de paniers sur les planches que dans les bureaux de Barcelone, QG de l'Euroligue.

L'intérêt mutuel du club et de l'instance à voir Paris s'installer dans la durée suscitait un certain optimisme du président de Paris David Kahn : « L'Euroligue est renforcée par la présence de Paris. C'est le marché n°1 en Europe. J'ai rencontré beaucoup des dirigeants et GM (géneral managers). Je ne peux parler en leur nom, mais ils étaient tous heureux de nous avoir. Je pense que nous serons là pour toujours, du moins assez longtemps. Nos conversations avec l'Euroligue vont dans ce sens. Je ne peux imaginer Paris n'évoluant pas dans la meilleure ligue d'Europe. »

Si l'état-major de la compétition, contacté par L'Équipe, reste plus prudent, déjà concentré sur son propre destin, en balance ces prochains mois (lire page 20), son discours va dans le même sens que celui de Kahn. « Nous voulons Paris, assume le patron de l'Euroligue Paulius Motiejunas. Plusieurs chemins existent : le sportif; l'expansion de la ligue - prévue à court, moyen terme. Ce sont aussi des discussions à avoir avec l'ensemble des clubs propriétaires. Imaginer l'Euroligue sans Paris maintenant qu'elle a remis le pied dans la porte ? Difficile de répondre à cette question. » Cela le sera encore plus ce soir, quand Paris aura rallumé la lumière.

(*) On peut ajouter à la liste les représentants du Grand Paris, l'Alsace de Bagnolet (1967-1968) et Nanterre (2013-2014).

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30 septembre 2024 221 mots
Festivals. Une troisième édition pour la saison culturelle de la CEA

Festivals Une troisième édition pour la saison culturelle de la CEA Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 18:30 ... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
23 septembre 2024 302 mots
Eckbolsheim. Le patrimoine communal mis à l’honneur

Eckbolsheim Le patrimoine communal mis à l’honneur Pour sa 1re participation aux Journées du patrimoine le samedi 21 septembre, la commune d’Eckbolsheim proposait plusieurs activités. Pour mieux connaître son... Voir l'article

Le Petit Journal (site web réf.) - Le_Petit_Journal
11 février 2024 1039 mots
De Schmidt à Bermondsey Corner, Jean-Michel Peragine et sa recette de la convivialité

Jean-Michel Peragine porte la double casquette de Country Manager de la filiale britannique du groupe Schmidt et de gérant du pittoresque et chaleureux Bermondsey Corner. Rencontre De Schmidt à Bermondsey... Voir l'article

L'Est Républicain
Edition de Lunéville ; Edition de Nancy ; Edition de Pont-à-Mousson - Toul ; Edition de Meuse
Région, dimanche 7 juillet 2024 695 mots, p. NAAB6,PONT6,BADU6,LUN6

Grand Est

Faune : une nouvelle liste rouge d’espèces menacées

Magalie Delle-Vedove

L’Office des données naturalistes (Odonat) du Grand Est publie des listes rouges d’espèces menacées. Ce vaste inventaire scientifique qui a commencé en 2020 s’achèvera en 2026. Après les amphibiens , les reptiles, les libellules et les mollusques, la dernière liste en date concerne les orthoptères et les mantes. Seize espèces sont menacées.

Quand on parle d’animaux menacés dans le Grand Est, on pense bien sûr au lynx ou encore au grand hamster d’Alsace. Mais des espèces plus discrètes sont également en danger. « Dans le Grand Est, ces listes rouges sont établies par l’Office des données naturalistes (Odonat) selon les critères internationaux précis de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). La dernière concerne les orthoptères et les mantes. Ces listes sont validées par le conseil scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN) », précise Raynald Moratin, responsable scientifique à l’Odonat Grand Est.

« Nous catégorisons les espèces en fonction de la menace et de leur vulnérabilité » Identifier les populations en déclin, celles qui peuvent disparaître à l‘échelle d’un territoire donné, permet d’essayer de les protéger. « Nous transmettons ces listes aux associations sur le terrain, mais aussi aux politiques, aux gestionnaires de réserves naturelles, aux conservateurs des sites et d’espaces naturels sensibles pour qu’ils puissent mener des actions de conservation », explique Raynald Moratin. « Nous essayons aussi de faire en sorte que ces listes soient connues du grand public. »

Cinq espèces en danger critique d’extinction

Pas simple d’alerter les citoyens quand on parle des bébêtes qui mesurent parfois moins d’un centimètre. Pas simple non plus d’établir des inventaires précis : «  Nous compilons des données naturalistes », précise Raynald Moratin, « les observations de naturalistes bénévoles ou professionnels. Ces observations sont ensuite formatées pour créer des bases de données exploitables » Verdict des 192 000 données naturalistes mobilisées ? « Sur les 76 espèces d’orthoptères et mantes que compte le Grand Est, seize espèces sont menacées dont cinq en voie d’extinction », révèle le responsable scientifique. « Une espèce est présumée disparue. C’est une catégorie spéciale que l’on réserve aux espèces très rares qui n’ont pas été revues »

En région, c’est le cas du dectique des branches, une sauterelle avec de longues antennes et de longues pattes arrière. Dans la catégorie (CR), c’est-à-dire en danger critique d’extinction, on trouve le barbitiste ventru, une sauterelle avec un abdomen imposant ou encore et par exemple le tétrix biponctué ou l’oedipode rouge.

D’autres espèces sont classées en danger (EN), d’autres classées vulnérables (VU) ou quasi menacées (NT). Dans cet univers minuscule, la biodiversité est vulnérable.

Vite détruite mais difficile à reconstituer

La liste des espèces en danger est longue, bien trop longue. Et toute la question est de savoir comment faire pour qu’elle ne s’étoffe pas plus. Bien sûr, il y a l’agriculture intensive, la pollution, le réchauffement climatique. Mais au quotidien, certains bons réflexes se révèlent utiles : « Quand on va dans une prairie où l’herbe est haute, ça saute partout. Quand un espace vient d’être fraîchement tondu, il ne se passe plus rien. On peut donc conseiller, pour aider les orthoptères et les mantes, de réduire la tonte des pelouses, des parcs et jardins. Mais ces listes sont aussi un outil d’aide à la décision pour guider les politiques régionales de protection de la biodiversité » , souligne Raynald Moratin. Les pouvoirs publics peuvent en effet décider de préserver les derniers systèmes agropastoraux, les dernières prairies et zones humides. « C’est d’autant plus important », précise le scientifique, « qu’on va très vite pour détruire une prairie en bon état qui subsiste depuis des décennies mais qu’il est très difficile de la reconstituer. De même quand les pelouses sèches sont dégradées, l’effort de renaturation est très difficile. […] Il n’y a donc pas beaucoup d’autres solutions que de classer les espaces naturels. »

La Gazette des communes, no. 2713
DOSSIER, lundi 29 avril 2024 583 mots, p. 34

Le nouveau visage des zones commerciales

Aménagement urbain

Le nouveau visage des zones commerciales

RÉALISÉ PAR DELPHINE GERBEAU ET BRIGITTE MENGUY

Modernisation

Nées dans les années 70, les zones commerciales d'entrées de ville sont à un tournant : bien qu'elles continuent d'attirer les consommateurs, elles correspondent à un modèle du tout bitume et de la voiture qui n'est plus soutenable.

Impulsion

Le gouvernement a lancé un plan de modernisation des zones commerciales en septembre dernier, avec des simplifications réglementaires et des subventions afin de faire émerger des projets portés par les collectivités.

Main dans la main

De leur côté, les élus locaux travaillent en partenariat avec les petites et les grandes foncières afin de sortir de la mono-activité et du tout voiture. Et tentent de ne pas perdre la maîtrise de l'aménagement de leur territoire.

C'est un paradoxe : l'Etat a lancé, en septembre dernier, un plan pour la modernisation des zones commerciales. Pourtant, économiquement, celles-ci ne se sont jamais mieux portées, même si, avec la crise du Covid, leur fréquentation a un temps chuté. « Les zones commerciales de périphérie sont à un niveau de vacance historiquement bas. L'immobilier low cost se porte bien : le modèle des “boîtes à chaussures”, avec de grandes surfaces et des loyers bas, fonctionne toujours, résume Christophe Noël, délégué général de la Fédération des acteurs du commerce dans les territoires [Fact]. Ce facteur vient complexifier la réflexion sur la mutation de ces zones. » Car, même si les zones commerciales sont toujours globalement les sites où se rendent le plus souvent les Français pour consommer - ils y font 72 % de leurs dépenses -, ce modèle de « non-urbanisme » ne tient plus la route face aux enjeux environnementaux.

GISEMENT FONCIER

« Le cœur du problème, ce ne sont pas les zones commerciales, ce sont ces zones disparates dans lesquelles vit une partie de la population, et c'est un sujet politique », juge Christophe Noël. Peu denses, très minéralisés, ces lieux représentent un gisement que les foncières commerciales ont bien identifié. La plupart d'entre elles ont travaillé à la reconfiguration de leur patrimoine - certaines œuvrant avec des collectivités pour participer à l'appel à manifestation d'intérêt (AMI) du gouvernement, à l'issue duquel 74 projets ont été retenus, sur 112 candidatures, et annoncés le 29 mars.

« Certaines zones commerciales fonctionnent bien, mais elles posent un enjeu d'optimisation du foncier et le problème des bâtiments énergivores. Dans d'autres, davantage en déprise, l'enjeu est la diversification des activités. Nous avons sélectionné les dossiers en nous demandant où l'intervention publique aurait le plus de sens.

Sur les territoires dynamiques, les foncières privées arriveront à trouver un équilibre entre les différentes activités. A contrario, il existe des cas où seules des subventions publiques permettront d'aboutir. Ce qui nous intéresse c'est l'entre-deux, les sites qui offrent une complexité technique et des coûts d'opération importants », explique Christelle Breem, directrice des fonds de reconquête commerciale à l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), qui va accompagner les collectivités lauréates. Un second AMI sera bientôt lancé et l'objectif est, à terme, de mettre en place une politique publique dédiée.

Ce modèle de « non-urbanisme » ne tient plus la route face aux enjeux environnementaux.

74

74 collectivités retenues dans l'appel à projets sur la modernisation des zones commerciales.

27

27 sont déjà labellisées « Petites villes de demain » ou « Action cœur de ville ».

9

9sont en quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV) ou à proximité immédiate.

112

112 dossiers ont été envoyés. Un second appel à manifestation d'intérêt va être lancé.

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28 avril 2024 233 mots
Association. Denis Simon, nouveau président pour la sauvegarde du patrimoine colmarien

Association Denis Simon, nouveau président pour la sauvegarde du patrimoine colmarien V.F. - Aujourd'hui à 09:31 ... Voir l'article

Actu.fr (site web réf.) - Actu (FR)
22 avril 2024 1863 mots
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22 avril 2024 - 78actu (site web réf.)
EN IMAGES. Votre plus beau marché 2024 sur TF1 : découvrez les 24 candidats en lice

Par Maxime T'sjoen Publié le 22 Avr 24 à 17:41   ... Voir l'article

Maville (site web réf.) - Angers Maville
25 février 2024 207 mots
Baugé-en-Anjou. La restauration de l’orgue de Cheviré-le-Rouge relancée

Info Angers Baugé-en-Anjou La restauration de lorgue de Cheviré-le-Rouge relancée - Lancée en... Angers par Accueil Info ... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
7 décembre 2024 450 mots
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25 février 2024 - Maville (site web réf.)
Orschwihr. Un appel aux dons pour restaurer l’église Saint-Nicolas

Orschwihr Un appel aux dons pour restaurer l’église Saint-Nicolas La restauration intérieure de l’église Saint-Nicolas d’Orschwihr devrait démarrer mi-janvier 2025, pour une durée de trois... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
22 décembre 2024 903 mots
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22 décembre 2024 - AFP Stories (français)
Histoire. Une statue de Ganesh rendue par les Pays-Bas à l'Indonésie

Emportée par des fonctionnaires coloniaux néerlandais, la statue de Ganesh a été rendue à l'Indonésie. Un geste fort pour le pays Histoire Une statue de Ganesh rendue par les Pays... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
30 décembre 2024 966 mots
Saint-Louis. Une crèche et des tableaux originaux pour célébrer la Nativité

Saint-Louis Une crèche et des tableaux originaux pour célébrer la Nativité À l’église Saint-Pierre de Neuweg, la Nativité est déclinée à travers une magnifique crèche mais aussi par... Voir l'article

Ouest-France
Saint-Malo
Saint-Malo, mercredi 18 septembre 2024 457 mots, p. OF Saint-Malo_15

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Concerts et spectacles

La Compagnie des jazz

Jazz. Concert de rentrée plein de swing et de la bonne humeur. Concert organisé par la ville de Saint-Malo et le Comité de quartier de Paramé dans le cadre du programme culturel La culture dans tous ses quartiers.

Vendredi 20 septembre, 20 h 15, mairie annexe de Paramé, place Georges-Coudray. Gratuit. Contact : [email protected], http://lacompagniedesjazz.com

Culture et idées

Mémoire et patrimoine des Terre-Neuvas

Patrimoine. Durant cinq siècles, les pêcheurs français ont sillonné les bancs de Terre-Neuve pour pêcher la morue. Les derniers Terre-Neuvas vous invitent à vivre une campagne de pêche, à travers des scènes de mise en situation, des objets et documents.

Mercredi 18 septembre, 14 h à 17 h, Musée des Terre-Neuvas, 67, avenue de Moka. Tarifs : 6 €, réduit 1 €, groupe 5€. Contact : 07 87 65 19 18, [email protected], https://www.museedesterreneuvas.fr

Convivialité et partage

Portes ouvertes. Les paniers de l'Amap'Art de Marché

Marché. Venez nous rencontrer et découvrir nos producteurs sur le lieu de distribution et adhérer à notre belle association. Quelques places disponibles pour la saison automne-hiver. Abonnements, légumes, fromages, œufs, pains, pommes, poulets, viande, bières.

Jeudi 19 septembre, 18 h 15 à 19 h 30, 5, place de l'Étoile, à Rocabey. Contact : 06 99 08 37 51, [email protected], http://app.cagette.net/group/5300

Loisirs et sports

Visite guidée de la cité corsaire

Visite. Venez découvrir, accompagné par un guide conférencier, l'histoire de Saint-Malo. Les remparts, les Malouins célèbres, les ruelles et les forts maritimes n'auront plus de secrets. Durée 1 h 30.

Jeudi 19 septembre, 14 h 30 à 16 h, office de tourisme, esplanade Saint-Vincent. Tarifs : 10 €, de 8 à 11 ans inclus 5€, pour les moins de 8 ans : gratuit. Inscription avant le 19 septembre. Contact : http://www.saint-malo-tourisme.com

Yoga adultes et enfants

Relaxation, bien-être. Le yoga soutient la santé du corps et de l'esprit par des pratiques respiratoires, posturales, méditatives. Les adultes peuvent vivre un cours d'essai à Saint-Malo, La Richardais, Miniac-Morvan. Les séances enfants et ateliers adultes-enfants se poursuivent.

Du lundi 23 septembre 2024 au lundi 7 juillet 2025, salle du Grand-Domaine. Payant. Contact : 06 75 01 78 77, [email protected], http://brigitteyoga.fr

Grande braderie de la Saint-Michel

Vide-greniers. Organisation et inscriptions, à la maison de quartier de la Gare, 37, rue d'Alsace.

Samedi 28, dimanche 29 septembre, 8 h à 18 h, médiathèque, boulevard des Talards. Contact : 06 83 74 10 01, 02 99 40 39 27.

Annonce

Vie quotidienne

UFC Que choisir

Permanence. Défense du consommateur, le jeudi, sur rendez-vous.

Jeudi 19 septembre, 10 h à 12 h, 8E, avenue de Moka. Contact : 02 99 56 80 47, [email protected]

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
17 avril 2024 206 mots
Dialecte. Une messe en alsacien à Sélestat dimanche 28 avril

Dialecte Une messe en alsacien à Sélestat dimanche 28 avril Les Dernières Nouvelles d'Alsace - Aujourd'hui à 12:00 ... Voir l'article

Midi Libre
NIMES
mardi 17 septembre 2024 734 mots

[SPECTACLES...]

SPECTACLES

PHÈDRE ! Cette Phèdre ! n'est pas comme les autres. Elle est ponctuée par un point d'exclamation, qui au temps de Racine était appelé point d'admiration. Avec pour décor une simple table, seul en scène, Romain Daroles est une sorte de conférencier débordant d'enthousiasme, qui raconte livre en main les merveilles de l'alexandrin, la langue unique de Racine, les divines généalogies mythologiques des principaux personnages. 20 h 30. Le Cratère, square Pablo-Neruda, Alès. De 11 euros à 19 euros. 04 66 52 52 64. SORTIES

RIEN NE MANQUE Une visite guidée pour découvrir le dialogue artistique intergénérationnel aux multiples points communs entre la jeune Neïla Czermak Itchi & Baya, icône de la peinture algérienne : vibration des couleurs, musique, contes, mais également femmes ou mondes peuplés d'étranges chimères et animaux fantastiques, à la fois compagnons et alter ego. 14 h 30. Musée des Beaux-Arts, rue Cité-Foulc, Nîmes. De 3 euros à 8 euros. 04 66 76 71 63.

À LA RECHERCHE DU REMPART Sous Auguste, la colonie de Nîmes se dote d'un rempart de près de 7 km dont certaines portions sont encore visibles aujourd'hui. Partez à la recherche du rempart antique de la cité, pour en découvrir tous les secrets de construction ! Cette visite permettra également de s'interroger sur le travail et les missions de l'archéologue ainsi que sur la conservation et la mise en valeur des vestiges mis au jour au cours de fouilles préventives ou programmées. 10 h 30. Office de tourisme de Nîmes, 6 boulevard des Arènes, Nîmes. 8 euros, réduit 5 euros. 04 66 58 38 00.

ABBATIALE DE SAINT-GILLES Partez à la découverte de l'abbatiale de Saint-Gilles, inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco et de son histoire ! Haut lieu de pèlerinage chrétien durant le Moyen-Âge, l'abbatiale a conservé sa façade du XIIe siècle admirablement sculptée, l'église haute et ses reliquaires ainsi que la crypte monumentale abritant notamment le tombeau de saint Gilles. 16 h 30. Office de tourisme, 5 place de la République, Saint-Gilles. 12 euros, réduit 9 euros. 04 66 58 38 00.

UN MAS EN PROVENCE Une visite de la distillerie artisanale pour découvrir l'art de la fabrication des huiles essentielles dans un authentique mas provençal. 10 h 30 et 15 h. Un Mas en Provence, Le Mas Neuf, avenue du Félibrige, Bellegarde. 5,80 euros, - 15 ans 3 euros. 04 66 01 09 00.

BRODERIE NUMÉRIQUE Initiation au logiciel Inkscape et son extension Inkstitch pour réaliser vos premières broderies. À partir de 14 ans. 14 h. FabLab Ludo-médiathèque Jean-d'Ormesson, 297 avenue Monseigneur-Robert-Dalverny, Nîmes. Gratuit. 04 66 76 35 03.

LES LIVRES ONT LA PAROLE Venez lire, écouter, partager des moments de lecture à voix haute. 17 h. Bibliothèque Carré d'art, place de la Maison-Carrée, Nîmes. Gratuit. 04 66 76 35 03. EXPOSITIONS

LES TRÉSORS DU GRAU-DU-ROI Venez découvrir l'histoire du Grau-du-Roi, son patrimoine maritime et comment la commune a pris son indépendance envers sa voisine Aigues-Mortes, pour devenir l'un des plus importants ports de pêche chalutière de la Méditerranée Française. Un voyage de découvertes chargé de souvenirs avec des photos, des maquettes, des objets... 9 h à 12 h. Salle Marcel-Pagnol, 24 rue Alsace Lorraine, Le Grau-du-Roi. Gratuit. 04 66 51 67 70.

ACHILLE ET LA GUERRE DE TROIE Achille, héros légendaire de la mythologie grecque devenu célèbre pour sa bravoure et sa vaillance lors de la guerre de Troie, est le protagoniste de cette grande exposition fascinante ! Au fil des représentations (mosaïques, vases, sarcophages, etc.), suivez l'itinéraire de ce héros à travers les épisodes marquants de sa vie, de sa naissance jusqu'aux remparts de Troie, en passant par sa fuite sur l'île de Skyros, et enfin sa mort provoquée par une flèche tirée dans le talon... 10 h à 19 h. Musée de la Romanité, 16 boulevard des Arènes, Nîmes. 9 euros, réduit 6 euros, - 7 ans. 04 48 21 02 10.

AVANT DE VOIR LE JOUR Le musée du Vieux Nîmes présente une exposition dialogue entre le travail textile sculptural de Jeanne Viceral et plusieurs peintures de Pierre Soulages. Le travail du noir par Jeanne Viceral, au centre de sa pratique, a été fortement influencé par les travaux de Pierre Soulages. De nombreux parallèles peuvent ainsi être établis entre les oeuvres des deux artistes, où fil et pinceau semblent parfois pouvoir s'interchanger. 10 h à 18 h. Musée du Vieux Nîmes, place Abbé-Pierre, Nîmes. 5 euros, 3 euros. 04 66 76 73 70.

La Dépêche du Midi
Tarn
Locale, vendredi 6 septembre 2024 668 mots, p. 25

Gaillac

Le carrousel du parc Foucaud vit-il ses derniers jours ?

L'injonction de la DRAC de le démonter semble irréversible. Une pétition soutient le carrousel, une attraction qui appartient au patrimoine populaire et aux arts forains. Les fonctionnaires y seront-ils sensibles ?

Cette fois, la fin du carrousel de « La Belle Époque 1890 » semble imminente. L'ukase de la Direction Régionale des Affaires Culturelles prononcé au printemps, mais que Mathieu Boulanger, le copropriétaire n'avait pas encore exécuté, semble sans recours. La DRAC s'appuie même sur le Préfet de Région et enjoint la maire de Gaillac de faire appliquer sa décision. Cela peut s'apparenter à l'usage d'un marteau-pilon pour écraser une mouche. Mathieu Boulanger a eu beau rappeler que plus de 1 000 tickets ont été vendus, que les usagers apprécient cette attraction datant de 1890, plus vieille que la plupart des arbres du parc, que le carrousel ne présente aucun danger en termes de sécurité, que ces chevaux de bois renouent avec la tradition artisanale et créent un lien avec l'ancien carrousel du parc... Rien n'y fait. La maire Martine Souquet, qui en avait soutenu l'installation et qui était même montée lors de son inauguration aux flonflons d'accordéon, se soumet aujourd'hui aux directives sans appel des fonctionnaires de la culture, ceux que Bernard Bistes, le défunt châtelain de Mauriac qui avait eu maille à partir avec eux, appelait les « messieurs à monocle ». Mais il était chez lui et pouvait leur faire tous les pieds-de-nez. Mathieu Boulanger n'avait pas voulu entamer d'épreuve de force, mais comprend mal cette décision. Il est déçu de voir la municipalité renoncer au soutien qui lui semblait promis, car elle s'abrite maintenant (« ou se défausse », dit-il) derrière un décideur plus haut qu'elle. « Dans l'achat comme dans l'installation du carrousel, il n'y a pas eu un euro d'argent public, précise-t-il. Nous avons tout pris en charge, mon associé et moi. Ce manège est une pièce rare. Quand un carrousel comme celui-ci se loue pour des marchés de Noël en Alsace, c'est plus de 30 000€. Mais à la mairie, il n'est pas conçu comme un patrimoine par tout le monde ». La municipalité aurait une conception plus traditionnelle - d'autres diraient plus étroite - du patrimoine, alors que les arts forains en font partie. Mathieu Boulanger pense que la ville craint aussi des représailles de la DRAC en matière de subventions sur d'autres projets. Martine Souquet a déjà dit et écrit que « comme représentant de l'État, il était hors de question pour elle d'aller contre les décisions de la DRAC et de la DREAL ».

Un enjeu politique ?

La responsabilité de la ville serait engagée directement en cas d'accident. Une formulation que conteste Jean-Marc Aguerre (gauche municipale). « Le maire est agent de l'État pour l'état civil, la régularité des élections, mais pas un représentant de l'État. Le représentant de l'État, c'est le préfet ». L'opposant ajoute qu'on laisse installer un carrousel au pied de la Tour Eiffel, qu'on protège des monuments en travaux par de grandes bâches en plastique, mais « ce qui est bon pour Paris ne l'est plus pour une petite ville de province. C'est contraire à l'égalité républicaine ». Mathieu Boulanger note que ça n'a indisposé ni la DRAC ni la municipalité d'entourer le parc de grands containers à ordures ménagères, dont certains contestent depuis le début l'esthétique et déjà les nuisances olfactives. Martine Souquet ressent ces griefs comme une injustice. « J'ai fait tout ce que j'ai pu. J'ai plaidé le dossier auprès de la DRAC, j'ai dit l'intérêt de ce manège pour la population. Mais la DRAC n'a pas répondu aux demandes de préconisations de monsieur Boulanger. J'ai donc relancé la DRAC par courrier : elle doit adresser une réponse à M. Boulanger, qui serait prêt à repeindre le manège, après les vacances. Moi aussi, je suis déçue ». Reste-t-il un infime espoir de voir tourner le manège ?

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21 avril 2024 236 mots
So frech, avec les DNA et l’OLCA. Le petit moment en alsacien du dimanche

So frech, avec les DNA et l’OLCA Le petit moment en alsacien du dimanche So frech , chronique publiée par les DNA et proposée par l’OLCA, permet de découvrir l... Voir l'article

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4 mai 2024 424 mots
Sélestat et environs. En 10 ans, quelle évolution pour le tourisme dans le Centre-Alsace ?

Sélestat et environs En 10 ans, quelle évolution pour le tourisme dans le Centre-Alsace ? En 2014 naissait le Sélestat Haut-Koenigsbourg tourisme (SHKT), réunissant les six offices du tourisme intercommunaux... Voir l'article

Yahoo! France (site web réf.) - Yahoo France
23 février 2024 266 mots
Alsace : Mais qui a bien pu voler la cloche en bronze du village ?
Gilles Varela

Dingue dong - La cloche du village d’Epfig dans le Bas-Rhin a été volée, son maire lance un appel à témoins Elle ne passera pas à la maison. Une cloche... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
5 septembre 2024 327 mots
Pays de Hanau - La Petite-Pierre. Quatre concerts à la découverte du patrimoine juif local

Pays de Hanau - La Petite-Pierre Quatre concerts à la découverte du patrimoine juif local L’office de tourisme de Hanau – La Petite-Pierre organise, du dimanche 8 au dimanche 22... Voir l'article

Dernières Nouvelles d'Alsace (site web réf.) - DNA
18 août 2024 2033 mots
Série d’été. C’était le Musée des travailleurs (6) : deux années de lutte autour d’une collection de voitures

Série d’été C’était le Musée des travailleurs (6) : deux années de lutte autour d’une collection de voitures Le 7 mars 1979, les ouvriers des filatures de Malmerspach et... Voir l'article

La Tribune de l'assurance
Une, vendredi 1 mars 2024 2696 mots, p. 1,24,25,26,27,28

PERTE D'AUTONOMIE

Le casse-tête du financement

DOSSIER

Louis Johen

Mission impossible ? Cela fait bientôt deux décennies que les pouvoirs publics n'arrivent pas à résoudre le problème du financement de la dépendance. De leur côté, assureurs et mutuelles déploient de longue date un éventail de solutions individuelles complémentaires par capitalisation ou par répartition qui peinent à mutualiser le risque faute d'avoir trouvé leur public.

C’est une histoire qui dure depuis près de vingt ans sans qu’aucun décideur public ne soit encore parvenu à la fin. En 2007, le défi de la dépendance et la création d’une cinquième branche de la Sécurité sociale figurait pourtant en bonne place dans le programme de Nicolas Sarkozy, alors candidat à l’élection présidentielle. Élu à la plus haute fonction de l’Etat, il n’ira pas au bout de ses ambitions. Pas plus que ses successeurs écrire François Hollande et Emmanuel Macron, du moins dans son premier quinquennat pour ce dernier. En 2019, l’ancien directeur de la Sécurité sociale, Dominique Libault, est missionné pour faire un état des lieux de la dépendance et faire des propositions de prise en charge. À l’époque, plusieurs idées fortes se dégagent de son rapport:un financement public, l’abandon d’un régime obligatoire d’assurance dépendance, l’accompagnement de l’offre facultative existante et le développement d’outils de mobilisation des patrimoines. «Dans le cadre de la consultation citoyenne en ligne, le fait d’encourager un financement privé de la dépendance est apparu comme une proposition repoussoir», écrivait alors le rapport Libault. Ce n’est pourtant pas faute d’un front commun des assureurs:dans les groupes de travail, France assureurs et La Mutualité française tentent de pousser des solutions conjointes. Sans succès. Beaucoup pensent à l’époque que l’argent public suffira. Un mécanisme calé sur la trajectoire de désendettement de l’État semble même se dessiner. À l’échéance de la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades) en 2024, il suffirait de rebrancher le tuyau d’alimentation CRDS (qui prendrait la forme d’un nouveau prélèvement) en direction de la perte d’autonomie pour faire ruisseler les milliards d'euros nécessaires à la prise en charge de la dépendance. En 2008, Nicolas Sarkozy s’était heurté à la crise des subprimes. En 2019, c’est la crise de la Covid-19 et le quoi qu’il en coûte qui relégueront les conclusions du rapport Libault au placard et toute velléité d’agir à plus tard. Encore une fois.

UN MARCHÉ QUI RÉGRESSE Quand une nouvelle élection présidentielle se prépare pour 2022, c’est le moment choisi par les assureurs pour remettre le sujet dépendance sur la table. Dans un livre blanc, France assureurs publie les contours d’une proposition construite avec La Mutualité française. Les deux fédérations proposent un système de garantie obligatoire mutualisée dans les contrats complémentaires santé qui couvrent 96 % de la population. Une solution «accessible à tous, à moindre coût, reposant sur une mutualisation du risque au sein d’un pool de coassurance. Son tarif serait unique pour tous les cotisants», précisait France assureurs. Cette solution par répartition n’est pas neuve. Elle est d’ailleurs pratiquée par certaines mutuelles, notamment de la fonction publique, depuis longtemps. Pour France assureurs, la démarche est en revanche nouvelle. Les assureurs «privés», par opposition à ceux du secteur mutualiste, sont historiquement plus friands de contrats par capitalisation pour couvrir le risque dépendance. En 2013, celle qui s’appelait encore FFSA avait tenté de redonner du souffle à ces produits difficiles à vendre en créant le label GAD, pour encadrer les offres. Un coup d’épée dans l’eau. Le marché ne décolle pas. Pire, il régresse. Entre 2018 et 2022, les chiffres de France assureurs montrent que les cotisations encaissées par les entreprises relevant du Code des assurances sont passées de 603 M€ à 583 M€. Dans le même temps, le nombre de personnes assurées tombe de l,56millionà 1,44 million. «C’est une activité qui stagne, voire régresse», confirme Philippe Dabat, membre du comité de direction du groupe d’AG2RLa Mondiale en charge de la santé prévoyance. Le groupe de protection sociale est l’un des pionniers du marché de la dépendance en France. En 1985, AG2R prévoyance lance le contrat Safir (pour Sécurité et autonomie financière des retraités) pour protéger ces derniers contre le risque de perte d’autonomie. Plus de 250 000 contrats ont été commercialisés depuis l’origine par le groupe qui livre d’autres chiffres:une cotisation moyenne des contrats de 45 €, 6 000 personnes qui touchent actuellement une rente dépendance (et même plus de 40 000 rentes servies depuis le début du contrat) pour un montant moyen de 665 €. Tout cela pour un chiffre d’affaires de près de 50 M€. Pour Philippe Dabat:«Les produits que nous proposons sont généralement souscrits entre 55 et 70 ans. Et ce quipousse principalement les gens à souscrire, c’est le fait d’être confrontés à la dépendance d’un proche et de voir les difficultés financières que cela implique. C’est un facteur de souscription très fort.»Comme la plupart des contrats de capitali- rlnânC6| 27 La Tribune de l'assurance //mars 2024 //n"299 //une publication sation vendus par les assureurs, les prestations se déclenchent lorsque l’assuré est reconnu en état de dépendance. Problème:cette reconnaissance n’est pas basée sur la grille AGGIR, avec laquelle fonctionne l’allocation personnalisée d’autonomie fAPA), mais sur la grille AVQ des assureurs. Un défaut d’harmonisation qui freine le développement des contrats dépendance, qui traînent une mauvaise réputation de produits à fonds perdu et peu couvrants.«Ilyaun défaut de notoriété difficile à gérer du fait des différences de grilles. Avec le cinquième risque, les gens pensaient aussi qu’ils allaient être couverts par l’État. Sans compter que les personnes ont également du mal à s’imaginer dépendant. On arrive à accepter l’idée qu’on va mourir, mais la décrépitude physique et morale est beaucoup plus difficile à appréhender», résume Idenn Bourokba, directrice générale déléguée de Tutélaire. «La déconnexion avec les grilles AGGIR est un élément de gestion du risque important pour des assureurs et des réassureurs qui, pour des durées de couverture qui peuvent aller jusqu’à 35 ans, ne veulent pas se baser sur une définition quipeut évoluer en fonction des politiques publiques», justifie cependant Simon Rechatin, directeur prévoyance et santé chez Milliman.

SINGULARITÉ Mais pour Flora Obadia, directrice générale déléguée de Tutélaire, «ce n’est pas possible qu un assureur dise non à un assuré qui est reconnu dépendant par l’État». La mutuelle Tutélaire est active sur la branche dépendance depuis 1998 et réalise environ 30 M€ de chiffre d’affaires annuel avec une singularité assumée sur le marché. «L’activité dépendance de Tutélaire s’est construite sur la base d’un portefeuille affinitaire avec les agents des PTT. Nous nous sommes ensuite ouverts à des partenariats mutualistes à travers un modèle B2B2C», détaille Flora Obadia. Ces cinq dernières années, la mutuelle a connu une croissance de 20 % de son chiffre d’affaires dépendance, à rebours total de la tendance générale observée sur le marché. Il y a un peu plus d’un an, la mutuelle a lancé Sâge autonomie, un contrat par capitalisation destiné aux populations à faibles revenus. Il fonctionne selon les critères de la grille AGGIR et couvre autant» la dépendance partielle que la dépendance lourde. Récemment, Tutélaire a signé trois nouvelles conventions de distribution avec la Mutuelle complémentaire d’Alsace (MCA), la Mutuelle des services publics (MSP) et Mutami. Et sa récente entrée au sein de l’union Unalis devrait lui ouvrir encore quelques portes. «D’autres partenariats sont en cours. Pas mal de mutuelles sont intéressées mais ne maîtrisent pas le risque. Alors, plutôt que de vendre le produit d’une entreprise qui ne partage pas forcément leurs valeurs et n’ont pas le même fonctionnement qu’eux, ils viennent nous voir», indique Flora Obadia. Particularité de Tutélaire, la mutuelle n’est pas réassurée en dépendance. «Nous n’en avons pas besoin. Nous avons un taux de couverture de 400 %, il n’y a donc pas de sujet de fonds propres. Tutélaire dispose en outre d’une des plus grandes bases de données en France et maîtrise techniquement son risque», expose la directrice générale déléguée. Sur une branche d’activité où les engagements des assureurs portent sur le long terme, la mai- trise technique est essentielle, voire vitale. Au début des années 2000, la mauvaise appréciation du risque a en effet été le détonateur de plusieurs faillites aux États-Unis. «LaFrance est un marché précurseur de la dépendance qui a réussi à trouver un certain équilibre technique», fait remarquer Christophe Heck, directeur de la réassurance de personnes auprès de Swiss Re en France. «Techniquement, il n’y a pas eu trop d’erreurs dans les produits proposés sur le marchéfrançais. Le modèlefrançais, avecsa technicité, et sa modélisation et ses définitions plutôt objectives, a d’ailleurs inspiré d’autres marchés», abonde SimonRechatin. «EnItalie, des produits ont été vendus avec un certain succès par les réseaux de bancassurance, qui sont la copie conforme des contrats par capitalisation du marchéfrançais. Et nous avons des clients dans des pays émergents qui souhaitent que l’on partage avec eux notre expérience des produits dépendance en France, avec les bonnes pratiques et les écueils à éviter», développe-t-il.

TAUX BAS ET HAUSSE DE TARIFS Un autre frein au développement des contrats dépendance par capitalisation aura été l’environnement de taux bas des dix dernières années. Dans une logique d’épargne, «c’est un produit qui a beaucoup souffert de la baisse des taux. Il y a eu un besoin de reprovisionner et d’augmenter les tarifs», confirme Simon Recha- tin. Dans ce contexte, certains acteurs ont eu une politique de hausses tarifaires régulières, un peu comme les complémentaires santé, et ont habitué leurs assurés et leurs réseaux à des «petites»augmentations chaque année. Mais d’autres ont trop tardé et se sont retrouvés face à un mur. «Des assureurs n’ont eu d’autres choixque dépasser un certain nombre d’augmentations de tarifs très significatives plusieurs années de suite. Ils ont perdu la confiance de leurs assurés mais également celles de leurs réseaux deproximité», glisse un assureur. La hausse des taux pourrait-elle servir une nouvelle dynamique ? À voir. «Il faut rester prudent. Ce n’est pas nous qui décidons du taux technique. Tout est encadré par la réglementation», rappelle Philippe Dabat. Et si la baisse des taux obligataires avait été intégrée dans les mouvements de tarifs de ces dernières années, l’effet de leur hausse reste encore marginal. «Nous ne pouvons pas faire de mouvements brutaux. Cela se fait pas à pas et pour le moment, parce que la réglementation ne le permet pas, nous n’avons pas répercuté la hausse des taux de manière significative dans les tarifs», confirme-t-il.

ACTION COMMUNE C'est dans ce contexte de marché globalement défavorable au développement de contrats dépendance par capitalisation que France assureurs a changé son fusil d’épaule en rejoignant la philosophie par répartition de La Mutualité Française et en publiant son livre blanc dans le cadre de l’élection présidentielle de 2022.

Si elle n’avait à l’époque pas été reprise dans les programmes des candidats ni dans les réformes programmées par le président réélu, l’idée a depuis réussi à se frayer un chemin chez les décideurs publics. «Il y a encore quelques années, aucun cabinet ministériel ne voulait recevoir les assureurs pour entendre ce qu’ils avaient à dire sur la dépendance. Les choses ont changé. C’est aujourd’hui très différent», confie un assureur.

Publiée le 24 janvier dernier, la recommandation du CCSF préconisant de construire un système obligatoire par répartition adossé au marché de la complémentaire santé pourrait leur donner un sérieux coup de pouce. ¦ «Dans le cadre de la consultation citoyenne en ligne, le financement privé de la dépendance est apparu comme un repoussoir.» 4 QUESTIONS À Florence Lustman, présidente de France assureurs «La dépendance liée à l'âge est un risque qui préoccupe toujours plus les Français» P. 30 SOUSCRIPTION Les évolutions du risque longévité En constante évolution, le risque dépendance continue de faire tourner les modèles en stimulant la créativité des réassureurs. p. 31 «Ce qui pousse principalement les gens à souscrire, c'est le fait d’être confrontés à la dépendance d’un proche.» Les assureurs «privés»,par opposition aux mutualistes, sont historiquement plus friands de contrats par capitalisation.

ZOOM SUR Monétiser le patrimoine C’était l’une des pistes abordées en son temps par le rapport Libault. Comment monétiser le patrimoine immobilier des Français pour, en cas de besoin, flécher des ressources supplémentaires vers la dépendance ? «Aujourd'hui chezAG2R La Mondiale, nous travaillons sur le sujet de la monétisation du patrimoine immobilier des seniors», confirme Philippe Dabat en charge de la santé prévoyance. «Un établissement spécialisé médicalisé coûte entre 2 500 et 4 500C par mois et la retraite médiane en France est estimée autour de 1800 €11 y a donc une partie importante de la population pour laquelle il peut être difficile de payer l’accès à l’établissement dont elle a besoin ou pour faire les travaux nécessaires pour adapter son logement. Or, une part significative des Français à la retraite sont propriétaires de leurs résidence principale. Ce sont des personnes qui ont des revenus mensuels limités mais qui sont propriétaires d'un actif qui a de la valeur. Il y a donc des mécanismes sur lesquels on peut travailler, notamment autour du prêt viager hypothécaire ou du viager amélioré pour monétiser toutou partie de ce patrimoine et permettre ainsi aux personnes de rester dans leur logement ou de pouvoir être accueillies dans un établissement adapté», explique-t-il.

«La déconnexion avec les grilles AGGIR est un élément de gestion du risque important pour des assureurs et des réassureurs qui ne veulent pas se baser sur une définition susceptible d'évoluer en fonction des politiques publiques.» «Nous avons un taux de couverture de 400 %, il n’y a donc pas de sujet de fonds propres. Tutélaire dispose en outre d'une des plus grandes bases de données en France et maîtrise techniquement son risque.» «La France est un marché précurseur de la dépendance qui est parvenu à trouver un certain équilibre technique.» Si la baisse des taux avait été intégrée dans les mouvements tarifaires de ces dernières années, l’effet de leur hausse reste encore marginal.

FOCUSSUR La piste des droits de succession C’est une mesure pas forcément populaire mais certains, au sein du Conseil économique social et environnemental, militeraient pour la hausse des droits de succession pour financer la dépendance. «C’est une logique qui se tient», estime un proche du dossier, «Mettre en place un étage obligatoire pour tous les Français implique delà solidarité. Et dans cette perspective, pourquoi faire payer les personnes les plus modestes, qui ont connu le chômage ou lémploi précaire, et n'ont pas forcément eu les moyens de se soigner ? Ce sont les populations qui ont le plus de chance d’être en invalidité et en dépendance en fin de vie», déroule notre interlocuteur. «Augmenter les droits de succession, c’est finalement prendre aux riches, qui ont les moyens de s'organiser euxmêmes, pour financer la dépendance des plus pauvres. La question est de savoir ce qui fait sens au regard des finances publiques et des solidarités que nous voulons avoir dans notre pays?», conclut-il.

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12 juillet 2024 258 mots
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22 août 2024 253 mots
Gagnez une expérience insolite en jouant au Ding du 26 Août au 1er Septembre 2024

Jouez au Ding du 26/08 au /01/09/24 sur France Bleu Alsace et gagnez une balade gourmande souterraine au Parc Tellure Du 26/08 au 01/09/24 entre... Voir l'article

Sud Ouest (site web)
Accueil Pyrénées-Atlantiques Orthez, lundi 3 juin 2024 690 mots

Béarn. Grand Prix du patrimoine : la maison Jeanne-d'Albret à Orthez gagnera-t-elle les 100 000 euros??

Par Luce Gardères

Le monument en restauration, siège du musée du Protestantisme béarnais, représente la Nouvelle-Aquitaine parmi 13 projets retenus en France métropolitaine. C'est le public qui vote

Vous avez jusqu'au dimanche 30 juin pour voter en faveur du monument historique de France que vous souhaitez voir bénéficier d'une jolie enveloppe pour sa restauration. La Fondation du patrimoine, en partenariat financier avec la plateforme de réservation en ligne Airbnb, a lancé le Grand Prix du patrimoine et tourisme local : 13 sites ont été sélectionnés - un dans chaque r...

Vous avez jusqu'au dimanche 30 juin pour voter en faveur du monument historique de France que vous souhaitez voir bénéficier d'une jolie enveloppe pour sa restauration. La Fondation du patrimoine, en partenariat financier avec la plateforme de réservation en ligne Airbnb, a lancé le Grand Prix du patrimoine et tourisme local : 13 sites ont été sélectionnés - un dans chaque région métropolitaine. « Seul celui qui obtiendra le plus grand nombre de votes du public remportera la somme de 100 000 euros, ont révélé les organisateurs ce lundi 3 juin. Votez pour défendre et préserver votre patrimoine régional ! »

Offerte à la reine en 1 555

Or, en Nouvelle-Aquitaine, c'est la maison Jeanne-d'Albret, à Orthez, qui a été retenue. La demeure, qui date des XVe et XVIe siècles, a appartenu à la reine Jeanne, mère d'Henri IV, et abrite le musée du Protestantisme béarnais. « Le bâtiment lui fut offert en 1 555 par Arnaud de Gachissans, seigneur de Salles et maître d'hôtel d'Henri II d'Albret, le père de Jeanne, en échange de lettres de noblesse. La souveraine désirait en faire sa demeure lors de ses passages à Orthez », précisent les responsables de l'association qui pilote l'établissement.

L'état des toitures exigeait d'importants travaux de reprise afin de stopper les infiltrations. Musée Jeanne-d'Albret Un pigeonnier sur pilotis se dresse au milieu des jardins de la demeure, qui a appartenu à la reine Jeanne d'Albret. Musée Jeanne-d'Albret

Voilà des années que le bâti souffre de diverses dégradations, liées aux intempéries entre autres. Un important chantier extérieur porté par la Ville a démarré en avril, et devrait s'achever début 2025. « Le projet vise à sauvegarder le monument, indique-t-on du côté de la Fondation du patrimoine : remise hors d'eau par la reprise de charpente, restauration des maçonneries et parements, entretien et remplacement partiel des menuiseries, des fenêtres à meneaux et des vitraux. » Le tout pour un total de 800 000 euros TTC.

La Direction régionale des affaires culturelles (Drac) contribue pour 255 144 euros, la Région à hauteur de 93 300 euros. Et la Fondation du patrimoine avait déjà lancé une première cagnotte de 25 000 euros, qui a atteint la moitié de l'objectif. Elle est à retrouver sur le site : www.fondation-patrimoine.org/les-projets/restauration-exterieure-de-la-maison-jeanne-dalbret-a-orthez

Les jardins à la française font le charme des lieux : de nombreuses animations s'y déroulent tout au long de l'année. Fondation du patrimoine Les 12 autres nommés Outre la maison Jeanne-d'Albret à Orthez, les nommés - un par région en France métropolitaine - sont : le moulin oléicole de Bargemon, dans le Var ; la demeure seigneuriale d'Imbert de Bathernay, dans la Drôme ; la jumenterie du Lude, dans la Sarthe ; le château de Méréville, dans l'Essonne ; la ferme Nord à Zuydcoote, dans le Nord ; le château de Gaillon, dans l'Eure ; le musée Sérusier à Châteauneuf-du-Faou, dans le Finistère ; la maison du vigneron de Wettolsheim à l'écomusée d'Alsace, à Ungersheim, dans le Haut-Rhin ; la maison Rouge à La Châtre, dans l'Indre ; le château de La Punta, à Alata, en Corse-du-Sud ; la maison natale de Colette à Saint-Sauveur-en-Puisaye, dans l'Yonne ; et la tour médiévale de Luzech, dans le Lot.

Le site qui aura reçu le plus de suffrages sera désigné le 4 juillet prochain. Pour voter, il faut se connecter sur le site : www.fondation-patrimoine.org/campagnes/grand-prix-patrimoine-tourisme-local

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Ouest-France
Quimperlé, Concarneau
Concarneau et sa région, jeudi 12 septembre 2024 400 mots, p. OF Quimperlé - Concarneau_13
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11 septembre 2024 - Ouest-France (site web)

« Quand il était interdit de parler breton à l’école »

L’association Histoire et patrimoine du pays de Rosporden propose une nouvelle conférence, jeudi 19 septembre à la salle polyvalente, sur l’interdiction de la langue bretonne à l’école.

Si aujourd’hui, la langue bretonne est valorisée et est enseignée dans les écoles, à l’image des écoles publiques d’Elliant depuis dix ans, cela n’a pas toujours été le cas. En effet jusque dans les années 1950, les enfants qui parlaient breton à l’école étaient souvent punis ou se voyaient attribuer des symboles dépréciatifs.

Ces pratiques d’un autre temps ne concernaient pas tous les enfants, mais elles sont attestées en Basse Bretagne à partir des années 1830, et ailleurs, dans les pays occitans, au Pays basque, en Alsace par exemple.

L’association Histoire et patrimoine du pays de Rosporden (HPPR) propose une conférence « Quand il était interdit de parler breton à l’école » pour échanger autour de ce thème jeudi 19 septembre à la salle polyvalente d’Elliant. Les organisateurs expliquent que Fañch Broudic propose, lors de ce rendez-vous, de  faire le point sur une histoire mal connue et qui a suscité pas mal de débats et de polémiques : l’interdit de la langue première à l’école. 

En effet, on peut aujourd’hui analyser l’ampleur de ce phénomène et inventorier les objets symboliques qui ont été utilisés, ainsi que les réprimandes qui ont été infligées aux enfants. On peut enfin analyser le comportement des inspecteurs et des instituteurs tout comme la réaction des élèves et celle de leurs parents.

Qui est Fañch Broudic ?

Journaliste, Fañch Broudic a présenté des émissions en langue bretonne à la radio, puis à la télévision pendant près de quarante ans. Il est aussi chercheur associé au Centre de Recherche Bretonne et Celtique de la faculté de Brest. Spécialiste des sondages sur la langue bretonne, il a consacré sa thèse à l’évolution de la pratique sociale du breton de l’Ancien Régime à nos jours. Son étude sur l’interdit de la langue première à l’école est parue en 2013 dans l’Histoire sociale des langues de France, ouvrage collectif publié aux Presses universitaires de Rennes.

Jeudi 19 septembre, à 20 h 30 à la salle polyvalente. Entrée 5 € (gratuit pour les membres HPPR)

Cet article est paru dans Ouest-France

L'Est éclair
EST
REGION, jeudi 6 juin 2024 1872 mots, p. EST2

Face aux lecteurs

« Vous avez de l’or en Bar... »

Propos recueillis par Ludovic Matten

Christian Prudhomme, directeur du Tour de France, face à nos lecteurs, a loué l’étape Troyes-Troyes qui empruntera les fameux chemins blancs.

Propos recueillis par Ludovic Matten

Dans une ambiance sereine, avec Christian Prudhomme en maître des lieux. L’ancien journaliste sait y faire. Il est au cœur des débats, crée le débat. Ce mercredi, le directeur du Tour de France, devant un public acquis à sa cause, a répondu à toutes les questions que les abonnés ont posées. Sous le regard souvent complice de François Baroin, Christian Prudhomme a ravi son auditoire, multiplié les bons mots. Et laissé entendre que notre département pourrait devenir, dans les années qui viennent, grâce aux chemins blancs, un classique de la Grande Boucle. Morceaux choisis.

Jérôme Agoutin (Troyes) : vous avez quitté le journalisme pour vous charger de la direction du Tour de France il y a plus de 15 ans. Prenez-vous autant de plaisir dans ce rôle que dans votre ancienne vie ? Ne regrettez-vous pas, parfois, votre passé de journaliste ?

Je n’ai jamais vu autant de journalistes depuis que je ne suis plus journaliste. Je n’ai pas vraiment le sentiment d’avoir quitté la profession. Le patron du Tour, depuis Henri Desgrange en 1903, a toujours été journaliste. Il remplit simplement, à un autre moment de sa vie, une autre tâche. J’ai toujours 8 ans. Je reste avant tout un amoureux du Tour de France. Quand j’étais journaliste, je ne regardais que les coureurs. Quand on est directeur du Tour, on regarde bien souvent plus le petit gamin sur le bord de la route qui lâche la main de son père et qui risque de traverser la chaussée. Mais je ne regrette pas une seconde d’avoir franchi le pas, même si je n’avais jamais imaginé ne plus être journaliste. C’est le métier de ma vie. Vous savez ce qui m’a donné envie d’être journaliste ? Le Tour de France. Lorsque Jean-Marie Leblanc, mon prédécesseur, m’a proposé de prendre le relais, cela s’est fait en deux fois. En 2001, nous étions à Denain, chez Jean-Marie. Je n’avais pas encore commenté le Tour pour France TV. Il m’a pris par le bras dans la salle de presse et m’a dit : « J’aurais bien aimé que ce soit toi après moi… mais on a pris quelqu’un de très bien alors ça ne sera pas toi ». Qu’est-ce qu’il me racontait ? Daniel Baal, qui est effectivement quelqu’un de très bien, avait été choisi (pour seconder Jean-Marie Leblanc, NDLR). Deux ans plus tard, à Compiègne, veille de Paris-Roubaix, Jean-Marie m’a annoncé que Daniel partait. (sans même proposer le poste, NDLR) J’ai dit tout de suite oui. Jean-Marie m’avait mis cette histoire dans la tête deux ans avant. Le rôle est exaltant. On est sans cesse sur les routes, on rencontre plein de gens sympas. La seule chose qui me sidère, c’est que ça fait vingt ans que je suis chez ASO. J’aborderai mon 18 e Tour de France à la fin du mois en tant que directeur. Le temps file à une vitesse phénoménale.

Jean-Philippe Frou (Avant-lès-Marcillly) : le Tour de France vient régulièrement dans l’Aube. Que pensez-vous de l’accueil qui vous est réservé à Troyes ?

Pour qu’on aille quelque part, il faut qu’il y ait une volonté politique. Nous ne pourrions pas être là si ce n’était pas la volonté de François (Baroin). Derrière le maire, il y a une équipe remarquable, avec laquelle on travaille très très bien. On travaille en harmonie et en confiance. La ville de Troyes a changé de manière incontestable en vingt ou trente ans. Après, vous avez la chance, pour le futur, même si je ne veux pas trop me projeter, d’avoir ces chemins blancs dans votre département. On a mis du temps à les trouver. Dès 2016, sur Paris-Nice, on a inscrit une étape dans le Val-de-Loire, du côté de Vendôme, qui a emprunté des chemins blancs. On a ensuite essayé (d’en trouver) du côté d’Épernay. Pour le Tour 2019, j’ai demandé à mon équipe d’associer côtes et chemins blancs. Yannick Talabardon, qui est essentiel dans les chemins blancs de cette année, m’a répondu qu’on ne savait pas coupler les deux. Nous avons donc privilégié les côtes, avec bonheur puisque Julian Alaphilippe s’est imposé et a, à l’issue de cette étape, endossé le maillot jaune. Vous l’avez lu dans vos colonnes, Yannick Talabardon, ancien vainqueur de Paris-Troyes, empruntait souvent l’A5 pour rendre visite à sa famille dans le sud de l’Alsace. À force de passer dans la côte des Bar, il est venu reconnaître les chemins qu’il apercevait de l’autoroute. L’avantage de ces chemins blancs, c’est qu’ils se terminent par des descentes bétonnées. On peut faire passer des coureurs dans des chemins blancs sans les mettre en danger dans les descentes qui suivent. Voilà pourquoi nous sommes là. Le Tour de France féminin a joué un rôle de précurseur. Dès lors que les femmes ont accepté d’emprunter ces chemins, il était plus compliqué pour ces messieurs de refuser. Personne n’a râlé et c’est très bien. Je ne veux pas préjuger de l’avenir, parce qu’il faudra toujours une volonté politique et une volonté du Tour, mais vous avez (dans le département, NDLR) un véritable atout pour que les courses cyclistes reviennent ici au XXI e siècle. La côte des Bar est formidable. Elle est tout ce qu’est le Tour de France : de la compétition mais aussi de la mise en valeur de notre paysage, de notre patrimoine, de notre terroir. Si Dieu nous prête vie, je crois que l’on se reverra.

Noël Bazin (Buchères) : sans insister, pourquoi les chemins blancs de l’Aube plutôt que des chemins blancs d’autres vignobles ?

Le dogme, c’est que nous voulons éviter deux étapes de suite pour sprinteurs. Il y a 20 ans, le beau Cipolini gagnait quatre étapes de suite au sprint, tout le monde était content. Désormais, si deux étapes arrivent d’affilée au sprint, on entend « mais qu’est-ce que c’est que ce truc ? » Si vous êtes à l’ouest d’une droite qui va du pays basque au nord de l’Alsace, vous êtes dans des régions qui aiment fondamentalement le vélo mais où il n’y a pas de montagne. Si on ne raisonnait que d’un point de vue sportif, on n’irait que dans le sud et dans le sud-est, des régions qui proposent des reliefs très variés. Mais si on veut aller ailleurs, il faut trouver autre chose. C’est pour ça qu’on a réintroduit les pavés à partir de 2010, après 18 ans d’absence ; c’est pour ça qu’on va chercher des sommets dans la plaine à Mûr-de-Bretagne, à Boulogne-sur-Mer, au mont des Alouettes ou au Mur de Huy. C’est pour ça qu’il y avait une sorte d’urgence à aller trouver des chemins blancs qui existent et qui puissent être utilisés de manière pérenne. On les a trouvés chez vous après avoir tâtonné. On en est très content.

Pascal Jules-Cyrille (Bar-sur-Aube) : mais s’il y a des pannes mécaniques, comment les voitures suiveuses vont faire pour dépanner les coureurs ?

Beaucoup de choses se jouent dans la préparation. J’évoquais la polémique qui est née lorsque nous avons changé le parcours de Paris-Tours et placé des chemins blancs sur le tracé. Des chemins remplis de silex, qui n’existent pas dans la côte des Bar. La première année, il y a eu énormément de crevaisons. Cette année-là, une petite équipe avait choisi les bons pneus et n’avait pas crevé. Cela veut dire que si les formations se préparent pour les chemins blancs comme pour Paris-Roubaix, il n’y aura pas plus d’incidents que ça. Il y en aura peut-être, mais pas plus que ça. Et puis, vous savez, quand vous êtes en forme, vous savez et voyez où il faut passer. Il y a eu un superbe travail fait autour des chemins blancs, des chemins régulièrement empruntés, pour que ce soit une étape magnifique. C’est le rendez-vous sportif de la première semaine. C’est une étape où l’on peut peut-être perdre le Tour. Si certains coureurs ne sont pas bien préparés, cela pourra être la panique le 7 juillet. Mais réintroduire la glorieuse incertitude du sport, cela me va assez bien.

Jean-Luc Philippon (Estissac) : quand on voit le nombre d’équipes qui viennent reconnaître l’étape, peut-on penser que ce tracé aubois s’inscrira de manière régulière sur le Tour ?

J’ai très envie que l’étape des chemins blancs devienne un grand classique du Tour de France. Une fois que le grand départ du Tour est choisi, un parcours se dessine. En tout cas, on sait où on n’ira pas. Mais bien évidemment que vous avez de l’or en Bar, c’est le cas de le dire, avec ces chemins blancs. Cela ne veut pas dire que l’on va venir tous les deux ans. Mais, je le répète, ces chemins sont un atout considérable car nous n’avions jusqu’à présent pas d’alternative aux pavés. J’espère qu’on aura encore plus envie, après l’étape, de se revoir.

Marc Chepanski (Troyes) : combien coûte une étape du Tour de France ? Est-ce un business lucratif pour ASO ?

Le ticket d’entrée pour une ville départ, c’est 90 000 € HT ; pour une ville d’arrivée 130 000 € HT. Pour être, comme Troyes, ville départ et ville arrivée, il faut juste faire l’addition. Ce que nous demandons aux collectivités, hors grand départ du Tour, qui coûte beaucoup plus cher, c’est finalement de rembourser nos frais d’hébergement. Cela signifie que la société du Tour dépense à peu près chaque soir 250 000 € en frais d’hébergement. L’argent demandé à la collectivité est immédiatement réinjecté dans le tissu économique local. La force d’une collectivité n’est pas de donner de l’argent mais de dire oui. Si François Baroin ne dit pas oui, nous ne venons pas à Troyes. Sur le budget du Tour de France, nous avons 10 % qui proviennent des collectivités – dans ces 10 %, il y a 80 % financés par le grand départ –, 30 % de partenaires privés et 60 % de droits TV. La force d’un élu est de dire oui. Il a le droit de dire non. Si nous avons 300 candidatures, c’est que nous savons que le rapport qualité-prix du Tour est très intéressant. Nous avons cette chance d’avoir 300 candidatures, pour une trentaine de places. Nous avons donc le choix de créer notre parcours. Si nous venons à Troyes, c’est parce que nous faisons le choix de venir à Troyes. Nous voulions absolument venir ici à Troyes, venir sur les chemins blancs.

Presse Océan
Nantes Métropole, Nord et Sud
Sud Loire, samedi 14 septembre 2024 713 mots, p. PO Nantes métropole, Nord et Sud_29
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11 septembre 2024 - Ouest-France (site web)

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Bouguenais

Messe dominicale anticipée

Messe. Samedi 14 septembre, 18 h 30, chapelle Notre-Dame-des-Apôtres, 4, rue de la Chapelle, les Couëts. Contact : 02 40 75 64 39, [email protected], http://paroissespentecotesaintpaul.ovh/

Bouguenais entre les deux guerres : la vie quotidienne 1919-1939

Photographie. Dans le cadre des journées du patrimoine, l'association AIRES expose une série de photographies de Bouguenais durant l'entre-deux-guerres, issues de collections privées. Retour en noir et blanc sur ces deux décennies avec 24 archives commentées par l'association. Du mardi 17 au samedi 28 septembre, médiathèque Condorcet, square Pablo-Neruda. Gratuit. Contact : 02 40 32 04 54, [email protected], http://mediatheque-bouguenais.fr/

Atelier découverte

Jardin, botanique. Floramy organise une séance découverte de l'art floral. La confection d'un bouquet de saison vous sera proposée. Support, végétaux fournis. Un professeur diplômé donnera tous les conseils de la cueillette à la réalisation en passant par la conservation des végétaux. Vendredi 4 octobre, 14 h 30 à 16 h 30, salle Renaud-Barrault, clos Saint-Père, Les Couëts. Payant. Inscription avant le 30 septembre. Contact : 06 62 47 33 16, [email protected]

Repas ou Colis des aînés

Fête communale. La Municipalité et le centre communal d'action sociale ont le plaisir d'offrir, au choix, un repas le 3 ou 4 décembre ou un colis, aux aînés de la commune âgés de 75 ans et plus. Si vous n'avez pas reçu d'invitation, contactez le Ccas avant le 30 septembre. Mardi 3, mercredi 4 décembre, 12 h 30 à 18 h, Piano’cktail, rue Ginsheim-Gustavsburg. Gratuit. Inscription avant le 30 septembre. Contact : 02 40 32 29 20.

Les mercredis Kodomo

Livre, Lecture. Les mercredis Kodomo, le rendez-vous des enfants passionnés de mangas. Découvrez de nouveaux titres, lisez-les en avant-première et partagez vos coups de cœur ! Pour les enfants de 8 à 13 ans. Mercredi 18 septembre, 17 h, médiathèque Condorcet, square Pablo-Neruda. Gratuit.

Contact : 02 40 32 04 54, [email protected], http://www.mediatheque-bouguenais.fr

Association de don du sang bénévole

Don du sang. Jeudi 26 septembre, 10 h 15 à 13 h 15 et 15 h 30 à 19 h 30, centre culturel Piano’cktail, rue Ginsheim-Gustavsburg. [email protected], http://dondesang.efs.sante.fr

Les Sorinières

Duo Tendanse

Après-midi dansant. Organisé par l'ATDS (association des thés dansants des Sorinières). Brioche, café, chocolat, consommations gratuites.

Lundi 16 septembre, 14 h 30 à 19 h, salle Hippolyte-Derouet. Tarif : 10 €.

Atelier de yoga du son intégral

Relaxation, bien-être. Apprivoisez votre corps, votre souffle et votre voix, avec les postures et les méditations avec les sons. Cet atelier est accessible à tous. Samedi 28 septembre, 9 h 30 à 13 h, salle des Vignes, rue des Pays-de la-Loire. Tarifs : 35 €, Tarif soutien 40€. Inscription avant le 28 septembre. Contact : 06 95 21 77 85, [email protected], http://yogasonmeditation.com

Rezé

Messe dominicale

Messe. Dimanche 15 septembre, 10 h 30, église Notre-Dame-du-Rosaire, 36, rue Alsace-Lorraine. Contact : 02 40 75 66 35, [email protected], http://paroissespentecotesaintpaul.ovh/

Saint-Aignan-Grandlieu

Café poussette

Animation. Rendez-vous au Café poussette pour un temps de partage convivial entre parents, futurs parents et enfants. Un café à la main, vous pouvez discuter, partager sur vos expériences de parents. Tandis que les enfants profiteront d'un espace de jeu spécialement pour eux. Mercredi 18 septembre, 9 h 30 à 11 h 30, maison de l’enfance Pom' de rainette, 35, rue des Frères-Rousseau. Gratuit. Contact : 02 40 26 44 44, [email protected]

Déchetterie

En raison de travaux de rénovations visant à optimiser l'accueil des usagers et à améliorer les conditions de travail des agents. Déchetterie la plus proche : déchetterie de la Montagne, chemin du Pérou. Du lundi 16 au dimanche 29 septembre, déchetterie, route de la Forêt. Contact : 02 40 26 44 44, [email protected]

Au fil de l’Ognon : une découverte exceptionnelle du Lac de Grand Lieu

Rendez-vous pour la deuxième édition de cet événement qui a pour but de valoriser le patrimoine lié à la rivière de l’Ognon. Au port de l’Halbrandière, des traversées en bateau entre le port de l’Halbrandière et le port des Roches seront proposées. Programme complet en ligne. Dimanche 22 septembre, 10 h à 17 h, Port de l’Halbrandière. Gratuit. Contact : 02 40 26 44 44, [email protected], http://www.saint-aignan-grandlieu.fr

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11 juillet 2024 301 mots
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13 août 2024 3209 mots
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15 mai 2024 276 mots
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Le Télégramme (Bretagne)
mercredi 7 août 2024 298 mots, p. 19LOU-3

Loudéac

Loudéac Thibault Girard veut perpétuer le devoir de mémoire

Yanna Robert

Yanna Robert

« Nous espérons être prêts pour la journée du patrimoine 2025. Le maire de la commune est ravi que les jeunes reprennent le flambeau de la mémoire de la commune », annonce Thibault Girard. L’association de quinze personnes, Les diables de Saint-Georges, est née à Grâce-Uzel , dès l’arrivée du jeune homme venu d’Alsace avec sa famille il y a trois ans. Aujourd’hui, elle commence à prendre plus sérieusement forme.

Des véhicules d’époque retapés

« L’association a deux camions Citroën C4, une moto Terrot de 1932 et deux voitures des années 30 », détaille le jeune homme. « C’est le garage Claudine de Grâce-Uzel qui nous trouve les pièces. Ce n’est pas évident de retaper des véhicules anciens, cela fait un an que je cherche le collecteur d’échappement d’une des voitures. D’ici l’année prochaine les deux rouleront », précise-t-il.

Il raconte le point de départ de l’association. « C’est mon père qui m’a transmis la passion de l’histoire de la guerre 39-45. Nous allons présenter de manière dynamique l’histoire de la 27 e du groupe de reconnaissance des divisions d’infanterie qui est originaire d’Alsace, là d’où je viens. La 27 e s’est mobilisée en 1939 à Pontivy là où est la gendarmerie actuellement, avant c’était un centre mobilisateur. Nous allons aussi travailler sur l’historique de la commune et rencontrer les personnes qui peuvent nous fournir des témoignages », projette Thibault Girard. Si vous êtes passionnés d’histoire et de vieux modèles de véhicules, contactez l’association.

Pratique

Association « les diables de Saint-Georges », à Grâce-Uzel, 06 37 35 74 66.

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10 janvier 2025 812 mots
Disparition. Jean-Luc Petitrenaud : « L’Alsace, c’est le vrai ventre de la France »

Disparition Jean-Luc Petitrenaud : L’Alsace, c’est le vrai ventre de la France Le chroniqueur gastronomique et animateur Jean-Luc Petitrenaud, décédé ce vendredi, a forcément fait quelques détours par... Voir l'article

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18 juillet 2024 305 mots
JEU - Gagnez 4 entrées pour visiter le parc Wesserling - Écomusée textile en Alsace

Le parc Wesserling - Écomusée textile vous fait découvrir tous les secrets de l'industrie textile du 18 au 19ème siècle. Gagnez vos 4 entrées pour le découvrir en famille ! Entrez dans... Voir l'article

La Nouvelle République du Centre-Ouest
Indre-et-Loire
l'invité du samedi, samedi 27 juillet 2024 1345 mots, p. 34

Saint-Exupéry héros moderne

Le 31 juillet 1944, l’écrivain et aviateur disparaissait en vol durant une mission. Le directeur de sa succession, son petit-neveu Olivier d’Agay, explique en quoi son héritage reste pertinent.

Olivier Pirot

Tours - Il est à la fois l’auteur du Petit Prince et un des pionniers de l’aviation. Antoine de Saint-Exupéry (1) a disparu le 31 juillet 1944, au cours d’une mission de reconnaissance pour les Alliés. À 8 h 35, il décollait de la base de Borgo, en Corse, pour sa dixième mission dont il ne reviendra jamais. Son petit-neveu, Olivier d’Agay, se confie sur l’héritage de l’écrivain et aviateur.

Pourquoi 2024 est-elle une année importante pour la Fondation Antoine de Saint-Exupéry ?

« C’est une année particulière parce qu’il s’agit des quatre-vingt ans de sa disparition et ce sont aussi les quatre-vingt ans de la Libération. Donc nous sommes un peu associés à cet événement. Saint-Exupéry est un exemple de combattant engagé. Il est mort pour la France, pour la défense de ses idées de liberté, de démocratie, de civilisation. »

D’autant qu’il n’aurait jamais dû repartir en mission…

« Saint-Exupéry est allé au-delà de l’engagement. Il a insisté pour revenir (pendant la Seconde Guerre mondiale) en tant que pilote pour faire des missions. Il a repoussé toutes les difficultés pour s’engager jusqu’au bout, pour le pays. Il aurait pu se contenter d’un engagement moral et intellectuel, mais il voulait mettre ses idées en pratique. C’était un homme d’action et de réflexion. Il disait : “ Qui suis je si je ne participe pas ? Et que valent mes idées si je ne m’engage pas jusqu’au bout ? ” »

Au-delà de la Libération, Antoine de Saint-Exupéry reste célébré dans le monde entier. Pourquoi ?

« Soit parce que c’est l’auteur du Petit Prince, le livre non religieux le plus traduit dans l’histoire de la littérature mondiale. Soit parce que, en tant qu’homme, sa vie est un exemple dans beaucoup de pays et c’est aussi un citoyen du monde.

« Par exemple, on célèbre les soixante ans des relations diplomatiques entre la France et la Chine. Dans ce cadre-là, Le Petit Prince et Saint-Exupéry sont considérés comme des liens importants qui nous relient à la société chinoise.  Le Petit Prince est mobilisé pour célébrer cet anniversaire et il est au cœur d’une exposition dans la plus grande bibliothèque du monde, qui se trouve à Guangzhou. »

Comment Saint-Exupéry résonne-t-il dans la société actuelle ?

« Il y a une modernité évidente de son œuvre, de ses préoccupations qui sont à la fois humanistes et écologistes puisqu’aujourd’hui, Le  Petit Prince n’a jamais été aussi lu. Il incarne des valeurs positives en tant qu’icône de la paix de la planète. C’est un thème important pour nos enfants.

« Il y a de la tolérance, aussi. À travers sa vie en tant que citoyen du monde, son ouverture et son sens de l’engagement et du sacrifice, il peut représenter un modèle. Il y a une résonance par rapport à la période que l’on vit qui est évidente. Notamment quand beaucoup ont l’impression qu’elle est comparable à l’avant-guerre des années 30. »

Pourquoi le mot « humaniste » revient-il à chaque fois ?

« C’est quelque chose qu’on ne peut absolument pas contester chez lui. Il était en avance de par sa préoccupation de la sauvegarde d’une identité humaine dans un monde de plus en plus mécanique à l’époque. Aujourd’hui, il est digital et virtuel. Je pense que ses préoccupations et ses réflexions sont intemporelles.

« Enfin, il a la figure du héros et surtout du héros complet dans sa vie, dans son œuvre et dans l’action. Quand il parle de courage, d’héroïsme, c’est toujours avec beaucoup de distance, d’ironie. Pour lui, ce n’est pas le plus important. La responsabilité l’est. Nos actes sont les effets de notre sens des responsabilités. Mais malgré tout, vu de l’extérieur, toute sa vie est héroïque. En tant que pionnier de l’aviation et qu’engagé au nom de la liberté. Toute sa vie est une sorte de légende, même sa mort. On a mis soixante-dix ans à retrouver son avion. »

Avez-vous été biberonné au Petit Prince et à ses œuvres ?

« Pas du tout. Le lien, c’était ma grand-mère, qui était sa sœur. Lui n’a pas eu d’enfant. Je l’ai découvert comme un auteur parce que j’aimais la littérature quand j’avais 16 ans. Ma famille a redécouvert un peu de son héritage et sa personnalité après la mort de ma grand-mère à la fin des années 1990. C’est à ce moment-là qu’on s’est réapproprié l’homme, le mythe, grâce au souvenir de mon père, de mon oncle et de mes tantes qui l’avaient connu. »

Vous avez pris la direction de la succession en 2005. Quel est votre rôle ?

« Nous avons un bureau d’une quinzaine de personnes et beaucoup d’activités événementielles. Actuellement, nous avons sept expositions dans le monde en même temps, que ce soit à propos du Petit Prince ou de Saint-Exupéry. Nous avons des collaborations avec des musées, des bibliothèques, des universités. Il y a aussi une activité de licence avec des marques prestigieuses. Notamment à l’international, puisque nous avons dans une vingtaine de pays des correspondants locaux. L’activité de la fondation nous occupe aussi beaucoup. Elle soutient des projets pour la jeunesse, que ce soit financièrement ou pas, dans une quinzaine de pays. »

De nombreux articles mentionnent les dizaines de millions d’euros générés par ces licences. Comment les accueillez-vous ?

« Il faut relativiser. Ce n’est pas une manne incroyable. C’est vrai que pour une œuvre littéraire, l’héritage est incroyable en termes de diffusion, même si aujourd’hui, c’est du domaine public. Aujourd’hui, pour Le Petit Prince, il y a 560 traductions et plus de 7.000 éditions différentes dans le monde. Mais ce sont des revenus que nous n’avons plus. Il n’y a pratiquement plus de droits d’auteur.

« L’exploitation des marques pour des licences, c’est comme pourraient le faire Tintin ou Astérix. C’est une activité importante pour nous parce que c’est une activité familiale. Mais elle n’est pas comparable à ce que font les grandes marques comme Disney ou Marvel.

« Nous sommes sur un marché de l’objet de collection et nous avons un parc d’attractions en Alsace depuis dix ans, qui est vachement sympa. Nous allons ouvrir un musée en France. Nous gérons une marque. Pour moi, ça n’a rien de choquant. Les fans du Petit Prince dans le monde sont ravis d’avoir des objets de collection à mettre de chez eux. »

Quelles sont les conditions pour prétendre à une licence Petit Prince ?

« Il y a la qualité des partenaires. Par exemple, cette année, nous avons un partenariat avec Guerlin, numéro un dans le monde des parfums et qui est française. Cette marque, c’est l’art du voyage à la française. Il y a aussi ce côté très patrimonial. Nous travaillons aussi avec Clarins. Nous n’avons pas collaboré avec des marques qui ne représentent pas ce patrimoine. »

Si vous deviez retenir une citation de Saint-Exupéry, ce serait laquelle ?

« Il y a un extrait utilisé pour la fondation qui dit : “ Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible ”. C’est notre travail pour nos enfants. Il y a aussi la notion de responsabilité qui est dans Le Petit Prince : “ tu es responsable de ta route, tu es responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé ”. Je crois beaucoup à ça.

Olivier Pirot

(1). La fondation n’utilise pas le tiret (-) entre Saint et Exupéry car Antoine ne le faisait pas, comme l’attestent son passeport et sa signature, explique-t-elle. C’est son éditeur, Gaston Gallimard, qui a installé ce tiret dans son nom d’auteur.

Le Progrès (Lyon)
Edition de Lyon - Villeurbanne - Caluire ; Edition de Dombes – Côtière de L’Ain ; Edition Ouest Lyonnais et Val de Saône ; Edition d'Oullins – Givors – Monts du Lyonnais ; Edition Est Lyonnais
Actu | lyon, mercredi 18 septembre 2024 934 mots, p. LYON19,DOCA25,VALS19,OGML19,LYOE19

Lyon

« Ce truc est tellement bizarre » : les dernières avancées du service archéologique de Lyon

Tatiana Vazquez

« C’est une peu comme une enquête policière. Il y a des indices, des hypothèses à formuler. »

Cyrille Ducourthial travaille au service archéologique de la ville de Lyon. Il est le responsable du projet “Collecte de recherche sur les arrêtes de poisson” lancé en 2020. Ce mardi matin, il a envoyé les derniers prélèvements de résidus pris dans les galeries souterraines pour analyse. Ce qu’elles diront pourrait bien faire avancer la connaissance.

Ce que l’on sait déjà sur la structure de la galerie

C’est l’un des mystères les plus grands de Lyon dont on ne sait presque rien, si ce n’est que ce réseau a été creusé à l’époque romaine, qu’il se déploie sur près de 2 km à partir des berges du Rhône jusqu’aux environs de l’église Saint-Bernard et que le nom qui lui a été donné provient des 32 galeries qui s’articulent par paire, de manière perpendiculaire, autour d’une galerie centrale de 156 mètres de long. Elles suivent la pente de la colline de la Croix-Rousse, ce qui explique la présence de multiples niveaux. Et donc d’échelles.

Elles avaient été découvertes en 1959 par les services municipaux de la voirie. De nouveaux tronçons sont encore régulièrement mis à jour. L’extrémité orientale du réseau, immergée depuis les années 1960, a été asséchée en 2023 pour permettre l’étude de cette partie encore inexplorée.

Ce que l’on sait déjà sur l’époque

Empreintes digitales, exercices d’écriture ou dessins… Plus de 230 inscriptions d’époque romaine ont été recensées sur les parois des arêtes. Ils sont analysés par des spécialistes pour en savoir plus sur les ouvriers du chantier de construction. Par exemple, l’inscription « Bituius Vrasari Filius » retrouvée sur un mur est une signature. C’est le nom d’un ouvrier gaulois qui ne bénéficiait pas de la citoyenneté romaine.

Les analyses, par la datation carbone 14 notamment, ont ainsi prouvé que les galeries étaient liées au sanctuaire des Trois Gaules, dont l’une des seules traces que l’on a est l’amphithéâtre. C’était le lieu où les représentants de toutes les tribus gauloises se réunissaient une fois par an. Un lieu de business, d’échanges économiques. Un lieu très politique.

Ce que l’on sait déjà sur la construction

La construction remonte au changement d’ère, entre 43 avant JC et 50 après JC. « Époque augustéenne », précise Sophie François, la directrice du service archéologie.

Les maçonneries antiques sont principalement composées de blocs d’un calcaire rougeâtre liés à d’épais joints. Ce matériau inhabituel pour la période antique, était extrait dans la vallée de la Saône, à environ 80 km de Lyon. La dernière découverte est récente. En 2023, archéologues et géologues ont mené des prospections dans le secteur de La Salle, au nord de Macon afin de retrouver les carrières d’où étaient extraits les matériaux. Comprenez que les pierres qui ont servi à construire les galeries proviennent du Mâconnais. « Elles ont pu être acheminés par la Saône. »

Les grandes hypothèses : un lieu de stockage

« Ce qui est compliqué avec les arêtes de poisson, c’est qu’il n’y a rien de comparable », affirme le spécialiste. En écho, l’adjoint (EELV) au patrimoine, Sylvain Godinot, souligne : « C’est un patrimoine qui n’a pas d’équivalent dans le monde. » Reste les hypothèses. Les arrêtes, en tant que telles pourraient bien avoir été conçues pour être un lieu de stockage. Qu’y stockait-on ? Peut-être des métaux pour l’atelier monétaire lyonnais qui existait à l’époque. Du plomb ? De l’or ? C’était peut-être aussi un entrepôt pour des denrées alimentaires, comme du blé, qui approvisionnait le sanctuaire des Trois Gaules.

« Des résidus organiques ont été prélevés. On ne sait pas si cela donnera quelque chose car les lieux ont été beaucoup nettoyés et raclés », indique Cyril Ducourthial. Sans compter les nombreuses intrusions qui nuisent aux recherches et détruisent les « preuves ».

Autre piste d’étude : la possibilité d’un débarcadère

Pour Cyrille Ducouthial, une autre partie des vestiges archéologiques pourraient être les fondations d’un débarcadère aménagé au niveau de l’actuel rue Alsace-Lorraine. Comme une entrée sur le port qui a pu exister à l’emplacement actuel de la rue Royale, alors que l’on sait qu’il y avait ici un bras d’eau et qu’une embarcation antique a été retrouvée place Tolozan.

D’autres éléments sont en attente d’analyses pour attester ou non de la possibilité que la dernière partie de la galerie qui s’étend sur près de 300 mètres, puisse avoir eu une fonction de substruction (ensemble de fondations). Que soutenaient-elles ? Possiblement « un bâtiment monumental », selon Cyril Ducourthial. Aucune certitude. Encore un mystère. « Ce truc est tellement bizarre que je ne peux rien exclure », ironise l’archéologue.

Ce qui est sûr

Les spécialistes ne sont pas tous d’accord entre eux. Une chose est sûre : les arêtes de poisson ne drainaient pas d’eau sous la colline comme pouvaient le faire d’autres réseaux souterrains. Autre certitude : pas de messe noire, ni trésor des templiers ici. « C’est totalement impossible », affirme Cyrille Ducourthial. Sa responsable, Sophie François, abonde : « Il n’y a aucune trace d’occupation après l’époque antique. » Le rapport du service archéologique concernant les arêtes de poisson est attendu pour 2026.