À Gaza, les cagnottes du désespoir pour fuir la guerre
>> Accueil Rechercher Se déconnecter Abonné MME NUMEN SERVICES SCE CISION [email protected] N° abonné : J3934102 Offre papier Premium Echéance 31 décembre 2998 Je me réabonne Accéder au kiosque numérique Accéder à mon espace abonné Gérer mes newsletters Boutique Lire lhebdo Faire un don Mon compte Actualité ACTUALITE Société Géopolitique Écologie Solidarité Sciences Christianisme CHRISTIANISME Témoignage Église Bible Idées IDÉES Édito Chronique Débat Histoire Modes de vie MODES DE VIE Spiritualité Sens et santé Psycho Famille Loisirs Culture CULTURE Cinéma Littérature Spectacles Exposition Musique Télévision Services Voyages Évènements Amis de La Vie Guide Saint Christophe Petites annonces Boutique À propos Qui sommes-nous ? 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Par Laurence Desjoyaux Publié le 08/04/2024 à 15h38, mis à jour le 09/04/2024 à 10h42 Lecture 8 min. >/g) || []; for (let script of scripts) { articleContent.replace(script, ''); const scriptEl = document.createRange().createContextualFragment(script); document.querySelector('.content-art').append(scriptEl); } document.querySelector('.bloc-payant').remove(); document.querySelector('.content-art').innerHTML = articleContent;; if (result.showcase) { $('#header >.bandeau-abo').show(); } }); }).catch(function (error) { console.log(error.message); }) } $(window).on('load', function () { let subscribed = getCookie('subscribed'); let statut = 'Payant' if (typeof subscribed !== 'undefined' && subscribed === 'false' && 1 === 1) { statut = 'Teaser'; } else if (typeof subscribed === 'undefined' && 1 === 1) { statut = 'Teaser'; } tag.page.set({ name: 'a-gaza-les-cagnottes-du-desespoir-pour-fuir-la-guerre', level2: rubrique.level2, chapter1: 'lv0f' === 'hc0f' ? ch1 : rubrique.chapter1, chapter2: ch2, customObject: { Pagetype: 'article', Population: typeof subscribed === 'undefined' ? 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Il se réfugie avec sa famille à léglise orthodoxe Saint-Porphyre, dans le centre ville de Gaza, pensant que le lieu de culte sera épargné. Ils nemportent avec eux que quelques habits, des affaires pour leur bébé et leurs documents les plus précieux. Dautres familles grecques orthodoxes les rejoignent bientôt, transformant lédifice en camp de déplacés. Le 19 octobre, une bombe israélienne frappe un immeuble mitoyen qui seffondre dans lenceinte de la paroisse, tuant 18 personnes dont 9 enfants. Parmi les victimes se trouve le beau-frère de Rami. « Jusquà aujourdhui, je crois encore à un cauchemar , assure Rami. Je pense que je ne réaliserai vraiment ce qui sest passé quaprès la guerre ». Alors que celle-ci senlise, lidée de quitter lenclave simpose. « On nimagine plus notre avenir ici. Le quartier est régulièrement bombardé, tout le nord de Gaza où nous nous trouvons est détruit. Nous avons tout perdu » , se désole-t-il. Mais partir nécessite des fonds importants. Alors, comme des centaines dhabitants de lenclave, Rami a lancé un appel public à la générosité. Des pages de détresse Sur le site Gofundme, la référence en matière de cagnotte en ligne, taper « Gaza » dans la barre de recherche ouvre des pages et des pages de détresse. Des photos de familles, denfants, de jeunes femmes, détudiants en médecine, dartistes mais aussi des images de destruction viennent appuyer quelques lignes racontant des vies brisées par la guerre et la nécessité de sen extraire à tout prix. Comme il nest pas possible de senregistrer sur la plateforme depuis Gaza ni de sy faire verser les fonds recueillis, Rami a demandé à une amie américaine, Julie Whittaker, qui travaille aussi dans le secteur humanitaire, douvrir une page pour lui depuis le Maryland. Cest elle qui percevra les fonds et les transférera à la famille Aljelda. Elle a rencontré Rami lors dune mission à Gaza en 2017 et ils sont devenus amis. Son dernier séjour dans lenclave remonte à lété 2023 : « Nous avions discuté de leurs aventures de jeunes parents sans se douter de ce qui allait arriver », se souvient-elle. Depuis le 7 octobre 2023, Julie a réussi à garder le contact avec Rami grâce à WhatsApp, suivant à distance ses efforts pour permettre à la petite communauté de léglise Saint-Porphyre, traumatisée par la mort dune partie de ses membres, de survivre. Elle espère que le soutien de dizaines danonymes qui a déjà permis de récolter près de 40 000 dollars « aidera Rami et sa famille à rester forts et à garder espoir dans cette guerre ravageuse. Cette campagne peut leur donner les moyens de bâtir un nouveau chapitre de leur vie ». Une frontière officiellement fermée Pourtant, le passage de Rafah, à la frontière avec lÉgypte, le seul qui permette de sortir de la bande de Gaza, et par lequel passent de rares camions daide humanitaire, est officiellement fermé. « Depuis le début de la guerre, lÉgypte a fait savoir quelle nouvrirait pas sa frontière aux déplacés palestiniens, explique Dima Alsajdeya, chercheuse associée à la chaire Histoire contemporaine du monde arabe au Collège de France. Les Égyptiens considèrent que ce qui se passe à Gaza ne relève pas de leur responsabilité, mais bien de celle des Israéliens, force doccupation de lenclave et donc responsables au titre de la Convention de Genève. » Des déclarations dans la ligne de la position historique de lÉgypte sur le transfert des Palestiniens de Gaza vers la région égyptienne du Sinaï, « solution » régulièrement proposée par Israël. « Pour lÉgypte, refuser cette expulsion, cest refuser la logique israélienne selon laquelle les Palestiniens sont fongibles dans le monde arabe. Le pays considère quautoriser une déportation sur son sol reviendrait à affaiblir la cause palestinienne, voire la faire disparaître », décrypte Dima Alsajdeya. Alors que plus de un million de personnes sentassent dans la ville frontalière de Rafah, chassées par la guerre du nord et du centre de lenclave, les sorties vers lÉgypte se font donc officiellement au compte-gouttes, comme celles des malades et blessés, des ressortissants ou des salariés de pays étrangers. La France a ainsi pu faire sortir « plus de 260 personnes » selon le Ministère des Affaires étrangères, dont 17 ascendants de ressortissants français ce 6 avril. Selon les informations de La Vie, une dizaine de parents de ressortissants français n'a pas obtenu l'autorisation d'être évacuée, un refus qui émanerait des autorités israéliennes. Pour le mois de mars 2024, le bureau pour la coordination des affaires humanitaires de lOnu (OCHA) recense pour sa part 3 529 évacuations médicales en sappuyant sur les chiffres du ministère de la Santé de Gaza et des autorités israéliennes. La « coordination », un système ancien et opaque Dans une rue du Caire, une foule patiente devant lagence de voyage Hala. Chacun vient déposer pour des proches à Gaza un dossier et la somme de 5 000 dollars environ, espérant quils pourront fuir la guerre. Car si le point de passage de Rafah est officiellement fermé, un système parallèle existe depuis des années et il a recommencé à fonctionner quelques semaines après le début du conflit. Ce système est appelé par tous « la coordination ». Depuis 2007 et larrivée au pouvoir du Hamas, la frontière de Rafah souvre de façon aléatoire et les sorties sont peu nombreuses. Les Palestiniens qui souhaitent sortir doivent sinscrire sur une liste et attendre. « Mais on pouvait attendre des mois, car le Hamas faisait passer en priorité ses affidés, ça marchait au piston , raconte Asma, une habitante de Gaza aujourdhui réfugiée dans la ville de Rafah. On passait donc par la coordination. » Contre une somme variant de 100 à 500 dollars payée à des agences de voyages égyptiennes la plus connue et la plus fiable aux dires des Gazaouis interrogés est Hala Consulting and Tourism, aussi appelée Ya Hala , ceux qui le souhaitaient pouvaient être inscrits sur une liste parallèle et traverser le point de frontière de Rafah plus rapidement et « sans tracas » comme le vante sur son site le groupe Organi, maison mère de lagence Hala. Comme les listes officielles, celles de la « coordination » sont validées par les autorités égyptiennes, mais aussi par les autorités israéliennes un traité de paix entre les deux pays a été signé en 1979 qui peuvent barrer certains noms. Après un arrêt en octobre et novembre 2023, la « coordination » a recommencé à fonctionner et avec elle lespoir de milliers de Gazaouis de pouvoir partir. Sauf que les tarifs de ce qui pouvait sapparenter auparavant à un service coupe-file ont bondi, atteignant 5 000 dollars, plus si des intermédiaires sajoutent au processus, quand le salaire moyen à Gaza ne dépasse pas les 500 €. Il faut dire que cest maintenant la seule issue de secours, les gardes-frontières du Hamas nopérant plus le passage de la frontière. Et quelle fonctionne. Selon certaines sources que nous avons interrogées, jusquà 100 000 personnes auraient déjà quitté lenclave par ce système. Sur les pages de certaines cagnottes ayant atteint leur objectif, les bénéficiaires racontent quils sont bien arrivés au Caire. Profiteurs de guerre Mais comment la « coordination » qui emprunte les points de passages officiels et dont les listes sont validées par toutes les autorités en présence peut-elle exister alors que le discours officiel est celui dune fermeture totale ? « Les discours sont une chose, les faits en sont une autre. On peut appeler ça de la corruption, des profiteurs de guerre, détaille une source, mais cest en fait quasi légal. On nest pas dans une organisation de passeurs qui prendraient des chemins de traverse. » Le schéma est tellement connu quil est même mentionné, avant la guerre, dans les documents de lOCHA, le bureau de lOnu qui fait un suivi minutieux des entrées et sorties par le passage de Rafah depuis plusieurs années. Une partie de lexplication tient à la personnalité du fondateur du groupe Organi, Ibrahim Al-Argany, à laquelle appartient lagence Hala. Présenté sur le site de lentreprise comme un homme daffaires de premier plan en Égypte, lhomme issu dune tribu du Sinaï, les Tarabin, a un parcours sinueux. « Il est passé en quelques années de la prison au statut de commandant dune milice tribale du Sinaï qui a collaboré avec larmée égyptienne dans sa lutte contre Daech dans la région. Il est maintenant un des plus grands hommes daffaires en Égypte, un proche du pouvoir » , développe un observateur. Depuis le début de la guerre à Gaza, lhomme règne sans partage sur le poste frontière de Rafah à la fois en ce qui concerne le passage des personnes, à travers lagence de voyage Hala qui semble avoir écrasé la concurrence dautres agences, mais aussi sur le passage de biens puisque le groupe Organi détient, avec sa filiale de transport logistique Abnaa Sinaï, le monopole sur lentrée des marchandises à Rafah, comme le raconte un article du Monde du 13 mars 2024. Un parcours semé dembûches En bout de chaîne, les Gazaouis qui souhaitent partir doivent traverser de nombreux obstacles. Dabord, il faut réunir la somme demandée, autour de 5 000 dollars pour les adultes, 2 500 pour les enfants de moins de 18 ans. Comme les habitants de Gaza ne peuvent pas en ouvrir eux-mêmes depuis lenclave, ils doivent trouver des personnes louvrant pour eux depuis lun des 19 pays couverts par le service Gofundme, largement plébiscité. Certains se connaissaient bien, comme Rami et Julie, dautres non, ce qui peut donner lieu à des déconvenues, comme celle de cette jeune femme dont la cagnotte a été fermée et les donateurs remboursés par la plateforme sans explication. Parfois, les difficultés viennent de la plateforme elle-même comme ont pu le dénoncer certains utilisateurs aux États-Unis. Si bien quune note spécifique a été publiée le 5 mars expliquant la lenteur des virements par la nécessité de faire des vérifications relative au non-financement de conflit armé. Enfin, une fois les fonds réunis, reste pour ceux qui nont pas de famille au Caire à trouver des intermédiaires pour déposer leur dossier, engendrant des frais et surtout des incertitudes supplémentaires. Ces difficultés ajoutent une frustration supplémentaire au sein dune population soumise à une violence extrême. « Je ressens une profonde tristesse et de la colère de voir que les Palestiniens de Gaza ne peuvent pas se mettre en sécurité sans payer une somme dargent énorme. Cest vraiment une crise de lhumanité » , lance Julie qui aide Rami depuis les États-Unis. Grâce à leurs efforts conjoints, la cagnotte de la jeune famille approche des 40 000 dollars. Assez pour quitter Gaza, comme ils lont annoncé aux nombreux donateurs sur leur page, mais encore insuffisant pour envisager sereinement leurs premiers mois de vie à létranger, eux qui ont tout perdu. Alors ils attendent encore et rêvent, comme le dit Rami, de vivre en paix, de se réveiller et daller au travail sans craindre les bombardements. Un monde où leurs sujets de préoccupations seraient enfin devenus triviaux. Dautres en sont encore au tout début du parcours. Les frères et surs de Yasmine dont La Vie a raconté lhistoire il y a quelques semaines (n° 4099 du 21 mars) viennent de lancer une cagnotte qui na pour linstant recueilli que quelques dizaines deuros. A lire aussi : Gabriel Romanelli : « Notre paroisse à Gaza est devenue un refuge, un hôpital et un cimetière » A lire aussi : « Je ne peux pas vivre après ça » : trois femmes dans lenfer de Gaza A lire aussi : Guerre entre Israël et le Hamas : où sont passées les colombes ? A lire aussi : Yasmine, revenante de lenfer de Gaza Notre sélection d'articles sur le même sujet Le combat des Franco-Palestiniens pour faire sortir leurs proches de Gaza Yasmine, revenante de lenfer de Gaza Gabriel Romanelli : « Notre paroisse à Gaza est devenue un refuge, un hôpital et un cimetière » « Je ne peux pas vivre après ça » : trois femmes dans lenfer de Gaza Guerre entre Israël et le Hamas : où sont passées les colombes ? Gaza Conflit entre Israël et le Hamas Conflit israélo-palestinien Guerres Témoignage Par Laurence Desjoyaux Édition de la semaine Lire le magazine numérique Newsletters de La Vie "La Vie Quotidienne", "Le choix de La Vie", "Regards chrétiens", "C'est ma foi", "Bonnes nouvelles", "Les Chroniques de La Vie", "Exclus web" : recevez tous nos articles d'actualité directement dans votre boîte mail. S'inscrire Dans la même rubrique « Chaque personne mérite sa propre tombe » : sur le front ukrainien, ils donnent une sépulture aux soldats tués Sur les champs de bataille ukrainiens, de nombreux cadavres de soldats restent sans sépulture de longs Avec Mike Huckabee, le sionisme chrétien érigé comme diplomatie Le nouvel ambassadeur des États-Unis à Jérusalem est une figure du conservatisme évangélique américain. 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