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lundi 6 janvier 2025 3246 words

Jacques-Benoît Rauscher : « La légitime pluralité politique chez les catholiques doit être une invitation à débattre »

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Par Henrik Lindell Publié le 02/07/2024 à 15h56, mis à jour le 02/07/2024 à 15h56 • Lecture 8 min. >/g) || []; for (let script of scripts) { articleContent.replace(script, ''); const scriptEl = document.createRange().createContextualFragment(script); document.querySelector('.content-art').append(scriptEl); } document.querySelector('.bloc-payant').remove(); document.querySelector('.content-art').innerHTML = articleContent;; if (result.showcase) { $('#header >.bandeau-abo').show(); } }); }).catch(function (error) { console.log(error.message); }) } $(window).on('load', function () { let subscribed = getCookie('subscribed'); let statut = 'Payant' if (typeof subscribed !== 'undefined' && subscribed === 'false' && 1 === 1) { statut = 'Teaser'; } else if (typeof subscribed === 'undefined' && 1 === 1) { statut = 'Teaser'; } tag.page.set({ name: 'jacques-benoit-rauscher-la-legitime-pluralite-politique-chez-les-catholiques-doit-etre-une-invitation-a-debattre', level2: rubrique.level2, chapter1: 'lv0f' === 'hc0f' ? ch1 : rubrique.chapter1, chapter2: ch2, customObject: { Pagetype: 'article', Population: typeof subscribed === 'undefined' ? 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Il vient de publier Les frontières d’un discours. Les papes et l’accueil de l’étranger (Cerf, 2024). Existe-t-il des repères dans la Bible pour nous aider à faire des choix politiques ? Oui. Le premier principe fondamental est celui-ci : dans les Évangiles, le Christ laisse toujours à ses interlocuteurs une part de responsabilité dans les choix qu’ils font. Si on ne comprend pas ce principe, on risque de faire des versets des Évangiles des éléments d’un programme politique, ce qu’ils ne sont pas. La grande particularité du Christ est justement qu'il se départit de cette logique-là. L’autre grand principe est le respect de la dignité de l’autre. Notamment du plus petit. C’est le message central de l’Évangile et de la Bible dans son intégralité. La question pertinente que l’on doit se poser est : comment le respect du plus petit dans ma communauté éclaire-t-il mes choix ? On trouve ce principe surtout dans l’Ancien Testament, à travers la « trilogie des petits » que forment la veuve, l’orphelin et l’étranger. Les deux premiers sont les « petits » au sein du peuple, alors que l’étranger est le « petit » qui vient de l’extérieur. La Bible ne nous invite pas à être dans une espèce d’« universalisme » qui nierait la nécessité de se préoccuper des « petits » dans notre peuple, mais elle ne dit pas non plus qu’il faut que je ne m’occupe que de ceux qui m’entourent. Car il y a toujours une ouverture à l’universel. Quels sont les enseignements sur lesquels s’appuyer dans la doctrine sociale de l’Église ? Le premier est le respect du bien commun. Autrement dit, je ne dois pas d’abord raisonner en fonction de mes propres intérêts, ni en fonction de mes propres particularismes. Je dois raisonner en fonction de ce qui est bien pour le peuple ou le collectif auquel j’appartiens. Un autre élément est le respect de la dignité de chaque personne. Il implique le respect de la vie, dès son origine jusqu’à la fin, mais aussi dans le sens du respect du pauvre et des conditions du travail, par exemple. Tout ce qui dégrade la dignité humaine va à l’encontre de la doctrine sociale de l’Église. Un troisième élément est le respect de la subsidiarité. Il ne faut jamais écraser les différents degrés d’initiatives qui pourraient être prises sur le terrain. On doit toujours respecter les corps intermédiaires, et aussi les territoires. Il faut d’autant plus y penser quand on observe, en France, une importante fracture territoriale. Beaucoup d’entre nous sommes soumis à un choix cornélien, voire impossible, à l’occasion de ces élections législatives. Ce problème ne rappelle-t-il pas la formule de Raymond Aron : « Le choix en politique n’est pas entre le bien et le mal, mais entre le préférable et le détestable » ? C’est exact. Je dirais même que c’est une réalité spirituelle dont il faut s’imprégner. Dans sa vie, un chrétien devrait toujours être, d’une manière ou d’une autre, écartelé. Comme il doit être tendu vers le Royaume, il risque toujours d’être déçu parce que les réalisations temporelles ne seront jamais à la hauteur du Royaume qui est à venir. La grande tentation du chrétien investi en politique est soit de prétendre bâtir le Royaume ici-bas, ce qui est impossible, soit de désespérer et, donc, de baisser les bras. Dans les deux cas, ces attitudes reposent sur l’idée que le Royaume va advenir par les forces uniquement humaines. Jean-Paul II le rappelait : « Aucune réalisation humaine ne fera advenir par elle-même le Royaume. »Mais il disait aussi que tous les efforts que font les hommes pour faire avancer les sociétés sont des semences de Royaume. Pierre Claverie, l’évêque d’Oran assassiné en 1996, disait : « Un chrétien qui n’est pas sur les lignes de fracture et qui n’est pas écartelé par la tension qu’il ressent entre le Royaume à venir et le monde tel qu’il est n’est pas à sa place. » Pour le dire autrement : un chrétien qui n’est pas en tension n’est pas un vrai chrétien. Plus de 10 000 chrétiens ont signé dans La Croix un appel œcuménique à voter contre le Rassemblement national (RN) au nom de leur foi. Certains catholiques critiquent cet appel. Quel est votre regard sur ce désaccord ? Si c’est vraiment un désaccord, je pense que ce n’est pas malsain. Car il s’agit alors de manifester une forme de pluralisme dans les expressions de foi. Mais s’il est question d’excommunications réciproques, donc de dire ce qu’un catholique doit voter en tant que catholique, faute de quoi il ne devrait plus faire partie de l’Église, ce serait malsain. Personnellement, je pense qu’il est salutaire que les catholiques expriment leur conviction, en l’occurrence anti-RN, dans une tribune, mais qu’ils écoutent aussi ceux qui donnent leur voix pour ce parti. Or, j’ai peur que ces deux groupes ne s’écoutent pas. En brandissant tel ou tel verset évangélique, ils semblent dire qu’il n’y a rien à recevoir chez celui qui a une autre opinion. C’est une tentation. La légitime pluralité politique chez les catholiques doit au contraire être une invitation à débattre, non à garder des postures qui consisteraient à vouloir exclure celui ou celle qui vote pour tel ou tel parti. Vous avez consacré un livre au discours de l’Église sur l’accueil de l’étranger où vous proposez que la dimension pratique de l’accueil soit mieux prise en compte. L’Église doit-elle évoluer sur ce point ? Rappelons d’abord le critère de base : quand une personne migrante est dans une situation d’urgence, les principes supérieurs de dignité et de respect de la vie prévalent. C’est impératif. En revanche, il y aurait des questions à poser sur la manière dont on peut considérer qu’une présence importante de populations issues de l’immigration remettrait en cause la possibilité de construire ensemble le bien commun dans une société. En politique, on peut poser cette question et ce n’est pas forcément le signe d’un nationalisme de fermeture. Il y a une légitimité à discuter – en dehors des cas graves – de la possibilité d’accueillir. Peut-être ne l’a-t-on pas fait assez concrètement. Et nous avons peut-être trop exclu des gens qui, sans être des réactionnaires, le disaient. Dans la tradition biblique et dans la tradition de la réflexion chrétienne, on honore souvent une dimension véritablement politique. Il s’agit en effet de reconnaître qu’il peut y avoir des situations compliquées qui ne sont pas toujours réductibles à des versets de l’Évangile ou à des grands principes que l’on peut brandir. Le dominicain que vous êtes met en avant saint Thomas d’Aquin. Pourquoi est-il une source utile sur cette question ? Le débat sur l’immigration est souvent pris en tension entre deux pôles : ceux qui vont défendre la dimension humanitaire (c’est l’idée qu’il faut « accueillir tout le monde ») et ceux qui disent qu’il faut préserver une culture identitaire nationale. Saint Thomas nous met devant une autre réalité : celle du bien. Qu’est-ce que je souhaite de bien à mes concitoyens ? Est-ce que je souhaite à mes concitoyens d’être ouverts à une diversité culturelle ? Est-ce que je souhaite d’être fier d’être Français, sans pour autant être fermé ? Qu’est-ce que je veux construire de bon avec mes concitoyens ? Or, je pense que nous ne sommes pas dans cette logique-là aujourd’hui. Nous sommes plutôt dans une logique où il s’agit d’écraser le parti adverse, considéré comme « affreux ». Soit parce qu’il prône une ouverture des frontières, soit une fermeture. Mais qu’est-ce que je souhaite de bien à l’autre, avec ce qu’il est ? Cette question déplace la problématique. De nombreux chrétiens mettent avant un verset de Paul pour défendre l’accueil inconditionnel des étrangers : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ » (Galates, 3,28). Quelle exégèse en faites-vous ? Paul parle ici de l’Église, où l’on ne doit pas faire valoir des nationalités ou des appartenances nationales. Dans l’Église, les chrétiens issus du judaïsme ou ceux issus de la culture grecque ne doivent pas être considérés différemment. Si on le traduit dans notre contexte, on pourrait dire qu’un chrétien libanais n’a pas à être considéré différemment d’un chrétien français. Nous pouvons ainsi lever un malentendu souvent constaté : attention à ne pas calquer la réalité de l’Église à celle des sociétés humaines. Rappelons enfin que Paul parle du projet de Dieu à la fin des temps. On n’y est pas encore. Dans votre livre, vous parlez de plusieurs figures d’étrangers dans les Écritures. Nous retenons surtout « l’étranger-icône » qu’il faut accueillir. Mais que faire avec « l’étranger menaçant », qui existe aussi dans la Bible ? Je pense qu’il ne faut pas l’oublier. Cette catégorie existe avec l’étranger que l’on doit accueillir. L’Exode nous dit que l’étranger doit être accueilli et si on ne le fait pas, Dieu lui-même va intervenir pour nous punir. Ce devoir n’est donc pas annexe. Mais le Dieu de la Bible dit aussi : si vous fréquentez trop les étrangers, vous risquez de m’abandonner. La Bible procède souvent de cette manière, pour nous inciter à la réflexion. Cela nous vient du judaïsme. Les catégories qui nous gênent dans la Bible ne doivent pas être trop vite évacuées. La question de l’étranger menaçant nous renvoie une autre : quelle société est-ce que je veux bâtir ? Si j’accueille trop largement, quels seraient les risques ? >Attention donc à ne pas choisir une figure biblique à l’exclusion de l’autre. Si on choisit par exemple « l’étranger icône » à l’exclusion de « l’étranger menaçant », on fait du supermarché avec la Bible et on perd la richesse de ce que nous dit la Révélation chrétienne. Faut-il craindre que l’Église ait une parole trop simpliste sur l’accueil des étrangers ? Pas forcément. Mais j’exprime cette crainte : que l’on ne retombe pas, au sujet des questions sociales, dans les mêmes travers observés dans le domaine de la morale familiale et sexuelle. Donc une morale rigide, celle de la prescription, ou, au contraire, celle qui se veut très spirituelle au sens hors-sol. Le pape François a beaucoup aidé pour la morale familiale et sexuelle en expliquant que toute une gamme de questions relève du discernement pratique pour les personnes qui ne peuvent pas tout de suite correspondre à l’idéal. J’aimerais qu’on ait la même réflexion dans le cadre social et politique. C’est-à-dire que l’on continue à proclamer un idéal, mais que l’on dise aussi, pour diverses situations, que l’on ne peut pas toujours atteindre cet idéal ou pas tout de suite. Les évêques, nous dit-on souvent, auraient pu être plus insistants, dans leurs communiqués, face aux dangers que représenterait le RN… Je suis plutôt content qu’il n’y ait pas eu de condamnations en règle. Car les évêques renvoient à la responsabilité des catholiques. Le rôle de l’évêque est de faire l’unité dans son peuple. Alors que l’on critique souvent le cléricalisme, les catholiques laïcs peuvent justement prendre la parole pour dire qu’ils s’opposent au RN, par exemple. Il y a quelques décennies, bien des évêques prenaient pratiquement parti en condamnant le parti qui s’appelait alors le Front national. Qui a changé ? Les évêques ou le parti ? Les deux ont changé ! Je pense aussi que si on commence à condamner certains partis, on risque de ne pas s’arrêter. L’Église pourrait en effet condamner tous les grands partis politiques en lice, car aucun n’est conforme à 100 % à l’enseignement de l’Église. Bien des Français ont peur des divisions politiques actuelles. Qu’est-ce qu’un chrétien peut et doit faire dans un tel contexte ? Un chrétien doit toujours être ferment d’unité. Par ailleurs, la vie politique ne se limite pas au vote, ni même à la constitution d’une Assemblée nationale. Elle passe aussi par l’engagement associatif, syndical, l’organisation des débats, la réflexion. Quel que soit le résultat dimanche, il faut que le chrétien s’en rende compte. Tout ne sera pas fini après le vote. Il faut se guérir de cette maladie, très française, qui consiste à penser que les élections et le pouvoir en place décident de tout. 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Élections législatives Foi Politique Chrétiens Par Henrik Lindell Édition de la semaine Lire le magazine numérique Newsletters de La Vie "La Vie Quotidienne", "Le choix de La Vie", "Regards chrétiens", "C'est ma foi", "Bonnes nouvelles", "Les Chroniques de La Vie", "Exclus web" : recevez tous nos articles d'actualité directement dans votre boîte mail. S'inscrire Dans la même rubrique « J’avais l’impression d’être devenue quelqu’un d’autre » : le difficile retour de congé maternité Alors que le taux d’emploi féminin ne cesse de croître, les conditions de reprise des femmes après un… Au Pays basque, la chambre d’agriculture alternative fête ses 20 ans En janvier se tiennent les élections des chambres d’agriculture. Depuis 2019, elles sont principalement… Et vous, êtes-vous heureux ? 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