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À Gaza, les cagnottes du désespoir pour fuir la guerre

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Par Laurence Desjoyaux Publié le 08/04/2024 à 15h38, mis à jour le 09/04/2024 à 10h42 • Lecture 8 min. >/g) || []; for (let script of scripts) { articleContent.replace(script, ''); const scriptEl = document.createRange().createContextualFragment(script); document.querySelector('.content-art').append(scriptEl); } document.querySelector('.bloc-payant').remove(); document.querySelector('.content-art').innerHTML = articleContent;; if (result.showcase) { $('#header >.bandeau-abo').show(); } }); }).catch(function (error) { console.log(error.message); }) } $(window).on('load', function () { let subscribed = getCookie('subscribed'); let statut = 'Payant' if (typeof subscribed !== 'undefined' && subscribed === 'false' && 1 === 1) { statut = 'Teaser'; } else if (typeof subscribed === 'undefined' && 1 === 1) { statut = 'Teaser'; } tag.page.set({ name: 'a-gaza-les-cagnottes-du-desespoir-pour-fuir-la-guerre', level2: rubrique.level2, chapter1: 'lv0f' === 'hc0f' ? ch1 : rubrique.chapter1, chapter2: ch2, customObject: { Pagetype: 'article', Population: typeof subscribed === 'undefined' ? 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Dès le 9 octobre 2023, deux jours après l’attaque du Hamas, le jeune père pressent que la guerre qui commence va être pire que les précédentes. Il se réfugie avec sa famille à l’église orthodoxe Saint-Porphyre, dans le centre ville de Gaza, pensant que le lieu de culte sera épargné. Ils n’emportent avec eux que quelques habits, des affaires pour leur bébé et leurs documents les plus précieux. D’autres familles grecques orthodoxes les rejoignent bientôt, transformant l’édifice en camp de déplacés. Le 19 octobre, une bombe israélienne frappe un immeuble mitoyen qui s’effondre dans l’enceinte de la paroisse, tuant 18 personnes dont 9 enfants. Parmi les victimes se trouve le beau-frère de Rami. « Jusqu’à aujourd’hui, je crois encore à un cauchemar , assure Rami. Je pense que je ne réaliserai vraiment ce qui s’est passé qu’après la guerre ». Alors que celle-ci s’enlise, l’idée de quitter l’enclave s’impose. « On n’imagine plus notre avenir ici. Le quartier est régulièrement bombardé, tout le nord de Gaza où nous nous trouvons est détruit. Nous avons tout perdu » , se désole-t-il. Mais partir nécessite des fonds importants. Alors, comme des centaines d’habitants de l’enclave, Rami a lancé un appel public à la générosité. Des pages de détresse Sur le site Gofundme, la référence en matière de cagnotte en ligne, taper « Gaza » dans la barre de recherche ouvre des pages et des pages de détresse. Des photos de familles, d’enfants, de jeunes femmes, d’étudiants en médecine, d’artistes mais aussi des images de destruction viennent appuyer quelques lignes racontant des vies brisées par la guerre et la nécessité de s’en extraire à tout prix. Comme il n’est pas possible de s’enregistrer sur la plateforme depuis Gaza ni de s’y faire verser les fonds recueillis, Rami a demandé à une amie américaine, Julie Whittaker, qui travaille aussi dans le secteur humanitaire, d’ouvrir une page pour lui depuis le Maryland. C’est elle qui percevra les fonds et les transférera à la famille Aljelda. Elle a rencontré Rami lors d’une mission à Gaza en 2017 et ils sont devenus amis. Son dernier séjour dans l’enclave remonte à l’été 2023 : « Nous avions discuté de leurs aventures de jeunes parents sans se douter de ce qui allait arriver », se souvient-elle. Depuis le 7 octobre 2023, Julie a réussi à garder le contact avec Rami grâce à WhatsApp, suivant à distance ses efforts pour permettre à la petite communauté de l’église Saint-Porphyre, traumatisée par la mort d’une partie de ses membres, de survivre. Elle espère que le soutien de dizaines d’anonymes qui a déjà permis de récolter près de 40 000 dollars « aidera Rami et sa famille à rester forts et à garder espoir dans cette guerre ravageuse. Cette campagne peut leur donner les moyens de bâtir un nouveau chapitre de leur vie ». Une frontière officiellement fermée Pourtant, le passage de Rafah, à la frontière avec l’Égypte, le seul qui permette de sortir de la bande de Gaza, et par lequel passent de rares camions d’aide humanitaire, est officiellement fermé. « Depuis le début de la guerre, l’Égypte a fait savoir qu’elle n’ouvrirait pas sa frontière aux déplacés palestiniens, explique Dima Alsajdeya, chercheuse associée à la chaire Histoire contemporaine du monde arabe au Collège de France. Les Égyptiens considèrent que ce qui se passe à Gaza ne relève pas de leur responsabilité, mais bien de celle des Israéliens, force d’occupation de l’enclave et donc responsables au titre de la Convention de Genève. » Des déclarations dans la ligne de la position historique de l’Égypte sur le transfert des Palestiniens de Gaza vers la région égyptienne du Sinaï, « solution » régulièrement proposée par Israël. « Pour l’Égypte, refuser cette expulsion, c’est refuser la logique israélienne selon laquelle les Palestiniens sont “fongibles” dans le monde arabe. Le pays considère qu’autoriser une déportation sur son sol reviendrait à affaiblir la cause palestinienne, voire la faire disparaître », décrypte Dima Alsajdeya. Alors que plus de un million de personnes s’entassent dans la ville frontalière de Rafah, chassées par la guerre du nord et du centre de l’enclave, les sorties vers l’Égypte se font donc officiellement au compte-gouttes, comme celles des malades et blessés, des ressortissants ou des salariés de pays étrangers. La France a ainsi pu faire sortir « plus de 260 personnes » selon le Ministère des Affaires étrangères, dont 17 ascendants de ressortissants français ce 6 avril. Selon les informations de La Vie, une dizaine de parents de ressortissants français n'a pas obtenu l'autorisation d'être évacuée, un refus qui émanerait des autorités israéliennes. Pour le mois de mars 2024, le bureau pour la coordination des affaires humanitaires de l’Onu (OCHA) recense pour sa part 3 529 évacuations médicales en s’appuyant sur les chiffres du ministère de la Santé de Gaza et des autorités israéliennes. La « coordination », un système ancien et opaque Dans une rue du Caire, une foule patiente devant l’agence de voyage Hala. Chacun vient déposer pour des proches à Gaza un dossier et la somme de 5 000 dollars environ, espérant qu’ils pourront fuir la guerre. Car si le point de passage de Rafah est officiellement fermé, un système parallèle existe depuis des années et il a recommencé à fonctionner quelques semaines après le début du conflit. Ce système est appelé par tous « la coordination ». Depuis 2007 et l’arrivée au pouvoir du Hamas, la frontière de Rafah s’ouvre de façon aléatoire et les sorties sont peu nombreuses. Les Palestiniens qui souhaitent sortir doivent s’inscrire sur une liste et attendre. « Mais on pouvait attendre des mois, car le Hamas faisait passer en priorité ses affidés, ça marchait au piston , raconte Asma, une habitante de Gaza aujourd’hui réfugiée dans la ville de Rafah. On passait donc par la “coordination”. » Contre une somme variant de 100 à 500 dollars payée à des agences de voyages égyptiennes – la plus connue et la plus fiable aux dires des Gazaouis interrogés est Hala Consulting and Tourism, aussi appelée Ya Hala –, ceux qui le souhaitaient pouvaient être inscrits sur une liste parallèle et traverser le point de frontière de Rafah plus rapidement et « sans tracas » comme le vante sur son site le groupe Organi, maison mère de l’agence Hala. Comme les listes officielles, celles de la « coordination » sont validées par les autorités égyptiennes, mais aussi par les autorités israéliennes – un traité de paix entre les deux pays a été signé en 1979 – qui peuvent barrer certains noms. Après un arrêt en octobre et novembre 2023, la « coordination » a recommencé à fonctionner et avec elle l’espoir de milliers de Gazaouis de pouvoir partir. Sauf que les tarifs de ce qui pouvait s’apparenter auparavant à un service coupe-file ont bondi, atteignant 5 000 dollars, plus si des intermédiaires s’ajoutent au processus, quand le salaire moyen à Gaza ne dépasse pas les 500 €. Il faut dire que c’est maintenant la seule issue de secours, les gardes-frontières du Hamas n’opérant plus le passage de la frontière. Et qu’elle fonctionne. Selon certaines sources que nous avons interrogées, jusqu’à 100 000 personnes auraient déjà quitté l’enclave par ce système. Sur les pages de certaines cagnottes ayant atteint leur objectif, les bénéficiaires racontent qu’ils sont bien arrivés au Caire. Profiteurs de guerre Mais comment la « coordination » qui emprunte les points de passages officiels et dont les listes sont validées par toutes les autorités en présence peut-elle exister alors que le discours officiel est celui d’une fermeture totale ? « Les discours sont une chose, les faits en sont une autre. On peut appeler ça de la corruption, des profiteurs de guerre, détaille une source, mais c’est en fait quasi légal. On n’est pas dans une organisation de passeurs qui prendraient des chemins de traverse. » Le schéma est tellement connu qu’il est même mentionné, avant la guerre, dans les documents de l’OCHA, le bureau de l’Onu qui fait un suivi minutieux des entrées et sorties par le passage de Rafah depuis plusieurs années. Une partie de l’explication tient à la personnalité du fondateur du groupe Organi, Ibrahim Al-Argany, à laquelle appartient l’agence Hala. Présenté sur le site de l’entreprise comme un homme d’affaires de premier plan en Égypte, l’homme issu d’une tribu du Sinaï, les Tarabin, a un parcours sinueux. « Il est passé en quelques années de la prison au statut de commandant d’une milice tribale du Sinaï qui a collaboré avec l’armée égyptienne dans sa lutte contre Daech dans la région. Il est maintenant un des plus grands hommes d’affaires en Égypte, un proche du pouvoir » , développe un observateur. Depuis le début de la guerre à Gaza, l’homme règne sans partage sur le poste frontière de Rafah à la fois en ce qui concerne le passage des personnes, à travers l’agence de voyage Hala qui semble avoir écrasé la concurrence d’autres agences, mais aussi sur le passage de biens puisque le groupe Organi détient, avec sa filiale de transport logistique Abnaa Sinaï, le monopole sur l’entrée des marchandises à Rafah, comme le raconte un article du Monde du 13 mars 2024. Un parcours semé d’embûches En bout de chaîne, les Gazaouis qui souhaitent partir doivent traverser de nombreux obstacles. D’abord, il faut réunir la somme demandée, autour de 5 000 dollars pour les adultes, 2 500 pour les enfants de moins de 18 ans. Comme les habitants de Gaza ne peuvent pas en ouvrir eux-mêmes depuis l’enclave, ils doivent trouver des personnes l’ouvrant pour eux depuis l’un des 19 pays couverts par le service Gofundme, largement plébiscité. Certains se connaissaient bien, comme Rami et Julie, d’autres non, ce qui peut donner lieu à des déconvenues, comme celle de cette jeune femme dont la cagnotte a été fermée – et les donateurs remboursés par la plateforme – sans explication. Parfois, les difficultés viennent de la plateforme elle-même comme ont pu le dénoncer certains utilisateurs aux États-Unis. Si bien qu’une note spécifique a été publiée le 5 mars expliquant la lenteur des virements par la nécessité de faire des vérifications relative au non-financement de conflit armé. Enfin, une fois les fonds réunis, reste pour ceux qui n’ont pas de famille au Caire à trouver des intermédiaires pour déposer leur dossier, engendrant des frais et surtout des incertitudes supplémentaires. Ces difficultés ajoutent une frustration supplémentaire au sein d’une population soumise à une violence extrême. « Je ressens une profonde tristesse et de la colère de voir que les Palestiniens de Gaza ne peuvent pas se mettre en sécurité sans payer une somme d’argent énorme. C’est vraiment une crise de l’humanité » , lance Julie qui aide Rami depuis les États-Unis. Grâce à leurs efforts conjoints, la cagnotte de la jeune famille approche des 40 000 dollars. Assez pour quitter Gaza, comme ils l’ont annoncé aux nombreux donateurs sur leur page, mais encore insuffisant pour envisager sereinement leurs premiers mois de vie à l’étranger, eux qui ont tout perdu. Alors ils attendent encore et rêvent, comme le dit Rami, de vivre en paix, de se réveiller et d’aller au travail sans craindre les bombardements. Un monde où leurs sujets de préoccupations seraient enfin devenus triviaux. D’autres en sont encore au tout début du parcours. Les frères et sœurs de Yasmine dont La Vie a raconté l’histoire il y a quelques semaines (n° 4099 du 21 mars) viennent de lancer une cagnotte qui n’a pour l’instant recueilli que quelques dizaines d’euros. A lire aussi : Gabriel Romanelli : « Notre paroisse à Gaza est devenue un refuge, un hôpital et un cimetière » A lire aussi : « Je ne peux pas vivre après ça » : trois femmes dans l’enfer de Gaza A lire aussi : Guerre entre Israël et le Hamas : où sont passées les colombes ? A lire aussi : Yasmine, revenante de l’enfer de Gaza Notre sélection d'articles sur le même sujet Le combat des Franco-Palestiniens pour faire sortir leurs proches de Gaza Yasmine, revenante de l’enfer de Gaza Gabriel Romanelli : « Notre paroisse à Gaza est devenue un refuge, un hôpital et un cimetière » « Je ne peux pas vivre après ça » : trois femmes dans l’enfer de Gaza Guerre entre Israël et le Hamas : où sont passées les colombes ? Gaza Conflit entre Israël et le Hamas Conflit israélo-palestinien Guerres Témoignage Par Laurence Desjoyaux Édition de la semaine Lire le magazine numérique Newsletters de La Vie "La Vie Quotidienne", "Le choix de La Vie", "Regards chrétiens", "C'est ma foi", "Bonnes nouvelles", "Les Chroniques de La Vie", "Exclus web" : recevez tous nos articles d'actualité directement dans votre boîte mail. 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