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lundi 6 janvier 2025 3036 words

L’urgence d’un État pour le Liban, écrasé par la guerre et l’incurie politique

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Par Pierre Jova Publié le 13/11/2024 à 13h39, mis à jour le 13/11/2024 à 13h39 • Lecture 7 min. >/g) || []; for (let script of scripts) { articleContent.replace(script, ''); const scriptEl = document.createRange().createContextualFragment(script); document.querySelector('.content-art').append(scriptEl); } document.querySelector('.bloc-payant').remove(); document.querySelector('.content-art').innerHTML = articleContent;; if (result.showcase) { $('#header >.bandeau-abo').show(); } }); }).catch(function (error) { console.log(error.message); }) } $(window).on('load', function () { let subscribed = getCookie('subscribed'); let statut = 'Payant' if (typeof subscribed !== 'undefined' && subscribed === 'false' && 1 === 1) { statut = 'Teaser'; } else if (typeof subscribed === 'undefined' && 1 === 1) { statut = 'Teaser'; } tag.page.set({ name: 'lurgence-dun-etat-pour-le-liban-ecrase-par-la-guerre-et-lincurie-politique', level2: rubrique.level2, chapter1: 'lv0f' === 'hc0f' ? ch1 : rubrique.chapter1, chapter2: ch2, customObject: { Pagetype: 'article', Population: typeof subscribed === 'undefined' ? 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La capitale du Liban scrute les messages du colonel Avichay Adraee sur le réseau social X. « À tous les résidents situés dans la zone de la banlieue sud », écrit le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, souvent entre 23 heures et 2 heures du matin, dévoilant tel ou tel immeuble sur une carte : « Vous devez évacuer immédiatement ces bâtiments et ceux adjacents, et vous en tenir à une distance d’au moins 500 m. » Le faubourg chiite du sud de Beyrouth, Dahieh (prononcer « Darié ») est un fief du Hezbollah, qui concentre les bombardements israéliens depuis septembre 2024. Le bruit des drones Certaines cartes sont trompeuses et les délais d’évacuation variables. Plutôt 30 min. Parfois 1 h, parfois 15 min. Parfois rien. Le déluge de feu passé, celui que tout le Liban appelle Avichay, comme s’il était un voisin, justifie les dégâts collatéraux par « l’utilisation absurde par le Hezbollah des citoyens libanais comme boucliers humains ». Beyrouth se réveille avec une odeur âcre de brûlé, et une indéfinissable gueule de bois. Cette nuit, des femmes, des enfants et des hommes sont encore morts. Près de 3000 depuis le début de la guerre. La foudre israélienne a vidé Dahieh et d’autres villes : Baalbek, Sidon, Tyr, etc. Entre 850 000 et 1,4 million de personnes sont déplacées, sur six millions de Libanais. Beaucoup dorment dans des écoles, d’autres, dans la rue, comme ce jeune homme de Dahieh rencontré sur la corniche, la belle promenade du bord de mer à Beyrouth. « Ma mère et ma sœur ont été tuées dans un bombardement, notre maison est détruite », explique-t-il. Lui a été blessé au crâne. Au-dessus de nos têtes bourdonne le bruit des drones, semblable à celui de tondeuses à gazon. Le Liban a basculé dans la guerre dès le 8 octobre 2023, quand le Hezbollah a tiré des roquettes sur le nord d’Israël pour soutenir le Hamas. Après un an d’échanges de tirs, poussant à l’exode 60 000 civils israéliens et le double de Libanais, l’État hébreu a fait exploser à distance les bipeurs et les talkies-walkies du Hezbollah, les 17 et 18 septembre 2024, avant de tuer son chef, Hassan Nasrallah, le 27 septembre. Le 30, l’armée israélienne entrait au pays du Cèdre. Une invasion préparée de longue date : occuper une portion du territoire libanais pour sanctuariser le nord d’Israël a été planifié il y a 10 ans par le général Yaïr Golan. Les bipeurs étaient piégés par le Mossad depuis au moins deux ans. Cela fait des mois que l’état-major israélien réclame une trêve à Gaza pour éliminer le Hezbollah. Auréolé de gloire Depuis, le sud du Liban connaît le sort de l’enclave palestinienne. Une trentaine de bourgs ont été rasés. Embarqué dans un convoi humanitaire pour ravitailler le village chrétien de Qlayaa, nous traversons des vallées pilonnées par l’artillerie et les drones. Des colonnes de fumées s’élèvent de Kfar Kila, localité frontalière âprement disputée, tandis qu’au loin brûle une pinède. L’armée israélienne bombarde au phosphore blanc, munition incendiaire qui empoisonne les sols : la paysannerie ne reviendra pas de sitôt, ce qui est peut-être le but recherché. C’est sur ces terres chiites qu’est né en 1982 le Parti de Dieu, inspiré de la Révolution islamique iranienne et couvé par Téhéran. Cette milice a réussi à conserver son arsenal après la fin de la guerre civile qui a enflammé le Liban de 1975 à 1990. Alignant entre 15 et 20 000 combattants, et noyautant la communauté chiite grâce à son réseau d’aide sociale, le Hezbollah est un État dans l’État. À Qlayaa, près de la frontière avec Israël, le 23 octobre. • AIMÉE THIRION/HANS LUCAS POUR LA VIE Auréolé de gloire pour avoir résisté à l’invasion israélienne de 2006, il s’est mis à tyranniser le Liban, verrouillant le système politique, prenant le contrôle du port et de l’aéroport de Beyrouth, rachetant des quartiers entiers de la capitale. Son argent provient de la diaspora chiite libanaise d’Afrique de l’Ouest et de sa participation au trafic de drogue en provenance d’Amérique du Sud et de Syrie. Avec la guerre civile des années 2010, durant laquelle le Hezbollah a combattu aux côtés du régime, Damas est en effet devenu le principal producteur de captagon, la « cocaïne du pauvre » qui inonde le Proche-Orient. Alors que les bombardements se poursuivent, le camion d’aide humanitaires est arrivé, et des tickets de rations sont distribués. • AIMÉE THIRION/HANS LUCAS POUR LA VIE Des crises multiples L’explosion du port de Beyrouth, le 4 août 2020, à cause de produits chimiques probablement destinés au régime syrien, révèle l’impunité du Parti au grand jour. « Le Hezbollah a transformé le Liban en dépôt d’armes, dénonce Samy Gemayel, chef du parti d’opposition chrétien Kataëb, qui nous reçoit dans sa demeure sur les hauteurs de la capitale. Notre pays est otage d’une confrontation entre Israël et l’Iran, qui se sert du Hezbollah comme sa défense avancée. » Le Parti n’aurait pas étendu son emprise sans l’effondrement de l’État, terrassé par des crises multiples. Crise humanitaire d’abord, avec l’afflux de 1,5 million de réfugiés syriens chassés par la guerre civile, s’ajoutant aux 210 000 Palestiniens exilés depuis la création d’Israël, en 1948. Crise bancaire, ensuite. Le pays du Cèdre s’est refondé après la guerre civile sur l’ultralibéralisme promu par Rafic Hariri, au pouvoir entre 1992 et 2004, et Riad Salamé, gouverneur de la banque centrale de 1993 à 2023. Dopé aux investissements des pétromonarchies du Golfe, le secteur bancaire offre des taux de rendement supérieurs à 15 % – qui encouragent la culture de la fête chez les chrétiens et la redistribution sociale du Hezbollah –, sans investir dans l’économie réelle. Dès la fin des années 1990, le ministre des Finances Georges Corm tente de réguler la « bancocratie », mais il se heurte aux politiciens corrompus par les banquiers. Cette pyramide de Ponzi (montage qui rémunère les clients avec l’argent des nouveaux entrants) s’écroule en 2019. Le pays déplore plus de 70 milliards de dollars de dettes. Le cours de la livre libanaise s’effondre, sans que les salaires n’évoluent. Des millions de Libanais perdent leurs économies et basculent dans la pauvreté. « Nous n’avons plus la messe, car on ne peut plus payer l’aumônier », confie sœur Georgette, religieuse de la congrégation catholique de la Sainte Famille, qui abrite des déplacés dans ses locaux à Bikfaya, ville chrétienne entre mer et montagne. Sur une commune voisine ravagée par un incendie, les pompiers n’ont pas de pompe pour acheminer l’eau, alors que le président du conseil municipal est notoirement richissime… La défiance règne Crise politique, enfin. Depuis la fin de la guerre civile, la démocratie libanaise est confisquée par les zaïms (chefs de clans), anciens ou actuels miliciens qui se partagent le pouvoir au profit de leurs clientèles communautaires, sans s’être réconciliés. La défiance règne, et chacun veut tirer son épingle du jeu. « Non seulement le concept d’intérêt public, mais celui de biens communs également, demeurent fortement faibles au Liban », commente sobrement Nawaf Salam, président libanais de la Cour internationale de justice de La Haye, dans son ouvrage le Liban d’hier à demain (Sindbad/Actes Sud, 2021). La jeunesse s’est soulevée contre ce système lors de la Thawra (« révolution ») d’octobre 2019, réclamant la démission de la classe politique et la reprise en main par l’État de l’économie. Un sursaut réprimé par le Hezbollah, au bénéfice des autres partis rétifs à tout changement. Symbole de cette paralysie, la présidence de la République est vacante depuis 2022, faute d’un accord entre députés. Cet ultime conflit désespère le pays du Cèdre, inquiet des véritables intentions israéliennes. L’État hébreu déclare vouloir éloigner le Hezbollah au-delà du fleuve Litani, limite fixée à la milice chiite en 2006 par la résolution 1701 des Nations unies – qu’elle n’a pas respectée. D’autres sources affirment qu’il vise en réalité le fleuve Awali, plus au nord, et qu’il spécule sur une reprise de la guerre civile pour semer la discorde chez l’ennemi. Israël sait que l’arrivée massive de déplacés chiites dans les zones druzes, chrétiennes et sunnites ravive la peur que le Hezbollah n’en profite pour s’étendre. En prévision du pire, les dirigeants druzes ont distribué des kalachnikovs à leurs affidés, et le quartier chrétien d’Achrafieh, à Beyrouth, s’est hérissé de drapeaux du parti milicien des Forces libanaises. « On a déjà essayé toutes les guerres au Liban », soupire sœur Georgette, qui a vu trop de drames ces dernières décennies. « Cela ne s’explique pas, la guerre », murmure-t-elle, les larmes aux yeux. Sœur Georgette, de la congrégation de la Sainte-Famille, à Bikfaya, à l’est de Beyrouth. • AIMÉE THIRION/HANS LUCAS POUR LA VIE Proposer un projet national Pourtant, des miracles quotidiens redonnent espoir. Plusieurs incidents qui auraient pu dégénérer ont été circonscrits par la sagesse populaire. À Jabboulé, dans la plaine orientale de la Bekaa, les religieuses grecques-catholiques melkites de Notre-Dame-du-Bon-Service accueillent dans la paix plus de 800 déplacés chiites. Dans le quartier de la Quarantaine, à Beyrouth, 1200 autres sont abrités dans des abattoirs réaménagés au pas de course par l’ONG humanitaire Offrejoie. Ses jeunes volontaires sont de toutes confessions, majoritairement des femmes. Que la société civile pallie l’absence de la puissance publique au Liban n’est pas nouveau. La revendication d’un État capable de proposer un projet national et d’engager des réformes structurantes par un nombre croissant de Libanais l’est davantage. « Il faut une administration recrutée sur les compétences et non sur des appartenances confessionnelles, comme c’est le cas actuellement, plaide le jésuite Gabriel Khairallah, enseignant à l’université Saint-Joseph de Beyrouth et à Sciences-Po Paris, qui fut une figure de la révolution de 2019. Il faut laïciser l’État pour ressusciter la citoyenneté : je suis Libanais avant d’être membre d’une communauté ! » Signes du besoin d’État, deux institutions nationales font l’unanimité : l’armée, ultime creuset multiconfessionnel, et la Middle East Airlines (MEA), seule compagnie aérienne à relier Beyrouth au reste du monde en dépit des bombardements. En faillite à cause de la guerre civile, sa propriété a été transférée à l’État en 1996, qui a planifié les réformes lui permettant de renouer avec les bénéfices, faisant d’elle la fierté du pays. Si la nation libanaise existe, elle vole dans le ciel aux couleurs de la MEA. Quel pilote pourrait faire redécoller le Liban ? Beaucoup attendent un nouveau Fouad Chéhab, président de 1958 à 1964, qui a modernisé le pays en dépassant les logiques claniques. Parmi les noms circulant pour la magistrature suprême, celui du général Joseph Aoun, chef de l’armée, est assez populaire. Au-delà d’un homme providentiel, Gabriel Khairallah attend une « révolution spirituelle » : « Ce qu’il nous faut, au fond, c’est une révolution des cœurs, un sens renouvelé de l’autre, qui soit ancré dans une foi en un Dieu de liberté et de vie. » Cette révolution concerne tout autant les chiites, baignés dans une martyrologie ésotérique, que de nombreux chrétiens, vivant leur religion comme une identité tribale. C’est peut-être irréaliste. Mais les Libanais ne manquent pas de créativité ni d’idéal. La nuit, malgré les bombes israéliennes et l’urgence de la paix, certains rêvent encore d’un État. 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