Jacques-Benoît Rauscher : « La légitime pluralité politique chez les catholiques doit être une invitation à débattre »
>> Accueil Rechercher Se déconnecter Abonné MME NUMEN SERVICES SCE CISION [email protected] N° abonné : J3934102 Offre papier Premium Echéance 31 décembre 2998 Je me réabonne Accéder au kiosque numérique Accéder à mon espace abonné Gérer mes newsletters Boutique Lire lhebdo Faire un don Mon compte Actualité ACTUALITE Société Géopolitique Écologie Solidarité Sciences Christianisme CHRISTIANISME Témoignage Église Bible Idées IDÉES Édito Chronique Débat Histoire Modes de vie MODES DE VIE Spiritualité Sens et santé Psycho Famille Loisirs Culture CULTURE Cinéma Littérature Spectacles Exposition Musique Télévision Services Voyages Évènements Amis de La Vie Guide Saint Christophe Petites annonces Boutique À propos Qui sommes-nous ? 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Par Henrik Lindell Publié le 02/07/2024 à 15h56, mis à jour le 02/07/2024 à 15h56 Lecture 8 min. >/g) || []; for (let script of scripts) { articleContent.replace(script, ''); const scriptEl = document.createRange().createContextualFragment(script); document.querySelector('.content-art').append(scriptEl); } document.querySelector('.bloc-payant').remove(); document.querySelector('.content-art').innerHTML = articleContent;; if (result.showcase) { $('#header >.bandeau-abo').show(); } }); }).catch(function (error) { console.log(error.message); }) } $(window).on('load', function () { let subscribed = getCookie('subscribed'); let statut = 'Payant' if (typeof subscribed !== 'undefined' && subscribed === 'false' && 1 === 1) { statut = 'Teaser'; } else if (typeof subscribed === 'undefined' && 1 === 1) { statut = 'Teaser'; } tag.page.set({ name: 'jacques-benoit-rauscher-la-legitime-pluralite-politique-chez-les-catholiques-doit-etre-une-invitation-a-debattre', level2: rubrique.level2, chapter1: 'lv0f' === 'hc0f' ? ch1 : rubrique.chapter1, chapter2: ch2, customObject: { Pagetype: 'article', Population: typeof subscribed === 'undefined' ? 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Il vient de publier Les frontières dun discours. Les papes et laccueil de létranger (Cerf, 2024). Existe-t-il des repères dans la Bible pour nous aider à faire des choix politiques ? Oui. Le premier principe fondamental est celui-ci : dans les Évangiles, le Christ laisse toujours à ses interlocuteurs une part de responsabilité dans les choix quils font. Si on ne comprend pas ce principe, on risque de faire des versets des Évangiles des éléments dun programme politique, ce quils ne sont pas. La grande particularité du Christ est justement qu'il se départit de cette logique-là. Lautre grand principe est le respect de la dignité de lautre. Notamment du plus petit. Cest le message central de lÉvangile et de la Bible dans son intégralité. La question pertinente que lon doit se poser est : comment le respect du plus petit dans ma communauté éclaire-t-il mes choix ? On trouve ce principe surtout dans lAncien Testament, à travers la « trilogie des petits » que forment la veuve, lorphelin et létranger. Les deux premiers sont les « petits » au sein du peuple, alors que létranger est le « petit » qui vient de lextérieur. La Bible ne nous invite pas à être dans une espèce d« universalisme » qui nierait la nécessité de se préoccuper des « petits » dans notre peuple, mais elle ne dit pas non plus quil faut que je ne moccupe que de ceux qui mentourent. Car il y a toujours une ouverture à luniversel. Quels sont les enseignements sur lesquels sappuyer dans la doctrine sociale de lÉglise ? Le premier est le respect du bien commun. Autrement dit, je ne dois pas dabord raisonner en fonction de mes propres intérêts, ni en fonction de mes propres particularismes. Je dois raisonner en fonction de ce qui est bien pour le peuple ou le collectif auquel jappartiens. Un autre élément est le respect de la dignité de chaque personne. Il implique le respect de la vie, dès son origine jusquà la fin, mais aussi dans le sens du respect du pauvre et des conditions du travail, par exemple. Tout ce qui dégrade la dignité humaine va à lencontre de la doctrine sociale de lÉglise. Un troisième élément est le respect de la subsidiarité. Il ne faut jamais écraser les différents degrés dinitiatives qui pourraient être prises sur le terrain. On doit toujours respecter les corps intermédiaires, et aussi les territoires. Il faut dautant plus y penser quand on observe, en France, une importante fracture territoriale. Beaucoup dentre nous sommes soumis à un choix cornélien, voire impossible, à loccasion de ces élections législatives. Ce problème ne rappelle-t-il pas la formule de Raymond Aron : « Le choix en politique nest pas entre le bien et le mal, mais entre le préférable et le détestable » ? Cest exact. Je dirais même que cest une réalité spirituelle dont il faut simprégner. Dans sa vie, un chrétien devrait toujours être, dune manière ou dune autre, écartelé. Comme il doit être tendu vers le Royaume, il risque toujours dêtre déçu parce que les réalisations temporelles ne seront jamais à la hauteur du Royaume qui est à venir. La grande tentation du chrétien investi en politique est soit de prétendre bâtir le Royaume ici-bas, ce qui est impossible, soit de désespérer et, donc, de baisser les bras. Dans les deux cas, ces attitudes reposent sur lidée que le Royaume va advenir par les forces uniquement humaines. Jean-Paul II le rappelait : « Aucune réalisation humaine ne fera advenir par elle-même le Royaume. »Mais il disait aussi que tous les efforts que font les hommes pour faire avancer les sociétés sont des semences de Royaume. Pierre Claverie, lévêque dOran assassiné en 1996, disait : « Un chrétien qui nest pas sur les lignes de fracture et qui nest pas écartelé par la tension quil ressent entre le Royaume à venir et le monde tel quil est nest pas à sa place. » Pour le dire autrement : un chrétien qui nest pas en tension nest pas un vrai chrétien. Plus de 10 000 chrétiens ont signé dans La Croix un appel cuménique à voter contre le Rassemblement national (RN) au nom de leur foi. Certains catholiques critiquent cet appel. Quel est votre regard sur ce désaccord ? Si cest vraiment un désaccord, je pense que ce nest pas malsain. Car il sagit alors de manifester une forme de pluralisme dans les expressions de foi. Mais sil est question dexcommunications réciproques, donc de dire ce quun catholique doit voter en tant que catholique, faute de quoi il ne devrait plus faire partie de lÉglise, ce serait malsain. Personnellement, je pense quil est salutaire que les catholiques expriment leur conviction, en loccurrence anti-RN, dans une tribune, mais quils écoutent aussi ceux qui donnent leur voix pour ce parti. Or, jai peur que ces deux groupes ne sécoutent pas. En brandissant tel ou tel verset évangélique, ils semblent dire quil ny a rien à recevoir chez celui qui a une autre opinion. Cest une tentation. La légitime pluralité politique chez les catholiques doit au contraire être une invitation à débattre, non à garder des postures qui consisteraient à vouloir exclure celui ou celle qui vote pour tel ou tel parti. Vous avez consacré un livre au discours de lÉglise sur laccueil de létranger où vous proposez que la dimension pratique de laccueil soit mieux prise en compte. LÉglise doit-elle évoluer sur ce point ? Rappelons dabord le critère de base : quand une personne migrante est dans une situation durgence, les principes supérieurs de dignité et de respect de la vie prévalent. Cest impératif. En revanche, il y aurait des questions à poser sur la manière dont on peut considérer quune présence importante de populations issues de limmigration remettrait en cause la possibilité de construire ensemble le bien commun dans une société. En politique, on peut poser cette question et ce nest pas forcément le signe dun nationalisme de fermeture. Il y a une légitimité à discuter en dehors des cas graves de la possibilité daccueillir. Peut-être ne la-t-on pas fait assez concrètement. Et nous avons peut-être trop exclu des gens qui, sans être des réactionnaires, le disaient. Dans la tradition biblique et dans la tradition de la réflexion chrétienne, on honore souvent une dimension véritablement politique. Il sagit en effet de reconnaître quil peut y avoir des situations compliquées qui ne sont pas toujours réductibles à des versets de lÉvangile ou à des grands principes que lon peut brandir. Le dominicain que vous êtes met en avant saint Thomas dAquin. Pourquoi est-il une source utile sur cette question ? Le débat sur limmigration est souvent pris en tension entre deux pôles : ceux qui vont défendre la dimension humanitaire (cest lidée quil faut « accueillir tout le monde ») et ceux qui disent quil faut préserver une culture identitaire nationale. Saint Thomas nous met devant une autre réalité : celle du bien. Quest-ce que je souhaite de bien à mes concitoyens ? Est-ce que je souhaite à mes concitoyens dêtre ouverts à une diversité culturelle ? Est-ce que je souhaite dêtre fier dêtre Français, sans pour autant être fermé ? Quest-ce que je veux construire de bon avec mes concitoyens ? Or, je pense que nous ne sommes pas dans cette logique-là aujourdhui. Nous sommes plutôt dans une logique où il sagit décraser le parti adverse, considéré comme « affreux ». Soit parce quil prône une ouverture des frontières, soit une fermeture. Mais quest-ce que je souhaite de bien à lautre, avec ce quil est ? Cette question déplace la problématique. De nombreux chrétiens mettent avant un verset de Paul pour défendre laccueil inconditionnel des étrangers : « Il ny a plus ni Juif ni Grec, il ny a plus ni esclave ni libre, il ny a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ » (Galates, 3,28). Quelle exégèse en faites-vous ? Paul parle ici de lÉglise, où lon ne doit pas faire valoir des nationalités ou des appartenances nationales. Dans lÉglise, les chrétiens issus du judaïsme ou ceux issus de la culture grecque ne doivent pas être considérés différemment. Si on le traduit dans notre contexte, on pourrait dire quun chrétien libanais na pas à être considéré différemment dun chrétien français. Nous pouvons ainsi lever un malentendu souvent constaté : attention à ne pas calquer la réalité de lÉglise à celle des sociétés humaines. Rappelons enfin que Paul parle du projet de Dieu à la fin des temps. On ny est pas encore. Dans votre livre, vous parlez de plusieurs figures détrangers dans les Écritures. Nous retenons surtout « létranger-icône » quil faut accueillir. Mais que faire avec « létranger menaçant », qui existe aussi dans la Bible ? Je pense quil ne faut pas loublier. Cette catégorie existe avec létranger que lon doit accueillir. LExode nous dit que létranger doit être accueilli et si on ne le fait pas, Dieu lui-même va intervenir pour nous punir. Ce devoir nest donc pas annexe. Mais le Dieu de la Bible dit aussi : si vous fréquentez trop les étrangers, vous risquez de mabandonner. La Bible procède souvent de cette manière, pour nous inciter à la réflexion. Cela nous vient du judaïsme. Les catégories qui nous gênent dans la Bible ne doivent pas être trop vite évacuées. La question de létranger menaçant nous renvoie une autre : quelle société est-ce que je veux bâtir ? Si jaccueille trop largement, quels seraient les risques ? >Attention donc à ne pas choisir une figure biblique à lexclusion de lautre. Si on choisit par exemple « létranger icône » à lexclusion de « létranger menaçant », on fait du supermarché avec la Bible et on perd la richesse de ce que nous dit la Révélation chrétienne. Faut-il craindre que lÉglise ait une parole trop simpliste sur laccueil des étrangers ? Pas forcément. Mais jexprime cette crainte : que lon ne retombe pas, au sujet des questions sociales, dans les mêmes travers observés dans le domaine de la morale familiale et sexuelle. Donc une morale rigide, celle de la prescription, ou, au contraire, celle qui se veut très spirituelle au sens hors-sol. Le pape François a beaucoup aidé pour la morale familiale et sexuelle en expliquant que toute une gamme de questions relève du discernement pratique pour les personnes qui ne peuvent pas tout de suite correspondre à lidéal. Jaimerais quon ait la même réflexion dans le cadre social et politique. Cest-à-dire que lon continue à proclamer un idéal, mais que lon dise aussi, pour diverses situations, que lon ne peut pas toujours atteindre cet idéal ou pas tout de suite. Les évêques, nous dit-on souvent, auraient pu être plus insistants, dans leurs communiqués, face aux dangers que représenterait le RN Je suis plutôt content quil ny ait pas eu de condamnations en règle. Car les évêques renvoient à la responsabilité des catholiques. Le rôle de lévêque est de faire lunité dans son peuple. Alors que lon critique souvent le cléricalisme, les catholiques laïcs peuvent justement prendre la parole pour dire quils sopposent au RN, par exemple. Il y a quelques décennies, bien des évêques prenaient pratiquement parti en condamnant le parti qui sappelait alors le Front national. Qui a changé ? Les évêques ou le parti ? Les deux ont changé ! Je pense aussi que si on commence à condamner certains partis, on risque de ne pas sarrêter. LÉglise pourrait en effet condamner tous les grands partis politiques en lice, car aucun nest conforme à 100 % à lenseignement de lÉglise. Bien des Français ont peur des divisions politiques actuelles. Quest-ce quun chrétien peut et doit faire dans un tel contexte ? Un chrétien doit toujours être ferment dunité. Par ailleurs, la vie politique ne se limite pas au vote, ni même à la constitution dune Assemblée nationale. Elle passe aussi par lengagement associatif, syndical, lorganisation des débats, la réflexion. Quel que soit le résultat dimanche, il faut que le chrétien sen rende compte. Tout ne sera pas fini après le vote. Il faut se guérir de cette maladie, très française, qui consiste à penser que les élections et le pouvoir en place décident de tout. A lire aussi : « C'est un coup de tonnerre électoral qui vient de loin » : les enseignements du premier tour des législatives A lire aussi : Chrétiens, que vont-ils faire avec leur bulletin de vote ? A lire aussi : Législatives 2024 : Face à leur conscience, quels choix électoraux pour les chrétiens ? Notre sélection d'articles sur le même sujet Jérémie Claeys : « Je me souviens du moment où jai arrêté de voir lautre comme quelquun à convertir » « C'est un coup de tonnerre électoral qui vient de loin » : les enseignements du premier tour des législatives Chrétiens, que vont-ils faire avec leur bulletin de vote ? Législatives 2024 : Face à leur conscience, quels choix électoraux pour les chrétiens ? Élections législatives Foi Politique Chrétiens Par Henrik Lindell Édition de la semaine Lire le magazine numérique Newsletters de La Vie "La Vie Quotidienne", "Le choix de La Vie", "Regards chrétiens", "C'est ma foi", "Bonnes nouvelles", "Les Chroniques de La Vie", "Exclus web" : recevez tous nos articles d'actualité directement dans votre boîte mail. 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